Tumgik
#dans mon coeur je comprend pas
mllenugget · 5 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Iconic.
(English translation in alt)
────────────────────────────────────────── Support all the admins that spoke out (& do your daily click) ──────────────────────────────────────────
75 notes · View notes
inemi · 3 months
Text
Tumblr media
Vous nous laissez de merveilleuses chansons dont nous nous souviendrons.
Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
Avec le soleil et la pluie comme bagages
Ils ont créé le temps des amitiés sincères
La plus belle saison des quatre sur terre
Ils ont la douceur des plus beaux paysages
Et la fidélité des oiseaux de passage
Une tendresse infinie est gravée dans leurs coeurs
Mais parfois la tristesse monte dans ses yeux
Alors ils viennent
Réchauffez-vous à la maison
Et toi aussi
ils viendront
Tu peux retourner au fond des nuages
Et sourie encore sur beaucoup d'autres visages
Donnez un peu de votre tendresse à votre entourage
Quand quelqu'un d'autre veut te cacher sa tristesse
Parce qu'on ne sait pas ce que la vie nous donne
Il se pourrait que je ne sois plus humain
Si j'ai encore un ami qui me comprend vraiment
J'oublierai mes larmes et mes soucis
Peut-être alors
je viendrai chez toi
Réchauffe mon cœur
À ton bois
~Françoise Hardy~
🖤🖤🖤
33 notes · View notes
trashlord-watson · 6 months
Text
en vrai les potos, faut qu'on parle des paroles de "a little bit longer"
je sais qu'on a tou.te.s des big s2 feels avec cette chanson, mais????
"Would you please stay a little bit longer? 'Cause the moment we shared has been so good that I still whisper
qu'est-ce qu'il murmure encore?
I can't handle livin' life whithout feeling love, 'Cause i'm lost and affraid on my own to the grave a journey thanks to you i've just forgot.
eh ça y est y a pas que lui qu'est perdu là. soit il manque des mots, soit fallait faire des phrases différentes enfin jsp poto???
When you say yes when I ask, do you get my life, There's peace up in mind for a second, you and I, is build the same kind.
le boug ne sait pas conjuguer au passé ou bien?? ah non pardon il sait pas conjuguer tout court!!!! j'te jure on dirait que ça a été passé 15x dans google trad là
In the dark of your eyes, appears a star beyond, As the sun in the day, as the moon through the dawn.
je comprends l'image que tu veux transmettre floflo, mais ça va pas. l'étoile peut pas apparaître dans et au delà à la fois. en plus, en général à l'aube la lune bah on la voit plus des masses??
But I still have to pay so you just have to lay, lay, lay, lay, lay, lay baby lay.
........... est-ce qu'on parle d'un rapport sexuel rémunéré???? est-ce que "a little bit longer" parlait de prostitution depuis le début??????
Would you please stay a little bit longer? 'Cause the moment whe shared has been so good, I feel I need an extra hour.
........ apparemment oui en fait???? je suis ptn de choqué
My heart is cold, and gets warm when I'm close to you, And when I climb up the stairs to that sweet paradise, I feel the rise of a beat through the air.
"i feel the rise of a beat through the air" mais de QUOI TU PARLES ????? ptn mec tu peux pas vouloir faire de la grande poésie imagée et dans la même chanson sortir une platitude comme "mon coeur est froid et devient chaud" genre
And I leave ground my life and that concret town,
encore une fois, y a soit un manque de mots soit un manque de ponctuation. ça ne veut RIEN DIRE.
I reach you up there in heaven, I'm in heaven and you are the one, The one, To open the door, To open the door on what's life was for…Me…"
............. est-ce que la prostituée c'est SAINT PIERRE en fait??????
enfin bref, loin de moi l'envie de me transformer en "non mais t'as vu c'que t'écoutes", mais franchement................. HEIN ???????
donc conclusion : oui, je voudrais bien rester 1h de plus, mais seulement dans un contexte de fin de s2 du visiteur du futur, pour qu'on puisse avoir la suite de la discussion sur la turbo branlette MERCIIII
21 notes · View notes
e642 · 2 months
Text
Je me demande souvent ce que je fais avec lui. Dès le début, j'ai su qu'on n'avait pas les mêmes accointances, les mêmes sensibilités, les mêmes avis sur des choses importantes, les mêmes conceptions du couple, de l'amour ou encore de l'exclusivité. Je ne sais pas ce qu'il y aura à retenir de cette relation si ce n'est une sexualité épanouie. J'essaie de trouver des raisons de pourquoi je reste mais ça ressemble à des excuses. J'ai l'impression de me confondre en excuses parce que j'ai pas le courage. Alors si je dois être honnête je pense directement à la peur d'être seule, au manque du corps, des bras autour de moi, d'un fil conducteur de ma journée, d'une présence qui prétend m'aimer... Pourtant, j'avais la sensation que j'avais avancé sur ça et que j'avais compris qu'on ne quémandait pas l'amour de l'autre, ni qu'on pouvait y changer quelque chose. J'écris à contre coeur parce que je croyais en être sortie mais peut-être pas finalement. Il n'y a pas que ça, il y a ce sentiment d'avoir abusé de lui dans le sens relationnel, d'avoir poussé la plaisanterie trop loin pour qu'il y ait une possibilité de retour douce. Tout va devoir se faire dans le fracas, dans ma responsabilité, je vais peut-être devoir causer de la souffrance et je ne comprends pas pourquoi cela me bloque autant. Les fins m'ont toujours plus effrayée que les débuts parce qu'au moins une personne -dans le meilleur des cas- n'en ressortira pas indemne. Pour beaucoup de choses je préférerai subir que faire subir, qu'on me le fasse plutôt que je le fasse, qu'on me le dise plutot que je le dise. C'est sûrement une manière de me déresponsabiliser et être certaine de ne pas amener une douleur de plus. Je ne dis pas que je mérite plus que l'autre d'avoir mal seulement je crois que ça m'arrange, pas pour me mettre en position de victime mais parce que je me sais calme et assez grande pour que tout cesse du jour au lendemain. C'est peut-être encore une excuse. J'ai du mal à me cerner pour ça. J'aurais tellement aimé l'aimer et sans doute que je l'aime mais ça me fait du mal de réaliser que je lui donne ça, cette précieuse énergie sentimentale parce que ce n'est pas possible que ce soit réciproque. J'ai "le temps fera les choses" facile parce que d'un côté c'est véridique, le temps se charge de tout mais d'un autre je sais que j'ai une action -avec ses limites- sur ça. Je me sens fanée, coupable, en colère de ma propre inactivité. C'est bête mais j'avais juste besoin qu'on m'aime, qu'on s'intéresse à moi et qu'on me respecte profondément, j'avais envie de pouvoir partager un peu de moi. Le sentiment de solitude est plus difficile à vivre quand en réalité on ne l'est pas mais qu'on est forcé de constater que ça y ressemble beaucoup. Ça me paralyse cette situation parce que c'est plus aisé que je ne l'aurais pensé de s'enfermer dans le mauvais chemin de vie sans que personne d'autre que nous, nous ait forcé la main. Je l'ai, à la fois, tellement fait entrer dans ma vie et à la fois il est toujours devant la porte à cause de son manque d'intérêt criant à mon égard. Comment claquer la porte à une personne qui à un pied dans l'entrée et un pied sur le paillasson ? Si je m'accommode de sa passivité c'est parce que j'ai fait le deuil d'être importante ou intéressante, d'être une plus value c'est aussi pour ça que ne je ressens plus le besoin de parler à personne ou de donner des nouvelles. J'ai le coeur qui pèse lourd, qui appuie sur mes côtes parce que je pense au terme depuis que ça a commencé et c'est anormal. C'est très inconfortable de reconnaître que quelqu'un n'est pas fait pour nous, enfin, personne n'est fait pour nous mais de reconnaitre cette sorte d'incompatibilité presque organique et surtout intime. Intime dans le sens où mon corps m'a déjà crié qu'il fallait que ça cesse et qu'il ne se fatigue plus à le faire. Les choses les plus torturantes sont celles qu'on sait.
Mon monde ne s'écroule pas, simplement il m'apparait être comme un grand bout de terre inconstructible. Ça fait longtemps que je n'ai rien construit de nouveau, ou rien autre que sur des ruines et je sens que c'est ce qui me manque: arrêter de croire qu'on peut construire sans avoir détruit au préalable. J'espère qu'un jour je serai enfin une version aboutie et accomplie de moi, ça fait longtemps que je n'ai pas été fière de moi et ça se ressent dans la l'insatisfaction que j'ai de me vivre, me ressentir, me percevoir, me respecter. Des années que j'attend d'être meilleure pour moi et ça n'arrive pas. Il y a juste des restes de haine et de déception qui stagne au fond de moi, qui donne un goût particulièrement nauséabond à chacun de mes choix et des mes réflexions.
16 notes · View notes
norellenilia · 4 months
Text
Bonjour ! C'est le Mois des Fiertés ! 🌈 Est-ce que je vous ai déjà parlé de la fois où j'ai été accusée de propagande LGBT par une admin de Beemoov ? :'D
Bon je grossis le trait mais pas tant que ça, j'y ai juste repensé l'autre fois et ça m'a énervée :')
Disclaimer, c'était il y a 7 ans maintenant, début 2017, et je ne suis même pas sûre que l'admin en question travaille encore à Beemoov depuis le temps, donc bon.
C'était sur Ma Bimbo, car oui mon aventure avec Beemoov a commencé avec ce site, quasiment 5 ans avant Eldarya :') Bref, après 2013, traumatisée que j'étais (littéralement) par la manif pour tous, j'avais commencé à recenser les "arguments" homophobes que j'entendais le plus, et dans un texte, je les démontais un à un, et j'avais publié ce texte dans mon profil de Ma Bimbo, parce que c'était un site que je fréquentais beaucoup à l'époque, j'avais pas de blog ou de réseau social, bref, j'avais besoin d'un endroit où mettre ça, et ma description était déjà bien complète, un peu plus un peu moins, hein x)
Le temps passe et régulièrement je recevais des messages de gens qui me disaient "omg j'adore ta description, merci pour ce texte c'est hyper important" etc. Ca fait chaud au cœur et je me dis toujours que c'est important qu'en effet les gens aient ce son de cloche, qu'il faut jamais laisser des propos homophobes (ou autre hein mais c'était pas le sujet) sans réponse, sans rien pour contrebalancer. Tout allait très bien, je faisais ma vie sans m'en soucier plus que ça.
Puis un jour, je reçois un MP d'une pote qui disait texto : "Tu as vu ta description ??" Avec un screen de mon profil où tout ce qui restait de ma description c'était un "EDIT MODO" en très gros suivi d'un message dont j'ai oublié le contenu, ça devait dire que je respectais pas les règles du site ou jsp.
Et effectivement, y'avait PLUS RIEN. L'edit modo était tout ce qui restait de mon profil travaillé avec soin, j'avais même fait des petites bannières pour séparer les catégories, avec des chibis dessinés à la main et tout, j'étais dégoûtée, et bien sûr complètement interloquée.
Je m'en vais trouver une modo en ligne, je lui explique la situation, elle me donne alors le nom de la modo qui avait été chargée de l'affaire. Je contacte donc la modo en question, et elle me dit qu'une bimbo avait apparemment signalé ma description pour contenu inapproprié ou un truc du genre, et je comprends pas ce qui a bien pu justifier ça. La modo me dit alors... Que c'est parce que j'ai parlé de sexualité.
J'ai fait ça, moi ???
Le seul truc que je concède, c'est une citation de l'article Wikipédia sur la sexualité animale, que voici (peut-être que l'article a été modifié depuis, mais la citation c'était peu ou prou ces mots-là) : La sexualité animale ne se limite pas toujours à des rapports monosexuels ou hétérosexuels à intention reproductive. Ainsi, les comportements sexuels animaliers peuvent avoir différents objets et revêtir de multiples formes. Les spécialistes ont noté divers comportements analogues aux comportements humains non reproductifs comme la masturbation, ou d'autres qui pourraient évoquer de l'homosexualité, bisexualité.
Je dis à la modo qu'à part ça je vois rien, plusieurs fois elle me dit "mais tu te rends bien compte qu'il y a pas le droit de parler de sexualité ?" Je lui dis que oui et que c'est pour ça que j'en ai pas parlé mdrrr, que si c'est à cause du mot "masturbation" je veux sincèrement bien l'entendre (y'avait pas encore l'interdiction de la plateforme Beemoov aux moins de 16 ans, du coup les modos s'en donnaient à coeur joie pour pousser des cris d'orfraie quand quelqu'un disait des trucs comme "je lui fous de l'eau dessus pour la rafraîchir" car "foutre" c'est vulgaire :') ), mais quand bien même, pourquoi TOUTE ma description a-t-elle été effacée ? Pourquoi le passage concerné seul n'a-t-il pas été édité ? Pourquoi n'ai-je été prévenue à AUCUN moment de la procédure ?? J'aurais pu recevoir un MP m'avertissant du propos à retirer, ou quitte à tout retirer, m'envoyer un MP en m'expliquant pourquoi ça a été fait ? (En y repensant, je ne sais même pas combien de temps s'est écoulé entre l'effacement et le message de ma pote...)
Et là, la modo finit par m'expliquer un truc... Je me souviens plus du délire exact parce que malheureusement j'ai pas conservé les MP, mais en gros la modo a demandé son avis à l'admin sur la démarche à effectuer, et l'admin lui aurait dit de tout effacer parce que je parlais de sexualité et qu'une partie de mon profil pouvait être assimilé à de la propagande et que ce n'était pas un lieu pour parler de ce genre de trucs.
(Je tiens également à faire remarquer que la modo aura jusqu'au bout été incapable de me dire ce qui m'avait valu d'être accusée de parler de sexualité sur mon profil exactement, tout simplement parce qu'elle l'a supprimé sans se poser de questions après la directive de l'admin et n'a donc jamais vraiment lu ce qui était écrit.)
J'ai voulu écrire à l'admin pour avoir des explications parce que je trouvais (et trouve toujours) ça hyper grave de parler de "propagande" pour un texte qui avait pour but de remettre les points sur les i par rapport à des postures fausses, dégradantes et discriminatoires, mais ses MP étaient fermés. La modo m'a proposé de revoir mon texte avec moi pour le soumettre à l'admin et pouvoir le remettre dans ma description, mais je ne l'ai jamais fait. J'étais trop dégoûtée et je n'avais pas envie de devoir me censurer pour une personne qui pensait que de toute façon, le concept même de ce texte était de la "propagande".
Et entre nous je pense que j'aurais perdu mon temps parce que la suite a montré que, sur beaucoup de sujets, la discussion n'était pas très possible avec cette personne, que ce soit sur MB ou sur un autre jeu Beemoov sur lequel elle avait travaillé mdr 🙄
Enfin voilà c'était mon aventure. Ca me fait doucement rigoler avec la politique de pinkwashing que Beemoov a fini par adopter :')
(Et t'façon ma description -que j'avais refaite en entier juste sans le texte de propagande lol- n'existe plus, je viens de revérifier y'a plus rien, mais je pense qu'il y a eu des bugs parce que j'arrive même pas à modifier, le lien ne semble pas marcher mdr, du coup c'est foutu pour de bon vu que le site est à l'abandon comme Eldarya.)
7 notes · View notes
deathlesssaints · 6 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
bonjour tout le monde ! je viens faire honteusement ma pub pour deux de mes scénarios qui me tiennent à coeur pour faire vivre mon petit levi sur le forum bottom of the river (city-sombre ouest américain). je vous partage le lien ci-dessous ainsi que le lien du pré-lien si vous êtes curieu·x·se. EUGENE / L'EPHEBE beauté sous prunelles brunâtres, douceur dans le regard qui panse les plaies béantes, caresses sur la peau pailletée, trace les constellations de ces pigmentations jusqu’à sa joue, jusqu’aux lèvres tendues, se perdant dans les élans passionnés. ce sont les nuits passées sur la terre, les rires face aux œuvres célestes, les promesses avec le petit doigt tendu. ils se sont promis de s’aimer et de ne pas se lâcher. les historiens diront d’eux qu’ils n’ont été qu’amis, en oubliant les danses passionnées sous les draps de l’un, les baisers et les caresses sous les draps de l’autre. véritables acolytes, ils en oublient les étiquettes, simplement fait pour s’aimer, mal, certes, mais ils s’aiment. il voit bien la peine dans les yeux de gene quand levi dit devoir s’en aller, comprend bien qui ralentit un palpitant fait pour vibrer constamment. gene a besoin d’amour, levi lui en apporte, mais vise mal, les flèches du cupide sont tordues et font mal leur travail. ils s’aiment, mais pas comment il faut, écrivent l’histoire d’un lien qui les rapproche et les éloigne en même temps. levi l’aime, plus que de raison, et c’est sûrement pour ça qu’il tente de s’éloigner à chaque fois. peur de la stabilité que gene lui offre, il préfère les détruire plutôt que de construire ce quelque chose de précieux. un tout grand merci de m'avoir lu et désolée pour le spam hihi lien du pré-lien juste ici !
8 notes · View notes
doucehaine · 6 months
Text
je vois les gens autour de moi, leurs yeux humides, les larmes aux bords de yeux. je sens la tristesse les envahir, déborder un peu.
et moi, je ne ressens rien. j’entends les paroles qui retracent cette histoire, son histoire, un peu la mienne aussi. mais c’est comme si moi je ne sentais plus. tout est bloqué. dans mon ventre, ma poitrine, mes yeux. les larmes ne viennent pas, elles se cachent au fond de moi.
puis tout prend sens. enfin, les larmes montent. le coeur se serre. enfin je sens. et je comprends. je ne veux plus avoir peur, je ne veux plus avoir peur de vivre, de ressentir. je veux pouvoir profiter de chaque instant. je veux pouvoir ressentir chaque moment. comme si c’était peut-être le dernier. je veux défier la mort, défier la vie. j’ai enfin compris. je suis envie. je suis en vie.
11 notes · View notes
kilfeur · 1 month
Text
Tumblr media
L'histoire
Après KH1, on a enchaîné avec KH Chains of Memories et j'ai davantage apprécié les thèmes de Chains of Memories que KH1 car ils me parlent plus. L'idée que même tes souvenirs peuvent flouer ton jugement et te faire croire des choses qui sont arrivés et que ce n'est pas le cas, est assez vrai. Sans compter les membres de l'organisation XIII qui fait culpabiliser Sora d'avoir oublié Naminé dont cette dernière est prise en otage par eux. Dans le château, Sora peut avoir accès aux précédents mondes de KH1 mais avec des modifications par rapport l'histoire original. Ce qui appuie justement ce faussement de ses souvenirs avec l'incorporation d'une réplique de Riku crée par Vixen. Car Sora recherche son ami depuis la fin de KH1 et quand il voit le faux Riku, il ne comprend pas pourquoi il est contre lui faisant écho à leur conflit dans KH1. Mais contrairement à Sora et le vrai Riku qui finissent par s'unir malgré leur séparation. La réplique de Riku le repousse et renforce la culpabilité de Sora de ne pas avoir pu protéger Namine. Faisant écho à Riku quand il a parlé de sauver Kairi à Sora dans KH1. Bien que la phrase du faux Riku qui dit "Tu ne fais t'immiscer dans mon coeur". J'étais du genre "Sora et réplique de Riku, vous n'auriez pas quelque chose à nous avouer ?"
Et ses souvenirs de Namine remplacent peu à peu les souvenirs de Kairi. Il lui a promit de revenir auprès d'elle après avoir retrouvé Riku. Ce à quoi elle répond qu'elle l'attendrait, même son porte clé ait modifié alors que c'était le symbole de leur promesse. Même Donald et Dingo commençaient à oublier qu'ils étaient parti chercher le roi. Mais Naminé a été seule pendant si longtemps qu'elle a voulu exister dans les souvenirs de quelqu'un, quitte à supprimer quelqu'un de l'image. Et on peut voir que par moment, ça ne l'enchante pas des masses. En voyant que tout ça va trop loin, elle avoue ses fautes de l'avoir trompé et s'en veut. Car c'est ça le pouvoir de Naminé, réécrire les souvenirs d'une personne. Même si ce qu'elle a fait est mal, elle a arrêté la réplique de Riku et a essayé de s'interposer. Je peux pas m'empêcher d'avoir de la peine pour elle et ce malgré ses actes. Et c'est pareil pour la réplique de Riku, il voulait être le héros de l'histoire, surpasser Sora et Riku mais au fond sait que ses souvenirs sont faux et que ce qu'il ressent est faux. C'est pour ça que j'apprécie que Sora à la fin, leur dit qu'ils sont importants à leur manière.
La route de Riku est plus une ligne droite mais parle plus de sa peur envers les ténèbres et le fait qu'il les repousse. Et je l'ai trouvé un peu plus courte mais bon je pardonne car j'imagine que l'histoire de Sora a dû prendre plus de place dans la cartouche de la Game Boy Advance. Et aussi parce qu'avec deux heures de stream avec mon ami, ça va vite ! L'opposition entre Réplique Riku et lui donne un "Et si scénario" ce qui lui aurait pu lui arriver si il ne s'était pas ressaisit pour s'unir avec Sora dans KH1. Ansem est plus celui qui lui donne l'introspection de ses erreurs passés. Et bien qu'il veut se repentir, ses doutes subsistent encore, ce qui est compr��hensible. Mais Mickey est son soutien émotionnel, son guide et sa lumière (littéralement), lui permettant de s'accrocher dans ses choix. Et c'était mes passages préférés dans la route de Riku, ils sont tellement précieux que je vois bien une relation mentor et apprenti malgré leur amitié qui se développe dans leur histoire. Sans compter l'ardeur et la détermination de retrouver Sora, je me dis qu'il y a pas que de l'amitié là dedans. D'ailleurs même quand il affronte le faux Sora et Zexion, ça fait un parallèle entre Sora et Naminé lors des révélations. Bien que voir Riku vaincre Ansem est cathartique, il manque quelque chose. Mais c'est logique car Ansem n'en a pas fini avec lui, c'est que partie remise.
Le Gameplay
De ce que j'ai compris, dans la GBA, le système des cartes étaient plus un action rpg et c'est gardé dans le portage des autres consoles. Même si c'est pas moi qui ait joué, je trouve que ça aurait été plus logique de faire un rpg classique. Car choisir les cartes, esquiver plus les duels de cartes et incarner Sora et Riku ça fait beaucoup à gérer. D'ailleurs ce gameplay ne sera pas reprit et dans un sens je peux comprendre pourquoi. Mais en vrai rpg classique avec le trio de Sora ou bien le duo Mickey et Riku, il y aurait eu un moyen d'avoir un truc sympa. Les bosses sont ceux de KH1 mais en ajoutant les membres de l'organisation. Bon par contre Larxene (foudre), Axel (feu), Vixen (glace) et Lexaeus (terre), en vrai on affronte le groupe edf du manoir Oblivion ? Non parce que Larxene c'est l'électricienne, Axel c'est le chauffagiste, Vixen c'est le climatiseur et Lexaeus c'est le plombier. Sérieusement, je peux pas être la seule à voir ça ?!
En conclusion, Chains of Memories est mon préféré en terme d'histoire. A voir si les autres de la saga vont surpasser ça mais je suis sûre que j'aurai plusieurs préférés à la fin du stream de mon ami sur la saga KH.
The story
After KH1, we moved on to KH Chains of Memories, and I liked the themes of Chains of Memories more than KH1, because they spoke to me more. The idea that even your memories can cloud your judgment and make you believe things that happened and didn't, is quite true. Not to mention the members of Organization XIII who make Sora feel guilty for forgetting Namine, who is taken hostage by them. In the castle, Sora can access the previous worlds of KH1, but with modifications to the original story. This supports the falsification of his memories with the incorporation of a replica of Riku created by Vixen. Sora has been looking for his friend since the end of KH1, and when he sees the replica Riku, he can't understand why he's against him, echoing their conflict in KH1. But unlike Sora and the real Riku, who end up uniting despite their separation. Riku's retort pushes him away and reinforces Sora's guilt at not having been able to protect Namine. Echoing Riku when he spoke to Sora about saving Kairi in KH1. Although the line from the fake Riku that says “You're immersing yourself in my heart”. I was like “Sora and replica Riku, don't you have something to share with us?”
And his memories of Namine are gradually replacing those of Kairi. He promised to come back to her after finding Riku. To which she replied that she'd wait for him, even though her keychain had been altered as a symbol of their promise. Even Donald and Goofy were beginning to forget that they'd gone to look for the king. Naminé had been alone for so long that she wanted to exist in someone's memories, even if it meant removing someone from the picture. And we can see that, at times, she's not thrilled about it. Seeing that it's all gone too far, she admits her faults in deceiving him and blames herself. Because that's Naminé's power, to rewrite a person's memories. Even though what she did was wrong, she stopped Riku's retort and tried to intervene. I can't help but feel sorry for her, despite her actions. And it's the same for Replica Riku, he wanted to be the hero of the story, to surpass Sora and Riku but deep down he knows that his memories are false and that what he feels is false. That's why I like it when Sora tells them at the end that they're important in their own way.
Riku's path is more of a straight forward, but speaks more of his fear of darkness and the fact that he pushes it away. And I found it a little shorter, but I can forgive that because I imagine Sora's story must have taken up more space in the Game Boy Advance cartridge. And also because with two hours of stream with my friend, it goes fast! The opposition between Replica Riku and him gives a “What if scenario” what could have happened to him if he hadn't pulled himself together to unite with Sora in KH1. Ansem is more the one who gives him the introspection of his past mistakes. And although he wants to repent, his doubts still linger, which is understandable. But Mickey is his emotional support, his guide and his light (literally), allowing him to hold on to his choices. And these were my favorite parts of Riku's journey; they're so precious that I can see a mentor/apprentice relationship developing in their story, despite their friendship. Not to mention the eagerness and determination to find Sora, I'm thinking there's more to it than friendship. In fact, even when he confronts the illusion of Sora created by Zexion, it draws a parallel between Sora and Naminé during the revelations. Although seeing Riku defeat Ansem is cathartic, something is missing. But that's logical, since Ansem isn't finished with him yet, so it's only a postponement.
The Gameplay
From what I understand, in the GBA, the map system was more of an action rpg, and this has been kept in the port to other consoles. Even though I'm not the one who played it, I think it would have made more sense to make a classic rpg. Because choosing cards, dodging plus card duels and playing as Sora and Riku is a lot to handle. Besides, this gameplay won't be used again, and in a way I can understand why. But in a real classic rpg with the trio of Sora or the duo Mickey and Riku, there would have been a way to have something fun. The boss are the same as in KH1, but with the addition of members of the organization. On the other hand, Larxene (lightning), Axel (fire), Vixen (ice) and Lexaeus (earth), are we really up against the edf group from Oblivion Manor? No, because Larxene's the electrician, Axel's the heating engineer, Vixen's the air conditioner and Lexaeus is the plumber. Seriously, I can't be the only one seeing this!
In conclusion, Chains of Memories is my favorite in terms of story. Whether the others in the saga will surpass this remains to be seen, but I'm sure I'll have several favorites by the end of my friend's KH saga stream.
4 notes · View notes
cruelviolence · 3 days
Text
Tu n'es pas un hasard
Mon coeur est doux et fragile mais il faut faire attention
Je ne veux pas détruire ta relation actuel
Car tu as l'air heureux
Mais le hasard n'existe pas quand c'est le coeur qui parle
Dès je te vois dans mes rêves j'ai l'impression que tu existes dans la vie réelle
Mais je ne suis pas celle qu'on recherche de toute façon
J'étais toujours le dernier choix ou pas
Si ce n'est pas toi alors ça sera quelqu'un d'autre
Ou si la vie me laissera une chance pour croiser ton regard
Je ne peux pas contrôler le temps, ni lire dans l'avenir
Mais je peux juste de te dire que tu existes déjà dans mon coeur
Je ne sais pas si c'est réciproque ou temporaire
Il suffit que Dieu m'ouvre la porte de ton coeur
Mais je sais que ton coeur n'est plus à prendre
C'est trop difficile je peux pas t'effacer de ma mémoire
Alors que peut-être on se verra jamais que tu étais temporaire
Tu étais seulement une silhouette et non une personne
Tu pouvais devenir mon jardin secret
Et que ça reste entre toi et moi
Tu pouvais être ma deuxième maison
Le hasard n'existe pas si tu apparais dans mes rêves c'est que dans la vraie vie que tu existes
Tu existes mais tu partages ta vie déjà avec quelqu'un dans la réalité
Donc peut-être que tu n'étais que temporaire car je pouvais ressentir ta peau contre la mienne
Mais j'ai perdue ta trace, donc pour moi ce n'est que temporaire tu es juste un rêve
Maintenant il faut que je pense à moi car je sais que je n'aurais pas de chance dans la réalité
Sois heureux avec elle et j'espère que ça durera le plus longtemps même si ça sera difficile pour moi
Mais je veux que tu prends soin de toi même si je t'ai perdue
Mais ce rêve je n'oublierais jamais car tu étais le premier à me faire sentir aimer
Tu n'étais pas un hasard et je comprends que tu es inaccessible
Tu seras mon plus beau rêve mais il est temps de te dire au revoir
Oui ça fait mal car j'aurais voulut te rencontrer avant elle
Ne t'en fait pas pour moi, je vais bien
Je n'ai jamais été l'amoureuse de personne
Ni une personne spéciale pour quelqu'un
Alors, au revoir...
4 notes · View notes
swedesinstockholm · 11 months
Text
15 août
j'ai passé deux heures à marcher à travers la ville dans un état de désillusion complète ce soir, non pas de désillusion, d'illusion justement, je voulais dire delusion, delusional, delulu comme disent les jeunes américains, r. m'a écrit à quatre heures du matin pendant qu'il faisait une insomnie alors qu'il dormait dans une tente avec sa fille plantée dans le jardin de sa mère et y avait un orage et il entendait la musique des voisins et il arrivait plus à se rendormir et c'est à MOI qu'il a écrit of all people, il me demandait comment ça allait avec mon film, il pensait à moi et à mon film à quatre heures du matin dans une tente avec sa fille, comment je suis sensée ne pas être complètement delulu?
ce matin en lisant ses messages j'ai senti la joie couler partout dans mon corps et j'ai essayé d'en localiser la source, quelque part dans le thorax, au milieu, c'est là que je le sens quand je me sens aimée. même s'il m'aime pas amoureusement, il m'aime quand même. et quand je vivais encore dans l'illusion et que j'espérais passer un été d'amour avec lui à bruxelles, ça s'est peut être pas passé comme je l'espérais, mais finalement je suis quand même un peu en train de passer un été d'amour avec lui, amour à l'eau plate et à distance mais amour quand même. amour amour amour dans mon coeur ce soir pendant ma promenade, j'écoutais des trucs pop en m'imaginant les chanter avec sa fille chez lui pendant que je lui prépare des gâteaux dans la cuisine par exemple une tarte à la myrtille et on fait des petites chorégraphies et on chante en criant la chanson de caroline polachek et évidemment r. finit par tomber sous mon charme. delulu level 1000. je dois vraiment faire très attention.
à part ça je suis restée un bon quart d'heure accoudée à une balustrade qui surplombait la vallée et c'était vraiment bien de regarder quelque chose qui n'était pas mon écran d'ordinateur, tout ce vert, toute cette réalité, même si j'étais à moitié perdue dans mes fantasmes à l'intérieur de ma tête.
16 août
à chaque fois que j'écris avec r. avant de me coucher j'arrive pas à m'endormir après et j'arrive pas à me concentrer sur mon livre non plus. gaëlle obiégly dit que publier son journal c'est comme parler la bouche pleine et d'abord ça m'a vexée mais toutes mes jérémiades sur r. là c'est plus possible, même sur tumblr. on a regardé le nouvel épisode de how to ce soir et puis à onze heures il a dit bon je vais au lit mais on a encore passé trois quarts d'heures à s'écrire et il a évoqué notre future performance et le fait d'avoir ça dans notre futur commun, un peu comme une garantie qu'il va pas disparaître du jour au lendemain, qu'il veut rester là, qu'on va se revoir, ça me donne un très grand sentiment de sérénité. ça me rassure. même si en réalité c'est pas du tout une garantie, il peut tout à fait changer d'avis du jour au lendemain. il a changé de photo de profil sur whatsapp, heureusement il met que des photos où il est moche. je me demande s'il le fait par égard pour moi.
dans le nouvel épisode de how, john wilson mentionne sa rupture avec sa copine et j'étais honteusement satisfaite qu'il se retrouve seul comme moi. mais je parie que même lui ne voudrait pas de moi. j'ai l'impression d'avoir franchi un cap dans ma relation avec mon physique, que toute ma vie je me suis voilé la face et que je me suis enfin rendu compte que j'étais moche. peu importe l'angle sous lequel on me tourne, je suis moche, c'est un fait, c'est comme ça et je peux rien y faire. je comprends pas pourquoi ça m'a pris autant de temps pour sortir de mon illusion d'être un peu mignonne, ou au moins d'avoir un charme atypique. hier j'ai essayé de mettre du rouge à lèvres mais c'était encore pire. maintenant quand je vois des moches ça me rassure, j'ai l'impression qu'on fait partie de la même communauté des moches, je suis pas seule, on est des millions. des gens au physique disgracieux. vraiment disgracieux, pas comme gaëlle obiégly, cette impostrice.
17 août
jenna lyons dans real housewives of new york a ravivé mon feu de lesbienne qui dormait quelque part dans mon bas ventre et c'est fantastique. gaëlle obiégly dit que publier son journal c'est comme parler la bouche pleine mais elle a manifestement jamais vu jenna lyons marmonner des remarques sarcastiques tout en se goinfrant d'oreos périmés et de pringles au caviar dans real housewives of new york. rien de rédhibitoire là-dedans. j'ai lu qu'elle avait une maladie génétique qui fait qu'elle a des taches et des marques sur sa peau et qu'elle a pas de cils ni de sourcils et qu'elle a des trous dans ses cheveux et que ça a détruit sa confiance en elle parce qu'on la harcelait à l'école et qu'au début de sa carrière chez j. crew elle se trouvait affreuse sur les photos parce qu'elle avait pas encore trouvé son style, et puis elle a commencé à portes des grandes lunettes pour se camoufler derrière et des tenues qui montrent très peu de peau et elle attachait systématiquement ses cheveux en les plaquant en arrière pour cacher les trous et c'est devenu son style signature. elle dit qu'elle montre jamais ses jambes parce qu'elles ont des taches et de la cellulite et pendant une seconde je me suis dit est-ce que je devrais faire comme elle et cacher mes imperfections (non mais quel mot) et ne jamais montrer mes jambes moi non plus? mais non. je préfère être du côté de celles qui assument leurs imperfections (ce MOT), ou du moins qui essaient. même si ça "m'avantage pas." même si parfois je me demande si je devrais pas mettre plus de soin à "m'avantager." faire des efforts pour trouver un look qui "m'avantage," comme elle, pour me donner plus confiance en moi. un look qui me donne de la tenue, une consistance, une colonne vertébrale redressée. un look clean et net. sharp.
elle raconte aussi que sa mère avait le syndrome d'asperger et qu'elle avait pas d'amis et que donc elle lui avait jamais appris comment on se faisait des amis, comment ça fonctionnait, et qu'elle aussi elle avait du mal à se faire des amis, qu'elle savait toujours pas vraiment comment on faisait, qu'elle partait toujours du principe que les gens n'avaient pas envie de passer du temps avec elle et que donc elle attendait que ça vienne d'eux, pour ne pas prendre le risque du rejet. et j'ai pensé à maman, qui a peu d'amis elle aussi, même si elle a pas du tout asperger, et je me suis demandé si ma vie sociale maigrichonne venait de là. alors je me demande, est-ce que je peux encore apprendre à devenir sociable? est-ce qu'un jour j'aurai des vrais amis qui habitent à proximité de chez moi ET que j'ai envie de voir?
18 août
j'ai encore passé une heure sur whatsapp avec r. chaque soir je le fais se coucher de plus en plus tard, je rigolais toute seule avec les jambes en l'air en lisant ses messages et il me disait qu'il avait littéralement éclaté de rire quand j'avais dit un truc on se fait mourir de rire mutuellement et c'est merveilleux. j'ai lancé un concours de noms pour notre groupe inspiré par les feutres de bingo américains et puis il m'a fait un long message vocal pour m'expliquer qu'il adorait ma façon d'écrire sans accents ni majuscules et parfois quand il me dit certains trucs il me donne l'impression d'être quelqu'un de sage et de bon conseil, quelqu'un qui a de l'expérience de vie. de la bouteille. j'aime bien cette expression. c'est quoi cette sorcellerie? il m'a cassé ma relation avec mon physique mais en contrepartie il me fait voir d'autres facettes de moi que je vois absolument jamais.
10 notes · View notes
kamomille9 · 1 year
Text
Fanfic Pendranièvre : Le Coeur a ses Raisons... Chapitre 3
Hello à tous ! J’espère que vous avez passé un bon week-end !
Chapitre 3 : La Destination
Guenièvre de Carmélide ne put s’empêcher de soupirer bruyamment une fois sortie de son ancienne chambre. Tout son corps tremblait. Il lui avait fallu tout son courage pour s’opposer au Roi et à présent tous ses nerfs se relâchaient enfin. Elle fit quelques pas en se reposant contre le mur. Elle devait s’éloigner le plus possible… Mais c’était sans compter sur le chevalier Perceval :
_ Ma Reine ? Vous allez bien ?
Guenièvre essuya son visage des nombreuses larmes versées avant de finalement se tourner vers le chevalier.
_ Seigneur Perceval ! Si vous souhaitez parler au Roi il est dans sa chambre.
_ En fait, il m’a balancé la porte à la figure juste avant d’y rentrer un peu plus tôt… J’étais dans le cirage pendant un bon moment je pense… jusqu’à ce que je vous vois sortir…
_ Je dois vous laisser, je suis navrée…
Seulement, Perceval n’était pas disposé à la laisser s’échapper.
_ Où allez-vous donc ma Reine ? Je peux vous accompagner si vous le…
_ Ne m’appelez plus comme cela ! Je ne suis plus Reine…
_ Je comprends pas…
Guenièvre soupira une nouvelle fois avant de poursuivre son chemin vers les quartiers des serviteurs, où Angharad devait déjà l’attendre.
_ Ma Reine ? Vous allez où ? Je peux peut-être vous accompagner…
_ N’avez-vous point une réunion de la table ronde dans peu de temps ?
_ Bah… C’est possible, je sais plus bien après ce coup sur la tête… Mais j’pense pas que le Roi voudrait que je vous laisse seul…
_ Je vous le répète Seigneur Perceval : je ne suis plus Reine. Ce que voudrait ou ne voudrait pas le Roi à mon encontre n’a plus aucune importance…
_ Je comprends pas bien… Pourquoi vous dites que vous n’êtes plus la Reine ?
_ Mon mariage avec le Roi vient d’être annulé. Je ne suis plus ni la Reine, ni même sa femme. Il est donc inutile de me suivre…
Arrivée à destination, Guenièvre toqua à la chambre de sa bonniche. Lorsqu’Angharad ouvrit, elle écarquilla les yeux en voyant sa maîtresse vêtue modestement à côté de son soupirant.
_ Je suis navrée de vous déranger mais je préférais que vous l’appreniez par moi au lieu de devoir faire confiance aux commérages qui ne vont pas tarder à se répandre.
_ Madame ?
_ Mon mariage avec le Roi a été annulé. Je quitte le château sur l’heure. Je souhaitai juste vous dire aurevoir et merci d’avoir été mon amie…
_ Mais Madame… Que dites-vous là ? Une annulation de mariage ?
_ J’aimerai avoir le temps de vous en dire plus… Sachez juste qu’il s’agit de ma décision, j’ai fait annuler mon mariage. Je dois partir à présent…
Guenièvre prit brièvement la jeune femme dans ses bras avant de filer vers la sortie réservée aux serviteurs.
_ Seigneur Perceval ! Je vous en supplie ne la laisser pas toute seule ! Suivez-la et protégez-la ! Je ne sais pas ce qu’elle a en tête mais les routes sont trop dangereuses pour une femme seule…
Le chevalier acquiesça brièvement, prit un instant la main de la jeune servante, puis courut rejoindre la Reine… enfin l’ex-Reine. Angharad avait du mal à saisir exactement tous les tenants et aboutissants de la situation mais elle ferait peut-être mieux de prévenir le Roi et le Seigneur Karadoc que Perceval filait le train de la Reine… enfin, ex-Reine.
-o-
Guenièvre et Perceval finirent par sortir de l’enceinte du château et se retrouvèrent sur la route royale. La princesse de Carmélide essayait de faire rebrousser chemin à son accompagnateur, sans grand succès.
_ Il n’est pas nécessaire que vous m’accompagniez Seigneur Perceval, je peux voyager seule !
_ Ma Reine, les routes sont trop dangereuses ! Angharad et le Roi m’en voudraient s’il vous arrivait quelque chose ! Donc temps que l’on ne sera pas arrivé à constipation, je resterai avec vous !
_ Constipation ? demanda Guenièvre, troublée par son insistance.
_ Bah là où vous voulez vous rendre quoi.
_ Destination ?!
_ Ah oui, ça marche peut-être mieux ! Merci ma Reine.
_ Arrêtez de m’appeler comme ça ! Je ne suis plus Reine !
_ Ouais, je sais mais si je vous appelle pas comme ça, je sais pas comment vous appeler…
_ Guenièvre, tout simplement.
_ Ouais mais je trouve pas ça assez respectueux…
_ C’est juste mon prénom Seigneur Perceval… Vous voulez absolument m’accompagner ?
_ Oui, ma Reine, je serais plus rassuré.
_ Alors ce sera à la condition que vous arrêtiez de m’appeler « ma Reine » pour me nommer Guenièvre à la place !
Perceval la regardait attentivement. Il n’était pas certain de pouvoir, ni vouloir, l’appeler ainsi mais si c’était le prix à payer pour venir avec elle…
_ D’accord mais vous m’appeler Perceval tout court alors !
_ Marché conclu !
Ils se sourirent amicalement, continuant de marcher…
_ Où allons-nous du coup ?
_ Ma tante réside avec son mari dans un domaine au bord de la mer. Un peu au-dessus de la ville d’York.
_ C’est au moins à trois jours de marche ça ?!
_ En effet… Mais on peut pousser jusqu’en Carmélide si vous êtes pas content ! Il faudra juste ajouter trois jours de marche en plus…
_Trois jours, plus trois autres jours, ça fait…
_ Six jours Perceval, coupa Guenièvre en voyant le chevalier compter sur ses doigts.
_ Ah bah alors non, trois jours c’est très bien !
_ Ma tante sera contente de me voir, cela fait longtemps que je n’ai pas pris le temps de lui rendre visite.
_ Votre tante, c’est la cousine de votre mère c’est ça ?
_ Non, c’est la sœur de mon père, Fraganan, répondit-elle en fronçant les sourcils au mot « cousine ».
Perceva acquiesça gentiment sans faire de commentaire. Il restait, tout de même une question trottant dans la tête du chevalier :
_ Vous avez dit à Angharad que vous avez annulé votre mariage avec le Roi…
_Oui et ?
_ Pourquoi vous avez fait ça ?
_ Vous ne voulez pas savoir…
_ Je vous poserai pas la question si je voulais pas savoir !
_ Perceval… Ce n’est pas que je ne vous fais pas confiance mais je crains que la vérité ne vous mette en colère et ne fasse baisser votre estime pour le Roi.
_ C’est pas faux… Mais du coup, c’est quoi qu’il a fait le Roi ?
La princesse leva les yeux au ciel. Pour l’avoir suffisamment entendu de la bouche d’Arthur, elle savait que le chevalier était mou de la comprenette. Cependant, il était si gentil et agréable avec elle qu’elle ne se voyait pas le renvoyer bouler comme avait pu le faire son ex-mari.
_ Vous savez que le roi a des maîtresses ?
_ Oui, j’ai jamais trop compris d’ailleurs… Au Pays-de-Galles, les hommes ils prennent pas de maîtresse. La fidélité, c’est important chez nous que ce soit envers l’homme ou envers la femme. En plus, quand on est amoureux, je pense qu’on a pas besoin de maîtresse… C’est pour ça que j’ai jamais compris, puisque le Roi il vous aime, pourquoi il avait besoin de maîtresses.
Guenièvre resta interdite quelques minutes. Elle avait cru mal entendre les dires de Perceval. Ces paroles étaient si surprenantes qu’elle crut un instant les avoir rêvées…
_ Le Roi n’a jamais été amoureux de moi.
_ Bah moi, je pense que…
_ Non, je vous assure il ne l’est pas, ne l’a jamais été et ne le sera jamais ! Là n’est pas la question de toute façon ! J’ai surpris le Roi embrassant Dame Mévanwi, c’est pour ça que j’ai décidé d’annul…
_ QUOI ! QUOI ?! Le Roi a embrassé cette vilaine morue ?!
_ Cette quoi ?
_ Mévanwi, la femme de Karadoc ! C’est rien qu’une mocheté, qu’une grosse morue, une vilaine frisée !
_ Perceval !
_ Quoi ? Vous allez me dire le contraire peut-être ? Elle me donne envie de gerber dés que je la vois ! Et vous me dites que le Roi l’a embrassé ?! Je sens que je vais être malade…
Guenièvre n’en revenait pas. Auprès de toute la gente masculine du royaume, Mévanwi était considérée comme une très belle femme. Même elle, ne pouvait nier ce fait et pourtant… Pourtant, le Seigneur Perceval, sans doute le chevalier le plus fidèle du Roi Arthur, pensait sincèrement que la femme de son plus proche compagnon était hideuse. Il y avait de quoi se poser des questions…
Cependant, Guenièvre se mentirait à elle-même si elle disait qu’elle n’était pas ravie que le chevalier pense cela de la femme qui avait finalement réussi à briser son mariage…
Le voyage jusque chez sa tante allait être long mais avec un acolyte comme Perceval de Galles, Guenièvre de Carmélide se disait qu’elle n’aurait pas pu trouver mieux pour éviter de broyer du noir.
-o-
NDA: Voilà à vous de me dire ce que vous en pensez ;)
30 notes · View notes
selidren · 11 months
Text
Tumblr media Tumblr media
8/10
Il est heureux que vos enfants soient eux mêmes trop jeunes pour se lancer de leur plein grès dans une telle folie. Quelque part, votre arrivée imminente m'emplit d'espoir, car avec de bons renforts, peut-être pourront nous renvoyer l'ennemi de l'autre côté des frontières et cette guerre prendra fin. Ainsi, mon fils sera de nouveau en sécurité et, si Dieu le veut, n'aura pas été trop abimé par ce qu'il a vécu.
J'ai des nouvelles bien sur, mais sporadiques et atrocement vagues. Il me cache beaucoup de ses pensées et de ses peurs (je le connais trop bien pour ne pas m'en rendre compte), et parfois ses lettres me parviennent toutes raturées de noir, ce qui augmente ma frustration. Il est certain qu'il ne veut pas m'inquiéter (lui aussi me connait trop bien ignorer ma peur) ni inquiéter sa mère et ses soeurs. Il aura bientôt une permission, ainsi je pourrai respirer sans l'étau qui me serre la gorge. Il reverra sa mère qui saura s'occuper de lui, et ira rendre visite à sa chère Yvonne (son amoureuse, comme vous l'aurez deviné). Je ne lui souhaite rien d'autre. Parfois, mon esprit torturé en vient presque à lui souhaiter une blessure quelconque, afin qu'ils le renvoient à la maison. Vous devez me juger monstrueux d'avoir de telles pensées mais ce sont les miennes depuis trop longtemps pour qu'elles en viennent à me choquer.
Transcription :
Constantin : Adelphe, tu m'as toujours dit que les rêves étaient les rêves, ils ne sont pas la réalité. Alexandre va bien, j'en suis sur !
Adelphe : Je n'en peux plus, tu comprends ? A bruit sourd ou fracas, je vois dans ma tête son corps sans vue. Je m'imagine le ramenant à la maison dans une housse mortuaire, le mettre dans un cercueil pour l'enterrement. Et je n'y peux rien... Je suis mort de peur. Que ferai-je si cela devait arriver ? Je ne pourrai pas... je ne pourrai pas continuer je crois...
Constantin : Adelphe, je... pardonne moi.
Adelphe : Ce n'est pas ta faute, bien au contraire. Tu as eu raison de me pousser à dire ce que j'avais sur le coeur, cela m'a fait du bien je crois.
Constantin : Tu n'as plus peur ?
Adelphe : Si, mais tu m'as rappelé que j'ai la chance d'avoir mon Tintin avec moi pour me soutenir, et ça, ce n'est pas rien.
Constantin : ...
Adelphe : Qu'y a-t-il ?
Constantin : Tu penses vraiment ce que tu disais ? Tu vas... Tu pourrai te tuer ?
8 notes · View notes
lettre-ouverte · 5 months
Text
Lettre ouverte
"Ah ma jolie, malgres la chanson tu ne me laisseras donc jamais tranquille.
Des années que je te traine derrière moi, des années maintenant que seul toi me comprend, des années maintenant que tu es ma seule vraie compagnie.
Nous sommes devenus amis autour de moments joyeux, lorsque je faisais encore la fête avec toi, mais un jour je t'ai invité chez moi, nous n'etions que deux et la danse que nous allions entreprendre, etait en fait une relation toxique où moi, qui suis si fort de base, je ne saurai jamais dire non.
Tu l'as compris de suite, tu ne soignait rien et ne levait rien de mes soucis mais j'ai cru que si. J'y ai cru tellement fort, qu'apres ca je n'avais d'yeux que pour toi. Aucune reussite, aucun echec ne pouvait se solder sans un bon verre, puis deux, puis trois. Nous dansions ensuite jusqu'à ce que je me perde, jusqu'à m'en prendre a ceux qui te pensais mauvaise.
Oh ma jolie, sans toi je suis un bon père, je suis un homme aimant, un travailleur acharné... Mais quelques pas de danses avec toi et je te fait valser, tu m'enivre et nous finissons seul toi et moi, contre tous.
Oh ma jolie, j'ai éloigné tellement de monde de ma route pour toi, tellement de gens bien, tellement de bonnes opportunités, pour toi, parce qu'eux ne comprennent pas. Il ne comprennent pas que tu m'apportes tant, dans mes moments de solitudes tu me comprend, dans ma peine tu m'écoutes et dans ma joie tu me donnes cette euphorie qu'il me manque au quotidien.
Aujourd'hui sur mon lit je te regarde de loin, branché de partout je le sais tu n'y ai pas pour rien. Si seulement tu m'avais dit ne serait ce qu'une fois que tu causerait ma perte, moi je ne croyais qu'en toi, ce que les autres disaient ne comptais pas. Malgres leurs prévention j'ai préféré la dévotion, je t'ai porté dans mon coeur jusqu' à la fin le sais tu ?
Oh ma jolie avant toi j'étais quelqu'un de bien, j'étais un bon vivant, quelqu'un qui aimait vivre et qui aimait les autres. J'étais quelqu'un de bien certains le savent, d'autres l'ont oublier. J'étais plein de bonne volonté quand tu n'étais pas a mes côtés, mais tu etais toujours terrée là, dans mes pensées. Tu me rongeait mais au détour de plusieurs jours de sobriété j'ai bien essayer de te laisser, inimaginable dans l'instant, plein de volonté ensuite. Tu m'as toujours rattrapper... Jusqu'à me laisser cloué là, seul, pensant a toi.
Pourtant ma jolie, maintenant que je pars tu n'es plus la, ma famille et mes anciens amis non plus d'ailleurs, puisque tu les a éloigné de moi. Seuls ceux qui connaissait ma grande bonté de coeur et d'esprit ont combattus tant bien que mal l'homme que tu me faisais devenir pour ne garder de moi que les bons souvenirs. Ils sont peu nombreux mais eux sont encore la.
Aujourd'hui, en regardant par la fenêtre de cet hôpital je me rend bien compte que tu m'as pris plus que tu m'as donné. Si je le pouvais je changerai le passé, ce passé ou tu es une actrice principale. Je quitterai donc ce monde en pensant à toi en bien comme en mal, tu seras malgré moi, malgré le malheur que tu m'apportes, dans mes pensées jusqu'à la fin...
Aujourd'hui je te quitte ma jolie, mais je ne m'inquiète pas pour toi, tu trouveras facilement une prochaine proie.
Adieu ma jolie bouteille, ma sacré bouteille, tu peux enfin me laisser tranquille"
Le pire fléau, la drogue qui normalise dans beaucoup de famille, la violence, les soirées ou la gendarmerie devient le seul bouclier, la gestion d'un foyer par les enfants, le manque de proximité, les fugues, les insultes, les coups quelques fois meme la mort ....
Parce qu'on à quelques fois besoin d'extérioriser un mal. Cette image n'est pas de moi, mais elle est tellement poignante... ❤️‍🩹
L'alcool ne devrait jamais devenir un refuge, c'est un ami mal intentionné, qui ne ramène du bon que si on ne fait pas d'excès...
Force aux combattants de toute addiction 💪
E.M.
Tumblr media
3 notes · View notes
lekintsugihumain · 8 months
Text
Les relations sont une course contre la montre / On les consommes comme un Mcdo
ça faisait longtemps que je n'avais pas écrit comme ça j'espère que ce texte trouvera une "oreille"
J'ai l'impression que le "feeling" qu'on peut avoir avec des personnes peut se perdre très vite, quand tu ne vas pas à leur rythme, ou bien quand tu "casses" ce rythme. On peut parler ensemble tous les jours, ou du moins régulièrement, mais si je te réponds plus pendant un temps (chose qui arrive souvent et c'est jamais personnel, c'est juste moi et je ne comprends pas pourquoi je suis comme ça et je me déteste d'être comme ça.).
Et bien ce "feeling" va se casser. Et il y a comme un engrenage que tu dois relancer, c'est pour ça que je n'aime pas les échanges virtuels en continu, tu dois toujours maintenir une sorte d'intérêt, sinon tout le potentiel de la relation part dans le néant.
Je trouve qu'il y a une réelle pression à répondre vite, pourquoi ? Parce que l'autre t'oublie ou il se lasse, encore une fois, on fonctionne de façon très consumériste. On veut tout, tout de suite, et il y a une date de péremption, il y a un temps imparti, il y a comme "tu as été trop lent, je suis passé à autre chose tu ne m'intéresse plus" ; en fait, c'est comme au McDo, tu ne supportes pas d'attendre ton repas plus de 10 minutes, et si tu attend trop de temps, tu en as même plus envie. L'analogie est drôle, on consomme les gens comme des McDo, on les veux tous, tout de suite maintenant et après on les digère mal, et s'ils mettent trop de temps à arriver, on ne prend pas de plaisir. 
Le temps, c'est de l'argent ? Oui, mais pas que.  Le temps, c'est aussi l'importance, tu es aimé si tu es le plus rapide, le premier à réagir, à être présent, à répondre.  On ne veut plus prendre le temps de connaître et d'apprécier les gens, tant on veut les consumer aussi vite qu'on les a découverts, c'est comme tout.  Pourquoi beaucoup ont la flemme de voir un très bon film 3h, mais disent oui à un film médiocre de 1h15 ? Pour les mêmes raisons.  Et c'est à l'image de nos relations d'aujourd'hui, on ne connaît même pas son propre entourage, tu ne connais même pas les passions de tes propres "ami.es" ni de ta famille. Voilà pourquoi j'y vais parfois à reculons avec les nouvelles (pas que) personne dans ma vie ou autour, ou bien que j'arrête. Parce que je sais que je ne vais pas forcément avoir l'énergie de me battre pour maintenir une forme d'intérêt qu'a la personne pour moi, forcément je suis (de)nouveau dans sa vie, et la (re)nouveauté attise la curiosité, puis quand tu connais... Tu te lasses, ou pour ce qui est de mon cas, on découvre à quel point je suis inconsistant, banal et sans intérêt voir médiocre et méprisable, mais des gens restes pour je ne sais qu'elles raisons, sûrement car on aime avoir cette personne de bon coeur sur qui on sait qu'on compter et piétiner à la fois. Tel un chien qui reviens pour des caresses malgré que tu l'es tapé avant.
Ou l'énergie d'être le seul à maintenir une relation qui probablement ne va exister que dans ma tête, car moi je m'attache, j'ai décris un comportement que j'ai observé, que ne je fais pas, du moins pas totalement, car je pense qu'on est tous un peu comme ça à cause de notre système.
Alors parfois j'abandonne, car je sais que j'ai mis trop de temps à répondre aux messages, ou que je n'ai pas pu être assez présent à tout les événements, à toutes les soirées, que je n'ai pas assez liké ou commenté.
J'abandonne aussi d'avance, car je ne serai pas à la hauteur, je ne pourrais pas te parler h24, tout simplement car je ne suis pas doué pour ça, j'admire ceux qui peuvent entretenir des conversations. ça me rend triste aussi, je vois cette amie avec qui je parle tout les jours, enfin, parlait... Plein de vocaux, elle pourrait disserter sur la pluie et le beau temps, et tu as moi... Moi qui ne peux pas parler autant, qui n'arrive pas à parler de sa journée plus de 10 min et encore parce que il y a juste rien d'intéressant à dire. En fait c'est ça, j'ai rien d'intéressant à dire, et je ne le suis déjà pas moi même, je suppose que ça s'apparente à de l'ennui. Je ne m'ennui pas des autres, je m'ennui des conversations superflues, inutiles...
Je m'ennui de beaucoup de choses, mais pas des gens.
Moi ça me va d'être chill avec toi en silence, ont est pas obligé de casser absolument ce silence, c'est là où je ressens une vrai connexion, quand on peut-être ensemble en silence sans que ça soit gênant, que ça soit même agréable, le plaisir d'être ensemble.
Alors il y a des personnes avec qui ça s'arrête, d'autres avec qui ça ne (re)commencera jamais, parce que je n'ose pas et que je sais que c'est perdu d'avance.
À toutes nos histoires mortes avant d'avoir démarré. Et à toutes nos histoires mortes dans l'oublie au fond de ce portable.
5 notes · View notes
plexussolaire · 1 year
Text
Celle qui aime trop
J’écoute le podcast “Mes 14 ans.” J’en suis à l’épisode 10 où elle raconte qu’elle est en couple avec un garçon qui n’est pas amoureux d’elle, mais amoureux de son ex. Elle explique qu’en fait, elle est devenu son plan cul, qu’il reste avec elle pour ça, que c’est clair entre eux, mais qu’elle ne se l’avoue pas. Elle essaye de le reconquérir. Et elle énumère les règles qu’elle se donne pour ne pas paraître dépendante ou amoureuse, elle énumère tous les comportements qu’elle met en place pendant des mois, sans succès, pour le reconquérir quoiqu’il arrive, et reprendre le contrôle. Mais le contrôle, c’est quelque chose qu’on ne reprend pas dans cette situation. Par contre, qu’est-ce qu’il est épuisant de contrôler chacun de ses mots, chacun de ses gestes, pour trouver la posture qu’il attend, pour devenir la personne dont il retombera amoureux.
J’ai trouvé une fois ce visage, et je n’ai pu le porter que quelques heures : c’était monstrueux.
J’ai hésité à mettre ce podcast pendant que je dessinais. Je sais pourquoi j’ai irrésistiblement envie de l’écouter jusqu’au bout. Mon adolescence bat dans mon coeur comme une boule au ventre. Je suis cette gamine amoureuse qui couche pour l’amour, qui couche pour le lien, alors que celui-ci devrait être défait au plus vite, pour sa sécurité et son amour propre. Malgré tout ce que je me raconte sur le mal que ce garçon m’a fait, sur son emprise, qui était réelle, puisqu’il ne me laissait jamais partir et qu’il n’était pas bienveillant avec moi, il est important de s’avouer que j’étais bien trop jeune pour tant de mépris. Je ne savais pas me défendre, je n’avais pas les outils pour comprendre ce qui était bien pour moi et ce qui ne l’était pas. Tout cela était des couleurs qui se traversaient et se fondaient entre elles. Il aurait fallu partir plutôt qu’être utilisée, et partir où ? Tout était si flou et embrouillé, que je ne m’étais même pas rendu compte de ça, même à 30 ans, que moi aussi, j’étais devenu un plan cul, et que ça avait duré deux ans. Je ne m’en étais même pas rendu compte. Je l’aimais, ou du moins j’aimais atrocement ce qu’il m’avait fait ressentir quand j’étais encore à conquérir. Et je voulais qu’il se rende compte qu’il éprouvait encore cela, par tous les moyens. Mais de déesse vaporeuse et lointaine, je me suis abîmée jusqu’à devenir une ombre.
Je comprends sa détresse qui en moi est encore vive. J’ai vécu comme elle la première fois qui s’est faite un peu tôt certes, mais avec la bonne personne. Ce que j’ai vécu trop tôt c’est la violence d’un plan cul non désiré, d’une non exclusivité subie, au moment où je croyais encore très fort à l’amour avec un grand A. Trop jeune pour avoir le coeur et l’estime écrasés, sans autres bras qui me serrent pour me calmer et m’aimer autrement. Sans les juger suffisant, peut-être. On sous-estime parfois les blessures profondes d’un amour adolescent, mais celui-ci me revient souvent en rêve, et n’épuise pas les questions. Comment aurais-je pu m’en sortir ? Aurait-il été préférable de ne pas vivre cela ? Comment aurais-je pu empêcher toute la souffrance immense qui me pèse encore 15 ans plus tard ?
N'est-il pas un jour nécessaire de tomber à la ramasse pour savoir ce que ça fait ?
12 notes · View notes
Crieront-ils mon nom ? (Jour 14)
Ce soir sera le tournant décisif de ce qu'il adviendra du reste de nos vies. Ton existence et la mienne sont étroitement liées depuis qu'ils ont appelé nos deux noms pour nous envoyer mourir là-bas. Mais nous l'avons emporté. Je n'ai jamais voulu me soumettre à personne et je ne le désire toujours pas. 
Toi et moi, on est très différents. Tu es le plus réfléchi et le plus apte à t'adapter à ce genre de situations. Les gens t'aiment facilement, tu as ça en toi. Je suis plus dans l'émotion et je suis à fleur de peau. Je n'emporte pas facilement, mais je suis une bombe à retardement. Tu ne comprends pas comment je peux être douce et piquante à la fois. 
Je ne saisis pas comment tu peux continuer à me surprendre en étant toujours le même. Comment notre couple peut-il fonctionner réellement à leurs yeux et aux tiens ? 
Explique-moi. 
Non.
Ça ne m'intéresse pas. Tout ce que je veux, c'est arrêter de survivre. Je veux et j'exige justice. J'incarne le symbole de celle-ci, sans même l'avoir cherché. 
Mais maintenant, tu es entraîné là-dedans, toi aussi. Ne pense pas un seul instant que je ne ressens rien pour toi ou pour qui que ce soit d'autre. C'est juste que je ne supporte plus de vivre pour les autres, de satisfaire tout le monde, d'être manipulée et utilisée comme une arme. Je suis l'arme et le symbole d'une révolution qui n'attendait que moi pour exploser au grand jour et se manifester après autant de temps d'oppression et de soumission. 
Mais je suis encore une fois piégée et prise dans les filets de quelqu'un d'autre. On tire mes ficelles comme on le peut, mais toi, tu me connais. Toi, tu me comprends. Toi, tu m'as vue il y a longtemps. Bien avant tout ça. Tu as vu qui j'étais, tu as lu dans mon coeur et tu perçois la véritable moi. Pas l'objet. Pas le pion que l'on envoie porter toute une idéologie sur ses épaules pour finir par se faire tuer. Si je meurs, je deviendrai un martyr. Personne ne souhaite ça. Ma vie et ma mort elles-mêmes sont entre leurs mains. Je vis car je leur suis utile, et je ne mourrai pas avant que je ne le leur sois plus.
Pourtant, ce n'est pas toi qu'ils ont érigé sur le piédestal prêt à s'écrouler à la prochaine attaque, la prochaine secousse, la prochaine bombe. C'est moi. Parce que même si nous avons tous deux notre propre façon d'avoir vécu et réagi à la soumission, l'oppression, aux ordres et à la survie, même si nous sommes complémentaires et compatibles en tous points, c'était de mon énergie, de ma voix, de mon audace qu'ils avaient besoin. C'est moi qui ait tout enclenché. Parce que je souhaitai vivre. Parce que je refusais que toi ou moi ne mourions pour eux. Soit on repartait ensemble en vie, soit on quittait cet endroit morts. 
Désormais, la nuit est tombée, le moment est venu. Je suis sur le devant de la scène et ils hurlent mon nom. Parmi eux, j'en vois qui ont désespérément tenté de me ressembler. Comme si j'étais une icône de mode, une poupée placardée derrière une vitrine d'exposition. Un vulgaire pantin qu'ils pouvaient tous manipuler, une figurine qu'ils pouvaient tous s'offrir. Mon visage sur des affiches. Une image créée de toutes pièces, basée sur ce qu'on avait décidé de montrer de moi. Ce soir, ils m'aimaient tous. Ils voulaient tous me ressembler. Ils acceptaient que je retourne me confronter à la mort, et toi aussi. 
Sans même se souvenir que s'ils s'offusquaient également que nous ne revenions pas tous les deux vivants à la fin de la partie, c'était pour leur plaisir à eux. Leur divertissement. La loi. La justice. Je n'ai jamais cru en Dieu, en aucun dieu. Car dieu est une conception humaine, et je ne fais confiance à aucun Homme. En revanche, je crois en moi. Je crois que rien n'est sûr, et qu'un battement d'ailes de papillon peut faire basculer le cour de notre Histoire. Alors, pensez-vous vraiment que je serai incapable, et lui aussi, de provoquer un ras-de-marrée au cours de cette soirée ?
Et surtout, lorsque le feu qui brûle en moi finira par s'élever de ma cage thoracique pour m'embraser totalement, me laissant à moitié morte, au milieu de la capitale détruite et à feu et à sang... qui nous regardera encore ? Qui s'inquiétera encore de si je suis maquillée ou non ? Des néons ainsi que des paillettes ? De regarder son écran de télévision ? Est-ce-que, lorsque ce moment arrivera, ils se souviendront ? Dis-moi, lorsqu'ils t'auront détruit de l'intérieur et moi de l'extérieur, lorsqu'ils nous auront balancé au coeur de la guerre qu'ils ont entamé et que nous clôturons... 
Crieront-ils mon nom ?
7 notes · View notes