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#COMMENT JETER UN MAUVAIS SORT
maraboutbadou · 1 year
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PUISSANT RITUEL RETOUR AFFECTIF - AVANTAGES
PUISSANT RITUEL RETOUR AFFECTIF L’avantage avec le retour affectif qui vous est proposé ici est que ces effets ne s’estompent pas. Même après avoir dit oui à votre ex, il ou elle continuera à vous traiter comme la prunelle de ses yeux. Vous serez vraiment le centre de sa vie et il ne pourra plus jamais se passer de vous et de vos bras. Aussi, votre ex vous restera désormais fidèle. Il ou elle…
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claudehenrion · 1 year
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Préférez-vous être euthanasié ou… “suicidé” ?
  Semaine après semaine, nous répétons tout le mal qu'il faut penser de la vilaine technique (longtemps communiste, devenue macronienne depuis la débâcle de l'hydre rouge) du recours à des comités Théodule, réputés “ad hoc”, composés de citoyens prétendument “tirés au sort” : on demande à des gens rigoureusement incompétents de trancher sur des sujets qui les dépassent. La réponse ne peut aller que contre toute pratique ancienne… surtout si on fait “tout ce qu'il faut pour”, par exemple, ici, en utilisant le mot “dignité” à la place de “soumission à un légalisme administratif”, pour parler d'une véritable mise à mort par faux compassionnisme.
“Convention”, et “citoyenne”, en plus ? Mais ni l'un, ni l'autre, évidemment ! Depuis que cet horrible gadget a été inventé, on sait que ce genre de technique de viol des foules devient très vite synonyme de “retour à la barbarie”… Et s'il s'agit de faire joujou (?) avec la mort, c'est demander à des personnes “triées au sort” de trancher sur l'opportunité d'introduire (on oublie de préciser : “ou ne pas le faire”!) des exceptions à l'éternel interdit de provoquer la mort (et que cette manip’ soit “exécutée” directement ou par personne, par loi, par myopie, par silence ou par gadget interposés n'y change rien : on joue avec la vie, et en plus avec les mots, en parlant d'un “suicide assisté”,  nom qui est en soi une impossible contradiction  !).
Le seul fait de créer un comité est un aveu d'intention : on ne fait pas une telle “manip”’ si on veut ne rien changer, et la création d'une “instance de réflexion -sic !” signifie qu'il existe une “volonté de faire bouger les lignes”… En allant au fond des choses, comment 185 clampins tirés au sort et bossant 9 week-ends (re-sic !) pourraient-ils répondre à la question terrifiante, immense, éternelle,  insoluble : “la mort jusqu'où, quand, et comment ?”. Les seuls “volontaires” (?) qui vont se laisser convaincre de “participer” à une telle mascarade ne peuvent donc être que des adversaires de la solution existante, quelle qu'elle soit. Avant-même la création de tout groupuscule chargé de servir de “présentoir-attrape-couillons” à ce que l'exécutif a déjà décidé de bouleverser, le ver est dans le fruit, le mensonge règne, l'abus de pouvoir est flagrant, et le désir de tout détruire, évident. (NDLR – On ne peut que déplorer que la même technique honteuse soit utilisée pour le “synode” de l'église catholique, dont la définition –et la seule raison de ne pas être créé– est : “imaginer un futur différent pour l’Église”. Oui, vous avez bien lu : “UN’’ futur, et ‘’DIFFERENT”, pas juste “le futur”, comme on aurait pu et dû le croire… Le Pape François se serait-il converti au macronisme ? Décidément, personne n'est parfait !)
La suite n'est pas meilleure : il est fondamental que les esprits soient ‘’ préparés’’ convenablement à suivre la ligne de plus grande pente… d'où de longues séances de préparation, dites “didactiques” (en réalité : sauvagement “pro-euthanasie”) pour noyer le… poison. C'est ce qui explique qu’une majorité des participants (de leur vrai nom, des “militants”) s'est déclarée favorable, dès le début, à une législation sur l'euthanasie et le suicide assisté : on reste dans la logique du “tirage au sort des seuls mal intentionnés”. Et on ne s'étonnera pas, du coup, de trouver une demande d'extension de ces “droits nouveaux” aux mineurs : quitte à faire le mal, autant jeter le manche après la cognée ! Dame ! On est progressiste ou on ne l'est pas, “s'pa” ?
D'autant plus qu'une caricature de “comité d'éthique” dont le seul rôle semble être d'approuver “ex-cathedra” tout changement progressiste (donc mauvais) venu d'en haut  –cette soumission faisant tout-de-même ‘’gagner’’’ des “croix d'honneur”, l'honneur en moins, à ses membres–, a eu l'audace de chercher à faire croire que rien d'éthique ne s'opposerait à ce qu'on flingue, assassine, tue, massacre, exécute… à condition de feindre un semblant d'obéissance à des règles administratives pour commettre ces meurtres… Plus aucune gêne, donc, à ce que se succèdent les réunions irréalistes et surréalistes… et cauchemardesques.
Les salles du “CESE” (pour conseil économique, social et environnemental –encore un truc sans majuscules, à supprimer dans la seconde –Gain immédiat pour les contribuables : 50 M€ /an, officiellement… ce qui met chacune de leurs inutiles notules à 2,5 M€ l'une, mais permet de recaser pas mal de petits copains en délicatesse–, retentissent de questions dignes de sketches de Coluche : ’‘Un enfant de 6 ans qui demande le suicide a-t-il besoin de l'autorisation de ses parents ?“… ou : ’'l'acte d'euthanasier va-t-il donner naissance à de nouveaux métiers, voire être créateur de croissance ?” (NB : le gag honteux de “la croissance par la mort” est une trouvaille !) … ou encore : “l'euthanasie peut-elle être pratiquée à l'hôpital ? en Ehpad ? à domicile ?” (NB : les djihadistes la pratiquent dans la rue !)… ou bien : “l'acte peut-il être commis par des médecins ? des infirmières ? des proches ?”  (NB : ça fait penser aux déraillages de la Buzyn sur “le Père” qui pouvait être être… “par exemple : une grand-mère”!). Ou –car il faut bien s'arrêter… “une éventuelle (sic !) clause de conscience est-elle admissible ?” (NB : mais là, on a déjà la réponse : c'est Non, comme pour la suppression des bébés à naître).  Et enfin –car rien ne peut les arrêter : “doit-on envisager l'euthanasie de personnes handicapées sur demandes de tiers ?” ce qui rappelle à beaucoup le cauchemar nazi… Hippocrate, au secours ! Partis fous, ils deviennent des criminels !
Et pendant ce temps, le petit quart des malheureux participants qui se sont laissé embarquer sans être membres de la ‘’camarilla progressiste’’ se terre, au fond du couloir, dans un atelier consacré à “ce qui ferait consensus dans l'accompagnement de la fin de la vie”. Les pauvres : étiquetés “conservateurs”, peut-être même “de droite” (mais quelle horreur !), ils ne seront même pas consultés lors de la rédaction des résultats de la convention…(NB : C'est normal, non ? Des gens de Droite !).
Et pendant ce temps, dans un “Avis” rendu public le 17 février, 13 organisations représentant 800 000 professionnels de santé ont affirmé avec force “leur refus catégorique d'euthanasie et de suicide dit assisté, et toute légalisation d'une forme de mort médicalement administrée qui transformerait en profondeur la définition du mot SOIN”… (NB : Yaka les suspendre, comme pour le covid ! Ça, on sait faire !).
Et pendant ce temps, tous ceux qui “en savent” pour de vrai sont vent debout contre cette aventure incontrôlée –même si on sait que la mort, c'est rarement “sympa”–… Hélas… Tous ceux qui ne pensent qu'en fonction de ce que pensent… ceux qui pensent de traviole, sont prêts à toutes les folies… Pour reprendre un mot célèbre : “Quand on passe les bornes, y a plus de limite”… (NB : On s'en fout !).
Et pendant ce temps, le monde s'écroule sous de vrais problèmes, à ce jour insolubles : une guerre fratricide, sans issue autre que terrifiante, aux confins de l'Europe… une inflation incontrôlée sur l'alimentation, les énergies, les matières premières ou l'eau (et tout le reste)… un climat social au bord d’une explosion fabriqué au nom de “progrès” qui n'en sont pas… les drogues qui se faufilent partout, détruisent et tuent… un face-à-face entre les deux plus gigantesques puissances qui aient jamais existé… et une crise climatique abordée exclusivement par le mauvais bout (ce qui permet aux plus puérils des amateurs de scatologie “d'emm…” ceux qui ne pensent pas comme eux)… Le citoyen hésite entre deux fuites, contradictoires : profiter de l'hiver pour se terrer (c'est le “blues” annuel et rituel de l'hiver !)… ou profiter du réchauffement climatique pour défiler sans cesse dans les rues, et immobiliser le pays au nom du “travailler plus”, posant le dilemme “euthanasie ou suicide assisté”… mais à l’échelle de notre ex-merveilleuse France. (NB : “Père, ne leur pardonne rien, car ils savent exactement ce qu'ils font !”).
H-Cl.
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christophe76460 · 10 months
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Témoignage de la puissance de délivrance de Dieu pour toute forme d'oppression et de captivité, en faveur de tous ceux qui souffrent d'un problème de poids et d'excès alimentaires.
"J'ai entendu les gémissements des enfants d'Israël que les Egyptiens tiennent dans la servitude, et je me suis souvenu de mon alliance. C'est pourquoi dis aux enfants d'Israël : Je suis l'Eternel, je vous affranchirai des travaux dont vous chargent les Egyptiens, je vous délivrerai de leur servitude, et je vous sauverai à bras étendu et par de grands jugements...(...) Je vous ferai entrer dans le pays que j'ai juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob..." Exode 6.
Je voudrais raconter, plus en détail, comment Dieu a puissamment accompli la Parole ci-dessus pour me sortir de la servitude des excès de table et des problèmes de poids.
Je réalise qu'il existe peu d'enseignements ou d'exhortations concernant le domaine alimentaire dans nos églises. Pourtant les excès de table affligent ceux qui y sont esclaves. Ils produisent toutes sortes de mauvais fruits, de désordres, accentuent le manque de maîtrise de soi, la convoitise, déclenchent des problèmes de santé, la perte de confiance en soi et par-dessus tout, réduisent en esclavage, ce que le monde appelle "l'addiction".
Suite à quelques évènements déclencheurs, j'ai commencé à manger, par plaisir, des quantités de plus en plus importantes de sucreries. Au fil du temps avec la répétition de cette pratique, l'habitude de trop manger est devenue une seconde nature qui s'est imposée de plus en plus fortement, pour me faire parvenir finalement à un état de dépendance et d'esclavage qui m'ont réduite à l'impuissance. De naturelle et facile à contrôler, la nourriture est devenue pour moi un élément impossible à gérer, qui s'imposait à tout mon être.
Ma première réaction ne fut pas la bonne. J'ai commencé par chercher dans ma volonté comment me libérer. J'ai pris quelques décisions, vite abandonnées. J'ai tenté quelques mises en pratiques et des résolutions intelligentes, mais sans aller plus loin qu'un jour ou deux d'efforts, pour retomber lamentablement et encore plus bas.
Je n'avais toujours pas compris ce que Dieu voulait que je fasse, mais mon cœur s'angoissait de plus en plus, et la vie devenait difficile. Comme il est écrit, mon cœur s'appesantissait avec les excès de table et ma vie spirituelle perdait de sa force. Jeûner me paraissait difficile, et les lendemains de jeûnes étaient épouvantables en termes de reprise de poids.
Luc 21 :34 : "Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s'appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l'improviste."
J'ai tenté alors, par ma propre force, une succession de régimes qui furent des échecs.
J'ai utilisé des sachets de protéines, que j'ai dû jeter au bout de quelques semaines, après avoir réalisé quel était leur contenu. Je mangeais toujours trop.
Ensuite j'ai tenté la chrono-nutrition, sans résultat.
J'ai pris mon courage à deux mains et vu une diététicienne. Mais les premiers repas en famille pendant les vacances ont rendu inefficaces ses conseils.
J'ai griffonné sur mon calendrier maintes et maintes fois des régimes et des perspectives jamais réalisées.
J'ai fini par Weight Watchers, mais le système contraignant ne me convenait pas. Tout ceci, longue période d'errances et de désespoirs, a duré 2 ans.
Inutile de dire que je savais ce qu'il fallait faire sur le plan diététique, mais que je ne le pouvais pas. J'étais tout simplement devenue dépendante, impuissante ; quelle angoisse !
Réaliser cela m'a fait un choc.
J'ai saisi alors, par la bonté du Seigneur, une réalité spirituelle importante qui allait m'aider : mon corps devait être à mon service et au service de Dieu, et non l'inverse.
Pourtant c'était bien lui qui me dictait ma conduite et auquel tout mon être obéissait. La maîtrise de soi, qui est un des fruits du Saint-Esprit en nous, manquait énormément dans mon domaine. Ce n'était pas normal et dépassait le seul ennui d'avoir quelques kilos en trop. Au-delà du problème de poids il y avait donc un problème spirituel qu'on ne pouvait se permettre de laisser négligemment courir.
Mon corps était devenu un tyran et la nourriture une idole à laquelle j'obéissais.
Cette perte de liberté, cette dépendance, comme toutes les dépendances, n'a rien à faire dans notre vie d'enfants de Dieu. Elle n'a d'autre but que de nous détruire.
J'ai donc cessé de courir après les régimes. J'ai suffisamment désespéré de moi-même pour perdre tout espoir d'y arriver.
Je ne m'en sortais pas.
Mais dans cette grande détresse (oui, combien est grande la détresse de ceux qui sont affligés de surpoids et de dépendance alimentaire et qui ne trouvent pas de solution !), j'ai réalisé que j'avais des comptes à rendre à Dieu sur la façon dont je me conduisais.
J'avais vécu sur mes convoitises, j'avais fait excès sur excès, et je m'étais fait un dieu, sous la servitude duquel je gémissais maintenant.
Il fallait donc se repentir, c'était la première chose et la plus importante, plus importante même que réussir ou non.
A ce moment-là, mon but n'était plus vraiment de retrouver un poids normal, mais plutôt de retrouver ma liberté spirituelle et ma délivrance, ainsi que la purification de mes péchés. Il fallait abattre l'idole.
C'est ce qui fut fait, dans les larmes et le désarroi, et une grande faiblesse.
Quelques semaines après cette repentance, ce fut un temps de prière et de supplications à Dieu, lui disant mon besoin de son aide ; sans Lui je savais que je ne pouvais RIEN faire. J'avais assez testé !
J'ai prié en couple, puis avec quelques sœurs bienveillantes.
Et le miracle a eu lieu.
Un certain jour, le 26 avril 2006, j'ai décidé tout simplement et sans aucune pression de réduire le volume alimentaire de chaque journée, et ceci, pour toujours.
Cette décision, maintes fois prise dans le passé, et maintes fois suivie d'un échec cuisant, prenait maintenant, par miracle, le chemin du possible, sans aucune difficulté ni effort.
Les premiers jours furent remarquables : pour la première fois, j'avais même moins faim ! Combien c'était soudain facile !
Je me savais complètement impuissante et faible, mais j'ai vu que "quand je suis faible, alors je suis forte". C'était une réalité.
Et forte de la force seule de notre grand Libérateur, me voici délestée de plus de 9 kilos pour la première fois de ma vie, et d'une énorme dépendance, avec une réorganisation équilibrée et satisfaisante de mes repas.
Comme Pierre, je marche chaque jour sur l'eau, accomplissant ce qui m'est normalement impossible, par la seule grâce d'un Dieu puissant et merveilleux, qui se révèle comme notre Libérateur.
J'ai retrouvé un visage normal, ma taille habituelle, l'envie de faire du sport, et surtout je ne pèche plus. Je suis de nouveau libre ! Je ne suis plus en servitude !
1 Pierre 4 :3 C'est assez, en effet, d'avoir dans le temps passé accompli la volonté des païens, en marchant dans la dissolution, les convoitises, l'ivrognerie, les excès du manger et du boire, et les idolâtries criminelles.
Si j'ai écrit ce témoignage, c'est parce que j'ai vu la douleur cachée et le désespoir secret de ceux qui sont tombés dans les désordres alimentaires ;
Aussi je voudrais leur dire que notre Dieu est toujours puissant et fort pour délivrer Ses enfants de quelque servitude que ce soit.
N'en restez pas là ! Tout est possible !
N'ayez pas honte de partager votre faiblesse, reconnaissez votre péché, et priez avec votre conjoint ou une personne digne de confiance. Laissez tomber toutes les résolutions humaines, tous les régimes, tous les conseils. Nous devons nous appuyer sur Dieu et non sur autre chose, en tout premier lieu. Ensuite seulement, quand ceci sera en bon ordre, Il montrera comment agir concrètement à chaque repas. Je l'ai vécu, et ce n'était ni compliqué ni difficile.
Si l'on me demande comment j'ai pu perdre du poids, je ne peux glorifier ou remercier aucun régime ni aucune méthode.
Ceux-ci furent inefficaces pour me libérer, et tant mieux.
Seul le Dieu de la Bible, qui a toujours voulu sauver les hommes, les délivrer et les mettre au large, a pu faire l'impossible pour mon cas désespéré.
C'est Lui que je remercie, et chaque jour qui passe est un nouveau miracle. Quand je regarde en arrière, je n'en reviens pas. Tout est par grâce ! Bravo Seigneur, et merci pour Ta Croix, où Tu as ôté ma malédiction et ouvert l'accès pour moi à toutes les richesses de Tes bénédictions.
Exode 15 : 11 : "Qui est comme toi parmi les dieux, ô Eternel ? Qui est comme toi magnifique en sainteté, digne de louanges, opérant des prodiges ? Tu as étendu ta droite...par ta miséricorde tu as conduit, tu as délivré ce peuple ; Par ta puissance tu le diriges vers la demeure de ta sainteté... Chantez à l'Eternel car il a fait éclater sa gloire !"
1 Samuel 25 : 35 : "Monte en paix dans ta maison ; vois, j'ai écouté ta voix, et je t'ai favorablement accueillie."
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COMMENT FAIRE REVENIR SON EX RAPIDEMENT [PUISSANTS RETOUR DE L’ETRE AIME EN 24H]
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Comment faire revenir son ex rapidement [Puissants Retour de l’être aimé en 24h] Comment faire revenir son ex rapidement -Faire tomber quelqu’un amoureux de soi, rituel de rupture, retour affectif, rituel d’amour, travaux occultes d’amour, amour, couple, familles, chance, mariage, divorce, séparation, union, revivre l’amour – Maitre MEDIUM PAPA LOKO VOGNON BOSSA
Comment faire revenir son ex rapidement : faire revenir son ex à distance magie Jeter un sort pour récupérer mon mari ou un sort d’amour pour faire revenir son ex rapidement peut être utilisé pour reconquérir son mari. Le meilleur voyant MEDIUM PAPA LOKO VOGNON BOSSA qui pourra m’aider à ramener votre mari.
À quel point la vie est-elle belle lorsque vous vivez avec votre mari? C’est juste incroyable. Une personne qui se soucie toujours de vous, vous soutient, ne vous fait jamais réaliser que vous vivez dans une maison séparée. Toutes ces choses créeraient le bonheur dans la vie d’une femme. Ici, un mari fait tout pour rendre sa femme heureuse et chanceuse. Mais il existe des cas où tout se passe dans la direction opposée – le moyen lorsque la femme devient celle qui souffre le plus à cause d’un mari pathétique.
mariage, rituel d’amour, retour d’affection, retour affectif, rencontrer son âme sœur, se marier, faire un mariage, réaliser son rêve de mariage, travaux occultes, amour, couples, femme, homme, union familles – Maitre MEDIUM PAPA LOKO VOGNON BOSSA
Quoi qu’il en soit, en ce moment, nous sommes ici pour discuter des bons maris, pas des mauvais. Comme nous le savons tous, il est difficile de trouver de bons maris, surtout dans le monde d’aujourd’hui, et les femmes qui les trouvent et les intègrent à la chance.Mais quand de tels maris vous ont quitté sans raison, que ferez-vous? Il y a des raisons spécifiques lorsqu’un mari quitte sa femme. Certains d’entre eux sont les suivants lorsque:
il commence à se désintéresser de sa femme Quand il n’a aucun intérêt pour sa femme depuis le début de son mariage Il s’intéresse à une autre femme Lorsqu’il est occupé dans son travail, en raison d’un emploi du temps chargé, il n’est pas en mesure de vous donner le temps nécessaire.
Ici, si le mari se trompe (comme au troisième point), la femme doit le quitter immédiatement. Mais s’il s’intéresse à d’autres aspects, alors la femme doit déployer ses efforts pour que votre mariage soit réussi.
PAPA LOKO VOGNON BOSSA CONTACT Appel Direct: +229 60 06 71 23 WHATSAPP/VIBER: +229 60 06 71 23 E-MAIL directe: [email protected] Site web:http://www.puissant-marabout-voyant-retour-affectif-immediat-sedonou-gueta.com
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delphine10 · 3 years
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Un mauvais fils - Claude Sautet  - Vous n'avez qu'à vous jeter, ça ira plus vite! - Mais... me parlez pas comme ça. Ca fait 5 ans que j'y avais pas touché. Je marche plus au truc... ça m'a rien fait... c'est pas... Et puis, vous connaissez pas ma vie. J'avais besoin d'en sortir, au moins une fois. - Et elle? En sortir! Mais il n'y a pas de sortie... à part la fenêtre! Sortir d'où? Sortir de quoi? De soi, des autres, de la solitude, de la peur? On sort, on va faire un tour? Ouf, la sortie! Pour aller où?! Voilà: il est 9 heures du matin, j'ai 63 ans...Je me regarde, j'ai froid. Je suis homosexuel et je suis couvert de dettes. Je sais plus comment payer ma vie, la librairie, Carlos, Catherine... alors, euh... Alors je bois une tasse, deux tasses de cognac... la bouteille...Et pourquoi il boit tout ça, celui-là? Puisqu'il a ses disques, ses livres... ce con! Pour en sortir! Au revoir tout le monde! Au revoir, voilà! Bon voyage! "Quand est-ce que vous revenez?" Quand je serai dessoûlé: alors là, je pourrai rentrer. Rentrer en moi, je trouverai tout propre, tout repeint: j'aurai 30 ans, je n'aurai plus peur de Bruno et Catherine, la librairie m'appartiendra, tout le monde sera homosexuel et on persécutera tous ceux qu'ils sont pas, et Carlos sera de gauche et il dira plus de conneries. Ah oui, ah oui ça sera bien d'être sorti, oui! A condition de pouvoir revenir, évidemment! 
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charliengvj289 · 3 years
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Pourquoi Personne Ne Se Soucie De Monsieur Débarras
A Lyon, Larmée Du Salut Vient Récupérer Vos Meubles Encombrants Et Débarrasser Votre Logement
Sinon, ils sont exposés en magasin, voire sur le site de l’enseigne, à un prix convenu, pour une durée déterminée. En cas de vente, le magasin prélève une commission, forfaitaire ou calculée sur le prix de vente (pourcentage dégressif par tranche de prix). Si vous les récupérez avant le terme, des pénalités peuvent être needées. Au-delà, vous pouvez reprendre les invendus ou les laisser en dépôt, moyennant une décote. Pour éviter d’être encombrée, l’enseigne devient à terme (au bout de 6 mois à un an) propriétaire des objets confiés. La additionally grande prudence s’impose si vous vous adressez à une société de débarras.
Recyclage Des Deee
En effet, il ests exclu de jeter des livres, des jeux ou des vêtements qui pourraient encore faire le bonheur de quelqu’un d’autre. Commencez par séparer les biens que vous souhaitez garder de ceux dont vous désirez vous séparer. Ce choix peut se faire sur la foundation de leur ancienneté, de leur utilité, mais aussi de la valeur sentimentale que vous leur accordez.
Ensuite la vendre à des anglais/hollandais/américains à la prochaine reprise. Tu fais une recherche LBC, tu regardes quelle est la maison en vente la moins chère de France, et tu mets la maison 10 euros moins cher que ce prix.
Je pense qu'en étant la maison en vente la moins chère de France, la maison ne va furthermore rester très longtemps "invendable". Vider sa maison du superflu n’est pas facile, nous vous l’accordons. En plus des heures d’attempts passées à ranger, vous devez également passer par un processus psychologique et sentimental pour vous défaire de certains objets.
Nous contactez pour plus d'informations by way of le formulaire ci-dessus. Lesyndrome de Diogèneest un un réel trouble pathologique rendant certaines personnes incapables de jeter, alors qu'elles accumulent pendant des années des objets inutiles. Le tri sélectif des déchets et la collecte sélective sont des steps consistant à séparer et récupérer les déchets selon leur character, à la source, pour éviter les contacts et les souillures. Ceci permet de leur donner une « seconde vie », le plus souvent par le réemploi et le recyclage évitant ainsi leur straightforward destruction par incinération ou abandon en décost et, par Drawbackséquent, de réduire l' empreintre écologique. Notre équipe de professionnels intervient en Alsace rapidement et soigneusement. Ceci permet de leur donner une « seconde vie », le furthermore souvent par le réemploi et le recyclage évitant ainsi leur straightforward destruction par incinération ou abandon en décharge et, par conséquent, de réduire l'empreinte écologique. Meubles, armoires, vaisselles, bibelots, vous triez et mettez à section ce que vous souhaitez garder.
En ce qui concerne le débarras, il se peut que certaines associations se déplacent pour récupérer vos objets, mais sinon, il faudra vous rendre vous-même sur les lieux. Il se peut également que certains débarras/nettoyage soient gratuits (voir situations dans le paragraphe ci-dessous). Il est très vital de comprendre qu’il n’existe pas de forfait et que la tarification dépend de plusieurs paramètres tels que le kind de logement, la superficie, les accès , et si le logement se trouve en étage ou non. Le tarif pour un débarras est en fait calculé sur le même principe qu’un déménagement. L’intervention chez des personnes souffrantes, âgées ou isolées requiert également une expérience des cas difficiles et une compréhension profonde du syndrome de Diogène et de la syllogomanie. Fort d’une riche expérience de terrain, nous serons votre interlocuteur idéal pour faire confront à des conditions humaines et pratiques complexes.
En effet, le débarras et un bon moyen de diminuer la facture de votre entreprise de déménagement, en réduisant le nombre de meubles à transporter. Le débarras vous assure ainsi un déplacement à moindre coût, furthermore rapide, et plus paisible. Le débarras d’un logement peut se faire aussi lorsqu’un father or mother âgé doit partir en maison de retraite, surtout si son logement devra être mis en vente ou en locale. Succession, mise sous tutelle, mésentente pour le partage entre divorcés, biens de grande valeur… faire appel à un officier public est la démarche la as well as sûre, notamment en cas de succession. Pour inclure meubles et objets d’art ayant appartenu au défunt dans le patrimoine, le notaire doit faire établir leur valeur dans un inventaire. On ne peut pas vendre où se partager les meilleurs objets ou meubles, ne laissant que des choses sans valeur, en espérant un débarras gratuit et surtout intégral. Aquitroc entreprise de debarras maison, annonce quelques exemples de tarifs débarras maison en région nouvelle Aquitaine.
La proposition définira le temps d’intervention et le volume d’objets et d’encombrants à évacuer. Le responsable vous apportera également son expertise sur l’évaluation des objets de valeur dont vous souhaitez vous séparer. « Faire un inventaire fiscal est dans l’intérêt des héritiers, pour des raisons fiscales », explique MeCouzigou-Suhas. Faute d’inventaire, en effet, le fisc estime forfaitairement la valeur des meubles et objets à 5 % de l’actif transmis (avant déduction des dettes). Or, généralement, et surtout à Paris, les meubles n’atteignent pas 5 % de la valeur du patrimoine, surtout lorsqu’il est composé d’un appartement valant furthermore d’un million d’euros.
Un Logement Dans Le Parc Privé
Avant de faire appel à un professionnel, faîtes en sorte de bien répertorier les objets que vous souhaitez conserver afin de faciliter l'évaluation lors de la visite de l'professional. Nous intervenons pour le compte de particuliers, d’agences immobilières, gestionnaires de patrimoines, syndics, notaires.
En effet, les mauvais payeurs sont légion sur certains de ces internet sites. Bien sûr il y a des gens qui cherchent des RS dans le secteur, mais ils tapent plutôt dans la maison isolée pour être vraiment au calme, pas dans la maison mitoyenne qui a son palier de porte sur la départementale. Le coin où est cette maison a vu sa population divisée par 5 en 100 ans.
Pour vider une maison de ses affaires qui n’ont pas une valeur particulière, avoir recours à une entreprise de débarras est une bonne Answer.
Il suffit simplement de débarrasser une cave, une pièce plus encombrée dans une maison ou un garage, nos professionals seront là motor vehicle ils sont spécialisés dans ce form d’activité.
Le débarras de maison ne peut pas s’improviser, il faut non seulement des outils appropriés mais également des moyens de transport adaptés automobile parfois certaine maison sont très encombrées.
L’intervention de ces professionnels est la plupart du temps rapide et permet de pouvoir disposer très vite du logement vide pour le revendre ou le restituer à son propriétaire.
Providers Pour Étudiants Étrangers À Toulouse, Bordeaux, Lille, Nantes Et Rennes
Les professionnels du débarras disposent de tout le matériel nécessaire pour vider la maison rapidement et en toute efficacité, tout en respectant le domicile. Après avoir constitué une idée précise et pris des décisions sur ce qui va être gardé et ce qui va être détruit, une entreprise de débarras peut prendre le relais. Ces sociétés spécialisées ont des équipes de professionnels avec la compétence et le savoir-faire pour livrer un logement vide de manière rapide et efficace. Dans un logement, plusieurs objets sont susceptibles d’intéresser les brocanteurs, toujours à l’affût de nouvelles trouvailles. Certaines affaires qui peuvent sembler insignifiantes être considérées comme uniques aux yeux de s professionnels. C’est donc une manière de se débarrasser de plusieurs anciennes choses tout en gagnant un peu d’argent. La Resolution efficace faire appel à une entreprise ou brocanteur pour vider intégralement et rapidement votre maison.
Le Relais Emmaüs, via ses bornes réfunctions sur le territoire, collecte les vieux textiles pour les recycler. Le réseau Envie récupère l’électroménager en panne pour le remettre en état.
Ce que fait une Affiliation gratuitement c'est récupéré des meubles et objets (qui les intéressent) en bon état, pour les revendre. Faire vider une maison par une association n'est pas réingredient faire vider une maison. Mais ce n'est pas tout un brocanteur ou une société de débarras, réalise aussi du débroussaillage et nettoyage de terrain, de l'enlèvement d'épave de voiture, et du nettoyage de maison insalubre. Pour expertiser un meuble, vous pouvez faire appel à un commissaire-priseur en vous rendant dans des maisons de vente.
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Nous intervenons suite à une succession, un décès, une vente immobilière, un déménagement ou simplement pour faire de la position. Contactez-nous directement par télécellphone au , nous fixons un rendez-vous, nous nous rendons sur location, procédons à un état des lieux de l’espace à vider et à une évaluation du volume des objets et du mobilier à récupérer. En plus de vous aider à transporter vos meubles, elles se feront un plaisir de vous aider à débarrasser les vieux meubles et les babioles restantes. La formule la furthermore courante la prestation débarras maison intégral et déduction de matériels récupérables. Comment organiser un débarras de maison, avec un brocanteur ou un magasin d’antiquités, suite à un départ en maison de retraite ou une succession. En fait, le but de débarrasser estimer restaurer est de donner au greatest une seconde vie aux objets. Des web-sites comme « Le Bon Coin » ou « Paru-Vendu » vous permettront de toucher un highest d’acquéreurs potentiels.
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luma-az · 4 years
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L’option Boîte de Claquemurge
Une fanfiction en hommage au Disque-Monde, du plus grand de tous, Terry Pratchett !
Feat Rincevent, le bibliothécaire, le bagage, et un étudiant
« Bonjour Monsieur ! Heu… Monsieur ?
L’homme grand et maigre sursauta en réalisant qu’on s’adressait bien à lui. Rincevent était de l’avis général, même si ce n’était pas particulièrement le sien, le plus mauvais mage de toute l’Université de l’Invisible. Il travaillait au service du bibliothécaire et on considérait qu’il avait à peu près autant d’utilité qu’un meuble[1], c’est pourquoi la plupart des gens ne se donnaient pas la peine de lui adresser la parole.
Son interlocuteur avait de plus un air respectueux voir même vaguement inquiet que Rincevent n’avait guère l’habitude voir en face de lui. Par réflexe il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule pour voir si un mage important ne s’était pas glissé en douce entre lui et la série des Classicus qu’il était en train de ranger. Mais ce n’était pas le cas.
Celui qui l’avait interpellé lui disait quelque chose. Un dos un peu voûté, des cernes, des cheveux en bataille, une odeur rappelant qu’il était loin de la maison de sa maman et devait choisir ses sous-vêtements tout seul, plus de boutons d’acné que de barbe… Soudain la lumière se fit : un étudiant ! Évidemment, à force de vivre dans une université, on finissait forcément par en croiser un un jour ou l’autre[2]. Quoique plus souvent en train de faire le mur pour aller vider quelques chopes au Tambour crevé que dans la bibliothèque où ils risquaient toujours de se faire lire un bouquin plus costaud qu’eux.
L’étudiant continua : « Vous êtes bien le mage Rincevent ? J’aurais un service à vous demander, Monsieur.
Cette modeste phrase déclencha les pires craintes de Rincevent. D’un geste de la main il arrêta l’étudiant et lui demanda :
— Il ne s’agit pas de sauver le monde, n’est-ce pas ?
— Pardon ?
— Et pas un pays non plus ? Ni une demoiselle en détresse ? Non, de toute façon il n’y a pas la moindre chance pour que je rencontre un jour une demoiselle, ou alors une de quatre-vingt treize ans peut-être. Il est hors de question que j’accepte la moindre quête, tu comprends.
— Mais… heu… non, Monsieur, rien de ce genre. J’aurais juste besoin de renseignements pour un devoir.
— Et tu comptes froisser le tissu de la réalité pour voir si tu arrives à le repasser ensuite ? Interviewer le Créateur et lui demander pourquoi il a oublié la mayonnaise ? Un truc dans ce genre-là ?
— Non Monsieur. On m’a dit que vous aviez un coffre en poirier savant et je voulais rédiger mon devoir dessus. Si ça ne vous dérange pas. »
Immédiatement Rincevent se sentit soulagé. Une longue existence (allez savoir pourquoi, les moments horribles lui paraissaient toujours plus longs) passée à affronter les Choses de la Basse-Fosse, voyager entre les univers, renverser des gouvernements, défier les dieux et les héros, et d’une façon générale à éviter de se faire tuer de centaines de manières variées et souvent exotiques lui avait donné un instinct de survie surdéveloppé. Il était l’as des as de la fuite, et même si chaque fois qu’il avait sauvé sa peau c’était pour se jeter dans la gueule d’un loup tout juste un peu plus gros, la Mort lui[3]-même disait de Rincevent : « Ah oui, celui-là… ». Son système d’alarme personnel s’était donc déclenché immédiatement en entendant l’autre l’appeler Monsieur avec une majuscule et par-dessus le marché être poli. Car on ne sait jamais à quoi s’en tenir avec les gens polis qui vous demandent un service. Au moins, un coup de pied annonce franchement la couleur, et il y a peu de chance pour que celui qui vous le donne ait ensuite l’intention de vous faire autre chose que de vous donner un autre coup de pied (voir un crachat si c’est le videur d’une taverne dans laquelle vous êtes ivre mort et dépouillé de tous vos biens). Tandis qu’un service, c’est à tous les coups vous envoyer au-devant d’une mort atroce pour une noble cause. Rincevent n’avait rien contre les nobles causes. Il estimait simplement que sa vie était à elle seule une cause encore plus intéressante, et surtout savait qu’il était le seul à vouloir la défendre.
Mais si ce gamin voulait étudier le Bagage, Rincevent lui-même ne risquait rien. Enfin normalement.
— D’accord. On va demander une dispense au bibliothécaire et je te montre mon Bagage.
— Une dispense ?
— Une dispense de responsabilité. Au cas où il t’arrive quelque chose. Il hiberne toujours en hiver et il est un peu bougon au réveil.
L’étudiant pâlit légèrement mais resta parfaitement silencieux et déterminé en signant la dernière feuille d’un véritable cahier contenant la liste non exhaustive des malheurs pouvant affliger les pauvres étudiants et donc l’Université n’était évidemment pas responsable. Le bibliothécaire tenta bien de lui adresser une mise en garde, en vain.
— Ne râle pas, lui dit Rincevent, le petit sait ce qu’il fait.
— Ook.
— Et puis il faut qu’un responsable signe. Vas-y toi, je n’ai pas le niveau.
— Ook ook ook.
— Je sais. Mais bon. C’est un étudiant quand même.
Le bibliothécaire soupira. Depuis qu’un accident de magie l’avait transformé en orang-outan, il avait tendance à jeter sur l’humanité un regard plus philosophe[4] et observait souvent cette tendance à vouloir mettre les doigts dans la prise de l’univers pour avoir une coiffure plus intéressante. D’un autre côté, lui-même n’aimait guère les étudiants, surtout les nouveaux, qui trouvaient toujours moyen de se perdre dans les rayonnages infinis, se faire attaquer par des ouvrages colériques, voir même croire qu’ils avaient le droit d’user les livres en les lisant. Il saisit la plume par le pied et signa. Rincevent lui éplucha une banane, la partie préférée et essentielle de son travail à vrai dire. Puis il emmena le petit dans sa chambre pour qu’il rencontre son Bagage. Le bibliothécaire les suivit d’un regard lourd de sens.
Sur le chemin, l’étudiant posa la question qui le chiffonnait depuis quelques minutes :
— Vous pensez vraiment qu’il y a un Créateur, qui aurait fabriqué l’univers, les étoiles, la grande A’Tuin et le monde ?
— Ben oui.
— Je veux dire… Ce n’est pas très… mage, comme façon de voir.
— Petit, quand tu auras progressé, tu sauras que dans la vie il y a les façons de voir, qui sont logiques, et la réalité, qui ne l’est pas.
— Mais… pourquoi le Créateur aurait oublié la mayonnaise ?
— Chais pas. Peut-être qu’il aime son sandwich comme ça.
— Un sandwich ?
— Œuf-cresson. Il n’était pas très bon. »
L’étudiant se tut le reste du chemin. On lui avait parlé de Rincevent (en général les expressions qui revenaient étaient "crétin", "nul", "même pas capable d’écrire le mot mage correctement", "la honte de l’Université" et "les ennuis ne sont jamais loin derrière lui"), mais personne ne s’était donné la peine de le prévenir qu’il était fou à lier. En même temps, ce genre de choses se remarque rarement à l’Université de l’Invisible. Passer une centaine d’années à passer la réalité dans le tamis de l’étude pour voir ce qu’il reste et à survivre à ses collègues en mal de promotion a tendance à porter sur la cervelle de n’importe qui.
Ils entrèrent dans la chambre minuscule et sentant les chaussettes du mage. Rincevent frappa légèrement à la porte de son armoire, puis l’ouvrit. Elle était encombrée de vêtements appartenant aux locataires précédents de la chambre. Tout en haut, ronflant dans un léger bruit de scie, dormait le Bagage.
Rincevent lui dit :
« Allez, descends. »
Pendant quelques secondes, rien ne se passa. Puis des centaines de minuscules pieds poussèrent sous la malle en bois et le Bagage tomba lourdement sur le sol, écrasant au passage les orteils de l’étudiant avec un plaisir plus qu’évident. Le Bagage n’avait pas visage ni quoi que ce soit d’autre qui aurait pu lui servir à s’exprimer, mais on arrivait toujours à savoir ce qu’il ressentait.
« Bagage, ce type veut voir comment tu fonctionnes. Alors soit sage. Fais bien tout ce qu’il te dit, d’accord ? Comme si c’était ton propriétaire.
Le Bagage claqua légèrement du couvercle. Il paraissait étonnamment de bonne humeur pour un réveil, et Rincevent se dit qu’il ferait mieux de partir et de ne pas s’en mêler. Après tout, le petit avait signé. Et le fait que le Bagage ne fasse jamais vraiment exactement tout ce que même son propriétaire lui disait ne voulait pas dire qu’il allait obligatoirement… faire une bêtise.
— Soyez sages tous les deux ! » jeta Rincevent avant de quitter la pièce et de retourner à la bibliothèque. Il se demandait ce qu’on pouvait bien trouver à étudier sur le Bagage. Il était en poirier savant, il suivait son propriétaire partout dans l’espace et le temps en piétinant assez sadiquement ce qui se dressait entre le propriétaire en question et lui, et quand on mettait ses affaires dedans on les ressortait impeccablement lavées et repassées. D’ailleurs, on pouvait mettre un nombre assez impressionnant de choses dans le Bagage et ne retrouver ensuite que des sous-vêtements impeccablement lavés et repassés. Impossible de savoir où était passé le reste : même interrogé, le Bagage faisait l’innocent, voir carrément la sourde oreille. Rincevent espérait que tout aller bien se passer.
« Ook ? proposa aimablement le bibliothécaire en lui tendant une banane.
— Oui, merci. »
 Rolando Pedzouille attendit quelques secondes que Rincevent se soit éloigné avant de sortir un livre ô combien précieux. Rolando était un étudiant d’un genre particulier : il travaillait d’arrache-pied, mais seulement sur les sujets qui n’avaient rien à voir avec ses cours et ses diplômes. Il était donc lamentablement recalé d’année en année, tout en étant incollable sur des thèmes aussi passionnant le cycle de vie du papillon météo quantique, le nombre d’anges capables de danser sur une tête d’épingle et le rôle du hasard dans tout bon sortilège qui se respecte (d’après ses calculs, il y avait une chance sur 70 356 109 222 pour que le sort qui transforme la pluie en vinaigre fasse exploser tout l’univers lors de son utilisation). Depuis quelque temps, il s’intéressait au mythique continent Contrepoids et à ses merveilles, dont les coffres en poirier savant. Jamais il n’aurait cru qu’il aurait la chance d’en voir un de ses propres yeux avant qu’on ne lui parle de Rincevent et de la nature exacte des ennuis qu’il traînait en permanence derrière lui. Maintenant il feuilletait le livre écrit en idéogrammes pour vérifier quel modèle il avait en face de lui. Si par miracle le Bagage de Rincevent possédait l’option qu’il avait approximativement traduite par "ciel infini mêlé de vent et de purin[5]", et qui correspondait d’après ses recherches à la Boîte de Claquemurge[6]…
Rolando mesura rapidement le Bagage, nota la forme de ses ferronneries et celle de ses pieds, le grain du bois, le nombre et l’emplacement de chaque nœud. Il l’ouvrit. Le Bagage était parfaitement vide et avait vu de l’intérieur l’apparence tout à fait normale d’une simple malle en bois. Il le referma. Puis actionna un minuscule réglage caché dans un clou du couvercle. Il ouvrit une nouvelle fois le couvercle, qui poussa un long grincement proche du gémissement. Et cette fois à l’intérieur Rolando trouva le monde entier.
Après une petite danse de joie, l’étudiant se pencha par-dessus le rebord du Bagage et observa, loin en dessous de lui, la minuscule Université de l’Invisible dans laquelle, il le savait, se trouvait un minuscule Rolando penché sur un minuscule Bagage et un monde encore microscopique contenant un Rolando microscopique, et cela à l’infini. La Boîte de Claquemurge était un sortilège rigoureusement interdit et le seul exemplaire connu était sous bonne garde dans la bibliothèque, mais les professeurs en avaient tout de même parlé aux étudiants parce que c’était le genre de paradoxes à se sortir la cervelle par les oreilles et se la nouer sous le menton dont ils raffolaient. Rolando avait eu zéro et avait été le seul élève à comprendre les merveilleuses possibilités de la Boîte. Car maintenant qu’il se trouvait devant le Disque-Monde, il était un dieu. Même pas besoin d’aller sur le Cori Celesti pour écraser d’un seul doigt les dieux déjà existants. Il n’avait plus ensuite qu’à laisser la foi s’amasser autour de son Doigt magique et surpuissant pour avoir les plus fabuleux pouvoirs dont il avait jamais rêvé… Bien sûr pas question de rendre un jour le Bagage à cet idiot de Rincevent.
Mais tout d’abord…
Un sourire cruel sur le visage, Rolando avança la main dans le Bagage vers l’Université de l’Invisible. Il entendait les gens piailler en dessous et leurs hurlements, beaucoup plus forts, au-dehors, tandis qu’une main géante se rapprochait lentement d’eux. Les nuages lui mouillaient la manche et il pensa qu’avec un bon réglage, il n’aurait aucun mal à attraper le soleil comme une balle brûlante et à l’envoyer faire un petit plongeon dans la mer. Mais il gardait ce tour-là pour si ses fidèles se montraient réticents. Pour le moment, il cherchait le professeur en lecture embrouillée et aléatoire qui lui avait mis une si mauvaise note à son devoir sur les écrits impossibles.
 « Ook, affirma le bibliothécaire.
— Nan, quand même pas, répondit Rincevent.
Mais le bibliothécaire connaissait parfaitement le contenu de chacun de ses livres et qui les avait empruntés. Il rappela au passage à Rincevent que c’est lui qui avait laissé Rolando avec le Bagage.
— Mais comment je pouvais savoir qu’on peut ouvrir une Boîte de Claquemurge avec ! se défendit Rincevent.
— Ook.
— Oui, bon, c’est facile pour toi de dire ça. »
Un silence. Puis :
— Ook ook ooook.
Un autre silence. Puis :
— Pourquoi moi ?
Le bibliothécaire se tourna vers Rincevent.
— Ook.
Rincevent soupira.
— Ah bon. »
 Dans l’odorante cité d’Ankh-Morpok, les badauds s’étaient rassemblés pour voir une immense main s’abattre sur l’Université de l’Invisible. Les trois quarts d’entre eux, en tous cas. Le dernier quart était venu pour profiter de la présence des trois premiers et leur vendre des saucisses[7]. Ils devaient bien admettre, tous, que c’était un spectacle qui valait le coup d’œil. Dans l’ensemble, la foule encourageait les mages qui jetaient des sortilèges dans tous les sens avant de s’enfuir aussi vite que leur embonpoint généreux le leur permettait, mais tout le monde riait de leurs gesticulations quand les sorts échouaient et que la main essayait de les écraser comme des fourmis. Le commerce de saucisses marchait très fort.
Évidemment, si les badauds avaient su que Rolando considérait Ankh-Morpok comme un crachat à la face du Disque-Monde[8] et qu’il comptait bien arracher la ville, la jeter quelque par et planter quelque chose de plus joli à la place[9], ils auraient protestés vigoureusement. Pour le moment, ils considéraient l’affaire comme relevant strictement du domaine des mages, et les paris allaient bon train.
Rincevent atteignit la chambre. Il allait devoir arrêter un dingue qui menaçait le monde entier, une fois de plus, preuve que son instinct de survie avait une fois de plus sonné l’alerte judicieusement (et une fois de plus parfaitement en vain). Sauf que…
Dans la petite pièce ne restait plus que le Bagage, qui affichait un air extrêmement satisfait, et une chaussure. Rincevent supposa qu’elle appartenait à l’étudiant. À tout hasard, il rouvrit le Bagage, qui ne contenait que des sous-vêtements parfaitement lavés et repassés.
« Bah, conclut le mage, je suppose que d’une certaine manière c’est mieux comme ça »
Il tenta par la suite d’oublier qu’en partant, il avait vu du coin de l’œil une longue langue rouge acajou sortir du Bagage pour lécher une série de dents en hêtre clair… Le Bagage était un accessoire de voyage pourvu de nombreuses options et mieux valait ne pas toutes les connaître.
[1] Mais était nettement plus facile à épousseter.
[2] Sauf dans la salle 3B où avaient lieu tous les cours de l’université, choisie par les professeurs mages pour l’excellente raison que personne ne l’avait jamais trouvée.
[3] La mort du Disque-Monde est bel et bien de sexe masculin. Quoique personne ne soit jamais allé vérifier. Disons qu’on le croit sur parole.
[4] Et sur les bananes un regard plus intéressé.
[5] Quoique ce dernier idéogramme peut aussi se lire "soleil".
[6] Ainsi nommée d’après le nom de son inventeur, client mythique du Tambour Crevé.
[7] Ou, dans le cas de Planteur Je-me-tranche-la-Gorge, quelque chose de marron enfoncé dans quelque chose de blanc et noyé dans la moutarde.
[8] Les habitants d’Ankh-Morpok eux-mêmes estimaient que leur ville avait à peu près autant de valeur que les résidus inidentifiables qui restent collés au fond du caniveau même après une grosse pluie. Mais que ce n’était pas une raison pour en dire du mal.
[9] Absolument n’importe quoi ferait l’affaire, mais une statue à sa gloire correspondait plus aux goûts de Rolando.
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lily-yvonne · 4 years
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LES LAMENTATIONS DE LA VIERGE
Fondu enchaîné dans la pièce où Marie prie à genoux. Marie effondrée : — Yeshouah ! Yeshouah ! Où es-tu ? M’entends-tu ? L’entends-tu ta pauvre Mama qui crie, en ce moment, ton Nom sacré et béni, après l’avoir gardé dans son cœur pendant tant d’heures. Ton Nom sacré, qui a été mon Amour, l’Amour de mes lèvres qui gouttaient une saveur de miel en disant ton Nom, de mes lèvres qui maintenant, au contraire, semblent en le disant boire l’amertume qui est restée sur tes lèvres, l’amertume de l’atroce mixture… Ton Nom, Amour de mon cœur qui se gonflait de joie quand il le disait, comme s’il s’était dilaté pour transvaser son sang et t’accueillir et t’en revêtir quand tu es descendu du Ciel vers moi, si petit, si minuscule, que tu aurais pu te poser dans la coupe de la menthe sauvage. Toi, si grand, Toi, le Puissant anéanti dans un germe d’homme pour le salut du monde. Ton Nom, douleur de mon cœur, maintenant qu’il est arraché aux caresses de ta Mama pour te jeter dans les bras des bourreaux qui t’ont torturé jusqu’à te faire mourir. J’en ai le cœur broyé, de ce Nom que j’ai du renfermer pendant tant d’heures et dont le cri augmentait à mesure que croissait ta douleur, jusqu’à l’abattre, comme une chose piétinée par le pied d’un géant. Oh ! Oui, ma douleur est gigantesques, elle m’écrase, me broie et il n’est rien qui puisse le soulager. A qui je dis ton Nom ? Rien ne répond à mon cri. Même si je hurlais jusqu’à fendre la pierre qui ferme ton tombeau, tu ne l’entendrais pas puisque tu es mort. Ne l’entends-tu plus ta Mama ? Que de fois ne t’ai-je pas appelé, pendant ces trente-trois ans et même trente-quatre, ô mon Fils ! Du moment où j’ai su que je devais être Mère, et que mon petit serait appelé : Yeshouah. Tu n’étais pas né et moi, en caressant le sein où tu grandissais, je t’appelais doucement : « Yeshouah ! » Et il me semblait que tu remuais pour me dire : « Mama ! » Je te donnais déjà une voix, je la rêvais déjà, ta voix. Je l’entendais avant qu’elle existât. Et quand je l’ai entendue, faible comme celle d’un agnelet qui vient de naître, qui tremblait dans la nuit froide où tu es né, j’ai connu l’abîme de la joie…. Et je croyais avoir connu l’abîme de la douleur, parce que c’était les pleurs de mon Enfant qui avait froid, qui était mal à l’aise, qui versait ses premières larmes de Rédempteur et que je n’avais pas de feu, ni de berceau et que je ne pouvais souffrir à ta place, Yeshouah. Je n’avais que mon sein comme feu et oreiller, et mon Amour pour t’adorer, mon Fils sacré. Je croyais avoir connu l’abîme de la douleur… C’était l’aube de cette douleur, c’en était le bord. Maintenant, c’en est le midi. Maintenant c’est le fond. C’est l’abîme ce que je touche maintenant, après y être descendue en ces trente-quatre années, bousculée par tant de choses et prostrée, aujourd’hui, sur le fond horrible de ta Croix. Combien durera cet enfer pour ta Mama ? Tu as dis : « En trois jours, je réédifierai ce Temple » ? C’est tout aujourd’hui que je me répète ces Paroles que tu as dites, pour ne pas tomber tuée, pour être prête à te saluer à ton retour, et te servir encore… Mais comment pourrai-je te savoir mort, pendant trois jours ? Trois jours dans la mort, Toi, Toi, ma Vie ? Mais comment, Toi qui sais tout, puisque tu es la sagesse infinie, ne la connais-tu pas la douleur de ta Mama ? Ne peux-tu te l’imaginer en te rappelant quand je t’ai perdu à Ieroushalaîm, et que tu m’as vu fendre la foule qui était autour de Toi, avec le visage d’un naufragé qui touche le rivage après une si longue lutte avec l’eau et la mort, avec le visage d’une femme qui sort d’une torture, épuisée, ayant perdu son sang, vieillie, brisée ? Et alors je pouvais penser que tu étais seulement perdu. Je pouvais avoir l’illusion qu’il en était seulement ainsi. Aujourd’hui, non. Aujourd’hui, non. Je le sais que tu es mort. L’illusion n’est pas possible. Je t’ai eu dans mes bras, sans vie. Même si la douleur me faisait oublier, voici ton Sang sur mon voile, qui me dit : « Il est mort ! Il n’a plus de sang ! Celui-ci est le dernier sorti de son Cœur ! » De son Cœur ! Du Cœur de mon Enfant, de mon Fils ! De mon Yeshouah ! Oh ! Eloah ! Eloah de pitié, ne me fais pas souvenir qu’on Lui a ouvert le Cœur… Yeshouah, je ne puis rester seule ici pendant que tu es seul là-bas. Moi qui n’ai jamais aimé les chemins du monde et les foules, et tu le sais, depuis que tu as quitté Nasèrèt, je t’ai suivi de plus en plus, pour ne pas vivre loin de Toi. J’ai affronté la curiosité et le mépris, je ne compte pas les fatigues, parce qu’elles ne comptaient pour rien quand je te voyais, pour vivre où tu étais. Et maintenant, je suis si seule, et tu es là-bas seul. Pourquoi ne m’ont-ils pas laissée dans ton tombeau. Je me serais assise près de ton lit glacé, en tenant une de tes mains dans les miennes, pour te faire sentir que j’étais près de Toi… Non, pour sentir que tu étais près de moi. Tu ne sens plus rien. Tu es mort !... Que de fois j’ai passé les nuits près de ton berceau, en priant, en aimant, en me délectant de Toi. Tu ne savais pas rester seul sans ta Mama. Et maintenant, tu es seul ! Pardonne-moi, Fils, de t’avoir laissé seul, de ne m’être révoltée pour la première fois de ma vie et d’avoir voulu rester là. C’était ma place. Le sein d’une mère est toujours capable d’accueillir un fils, même s’il est homme. Le fils est toujours un enfant pour sa mama, même s’il est déposé de la croix, couvert de plaies et de blessures. Combien ! Combien de blessures ! Que de douleur ! Oh ! Mon Yeshouah, mon Yeshouah si durement blessé ! Ainsi blessé ! Ainsi tué ! Non. Non, Adonaï, non ! Ce ne peut être vrai ! Je suis folle ! Yeshouah mort ? Je délire. Yeshouah ne peut mourir ! Souffrir, oui. Mourir, non. Lui est la Vie ! Lui est le Bèn Elohîm. Il ne meurt pas ? Et alors pourquoi s’est-il appelé « Yeshouah » ? Que veut dire « Yeshouah » ? Cela veut dire… oh ! Cela veut dire : « Le Sauveur » ! Il est mort ! Il est mort parce qu’il est le Sauveur. Il a dû sauver tous les hommes, en se perdant Lui-même… Je ne délire pas, non. Je ne suis pas folle. Non. Si je l’étais ! Je souffrirais moins ! Il est mort. Voici son sang. Voici sa couronne. Voici les trois clous : c’est avec ceux-ci qu’ils l’ont transpercé !... Hommes, regardez avec quoi vous avez transpercé Bèn Elohîm, mon Fils ! Et je dois vous pardonner et je dois vous aimer. Parce que Lui vous a pardonné, parce que Lui m’a dit de vous aimer ! Il m’a fait votre Mère, Mère des assassins de mon Enfant ! Une de ces dernières paroles, en luttant contre le râle de l’agonie… « Mère, voici ton Fils… tes fils »… Même si je n’avais pas été Celle qui obéit, j’aurais dû obéir aujourd’hui, car c’était le commandement d’un mourant. Voici. Voici. Yeshouah, je pardonne, je les aime. Ah ! Mon cœur se brise dans ce pardon, dans cet Amour ! Entends-tu que je leur pardonne et les aime ? Je prie pour eux. Voilà : je prie pour eux… Je ferme les yeux pour ne pas voir ces objets de Ta torture pour pouvoir leur pardonner, pour pouvoir les aimer, pour pouvoir prier pour eux. Chaque clou sert à crucifier de ma part toute volonté de ne pas pardonner, de ne pas aimer, de ne pas prier pour tes bourreaux… Je dois, je veux penser que je suis près de ton berceau. Alors je prierais aussi pour les hommes, mais alors c’était facile. Tu étais vivant et moi, bien que je jugeais les hommes cruels, je n’arrivais jamais à penser qu’ils puissent l’être autant pour Toi, qui les avais outre mesure comblés de bienfaits. Je priais, convaincue que ta Parole les aurait rendus bons. En mon cœur, je leur disais en les regardant : « Vous êtes mauvais, malades, maintenant, frères. Mais d’ici peu il parlera, mais d’ici peu Lui vaincra en vous Satân. Il vous donnera la vie perdue ! » La vie perdue ! C’est Toi, Toi, Toi qui l’as perdue la vie, pour eux. Mon Yeshouah ! Si, quand tu étais dans les langes, j’avais pu voir l’horreur de ce jour, mon doux lait ce serait changé en poison à cause de la douleur ! Shim’ôn1 l’a dit : « Une épée te transpercera le cœur ». Une épée ? Une forêt d’épées ! Combien de blessures ils t’ont faits, Fils ? Combien de gémissements tu as poussés ? Combien de spasmes ? Combien de gouttes de sang tu as versées ? Eh bien, chacune est une épée pour moi. Je suis une forêt d’épées. En Toi, il n’en est pas une partie de la peau qui ne soit une plaie. En moi, il n’en est pas qui ne soit transpercée. Elles transpercent mes chairs et pénètrent dans le cœur. Oh ! Heureux Iosseph, qui n’a pas vu ce jour. Si moi aussi je n’avais plus été là ! Mais alors tu n’aurais pas eu même ce réconfort de voir ta pauvre Mama. Tu aurais été seul sur la croix, comme tu es seul dans le tombeau, seul avec tes blessures. Oh ! Elohîm ! Elohîm, que de blessures à ton Fils, mon Fils ! Comment ai-je pu les voir sans mourir, moi qui m’évanouissais quand tout petit tu te faisais mal ? Et maintenant ? Et maintenant ? Maintenant tu as les mains, les pieds, le côté ouvert, maintenant ta chair tombe en lambeaux, et ton visage est couvert de contusions. Ce visage que je n’osais effleurer d’un baiser. Ton front et ta nuque sont couverts de plaies et personne ne t’a donné de remèdes et de réconfort. Regarde mon cœur, ô Elohaï qui m’as frappé dans mon Enfant ! Regarde-le ! N’est-il pas couvert de plaies comme le Corps de Celui qui est mon Fils et le Tien ? Les coups de fouets sont tombés sur moi comme une grêle pendant qu’on le frappait. Qu’est la distance pour l’Amour ?... J’ai souffert les tortures de mon Fils ! Que ne les ai-je souffertes moi seule ! Que n’ai-je été moi sur la pierre du tombeau ! Regarde-moi, ô Elohaï ! Mon cœur ne suinte-t-il pas de sang ? Voici le cercle des épines, je le sens. C’est une bande qui me serre et me transperce. Voici le trou des clous : trois stylets fixés dans mon cœur. Oh ! Ces coups ! Ces coups ! Comment le Ciel ne s’est-il pas écroulé à cause de ces coups sacrilèges dans la chair de Bèn Elohîm ? Et ne pouvoir crier ! Ne pouvoir m’élancer pour arracher l’arme aux assassins et m’en faire une défense pour mon Enfant mourant. Mais devoir les entendre, entendre et ne rien faire ! Et quand ils t’ont élevé sur la croix ? Combien tu dois avoir souffert, Fils Sacré ! Je suis contusionnée, flagellée, piquée, frappée, transpercée comme Toi. Je n’étais pas avec Toi sur la croix, mais regarde-la ta Mama ! Est-elle différente de Toi ? Non. Il n’y a pas de différences de martyre. Et même le tien est fini, le mien durera encore. Tu n’entends plus les accusations menteuses, moi je les entends. Tu n’entends plus les blasphèmes horribles, moi je les entends encore. Tu ne sens plus la morsure des épines et des clous, ni la soif et la fièvre. Je suis pleine de pointes de feu et je suis comme quelqu’un qui meurt brûlé et délirant. Reviens, reviens, cher Fils, Fils Sacré ! Je meurs. Je ne puis me faire à cette désolation qui est la mienne. Montre-moi de nouveau ton visage. Appelle-moi encore. Je ne puis penser que tu es sans voix, sans regard, dépouille froide et sans vie ! Oh ! Père, secours-moi, Yeshouah ne m’entend pas ! La Passion n’est-elle pas finie ? Tout n’est-il pas accompli ? Ne suffisent-ils pas ces clous, ces épines, ce sang, ces larmes ? Faut-il encore autre chose pour guérir l’homme. Père, je Te nomme les instruments de sa douleur et mes pleurs. Mais ceci est ce qu’il y a de moindre. Ce qui l’a fait mourir dans une angoisse surhumaine, a été ton abandon. Ce qui me fait crier, c’est ton abandon. Je ne T’entends plus. Où es-tu, Père Sacré ? J’étais la « Pleine de Grâce ». L’ange l’a dit : « Salut, Miriâm, pleine de grâce, l’Adonaï est avec toi, et tu es bénie entre toutes les femmes ». Non. Ce n’est pas vrai ! Ce n’est pas vrai ! Je suis comme quelqu’une qui est maudite par Toi à cause de son péché. Tu n’es plus avec moi. La grâce s’est retirée, comme si moi j’étais une seconde Hawa pécheresse. Mais moi, je t’ai toujours été fidèle. En quoi t’ai-je déplu ? Tu as fait de moi ce qui t’a semblé bon et je t’ai toujours dit : « Oui, Abba, je suis prête ». Les anges peuvent-ils donc mentir ? Et Anna, qui m’a assuré que Tu m’aurais donné Ton ange à l’heure de la douleur ? Je suis seule. Je ne trouve plus grâce à Tes yeux, je ne Te possède plus Toi, la Grâce, en moi. Je n’ai plus d’Ange. Mentent-ils donc les Sacrés ? En quoi T’ai-je déplu, s’ils mentent et si j’ai mérité cette heure ?... Et Yeshouah ? En quoi a-t-il manqué, Ton Agneau, pur et doux ? En quoi T’avons-nous offensé, pour qu’en plus du martyre donné par les hommes, on doive avoir la torture incalculable de Ton abandon ? Lui, Lui, ensuite, qui était Ton Bèn et qui T’appelait de cette voix qui a fait frissonner la Terre et se secouer dans un sanglot de pitié ! Comment asTu pu le laisser seul en tant de tourments ? Pauvre Cœur de Yeshouah qui T’aimait tant ! Où est la marque de la blessure du Cœur ? La voici. Regarde, Père, cette marque. Ici c’est l’empreinte de ma main entrée dans la large blessure de la lance, tout à l’heure dans le tombeau… Ici, ici… Les pleurs, le baiser de la Mère, qui a brûlé ses yeux et consumé ses lèvres par les pleurs et les baisers, ne l’effacent pas. Ce signe crie et reproche. Ce signe, plus que le sang d’Èbèl1 , crie vers Toi de la Terre. Et Toi, qui a maudis Caîn et as exercé sur lui Ta vengeance ! Tu n’es pas intervenu pour mon Èbèl, déjà saigné par ses Caîns, et Tu as permis le dernier outrage ! Tu lui as broyé le Cœur par Ton abandon et Tu as laissé un homme le mettre à nu, pour que je le voie et que j’en sois broyée. Mais de moi il n’importe pas. C’est pour Lui, pour Lui que je fais cette demande et que je T’appelle pour que Tu répondes. Tu ne devais pas… Non… Tu ne devais pas… Oh ! Pardon, Père ! Pardon ! Pardonne à une Mère qui pleure son Enfant…Il est mort ! Il est Mort mon Fils ! Mort avec le cœur ouvert. Oh ! Père, Père, pitié ! Je t’aime ! Nous t’avons aimé et Tu nous as tant aimés ! Comment as-Tu permis que fût blessé le Cœur de notre Bèn ? Oh ! Abba !... Pitié pour une pauvre femme. Je délire, Père. Je suis tienne, ton rien, j’ose te faire des reproches ! Pitié ! Tu as été bon. La blessure, l’unique blessure qui ne Lui a pas fait mal, c’est celle-là… Ton abandon a servi à Le faire mourir bien avant le coucher du soleil pour Lui éviter d’autres tortures. Tu as été bon. Tu fais tout dans un but de bonté. Nous sommes nous des créatures qui ne comprenons pas. C’est nous qui ne comprenons rien à tes desseins tellement parfaits. Tu as été bon. Tu as été bon. Dis-la, mon âme, cette parole pour enlever la morsure de ta souffrance. Elohîm est bon, et Il t’a toujours aimé, mon âme. Du berceau à cette heure, Il t’a toujours aimée. Il t’a donné toute la joie du temps. Toute. Il t’a donné Lui-même. Il a été bon, vraiment bon. Merci, Adonaï, que Tu sois béni pour Ton infinie bonté. Que Ton Nom Sacré soit béni à jamais ! Merci, Yeshouah. Je te dis merci à Toi aussi ! Moi seule l’ai sentie dans mon cœur, quand j’ai vu le tien ouvert. Maintenant ta lance est dans le mien et elle fouille et déchire. Mais c’est mieux ainsi. Tu ne le sens pas… Mais Yeshouah, pitié ! Un signe de Toi ! Une caresse, une parole pour ta pauvre Mama au coeur déchiré ! Un signe, un signe de Yeshouah, si tu veux me trouver vivante à ton retour.
À SUIVRE sur l’Ouvrage Sacré  “SCÉNARIO - L’ULTIME ALLIANCE”
EXTRAIT DE L’OUVRAGE  “SCÉNARIO - L’ULTIME ALLIANCE” : http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/scenario-l_ultime-alliance.pdf
http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/ https://www.youtube.com/watch?v=1qI8FeNbFsM&t=621s https://www.change.org/p/emmanuel-macron-dieu-ne-veut-pas-de-fl%C3%A8che-sur-notre-dame-098097a0-f72c-4021-9b66-cc9c78ecb8a8?lang=fr-FR
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maraboutbadou · 1 year
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Rituel pour garder son amour pure medium
Rituel pour garder son amour pure medium Le marabout Badou possède un puissant pouvoir d’amour destinés à ramener et garder un mari volage ou une épouse qui s’éloigne en 48H, grâce a un rituel bien préparer avec la précision du grand maitre marabout Badou. Je suis spécialiser dans de nombreux domaines sentimentaux comme de rapprocher vers vous la personne aimée ou de mener la personne de votre…
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claudehenrion · 4 years
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Les catholiques sont pris pour des cons, finement. Et hélas ce n'est pas un jeu de mots !
 Ceux qui croient encore les discours officiels (on va bientôt les compter sur un seul doigt d'une seule main !) avaient cru comprendre, dans la pagaille multiple des déclarations gouvernementales et élyséennes, que le 11 mai serait peut-être le début d'une réouverture de la France, fermée pour cause de... 25 000 morts sur les 6 ou 700 000 annuels. Mais personne n'avait vu venir le fait que les progressistes rétrogrades qui se sont emparé du pouvoir, en France, allaient se servir de cette pandémie pour taper encore plus sur la gueule des catholiques et ''se les payer''. (Pardon pour le vocabulaire et la longueur : je suis vraiment très en colère !).
  Je ne vais pas me faire plus malin que je ne suis : je suis choqué, étonné, peiné, et je suis même blessé à titre personnel par la manière honteuse dont mes coreligionnaires catholiques, et plus généralement tous les croyants, sont traités, en France, par la camarilla militante des ''ennemis de Dieu'' dont aucun excès ne semble éteindre la haine séculaire (rappel : l'Encyclopédie : 1751-1772, et Ainsi parlait Zarathoustra : 1885). Et cela m'affole et m'inquiète aussi, tout à la fois pour l'avenir de mon pays, pour le cadre dans lequel vivront mes petits enfants, et pour ce que cela révèle sur ''la chute de l'Homme'' vers des abîmes insondables... J'ai mal à ma France, quand je la vois réduite à un tel degré de laideur, de bassesse et de masochisme, au nom, ironiquement, des valeurs chrétiennes (qui, devenues ''républicaines'', ''sont devenues folles en chemin'', pour paraphraser Chesterton)
  Pourquoi tant de haine, alors que tous nos faux ''beaux esprits'' font mine de croire, depuis 1885 que ''Dieu est mort'', phrase idiote à laquelle Nietzsche doit sa notoriété. Car si Dieu est mort, à quoi rime de pourchasser son ombre ? Relisons ce texte sans l'amputer : ''Dieu est mort ! Et c'est nous qui l'avons tué ! Comment nous consoler, nous, les meurtriers ? Ce que le monde a possédé jusqu'à présent de plus sacré et de plus puissant a perdu son sang sous notre couteau. Qui nous lavera de ce sang ? Avec quelle eau pourrions-nous nous purifier ?'' (Le Gai savoir, 3-125). Nous sommes très loin de l'annonce triomphante d'une bonne nouvelle !
  Poursuivons notre lecture, deux ans plus tard : ''L'événement le plus actuel, à savoir que Dieu est mort, commence à jeter ses premières ombres sur l'Europe. Ceux qui regardent le monde avec attention remarquent que le soleil a disparu, que la confiance de jadis s'est transformée en doute, que notre quotidien est devenu plus sombre, plus étrange (...). Pourtant, on ne mesure pas encore les implications de la mort de Dieu : une longue suite de démolitions, de destructions, de déclins, de renversements, une logique de terreur comme on ne l'aura pas encore vue sur la surface de la terre...''. Lui-même mourra fou-furieux confronté à l'énormité de l'hypothèse, et nous sommes en train de devenir fous, nous aussi, de subir ses conséquences... dont nous commençons à peine à payer le prix qui sera énorme...
  Enfin, en 1889, Nietzsche reconnaît que ‘’la mort de Dieu’’ remet en question toutes les considérations morales établies ainsi que la ''dévalorisation des valeurs supérieures''. ''En renonçant à la foi chrétienne, on se dépouille du droit à la morale chrétienne. Or le christianisme est un système, une vision totale où tout se tient. Si l'on en soustrait un concept fondamental, la foi en Dieu, on brise également tout, du même coup'' (''Le Crépuscule des idoles’'). Il est ironique de remarquer au passage que Nietzsche était contre l'idée de progrès : ''L’humanité ne montre nullement une évolution vers le mieux, vers quelque chose de plus fort, de plus élevé au sens où on le croit aujourd’hui. Le progrès n’est qu’une idée moderne, c’est-à-dire une idée fausse. L’européen d’aujourd’hui reste, en valeur, bien au-dessous de l’européen de la Renaissance : le fait de poursuivre son évolution n’a absolument pas comme conséquence nécessaire l’élévation, l’accroissement, le renforcement'' (L’Antéchrist, p.79). On en redemanderait presque, mais c'est un autre sujet. 
  La mode actuelle est au refus de voir la gravité qu'est la perte du sens et des valeurs liés l'absence d'un ordre divin... Ce déni de la vérité fait les choux gras de 95 % de tout ce qui se dit, s'écrit et a droit de cité. Un faux ''certificat de décès'' suffisait : la mort de Dieu allait nous libérer de toute contrainte, de toute entrave, de toute interdiction... On nous faisait croire que cette soi-disant ''libération'' était une aspiration de l'Humanité, alors que ce n'est que le prologue de sa mort. (Tu parles ! Rarement dans l'histoire, la servitude à l'Etat, à des lois stupides, à l'arbitraire et à la con-FISC-ation a été aussi étouffante. Ce temps est, avant tout, liberticide !).
  Grâce à ou à cause de la crise sanitaire actuelle, nous semblons prendre conscience que des métastases arrivent de partout et se répandent ''à l'insu de notre plein gré'' ! Malheureusement, les ''leaders'' que notre manque de chance nous a donnés pour diriger (si mal !) le pays sont tellement incultes, qu'ils n'ont pas la plus petite idée de ce que ''une religion'' peut recouvrir de ''différent''. Confinés à vie dans leur médiocrité sans fond, ils n'ont même pas la curiosité de chercher à comprendre, alors que moi, par exemple, je perds mon temps à me demander jusqu'où peuvent aller leur ''nullitude'' et leur haine inexplicables... Vastes sujets !
  L'attaque frontale contre les soi-disant ''2 % de catholiques résiduels'' (ce chiffre circule avec trop de complaisance pour n'être pas suspect ! Si c'est vrai... je les connais tous !) qui ont résisté aux sirènes de la ''chute en pente douce vers le néant'' est insupportable. Même nos ''Monsignori'', plus connus pour leur passivité et leur soumission au ''politiquement correct'' que pour leur sens du ''martyre'', ont senti que leurs ouailles ne supportent plus tant de mépris affiché et tant de mauvais traitements à sens unique... Trop, c'est assez ! Et ce déconfinement ‘’à la tête du client’’ pourrait bien entraîner une rupture durable entre Macron et les catholiques (qui avaient voté pour lui, contre toute sagesse). Il prend là un ''sacré'' risque...
  Car de plus en plus de catholiques s’insurgent contre l’interdiction de facto des cultes jusqu’en juin, ''pour cause de Covid-19'', ce qui n'est pas vrai. Et du coup, au delà du léger gauchisme mondain de la Conférence des évêques de France (''Il ne faut pas durcir les choses'', dit Mgr Éric de Moulins-Beaufort, son Président. ''Nous ne sommes pas dans un bras de fer'', rajoute le père Thierry Magnin, son porte-parole. ‘’On va peut-être se mettre à aboyer (sic !), renchérit Mgr Michel Aupetit), l’épiscopat dénonce ce ''coup fourré'' de l’exécutif : sous prétexte d'interdire les rassemblements -sauf au boulot, dans le métro, en classe, ou dans les ‘’petits musées’’, bref : partout, sauf à l'Eglise !), le Léviathan liberticide interdit de facto la pratique des cultes... et envoie des robocops surarmés interrompre une messe avec le seul officiant pour tout public, au prétexte (je jure que c'est vrai !) de ''messe illégale''... ce qui ne saurait exister, au pays de ''la loi de 1905'' ! (NDLR- juste pour rire, en rêve : imaginez la même scène dans une mosquée, un vendredi à l'heure de la prière ! Le pays entier serait à feu et à sang et la presse, vent debout. Mais au pays du ''deux Fois, deux mesures'', il n'y a même pas eu d'excuses officielles !).
  C'est en direct à la télévision que les évêques ont appris le triste sort réservé aux cultes. Or si Mohamed Moussaoui, le Grand Rabin Korshia ou le Pasteur Claveroly s'étaient soumis à la poursuite insensée de l'interdiction, la hiérarchie catholique, sous la forte pression des fidèles, avait multiplié les propositions concrètes, la taille et la structure des églises permettant les ''distanciations sociales'' les plus variées et les plus sévèrement ''normées'’. Il est vrai que, n'étant jamais entrés dans l'une d'elles, ces cuistres ne le savent même pas. Ces propositions sont restées sans réponse ni même un accusé de réception (en plus ; ils sont mal élevés !) et n'ont même pas été évoquées, par la suite. Même la manière est intolérable. Le Président a même joué sur un entretien avec SS le Pape François, sous entendant qu'il avait son aval sur ce point... qui n'est pas du ressort de Rome.
  Cette faute, bête et méchante, ne passe vraiment pas, et pour cause. Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre et membre de la Conférence des Evêques, d'habitude très maître de lui (je le connais bien), s’est même emporté en direct sur ''KTO'', en reprochant à Emmanuel Macron ''un tropisme anticlérical en général, et anticatholique en particulier''. Devant cette dernière gifle, qui vient après le passage honteux, en force, des lois dites ''bioéthiques'' (qui n'ont rien de ''bio'' et sont encore moins ''éthiques'') et après le silence assourdissant du Président lors du premier anniversaire de l'incendie de Notre-Dame (dont il n'a même pas évoqué la fonction cultuelle), les catholiques, déjà agacés, souscrivent en masse aux propos de Mgr Rougé. Et une salve de cris de douleur a enfin pu être entendue : Mgr Rey, Evêque de Fréjus-Toulon est sorti du ronron épiscopal habituel pour parler d'une ''décision incompréhensible et injuste, d'un traitement discriminatoire et d'une offense aux chrétiens, (puisque) la messe est traitée comme une activité secondaire, voire ludique, alors que la célébration des sacrements est vitale pour les chrétiens''. 
  Ce non-déconfinement, qui n’est ostensiblement que ‘’un confinement  anticatholiquement correct'', serait-il le signe annonciateur d'un ''monde d'après'' qui commence à se dessiner, dans ce qu'il pourrait avoir de pire ?
H-Cl.
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christophe76460 · 1 year
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RÉVÉLATION DIVINE DE L'ENFER, Par Marie Baxter
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17. GUERRE DANS LES LIEUX CÉLESTE.
L'esprit du Seigneur était encore sur moi lorsque nous sommes rentrés dans l'enfer. Jésus dit :<< Je te dis en Vérité que, beaucoup d'âmes sont ici à cause de la sorcellerie, des sciences occultes, de la vénération des autres dieux, de la désobéissance, de l'incrédulité, de l'énivrement et de la saleté de la chair et de l'esprit. Viens, Je te montrerai un mystère et te parlerai des choses cachées. Je te réleverai comment Prier contre les forces diaboliques.>> Nous avancions dans une parti de l'enfer à côté du cœur diabolique. Jésus dit :<< Nous entrerons bientôt dans les mâchoires de l'enfer, mais Je désire réveler à tous que L'enfer s'est élargie.>> Nous nous étions arrêtés et il dit :<< Voici et croyez.>> Je regardai et vis une vision ouverte. Dans la vision, Jésus et moi étions haut au dessus de la terre regardant dans l'espace. Je vis un cercle Spirituel haut au-dessus de la terre. Le cercle était invisible à l'œil naturel, mais dans L'esprit, Je pouvais bien le voir. Je savais que la vision était en rapport avec notre lutte contre les princes et les pouvoirs de l'air. Comme je continuais à regarder, Je remarquai qu'il y avait, plusieurs cercles. Dans le premier cercle se trouvaient beaucoup d'esprits sales, méchants. Je vis des esprits sales prendre des formes de sorcières et commencé a voler dans les cieux et à faire beaucoup de dommage Spirituel. J'entendis la voix de Jésus dire :<< En Mon Nom, J'ai donné à Mes enfants Tout Pouvoirs sur ces méchants. Écoutez et apprenez comment prier.>> Je vis une forme bizarre surgir d'un autre cercle et commencer à tourner et à jeter des sorts. Je vis alors qu'un démon était monté et qu'il faisait des choses méchantes à la terre. Le démon avait L'esprit d'un sorcier. Il tournait et riait et à l'aide du bâton dans sa main, Jetait des mauvais sorts sur plusieurs personnes. Je vis d'autres esprits méchants se joindre au sorciers à qui Satan donna plus de pouvoir. Le Seigneur dit :<< Voici, ce que vous lierez sur la terre, Je le lierai dans le Ciel. Satan doit être lié si les prières des Saints doivent être efficaces ces derniers Jours.>> D'un autre cercle, je vis un autre sorcier surgir et commencé à donner des ordres. La pluie et le feu tombèrent sur la terre Lorsqu'il parlait. Il parla de beaucoup de choses méchantes et trompa les gens sur la terre. Je continuais à regarder et vis deux esprits plus méchants rejoindre le sorcier haut au-dessus de la terre. Ceux ci tous étaient des princes méchants et des puissances de l'air. Ceux ci donnèrent leurs pouvoirs aux sorcières qui étaient rassemblées dans un certain endroit pour faire le mal. Les ouvriers des ténèbres se rassemblaient autour d'eux. Les esprits venaient et s'en allaient à leur gré. << Fait Attention>> dit Jésus, << Car le Saint Esprit te révèle une grande Vérité.>>
Dans la vision je vis des choses terribles se passant sur la terre. Le mal avait accru et le péché abondait. Les forces du mal poussaient les hommes à voler, à mentir, à tromper, à faire mal les uns aux autres, à médire, et à succomber aux désires de la chair. Tout sortes de mal avait été relâcher sur la terre. Je dis au Seigneur :<< Ceci est térrible à voir.>> Jésus dit :<< Mon enfant, en Mon Nom, le mal doit fuir. Revêtez vous de l'armure entière de Dieu afin de pouvoir être capables de résister pendant les mauvais jours et ayant fait tout cela, de pouvoir tenir bon.>> Lorsque les esprits diaboliques vomissaient leurs méchancetés et leurs diffamations sur la terre, Je vis le peuple de Dieu commencer à Prier. Ils priaient au nom de Jésus Christ et dans la foi. Comme ils Priaient, la Parole de Dieu Vint contre les esprits diaboliques qui commencèrent à perdre leur résistance. Lorsque les Saints Priaient, les forces du mal perdaient leur force. Les mauvais sorts étaient brisés. Ceux-là qui avaient été affaiblis par les forces de l'enfer étaient fortifiés. Quand ils Priaient d'un commun accord, les anges du Ciel entraient dans la bataille. Je vis les anges Saints lutter avec les princes méchants et les pouvoirs de l'air et les anges de Dieu détruisaient les puissances du mal. Je regardai et voici il y avait des rangées sur rangées de forces d'anges, avec environ 600 dans chaque rangée.
Lorsque le Peuple avait fois en Dieu, les anges avançait. Dieu donnait des ordres et Puissant était Son Pouvoir. Il donnait plus de force à son Peuple et aux anges pour détruire les travaux de Satan. Dieu luttait contre le mal dans le Ciel. Quand les gens Priaient et avaient foi en Dieu, les forces diaboliques étaient détruites. Mais quand il y avait l'incrédulité parmi le Peuple de Dieu, les pouvoirs diaboliques commençaient à triompher. Le Seigneur dit :<< Mon Peuple doit croire et ils doivent être d'un commun accord les uns avec les autres et avec Moi, si toutes choses doivent être mises sous les pieds du Père, le Ciel et la terre doivent être d'un commun accord si nous devons détruires nos ennemis.>> Lorsque les louanges du peuple de Dieu commencent à s'élever de la terre, les forces diaboliques se retirent. Je vis des Saints de Dieu priant et les mauvais sorts et des malédictions se brisaient et les Saints gagnaient la Victoire. Voici ce qui s'est passé :<< Lorsque les anges du Seigneur luttaient avec les démons et les forces de l'enfer, les Saints étaient délivré par la Prière. Lorsque les gens étaient délivrés, beaucoup de louanges résonnaient à Dieu et les louanges ramenaient plus de victoires. Mais Seulement quand les réponses aux prières n'étaient pas reçu immédiatement et que les louanges cessaient alors, le mal commençait à gagner la bataille. J'entendis un ange avec une voix grande dire :<< Ô Seigneur, la foi de ton Peuple est faible. Ils doivent avoir la foi si Tu dois les délivrer des hordes de Satan. Seigneur, fait Grâce aux héritiers du Salut.>> La Voix du Tout Puissant répondu :<< Sans la foi il est impossible de Plaire à Dieu. Mais le Seigneur est fidèle et il vous établira.>>
De nouveau dans la vision Je vis Dieu déverser Son Esprit sur toute Chair et les gens eut la foi et crurent que Dieu ferait tout ce qu'ils avaient demandé parce qu'ils étaient les siens et qu'il les aimaient Sincèrement. Ils eurent foi en Dieu et crurent Sa Parole et Dieu les délivra. Et la Parole de Dieu grandi dans le pays.
Le Seigneur dit :<< Toutes les choses sont possibles à ceux qui croient, Je veille sur Ma Parole pour l'exécuter. Vous faites votre part et vous pouvez être sûr que Je ferai le Mien. Si Mon Peuple se tient sur la vérité et combattent le bon combat, de choses magnifiques arriveront comme au Jour de la Pentecôte. Invoquez-moi et Je vous répondrai, Je serai votre Dieu et vous serez Mon Peuple, Je vous établirais dans la droiture, la vérité et la Sainteté.>>
Dans la vision, Je vis des chrétiens être nés comme de petits bébés. Je vis les anges debout sur eux pour les protéger du mal.
Je vis le Seigneur des armées combattant leurs batailles et gagnant la victoire pour eux. Alors Je vis les bébés grandir et récolter les champs du Seigneur avec Gloire. Ils faisaient l'œuvre du Seigneur avec Joie dans le cœur et aimant Dieu, faisant confiance à Dieu et en servant Dieu.
Je vis les anges et la Parole de Dieu s'unir pour détruire le mal de la face de la terre.
Je vis la paix sur la terre Lorsque Tout était finalement mis sous les pieds de Dieu. >>
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Comment améliorer son référencement sur Google ? [SEO]
Au fur est à mesure des années, le SEO a pris de plus en plus d’ampleur sur le web. Et ce, au point que chaque année la concurrence devient de plus en plus rude, et de nombreux professionnels finissent par s’exclamer « Attention : le SEO va mourrir ! ». Et bien, cela fait maintenant plus de 3 ans (pour ma part)… Le SEO est toujours d’actualité et marche bien, TRÈS bien pour aider des freelance, PME ou startup.
Mais alors, comment s’y prendre et comment faire face à la concurrence ? Les bases du SEO pour améliorer son référencement naturel sur Google
Quand on parle de référencement naturel, il faut savoir que c’est un métier en soit, et que celui-ci se divise en trois grandes parties. C’est-à-dire :
   Le contenu    Le netlinking    La technique
Chacun de ces aspects ont tous leur importance et sont complémentaires. En effet, sans contenu, nous n’apparaîtrons pas sur les moteurs de recherche. Sans netlinking, nous ne seront pas correctement positionné sur Google. Et, sans technique, nous risquons de perdre le trafic durement acquis par manque de sensibilisation et d’attention au vu d’une erreur commise ou d’une attaque, nous perdons notamment un potentiel de visibilité supplémentaire ainsi qu’une meilleure expérience utilisateur.
Parmi ces 3 sections, des critères sont plus pris en compte par Google que d’autres. Voici donc quelques uns des principaux points à travailler pour booster son référencement sur Google.
1. Optimisez la structure de son site web pour améliorer son référencement
Si vous partez de 0 et êtes sur le point de créer votre site web. C’est parfait. En effet, lorsque le SEO commence dès la création du site web, c’est encore plus efficace (Si ce n’est pas le cas, ne vous inquiétez pas il est possible d’y travailler dessus en prenant quelques précautions). Voici donc quelques questions à se poser :
   Quelles pages vont devoir être créées ?    Quelles requêtes viser pour apparaître sur Google ?    Comment organiser toutes ces pages et comment les mailler entres elles ?
En fait, il faut imaginer votre site comme une sorte de fontaine où l’eau équivaut à la popularité d’une page et à son potentiel de positionnement sur Google. Le sommet de la fontaine (votre page d’accueil) projète l’eau et est la plus puissante. Puis le supplément d’eau finit par s’écouler au second niveau (vos pages catégories). Puis l’excédent d’eau, finit par s’écouler au troisième niveau (ex: articles ou pages produits). Et ainsi de suite.
Plus les pages sont proches du sommet, plus elles sont puissantes. Les pages se trouvant dans le menu de navigation de votre site à 1 clic de la page d’accueil par exemple, se positionneront plus facilement sur Google.
Par contre, plus nous descendons dans l’arborescence du site, 3 clics, 5 clics, 8 clics ou plus pour atteindre une page, et moins elles auront de puissance pour se positionner sur de grosses requêtes. D’où le fait que l’on finit sur de la longue traîne.
Il est donc important de sélectionner avec soin les liens à intégrer dans le menu, le footer, la page d’accueil ou encore les pages catégories, de sorte a réaliser une structure en silo. En effet, c’est cette structure en silo qui permettra de transférer correctement la popularité entre les pages. Pour avoir une vision globale du site, je vous conseille de réaliser un mind map.
Quelques points auxquels faire attention :
   Les mots-clés à viser : opportunités ? concurrentiels ?    La valeur de la requête : nombre de recherches mensuelles ?    L’arborescence : en silo ? mise en avant des pages importantes / à potentiel ?
C’est alors qu’il y a un gros travail de maillage interne à réaliser, pour que Google puisse accéder à toutes vos pages et puisse bien les référencer.
Attention : Si vous avez déjà votre site indexé sur Google, il est important de ne faire aucune action pouvant modifier les URLs de vos pages. En effet, cela pourrait nuire fortement à votre trafic naturel actuel et envoyer un mauvais signal aux moteurs de recherche.
2. Créez du contenu pour augmenter sa présence sur Google
La création de contenu est l’une des étapes les plus importante dans l’amélioration de son référencement sur les moteurs de recherche. En ce qui concerne le contenu nous pouvons le voir de cette façon :
   Plus vous avez de contenus visant chacun un mot-clé recherché en rapport avec votre domaine d’activité, plus vous aurez de chance d’apparaître et de drainer du trafic sur votre site.    Plus vos contenus sont optimisés pour une requête précise, plus vous aurez de chance d’être bien positionné sur chacun de ces mots-clés.
Maintenant, créer un contenu « optimisé » c’est bien mignon, mais qu’est-ce que ça veut dire concrètement ?
Et bien, un contenu optimisé est un contenu pertinent, riche, aux ressources variées (texte, image, vidéo, graphiques…), qui répond le mieux possible à l’intention de recherche de l’internaute. Mais c’est aussi un côté légèrement plus technique dont voici les critères :
   Une URL comportant le mot-clé du keyword visé    Une balise title optimisé comportant le keyword    Un texte comportant au minimum 1000 mots (bien que cela varie selon la requête) englobant tous les sujets autour du KW visé    Des balises Hn optimisées    Un maillage vers les pages soeurs / parentes
Comme vous pouvez le voir, les contenus demandent tout un travail de réflexion et d’optimisation permettant d’avoir une chance de correctement se référencer sur Google.
3. Travaillez le netlinking pour mieux se référencer sur Google
Dans la première partie sur la structure du site, nous avons parlé de maillage interne… Et bien nous entrons maintenant dans le linking externe. En effet, l’un des plus gros critères de Google en ce qui concerne le bon référencement d’un site est : la popularité d’un site sur internet.
Et oui, si de nombreux sites font des liens vers vous. Est-ce que cela ne veut pas dire qu’il est apprécié et propose du contenu de qualité ? Probablement.
Il est donc important de faire en sorte que des sites de thématiques similaires à la votre, réalisent des liens vers vous. Et ce, de manière régulière dans le temps. Evitez absolument de recevoir une centaine de lien durant la même journée, pour ne plus recevoir un seul lien par la suite.
Il existe aujourd’hui toujours quelques techniques pour avoir des liens naturels et gratuits vers son site web à l’aide du Linkbaiting. Notamment en réalisant des contenus de très bonne qualité et en offrant une excellente expérience utilisateur.
Cependant, nous n’allons pas nous le cacher, cela devient de plus en plus dur. Aujourd’hui, la négociation et la mise en place d’un budget devient indispensable. Les articles sponsorisés étant aujourd’hui le principal revenu des blogueurs.
Il existe aussi des moyens d’avoir des liens gratuits non naturels, mais attention à ce que cela soit très varié, modéré et propre au maximum. Il est conseillé d’opter pour cette solution sur des sites de type « money site » pour « spam » si vous ne souhaitez prendre strictement aucun risque.
4. Évitez les redirections et erreur 404 en masse
Lorsque j’étais chez un annonceur en tant que Chargée SEO, nous avons eu beaucoup de problématiques. Et l’une d’entre elles étaient les rédacteurs au coeur de l’entreprise. N’étant pas sensibilisés au SEO, il arrivait souvent que ceux-ci changent l’URL d’une page produit « pour faire plus beau ». Cela aurait pu générer une grande quantité d’erreurs 404 (l’ancienne URL étant indexées sur les moteurs de recherche, n’existant plus).
Bien heureusement, nos développeurs avaient prévu ce genre de cas pour qu’il y ait automatiquement une redirection 301 de l’ancienne URL vers la nouvelle URL. Si celle-ci n’avaient pas été présente, Google aurait finit sur des erreurs 404 soit « page introuvable » et nous aurions perdu son tout le trafic que cette page générait auparavant.
A l’inverse, la redirection 301 permet de récupérer en partie la puissance de l’ancienne page de sorte à conserver un bon référencement.
Attention cependant, la redirection 301 n’est pas idéale. Bien qu’elle permet de limiter la casse, un site ayant 3/4 des liens en redirection 301 enverra un mauvais signal à Google. Tout comme un site dont les URLs finissent souvent en erreur 404.
5. Vérifiez qu’il n’y a aucun contenu dupliqué interne / externe sur Google
Il est très courant de voir un contenu copier-coller d’une page à l’autre. Ne serait-ce qu’une partie du contenu, pour gagner du temps. Cela se nomme le duplicate content.
Le problème avec le duplicate content est que lorsque Google remarque deux contenus similaire, il va en sélectionner un pour l’indexer et les autres partiront au fin fond du gouffre et ne seront pas indexés. D’une part, si une partie de la page non indexées comportait un contenu unique, il est perdu, mais aussi cela renvoie un mauvais signal aux moteurs de recherche. La page indexée perdra potentiellement de sa puissance.
De nombreux points peuvent générer du contenu dupliqué tel que :
   Les paramètres d’URLs (filtres, utm, etc.)    La pagination    Les pages produits dupliquées (ex: duplication de la page pour chaque couleur du produit)    Les tags ou pages catégories générés automatiquement    Le HTTP / HTTPs    …
Il est possible que des sites externes duplique vos pages, tout simplement car ce sont des partenaires qui partagent un de vos produits, un affilié ou parfois, car il arrive que des SEOs mal-intentionnés souhaitent ruiner votre positionnement sur Google.
L’une des solutions contre le duplicate content à l’heure actuelle est l’intégration de la balise « rel=‘canonial’ ». Cela indique à Google quelle page indexer sur un lot de page dupliquée.
Pour en savoir plus sur le sujet, vous pouvez jeter un oeil sur mon article dédié au duplicate content.
Améliorer son référencement sur Google : par où commencer ?
Et bien maintenant vous avez la majorité des clés en mains pour arriver à générer du trafic sur votre site web, et augmenter votre chiffre d’affaire. Pour cela il vous suffira :
   Lister les mots-clés à potentiels sur lesquels vous aimeriez apparaître    Imaginez le maillage du site    Créer des contenus optimisés    Commencez le netlinking externes    Vérifiez qu’aucun problème technique survient
Voilà, à partir de la une bonne partie du travail sera réalisé et vous devriez commencer à avoir des résultats d’ici quelques mois. Et oui, le SEO c’est long en plus d’être incertain ! Mais généralement ça marche et c’est à ce moment là que l’on commence à en voir les bénéfices.
Pour avoir plus d’informations sur le sujet, je vous conseille de jeter un oeil sur une infographie que j’avais réalisé, il y a maintenant quelques années : 18 Points pour améliorer son référencement SEO. Il existe des centaines de critères pour booster son référencement dont notamment :
   La WebPerformance    Le Htaccess & robots.txt    Les données structurées    Les techniques de netlinking    Les pages orphelines    La pagination    Le responsive design    Le SSL    Le PWA    …
Cet article est donc bien incomplet, mais ceux-ci sont les principaux et vous permettrons de démarrer dans cet univers passionnant !
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jantradsfr · 4 years
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Traduction de l’interview de Kazutaka Kodaka par Matsuyama Hiroshi sur PiroLive! (1)
Vidéo originale : https://youtu.be/8oZSE_pmPWA
Description de la vidéo :
【Contenu de la conversation】 Quel genre de personne est Kazutaka Kodaka ? ・Suite à son obtention d'un diplôme en cinématographie à l'Université, sa vie jusqu'à être employé dans une société de jeux-vidéos. ・Le projet Danganronpa refusé ? Comment a-t-il pu être lancé ?
"PiroLive!" l'émission de variété qui bannit le désespoir ! Présentée par Matsuyama Hiroshi, président de CyberConnect2, il présentera les histoires désespérantes de l'industrie du divertissement avec divers invités qui y sont actifs !
【Personnes】 Présentateur : Matsuyama Hiroshi de CyberConnect2 Twitter : https://twitter.com/PIROSHI_CC2
Invité : Kazutaka Kodaka de TooKyo Games Twitter : https://twitter.com/kazkodaka
【Site officiel de CyberConnect2】 http://www.cc2.co.jp/
【Site officiel de TooKyo Games】 https://tookyogames.jp/
(Entre parenthèses : didascalies et notes de traduction.
[...] : coupures au montage)
Hiroshi : Bienvenue à l'émission de variété qui bannit le désespoir, "PiroLive!" ! C'est un renouveau pour PiroLive et nous allons à présent essayer un nouveau style. Dans cette émission, nous recevons un invité et lui posons des questions sur les épreuves auxquelles il a fait face dans son industrie, ses envies et divers autres sujets. Notre invité aujourd'hui est cette personne !
Kodaka : Bonjour ! Je suis Kazutaka Kodaka de Too Kyo Games.
H : Nous sommes tous les deux souvents invités à des émissions télévisées comme ゲーム界隈井戸端会議 ("réunion de potins sur l'industrie du jeu"), donc nous avons souvent discuté lors de ce type de grands rassemblements... Mais je crois que c'est plus ou moins la première fois qu'on a l'occasion de se parler comme ça, non ?
K : C'est ça, la première fois qu'on fait une conversation sérieuse comme ça.
H : Bon... Je ne sais pas si ça va être une conversation si sérieuse que ça, mais... … Cette fois-ci, nous avons préparé quelques thèmes de discussion et nous allons essayer de les aborder dans l'ordre. Donc commençons avec le premier !
(Hiroshi prend un panneau où est inscrit le thème.)
H : "Quelle sorte de personne est Kazutaka Kodaka ?"
[…]
H : Ce n'est pas la première fois que je demande ça, mais que faisiez-vous avant de travailler pour "Spike Chunsoft" ?
K : Eh bien, j'ai obtenu mon diplôme en cinématographie à l'Université d'Art Nihon... donc je faisais des films. Ensuite, quand j'ai commencé à chercher du travail, un professeur m'a dit qu'il existait un endroit où je pouvais faire et des films, et des jeux... Il m'a dit : "puisque tu aimes les jeux, tu devrais y jeter un œil." Et il s'avérait s'agir de là où ils développaient "CLOCK TOWER 3".
H : Ah, c'est là que la connexion a eu lieu !
K : Kinji Fukasaku était le réalisateur, donc j'ai rejoint l'entreprise de productions de films Toei en tant qu'assistant réalisateur.
H : Donc vous avez débuté dans le secteur de la vidéo...
K : Oui.
H : Et à partir de là, comment avez-vous fini par travailler chez Spike Chunsoft ?
K : L'entreprise pour laquelle je travaillais à l'époque était "Flagship", l'entreprise qui est dite faire rire tous les employés de Capcom.
(Hiroshi rit.)
K : Donc j'étais dans cette société fille de Capcom.
H : Ah oui, fondée par Yoshiki Okamoto.
K : Oui, mais ce n'était pas lui qui était mauvais, c'était Flagship en tant qu'entreprise le problème.
H : Eh bien, Yoshiki Okamoto était aussi un sacré personnage...
(Rires)
H : Combien de temps avez-vous été chez eux ?
K : J'ai été chez Flagship pendant environ un an.
H : Qu'y avez-vous fait ?
K : J'ai travaillé sur CLOCK TOWER 3 pendant un an et puis j'ai participé à "Onimusha"...
H : Ah, vous avez aussi travaillé sur Onimusha ?!
K : Eh bien, j'ai juste aidé...
(Hiroshi hoche la tête.)
K : Flagship... Bon, la société n'existe plus, mais elle recevait des droits d'auteur de Capcom pour les scénarios, donc Flagship avait vraiment beaucoup d'argent.
H : Ah oui, Yoshiki Okamoto était fort pour ce genre de chose...
K : Il y avait beaucoup d'écrivains "à l'ancienne", là-bas, donc c'était excitant, dans un sens.
H : Il y a eu un petit quelque-chose pour le jeu vers ce moment-là... Cette période nous a donné la PS2, c'était une période prospère...
K : Mais mon salaire par mois était toujours environ 13 000¥ (*108,81€)...
H : Wow, c'est rien !
K : Ouais... Quand je travaillais avec le réalisateur Kinji Fukasaku aussi, les gens appelaient notre lieu de travail "groupe de travail nocturne"… "Fuka-saku"... (*jeu de mot japonais)
H : Je vois, je vois.
K : Je travaillais pour bien 36 heures d'affilée, donc...
(Hiroshi rit.)
K : Donc même si on travaillait une heure, ça ne revenait même pas à assez pour s'acheter un jus.
H : Si vous divisiez votre salaire mensuel par le nombre d'heures que vous travailliez, c'est vrai !
K : Même après avoir travaillé pendant une heure, je ne pouvais même pas m'acheter un jus !
(Hiroshi rit.)
K : Une situation désespérante.
H : Aaaah... À cette époque...
K : C'était une époque où les gens ne respectaient pas le droit du travail.
H : Eh bien, même en regardant les lois, honnêtement, elles n'étaient pas si strictes qu'elles le sont à présent.
[…]
H : Et après ?
K : Ensuite, j'ai quitté Flagship et commencé à réaliser mes propres films et accepter des jobs en tant qu'écrivain free-lance de scénarios de jeux. Les films que je faisais ne donnaient pas beaucoup de résultat, tandis que les scénarios de jeux que j'écrivais marchaient bien, alors j'ai décidé de plutôt me tourner vers les jeux...
H : Ah, alors c'est là que vous avez réorienté votre carrière vers l'industrie du jeu-vidéo.
K : On peut dire ça, il y a eu un changement dans la façon dont je voyais les choses, et j'ai décidé de changer mon approche en conséquence. En fait, j'aime vraiment les films et c'est de ce milieu que j'étais originaire, mais ce qui était vraiment important pour moi était de pouvoir écrire des histoires originales.
H : Comme pour tout le monde.
K : En free-lance, je pouvais trouver des jobs, mais je ne pouvais pas du tout créer d'histoires originales.
H : Oui, puisque vous étiez sous contrat.
K : Donc je me suis dit que j'allais envoyer ma candidature à quelques sociétés, et j'ai fini par passer des entretiens chez Spike et Atlus.
H : Comment ça s'est passé ?
K : Chez Atlus, j'ai atteint vers les seconds et troisièmes entretiens... mais le procédé d'embauche chez Atlus est lent.
H : Ah, je vois, je vois.
K : C'est sûrement qu'ils sont très occupés... mais du coup, quand Atlus m'a appelé pour me proposer un autre entretien, j'avais déjà accepté une place chez Spike.
H : Donc vous avez retiré votre candidature ?
K : En effet. À l'époque, les seuls projets de Spike étaient "Kenka Bancho" et "Way of the Samurai", donc je me suis dit "bon, alors dans ce cas, mes idées sont sûres de passer !"
H : Haha, super !
K : J'en étais vraiment convaincu, donc je me suis dit "rejoignons Spike !" et c'est comme ça que j'y suis entré.
H : Vous êtes entré chez Spike en tant que concepteur de jeu ?
K : Oui, j'étais dans le département de planification de projet. Ils n'avaient personne qui écrive dans ce département à l'époque.
H : Ah, donc vous êtes entré comme écrivain.
K : Oui, et dans un sens, ça révélait aussi que je n'avais pas d'expérience dans la création de documents de spécification, parce que ce n'était pas quelque-chose que je faisais en free-lance. Je n'avais jamais travaillé sur Excel ni Powerpoint, mais voilà que je rejoignais le département de planification, alors qu'en fait on a besoin d'utiliser Excel par moments quand on écrit un scénario, donc j'ai appris la conception de jeu et les fondamentaux de la planification chez Spike.
H : Quel est le 1er projet sur lequel vous ayez travaillé chez Spike ?
K : Le premier était Dragon Ball Z Sparking!.
H : Oh, celui-là ! Bien-sûr que Bandai NAMCO a refait son apparition ! Alors vous travailliez avec Bandai, à l'époque.
K : Avant de rejoindre Spike, je ne savais pas que l'entreprise travaillait avec Bandai sur des projets comme Dragon Ball.
H : Eh bien, ce n'était pas vraiment connu du public, à l'époque.
K : Je ne savais pas du tout, alors j'ai été vraiment surpris quand j'ai appris qu'ils faisaient un jeu Dragon Ball !
H : Mais il n'y avait pas que Dragon Ball, si ? Ils travaillaient sur pas mal de projets avec Bandai, non ?
K : À l'époque il n'y avait qu'une équipe qui travaillait sur le projet Dragon Ball Sparking!, mais plus de personnes rejoignaient l'entreprise, plus Spike a commencé à prendre de nouveaux projets...
H : À cette époque, oui, oui.
K : Mais à l'époque, il y avait environ 50 personnes qui travaillaient sur le seul même projet.
(Hiroshi hoche la tête.)
H : Après ça, avant que vous sortiez votre célèbre œuvre "Danganronpa", avez-vous accumulé de l'expérience sur beaucoup de projets ?
K : Eh bien, après Dragon Ball Sparking!, il y a eu "Meitantei Conan & Kindaichi Shounen no Jikenbou"... ensuite, apparemment, quelqu'un d'au-dessus de notre compagnie a reçu le projet. Il est venu et a dit : "bon, je veux que nous fassions ce nouveau projet, mais nous n'avons personne qui puisse écrire de scénario... à propos de ce nouveau, Kodaka, il dit qu'il peut écrire... alors, tu peux ?" … Je me suis dit que c'était génial qu'ils veuillent donner un si gros projet à un nouveau si facilement !
(Hiroshi rit.)
H : Ah, eh bien, c'est quelque-chose qui arrive souvent dans les sociétés de jeux.
K : Donc j'ai considéré le projet... Même s'il venait avec des conditions.
H : Bien-sûr.
K : Donc j'ai fini par accepter de diriger le projet, ce qui était peut-être un peu irresponsable de ma part... Mais au final, ce jeu d'aventure a été bien reçu et s'est plutôt bien vendu.
H : Oh oui, clairement.
K : Et à un certain degré, ça a permis que mes capacités soient reconnues et que j'obtienne un certain prestige dans l'entreprise, donc je me suis dit que c'était un bon timing, et ai décidé de proposer un projet original. C'était ce pourquoi j'avais rejoint l'entreprise, après tout. C'est donc comme ça que j'en suis venu à proposer le projet Danganronpa, mais il a très vite été rejeté lors de la réunion du personnel de direction.
H : Oh, vraiment ?
(Kodaka hoche la tête.)
H : Eh bien, si on regarde un projet comme Danganronpa du point de vue d'un décideur... Ce serait assez difficile de l'approuver sans savoir combien le développement coûterait, ou quel public ça attirerait.
K : Oui. À l'époque, le département de projets originaux de Spike était dans une si mauvaise passe qu'il risquait de s'effondrer à tout moment. Le département ne prenait pas de risques et beaucoup de réalisateurs étaient partis, donc l'esprit général était plutôt pessimiste.
H : C'était impressionnant qu'ils aient fini par accepter le projet malgré tout !
K : En effet...
H : Finalement, quel a été le facteur décisif ?
K : Au final, les têtes du département m'ont dit que le problème était qu'il y avait des scènes de violences qui risquaient d'inspirer du harcèlement dans le monde réel.
H : Ah, à cause du thème de s'entre-tuer. Oui, oui…
K : Oui, mais si c'était comme ça, alors tous les jeux de genre détective/mystère pouvaient être jugés de cette manière. Je voulais leur dire qu'on pouvait trouver ce genre de chose dans Conan aussi, mais finalement je me suis dit : "même si je leur disais, ils ne comprendraient pas". Donc au lieu de ça, je suis allé frapper à la porte du président de la société et je lui ai dit directement : "quoi qu'il arrive, je veux absolument faire ça !"
H : Vous avez négocié directement avec lui ?
K : Oui. Le président aimait ce type d'attitude, alors il m'a dit : "très bien, vas-y".
H : Super.
K : Je me suis dit : "c'était facile !"
(Hiroshi rit.)
K : Je me souviens m'être dit que Spike étaient très accommodants.
H : Eh bien, après tout, c'est comme ça. En attaquant directement, on obtient une réaction, et ce n'est pas forcément la façon de faire, mais selon la situation, parfois aller directement tout en haut sans en parler à ses superviseurs immédiats énervera, mais dans votre cas, vous étiez dans une situation où c'était la dernière chose que vous puissiez faire.
K : Oui, il y a définitivement des choses qu'il faut dire à ses supérieurs directs... Mais à ce moment-là, je ne m'en inquiétais pas du tout.
(Hiroshi rit.)
K : J'étais décidé à amener mon projet à d'autres compagnies s'ils refusaient ma proposition. J'étais prêt à donner ma démission pour que ce projet puisse aboutir. J'étais complètement convaincu que je devais publier ce projet...
H : Moi aussi... Je vous ai connu grâce à Danganronpa.
K : Bien-sûr.
H : Je me souviens que j'étais convaincu, à l'époque, que vous alliez donner votre démission à un moment donné.
(Kodaka rit.)
H : Je pense qu'être son propre patron est ce qui marche le mieux pour quelqu'un comme-vous. Être employé dans une compagnie ne vous colle pas bien... J'ai toujours pensé ça.
K : Oui.
H : Il y a quelques années, lors de ゲーム界隈井戸端会議 ("réunion de potins sur l'industrie du jeu"), quand la caméra ne tournait pas, vous m'avez même dit secrètement : "En fait, je démissionne. Mais ne le dites à personne."
K : Oui…
H : Je me suis tout de suite dit : "Ah, je savais qu'il démissionnerait un jour, mais je ne pensais pas que ce serait maintenant."
K : En fait, j'avais déjà quitté l'entreprise à ce moment-là, mais "Spike Chunsoft" apparaissait toujours sous mon nom.
H : Ouais, je me disais : "il ne travaille même-plus là-bas !"
K : C'était ennuyeux pour Spike Chunsoft. C'était comme si je ternissais leur nom.
H : Mais maintenant, les choses se passent bien entre vous, non ?
K : Oui, en effet. Finalement, Spike Chunsoft m'a permis de faire les choses que j'aimais, et aujourd'hui même je travaille encore sur des projets avec eux. Mais je voulais pouvoir faire plus de choses... Même Spike Chunsoft est une société fille de Dwango, c'est tout de même une grande entreprise, et ça leur permet de travailler très vite sur un nouveau projet dès qu'ils en obtiennent l'idée. Dans ce sens, ils m'ont vraiment permis de faire ce que je veux maintenant.
H : Je pense que vous êtes dans une bonne situation. Votre style de travail actuel vous convient bien.
K : Même quand j'étais un employé classique, j'ai toujours eu cette attitude "faire ou mourir", et c'est encore plus facile pour moi maintenant que je travaille moi-même dans l'industrie. Maintenant, face à des difficultés, mon équipe et moi nous donnons à 100%, peu importe le coût, et c'est notre problème, nous n'avons plus à nous inquiéter d'autres personnes.
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sammyjomcl · 5 years
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Histoire Post épisode 11 (2ème partie)
Mes pensées sont interrompues quand je vois une silhouette assise sur le sable un peu plus loin. Je suis encore à bonne distance mais mon cœur s'emballe car je suis sûr que c'est elle. J'accélère le pas et arrivé à quelques mètres je ralentis pour qu'elle ne m'aperçoive pas encore.
Elle a l'air si calme et tranquille que je me demande si je fais bien de venir la déranger. Je la détaille un peu plus et quelque chose me frappe... Elle porte un grand pull, trop grand pour elle... Un pull bleu marine... Ma mâchoire manque de tomber au sol alors que je réalise que je connais bien ce pull dont j'avais quasiment oublié l'existence... Ce pull que je lui ai donné lors du bal de fin d'année et qu'elle me disait porter régulièrement...
Quelques années plus tôt...
-Allô Nath? C'était pour confirmer pour demain, on essaie d'aller à la plage en soirée?
-Oui bien sûr. Tu vas te coucher, là?
-Oui, j'ai mis mon pull super confortable et je suis prête à passer une bonne nuit...
-Content que ce pull te plaise.
-J'ai un peu l'impression que tu es à mes côtés, j'adore...
-Je préférerais être dans ton lit à la place du pull cela dit.
-Moi aussi mais en attendant c'est pas mal. 
-Tu n'as pas trop chaud avec?
-Ça va, je n'ai rien en dessous.
-...
-Haha! A demain?
-... A demain...
J'avais passé un bon moment cette nuit-là à l'imaginer vêtue de ce pull...
J'ai dû faire en sorte de mettre le passé de côté pour aller de l'avant et voilà que tout ça me rattrape. Le masque que je me suis forgé n'a pas tenu face à elle. Elle regarde devant elle, ses cheveux malmenés par le vent et j'ai l'envie folle de lui dire qu'on oublie ces années loin l'un de l'autre et qu'on s'en va loin pour tout recommencer. La voix de la raison chuchote encore que je suis fou de m'approcher d'elle mais... je ne reculerai plus. Je fais quelques pas pour me rapprocher d'elle et elle tourne la tête. Elle sursaute en me voyant.
-Nath? Mais qu'est-ce que... Comment tu...
-J'avais besoin de te voir et... avec quelques indices et beaucoup de chance j'ai pu te trouver.
Elle ne dit rien et se met de nouveau à fixer l'horizon. Je prends place à côté d'elle.
-Sympa ton pull...
-Hein?
Elle me regarde avant de réaliser ce que j'ai dit et de rougir violemment
-Oui c'est mon pull préféré!
-Après toutes ces années...
-Pourquoi en aurais-je changé?
-Des tas de raisons auraient pu te faire jeter ce morceau de notre passé.
Elle passe sa main sur ses yeux et soupire.
-Je sais que tu m'avais dit à mon retour que tu ne voulais pas parler du passé mais je pense que c'est nécessaire. 
-Je t'écoute.
-Je te préviens, ça ne va pas être facile mais bon... Quand nous avons rompu, j'ai été complètement dévastée. J'ai pleuré, arrêté de mangé, j'ai eu de nombreuses disputes avec mes parents qui du coup s'en voulaient de m'avoir fait partir loin de toi... J'ai tenté de faire comme si tout allait bien au bout d'un moment mais comment faire pour me dire que les plus beaux moments de ma vie appartenaient définitivement au passé? Je me disais que si d'autres étaient passés par là et avaient tourné la page, pourquoi pas moi?
Ses yeux étaient remplis d'émotion et mes mains se resserrèrent sur le sable. 
-Mais... j'ai eu un million de fois envie de t'appeler pour te dire que je ne pouvais pas t'oublier et... le temps a passé, balayant mon courage de te demander des nouvelles. J'espérais que tout se passe bien pour toi. Je t'imaginais te consacrer à tes études. J'enrageais et je pleurais en t'imaginant avec d'autres filles. J'ai dû me concentrer sur mes études et travailler jusqu'à l'épuisement. J'ai fait semblant de sortir avec joie avec d'autres hommes. Et les années ont passé. J'ai hésité avant de revenir étudier en ville mais je me suis dit que je trouverais peut-être la force de tourner la page pour de bon dans cette ville que j'avais tant aimée. Pour boucler la boucle. Pathétique, non?
Je sens que je commence à trembler. J'ai passé des moments affreux sans elle après son départ et j'avais dû me convaincre qu'elle était passée à autre chose. 
-S'il y a bien quelqu'un de pathétique ici Su', c'est moi. J'ai eu beau me répéter que tout allait bien et que je n'avais besoin de personne, que le passé doit rester où il est... J'ai juste eu à te regarder une fois pour que toutes mes jolies excuses s'envolent et me laissent face à mes peurs.
Elle hésite et semble chercher ses mots.
-Nath... est-ce que tu aimes qui tu es? Est-ce que tu t'es déjà aimé toi-même?
Qu'est-ce que c'est que cette question?
-Je ne me regarde pas dans le miroir en me disant que je m'adore si c'est ce que tu veux savoir!
Elle secoue la tête et me regarde avec insistance. Un petit rire nerveux m'échappe en la voyant sérieuse.
-Voyons voir... j'ai été un sale gosse et j'ai été bien corrigé un paquet de fois à ce sujet. J'ai tenté de venir parfait pour plaire à mon père et ça n'a rien changé. Il m'a toujours regardé avec mépris et ma mère avec indifférence. J'avais peu d'amis... Je t'ai rencontrée. Je t'ai aimée plus que tout et je t'ai perdue. Je n'ai même pas été foutu de protéger ce que j'avais de plus précieux. Et ensuite comme je te l'ai raconté j'ai fait tous les mauvais choix. C'est dur de s'aimer dans ces conditions je pense... Et est-ce que ça change quelque chose?
Je dois avoir l'air bien amer mais je ne dois pas me démonter.
-Nath... On ne choisit pas sa famille. Tu aurais dû avoir des parents fiers du garçon que tu devenais. Mais ils sont toujours passés à côté de ce que tu étais. Ce sont eux qui ont un problème. Quant à ta situation actuelle... Elle est inquiétante oui, tu as fait des mauvais choix ça c'est sûr mais ça arrive à tout le monde. Quant à moi, à nous... Tu n'es pas à blâmer, nous n'avons pas supporté la distance et moi non plus je n'ai pas su sauver cette relation qui me tenait tant à cœur. Tu ne peux pas prendre la responsabilité pour les erreurs du monde entier. Et tu pourras taper sur son sac de frappe tant que tu veux pour devenir le plus fort, ça ne changera rien. Il faut que tu sois honnête avec toi et que tu arrêtes de te cacher derrière ton mur de briques pour être toi-même. Tu commençais à l'être quand on était ensemble.
Je revois la photo trouvée sur son bureau ce matin...
-Tu serais prête à recommencer une histoire avec moi? Même si celui que tu aimais c'était le gentil délégué principal aux allures parfaites? Tout en sachant que je ne suis pas vraiment ce type-là?
Elle éclate de rire.
-Tu étais parfait en apparence. Moi j'avais bien vu que c'était pas comme ça que tu étais vraiment. Je t'ai aimé avec les défauts que tu tentais de cacher, je t'ai encore plus aimé quand tu as commencé à changer après ton émancipation... Et si aujourd'hui tu es prêt pour qu'on donne une deuxième chance à notre histoire mais que tu ne t'aimes pas, moi je suis prête à t'aimer pour deux.
Elle est là à me sourire, le rouge aux joues et moi j'ai le souffle coupé. Je ne suis qu'un idiot et elle trouve la force de me faire comprendre que j'ai la clé pour m'en sortir. J'ai toujours su que j'avais besoin d'elle. Jamais personne d'autre n'a su ou même voulu me parler franchement comme elle le fait.
-Tu te rends bien compte que je ne te laisserai plus partir? Je crois bien même que je te suivrai si tu essaies de t'enfuir!
Elle me lance un petit sourire en coin.
-Je n'ai pas l'intention de repartir mais j'aime t'imaginer me courant après frénétiquement!
Si ça fait partie des choix que je dois faire, je le ferai. J'ai toujours voulu éviter les regrets et au fond je n'ai fait que regretter tout ce que j'ai fait année après année.
-Su'... ça ne sera pas facile tout le temps tu sais...
-Je sais. Mais tu veux t'en sortir et je serai là.
-Tes amis ne vont pas apprécier de te voir avec moi...
-Nath... ce sont mes amis justement. Ils doivent me soutenir dans mes choix. Tu es mon premier amour et le seul d'ailleurs... On se retrouve, les sentiments sont encore là... Je ne vais pas passer à côté de toi pour faire plaisir à mes amis. Ils finiront par comprendre. Ils ont fort à gérer de leur côté aussi de toute façon.
-Et tes parents? Vu comment ils m'ont regardé quand on s'est croisés en ville, ils n'ont pas envie que je t'approche...
Elle hausse les épaules.
-Tu sais, ma mère a été très triste de me voir si mal après notre séparation. Elle s'en voulait beaucoup et mon père aussi même s'il le montrait moins. Quand je suis revenue en ville, une des premières choses que ma mère a voulu savoir c'était si je t'avais revu. Je pense qu'elle ne sera pas surprise que je lui dise qu'on se donne une deuxième chance.
Le silence s'installe et on se regarde. Elle a l'air fragile par instants, elle a tendance à s'éparpiller et à vouloir sauver le monde même quand c'est impossible mais elle est incroyable et je compte bien la garder à mes cotés cette fois-ci. Je prends son visage entre mes mains. Ses joues sont froides et ses yeux me dévisagent. J'ai terriblement envie de la taquiner avant d'aller plus loin...
-Su'... est-ce que ça veut dire que je vais récupérer mon pull?
Son visage se décompose et elle me regarde, indignée.
-Nathaniel! C'est MON pull! J'en ai pris grand soin durant toutes ces années!
-OK je te le laisse... seulement si au lieu de dormir avec c'est moi qui partage ton lit.
-D'accord mais je peux très bien dormir avec même si tu es avec moi, non?
-Non... tu ne le garderas pas longtemps si je suis avec toi...
Elle ouvre de grands yeux et tente de me pincer mais je la prends fermement contre moi pour l'embrasser. Elle cesse de bouger instantanément et je ne perds pas de temps. Je l'embrasse et bien vite j'enfouis mes mains dans ses cheveux pendant que je dévore ses lèvres. Je dois avoir l'air d'un affamé à l'embrasser à en perdre haleine comme si ma vie en dépendait mais la plage est déserte et je compte bien profiter de ce moment. Mes mains se perdent sous son pull, cherchant la chaleur de sa peau, tandis que je mordille ses lèvres. Un léger gémissement lui échappe et je deviens fou en l'entendant... ça m'avait tellement manqué que je l'embrasse de plus belle alors qu'elle s'agrippe à moi. J'ai presque envie de l'allonger sur le sable mais il vaut mieux s'arrêter là. Nous nous regardons, essoufflés.
-Il va falloir qu'on rentre Nath, il se fait tard...
-Oui... Tu viens chez moi?
-Sérieux? Ça fait si longtemps... 
-Il faut bien que je te fasse un petit repas pour te remercier pour le petit déjeuner de ce matin...
Je la prends par la main pour la relever et l'entraîne vers l'arrêt de bus le plus proche.
-Nath, tu réalises que si on avait parlé à mon retour...
Je me retourne pour lui faire face et dépose un doigt sur ses lèvres pour qu'elle n'aille pas plus loin.
-Tu veux vraiment qu'on réalise à quel point on a été stupides d'attendre pour parler sérieusement? Oui on aurait dû parler plus tôt. Je n'étais pas prêt et... je l'ai moins montré mais te savoir en ville m'a beaucoup perturbé dès le départ. Tu as bien plus d'effet sur moi que tu ne le penses sûrement.
Elle mordille le doigt posé sur ses lèvres, me faisant frissonner et apparemment elle sait très bien l'effet qu'elle me fait. Quand on était ado, elle rougissait tout le temps de façon adorable et elle manquait pas mal de confiance en elle. Aujourd'hui elle rougit encore un peu, ce qui me plait toujours autant, mais elle a plus d'assurance. 
J'extirpe mon doigt d'entre ses lèvres et approche mon visage à quelques millimètres du sien.
-Tu as quelque chose à rajouter?
-Oui. Castiel est passé me voir après le boulot pour s'excuser car il a bien vu que sa proposition m'a mise mal à l'aise. J'ai accepté ses excuses, fin de l'histoire.
Je me retiens de balancer un coup de pied dans le sable et je m'accroche fort à ses mots. J’agrippe fortement sa main et on reprend notre route à vive allure.
-Nath, doucement, pas si vite, je vais pas m'envoler, je t'assure!
-On ne sait jamais avec toi... Je risque même de te garder chez moi attachée au lit!
-Ça s'appelle de la séquestration! Et... tu as des menottes peut-être?
-Non mais je dois encore avoir ma cravate bleue du lycée, ça fera l'affaire...
-Et ton tshirt avec le dessin d'une cravate? Tu l'as encore? 
-Pourquoi? Tu veux me le piquer pour dormir avec celui-là aussi?
-C'est une idée!
Elle rigole alors que je monte dans le bus derrière elle.
Je me penche pour que les autres passagers n'entendent pas.
-Tu peux prendre toute ma garde-robe si tu le souhaites Su'...
Le bus démarre, nous éloignant de la plage. Nos pas laissés dans le sable s'effacent déjà mais les paroles échangées ici résonnent encore et je n'ai pas l'intention de les laisser s'envoler.
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traitor-for-hire · 5 years
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Entre voisins
« Qu'est-ce que tu vas faire maintenant, Jo ? » demanda Meg par un après-midi enneigé, quand sa sœur traversa le couloir d'un pas lourd, en bottes de caoutchouc, vieux manteau et capuchon, avec un balai dans une main et une pelle dans l'autre.
« Je sors faire de l'exercice, répondit Jo avec une lueur malicieuse dans l'œil.
— J'aurais pensé que deux longues marches ce matin t'auraient suffi ! Le temps est froid et sinistre, et je te conseille de rester au chaud et au sec près du feu, comme moi, dit Meg avec un frisson.
— Comme si j'allais t'écouter ! Je ne peux pas rester tranquille toute la journée, et je n'ai rien d'un matou, je n'aime pas somnoler près du feu. J'aime les aventures, et je vais en trouver. »
Meg s'en retourna se rôtir les pieds et lire Ivanhoé, et Jo commença à creuser des chemins avec beaucoup d'énergie. La neige était fraîche, et avec son balai elle eut tôt fait de déblayer un chemin tout autour du jardin pour que Beth puisse se promener et faire prendre l'air aux poupées invalides quand le soleil sortirait. Il faut savoir que le jardin séparait la maison des March de celle de Mr. Laurence. Toutes les deux se trouvaient dans un quartier en banlieue de la ville, qui avait encore des allures de campagne, avec des bosquets et des pelouses, de grands jardins, et des rues calmes. Une haie basse séparait les deux propriétés. D'un côté se trouvait une vieille demeure aux murs bruns, l'air nue et miteuse en l'absence des plantes grimpantes qui la couvraient durant l'été et des fleurs qui l'entouraient alors. De l'autre côté se tenait un majestueux manoir de pierre, qui respirait le confort et le luxe, depuis le grand hangar pour les voitures et les jardins bien entretenus jusqu'à la serre et à toutes les belles choses que l'on pouvait entrapercevoir entre les luxueux rideaux.
Pourtant cela semblait être une maison solitaire et dépourvue de vie, car nul enfant ne jouait sur la pelouse, nulle figure maternelle ne souriait aux fenêtres, et peu de personnes entraient et sortaient, à l'exception du vieux monsieur et de son petit-fils.
Pour l'imagination vivace de Jo, cette belle maison était un genre de palais enchanté, plein de splendeurs et de délices dont nul ne profitait. Elle avait depuis longtemps voulu contempler ses trésors cachés, et faire connaissance avec le jeune Laurence, qui avait l'air d'en avoir envie, lui aussi, s'il savait seulement par où commencer. Depuis la fête, elle avait été plus décidée que jamais, et avait planifié bien des façons de se lier d'amitié avec lui, mais il ne s'était pas montré dernièrement et Jo commençait à penser qu'il était parti quand elle avait repéré un jour une tête brune à une fenêtre de l'étage, regardant tristement vers leur jardin où Beth et Amy se lançaient des boules de neige.
« Ce garçon manque cruellement de compagnie et d'amusements, se dit-elle. Son grand-père ne sait pas ce qui est bon pour lui, et le garde enfermé tout seul. Il a besoin d'une bande de joyeux garçons pour jouer avec lui, ou de quelqu'un de jeune et plein de vie. J'ai très envie d'aller sur place et de le dire au vieux monsieur ! »
L'idée amusa Jo, qui aimait à faire des choses osées et scandalisait toujours Meg par ses actes saugrenus. Ce plan « d'aller sur place », ne fut pas oublié. Et quand vint cet après-midi de neige, Jo se résolut à tenter ce qu'elle pouvait. Elle vit Mr. Laurence quitter la maison en voiture, et elle se creusa un chemin jusqu'à la haie, où elle s'arrêta pour observer les environs. Tous les rideaux étaient fermés aux fenêtres les plus basses, les domestiques hors de vue, et rien d'humain n'était visible à l'exception d'une tête aux boucles brunes inclinée sur une main fine, à une fenêtre de l'étage.
« Le voilà, pensa Jo. Pauvre garçon ! Tout seul et malade en ce jour lugubre. Comme c'est dommage ! Je vais lui jeter une boule de neige pour le faire regarder au dehors, et lui dire quelques mots gentils. »
Une poignée de neige s'envola, et la tête se tourna vivement, montrant un visage qui perdit son air apathique dans l'instant, comme les grands yeux s'illuminèrent et la bouche commença de sourire. Jo hocha la tête et rit, et agita son balai en appelant :
« Comment allez-vous ? Êtes-vous malade ? »
Laurie ouvrit la fenêtre, et croassa d'une voix rauque :
« Je vais mieux, merci. J'ai eu un mauvais rhume, et je suis resté dans ma chambre toute la semaine.
—  Je suis désolée. Avec quoi vous amusez-vous ?
—  Rien du tout. C'est aussi morne qu'un tombeau ici.
—  Ne lisez-vous pas ?
—  Pas beaucoup. On ne me laisse pas faire.
—  Personne ne peut vous faire la lecture ?
—  Grand-père le fait parfois, mais mes livres ne l'intéressent pas, et je déteste devoir tout le temps demander à Brooke.
—  Faites-venir quelqu'un pour vous voir, alors.
—  Il n'y a personne que je veuille voir. Les garçons font trop de tapage, et j'ai mal à la tête.
—  Il n'y a pas de gentille fille pour vous faire la lecture et vous distraire ? Les filles sont calmes et aiment jouer les infirmières.
—  Je n'en connais pas.
—  Vous nous connaissez, commença Jo, qui rit et s'interrompit.
—  C'est vrai ! Voulez-vous venir, s'il vous plaît ? s'écria Laurie.
—  Je ne suis ni calme ni gentille, mais je viendrai, si Mère le veut bien. Je vais le lui demander. Fermez la fenêtre, comme un gentil garçon, et attendez que je vienne. »
Sur ce, Jo repartit vers la maison, le balai sur l'épaule, en se demandant ce que les autres lui diraient. Laurie était tout excité à l'idée d'avoir de la compagnie, et se précipita pour se préparer, car, ainsi que Mrs. March l'avait dit, il était « un petit gentleman », et pour faire honneur à l'invitée à venir il passa une brosse dans ses cheveux bouclés, enfila un col propre, et tenta de mettre de l'ordre dans la pièce qui était tout sauf rangée, malgré la demi-douzaine de domestiques. À ce moment retentit un coup de sonnette, puis une voix décidée, qui demandait à voir « Mr. Laurie », et une servante stupéfaite vient en courant annoncer une jeune dame.
« Très bien, faites-la monter, c'est Miss Jo, » dit Laurie en allant à la porte de son petit parloir pour retrouver Jo, qui apparut, les joues roses et l'air ravie et tout à fait à son aise, avec une assiette couverte dans une main et les trois chatons de Beth dans l'autre.
« Me voici, avec armes et bagages, dit-elle sans préambule. Mère vous envoie son amour, et était contente que je puisse faire quelque chose pour vous. Meg a voulu que je vous amène un peu de son blanc-manger, qu'elle réussit fort bien, et Beth a pensé que ses chats vous apporteraient un peu de réconfort. Je savais que vous en ririez, mais je ne pouvais pas refuser, elle avait tellement envie de faire quelque chose. »
Il se trouva que la drôle d'idée de Beth était juste ce qu'il fallait, car tout en riant des chatons, Laurie oublia sa timidité, et devint aussitôt plus sociable.
« Cela semble trop beau pour être mangé, » dit-il en souriant de plaisir quand Jo découvrit l'assiette pour lui montrer le blanc-manger, entouré d'une guirlande de feuilles vertes et des fleurs écarlates du géranium préféré d'Amy.
« Ce n'est rien, elles ont toutes eu envie de faire quelque chose pour vous. Dites à la femme de chambre de le mettre de côté pour votre thé. C'est un mets si simple que vous pouvez en manger, et si moelleux, qu'il glissera sans vous faire mal à la gorge. Quelle belle chambre est-ce là !
—  Elle le serait si elle était mieux rangée, mais les domestiques sont paresseuses, et je ne sais pas comment les faire obéir. Cela me dérange, néanmoins.
—  Je vais arranger ça en deux minutes. Il y a seulement besoin de balayer l'âtre, comme ça, et de redresser ce qu'il y a sur le manteau de la cheminée, comme ça, et de mettre les livres ici, et les bouteilles là, et de détourner votre sofa de la lumière, et de regonfler un peu les oreillers. Voilà, maintenant, vous êtes bien installé. »
Et en effet, tandis qu'elle parlait et riait, Jo avait remis les choses en place et donné un air bien différent à la pièce. Laurie la regardait dans un silence respectueux, et quand elle lui fit signe de s'installer sur le sofa, il s'assit avec un soupir de satisfaction, en disant avec gratitude :
« Comme vous êtes gentille ! Oui, c'est ce que je voulais. Maintenant s'il vous plaît prenez le grand fauteuil et laissez-moi vous distraire.
—  Non, je suis venue vous distraire, vous. Voulez-vous que je lise à voix haute ? » dit Jo en regardant avec affection en direction de livres très tentants juste à portée de main.
« Merci ! J'ai lu tous ceux là, et si cela ne vous dérange pas, j'aimerais mieux discuter, répondit Laurie.
—  Cela ne me dérange pas du tout. Je parlerai toute la journée si vous me laissez faire. Beth dit que je ne sais jamais quand m'arrêter.
—  Beth, c'est celle aux joues roses, qui reste souvent à la maison et sort parfois avec un petit panier ? demanda Laurie avec intérêt.
—  Oui, c'est Beth. C'est ma petite fille à moi, et elle est très gentille.
—  Meg est la jolie jeune fille, et celle aux cheveux bouclés est Amy, je crois ?
—  Comment savez-vous cela ? »
Laurie rougit, mais répondit franchement, « Eh bien, vous voyez, je vous entends souvent vous appeler les unes les autres, et quand je suis seul ici, je ne peux m'empêcher de regarder vers votre maison, vous avez toujours l'air de bien vous amuser. Je vous demande de pardonner mon impolitesse, mais parfois vous oubliez de baisser le rideau de la fenêtre aux fleurs. Et quand les lampes sont allumées, c'est comme regarder un tableau ; voir le feu, et vous toutes autour de la table avec votre mère. Son visage est juste en face, et elle a l'air si douce, derrière les fleurs, que je ne peux pas m'empêcher de regarder. Je n'ai pas de mère, voyez-vous. » Et Laurie se mit à tisonner le feu pour dissimuler un léger tremblement des lèvres qu'il ne pouvait contrôler.
L'expression solitaire, avide, de ses yeux toucha le cœur tendre de Jo. Son éducation simple l'avait dotée d'un caractère droit, et à quinze ans elle était aussi innocente et franche qu'une enfant. Laurie était malade et seul, et se rendant compte combien elle était riche de son foyer et de son bonheur, elle tenta avec joie de les partager avec lui. Son visage empourpré était très amical, et sa voix perçante inhabituellement douce quand elle dit :
« Nous ne tirerons plus jamais les rideaux, et je vous autorise à regarder autant que vous le souhaitez. Mais j'aimerais mieux que vous veniez nous voir, au lieu de nous observer. Mère est si merveilleuse, elle vous apporterait beaucoup, et Beth chanterait pour vous si je la suppliais, et Amy danserait. Meg et moi vous ferions rire avec nos accessoires de théâtre, et nous nous amuserions bien. Est-ce que votre grand-père ne vous laisserait pas venir ?
—  Je pense que si, si votre mère le lui demandait. Il est très gentil, même s'il n'en a pas l'air, et il me laisse plus ou moins faire ce que je veux. Il a seulement peur que je dérange des étrangers, » commença Laurie, de plus en plus animé.
« Nous ne sommes pas des étrangers, nous sommes voisins, et vous n'avez pas besoin de penser que vous dérangeriez. Nous voulons faire votre connaissance, et je tentais d'y parvenir depuis un moment. Nous ne sommes pas là depuis très longtemps, voyez vous, mais nous avons fait la connaissance de tous nos voisins à part vous.
—  C'est que, Grand-père vit parmi ses livres, et ne s'intéresse pas trop à ce qui se passe au dehors. Mr. Brooke, mon tuteur, ne reste pas ici, vous voyez, et je n'ai personne avec qui sortir, alors je reste juste à la maison et me distrais comme je peux.
—  Ça n'est pas une bonne chose. Vous devriez faire un effort et accepter toutes les invitations que l'on vous envoie, ainsi vous aurez plein d'amis et d'endroits plaisants où vous rendre. Ce n'est pas grave que vous soyiez timide. Ça ne durera pas si vous persistez. »
Laurie rougit à nouveau, mais ne s'offusqua pas d'être accusé de timidité, car Jo était de si bonne volonté qu'il était impossible de ne pas voir la gentillesse derrière son franc-parler.
« Aimez-vous votre école ? » demanda le garçon, changeant de sujet, après une courte pause durant laquelle il avait contemplé le feu tandis que Jo regardait autour d'elle, l'air contente.
« Je ne vais pas à l'école, je suis homme à tout faire - fille, je veux dire. Je m'occupe de ma grand-tante, cette chère vieille ronchon, » répondit Jo.
Laurie ouvrit la bouche pour poser une autre question, mais se rappelant juste à temps qu'il est impoli de trop mettre le nez dans les affaires des autres il la referma, l'air mal à l'aise.
Jo aimait ses bonnes manières, et rire aux dépens de Tante March ne la dérangeait pas, aussi lui fit-elle une description vivace de l'impatiente vieille dame, de son caniche obèse, du perroquet qui parlait espagnol, et de la librairie qui faisait sa joie.
Laurie s'en amusa immensément, et quand elle lui parla du vieux monsieur guindé venu un jour pour courtiser Tante March, et comment, à son grand désarroi, Poll lui avait arraché sa perruque au milieu d'un beau discours, le garçon rit de si bon cœur que des larmes roulèrent sur ses joues, et une bonne vint passer la tête à la porte pour voir ce qui se passait.
« Oh ! Cela me fait un bien fou. Continuez, s'il vous plaît, » dit-il en détachant son visage rougi et rayonnant du coussin du sofa où il l'avait enfoncé.
Enhardie par son succès, Jo continua, et lui raconta tout de leurs pièces et de leurs plans, leurs espoirs et leurs craintes pour Père, et tous les évènements les plus intéressants du monde où elle vivait avec ses sœurs. Puis ils en vinrent à parler de livres, et au ravissement de Jo il se trouva que Laurie les aimait tout autant qu'elle, et en avait même lu davantage.
« Si vous les aimez tant, venez voir les nôtres. Grand-père est sorti, aussi vous n'avez pas à avoir peur.
—  Je n'ai peur de rien, répliqua Jo en relevant fièrement le menton.
—  Je vous crois ! » s'exclama le garçon en la regardant avec admiration, tout en pensant qu'elle aurait de bonnes raisons d'être effrayée si jamais elle croisait le vieux monsieur dans un de ses accès de mauvaise humeur.
Comme il faisait bon dans toute la maison, Laurie put les mener de pièce en pièce, laissant Jo examiner tout ce qui attirait son attention. Ainsi ils parvinrent enfin à la bibliothèque, où elle joignit les mains et se mit à bondir sur place, ainsi qu'elle le faisait toujours quand elle était particulièrement ravie. Les murs étaient tapissés de livres, et il y avait des gravures et des statues, de petits cabinets pleins de pièces et d'autres curiosités qui attiraient le regard, des fauteuils capitonnés, des tables, des bronzes, et, cerise sur le gâteau, une large cheminée toute entourée d'une élégante mosaïque.
« Quelle richesse ! » soupira Jo, en sombrant dans les profondeurs d'un fauteuil en velours et en regardant autour d'elle avec un air d'intense satisfaction. « Théodore Laurence, vous devriez être le garçon le plus heureux du monde, ajouta-t-elle solennellement.
—  Personne ne peut vivre rien qu'avec des livres, » dit Laurie en secouant la tête, perchée sur une table en face d'elle.
Avant qu'il ne puisse en dire plus, une cloche sonna, et Jo se leva d'un bond en s'exclamant, alarmée, « Miséricorde ! C'est votre grand-père !
—  Eh bien, qu'est-ce que cela fait ? Vous n'avez peur de rien, après tout, répliqua le garçon d'un air malicieux.
—  Je pense que j'ai un peu peur de lui, mais je ne sais pas pourquoi je le devrais. Marmee a dit que je pouvais venir, et je ne pense pas que vous vous en portiez plus mal, » dit Jo en se donnant une contenance, quoiqu'elle ne quittât pas la porte des yeux.
« Je m'en porte même bien mieux, et je vous en suis très reconnaissant. J'ai seulement peur que vous en ayez assez de me faire la discussion. C'était si plaisant, je ne voudrais stopper pour rien au monde, dit Laurie.
—  Le docteur est ici pour vous voir, vint appeler une servante.
—  Cela vous dérangerait-il si je vous laissais une minute ? Je suppose que je dois aller le voir, dit Laurie.
—  Ne vous occupez pas de moi. Je suis comme un poisson dans l'eau ici, » répondit Jo
Laurie s'en vint, et son invitée s'amusa par ses propres moyens. Elle se tenait devant un beau portrait du vieux monsieur quand la porte se rouvrit, et sans se tourner elle dit avec conviction « Je suis sûre maintenant que je ne devrais pas avoir peur de lui, car il des yeux pleins de bonté même si sa bouche est sévère, et il a l'air d'avoir une volonté formidable. Il n'est pas aussi bel homme que mon grand-père, mais il me plaît.
—  Merci, m'dame, » dit une voix rude venue de derrière elle, où se tenait, à sa grande détresse, le vieux Mr. Laurence.
La pauvre Jo rougit jusqu'à n'en plus pouvoir, et son cœur se mit à battre la chamade tandis qu'elle pensait à ce qu'elle avait dit. Pendant un instant elle eut la folle envie de fuir, mais cela aurait été lâche, et ses sœurs se seraient moquées d'elle, aussi résolut-elle de rester et de se tirer d'embarras comme elle le pouvait. Au second regard elle s'aperçut que les yeux, sous les sourcils broussailleux, étaient plus aimables encore que ceux du portrait, et qu'il s'y trouvait une lueur espiègle, ce qui atténua grandement ses peurs. La voix du vieux gentleman était plus rude que jamais quand il reprit abruptement, après ce terrible moment de pause, «  Alors vous n'avez pas peur de moi, hein ?
—  Pas beaucoup, sir.
—  Et vous ne me trouvez pas aussi bel homme que votre grand-père ?
—  En effet, sir.
—  Et j'ai une volonté formidable, n'est-ce pas ?
—  J'ai seulement dit que je le pensais.
—  Mais je vous plais tout de même ?
—  Oui, sir. »
Cette réponse plut au vieux monsieur. Il émit un rire bref, lui serra la main, et, lui passant un doigt sous le menton, fit pivoter son visage et l'examina gravement avant de dire avec un signe de tête,
« Vous avez le courage de votre grand-père, si vous n'avez pas ses traits. Il était séduisant, ma chère, mais mieux encore il était brave et honnête, et j'étais fier d'être son ami.
—  Merci, sir. » Et Jo fut tout à fait à l'aise après cela, car cela lui convenait parfaitement.
« Qu'avez-vous donc fait à mon garçon ? fut la question suivante, posée avec brusquerie.
—  J'ai seulement voulu être une bonne voisine, sir. » Et Jo lui raconta comment elle en était venue à leur rendre visite.
« Vous pensez qu'il a besoin de s'amuser davantage, alors ?
—  Oui, sir. Il semble un peu solitaire, et voir d'autres jeunes personnes lui ferait peut-être du bien. Nous ne sommes que des filles, mais nous serions heureuses d'aider si nous le pouvons, car nous n'avons pas oublié le splendide cadeau de Noël que vous nous avez envoyé, dit Jo avec empressement.
—  Ta ta ta ! C'était l'idée du garçon. Comment va la pauvre femme ?
—  Elle va bien, sir. » Et Jo se lança en parlant à toute allure, et lui raconta tout sur les Hummel, sur lesquels sa mère avait attiré l'attention d'amis plus riches.
« La même façon de faire le bien que son père. Je devrais venir voir votre mère un de ces jours. Dites-le lui. Voilà qu'on sonne la cloche pour le thé, nous le prenons plus tôt à cause du garçon. Venez donc et continuez d'être une bonne voisine.
—  Si vous voulez bien de moi, sir.
—  Je ne vous le demanderais pas, si ce n'était pas le cas. »
Et Mr. Laurence lui offrit son bras avec une courtoisie un peu vieux jeu.
« Que dirait Meg de tout cela ? » pensa Jo tandis qu'il l'escortait dans la maison, ses yeux pétillant d'amusement comme elle s'imaginait raconter l'histoire en rentrant.
« Hé ! Eh bien, que diable arrive-t-il à ce garçon ? » demanda le vieux monsieur quand Laurie surgit en descendant les escaliers quatre à quatre et stoppa net à la vision étonnante de Jo bras dessus bras dessous avec son redoutable grand-père.
« Je ne savais pas que vous étiez là, sir, » commença-t-il, tandis que Jo lui lançait un regard triomphant.
« C'est évident quand on voit le fracas que vous faites en descendant. Venez prendre votre thé, sir, et conduisez-vous comme un gentleman. » Et après avoir affectueusement tiré sur les cheveux du garçon en guise de caresse, Mr. Laurence continua son chemin, tandis que Laurie s'adonnait dans leur dos à toutes sortes de pitreries, qui faillirent faire exploser de rire Jo.
Le vieux monsieur ne dit pas grand chose tout en buvant ses quatre tasses de thé, mais il observa les jeunes gens, qui bavardaient bientôt comme de vieux amis, et les changements survenus chez son petit-fils ne lui échappèrent pas. Il y avait maintenant de la couleur, de la lumière, de la vie sur le visage du garçon, de la vivacité dans ses manières, et un franc amusement dans son rire.
« Elle a raison, cet enfant est solitaire. Je vais voir ce que ces petites filles peuvent faire pour lui, » pensa Mr. Laurence tout en regardant et en écoutant. Il aimait bien Jo, pour ses manières étranges et brusques, et elle semblait comprendre le garçon aussi bien que si elle en était un elle-même.
Si les Laurence avaient été ce que Jo appelait des gens « raides et guindés » ils ne se seraient pas entendus du tout, car les personnes de ce genre l'intimidaient et la mettaient mal à l'aise. Mais les trouvant honnêtes et simples, elle fut tout à fait elle-même, et fit bonne impression. Quand ils sortirent de table elle proposa de s'en aller, mais Laurie dit qu'il avait encore quelque chose à lui montrer et l'emmena dans les serres, qui avaient été illuminées à son intention. Cela sembla bien féérique à Jo, de se promener dans les allées, profiter des murs fleuris de chaque côté, de la douce lumière, de l'air humide et parfumé, et des merveilleuses plantes grimpantes et des arbres qui l'entouraient - tandis que son nouvel ami coupait les plus belles fleurs jusqu'à avoir les mains pleines. Puis il les lia en un bouquet, et dit, avec l'air heureux que Jo aimait tant à voir, 
« Veuillez les offrir à votre mère, s'il vous plaît, et dites-lui que j'aime beaucoup le remède qu'elle m'a envoyé. »
Ils retrouvèrent Mr. Laurence dans le grand salon, mais toute l'attention de Jo se porta sur un grand piano, qui était ouvert.
« Vous jouez ? demanda-t-elle à Laurie avec respect.
—  Parfois, répondit-il modestement.
—  Jouez quelque chose, s'il vous plaît. Je voudrais l'entendre, pour le raconter à Beth.
—  Ne voulez vous pas jouer d'abord ?
—  Je ne sais pas jouer. Je suis trop stupide pour apprendre, mais j'aime énormément la musique. »
Aussi Laurie joua et Jo écouta, le nez voluptueusement plongé dans les héliotropes et les roses thé. Son respect et sa considération pour le jeune Laurence s'accrurent considérablement, car il jouait remarquablement bien et ne prenait pas de grands airs pour autant. Elle aurait voulu que Beth puisse l'entendre, mais n'en dit rien, et lui fit compliment sur compliment jusqu'à ce qu'il ne sache plus où se mettre et que son grand-père vienne à la rescousse.
« C'est assez, c'est assez, jeune fille. Trop de cajoleries ne lui valent rien. Il ne joue pas mal, mais j'espère qu'il s'en tirera aussi bien dans des matières plus importantes. Vous partez ? Eh bien, je vous suis très reconnaissant de votre visite, et j'espère que vous reviendrez. Mes respects à votre mère. Bonne nuit, Docteur Jo. »
Il lui serra affectueusement la main, mais avec un air contrarié. Quand ils furent dans le hall, Jo demanda à Laurie si elle avait dit quelque chose qu'il ne fallait pas. Il secoua la tête.
« Non, c'est à cause de moi. Il n'aime pas m'entendre jouer.
—  Pourquoi cela ?
—  Je vous le dirai un de ces jours. John va vous raccompagner, puisque je ne le peux pas.
—  Nul besoin. Je ne suis pas une dame, et ce n'est qu'à deux pas. Prenez soin de vous, voulez-vous ? 
—  Oui, mais vous reviendrez, je l'espère ?
—  Si vous me promettez de venir nous voir quand vous irez mieux.
—  Je le ferai.
—  Bonsoir Laurie !
—  Bonsoir, Jo, bonsoir ! »
Quand Jo eut raconté toutes les aventures de l'après-midi, toute la famille fut prise d'envie de visiter leurs voisins, car chacune avait trouvé quelque chose d'attirant dans la grande maison de l'autre côté de la haie. Mrs. March souhaitait parler de son père avec le vieil homme qui ne l'avait pas oublié, Meg se languissait des serres, Beth soupirait après le grand piano, et Amy avait grande envie de voir les beaux tableaux et les statues.
« Mère, pourquoi est-ce que Mr. Laurence n'aime pas que Laurie joue du piano ? demanda Jo, qui était curieuse.
—  Je ne suis pas sûre, mais je pense que c'est parce que son fils, le père de Laurie, a épousé une Italienne, une musicienne, ce qui a déplu au vieux monsieur qui est très fier. La dame était bonne et belle et talentueuse, mais il ne l'aimait pas, et il n'a jamais revu son fils après son mariage. Ils sont morts tous les deux quand Laurie était petit, et son grand-père l'a recueilli. J'ai l'impression que le garçon, qui est né en Italie, n'est pas de constitution très robuste, et que le vieil homme a peur de le perdre, c'est ce qui le rend si prudent. Laurie a un talent naturel pour la musique qu'il tient de sa mère, et je pense pouvoir dire que son grand-père craint qu'il ne veuille devenir un musicien. En tout cas, son don lui rappelle cette femme qu'il n'aimait pas, et c'est pourquoi il "faisait la tête", comme a dit Jo.
—  Mon Dieu, que c'est romantique ! s'exclama Meg.
—  C'est stupide ! dit Jo. Qu'on le laisse faire de la musique s'il en a envie, au lieu de lui gâcher l'existence en l'envoyant à l'université, alors qu'il déteste ça.
—  C'est pour cela qu'il de si beaux yeux noirs et de si jolies manières, je suppose. Les Italiens sont toujours charmants, dit Meg, qui était un peu sentimentale.
—  Qu'est-ce que tu sais de ses yeux et de ses manières ? C'est à peine si tu lui as jamais parlé, s'exclama Jo, qui n'était pas sentimentale pour deux sous.
—  Je l'ai vu à la fête, et ce que tu racontes prouve qu'il sait se tenir. C'était très joli, ce qu'il a dit sur le remède que lui a envoyé Mère.
—  Il parlait du blanc-manger, je suppose. 
—  Comme tu es bête ! Il parlait de toi, bien sûr.
—  Vraiment ? » Et Jo écarquilla les yeux comme si cela ne lui était pas seulement venu à l'esprit.
« Je n'ai jamais vu une fille comme toi ! Tu ne sais pas reconnaître quand on te complimente, » dit Meg, avec l'air d'une jeune dame qui connaissait son affaire.
« Je pense que ce ne sont que des sottises, et je te prierais de ne pas être ridicule et de ne pas me gâcher mon plaisir. Laurie est un gentil garçon et je l'aime bien, et je ne veux pas entendre parler de choses sentimentales à propos de compliments et d'autres sornettes. Nous serons toutes gentilles avec lui parce qu'il n'a pas de mère, et il pourra venir nous rendre visite, n'est-ce pas, Marmee ?
—  Oui, Jo, ton ami est le bienvenu, et j'espère que Meg se souviendra que les enfants devraient le rester aussi longtemps qu'ils le peuvent.
—  Je ne me vois plus comme une enfant, et je n'ai pas encore treize ans, observa Amy. Qu'est-ce que tu en dis, Beth ?
—  Je pensais à notre Voyage du Pèlerin, répondit Beth, qui n'avait rien écouté. À comment nous avons quitté le Marais de la Tristesse et passé le Portail en prenant la résolution d'être bonnes, et comment nous avons commencé de grimper la colline en faisant de notre mieux. Et que peut-être cette maison pleine d'objets splendides sera notre Palais Merveilleux.
—  Il nous faudra passer les lions d'abord, » dit Jo, comme si cette perspective l'enchantait.
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santiagotrip · 5 years
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Etape 11 : Boullay-Thierry
Préliminaire : Je repense à la maison de retraite traditionnaliste d'hier.
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 Ôtons tout de suite de mon propos les malades mentaux, néo-nazis, black-blocks, islamistes et autres dangereux abrutis qui, au nom de je ne sais quelle idée, croient pertinent de pourrir la vie (au sens littéral) de ceux qui ne la partagent pas (l'idée). Sans compter que généralement, l'idée en question, elle est juste du niveau ... Allez, soyons généreux, 1ère année de fac dans le meilleur des cas.
Non, je parle ici des gens qui ont des façons de voir la vie différentes des miennes. Les fachos, les gauchos ... tous ces attributs qui se balancent avec une facilité déconcertante et qui réduisent une personne à un mot de deux syllabes.
On n'est jamais que le produit de son environnement, mixé avec son éducation, ses relations, et un peu de particularité individuelle. Je suis de droite, de gauche ou d'ailleurs parce que tous ces éléments mélangés m'ont construit ainsi.
Moi, j'ai une dent contre la Fraternité Saint Pie X à cause du schisme de 88. Je trouve qu'ils ont quitté le bateau au moment où il tanguait le plus, et j'aime pas (je ne développe pas, ca va embêter tout le monde)
Mais il faut accepter une dichotomie entre le général et le particulier. Je n'aime pas la Fraternité Saint Pie X en général, mais je peux aimer chacune des personnes qui la composent. Je peux détester tel ou telle option politique et être très copain avec l'un de ses militants. Je comprends que Mme Le Pen puisse être vent debout contre l'immigration et que, en même temps, elle se soit fait une spécialité, en tant qu'avocate, de la défense des étrangers en situation irrégulière. Je peux détester les greffiers et adorer Thérèse (ma chatte)
Je vous invite, à ce propos, à (ré)écouter une chanson de Georges Brassens qui s'appelle "la messe au pendu" 
  Pour dire vrai, j'ai fait mienne cette phrase de Victor Hugo : "la bonté est la forme supérieure de l'intelligence". Plus j'avance en âge, et plus je me dis qu'il n'y a que ça de vrai ! Bon, j'arrête, je serais à votre place, ça me gonflerait aussi.
Ca attaque le cortex, la marche solitaire, non ?
Pas trop grand'chose à raconter aujourd'hui. 27,8 kms dans le même décor qu'hier, champs à perte de vue, plat absolu.
Ah si, j'ai traversé Dreux. Pas glop. Je sors de 10 kms en pleine nature et je tombe, dans la continuité du chemin, sur la cité "Prod'homme". Des bidonvilles. Puis des maisonnettes délabrées, les "jardins" débordant de cochonneries de toutes sortes (carcasses de bagnoles, vieux meubles, ferrailles ...). Ca sur au moins 1 km. Allez jeter un œil sur Gogole, ça vaut le coup. Je n'ai pas pris de photos, j'ai trouvé ça indécent.
Puis on passe derrière Brico-dépôt, où on traverse un camp de manouches. Des fils électriques venant de nulle part, courent sur la chaussée pour alimenter les caravanes; des chaussures d'adultes, d'enfants sont posées sur la route ... je n'ai vu personne. Et pourtant, je suis sûr qu'il y a de la vie ... Là encore, je n'ai pas voulu prendre de photos.
On avance, et on se trouve dans ce qu'on pourrait appeler une "cité ouvrière". Des petites maisons, accolées, mais pimpantes, identiques, mais avec chacune son originalité, des jardins entretenus, fleuris, avec parfois une figurine où un accessoire ... Rien à voir avec ce que j'ai vu plus haut.
Puis on descend vers le centre-ville ... Je n'ai pas vraiment vu grand'chose, avec 27 kms à faire, j'ai préféré tracer.
Quittant la ville en passant sous la voie ferrée, un monsieur m'interpelle :
- "Compostelle ?"
- "oui, comment vous savez ?"
- "c'est par là, viens avec moi".
Le monsieur est Espagnol, il vit en France depuis une quarantaine d'années et il me fait doctement une conférence de géopolitique sur le mode "la France, ça veut rien dire, moi, je suis un humain du monde". Je suis pas d'accord, je tente la controverse, mais il sait. Donc, je l'écoute sagement, je lance une vanne de temps en temps ... En fait, lui et moi avons fait deux bornes en montée sans sentir le temps passer.
Bon, en  termes philosophiques, je suis pas sûr d'avoir avancé, mais on a bien rigolé et on se quitte bons copains.
Je disais : 27,8 kms dans le même décor qu'hier, champs à perte de vue, plat absolu.
Il commence à s'installer une forme de monotonie qui ne conduit pas à l'ennui. Les étapes sont moins dures, et je ne ressens toujours pas le besoin de me "distraire". Ca me coûte même un peu de m'arrêter pour manger. J'ai trouvé un système avec ma gourde pour boire en marchant, j'ai donc marché de 7h15 à 11h sans m'arrêter.
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Bon, sans mentir, au bout d'un moment, on n'en peut plus et il faut recharger un peu les batteries. Je m'arrête, j'enlève le sac à dos, pipi, deux Balisto, je me rhabille et en route.
13h, repas au bord du chemin, 14h30, arrivée à Boullay-Thierry.
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Agnès avait téléphoné à mes hôtes hier, qui ont l'habitude de recevoir des pèlerins, mais qui enterrent un de leurs très bons amis aujourd'hui à Dreux, et ne seraient pas là de l'après-midi. Ils ont - et je comprends ça - des scrupules à laisser un étranger seul dans leur maison pendant quasi une demi-journée ... Mais en définitive, ils prennent le risque et acceptent de me recevoir.
Comme d'habitude, et comme un rite, je salue mes hôtes, puis douche, puis lessive, puis balade, ou sieste, ou blog.
Ils reviendront vers 20h - 20h30. Pour l'instant, je les ai juste croisés, je sais qu'ils ont fait leur possible pour que je sois bien. Sans compter qu'en ce moment, c'est sur leur ordi que je tape ce billet. Ils ne peuvent donc pas être complètement mauvais ...
Cadeau : Jackye et Yvon sont rentrés, Yvon m’a emmené dans l’église. Nous sommes montés dans le clocher et voici le résultat. sur la dernière photo, le chemin que j’emprunte demain (vous vous en moquez, mais comme je l’ai, par générosité, je vous la partage)
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Prochaine étape, Chartres : le Camino, le vrai ! C'est bien, non ?
Bonne nuit à tout le monde
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