Tumgik
#Bienvenue à la maternelle
globmedia · 8 days
Text
Douala 1er
Les conseillers municipaux s'auto évaluent
Le double conseil municipal de la commune d’arrondissement de Douala 1er s’est tenu dans la salle polyvalente des services du gouverneur le 11 septembre 2024 avec pour principal objectif de présenter le rapport d’exécution du budget 2024 au 31 août.
Tumblr media
La session s’est ouverte après l’annonce du taux de présence des élus de cette commune à 36 sur 41 et l’exécution de l’hymne national. Jean Jacques Lengue Malapa, chef de l’exécutif communal, sous sa double casquette de président du conseil, ouvre les échanges en souhaitant une chaleureuse bienvenue aux invités avant de présenter l’ordre du jour et le contexte dans lequel se tiennent les travaux. Il fait également part au conseillers municipaux de la nécessité de s’imprégner dans tous les travaux de la commune, ceci dans le but d’éviter les failles qui s’observent chez certains collaborateurs des autres communes.
« Les limites territoriales entre les communes font encore débat et les autorités administratives s’attèlent à régler le problème. Notre commune s’attèle également à l’informatisation complète et sécurisée de son état civil, et le Bunec tient à ce que la Mairie poursuive cette œuvre, autant de chantiers qui laissent aucun répit à ceux qui ont pris l’engagement devant les électeurs d’assurer la gouvernance locale au pour ce qui est de l’arrondissement de Douala 1er. » » atteste Jean Jacques Lengue Malapa, le maire de Douala 1er.
Les encouragements du préfet du Wouri
Marie Syliac Mvogo, préfet du Wouri, n’a ménagé aucun effort pour prendre part à cette rencontre afin de s’assurer de la bonne marche des activités. Je voudrais déjà remercier le Maire qui m'a convié à cette session de son conseil. Nous avons tous suivi le niveau de performances en date. Il y aura un relèvement substantiel de ce niveau de performance mais le conseil majeur que je puis donner ici est déjà de dire à l'ensemble de tous les conseillers de saluer l'action de l'exécutif pour accroître notre niveau de performances ». Argue le préfet avant de remercier le fonctionnement harmonieux de ce conseil à l’approche de la fin du mandat qui peut laisser éclore certaines ambitions. « Nous pensons tous pour un rôle importantissime dans le cadre d'une implémentation de la nouvelle politique de gestion de notre pays. Le chef de l'État a dit que les populations doivent en être conscientes de saisir cette opportunité qu’est la décentralisation qui leur est offerte pour gérer les choses communales. », poursuit-il.
Prévisions budgétaires
En début d’exercice 2024, les prévisions budgétaires affichaient 4 milliards 172 millions 698 mille Fcfa. Au 31 août 2024, les recettes affichent 1 454 743 653 Fcfa, soit un taux de réalisation 34, 86%, un taux d’exécution reconnu insuffisant par l’ensemble des conseillers municipaux, et largement en deçà de 55,40% comme ce fut l’année dernière et à la même période. Par contre, les engagements financiers sont de l’ordre de 1 576 827 445 Fcfa, alors que les paiements effectués se chiffrent 246 234 166 sur le montant des crédits ouverts du budget. De la présentation du Plan d’investissement annuel, il ressort que plusieurs travaux sont achevés, notamment la réhabilitation des blocs de salle de classe dans les écoles publiques de Deido et New-Deido ; les travaux d’aménagement des pavés autobloquants de la rue Brazza-Akwa. Pour ce qui est des travaux en cours, l’on note la construction de la briqueterie municipale financée sur la coopération avec l’Union européenne, projet que certains conseillers municipaux ont porté sur sa lenteur dans la mesure où l’on en parle depuis trois ans et l’on a le sentiment que le projet piétine. A ce propos le maire a éclairé la lanterne des uns et des autres, disant que le projet dépend des mécanismes de financement avec l’UE et donc le retard n’est pas du seul fait de l’exécutif communal. En cours d’exécution également, l’on note la construction de 02 blocs maternels dans les écoles publiques de Bali et New-Deido ; les travaux de réhabilitation des salles de classe à l’école publique de Bonamouang ; la création d’une société chargée de la pré collecte des ordures ménagères ; les travaux de confortation des fondations de l’immeuble-siège de la Mairie et la construction de l’auditorium municipal de Douala 1er, entre autres projets de la Mairie.
Panisse Istral FOTSO
0 notes
chezveronalice · 29 days
Text
Affiche bienvenue chez enfants dans cubes
Affiche bienvenue chez ? avec enfants dans cubes Une nouvelle création avec cette affiche bienvenue chez "votre surnom" Assistante maternelle Agréée à mettre sur votre porte. Vous rajouterai votre surnom en utilisant un feutre de couleur au choix pour faire ressortir votre nom exemple "Nounou Sophie" ou autre Vous pourrez la plastifier et y rajouter une attache derrière pour l'accrocher sur votre porte ou autres endroits D'autres créations d'affiches sont prévues, n'hésitez pas à me dire cde que vous aimeriez sur ma page ou en commentaires ici Vous appréciez mes partages ?? cliquer sur la pub, c'est une belle façon de me dire MERCI Pour télécharger le fichier pdf cliquez sur l'image ci-dessous.
Tumblr media
N'hésitez pas à venir nous rejoindre sur mes groupes - de bricolage et activités pour les tout-petits pour les d'activités des tout petits venez montrer le résultat de mes créations. - Discussions sur  Chez veronalice discussions sur le métier - Pour l'aménagement de vos maisons Ce groupe aménagement et matériel pour l'accueil de l'enfant - Le groupe ukulélé et comptines qui s'appelle ukupitchoune et que vous trouverez ici : le groupe ukupitchoune à très vite Veronalice Read the full article
0 notes
rayman-25 · 2 months
Text
Podcast Adventure les secrets 03 : La vie de Jean Christivoirien
Avertissement
Je ne possède pas les personnages de Gravity Falls, Phinéas et Ferb, Bienvenue chez les Loud, les tortus ninjas, Tekken et des youtubeur (Moketo, Squeezie et Kirbendoworld.) À l'exception de Jean, Marc et Alice.
Arc 1: Héros dans un fort-Shell! Les secrets
"Le secret 03 La vie de Jean Christivoirien"
Salut, moi c’est Jean. Dans la vie tous les jours, je suis un garçon comme les autres.
Pour résumé tout ça, je suis née à Créteil en Mars 1997. J’avais deux frères, l’ainé Johnny et le dernier Marc. A l’époque, on était tous heureux tous les cinq. Jusqu’à ce qu’on avait une sœur. Comme tout le monde, Je me suis inscrit dans une crèche, puis dans une maternel, dans une école et dans un collège. Jusqu’à mes quinze ans.
Mon petit frère n’était plus le même depuis qu’un de ces amis d’école à était renvoyer trois pour violence. Johnny le perd tout comme moi. C’est comme s’il était Shadow.
Alors, Johnny avait décidé de nous emmener en Amérique. On a décidé de partir à New-York avec notre copine Alice depuis l’école. Et en même compté en bonus Thomas Kirbendowrold dit Kirb & Moketo.
Une fois arrivée, Johnny nous dépose tandis que celui-ci va retourner en France pour faire de la boxe.
De plus, à Manhattan, je me suis fait des amis, y compris mon frère et Alice.
J’espéré pouvoir parler de New-York.
Vous savez quoi, je vais aller dans ma chambre pour jouer à Rayman 3 Hoodlum Havoc sur ma gamecube. A bientôt les amis.
Fin
0 notes
formationonline · 5 months
Text
Le récit poignant d'une mère au bord du burn-out qui a trouvé la liberté financière grâce à l'affiliation
Tumblr media
Avant de commencer, je te rappelle que tu as quelques jours pour profiter de l'offre de bienvenue et obtenir 250€ de réduction sur ma formation les Reines de l'Affiliation CDR (soit 147€ au lieu de 397€ ) que tu peux découvrir juste ici : https://bit.ly/3JgSOM2
Je me rends compte que je reviens de loin et je veux partager ça avec toi...
Il y a 3 ans, je prenais une décision qui allait changer ma vie, mais je ne le savais pas encore...
A l'époque, j'étais en plein burn out maternel,
je ne supportais plus mon quotidien de maman au foyer, les mêmes tâches répétitives tous les jours,
2 enfants en bas-âge, que j'aime aussi fort qu'une maman puisse aimer ses enfants, mais dont je me sentais "prisonnière"
Je ne faisais plus rien pour moi, ma vie était consacrée aux autres et je m'oubliais complètement
Au point que je ne supportais plus la vue d'un balai, ni les pleurs de mon bébé
Tu trouves peut-être que c'est horrible de dire ça...
et je suis d'accord avec toi (pourtant je minimise la situation...)
mais c'était ma réalité, une réalité que je ne contrôlais pas et qui me rendait profondément malheureuse.
Tu te doutes bien qu'avec un tel état d'esprit, tout le reste était "pollué" : vie sociale, vie de famille...etc.
Par-dessus le marché, financièrement ça devenait très compliqué...
Nous étions expatriés au Maroc et nos revenus dépendaient exclusivement de mon mari.
Ici pas d’APL, RSA, sécurité sociale et autres “aides” dont on peut bénéficier en France...
Jusqu’au jour où le commerce de mon époux s’est stoppé net à cause d’un problème avec sa marchandise.
Du jour au lendemain nous n’avions plus de revenus et nous étions même endettés.
Au même moment, nous devions déménager en passant d’un logement meublé à un appartement vide.
On s'est retrouvé à vivre en mode "camping", avec le strict minimum de meubles : une table, 4 tabourets, des matelas au sol et l’électroménager.
À ce moment-là, il n’y avait pas 36 solutions :
soit nous rentrions en France le temps de remonter la pente
soit nous trouvions du travail en urgence
Pour nous rentrer en France était inimaginable, nous avions fait le choix de partir et faire machine arrière aurait été un énorme échec personnel.
Pour autant, il n’était pas envisageable que je redevienne salariée :
mes enfants avaient à l’époque 2 ans ½ et 11 mois, je tenais à rester près d’eux
les emplois salariés me permettant de respecter mes convictions personnelles étaient sous payés
Alors j’ai commencé à chercher un travail que je pourrais faire depuis chez moi.
J’ai passé des jours et des nuits à fouiller sur le net.
J’ai commencé à exercer quelques missions en ligne,
jusqu’au jour où en échangeant avec une entrepreneure sur Facebook, elle m’a proposé de devenir son affiliée.
Ce fut la révélation, j’ai eu l’impression de trouver le trésor au pied de l’arc-en-ciel :
j’allais pouvoir être payée pour faire ce que j’ai toujours fait naturellement, de bon cœur, sans jamais toucher 1 centime :
aider les autres en leur partageant mes bons plans.
Alors j’ai accepté sans hésiter et cette décision fut l’élément déclencheur de ma nouvelle vie.
Je me suis investie à 200% dans ce business,
avec les commissions que je gagnais, je me payais des formations pour monter en compétence,
j’ai dû apprendre beaucoup de choses seules aussi :
en faisant des erreurs,
en expérimentant,
en fouillant des heures et des heures sur le web pour trouver des solutions à mes blocages.
Et tout ça a payé : rapidement j’ai gagné de quoi nous en sortir financièrement !
Aujourd’hui je gagne entre 2000 et 5000€ par mois juste avec l’affiliation.
On dit que derrière chaque mal se cache un bien,
je le savais mais je n’aurais jamais imaginé que derrière l’épreuve que nous avons eu à traverser, se cachait d’aussi belles choses.
Comme quoi il faut parfois toucher le fond pour mieux rebondir
C’est important pour moi de te partager tout ça, car je sais que beaucoup se trouvent encore en situation difficile.
Et par mon histoire, j’espère que cela aidera celles qui en ont besoin à patienter dans les épreuves,
ne jamais désespérer et faire les causes pour s’en sortir (que ce soit en choisissant de faire de l’affiliation ou autre chose, peu importe)
Je ne dis pas que ça a été facile, mais si je l’ai fait :
avec 2 enfants à la maison,
un foyer à gérer,
en détestant la technique,
en choisissant de ne pas me montrer
et en partant VRAIMENT de zéro (je dis “vraiment” car certains disent qu’ils sont partis de zéro mais en réalité ils avaient tous les codes du web appris dans leurs jobs précédents)
Alors pourquoi pas toi ?
D’autant qu’avec ma formation Les Reines de l’Affiliation, je te donne toutes les clés pour y arriver.
Tu vas pouvoir éviter les galères que j’ai pu rencontrer, sans dépenser des milliers d’euros en formation/coaching et sans sacrifier tes nuits
Dans cette formation, je te prends par la main,
tu as juste à suivre les étapes, faire les exercices pratiques au fur et à mesure des leçons et te laisser guider.
Je te mâche littéralement le travail en te fournissant tous les documents nécessaires et en t’offrant des bonus qui vont te faciliter la vie :
Le workbook et la mindmap de la formation : je te prends par la main pour que tu suives la formation pas à pas
Une liste de plus de 250 produits de qualité (dans 17 thématiques différentes) que tu vas pouvoir recommander en affiliation dès à présent
Un espace Notion spécial affiliation pour organiser ton activité comme une pro et ne passer à côté d'aucune commission
Une liste de plus de 60 outils gratuits (ou très bon marché) pour gérer ton business de A à Z
Une assistance par mail pendant 1 an : en cas de question ou de blocage, tu ne seras jamais seule
Comme tu le vois, tu auras toutes les cartes en main pour te lancer sereinement.
Et je te rappelle qu’il te reste encore quelques jours pour profiter de l’offre de bienvenue qui te permet d'accéder à la formation pour seulement 147€ au lieu de 397€
En + tu bénéficies d'une garantie satisfait ou remboursé de 7j, tu ne prends donc aucun risque
Pour découvrir la formation plus en détail et bénéficier de l’offre avant qu’il ne soit trop tard, il te suffit de cliquer ici
Conclusion
Que vous soyez étudiant, salarié, au chômage, votre situation actuelle ne doit pas vous définir, tout peut changer si décider simplement de passer à l’action
Ne laissez pas les doutes ou les préjugés vous privez de votre succès en ligne.
Rejoignez les Reines de l’Affiliation dès aujourd’hui.
Si tu as des questions, réponds simplement à cet article, je te répondrai sous 24h.
Belle journée,
1 note · View note
omagazineparis · 6 months
Text
Récupération rapide après l'accouchement, mode d'emploi
Tumblr media
Bienvenue dans notre article informatif sur la récupération rapide après l'accouchement. L'arrivée d'un nouveau-né est un moment empli d'émotion et de joie, mais il est également important de prendre soin de vous pendant cette période cruciale. Dans cet article, nous vous fournirons des conseils pratiques et des instructions pour vous aider à récupérer rapidement et efficacement après l'accouchement. Nous comprenons que chaque personne est unique et que la récupération après l'accouchement peut varier d'une personne à l'autre. Cependant, il existe des conseils généraux qui peuvent vous aider à accélérer votre processus de guérison. Nous aborderons des sujets tels que la nutrition post-partum, les exercices de rééducation du plancher pelvien, les soins après une césarienne, et bien plus encore. Récupérer après l'accouchement est un moment essentiel pour se concentrer sur votre bien-être physique et mental. En suivant les conseils que nous vous donnons, vous pourrez retrouver votre vitalité et profiter pleinement de cette belle étape de votre vie. N'oubliez pas que chaque corps est unique et qu'il est important de consulter un professionnel de la santé pour des conseils personnalisés. Alors préparez-vous à découvrir des conseils pratiques pour une récupération rapide après l'accouchement ! Comprendre l'importance de la récupération post-partum La récupération post-partum est une étape essentielle pour permettre à votre corps de guérir et de se rétablir après l'accouchement. Votre corps a subi de nombreux changements pendant la grossesse et l'accouchement, et il est important de lui donner le temps et les soins nécessaires pour qu'il retrouve son équilibre. Pendant la grossesse, votre corps a subi des transformations physiques importantes. Votre utérus s'est agrandi pour accueillir votre bébé, vos ligaments se sont assouplis, et votre peau s'est étirée. L'accouchement lui-même peut également entraîner des traumatismes physiques, en particulier si vous avez eu une déchirure ou une césarienne. La récupération post-partum vous permettra de guérir ces blessures et de retrouver votre santé et votre bien-être. En plus des changements physiques, la récupération post-partum est également importante sur le plan mental et émotionnel. La naissance d'un enfant est un événement joyeux, mais il peut aussi être stressant et épuisant. Prendre le temps de récupérer vous permettra de vous reposer, de vous ressourcer et de vous adapter à votre nouvelle vie de parent. Changements physiques et défis après l'accouchement Après l'accouchement, votre corps subit encore de nombreux changements. Votre utérus commence à se contracter pour retrouver sa taille d'avant la grossesse, ce qui peut entraîner des douleurs et des saignements. Vos seins peuvent également devenir douloureux et gonflés lorsque votre lait maternel commence à s'écouler. Il est important de prendre soin de votre corps pendant cette période de récupération. Assurez-vous de vous reposer suffisamment et d'éviter les efforts physiques intenses. Écoutez votre corps et ne vous poussez pas au-delà de vos limites. L'un des défis les plus courants après l'accouchement est la gestion de la douleur et de l'inconfort. Si vous avez eu une déchirure ou une césarienne, il est normal de ressentir de la douleur pendant la guérison. Parlez à votre professionnel de la santé des options de soulagement de la douleur qui sont sûres pour vous et votre bébé. Prendre soin de soi pendant la période postnatale La période postnatale est un moment où il est essentiel de prendre soin de vous. Voici quelques conseils pour vous aider à vous sentir mieux et à récupérer plus rapidement : - Reposez-vous suffisamment : Le sommeil est crucial pour votre rétablissement. Essayez de vous reposer chaque fois que votre bébé dort, et demandez de l'aide à votre partenaire, à votre famille ou à vos amis pour vous permettre de vous reposer. - Mangez sainement : Une alimentation équilibrée et nutritive est essentielle pour favoriser la guérison et retrouver votre énergie. Assurez-vous de consommer des aliments riches en nutriments, tels que des fruits, des légumes, des protéines maigres et des grains entiers. Évitez les aliments transformés et les aliments riches en sucre. - Restez hydraté : Buvez suffisamment d'eau chaque jour pour maintenir une bonne hydratation. L'eau aide à éliminer les toxines de votre corps et favorise une bonne digestion. - Demandez de l'aide : N'hésitez pas à demander de l'aide lorsque vous en avez besoin. Votre partenaire, votre famille et vos amis sont là pour vous soutenir pendant cette période de récupération. - Prenez soin de votre peau : Pendant la grossesse, votre peau a été soumise à de fortes tensions. Utilisez des crèmes hydratantes et des huiles pour aider votre peau à retrouver son élasticité et à prévenir les vergetures. - Évitez les activités intenses : Évitez les activités physiques intenses pendant les premières semaines après l'accouchement. Laissez à votre corps le temps de guérir avant de reprendre des exercices plus intenses. Mise en place d'un réseau de soutien pour la récupération post-partum La récupération post-partum peut être une période émotionnellement et physiquement difficile, il est donc important de mettre en place un réseau de soutien pour vous aider tout au long de votre parcours de récupération. Votre partenaire, votre famille et vos amis peuvent être d'une grande aide pendant cette période. Ils peuvent vous aider à prendre soin de votre bébé, vous préparer des repas nutritifs, vous donner du temps pour vous reposer et vous soutenir émotionnellement. N'hésitez pas à demander de l'aide lorsque vous en avez besoin. Il est normal de se sentir dépassé et fatigué après l'accouchement, et il est important de ne pas essayer de tout faire seul. Votre entourage est là pour vous soutenir, alors faites-leur confiance et acceptez leur aide. Si vous vous sentez déprimé, anxieux ou si vous avez du mal à vous adapter à votre nouvelle vie de parent, n'hésitez pas à en parler à votre professionnel de la santé. Il existe des ressources et des professionnels qui peuvent vous aider à traverser cette période de transition. Conseils de nutrition et d'hydratation pour un prompt rétablissement Une alimentation saine et équilibrée est essentielle pour favoriser une récupération rapide après l'accouchement. Voici quelques conseils nutritionnels pour vous aider à retrouver votre vitalité : - Consommez des aliments riches en nutriments : Les légumes, les fruits, les protéines maigres (comme le poulet, le poisson et les légumineuses) et les grains entiers sont tous des aliments riches en nutriments qui favorisent la guérison et la récupération. - Incorporez des aliments riches en fer : Le fer est important pour prévenir l'anémie et favoriser une bonne récupération. Les aliments riches en fer comprennent les légumes verts à feuilles, les viandes maigres, les légumineuses et les céréales enrichies. - Mangez des aliments riches en fibres : Les fibres aident à prévenir la constipation, qui peut être un problème fréquent après l'accouchement. Les légumes, les fruits, les grains entiers et les légumineuses sont tous de bonnes sources de fibres. - Évitez les aliments transformés et riches en sucre : Les aliments transformés et riches en sucre sont souvent pauvres en nutriments et peuvent ralentir le processus de guérison. Essayez de limiter votre consommation de ces aliments et optez plutôt pour des aliments frais et non transformés. - Restez hydraté : Buvez suffisamment d'eau tout au long de la journée pour maintenir une bonne hydratation. L'eau aide à éliminer les toxines de votre corps et favorise une bonne digestion. En suivant ces conseils nutritionnels, vous favoriserez une récupération rapide et optimale après l'accouchement. Exercices doux pour la récupération post-partum L'exercice doux est un excellent moyen de favoriser la récupération après l'accouchement. Cependant, il est important de commencer lentement et d'écouter votre corps. Voici quelques exercices doux qui peuvent vous aider à vous remettre en mouvement : - Marche légère : La marche est un exercice doux qui peut vous aider à renforcer vos muscles et à améliorer votre circulation sanguine. Commencez par de courtes promenades et augmentez progressivement la durée au fur et à mesure que vous vous sentez plus à l'aise. - Exercices de respiration : Les exercices de respiration profonde peuvent vous aider à vous détendre et à renforcer vos muscles abdominaux. Asseyez-vous confortablement, inspirez profondément par le nez, puis expirez lentement par la bouche. - Exercices de Kegel : Les exercices de Kegel renforcent les muscles du plancher pelvien, ce qui peut aider à prévenir l'incontinence urinaire et à améliorer la récupération après l'accouchement. Contractez les muscles du plancher pelvien pendant quelques secondes, puis relâchez. Répétez cet exercice plusieurs fois par jour. - Yoga post-partum : Le yoga post-partum est un excellent moyen de renforcer votre corps tout en favorisant la relaxation et la flexibilité. Recherchez des cours de yoga spécialement conçus pour les nouvelles mamans. - Reprise de l'activité physique progressive : Lorsque vous vous sentez prête, vous pouvez commencer à reprendre des activités physiques plus intenses. Cependant, il est important de consulter votre professionnel de la santé avant de reprendre une activité physique intense. A lire également : Organiser sereinement les visites post-naissance : guide pratique Conseils de repos et de sommeil pour une récupération optimale Le repos et le sommeil sont essentiels pour votre rétablissement après l'accouchement. Voici quelques conseils pour vous aider à obtenir un repos optimal : - Profitez des moments de sommeil de votre bébé : Essayez de vous reposer chaque fois que votre bébé dort. Si possible, faites des siestes courtes tout au long de la journée pour vous aider à récupérer. - Créez un environnement propice au sommeil : Assurez-vous que votre chambre est calme, sombre et confortable. Utilisez des rideaux occultants, des bouchons d'oreille et des masques pour les yeux si nécessaire. - Établissez une routine de sommeil : Essayez de vous coucher et de vous lever à des heures régulières pour favoriser un sommeil de qualité. Évitez les stimulants tels que la caféine et l'alcool avant de vous coucher. - Demandez de l'aide pour les soins du bébé : Demandez à votre partenaire, à votre famille ou à vos amis de vous aider avec les soins du bébé pendant la nuit afin que vous puissiez obtenir un sommeil ininterrompu. - Prenez des pauses régulières : Prenez le temps de faire une pause et de vous détendre pendant la journée. Laissez-vous dorloter, lisez un livre, ou regardez votre émission préférée. Prendre du temps pour vous aidera à vous détendre et à vous reposer. En suivant ces conseils, vous favoriserez un repos optimal et une récupération plus rapide après l'accouchement. Read the full article
0 notes
lesombresdeschoses · 1 year
Text
NEW KILLER STAR
Wonderland Realm, le parc d'attraction récemment construit près de Londres, accueillait des centaines d'enfants se hâtant d'explorer la nouveauté de la région. Le château des esprits damnés, le cirque des monstres, la tour des Enfers, le train magique et tant d'autres divertissements, plus variés et féeriques les uns que les autres :
— Waaaaa ! C'est le Pays des merveilles ici ? Où est Alice ? Je veux voir le Lapin Blanc !
— Attends un peu, nous n'avons pas encore payé nos entrées.
— Je veux voir le Fairy Manor !
— Patience Luc, on y va.
Wonderland Realm, le monde où l'imaginaire prend vie. Le petit Luc tira sa maman par la main pour entrer plus vite dans le Manoir Féerique.
— Qu'est-ce qu'il fait noir ici. Luc ne t'éloigne pas trop, tu vas te perdre.
L’enfant, envoûté par l'endroit, n'entendait plus que les battements de son cœur, excité à l'idée de découvrir les merveilles de ces lieux.
— Aah ! Luc esquive de justesse le crochet du capitaine du même nom : ouf cette automate m'a fait peur ! Quel réalisme ! C'est fou !
Luc avançait dans les couloirs sombres :
— Peter Pan ! Oh, le chat et le loup de Pinoccio ! Il faut que je me méfie d'eux, ils sont louches, dans l'histoire ils piègent la pauvre petite marionnette dans un horrible théâtre de poupées esclaves !
— Bonjour, mon garçon, lance le chat.
— Bonjour, le chat.
— Alors mon garçon, te serais-tu perdu dans nos contrées fabuleuses ? demanda le renard.
— Non, je suis venu visiter le château. Mais vous êtes des automates, comment se fait-il que vous parliez comme si vous étiez vivants ?
— Ici, les choses sont bien plus qu'elles ne paraissent. Regarde.
Un lapin blanc surgit d'une des galeries et lui fit un signe de la main.
— Va mon petit, suis-le. Si tu veux en voir plus, ajouta le loup.
L'enfant partit à la rencontre du personnage, qui tourna les talons aussitôt.
— Vite, vite, mon ami, nous allons être en retard !
— En retard pour aller où ?
— En retard pour rejoindre la Reine des Songes !
Luc avait du mal à courir après l'animal, ce dernier était très rapide.
— Ça te dirait d'apprendre à voler Luc ? On arriverait plus vite au pays des songes, n'est-ce pas ? Mais ne t'inquiète pas, notre Reine va t'apprendre.
Le garçon avait hâte de rencontrer cette magicienne, qui l'intriguait de plus en plus. Ils s'arrêtèrent devant une toute petite porte dorée.
— J'ai la clé. Tu es assez fin pour te faufiler, suis-moi, lui lança le lapin en s'engouffrant dans l'ouverture.
L'enfant se mit à quatre pattes, puis suivit son nouvel ami. La trappe en or menait à une pièce vide au milieu de laquelle une jeune femme vêtue de blanc était assise :
— Bienvenue, messire Luc, lui dit-elle d'une voix chantante.
— Bonjour, madame la Reine des Songes.
— Mes amis m'ont dit que tu voulais apprendre à voler, afin d’être plus rapide, pour rejoindre notre monde à ta prochaine visite.
— Oui madame, lança l’enfant enthousiaste.
— Il s'agit, cependant, d'un sort secret. Personne ne doit voir mon sceptre, autrement le charme ne pourrait opérer. Tu devras fermer les yeux.
— D'accord.
Luc ferma les yeux. La jeune femme sortit une machette de sous sa jupe blanche immaculée et lui trancha la gorge. Puis elle lui transperça le cœur en enfonçant violemment la lame dans la poitrine du petit cadavre.
L'enfant s'envola au-dessus du Manoir.
— Oh c'est magique ! Regarde maman, je vole !
Quelque part, dans l'une des chambres de la bâtisse, un hurlement d'horreur mêlé de désarroi retentit, jusqu'à faire tressaillir les murs.
*
LE TUEUR D'ENFANTS A ENCORE FRAPPÉ .
Cette fois-ci la victime est une fillette de neuf ans, de Fulham. Talia Thorne était allée chercher sa petite sœur à la maternelle, mais on ne la vit jamais arriver. Son corps fut découvert quelques rues en contrebas de son domicile, la gorge tranchée et la poitrine transpercée.
*
La Reine des Songes, penchée au-dessus du lit des parents endormis du jeune Benjamin, récitait un sortilège destiné à les garder enfermés dans un sommeil aussi profond qu'un coma. Le petit Ben se brossait les dents dans la salle de bain.
— Viens ici Ben, sors de ta cachette. Je te sens. Je sens ton odeur nauséabonde. Trouvé.
Ben, surpris, réussit à s'échapper de la salle d'eau.
— Papa, maman, au secours la tueuse d'enfants, elle est là, elle est chez nous !
Le gamin se rua dans la chambre de ses parents, les secoua, leur monta dessus pour tenter de les réveiller. Rien n'y fit.
— Mon sort est puissant, lança la jeune femme adossée au chambranle de la porte.
Le pistolet de papa, dans le tiroir ! pensa le petit. Il se jeta sur le meuble à côté de son père endormi, puis en sortit un revolver qu'il se hâta de braquer sur la psychopathe. Le coup de feu partit sans prévenir, la touchant à l'épaule :
— Sale petit démon, je vais te tuer !
Ben ouvrit la fenêtre à côté de lui et sauta aussitôt. Il atterrit sur le toit couvrant l'entrée de la maison, puis se laissa glisser le long d'une des poutres de maintien, non sans quelques égratignures. Il leva les yeux, vit la tueuse à la fenêtre. Blessée, elle s'était résignée à ne pas le poursuivre. Ben s'enfuit dans les rues.
0 notes
Text
Tumblr media
Le père n’a pas bonne presse, c’est le moins que l’on puisse dire... Il est désormais de bon ton de décrire la chute des figures de l'autorité paternelle, mais ce n'est qu'une part du processus, l'autre partie, qui est le plus souvent occultée, consiste en l'émergence d'une "loi" encore plus irrationnelle, plus cruelle, plus féroce: celle du Surmoi maternel. Le Surmoi n'interdit pas, il inflige. Insidieusement, il commande, recommande, ordonne la jouissance, il met la pression sur la "réussite sociale", impose le diktat des seules "règles pour réussir", celles de la soumission-domination des autres, leur exploitation pour justifier ta propre assise narcissique, et le Surmoi punit beaucoup plus sévèrement les erreurs que "la voix de la conscience" (l'idéal du moi auquel il s'est substitué) provoquant chez le sujet des angoisses devenant insupportables, son auto-humiliation, un masochisme extrême qui peut conduire à la dépersonnalisation, la perte d'identité, voire le suicide...
Le maître du capitalisme numérique n'apparaît pas depuis une position extérieure et identifiable pour te dire: "je suis ton père", tu crois que tu as déjà réfuté son autorité, que tu es désormais hors de son atteinte, mais sa Voix, que tu n'arriveras pas à faire taire, continuera à résonner dans ton crâne, elle a pris les commandes du surmoi...
Kultur Überich disait Freud. Bienvenue dans le nouvel ordre mondial de la "tolérance postmoderne" et du surmoi social où les figures du pouvoir se présentent elles-mêmes comme des "rebelles", des "anti-système"...
1 note · View note
bi-lingual · 3 years
Text
hello! welcome to my language blog! this is primarily an outlet for practicing my own skills in my L2, L3, & L4. happy to chat about any of these or other languages and about linguistics and language learning in general! (and if you are a native or fluent speaker, please let me know how I can improve!)
bonjour! bienvenue à mon blog de langage! c’est un débouché pour pratiquer mes propres compétences à mes L2, L3, & L4. je veux bien bavarder de ces langues ou des autres langues et de la linguistique et de l’apprentissage des langues en général! (et si tu es locuteur d’une langue maternelle ou est couramment, s’il te plaît dis-moi comment je peux m’améliorer!)
hej! velkommen til min blog om sprog! dette er primært et afsætningsmulighed for at øve mine egne færdigheder i min L2, L3 og L4. glad for at chatte om et af disse eller andre sprog og om lingvistik og sprogindlæring generelt! (og hvis du er indfødt eller taler flydende, så lad mig vide, hvordan jeg kan forbedre mig!)
你好!欢迎到我的语言博客!这主要是用第二,第三和第四种语言练习我自己的技能的一种方式。我很高兴谈论这些语言或其他语言中的任何一种和关于语言学。(如果您是母语或流利的演讲者,请告诉我如何改进!)
1 note · View note
inesgil · 4 years
Text
Isratine : journal d'Israel / Palestine
Début avril 2018, je me lance un défi : rouler de Tel-Aviv Jaffa à Ramallah en vélo. Outre l’insolation, les courbatures, et une fatigue extrême, ce périple m’offre un nouveau regard sur la Cisjordanie, et en fin de course, une rencontre. 
-----
Vélo dans une main, téléphone portable dans l’autre, je dévale péniblement les escaliers d’un petit immeuble typique de Jaffa. Une bâtisse centenaire aux plafonds immenses usés par le temps. Je traverse la cour intérieure, des braillements d’enfants résonnent sur fond de bruits de casserole. Situé au sud du quartier Ajami, le secteur est très familial. Depuis un mois, je partage un appartement avec Ameed et Khaled. Originaires de Nazareth, les deux cousins se sont installés ensemble il y a des lustres. Mais depuis quelques temps, l’ambiance est froide dans l’appartement. Trop différents, ils ne veulent clairement plus vivre ensemble. Telle un Casque bleu posté à la frontière entre le Liban et Israël, ma présence semble apaiser les tensions. 
Au dehors, l’humidité lèche mes narines. La sensation de rosée matinale flotte dans l’air et caresse mon visage. Elle éveille des souvenirs de lendemain de camping derrière la maison de ma grand-mère maternelle. Cette délicieuse époque qu’est l’enfance, où dormir hors de mon lit résonnait comme une incroyable odyssée. Aujourd’hui, une tout autre aventure se dessine devant moi. Une idée qui semble absurde : rouler à vélo de Tel-Aviv à Ramallah. D’après mes souvenirs, une soixantaine de kilomètres sépare les deux villes. Rien d’insurmontable pour quiconque bouge ses gambettes de temps à autres. Mais relier ces deux localités à vélo semble dépasser toute logique. J’en ai parlé à quelques collègues de la chaîne dans laquelle je travaille : “énorme connerie” d’après eux. Ils ont sûrement raison, mais leurs remarques m’ont un peu plus motivée dans mon projet. Surtout parce qu’elles viennent des gens de la chaîne. 
En sortant du bâtiment, je repense à mon besoin constant de réaliser de nouveaux défis (aberrants pour certains), me dépasser, et un peu dépasser les autres aussi. Trois ans plus tôt, déjà installée en Israël pour un stage de quelques mois, j’avais tenté Haïfa-Tel-Aviv à pied. Je m’étais arrêtée à Atlit, épuisée. Bien tenté, Ines... Aujourd’hui, ce nouveau défi est plus que bienvenu. J’ai débarquée en Israël deux mois plus tôt, assoiffée de renouveau, persuadée que Paris n’avait rien à m’offrir après 6 mois de grisaille émotionnelle. Mais je commence à tourner en rond. L’euphorie des premières semaines est un peu retombée. Je me sens censurée par mon supérieur (celui qui s’assure qu’on ne dise pas COLONIE ou OCCUPATION à l’antenne), dont l’attitude me met mal à l’aise. Et mon ex me manque. Un bon Tel-Aviv-Ramallah à deux roues s’impose donc.
Je sors du bâtiment, comblée de m’être réveillée de bonne heure pour faire autre chose que poser mes fesses sur les plages tel-aviviennes. Les deux litres d’eau enfouis dans mon sac clapotent au rythme de mes pas. J’ai préparé une salade, comme toujours, noyée dans un amas de fruits secs et quelques affaires de rechange. Je compte dormir à Ramallah. “Peut-être chez Ahmad”, me dis-je. Seule personne avec qui j’entretiens encore des contacts réguliers à Ramallah (la ville se trouve en Cisjordanie, où j’ai vécu en 2014). Il m’a convié à une soirée le soir même et il sait que je n’ai nul part où dormir. En réalité, en arrivant, je vais découvrir que non, je ne dormirai pas chez Ahmad. Et cela va tout changer pour moi. Je pose le vélo le long d’un mur, j’ouvre les trois-quatre feuilles de papier déjà broyées par mon légendaire toucher délicat. J’ai imprimé à la va-vite le trajet à suivre pour me rendre à Ramallah. En Israël, je n’aurai aucun problème d’orientation. Il suffit de rouler dos à la mer et je suis sûre de me rendre en Cisjordanie. Mais par quel checkpoint passer? Quelles routes emprunter un fois arrivée en territoires palestiniens? Sont-elles toutes ouvertes? (checkpoint fermé le mardi? Caprice de l’armée? Regain de violences? Barrière en béton? Interdit aux Palestiniens? Aux Arabes? Aux non-juifs? Aux Chinois?...). La Cisjordanie est un gruyère incompréhensible. Mais adepte du bordel, de l’improvisation totale, je n’ai pas préparé grand chose. Seulement ce vieux plan imprimé d’une encre hideuse. Il m’indique d’emprunter le checkpoint de Rantis, puis de descendre la Cisjordanie, direction Ramallah.
Sur mon téléphone, Google Maps n’annonce pas le chemin à suivre. Ou plutôt, il me recommande de rouler… pendant 3 jours. Nombreuses sont les routes palestiniennes qui n’ont pas été enregistrées par l’application. D’une ville à l’autre, c’est toujours le même scénario : elle fait passer voitures et vélos par des détours impossibles, une perte de temps effroyable. J’utiliserai donc ma bonne vieille carte, à l’ancienne. Mon téléphone me servira pour repérer ma position en cas de problème.
J’empoigne mon deux-roues d’une motivation d’acier. Premier coup de pédale, début du périple. Le vent frais marin frappe mon visage d’une claque délicieuse. Un doux début d’avril à 8 heures du matin à Jaffa. Il fait un peu froid, mais c’est agréable. La rue Yefet, habituellement chargée à bloc, n’est pas encore tout à fait réveillée. Après une demi-heure de route, je sors de la ville, petite en largeur. Tel-Aviv est bien la cité des vélos. Mais en quittant la mégalopole, j’entre dans une tout autre réalité. Je sillonne une voie étroite. Aucune place pour les deux roues sur le bas côté. Les voitures me frôlent en passant. Au loin, j’essaye déjà d’apercevoir les collines palestiniennes de Cisjordanie, mais impossible. La route semble infinie. De chaque côté, des champs s’étalent. Le paysage prend des couleurs jaune paille et verdâtre. “On dirait la Lorraine en moins beau”, me dis-je. Le temps nuageux et l’effet de pollution n’arrangent pas les choses. Une pensée stupide traverse mon esprit : “C’est pour ça qu’ils se sont battus il y a 70 ans?”.
Outre l’absence d’espace peu commode, la route est facile. Du plat à l’infini. Au total, il me faut deux heures pour traverser Israël. En milieu de matinée, les premières côtes se dessinent. Mes mollets déjà bien formés doivent redoubler d’efforts. Plusieurs kilomètres comme ça, et toujours pas de checkpoint. Je m’arrête, saisis mon téléphone : je n’ai pas encore passé la ligne verte (ligne de démarcation entre Israël et la Cisjordanie). Je reprends la route, et soudain, les petites cabanes du checkpoint se dessinent de chaque côté de la chaussée. Trois ou quatre soldates israéliennes discutent. Les battements de mon coeur accélèrent. Je crains qu’elles ne m’arrêtent, abasourdies de voir une cycliste se rendre en Cisjordanie. Mais il ne se passe rien. Elles remarquent à peine ma présence. Avec ma tête (blanche, blonde aux cheveux frisés), j’entre dans la catégorie des physiques types israéliens. D’ailleurs, les gens me prennent souvent pour une Russe dans la rue (les Russes sont très nombreux en Israël, notamment depuis leur arrivée en masse après la chute de l’URSS). Checkpoint passé, ça y est : je suis en Palestine.
Arrivée au sommet d’une petite colline, je la dévale à toute vitesse. L’histoire des heures à venir. Une lutte acharnée pendant 30 minutes à chaque montée, et la jouissance de la descente… qui dure 30 secondes. Durant la course, le vélo m’offre plus de temps pour observer, me connecter avec l’environnement et les structures urbaines, symptomatiques de la situation politique. Avec leur structure carrée à la Wisteria Lane et leurs toits orange, les colonies israéliennes sont immanquables. Les villages palestiniens, eux, sont reconnaissables grâce aux minarets des mosquées, et sont plutôt construits au pied des montagnes. Une scène se répète sans fin : à chaque fois, les colonies israéliennes sont implantées au sommet des collines. Postés dans leurs confortables miradors, les colons scrutent toute la région. Les agissements des Palestiniens sont visibles de partout et de très loin. Aussi anodins qu'ils puissent paraître, l'urbanisme et l'architecture sont les premiers outils du contrôle israélien dans la région.
En contraste à la première partie de mon voyage en Israël, le paysage est remodelé. D’une piètre médiocrité entre Tel-Aviv et Rantis, il se transforme en une petite merveille méditerranéenne. Le gris vert des oliviers plantés entre les roches sèches, envahit mes yeux. Le soleil, qui s’est soudain levé, éblouit ce tableau coloré. En dévalant une longue pente, j’admire la région. Sans trop savoir pourquoi, une vive émotion s’empare de moi : “c’est tellement beau, putain”.
Le soleil frappe mon crâne à mesure que les heures passent. Durant une pause méritée sous un olivier, j’entoure ma tête d’un châle. Je me regarde dans l’appareil photo de mon téléphone : “J’ai vraiment l’air d’une colon…”. En entrant en Cisjordanie, j’ai quitté une relative “normalité”. Ici, je m’expose à bien plus de tensions. Or, mon physique me classe directement dans la case Israélienne. En reprenant la route, lorsque certaines voitures me frôlent, la crainte traverse mon esprit : “et si un Palestinien me prenait pour une colon israélienne? Ca serait vraiment trop con…”. Mais les heures défilent, et il ne se passe rien. 
Sur le chemin, je rencontre des Israéliens bien plus apeurés que moi. Une voiture militaire m’arrête dans ma course : “vous faites quoi?”, me demande une soldate avec la légendaire “douceur” locale (équivalente à une claque donnée à l’aide d’un cactus). Je réponds en anglais : “je… fais du vélo. Il y a un problème? Je ne parle pas hébreu”. Elle regarde son collègue, d’un air un peu ébahi. Elle continue, en hébreu, bien sûr : “du vélo? Ici ?” Le reste, je ne le comprends pas. Je hausse les épaules, la regarde d’un air gêné : “but, it is not forbidden…” Elle ne répond rien, et l’air exaspéré, retourne dans sa camionnette militaire. Pédaler à vélo dans la rue, un acte surréaliste dans ces territoires. Je reprends ma course. Le cagnard devient insupportable. Le soleil perce ma peau avec violence, mon visage a viré au rouge. J’ai le sentiment que ma tête va éclater sous la chaleur. Je m’arrête près d’une heure et demie. Sur le côté du sentier, j’ai repéré un arbre assez grand pour protéger mon mètre 70 du soleil brûlant. Cette pause me fait un bien fou. Une envie dingue de m’endormir pour les 10 heures à venir me submerge. Après cette vague tentative de me remettre d’un début d’insolation, je reprends la route sans grande motivation. Je n’ai pas le choix, il me reste un bon morceau à parcourir. J’enfourche le deux-roues en soufflant : “Pourquoi je n’ai pas de vélo électrique, déjà?”. Je repose mes fesses avec peine sur la selle anormalement dure. Mon popotin doit se réhabituer au supplice. “Bordel, quel enfer”. Les trois heures suivantes, les mêmes paysages se succèdent. Mais plus aucun émerveillement dans mes yeux. Je ne pense qu’à une chose… enfin débarquer dans cette foutue Ramallah. Sur le chemin, deux voitures aux plaques vertes et blanches (palestinienne) me dépassent en se foutant de moi. Le fait qu’ils me prennent pour une colon doit les motiver. Même si je suis au bout de ma vie, je les comprends un peu. J’ai vraiment une sale tronche. Étant donnés les rapports plus que tendus entre Israéliens et Palestiniens en Cisjordanie, s’ils peuvent s’offrir le plaisir de se moquer d’une galérienne de colon israélienne… why not. 
Sur le chemin, une voiture, plaque jaune et bleue (israélienne) s’arrête : “Shalom” me lance un homme : “Shalom, ani lo medaveret ivrit (je ne parle pas hébreu)”. L’homme acquiesce, l’air compréhensif : “heu… vous allez bien? Vous avez besoin d’aide?” cela ressemble plus à une affirmation qu’à une question. Mon visage, rouge feu, semble exploser. Je souris : “non, merci, je fais un tour à vélo. Il fait juste un peu chaud”. “Vous allez où?”, je réponds, l’air un peu gêné : “heu… un peu plus loin, j’en ai pour 10 minutes à peine”. Il enchaîne : “Pourquoi faire du vélo?! C’est dangereux!” Je réplique : “tout va bien merci!” Il remonte dans sa voiture, en me lançant un dernier regard inquiet. “Honnêtement, non”, me dis-je, “tu as vu juste, je ne vais pas très bien”. Mais j’ai de l’énergie. J’ai encore espoir de terminer mon parcours à vélo. “Et puis j’imagine que tu n’as pas très envie de me déposer à Ramallah.” 
Une heure (et des montées de collines infernales) plus tard, une bifurcation s’ouvre sur la droite. Un panneau immense est planté à l’entrée de la chaussée, avec, écrit en lettre blanche sur fond rouge en arabe, en hébreu et en anglais : “cette route mène vers la zone A, sous autorité palestinienne. L’entrée est interdite aux Israéliens, elle représente un danger pour leur vie et elle est contraire au droit israélien.” Je regarde mon Google maps, je compare avec ma carte : je dois tourner. Si je continuais tout droit, je serais toujours sur une route de la zone C (contrôle administratif et sécuritaire israélien). Moderne, lisse, agréable, séparée par des petits pointillés jaunes, et même ensoleillée. Pas un seul trou. Mais à droite, la voie est criblée de culs de poule. Grise-noire, délabrée, il semble même que le soleil ait déserté le chemin (zone A, interdite aux rayons de soleil dans le droit israélien?) 
La colline mène sur une dizaine d’habitations. Elle est particulièrement pentue. Je suis déjà désabusée. Après quelques mètres, une voiture palestinienne s’arrête. Quatre hommes sortent du véhicule : “Hello! Vous avez besoin d’aide?” me demandent-il en anglais. Je suis en zone A, ils ont donc tout de suite compris que j’étais Européenne. “YES! Please!” 
Enfin, je pose les pieds à Ramallah. Finalement, je n’aurai pas fait tout le chemin à vélo. Une dizaine de minutes en voiture ont achevé ma course. Je l’avoue, pour la première fois dans ce texte. J’ai toujours omis cette dernière partie de mon voyage, trop fière d’assurer que “oui, bien sûr, j’ai fait tout le chemin sans aucune aide”, ravie de voir les yeux impressionnés de mes interlocuteurs. 
Je me pose dans le premier café sur le chemin. Un lieu plutôt hype, décoré comme un jardin à l’anglaise. Mal habillée, mal coiffée, toujours aussi rouge, l’air desséchée, je pue. Je suis aux antipodes des codes ramallawis et des codes arabes en général. Avec un petit air honteux, je m’assois loin des autres clients. Mon vélo est resté dehors, sans cadenas. Ce n’est plus Tel-Aviv, ici, “personne ne le prendra”, m’affirme un serveur. Ahmad débarque, le sourire éclatant. Plus de trois ans sans le voir. Je refuse de le prendre dans mes bras : “I smell so bad !” Il s’assoit, curieux de découvrir le café où nous nous trouvons, trop “girly” pour lui. Il est bien plus branché bars à bières. Pendant une heure, on se refait les trois ans passés et les 10 heures de presque enfer que je viens de vivre : “Ahmad, can I take a shower at your place please?” il répond : “Of course! But tonight, you cannot sleep there, my cat did shit in the room. Anyway… you will sleep in an apartment with French people. Is it ok?” Je réponds, juste soulagée de pouvoir prendre une douche d’ici peu : “oh yeah yeah! That’s nice from them!” 
La soirée est organisée à Birzeit, un petit village chrétien coquet à 10 minutes en voiture de Ramallah. En quatre roues, cette fois, pas à vélo. Plus jamais. Comme une sensation de gueule de bois, je refuse de penser à cet objet maudit pour les heures qui viennent. “Who is organizing the party?” Ahmad me répond : “German people studying in Birzeit”. Outre le petit village, Birzeit est surtout connue pour son immense université, légèrement excentrée. Un programme de langue arabe y accueille des étrangers venus du monde entier.
Arrivés à destination, je descends des petits escaliers en suivant Ahmad. Un chemin étroit mène sur une terrasse noyée de plantes. Au milieu, une grande table est installée pour accueillir une vingtaine de personnes. “Ines!” s’écrit Ahmad, “those are the French people”.
Je me dirige vers la terrasse, quand un mec m’arrête : “Hi! I am Adam!” Pas d’une beauté frappante, mais plutôt mignon. Je souris : “Hi! My name is Ines”. Son accent laisse penser qu’il est américain. Mais sa tête : totalement british. Des petits yeux malicieux, un nez imparfait, une bouche légèrement charnue. La peau blanche, une masse de cheveux sombre en bataille. Il n’est pas très grand. “Where are you from?” Il répond d’un air fier : “From Palestine”. Je suis surprise. Je n’y étais pas du tout. On parle un peu, de banalités, de politique, il est plutôt drôle, assez sûr de lui. Je suis sa proie ce soir. Je ne comprendrai les habitudes de drague de ce mec que bien plus tard. Je finis par m’éclipser pour passer à table avec les autres. Je ne lui reparlerai plus de la soirée. Jusqu’à comprendre que les “French people” chez qui je vais dormir sont ses colocataires.  
La soirée achevée, retour à Ramallah. Moi, les “French people” (Rebecca et Ghali) et Adam. Arrivés à l’appartement, les deux Français filent dans leurs chambres respectives, épuisés. Je m’assois sur le canapé avec Adam. Je ne sais plus de quoi on parle, mais il installe un petit jeu de séduction. Dans la conversation, la question de son âge survient : “j’ai 22 ans.” C’est idiot, mais mon souffle se coupe net. J'acquiesce en souriant d’un air un peu faux, tout en pensant : “ça va pas le faire. Trop jeune pour moi. J’aurais 26 ans dans un mois...” Derrière ses grandes lunettes, ses yeux ne trompent pas. Je sens qu’il en a envie. Il croit que c’est réciproque. Mais non. 22 ans, bordel. Et ce n’est pas tout. Il ne me plait pas spécialement. J’observe son jeu de séduction avec un peu d’arrogance. Ce dédain qu’on a tous connu un jour : savoir que l’autre ne pense qu’à cela, et se dire : “mouais... pourquoi pas…” Sentir qu’on a le contrôle sur la situation. Au milieu du numéro de drague, son colocataire sort de la chambre : “hum, please, can you go to the kitchen to speak?” Je souris, et me tourne vers Adam : “I will go to sleep.” Il ne se passera rien. Tant mieux, je ne suis pas déçue. Presque soulagée que son pote ait débarqué pour nous dire de la mettre en sourdine. Mais finalement, un mois plus tard, ce mec, Adam, deviendra MON mec. Pour les deux années à venir. L’effort du vélo en valait sûrement la peine.
4 notes · View notes
fulang1 · 4 years
Video
undefined
tumblr
Dans le parc, de jour, un petit ensemble nous donne un concert. On est quasiment revenu à la normale sauf qu’il y a beaucoup plus de petits enfants car la plupart des écoles primaires et maternelles n’ont pas rouvert, suivant des critères tout à fait mystérieux. Dans la même ville, des écoles sont ouvertes, d’autres non.
La vie reprend en Chine. Cela devient lassant d’écrire tous les jours la même chose mais c’est la réalité prosaïque de ce pays, où il n’y a plus d’épidémie, où l’économie redémarre et où bien sûr, il n’y a pas d’émeute. La vie s’y écoule comme avant, plus ou moins, détrompant les prophètes qui y voyaient une rupture majeure dans nos façons de vivre. Ici la consommation repart de plus belles, avec une plus grande utilisation des achats sur Internet, plus de voitures électriques...
https://www.caixinglobal.com/2020-06-02/gallery-sidewalk-sales-return-to-chinese-cities-101562124.html
Vous pourrez voir en cliquant sur le lien, les vendeurs à la sauvette qui faisaient le charme des rues chinoises. Pendant longtemps ils ont été pourchassés par la police qui y voyait un signe d’arriération et de désordre (luan 乱). Maintenant, non seulement ils sont tolérés mais aussi bienvenus. Après tout un vendeur ambulant, c’est un chômeur de moins et il écoule tous les invendus.
Les journaux télévisés sont comme les autres jours remplis d’images des Etats Unis et du coup le coronavirus reçoit maintenant une portion congrue. C’est vraiment symptomatique de notre époque hyper-médiatisée. Un évènement chasse l’autre et ce qui est présenté comme extrêmement important est éclipsé dès qu’un autre arrive.
2 notes · View notes
fallenrazziel · 5 years
Text
Les Chroniques de Livaï #426 ~ L'HISTOIRE EST A CEUX QUI L'ECRIVENT (novembre 845) Gunther Schültz
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
Tumblr media
Je ramasse mon paquetage et rejoins Erd et les autres à l'extérieur du dortoir. Nadja est déjà là elle aussi ; tous en route pour rejoindre nos foyers. Hier, le major a ordonné la dispersion du régiment pour la fin d'année, et j'ai du mal à me dire que peu de temps auparavant, je n'étais encore qu'un simple aspirant. Nous n'avons pris part qu'à une seule expédition mais je me sens déjà tout à fait à l'aise parmi les explorateurs. Ils me manqueront. Cependant, nous avons l'ordre de revenir dès le retour des beaux jours afin de gagner nos ennemis de vitesse. J'en déduis que le major va plancher tout l'hiver. Il ne s'arrête jamais, cet homme-là !
Claus nous serre la main à tous et nous informe qu'il va retrouver sa famille à Trost. Tu as prévu quelque chose pour Yule ? Il hausse les épaules et répond que le budget sera serré cette année et que ses parents vont se contenter de faire simple. A vrai dire, ce sera le cas dans tout le Royaume, je crois. Les réfugiés de Maria qui n'ont pas retrouvé de logement vont nécessiter des distributions de nourriture et d'abris. Ce sera pas joyeux et ça coûte de l'argent.
Claus s'éloigne avec son baluchon sur l'épaule et disparaît au coin du QGR. D'autres explorateurs se donnent l'accolade ou s'embrassent ouvertement avant de se quitter, et je décèle autour de nous les soupirs de soulagement des autres soldats. Ils sont sans doute bien contents de se débarrasser de nous ! Une partie d'entre eux doit rester en poste pour la saison et ne plus voir nos uniformes doit leur paraître reposant !
Ils ne sont pas les seuls cependant. Nos leaders vont aussi rester ici je suppose. Maintenant que j'y pense, je n'ai aucune idée de leurs situations familiales. J'ignore si le caporal-chef a un foyer où rentrer, on en a jamais discuté... Au moment où je songe à lui, le voici qui déboule, en compagnie de chef Mike, tous deux en uniforme comme si ce jour était comme tous les autres. Cela répond à ma question...
Ils se dirigent vers nous, et j'ai l'impression de faire un peu tache en tenue civile devant eux. Erd et Nadja les saluent comme à l'accoutumée et je me prépare à faire de même quand le caporal nous ordonne le repos. Maintenant que tout le monde est détendu, je demande aux chefs ce qu'ils comptent faire cet hiver.
Zacharias admet avoir envisagé de rentrer chez lui pour quelques jours, mais compte revenir vers la fin décembre. Quant au caporal, rester ici est une nécessité pour lui car il n'a nulle part d'autre où aller. Oh... je vois... Je ne savais pas. Si vous voulez, vous êtes le bienvenu à la maison ! Il me regarde de biais et je me demande un moment où j'ai pu trouver l'audace de lui proposer ça... Même Nadja me colle une bourrade gênée. Le caporal sourit en coin mais rétorque qu'il n'est pas de bonne compagnie, grincheux au quotidien - ça, c'est pas nouveau - et qu'il ne ferait qu'ennuyer nos familles. J'insiste pas alors. Donc, vous restez ici tout seul ou bien ?...
Il précise que le major et chef Hanji serons là aussi et qu'il ne risque pas de s'ennuyer. Tant mieux, rester seul pour Yule, c'est terrible ! Je sais qu'il aime la solitude, mais il doit malgré tout avoir besoin de chaleur humaine de temps en temps... Il nous demande en retour ce que nous allons faire de notre côté. Savourer les pâtisseries maternelles et prendre du gras ! Enfin pas trop, promis... Et aller chez les Gin afin de passer les fêtes, je suppose. Nadja et Erd hochent la tête. Chef Mike approuve et nous rappelle que c'est une chance pour nous d'être encore en vie et qu'il faut profiter de toutes les bonnes choses. Ooh, vous cassez l'ambiance... Je sais que c'est vrai, mais... j'aimerais penser à autre chose !
Nadja se gratte la nuque et annonce qu'elle ira sans doute donner un coup de main à la soupe populaire - un service de distribution de vivres mis en place par le gouvernement - et dans les dispensaires afin de se rendre utile. Elle me prend par la main et me demande si je voudrais l'accompagner... Mmh, je pensais passer l'hiver tranquille, moi ; je sais qu'il y a des gens dans le besoin, mais la misère me fout le cafard... Elle me lance un regard noir et je m'empresse de lui promettre de venir avec elle de temps en temps. Pas tous les jours, hein !
Zacharias s'esclaffe bruyamment en nous regardant nous chamailler et nous pointe du doigt en nous qualifiant de couple idéal. Vous... vous n'y pensez pas ! C'est pas ça du tout ! J'observe Nadja à la dérobée et je remarque bien qu'elle rougit... Hum, hum ! et bien, dans ce cas, tout est réglé ! Nous nous revoyons dans un mois et demi au plus tôt ! Prenez soin de vous, caporal-chef, ne prenez pas froid, et... enfin, au revoir ! Venez, les gars.
Nous commençons à nous éloigner à pas vifs, puis je me retourne afin de regarder nos supérieurs, les bras croisés, bien campés sur leurs pieds, toujours immobiles où nous les avons laissés. Ces hommes sont de vrais rocs, mais l'idée de les laisser entre eux ici m'attriste un peu...
Enfin, ils sont en pleine ville, il y a des tas de distractions, rien à voir avec leur ancien QG. temps sera vite passé.
4 notes · View notes
ontarionewsnorth · 7 years
Text
CSCNO Schools in ALgoma to Welcome Incoming Kindergarten Students
#CSCNO Schools in #Algoma to Welcome Incoming KindergartenStudents @Wawa_Ontario @Twp_Dub @VisitChapleau @AFOCSC #HornepayneON @ElfOntario @Francoontarienn
ALGOMA DISTRICT, ON – In the coming weeks, Conseil scolaire catholique du Nouvel-Ontario (CSCNO) French Catholic elementary schools in the Algoma district will be offering a warm welcome to children who are starting kindergarten in September 2017 as well as their parents/guardians. All families having registered their children in a French language Catholic school are invited to the “Bienvenue à…
View On WordPress
0 notes
rayman-25 · 2 months
Text
Podcast Adventure les secret 02 : La vie de Lincoln Loud
Avertissement
Je ne possède pas les personnages de Gravity Falls, Phinéas et Ferb, Bienvenue chez les Loud, les tortus ninjas, Tekken et des youtubeur (Moketo, Squeezie et Kirbendoworld.) À l'exception de Jean, Marc et Alice.
Arc 1: Héros dans un fort-Shell! Les secrets
"Le secret 02 La vie de Lincoln Loud"
Bonjour, moi c’est Lincoln, Lincoln Loud. Dans la vie, je suis un garçon comme les autres.
Je suis le seul garçon de la famille qui est composée de dix filles.
Pour résumé de mon parcours, je suis née à Royal Wood du Michigan en 2001. Je suis le sixième enfant de la famille. Je me suis inscrit dans une crèche, puis dans une maternel, ensuite, dans une école et la moitié dans un collège.
Un jour, il y a un mois, mon père avait reçu une promo et ma famille et moi on avait déménagé à New-York.
Une fois arrivée, on sait fait agresser par des racketteurs qui nous demandent de l’argent. Mais lorsque j’essaye de protégé une de mes grandes sœurs, Leni, une espèce de Saï lança devant un lampadaire et tout était noir. Au début, ma famille et moi-même on avait peur. On pensait que quelqu’un essaye de nous agresser à la place des voyous.
Mais une fois que la police arrivent, les agresseurs ont étaient ligoté. Je ne sais pas ce qui sait passer, mais une chose est sûre : c’était un miracle de la famille Loud.
Après avoir trouvé une maison, on avait déballé les cartons pour choisir une chambre chacun. Mais avant que je rentre dans une maison, j’ai vu une fille magnifique. Elle s’appelle April et même si ses poitrines son différent, je l’aime bien. En fait, je suis amoureux d’elle.
Mes grande sœurs son jalouses d’elles et décidèrent de m’éloigner d’April. Une fois choses faites, April nous à expliquer qu’elle vit avec un père et quatre frères. Ce qui veut dire qu’April et la seule fille de famille.
Et ensuite vous connaissez l’histoire : je me suis inscrit, j’ai fait des nouveaux amis, April et moi on se balader ensemble etc.
Au début, avant la rencontre d’April, je me sens mal à laisse dans cette ville. Je me demande… je me demande si un jour je me ferais agresser. Ça, ça reste le mystère.
Heureusement que je peux vous parler à vous qui me regarde.
Tiens on dirait que mon ami est là. Aller, à bientôt
Fin
0 notes
manieresdedire · 5 years
Text
De la bienveillance
Ils sont trois. Un frère, une sœur et un mari ou un beau frère. Les deux premiers ont fait "médecine". ils auraient pu, tout aussi bien, faire "cuisine". Le troisième est un "aménageur de villes". Il aurait pu devenir critique de Jazz.
Ils aiment le monde, les gens, le golf, et la randonnée. Voyager. Loin. Se retrouver en Corse plusieurs fois l'an. Toujours avec un projet de rencontres avec les vieux amis comme avec les nouveaux, voire les prochains.
Il exerce en libéral, sa clientèle est populaire. Il défend une conception et une pratique de "médecin de famille". À l'aube de sa cessation d'activité, il peut se dire qu'il a pris soin autant de la grand-mère que du fils de celle-ci et de la petite fille qu'il a vu naître. Il connaît bien les histoires de ces lignées qu'il cajole, les trajectoires individuelles de leurs membres, leurs réussites et leurs échecs, les voies qu'ils ont prises : études, chômage, mariages, divorces, ascenseur social, descentes aux enfers, addictions. Bien sûr, leurs maladies bénignes, mortelles, imaginaires. Il ne dit rien ni des drames qu'il a connu et contre lesquels il était démuni, ni de ses contributions décisives au rétablissement de ses patients. Il a fait son travail.
Elle exerçait au sein de l'éducation nationale. A veillé sur l'état de santé de centaines de jeunes gens. Les collègues aux côtés desquels elle a œuvré au dépistage, à la prévention de problèmes sanitaires l'ont appréciée. Elle a noué des amitiés a rassuré, aidé des parents d'élèves et leurs enfants, a eu du mal à quitter la profession. Elle l'a fait progressivement, comme sur la pointe des pieds, est passée à autre chose. Non qu'elle n'eût point envies ni projets, mais servir les autres est sa façon d'être.
Elle retirait du suivi de ses protégés qu'elle accompagnait de la maternelle à la terminale, affaiblis, handicapés, et des rencontres avec les familles, le sentiment de "faire humanité".
Son mari a la nostalgie des bâtisseurs de villes nouvelles quand, il y a plus de deux décennies, les pages-terres étaient blanches-vierges et qu'il pouvait avec ses camarades architectes, les politiques, les gestionnaires de collectivités territoriales, les ingénieurs, les économistes, les paysagers, inventer un quartier, dessiner une avenue, créer un centre commercial, une médiathèque, puis, observer, les années suivantes comment les habitants s’appropriaient les biens communs et leur logis personnel pensé "globalement". Parfois, le bilan était flatteur.
Ils ont, tous les trois, l'amitié facile, l'invitation spontanée, l'hospitalité fréquente. En profiter impudemment serait constitutif d'un abus de bienveillance par personnes dépourvues de raison comme de coeur.
Chez eux l'apéritif ou le repas se prolonge jusqu'à tard. Et là, manger et boire ne sont pas prétexte à rencontre et causeries mais font partie des objectifs. Une bonne bouteille et de bons plats-entrées-desserts partagés qui régalent leurs hôtes, triplent leur propre plaisir.
Ils ont de grands enfants et de petits aussi qu'ils soignent, mais d'amour.
Ils ne tiennent pas en place, le couple parcourt le monde et adore revenir chez lui.
Le frère rêve de rester en Corse où il n'y est pas "bienvenu" - comme certains faux gentils vous le disent en marquant ainsi qu'eux sont chez eux et vous, "tolérés", un temps - mais simplement chez lui. Il se rend aux fêtes populaires, parle aux autochtones, lève le coude avec eux. Quand il est seul, il prépare la liqueur de myrtes et le limoncello qu'il offrira lors de soirées heureuses. Et réfléchit à une recette de derrière les fagots qui surprendra son monde.
De telles amitiés, se préservent, s'entretiennent. Étonnent un peu. Elles font un bien fou.
Yves Rebouillat (paru partiellement dans le Tarn Libre du 2 mai 2019)
1 note · View note
laurent-bigot · 5 years
Text
Tumblr media
ZIEGFELD FOLLIES – Vincente Minnelli (1945) – William Powell dans la séquence d’ouverture
Dans un paradis de coton et de marbre, Florenz Ziegfeld se remémore ses souvenirs terrestres. Il fut un très célèbre directeur de revue à Broadway. Un à un, ses numéros défilent dans sa mémoire. Ne vous laissez pas effrayer par les automates mal dégrossis qui ouvrent le film. Dans un Broadway cartonné façon école maternelle, Vincente Minnelli commence par évoquer la pré-histoire de la comédie musicale, avec toute sa mièvrerie archaïque. Au fil du temps, il nous laisse contempler l’éclosion de ce genre féerique, pour accéder à l’apothéose, avec des numéros étincelants, peut-être parmi les plus beaux que Hollywood nous ait offerts. A la manière d’un reportage foutraque et raffiné, il laisse les étoiles du genre (Fred Astaire, Judy Garland…) jouer leur propre rôle, et se gausse des futures hagiographies documentaires que la télévision leur consacrera. Une fantaisie brillante et prémonitoire qui nécessiterait peut-être un petit remontage : l’humour de certains sketchs non musicaux a mal vieilli, mais la folie brûlante des autres compense largement ces faiblesses. Allez, s’il fallait n’en garder que deux, ce serait sans aucun doute la lévitation éthylique de Cyd Charisse, blottie dans un nuage de bulles de champagne, et le frissonnant Love, que Lena Horne psalmodie comme une formule hypnotique… [Télérama – Marine Landrot]
Tumblr media
ZIEGFELD FOLLIES – Vincente Minnelli (1945) – “Limehouse Blues “
Le 1er mars 1944 débute le tournage de Ziegfeld Follies, l’année même où la M.G.M. célèbre son vingtième anniversaire. Réunir dans une série de sketches, plus ou moins inspirés des fameux spectacles de Florenz Ziegfeld, les plus célèbres vedettes de la Firme du Lion, est une idée séduisante qui enthousiasme Arthur Freed et Louis B. Mayer.
Tumblr media
ZIEGFELD FOLLIES – Vincente Minnelli (1945) – “Here’s to the Girls “
La production du film va pourtant poser une succession de problèmes et ce n’est que plus de deux ans après son premier jour de tournage que sortiront dans son montage définitif ces Ziegfeld Follies qui vont mobiliser l’énergie de la plupart des créateurs de l’ ”Unité Freed”.
Tumblr media
ZIEGFELD FOLLIES – Vincente Minnelli (1945) – “Here’s to the Girls “
« Arthur Freed, dit Minnelli, me demanda de réaliser tous les numéros et sketches prévus dans Ziegfeld Follies. Il s’agissait de tourner chacun de ces épisodes au moment où la star concernée était libre, puis chaque vedette tournait en même temps un autre film. De cette manière, nous économisions énormément de temps et d’argent. Mais, plus tard, parce que nous nous aperçûmes que certaines stars étaient disponibles à la même date, certains sketches furent confiés à d’autres réalisateurs… histoire de gagner encore du temps ! La réalisation de l’ensemble devait demander au moins cinq mois  ; il fallait créer des décors très sophistiqués et organiser des répétitions assez longues pour les numéros les plus compliqués. Cinq autres mois seraient probablement nécessaires pour le montage et les travaux de labo. Il fallait donc gagner le plus de temps possible sur le tournage.»
Tumblr media
ZIEGFELD FOLLIES – Vincente Minnelli (1945) – “Love”
Le fait que Minnelli n’ait pas été l’unique maître d’œuvre du film contribue rapidement à l’apparition de nombreux problèmes et l’on voit Minnelli réaliser un numéro alors que sur le plateau d’à côté, un chorégraphe tel que Walters répète un autre numéro dont Minnelli va par la suite assurer la mise en scène, dès qu’il aura terminé celui sur lequel il travaille. C’est ainsi que Charles Walters pouvait déclarer, dans Positif : « J’ai fait tout le numéro A Great Lady Has An Interview avec Judy Garland et, comme vous pouvez le constater par la façon dont c’est réglé, je l’avais conçu en fonction de la caméra. Puis tout d’un coup, ils ont dit : “Laisse Vincente le tourner. Il vaut mieux que tu te mettes à travailler avec Fanny Brice.” J’ai protesté que c’était tout prêt mais on m’a répondu que justement Vincente le tournerait comme je l’avais prévu et qu’il fallait que nous avancions dans le travail. Je n’ai donc pas eu ‘Directed by…” à l’écran, ce que je souhaitais déjà ».  [Minnelli « De Broadway à Hollywood » – Patrick Brion, Dominique Rabourdin, Thierry de Navacelle – ED. 5 continents Hatier (1985)]
Tumblr media
ZIEGFELD FOLLIES – Vincente Minnelli (1945) – “A Great Lady Has An Interview”
Tourné dans une grande dispersion créatrice, Ziegfeld Follies se présente bientôt comme un film-mammouth de 173 minutes qui se compose de 18 numéros. Une première preview a lieu le 1er novembre 1944. Les réactions du public ne sont pas bonnes. Le film est jugé trop long. Mais que faut-il couper ? Chacun a sur ce sujet sa propre idée. De nouvelles previews ont alors lieu, le 12 mars et le 20 août 1945 et l’accueil du public n’est pas jugé satisfaisant. Les dirigeants de la M.G.M. décident de modifier encore le montage et, pendant plusieurs mois, toutes les solutions possibles sont envisagées.
Tumblr media
ZIEGFELD FOLLIES – Vincente Minnelli (1945) – “A Great Lady Has An Interview”
De même que George Sidney, premier maître d’œuvre du film, avait cessé, après un mois de travail, de superviser cette production aux mille problèmes, Minnelli a arrêté, lui aussi de s’occuper du film et, depuis le 1er septembre 1944, il a succédé à Fred Zinnemann sur The Clock (L’Horloge).  Le 15 mars 1946 sort enfin Ziegfeld Follies qui. Le film est un triomphe commercial et on peut remarquer que son coût de revient final (3 240 816 dollars) est à peine plus élevé que le devis initial (3 000 000 dollars). Contrairement à ce que l’on peut penser, le montage du film n’est d’ailleurs pas aussi définitif que prévu et la continuité de la version dite “internationale” (23.7.48) indique un ordre de succession des numéros différent de celui que nous connaissons. [Minnelli « De Broadway à Hollywood » – Patrick Brion, Dominique Rabourdin, Thierry de Navacelle – ED. 5 continents Hatier (1985)]
Tumblr media
ZIEGFELD FOLLIES – Vincente Minnelli (1945) – Ballet Watter
A l’image de ce que devaient être les spectacles produits par Florenz Ziegfeld, le film allie le meilleur au pire. Il vaut certes mieux passer sous silence les quatre sketches dont la moindre “re-vision” accuse les faiblesses mais on aurait tort de n’attribuer qu’à Minnelli la réussite des numéros musicaux. L’apparition de Lucille Bali, rousse flamboyante, dressant, le fouet à la main, des femmes-panthères dans Here’s to The Ladies, dirigé par George Sidney, est un admirable moment dans lequel le Technicolor de l’époque est à lui seul un inoubliable spectacle. Quelques années plus tard, Minnelli fera d’une Lucille Bali métamorphosée, la vedette de The Long Long Trailer (La Roulotte du plaisir), une impitoyable satire de l'”american way of life”. Tout aussi magnifique est la composition de Lena Horne dans Love dont le décor – un cabaret enfumé de la Martinique – est tellement beau que le numéro, mis en scène par Lemuel Ayers a souvent été attribué à Minnelli lui-même…
Tumblr media
ZIEGFELD FOLLIES – Vincente Minnelli (1945) – “Here’s to the Girls “
« Pour différentes raisons, quatre scènes du film me sont restées très vivantes à l’esprit, écrit Minnelli. La première est This Heart of Mine où Lucille Bremer se révèle excellente danseuse, tout à fait à la hauteur aux côtés du grand maître Fred Astaire. L’anecdote était celle d’un voleur s’introduisant dans un grand bal, où il remarque particulièrement une jolie femme…. à diamants. Robert Alton en réglait la chorégraphie. Nous utilisâmes tous les procédés et accessoires imaginables : un plateau tournant révélant peu à peu les danseurs cachés derrière des arbres blanchis, un magnifique dancing circulaire rehaussé de statues créées par Tony Duquette… tout un décor somptueux qui ne faisait pourtant pas oublier les merveilleuses évolutions de Fred et de Lucille. »  La splendeur de ce gigantesque décor qui se referme derrière les deux danseurs comme un véritable écrin témoigne du goût de Minnelli qui oppose à la foule qui s’y meut, le paysage hivernal qui se trouve à l’extérieur. [Minnelli « De Broadway à Hollywood » – Patrick Brion, Dominique Rabourdin, Thierry de Navacelle – ED. 5 continents Hatier (1985)]
Tumblr media
ZIEGFELD FOLLIES – Vincente Minnelli (1945) – “This Heart of Mine “
Fred Astaire séduit en dansant avec Lucille Bremer et le numéro est une véritable ébauche de Yolanda and The Thief  (Yolanda et le Voleur) qui les réunira à nouveau, quelques mois plus tard. Moins inspiré quoique plastiquement très beau, Traviata permet à Minnelli de jouer sur les couleurs (une femme en rouge dans un décor noir) et sur les costumes d’Irene Sharaff.
Tumblr media
ZIEGFELD FOLLIES – Vincente Minnelli (1945) – “A Great Lady Has An Interview”
Chorégraphié par Charles Walters, A Great Lady Has an Interview est un hommage de Minnelli à celle qui allait devenir sa femme, Judy Garland, et l’arrivée de celle-ci en blanc sur un fond orange, tel un diamant, demeure dans la mémoire de tout cinéphile. La démarche ondulante et sinueuse de Judy Garland et sa manière de chanter : « I feel… well I feel   Just like a soldier out of step   Yes, but would the episode outlive me   Would my public quite forgive me   If I tried to show the world l’m really help ? Oh, but now, you darlings,   You adorable, dear, dear boys   l’m going to tell you all about my next picture. »  figurent parmi les grands moments de la future actrice de The Clock et The Pirate.
Avant-dernier numéro du film, The Babbitt and The Bromide réunit pour la première fois Fred Astaire et Gene Kelly, les deux plus grands danseurs de l’histoire de la comédie musicale hollywoodienne. « Après coup, déclare Minnelli, Gene a estimé qu’étant donné le caractère exceptionnel de cette réunion, le numéro aurait dû avoir plus de poids. Je ne suis pas de cet avis: après tout, il s’agissait d’une “revue” et je pense qu’un peu de recul et d’humour par rapport au statut de star de nos deux grands danseurs étaient les bienvenus. D’autant que, si Gene et Fred ont considéré ce numéro comme facile, leurs performances respectives n’en sont pas moins brillantes et impressionnantes. La chorégraphie du numéro fut conçue par Fred et Gene eux-mêmes. ‘Nous étions si polis et si qénéreux l’un vis-à-vis de l’autre que ça en devenait presque ennuyeux !, en a dit plus tard Gene Kelly. Je peux dire quant à moi que, pendant la préparation du numéro en question, chacun d’eux hésitait à lancer une idée, de peur d’être accusé de vouloir imposer son propre style chorégraphique. Aussi Gene, comme Fred, y allaient-ils prudemment, en ayant l’air de faire une simple suggestion :   – Et si on faisait comme ça ? Et devant l’absence de réaction de l’autre, celui qui avait parlé se pressait d’ajouter :   – Non, après tout, ce n’est pas une très bonne idée ! » 
Tumblr media
ZIEGFELD FOLLIES – Vincente Minnelli (1945) – “The Babbitt and the Bromide “
La déception que l’on peut parfois éprouver à la vue de cette rencontre historique entre Astaire et Kelly, tournée en quatre jours, après six jours de répétition, tient sans doute essentiellement à la différence de style des deux danseurs. La grâce aérienne d’Astaire, évidente dans The Band Wagon (Tous en scène), s’oppose en effet au style plus moderne et plus réaliste de Kelly qui trouve inversement son apogée dans Singin’ in The Rain (Chantons sous la pluie). Quant à Limehouse Blues pour lequel Minnelli ne cache pas son faible, c’est tout à la fois le plus beau moment du film et l’un des sommets de son œuvre. [Minnelli « De Broadway à Hollywood » – Patrick Brion, Dominique Rabourdin, Thierry de Navacelle – ED. 5 continents Hatier (1985)]
Tumblr media
ZIEGFELD FOLLIES – Vincente Minnelli (1945) – “Limehouse Blues “
« Pour cette séquence, l’une des meilleures choses que j’aie faîtes, raconte-t-il, j’avais un prologue et un épilogue en pantomime où j’utilisai seulement deux couleurs : le jaune et le marron. Le style du prologue et de l’épilogue s’inspirait des gravures anglaises à la manière noire : très sombres et floues. La fantaisie chinoise fut réalisée dans le style des “chinoiseries” françaises, tout ce mobilier, ces lambris, etc, de l’époque Louis XVI. A cette époque-là, les Français avaient une conception particulière de la Chine, tout comme ils imaginaient une Amérique peuplée d’Indiens emplumés. Quelque chose d’absurde, mais assez beau d’une certaine façon. »
Tumblr media
ZIEGFELD FOLLIES – Vincente Minnelli (1945) – “Limehouse Blues “
La magie de Minnelli éclate dès les premiers plans. Le quartier chinois. L’atmosphère du Londres victorien de Dickens mais aussi de jack l’Eventreur et de Mister Hyde. Un Londres où l’on peut rencontrer Sherlock Holmes et où se trament les forfaits de Fu Manchu. Un éclairage glauque. Un vieil homme qui fume (de l’opium ?). Un phonographe ambulant. Des “pearlies” et soudain l’apparition de Fred Astaire en coolie vêtu de noir. Il est impossible de ne pas songer aussitôt à Richard Barthelmess dans Broken Blossoms (Le Lys brisé) de D.W. Griffith. Cet homme en noir est fasciné par une femme en jaune. Un vol. Des coups de feu. Le coolie s’écroule et le rêve commence. Un fabuleux paysage chinois s’anime et Minnelli oppose soudain à l’atmosphère trouble et nocturne du début un univers éclatant de lumière dans lequel vont évoluer ses deux danseurs. Dis-huit jours de répétitions, deux jours d’enregistrement et dix jours de tournage aboutissent à un moment de cinéma de treize minutes, un des ces “instants” sublimes. [Minnelli « De Broadway à Hollywood » – Patrick Brion, Dominique Rabourdin, Thierry de Navacelle – ED. 5 continents Hatier (1985)]
Tumblr media
ZIEGFELD FOLLIES – Vincente Minnelli (1945) – Numéro d’ouverture avec les marionnettes de Louis Bunin
Le talent des créateurs de la M.GM. transformant pour Limehouse Blues le décor construit pour The Picture of Dorian Gray (Le Portrait de Dorian Gray), se combine avec le génie de Minnelli, son habileté à faire répondre les couleurs les unes par rapport aux autres, à passer de la réalité au rêve et à métamorphoser un plateau de cinéma en un monde où se mêlent l’amour, la danse et la beauté. Le style pictural de Minnelli réapparaît partiellement dans la dernière partie du film qui comprend la chanson “Beauty” de Kathryn Grayson et quelques plans provenant du numéro There’s Beauty Everywhere.
ON SET – ZIEGFELD FOLLIES – Vincente Minnelli (1945)
ON SET – ZIEGFELD FOLLIES – Vincente Minnelli (1945)
« Le décor de ce numéro, raconte Fred Astaire, était un imposant ensemble de rochers et nous devions danser plongés jusqu’à la ceinture et en habit de soirée dans un véritable bain de mousse. De jolies filles étaient disséminées ici et là sur des rochers, semblables à de grandes mouettes. Plusieurs s’évanouirent, incommodées par les émanations des produits chimiques nécessaires à la fabrication de la mousse. Tout cela ne donna sans doute rien, la plus grande partie du numéro ayant sauté au montage final. Grâce au ciel, tout ce que j’y faisais avait disparu. C’était un véritable gâchis.» Restent un ensemble de rochers et de nuages, des girls ressemblant à des vestales et un décor qui rappelle certaines œuvres de Dali ou de Chirico. Cyd Charisse évolue au milieu de grandes masses de mousse, donnant une petite idée de ce que pouvait être à l’origine le numéro…
Tumblr media
ZIEGFELD FOLLIES – Vincente Minnelli (1945) – William Powell dans la séquence d’ouverture
Dans sa forme actuelle, et en dépit de ses sketches…, Ziegfeld Follies est un éblouissant spectacle, chatoyant et somptueux, un hymne à cette femme moderne idéalisée par Ziegfeld.
Tumblr media
ZIEGFELD FOLLIES – Vincente Minnelli (1945) – “Limehouse Blues “
Programme musical
Here’s to the ladies Après avoir payé un tribut à la beauté des femmes, Fred Astaire laisse la place à Lucille Bail et ses femmes panthères et à Virginia O’Brien qui, sur un cheval de manège, glorifie “l’homme merveilleux”. Director : George Sidney – Music by Roger Edens – Lyrics by Arthur Freed – Sung by Fred Astaire, chorus – Danced by Cyd Charisse, Lucille Ball, chorus  Bring on the wonderful men Director : George Sidney – Music by Roger Edens – Lyrics by Earl K. Brent – Sung by Virginia O’Brien 
Water ballet. Un ballet nautique conçu et exécuté par Esther Williams. Director : Merril Pye 
La Traviata. James Melton et Marion Bell du Metropolitan Opera, chantent un extrait de l’opéra de Verdi. Director : Vincente Minnelli – “Libiamo ne’lieti calici” from “La Traviata” – Music by Giuseppe Verdi – Sung by James Melton, Marion Bell
This heart of mine. Fred Astaire, croqueur de diamants, offre son cœur à Lucille Bremer au cours d’une danse, mais ne l’en déleste pas moins de son bracelet. Avant qu’il disparaisse, elle lui offre un autre bijou. Director : Vincente Minnelli – Music by Harry Warren – Lyrics by Arthur Freed – Sung by Fred Astaire 
Love. Dans un décor tropical, Lena Horne chante l’amour. Director : Lemuel Ayers – Music by Hugh Martin – Lyrics by Ralph Blane 
Limehouse blues. Fred Astaire, en coolie chinois, est ébloui par l’apparition de Lucille Bremer, superbe orientale vêtue d’une robe jaune. II la voit admirer un éventail dans une vitrine. Elle s’éloigne et s’approche à son tour de l’objet. Des bandits cassent à ce moment la vitrine du magasin. Astaire s’empare de l’éventail et tombe, frappé  d’une balle perdue. Il se retrouve, en rêvant, en train de danser avec cette femme merveilleuse. Il meurt au moment où, revenue pour acheter l’éventail, elle le rejette avec dégoût parce qu’il est taché de sang. Director : Vincente Minnelli – Music by Philip Braham – Lyrics by Douglas Furber – Sung by Harriet Lee 
A great lady has an interview. Judy Garland, star inaccessible, accorde une conférence de presse. Director : Vincente Minnelli – Music by Roger Edens – Lyrics by Kay Thompson 
The Babbitt and the Bromide. Fred Astaire rencontre Gene Kelly : tous deux exécutent un numéro de George et Ira Gershwin. Deux hommes se rencontrent tous les vingt ans et échangent les politesses banales d’usage. Director : Vincente Minnelli – Music by George Gershwin – Lyrics by Ira Gershwin 
There’s Beauty Everywhere. Kathryn Grayson chante un hymne à la beauté qui conclut ces dernières Follies du grand Ziegfeld. Director : Norman Taurog, Vincente Minnelli – Music by Harry Warren – Lyrics by Arthur Freed – Sung by Kathryn Grayson 
Fiche technique du film 
Dans un paradis de coton et de marbre, Florenz Ziegfeld se remémore ses souvenirs terrestres. Il fut un très célèbre directeur de revue à Broadway. Un à un, ses numéros défilent dans sa mémoire. Ne vous laissez pas effrayer par les automates mal dégrossis qui ouvrent le film. Dans un Broadway cartonné façon école maternelle, Vincente Minnelli commence par évoquer la pré-histoire de la comédie musicale, avec toute sa mièvrerie archaïque. Au fil du temps, il nous laisse contempler l'éclosion de ce genre féerique, pour accéder à l'apothéose, avec des numéros étincelants, peut-être parmi les plus beaux que Hollywood nous ait offerts. A la manière d'un reportage foutraque et raffiné, il laisse les étoiles du genre (Fred Astaire, Judy Garland...) jouer leur propre rôle, et se gausse des futures hagiographies documentaires que la télévision leur consacrera. Une fantaisie brillante et prémonitoire qui nécessiterait peut-être un petit remontage : l'humour de certains sketchs non musicaux a mal vieilli, mais la folie brûlante des autres compense largement ces faiblesses. Allez, s'il fallait n'en garder que deux, ce serait sans aucun doute la lévitation éthylique de Cyd Charisse, blottie dans un nuage de bulles de champagne, et le frissonnant Love, que Lena Horne psalmodie comme une formule hypnotique... [Télérama - Marine Landrot] Dans un paradis de coton et de marbre, Florenz Ziegfeld se remémore ses souvenirs terrestres. Il fut un très célèbre directeur de revue à Broadway.
1 note · View note
omagazineparis · 6 months
Text
Récupération rapide après l'accouchement, mode d'emploi
Tumblr media
Bienvenue dans notre article informatif sur la récupération rapide après l'accouchement. L'arrivée d'un nouveau-né est un moment empli d'émotion et de joie, mais il est également important de prendre soin de vous pendant cette période cruciale. Dans cet article, nous vous fournirons des conseils pratiques et des instructions pour vous aider à récupérer rapidement et efficacement après l'accouchement. Nous comprenons que chaque personne est unique et que la récupération après l'accouchement peut varier d'une personne à l'autre. Cependant, il existe des conseils généraux qui peuvent vous aider à accélérer votre processus de guérison. Nous aborderons des sujets tels que la nutrition post-partum, les exercices de rééducation du plancher pelvien, les soins après une césarienne, et bien plus encore. Récupérer après l'accouchement est un moment essentiel pour se concentrer sur votre bien-être physique et mental. En suivant les conseils que nous vous donnons, vous pourrez retrouver votre vitalité et profiter pleinement de cette belle étape de votre vie. N'oubliez pas que chaque corps est unique et qu'il est important de consulter un professionnel de la santé pour des conseils personnalisés. Alors préparez-vous à découvrir des conseils pratiques pour une récupération rapide après l'accouchement ! Comprendre l'importance de la récupération post-partum La récupération post-partum est une étape essentielle pour permettre à votre corps de guérir et de se rétablir après l'accouchement. Votre corps a subi de nombreux changements pendant la grossesse et l'accouchement, et il est important de lui donner le temps et les soins nécessaires pour qu'il retrouve son équilibre. Pendant la grossesse, votre corps a subi des transformations physiques importantes. Votre utérus s'est agrandi pour accueillir votre bébé, vos ligaments se sont assouplis, et votre peau s'est étirée. L'accouchement lui-même peut également entraîner des traumatismes physiques, en particulier si vous avez eu une déchirure ou une césarienne. La récupération post-partum vous permettra de guérir ces blessures et de retrouver votre santé et votre bien-être. En plus des changements physiques, la récupération post-partum est également importante sur le plan mental et émotionnel. La naissance d'un enfant est un événement joyeux, mais il peut aussi être stressant et épuisant. Prendre le temps de récupérer vous permettra de vous reposer, de vous ressourcer et de vous adapter à votre nouvelle vie de parent. Changements physiques et défis après l'accouchement Après l'accouchement, votre corps subit encore de nombreux changements. Votre utérus commence à se contracter pour retrouver sa taille d'avant la grossesse, ce qui peut entraîner des douleurs et des saignements. Vos seins peuvent également devenir douloureux et gonflés lorsque votre lait maternel commence à s'écouler. Il est important de prendre soin de votre corps pendant cette période de récupération. Assurez-vous de vous reposer suffisamment et d'éviter les efforts physiques intenses. Écoutez votre corps et ne vous poussez pas au-delà de vos limites. L'un des défis les plus courants après l'accouchement est la gestion de la douleur et de l'inconfort. Si vous avez eu une déchirure ou une césarienne, il est normal de ressentir de la douleur pendant la guérison. Parlez à votre professionnel de la santé des options de soulagement de la douleur qui sont sûres pour vous et votre bébé. Prendre soin de soi pendant la période postnatale La période postnatale est un moment où il est essentiel de prendre soin de vous. Voici quelques conseils pour vous aider à vous sentir mieux et à récupérer plus rapidement : - Reposez-vous suffisamment : Le sommeil est crucial pour votre rétablissement. Essayez de vous reposer chaque fois que votre bébé dort, et demandez de l'aide à votre partenaire, à votre famille ou à vos amis pour vous permettre de vous reposer. - Mangez sainement : Une alimentation équilibrée et nutritive est essentielle pour favoriser la guérison et retrouver votre énergie. Assurez-vous de consommer des aliments riches en nutriments, tels que des fruits, des légumes, des protéines maigres et des grains entiers. Évitez les aliments transformés et les aliments riches en sucre. - Restez hydraté : Buvez suffisamment d'eau chaque jour pour maintenir une bonne hydratation. L'eau aide à éliminer les toxines de votre corps et favorise une bonne digestion. - Demandez de l'aide : N'hésitez pas à demander de l'aide lorsque vous en avez besoin. Votre partenaire, votre famille et vos amis sont là pour vous soutenir pendant cette période de récupération. - Prenez soin de votre peau : Pendant la grossesse, votre peau a été soumise à de fortes tensions. Utilisez des crèmes hydratantes et des huiles pour aider votre peau à retrouver son élasticité et à prévenir les vergetures. - Évitez les activités intenses : Évitez les activités physiques intenses pendant les premières semaines après l'accouchement. Laissez à votre corps le temps de guérir avant de reprendre des exercices plus intenses. Mise en place d'un réseau de soutien pour la récupération post-partum La récupération post-partum peut être une période émotionnellement et physiquement difficile, il est donc important de mettre en place un réseau de soutien pour vous aider tout au long de votre parcours de récupération. Votre partenaire, votre famille et vos amis peuvent être d'une grande aide pendant cette période. Ils peuvent vous aider à prendre soin de votre bébé, vous préparer des repas nutritifs, vous donner du temps pour vous reposer et vous soutenir émotionnellement. N'hésitez pas à demander de l'aide lorsque vous en avez besoin. Il est normal de se sentir dépassé et fatigué après l'accouchement, et il est important de ne pas essayer de tout faire seul. Votre entourage est là pour vous soutenir, alors faites-leur confiance et acceptez leur aide. Si vous vous sentez déprimé, anxieux ou si vous avez du mal à vous adapter à votre nouvelle vie de parent, n'hésitez pas à en parler à votre professionnel de la santé. Il existe des ressources et des professionnels qui peuvent vous aider à traverser cette période de transition. Conseils de nutrition et d'hydratation pour un prompt rétablissement Une alimentation saine et équilibrée est essentielle pour favoriser une récupération rapide après l'accouchement. Voici quelques conseils nutritionnels pour vous aider à retrouver votre vitalité : - Consommez des aliments riches en nutriments : Les légumes, les fruits, les protéines maigres (comme le poulet, le poisson et les légumineuses) et les grains entiers sont tous des aliments riches en nutriments qui favorisent la guérison et la récupération. - Incorporez des aliments riches en fer : Le fer est important pour prévenir l'anémie et favoriser une bonne récupération. Les aliments riches en fer comprennent les légumes verts à feuilles, les viandes maigres, les légumineuses et les céréales enrichies. - Mangez des aliments riches en fibres : Les fibres aident à prévenir la constipation, qui peut être un problème fréquent après l'accouchement. Les légumes, les fruits, les grains entiers et les légumineuses sont tous de bonnes sources de fibres. - Évitez les aliments transformés et riches en sucre : Les aliments transformés et riches en sucre sont souvent pauvres en nutriments et peuvent ralentir le processus de guérison. Essayez de limiter votre consommation de ces aliments et optez plutôt pour des aliments frais et non transformés. - Restez hydraté : Buvez suffisamment d'eau tout au long de la journée pour maintenir une bonne hydratation. L'eau aide à éliminer les toxines de votre corps et favorise une bonne digestion. En suivant ces conseils nutritionnels, vous favoriserez une récupération rapide et optimale après l'accouchement. Exercices doux pour la récupération post-partum L'exercice doux est un excellent moyen de favoriser la récupération après l'accouchement. Cependant, il est important de commencer lentement et d'écouter votre corps. Voici quelques exercices doux qui peuvent vous aider à vous remettre en mouvement : - Marche légère : La marche est un exercice doux qui peut vous aider à renforcer vos muscles et à améliorer votre circulation sanguine. Commencez par de courtes promenades et augmentez progressivement la durée au fur et à mesure que vous vous sentez plus à l'aise. - Exercices de respiration : Les exercices de respiration profonde peuvent vous aider à vous détendre et à renforcer vos muscles abdominaux. Asseyez-vous confortablement, inspirez profondément par le nez, puis expirez lentement par la bouche. - Exercices de Kegel : Les exercices de Kegel renforcent les muscles du plancher pelvien, ce qui peut aider à prévenir l'incontinence urinaire et à améliorer la récupération après l'accouchement. Contractez les muscles du plancher pelvien pendant quelques secondes, puis relâchez. Répétez cet exercice plusieurs fois par jour. - Yoga post-partum : Le yoga post-partum est un excellent moyen de renforcer votre corps tout en favorisant la relaxation et la flexibilité. Recherchez des cours de yoga spécialement conçus pour les nouvelles mamans. - Reprise de l'activité physique progressive : Lorsque vous vous sentez prête, vous pouvez commencer à reprendre des activités physiques plus intenses. Cependant, il est important de consulter votre professionnel de la santé avant de reprendre une activité physique intense. A lire également : Organiser sereinement les visites post-naissance : guide pratique Conseils de repos et de sommeil pour une récupération optimale Le repos et le sommeil sont essentiels pour votre rétablissement après l'accouchement. Voici quelques conseils pour vous aider à obtenir un repos optimal : - Profitez des moments de sommeil de votre bébé : Essayez de vous reposer chaque fois que votre bébé dort. Si possible, faites des siestes courtes tout au long de la journée pour vous aider à récupérer. - Créez un environnement propice au sommeil : Assurez-vous que votre chambre est calme, sombre et confortable. Utilisez des rideaux occultants, des bouchons d'oreille et des masques pour les yeux si nécessaire. - Établissez une routine de sommeil : Essayez de vous coucher et de vous lever à des heures régulières pour favoriser un sommeil de qualité. Évitez les stimulants tels que la caféine et l'alcool avant de vous coucher. - Demandez de l'aide pour les soins du bébé : Demandez à votre partenaire, à votre famille ou à vos amis de vous aider avec les soins du bébé pendant la nuit afin que vous puissiez obtenir un sommeil ininterrompu. - Prenez des pauses régulières : Prenez le temps de faire une pause et de vous détendre pendant la journée. Laissez-vous dorloter, lisez un livre, ou regardez votre émission préférée. Prendre du temps pour vous aidera à vous détendre et à vous reposer. En suivant ces conseils, vous favoriserez un repos optimal et une récupération plus rapide après l'accouchement. Read the full article
0 notes