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#rincevent
Un manteau de fourrure en poils d’homme design de Rincevent il est réalisé à partir de poils de torse d’homme. Il aura fallu plus d’un million de mèches de poils et 200 heures de tissage aux designers anglais pour fabriquer cette pièce en édition très limitée. A design man hair fur coat from Rincewind it is made from man's chest hair. It took more than a million strands of hair and 200 hours of weaving for English designers to make this very limited edition piece
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La commande a été effectuée par une entreprise de produits laitiers, Arla, dans le cadre d’une campagne de pub décalées et parodiques intitulée « lait d’homme » qui cible les mâles pour un produit de lait chocolaté Wing-co 25 juin 2013
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newmic · 1 year
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Le gâteau mont Fuji d’un salon de thé japonais
gastronomie, voyage Par Rincevent 13 février, 2023
Le salon de thé Shorakuen de Tokyo propose un gâteau mont Fuji, une petite pâtisserie dont, non seulement la forme est inspirée du célèbre volcan, mais dont les goûts également sont associés au pic du lotus comme il est parfois surnommé. Cette création est la petite dernière de la collection Yamagashi de l’enseigne, yama signifiant …
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Mount Fuji cake from a Japanese teahouse gastronomy, travel By Rincewind February 13, 2023 The Shorakuen teahouse in Tokyo offers a Mount Fuji cake, a small pastry whose shape is not only inspired by the famous volcano, but whose tastes are also associated with the peak of the lotus as it is sometimes nicknamed. This creation is the latest in the brand's Yamagashi collection, yama meaning... Mount Fuji cake from a Japanese teahouse
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luma-az · 4 years
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L’option Boîte de Claquemurge
Une fanfiction en hommage au Disque-Monde, du plus grand de tous, Terry Pratchett !
Feat Rincevent, le bibliothécaire, le bagage, et un étudiant
« Bonjour Monsieur ! Heu… Monsieur ?
L’homme grand et maigre sursauta en réalisant qu’on s’adressait bien à lui. Rincevent était de l’avis général, même si ce n’était pas particulièrement le sien, le plus mauvais mage de toute l’Université de l’Invisible. Il travaillait au service du bibliothécaire et on considérait qu’il avait à peu près autant d’utilité qu’un meuble[1], c’est pourquoi la plupart des gens ne se donnaient pas la peine de lui adresser la parole.
Son interlocuteur avait de plus un air respectueux voir même vaguement inquiet que Rincevent n’avait guère l’habitude voir en face de lui. Par réflexe il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule pour voir si un mage important ne s’était pas glissé en douce entre lui et la série des Classicus qu’il était en train de ranger. Mais ce n’était pas le cas.
Celui qui l’avait interpellé lui disait quelque chose. Un dos un peu voûté, des cernes, des cheveux en bataille, une odeur rappelant qu’il était loin de la maison de sa maman et devait choisir ses sous-vêtements tout seul, plus de boutons d’acné que de barbe… Soudain la lumière se fit : un étudiant ! Évidemment, à force de vivre dans une université, on finissait forcément par en croiser un un jour ou l’autre[2]. Quoique plus souvent en train de faire le mur pour aller vider quelques chopes au Tambour crevé que dans la bibliothèque où ils risquaient toujours de se faire lire un bouquin plus costaud qu’eux.
L’étudiant continua : « Vous êtes bien le mage Rincevent ? J’aurais un service à vous demander, Monsieur.
Cette modeste phrase déclencha les pires craintes de Rincevent. D’un geste de la main il arrêta l’étudiant et lui demanda :
— Il ne s’agit pas de sauver le monde, n’est-ce pas ?
— Pardon ?
— Et pas un pays non plus ? Ni une demoiselle en détresse ? Non, de toute façon il n’y a pas la moindre chance pour que je rencontre un jour une demoiselle, ou alors une de quatre-vingt treize ans peut-être. Il est hors de question que j’accepte la moindre quête, tu comprends.
— Mais… heu… non, Monsieur, rien de ce genre. J’aurais juste besoin de renseignements pour un devoir.
— Et tu comptes froisser le tissu de la réalité pour voir si tu arrives à le repasser ensuite ? Interviewer le Créateur et lui demander pourquoi il a oublié la mayonnaise ? Un truc dans ce genre-là ?
— Non Monsieur. On m’a dit que vous aviez un coffre en poirier savant et je voulais rédiger mon devoir dessus. Si ça ne vous dérange pas. »
Immédiatement Rincevent se sentit soulagé. Une longue existence (allez savoir pourquoi, les moments horribles lui paraissaient toujours plus longs) passée à affronter les Choses de la Basse-Fosse, voyager entre les univers, renverser des gouvernements, défier les dieux et les héros, et d’une façon générale à éviter de se faire tuer de centaines de manières variées et souvent exotiques lui avait donné un instinct de survie surdéveloppé. Il était l’as des as de la fuite, et même si chaque fois qu’il avait sauvé sa peau c’était pour se jeter dans la gueule d’un loup tout juste un peu plus gros, la Mort lui[3]-même disait de Rincevent : « Ah oui, celui-là… ». Son système d’alarme personnel s’était donc déclenché immédiatement en entendant l’autre l’appeler Monsieur avec une majuscule et par-dessus le marché être poli. Car on ne sait jamais à quoi s’en tenir avec les gens polis qui vous demandent un service. Au moins, un coup de pied annonce franchement la couleur, et il y a peu de chance pour que celui qui vous le donne ait ensuite l’intention de vous faire autre chose que de vous donner un autre coup de pied (voir un crachat si c’est le videur d’une taverne dans laquelle vous êtes ivre mort et dépouillé de tous vos biens). Tandis qu’un service, c’est à tous les coups vous envoyer au-devant d’une mort atroce pour une noble cause. Rincevent n’avait rien contre les nobles causes. Il estimait simplement que sa vie était à elle seule une cause encore plus intéressante, et surtout savait qu’il était le seul à vouloir la défendre.
Mais si ce gamin voulait étudier le Bagage, Rincevent lui-même ne risquait rien. Enfin normalement.
— D’accord. On va demander une dispense au bibliothécaire et je te montre mon Bagage.
— Une dispense ?
— Une dispense de responsabilité. Au cas où il t’arrive quelque chose. Il hiberne toujours en hiver et il est un peu bougon au réveil.
L’étudiant pâlit légèrement mais resta parfaitement silencieux et déterminé en signant la dernière feuille d’un véritable cahier contenant la liste non exhaustive des malheurs pouvant affliger les pauvres étudiants et donc l’Université n’était évidemment pas responsable. Le bibliothécaire tenta bien de lui adresser une mise en garde, en vain.
— Ne râle pas, lui dit Rincevent, le petit sait ce qu’il fait.
— Ook.
— Et puis il faut qu’un responsable signe. Vas-y toi, je n’ai pas le niveau.
— Ook ook ook.
— Je sais. Mais bon. C’est un étudiant quand même.
Le bibliothécaire soupira. Depuis qu’un accident de magie l’avait transformé en orang-outan, il avait tendance à jeter sur l’humanité un regard plus philosophe[4] et observait souvent cette tendance à vouloir mettre les doigts dans la prise de l’univers pour avoir une coiffure plus intéressante. D’un autre côté, lui-même n’aimait guère les étudiants, surtout les nouveaux, qui trouvaient toujours moyen de se perdre dans les rayonnages infinis, se faire attaquer par des ouvrages colériques, voir même croire qu’ils avaient le droit d’user les livres en les lisant. Il saisit la plume par le pied et signa. Rincevent lui éplucha une banane, la partie préférée et essentielle de son travail à vrai dire. Puis il emmena le petit dans sa chambre pour qu’il rencontre son Bagage. Le bibliothécaire les suivit d’un regard lourd de sens.
Sur le chemin, l’étudiant posa la question qui le chiffonnait depuis quelques minutes :
— Vous pensez vraiment qu’il y a un Créateur, qui aurait fabriqué l’univers, les étoiles, la grande A’Tuin et le monde ?
— Ben oui.
— Je veux dire… Ce n’est pas très… mage, comme façon de voir.
— Petit, quand tu auras progressé, tu sauras que dans la vie il y a les façons de voir, qui sont logiques, et la réalité, qui ne l’est pas.
— Mais… pourquoi le Créateur aurait oublié la mayonnaise ?
— Chais pas. Peut-être qu’il aime son sandwich comme ça.
— Un sandwich ?
— Œuf-cresson. Il n’était pas très bon. »
L’étudiant se tut le reste du chemin. On lui avait parlé de Rincevent (en général les expressions qui revenaient étaient "crétin", "nul", "même pas capable d’écrire le mot mage correctement", "la honte de l’Université" et "les ennuis ne sont jamais loin derrière lui"), mais personne ne s’était donné la peine de le prévenir qu’il était fou à lier. En même temps, ce genre de choses se remarque rarement à l’Université de l’Invisible. Passer une centaine d’années à passer la réalité dans le tamis de l’étude pour voir ce qu’il reste et à survivre à ses collègues en mal de promotion a tendance à porter sur la cervelle de n’importe qui.
Ils entrèrent dans la chambre minuscule et sentant les chaussettes du mage. Rincevent frappa légèrement à la porte de son armoire, puis l’ouvrit. Elle était encombrée de vêtements appartenant aux locataires précédents de la chambre. Tout en haut, ronflant dans un léger bruit de scie, dormait le Bagage.
Rincevent lui dit :
« Allez, descends. »
Pendant quelques secondes, rien ne se passa. Puis des centaines de minuscules pieds poussèrent sous la malle en bois et le Bagage tomba lourdement sur le sol, écrasant au passage les orteils de l’étudiant avec un plaisir plus qu’évident. Le Bagage n’avait pas visage ni quoi que ce soit d’autre qui aurait pu lui servir à s’exprimer, mais on arrivait toujours à savoir ce qu’il ressentait.
« Bagage, ce type veut voir comment tu fonctionnes. Alors soit sage. Fais bien tout ce qu’il te dit, d’accord ? Comme si c’était ton propriétaire.
Le Bagage claqua légèrement du couvercle. Il paraissait étonnamment de bonne humeur pour un réveil, et Rincevent se dit qu’il ferait mieux de partir et de ne pas s’en mêler. Après tout, le petit avait signé. Et le fait que le Bagage ne fasse jamais vraiment exactement tout ce que même son propriétaire lui disait ne voulait pas dire qu’il allait obligatoirement… faire une bêtise.
— Soyez sages tous les deux ! » jeta Rincevent avant de quitter la pièce et de retourner à la bibliothèque. Il se demandait ce qu’on pouvait bien trouver à étudier sur le Bagage. Il était en poirier savant, il suivait son propriétaire partout dans l’espace et le temps en piétinant assez sadiquement ce qui se dressait entre le propriétaire en question et lui, et quand on mettait ses affaires dedans on les ressortait impeccablement lavées et repassées. D’ailleurs, on pouvait mettre un nombre assez impressionnant de choses dans le Bagage et ne retrouver ensuite que des sous-vêtements impeccablement lavés et repassés. Impossible de savoir où était passé le reste : même interrogé, le Bagage faisait l’innocent, voir carrément la sourde oreille. Rincevent espérait que tout aller bien se passer.
« Ook ? proposa aimablement le bibliothécaire en lui tendant une banane.
— Oui, merci. »
 Rolando Pedzouille attendit quelques secondes que Rincevent se soit éloigné avant de sortir un livre ô combien précieux. Rolando était un étudiant d’un genre particulier : il travaillait d’arrache-pied, mais seulement sur les sujets qui n’avaient rien à voir avec ses cours et ses diplômes. Il était donc lamentablement recalé d’année en année, tout en étant incollable sur des thèmes aussi passionnant le cycle de vie du papillon météo quantique, le nombre d’anges capables de danser sur une tête d’épingle et le rôle du hasard dans tout bon sortilège qui se respecte (d’après ses calculs, il y avait une chance sur 70 356 109 222 pour que le sort qui transforme la pluie en vinaigre fasse exploser tout l’univers lors de son utilisation). Depuis quelque temps, il s’intéressait au mythique continent Contrepoids et à ses merveilles, dont les coffres en poirier savant. Jamais il n’aurait cru qu’il aurait la chance d’en voir un de ses propres yeux avant qu’on ne lui parle de Rincevent et de la nature exacte des ennuis qu’il traînait en permanence derrière lui. Maintenant il feuilletait le livre écrit en idéogrammes pour vérifier quel modèle il avait en face de lui. Si par miracle le Bagage de Rincevent possédait l’option qu’il avait approximativement traduite par "ciel infini mêlé de vent et de purin[5]", et qui correspondait d’après ses recherches à la Boîte de Claquemurge[6]…
Rolando mesura rapidement le Bagage, nota la forme de ses ferronneries et celle de ses pieds, le grain du bois, le nombre et l’emplacement de chaque nœud. Il l’ouvrit. Le Bagage était parfaitement vide et avait vu de l’intérieur l’apparence tout à fait normale d’une simple malle en bois. Il le referma. Puis actionna un minuscule réglage caché dans un clou du couvercle. Il ouvrit une nouvelle fois le couvercle, qui poussa un long grincement proche du gémissement. Et cette fois à l’intérieur Rolando trouva le monde entier.
Après une petite danse de joie, l’étudiant se pencha par-dessus le rebord du Bagage et observa, loin en dessous de lui, la minuscule Université de l’Invisible dans laquelle, il le savait, se trouvait un minuscule Rolando penché sur un minuscule Bagage et un monde encore microscopique contenant un Rolando microscopique, et cela à l’infini. La Boîte de Claquemurge était un sortilège rigoureusement interdit et le seul exemplaire connu était sous bonne garde dans la bibliothèque, mais les professeurs en avaient tout de même parlé aux étudiants parce que c’était le genre de paradoxes à se sortir la cervelle par les oreilles et se la nouer sous le menton dont ils raffolaient. Rolando avait eu zéro et avait été le seul élève à comprendre les merveilleuses possibilités de la Boîte. Car maintenant qu’il se trouvait devant le Disque-Monde, il était un dieu. Même pas besoin d’aller sur le Cori Celesti pour écraser d’un seul doigt les dieux déjà existants. Il n’avait plus ensuite qu’à laisser la foi s’amasser autour de son Doigt magique et surpuissant pour avoir les plus fabuleux pouvoirs dont il avait jamais rêvé… Bien sûr pas question de rendre un jour le Bagage à cet idiot de Rincevent.
Mais tout d’abord…
Un sourire cruel sur le visage, Rolando avança la main dans le Bagage vers l’Université de l’Invisible. Il entendait les gens piailler en dessous et leurs hurlements, beaucoup plus forts, au-dehors, tandis qu’une main géante se rapprochait lentement d’eux. Les nuages lui mouillaient la manche et il pensa qu’avec un bon réglage, il n’aurait aucun mal à attraper le soleil comme une balle brûlante et à l’envoyer faire un petit plongeon dans la mer. Mais il gardait ce tour-là pour si ses fidèles se montraient réticents. Pour le moment, il cherchait le professeur en lecture embrouillée et aléatoire qui lui avait mis une si mauvaise note à son devoir sur les écrits impossibles.
 « Ook, affirma le bibliothécaire.
— Nan, quand même pas, répondit Rincevent.
Mais le bibliothécaire connaissait parfaitement le contenu de chacun de ses livres et qui les avait empruntés. Il rappela au passage à Rincevent que c’est lui qui avait laissé Rolando avec le Bagage.
— Mais comment je pouvais savoir qu’on peut ouvrir une Boîte de Claquemurge avec ! se défendit Rincevent.
— Ook.
— Oui, bon, c’est facile pour toi de dire ça. »
Un silence. Puis :
— Ook ook ooook.
Un autre silence. Puis :
— Pourquoi moi ?
Le bibliothécaire se tourna vers Rincevent.
— Ook.
Rincevent soupira.
— Ah bon. »
 Dans l’odorante cité d’Ankh-Morpok, les badauds s’étaient rassemblés pour voir une immense main s’abattre sur l’Université de l’Invisible. Les trois quarts d’entre eux, en tous cas. Le dernier quart était venu pour profiter de la présence des trois premiers et leur vendre des saucisses[7]. Ils devaient bien admettre, tous, que c’était un spectacle qui valait le coup d’œil. Dans l’ensemble, la foule encourageait les mages qui jetaient des sortilèges dans tous les sens avant de s’enfuir aussi vite que leur embonpoint généreux le leur permettait, mais tout le monde riait de leurs gesticulations quand les sorts échouaient et que la main essayait de les écraser comme des fourmis. Le commerce de saucisses marchait très fort.
Évidemment, si les badauds avaient su que Rolando considérait Ankh-Morpok comme un crachat à la face du Disque-Monde[8] et qu’il comptait bien arracher la ville, la jeter quelque par et planter quelque chose de plus joli à la place[9], ils auraient protestés vigoureusement. Pour le moment, ils considéraient l’affaire comme relevant strictement du domaine des mages, et les paris allaient bon train.
Rincevent atteignit la chambre. Il allait devoir arrêter un dingue qui menaçait le monde entier, une fois de plus, preuve que son instinct de survie avait une fois de plus sonné l’alerte judicieusement (et une fois de plus parfaitement en vain). Sauf que…
Dans la petite pièce ne restait plus que le Bagage, qui affichait un air extrêmement satisfait, et une chaussure. Rincevent supposa qu’elle appartenait à l’étudiant. À tout hasard, il rouvrit le Bagage, qui ne contenait que des sous-vêtements parfaitement lavés et repassés.
« Bah, conclut le mage, je suppose que d’une certaine manière c’est mieux comme ça »
Il tenta par la suite d’oublier qu’en partant, il avait vu du coin de l’œil une longue langue rouge acajou sortir du Bagage pour lécher une série de dents en hêtre clair… Le Bagage était un accessoire de voyage pourvu de nombreuses options et mieux valait ne pas toutes les connaître.
[1] Mais était nettement plus facile à épousseter.
[2] Sauf dans la salle 3B où avaient lieu tous les cours de l’université, choisie par les professeurs mages pour l’excellente raison que personne ne l’avait jamais trouvée.
[3] La mort du Disque-Monde est bel et bien de sexe masculin. Quoique personne ne soit jamais allé vérifier. Disons qu’on le croit sur parole.
[4] Et sur les bananes un regard plus intéressé.
[5] Quoique ce dernier idéogramme peut aussi se lire "soleil".
[6] Ainsi nommée d’après le nom de son inventeur, client mythique du Tambour Crevé.
[7] Ou, dans le cas de Planteur Je-me-tranche-la-Gorge, quelque chose de marron enfoncé dans quelque chose de blanc et noyé dans la moutarde.
[8] Les habitants d’Ankh-Morpok eux-mêmes estimaient que leur ville avait à peu près autant de valeur que les résidus inidentifiables qui restent collés au fond du caniveau même après une grosse pluie. Mais que ce n’était pas une raison pour en dire du mal.
[9] Absolument n’importe quoi ferait l’affaire, mais une statue à sa gloire correspondait plus aux goûts de Rolando.
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withgaby · 3 years
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J'ai lu et j'ai adoré Le Huitième Sortilège de Terry Pratchett, deuxième tome des Annales du Disque-monde. Ce livre était excellent, j'ai énormément ri 😁 Lecture parfaite pour le #pumpkinautumnchallenge #jailu #pocketedition #pocket #lehuitièmesortilège #thelightfantastic #annalesdudisquemonde #discworld #terrypratchett #rincevent #deuxfleurs #lecture #pac2021 #pac #fantasy #automnedouceurdevivre #humour #livrestagram #livre #instalivre #instalecture #fantasynovel #book #bookstagram #lire #read #reading https://www.instagram.com/p/CU5N735N-tu/?utm_medium=tumblr
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#inktober Magic Everyone's favorite wizzard!
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rincevent insolit, art, autres
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ao3feed-saintseiya · 4 years
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Un bon gros nounours
AO3: https://ift.tt/2OC7tFf
by Rincevent
Les apparences sont trompeuses et ce qui semble fort peut cacher de grandes fragilités.
Words: 5447, Chapters: 1/1, Language: Français
Fandoms: Saint Seiya
Rating: General Audiences
Warnings: No Archive Warnings Apply
Categories: Gen
Characters: Bear Geki
Additional Tags: Inuits, cris - Freeform, Amérindiens, environnement, ours
AO3: https://ift.tt/2OC7tFf
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visenlivres-blog · 4 years
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En avant pour mon avis sur La huitième couleur de Terry Pratchett. Cela fait très longtemps que je souhaite lire cette saga, mais je la voulais dans la collection Atalante et je n'arrivais pas à la trouver, jusqu'à récemment sur un site de livres d'occasion. 
Résumé : 
Dans une dimension lointaine et passablement farfelue, un monde se balade à dos de quatre éléphants, eux-mêmes juchés sur la carapace de la Grande Tortue ... Oui, c'est le Disque-Monde ... Les habtants de la cité d'Ankh-Morpork croyaient avoir tout vu. Et Deuxfleurs avait l'air tellement inoffensif, bonhomme chétif, fidèlement escorté par un Bagage de bois magique déambulant sur une myriade de petites jambes. 
Tellement inoffensif que le Praticien avait chargé le calamiteux sorcier Rincevent de sa sécurité dans la cité quadrillée par la Guilde des Voleurs et celle des Assassins ; mission périlleuse et qui devrait les conduire loin : dans une caverne de dragons ; peut-être jusqu'au Rebord du Disque. Car Deuxfleurs était une espèce plus redoutable qu'on ne l'imaginait : c'était un touriste ..
Mon avis : 
En lisant ce premier tome d'une saga qui n'a plus à faire ses preuves, et qui est composée d'un nombre impressionnant de tomes, on débute cette aventure par une mise en place du monde et une implantation des personnages que nous dévoile Terry Pratchett. On est parfois désarçonné par la complexité du monde, et la particularité du vocabulaire et de la plume de l'auteur. 
Ce monde est un monde plus complexe que compliqué, avec lequel il faut se familiariser afin d'avoir tous les tenants et les aboutissants de l'histoire. 
Le plus plaisant bien-sûr avec les Annales du Disque-Monde, c'est l'humour et la caricature de la fantasy, et du monde réel. Le savant mélange des deux nous transporte dans une ambiance unique, que l'on s'attend à retrouver dans chacun des tomes de la saga. 
Cet auteur a vraiment son truc à lui, son style, sa plume, sa vision. Je pense que rien que lire un texte de lui nous permettrait de savoir qui l'a écrit (comme certains chanteurs qui ont leurs marques musicales et sonores). 
L'histoire est rebondissante, nous perd parfois, nous touche. Les personnages sont suffisamment détaillés mais pas trop, pour rester ce qui'il faut de caricatural, et nous permettre cependant de les cerner assez rapidement. 
Rincevent, ce faux mage un peu raté, un peu malchanceux, accompagne Deuxfleurs, ce touriste plus qu'agaçant. A eux deux ils vont croiser d'autres personnages qui, nous le sentons bien, vont être emblématiques de la série, je pense notamment à la Mort, qui est un des personnages les plus hilarants du livre. 
Pour résumer je dirais que ce tome 1 des Annales du Disque-Monde n'est peut-être pas des plus intéressants et des plus passionnants de la saga en terme d'intrigue, car il permet à l'auteur de planter le décor d'un monde qui semble extraordinairement bien pensé. L'écriture est atypique et hilarante, et nous laisse un goût de reviens-y. 
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vuhjbooks · 4 years
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Les Annales du Disque-Monde, tome 33 : Allez les mages !
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- Je voudrais la permission d'aller chercher un mot de ma mère, monsieur. Ridicule soupira. "Rincevent, vous m'avez un jour informé, et j'en serai toujours étonné, que vous avez jamais connu votre mère parce qu'elle s'est enfuie avant votre naissance. Je m'souviens parfaitement l'avoir noté dans mon journal. Vous voulez essayer autre chose ? - J'ai la permission d'aller à la recherche de ma mère ?
J'ai également bien aimé les sous-intrigues : Trev, Juliette, Glenda, Daingue sont tous des personnages intéressants et drôles, vivant leur petit quotidien. Je trouve que ce sont leurs histoires qui maintiennent le rythme du livre. Ce sont aussi elles qui cachent les critiques de Pratchett sur le foot et la violence que ça engendre, entre les différents camps de supporters qui sont prêts à tout pour voir leur équipe gagner. En revanche, j'ai beaucoup aimé la dernière partie, quand les mages jouent enfin le match tant attendu. C'est rythmé, plein de rebondissements et surtout très drôle. Ca a donc été une lecture agréable (comme toujours avec Pratchett) avec des personnages et une ambiance toujours aussi absurdes mais malheureusement, ce livre était un peu long. La citation : ici.
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justpaulinhere · 7 years
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Flirter avec la Mort
Image trouvée sur le tumblr de chaunguyenj.
Une ombre noire traversait le ciel, bien au-delà des Montagnes du Bélier. Si quelqu’un avait été là pour le voir, cette personne aurait vu un cavalier sombre galoper à travers l’immensité céleste, ralentir en passant à la cime des arbres, et enfin se poser dans une clairière bien connue du voisinage. Mais bien sûr, dans cette région si reculée du Disque, il n’y avait personne d’assez fou pour oser s’aventurer dans les bois par une nuit aussi calme. C’était presque contre nature, mais il n’y avait même pas un loup pour se faire entendre depuis le coucher du soleil.
Par conséquent, il n’y eut aucun témoin pour voir la Mort descendre de son destrier et observer longuement un sablier avant d’aller grattouiller le chat[1] de la maison. Pas âme qui vive.
Cette clairière était connue comme demeure ancestrale de la famille Wood, dont des descendants semblaient occuper l’unique chaumière depuis toujours. Bien sûr, « connue » revêtait un sens particulier dans cette contrée. Disons que les trois quarts des commères des villages alentour avaient sans doute des histoires à raconter sur le grand-père, l’arrière-grand-mère, où le petit-fils de tel ou tel personnage qui était devenu, au fil des racontars, plus ou moins légendaires.
Depuis quelque temps, cependant, il n’y avait plus que Sophia qui y vivait. Être seule dans ces montagnes hostiles demandait pas mal d’organisation, et un bon gourdin à pointes. Comme celui qui restait accroché à la poutre du salon, c’est-à-dire toujours à portée de main, si on prend en considération la largeur de la chaumière.
Mémé Ciredutemps était venue à quelques occasions dans cette chaumière. Les sorcières étaient un peu le service public de la région, et elle avait notamment mis au monde les trois dernières générations de Wood, gardé en pension l’une des chèvres de la grand-mère de Sophia qui s’était cassé une patte, et avait soigné encore d’autres membres de la fratrie. Sophia se souvenait que la dame honorable proférait certaines sagesses parfois. Des choses qui n’étaient liées ni aux chèvres, ni aux arbres pour une fois. Mais elle n’avait jamais réussi à les comprendre.
Présentement, Sophia luttait avec une chèvre qui était allée se jucher à l’étage supérieur de la grange, par une prouesse gymnique incompréhensible. C’était une jeune chèvre qui traversait une période difficile de son développement où lutter contre toute forme d’autorité semblait opportun. Sophia traversait une période tout aussi difficile qui consistait à lutter contre toute forme de rébellion.
.oOo.
La Mort poussa la porte de la masure devant l’insistance du chat qui savait se faire comprendre. Il[2] avait un peu de temps devant lui, encore, aussi prit-il son temps avant de s’approcher de la porte de la grange. Il faut dire que les temps étaient calmes, le mage Rincevent venait tout juste de sauver le Disque d’une énième destruction orchestrée par les forces de la Basse-Fausse et le carnet de commandes de la Mort s’était soudainement vidé. Il se demandait si le destin n’avait pas perdu sa chemise à la dernière soirée poker du jeudi soir organisé au sommet du Mont Cori Celesti. Toujours était-il que ses soirées étaient désespérément vides depuis plus d’une dizaine de jours et qu’il se retrouvait, lui, la Mort, à se déplacer pour le bas peuple juste pour tuer le temps. Ce qui ressemblait tout de même à un comble !
Il allait ouvrir la porte de la grange lorsqu’un bêlement rageur se fit entendre, suivit d’un cri aigu. La jeune femme était étendue sur le sol dans une position très peu décente, mais la Mort ne se laissa pas décontenancer. Il sortit de nouveau son sablier et abattit sa faux.
Une ombre fantomatique s’éleva au-dessus du corps, se releva prestement et, après avoir avisé l’inconnu qui se trouvait là, sur le seuil de la porte, se saisit du second gourdin qui était accroché le long de l’échelle.
« Qu’est-ce que vous faites là ?
- J’ai le regret de vous annoncer que vous êtes morte.
- Ah oui ? Quand bien même, vous allez déguerpir de chez moi ! »
La Mort se servit de sa faux pour pointer le corps inerte, étendu au sol, et Sophia rougit avant de rajuster ses jupons. Enfin, pas les siens, les siens…
La Mort était intrigué, du moins il l’aurait été s’il avait pu éprouver des émotions. Les ombres ne font pas partie du monde sensible, et les fantômes arrivent très rarement à y jouer un rôle. Enfin bon, se dit-il, elle disparaîtrait bientôt, et il avait encore le temps de grattouiller un peu le chat. Il se détourna de la jeune femme
« Et c’est tout ? Il ne se passe rien d’autre ? »
Elle n’eut pas de réponse.
« Je vais juste rester là, comme ça ? Ou vous allez m’emmener avec vous ? Est-ce que je suis un fantôme ? »
Encore un silence. La Mort n’avait aucun mal à ignorer les vivants comme les morts, on aurait pu appeler ça une déformation professionnelle. Sophia resta pensive un instant. Rien n’avait vraiment changé, mis à part qu’elle pouvait voir à travers ses mains, et qu’elle se sentait beaucoup plus légère. Elle s’approcha d’une des chèvres et put la toucher sans problème. Elle jeta une œillade meurtrière sur celle qui était à l’étage et s’occupait à manger le foin.
Elle finit par retourner dans la pièce à vivre et par se plier aux coutumes des Montagnes du Bélier. Quelques minutes plus tard, elle posait une assiette de ragoût fumante devant son hôte, qui installé près de la cheminée et caressait un chat ronronnant. Sophie n’avait encore jamais vu cette sale bête émettre quoi que ce soit d’autre qu’un feulement indigné lorsqu’elle s’en approchait.
« Vous êtes encore là ? demanda-t-il. Ce n’est pas normal.
- Ah, merci ! fit-elle d’un ton agacé.
- Je vous prie de m’excuser pour le désagrément. » Il abaissa une nouvelle fois sa faux sur la jeune femme qui s’exclama, mais rien ne se produisit.
« Je suis un fantôme, c’est ça ? »
La Mort savait très bien ce qu’était un fantôme. Et il savait aussi qu’il n’en voyait pas un devant lui en ce moment même, mais il détestait paraître ignorant de certaines choses. Et un mort qui refusait de mourir, ça pouvait remettre en cause l’équilibre même de l’univers !
« C’est ça, fit-il après un long moment. Un fantôme. Maintenant, vous voulez bien m’excuser, mais il y a encore beaucoup de monde qui m’attend… »
.oOo.
Quelques jours plus tard.
Sophia s’était rapidement rendu compte qu’elle ne pouvait pas s’éloigner de son corps. Pas de très loin, du moins. Elle avait pensé l’enterrer près du gros chêne où le reste de sa famille était aussi enterré… mais elle avait vite compris que si elle pouvait très bien y aller, elle ne pourrait sûrement jamais en revenir. Elle pourrait aussi enterrer le corps dans la grange, mais alors elle ne pourrait plus jamais sortir de la maison. Bien qu’elle appréciât de vivre seule dans ces bois, elle s’y était plus habituée qu’autre chose, elle adorait aller au village et au marché, où elle pouvait découvrir de nouvelles choses (à petites doses, tout de même, elle n’était pas hérétique), et rencontrer de nouvelles personnes.
Et puis elle avait eu une idée.
Elle avait commencé par vérifier qu’elle ne ressentait plus rien, en se piquant le doigt avant de se décider à s’incinérer. Elle avait installé le bûcher à bonne distance de la maison et maintenant, elle attendait tranquillement auprès des braises rougeoyantes. Après cela, elle pourrait très bien descendre au village avec son urne funéraire, c’est-à-dire en mettant un pot de confiture supplémentaire dans son sac.
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La Mort était installé à son bureau. Il y avait eu une épidémie d’assassinats à Al Khali et il avait été éloigné des affaires courantes. Pour tout dire, il ne se souvenait même plus de Sophia, mais heureusement Albert était toujours là pour le rappeler à ses devoirs à l’heure du thé. Ils se retrouvèrent tous deux à écumer les grandes bibliothèques à la recherche d’un indice quelconque sur cet étrange « fantôme » qui hantait les Montagnes du Bélier. Mais en vain.
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La Mort avait encore attendu une semaine supplémentaire avant de se présenter les mains vides devant la porte de Sophia. Il lui avait présenté ses plus sincères excuses pour ne pas avoir réussi à accomplir son devoir. Elle l’avait invité à entrer.
Il faut dire que Sophia avait bien mis son plan à exécution : elle était allée au village comme d’habitude. Seulement personne n’avait semblé la remarquer. Il n’y avait eu que Mémé Ciredutemps pour la saluer, et tout le reste s’était juste étonné de voir un sac flotter dans les airs.
Sophia était morose, elle se sentait déjà plus horriblement seule qu’elle ne l’avait jamais été. Elle ne fit pas l’erreur de proposer du ragoût à la Mort, ni lui ni elle n’avaient vraiment besoin de manger. Ils parlèrent peu, même si elle était un peu curieuse des choses de la mort…
Le chat se fit beaucoup caresser, et tous trois passèrent une bonne soirée dans l’ensemble.
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Albert s’inquiétait. Il se rendait bien compte que quelque chose d’étrange et d’anormal se passait avec son Maître, mais il n’arrivait pas à trouver quoi. Il sentait que quelque chose n’allait pas, quelque chose bougeait… changeait.
Ysabell avait également remarqué que son père se conduisait de manière étrange. Mais elle avait le sentiment que ce n’était pas si mal que ça comme changement.
Et en effet, la Mort faisant très souvent de petits écarts dans ses journées de travail pour aller passer un peu de temps auprès de Sophia.
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Le printemps faisait son grand retour dans les Montagnes du Bélier. Sophia était en route pour aller voir Mémé Ciredutemps. Elle avait pris son temps pour se décider à venir parler de son petit problème. Il faut dire qu’elle n’était pas vraiment pressée qu’on y trouve un remède. Quoi ? Elle était morte jeune tout de même ! Elle comptait bien profiter du temps qu’il lui restait, même si elle avait conscience de jouer les prolongations.
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Sophia ne pouvait plus vraiment parler avec beaucoup de personnes et elle appréciait vraiment ces soirées qu’ils passaient ensemble. La Mort lui manquait, elle avait appris à apprécier sa compagnie, et ça faisait presque deux semaines qu’il n’était pas venu.
Il y avait de l’orage ce soir-là, elle pouvait entendre la pluie ruisseler du toit et goutter à travers les quelques trous jusque dans les bols qu’elle avait disséminés un peu partout dans la pièce.
Ploc, ploc, ploc…
Elle était installée devant la cheminée, et tricotait un pull pour passer le temps. Le chat était roulé à ses pieds et dormait doucement. Elle avait aussi appris à apprécier la compagnie du sale matou, qui était devenu un peu moins vicieux depuis que la Mort avait commencé à leur rendre visite.
Ploc, ploc, ploc…
Il faudrait vraiment qu’elle pense à réparer la toiture, mais elle avait trop peur de tomber du toit. Elle savait bien que rien ne pourrait lui arriver de pire que la dernière fois, mais elle n’avait quand même pas envie de retenter sa chance.
Bom. Bom. Bom. Ploc…
Sophia alla ouvrir la porte, le gourdin hérissé de pointes à la main. C’était la Mort, qui était là. On aurait été dans n’importe quel univers obéissant proprement aux lois de la physique, celui-ci aurait été ruisselant de gouttes et ses capes auraient été détrempées, elles lui colleraient les os. Mais sur le Disque, même les gouttes de pluie avaient peur de la Mort et préféraient faire un détour pour éviter de croiser son chemin. Elles y déployaient à peu près autant d’énergie qu’un mage de rang huit à l’Université de l’Invisible.
« Je suis désolé de ne pas t’avoir donné de nouvelles. Il y a eu une épidémie de peste, et Rincevent…
- Tu veux bien arrêter tes excuses et venir te mettre au chaud ? fit-elle avec douceur. Et oui, si tu veux, tu pourras te plaindre de Rincevent, qu’est-ce qu’il a encore fait ? »
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Sophia était à nouveau installée dans la cuisine de Mémé, face à une tasse de thé aux couleurs et aux mouvements peu réconfortants. Ça sentait le truc magique, pas tout à fait honnête.
Mémé lui avait expliqué que pendant le dernier convent, elle avait abordé la question avec ses consœurs sorcières, de son cas problématique. Elles n’avaient trouvé aucun remède contre son problème. Il faut dire qu’elles avaient plutôt l’habitude de soigner les vivants, et non pas les morts… Elles avaient même invoqué un petit démon, mais il n’avait pu leur être d’aucune aide.
Sophia avait fini par parler, quelque part au milieu de leur conversation, de ses entrevues avec la mort. Il faut dire qu’il n’y avait guère qu’avec Mémé, la Mort et ses chèvres qu’elle pouvait parler de ce genre de choses, le reste du pays refusant de la voir, et ses chèvres ne pouvaient pas vraiment lui apporter le moindre conseil. Mémé l’avait mise en garde : « Qui flirte avec la mort, épouse un cercueil. »
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La phrase avait tourné dans son esprit pendant quelques jours, mais Sophia avait fini par arrêter de se torturer avec. Personne n’arrivait à la faire mourir correctement ? Eh bien, tant pis ! Elle n’allait pas s’empêcher de vivre pour autant.
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La Mort le sentait, Azrael n’était pas content. Cette entrevue tournait mal et il était en train de se faire remonter les bretelles par son supérieur hiérarchique. Certes, il y avait peut-être eu un peu de relâchement ces derniers temps. Un tout petit peu… Ah ? Beaucoup ? Oh, ouais, c’est une question de point de vue…
La Mort ne pouvait pas ressentir d’émotion, mais il était tellement passionné par les hommes qu’il essayait tant bien que mal de penser ces sentiments. C’est ce qui l’avait conduit, notamment, à adopter sa fille, Ysabell.
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Sophia fêtait son anniversaire aujourd’hui. Enfin, son autre anniversaire, celui de sa mort. Et de sa rencontre avec la Mort, qui était présent pour les festivités, par ailleurs.
La Mort essayait tant bien que mal de comprendre les hommes, c’était un sujet qui le passionnait. Il arrivait tant bien que mal à imiter leurs émotions, et… ouais, si on mettait à part son apparence squelettique et les deux orbes bleus qui lui servaient d’yeux, il y arrivait un peu. Cependant, il n’avait toujours pas acquis le sens des convenances.
« Je pense qu’on devrait arrêter de se voir.
- Comment ça ne plus se voir ?
- Je veux dire… ici. »
Il y eut un silence.
« Ici-bas, précisa-t-il. »
Sophia lui fit une scène. Ce n’était pas dans son habitude, elle était plutôt calme et patiente, surtout depuis qu’elle était morte. Mais elle le mit tout de même à la porte sans qu’il n’ait eu le temps de remplir ses devoirs auprès du chat. Elle était en colère, et elle se sentait trahie. Elle voulait vivre et elle trouvait qu’elle y arrivait plutôt bien si on omettait son apparence fantomatique.
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La Mort passa cette nuit-là au Tambour Percé, dans l’honorable ville d’Ankh-Morpork, et essaya autant d’alcools à l’apparence plutôt repoussante que le barman accepta de lui servir.
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Le temps passa. Sophia était toujours en colère. Et puis elle finit par pardonner. Puis par regretter. Et enfin par accepter[3].
Elle était tranquillement installée devant la cheminée. Le toit de la chaumière avait été réparé, tout avait été rangé, et Mémé devait passer le lendemain. Sophia grattouillait le chat sur ses genoux, et repensait à ce que la dame honorable lui avait un jour proféré : « Qui flirte avec la mort, épouse un cercueil. »
Sophia avait enfin compris. Elle se sentait somnolente, bercée par le ronronnement sourd du chat et la douce chaleur du feu… Elle ferma les yeux pour la dernière fois.
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« Je t’attendais… »
[1] Les chats sont un peu le genre de bestiau à s’adapter à n’importe quel climat pour peu qu’on leur donne un peu de magie. Sur le Disque-Monde, ils n’ont pas besoin d’aller faire la sieste dans des recoins improbables de la maison de leurs esclaves pour collecter l’énergie magique : elle vient naturellement à eux. Les sorcières connaissent un mot de patois à l’apparence très savante pour désigner l’espèce de chat qui vit dans les Montagnes du Bélier : Shelaatinougmis et se traduit littéralement par Protecteur-aux-griffes-trop-acérées avec un petit vague dans le sens qui fait qu’on ne sait pas si le chat protège votre maison ou la sienne. [2] La Mort est masculin (n.d.a.). [3] L’auteur assume l’entière responsabilité pour ce résumé éhonté de la fin du récit.
Vous pouvez trouver tous les texte originaux ici.
Nombre de mots : 2792
Ce texte a été écrit dans le cadre des défis proposés par La gazette des bonbons aux citrons, et en réponse à celui suivant :
- Défis de saison : "Qui flirte avec la mort, épouse un cercueil"
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chersrolistes · 7 years
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Hm. Comment dire ?
Sur Disquemonde, mon assassin, Hassan, doit aller à l'Université de l'Invisible, lieu où si on n'est pas mage, on se perd quasi automatiquement. Après une première tentative infructueuse et un retour à l'entrée réussi sur le fil, il rencontre quelqu'un qui semble disposé à le guider. En voyant la tenue soignée de mon personnage, le PNJ demande :
“Euh, par contre, dites-moi, vous faites pas partie de la guilde des assassins, des voleurs, ou autre pot de pus du genre, hein ? Non parce que les problèmes, c'est mieux chez les autres, quoi.”
Avec un immense sourire, je lui montre ma carte officielle d'assassin. Il se décompose avant de rétorquer.
“Ah non mais en fait ce que je voulais dire c'est que ben voyez-vous…”
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pierreledain · 4 years
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"Thriller" by Rincevent on Flickr.
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maureen-casulli · 6 years
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Alors... avant tout joyeuses fêtes à tout le monde, bonheur sur vous et double dose à ceux pour qui cette période de l'année c'est la déprime <3 Et du coup je le souhaite également très fort à Phalae - Aramis (et à tous les copains/copines de L'Encre Seiche) à qui est destinée cette petite illustration vu que j'étais son Secret Santa :)
Sinon j'en profite pour faire mon petit bilan de 2017. Pour commencer comme vous l'avez vu cette année mon deuxième album jeunesse, Iphygénie, écrit à nouveau par Yoann Anbleizdu est sorti chez Crapaud Sucre ! Sachez que le petit troisième arrive, Renart un autre roman, le 25 janvier mais je vous en reparlerai !
Cette année j'ai également sauté le pas avec Anatole ( http://anatole-the-genius.tumblr.com/ ) en ouvrant le Tipeee afin de réellement lancer le projet (qui devrait se trouver un rythme durant 2018 normalement) et je remercie encore très fort toutes les personnes qui m'encouragent à le continuer !
Point de vue purement technique, j'avoue avoir du mal à voir une évolution dans mon dessin cette année, j'ai peut être un peu gagné en rapidité d'exécution (et ça fait plaisir).
Je prévois quoi pour l'année qui arrive ?
Anatole donc ! C'est clairement LE projet que je veux développer, celui qui me tient le plus à coeur et j'espère que ça vous plaira :)
J'ai également une convention de prévue avec des gens cool vous verrez, mais ça aussi je vous en parle plus tard !
Et tellement de petites idées qui attendent patiemment dans mes carnets, cahiers, tiroirs que je daigne m'occuper d'elles...
Sinon on a qu'à dire plus de dessin, plus d'expérimentations, plus d'animaux mignons (et plus de Rincevent) ?
Je vous souhaite donc à vous aussi de mener à bien vos projets et on se retrouve courant janvier, car avant de lancer tout ça je dois faire un détour dans les plaines d'Hyrule, ça fait un an que j'attends ça \o/ ! (pas de spoil pitié, je les ai évité jusque là).
Merci à vous d'être là.
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love-brandi-blr · 5 years
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Die wunderschönen Aquarellbilder von Tieren und Pflanzen von Sally Walsh Design – Rincevent Insolite, Art, Autres https://ift.tt/32hbJPL
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ao3feed-saintseiya · 4 years
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Un linge sale d'un blanc immaculé
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by Rincevent
Ce qui est blanc n'est pas toujours propre et, parfois, la saleté réapparait d'elle-même.
Words: 4995, Chapters: 1/1, Language: Français
Fandoms: Saint Seiya
Rating: General Audiences
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Categories: Gen
Characters: Original Characters, Gemini Saga, Cancer Deathmask, Pisces Aphrodite
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