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#ça fait bim bam quoi
mllenugget · 5 months
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Iconic.
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ecrivures · 5 years
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24/03/2020
À fond sur l'auto-route des VROUM VROUM moteurs aux constants aguets aguerris c'est sûr voilà que ma voiture devait être à ce moment l'engin véhiculé le plus rapide du monde et de l'univers tout entier compris, slalomant entre ces autres corps mobiles sur roues qui respectaient copieusement les vitesses limitatoires quoique j'en soupçonnasse quelques uns de jouer à chat avec les règles mais bref qui suis-je pour juger.
L'objectif de cette course de dingue m'était de se rendre à un festival des festivités, je ne sais plus où mais c'est l'amoureuse que j'allais y rejoindre en tout cas pas de temps à perdre l'enjeu se déroulait sur un week-end du vendredi au dimanche et nous étions déjà samedi alors zou sans réflexion
« TU VAS VOIR ON VA S'MARRER COMME DES BEUVRÉS LÀ-BAS » hurlai-je à mon pote imaginaire assis à la place du mort.
Les vitesses moléculaires s’accroissaient au rythme de mon sang bouillonnant d'adrénaline, et, toute formulation langagières foireuse venant d'être ici déposée, il me fallait admettre que l'angoisse d'une fin soudaine planait de plus en plus amplement vers les dessus de ma conscience pulsionnelle. Donc des fois j
BAM !
Pare-choc avant contre pare-choc arrière c'est les folies qui se trament et BIM ENCORE une autre tiens ça cabosse ça tonneaute vroum vroum les moteurs se calment et on se retrouve sur quatre roues déglinguées carrosserie de partout enfoncée au milieu de cette auto-route toujours la même.
« MINCE C'EST CHAUD ON A FAILLI CREVER » hurlai-je encore à mon pote imaginaire assis à la place du mort à qui j'ai décidé d'arrêter de parler d'ailleurs on va dire il est mort.
On pourrait s'en clamer des « ouf » mais non, plus loin sur la route la même un peu plus loin là-bas, comme les faits exprès de ce qui arrive quand c'est pas le moment, une voiture de la police qui a certainement usé de techniques visuelles à l'aide de ses rétro-viseurs et qui ne s'avère pas dupe de l'action : hop elle fait demi-tour comme ça et se ramène pleins gyrophares sirènes sur vers les lieux du crime.
Je me dis ça pue un peu, toute faute pour moi vaut mieux agir que prévenir.
Sur la droite : sortie de la route menant à une forêt. J'use les dernières forces du véhicule amoché par la vie et y dirige l'ensemble de nos corps meurtris de chocs accidentés. Je gare le bordel au bord du sentier boueux, à la lisière, et c'est sûr ils vont débarquer ici sous peu les méchants alors je sors et vais m'enfoncer dans les bois trouver vite comme il faut une planque idéale.
Ni vu ni connu, miteuse cabane isolée perdue entre multiples arbres oubliés des temps d'un jour. Parfait c'est parfait, j'en ouvre la vieille porte en bois rouillée de fer, me fond à l'intérieur on ne bouge plus attendons et, quand calmé, repartirons. Le stop routier terminera ensuite mon trajet.
Ça va c'est plutôt peinard, un peu confiné l'ambiance espace clos et serré, mais une banquette lit d'hôpital trouée rongée longe le mur en bois je m'y assois et fais passer le temps sur mes songes.
La situation pourrait être pire.
Bien pire.
Et'suffit d'y penser pour que ça arrive : voilà que je prend conscience de la présence d'une ÉNORME guêpe sur la porte. Vivante la guêpe, bien sûr.
Ah ça j'aime pas, ça, avec leur abdomen venimeux et leurs yeux jugeurs ces machins là je déteste ils ne me plaisent absolument mais alors vraiment pas du tout.
Puis allez qu'elle se met à voler la guêpe, absurdité de son vivant, certainement à chercher la sortie mais alors pourquoi y est-elle entrée pardi ? Et chaque fois ça fait des feintes, s'approche de moi sans que j'en comprenne de raison, puis retourne vers la porte à provoquer ces bzzbzzzdddggzzgbbdzzzggbzbzzzzbzz bruits assourdissants et répugnants. L'espace est vraiment trop restreint rien pour me mettre à l'aise c'est sûr on est un être de trop dans cette pièce de bois rongé mais je me refuse à effectuer quelconque acte meurtrier mortel. Tout de même restons polis.
Alors je tends la main vers la poignée de porte, mais chaque fois qu'elle s'y approche l'autre abrutie dangereuse s'excite et vole dans tous les sens ça stoppe net le geste initial. Gardons espoir cependant que les  tentatives se réitèrent.
Je parviens enfin à entrouvrir l'allée vers une sortie. Bien sûr, la chose n'est pas du bon côté de la cloison et préfère s'y heurter plutôt que SE SERVIR DE SES SENS et sentir l'air à suivre pour s'échapper. Toujours la même rengaine.
Ça dure un temps interminable, à l'aide d'une planche de bois trouvée à terre je fais les nouvelles tentatives d'inviter l'insecte volant à se diriger vers l'ouverture, mais non, même lorsqu'elle se trouve devant la voilà qu’elle retourne vers les confins du plat bois miteux. Et toujours ces coups de pression à me venir dessus puis repartir, c'est l'enfer.
Bon, je tourne la tête et vois à l'autre bout de la pièce, soit à même pas deux pas de moi, une autre porte qui donne vers un autre extérieur. Provoquer un courant des airs, en voilà une bien bonne d'idée, alors je m'y évertue m'y dirige et ouvre péniblement cette autre porte qui donne vers un autre extérieur.
On est d'accord que le suspens de la situation ne serait pas à son comble si l'astuce avait fonctionné à merveille, au lieu de ça la chose persiste en faisant à présent des allers-retours dans la cabane, me frôlant à chaque fois sans foi ni loi établie.
Et couronnons le tout, plutôt que celle-ci de sortir, voici qu'une autre plus grosse encore entre, à son tour, au sein de ce confinement qui me plaît de moins en moins serein.
Là on y est c'est le danger du ressenti je deviens fou à les voir toutes deux effectuer le même manège des allers-retours constants en me tournant autour par la même ÇA VA PAS LE FAIRE !
Voilà que j'échappe aux flics méchants et j'écope de guêpes moches et monstrueuses, comme quoi pas un.e pour rattraper les autres, similarité de ces corps qui nous exercent la pression de leur présence sans cesse et gros tourments.
Alors, à situation triste réflexes tristes, de cette planche que je tiens en mains la violence d'un geste s'effectue, j'éclate la deuxième entrée en scène qui désormais est encore moins belle à voir étalée sur le mur.
Était-ce la bonne idée peut-être pas en tout cas retour en arrière impossible, plus question de s'arrêter la vengeance de l'autre risque d'être terrible je m'évertue à lui réserver le même sort sans aucune fierté mais qui sommes-nous pour juger encore une fois.
Sauf que je la rate plusieurs fois celle-là, l'espace clos freinant l'ampleur de mouvements efficaces, et plus je la rate plus elle s'agite,  un combat sans fin semble s'engager mais, malheur aux petites choses, elle finit par trouver le même sort que sa sœur défunte peu avant elle.
Rien ne s'arrêtera là me dis-je instinctif, c'est comme les polices quand y'en a une d'autres arrivent, mortes de surcroît, alors il me faut placer les morbides cadavres au-dehors et on en parle plus.
Sauf qu'à quoi bon après tout, guêpes mortes, flics partis, c'est à moi de m'en extraire désormais et d'aller poursuivre le périple de ma route jusqu'à l'objectif initial m'étant  imposé, ce festival des festivités qui me fera tout oublier.
J'y suis parvenu à force de pouces et de routes dans les après-midi du samedi.
Festival des festivités, fête festivalière... une pas si bonne ambiance jadis espérée à dire vrai.
Pour sûr la peine n'en valait pas tant d'efforts, et, en plus de ça, pompom sur le bottin ou cerise sur le crottin, voilà que je m'y suis fait larguer.
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initiales-bd · 7 years
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J'm'en fou même pas, mais si vous voulez, detestez moi. Je deviens fou les gars, si perché, je redescend pas. Ah ! nan pas les cobras. J'ai des vomissements qui montent quand je vois et j'entends le gars faire le Robin des Bois alors qu'il est juste le plus bourgeois.
Il paraît qu'il était trotskiste. Ou bien communiste. Ou bien maoïste. Je crois surtout qu'il était opportuniste. Car aujourd'hui c'est le plus payé de l'équipe. Un cancer un mec presque toxique. Qui commence par te complimenter, comme ça, pour essayer de te posséder. Ni arrive pas donc te lâche pas. Il m'a vraiment rendu fêlé.
Bidinitials le meurtrier. Oh putain, j'ai la main sur le pistolet. Je sors en jogging avec le regard fou du joker, ma dernière prise de conscience censé, c'est d'avoir compris qu'il m'avais rendu fou. Alors ma folie m'a dicté de l'assassiner ! Oh putain, j'ai la main sur le pistolet, le coeur qui bat alors que les doigts serrent la crosse. Il est devant moi l'air nonchalant, j'en peux plus, je vais le descendre, je lève le bras à angle droit ; j'appuie sur la détente, une balle qui part droit dans son cœur, il est surprit tant pis il meurt.
Et bim et bam, la mission est accomplit, sur le sol cet enfoiré gît. Je sors ma bite et pisse dessus, faut dire que j'étais stressé, ça fait du bien de pisser. Mon alibi ? mais je suis fou. La preuve je viens de gicler mon ADN un peu partout. Quoi, et vous ? Que voulez-vous ? Je suis sans le sou, soulé par la vie déjà. De toute façon je compte tuer les causes de mes envies de suicide. Je suis un triste, aux idées pourtant loin d'être stérile. On peut dire un certain nombre de choses de moi, mais pas que je suis stupide.
Marcher sur le sol avec l'ombre de leurs doutes est insupportable. Putain je l'ai tué dans regret. Il est mort le soleil, de quoi m'illuminer de bohneurs. Ma vie sera horrible, une horreur, beaucoup de noirceur.
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christophe76460 · 5 years
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Nous devons être très attentifs quant à la source de notre puissance, etc., mais ne serait-il pas génial d’aplatir les géants de nos épreuves comme Superman écrase le méchant, ou de dévier le faisceau des problèmes dirigés contre nous grâce au bouclier de Captain America ?
Les programmes télévisés de Fantasy et les films de super-héros accaparent les projecteurs ces derniers temps. J’ai passé des heures à dévorer des comics décrivant les aventures de Superman quand j’étais enfant et je serais presque embarrassé de te dire combien de fois j’ai lu ou regardé « Le Seigneur des Anneaux. »
Une Super-héroïne
Ou comme… Attends ! Regarde ! Une super-héroïne ! Est-ce Captain Marvel ? Non, c’est… eh bien, elle ressemble à Bessie Deloney, ma grand-mère. C’était la plus grande guerrière spirituelle que j’aie jamais rencontrée. Elle aurait fait passer ces super-gars imaginaires pour de véritables mauviettes. Elle savait comment faire fuir le diable.
Toi et moi, nous pouvons aussi être des héros. Je le lis dans la Parole de Dieu : « fortifiés à tous égards par sa puissance glorieuse… » (Colossiens 1.11). Moi, fortifié à tous égards par la puissance glorieuse de Dieu ? Oui, j’aimerais voir ça !
Et je vois comment Paul a lutté avec toute l’énergie de Dieu qui agissait puissamment en lui (Colossiens 1:29) et je dis :  « Moi aussi, Seigneur ! »
Je ne sais pas trop où ces autres super-gars ont eu leur « pouvoir », mais ici Dieu me promet Sa puissance ! Il la promet à tous Ses enfants. Oui ! « Bim, bam, boum, bang, paf ! » Je vais être un vrai dur ! Mais attends une minutes. Il dit qu’Il nous donne Sa puissance pour une raison...
« …en sorte que vous soyez toujours et avec joie persévérants et patients. Rendez grâces au Père … » (Colossiens 1.11-12). Endurance et patience ? Ce n’est pas ce que je veux. Je veux la puissance d’écraser tous mes problèmes et toutes mes épreuves. Je veux accomplir de grandes choses que tout le monde pourra voir. Je veux être un dur.
Qu’est-ce que c’est que ce truc de patience et d’endurance ? Et de reconnaissance ?
Attends, ça devient encore pire. Paul dit que cette énergie de Dieu qui œuvrait puissamment en lui l’aidait à prier, à intercéder et à enseigner le peuple de Dieu (Colossiens 1.29-2.1-2). Ça a l’air ennuyeux, pas vrai ?
Tu sais quoi ? Je te garantis que Paul a changé ce monde davantage que les Avengers n’en ont jamais rêvé. Tu peux le faire aussi. La vie n’est pas un roman de Fantasy. C’est une lutte à la vie à la mort.
Un cercle vertueux
Je pense que la puissance glorieuse, la joie et la reconnaissance se nourrissent les unes les autres. C’est un cercle vertueux. L’une tend à produire l’autre. Mais nous devons le désirer. Nous choisissons la chanson qui joue sur le « juke-box » de notre vie.
Le diable veut toujours mettre une pièce dans le juke-box pour faire jouer une chanson de « Quelqu’un d’autre a fait quelque chose de mal ».
Nous pouvons faire jouer des chansons de reconnaissance pour le Seigneur sur le « juke-box de notre cœur ». Ou nous pouvons nous lamenter sur notre sort toute la journée. C’est notre choix.
Pourquoi sommes-nous reconnaissants ? Parce qu’il a fait de nous les bénéficiaires de l’héritage de Ses enfants. Il nous a sauvé du royaume des ténèbres et nous a déposé dans le royaume de Son cher Fils. (Colossiens 1.12-13). Parfois, nous oublions à quel point son héritage est merveilleux, à la fois dès maintenant et surtout dans l’éternité.
Et ça a été un sauvetage. Nous étions perdus, emprisonnés, destinés à la damnation et le Seigneur Jésus a payé le prix pour nous. Il nous a sauvés. Nous ne parlons plus beaucoup de la punition éternelle. Nous ne voulons pas être considérés comme naïfs ou d’une autre époque.
Mais l’enfer est toujours une réalité. Il est tout aussi réel que le Ciel et ce que notre Salut a coûté au Père. Spirituellement, nous avons quitté le royaume de la mort et Il nous a placés dans Son royaume de Vie.
Comment agissent les gens puissants
Quelle est notre réponse à ce que Dieu a fait ? Comment devons-nous vivre cette nouvelle vie puissante ?
Colossiens 1.10-12 le résume :
    Nous portons du fruit. Nous faisons ce que Son cœur désire.
    Nous connaissons Dieu de mieux en mieux (à travers Sa Parole, la prière, Son peuple, en accomplissant la mission pour laquelle Il nous a placés ici, en grandissant à travers les épreuves, etc.)
    Nous « téléchargeons » Sa puissance afin de pouvoir tenir et ne pas abandonner. Sa puissance est la clé et nous devons la recevoir pour gagner (Actes 1.4,8 et chapitre 2).
    Nous exprimons notre reconnaissance avec joie pour notre Père céleste. Paul est un peu fanatique quand il s’agit de reconnaissance (Colossiens 1.12, 2.7) mais c’est un peu normal, pas vrai ? Une personne reconnaissante est heureuse de ce qu’elle a. Sans un cœur reconnaissant, nous sommes misérables, pensant constamment à ce que nous n’avons pas ou à ce que quelqu’un d’autre a et pas nous, ou à une chose que nous avons perdue. Le manque de reconnaissance sape notre puissance spirituelle.
Alors arrête-toi et réfléchis avec attention. Portes-tu du fruit ? Connais-tu Dieu de mieux en mieux ? (Ouah, ralentis, tu continues à lire sans prendre le temps de réfléchir). Télécharges-tu Sa puissance ? Lui exprimes-tu ta reconnaissance avec joie ?
Si la réponse à tout ce qui est au-dessus est « Oui ! » alors continue. Progresse, même. Et si tu as répondu « non » une ou deux fois, que vas-tu faire pour commencer à changer tout cela ?
Regarde, regarde ! Voilà une autre super-héroïne. Elle s’appelle Sue. C’est une amie. Récemment, l’école de commerce où elle travaillait a fait faillite et a fermé. Seulement, ils ont oublié de prévenir les employés et les ont mis devant le fait accompli.
Notre amie s’est retrouvée sans emploi et j’étais un peu inquiet pour elle. « Que vas-tu faire ? »
« Je ne m’inquiète pas. Dieu s’en occupe » a-t-elle répondu.
Extérieurement, j’ai acquiescé, mais intérieurement, je me demandais ce qu’elle allait faire. Elle n’était pas encore vraiment âgée, mais elle n’était plus toute jeune non plus.
Elle persistait à dire que Dieu prendrait soin d’elle. Tu sais quoi ? Peu après, elle a trouvé un nouveau travail. Elle l’aime beaucoup. Je me suis plus inquiété qu’elle.
Une super-héroïne !
Hmmm …
« C’est nous qui déterminons le niveau de notre intimité avec Lui, pas Lui. Il a déjà ouvert la porte qui mène à Ses appartements. Il attend, nous invite à entrer. Il ne tient qu’à nous de répondre. Plus nous nous approchons, plus Il se révèle et nous révèle ce qu’Il désire. »
John Bevere
David Porter
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lapsang-lisait · 8 years
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Le verger de marbre, Alex taylor
La quatrième de couverture nous promet une inoubliable descente au cœur des ténèbres, du coup c’est équipée de ma lampe frontale que je me suis risquée entre les dalles de ce verger de marbre. Petite précaution pas inutile car en effet du noir il y en a et Alex Taylor ne s'embarrasse avec des préliminaires, avec lui c’est “Alea jacta est” dès les premières pages et débrouille toi avec ça. Juste un p’tit coup sur la tête et PoOouf! le monde tel que le connaissait le jeune Beam s’évanouit. En même temps, avec un nom pareil que vouliez-vous qu’il fasse ? Franchement ! Parce que beam ça veut dire quoi ? Quand c’est en bois, wooden beam, c’est une poutre, sinon ça peut aussi être un rayon laser (laser beam), bref ça sonne drôlement comme une arme contondante non ? Et même le son, genre “bim bam boum” ça sent le choc, ou la chute, ou les deux… Bref, donc ce livre est une pure tragédie, le mec est obligé de part son nom de taper sur quelqu’un. Ensuite, comme c’est une tragédie, c’est obligé que ce mec (celui sur qui il a tapé, faut suivre) soit autre chose qu’un illustre inconnu, puis c’est obligé que s’enchaînent toute une série d’emmerdes de plus en plus corsés qui ne peuvent conduire qu’à une fin super moche. Et vlan, ça rate pas ! Œdipe / Beam, même combat, on n’échappe pas à son destin et puis c’est tout… En plus, c’te manie de fréquenter les cimetières, ça ne conduit pas bien loin, c’est pourtant connu ; jamais deux sans trois dit-on mais il s’avère parfois que la troisième fois est déjà celle de trop et qu’on peut finir sur une table de marbre sans avoir eu le temps de réciter un dernier Pater noster. Épitaphe précoce. Et bien sûr, au cours de l’histoire cet étourdi de Beam semble oublier ce sage avertissement et c’est à trois reprises que nous le retrouvons dans un cimetière. Si c’est pas chercher les emmerdes ça !  Ceci-dit, je n’ai même pas envie de le plaindre car en fait, il ne m’est pas très sympathique, pas attachant pour un sous, charisme zéro. Je reconnais que je ne suis pas gentille de dire ça car est-ce de sa faute après tout s’il est né dans une famille dégénérée et s’il vit dans un coin paumé où seuls les méchants ont davantage qu’un petit pois dans la tête ? Non ce n’est pas de sa faute, mais bon, ça ne change rien, le monde est ainsi fait et il y en aura toujours qui devront payer pour quelque chose qu’ils n’ont pas fait. La vie, ça ne marche pas au mérite. Pour conclure, Le verger de marbre est un bon roman noir mais je ne le qualifierai pas d’inoubliable, il m’a manqué une petite attache avec les personnages.
Quatrième de couverture : En plein Kentucky rural, la Gasping River déploie son cours au milieu des falaises de calcaire et des collines couvertes de champs de maïs et de soja. Un soir où il remplace son père, qui conduit le ferry parcourant la rivière dans les deux sens, le jeune Beam Sheetmire tue un passager qui tente de le dévaliser. Mais sa victime est le fils de Loat Duncan, puissant homme d’affaires local et assassin sans pitié. Toujours accompagné de ses chiens menaçants, Loat est lui-même porteur d’un lourd secret concernant le passé de Beam. Aidé par son père, le jeune homme prend la fuite, tandis que Loat et Elvis, le shérif, se lancent à ses trousses. Le Verger de marbre est un thriller littéraire à la prose incandescente dans la veine des grands textes sudistes de Cormac McCarthy ou Daniel Woodrell. Ce premier roman hypnotique est une inoubliable descente au cœur des ténèbres.
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paysagesinterieurs · 5 years
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Texte 318 - Les Précieux Ridicules
23/2/20 Feue Route 66 _ Plus de cerveau, plus de jus, plus de force, mais sensation du devoir accompli. Je le vois dans le comportement d’Aaron, qu’il est fier de sa "Charlie Chaplin de l’Art World" qui carbure à la bière. Il coupe le chèvre aux herbes dans son plastique, en tartine des crackers, boit quatre gorgées, se met les cheveux derrière l’oreille avec le petit doigt, en me regardant et en souriant. Un sourire qui pense aux « great footages » qu’on a faits. Il m’avait boudé à sa façon lorsque le premier matin soit le 21, je n’avais pas pu me lever, épuisée, au bout du bout. Quand j’étais enfin arrivée vers 13h à la Media Tent, je le voyais bien qu’il était déçu. Il marchait vite deux mètres devant moi, en me parlant sans me regarder, l’impression qu’il pouvait m’abandonner. Il aurait pu être encore plus cruel, je l’aurais été moi. Lui ça a duré quelques minutes le temps qu’il me voit performer, en train de faire mes aller-retours pour me prendre en photo et me filmer au milieu des visiteurs J’avais intérêt à lui montrer que j’étais fiable, et donc bosser de mon côté genre : « Hey! Mec! Si tu me tournes le dos, c’est pas grave (tu parles), ouais je m’en fous (genre la grosse dure), t’inquiètes (pff tu trembles) moi je bosse de mon côté, j’abandonne jamais tu m’entends (vieille truie) jamais! » Me voyant travailler avec enthousiasme il me regardait de nouveau. Nous allions bosser comme des fous. Barbara from Dallas, blonde rayonnante à la beauté barbique ne récolte pas autant d’amour que La Bambina. Surtout au Sunnylands Center and Gardens. Yep! Chez Feu Walter et Feue Leonore Annenberg c’est plutôt froid l’accueil. Ici on est dans un empire familial, une dynastie, où des pépés et mémés aux tons pastels marchent, où des enfants blonds courent en silence dans l’immense parc, et où des parents faillent à la joie de se ridiculiser pour leurs joyaux, prêts à faire des performances radicales : rester immobiles trente minutes sous une toile plastifiée aux motifs « coccinelle » sous un soleil franc pour susciter une réaction de son public : sa progéniture. Mais l’enfant veut pousser la recherche corporelle de son géniteur jusqu’à ses limites. Un vol d’aigles majestueux, dessinant un cercle parfait au dessus de leurs têtes n’intéressera que moi. Aaron a tout fait pour m’incruster à la visite VIP-tour-House-ModernismWeek de Sunnylands, mais non. Ici on rigole pas avec les Pass. L’occasion pour moi de me vautrer dans un fauteuil et dormir yeux ouverts au milieu d’un vaste salon entouré d’immenses baies vitrées et de vieux Ce temps de repos est aussi l’occasion de constater que certains personnages fonctionnent à tels endroits et pas à d’autres Ici Barbara passe pas Suspecte de je ne sais quoi? Il faudra creuser, absolument, sur les blondes suspectes de ce « je ne sais quoi »! V’la Aaron qui sort de la visite d’une heure pile, apparemment déçu. Ça ne valait pas les 65 $ (qu’il n’a pas payés) Bref, on fait un point sur qui est Barbara from Dallas Elle est une riche héritière, elle a des chevaux qu’elle adore au point où elle ne pense qu’à eux, et s’identifie à un cheval, une jument, un poney Certaines voient la vie en rose, elle la voit en chevaux! Et c’est dans le labyrinthe du Sunnylands qu’elle a trotté pour la première fois, Puis c’est au rassemblement des Vintage Motorhome qu’elle a henni pour la première fois. Pas facile à trouver le hennissement Et puis c’est venu, il faut laisser sortir le truc Faire le cheval sous l’impulsion d’Aaron m’a changée à tout jamais Je ne suis plus la même femme Je ne peux plus être la même après m’avoir vue gigoter comme ça Faire le cheval, faire Barbara from Dallas m’a grandie Je suis une meilleure humaine désormais Le ridicule? Ah! non!? !! Alors là vraiment, jamais je ne me pose ce type de problème. Ou de questionnement. Sacrifice absolu pour l’art. Et puis, de toutes façons au moment où vient à moi une vague idée du « ridicule » systématiquement il me vient en images un nombre incalculable de situations vécues dans mon domaine professionnel, ou autres, ou vues à la TV et Internet, de tous pleins de gens de pouvoir, ou qui croient en avoir, des prétentieux-ses, des influent-e-s, des décideur-se-s, des émergés, des pseudo-émergés, un nombre fou de « précieux ridicules » que direct je me dis que je dois me vautrer dans le ridicule, aller le chercher avec les dents, c’est ma lutte à moi ça Jouir de l’idée de transformer ce potentiel ridicule en enjeux comiques Je me cite : « Je ne crains jamais le ridicule si et seulement si je le transforme en situation comique » Voilà Et cette situation potentiellement ridicule, que tu amènes instinctivement à devenir comique par des postures qui viennent du bide c’est un peu du génie Le génie comique ne s’apprend pas, tu l’as ou tu l’as pas. Si tu veux l’apprendre ça sonnera comme des assiettes en mélamine« beg’ » au lieu de « KLANG » Il faut avoir faim de vivre, il faut aimer l’autre, même le plus malin (du latin malignus « qui engendre le mal ») et pouvoir s’imaginer jusqu’à se fondre en lui pour pouvoir faire rire. C’est particulier de faire rire Si tu veux faire rire, mais que tu n’as pas ça en toi, c’est mort Arrête n’y vas pas, t’auras toujours cette nano-seconde de retard qui te fait perpétuellement rater le train du rire Arrête n’y vas pas Si tu profites des situations que tu vis pour faire rire sur le vif, vas-y fonce Là ça le fait Faire rire c’est du tac au tac Il faut que ça parle direct, si le signal émis par le-la comique reste trop longtemps dans le cerveau du public, le rire se meurt Il faut que ça fasse bim>bam=paow! Tu vois : direct le cerveau sait à quels bourrelets qui le composent le message est envoyé Faut pas que ça fasse : « B-bonjour, je me présente à vous le cerveau, à quel bourrelet de votre flasque consistance dois-je me rendre pour faire rire au sujet des précieux ridicules » parce que là, ça fait pschitt Mimer une situation comique c’est terrible pour l’humour, ça le tue, se transforme en véritable dramaturgie pour les interprètes Il faut que ça vienne du bide, c’est pour ça qu’un-e comique est obligatoirement plein d’empathie Capacité de s’identifier à l’autre quel qu’il soit. Moi je me fonds totalement en mes personnages qui me font extirper de moi des capacités secrètes dans des domaines plus ou moins glorieux Il y a La Bambina pour me donner goût à la prise du pouvoir et jouir de son indomptable charisme glamouresque, Francine of the Desert pour me faire pénétrer de belles américaines à la fois comme une « fifties housewife » et une pilote de course, l’Artiste à l’International pour faire bouillir mon sex-appeal de catcheuse et puis Barbara from Dallas qui me rappelle à mon pouvoir comique.
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Cyclo-nihiliste toi-même
F.
J'allais dire que l'histoire commence un jour de pluie, mais dans cette ville chaque jour est humide, alors j'imagine que ça ne t'avance pas beaucoup. C'était un jeudi, ou peut-être un mardi… en tout cas un jour en "i", de ce côté-ci, je suis formel. J'étais allé au Mansart, m'en enfiler quelques-uns. Enfin, pas que. Il fallait aussi que je finisse d'écrire mon discours pour la semaine suivante. Un excellent discours sur un cyclo-nihiliste qui essaie de se faire sa place dans une société qui le rejette et qu'il rejette. Un texte très profond. Il fallait être là le jour de l'allocution. J'en ai fait pleurer plus d'un, j'étais dans une forme transcendante. Probablement l'un de mes tous meilleurs discours. Donc, disais-je, je devais finir d'écrire mon discours, il pleuvait, c'était un jour en "i" et j'étais donc allé au Mansart. Je m'étais assis au comptoir, bien en face du baby et bien à côté de la tireuse. J'avais mis une pièce dans le porte-pièce en passant ; pour l'instant personne ne semblait intéressé par une partie, mais ne sommes-nous jamais trop prudents ? Tu sens venir la chose, toi aussi ? De toute manière, les coups fumeux commencent toujours comme ça. Une soirée normale, au début, tout ce qu'il y a de plus normale, bien trop normale, ne pouvait que tourner au vinaigre. Il est vrai que pour l'instant il manque Roy dans l'histoire, mais ne t'en fais pas, il arrivera pour compléter le tableau bien assez tôt. Tout allait normalement, donc, j'étais accoudé au zinc, avec un sérieux de blanche, un crayon et une feuille de papier, et je dois dire que j'étais inspiré comme jamais. Il me vint de ces phrases, ce soir-là… à faire mouvoir les ménagères. Si bien que quand je les relus, le lendemain matin, j'eus du mal à croire que cette prose vint de moi. Mais, à force de faire couler l'encre, mon poignet commença à à me signaler qu'il serait bon de boire un peu plus et d'écrire un peu moins. Que le coude fasse aussi sa part du travail, en somme. Alors c'est ce qu'il fit. Et puis… Roy arriva. Voilà, on y est, au fameux point de bascule. Roy arriva, et s'approcha du baby. Alors je le rejoignis, pour jouer avec lui. Du moins c'est ce que je croyais, le lendemain, en me réveillant. Parce que cette histoire, tu vas voir, est tellement difficile à avaler, autant ou presque qu'un picon-bière auquel même les belges ne se frottent pas, comme disait le poète, que je retournai au Mansart, le lendemain et nettement plus sobre, pour avoir la version du barman, Fred. Si si, il s'appelle Fred, ça j'ai vérifié et ce n'est pas du charabia. Va au Mansart et demande Fred, tu verras. Enfin, pas le dimanche, il ne travaille pas le dimanche. Voilà comment je sais que c'était un jour en "i" ; plutôt malin, quand je suis à jeun, n'est-ce pas ? Donc, dans mon souvenir, je vis Roy s'approcher du baby, alors je finis d'une traite le fond de mon verre, me levai en grandes pompes, et lui tint à peu près ce discours : « Ah, tu viens me défier, dans mon bar, sur mes terres ? Eh bien, ma foi, Roy, réglons ceci entre gentlemen que je fus. » Ensuite, je le rejoignis, pris ma pièce judicieusement disposée en entrant dans le bar, un peu plus tôt, comme expliqué ci-avant, et la glissai dans le monnayeur, moyennant quoi j'obtins onze balles jaunes pour un règlement de compte. Il n'eut pas le temps de dire ouf, le Roy, que j'avais déjà enfilé six buts, dont deux en bandes, et pas le moindre demi, car je me respectais. De quoi être fier. Ça, c'est la version de l'histoire que je reconstruisis partiellement à partir des réminiscences du lendemain. Parce que Fred n'a pas la même version : tout concorde plus ou moins, sauf que dans la sienne, pas la moindre trace de Roy… Après réflexion, sa version à lui est sensiblement plus cohérente avec ce qui se passa ensuite. Alors que nous jouions la septième balle, une jeune femme, la vingtaine passée, mais pas encore périmée, se pointa en face de moi, et me lança : « Tu sais qu'il faut être au moins deux pour jouer au baby ? » Je lui répondis, et sur ce point, Fred et moi sommes d'accord - ce qui renforce l'hypothèse selon laquelle il pourrait avoir raison concernant Roy, que je voudrais bien mais que je n'avais malheureusement pas d'ami sous le coude. Véridique. Alors, à mon grand étonnement, elle attrapa les cannes rouges, et se mit à jouer, après avoir fait semblant de verser un lampion sur ma condition sociale. Avoue qu'il y a de quoi se marrer. Durant les minutes qui suivirent, ce fut football-champagne. J'enchaînai les belles actions, passages en dièse, tirées croisées, balayages, allez-retours, bref, elle ne toucha pas beaucoup de balles. Il n'y eut pas l'ombre d'un doute, sur ce match, j'étais clairement au-dessus, on ne jouait pas dans la même division. Quand fut venu le moment fatidique où nous eûmes épuisé les balles et le moral de mon adversaire improvisée, et comme je m'étais embrouillé avec Roy quelques minutes plus tôt et que je n'avais aucune envie de revoir sa figure usée, je proposai à la demoiselle de faire une revanche, à mes frais en bon seigneur, et en bonne et due forme. La malheureuse, contre toute attente, releva le défi. Nous entamâmes donc un second match à sens unique, on aurait dit que l'un des deux protagonistes, mais pas moi, ne savait pas jouer. C'était affligeant. Quelle fessée. Bim, bam, boum, les buts s'enchaînaient plus vite que je ne descends les shots de Chartreuse. c'est dire. À ce rythme-là, fut un moment où, une nouvelle fois, les balles vinrent à manquer. « Une autre ? », proposai-je, enflammé par mon niveau de jeu incroyable. « En fait, j'allais juste aux toilettes moi à la base », me répondit-elle poliment. J'acquiesçai tout aussi poliment, et retournai m'asseoir au comptoir, sachant pertinemment que ce n'était qu'une piètre excuse. La vérité, c'est que la petite ne s'était pas attendue à tomber sur un joueur de cette trempe, c'est pourtant clair et limpide. À titre personnel, ça m'arrangeait plutôt, parce que mon entraîneur n'aime pas du tout que je joue avec des joueurs de seconde zone, il dit que ça me ramollit, comme les grands champions de tennis. Et d'autre part, j'avais un discours d'envergure à terminer, je te rappelle, je n'avais donc pas vraiment le temps d'apprendre à une jeune débutante pas vraiment pétrie de talent comment devenir un joueur de classe internationale. Comme disait mon grand-père, quand on veut faire de grandes choses, mieux vaut se lever tôt et concentrer son temps sur les choses essentielles. Je ne veux pas particulièrement faire de grandes choses, alors je ne me lève pas particulièrement tôt, mais je n'aime pas non plus particulièrement perdre mon temps. J'en étais environ là dans mon discours, deux verres plus tard, quand je fus interrompu de nouveau par la fille du baby. Pour quelqu'un qui avait ramassé, quelques dizaines de minutes plus tôt, une correction historique, elle avait l'air plutôt en joie. Je lui dis d'entrée, avant que le moindre malentendu ne s'installe, que je n'accepterais une nouvelle partie que si elle se trouvait un partenaire avec qui jouer, qui puisse relever significativement le niveau de jeu moyen de son équipe. Une nouvelle fois, la fourbe se défila, prétextant qu'elle n'était venue au comptoir que pour commander son prochain verre de vin, et qu'elle n'y pouvait rien si moi-même ne lâchait pas le zinc et que, par conséquent, je me retrouvais sur son chemin. Voilà une explication bien douteuse, si tu veux mon avis. Juste avant de quitter le comptoir, la main pleine d'un verre loin d'être plein de vin, et la poche sans doute plus légère de quelques pièces, elle m'adressa encore un mot, comme pour se racheter : « Je suis assise à la table là-bas, avec des amis. Vu que toi, tu n'en as pas, si tu veux, tu peux nous rejoindre, nous serons tes amis d'un soir. » Quelle bonne blague. Quand j'ai retrouvé ça, au fin fond de mes souvenirs, le lendemain, j'ai vraiment eu du mal à y croire. D'ailleurs, j'ai mis ça illico tout en haut de la liste des choses qu'il fallait que je vérifie avec Fred.
Fred. Ce bon vieux Fred. Sur la fin de l'histoire, je ne peux pas vraiment contester sa version des faits. D'habitude, j'essaie d'avoir au moins une ou deux bases solides sur lesquelles construire ma mauvaise foi, mais dans le cas présent, ces bases, je ne les ai pas ou plus. Je m'en remets donc intégralement à la version de Fred. Voici ce qu'il m'a dit. Un peu plus tard dans la soirée, alors que je n'avais que dix-sept mots et deux verres de plus, l'amie de la jeune joueuse de babyfoot vint à son tour commander une consommation à mon comptoir. Elle en profita, toujours selon Fred, pour me proposer à son - un moment s'il vous plaît. Oui ? Un demi de blanche ? Voilà monsieur, quatre euros s'il vous plaît ; non, on ne prend la carte qu'à partir de dix euros ; voilà votre monnaie, merci monsieur - pardon. Elle en profita donc, toujours selon Fred, pour me proposer à son tour de les rejoindre à leur table. Je lui expliquai très courtoisement que la jeune joueuse de babyfoot m'avait déjà fait une proposition très similaire que j'avais dû décliner pour des raisons de la plus haute importance que je ne pouvais bien évidemment pas divulguer à n'importe qui, n'importe où et n'importe quand. Je finis tout de même à cette table, parait-il. L'ennui, c'est que Fred devait rester au comptoir pour tenir le bar et que la table était en terrasse. Tu comprendras donc que cette histoire s'arrête ici, faute de narrateur.
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COUCOUUUUU ! Bimbamboom, questions : 55, 56, 64, 67, 89, 91, 99 !
 
BIEN LE BONJOUR !!!!!!!!!!!!! Bim bam boum, réponses : 
55. As-tu déjà fantasmé sur un/une prof ?
Désolé mais nan ahah (mais peut-être un jour qui sait ? xD)
56. Aimerais-tu vivre dans une cabane au milieu des arbres ?
Carrément ! En vrai c’est un peu un rêve d’enfant ahah ! Je trouve ça vraiment trop bien ! (en plus t’as pas de loyer à payer ahahah)

64. Tu crois que les fantômes sont vraiment méchants ?
Je crois pas vraiment aux fantômes, mais je pense pas. Je pense que c’est l’âme des gens, de ceux qu’on aime, et qui nous ont aimés, qui sont là pour veiller sur nous, prendre soin de nous à leur manière, être sûr qu’on devient de belles personnes etc. Ils sont pas méchants, ou alors pas volontairement !
67. Ta mort idéale ? 
Dans une crise de fou rire ! Ou alors dans une expérience de dingue ! Ou simplement dans mon sommeil ! Ça doit être “bien” de mourir au nom d’une cause. En fait la crise de fou rire en fait ça doit être super douloureux ! Je sais pas ! (trop de possibilités pour une seule fois) 
89. Ton péché mignon ?
Il y en a trop ! Ou alors les choses qui me rendent heureuse (faire de nouvelles rencontres, voir des amis que je vois pas souvent, manger (surtout les gaufres et la chantilly et tout pleins d’autre trucs) les couchers/levers de soleils, camper, la rando et tellement d’autres trucs !)

91. Qu’est-ce que vivre ?
Aimer. Rire. Rencontrer. Voyager (pas forcément à l’autre bout de la Terre). Lire. Expérimenter. Foncer. Croire en soi et ses rêves. Ne jamais remettre au lendemain (sinon on fait jamais et ne jamais faire c’est ne pas vivre) 
99. Comment imagines-tu le quotidien idéal ?
On se lève et se couche quand on veut. On va en cours quand on veut. On voit les gens quand on veut. On peut lire, cuisiner, faire du sport quand on veut (ce qu’on aime quoi). Il y a pas d’heure précises pour manger (par exemple la pause déjeuner 12h-13h ou 12h-14h c’est fini on mange quand on veut son repas merde !) Voyager c’est gratuit. C’est pas le quotidien ahah plus une vie idéale ! Bref, les horaires ne sont plus une contrainte ! 
voilàààààààà
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cecinestpasunponey · 8 years
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Bonne fête maman
Bonne fête Maman.
Hier encore j'avais 20 ans. J'étais inscrite sur rencontres2000.com (cherche pas) et j'avais un petit groupe de potes sympathiques, rencontrés dessus. Ce site organisait des soirées fort ludiques à base de grosses teufs sur le River King ou de raclettes party à St Michel.
Un soir il y avait cette soirée Bowling... n'ayons pas peur des mots c'était du gros délire. Comme vous pouvez l'imaginer. S'en est suivi un apéro Place de Catalogne.
Il y avait cet homme. Ni beau ni laid, mystérieux, qui m'ignorait totalement, cela m'était insupportable, faut dire que j'étais la plus bonne de tes copines à 20 ans. Lorsque je me suis retrouvée dans ses bras pour danser, mon corps s'est mis à trembler, je perdais pieds et je sentais son coeur palpiter. Il a passé le reste de la soirée à m'ignorer.
Puis nous nous parlames sur rencontres2000.com (arrête de rire) et un soir de forte fièvre il me proposa de me déposer de l'oscillococcinum. Le début de la fin. Il avait 16 ans de plus que moi, une fille, j'étais enfin heureuse de trouver un homme/papa qui s'occuperait de moi et allait me materner, moi la pauvre petite chose fragile que je fus.
Notre relation fut passionnée, fusionnelle et déchirante. Il décida que m'aimer était trop douloureux, parce que notre différence d'âge, pour ne pas me gacher la vie, parce qu'il ne pourrait jamais m'offrir un enfant (diagnostiqué stérile)... il devait partir retourner vivre au Portugal.
Il revint à Paris une dernière fois, pour tout régler. Comme tu le devines, nos peaux n'ont pu résister à cet appel chimique. Une dernière fois, se dire adieu, comme dans les films les plus niais que tu regardes. Je portais un stérilet, on couchait ensemble depuis des mois et ce soir là nous n'avons pas mis de préservatif non plus, pourquoi se dire adieu en mettant un bout de caoutchouc entre nous, comme si nous étions des inconnus ? Beau, intense, triste. Adieu alors.
Quelques semaines plus tard commencèrent les douleurs dans mon bas ventre. Au début comme des petites crampes, puis je finissais tordue en 4, à ne plus pouvoir marcher. Je suis allée seule aux urgences les plus proches, à pieds donc (cela n'étonnera pas celle qui me connait le mieux...). Echographie. "Ah bah oui, c'est bien ça, vous êtes enceinte. Mais vous portez un stérilet ! Vous êtes bien enceinte mademoiselle. Patrick vient voir ! C'est bien un foetus que tu vois là ?" "OUI". Boom. BOOM.
Ok. Merci. Au revoir. N'oubliez pas votre échographie. Ma mère était là au bout du couloir, arrivée entre temps et m'attendant, sereinement assise. Je me suis effondrée, bien sur. Elle était là, rassurante, on va trouver une solution ne t'en fais pas ma chérie.
J'ai prévenu immédiatement mon amoureux stérile. Impossible, il n'est pas de moi. Et puis démerde toi, c'est ta faute. Fallait mettre une capote. Bip bip bip.
J'appelle une amie proche. Je ne veux pas une IVG. Pourquoi ? Je ne sais pas, j'ai choisi la pilule abortive. Elle connait une clinique dont j'ai oublié le nom, à Sarcelles. Oui parce qu'à l'époque la pilule abortive n'était quasi pas proposée par les hopitaux ou cliniques parisiens. Ok allons voir un gynécologue.
Je lui explique ma salpingite un an plus tôt. Puis la mise en place d'un stérilet comme moyen de contraception. J'apprends que ceci aurait pu me couter ma fertilité et est une grave erreur médicale de la part de mon gynécologue de l'époque. Bim Bam Boom. Je contacte ce fameux enculé de gynéco (qui se fait des couilles en or pas loin de la place de la République) et il me renvoie la faute en pleine gueule, me disant que je ne suis pas venue vérifier l'installation de mon stérilet. Faux bien sur. Hors sujet. J'aurais du l'attaquer ce fdp. Mais à 20 ans... Bref, retour à la clinique de Sarcelles. Bon, en enlevant le stérilet cela provoquera une fausse couche. Et tout rentrera dans l'ordre. OK allons y.
Nouvelle échographie. Mais surprise... ça alors, le foetus s'accroche, il est viable, en pleine forme, écoutez ses battements de coeur. C'est un signe, que voulez vous faire ? Vomir. Laissez moi vous égorger avec un scalpel, je suis une putain de petite chose qu'on rabaisse, qu'on délaisse et qu'on est en train de torturer, sortez moi de là putain. OUI JE VEUX CONTINUER MES DEMARCHES POUR AVORTER !!!
RDV pris, ce sera fait en ambulatoire. Premières pilules avalées. C'est parti. Plus rien ne m'arrêtera et l'horreur est désormais derrière moi, me dis je naivement.
J'arrive dans ma chambre, partagée avec une camarade d'avortement. Elle est arabe, musulmane, battue par son mari. Elle sent le piège se refermer s'il apprend qu'elle est enceinte, elle veut partir mais avec un enfant, impossible... Alors elle est là en cachette. Et toi ? Oh... Ambiance.
Allongez vous, on attend que le foetus s'expulse seul, appelez moi lorsque cela arrivera. Une heure, deux heures, trois heures, des saignements, 150 appels aux infirmières. Rien. L'appel ultime "écoutez j'ai autre chose à faire, arrêtez de nous appeler. La prochaine fois, vérifiez seule." Boom.
Je ne sais plus au bout de combien de temps, de litre de sang perdus... je me suis redressée, j'ai toussé, ou éternué peut être. Et je l'ai sentie, cette petite boule, ce coeur qui battait il y a encore quelques heures, je l'ai senti puis je l'ai regardé, petite fille obéissante et apeurée.
Je n'oublierai jamais cette image.
Satisfaction de l'infirmière, allez hop poubelle, on remballe, quelqu'un vient vous chercher, merci au revoir. N'oubliez pas de retourner voir votre gynéco pour vérifier, quand même. Vérifier quoi ? Je viens de le voir entre mes jambes, bouillonnant encore et gluant. Re vomir.
Alors, effectivement, quand j'entends parler d'IVG de confort, ça ne va pas.
Quand j'entends "Bonne Fête Maman", ça ne va pas. Pas de fleurs. Pas de colliers de nouilles.
Bien sur, on a beau me dire qu'il faut penser à autre chose et qu'avec le temps tout s'en va.  Aujourd'hui pourtant et toute la semaine précédénte j'ai été prise d'insomnies. Parce que le matraquage commercial ne t'épargne pas, tous les jours 10 mails, partout des promos d'enfer, tout ce qui te renvoie à ton acte manqué. Il y a une seule chose qui m'a émue ces dernières semaines : Je suis nounou et la plus grande va à l'école. La semaine dernière ils ont écrit un mot dans le cahier de liaison pour prévenir que cette année il n'y aurait pas de cadeau de fête des mère, je cite "pour ne blesser personne, ni enfant, ni parent". Merci pour eux, pour elles, toutes celles pour qui ce jour est une épreuve de plus à franchir en gardant le sourire.
Il aurait 10 ans, environ. Je n'ai jamais tenu le compte parfait, n'allons pas pousser la glauquerie de cet épisode infame...
Juste le néant et les souvenirs morbides.
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