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'NO THANX I PREFER MY MUSIC'
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ntx-mag · 8 years ago
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Max Cooper - Chromos
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"Un biologiste qui fait de la musique Ă©lectronique Ă  tendance expĂ©rimentale ? Mais oui bien sĂ»r, c’est Floating Point, vous avez mĂȘme fait un billet sur un de ses derniers EP !". Eh non les gens, pas cette fois : sur le papier c’est aussi le profil de Max Cooper, un autre britannique capable de prendre le contrĂŽle de votre cerveau en trois fois rien de temps. Puisant son inspiration sonore dans l’infiniment petit du corps humain, ce nord irlandais se produit au sein d’un live A/V, avec une recherche visuelle trĂšs poussĂ©e en parallĂšle, de sorte que l’un ne va pas sans l’autre.
C’est typiquement le cas avec « Chromos », morceau Ambient pour lequel une trĂšs belle vidĂ©o a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©e, tout en synchro avec le contenu phonique. Le tissu sonore est d’une grande richesse, dominĂ© par la prĂ©sence d’un kalimba dont les notes cristallines font voyager en mĂȘme pas quatre minutes. Il y a un cĂŽtĂ© IDM dans ce foisonnement de son, mais le contenu est trĂšs accessible Ă  l’auditeur.
L’EP se poursuit par le lumineux « Coils Of Living Synthesis », et lĂ  aussi, le producteur a recourt Ă  une grande diversitĂ© de sons. D’une certaine façon il constitue mĂȘme la suite de la premiĂšre piste, avec toujours le thĂšme de l’ADN comme base d’inspiration. PlutĂŽt que dans son aspect organique, c’est surtout le fourmillement de sons qui donne au morceau son caractĂšre scientifique. Cette fois-ci le producteur fait l’usage d’une rythmique affirmĂ©e, et cette base Techno s’entend Ă©galement sur « Molten Landscapes ». Plus aĂ©rienne, cette derniĂšre est dotĂ©e d’un visuel particuliĂšrement phasant, qui suit parfaitement la montĂ©e en intensitĂ© de cette piste.
On gagne encore en lĂ©vitation dans « Four Tone Reflections  ». La recette initiale Ă©volue peu en soit au cours de ces douze minutes, mais les sons sont dissĂ©quĂ©s avec une telle rĂ©gularitĂ© que l’ensemble se rĂ©vĂšle passionnant, stimulant. Le bougre n’oublie pas au passage de faire l’usage de quelques effets rĂ©tro ou drops (si l’on peut les qualifier comme tel)
 Garantie 100% frissons en conditions live !  
Naturellement, on a lĂ  un terrain de jeu formidable pour les remix, et c’est le roumain Cosmin TRG qui s’y colle. Si celui-ci est pourtant plus habituĂ© Ă  Ă©voluer dans un registre lourd et minimal, il ne vaut mieux pas s’arrĂȘter aux premiĂšres secondes. Certes, la masse musculaire du morceau initial a augmentĂ© en volume, mais Nicolae ne se contente pas d’un simple loop et a su transposer son Ăąme dans un cadre plus percutant.
La musique proposĂ©e par Max Cooper se rĂ©vĂšle dĂ©cidĂ©ment trĂšs inspirante, tout en Ă©tant "taillĂ© pour le dancefloor" comme ils disent. Les sons intrigants de Chromos offrent une trĂšs belle suite Ă  l’acclamĂ© Emergence, et poussent Ă  son paroxysme l’alliance son/image. En tout cas -et mĂȘme si la jaquette vous fait penser Ă  Sauron-, guettez son passage en tournĂ©e par chez vous !
Max Cooper - Chromos EP
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ntx-mag · 8 years ago
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Vatican Shadow - Rubbish Of The Floodwaters
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Arf, il fallait bien qu’on vous parle un jour ou l’autre de Vatican Shadow, alias Prurient. Et quelle plus belle occasion que la sortie d’un maxi venant fĂȘter les vingt ans de son label Hospital Productions ! Un anniversaire en grande pompe puisqu’il se fait sur le prestigieux label berlinois Ostgut Ton, une premiĂšre pour l’artiste basĂ© Ă  NYC, et qui fait suite Ă  une rĂ©sidence au non moins cĂ©lĂšbre Berghain.
Vu les rĂ©fĂ©rences susmentionnĂ©es, on pouvait logiquement s’attendre Ă  un EP plus Minimal et boom boom que ses productions habituelles. Pourtant « They Deserve Death » ne prend pas vraiment cette direction, bien que ce titre soit moins dark que la moyenne en ce qui le concerne. Assez court et dĂ©nuĂ© de rythme, le titre est une sorte de mini symphonie analogique, plein de delay et basĂ© sur une approche trĂšs "mĂ©tronomique".
Naturellement on retrouve quand mĂȘme du son taillĂ© pour le dancefloor : « Rubbish Of The Floodwaters » propose ainsi un cross stick vintage sur le upbeat, avec un cĂŽtĂ© trĂšs linĂ©aire une fois que le hi-hat dĂ©barque. Pour le reste on retrouve la patte de Dominick Fernow, avec de nombreux sons mystĂ©rieux, furtifs voire industriels, qui donnent l’impression d’ĂȘtre rentrĂ© dans une Ă©glise digitale. L’ensemble repose sur un bourdon continu, ce qui crĂ©e une sorte de tissu sonore dans lequel les sons ricochent et renforce l’ambiance introspective.
« Weapons Inspection » semble repartir exactement lĂ  oĂč le sillon de la face prĂ©cĂ©dente s’était arrĂȘtĂ©, avec une atmosphĂšre encore assez funĂšbre. Les plages sonores se font plus longues en revanche, crĂ©ant un mouvement de balancier planant. Le kick se fait Ă©galement un peu plus percutant toutefois, et le rythme se complexifie progressivement. LĂ  aussi l’approche est assez polyrythmique, notamment grĂące Ă  la prĂ©sence d’une sorte de clave et d’un hi-hat façon balai. Globalement le morceau est plutĂŽt Techno mais parvient Ă  prĂ©server ce cĂŽtĂ© un peu louche et menaçant, tout en Ă©tant calme (big up Ă  celui qui comprend cette phrase !).
Au final, c’est vrai que Rubbish Of The Floodwaters est assez sombre et minimal, il n’est donc pas si Ă©tonnant de le retrouver sur le label allemand en fin de compte. De l’autre cĂŽtĂ© on retrouve les bidouillages de cassettes et de claviers MIDI qui ont fait la rĂ©putation du ricain, quoique cet EP soit plus facile d’approche que d’autres Ă©lĂ©ments de sa discographie. Alors Ă©videmment c’est pas joyeux joyeux, mais dans l’ensemble les tracks sont moins torturĂ©es que la moyenne, notamment par rapport aux sorties estampillĂ©es "Prurient". Bref, c’est cool.
Vatican Shadow - Rubbish Of The Floodwaters
Sites Officiels : Vatican Shadow / Prurient
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ntx-mag · 8 years ago
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(SB)[51] - Tractatus IV [NYH60]
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Raoul Radical, Cyclic Backwash, Antimomium, Geotropism, Minus Polaris, Filip Buvard, K-Rava Joe, Miko Vania, et donc (SB​)​[​51] 
 Appelez comme vous voulez, ce producteur discret balance du trĂšs lourd, et ce dans tous les sens du terme ! Une flaupĂ© de blazes qui ont en commun une forte appĂ©tence pour tout ce qui gravite autour de tout ce qui est Acid/Indus/Hardcore/ Techno

Naturellement ce n’est pas un hasard si l’on retrouve cette K7 sur New York Haunted, le label du nĂ©erlandais Drvg Cvltvre Ă©tant rĂ©putĂ© pour ses bizarreries obscures. Il faut dire que ce Tractatus IV suit pleinement ce dĂ©nominateur commun, le sublime mĂȘme ! Comme le montre « Rectified », pas besoin de basses trĂšs prononcĂ©es pour crĂ©er une ambiance pĂąteuse, avec l’impression d’ĂȘtre filtrĂ©e par une bouche d’aĂ©ration! Un morceau oĂč transparait une gestion trĂšs fine des dynamiques, entre la ligne de basse qui tue, un hi-hat discret et cette plage que l’on qualifiera d’acide par dĂ©faut, littĂ©ralement une mise sur orbite de l’auditeur.
Avec « Spiritus Mundix » Raoul R. rajoute du crunch sur les basses, et globalement une saturation plus prononcĂ©e. A la clĂ© un son encore plus ‘’brut’’ et nĂ©buleux, renforcĂ© par la rythmique breakĂ©e. Et c’est franchement Indus par moment, certains sons et larsens paraissant tout droit sortis d’une scierie ! « 12oClock » n’est pas sans rappeler « Ghost Train » de Manu Le Malin ou les vieux Koenig Cylinders, avec son atmosphĂšre fat et hallucinĂ©e, marquĂ©es par les aigues. Une vraie tuerie en somme ! Puis vaste enchevĂȘtrement de sonoritĂ©s bizarroĂŻdes sur « Lambix », qui laisse de cĂŽtĂ© un beat clairement identifiable pour dĂ©livrer une track IDM bien dark.
La mĂ©diocritĂ© est un terme Ă©tranger Ă  Raoul Radical semble-t-il
 Pourtant ce français est trĂšs humble et gĂ©nĂ©reux, n’hĂ©sitant pas Ă  distribuer gratuitement ses fichiers wav une fois les stocks de merch Ă©coulĂ©s !
(SB​)​[​51] - Tractatus IV [NYH60]
Jeter vous sur ses autres alias, il a par exemple sorti en novembre « Mineral Antenna », un EP plus orientĂ© Drone sous son pseudo Antimomium. En plus c’est l’occasion de retrouver un lecteur cassette digne de ce nom !
Mineral Antenna - Antimomium
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ntx-mag · 8 years ago
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Jungle By Night - The Traveller
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« AdoubĂ© par Tony Allen », « une moyenne de 20 ans d’ñges »  Tels sont les expressions collant Ă  la peau de ces Amstellodamois actifs depuis 2010, et dĂ©jĂ  auteurs de quatre albums ! Si la qualitĂ© est bluffante comparativement Ă  l’ñge –qu’ils n’aiment pas se voir rappeler –, le vĂ©ritable exploit pourrait bien ĂȘtre d’avoir rĂ©ussi Ă  crĂ©er un groupe de 9 adolescents ! Celui qui a tentĂ© des projets de musique sĂ©rieux au bahut comprendra

En tout cas ça fait une belle carte de visite, et la formation ne comptent pas s’arrĂȘter en si bon chemin. Leur fonds de commerce peut ĂȘtre qualifiĂ© d’Afrobeat au premier abord, et leur musique a la particularitĂ© d’ĂȘtre entiĂšrement instrumentale.  Sachant que l’Afrobeat chantĂ© peut dĂ©jĂ  ĂȘtre assez chiant, il y a de quoi avoir un peu les boules sur le papier
 Sauf que cela n’altĂšre en rien l’efficacitĂ© de ce groupe capable de surfer au milieu de n’importe quelle style ‘’chaud’’ et de mettre le feu en live ! Bingo.
En attendant de les voir en piste on se contentera dĂ©jĂ  aisĂ©ment de l’écoute de ce dernier album au titre Ă©vocateur. Le dĂ©marrage se fait en douceur sur « Kingfisher », genre ambiance Electro Soul. La section rythmique la joue Hip Hop pour appuyer le leitmotiv Ă©lectronique, et le trompettiste livre dĂ©jĂ  un chorus soignĂ©. « The Ottoman Highlands » hausse  un peu la cadence, et la section cuivre nous plonge rapidement dans une ambiance de film, lorgnant plus vers du symphonique que du funk dĂ©braillĂ©, encore que la derniĂšre partie commence Ă  partir en sucette ! Et il faut avouer que le trio synthĂ©/darbouka/guitare et leur  petit plus oriental finissent de donner du cachet Ă  ce morceau.
Tournure plus Pop sur « Cruise Control », qui rappel par certains cĂŽtĂ©s ce que ferait un Todd Terje. Le titre est cependant loin d’ĂȘtre banal, bĂ©nĂ©ficiant d’une structure lĂ©chĂ©e oĂč s’enchaine les rĂ©ponses de cuivres, les beats dĂ©placĂ©s et les retours Ă  la case dĂ©part. Cette belle alternance se ressent Ă©galement au niveau de l’enchainement des morceaux, car avec « Polydans » The Traveller part cette fois-ci dans une direction plus tropicale : roulements de caisse claire, contretemps, percus Ă  gogo, sourdines
 Caramba !
La cinquiĂšme piste « Caldera » nous offre un dĂ©but en forme de Trip Hop mĂ©lancolique, guitare et claviers s’accordant pour une ballade Ă©thĂ©rĂ©e. Mais on a en fait affaire Ă  une vĂ©ritable mini symphonie dont on distinguerait les actes uns Ă  uns ! La grande classe. Et on le redit une nouvelles fois, ces gars-lĂ  pourraient aisĂ©ment faire une bande originale.
Les trois premiĂšres secondes pourraient le laisser penser, mais non « Infinite » n’est pas une reprise du dernier album d’ASM avec MF DOOM. Par contre ce serait bien le genre de son sur lequel ils kifferaient poser, avec son cĂŽtĂ© western de la pampa petit crachin. Et tout d’un coup, pan !! Grosse explosion d’entrĂ©e dans « Extortion », avec tout le monde qui pĂšte son cĂąble dans un dĂ©lire 8bit assez inattendu mais redoutable ! L’effet est d’autant plus rĂ©ussi que le collectif la joue soft par tranche de cinq secondes et ce de façon impromptue.
« Morning Stretch » offre un redĂ©marrage plein de groove, propice aux bidouillages sonores et autres sons de cloches. Putain et cette basse, toute en rondeur, du rĂ©gal ! Bien entendu le groupe passe faire un tour par l’Afrique sur cet album, et c’est « Culture Shock » qui s’y colle. Un morceau peut-ĂȘtre moins surprenant mais diablement efficace, avec les cuivres tirant sur la corde raide tandis que les rythmiciens dĂ©roulent des syncopes Ă©lastiques !
L’atmosphĂšre se fait plus feutrĂ©e avec « Following A Brocken Compass ». AprĂšs un dĂ©but marquĂ© par l’orgue Hammond, la guitare prend la suite pour dĂ©livrer le solo de l’homme triste, puis le trio sax/trombone/trompette achĂšve le tout. Enfin « Bout Du Monde »– en fwrenssey sil vou pley– clĂŽt ce bel album en dĂ©livrant la plage la plus World : une pluie de kalimba sur laquelle vient se greffer une rythme proche d’un ayyuub, des cuivres digne d’un orchestre africain et une guitare tendance Juju voire Flamenco.
JBN fait parfaitement la part des choses entre live et studio, n’hĂ©sitant pas Ă  partir dans des directions assez calmes ou barrĂ©s sur The Traveller. Et ils ont une rĂ©elle facultĂ© Ă  marier les genres pour crĂ©er des morceaux devenant de vraies histoires, recourant habilement Ă  l’électronique comme Ă  l’acoustique. Quand insouciance et maturitĂ© ne font qu’un
 (oulĂ  mais quelle sortie de pro dis donc !).
Bon malheureusement c’est un peu difficile de trouver l’album complet sur le net par des voies recommandables, à moins de passer par Spotify, Deezer et autres iTunes...
Jungle By Night - Kingfisher
Jungle By Night - Infinite
Jungle By Night - Cruise Control
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ntx-mag · 8 years ago
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Tanzania Soundsystem - Highlife 012
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Ils payent pas de mine comme ça avec un nombre de releases plutĂŽt modeste, mais les mecs d’Huntleys & Palmer sont du genre Ă  soigner leur sorties. On pense notamment au tour du monde d’Auntie Flo et ESA en 2015, qui avait accouchĂ© de trois skeuds bien sympathiques en partenariat avec des artistes cubains, ougandais et kenyan. Pour le coup le mystĂšre est entretenu autour de l’identitĂ© de Tanzania Soundsystem, mais vu le pseudonyme vous vous doutez que le label persiste un peu plus dans cette orientation World.
« Msichana » parait mĂȘme ĂȘtre un edit, avec juste un kick/charley pour venir appuyer sobrement le cƓur du morceau : des incantations hypnotiques sur fond de musique tribal, avec un chant lead puissant. Changement d’ambiance sur « Mdomo », qui a un cĂŽtĂ© Bembeya Jazz avec cette guitare dans les aiguĂ«s et des claves façon rumba, donnant du relief Ă  une boite Ă  rythme vintage et minimaliste. La Face B se dĂ©coupe un peu de la mĂȘme façon : « Ngono Kijiji » retourne Ă  un son plus roots, avec une assise rythmique plus marquĂ©e les rĂ©ponses entre les diffĂ©rents chanteurs. Quant Ă  « Upotofu », il remet en avant la guitare juju mais avec cette fois une polyrythmie prononcĂ©e et une ambiance plus chaleureuse.
Des titres bien exotiques qui raviront les amateurs d’Ajukaja et autre Diskoking Burnhart McKoolski
 H&P remercie Young Marco pour avoir visiblement jouĂ© les intermĂ©diaires donc faisons de mĂȘme !
Tanzania Soundsystem - Highlife 012
Huntleys & Palmers
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ntx-mag · 8 years ago
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Testament - Brotherhood of The Snake
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Les titres dĂ©voilĂ©s au Motocultor annonçaient du costaud. Et en effet, ce Brotherhood of The Snake ne fait pas dans la dentelle ! A dĂ©faut d’avoir Ă©tĂ© chroniquĂ© ici, Dark Roots of The Earth (2012) nous avaient dĂ©jĂ  impressionnĂ©s Ă  l’époque, notamment la premiĂšre moitiĂ© qui dĂ©fonçait absolument tout. En fait c’est plutĂŽt la seconde partie plus mollassonne qui leur avait Ă©tĂ© plus reprochĂ©, encore que l’album avait reçu de bonnes critiques. Du coup, la formation de la Bay Area a pris les choses en mains pour cette fois-ci : quelques minutes en moins, des BPM en plus !
Paterson l’avait dit d’entrĂ©e, cet album serait probablement le plus Thrash de leur discographie, une ‘’sorte de Reign In Blood’’. PremiĂšre illustration avec le titre Ă©ponyme : grosses nervositĂ© dĂšs les premiĂšres barres avec un son ronflant et un Chuck Billy dĂ©jĂ  bien chaud derriĂšre le micro ! Et quelle plaisir d’entendre aussi bien la basse, sachant que Greg Christian s’est barrĂ© une nouvelle fois en 2014 pour des histoires de thunes - entre autres – et a Ă©tĂ© remplacĂ© par 
 Kirk Deorgio, dĂ©jĂ  au poste de 98 Ă  2004. SĂ©quence Speed bien mastoque avec « The Pale King », au tempo enlevĂ© et ‘’in da face’’. La troisiĂšme minute nous offre mĂȘme une espĂšce de Disco Metal (en exagĂ©rant un peu Ă©videmment
).
La plus vĂ©nĂšre entendue jusque-lĂ  est sĂ»rement « Stronghold », limite Death au micro, bien que l’on retrouve moins de growl sur cet album globalement. CĂŽtĂ© riff c’est du lourd, et Gene Hoglan est comme d’habitude irrĂ©prochable, sa grande technicitĂ© Ă©tant toujours au service de la musique. La structure est bien travaillĂ©e sur « Seven Seals », dont l’on retient le lien permanent entre Chuck Billy et les envolĂ©es d’Alex Skolnick, toujours aussi bluffant sur ce groove ternaire implacable dĂ©jĂ  plĂ©biscitĂ© par les fans.
« Born In A Rut » rĂ©serve lui aussi son lot de surprise avec un cĂŽtĂ© plus ‘’chanson’’ et des orientations trĂšs Rock ‘n’ Roll par moment. Difficile de ne pas penser Ă  Motörhead jusqu’en dans les paroles, pourtant ce n’était pas voulu ! « Centuries of Suffering » remet les bouchĂ©s doubles, un titre surpuissant oĂč n’est plus trĂšs loin du blast beat par moment. Cela ne freine en rien la crĂ©ativitĂ© du groupe qui laisse mĂȘme quelques moments de rĂ©pit
 pour mieux relancer la machine derriĂšre !
Cela dit Testament a en partie forgĂ© sa rĂ©putation grĂące Ă  la qualitĂ© des mĂ©lodies, et « Neptune’s Spear » en fourni un bel exemple. Les enchainements de notes sont inhabituels tout au long du morceau, avec des influences trĂšs nettes de la musique savante. On les retrouve Ă©galement sur « Black Jack » et son riff immĂ©diatement reconnaissable, de façon plus punchy. Le genre de morceau oĂč Hoglan devient hallucinant, avec un drumming hyper propre mais un son bien gras !  
Le cap est maintenue avec le rouleau compresseur « Canna Business ». Pas d’histoires de sociĂ©tĂ©s occultes de l’AntiquitĂ© ici, c’est bien de la lĂ©galisation du cannabis en Californie que ce morceau traite. Pas anodin quand on se rappelle que le vocaliste avait sa carte d’usage thĂ©rapeutique avant mĂȘme que la consommation soit ouverte Ă  tous.
Vous avez cru qu’il y aurait une outro pĂ©pouze ?
 Oubliez tout de suite, « The Number Game » vous en foutra plein la gueule pour encore des jours : rĂ©cital de double grosse caisse et voie Ă©corchĂ©e pour cette piste une nouvelle bien dense !
Difficile d’imaginer que Paterson a attendu le dernier moment pour ramener ses riffs et que les autres ne les connaissaient pas avant d’entrer en studio ! PressĂ© par cette fameuse tournĂ©e europĂ©enne de l’étĂ©, Testament a du faire les choses dans la prĂ©cipitation, sauf qu’au final ça a tournĂ© Ă  leur avantage avec un album plus direct et agressif. MĂȘme si on avait voulu faire les critiques casse-couilles, on aurait galĂ©rĂ©.
Testament - Brotherhood of The Snake
Testament - The Pale King
Testament - Stronghold
Pas Ă©vident de trouver un seul lien pour l’album entier, raison pour laquelle on vous met seulement les titres intĂ©graux Ă©ditĂ©s par Nuclear Blast (le dĂ©but de l’album), histoire d’éviter toute suppression intempestive... Mais les autres sont trĂšs faciles Ă  trouver l’unitĂ©.
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ntx-mag · 8 years ago
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Sudan Tapes - Wed Al Bakry
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Vous connaissez Wed Al Bakry ? GĂ©nial, parce que nous pas du tout ! Comme souvent d’ailleurs lorsqu’il s’agit de cassettes africaines
 En l’occurrence celle-ci a Ă©tĂ© dĂ©nichĂ©e par les mecs d’Habibi Funk- Ű­ŰšÙŠŰšÙŠ فنك, sous-branche du label berlinois Jakarta et qui s’est fait une spĂ©cialitĂ© de dĂ©goter des perles d’Afrique et d’Orient. Les diggeurs de l’extrĂȘme auraient dĂ©couvert tout un stock en provenance du Soudan dans un entrepĂŽt cairote (et non pas de pommes de terre comme dirait l’autre).
N’ayant probablement aucune idĂ©e de ce qu’est devenu ce Mr. Al Bakry, les mecs ont prĂ©fĂ©rĂ©s ne dĂ©voiler qu’une partie en Ă©coute libre de cette K7 au design dĂ©licieusement authentique. D’emblĂ©e on y retrouve des influences arabisantes, tant dans la maniĂšre de chanter que dans le soutien proposer par la section cuivre. Mais si on s’attarde un peu plus sur les instrumentations, on discerne Ă©galement des Ă©lĂ©ments plus tribaux ou Ă©thiopiens, Ă  l’image de la premiĂšre piste et son thĂšme un peu western.
Hormis les percus, on retrouve plutĂŽt des instruments d’origine Ă©trangĂšre : accordĂ©on, guitare, cuivres. Pourtant il faut tendre l’oreille pour s’en rendre compte, tellement ceux-ci sont jouĂ©s d’une façon inhabituelle pour l’occidental lambda. Idem concernant la structuration des morceaux, avec une alternance rĂ©guliĂšre entre chant et phases instrumentales, qui reprennent rĂ©guliĂšrement le thĂšme comme on le ferait dans du Jazz, avec un sacrĂ© sens du groove et de la mĂ©lodie.
Invariablement situĂ© vers les 110 BPM, le tempo n’en demeure pas moins entrainant malgrĂ© des temps peu marqué  Faut dire que la basse est funky ! La 3e piste aurait presque un feeling Rhythm ‘n’ Blues avec cette voix de crooner et un beat entre ternaire et binaire.
Naturellement les supports audio sont peu nombreux mais la numérisation permet de faire revivre dans nos contrées ces vestiges audio complÚtement restés dans leurs jus. Outre leur mix de grande qualité, jetez-vous sur leur Soundcloud et leur chaine Youtube qui proposent des grosses tranches de fun ! Vous écouter devez.
Sudan Tapes - Wed Al Bakry
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ntx-mag · 9 years ago
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Silent Servant ‎- Hypnosis In The Modern Age Vol. 2
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Pour qui apprĂ©cie la frange Techno expĂ©rimentale, Mr. Mendez est une connaissance de longue date : Ă  la fois aux manettes de Jealous God et Historia Y Violencia, le producteur basĂ© Ă  Los Angeles a Ă©galement multipliĂ© les faits d’armes chez Sandwell District, Hospital Productions, Semantica ou Mote-Evolver
 Un beau palmarĂšs donc, et ce 12’’ paru chez L.I.E.S vient encore alimenter le tableau de chasse, complĂ©tant sur le papier le premier volume de 2011.
L.I.E.S donc, ou plutĂŽt Long Island Electrical Systems, si bien que l’on ne s’étonnera point d’ĂȘtre accueilli par une Techno trĂšs mĂ©canique ! En effet, beat kraftwerkien et bidouillages modulaires sont Ă  l’honneur sur « Dissociation »  Sur la forme rien de bien surprenant mais cĂŽtĂ© structure c’est du propre, avec de multiples Ă©volutions qui donne une Ăąme Ă  ce morceau. Les microsillons de l’opposĂ© hĂ©bergent « Self-Hypnosis » et sa rythmique placide, loin d’ĂȘtre destructrice mais pas molle pour un sou. Comme annoncĂ© ça sonne mĂ©tallique et c’est du ‘’mental’’ !
Cependant Silent Servant fait aussi partie de ces amateurs d’EBM Ă  l’ancienne, et le mec n’hĂ©sites pas Ă  incorporer ce genre de morceau dans l’EP. La boĂźte Ă  rythme martiale est donc de rigueur sur « Autosuggestion », ce qui n’empĂȘche pas d’y accoler des sons plus atmosphĂ©riques et quelque peu troublants en l’absence de paroles.
Alors verdict ? Un EP solide. Comprenez qu’il n’y a pas lĂ  une track ultime, en revanche ces trois pistes seront faciles Ă  intĂ©grer dans un set et feront leur effet. Comme d’habitude on vous renvoie Ă©galement vers les jumeaux de cet EP, en l’occurrence le #3 d’Elektron
 Oui oui le label du constructeur que l’on avait dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© pour Plaid, et qui se dĂ©merde plutĂŽt bien jusqu’à maintenant avec des participations de Headless Horseman ou The Bug. Quoiqu’il en soit, amis DJ, faites-vous plaiz !
Silent Servant - EGR45-00003‎
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ntx-mag · 9 years ago
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Wrekmeister Harmonies - Light Falls
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Le festival Culture Bar-Bars, c’était un peu partout en France il y a un mois. Et v’lĂ  t’y pas que Pneu passe faire un tour par chez nous pour l’occase, un dimanche aprem qui plus est ! Nous voilĂ  parti gaiement Ă  cette petite sauterie fleurant bon la biĂšre et la sueur. Comme attendu le duo tourangeau nous a secouĂ© la tĂȘte façon shaker, mais une formation inconnue au bataillon restait Ă  entrer en piste : Wrekmeister Harmonies, tout droit dĂ©barquĂ©s de Chicago pour admirer notre crachin.
Bah n’empĂȘche que l’accueil fĂ»t chaleureux et l’expĂ©rience agrĂ©able, Ă  tel point qu’on a voulu en connaitre un peu plus sur ce cowboy rock ‘n’ roll et ses acolytes, et on a bien fait ! JR Robinson et Esther Shaw sont les piliers du groupe, et Ă©taient accompagnĂ©s de trois membres de Godspeed You ! Black Emperor sur cette tournĂ©e europĂ©enne assez confidentielle
 Mazette ! Mais les premiers nommĂ©s sont eux aussi des artistes accomplis, ayant collaborĂ© avec des membres d’EinstĂŒrzende Neubauten, The Body ou The Jesus Lizard
 Exact oui, surprenant qu’on les dĂ©couvre par hasard dans un petit bar du Phare Ouest !
Ça c’est pour la forme, et bien Ă©videmment le fond mĂ©rite tout autant qu’on s’y attarde (Le contraire aurait Ă©tĂ© complĂštement con). Light Falls fait directement rĂ©fĂ©rence Ă  non pas une mais trois pistes, Ă  commencer par « Light Falls I – The Mantra ». Cette entame prend les allures de Folk spirituel, avec de nombreux arrangements Ă  cordes emmenĂ©s par un orgue. Robinson et son timbre imposant y dĂ©livre un prĂȘche Ă©nigmatique, et c’est bien le principe des mantras : peu de mots, beaucoup de sens. Plus une touche de psychĂ©dĂ©lisme bien Ă©videmment ! Le second volet intitulĂ© « Light Falls II – The Light Burns Us All » prend un virage Doom, toujours dans cette fibre harmonieuse 
 Quoique
 Le morceau se durcit au fil des minutes, les cymbales volants de plus en plus alors que violon et guitares se font de plus en plus menaçants. « Light Falls III – Light Sick » fait brusquement retomber la tension, offrant quelque minutes d’Ambient trĂšs dĂ©licat avant un ultime sursaut de colĂšre, marquĂ© par un son de basse massif.
A ce stade cette cuvĂ©e 2016 est dĂ©jĂ  marquĂ©e par la dualitĂ© qui l’anime au fil de chaque morceau, alternant moments calmes et aĂ©riens et passages nettement plus touffus. La recette est connue et « The Gathering » n’y coupe pas. NĂ©anmoins WH y dĂ©montre une nouvelle fois son habilitĂ© Ă  maintenir une belle harmonie entre ces diffĂ©rentes phases qui ne font qu’une, notamment grĂące au duo piano/violon. De mĂȘme, la plage suivante « Where Have You Been My Lovely Son? » rĂ©ussie Ă  ĂȘtre Ă  la fois relĂąchĂ©e et pleine de mĂ©lancolie, sans virer au Stoner cette fois-ci. La puissance qui l’habite est sans nul doute renforcĂ©e par le caractĂšre trĂšs personnel du morceau, Robinson y faisant directement allusion Ă  son vĂ©cu.
Le bonhomme a accumulĂ© de la rage qu’il n’hĂ©site plus Ă  gueuler sur « Some Were Saved Some Drowned », y mettant mĂȘme tout son cƓur ! Les dĂ©raillements de sa voix et les larsens du micro n’en paraissent que plus authentiques, perdus dans un tourbillon sonore fascinant. Ce morceau n’est en fait que l’antichambre du prĂ©cĂ©dent, ce dernier Ă©tant lui-mĂȘme repris dans un format court pour fermer la marche, des fois qu’on douterait encore de l’importance de ce morceau dans l’album !
SĂ©lection inutile ici, Light Falls est Ă  Ă©couter d’une traite. En schĂ©matisant un peu on pourrait dire qu’il n’y a que trois morceaux, voire un seul. D’ailleurs la restitution live est identique, preuve que l’album est envisagĂ© comme un ensemble cohĂ©rent, Ă  l’image des prĂ©cĂ©dents opus du groupe d’ailleurs. On n’a pas encore tout essayĂ© dans leur discographie mais il y a du trĂšs bon. Par contre le groupe semble manifester sa volontĂ© d’enchaĂźner les lives avec une formation rĂ©duite, ce qui marque un virage quant Ă  leur vision initiale consistant Ă  se produire dans des lieux grandioses types musĂ©es, mausolĂ©es, etc. C’est sĂ»r que lorsque l’on invite jusqu’à 30 musiciens pour un album, c’est pas Ă©vident d’emmener tout ce beau monde sur les routes dans la foulĂ©e
 Mais en mĂȘme temps cela nous aura permis de les dĂ©couvrir !
Wrekmeister Harmonies – Light Falls
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Un album Ă©ditĂ© par l’excellent label Thrill Jockey, avec une jacket créée par Nick Blinko de Rudimentary Peni... Yep ! 
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ntx-mag · 9 years ago
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Moses Boyd - Rye Lane Shuffle
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Enfin tranquille ! On a du retard pour cette annĂ©e 2016 mais on n’a pas dit notre dernier mot, y’a encore une bonne dose de son Ă  vous faire avaler entre deux bĂ»ches. Mais on va faire dans du digeste pour l’occasion, avec un des petits nouveaux qui commence Ă  faire pas mal de bruit sur la scĂšne Jazz.
PortĂ© par le jeune batteur Nathaniel Cross, Moses Boyd s’est d’ores et dĂ©jĂ  fait reconnaitre par Gilles Peterson, pur dĂ©nicheur de talent dans la lignĂ©e de John Peel. C’est mĂȘme lui et son Ă©mission Worlwide qui a offert l’avant-premiĂšre de ce single, ou plus exactement sa face A. DĂ©nommĂ©e « Rye Lane Shuffle », cette piste effrĂ©nĂ©e propose une base rythmique constante sur laquelle vient se superposer un groove trĂšs en avant mais assez irrĂ©sistible. Un rĂ©gal pour les cuivres qui ont bĂ©nĂ©ficiĂ©s d’arrangements soignĂ©s, de mĂȘme que la guitare qui sort une intervention solide et classieuse.
Click, crosstick, et bruissements divers prennent la suite sur « Drum Dance », avec d’infinies prĂ©cautions cela dit. Un peu comme si les mecs jouaient en pleine nuit et faisait leur maximum pour Ă©viter de se faire gauler tout en se faisant plaisir. Et pourtant c’est trĂšs festif, avec Ă  la clĂ© un feeling presque latin tandis que le motif mĂ©lodique amĂšne de son cĂŽtĂ© une touche plus psychĂ©e.
Moses Boyd a clairement l’ouverture d’esprit qui manque parfois dans ce milieu. Et si on en doutait encore, il n’y a qu’à le voir sur internet en train de s’exercer auprĂšs du grand Tony Allen, inventeur de l’Afrobeat dans les 70s aux cĂŽtĂ©s de Fela Kuti. A noter que la formation a Ă©galement sorti plus tĂŽt dans l’annĂ©e Time And Space (EP), mais 2017 pourrait bien ĂȘtre l’annĂ©e de la confirmation !
Moses Boyd - Rye Lane Shuffle
Moses Boyd - Drum Dance
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ntx-mag · 9 years ago
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Disorder - Human Cargo EP
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Punk’s are not dead, ou pas Disorder en tout cas. FormĂ© au dĂ©but des annĂ©es 80, le mythique groupe Hardcore est plus actif que jamais ces temps-ci : un EP et un LP avec Vivere Merda en 2014, un EP et deux LP en 2015 (des splits avec les fous furieux de Stagnation et Agathocles), et un live et un EP pour 2016 !
C’est de ce dernier dont il est question ici. Human Cargo marque le retour Ă  un son maison, enregistrĂ© Ă  Bristol (of course) et Ă©ditĂ© par leurs propres soins. Le leader Tarf nous rappelle dĂšs « Noisy Trouble » qu’il est dĂ©finitivement un expert pour faire les ‘’agh’’. Un titre avec un bon feeling Rock par ailleurs, et sur lequel vous pouvez faire du karaokĂ© grĂące Ă  leur vidĂ©o. On table plutĂŽt sur du ‘’aogh’’ avec « Roadsied »  Nan bon ok, on a affaire Ă  un morceau plus long, plus rapide, plus violent, dĂ©coupĂ© Ă  l’arrache
 Du bon Disorder quoi !
En revanche « Viktimized » serait une piste non crĂ©ditĂ© de Chaos UK d’aprĂšs Mr. Discogs. Pour le coup les textes sont plus dĂ©veloppĂ©s, avec Ă  la clĂ© un changement de mĂ©trique et un son plus propre, avec nĂ©anmoins un refrain du genre fĂ©dĂ©rateur. Idem pour « Bit It (You Scum) », qui est attribuĂ© Ă  GG Allin
 Vu les paroles on veut bien le croire, d’ailleurs pour que ça sonne gras le trio a invitĂ© leur pote George Da Greek (comme pour « Roadsied » en fait). Et « Men Make Frontiers » refout un coup de pression histoire de fermer la marche, simple mais puissant.
Un bon millĂ©sime en dĂ©finitive
 Faites gaffe il se pourrait bien que ces anglais adulĂ©s des circuits alternatifs passent Ă  deux rues de chez vous sans que vous vous en rendiez compte. Ce seraient con vous louperiez une belle suĂ©e !
Disorder - Human Cargo EP
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ntx-mag · 9 years ago
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Embryoner - GOH 06
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Aller, un peu de place pour les locaux aujourd’hui
 Et pour faire bonne impression, un enregistrement ultra-violent et occulte, bim ! Ouai on est cash, mais en mĂȘme temps on a la dĂ©licatesse de vous prĂ©venir avant d’écouter ! Bref, ces deux titres sont signĂ©s Embryoner, qui nous offre lĂ  la sixiĂšme sortie du collectif breton Gamma-OH. Un joli p’tit nom pour un sound system qui navigue dans les eaux les plus obscures du Hardcore.
On peut dire que la face A est raccord avec cette ligne musicale : « Paradox de Torsion des Synapses » dĂ©bute avec un sample trafiquĂ© nous expliquant clairement que ça ne va pas aller du tout. La suite est une belle poĂ©sie Speedcore, oĂč les basses galopent plus qu’elles ne frappent, et oĂč ce va-et-vient permanent donne rĂ©ellement l’impression d’ĂȘtre en phase terminale dans l’ambulance. Plus ça va plus les sons dĂ©boulent de partout, autant dire que le titre choisi est particuliĂšrement approprié 
Les keufs seront invitĂ©s Ă  se boucher les oreilles sur « L’Exploitations de la ColĂšre », qui n’y va pas par quatre chemins. Autant le premiĂšre avait un cĂŽtĂ© assez psychĂ©dĂ©lique et somme toute pas si agressif que ça, autant celle-ci appuie sur le champignon : de multiples variations rythmiques Ă  tempo soutenu pendant huit minutes, avec le point commun d’ĂȘtre toutes aussi bestiales les unes que les autres. Et en toile de fond une ambiance industrielle assez malsaine, histoire d’ĂȘtre cohĂ©rent de A Ă  Z !
Evidemment sur un blog qui tente d’ĂȘtre Ă©clectique tout le monde ne s’y retrouvera pas, mais c’est justement ça l’éclectisme. Mine de rien ces deux tracks sont vraiment cool et mĂ©ritent d’ĂȘtre entendu en conditions lives : que ce soit en rave ou en club elles feront un tintouin d’enfer ! Ah et vous serez ravis d’apprendre que le GOH05 de Hypon de Venin sera trĂšs bientĂŽt dĂ©voilĂ©. Ne nous demandez pas comment ils se sont dĂ©merdĂ©s avec les chiffres, on en est sait foutrement rien (d’autant plus que c’est prĂ©cisĂ©ment lui qui a fait le design du 05) !
Embryoner - GOH06
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ntx-mag · 9 years ago
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Ninos Du Brasil - Para Araras EP
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Franchement voilĂ  bien une des formations italienne les plus intĂ©ressantes de ces derniĂšres annĂ©es. Certes leur nationalitĂ© ne saute pas aux yeux, lorsqu’on utilise la traduction espagnole du mot enfant tout en se revendiquant brĂ©silien
 Comprenez par-lĂ  que le duo s’en bat les steaks, ce nom rĂ©sumant Ă  merveille l’esprit de leur musique !
Pas franchement acoustique ni vraiment Ă©lectronique, la musique ces deux-lĂ  dĂ©tonne avec son ambiance tropicale dĂ©glinguĂ©e, pourtant Para Araras dĂ©voile une tout autre facette de leur univers. Ainsi, « A Magia Do Rei » est une piste franchement Techno, et mĂȘme plutĂŽt dark. On est donc assez Ă©loignĂ© du cĂŽtĂ© festif et tropical de la plupart de leurs essais prĂ©cĂ©dents ! Un morceau de trĂšs bonne facture nĂ©anmoins, qui dĂ©montre le souci du groupe de se dĂ©marquer en studio de ce qu’il peut produire en conditions live, tout en restant cohĂ©rent avec le reste de leurs enregistrements.
« Algo Ou Alguem Entre As Arvores » est nettement plus tribal et pourrait mĂȘme passer pour l’edit d’une danse d’indiens d’AmĂ©riques ! Cette piste se base sur une rythmique Ă  la fois lourde et sautillante, au rendu trĂšs organique. ArrivĂ©e lĂ  on est dĂ©jĂ  plus trĂšs loin de l’incantation chamanique alors une fois que les voix et le synthĂ© arrivent, les esprits prennent dĂ©finitivement le contrĂŽle de notre corps ! Bref, un putain de titre !
En ce qui nous concerne on est donc agrĂ©ablement surpris par le contenu de ces deux tracks, qui montre que Nico Vascellari et NicolĂČ Fortuni ont encore de la suite dans les idĂ©es. Signe d’une notoriĂ©tĂ© allant crescendo, une vidĂ©o montre d’ailleurs une reprise informelle des Ninos du Brasil par Sepultura lors d’un bƓuf. What else ?... Eh bien on ne peut que vous enjoindre d’aller les voir en vrai : avec le dos cassĂ© en deux, Ă  taper comme des sourds sur leurs toms basses et leurs perruques Ă  rubans roses, ces deux-lĂ  mettent le feu !
Ninos Du Brasil - A Magia Do Rei
Ninos Du Brasil - Algo Ou Alguem Entre As Arvores
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ntx-mag · 9 years ago
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Floating Points - Kuiper EP
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Et voilĂ  Sam Sheperd qui repointe le bout de son nez ! Il y a presque un an sortait Elaenia, premier LP acclamĂ© de l’anglais qui faisait suite Ă  quelques hauts faits d’armes (« Nuits Sonores » n’a pas fini d’enchanter les clubs du monde entier !). Depuis de l’eau a coulĂ© sous les ponts avec la crĂ©ation du Floating Points Ensemble, une tournĂ©e avec pas moins de seize musiciens. Et visiblement le bonhomme ne compte pas s’arrĂȘter en aussi bon chemin comme le suggĂšre cet EP

Il semble bon de rappeler ici que Sheperd est diplĂŽmĂ© en neuroscience
 Un parcours singulier qui a sans aucuns doutes aidĂ© l’artiste Ă  construire cet univers trĂšs personnel, sa musique n’ayant pas son pareil pour nourrir notre Ăąme. « Kuiper » ne dĂ©roge pas Ă  la rĂšgle puisque l’on a affaire Ă  une track cosmique ainsi que le laisse entendre son nom. On a immĂ©diatement la sensation d’ĂȘtre pris dans un mouvement circulaire, dont la texture se densifie de façon trĂšs progressive. Il en va de mĂȘme pour la rythmique qui se fait plus pressante Ă  mesure que le temps passe, ce qui n’altĂšre en rien l’atmosphĂšre aĂ©rienne de ce titre. Les sons deviennent plus menaçants par la suite : cymbales et la basse se font plus entendre, de mĂȘme que le synthĂ© qui se voit trafiquĂ© par de nombreux effets de filtres. LĂ  encore, cela n’affecte en rien l’aspect grandiose et cĂ©leste de cette piste.
En fait ces diffĂ©rentes phases se retrouvent plusieurs fois au fil des 18 minutes, rappelant en cela la vie des comĂštes coincĂ©es dans une fuite perpĂ©tuelle vers l’infini (putain c’est bĂŽ). La derniĂšre partie du morceau propose un mid-tempo trĂšs floydien dont les envolĂ©es pleines d’intensitĂ© font office d’épilogue.
Une boucle de synthĂ© jazzy nous accueille sur « For Marmish Part II », dont le nom et les sonoritĂ©s tout en puretĂ© font directement rĂ©fĂ©rence Ă  une des pistes d’Elaenia. Çà et lĂ , quelques notes cristallines renforcent le caractĂšre Ă©thĂ©rĂ© de ce morceau d’un quart d’heure qui prend tranquillement le temps de dĂ©rouler la musique. En arriĂšre-plan, quelques voix et des touches subtiles de synthĂ© parachĂšvent ce titre hyper serein.
Ces deux plages auraient pu avoir une place de choix sur l’album, encore qu’ils n’auraient pas forcĂ©ment Ă©tĂ© adaptĂ©s Ă  ce format si l’on se rĂ©fĂšre Ă  leur longueur. Floating Points semble savoir exactement oĂč il va et propose une musique toujours plus majestueuse, au contraire de l’auditeur qui se perd dans ses songes. N’essayer pas de bosser aprĂšs c’est vouĂ© Ă  l’échec !
Floating Points - Kuiper
Floating Points -  For Marmish Part II
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ntx-mag · 9 years ago
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Mondkopf - The Last Tales EP
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Sympa le mec : ces quelques titres partagĂ©s par Mondkopf le sont en guise de remerciement pour Ă  peu prĂšs tout le monde suite Ă  la tournĂ©e de HadĂšs (2014)
 Mais de rien, y’a pas de quoi ! Avec 26mn inĂ©dites on est comblĂ©, d’autant que Paul RĂ©gimbeau semblait avoir mis un peu de cĂŽtĂ© ce projet. Le titre de cet EP informel est d’ailleurs assez Ă©vocateur

En tout cas on retrouve d’emblĂ©e l’univers torturĂ© qu’on lui connait. Fort en saturation, « Ancient Dream » a Ă©galement des airs majestueux, que ce soit par la dimension Ă©pique de la guitare ou le cĂŽtĂ© mystique que renferment les voix. Ça grĂ©sille dur aussi sur « Crawling Sea », structurĂ© autour d’un mĂ©lange entre un kick Ă©lectronique et un rythme de batterie (le toulousain a fait appel Ă  RaphaĂ«l Otchakowski pour en jouer sur deux titres). A l’arrivĂ©e on obtient une sorte d’indus breakĂ©, toujours plus intense Ă  mesure que chaque Ă©lĂ©ment se densifie. On y entend Ă  nouveau les intonations d’outre-tombe qui lui confĂšre un certain cachet lĂ  aussi.
Plus tribal, « Locked » laisse un peu le Drone de cĂŽtĂ© malgrĂ© la saletĂ© inhĂ©rente, du moins dans un premier temps. BasĂ©e sur une boucle, la piste gagne progressivement en volume et se complexifie, de mĂȘme que les arrangements qui l’accompagnent. LĂ  encore c’est pas joyeux joyeux niveau ambiance mais le morceau a une vrai signature sonore. Par moment on a vraiment l’impress° d’écouter au tĂ©lĂ©phone avec des bourrasques de vent Ă  l’autre bout du fil !
Le tempo devient plus rapide encore sur « Weird Horizons », et la syncope plus prononcĂ©e. Et globalement ça sonne de plus en plus sauvage avec des cris qui dĂ©boulent, des sons aux allures de piaillement d’oiseaux et un beat semblant composĂ© Ă  partir de percus ethniques. Le morceau est bien fat dans ses derniers instants, tout comme dans « The Grat Day of His Wrath ». Peut-ĂȘtre un peu moins mĂ©lancolique que ses acolytes, celui-ci part d’une base immuable avec, lĂ  aussi l’utilisation d’une batterie dont la cloche et la caisse claire transpercent la brume ambiante.
Very last tale, le titre « Fear The Giant Skull », typiquement Dark Ambient avec son absence de rythmes et une forte teneur en expĂ©rimentations. LĂ  aussi, la recette est Ă  base de voix chelous, d’une atmosphĂšre menaçante et de quelques sons dĂ©chirants, mais le toulousain arrive Ă  insuffler une Ăąme Ă  ses titres malgrĂ© l’apparente simplicitĂ© du contenu.
Mondkopf n’a donc pas fait les choses au rabais et sait faire des remerciements. Reste Ă  savoir si ce sera effectivement le dernier chapitre, ou en tout cas pour combien de temps. C’est sĂ»r qu’avec les arrivĂ©es des projets Extreme Precautions (sorte de Metal ExtrĂȘme fait aux machines) et d’Autrenoir (avec Gregory Buffier de SaĂ„ad), la question se pose. Ou pas d’ailleurs, ces derniers valant tout autant la peine !
Mondkopf - The Last Tales EP
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ntx-mag · 9 years ago
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Konono N°1 & Batida - Konono N°1 meets Batida
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Ça fait un peu con cet en-tĂȘte d’article... Bref, passons... Ces derniĂšres annĂ©es Konono No. 1 a multipliĂ© les collaborations, se retrouvant tour Ă  tour aux cĂŽtĂ©s de Björk, The Ex ou Herbie Hancock, le tout en Ă©tant comparĂ© Ă  EinstĂŒrdzende Neubauten ! La retraite puis la mort en 2015 du fondateur Mingiedi Mawangu n’a visiblement eu aucune incidence sur la pĂ©rennitĂ© de cet orchestre congolais. DĂ©sormais emmenĂ©e depuis plusieurs annĂ©es par son fils Augustin Makuntima Mawangu, la formation de Kinshasa donne ainsi une nouvelle preuve de sa vitalitĂ© avec cet album en partenariat avec Batida.
Alors certes, on a connu des essais plus borderline de leur part. Non pas que cet album soit mauvais, loin de lĂ , mais on retrouve un certain nombre des Ă©lĂ©ments habituellement dissĂ©minĂ©s dans leur musique. La raison vient du pays en toile de fond, l’Angola : les membres de Konono viennent d’une rĂ©gion proche de sa frontiĂšre, tandis que Pedro CoquenĂŁo - leader du collectif Batida - en est originaire. Ajoutez Ă  cela que l’enregistrement  s’est fait Ă  Lisbonne, submergĂ©e par la folie Kuduro (avec Buraka Som Sistema en tĂȘte de gondole), genre directement originaire de ce pays lusophone

La connexion Ă©tait donc Ă©vidente et cela saute aux yeux dĂšs le premier titre « Nlele Kasulimbiko », dont le tempo soutenu nous fait immĂ©diatement lever de notre siĂšge. Cette trance est renforcĂ©e par les chƓurs scandĂ©s et les sifflets, alors que CoquenĂŁo – assistĂ© sur cette piste d’AF Diaphra et Papa Juju – apporte des touches discrĂštes mais pertinentes, tels que des effets de studio et certaines basses. A cela s’ajoute des incantat° en portugais un peu plus loin qui ne font pas tĂąche dans cette ambiance bouillonnante.
« Yambadi Mama » s’articule autour d’une rythmique hybride mĂ©langeant habilement beats Ă©lectroniques et percus plus traditionnelles, ce qui confĂšre Ă  l’ensemble un caractĂšre lĂ  aussi hypnotique avec le kick comme pilier central. Le morceau propose lĂ  aussi des phases de chants, comme souvent basĂ© autour de questions/rĂ©ponses vaguement comparables aux chants de marins que l’on connait.
Tout comme ses prĂ©dĂ©cesseurs, « Tokolanda » rĂ©vĂšle instantanĂ©ment son pouvoir dansant, mais le fait de façon moins vigoureuse dans un premier temps. Cela lui donne des airs de vraie chanson oĂč les voix sont omniprĂ©sentes, avant que l’on monte en rĂ©gime avec une pluie de sanza s’affranchissant aisĂ©ment des mesures.
« Bom Dia » se rĂ©vĂšle assez impressionnante : exit les instruments, Konono ne joue qu’avec les mains et ses voix, mettant ainsi en lumiĂšre la cohĂ©sion du groupe et leur science du groove. Les prises de paroles (avec Selma Uamusse comme invitĂ©) fusent et s’enchaine en permanence, crĂ©ant des effets polyrythmiques inattendus. Ajoutez Ă  cela quelques Ă©lĂ©ments rythmiques concoctĂ©s par les mecs de Batida, et l’on obtient une piste trĂšs dense malgrĂ© sa simplicitĂ© apparente.  
Autre titre intĂ©ressant, « Kisumba », sur lequel le collectif portugais prend quelques initiatives : sa seconde moitiĂ© ressemblerait presque Ă  un remix de la premiĂšre avec ses nombreux cuts et l’utilisation de rythmiques plutĂŽt inhabituelles jusqu’alors. La prise de son dans un garage-studio prĂ©serve le caractĂšre profondĂ©ment urbain du sound system et ne peut qu’encourager Ă  l’expĂ©rimentation musicale, mĂȘme s’il faut avouer que cela reste timide dans le cas prĂ©sent.
Sur « Nzonzing Familia », c’est par le biais de paroles en portugais que Batida parait vouloir se faire entendre, avant de laisser le terrain ouvert au pouvoir psychĂ©dĂ©lique des likembĂ©s dans une atmosphĂšre presque Dub. Les sanzas crachotent tout autant dans « Kuna America », avec nĂ©anmoins un pattern digital et une vraie intro pour l’occasion. Enfin, « Um Nzonzing » est peut-ĂȘtre le morceau faisant appel aux sons les plus Ă©tranges, sans laisser de cĂŽtĂ© pour autant les rythmiques foisonnante ni cette couleur chaude et mĂ©tallique.
Certains pourront regretter que Konono No. 1 ne sorte pas trop de sa zone de confort sur cet album, mais Ă  dĂ©faut de nous surprendre, ceux-ci nous gratifie une nouvelle fois d’une virĂ©e sauvage dans leur univers dĂ©tonnant. Batida se fond tranquillement dans ce dĂ©cor pourtant si singulier, redonnant tout de mĂȘme du sang neuf Ă  la musique de l’orchestre africain. A quand un Batida Meets Konono No. 1 ?
Konono N°1 & Batida - Nlele Kalusimbiko  
Konono N°1 & Batida - Bom Dia
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ntx-mag · 9 years ago
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D.R.I. - But Wait... There's More !
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Ok ok la jaquette est ignoble, surtout qu’on a lĂ  leur premier enregistrement depuis une Ă©ternitĂ©. HonnĂȘtement ça fait hĂ©siter de la mettre en gros sur la une du blog. Mais bon, le contenu demeure le plus important, et en l’occurrence on a sous le nez dix minutes bien croustillantes !
DĂšs le premier titre « Against Me », on retrouve un son hyper old school qui sonne plus trashcore que crossover, Ă  l’image des premiers albums du groupe : le kick-snare (avec Brandon Karns derriĂšre les fĂ»ts, remplacĂ© depuis par le petit nouveau Walter Ryan) est trĂšs compressĂ©, contrairement aux toms qui sonnent trĂšs ouverts,  à croire mĂȘme qu’aucune peau de rĂ©sonance n’ont Ă©tĂ© utilisĂ©es. En mĂȘme temps le groupe de Houston a retrouvĂ© le producteur Bill Metoyer avec qui ils avaient travaillĂ© pour la derniĂšre fois en 89
 Pour le reste, on retrouve les refrains fĂ©dĂ©rateurs et un son de guitare trĂšs contrĂŽlĂ© au mix. « Anonimity » va Ă©galement droit au but et se rĂ©vĂšle redoutable ! Une piste qui met en avant le bassiste Harald Oimoen, lui qui aprĂšs 17 ans de bons et loyaux services peut enfin mettre en avant ses talents au service de nouveaux titres. On enchaine immĂ©diatement avec « As Seen On TV », titre encore plus direct et qui de l’aveu du charismatique Kurt Brecht serait l’un de ses meilleurs essais cĂŽtĂ© texte.
Il n’y a pas que le son qui donne un cachet vintage Ă  l’ensemble : les deux derniĂšres plages sont rien de moins que des rĂ©enregistrements de deux morceaux figurant sur Dealing With It ! (1985). Nombreux va et vient entre le chant et les chƓurs sur « Mad Man », le genre de track aux allures de cafĂ© serrĂ©, et qui Ă  n’en pas douter devrait entrainer nombres de pogos ! L’EP se clĂŽt avec « Couch Slouch », dont la structure est la plus travaillĂ©e des cinq. Notamment entrainĂ©e par les riffs du vĂ©tĂ©ran  Spike Cassidy, celle-ci connait rĂ©guliĂšrement des basculements au niveau du rythme. Ça sonne du tonnerre en live !
Evidemment, tout est dans le nom de l’EP : on a plus lĂ  un petit cadeau pour les fans qu’une vraie sortie (re)fondatrice)
 Mais on est tout de mĂȘme en droit d’espĂ©rer le tant attendu nouvel album de Dirty Rotten Imbeciles, et au vu de ce qu’on a lĂ  on se dit qu’il y a encore moyen de se faire plaisir !
D.R.I. - But Wait... There's More !
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