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Max Cooper - Chromos
"Un biologiste qui fait de la musique Ă©lectronique Ă tendance expĂ©rimentale ? Mais oui bien sĂ»r, câest Floating Point, vous avez mĂȘme fait un billet sur un de ses derniers EP !". Eh non les gens, pas cette fois : sur le papier câest aussi le profil de Max Cooper, un autre britannique capable de prendre le contrĂŽle de votre cerveau en trois fois rien de temps. Puisant son inspiration sonore dans lâinfiniment petit du corps humain, ce nord irlandais se produit au sein dâun live A/V, avec une recherche visuelle trĂšs poussĂ©e en parallĂšle, de sorte que lâun ne va pas sans lâautre.
Câest typiquement le cas avec « Chromos », morceau Ambient pour lequel une trĂšs belle vidĂ©o a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©e, tout en synchro avec le contenu phonique. Le tissu sonore est dâune grande richesse, dominĂ© par la prĂ©sence dâun kalimba dont les notes cristallines font voyager en mĂȘme pas quatre minutes. Il y a un cĂŽtĂ© IDM dans ce foisonnement de son, mais le contenu est trĂšs accessible Ă lâauditeur.
LâEP se poursuit par le lumineux « Coils Of Living Synthesis », et lĂ aussi, le producteur a recourt Ă une grande diversitĂ© de sons. Dâune certaine façon il constitue mĂȘme la suite de la premiĂšre piste, avec toujours le thĂšme de lâADN comme base dâinspiration. PlutĂŽt que dans son aspect organique, câest surtout le fourmillement de sons qui donne au morceau son caractĂšre scientifique. Cette fois-ci le producteur fait lâusage dâune rythmique affirmĂ©e, et cette base Techno sâentend Ă©galement sur « Molten Landscapes ». Plus aĂ©rienne, cette derniĂšre est dotĂ©e dâun visuel particuliĂšrement phasant, qui suit parfaitement la montĂ©e en intensitĂ© de cette piste.
On gagne encore en lĂ©vitation dans « Four Tone Reflections  ». La recette initiale Ă©volue peu en soit au cours de ces douze minutes, mais les sons sont dissĂ©quĂ©s avec une telle rĂ©gularitĂ© que lâensemble se rĂ©vĂšle passionnant, stimulant. Le bougre nâoublie pas au passage de faire lâusage de quelques effets rĂ©tro ou drops (si lâon peut les qualifier comme tel)⊠Garantie 100% frissons en conditions live ! Â
Naturellement, on a lĂ un terrain de jeu formidable pour les remix, et câest le roumain Cosmin TRG qui sây colle. Si celui-ci est pourtant plus habituĂ© Ă Ă©voluer dans un registre lourd et minimal, il ne vaut mieux pas sâarrĂȘter aux premiĂšres secondes. Certes, la masse musculaire du morceau initial a augmentĂ© en volume, mais Nicolae ne se contente pas dâun simple loop et a su transposer son Ăąme dans un cadre plus percutant.
La musique proposĂ©e par Max Cooper se rĂ©vĂšle dĂ©cidĂ©ment trĂšs inspirante, tout en Ă©tant "taillĂ© pour le dancefloor" comme ils disent. Les sons intrigants de Chromos offrent une trĂšs belle suite Ă lâacclamĂ© Emergence, et poussent Ă son paroxysme lâalliance son/image. En tout cas -et mĂȘme si la jaquette vous fait penser Ă Sauron-, guettez son passage en tournĂ©e par chez vous !
Max Cooper - Chromos EP
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Vatican Shadow - Rubbish Of The Floodwaters
Arf, il fallait bien quâon vous parle un jour ou lâautre de Vatican Shadow, alias Prurient. Et quelle plus belle occasion que la sortie dâun maxi venant fĂȘter les vingt ans de son label Hospital Productions ! Un anniversaire en grande pompe puisquâil se fait sur le prestigieux label berlinois Ostgut Ton, une premiĂšre pour lâartiste basĂ© Ă NYC, et qui fait suite Ă une rĂ©sidence au non moins cĂ©lĂšbre Berghain.
Vu les rĂ©fĂ©rences susmentionnĂ©es, on pouvait logiquement sâattendre Ă un EP plus Minimal et boom boom que ses productions habituelles. Pourtant « They Deserve Death » ne prend pas vraiment cette direction, bien que ce titre soit moins dark que la moyenne en ce qui le concerne. Assez court et dĂ©nuĂ© de rythme, le titre est une sorte de mini symphonie analogique, plein de delay et basĂ© sur une approche trĂšs "mĂ©tronomique".
Naturellement on retrouve quand mĂȘme du son taillĂ© pour le dancefloor : « Rubbish Of The Floodwaters » propose ainsi un cross stick vintage sur le upbeat, avec un cĂŽtĂ© trĂšs linĂ©aire une fois que le hi-hat dĂ©barque. Pour le reste on retrouve la patte de Dominick Fernow, avec de nombreux sons mystĂ©rieux, furtifs voire industriels, qui donnent lâimpression dâĂȘtre rentrĂ© dans une Ă©glise digitale. Lâensemble repose sur un bourdon continu, ce qui crĂ©e une sorte de tissu sonore dans lequel les sons ricochent et renforce lâambiance introspective.
« Weapons Inspection » semble repartir exactement lĂ oĂč le sillon de la face prĂ©cĂ©dente sâĂ©tait arrĂȘtĂ©, avec une atmosphĂšre encore assez funĂšbre. Les plages sonores se font plus longues en revanche, crĂ©ant un mouvement de balancier planant. Le kick se fait Ă©galement un peu plus percutant toutefois, et le rythme se complexifie progressivement. LĂ aussi lâapproche est assez polyrythmique, notamment grĂące Ă la prĂ©sence dâune sorte de clave et dâun hi-hat façon balai. Globalement le morceau est plutĂŽt Techno mais parvient Ă prĂ©server ce cĂŽtĂ© un peu louche et menaçant, tout en Ă©tant calme (big up Ă celui qui comprend cette phrase !).
Au final, câest vrai que Rubbish Of The Floodwaters est assez sombre et minimal, il nâest donc pas si Ă©tonnant de le retrouver sur le label allemand en fin de compte. De lâautre cĂŽtĂ© on retrouve les bidouillages de cassettes et de claviers MIDI qui ont fait la rĂ©putation du ricain, quoique cet EP soit plus facile dâapproche que dâautres Ă©lĂ©ments de sa discographie. Alors Ă©videmment câest pas joyeux joyeux, mais dans lâensemble les tracks sont moins torturĂ©es que la moyenne, notamment par rapport aux sorties estampillĂ©es "Prurient". Bref, câest cool.
Vatican Shadow - Rubbish Of The Floodwaters
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(SB)[51] - Tractatus IV [NYH60]

Raoul Radical, Cyclic Backwash, Antimomium, Geotropism, Minus Polaris, Filip Buvard, K-Rava Joe, Miko Vania, et donc (SBâ)â[â51] ⊠Appelez comme vous voulez, ce producteur discret balance du trĂšs lourd, et ce dans tous les sens du terme ! Une flaupĂ© de blazes qui ont en commun une forte appĂ©tence pour tout ce qui gravite autour de tout ce qui est Acid/Indus/Hardcore/ TechnoâŠ
Naturellement ce nâest pas un hasard si lâon retrouve cette K7 sur New York Haunted, le label du nĂ©erlandais Drvg Cvltvre Ă©tant rĂ©putĂ© pour ses bizarreries obscures. Il faut dire que ce Tractatus IV suit pleinement ce dĂ©nominateur commun, le sublime mĂȘme ! Comme le montre « Rectified », pas besoin de basses trĂšs prononcĂ©es pour crĂ©er une ambiance pĂąteuse, avec lâimpression dâĂȘtre filtrĂ©e par une bouche dâaĂ©ration! Un morceau oĂč transparait une gestion trĂšs fine des dynamiques, entre la ligne de basse qui tue, un hi-hat discret et cette plage que lâon qualifiera dâacide par dĂ©faut, littĂ©ralement une mise sur orbite de lâauditeur.
Avec « Spiritus Mundix » Raoul R. rajoute du crunch sur les basses, et globalement une saturation plus prononcĂ©e. A la clĂ© un son encore plus ââbrutââ et nĂ©buleux, renforcĂ© par la rythmique breakĂ©e. Et câest franchement Indus par moment, certains sons et larsens paraissant tout droit sortis dâune scierie ! « 12oClock » nâest pas sans rappeler « Ghost Train » de Manu Le Malin ou les vieux Koenig Cylinders, avec son atmosphĂšre fat et hallucinĂ©e, marquĂ©es par les aigues. Une vraie tuerie en somme ! Puis vaste enchevĂȘtrement de sonoritĂ©s bizarroĂŻdes sur « Lambix », qui laisse de cĂŽtĂ© un beat clairement identifiable pour dĂ©livrer une track IDM bien dark.
La mĂ©diocritĂ© est un terme Ă©tranger Ă Raoul Radical semble-t-il⊠Pourtant ce français est trĂšs humble et gĂ©nĂ©reux, nâhĂ©sitant pas Ă distribuer gratuitement ses fichiers wav une fois les stocks de merch Ă©coulĂ©s !
(SBâ)â[â51] - Tractatus IV [NYH60]
Jeter vous sur ses autres alias, il a par exemple sorti en novembre « Mineral Antenna », un EP plus orientĂ© Drone sous son pseudo Antimomium. En plus câest lâoccasion de retrouver un lecteur cassette digne de ce nom !
Mineral Antenna - Antimomium
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Jungle By Night - The Traveller

« AdoubĂ© par Tony Allen », « une moyenne de 20 ans dâĂąges »⊠Tels sont les expressions collant Ă la peau de ces Amstellodamois actifs depuis 2010, et dĂ©jĂ auteurs de quatre albums ! Si la qualitĂ© est bluffante comparativement Ă lâĂąge âquâils nâaiment pas se voir rappeler â, le vĂ©ritable exploit pourrait bien ĂȘtre dâavoir rĂ©ussi Ă crĂ©er un groupe de 9 adolescents ! Celui qui a tentĂ© des projets de musique sĂ©rieux au bahut comprendraâŠ
En tout cas ça fait une belle carte de visite, et la formation ne comptent pas sâarrĂȘter en si bon chemin. Leur fonds de commerce peut ĂȘtre qualifiĂ© dâAfrobeat au premier abord, et leur musique a la particularitĂ© dâĂȘtre entiĂšrement instrumentale.  Sachant que lâAfrobeat chantĂ© peut dĂ©jĂ ĂȘtre assez chiant, il y a de quoi avoir un peu les boules sur le papier⊠Sauf que cela nâaltĂšre en rien lâefficacitĂ© de ce groupe capable de surfer au milieu de nâimporte quelle style ââchaudââ et de mettre le feu en live ! Bingo.
En attendant de les voir en piste on se contentera dĂ©jĂ aisĂ©ment de lâĂ©coute de ce dernier album au titre Ă©vocateur. Le dĂ©marrage se fait en douceur sur « Kingfisher », genre ambiance Electro Soul. La section rythmique la joue Hip Hop pour appuyer le leitmotiv Ă©lectronique, et le trompettiste livre dĂ©jĂ un chorus soignĂ©. « The Ottoman Highlands » hausse  un peu la cadence, et la section cuivre nous plonge rapidement dans une ambiance de film, lorgnant plus vers du symphonique que du funk dĂ©braillĂ©, encore que la derniĂšre partie commence Ă partir en sucette ! Et il faut avouer que le trio synthĂ©/darbouka/guitare et leur  petit plus oriental finissent de donner du cachet Ă ce morceau.
Tournure plus Pop sur « Cruise Control », qui rappel par certains cĂŽtĂ©s ce que ferait un Todd Terje. Le titre est cependant loin dâĂȘtre banal, bĂ©nĂ©ficiant dâune structure lĂ©chĂ©e oĂč sâenchaine les rĂ©ponses de cuivres, les beats dĂ©placĂ©s et les retours Ă la case dĂ©part. Cette belle alternance se ressent Ă©galement au niveau de lâenchainement des morceaux, car avec « Polydans » The Traveller part cette fois-ci dans une direction plus tropicale : roulements de caisse claire, contretemps, percus Ă gogo, sourdines⊠Caramba !
La cinquiĂšme piste « Caldera » nous offre un dĂ©but en forme de Trip Hop mĂ©lancolique, guitare et claviers sâaccordant pour une ballade Ă©thĂ©rĂ©e. Mais on a en fait affaire Ă une vĂ©ritable mini symphonie dont on distinguerait les actes uns Ă uns ! La grande classe. Et on le redit une nouvelles fois, ces gars-lĂ pourraient aisĂ©ment faire une bande originale.
Les trois premiĂšres secondes pourraient le laisser penser, mais non « Infinite » nâest pas une reprise du dernier album dâASM avec MF DOOM. Par contre ce serait bien le genre de son sur lequel ils kifferaient poser, avec son cĂŽtĂ© western de la pampa petit crachin. Et tout dâun coup, pan !! Grosse explosion dâentrĂ©e dans « Extortion », avec tout le monde qui pĂšte son cĂąble dans un dĂ©lire 8bit assez inattendu mais redoutable ! Lâeffet est dâautant plus rĂ©ussi que le collectif la joue soft par tranche de cinq secondes et ce de façon impromptue.
« Morning Stretch » offre un redĂ©marrage plein de groove, propice aux bidouillages sonores et autres sons de cloches. Putain et cette basse, toute en rondeur, du rĂ©gal ! Bien entendu le groupe passe faire un tour par lâAfrique sur cet album, et câest « Culture Shock » qui sây colle. Un morceau peut-ĂȘtre moins surprenant mais diablement efficace, avec les cuivres tirant sur la corde raide tandis que les rythmiciens dĂ©roulent des syncopes Ă©lastiques !
LâatmosphĂšre se fait plus feutrĂ©e avec « Following A Brocken Compass ». AprĂšs un dĂ©but marquĂ© par lâorgue Hammond, la guitare prend la suite pour dĂ©livrer le solo de lâhomme triste, puis le trio sax/trombone/trompette achĂšve le tout. Enfin « Bout Du Monde »â en fwrenssey sil vou pleyâ clĂŽt ce bel album en dĂ©livrant la plage la plus World : une pluie de kalimba sur laquelle vient se greffer une rythme proche dâun ayyuub, des cuivres digne dâun orchestre africain et une guitare tendance Juju voire Flamenco.
JBN fait parfaitement la part des choses entre live et studio, nâhĂ©sitant pas Ă partir dans des directions assez calmes ou barrĂ©s sur The Traveller. Et ils ont une rĂ©elle facultĂ© Ă marier les genres pour crĂ©er des morceaux devenant de vraies histoires, recourant habilement Ă lâĂ©lectronique comme Ă lâacoustique. Quand insouciance et maturitĂ© ne font quâun⊠(oulĂ mais quelle sortie de pro dis donc !).
Bon malheureusement câest un peu difficile de trouver lâalbum complet sur le net par des voies recommandables, Ă moins de passer par Spotify, Deezer et autres iTunes...
Jungle By Night - Kingfisher
Jungle By Night - Infinite
Jungle By Night - Cruise Control
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Tanzania Soundsystem - Highlife 012
Ils payent pas de mine comme ça avec un nombre de releases plutĂŽt modeste, mais les mecs dâHuntleys & Palmer sont du genre Ă soigner leur sorties. On pense notamment au tour du monde dâAuntie Flo et ESA en 2015, qui avait accouchĂ© de trois skeuds bien sympathiques en partenariat avec des artistes cubains, ougandais et kenyan. Pour le coup le mystĂšre est entretenu autour de lâidentitĂ© de Tanzania Soundsystem, mais vu le pseudonyme vous vous doutez que le label persiste un peu plus dans cette orientation World.
« Msichana » parait mĂȘme ĂȘtre un edit, avec juste un kick/charley pour venir appuyer sobrement le cĆur du morceau : des incantations hypnotiques sur fond de musique tribal, avec un chant lead puissant. Changement dâambiance sur « Mdomo », qui a un cĂŽtĂ© Bembeya Jazz avec cette guitare dans les aiguĂ«s et des claves façon rumba, donnant du relief Ă une boite Ă rythme vintage et minimaliste. La Face B se dĂ©coupe un peu de la mĂȘme façon : « Ngono Kijiji » retourne Ă un son plus roots, avec une assise rythmique plus marquĂ©e les rĂ©ponses entre les diffĂ©rents chanteurs. Quant à « Upotofu », il remet en avant la guitare juju mais avec cette fois une polyrythmie prononcĂ©e et une ambiance plus chaleureuse.
Des titres bien exotiques qui raviront les amateurs dâAjukaja et autre Diskoking Burnhart McKoolski⊠H&P remercie Young Marco pour avoir visiblement jouĂ© les intermĂ©diaires donc faisons de mĂȘme !
Tanzania Soundsystem - Highlife 012
Huntleys & Palmers
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Testament - Brotherhood of The Snake
Les titres dĂ©voilĂ©s au Motocultor annonçaient du costaud. Et en effet, ce Brotherhood of The Snake ne fait pas dans la dentelle ! A dĂ©faut dâavoir Ă©tĂ© chroniquĂ© ici, Dark Roots of The Earth (2012) nous avaient dĂ©jĂ impressionnĂ©s Ă lâĂ©poque, notamment la premiĂšre moitiĂ© qui dĂ©fonçait absolument tout. En fait câest plutĂŽt la seconde partie plus mollassonne qui leur avait Ă©tĂ© plus reprochĂ©, encore que lâalbum avait reçu de bonnes critiques. Du coup, la formation de la Bay Area a pris les choses en mains pour cette fois-ci : quelques minutes en moins, des BPM en plus !
Paterson lâavait dit dâentrĂ©e, cet album serait probablement le plus Thrash de leur discographie, une ââsorte de Reign In Bloodââ. PremiĂšre illustration avec le titre Ă©ponyme : grosses nervositĂ© dĂšs les premiĂšres barres avec un son ronflant et un Chuck Billy dĂ©jĂ bien chaud derriĂšre le micro ! Et quelle plaisir dâentendre aussi bien la basse, sachant que Greg Christian sâest barrĂ© une nouvelle fois en 2014 pour des histoires de thunes - entre autres â et a Ă©tĂ© remplacĂ© par ⊠Kirk Deorgio, dĂ©jĂ au poste de 98 Ă 2004. SĂ©quence Speed bien mastoque avec « The Pale King », au tempo enlevĂ© et ââin da faceââ. La troisiĂšme minute nous offre mĂȘme une espĂšce de Disco Metal (en exagĂ©rant un peu Ă©videmmentâŠ).
La plus vĂ©nĂšre entendue jusque-lĂ est sĂ»rement « Stronghold », limite Death au micro, bien que lâon retrouve moins de growl sur cet album globalement. CĂŽtĂ© riff câest du lourd, et Gene Hoglan est comme dâhabitude irrĂ©prochable, sa grande technicitĂ© Ă©tant toujours au service de la musique. La structure est bien travaillĂ©e sur « Seven Seals », dont lâon retient le lien permanent entre Chuck Billy et les envolĂ©es dâAlex Skolnick, toujours aussi bluffant sur ce groove ternaire implacable dĂ©jĂ plĂ©biscitĂ© par les fans.
« Born In A Rut » rĂ©serve lui aussi son lot de surprise avec un cĂŽtĂ© plus ââchansonââ et des orientations trĂšs Rock ânâ Roll par moment. Difficile de ne pas penser Ă Motörhead jusquâen dans les paroles, pourtant ce nâĂ©tait pas voulu ! « Centuries of Suffering » remet les bouchĂ©s doubles, un titre surpuissant oĂč nâest plus trĂšs loin du blast beat par moment. Cela ne freine en rien la crĂ©ativitĂ© du groupe qui laisse mĂȘme quelques moments de rĂ©pit⊠pour mieux relancer la machine derriĂšre !
Cela dit Testament a en partie forgĂ© sa rĂ©putation grĂące Ă la qualitĂ© des mĂ©lodies, et « Neptuneâs Spear » en fourni un bel exemple. Les enchainements de notes sont inhabituels tout au long du morceau, avec des influences trĂšs nettes de la musique savante. On les retrouve Ă©galement sur « Black Jack » et son riff immĂ©diatement reconnaissable, de façon plus punchy. Le genre de morceau oĂč Hoglan devient hallucinant, avec un drumming hyper propre mais un son bien gras ! Â
Le cap est maintenue avec le rouleau compresseur « Canna Business ». Pas dâhistoires de sociĂ©tĂ©s occultes de lâAntiquitĂ© ici, câest bien de la lĂ©galisation du cannabis en Californie que ce morceau traite. Pas anodin quand on se rappelle que le vocaliste avait sa carte dâusage thĂ©rapeutique avant mĂȘme que la consommation soit ouverte Ă tous.
Vous avez cru quâil y aurait une outro pĂ©pouze ?⊠Oubliez tout de suite, « The Number Game » vous en foutra plein la gueule pour encore des jours : rĂ©cital de double grosse caisse et voie Ă©corchĂ©e pour cette piste une nouvelle bien dense !
Difficile dâimaginer que Paterson a attendu le dernier moment pour ramener ses riffs et que les autres ne les connaissaient pas avant dâentrer en studio ! PressĂ© par cette fameuse tournĂ©e europĂ©enne de lâĂ©tĂ©, Testament a du faire les choses dans la prĂ©cipitation, sauf quâau final ça a tournĂ© Ă leur avantage avec un album plus direct et agressif. MĂȘme si on avait voulu faire les critiques casse-couilles, on aurait galĂ©rĂ©.
Testament - Brotherhood of The Snake
Testament - The Pale King
Testament - Stronghold
Pas Ă©vident de trouver un seul lien pour lâalbum entier, raison pour laquelle on vous met seulement les titres intĂ©graux Ă©ditĂ©s par Nuclear Blast (le dĂ©but de lâalbum), histoire dâĂ©viter toute suppression intempestive... Mais les autres sont trĂšs faciles Ă trouver lâunitĂ©.
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Sudan Tapes - Wed Al Bakry
Vous connaissez Wed Al Bakry ? GĂ©nial, parce que nous pas du tout ! Comme souvent dâailleurs lorsquâil sâagit de cassettes africaines⊠En lâoccurrence celle-ci a Ă©tĂ© dĂ©nichĂ©e par les mecs dâHabibi Funk- ŰŰšÙŰšÙ ÙÙÙ, sous-branche du label berlinois Jakarta et qui sâest fait une spĂ©cialitĂ© de dĂ©goter des perles dâAfrique et dâOrient. Les diggeurs de lâextrĂȘme auraient dĂ©couvert tout un stock en provenance du Soudan dans un entrepĂŽt cairote (et non pas de pommes de terre comme dirait lâautre).
Nâayant probablement aucune idĂ©e de ce quâest devenu ce Mr. Al Bakry, les mecs ont prĂ©fĂ©rĂ©s ne dĂ©voiler quâune partie en Ă©coute libre de cette K7 au design dĂ©licieusement authentique. DâemblĂ©e on y retrouve des influences arabisantes, tant dans la maniĂšre de chanter que dans le soutien proposer par la section cuivre. Mais si on sâattarde un peu plus sur les instrumentations, on discerne Ă©galement des Ă©lĂ©ments plus tribaux ou Ă©thiopiens, Ă lâimage de la premiĂšre piste et son thĂšme un peu western.
Hormis les percus, on retrouve plutĂŽt des instruments dâorigine Ă©trangĂšre : accordĂ©on, guitare, cuivres. Pourtant il faut tendre lâoreille pour sâen rendre compte, tellement ceux-ci sont jouĂ©s dâune façon inhabituelle pour lâoccidental lambda. Idem concernant la structuration des morceaux, avec une alternance rĂ©guliĂšre entre chant et phases instrumentales, qui reprennent rĂ©guliĂšrement le thĂšme comme on le ferait dans du Jazz, avec un sacrĂ© sens du groove et de la mĂ©lodie.
Invariablement situĂ© vers les 110 BPM, le tempo nâen demeure pas moins entrainant malgrĂ© des temps peu marqué⊠Faut dire que la basse est funky ! La 3e piste aurait presque un feeling Rhythm ânâ Blues avec cette voix de crooner et un beat entre ternaire et binaire.
Naturellement les supports audio sont peu nombreux mais la numérisation permet de faire revivre dans nos contrées ces vestiges audio complÚtement restés dans leurs jus. Outre leur mix de grande qualité, jetez-vous sur leur Soundcloud et leur chaine Youtube qui proposent des grosses tranches de fun ! Vous écouter devez.
Sudan Tapes - Wed Al Bakry
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Silent Servant â- Hypnosis In The Modern Age Vol. 2

Pour qui apprĂ©cie la frange Techno expĂ©rimentale, Mr. Mendez est une connaissance de longue date : Ă la fois aux manettes de Jealous God et Historia Y Violencia, le producteur basĂ© Ă Los Angeles a Ă©galement multipliĂ© les faits dâarmes chez Sandwell District, Hospital Productions, Semantica ou Mote-Evolver⊠Un beau palmarĂšs donc, et ce 12ââ paru chez L.I.E.S vient encore alimenter le tableau de chasse, complĂ©tant sur le papier le premier volume de 2011.
L.I.E.S donc, ou plutĂŽt Long Island Electrical Systems, si bien que lâon ne sâĂ©tonnera point dâĂȘtre accueilli par une Techno trĂšs mĂ©canique ! En effet, beat kraftwerkien et bidouillages modulaires sont Ă lâhonneur sur « Dissociation »⊠Sur la forme rien de bien surprenant mais cĂŽtĂ© structure câest du propre, avec de multiples Ă©volutions qui donne une Ăąme Ă ce morceau. Les microsillons de lâopposĂ© hĂ©bergent « Self-Hypnosis » et sa rythmique placide, loin dâĂȘtre destructrice mais pas molle pour un sou. Comme annoncĂ© ça sonne mĂ©tallique et câest du ââmentalââ !
Cependant Silent Servant fait aussi partie de ces amateurs dâEBM Ă lâancienne, et le mec nâhĂ©sites pas Ă incorporer ce genre de morceau dans lâEP. La boĂźte Ă rythme martiale est donc de rigueur sur « Autosuggestion », ce qui nâempĂȘche pas dây accoler des sons plus atmosphĂ©riques et quelque peu troublants en lâabsence de paroles.
Alors verdict ? Un EP solide. Comprenez quâil nây a pas lĂ une track ultime, en revanche ces trois pistes seront faciles Ă intĂ©grer dans un set et feront leur effet. Comme dâhabitude on vous renvoie Ă©galement vers les jumeaux de cet EP, en lâoccurrence le #3 dâElektron⊠Oui oui le label du constructeur que lâon avait dĂ©jĂ Ă©voquĂ© pour Plaid, et qui se dĂ©merde plutĂŽt bien jusquâĂ maintenant avec des participations de Headless Horseman ou The Bug. Quoiquâil en soit, amis DJ, faites-vous plaiz !
Silent Servant - EGR45-00003â
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Wrekmeister Harmonies - Light Falls
Le festival Culture Bar-Bars, câĂ©tait un peu partout en France il y a un mois. Et vâlĂ tây pas que Pneu passe faire un tour par chez nous pour lâoccase, un dimanche aprem qui plus est ! Nous voilĂ parti gaiement Ă cette petite sauterie fleurant bon la biĂšre et la sueur. Comme attendu le duo tourangeau nous a secouĂ© la tĂȘte façon shaker, mais une formation inconnue au bataillon restait Ă entrer en piste : Wrekmeister Harmonies, tout droit dĂ©barquĂ©s de Chicago pour admirer notre crachin.
Bah nâempĂȘche que lâaccueil fĂ»t chaleureux et lâexpĂ©rience agrĂ©able, Ă tel point quâon a voulu en connaitre un peu plus sur ce cowboy rock ânâ roll et ses acolytes, et on a bien fait ! JR Robinson et Esther Shaw sont les piliers du groupe, et Ă©taient accompagnĂ©s de trois membres de Godspeed You ! Black Emperor sur cette tournĂ©e europĂ©enne assez confidentielle⊠Mazette ! Mais les premiers nommĂ©s sont eux aussi des artistes accomplis, ayant collaborĂ© avec des membres dâEinstĂŒrzende Neubauten, The Body ou The Jesus Lizard⊠Exact oui, surprenant quâon les dĂ©couvre par hasard dans un petit bar du Phare Ouest !
Ăa câest pour la forme, et bien Ă©videmment le fond mĂ©rite tout autant quâon sây attarde (Le contraire aurait Ă©tĂ© complĂštement con). Light Falls fait directement rĂ©fĂ©rence Ă non pas une mais trois pistes, Ă commencer par « Light Falls I â The Mantra ». Cette entame prend les allures de Folk spirituel, avec de nombreux arrangements Ă cordes emmenĂ©s par un orgue. Robinson et son timbre imposant y dĂ©livre un prĂȘche Ă©nigmatique, et câest bien le principe des mantras : peu de mots, beaucoup de sens. Plus une touche de psychĂ©dĂ©lisme bien Ă©videmment ! Le second volet intitulĂ© « Light Falls II â The Light Burns Us All » prend un virage Doom, toujours dans cette fibre harmonieuse ⊠Quoique⊠Le morceau se durcit au fil des minutes, les cymbales volants de plus en plus alors que violon et guitares se font de plus en plus menaçants. « Light Falls III â Light Sick » fait brusquement retomber la tension, offrant quelque minutes dâAmbient trĂšs dĂ©licat avant un ultime sursaut de colĂšre, marquĂ© par un son de basse massif.
A ce stade cette cuvĂ©e 2016 est dĂ©jĂ marquĂ©e par la dualitĂ© qui lâanime au fil de chaque morceau, alternant moments calmes et aĂ©riens et passages nettement plus touffus. La recette est connue et « The Gathering » nây coupe pas. NĂ©anmoins WH y dĂ©montre une nouvelle fois son habilitĂ© Ă maintenir une belle harmonie entre ces diffĂ©rentes phases qui ne font quâune, notamment grĂące au duo piano/violon. De mĂȘme, la plage suivante « Where Have You Been My Lovely Son? » rĂ©ussie Ă ĂȘtre Ă la fois relĂąchĂ©e et pleine de mĂ©lancolie, sans virer au Stoner cette fois-ci. La puissance qui lâhabite est sans nul doute renforcĂ©e par le caractĂšre trĂšs personnel du morceau, Robinson y faisant directement allusion Ă son vĂ©cu.
Le bonhomme a accumulĂ© de la rage quâil nâhĂ©site plus Ă gueuler sur « Some Were Saved Some Drowned », y mettant mĂȘme tout son cĆur ! Les dĂ©raillements de sa voix et les larsens du micro nâen paraissent que plus authentiques, perdus dans un tourbillon sonore fascinant. Ce morceau nâest en fait que lâantichambre du prĂ©cĂ©dent, ce dernier Ă©tant lui-mĂȘme repris dans un format court pour fermer la marche, des fois quâon douterait encore de lâimportance de ce morceau dans lâalbum !
SĂ©lection inutile ici, Light Falls est Ă Ă©couter dâune traite. En schĂ©matisant un peu on pourrait dire quâil nây a que trois morceaux, voire un seul. Dâailleurs la restitution live est identique, preuve que lâalbum est envisagĂ© comme un ensemble cohĂ©rent, Ă lâimage des prĂ©cĂ©dents opus du groupe dâailleurs. On nâa pas encore tout essayĂ© dans leur discographie mais il y a du trĂšs bon. Par contre le groupe semble manifester sa volontĂ© dâenchaĂźner les lives avec une formation rĂ©duite, ce qui marque un virage quant Ă leur vision initiale consistant Ă se produire dans des lieux grandioses types musĂ©es, mausolĂ©es, etc. Câest sĂ»r que lorsque lâon invite jusquâĂ 30 musiciens pour un album, câest pas Ă©vident dâemmener tout ce beau monde sur les routes dans la foulĂ©e⊠Mais en mĂȘme temps cela nous aura permis de les dĂ©couvrir !
Wrekmeister Harmonies â Light Falls
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Un album Ă©ditĂ© par lâexcellent label Thrill Jockey, avec une jacket créée par Nick Blinko de Rudimentary Peni... Yep !Â
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Moses Boyd - Rye Lane Shuffle
Enfin tranquille ! On a du retard pour cette annĂ©e 2016 mais on nâa pas dit notre dernier mot, yâa encore une bonne dose de son Ă vous faire avaler entre deux bĂ»ches. Mais on va faire dans du digeste pour lâoccasion, avec un des petits nouveaux qui commence Ă faire pas mal de bruit sur la scĂšne Jazz.
PortĂ© par le jeune batteur Nathaniel Cross, Moses Boyd sâest dâores et dĂ©jĂ fait reconnaitre par Gilles Peterson, pur dĂ©nicheur de talent dans la lignĂ©e de John Peel. Câest mĂȘme lui et son Ă©mission Worlwide qui a offert lâavant-premiĂšre de ce single, ou plus exactement sa face A. DĂ©nommĂ©e « Rye Lane Shuffle », cette piste effrĂ©nĂ©e propose une base rythmique constante sur laquelle vient se superposer un groove trĂšs en avant mais assez irrĂ©sistible. Un rĂ©gal pour les cuivres qui ont bĂ©nĂ©ficiĂ©s dâarrangements soignĂ©s, de mĂȘme que la guitare qui sort une intervention solide et classieuse.
Click, crosstick, et bruissements divers prennent la suite sur « Drum Dance », avec dâinfinies prĂ©cautions cela dit. Un peu comme si les mecs jouaient en pleine nuit et faisait leur maximum pour Ă©viter de se faire gauler tout en se faisant plaisir. Et pourtant câest trĂšs festif, avec Ă la clĂ© un feeling presque latin tandis que le motif mĂ©lodique amĂšne de son cĂŽtĂ© une touche plus psychĂ©e.
Moses Boyd a clairement lâouverture dâesprit qui manque parfois dans ce milieu. Et si on en doutait encore, il nây a quâĂ le voir sur internet en train de sâexercer auprĂšs du grand Tony Allen, inventeur de lâAfrobeat dans les 70s aux cĂŽtĂ©s de Fela Kuti. A noter que la formation a Ă©galement sorti plus tĂŽt dans lâannĂ©e Time And Space (EP), mais 2017 pourrait bien ĂȘtre lâannĂ©e de la confirmation !
Moses Boyd - Rye Lane Shuffle
Moses Boyd - Drum Dance
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Disorder - Human Cargo EP
Punkâs are not dead, ou pas Disorder en tout cas. FormĂ© au dĂ©but des annĂ©es 80, le mythique groupe Hardcore est plus actif que jamais ces temps-ci : un EP et un LP avec Vivere Merda en 2014, un EP et deux LP en 2015 (des splits avec les fous furieux de Stagnation et Agathocles), et un live et un EP pour 2016 !
Câest de ce dernier dont il est question ici. Human Cargo marque le retour Ă un son maison, enregistrĂ© Ă Bristol (of course) et Ă©ditĂ© par leurs propres soins. Le leader Tarf nous rappelle dĂšs « Noisy Trouble » quâil est dĂ©finitivement un expert pour faire les ââaghââ. Un titre avec un bon feeling Rock par ailleurs, et sur lequel vous pouvez faire du karaokĂ© grĂące Ă leur vidĂ©o. On table plutĂŽt sur du ââaoghââ avec « Roadsied »⊠Nan bon ok, on a affaire Ă un morceau plus long, plus rapide, plus violent, dĂ©coupĂ© Ă lâarrache⊠Du bon Disorder quoi !
En revanche « Viktimized » serait une piste non crĂ©ditĂ© de Chaos UK dâaprĂšs Mr. Discogs. Pour le coup les textes sont plus dĂ©veloppĂ©s, avec Ă la clĂ© un changement de mĂ©trique et un son plus propre, avec nĂ©anmoins un refrain du genre fĂ©dĂ©rateur. Idem pour « Bit It (You Scum) », qui est attribuĂ© Ă GG Allin⊠Vu les paroles on veut bien le croire, dâailleurs pour que ça sonne gras le trio a invitĂ© leur pote George Da Greek (comme pour « Roadsied » en fait). Et « Men Make Frontiers » refout un coup de pression histoire de fermer la marche, simple mais puissant.
Un bon millésime en définitive⊠Faites gaffe il se pourrait bien que ces anglais adulés des circuits alternatifs passent à deux rues de chez vous sans que vous vous en rendiez compte. Ce seraient con vous louperiez une belle suée !
Disorder - Human Cargo EP
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Embryoner - GOH 06
Aller, un peu de place pour les locaux aujourdâhui⊠Et pour faire bonne impression, un enregistrement ultra-violent et occulte, bim ! Ouai on est cash, mais en mĂȘme temps on a la dĂ©licatesse de vous prĂ©venir avant dâĂ©couter ! Bref, ces deux titres sont signĂ©s Embryoner, qui nous offre lĂ la sixiĂšme sortie du collectif breton Gamma-OH. Un joli pâtit nom pour un sound system qui navigue dans les eaux les plus obscures du Hardcore.
On peut dire que la face A est raccord avec cette ligne musicale : « Paradox de Torsion des Synapses » dĂ©bute avec un sample trafiquĂ© nous expliquant clairement que ça ne va pas aller du tout. La suite est une belle poĂ©sie Speedcore, oĂč les basses galopent plus quâelles ne frappent, et oĂč ce va-et-vient permanent donne rĂ©ellement lâimpression dâĂȘtre en phase terminale dans lâambulance. Plus ça va plus les sons dĂ©boulent de partout, autant dire que le titre choisi est particuliĂšrement appropriĂ©âŠ
Les keufs seront invitĂ©s Ă se boucher les oreilles sur « LâExploitations de la ColĂšre », qui nây va pas par quatre chemins. Autant le premiĂšre avait un cĂŽtĂ© assez psychĂ©dĂ©lique et somme toute pas si agressif que ça, autant celle-ci appuie sur le champignon : de multiples variations rythmiques Ă tempo soutenu pendant huit minutes, avec le point commun dâĂȘtre toutes aussi bestiales les unes que les autres. Et en toile de fond une ambiance industrielle assez malsaine, histoire dâĂȘtre cohĂ©rent de A Ă Z !
Evidemment sur un blog qui tente dâĂȘtre Ă©clectique tout le monde ne sây retrouvera pas, mais câest justement ça lâĂ©clectisme. Mine de rien ces deux tracks sont vraiment cool et mĂ©ritent dâĂȘtre entendu en conditions lives : que ce soit en rave ou en club elles feront un tintouin dâenfer ! Ah et vous serez ravis dâapprendre que le GOH05 de Hypon de Venin sera trĂšs bientĂŽt dĂ©voilĂ©. Ne nous demandez pas comment ils se sont dĂ©merdĂ©s avec les chiffres, on en est sait foutrement rien (dâautant plus que câest prĂ©cisĂ©ment lui qui a fait le design du 05) !
Embryoner - GOH06
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Ninos Du Brasil - Para Araras EP

Franchement voilĂ bien une des formations italienne les plus intĂ©ressantes de ces derniĂšres annĂ©es. Certes leur nationalitĂ© ne saute pas aux yeux, lorsquâon utilise la traduction espagnole du mot enfant tout en se revendiquant brĂ©silien⊠Comprenez par-lĂ que le duo sâen bat les steaks, ce nom rĂ©sumant Ă merveille lâesprit de leur musique !
Pas franchement acoustique ni vraiment Ă©lectronique, la musique ces deux-lĂ dĂ©tonne avec son ambiance tropicale dĂ©glinguĂ©e, pourtant Para Araras dĂ©voile une tout autre facette de leur univers. Ainsi, « A Magia Do Rei » est une piste franchement Techno, et mĂȘme plutĂŽt dark. On est donc assez Ă©loignĂ© du cĂŽtĂ© festif et tropical de la plupart de leurs essais prĂ©cĂ©dents ! Un morceau de trĂšs bonne facture nĂ©anmoins, qui dĂ©montre le souci du groupe de se dĂ©marquer en studio de ce quâil peut produire en conditions live, tout en restant cohĂ©rent avec le reste de leurs enregistrements.
« Algo Ou Alguem Entre As Arvores » est nettement plus tribal et pourrait mĂȘme passer pour lâedit dâune danse dâindiens dâAmĂ©riques ! Cette piste se base sur une rythmique Ă la fois lourde et sautillante, au rendu trĂšs organique. ArrivĂ©e lĂ on est dĂ©jĂ plus trĂšs loin de lâincantation chamanique alors une fois que les voix et le synthĂ© arrivent, les esprits prennent dĂ©finitivement le contrĂŽle de notre corps ! Bref, un putain de titre !
En ce qui nous concerne on est donc agrĂ©ablement surpris par le contenu de ces deux tracks, qui montre que Nico Vascellari et NicolĂČ Fortuni ont encore de la suite dans les idĂ©es. Signe dâune notoriĂ©tĂ© allant crescendo, une vidĂ©o montre dâailleurs une reprise informelle des Ninos du Brasil par Sepultura lors dâun bĆuf. What else ?... Eh bien on ne peut que vous enjoindre dâaller les voir en vrai : avec le dos cassĂ© en deux, Ă taper comme des sourds sur leurs toms basses et leurs perruques Ă rubans roses, ces deux-lĂ mettent le feu !
Ninos Du Brasil - A Magia Do Rei
Ninos Du Brasil - Algo Ou Alguem Entre As Arvores
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Floating Points - Kuiper EP
Et voilĂ Sam Sheperd qui repointe le bout de son nez ! Il y a presque un an sortait Elaenia, premier LP acclamĂ© de lâanglais qui faisait suite Ă quelques hauts faits dâarmes (« Nuits Sonores » nâa pas fini dâenchanter les clubs du monde entier !). Depuis de lâeau a coulĂ© sous les ponts avec la crĂ©ation du Floating Points Ensemble, une tournĂ©e avec pas moins de seize musiciens. Et visiblement le bonhomme ne compte pas sâarrĂȘter en aussi bon chemin comme le suggĂšre cet EPâŠ
Il semble bon de rappeler ici que Sheperd est diplĂŽmĂ© en neuroscience⊠Un parcours singulier qui a sans aucuns doutes aidĂ© lâartiste Ă construire cet univers trĂšs personnel, sa musique nâayant pas son pareil pour nourrir notre Ăąme. « Kuiper » ne dĂ©roge pas Ă la rĂšgle puisque lâon a affaire Ă une track cosmique ainsi que le laisse entendre son nom. On a immĂ©diatement la sensation dâĂȘtre pris dans un mouvement circulaire, dont la texture se densifie de façon trĂšs progressive. Il en va de mĂȘme pour la rythmique qui se fait plus pressante Ă mesure que le temps passe, ce qui nâaltĂšre en rien lâatmosphĂšre aĂ©rienne de ce titre. Les sons deviennent plus menaçants par la suite : cymbales et la basse se font plus entendre, de mĂȘme que le synthĂ© qui se voit trafiquĂ© par de nombreux effets de filtres. LĂ encore, cela nâaffecte en rien lâaspect grandiose et cĂ©leste de cette piste.
En fait ces diffĂ©rentes phases se retrouvent plusieurs fois au fil des 18 minutes, rappelant en cela la vie des comĂštes coincĂ©es dans une fuite perpĂ©tuelle vers lâinfini (putain câest bĂŽ). La derniĂšre partie du morceau propose un mid-tempo trĂšs floydien dont les envolĂ©es pleines dâintensitĂ© font office dâĂ©pilogue.
Une boucle de synthĂ© jazzy nous accueille sur « For Marmish Part II », dont le nom et les sonoritĂ©s tout en puretĂ© font directement rĂ©fĂ©rence Ă une des pistes dâElaenia. ĂĂ et lĂ , quelques notes cristallines renforcent le caractĂšre Ă©thĂ©rĂ© de ce morceau dâun quart dâheure qui prend tranquillement le temps de dĂ©rouler la musique. En arriĂšre-plan, quelques voix et des touches subtiles de synthĂ© parachĂšvent ce titre hyper serein.
Ces deux plages auraient pu avoir une place de choix sur lâalbum, encore quâils nâauraient pas forcĂ©ment Ă©tĂ© adaptĂ©s Ă ce format si lâon se rĂ©fĂšre Ă leur longueur. Floating Points semble savoir exactement oĂč il va et propose une musique toujours plus majestueuse, au contraire de lâauditeur qui se perd dans ses songes. Nâessayer pas de bosser aprĂšs câest vouĂ© Ă lâĂ©chec !
Floating Points - Kuiper
Floating Points -Â For Marmish Part II
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Mondkopf - The Last Tales EP

Sympa le mec : ces quelques titres partagĂ©s par Mondkopf le sont en guise de remerciement pour Ă peu prĂšs tout le monde suite Ă la tournĂ©e de HadĂšs (2014)⊠Mais de rien, yâa pas de quoi ! Avec 26mn inĂ©dites on est comblĂ©, dâautant que Paul RĂ©gimbeau semblait avoir mis un peu de cĂŽtĂ© ce projet. Le titre de cet EP informel est dâailleurs assez Ă©vocateurâŠ
En tout cas on retrouve dâemblĂ©e lâunivers torturĂ© quâon lui connait. Fort en saturation, « Ancient Dream » a Ă©galement des airs majestueux, que ce soit par la dimension Ă©pique de la guitare ou le cĂŽtĂ© mystique que renferment les voix. Ăa grĂ©sille dur aussi sur « Crawling Sea », structurĂ© autour dâun mĂ©lange entre un kick Ă©lectronique et un rythme de batterie (le toulousain a fait appel Ă RaphaĂ«l Otchakowski pour en jouer sur deux titres). A lâarrivĂ©e on obtient une sorte dâindus breakĂ©, toujours plus intense Ă mesure que chaque Ă©lĂ©ment se densifie. On y entend Ă nouveau les intonations dâoutre-tombe qui lui confĂšre un certain cachet lĂ aussi.
Plus tribal, « Locked » laisse un peu le Drone de cĂŽtĂ© malgrĂ© la saletĂ© inhĂ©rente, du moins dans un premier temps. BasĂ©e sur une boucle, la piste gagne progressivement en volume et se complexifie, de mĂȘme que les arrangements qui lâaccompagnent. LĂ encore câest pas joyeux joyeux niveau ambiance mais le morceau a une vrai signature sonore. Par moment on a vraiment lâimpress° dâĂ©couter au tĂ©lĂ©phone avec des bourrasques de vent Ă lâautre bout du fil !
Le tempo devient plus rapide encore sur « Weird Horizons », et la syncope plus prononcĂ©e. Et globalement ça sonne de plus en plus sauvage avec des cris qui dĂ©boulent, des sons aux allures de piaillement dâoiseaux et un beat semblant composĂ© Ă partir de percus ethniques. Le morceau est bien fat dans ses derniers instants, tout comme dans « The Grat Day of His Wrath ». Peut-ĂȘtre un peu moins mĂ©lancolique que ses acolytes, celui-ci part dâune base immuable avec, lĂ aussi lâutilisation dâune batterie dont la cloche et la caisse claire transpercent la brume ambiante.
Very last tale, le titre « Fear The Giant Skull », typiquement Dark Ambient avec son absence de rythmes et une forte teneur en expĂ©rimentations. LĂ aussi, la recette est Ă base de voix chelous, dâune atmosphĂšre menaçante et de quelques sons dĂ©chirants, mais le toulousain arrive Ă insuffler une Ăąme Ă ses titres malgrĂ© lâapparente simplicitĂ© du contenu.
Mondkopf nâa donc pas fait les choses au rabais et sait faire des remerciements. Reste Ă savoir si ce sera effectivement le dernier chapitre, ou en tout cas pour combien de temps. Câest sĂ»r quâavec les arrivĂ©es des projets Extreme Precautions (sorte de Metal ExtrĂȘme fait aux machines) et dâAutrenoir (avec Gregory Buffier de SaĂ„ad), la question se pose. Ou pas dâailleurs, ces derniers valant tout autant la peine !
Mondkopf - The Last Tales EP
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Konono N°1 & Batida - Konono N°1 meets Batida

Ăa fait un peu con cet en-tĂȘte dâarticle... Bref, passons... Ces derniĂšres annĂ©es Konono No. 1 a multipliĂ© les collaborations, se retrouvant tour Ă tour aux cĂŽtĂ©s de Björk, The Ex ou Herbie Hancock, le tout en Ă©tant comparĂ© Ă EinstĂŒrdzende Neubauten ! La retraite puis la mort en 2015 du fondateur Mingiedi Mawangu nâa visiblement eu aucune incidence sur la pĂ©rennitĂ© de cet orchestre congolais. DĂ©sormais emmenĂ©e depuis plusieurs annĂ©es par son fils Augustin Makuntima Mawangu, la formation de Kinshasa donne ainsi une nouvelle preuve de sa vitalitĂ© avec cet album en partenariat avec Batida.
Alors certes, on a connu des essais plus borderline de leur part. Non pas que cet album soit mauvais, loin de lĂ , mais on retrouve un certain nombre des Ă©lĂ©ments habituellement dissĂ©minĂ©s dans leur musique. La raison vient du pays en toile de fond, lâAngola : les membres de Konono viennent dâune rĂ©gion proche de sa frontiĂšre, tandis que Pedro CoquenĂŁo - leader du collectif Batida - en est originaire. Ajoutez Ă cela que lâenregistrement  sâest fait Ă Lisbonne, submergĂ©e par la folie Kuduro (avec Buraka Som Sistema en tĂȘte de gondole), genre directement originaire de ce pays lusophoneâŠ
La connexion Ă©tait donc Ă©vidente et cela saute aux yeux dĂšs le premier titre « Nlele Kasulimbiko », dont le tempo soutenu nous fait immĂ©diatement lever de notre siĂšge. Cette trance est renforcĂ©e par les chĆurs scandĂ©s et les sifflets, alors que CoquenĂŁo â assistĂ© sur cette piste dâAF Diaphra et Papa Juju â apporte des touches discrĂštes mais pertinentes, tels que des effets de studio et certaines basses. A cela sâajoute des incantat° en portugais un peu plus loin qui ne font pas tĂąche dans cette ambiance bouillonnante.
« Yambadi Mama » sâarticule autour dâune rythmique hybride mĂ©langeant habilement beats Ă©lectroniques et percus plus traditionnelles, ce qui confĂšre Ă lâensemble un caractĂšre lĂ aussi hypnotique avec le kick comme pilier central. Le morceau propose lĂ aussi des phases de chants, comme souvent basĂ© autour de questions/rĂ©ponses vaguement comparables aux chants de marins que lâon connait.
Tout comme ses prĂ©dĂ©cesseurs, « Tokolanda » rĂ©vĂšle instantanĂ©ment son pouvoir dansant, mais le fait de façon moins vigoureuse dans un premier temps. Cela lui donne des airs de vraie chanson oĂč les voix sont omniprĂ©sentes, avant que lâon monte en rĂ©gime avec une pluie de sanza sâaffranchissant aisĂ©ment des mesures.
« Bom Dia » se rĂ©vĂšle assez impressionnante : exit les instruments, Konono ne joue quâavec les mains et ses voix, mettant ainsi en lumiĂšre la cohĂ©sion du groupe et leur science du groove. Les prises de paroles (avec Selma Uamusse comme invitĂ©) fusent et sâenchaine en permanence, crĂ©ant des effets polyrythmiques inattendus. Ajoutez Ă cela quelques Ă©lĂ©ments rythmiques concoctĂ©s par les mecs de Batida, et lâon obtient une piste trĂšs dense malgrĂ© sa simplicitĂ© apparente. Â
Autre titre intĂ©ressant, « Kisumba », sur lequel le collectif portugais prend quelques initiatives : sa seconde moitiĂ© ressemblerait presque Ă un remix de la premiĂšre avec ses nombreux cuts et lâutilisation de rythmiques plutĂŽt inhabituelles jusquâalors. La prise de son dans un garage-studio prĂ©serve le caractĂšre profondĂ©ment urbain du sound system et ne peut quâencourager Ă lâexpĂ©rimentation musicale, mĂȘme sâil faut avouer que cela reste timide dans le cas prĂ©sent.
Sur « Nzonzing Familia », câest par le biais de paroles en portugais que Batida parait vouloir se faire entendre, avant de laisser le terrain ouvert au pouvoir psychĂ©dĂ©lique des likembĂ©s dans une atmosphĂšre presque Dub. Les sanzas crachotent tout autant dans « Kuna America », avec nĂ©anmoins un pattern digital et une vraie intro pour lâoccasion. Enfin, « Um Nzonzing » est peut-ĂȘtre le morceau faisant appel aux sons les plus Ă©tranges, sans laisser de cĂŽtĂ© pour autant les rythmiques foisonnante ni cette couleur chaude et mĂ©tallique.
Certains pourront regretter que Konono No. 1 ne sorte pas trop de sa zone de confort sur cet album, mais Ă dĂ©faut de nous surprendre, ceux-ci nous gratifie une nouvelle fois dâune virĂ©e sauvage dans leur univers dĂ©tonnant. Batida se fond tranquillement dans ce dĂ©cor pourtant si singulier, redonnant tout de mĂȘme du sang neuf Ă la musique de lâorchestre africain. A quand un Batida Meets Konono No. 1 ?
Konono N°1 & Batida - Nlele Kalusimbiko Â
Konono N°1 & Batida - Bom Dia
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D.R.I. - But Wait... There's More !

Ok ok la jaquette est ignoble, surtout quâon a lĂ leur premier enregistrement depuis une Ă©ternitĂ©. HonnĂȘtement ça fait hĂ©siter de la mettre en gros sur la une du blog. Mais bon, le contenu demeure le plus important, et en lâoccurrence on a sous le nez dix minutes bien croustillantes !
DĂšs le premier titre « Against Me », on retrouve un son hyper old school qui sonne plus trashcore que crossover, Ă lâimage des premiers albums du groupe : le kick-snare (avec Brandon Karns derriĂšre les fĂ»ts, remplacĂ© depuis par le petit nouveau Walter Ryan) est trĂšs compressĂ©, contrairement aux toms qui sonnent trĂšs ouverts,  à croire mĂȘme quâaucune peau de rĂ©sonance nâont Ă©tĂ© utilisĂ©es. En mĂȘme temps le groupe de Houston a retrouvĂ© le producteur Bill Metoyer avec qui ils avaient travaillĂ© pour la derniĂšre fois en 89⊠Pour le reste, on retrouve les refrains fĂ©dĂ©rateurs et un son de guitare trĂšs contrĂŽlĂ© au mix. « Anonimity » va Ă©galement droit au but et se rĂ©vĂšle redoutable ! Une piste qui met en avant le bassiste Harald Oimoen, lui qui aprĂšs 17 ans de bons et loyaux services peut enfin mettre en avant ses talents au service de nouveaux titres. On enchaine immĂ©diatement avec « As Seen On TV », titre encore plus direct et qui de lâaveu du charismatique Kurt Brecht serait lâun de ses meilleurs essais cĂŽtĂ© texte.
Il nây a pas que le son qui donne un cachet vintage Ă lâensemble : les deux derniĂšres plages sont rien de moins que des rĂ©enregistrements de deux morceaux figurant sur Dealing With It ! (1985). Nombreux va et vient entre le chant et les chĆurs sur « Mad Man », le genre de track aux allures de cafĂ© serrĂ©, et qui Ă nâen pas douter devrait entrainer nombres de pogos ! LâEP se clĂŽt avec « Couch Slouch », dont la structure est la plus travaillĂ©e des cinq. Notamment entrainĂ©e par les riffs du vĂ©tĂ©ran  Spike Cassidy, celle-ci connait rĂ©guliĂšrement des basculements au niveau du rythme. Ăa sonne du tonnerre en live !
Evidemment, tout est dans le nom de lâEP : on a plus lĂ un petit cadeau pour les fans quâune vraie sortie (re)fondatrice)⊠Mais on est tout de mĂȘme en droit dâespĂ©rer le tant attendu nouvel album de Dirty Rotten Imbeciles, et au vu de ce quâon a lĂ on se dit quâil y a encore moyen de se faire plaisir !
D.R.I. - But Wait... There's More !
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