Tumgik
#ça fait bim bam là
mllenugget · 5 months
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Iconic.
(English translation in alt)
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gay-impressionist · 5 years
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J'ai appelé (!!!) un restaurant pour faire une réservation et j'ai même pas stressé :o Normalement je hais parler au téléphone et je l'évite à tout prix mais là je me suis dit que ça irait plus vite alors je l'ai fait (alors que j'aurais pu envoyer un mail) et bim bam boum j'ai eu une résa sans bégayer ni stresser
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wehadtodayandstuff · 5 years
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19. Le néant
There were your eyes in the dark of the room
The only ones shining
The only set I had met in years
Sharon Van Etten - Give Out
Je ne te surprendrai pas trop en te disant que ma vie sentimentale, c’est le néant. Du genre néant désertique dans un univers d’anti-matière où toute forme de vie est impossible. Ou un univers radioactif où tout contact entre les seuls survivants est totalement proscrit, sous peine de réduire la planète en cendres. Ce genre de néant. Ce type de célibat. Et ce, depuis tellement d’années que j’ai arrêté de compter de peur de commencer à en fêter les anniversaires. Oh, je ne m’en plains pas. C’est même plutôt un choix, finalement. Ou alors c’est un choix d’essayer de me convaincre que c’est un choix pour ne pas avoir à affronter la vérité évidente que ce n’est jamais vraiment un choix. Bref, je te perds. On s’en fiche. Le fait est que j’étais seul. Ce qui est cool, parce que j’aime être seul. J’aime avoir mon espace, mes habitudes, mes passions et hobbies, mon emploi du temps. J’aime me lever et me coucher aux heures que je choisis, manger des chocapic comme repas si ça me chante, et penser à moi en premier. Ça peut paraître égoïste, moi j’appelle ça le manuel de la survie en 10 étapes dont une seule compte vraiment. Et en même temps, je pourrais tirer un trait sur tout ce que je viens de dire et t’énoncer exactement l’inverse. Ouais, je sais, paradoxal et contradictoire. Blâme l’être humain qui est venu se fourrer à l’intérieur de moi sans permission. Je ne sais même pas pourquoi je te raconte tout ça, d’ailleurs, à l’écrit, on peut aller tellement loin que l’on se perd toujours en chemin. Revenons à nos moutons du néant. Seul. Pendant un bout de temps. Et comment faire autrement ? C’est tellement compliqué de rencontrer des gens. Les applications de “dating” me dépriment au plus haut point et représentent le diable incarné dans un corps d’Apollon qui prend des selfies. Dans la rue, on baisse la tête et on marche droit devant. Ou on regarde son téléphone. Ou on est simplement trop occupé pour s’intéresser à ce qui nous entoure. Dans les lieux publics, on s’évite du regard. Il y a un million de techniques pour ça, je pourrais en donner des cours. On ne prend plus le temps de lever les yeux et d’observer, de se regarder. Pourtant, tout passe par le regard. Et je viens seulement de le réaliser. 
Là où je veux en venir, c’est que j’ai rencontré ma paire d’yeux. Pas celle que je croise tous les jours dans le miroir, celle-là, elle me gonfle. Non, celle qui était au fond de la pièce. Celle qui faisait mine de rien, qui se baladait incognito. J’étais assis à l’autre bout du café à déguster mon cappuccino frappé et à relire pour la énième fois l’Attrape-Coeurs dans la langue de Shakespeare. Je ne demandais rien à personne, si ce n’est qu’on me laisse apprécier ce moment de détente en solitaire. Holden Caulfield s'apprêtait à commander son scotch et soda servis séparément que le serveur ne lui apporterait jamais puisqu’il est mineur, ce qui me donna soif. Je pris donc une gorgée de mon breuvage glacé tout en ne décollant pas les yeux du livre, ce qui, crois-moi, demande des années d’expérience et quelques livres cobayes dont je terrai le sort. Pour reposer le verre, par contre, je préfère faire attention, je levai alors les yeux, le posai et par réflexe, je fis le tour de la pièce du regard. Et là… boum. Ou bam. Ou bim. Choisis l’onomatopée qui te convient le mieux, mais j’ai croisé son regard. Un vrai regard. De ceux qui valent mille mots. De ceux que tu ne rencontres qu’une fois. De ceux qui font disparaître tout ce qui existe autour de toi, a pu exister, ou existera jamais. Quelques secondes valaient toutes les horloges à coucou soprano du monde. De la douceur, de la mélancolie, de la gêne, une joie dissimulée et une authenticité remarquable. De la lumière naturelle. Pas d’artifices, pas de filtres. Elle a vite détourné les yeux pour reprendre, elle aussi, sa lecture. Moi, je suis resté figé, toujours dans son regard. Ses yeux dans le néant. Ma bouée de secours. Je ne savais pas si elle avait ressenti la même chose, mais j’étais déterminé à le savoir.
C’était la première fois que je t’ai vu. Et je voulais t’en faire part, aujourd’hui. Je voulais te le raconter, parce que je n’ai jamais pris le temps de le faire. Je voulais que ce soit ton présent l’espace d’un instant. Et parce que, dans un sens, j’aime que la fin, ce soit aussi le début. Que les deux s’emmêlent, qu’on ne les distingue plus. Que toute notion de temps soit écartée. Tu n’es plus là, mais cet éclair dans le néant est gravé en moi, et il le restera.
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tiredwriterr · 2 years
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Ok du coup!! Sehan et Jack proviennent de mon histoire Rayon de Lune
Le synopsis c'est globalement qu'ils se retrouvent toutes les nuits au même endroit, dans un parc, mais pas à la même heure, donc ils se sont jamais rencontrés jusque là
Mais bim bam boom, un évènement va faire qu'une nuit ils viennent à la même heure et ils vont enfin se croiser!!
Y'a 7 chapitres (dont 1 qui est l'introduction) et chacun a pour nom une phase de la lune (la nouvelle lune, le premier croissant, etc)
et oui je me sens super smart d'avoir fait ça
C'est du fluff, avec un peu d'angst sinon c'est pas drôle, c'est cringe parce que c'est deux ados de 17 piges qui sont socialement awkward et çA MFAIT UN PEU TROP PENSER À NICK ET CHARLIE DE HEARTSTOPPER ALORS QUE J'AI ECRIT CETTE HISTOIRE AVANT DE CONNAÎTRE 😭 MÊME MES PERSONNAGES LEUR RESSEMBLE JE VEUX CANER
Bref, j'ai jamais publier l'histoire parce que je trouve ça justement trop cringe, genre eurk être soft c'est cringe-malaise comme dirait antoine daniel
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ecrivures · 5 years
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24/03/2020
À fond sur l'auto-route des VROUM VROUM moteurs aux constants aguets aguerris c'est sûr voilà que ma voiture devait être à ce moment l'engin véhiculé le plus rapide du monde et de l'univers tout entier compris, slalomant entre ces autres corps mobiles sur roues qui respectaient copieusement les vitesses limitatoires quoique j'en soupçonnasse quelques uns de jouer à chat avec les règles mais bref qui suis-je pour juger.
L'objectif de cette course de dingue m'était de se rendre à un festival des festivités, je ne sais plus où mais c'est l'amoureuse que j'allais y rejoindre en tout cas pas de temps à perdre l'enjeu se déroulait sur un week-end du vendredi au dimanche et nous étions déjà samedi alors zou sans réflexion
« TU VAS VOIR ON VA S'MARRER COMME DES BEUVRÉS LÀ-BAS » hurlai-je à mon pote imaginaire assis à la place du mort.
Les vitesses moléculaires s’accroissaient au rythme de mon sang bouillonnant d'adrénaline, et, toute formulation langagières foireuse venant d'être ici déposée, il me fallait admettre que l'angoisse d'une fin soudaine planait de plus en plus amplement vers les dessus de ma conscience pulsionnelle. Donc des fois j
BAM !
Pare-choc avant contre pare-choc arrière c'est les folies qui se trament et BIM ENCORE une autre tiens ça cabosse ça tonneaute vroum vroum les moteurs se calment et on se retrouve sur quatre roues déglinguées carrosserie de partout enfoncée au milieu de cette auto-route toujours la même.
« MINCE C'EST CHAUD ON A FAILLI CREVER » hurlai-je encore à mon pote imaginaire assis à la place du mort à qui j'ai décidé d'arrêter de parler d'ailleurs on va dire il est mort.
On pourrait s'en clamer des « ouf » mais non, plus loin sur la route la même un peu plus loin là-bas, comme les faits exprès de ce qui arrive quand c'est pas le moment, une voiture de la police qui a certainement usé de techniques visuelles à l'aide de ses rétro-viseurs et qui ne s'avère pas dupe de l'action : hop elle fait demi-tour comme ça et se ramène pleins gyrophares sirènes sur vers les lieux du crime.
Je me dis ça pue un peu, toute faute pour moi vaut mieux agir que prévenir.
Sur la droite : sortie de la route menant à une forêt. J'use les dernières forces du véhicule amoché par la vie et y dirige l'ensemble de nos corps meurtris de chocs accidentés. Je gare le bordel au bord du sentier boueux, à la lisière, et c'est sûr ils vont débarquer ici sous peu les méchants alors je sors et vais m'enfoncer dans les bois trouver vite comme il faut une planque idéale.
Ni vu ni connu, miteuse cabane isolée perdue entre multiples arbres oubliés des temps d'un jour. Parfait c'est parfait, j'en ouvre la vieille porte en bois rouillée de fer, me fond à l'intérieur on ne bouge plus attendons et, quand calmé, repartirons. Le stop routier terminera ensuite mon trajet.
Ça va c'est plutôt peinard, un peu confiné l'ambiance espace clos et serré, mais une banquette lit d'hôpital trouée rongée longe le mur en bois je m'y assois et fais passer le temps sur mes songes.
La situation pourrait être pire.
Bien pire.
Et'suffit d'y penser pour que ça arrive : voilà que je prend conscience de la présence d'une ÉNORME guêpe sur la porte. Vivante la guêpe, bien sûr.
Ah ça j'aime pas, ça, avec leur abdomen venimeux et leurs yeux jugeurs ces machins là je déteste ils ne me plaisent absolument mais alors vraiment pas du tout.
Puis allez qu'elle se met à voler la guêpe, absurdité de son vivant, certainement à chercher la sortie mais alors pourquoi y est-elle entrée pardi ? Et chaque fois ça fait des feintes, s'approche de moi sans que j'en comprenne de raison, puis retourne vers la porte à provoquer ces bzzbzzzdddggzzgbbdzzzggbzbzzzzbzz bruits assourdissants et répugnants. L'espace est vraiment trop restreint rien pour me mettre à l'aise c'est sûr on est un être de trop dans cette pièce de bois rongé mais je me refuse à effectuer quelconque acte meurtrier mortel. Tout de même restons polis.
Alors je tends la main vers la poignée de porte, mais chaque fois qu'elle s'y approche l'autre abrutie dangereuse s'excite et vole dans tous les sens ça stoppe net le geste initial. Gardons espoir cependant que les  tentatives se réitèrent.
Je parviens enfin à entrouvrir l'allée vers une sortie. Bien sûr, la chose n'est pas du bon côté de la cloison et préfère s'y heurter plutôt que SE SERVIR DE SES SENS et sentir l'air à suivre pour s'échapper. Toujours la même rengaine.
Ça dure un temps interminable, à l'aide d'une planche de bois trouvée à terre je fais les nouvelles tentatives d'inviter l'insecte volant à se diriger vers l'ouverture, mais non, même lorsqu'elle se trouve devant la voilà qu’elle retourne vers les confins du plat bois miteux. Et toujours ces coups de pression à me venir dessus puis repartir, c'est l'enfer.
Bon, je tourne la tête et vois à l'autre bout de la pièce, soit à même pas deux pas de moi, une autre porte qui donne vers un autre extérieur. Provoquer un courant des airs, en voilà une bien bonne d'idée, alors je m'y évertue m'y dirige et ouvre péniblement cette autre porte qui donne vers un autre extérieur.
On est d'accord que le suspens de la situation ne serait pas à son comble si l'astuce avait fonctionné à merveille, au lieu de ça la chose persiste en faisant à présent des allers-retours dans la cabane, me frôlant à chaque fois sans foi ni loi établie.
Et couronnons le tout, plutôt que celle-ci de sortir, voici qu'une autre plus grosse encore entre, à son tour, au sein de ce confinement qui me plaît de moins en moins serein.
Là on y est c'est le danger du ressenti je deviens fou à les voir toutes deux effectuer le même manège des allers-retours constants en me tournant autour par la même ÇA VA PAS LE FAIRE !
Voilà que j'échappe aux flics méchants et j'écope de guêpes moches et monstrueuses, comme quoi pas un.e pour rattraper les autres, similarité de ces corps qui nous exercent la pression de leur présence sans cesse et gros tourments.
Alors, à situation triste réflexes tristes, de cette planche que je tiens en mains la violence d'un geste s'effectue, j'éclate la deuxième entrée en scène qui désormais est encore moins belle à voir étalée sur le mur.
Était-ce la bonne idée peut-être pas en tout cas retour en arrière impossible, plus question de s'arrêter la vengeance de l'autre risque d'être terrible je m'évertue à lui réserver le même sort sans aucune fierté mais qui sommes-nous pour juger encore une fois.
Sauf que je la rate plusieurs fois celle-là, l'espace clos freinant l'ampleur de mouvements efficaces, et plus je la rate plus elle s'agite,  un combat sans fin semble s'engager mais, malheur aux petites choses, elle finit par trouver le même sort que sa sœur défunte peu avant elle.
Rien ne s'arrêtera là me dis-je instinctif, c'est comme les polices quand y'en a une d'autres arrivent, mortes de surcroît, alors il me faut placer les morbides cadavres au-dehors et on en parle plus.
Sauf qu'à quoi bon après tout, guêpes mortes, flics partis, c'est à moi de m'en extraire désormais et d'aller poursuivre le périple de ma route jusqu'à l'objectif initial m'étant  imposé, ce festival des festivités qui me fera tout oublier.
J'y suis parvenu à force de pouces et de routes dans les après-midi du samedi.
Festival des festivités, fête festivalière... une pas si bonne ambiance jadis espérée à dire vrai.
Pour sûr la peine n'en valait pas tant d'efforts, et, en plus de ça, pompom sur le bottin ou cerise sur le crottin, voilà que je m'y suis fait larguer.
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lespetitspedestres · 7 years
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“Enjoy the calm”...
Pour notre deuxième woofing on se rend chez Pat, Mandy et leurs deux filles Tierra, 8 ans et Shesa, 9 ans. Ils habitent à 1h de tous commerces, perdus au milieu des collines. Ce n’est pas moins de 30 km de gravel road (Si si vous savez ces routes non goudronnées ou sont balancés des graviers, c’est la spécialité néo-zélandaise) suivit de 3 km de chemin pentu que notre Josy a bien du mal à monter. Loin de chez Che ici l’accueil est chaleureux. Nous découvrons une petite maison construite par leurs soins : mélange de poutre en bois et grillage à poule recouvert de béton. Tout est fait de brick et de Brock : un joyeux bordel.  
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Sur le terrain se balade le chien, les canards, les poulets et les veaux qui sont en semi liberté. 
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Ici pas d'électricité au quotidien, seul un vieux générateur est allumé 1h par jour le temps de recharger les batteries qui fournissent la lumière. L’eau de la douche est chauffée grâce à la cheminée qui chauffe des tuyaux en cuivre et pour les toilettes c’est les toilettes sèches dont il faut vider le contenu au compost. Après avoir fait le tour du propriétaire, ils nous informent de nos missions. Mandy partant cinq semaines en Angleterre pour rendre visite à sa famille nous serons là pour aider Path à gérer la maison et les animaux. Tous les jours nous devrons promener le chien et nourrir tous les animaux de la maison, mais aussi maintenir un peu d’ordre dans la maison déjà bien en bordel (on sent que ce n’est pas les rois de l’organisation ici, oui-oui pire que nous c’est possible) et faire un peu de cuisine. Ils nous montrent aussi quelques travaux de jardinage à faire mais aucune pression ne nous est mise, l’ambiance est tranquille et la consigne la plus importante est « enjoy the calm ». Les jours passent et se ressemblent : on se lève (pas très tôt), prenons le temps de déjeuner puis viens l'heure si difficile de promener  Punga, un jeune labrador noir débordant d’énergie. Avec lui on grimpe en haut de la colline, d’ici la vue est superbe sur les collines environnantes  et on peut même apercevoir la mer au loin. Pour ne rien gâcher du paysage des chevaux semi sauvages viennes nous rendre visite tous les jours. 
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Sur le chemin du retour nous passons nourrir les poules et les canards. L'après-midi est calme. Un peu de jardinage, désherbage et construction d’une barrière. Un peu de rangement et c’est déjà le retour de la petite famille. A peine arrivé et on met les pieds sous la table, ici le repas se prend tôt. 
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 Cuisson au feu de bois
 Dîner qui commence par la prière ! Tout le monde se donne la main et entame le bénédicité. Le premier jour on a eu un peu du mal à se retenir de rire mais heureusement ça n'a pas duré longtemps. Après ça vient le temps de déboucher une bouteille de bière fabrication maison. Pas de folles aventures pour nous ici, mais on a su profiter de la quiétude du lieu.
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  Un petit bain chauffé au feux de bois sous une nuit étoilée
C’est quand même avec le plaisir de reprendre un semblant de vie sociale que l’on accepte de rester quelques jours de plus avec Léa et Pierre, les woofeurs qui nous relaient pour leur montrer le fonctionnement de la maison. On passe donc trois jours de plus avec ce couple de français bien sympathiques. Discussion sur la Nouvelle-Zélande, parties de cartes ça fait du bien de voir des gens un peu plus longtemps que le temps d’une soirée.
Au détour d’une discussion on apprend que Path a un ami forgeron qui fabrique des couteaux et qu’il accueille des woofeurs. C’est donc tout excité que Thibault prend contact avec lui. C’est ainsi qu’on passera une petite semaine chez Peter et sa fille Pepita. On retrouve chez eux le confort d’une maison néo-zélandaise traditionnelle : wifi, eau courante et électricité! Nourrir les poules, ramasser les fruits du jardin dont notamment des noix de macadamia qu’on passera de longues heures à décortiquer. S’installe vite le super jeu de qui décortiquera le plus de noix en moins de temps ! Chloé en sort grande gagnante. 
Thibault est un peu déçu parce qu’il se rend vite compte que Peter n’est pas du tout forgeron et qu’il se contente de découper des lames de couteaux de formes très simples dans de vieilles scies que celui-ci récupère à droite à gauche. Il participera tout de même le temps d’une demi-journée à la découpe et au polissage des lames. Il prendra également par à l’abattage et au dépeçage d’une vache en plein champs aux côtés de Peter et de ses amis paysans. Inutile de dire que je suis restée avec joie en compagnie de mes noix de macadamia le temps de la réalisation de cette sombre besogne.
Le temps des woofings est terminé et malgré ces deux supers expériences ont est bien content de bouger un peu et de reprendre la route! Nous retrouvons alors Emma et Yann (copain de faculté rencontré à Lyon) pour quelques jours. Avec eux on profite de l’été indien en bord de mer mais malheureusement la pluie nous rattrape vite.
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 Nous prenons alors le parti d’aller admirer les forêts de  kauris géants, immense arbre autochtones en voie de disparition du fait de leur surexploitation au cours du siècle passé.
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 Ces mêmes forêts abritent le kiwi, oiseau emblématique de la Nouvelle-Zélande. C’est un des rares endroits où l’on peut observer cet oiseau qui ne vol pas à l’état sauvage. Nous n’avons alors qu’une idée en tête apercevoir le fameux kiwi ! Nocturne et très effrayé par la lumière, c’est de nuit que nous partons à leur recherche, armés de nos lampes frontales qui diffusent de la lumière rouge (que le kiwi ne peut voir). Le premier soir c’est sous la pluie que nous arpentons les petits sentiers, on sent que les kiwis sont près de nous et nous les entendons crier mais les gouttes de pluie sur les arbres nous empêchent de les localiser. C’est donc bredouille que nous rentrons au campement. Le lendemain le temps est plus clément et les bruits de la foret sont de suite plus perceptibles. Tout d’un coup un grand fracas se fait entendre. Et nous voilà en train d’admirer le derrière d’un kiwi qui s’enfuie dans la foret, effrayé par nos lumières blanches. On passe alors en lumière rouge et nous engageons sur une passerelle en bois. Tandis que nous progressons sans bruit nous entendons un léger bruissement juste à côté de nous. Nous pointons alors notre lumière  sur un kiwi qui cherche des vers dans la terre. Nous avons le loisir de l’observer une dizaine de minutes avant qu’il s’éloigne tranquillement. C’est tout groggi que nous prenons le chemin du retour. Tandis que les garçons trainent la pâte derrière, un troisième kiwi apparait dans le faisceau de notre lampe. Un moment magique puisque ce dernier, un peu pateau, comme un humain qui courrait les mains dans les poches, se casse la margoulette devant nous. Bim bam boum, le bec dans la terre et les fesses en l’air ! Nous repartons tout fiers puisque ce n’est pas un, mais trois kiwi que l’on on aura vu !
Le retour en France pour Emma et Yann approchant c’est avec eux que nous prenons la direction d’Auckland pour 2-3 jours, occasion parfaite pour fêter mon anniversaire et acheter un vélo pour Thibault. Nous logerons deux nuits chez Sid, qui accueille chez lui de nombreux voyageurs. Nos journées n’aurons pas été très fructueuses ici, il faut dire que nos soirées étaient bien portées sur la binouse. Le dernier jour avant de se quitter nous faisont un petit esape game. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe : enfermé dans une pièce ou sont dissimulés une multitude d’indices, il faut résoudre des énigmes pour trouver la solution à une enquête et sortir de la pièce. Tout ça en un temps limité et en anglais ! On a eu chaud mais c’est vainqueur que nous sortons 5 minutes avant la fin. Une supère découverte que nous avons tous les deux adorée.
Il ne nous reste plus qu’à passer récupérer le vélo que Thibault à repérer et nous prenons la direction de Rotorua en quête d’un travail.
#nz
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Un atterrissage presque parfait a Bergen
Allez hop hop hop Nico nous récupère sur BBA et direction Marignane. Entre temps Thomas arrose trop les plantes, conséquence ça déborde de composte sur le parquet. De plus notre pilote du matin malgré sa muscu quotidienne fait tomber plein fer le sac à dos pleins de bouffe. Et oui on innove cette année avec un vrai mode randonnée donc on a un sac avec légumineuses pour le midi, fruit sec pour le goûter et gâteaux pour le petit déjeuner. Comme ça pas de risque d’hypoglycémie, pas de sandwich degueulasse lors des grosses activités et surtout économie sur la bouffe 💸💸
Départ à l’heure direction Amsterdam dans notre vol KLM. Petit sandwich œuf curry dont on raffole et on en profite pour refaire des articles des voyages anciens.
Bim bam boum escale de 45 minutes et on gère pour trouver notre vol pour Bergen. Petit sandwich œuf curry en mode wrap cette fois ci et on en profite pour refaire des articles des voyages anciens.
Tout se déroule sur des roulettes et là le drame, on reçoit le SMS pour nous dire qu’on a oublié notre valise à Amsterdam. Première réaction de Dioné « mais comment je vais faire pour m’hydrater et me laver le visage ce soir 🤷‍♂️ »
Pas grave on garde le moral on récupère la voiture qui va bien (Kia au lieu de Volvo on pense être surclassé) et on fonce au Airbnb pour poser les sacs restants. Ensuite Direction le city center pour balade dans un parc avec concert de musique classique, université de malade dans un jardin avec culture potager ( on voit du basilic, fleur de courgette, tomate, blette...), marche autour du lac et on a presque fait le tour de la seconde ville du pays.
On arrive au resto que la Corradino Family nous avait conseillé. Plat à base de rennes avec fruits rouge, dos de cabillaud avec purée de petits pois, une bière, du thé, un brownie with 2 spoons et 70 boules plus tard nous avons le ventre bien rempli. Au final, c’était correct sauf 2 étudiantes françaises hyper soûlantes à côté de nous qui avaient déjà tout vu dans la vie.
Balade digestive autour du marché aux poissons et autant vous dire que c’est pourri comme le marché aux fleurs d’Amsterdam.
A ce moment là petit texto pour annoncer l’arrivée de la valise. Il est 22h et on fonce à lappart pour aller à l’aéroport
Dioné avec son visage soyeux tout propre grâce à sa savonnette qui était dans la poche avant du sac quechua prépare le réveil à 8h15 car demain on ne rigole pas avec la premiere randonnée. Et c’est pas une randonnée de ....🙃
Réveil en douceur sur un matelas avec 5cm d’épaisseur et c’est parti pour la découverte de Bergen et compagnie !
On s’active pour préparer notre petit dej et le thé avant d’enfiler nos tenues de lumière. Look randonneurs chevronnés, sacs à dos de compétition avec housse pour la pluie bleu flashy, chaussures tout terrains et imperméables pour braver ce pays humide et c’est parti, direction Bryggen !
On connaît le chemin (Dioné largement plus à l’aise en orientation à pied par rapport à la voiture, hier on en a pas parlé mais un enfer, elle se trompa à tous les coups avec Google maps ), on optimise le parcours et on arrive devant les belles façades de bois. On slalom, on s’enfonce dans les petites rues pour découvrir le vieux quartier et ses artistes locaux. Évidemment Dioné cherche sa pépite souvenir (dès le premier jour) et nous dégotte un cheval nordique en métal. Ça c’est fait, elle nous soûlera plus à trouver LE souvenir ! En serpentant dans les rues on atterrit sur le funiculaire, personne à l’horizon et le temps d’arriver on se prend une cargaison de croisiériste qui foutent un bordel monumental. C’est les vacances, on est pas pressé mais il nous ont soûlé ! On prend place dans le téléphérique, on se case comme on peut et on se fait insulter par une mamie chinoise qui voit plus rien à cause de Thomas. Pas commode la vieille s’installe devant et filme tout le trajet avec délectation.
On arrive en haut du funiculaire de Floyen, on se fait le selfi qui va bien, une observation du panorama et c’est parti pour la randonnée !
13km dans la nature Norvégienne pour personne active et sportive, classée « moderate /demanding walk ». Franchement le début nous met à l’aise avec ses grands chemins en pente douce, les petits lacs, les grands arbres et la mousse. La pluie commence à tomber on se fait saucer sévère mais on a le bon matos ! Sec en deux deux, au chaud et confort on avance vaillamment pour gravir notre première montagne.
Et c’est la claque visuelle qui commence dans un paysage digne des guides touristiques. Des lacs, des falaises, des grandes étendues battues par le vent, des fjords et des baies à l’horizon. On est ravi, seul au monde avec les moutons, silence et crissement de nos pas pour nous accompagner.
On s’est équipé comme des pros pour bivouaquer ou disons manger, nos popotes et couverts du Vieux Campeur, nos gourdes supersoniques d’1,5L, nos fruits secs et petits gâteaux. On fait pas long feu parce que le vent nous gèle et on se les pèle ! On connaît ça à Marseille y’a le mistral mais bon toujours aussi désagréable cette sensation.
Décors paradisiaque face au lac et ses cascades mais on active et on reprend la partie la plus rude du parcours. Tourbières, roches glissantes, dénivelés sur les arrêtes des cols, toujours aussi émerveillés mais un peu claqués.
On arrive à la fin de notre périple à Ulriken pour prendre le périphérique et sa vue spectaculaire à 360. Sauf, qu’il pleut, qu’on est entouré de brouillard et qu’on voit que dalle ! On attend, on a froid et on finira par descendre pour rentrer. Encore 30 minutes de marche active sous une pluie battante et basta, un plat de pâtes et au dodo ! Demain direction l’intérieur des terres avec des paysages encore plus sauvages !
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ohwhenthesaints21 · 3 years
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Lundi 31 Mai
Sainte Pétronille
Visitation
Journée chargée aujourd'hui !
D'abord sainte Pétronille, qui vécut à Rome au 1er siècle. Elle était bien tranquille dans sa vie, elle venait de se faire baptiser par saint Pierre lui-même, classe ! Mais comme beaucoup d'autres avant elle un gars bien lourd voulait la pécho, un certain Flaccus (en effet ça partait mal pour pécho ^^). Elle, voulait vivre d'amour de Dieu et d'eau fraîche (fait chaud à Rome). Ça n'a bien sûr pas trop plu à Flaccus, petit noble romain qui n'aimait pas beaucoup qu'on lui dise non. Il a donc gentiment dit à Pétronille " tu as 3 jours pour changer d'avis ou jte fais la misère ". Pétronille a paniqué la pauvre et a demandé à Dieu un petit coup de main. Et comme elle avait l'air bien sympatoche et qu'elle était bien avec saint Pierre il lui a dit "meuf vient au paradis y a pas de gros connards misogynes on se mettra bien tkt !" 3 jours après en revenant Flaccus n'a donc trouvé que le corps de Pétronille dont on célébrait les funérailles (nananananère ! Un gros doigt d'honneur aurait sans doute suffit, mais ce n'était pas très catholique).
Elle aurait pu être une sainte comme les autres, comme celles qui sont martyres à cause de gros gars relous qui ne voulaient pas les laisser vivre tranquilles. Mais quelqu'un a merdé dans une trad, il a cru que petronilla (la version latine de Pétronille) ça venait de petrus, pierre en latin et que ça voulait donc dire la fille de Pierre. On l'a donc traduit par Pétronille, Pierrette, Perrine, Pernelle et autre féminin de Pierre. Ahla, qu'est-ce qu'il avait pas dit, une fille de Pierre ! Tout le monde s'est enflammé notamment la France qui en voulant prendre sa place dans les grands de ce monde s'est pris le patronage de "la fille aînée de l'église " aka Pétronille pour que ça ait de la gueule, parce que Pierre c'est le fondateur de l'église catholique quand même (Jésus avait fait un joli jeu de mot rigolo ramucho en le nommant, il lui a dit "tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église " et bim pierre à dit okay !)donc la fille du fondateur de l'église catholique comme sainte patronne ça a de la gueule ! C'est pour cela qu'on a surnommé la France la fille aînée de l'Eglise.
Sauf que, oups, un jour quelqu'un s'est rendu compte que petronilla ça venait de petrus, et que ça se traduisait plutôt Pétronille descendante de flavius petrus un romain, et que si elle était fille de Pierre c'était plutôt spirituellement puisque c'est lui qui l'avait baptisée ! Patatras la légende ! mais ça a quand même pris plusieurs siècles et en attendant les rois qui se sont succédés ont payé pour construire une chapelle à sainte Pétronille au Vatican à côté de la basilique saint Pierre ! Du coup on l'a appelée la chapelle des français et les dauphins de France (les héritiers des rois pas les petits animaux aquatiques) l'ont gardé comme sainte patronne. Et tous les 31 mai une messe y est célébrée pour les français de Rome. Quelle histoire !
Mais vous avez sûrement vu sur votre calendrier (puisque évidemment vous avez tous un calendrier) qu'il était écrit à la date du jour Visitation.
Non ce n'est pas un prénom mais un petit événement catho assez populaire. C'est quand Marie enceinte de Jésus est allée rendre visite à sa cousine Elizabeth enceinte de Jean Baptiste (on se rappelle de l'ami jean Baptiste, qui baptisait des gens dans le Jourdain ? Oui , c'est bon ?).
Et là en tapant la bise à sa cousine elle sent le petit jean Baptiste qui tressaille en elle et bam elle se remplit de l'esprit saint ! Parce que je vous rappelle que Jésus c'est le fils de Dieu donc quand tu fais un ventre à ventre avec le fils de Dieu ça n'est pas anodin !
Forcément Elisabeth s'est senti emportée et elle a sorti comme ça "Marie tu es comblée de grâce, tu es bénie entre toutes les femmes comme Jésus le fruit de tes entrailles". Ensuite on a un peu retravaillé le truc et ça a donné le hit catho Je vous salue Marie.
Et on célèbre ça le dernier jour du mois de Mai pas parce qu'on a retrouvé le ticket de bus de Marie avec la date de sa visite mais parce que Mai c'est le mois de Marie.
Voilà vous savez tout 🙏🏻 c'est tout pour aujourd'hui. Amen.
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paysagesinterieurs · 5 years
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Texte 318 - Les Précieux Ridicules
23/2/20 Feue Route 66 _ Plus de cerveau, plus de jus, plus de force, mais sensation du devoir accompli. Je le vois dans le comportement d’Aaron, qu’il est fier de sa "Charlie Chaplin de l’Art World" qui carbure à la bière. Il coupe le chèvre aux herbes dans son plastique, en tartine des crackers, boit quatre gorgées, se met les cheveux derrière l’oreille avec le petit doigt, en me regardant et en souriant. Un sourire qui pense aux « great footages » qu’on a faits. Il m’avait boudé à sa façon lorsque le premier matin soit le 21, je n’avais pas pu me lever, épuisée, au bout du bout. Quand j’étais enfin arrivée vers 13h à la Media Tent, je le voyais bien qu’il était déçu. Il marchait vite deux mètres devant moi, en me parlant sans me regarder, l’impression qu’il pouvait m’abandonner. Il aurait pu être encore plus cruel, je l’aurais été moi. Lui ça a duré quelques minutes le temps qu’il me voit performer, en train de faire mes aller-retours pour me prendre en photo et me filmer au milieu des visiteurs J’avais intérêt à lui montrer que j’étais fiable, et donc bosser de mon côté genre : « Hey! Mec! Si tu me tournes le dos, c’est pas grave (tu parles), ouais je m’en fous (genre la grosse dure), t’inquiètes (pff tu trembles) moi je bosse de mon côté, j’abandonne jamais tu m’entends (vieille truie) jamais! » Me voyant travailler avec enthousiasme il me regardait de nouveau. Nous allions bosser comme des fous. Barbara from Dallas, blonde rayonnante à la beauté barbique ne récolte pas autant d’amour que La Bambina. Surtout au Sunnylands Center and Gardens. Yep! Chez Feu Walter et Feue Leonore Annenberg c’est plutôt froid l’accueil. Ici on est dans un empire familial, une dynastie, où des pépés et mémés aux tons pastels marchent, où des enfants blonds courent en silence dans l’immense parc, et où des parents faillent à la joie de se ridiculiser pour leurs joyaux, prêts à faire des performances radicales : rester immobiles trente minutes sous une toile plastifiée aux motifs « coccinelle » sous un soleil franc pour susciter une réaction de son public : sa progéniture. Mais l’enfant veut pousser la recherche corporelle de son géniteur jusqu’à ses limites. Un vol d’aigles majestueux, dessinant un cercle parfait au dessus de leurs têtes n’intéressera que moi. Aaron a tout fait pour m’incruster à la visite VIP-tour-House-ModernismWeek de Sunnylands, mais non. Ici on rigole pas avec les Pass. L’occasion pour moi de me vautrer dans un fauteuil et dormir yeux ouverts au milieu d’un vaste salon entouré d’immenses baies vitrées et de vieux Ce temps de repos est aussi l’occasion de constater que certains personnages fonctionnent à tels endroits et pas à d’autres Ici Barbara passe pas Suspecte de je ne sais quoi? Il faudra creuser, absolument, sur les blondes suspectes de ce « je ne sais quoi »! V’la Aaron qui sort de la visite d’une heure pile, apparemment déçu. Ça ne valait pas les 65 $ (qu’il n’a pas payés) Bref, on fait un point sur qui est Barbara from Dallas Elle est une riche héritière, elle a des chevaux qu’elle adore au point où elle ne pense qu’à eux, et s’identifie à un cheval, une jument, un poney Certaines voient la vie en rose, elle la voit en chevaux! Et c’est dans le labyrinthe du Sunnylands qu’elle a trotté pour la première fois, Puis c’est au rassemblement des Vintage Motorhome qu’elle a henni pour la première fois. Pas facile à trouver le hennissement Et puis c’est venu, il faut laisser sortir le truc Faire le cheval sous l’impulsion d’Aaron m’a changée à tout jamais Je ne suis plus la même femme Je ne peux plus être la même après m’avoir vue gigoter comme ça Faire le cheval, faire Barbara from Dallas m’a grandie Je suis une meilleure humaine désormais Le ridicule? Ah! non!? !! Alors là vraiment, jamais je ne me pose ce type de problème. Ou de questionnement. Sacrifice absolu pour l’art. Et puis, de toutes façons au moment où vient à moi une vague idée du « ridicule » systématiquement il me vient en images un nombre incalculable de situations vécues dans mon domaine professionnel, ou autres, ou vues à la TV et Internet, de tous pleins de gens de pouvoir, ou qui croient en avoir, des prétentieux-ses, des influent-e-s, des décideur-se-s, des émergés, des pseudo-émergés, un nombre fou de « précieux ridicules » que direct je me dis que je dois me vautrer dans le ridicule, aller le chercher avec les dents, c’est ma lutte à moi ça Jouir de l’idée de transformer ce potentiel ridicule en enjeux comiques Je me cite : « Je ne crains jamais le ridicule si et seulement si je le transforme en situation comique » Voilà Et cette situation potentiellement ridicule, que tu amènes instinctivement à devenir comique par des postures qui viennent du bide c’est un peu du génie Le génie comique ne s’apprend pas, tu l’as ou tu l’as pas. Si tu veux l’apprendre ça sonnera comme des assiettes en mélamine« beg’ » au lieu de « KLANG » Il faut avoir faim de vivre, il faut aimer l’autre, même le plus malin (du latin malignus « qui engendre le mal ») et pouvoir s’imaginer jusqu’à se fondre en lui pour pouvoir faire rire. C’est particulier de faire rire Si tu veux faire rire, mais que tu n’as pas ça en toi, c’est mort Arrête n’y vas pas, t’auras toujours cette nano-seconde de retard qui te fait perpétuellement rater le train du rire Arrête n’y vas pas Si tu profites des situations que tu vis pour faire rire sur le vif, vas-y fonce Là ça le fait Faire rire c’est du tac au tac Il faut que ça parle direct, si le signal émis par le-la comique reste trop longtemps dans le cerveau du public, le rire se meurt Il faut que ça fasse bim>bam=paow! Tu vois : direct le cerveau sait à quels bourrelets qui le composent le message est envoyé Faut pas que ça fasse : « B-bonjour, je me présente à vous le cerveau, à quel bourrelet de votre flasque consistance dois-je me rendre pour faire rire au sujet des précieux ridicules » parce que là, ça fait pschitt Mimer une situation comique c’est terrible pour l’humour, ça le tue, se transforme en véritable dramaturgie pour les interprètes Il faut que ça vienne du bide, c’est pour ça qu’un-e comique est obligatoirement plein d’empathie Capacité de s’identifier à l’autre quel qu’il soit. Moi je me fonds totalement en mes personnages qui me font extirper de moi des capacités secrètes dans des domaines plus ou moins glorieux Il y a La Bambina pour me donner goût à la prise du pouvoir et jouir de son indomptable charisme glamouresque, Francine of the Desert pour me faire pénétrer de belles américaines à la fois comme une « fifties housewife » et une pilote de course, l’Artiste à l’International pour faire bouillir mon sex-appeal de catcheuse et puis Barbara from Dallas qui me rappelle à mon pouvoir comique.
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Cyclo-nihiliste toi-même
F.
J'allais dire que l'histoire commence un jour de pluie, mais dans cette ville chaque jour est humide, alors j'imagine que ça ne t'avance pas beaucoup. C'était un jeudi, ou peut-être un mardi… en tout cas un jour en "i", de ce côté-ci, je suis formel. J'étais allé au Mansart, m'en enfiler quelques-uns. Enfin, pas que. Il fallait aussi que je finisse d'écrire mon discours pour la semaine suivante. Un excellent discours sur un cyclo-nihiliste qui essaie de se faire sa place dans une société qui le rejette et qu'il rejette. Un texte très profond. Il fallait être là le jour de l'allocution. J'en ai fait pleurer plus d'un, j'étais dans une forme transcendante. Probablement l'un de mes tous meilleurs discours. Donc, disais-je, je devais finir d'écrire mon discours, il pleuvait, c'était un jour en "i" et j'étais donc allé au Mansart. Je m'étais assis au comptoir, bien en face du baby et bien à côté de la tireuse. J'avais mis une pièce dans le porte-pièce en passant ; pour l'instant personne ne semblait intéressé par une partie, mais ne sommes-nous jamais trop prudents ? Tu sens venir la chose, toi aussi ? De toute manière, les coups fumeux commencent toujours comme ça. Une soirée normale, au début, tout ce qu'il y a de plus normale, bien trop normale, ne pouvait que tourner au vinaigre. Il est vrai que pour l'instant il manque Roy dans l'histoire, mais ne t'en fais pas, il arrivera pour compléter le tableau bien assez tôt. Tout allait normalement, donc, j'étais accoudé au zinc, avec un sérieux de blanche, un crayon et une feuille de papier, et je dois dire que j'étais inspiré comme jamais. Il me vint de ces phrases, ce soir-là… à faire mouvoir les ménagères. Si bien que quand je les relus, le lendemain matin, j'eus du mal à croire que cette prose vint de moi. Mais, à force de faire couler l'encre, mon poignet commença à à me signaler qu'il serait bon de boire un peu plus et d'écrire un peu moins. Que le coude fasse aussi sa part du travail, en somme. Alors c'est ce qu'il fit. Et puis… Roy arriva. Voilà, on y est, au fameux point de bascule. Roy arriva, et s'approcha du baby. Alors je le rejoignis, pour jouer avec lui. Du moins c'est ce que je croyais, le lendemain, en me réveillant. Parce que cette histoire, tu vas voir, est tellement difficile à avaler, autant ou presque qu'un picon-bière auquel même les belges ne se frottent pas, comme disait le poète, que je retournai au Mansart, le lendemain et nettement plus sobre, pour avoir la version du barman, Fred. Si si, il s'appelle Fred, ça j'ai vérifié et ce n'est pas du charabia. Va au Mansart et demande Fred, tu verras. Enfin, pas le dimanche, il ne travaille pas le dimanche. Voilà comment je sais que c'était un jour en "i" ; plutôt malin, quand je suis à jeun, n'est-ce pas ? Donc, dans mon souvenir, je vis Roy s'approcher du baby, alors je finis d'une traite le fond de mon verre, me levai en grandes pompes, et lui tint à peu près ce discours : « Ah, tu viens me défier, dans mon bar, sur mes terres ? Eh bien, ma foi, Roy, réglons ceci entre gentlemen que je fus. » Ensuite, je le rejoignis, pris ma pièce judicieusement disposée en entrant dans le bar, un peu plus tôt, comme expliqué ci-avant, et la glissai dans le monnayeur, moyennant quoi j'obtins onze balles jaunes pour un règlement de compte. Il n'eut pas le temps de dire ouf, le Roy, que j'avais déjà enfilé six buts, dont deux en bandes, et pas le moindre demi, car je me respectais. De quoi être fier. Ça, c'est la version de l'histoire que je reconstruisis partiellement à partir des réminiscences du lendemain. Parce que Fred n'a pas la même version : tout concorde plus ou moins, sauf que dans la sienne, pas la moindre trace de Roy… Après réflexion, sa version à lui est sensiblement plus cohérente avec ce qui se passa ensuite. Alors que nous jouions la septième balle, une jeune femme, la vingtaine passée, mais pas encore périmée, se pointa en face de moi, et me lança : « Tu sais qu'il faut être au moins deux pour jouer au baby ? » Je lui répondis, et sur ce point, Fred et moi sommes d'accord - ce qui renforce l'hypothèse selon laquelle il pourrait avoir raison concernant Roy, que je voudrais bien mais que je n'avais malheureusement pas d'ami sous le coude. Véridique. Alors, à mon grand étonnement, elle attrapa les cannes rouges, et se mit à jouer, après avoir fait semblant de verser un lampion sur ma condition sociale. Avoue qu'il y a de quoi se marrer. Durant les minutes qui suivirent, ce fut football-champagne. J'enchaînai les belles actions, passages en dièse, tirées croisées, balayages, allez-retours, bref, elle ne toucha pas beaucoup de balles. Il n'y eut pas l'ombre d'un doute, sur ce match, j'étais clairement au-dessus, on ne jouait pas dans la même division. Quand fut venu le moment fatidique où nous eûmes épuisé les balles et le moral de mon adversaire improvisée, et comme je m'étais embrouillé avec Roy quelques minutes plus tôt et que je n'avais aucune envie de revoir sa figure usée, je proposai à la demoiselle de faire une revanche, à mes frais en bon seigneur, et en bonne et due forme. La malheureuse, contre toute attente, releva le défi. Nous entamâmes donc un second match à sens unique, on aurait dit que l'un des deux protagonistes, mais pas moi, ne savait pas jouer. C'était affligeant. Quelle fessée. Bim, bam, boum, les buts s'enchaînaient plus vite que je ne descends les shots de Chartreuse. c'est dire. À ce rythme-là, fut un moment où, une nouvelle fois, les balles vinrent à manquer. « Une autre ? », proposai-je, enflammé par mon niveau de jeu incroyable. « En fait, j'allais juste aux toilettes moi à la base », me répondit-elle poliment. J'acquiesçai tout aussi poliment, et retournai m'asseoir au comptoir, sachant pertinemment que ce n'était qu'une piètre excuse. La vérité, c'est que la petite ne s'était pas attendue à tomber sur un joueur de cette trempe, c'est pourtant clair et limpide. À titre personnel, ça m'arrangeait plutôt, parce que mon entraîneur n'aime pas du tout que je joue avec des joueurs de seconde zone, il dit que ça me ramollit, comme les grands champions de tennis. Et d'autre part, j'avais un discours d'envergure à terminer, je te rappelle, je n'avais donc pas vraiment le temps d'apprendre à une jeune débutante pas vraiment pétrie de talent comment devenir un joueur de classe internationale. Comme disait mon grand-père, quand on veut faire de grandes choses, mieux vaut se lever tôt et concentrer son temps sur les choses essentielles. Je ne veux pas particulièrement faire de grandes choses, alors je ne me lève pas particulièrement tôt, mais je n'aime pas non plus particulièrement perdre mon temps. J'en étais environ là dans mon discours, deux verres plus tard, quand je fus interrompu de nouveau par la fille du baby. Pour quelqu'un qui avait ramassé, quelques dizaines de minutes plus tôt, une correction historique, elle avait l'air plutôt en joie. Je lui dis d'entrée, avant que le moindre malentendu ne s'installe, que je n'accepterais une nouvelle partie que si elle se trouvait un partenaire avec qui jouer, qui puisse relever significativement le niveau de jeu moyen de son équipe. Une nouvelle fois, la fourbe se défila, prétextant qu'elle n'était venue au comptoir que pour commander son prochain verre de vin, et qu'elle n'y pouvait rien si moi-même ne lâchait pas le zinc et que, par conséquent, je me retrouvais sur son chemin. Voilà une explication bien douteuse, si tu veux mon avis. Juste avant de quitter le comptoir, la main pleine d'un verre loin d'être plein de vin, et la poche sans doute plus légère de quelques pièces, elle m'adressa encore un mot, comme pour se racheter : « Je suis assise à la table là-bas, avec des amis. Vu que toi, tu n'en as pas, si tu veux, tu peux nous rejoindre, nous serons tes amis d'un soir. » Quelle bonne blague. Quand j'ai retrouvé ça, au fin fond de mes souvenirs, le lendemain, j'ai vraiment eu du mal à y croire. D'ailleurs, j'ai mis ça illico tout en haut de la liste des choses qu'il fallait que je vérifie avec Fred.
Fred. Ce bon vieux Fred. Sur la fin de l'histoire, je ne peux pas vraiment contester sa version des faits. D'habitude, j'essaie d'avoir au moins une ou deux bases solides sur lesquelles construire ma mauvaise foi, mais dans le cas présent, ces bases, je ne les ai pas ou plus. Je m'en remets donc intégralement à la version de Fred. Voici ce qu'il m'a dit. Un peu plus tard dans la soirée, alors que je n'avais que dix-sept mots et deux verres de plus, l'amie de la jeune joueuse de babyfoot vint à son tour commander une consommation à mon comptoir. Elle en profita, toujours selon Fred, pour me proposer à son - un moment s'il vous plaît. Oui ? Un demi de blanche ? Voilà monsieur, quatre euros s'il vous plaît ; non, on ne prend la carte qu'à partir de dix euros ; voilà votre monnaie, merci monsieur - pardon. Elle en profita donc, toujours selon Fred, pour me proposer à son tour de les rejoindre à leur table. Je lui expliquai très courtoisement que la jeune joueuse de babyfoot m'avait déjà fait une proposition très similaire que j'avais dû décliner pour des raisons de la plus haute importance que je ne pouvais bien évidemment pas divulguer à n'importe qui, n'importe où et n'importe quand. Je finis tout de même à cette table, parait-il. L'ennui, c'est que Fred devait rester au comptoir pour tenir le bar et que la table était en terrasse. Tu comprendras donc que cette histoire s'arrête ici, faute de narrateur.
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COUCOUUUUU ! Bimbamboom, questions : 55, 56, 64, 67, 89, 91, 99 !
 
BIEN LE BONJOUR !!!!!!!!!!!!! Bim bam boum, réponses : 
55. As-tu déjà fantasmé sur un/une prof ?
Désolé mais nan ahah (mais peut-être un jour qui sait ? xD)
56. Aimerais-tu vivre dans une cabane au milieu des arbres ?
Carrément ! En vrai c’est un peu un rêve d’enfant ahah ! Je trouve ça vraiment trop bien ! (en plus t’as pas de loyer à payer ahahah)

64. Tu crois que les fantômes sont vraiment méchants ?
Je crois pas vraiment aux fantômes, mais je pense pas. Je pense que c’est l’âme des gens, de ceux qu’on aime, et qui nous ont aimés, qui sont là pour veiller sur nous, prendre soin de nous à leur manière, être sûr qu’on devient de belles personnes etc. Ils sont pas méchants, ou alors pas volontairement !
67. Ta mort idéale ? 
Dans une crise de fou rire ! Ou alors dans une expérience de dingue ! Ou simplement dans mon sommeil ! Ça doit être “bien” de mourir au nom d’une cause. En fait la crise de fou rire en fait ça doit être super douloureux ! Je sais pas ! (trop de possibilités pour une seule fois) 
89. Ton péché mignon ?
Il y en a trop ! Ou alors les choses qui me rendent heureuse (faire de nouvelles rencontres, voir des amis que je vois pas souvent, manger (surtout les gaufres et la chantilly et tout pleins d’autre trucs) les couchers/levers de soleils, camper, la rando et tellement d’autres trucs !)

91. Qu’est-ce que vivre ?
Aimer. Rire. Rencontrer. Voyager (pas forcément à l’autre bout de la Terre). Lire. Expérimenter. Foncer. Croire en soi et ses rêves. Ne jamais remettre au lendemain (sinon on fait jamais et ne jamais faire c’est ne pas vivre) 
99. Comment imagines-tu le quotidien idéal ?
On se lève et se couche quand on veut. On va en cours quand on veut. On voit les gens quand on veut. On peut lire, cuisiner, faire du sport quand on veut (ce qu’on aime quoi). Il y a pas d’heure précises pour manger (par exemple la pause déjeuner 12h-13h ou 12h-14h c’est fini on mange quand on veut son repas merde !) Voyager c’est gratuit. C’est pas le quotidien ahah plus une vie idéale ! Bref, les horaires ne sont plus une contrainte ! 
voilàààààààà
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cecinestpasunponey · 8 years
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Bonne fête maman
Bonne fête Maman.
Hier encore j'avais 20 ans. J'étais inscrite sur rencontres2000.com (cherche pas) et j'avais un petit groupe de potes sympathiques, rencontrés dessus. Ce site organisait des soirées fort ludiques à base de grosses teufs sur le River King ou de raclettes party à St Michel.
Un soir il y avait cette soirée Bowling... n'ayons pas peur des mots c'était du gros délire. Comme vous pouvez l'imaginer. S'en est suivi un apéro Place de Catalogne.
Il y avait cet homme. Ni beau ni laid, mystérieux, qui m'ignorait totalement, cela m'était insupportable, faut dire que j'étais la plus bonne de tes copines à 20 ans. Lorsque je me suis retrouvée dans ses bras pour danser, mon corps s'est mis à trembler, je perdais pieds et je sentais son coeur palpiter. Il a passé le reste de la soirée à m'ignorer.
Puis nous nous parlames sur rencontres2000.com (arrête de rire) et un soir de forte fièvre il me proposa de me déposer de l'oscillococcinum. Le début de la fin. Il avait 16 ans de plus que moi, une fille, j'étais enfin heureuse de trouver un homme/papa qui s'occuperait de moi et allait me materner, moi la pauvre petite chose fragile que je fus.
Notre relation fut passionnée, fusionnelle et déchirante. Il décida que m'aimer était trop douloureux, parce que notre différence d'âge, pour ne pas me gacher la vie, parce qu'il ne pourrait jamais m'offrir un enfant (diagnostiqué stérile)... il devait partir retourner vivre au Portugal.
Il revint à Paris une dernière fois, pour tout régler. Comme tu le devines, nos peaux n'ont pu résister à cet appel chimique. Une dernière fois, se dire adieu, comme dans les films les plus niais que tu regardes. Je portais un stérilet, on couchait ensemble depuis des mois et ce soir là nous n'avons pas mis de préservatif non plus, pourquoi se dire adieu en mettant un bout de caoutchouc entre nous, comme si nous étions des inconnus ? Beau, intense, triste. Adieu alors.
Quelques semaines plus tard commencèrent les douleurs dans mon bas ventre. Au début comme des petites crampes, puis je finissais tordue en 4, à ne plus pouvoir marcher. Je suis allée seule aux urgences les plus proches, à pieds donc (cela n'étonnera pas celle qui me connait le mieux...). Echographie. "Ah bah oui, c'est bien ça, vous êtes enceinte. Mais vous portez un stérilet ! Vous êtes bien enceinte mademoiselle. Patrick vient voir ! C'est bien un foetus que tu vois là ?" "OUI". Boom. BOOM.
Ok. Merci. Au revoir. N'oubliez pas votre échographie. Ma mère était là au bout du couloir, arrivée entre temps et m'attendant, sereinement assise. Je me suis effondrée, bien sur. Elle était là, rassurante, on va trouver une solution ne t'en fais pas ma chérie.
J'ai prévenu immédiatement mon amoureux stérile. Impossible, il n'est pas de moi. Et puis démerde toi, c'est ta faute. Fallait mettre une capote. Bip bip bip.
J'appelle une amie proche. Je ne veux pas une IVG. Pourquoi ? Je ne sais pas, j'ai choisi la pilule abortive. Elle connait une clinique dont j'ai oublié le nom, à Sarcelles. Oui parce qu'à l'époque la pilule abortive n'était quasi pas proposée par les hopitaux ou cliniques parisiens. Ok allons voir un gynécologue.
Je lui explique ma salpingite un an plus tôt. Puis la mise en place d'un stérilet comme moyen de contraception. J'apprends que ceci aurait pu me couter ma fertilité et est une grave erreur médicale de la part de mon gynécologue de l'époque. Bim Bam Boom. Je contacte ce fameux enculé de gynéco (qui se fait des couilles en or pas loin de la place de la République) et il me renvoie la faute en pleine gueule, me disant que je ne suis pas venue vérifier l'installation de mon stérilet. Faux bien sur. Hors sujet. J'aurais du l'attaquer ce fdp. Mais à 20 ans... Bref, retour à la clinique de Sarcelles. Bon, en enlevant le stérilet cela provoquera une fausse couche. Et tout rentrera dans l'ordre. OK allons y.
Nouvelle échographie. Mais surprise... ça alors, le foetus s'accroche, il est viable, en pleine forme, écoutez ses battements de coeur. C'est un signe, que voulez vous faire ? Vomir. Laissez moi vous égorger avec un scalpel, je suis une putain de petite chose qu'on rabaisse, qu'on délaisse et qu'on est en train de torturer, sortez moi de là putain. OUI JE VEUX CONTINUER MES DEMARCHES POUR AVORTER !!!
RDV pris, ce sera fait en ambulatoire. Premières pilules avalées. C'est parti. Plus rien ne m'arrêtera et l'horreur est désormais derrière moi, me dis je naivement.
J'arrive dans ma chambre, partagée avec une camarade d'avortement. Elle est arabe, musulmane, battue par son mari. Elle sent le piège se refermer s'il apprend qu'elle est enceinte, elle veut partir mais avec un enfant, impossible... Alors elle est là en cachette. Et toi ? Oh... Ambiance.
Allongez vous, on attend que le foetus s'expulse seul, appelez moi lorsque cela arrivera. Une heure, deux heures, trois heures, des saignements, 150 appels aux infirmières. Rien. L'appel ultime "écoutez j'ai autre chose à faire, arrêtez de nous appeler. La prochaine fois, vérifiez seule." Boom.
Je ne sais plus au bout de combien de temps, de litre de sang perdus... je me suis redressée, j'ai toussé, ou éternué peut être. Et je l'ai sentie, cette petite boule, ce coeur qui battait il y a encore quelques heures, je l'ai senti puis je l'ai regardé, petite fille obéissante et apeurée.
Je n'oublierai jamais cette image.
Satisfaction de l'infirmière, allez hop poubelle, on remballe, quelqu'un vient vous chercher, merci au revoir. N'oubliez pas de retourner voir votre gynéco pour vérifier, quand même. Vérifier quoi ? Je viens de le voir entre mes jambes, bouillonnant encore et gluant. Re vomir.
Alors, effectivement, quand j'entends parler d'IVG de confort, ça ne va pas.
Quand j'entends "Bonne Fête Maman", ça ne va pas. Pas de fleurs. Pas de colliers de nouilles.
Bien sur, on a beau me dire qu'il faut penser à autre chose et qu'avec le temps tout s'en va.  Aujourd'hui pourtant et toute la semaine précédénte j'ai été prise d'insomnies. Parce que le matraquage commercial ne t'épargne pas, tous les jours 10 mails, partout des promos d'enfer, tout ce qui te renvoie à ton acte manqué. Il y a une seule chose qui m'a émue ces dernières semaines : Je suis nounou et la plus grande va à l'école. La semaine dernière ils ont écrit un mot dans le cahier de liaison pour prévenir que cette année il n'y aurait pas de cadeau de fête des mère, je cite "pour ne blesser personne, ni enfant, ni parent". Merci pour eux, pour elles, toutes celles pour qui ce jour est une épreuve de plus à franchir en gardant le sourire.
Il aurait 10 ans, environ. Je n'ai jamais tenu le compte parfait, n'allons pas pousser la glauquerie de cet épisode infame...
Juste le néant et les souvenirs morbides.
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