Tumgik
#C'est le Destin
randomnameless · 7 months
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Grr, ça m'emmerde les transports en commun -
Soit je prends 11h dans la face de transports en commun en une journée pour un aller-retour d'un point A à B pour environ 200 euros - somme à laquelle il faut rajouter une nuit d'hôtel et un repas sur place parce que le premier TGV ne me permet pas d'arriver à l'heure - ce qui me bousille en réalité deux jours -
Soit je prends seulement 5 heures, dont 3 heures d'avion AR, mais pour 500 euros et j'ai juste un seul jour de "bousillé".
Si j'utilisais mes fonds propres, je ragerais mais je prendrais quand même le TGV (ce qui impliquerait de travailler le week-end pour récupérer une des deux journées bousillées) - mais vu que j'ai la possibilité de prendre l'avion (avec la carte du boulot lol), ben pour "seulement" 300 euros de plus je peux tout caser en une journée...
Je sais que c'est déjà une ligne grande vitesse, mais bordel, 4 foutues heures et 40 minutes pour faire un Paris-Toulouse (donc plus de 9h AR) c'est pas jouable.
Je sais qu'on met en avant l'argument écologique pour supprimer les lignes intérieures (ou pour les surtaxer?) mais franchement, presque 5 heures pour traverser la France c'est censé être acceptable?
Et ce qui me gonfle encore plus, c'est de payer 500 balles pour faire le trajet équivalent en avion : soit tu ne voyages pas, soit tu es riche (même si 200 balles c'est pas non plus donné). V'là la France et le développement du territoire en 2024.
Merde.
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mbabeys · 2 years
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soooo how long do we give Galtier 😗
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lolochaponnay · 6 months
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Sur un vol à destination de New-York, le chef de cabine contrôle les billets et s'aperçoit qu'une belle blonde s'est installée en première classe avec un billet en classe économique. Il la prie donc de bien vouloir rejoindre sa place en classe éco. La blonde refuse catégoriquement : - Je suis belle, je suis blonde et je vais à New-York ! Pour éviter un scandale, le chef de cabine demande au co-pilote d'intervenir. Mais la blonde ne veut rien entendre : - Je suis belle, je suis blonde et je vais à New-York ! Le co-pilote s'adresse au commandant de bord, qui le rassure : - Je suis marié à une belle blonde et je connais les mots qu'il faut dire. Il se rend auprès de la passagère, lui parle à l'oreille, et la blonde va, enfin, à la place qu'elle a réservée. Alors, le co-pilote dit : - C'est miraculeux, commandant, que lui avez-vous dit ? - Je lui ai dit que la première classe se posait à Dallas !
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Ce n'est pas le vent qui décide de ta destination, c'est l'orientation que tu donnes à ta voile.
Le vent est le même pour tous.
Jim Rohn
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coolvieilledentelle · 8 months
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" Ce n'est pas le vent qui décide de ta destination, c'est l'orientation que tu donnes à ta voile. Le vent est le même pour tous. "
Jim Rohn
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french-ao3 · 4 months
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Lore.FM, ou pourquoi créer un "Audible pour Archive of Our Own" n'est pas une bonne idée
Ce blog n'a pas l'habitude de couvrir des sujets d'actualité, mais qui sait, peut-être le devrait-il. Du fait du caractère récent des évènements dont je vais parler ici, je ne peux pas espérer atteindre le niveau de détachement et d'objectivité que je tente d'avoir dans mes autres posts, donc je vous invite à vous renseigner de votre propre côté. Je ferai de mon mieux pour ajouter des sources à ce post dans un avenir proche.
Que se passe-t-il ?
Lore.FM est un projet d'application mobile et de site web qui vise à produire des versions audio de fanfictions publiées sur le site Archive of Our Own. La créatrice du projet est particulièrement active sur Tiktok, où elle décrit le projet comme un "Audible pour Ao3". Le projet affirme avoir été créé dans une optique d'accessibilité pour les personnes malvoyantes ou celles qui préfères les formats audio. U
Il y a pourtant quelques gros, GROS problèmes inhérents à ce projet.
Le consentement des auteur.ices dont les fanfictions seraient importées sur lore.fm ne semble pas être un facteur pris en compte. C'est pour moi le plus gros problème de ce projet, qui semble destiner à faire du profit sur le travail d'autres personnes, et ce sans leur accord.
Du fait que leur travail se trouverait sur une application séparée d'Ao3, les auteur.ices ne seraient pas en mesure de recevoir des retours sur leur travail. Ni commentaires, ni bookmarks, ni kudos, pas même une simple vue.
D'après les propos de la créatrice, il serait possible de demander de faire retirer sa fic... en donnant des informations personnelles afin de prouver que l'on en est bien propriétaire, dont votre adresse, numéro de téléphone et adresse mail.
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Je ne crois pas devoir expliquer pourquoi donner des informations de ce genre à des gens qui, on l'a établi, ne semblent pas se soucier du consentement d'autrui.
Quid des auteur.ices décédé.es ? Quid des personnes ayant cessé d'utiliser Ao3 ? Quid de celles qui fréquentent peu les réseaux sociaux, et pourraient ne pas avoir vu passer l'information ? Comment feront ces personnes pour défendre leur travail ?
Ce procédé est malhonnête et irrespectueux. Ce n'est pas un projet au service de la communauté, puisqu'il ne profite pas aux auteur.ices.
Un deuxième axe qu'il me semble important de mentionner est le fait que le logiciel qui transformerait le texte des fics en média audio incorpore certainement de l'intelligence artificielle partiellement ou totalement. La créatrice affirme le contraire, mais de sérieux doutes ont été émis à ce sujet.
Dans une communauté qui tourne autour de la volonté des fans à créer de leur propres mains, je ne pense pas que l'IA mérite notre attention.
Que faire ?
Tout d'abord, ne pas paniquer. Il ne sert à rien de courir supprimer toutes ses fics et de s'enfermer dans une caverne tel un ermite parce le monde est trop décevant. Ce projet, même s'il est d'une éthique douteuse, reste un simple projet, qui n'a pas encore été matérialisé.
Si vous avez peur que vos fics se retrouvent sur cette application, il existe un moyen de défense : Verrouillez vos fics. Elles ne seront plus accessibles qu'aux utilisateur.ices possédant un compte Ao3, ce qui réduit grandement le risque que vos fanfictions soient collectées par des bots, ce qui sera probablement la méthode de collecte de ce projet.
(Si vous souhaitez un tutoriel à ce sujet, n'hésitez pas à envoyer un message ou une question à ce blog)
Si vous tenez à supprimer vos fics, assurez-vous d'en garder une sauvegarde. Rien ne vous interdit de le reposter à un moment plus propice, et il serait dommage de priver le monde de tant de belles œuvres.
Si l'idée de fanfictions audio vous tente et que vous souhaiteriez en faire l'expérience de manière éthique, je vous encourage à vous pencher sur le travail de la communauté des podficcers, des fans qui se spécialisent dans l'enregistrement de version audio de fanfics, avec le consentement des auteur.ices. Vous pouvez les trouver sur Ao3 via le tag Podfic et sur Tumblr sous le tag du même nom.
Portez-vous bien, et à bientôt pour des sujets plus agréables !
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empiredesimparte · 4 months
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⚜ Le Cabinet Noir | Episode III, N°10 | Francesim, Paris, 26 Thermidor An 230
On the eve of the coronation festivities, Charlotte tried to gently reason with her husband, to no avail. Napoleon V was obsessed with proving himself at the Naval Academy, but he promised his wife that he would spend as much time with her as possible. Charlotte tries to stay strong, but the exchange upsets her.
Beginning ▬ Previous ▬ Next
⚜ Traduction française
La veille des festivités pour le couronnement, Charlotte tente de raisonner avec douceur son époux, en vain. Napoléon V est obnubilé par son envie de faire ses preuves à l'Ecole Navale, mais il promet à sa femme d'être présent pour elle malgré tout. Charlotte essaie de rester forte, mais l'échange la chagrine.
(Napoléon) J'ai du mal à croire que tout soit enfin prêt
(Charlotte) Et toi, te sens-tu prêt ?
(Napoléon) Bien sûr, j'ai hâte (Charlotte) Tu seras resplandissant
(Napoléon) J'ai parlé avec le Conseil d'Etat et... (Charlotte) Oui ?
(Napoléon) Je formerai la régence, pendant 15 mois, tu seras la régente (Charlotte) Papa m'a prévenu
(Napoléon) Oh, super, j'ai cru que tu allais me faire une scène (Charlotte) J'y ai songé oui, mais je ne veux pas que nous nous disputions la veille des festivités
(Napoléon) Oncle Henri et Philippe seront là pour toi
(Charlotte) Ce n'est pas la régence qui m'inquiète (Napoléon) C'est le bébé ?
(Charlotte) Je veux que tu sois à mes côtés. Dans 15 moins, le bébé sera déjà là, est-ce que tu réalises ça ?
(Napoléon) Je suis désolé, chérie. Je serai là aussi souvent que je le puisse (Charlotte) Ne peux-tu pas attendre que le bébé arrive ?
(Napoléon) J'appartiens à une race de soldats. C'est mon destin (Charlotte) Très bien. Je réessaierai demain
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starmocha · 2 months
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Hi there. I'm back with theory #3 for Sylus' myth. Which....might be less evidence-heavy than the first two and really just me talking out of my ass. I started writing at midnight because that's just on brand clown behavior of me 🙃 ANYWAY...
People who haven't read Rafayel, Xavier, and Zayne's myths, please tread carefully, because I will touch upon them briefly and allude to events in their myths.
Quick recap from first post:
Theory 1: Sylus and MC must have been destined lovers in a past life, but due to whatever conflict, Sylus decided to break his bond with her for her protection and accept any punishment that comes with it, which could mean to be ruler of a place he has no desire for, an imprisonment of sort.
Theory 2: Destined lovers, but perhaps a third party interfered out of jealousy or spite. Could Sylus have been caught and framed of a crime and been literally imprisoned, thus forcing him and MC to separate?
So...I half-joked in a post that my new theory is that Sylus sold his soul to the devil. Or, you know, maybe he is the devil himself. This is partly stemmed from the Long-Awaited Revelry trailer, which has the word "demon" over a shot of him and later in the same trailer, one of Sylus' companion forms is aptly titled "Otherworldly Visitor". Make of that as you will.
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And with the new trailer for No Defense Zone, we see that Sylus' right eye glows in a demonic way, similar to his in the LAR trailer. Even the atmosphere in both scenes seem a bit supernatural. Now....I didn't want to go there, but, um................do you suppose he is an incubus? 😭😭😭 The shot after "demon" has the word "desire," which can have a sexual connotation.
For those who don't know, an incubus is a male demon who preys on women sexually.......it would explain his kinky behavior in NDZ 💀 but I digress.......
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Some of the first lines we hear from Sylus:
"Even if you wanted to sell your soul, you still have to find someone who can pay the price."
"Want some help? Yes? No? Maybe so?"
These lines reinforce the idea of "deal with the devil". In the new theme song, Visions opposées, the singer also sings this line: "Mais c'est le prix à payer" (But that's the price to pay). It could just be figurative, or it could hold some literal truth, because I found it interesting how that verse overlaps with Sylus' scenes. I doubt it's a coincidence since the devs are so good at planting seeds.
From the chorus, in order, we hear:
[MINOR RAFAYEL, XAVIER, & ZAYNE SPOILERS]
"But that's the price to pay / o'love" - Rafayel, God of the Sea, is separated by MC. His price? His civilization.
"Stars will always shine / But with pain" - Xavier and MC are separated (side note: I don't have the second half of Xavier's first myth yet, so I can't elaborate too much. But I've seen enough references to understand the scene depicted in the MV)
"Though separated / Hearts cling on" - Zayne (The Foreseer) is separated from MC in many lifetimes. The memories of their love are tied to the jasmine flowers even if they forget.
[END SPOILERS]
"That's the price to pay / Yet lovers endure forevermore"
This is the verse that plays over Sylus' scene. What is his price? Does the following verse mean that he and MC must always endure something? Hardship? Misfortune?
When the chorus repeats a second time near the end, all of the above verses coincide with the intended love interest. It absolutely can be argued that all four love interests paid a price for their love, and not just Sylus. This whole tangent was brought up to follow with the whole "deal with the devil" aspect. As stated previously, I wouldn't be surprised if the devs and songwriters intended for the lyrics to have layers upon layers of meaning in relation to the stories.
Also take into consideration the lyrics from the song in Sylus' first official trailer, Tangible Shackles:
The outlaw again celebrates this encounter in fate It's time to break the seal they set in mind It's time they will have to pay the price
To me, though, in this song, the verse sounds very vengeful. It sounds almost vindictive, as if someone must be punished for whatever wrongdoing done against Sylus.
Watching the interview for Visions opposées, it seems the LADS team has shared enough of the intended stories for the songwriters to understand and pen the songs we hear. I trust that there will be complete clarity to the lyrics once we're able to understand Sylus' myth.
Love is the privilege of mortals
A gift the gods covet in vain
Astra, you ass, is that you
Now remember the first official trailer for Sylus? Yeah. Long-Awaited Revelry. Do you know what "revelry" mean? 'Cause I sure as heck didn't and kept wanting to read it as rivalry
revelry. noun. a situation in which people are drinking, dancing, singing, etc. at a party or in public, especially in a noisy way. — Cambridge Dictionary
To put it simply, "long-awaited party," which with the new knowledge of the timeline of scenes shown, we can clearly see a scene of MC entering a ballroom where Sylus is at in the trailer.
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What type of party is this? Long-awaited? Maybe an engagement? In the MV, you can catch a brief glimpse of guests in the background watching MC enter. It seems almost like Sylus is waiting to show her off. The dance they share also seem intimate, and Sylus' expression is very soft and tender.
Previously, I alluded that it looks like MC and Sylus' wrist are bounded by a thread, similar to the Red Thread of Fate, but afterwards, I had my doubts, and if in keeping with the theme of being trapped, perhaps they were actually cuffed? I have previously mentioned that handcuffs have shown up often in the trailers.
To be cuffed together makes it seem like it wasn't a choice for one or both people. Kind of pondering if maybe MC might have sold her soul to Sylus, thus becoming bounded to him?
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I have also made a lot of references to the myth of Hades and Persephone previously (still holding onto it with every fiber of my being tbqh), BUT for the sake of this third theory, let's revise the above scene to mean...
Sylus, a demonic creature, is trapped on the dark side while MC is a mortal on the light side (mortal realm). He knows their love can never be, so he forces whatever bond they made together to break, setting her free to remain in the mortal realm while he remains trapped in the Underworld.
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Interestingly, Sylus conjures up a gun, pressing it to his chest where his heart would be. And he makes MC shoot him. ....thus breaking their bond? Or killing him idk man
This appears to be the following appearance of him after he is shot in his chair:
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I'm sorry if this seems out of left field and my mind works in a weird way, but.....the scene above kind of made me think of the Roman/Greek myth for Cupid/Eros and Psyche. Rather, I was thinking of the scene where after her jealous sisters manipulated her and planted seeds of doubts, Psyche betrays her husband's trust and broke her promise to not view his face and learn of his identity. She carries a dagger with the intention of killing him.
In the aforementioned myth, Psyche does journey into the Underworld during a final trial set forth by Cupid/Eros' mother, Venus/Aphrodite. Other than that, there might not be many other correlations I can make in regard to the scene depicted in Visions opposées.
Speaking of Cupid (Roman name, but aka Eros in Greek mythology), however, it's also worth noting that Cupid was described as a "demon of fornication" by some mythographers. Take this part with a grain of salt since this was due to adapting the Roman myth for Christian usage. I do, however, vaguely recalled in some Greek/Roman myths, Eros/Cupid was viewed as devious by the other gods due to him being able to make both mortals and the gods fall in love depending on his whims, be it out of mischievousness or malice.
So....Cupid....God of desire....erotic love.............that earlier incubus comment I made?? 😭 This part I am definitely pulling out of my ass. 💀 Let's just wrap this post up. 🫠
If we look at the myth from the angle that Sylus is a demon, then....
Theory 3: Sylus is a demon who has come across MC, and for whatever reason, she is desperate to make a deal with a demon, thus bounding herself to him. Perhaps over time, Sylus grows to adore her, but maybe MC betrays his trust, whether it be intentional or at the manipulation of others? Could he have tested her when he made her shoot him? Was he willing to die for her, even if it's at her hands?
Uhhhh.....yeah. This theory seems more far-fetched. 🫠 Well, thanks for your time! If any of the crumbs I've presented stirred any theories from you all, I'd love to hear it! Bye. 💕
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yachaer · 3 months
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Il va falloir d'emblée que vous sachiez que ce post est écrit par un homo qui a la trouille et qui a besoin d'extérioriser son angoisse.
Je pense pas mal ces derniers jours à ce qu'a dit Sartre, c'est à dire qu'on a jamais été aussi libre que sous l'Occupation. Au vu des événements de la semaine écoulée, je me dis ce que ce raisonnement s'applique à toutes les situations dont la gravité est telle qu'elle exclut la possibilité des demies-mesures. Faire un choix nuancé est un luxe qu'on ne peut pas s'offrir, Macron s'en est bien assuré.
Les options qui s'offrent à nous sont radicales : soit on choisit le statu quo (Macron) et on continue notre fuite en avant ultra-capitaliste avec les conséquences écologiques qui vont avec, soit on cède à la peur, la haine, la colère, la frustration et tous ce qui motive le votre RN. Ou bien on essaie de rétablir un semblant de justice dans ce monde qui va à vau-l'eau, et on vote pour le Front Populaire.
Ce que je dépeins, c'est un portrait très manichéen de la situation, et on pourra trouver de fait mon argumentaire critiquable, mais je crois néanmoins que rarement le pays a été autant face à un choix qui engage à ce point son destin. Il n'y a plus de possibilité de faire de compromis, de voter pour le parti le moins mauvais en se pinçant le nez, ou en faisant la fine bouche car on aime pas tel ou tel candidat. Et c'est bien ce qui fait que je ne dors pas l'esprit tranquille : je n'ai vraiment pas l'impression que tout le monde réalise la portée de ce qui va se jouer le 30 juin et le 7 juillet.
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coovieilledentelle · 3 months
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Le bonheur c'est quand le destin rencontre un rêve.... Bonne soirée chers amis
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satinea · 1 month
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Jeune fille, salut ! Si, l'on s'avisait de te dire, un jour, à l'oreille, que Claire, la rivière, ta confidente, le miroir de ton regard triste ou heureux, a cessé d'exister, n'en crois rien. Que cette alerte te soit plutôt un prétexte pour te rendre une nouvelle fois auprès d'elle, et recevoir son effusion. Au retour, ne sois pas pressée de quitter les champs qu'elle irrigue. Entre dans chaque maison où sa présence se laisse percevoir. Flâne en marchant, ici c'est possible. Où tiens-toi un moment sous l'arbre le plus vert, à proximité des roseaux. Bientôt, tu ne seras plus seule; une Claire bien vivante, jeune, passionnée, active, s'avancera et liera conversation avec toi. Telle est la rivière que je raconte. Elle est faite de beaucoup de Claires. Elles aiment, rêvent, attendent, souffrent, questionnent, espèrent, travaillent. Elles sont belles ou pâles, les deux souvent, solidaires du destin de chacun; avides de vivre.
En touchant ta main, jeune fille, je sens la douce fièvre de l'eau qui monte. Elle m'effleure, me serre en s'enfuyant, et chasse mes fantômes.
René Char
[auteur 📷 inconnu]
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luma-az · 1 month
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Mon presque dernier texte de la painland week, à peine en retard : un univers alternatif sur les âmes soeurs ! C'est la première fois que j'explore ce thème, le résultat est à la fois angst et romantique, ça m'a bien plu de l'écrire. Au final, sur cette semaine il ne me manque que le thème de vendredi sur "canon divergence/casefic", j'ai déjà une idée mais elle était trop longue pour que je l'explore maintenant... Je vais sans doute le faire dans quinze jours, normalement on a jusqu'à la fin août pour poster.
En tous cas je suis fière d'avoir fini tant de fics, je n'aurais jamais cru être capable d'écrire autant à nouveau, et merci à tous ceux qui m'ont soutenue sur tumblr et AO3 !
@painlandweek
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originalaccountname · 7 months
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Fun BSD French translation details and choices - Episode 16 (by someone who does not understand Japanese but thinks the differences with the English translation/subtitles are fun)
Today I'm transcribing/translating Oda's last words to Dazai. I'm also including the English sub version for a refresher/comparision (and because I'm not transcribing that too lol)
French Dub: Écoute, Dazai... j'ai quelque chose à te dire, je t'en prie, c'est très important. [...] Écoute-moi! Je me souviens tu m'as dit... tu m'as dit que tu espérais trouver un jour une raison de vivre dans ce monde de violence aveugle, de sang et d'avidité. [...] Ce n'est pas ici que tu la trouveras. Tu dois déjà le savoir maintenant, n'est-ce pas? Que tu tues des gens ou que tu les aides, que tu les fasses souffrir ou que tu les rendes heureux, tu ne trouveras personne qui répond à tes attentes. C'est ainsi, mon ami. Rien dans ce monde ne t'aidera à combler ton immense solitude. Tu erreras dans les ténèbres jusqu'à ta dernière heure. [...] Aide les gens. Rends-les heureux. Puisque ton destin sera le même où que tu sois, deviens quelqu'un de bien, Dazai. Aide les faibles mon ami, protège les enfants orphelins. Que tu fasses le bien ou le mal, tu aboutiras au même résultat sinistre, mais le chemin sera tout de même un peu plus agréable pour toi... [...] C'est l'évidence même, si je le sais mieux que quiconque, c'est parce que je suis ton ami qui n'a jamais cessé de te vouloir du bien. [...] «Les gens vivent... les gens vivent afin d'obtenir le salut... le salut pour eux-même... pour eux-même... c'était bien vrai, n'est-ce pas..?
Translation: Listen. Dazai... I have something to tell you, I'm begging, it's very important. [...] Listen to me! I remember you told me... you told me that you were hoping to someday find a reason to live in this world of senseless violence, blood and greed. [...] You won't find it here. You must know it by now, no? Whether you kill or help people, whether you make them suffer or make them happy, you won't find anyone that can meet your expectations. That's how it is, my friend. Nothing in this world will help you fill your deep loneliness. You will wonder the darkness until your last breath. [...] Help people. Make them happy. Since your fate will remain the same no matter where you are, become a good person, Dazai. Help the weak, my friend, protect the orphans. Whether you do good or evil, you will meet the same sinister end, but the path will still be a bit more enjoyable to you... [...] It's so obvious, if I know this better than anyone, it's because I'm your friend who never stopped wanting good things for you. [...] "People live... live to obtain salvation... salvation for themselves... for themselves... it was true, wasn't it..?
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nayelleya · 4 months
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14 et 15 mai 2024
Je venais de quitter ma mère au téléphone lui disant que j'allais certainement rentrer à l'auberge ou bien me faire un trajet de métro et rentrer à pieds (j'adore me faire des tours de métro sachez-le).
Dans la station, je remarque un garçon qui m'a interpellé : son charme, ses nombreux tatouages et ce qu'il dégageait. J'écris directement à une amie "Je viens de trouver l'amour de ma vie, il est juste à coter de moi". Le métro arrive, peu de place on se serre tous, lui et moi comprit. Deux stations plus loin le métro se vide un peu, je savais que j'avais beaucoup de temps devant moi avant le terminus alors je décide de sortir mon livre "Rêveries du promeneur solitaire" de Rousseau. Je le vois se pencher, tentant de lire le titre. Alors, tout naturellement je lui montre ce que je lis. Puis il me dit "Tu lis ça pour la fac ou pour les cours" EN FRANÇAIS ? Je lui réponds que c'est pour le plaisir, lui me dit que personne ne lit du Rousseau pour le plaisir, que ce n'est pas possible.
On commence désormais à faire connaissance, me demandant qu'est-ce que je fais dans un métro à Vienne et à cette heure-ci (il devait être 21h30). On discute pendant deux trois arrêts jusqu'à que le chauffeur annonce que le métro a un soucis et que nous sommes tous obligés de descendre à la prochaine station. On se dit que c'est le destin, qu'on doit continuer cette conversation. Alors, on marche, on parle de nos vies, de nos auteurs préférés, de nos lectures.
On tombe sur un bar, par chance il fermait dans 30 min mais on a pu quand même commander. Heureusement, cet inconnu parle français car sa mère est née en France, qu'il a été au lycée français à Vienne et qu'il avait fait deux ans de prépa à Paris. Mais ce qui voulait dire qu'il était bilingue allemand (merci la vie j'en pouvais plus de commander et de commander en anglais surtout). Dès qu'on s'assoit, il sort son carnet et écrit directement la date du jour, mon prénom, la ligne de métro où on s'est rencontrés et écrit "couleur de cheveux inconnu" (nous n'avions pas réussit à déterminer si j'étais rousse ou si j'avais les cheveux rouges).
Je passe les détails sinon ce post ferait 10000 lignes. On finit par partir du bar, on marchait et il me lance un "Mais en fait on est dans Before Sunrise, on vit un rêve Leyan, je suis sûr que demain quand on va se lever rien de tout ça n'aura exister". Je lui avoue que je n'ai jamais vu ce film, film qui raconte l'histoire de deux inconnus qui se rencontrent dans le train et l'américain demande à la française si elle veut rester avec lui à Vienne le temps d'une nuit. C'était totalement nous, sauf que nous, l'amour était platonique. Comme il m'a dit "C'est la rencontre de nos deux âmes, pas de nos deux corps". Et, je pense que c'est la chose la plus merveilleuse que nos corps ne se soit pas rencontrés. De toute façon, on ne c'est pas parler pour se draguer. C'était spéciale.
Finalement, on se décide d'aller regarder le film dans le hall de mon auberge. Trop de bruits. Il réserve une chambre privative juste pour qu'on regarde le film. On a parler durant tout le film, on coupait le film pour se dire que par moment c'était vraiment nous. Après l'avoir vu, on s'est demandés "Et qu'est-ce qu'on fait quand le soleil va se lever ?". On a beaucoup réfléchit, on s'est dit que le meilleur moyen de continuer ce rêve ce n'était pas de prendre nos contacts. Juste un rendez-vous après ses examens de médecine. Il m'a écrit un poème de Pablo Neruda en espagnol, pour me montrer que je n'ai pas rêver de cette rencontre juste spectaculaire. Personnellement, je lui ai laissé une petite lettre, le remerciant d'avoir une âme aussi pure et saine. On avait l'impression de se connaître depuis toujours et en même temps pas du tout c'était très étrange. Je l'ai laissé dormir, je suis partie au lever du soleil. J'espère qu'il a prit mon message, qu'il a prit cette lettre. J'espère qu'il va venir au rendez-vous. Si un de nous deux ne peut pas finalement, on s'est dit qu'on allait se recroiser un jour de façon anodine, c'était sûr et certain. J'ai quand même mit à la fin de ma lettre "Et si on ne se revoit pas, souviens toi que tu as un visage pour être aimé". Car, c'est totalement vrai. Cet inconnu à un visage pour être aimé (et puis aussi lui rappeler qu'il doit lire du Paul Eluard).
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sh0esuke · 4 months
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" Nothing On Me "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Jason Todd / Arkham Knight
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Une vie passée cachée de tous n'en était pas vraiment une. Plus que consciente, elle acceptait ce train de vie sans même un regard en direction de son existence passée. Tant qu'il était là, elle pouvait bien tout mettre en l'air, peu lui importait. Car après tout, sa vie c'était lui. Qu'elle s'en aille loin de tous, qu'elle abandonne ses études, qu'elle fuie sa famille, tout ça n'eut aucun impact sur elle, pas même alors qu'il lui était revenu d'entre les morts. De nouveau, sa vie ne tournait plus que autour de son existence même, son premier et dernier amour. C'était ainsi le destin qu'elle avait choisi.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟖𝟐𝟏.
Song : Nothing On Me - Kai
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Passant ma main sous le pommeau de douche, je frissonnai. L'eau était glacée.
La salle de bain était répugnante, du sol au plafond. Une odeur d'humidité flottait dans l'air, mélangée à celle d'herbes trempées, c'était pourquoi j'insistais toujours pour laisser la petite fenêtre entre la douche et le lavabo ouverte. Elle permettait d'aérer, elle apportait une certaine pointe de fraîcheur à la pièce. Elle n'effaçait pas les traces de crasse au sol, ni ne faisait disparaître les champignons qui avaient commencé à pousser sous l'évier, tout était dans le même état, rien n'avait bougé depuis ce matin. L'odeur était d'ailleurs toujours présente. Parfois je me demandais pourquoi je laissais cette fichue fenêtre ouverte ⸺celle-ci pourtant à côté d'une gare agitée. Cependant, lorsque j'oubliais de le faire et que je devais faire face à une odeur de renfermée chaude et intoxicante, je savais me montrer reconnaissante. Depuis le temps, j'avais retenu la leçon.
Malgré la condition sanitaire de la pièce, je laissais choir mes vêtements à même le sol. Ma brassière, mon boxeur et une vielle paire de socquettes blanches qui étaient à présent plus noires qu'autre chose. Tout traînait près du panier à linge qui débordait de vêtements malodorants.
Pendant que l'eau de la douche se réchauffait ⸺ce qui durait depuis déjà plus de cinq minutes⸺ je me lavais le visage. Je terminai de malaxer ma peau, évitant de faire tomber ma brosse à dents qui reposait sur le rebord du lavabo. Je venais à peine de me finir de me nettoyer la bouche, je n'avais pas pensé à la ranger immédiatement. Je n'avais aucune idée de quelle heure il était, je savais juste que nous étions bien loin de minuit, et que j'aurais dû être couchée depuis longtemps. Alors que je m'observai dans la glace brisée face à moi, cela m'importa peu.
J'essuyai mon visage d'une serviette à peu près propre et descendis jusqu'à ma nuque. Je tapotai la surface. Mes gestes furent très délicats.
Nue dans ma minuscule salle de bain, je chouchoutai mes traits autant que je le pouvais, de mes produits restants et avec les minutes de plus que j'avais à cause de la condition de ma douche.
Même après tous ces mois écoulés, je ne m'étais toujours pas faite à cette vie. Cet appartement miteux ne me revenait pas, ni le quartier violent dans lequel j'habitais. J'étais chanceuse lorsque le bruit des trains passants près de mon immeuble me réveillaient, parfois c'étaient des hurlements, le pleur de femmes battues, ou même des coups de feu.
Mais j'étais heureuse.
J'étais épanouie autant que je pouvais l'être dans une telle situation. C'était déjà ça, à mes yeux. C'était un sacrifice, il coûtait cher, mais je ne regrettais absolument rien.
Reposant ma serviette sur le petit crochet fixé au mur, j'ignorais la manière dont celui-ci se lit à trembloter pour faire volte-face. Je me chargeai rapidement de ma chevelure, parce que j'étais bien trop fatiguée pour les nettoyer ce soir, puis j'entrai dans la douche. J'aurais bien voulu refermer la porte coulissante derrière moi, cependant la porte en question était portée disparue. De l'eau éclaboussait le carrelage; c'était le cadet de mes soucis. J'étais bien trop occupée à passer mes doigts sur mon corps, partant de mes clavicules jusqu'à mes coudes. J'étais désormais trempée. De la tête aux pieds, des gouttes d'eau roulaient le long de mon  épiderme, chaudes et empestant la rouille. Autrefois, j'aurais questionné la qualité de l'eau, je serais sortie en vitesse de là, sanglotant et beuglant à l'assassin, néanmoins, ça n'était pas le cas. La moi actuelle s'en fichait éperdument.
J'étais heureuse d'être là.
Mes mains glissaient jusqu'à entrer en contact avec mes hanches, elles tombaient dans le bas de mon dos jusqu'à effleurer mon derrière. Je tâtai de ma chair, la tête renversée en arrière, le regard rivé sur le plafond doré de moisissures. Je n'étais même pas sûre de cligner des yeux. C'était délicieux. Cette chaleur s'emparant de moi, cette fumée brûlante qui envahissait la pièce et ce silence. J'en oubliai tout. Je me souvins de tout.
Mes pensées se bousculèrent, mon cœur s'emballa.
Et tandis que je remontai mes mains en direction de ma gorge, mes paupières se fermèrent. Je précipitai mes doigts entre les racines de mes cheveux, trempant mes poils et tâtant de la chaleur de mon cuir chevelu. Le flot d'eau provenant du pommeau de douche continuait à me tremper, telle une cascade, j'étais son socle, de l'eau me coulait entre les jambes, sur la pointe de mes seins, jusqu'à mes coudes, mes chevilles et orteils. Même mon dos ne put y échapper. De la tête au pied, j'étais noyée, enfouie sous ce tsunami de chaleur, il m'en brûlait la peau, il me marquait au fer rouge.
Ce ne fut que quelques minutes plus tard que je me décidais à bouger, le temps de reprendre possession de mon corps. Je me saisis d'un gel douche à la senteur fruitée, et fis usage de mes ongles et paumes afin de récurer ma chair jusqu'au sang.
Je snobai les picotements qui survinrent un peu partout sur mon corps, me mettant en garde.
J'ignorai le creux dans mon estomac me prévenant que je me situais sur une pente dangereuse.
À nouveau, j'oubliais tout.
À nouveau, je me souvenais de tout.
C'était une addition divisé, un oxymore qui me brûlait les neurones, un feu glacé qui me rendait malade. J'en avais les larmes aux yeux. Et je frottais. Mais je frottais. Je me nettoyais jusqu'à ne sentir que mes mains me toucher, j'ignorais le souvenir de ces mains violentes entre mes jambes, j'ignorais cette sensation d'être pincée et explorée un peu partout. J'ignorais ce sentiment d'humiliation, cette impression d'être réduite à l'état de proie.
Une simple brebis face au Prédateur.
Ce ne fut qu'étant pleinement satisfaite que j'acceptais de descendre en direction de mon ventre. Jugeant mes bras suffisamment purifiés, je les abandonnais à leur triste sort.
Frôlant la surface de mon nombril du bout de mes doigts, je sursautai. Une étrange réaction survint. Je levai le menton vers le pommeau et, les sourcils froncés, me mordis la lèvre inférieure. Je laissai mes bras retomber le long de mon corps. Un soupir fébrile s'échappa d'entre mes lèvres pendant que mon cœur s'emballait. Ses battements se firent plus désordonnés.
Et alors que je tentai de retrouver mon calme, une énorme secousse suivit d'un bruit assourdissant me prirent par surprise.
Je tournai la tête et vis une silhouette se dessiner devant l'entrée de la douche, quelque peu assombrie par l'absence de lumière ⸺il n'y avait qu'une vieille lampe torche sur l'évier pour faire le travail. Celle du plafond avait rendu l'âme deux mois plus tôt. Il avait laissé la porte grande ouverte, donnant sur le salon d'une obscurité angoissante, presque surnaturelle.
Une de ses mains se fraya un chemin sur la vitre de la cabine, il s'y tint.
« Je t'ai cherchée partout. »
Un sourire se dessina sur mes lèvres.
« Je suis là. »
Je me reculai de la source d'eau, ouvris mes bras et le laissai s'approcher. Jason passa ses bras autour de ma taille. Sans attendre, il me pressa contre lui, enfonçant son visage dans le creux de ma nuque.
« Il est quelle heure ? » demandai-je.
« Deux heure. »
« Mhh, tu rentres tard, ce soir. Qu'est-ce que tu faisais ? »
Il ne répondit pas.
« Jason ? »
« On s'en fiche, je suis rentré c'est le principal. »
Sa manière d'éviter ma question me contraria légèrement. J'aurais voulu en savoir plus, j'aurais voulu l'épauler, malheureusement, je n'étais plus l'oreille contre laquelle il pouvait se confier. Depuis qu'il était revenu d'entre les morts ⸺quelques mois auparavant, il était devenu méconnaissable. Jason me cachait tant de choses, j'étais d'ailleurs l'une d'entre-elles. Enfermée à double tours dans ce vieil appartement miteux, je n'étais pas mieux que le reste de ses secrets.
« Mhh, tu as raison. Bon retour à la maison, mon amour. »
Mes bras étaient passés autour de sa nuque, je les dépliai avec pour objectif de caresser ses joues. Tout en pressant la pulpe de mon pouce contre sa cicatrice, je plongeai mon regard dans le sien. Jason sursauta au contact. Il ne me repoussa cependant pas. Il conservait ses bras autour de ma taille trempée, lui toujours habillé.
Sa peau était chaude, de lui émanait une odeur métallique. Il n'était vêtu que d'un simple t-shirt vert foncé et d'un pantalon noir suivit de chaussettes. Rien ne me parut suspicieux et j'étais si comblée à l'idée de le retrouver que rien d'autre n'attira mon attention. Jason me serra contre lui. Il plaqua mes seins nus à son torse, mon bassin contre le sien et fit se toucher nos fronts. Je glissai mes doigts dans sa chevelure, soupirant un peu. Puis, je murmurai gentiment :
« Tu veux te doucher avec moi ? »
Jason hocha la tête.
Je reculai donc à l'intérieur de la douche et l'emportai avec moi. Immédiatement, nos lèvres se rencontrèrent. La cascade d'eau retomba du sommet de ma tête jusqu'à mes pieds pendant que je m'accrochais à lui si désespérément que j'en avais fermé mes paupières. Jason avait fait de même. Je le sentis se débarrasser de ses vêtements en même temps, il avait commencé par en bas, déposant de léger baisers sur mes lèvres lorsque ses mouvements nous forçâmes à nous séparer. Puis il s'était dépêché de faire pareil avec son t-shirt pour venir se presser entièrement contre ma silhouette.
Jason m'enferma dans une étreinte ardente, si chaude que la température brûlante de l'eau qui nous tombait dessus en aurait presque eu honte. La sensation de ses bras autour de moi, de nos torses se frottant l'un contre l'autre, nos lèvres se rencontrant sans une once de répit... C'était divin. À l'instar d'un festin royal dont les saveurs faisaient exploser mon cœur dans une symphonie de pulsations.
Je le sentais partout autour de moi.
Jason et moi ne faisions qu'un, nous étions à présent le socle de cette cascade humide, rongés par cette même eau, bougeant au même rythme et notre épiderme fusionnant de part cette chaleur qui nous faisait petit à petit fondre. J'en avais des vertiges. Mes poumons se fidèrent de dioxygène à la vitesse de l'éclair, je m'accrochais à lui, me cramponnais à sa chair et goûtais ses lèvres humides. Jason répondait à ma vivacité avec passion, il s'agrippait à la chair de mes hanches, frottait son corps nu au mien dans des mouvements erratiques. Ça n'avait rien de pressé ni de sexuel, c'était sensuel et séducteur. L'effort que nous faisions à nous embrasser ne signifiait pas notre empressement quant à ne faire qu'un, c'était plutôt sous l'emprise d'un fort sentiment de soulagement que nous agissions. J'étais heureuse de le retrouver, c'était de même pour lui.
Jason remonta une main en direction de ma nuque, il s'en saisit et rapprocha nos visages. Il contrôlait le tempo et l'intensité de notre baiser.
Ses lèvres se moulaient parfaitement à la forme des miennes, notre salive ne faisait qu'un, gênée à répétition par l'averse qui nous tombait dessus. Le goût métallisé provenant du pommeau de douche me fit grimacer, cependant les caresser qu'exerçait Jason sur ma nuque suffirent à me distraire. J'en venais à gémir contre lui.
Je poussais une petite plainte dans sa bouche, il répondit dans un grognement grave.
C'en était presque animal, primitif, la manière avec laquelle j'étais pressée contre lui, comme si sans lui je risquais de manquer d'air. C'était bien plus que ça en soi. Son étreinte était bien plus que deux simples mains qui me pressaient contre lui, c'était notre fusion; corps et âme, c'était une connexion qui allait au delà des mots, qui transcendait toutes les réflexions que j'avais pu avoir jusqu'à présent.
J'aurais pu mourir ainsi, les poumons écrasés par ma cage thoracique, la respiration saccadée et la gorge ravagée par des brûlures enflammées. Tout ça pour rester auprès de lui. Pour toujours et à jamais.
Toutefois, il fallut que Jason se recule.
Ses paumes de mains se posèrent sur mes épaules, il embrassa doucement mon front, puis l'arête de mon nez, et imposa quelques centimètres entre nous afin que nos regards puissent se croiser. Je papillonnai des yeux. Il nous fit sortir du dessous du pommeau, en direction de la sortie de la douche et arrangea ma chevelure avec une minutie attendrissante. Elle me fit fondre sur place, les pupilles pétillantes et le bas ventre en compote.
« Tu es encore plus belle que dans mes souvenirs. » il murmura.
« Jason... »
J'avais l'impression que mon cœur allait exploser.
« Merci d'être venue avec moi, merci de m'avoir suivi jusqu'ici. »
Jason embrassa le coin de ma bouche, puis ma mâchoire, puis ma tempe et il finit avec le milieu de mes sourcils. Il me dora de baisers, la prise de ses mains sur mon visage plus ferme que jamais.
« Je t'ai promis mondes et merveilles et j'y arriverai. » insista-t-il. « Tu mérites pas moins que ça, mon cœur. »
« Tant que tu me reviens. »
Je le pris par surprise en interceptant ses lèvres, je l'embrassai à mon tour.
« C'est tout ce que je veux. Toi. Toi et juste toi. Seulement toi. »
« Je t'aime. »
Une armée de papillons s'en allèrent chatouiller mon bas ventre. Je frémissai contre lui, incapable de réprimer le rictus qui prenait place sur mes lèvres.
« Moi aussi. »
Je l'embrassai.
« Je t'aime. Je t'aime. »
Tout était inhabituel depuis qu'il m'était revenu. J'avais appris son décès et m'étais immédiatement enfermée dans une dépression qui me fit frôler la mort du bout des doigts plus de fois que j'aurais aimé l'admettre. Malgré l'aide de ses frères, et de ses amis, il m'avait été impossible de tourner la page. Passer à autre chose après avoir aimé Jason Todd n'était pas une mince affaire. J'avais refusé tout type d'aide. Je m'étais enfermée dans ma chambre pendant des semaines entières et j'avais vécu avec pour simple compagnie le souvenir de son sourire et son odeur corporelle enduite sur ses vêtements. Lorsqu'il m'était revenu, j'avais cru devenir folle. Il était resté flou, je ne connaissais que les grandes lignes, la seule dont je me souvenais était sa proposition. Tout quitter le temps que les choses s'arrangent ou le quitter et définitivement tourner la page.
Alors oui, tout était inhabituel. De ce vieil appartement qu'il avait trouvé dans un des quartiers les plus miteux de Gotham, jusqu'à notre routine. Jason disparaissait presque tous les jours à faire je ne savais quoi. Parfois, il ramenait des tonnes de liasses d'argent qu'il cachait dans l'un des murs de notre cuisine, d'autre, il me revenait tout égratigné et m'empêchait de le questionner. Ce Jason était différent de celui que j'avais autrefois connu.
Celui que j'avais face à moi était plus sérieux, il avait perdu son éclat d'antan. Lorsque nous nous retrouvions, dans ces moments là, cette différence me dépaysait.
Cependant, une chose me restait familière : l'amour que je lui portais.
Lorsqu'il me caressait, m'embrassait, lorsqu'il me susurrait des mots doux au creux de l'oreille ou même lorsque nous ne faisions qu'un, il réveillait cette flamme de passion au sein de mon cœur, cette même flamme qui s'était embrasée la première fois que nos regards s'étaient croisés. Elle n'avait jamais disparu. Malgré tout Jason ne cessait de la raviver. À chaque toucher, parole, coup d'œil, il me faisait davantage l'aimer.
Je m'en fichais de ce qu'il me cachait.
Je me fichais de la provenance de tout cet argent.
Je me fichais de sa rancœur à l'égard de son père.
Je me fichais de tout tant qu'il me revenait vivant. Ma plus grande peur était de le perdre à nouveau, alors je refusais de le faire fuir avec toutes mes questions. J'avais juste besoin de savoir qu'il m'aimait et que jamais il ne me quitterait. Pour l'instant, Jason s'en sortait à merveille. Malgré le côté redondant de mon quotidien et mes conditions de vie inquiétantes, la pensée que je n'avais besoin que de lui pour être heureuse s'était rapidement certifiée.
Le sol à mes pieds aurait bien pu s'écrouler, il me suffisait d'entendre le son de sa voix et de sentir sa peau sur la mienne pour savoir que tout irait bien. Car tant qu'il était là, j'étais saine. J'étais complète. J'étais comblée.
Ma bouche trouva la cicatrice sur sa joue. Jason tourna la tête sur le côté, alors je le chassai et déposai un baiser sur sa mâchoire. Nous ne tardâmes pas à nous laver, l'eau de la douche ayant suffisamment coulé comme ça. Nous sortîmes de la salle de bain une dizaine de minutes plus tard. Vêtue d'un bas de jogging à lui et d'un simple soutien-gorge, je le suivis, main dans la main, jusqu'à notre lit ⸺un simple clic-clac dans le salon. Jason s'assit dessus et me guida sur ses cuisses, je pris place sans mal, ma poitrine collée à ses clavicules et mes bras passés autour de ses épaules.
L'appartement était minuscule, il n'y avait que deux pièces, un salon ⸺plus un petite cuisine, et une salle de bain. Dans un des murs était incrustée une armoire dans laquelle le peu de vêtements que nous avions étaient rangés. La qualité de l'endroit laissait à désirer, les murs, le sol et le plafonds manquaient d'isolation, les secousses provenant de la gare à côté handicapaient notre quotidien malgré les mois que nous avions déjà passé ici, nous n'avions jamais pu nous y habituer. Le frigo contenait mal nos restes de nourriture, il n'y avait pas de four et le micro-onde m'avait lâché la semaine dernière lorsque j'avais cherché à réchauffer mon bol de soupe. Sans parler du bazar qui traînait un peu partout dont nous étions responsables; entre bouts journaux, miettes de gâteaux, vêtements et sous-vêtements, objets parfois indescriptibles, CDs, cassettes, fils d'électroniques.
Nous vivions dans un chaos pur, avec au centre, juste lui et moi. Nous deux.
Je le sentais, toujours aussi proche de moi. Je le regardais dans le blanc des yeux, le corps chaud et un stupide sourire dessiné sur mes lèvres. Jason avait abandonné ses mains sur mes hanches, il jouait du bout de ses doigts avec l'élastique de mon ⸺son⸺ jogging. De cette manière, je me sentais invincible. Pas dans le sens où je me sentais forte, capable de tout surmonter, non. Je n'avais pas l'étoffe d'une héroïne. Malgré tout, je me sentais bel et bien invincible, je le devais à Jason. À ses côtés j'avais l'impression de ne rien risquer. J'étais certaine qu'il resterait à mes côtés, qu'il me protégerait : d'autrui, de mes souvenirs et traumatismes, de n'importe quoi. Tout ce qui aurait pu me blesser d'une quelconque manière.
J'aurais tout donné pour rester ainsi.
« T'as mangé ? » il me demanda.
« J'avais pas faim. »
Jason releva un sourcil.
« Tu m'as attendu, c'est ça ? Je t'ai déjà dit de pas le faire. » pesta-t-il dans un soupir. « Je t'avais laissé un peu d'argent sur le comptoir, t'y as même pas touché. »
« Je sais.. Mais m'en veux pas, j'étais persuadée que tu rentrerais tôt. »
« Je t'ai manqué ? »
« Quelle question... »
Il me pinça les hanches.
« Réponds, je sais que c'est vrai. »
« Eh ! »
Je plissai les yeux à la vue de son rictus taquin.
« Bien sûr que tu m'as manqué. Je t'ai attendu du matin jusqu'au soir. » marmonnai-je en roulant des yeux. « Tu mérites même pas que je te réponde. »
« Tu m'as manqué aussi, mon cœur. »
Je gloussai et me rapprochai de lui. Jason en profita pour lâcher mes hanches et plutôt les entourer de ses bras. Il me pressa contre lui, de nos bassins jusqu'à nos ventres et ma poitrine contre son torse. L'étreinte fut splendide, si romantique et passionnée. J'en eu des frissons. Le bout de nos nez se frôlèrent, finalement, nos fronts entrèrent en contact. Doucement, je vis ses yeux se fermer. Jason expira ensuite un doux soupir.
« Tu vas dormir ? » je l'interrogeai et passai mes doigts dans sa chevelure.
« Ouais, je suis crevé. » il répondit.
Son emprise sur mon corps me forçait à le suivre lorsqu'il me fit pivoter sur le côté et entrer en contact avec le matelas du clic-clac. Jason nous fit juste après reculer. Nous arrivâmes au niveau de nos oreillers respectifs, et il s'allongea sur moi, sans jamais lâcher mon estomac. De sa bouche, s'échappait un soupir d'aise. Sa tête se frotta à ma poitrine, il y trouva grand réconfort, sans ouvrir les yeux ne serait-ce qu'une fois. Je l'accueillais à bras ouverts. La vue de son expression détendue me sut suffisante. Ses traits étaient relâchés et les rayons lunaires provenant de la fenêtre juste à côté l'éclairait si joliment. J'en avais des papillons dans le ventre, le cœur qui pétillait. Il était magnifique, il m'était impossible de me lasser dès que mes yeux se posaient sur lui. J'étais irrésistiblement attirée par lui, charmée, envoûtée. Il m'était impossible de détourner le regard.
Jason déposa de doux baisers sur mon décolleté, il embrassa ma peau, me pressa contre lui. La manière dont il s'accrochait à moi était autant désespérée que passionnée. Je faisais de même en retour. Mes doigts se noyèrent dans sa chevelure corbeau, je l'agrippai et abaissai ma tête de manière à coller ma joue au sommet de son crâne.
C'était d'une perfection inconcevable.
Plus rien ne vint polluer mon esprit, je ne me souvenais plus de rien, n'omettais plus rien en retour. Tout ce qui comptait en cet instant se trouvait en mon sein, au creux de mon cœur. C'était lui, Jason Todd. Rien d'autre.
Je le vis s'assoupir, l'eus accompagné à l'aide de tendres caresses. Sa respiration s'était calmée, la force avec laquelle il m'eut précédemment maintenue en place disparue simultanément. Une demie heure s'écoula. Ne trouvant toujours pas le sommeil, j'étais malgré tout restée là, à ses côtés, attendrie par l'expression adorable sur son visage et tout autant intriguée par la cicatrice en forme de J incrustée dans sa joue. Je l'avais frôlé de mon pouce, j'avais ensuite embrassé sa tempe.
J'avais pris soin de lui aussi longtemps que possible. Morphée ne tarda pas à me voler, lorsque ma garde s'était baissée et que la fatigue avait commencé à me cueillir. Il m'accueillit à son tour et m'emporta dans le même monde de douceur dans lequel Jason avait déjà trouvé réconfort. Je l'y rejoignis avec hâte.
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Une femelle Buse mellifère européenne a été équipée d'un système de suivi par satellite en Finlande récemment. Elle a quitté Reitz dans l'Etat libre d'Afrique du Sud pour commencer à se diriger vers le nord le 20 avril et le 2 juin, elle arriva enfin en Finlande où elle passera probablement l'été boréal avant probablement de revenir encore la saison prochaine pour une visite dans le Sud de l'Afrique. Voici une image montrant les données reçues du tracker sur l'itinéraire qu'elle a emprunté pour se diriger vers le nord, en 42 jours, elle a parcouru plus de 10 000 km, soit une moyenne de plus de 230 km chaque jour ! N'est-ce pas tout simplement incroyable... ?!" Ce qui est étonnant, c'est la façon dont elle a suivi une ligne droite vers le nord, sauf lorsqu'elle devait survoler l'eau (ou Soudan) apparemment, elle a tourné à droite à la source du Nil et l'a suivi. Il est toujours fascinant qu'après cette déviation, elle soit revenue à la même ligne longitudinale par laquelle elle avait commencé et qu'elle ait continué jusqu'à atteindre sa destination.
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