Tumgik
#Grande Allée District
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News/Announcements: BLEUFEU and SiriusXM Announce Toboggan Festival 2023 Lineup
News/Announcements: BLEUFEU and SiriusXM Announce Toboggan Festival 2023 Lineup @bleufeu_ @SIRIUSXM @quebecregion @Quebeccite @audibletreats @LoudLuxury @glowziiii @KlingandeMusic @djkaraba @Millimetrik1 @HighKlassified @meduzamusic
BLEUFEU is a Québec City-based event organizer and show promoter that presents festive and inspiring events, including the Festival d’été de Québec (FEQ), Toboggan — New Year’s Eve Celebrations and St-Roch XP, as well as hundreds of shows throughout the year at Impérial Bell and a new venue, which will be opening soon. The BLEUFEU team recently announced the lineup for this year’s Toboggan — New…
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sh0esuke · 1 month
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" Puppy Love "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Arlong The Saw.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Malgré les actes cruels qu'il commettait depuis son retour à la surface, Arlong avait le cœur tendre. Il le cachait, brisé et piétiné par le passé. Cependant, en sa présence, sous son regard d'une innocence pure, il ne savait plus comment taper du pied et s'affirmer. Elle, son amie de longue date, la fille qui avait fait chavirer son cœur et qui continuait de le mener par le bout du nez, malgré les années et les monstruosités dont il avait été témoin.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟐,𝟏𝟔𝟓.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Sous les yeux pétillants de Arlong, la jolie sirène gloussa. Elle camouflait son sourire derrière sa main, les yeux clos, et son cœur battant à tout rompre. Elle en sentit chacune de ses palpitations. Arlong, quant à lui, avait les pieds plongés dans l'eau, il était assis sur le bord de sa piscine personnelle donnant accès à la mer, la sirène devant lui étant dans l'incapacité de le rejoindre sur la terre ferme.
Les autres hommes poissons habitants Arlong Park, compagnons et amis de Arlong, avaient depuis longtemps disparu, séparés en plusieurs groupes qui s'en étaient allés récolter leurs dûs dans les villages de l'île Conomi. Une fois le bâtiment vidé, Arlong avait rejoint la sirène et, sans s'en être rendu compte, une heure et demie s'était déjà écoulée. Trop occupé par son rire et son savoir enthousiaste, l'homme poisson requin scie en aurait presque oublié la rage qu'il portait envers le monde des hommes, et, ainsi, il ne songeait qu'à elle. Cela fut la raison pour laquelle Arlong regardait la sirène, ou plutôt : la raison pour laquelle il ne l'a quittait plus du regard.
« Tu es tellement drôle, Arlong. » miaula la demoiselle, des étoiles dans les yeux. « Les garçons dans le district des hommes poissons ne sont pas comme toi. Ils sont ennuyants et si faibles... Il n'y a que toi qui sait te montrer aussi parfait. »
L'ego de Arlong s'en retrouva boosté, l'homme poisson bomba le torse, un sourire carnassier dessiné sur ses lèvres humides. La jolie sirène, elle, occupée à l'admirer, s'accouda contre le bord de la piscine. Elle reposa sa mâchoire contre la paume de sa main et fit parcourir ses pupilles qui brillaient d'admiration sur le splendide visage de Arlong. Elle se mordit la lèvre inférieure à la vue de son fier torse marqué au fer rouge, aucunement tâché par des cicatrices. Car Arlong n'était pas le type d'homme à tomber au combat, il n'était pas le type de garçon à essuyer des coups, il était celui qui les assénait.
« Le district des hommes poissons, ça me rappelle des souvenirs. »
« Oh, tu devrais y revenir un de ces jours ! » s'exclama la sirène. « Je suis sûre que tout le monde serait ravi de te voir ! »
« Après tout ce temps ? J'en doute. »
Arlong déposa une main sur le crâne de la demoiselle, sa paume était si grande et ses doigts si longs que le tout vint presque recouvrir sa tête. La jeune femme gloussa à ce geste, sa queue tressaillit et son cœur bondit dans sa poitrine. Elle serra ses poignets contre sa poitrine. Ses yeux donnèrent l'impression de s'être changés en cœur, Arlong pensa même qu'elle s'était métamorphosée en roc. Cependant, l'intensité avec laquelle elle le regardait lui certifiait le contraire.
« Tu seras accueilli en héros, même le roi Neptune devrait se déplacer ! » affirma-t-elle. « Tu as fait tellement pour nous protéger, jamais nous ne pourrons assez t'être reconnaissant. »
Arlong grinça des dents, il retira sa main d'elle et la plaça ensuite sur le bord de la piscine. Il savait que son admiration avait un côté pervers. L'obsession qu'elle lui vouait était malsaine, Arlong n'était pas quelqu'un de bien. Arlong prenait plaisir à torturer enfants et femmes. Il en avait même tués. Aveuglé par son désir de vengeance, il se savait monstre et non héros. Cependant, être vu de cette manière par la fille dont il était épris depuis l'enfance lui faisait de l'effet. Aussi innocente que splendide, elle lui vouait un amour aveugle auquel il répondait par les mêmes symptômes. Arlong voulait juste profiter de ça, encore un peu plus longtemps, il voulait qu'elle continue à le regarder avec ces gros yeux globuleux semblables à des cœurs qui ne battaient rien que pour lui.
C'était égoïste, mais Arlong l'était, égoïste. Qui avait-il de mal, alors, à profiter de la situation ? C'était tout ce dont il avait toujours rêvé. Il était servi.
« T'es bien gentille, mais ça fait longtemps que l'équipage de Fisher Tiger n'est plus vu en héro. Il faut te faire une raison. »
« Je suis sûre qu'un jour on vous rendra justice. »
Glissant la paume de sa main sur sa joue, la demoiselle pencha la tête sur le côté afin d'avoir accès au profil de Arlong. Elle lui sourit de manière stupide, toujours avec ce regard intense et accompagnée par les battements rythmés de son organe thoracique. Arlong en rougit. Il détourna le regard et se racla la gorge.
« Tu resteras toujours mon héros, moi. » avoua-t-elle. « Après tout c'est toi qui m'as sauvée la vie lorsque ces stupides humains ont cherché à m'enlever. Je m'en souviens comme si c'était hier. »
De cet acte charitable, en était née une obsession. Ce fut une journée banale où un Arlong très jeune, enfant, avait vu la jolie sirène, plus jeune de quelques années que lui, se faire emprisonnée par un groupe de pirates. Elle s'était débattue aussi fort qu'elle avait pu. Elle s'était souvenue de ce que ses parents lui avaient dit à propos des humains, de leur dangerosité et de leur avidité, alors, lorsqu'elle s'était retrouvée face à eux, elle avait immédiatement cherché à s'enfuir. Et si Arlong ne les avait pas sauvagement assassinés ce jour là, elle serait sûrement morte aux mains d'un dragon céleste ou utilisée comme décoration dans un aquarium.
Arlong était devenu bien plus que son sauveur, il était devenu son Dieu.
« C'est rien. J'allais pas les laisser t'emmener. »
Émue, la sirène déposa sa main gauche sur la sienne. De l'eau gouttait de ses doigts, la main de Arlong finit aussi trempée que la sienne. La demoiselle profita de son silence pour entremêler ses doigts aux siens. Arlong déglutit. Il jeta un coup d'œil à sa main et serra ses doigts entre les siens tout en relevant son regard dans le sien. Ce contact physique les reliant fit tambouriner leur deux cœurs à vive allure, Arlong déglutit de nouveau tandis que la jolie jeune sirène, elle, fut incapable de respirer autre chose que son odeur et de contempler autre chose que son faciès.
« Tu as un si grand cœur, pas étonnant que tu sois arrivé à faire tout ça. » songea-t-elle en faisant référence à Arlong Park. « Tu me garderas avec toi lorsque tu auras conquis tout East Blue, n'est-ce pas ? »
« Pourquoi pas. » répondit-il.
« Oh, oh ! Comme c'est excitant ! J'ai hâte de voir à quoi ressemble le reste du monde ! » elle s'enthousiasma. « Est-ce que tu crois qu'il y a des parcs d'attraction comme sur l'archipel Sabaody ? J'aimerais tous les essayer ! »
Arlong sentit ses doigts s'accrocher aux siens, la sirène était si heureuse à l'idée d'enfin pouvoir profiter de la terre ferme qu'elle fut incapable de contrôler sa force. C'était avec des étoiles dans les yeux qu'elle déblatérait son désir de profiter des constructions humaines, et Arlong l'écoutait attentivement. Il tendait l'oreille, hochant la tête lorsqu'elle citait le grand huit, les auto-tamponneuses, la nourriture à base de sucre; tels que la barbe à papa ou la pomme d'amour, et se rapprochait d'elle lorsqu'elle tirait avidement sur son avant-bras de sa main libre.
« C'est réel, Arlong ? Tu vas vraiment faire tout ça ? »
« C'est que justice. » répondit-il.
« C'est fantastique. Tu es fantastique ! »
Elle avait suffisamment approché l'homme poisson requin scie pour que, finalement, elle puisse embrasser son menton. La sirène l'avait attrapé, puis elle remontait sa paire de lèvres jusqu'à la commissure de sa bouche. Et enfin, sa joue. Elle baisa cette partie avec des yeux clos et sa peau poisseuse toute chaude. Arlong rougit face à ce geste. Il la regarda avec surprise, serra sa prise sur sa main un peu trop fort, sentit ses yeux s'écarquiller et son souffle se couper. C'était agréable. Son odeur, sa peau, ses doigts, ses lèvres, tout ce qui se passait autour d'eux, et ce silence aussi... Arlong et la sirène étaient, à s'y méprendre, seuls au monde. Il n'y avait qu'elle et l'amour de sa vie. Lui et la fille de ses rêves.
Et alors qu'elle se recula de manière brusque, le regard fuyant à cause de son geste spontané qu'elle regretta subitement, elle apportait ses mains hésitantes à sa poitrine, et détournait le regard. Ce fut avec une certaine honte qu'elle regarda partout sauf dans la direction de Arlong.
« Pardon. Je n'aurais pas dû. »
« Non. Non, c'est rien. »
Arlong avait avoué cela tout en apportant ses doigts à sa mâchoire, il les avaient ensuite remontés sur sa joue. Sa joue tachée par son rouge à lèvres, sa joue toute rosie par un joli sentiment d'embarras qui s'emparait de lui. Les pupilles de Arlong tremblèrent. L'homme poisson tremblait de tout son être à vrai dire, son cœur fou en était à coup sûr le responsable. Et tandis que la demoiselle fut incapable de regarder son premier amour dans les yeux, ce dernier, quant à lui, fut incapable de cesser de la contempler.
« Je suis heureux de savoir que tu as confiance en moi. »
Arlong déposa de nouveau sa main sur le sommet de son crâne, il força la sirène à planter ses yeux dans les siens et refusa de la laisser partir.
« Tu plaisantes ? » s'étonna celle-ci. « Bien sûr que j'ai confiance en toi, Arlong ! Tu es le futur héros de l'île des hommes poissons, un grand avenir t'es destiné. Et je n'ai pas besoin de voir dans le futur pour le savoir. »
Enroulant ses doigts autour de son poignet, la jeune femme apporta la main de Arlong entre ses seins.
« Mon cœur, c'est lui qui me le dit. Et j'ai autant confiance en lui que toi. »
Un sourire carnassier prit place sur les lèvres de Arlong.
« J'en doute pas. Après tout, y'a qu'un pirate de ma trempe qui régnera sur les quatre mers. C'est mon destin. »
À ces mots, la sirène frémit.
« Oui, c'est ça. »
Apportant le dos de ses doigts contre sa joue, la jolie demoiselle sourit plus fort. Elle sentit le pouce de Arlong caresser sa joue, elle zieuta sa main d'ici et resserra sa prise sur son poignet dans l'optique de le faire continuer. Elle ne voulait plus le lâcher. Et ce n'était pas comme si Arlong désirait le contraire. Il la toisait de toute sa hauteur, contemplant l'état docile et amoureux sans lequel elle se trouvait. Et il la trouva splendide, il la trouva si belle qu'il en terminait bouche bée.
« Il n'y a que toi qui puisse le faire, Arlong. Il n'y a que toi qui puisse tous nous sauver... »
Et ce fut sur ces mots rempli d'espoir, que la demoiselle ferma les yeux et poussa un long soupir. Arlong, quant à lui, resta muré dans un silence dont la jolie sirène ne compris point le sens. Mais il fut si réconfortant qu'elle y porta peu d'importance.
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loric2020 · 2 years
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24 FEV - 26 FEV - Bangkok - GMT + 7
Sawadee Kha 🙏🏽
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Le vol en provenance de Paris atterrit à l'heure. Il est 6h. Bangkok est déjà éveillée. Les premières sensations de chaleur et d'ailleurs ne se font pas attendre. Nous découvrons notre charmante pension Roomquest Rim Praya nichée dans une petite ruelle nommée Trok Silp. Ici c'est la vieille ville du district de Phra Nakhon avec des maisons de fortune blotties contre des petits canaux paisibles et tellement vivants. Annie, gérante de l'établissement, nous accueille avec beaucoup de gentillesse. Comme tout français en manque de royauté, nous commençons nos visites par le Grand Palais qui abrite autant la monarchie que la religion avec de somptueux palais. Les moines bouddhistes ne sont pas loin et même un peu partout dans la ville. Ils nous aideront même dans un bus pour servir de traducteur à la préposée aux tickets de bus. Et puis, comme tout français en quête de spiritualité, nous poursuivons nos visites avec deux grands lieux du bouddhisme Wat Pho et Wat Arun, avec une pause déjeuner entre les deux bien sûr. Le lendemain, samedi donc, comme tout français qui aime les bonnes choses, nous arpentâmes les allées des marchés, le marché au fleur de Thewet, l'immense marché de Chatuchak et enfin le marché flottant de tailing chan sur les conseils d'Annie. Nous avons bien sûr testé les tuk-tuk. Lore adore ! Et aussi testé le coiffeur. Lore même pas peur. Finalement, une chose est sure, visiter Bangkok en deux jours, c'est impossible. Il reste que nous avons adoré Bangkok que nous avons parcourue à pied, en métro, en bus, en tuk-tuk, en bateau. Dimanche, nous voilà en route pour rejoindre le sud de la Thaïlande à une bonne heure d'avion de Bangkok. Notre prochaine étape est Ao Nang dans la province de Krabi, connue pour ses paysages idylliques.
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pollonegro666 · 2 years
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2022/08/10 Fuimos al barrio donde nació y vivió su infancia y adolescencia el pintor noruego más famoso. Es un distrito de clase obrera donde se han establecido artistas y músicos. Tiene grandes espacios abiertos con edificios característicos. Hoy en día concentra la actividad cultural alternativa y de ocio de la ciudad, mantiendo el espíritu de su vecino más universal.
We went to the neighborhood where the most famous Norwegian painter was born and spent his childhood and adolescence. It is a working class district where artists and musicians have settled. It has large open spaces with characteristic buildings. Today it concentrates the city's alternative cultural and leisure activity, maintaining the spirit of its most universal neighbor.
Google translation into Italian: Siamo andati nel quartiere dove è nato il pittore norvegese più famoso e ha trascorso la sua infanzia e adolescenza. È un quartiere popolare dove si sono stabiliti artisti e musicisti. Dispone di ampi spazi aperti con costruzioni caratteristiche. Oggi concentra le attività culturali e ricreative alternative della città, mantenendo lo spirito del suo vicino più universale.
Google Translation into Portuguese: Fomos ao bairro onde nasceu o mais famoso pintor norueguês e passou sua infância e adolescência. É um bairro operário onde se estabeleceram artistas e músicos. Tem grandes espaços abertos com edifícios característicos. Hoje concentra a atividade cultural e de lazer alternativa da cidade, mantendo o espírito de seu vizinho mais universal.
Google Translation into French: Nous sommes allés dans le quartier où le peintre norvégien le plus célèbre est né et a passé son enfance et son adolescence. C'est un quartier populaire où artistes et musiciens se sont installés. Il a de grands espaces ouverts avec des bâtiments caractéristiques. Aujourd'hui, il concentre l'activité culturelle et de loisirs alternative de la ville, en conservant l'esprit de son voisin le plus universel.
Google Translation into Arabic: ذهبنا إلى الحي الذي ولد فيه أشهر رسام نرويجي وقضى طفولته وسنوات مراهقته. إنها منطقة شهيرة استقر فيها الفنانون والموسيقيون. بها مساحات مفتوحة كبيرة مع مباني مميزة. يركز اليوم على النشاط الثقافي والترفيهي البديل للمدينة ، مع الاحتفاظ بروح جارتها الأكثر عالمية.
Google Translation into German: Wir gingen in das Viertel, in dem Norwegens berühmtester Maler geboren wurde und seine Kindheit und Jugend verbrachte. Es ist ein beliebtes Viertel, in dem sich Künstler und Musiker niedergelassen haben. Es hat große Freiflächen mit charakteristischen Gebäuden. Heute konzentriert es die alternativen Kultur- und Freizeitaktivitäten der Stadt und bewahrt den Geist seines universellsten Nachbarn.
Google Translation into Albanisch: Shkuam në lagjen ku lindi piktori më i famshëm i Norvegjisë dhe kaloi fëmijërinë dhe rininë e tij. Është një lagje popullore ku janë vendosur artistë dhe muzikantë. Ka hapësira të mëdha të hapura me ndërtesa karakteristike. Sot ai përqendron aktivitetet alternative kulturore dhe të kohës së lirë të qytetit duke ruajtur frymën e fqinjit të tij më universal.
Google Translation into Bulgarian: Отидохме в квартала, където е роден и прекарал детството и младостта си най-известният норвежки художник. Това е популярен квартал, където са се заселили художници и музиканти. Има големи открити пространства с характерни сгради. Днес той концентрира алтернативните културни и развлекателни дейности на града, като същевременно запазва духа на своя най-универсален съсед.
Google Translation into Czech: Vydali jsme se do čtvrti, kde se narodil a prožil dětství a mládí nejslavnější norský malíř. Je to oblíbená čtvrť, kde se usadili umělci a hudebníci. Má velké otevřené prostory s charakteristickými budovami. Dnes soustřeďuje alternativní kulturní a volnočasové aktivity města při zachování ducha svého nejuniverzálnějšího souseda.
Google Translation into Slovak: Išli sme do štvrte, kde sa narodil a prežil detstvo a mladosť najznámejší nórsky maliar. Je to obľúbená štvrť, kde sa usadili umelci a hudobníci. Má veľké otvorené priestory s charakteristickými budovami. Dnes sústreďuje alternatívne kultúrne a voľnočasové aktivity mesta pri zachovaní ducha svojho najuniverzálnejšieho suseda.
Google Translation into Slovenian: Odpravili smo se v sosesko, kjer se je rodil ter preživel otroštvo in mladost najslavnejši norveški slikar. Je priljubljena soseska, kjer so se naselili umetniki in glasbeniki. Ima velike odprte prostore z značilnimi stavbami. Danes združuje alternativne kulturne in prostočasne dejavnosti mesta, hkrati pa ohranja duh svojega najbolj univerzalnega soseda.
Google Translation into Suomi: Kävimme naapurustossa, jossa Norjan kuuluisin taidemaalari syntyi ja vietti lapsuutensa ja nuoruutensa. Se on suosittu kaupunginosa, johon taiteilijat ja muusikot ovat asettuneet. Siinä on suuria avoimia tiloja, joissa on tyypillisiä rakennuksia. Nykyään se keskittää kaupungin vaihtoehtoiset kulttuuri- ja vapaa-ajan toiminnot säilyttäen samalla universaalimman naapurin hengen.
Google Translation into Greek: Πήγαμε στη γειτονιά όπου γεννήθηκε ο πιο διάσημος ζωγράφος της Νορβηγίας και πέρασε τα παιδικά και νεανικά του χρόνια. Είναι μια δημοφιλής γειτονιά όπου έχουν εγκατασταθεί καλλιτέχνες και μουσικοί. Διαθέτει μεγάλους ανοιχτούς χώρους με χαρακτηριστικά κτίρια. Σήμερα συγκεντρώνει τις εναλλακτικές πολιτιστικές και ψυχαγωγικές δραστηριότητες της πόλης, διατηρώντας παράλληλα το πνεύμα του πιο οικουμενικού γείτονά της.
Google Translation into Dutch: We gingen naar de buurt waar de beroemdste schilder van Noorwegen werd geboren en zijn jeugd en jeugd doorbracht. Het is een populaire wijk waar kunstenaars en muzikanten zich hebben gevestigd. Het heeft grote open ruimtes met karakteristieke gebouwen. Tegenwoordig concentreert het de alternatieve culturele en vrijetijdsactiviteiten van de stad met behoud van de geest van zijn meest universele buur.
Google Translation into Norwegian: Vi dro til nabolaget der Norges mest kjente maler ble født og tilbrakte sin barndom og ungdom. Det er et populært nabolag hvor artister og musikere har slått seg ned. Den har store åpne områder med karakteristiske bygninger. I dag konsentrerer den byens alternative kultur- og fritidsaktiviteter, samtidig som den bevarer ånden til sin mest universelle nabo.
Google Translation into Polish: Pojechaliśmy do dzielnicy, w której urodził się i spędził dzieciństwo i młodość najsłynniejszy norweski malarz. Jest to popularna dzielnica, w której osiedlili się artyści i muzycy. Posiada duże otwarte przestrzenie z charakterystyczną zabudową. Dziś koncentruje się na alternatywnych zajęciach kulturalnych i rekreacyjnych miasta, zachowując jednocześnie ducha najbardziej uniwersalnego sąsiada.
Google Translation into Romanian: Am mers în cartierul în care s-a născut cel mai faimos pictor al Norvegiei și și-a petrecut copilăria și tinerețea. Este un cartier popular în care s-au stabilit artiști și muzicieni. Are spatii mari deschise cu cladiri caracteristice. Astăzi concentrează activitățile culturale și de agrement alternative ale orașului, păstrând în același timp spiritul celui mai universal vecin.
Google Translation into Russian: Мы отправились в район, где родился и провел свое детство и юность самый известный художник Норвегии. Это популярный район, где поселились художники и музыканты. Он имеет большие открытые пространства с характерными зданиями. Сегодня он концентрирует альтернативные культурные и развлекательные мероприятия города, сохраняя при этом дух своего самого универсального соседа.
Google Translation into Swedish: Vi åkte till kvarteret där Norges mest kända målare föddes och tillbringade sin barndom och ungdom. Det är ett populärt kvarter där artister och musiker har slagit sig ned. Den har stora öppna ytor med karaktäristiska byggnader. Idag koncentrerar den stadens alternativa kultur- och fritidsaktiviteter samtidigt som andan hos sin mest universella granne bevaras.
Google Translation into Turkish: Norveç'in en ünlü ressamının doğduğu, çocukluğunu ve gençliğini geçirdiği mahalleye gittik. Sanatçıların ve müzisyenlerin yerleştiği popüler bir semttir. Karakteristik binaları olan geniş açık alanlara sahiptir. Bugün, en evrensel komşusunun ruhunu korurken, şehrin alternatif kültürel ve boş zaman etkinliklerine yoğunlaşıyor.
Google Translation into Bengali: আমরা সেই পাড়ায় গিয়েছিলাম যেখানে নরওয়ের সবচেয়ে বিখ্যাত চিত্রশিল্পীর জন্ম হয়েছিল এবং তার শৈশব ও যৌবন কেটেছে। এটি একটি জনপ্রিয় এলাকা যেখানে শিল্পী এবং সঙ্গীতজ্ঞরা বসতি স্থাপন করেছেন। এটিতে বৈশিষ্ট্যযুক্ত ভবন সহ বড় খোলা জায়গা রয়েছে। আজ এটি শহরের বিকল্প সাংস্কৃতিক এবং অবসর ক্রিয়াকলাপকে কেন্দ্রীভূত করে এবং এর সর্বজনীন প্রতিবেশীর চেতনা রক্ষা করে।
Google Translation into Chinese: 我们去了挪威最著名的画家出生的街区,度过了他的童年和青年时代。 这是一个受欢迎的社区,艺术家和音乐家在这里定居。 它有大片的开放空间,有特色的建筑。 今天,它集中了这座城市的另类文化和休闲活动,同时保留了其最普遍的邻居的精神。
Google Translation into Korean: 노르웨이에서 가장 유명한 화가가 태어나 어린 시절과 젊음을 보낸 동네로 갔다. 예술가와 음악가가 정착한 인기 있는 동네입니다. 특징적인 건물이 있는 넓은 열린 공간이 있습니다. 오늘날 그것은 가장 보편적인 이웃의 정신을 보존하면서 도시의 대안적인 문화 및 여가 활동에 집중하고 있습니다.
Google Translation into Hebrew: הלכנו לשכונה שבה נולד הצייר המפורסם ביותר של נורבגיה ובילה את ילדותו ונעוריו. זוהי שכונה פופולרית בה התיישבו אמנים ומוזיקאים. יש בו שטחים פתוחים גדולים עם מבנים אופייניים. כיום היא מרכזת את פעילויות התרבות והפנאי האלטרנטיביות של העיר תוך שמירה על הרוח של שכנתה האוניברסלית ביותר.
Google Translation into Hindi: हम उस मोहल्ले में गए जहां नॉर्वे के सबसे प्रसिद्ध चित्रकार का जन्म हुआ और उन्होंने अपना बचपन और युवावस्था बिताई। यह एक लोकप्रिय पड़ोस है जहां कलाकार और संगीतकार बसे हैं। इसमें विशिष्ट इमारतों के साथ बड़े खुले स्थान हैं। आज यह अपने सबसे सार्वभौमिक पड़ोसी की भावना को संरक्षित करते हुए शहर की वैकल्पिक सांस्कृतिक और अवकाश गतिविधियों पर ध्यान केंद्रित करता है।
Google Translation into Indonesian: Kami pergi ke lingkungan tempat pelukis paling terkenal Norwegia lahir dan menghabiskan masa kecil dan mudanya. Ini adalah lingkungan yang populer di mana seniman dan musisi telah menetap. Ini memiliki ruang terbuka besar dengan bangunan khas. Hari ini memusatkan kegiatan budaya dan rekreasi alternatif kota sambil melestarikan semangat tetangganya yang paling universal.
Google Translation into Japanese: ノルウェーで最も有名な画家が生まれ、幼少期と青年期を過ごした近所に行きました。 アーティストやミュージシャンが集う人気のエリアです。 特徴的な建物のある大きなオープンスペースがあります。 今日では、最も普遍的な隣人の精神を維持しながら、都市のオルタナティブな文化活動やレジャー活動を集中させています。
Google Translation into Malay: Kami pergi ke kawasan kejiranan di mana pelukis paling terkenal di Norway dilahirkan dan menghabiskan zaman kanak-kanak dan remajanya. Ia adalah kawasan kejiranan yang popular di mana artis dan pemuzik telah menetap. Ia mempunyai ruang terbuka yang besar dengan bangunan berciri. Hari ini ia menumpukan aktiviti budaya dan riadah alternatif di bandar ini sambil mengekalkan semangat jiran yang paling universal.
Google Translation into Pashtun: موږ هغه ګاونډ ته لاړو چیرې چې د ناروې ترټولو مشهور انځورګر زیږیدلی و او خپل ماشومتوب او ځواني یې تیره کړې. دا یو مشهور ګاونډی دی چیرې چې هنرمندان او موسیقار میشته دي. دا د ځانګړتیاو ودانیو سره لوی خلاص ځایونه لري. نن ورځ دا د ښار بدیل کلتوري او تفریحي فعالیتونو تمرکز کوي پداسې حال کې چې د خپل خورا نړیوال ګاونډی روح ساتي.
Google Translation into Persian: به محله ای رفتیم که معروف ترین نقاش نروژ در آنجا متولد شد و دوران کودکی و جوانی خود را گذراند. این محله محبوبی است که هنرمندان و نوازندگان در آن ساکن شده اند. دارای فضاهای باز بزرگ با ساختمان های مشخص است. امروزه فعالیت‌های فرهنگی و تفریحی جایگزین شهر را در حالی که روح جهانی‌ترین همسایه خود را حفظ می‌کند، متمرکز می‌کند.
Google Translation into Tagalog: Pumunta kami sa lugar kung saan ipinanganak ang pinakatanyag na pintor ng Norway at ginugol ang kanyang pagkabata at kabataan. Ito ay isang sikat na lugar kung saan nanirahan ang mga artista at musikero. Mayroon itong malalaking open space na may mga katangiang gusali. Ngayon ay itinutuon nito ang mga alternatibong kultural at paglilibang na aktibidad ng lungsod habang pinapanatili ang diwa ng pinaka-unibersal na kapitbahay nito.
Google Translation into Thai: เราไปย่านที่จิตรกรที่มีชื่อเสียงที่สุดของนอร์เวย์เกิดและใช้วัยเด็กและวัยหนุ่มของเขา เป็นย่านยอดนิยมที่ศิลปินและนักดนตรีมาตั้งรกราก มีพื้นที่เปิดโล่งขนาดใหญ่พร้อมอาคารที่มีลักษณะเฉพาะ ปัจจุบันเมืองนี้เน้นไปที่กิจกรรมทางวัฒนธรรมและกิจกรรมยามว่างอื่น ๆ ของเมือง ในขณะเดียวกันก็รักษาจิตวิญญาณของเพื่อนบ้านที่เป็นสากลมากที่สุด
Google Translation into Urdu: ہم اس محلے میں گئے جہاں ناروے کا سب سے مشہور مصور پیدا ہوا اور اس کا بچپن اور جوانی گزری۔ یہ ایک مشہور محلہ ہے جہاں فنکار اور موسیقار آباد ہیں۔ اس میں نمایاں عمارتوں کے ساتھ بڑی کھلی جگہیں ہیں۔ آج یہ اپنے سب سے عالمگیر پڑوسی کی روح کو برقرار رکھتے ہوئے شہر کی متبادل ثقافتی اور تفریحی سرگرمیوں پر توجہ مرکوز کرتا ہے۔
Google Translation into Ukrainian: Ми поїхали в район, де народився та провів дитинство та юність найвідоміший художник Норвегії. Це популярний район, де оселилися художники та музиканти. Він має великі відкриті простори з характерними будівлями. Сьогодні він зосереджує альтернативні культурно-розважальні заходи міста, зберігаючи дух свого найбільш універсального сусіда.
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englishindubellay · 9 days
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ecg 2
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Philadelphia has had a curfew for kids and teenagers since the 1950s, but – faced with a second straight year of record homicides and surging violent crime – the city is now doubling down on its efforts to get minors off the streets at night : a new ordinance temporarily expanded the city’s 10 p.m curfew to 16- and 17-year- olds, who could previously be out until midnight.
Philadelphie possède un couvre-feu qui concerne les enfants et les adolescents depuis les années 50 mais, confrontée à deux années consécutives de records d’homicides et d’augmentation de la criminalité violente, la ville redouble à présent d’efforts afin d’écarter les mineurs des rues la nuit : un nouvel arrêté a provisoirement étendu aux jeunes de 16 et 17 ans le couvre-feu de 22 heures alors que ces derniers pouvaient rester dehors jusqu’à minuit précédemment.
Across the country, more local leaders and police are turning to curfews for teenagers in an effort to tamp down violent crime, which has been surging since 2020 .
Partout dans le pays, un nombre toujours plus grand de responsables locaux ainsi que la police mettent en place des couvre-feux dans le but de faire baisser la criminalité violente, criminalité en forte augmentation depuis 2020.
In September, officials in Prince George’s County, began more strictly enforcing a 10 p.m. curfew for anyone under 17 on weekdays in response to Labor Day weekend violence in which four people were killed.
En septembre, des élus dans le comté de Prince George, ont commencé à renforcer l’application du couvre-feu de 22 heures en semaine pour tous les individus âgés de moins de 17 ans en réaction au weekend de violence lors de la fête du travail au cours duquel quatre personnes ont perdu la vie.
« At this point, these kids don’t need a hug : they need to be held accountable, » county executive Angela Alsobrooks declared.
Quand on en est là, ce n’est pas de calinothérapie dont ces gamins ont besoin : il faut qu’ils rendent des comptes, » a déclaré Angela Alsobrooks la chef du comté.
While it may sound like common sense to get kids home and off the streets at night, researchers say that there is no evidence that curfews reduce crime.
Bien que cela apparaissent comme du bon sens d’écarter les enfants de la rue et qu’ils soient à la maison la nuit, les chercheurs disent qu’il n’est pas prouvé que les couvre-feux réduisent la criminalité.
« There are a handful of studies that have been done on juvenile curfews, and unfortunately the overall conclusion is they have little impact, » Dave Myers of the University of New Haven says.
Une poignée d’études ont été réalisées sur les couvre-feux pour les enfants, et malheureusement la conclusion générale est qu’ils ont un impact limité, » explique Dave Myers de l’Université de New Haven.
« They tend to be popular at face value. »
Si l’on regarde les choses sans discernement, c’est une solution très plaît beaucoup.
Thème
Mardi 13 septembre, les unionistes sont venus en nombre recevoir Charles III à Belfast.
On Tulesday, September 13th, Unionists came en masse to greet Charles 3rd in Belfast.
Le besoin de célébrer la monarchie est d’autant plus fort que la communauté unioniste est dans une mauvaise passe.
The need to celebrate the monarchy is all the stronger as the Unionist community is going through a bad patch.
Ici, à Shankill, un quartier protestant de Belfast, en Irlande Du Nord, la reine est plus qu’un symbole : c’est un sujet de lutte.
Here in Shankill, a protestant district of Belfast in Northern Ireland, the Queen is not just a symbol : she is a reason to fight.
Ambiance totalement différente à Falls Road, à quelques centaines de mètres de là.
It is a completely different atmosphere in Falls Road, a few hundred metres away from there.
Dans ce quartier républicain, personne n’est allé voir le « roi britannique », comme on l’appelle.
In this Republican district, no-one went to see the « British King » as he is called.
« C’est un monarque qui vient dans un territoire occupé », commente Jack Mac Siamais, un ancien de l’Armée républicaine irlandaise qui a passé sept années en prison il y a quatre décennies.
« He is a monarch visiting an occupied territory », comments Jack Mac Siamais, a former member of the Irish Republican Army who spent seven years in jail four decades ago.
Voilà presqu’un quart de siècle que les armes se sont tues en Irlande du Nord.
It has been almost a quarter of a century since arms went silent in Northern Ireland.
Elisabeth II avait effectué un profond travail de réconciliation.
Elizabeth 2nd had done a thorough job of reconciliation.
En 2021, elle a visité la République d’Irlande, tout de vert vêtue.
In 2021, she visited the Republic of Ireland, dressed up entirely in green (all dressed up in green)
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sophietdblakes · 1 month
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14 août - Cathédral Cave 
Le ventre rempli de crumpets (une sorte de pancakes épais avec des trous, que l’on sert avec du beurre et de la confiture), nous avons pris la route pour notre dernière marche du Lake District autour de Coniston. Le parking était au bout d’une route étroite, en cul-de-sac, qui mène au hameau Hodge Close. Le début de la marche a été un peu difficile à trouver, il fallait traverser des collines d’ardoises, avec des pelleteuses en activités. Nous avons rejoint le vrai chemin, longé par une rivière, des arbres, de la mousse, des fougères et un muret en pierres, des incontournables des chemins du District. J’ai emmené Emilie sur un sentier qui devait nous emmener à Cathédral Cave, l’ancienne entrée d’une carrière, qui forme aujourd’hui un grand trou avec une arche en plein milieu. Il nous a fallu un peu d’escalade, d’aller-retours et de persévérance, mais nous avons fini par la trouver!
Nous avons pris notre pique-nique avant de l’explorer, mais la encore, ce n’était pas si simple… Nous avons commencé par une première galerie qui nous offrait une vue d’en haut de la grotte, mais qui donnait un peu le vertige, puis nous sommes rentrées à l’intérieur en utilisant une autre galerie un peu cachée. La vue était aussi belle d’en haut que d’en bas, quoique plus rassurante sans le risque de tomber… 
Nous avons repris la marche en traversant un pont en pierres trop mignon, et nous avons pu profiter des jolies vues de la vallée de Langdale. Nous avons retrouvé la voiture un peu plus tard que ce qui était prévu à la base, et tous les aller-retours ont eu raison de notre dessert au café de Coniston, qui fermait tôt (à l’heure anglaise, mais trop tôt pour nous, des françaises qui traînent). Je suis allée me baigner dans le lac après quelques magasinages en ville (où j’ai adopté la plus belle des théières-cartes), et nous sommes rentrées à Kendal pour notre dernière soirée ici. 
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news24fr · 2 years
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Le démocrate qui a quitté le siège à la Chambre des États-Unis remporté par le controversé républicain George Santos a déclaré que le Congrès laissait entrer « un escroc ».George Santos: le Brésil réactive une affaire de fraude contre un fabuliste élu au CongrèsLire la suiteTom Suozzi a remporté le troisième district de New York, qui couvre des parties de Long Island et du Queens, en 2016, mais a démissionné en 2022 pour briguer le poste de gouverneur. Santos a perdu contre Suozzi en 2020 mais a battu Robert Zimmerman pour le siège vacant.Depuis la victoire de Santos, presque chaque partie de sa biographie de campagne a été remise en question.Un examen minutieux a été appliqué à ses affirmations concernant son éducation et sa carrière dans les affaires et à des éléments de son histoire personnelle, y compris sa descendance supposée de survivants de l'Holocauste et une affirmation selon laquelle sa mère est décédée. en conséquence de les attentats du 11 septembre. Santos a admis certaines inexactitudes.Mais même après que les procureurs du Brésil aient réactivé une enquête pour fraude criminelle concernant l'utilisation d'un carnet de chèques volé, et au milieu rapports que les procureurs fédéraux de New York examinent les antécédents et les transactions financières de Santos, les républicains au Congrès n'ont pas agi.Mardi, alors que le nouveau Congrès se réunissait, Suozzi a souligné dans un colonne pour le New York Times qu'après avoir prêté serment, Santos prêterait "le serment de 'porter une vraie foi' à la constitution et [to] prendre cette obligation sans aucun « but d'évasion » ».Suozzi a écrit: "J'ai perdu la trace du nombre d'évasions et de mensonges que M. Santos a racontés sur lui-même, ses finances, son histoire et ses relations avec notre partie de Long Island et du nord-est du Queens."Santos siégeant au Congrès, a déclaré Suozzi, «diminuerait notre Congrès, notre pays et… ses électeurs."Cela m'attriste qu'après 30 ans de service public enraciné dans un travail acharné et au service des habitants de cette région, je sois remplacé par un escroc."Lorsque Santos est arrivé à Capitol Hill, il questions ignorées d'une mêlée de journalistes. Il ne pouvait pas être officiellement assermenté tant que la présidence n'avait pas été décidée. Ce processus a été retardé jusqu'à mercredi au moins, un ajournement d'une nuit ayant suivi trois votes non concluants. Santos a soutenu Kevin McCarthy, le leader républicain luttant pour étouffer une rébellion de droite.Sous le gros titre « George Santos est venu à Washington. C'était gênant », le Times a rapporté que « l'isolement du membre élu du Congrès était affiché à la Chambre… Il s'est assis seul au fond de la chambre, regardant son téléphone, alors même qu'un groupe de républicains de New York se mêlait non loin de lui. ”.Mike Gallagher, un républicain du Wisconsin, a déclaré au journal que Santos avait "démontré qu'il ne comprenait pas la vérité".Suozzi a déclaré que Santos pourrait toujours être tenu pour responsable par "notre démocratie, notre presse libre et l'État de droit" ainsi que "les électeurs du troisième district".Ces électeurs, il a écrit, « croire en la primauté du droit, en respectant les règles. Ils aiment l'authenticité de leurs dirigeants et sont fiers d'avoir un bon détecteur BS.«Le fait est que le comportement de M. Santos est allé au-delà de BS: il a fabriqué les bases de sa biographie à un point que la plupart des électeurs n'auraient pas cru possible. La honte serait trop grande, non ?Déplorant la montée de l'impudeur politique, Suozzi a souligné la célèbre affirmation de Donald Trump en 2016 selon laquelle "il pouvait" tirer sur quelqu'un "sur la Cinquième Avenue sans perdre de partisans".Suozzi a écrit: "Si nous voulons maîtriser la tyrannie des menteurs incontrôlés et leurs mensonges, alors M. Santos doit être tenu pour responsable: il doit être révoqué par le Congrès ou par les procureurs, car rien n'indique qu'il sera poussé par sa conscience à volontairement démissionner.
"Suozzi a comparé Santos à Sam Bankman-Fried et Bernie Madoff, l'ancien magnat de la crypto-monnaie qui a plaidé non coupable d'accusations de fraude, ce dernier condamné à 150 ans en 2009 pour le plus grand stratagème de Ponzi de l'histoire.Les meilleurs républicains restent silencieux sur les mensonges de la campagne de George SantosLire la suiteSuozzi a déclaré: "Ce n'est pas contrairement à eux, [Santos] semble avoir géré ses finances de manière très inhabituelle, voire illégale. Mais je dois me demander, après avoir vu son plaisir pour l'attention et son estime de soi, s'il aime que tout le monde connaisse maintenant son nom – même si c'est à cause d'un autre gros mensonge.Suozzi a insisté sur le fait que Santos serait tenu responsable."Les habitants de mon district organisent des rassemblements, signent des pétitions et appellent les dirigeants républicains à agir", a-t-il écrit.Appelant le district «un modèle de modération… un district 50-50 avec des électeurs qui adoptent une attitude de faire-le» et «valorisent le leadership de dire comme si c'était», Suozzi a déclaré que ces électeurs se retrouvaient désormais «sellés avec un menteur glissant et inexpérimenté qui le dit comme si ce n'était pas le cas ».Ces New-Yorkais, a déclaré Suozzi, « comptaient désormais sur la presse pour continuer à creuser, les forces de l'ordre pour continuer à enquêter et la pression politique pour continuer à construire sur la Chambre », afin de retirer Santos du Congrès.
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christophe76460 · 2 years
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SON PÈRE LUI CRÈVE LES YEUX POUR QU'ELLE NE VOIT PLUS D'ÉGLISE
La cruauté envers sa propre fille pour sa conversion au christianisme a conduit Haji Agaba à battre et à poignarder la jeune femme dans les yeux avec un couteau. Hawa Amoti a été assassinée par son père le jour où elle a donné sa vie à Jésus lors d'un service religieux le 29 mai. L'homme de 28 ans l'a poignardé à l'œil pour avoir quitté l'islam , selon des sources locales.
La conversion d'Amoti, une habitante de Nansana, dans le district ougandais de Wakiso , est intervenue après une visite chez un voisin chrétien, non identifié pour des raisons de sécurité.
"Amoti est venue chez nous très tôt le matin et avait besoin d'en savoir plus sur Issa [Jésus], qu'elle avait vu dans un rêve", a-t-il déclaré.
«Après lui avoir expliqué la vie éternelle et le pardon des péchés qui vient de Jésus qui est venu enlever les péchés du monde entier, elle a volontairement accepté Jésus pour le salut de son âme. Alors j'ai prié pour elle et ensemble nous sommes allés à l'église de Nansana.
Après le service, Amoti a rejoint la famille du voisin pour déjeuner chez eux et est restée jusqu'à environ 17h45, lorsqu'elle est rentrée chez elle.
La jeune fille a été vue à l'église , et quand elle est rentrée chez elle, l'un de ses frères a dit qu'eux et leur père, Haji Shariifu Agaba, savaient déjà où elle était quittée.
Agaba a ordonné à ses fils de battre sa sœur, puis il a lui-même pris un couteau bien aiguisé et lui a poignardé les yeux, a déclaré un frère d'Amoti qui tentait de la défendre.
"Je veux enlever ces yeux pour que tu arrêtes de voir les églises pour toujours - même si tu meurs, nous n'allons pas t'enterrer", a déclaré Agaba à sa fille, selon son frère.
Les cris d'Amoti ont attiré des gens qui se sont précipités à son secours, a déclaré le voisin chrétien. Avec l'arrivée des membres de la communauté , Agaba et ses enfants sont entrés chez eux.
Des voisins ont emmené Amoti dans un hôpital voisin, où elle n'a pas pu s'empêcher de saigner abondamment à cause de ses blessures aux yeux, ont indiqué des sources locales.
Les dirigeants communautaires de Nansana ont condamné l'attaque et ont juré d'arrêter et d'inculper Agaba.
Des membres de l'Église ont enterré le corps d'Amoti dans le district de Luwero.
<< Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux; car c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous. >>
Matthieu 5:11-12
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if-you-fan-a-fire · 1 year
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"L'audition des témoins est terminée hier aux assises," Le Soleil. May 7, 1943. Pages 3, 17 & 29. --- Les deux marins accusés du meurtre d'Hector Tremblay, Twynham et McGurk, sont entendus comme témoins et nient qu'ils aient jamais attaqué Tremblay - Les plaidoiries. --- L'audition des témoins au proces des marins Douglas Robert McGurk et Maurice Twynham, accusés du meurtre d'Hector Tremblay, a pris fin hier après-midi a la Cour d'Assises à l'issue d'une journée qui a été marquée de témoignages très importants, dont ceux des accusés eux-mêmes.
Ce n'est qu'après une longue réflexion que Mes Antoine Rivard, C. R., et Ross Drouin ont décide de faire entendre les deux accusés. Le matin même, Me Rivard, parlant en son nom et en celui de son collègue, demanda l'ajournement de la Cour, parce que, dit-il, "nous avons une importante décision à prendre et elle demande réflexion".
Twynham et McGurk ont fait preuve d'un grand calme et d'une grande maîtrise, répondant sans hesitation aux questions qui leur furent tour à tour possées par leurs procureurs et par Me Eugene Marquis, C.R., le substitut senior du procureur-général dans le district de Québec, qui occupe pour la Couronne avec Me Paul Roy.
Les acusés ont nie carrément qu'ils aient jamais assailli ou volé Hector Tremblay. Ils ont déclaré ne l'avoir jamais vu et Twynham, pour sa part, a affirmé qu'il n'était jamais allé au restaurant de M. Yvon Pelletier et qu'il avait vu celui-ci pour la première fois de sa vie lors de l'enquête du coroner.
Les deux accusés ont corroboré les témoignages des autres marins entendus pour ce qui est de la visite des détectives et des civils au quai on se trouvait accosté le Q. O. 79. Comme on le sait, l'identification constitue le point essentiel l'axe de toute la cause. La prétention de la défense - et l'on peut dire que c'est un de ses atouts - c'est que Lucien Brochu, lorsqu'on le mit en présence de l'équipage du Q. O. 79, identifia d'abord le quartier-maitre Brodie comme l'assaillant d'Hector Tremblay. La plupart des marins entendus, du moins ceux de l'équipage du Q. O. 79. ont juré que Brochu avait d'abord designé Brodie, et le lieutenant Legendre, qui se trouvait avec les civils lors de cette visite, n'a ni confirmé ni contredit l'affirmation.
Interrogé sur ce point précis, lez deux accusés ont juré à leur tour que Lucien Brochu avait indiqué Brodie. Me Marquis, dans sa contre-preuve, a fait contredire cette version par les détectives Charles Botteau et Jean-Marie Bidégaré, par l'agent de la Gendarmerie Royale Hilaire Michaud, par M. Wilfrid Fortin, lequel était au service de la Gendarmerie à l'époque de l'assaut, et enfin par Lucien Brochu lui-même
L'un des témoins de la Couronne a déclaré que l'identification était déjà faite lorsqu'on fit sortir McGurk et Twynham des rangs pour leur remettre leurs casquettes.
Pour conclure sa preuve, la défense a aussi fait entendre M. Douglas McGurk, de Montréal, le pere de l'accusé.
En contre-preuve Me Eugene Marquis a interrogé MM. Wilfrid Fortin. Jean-Marie Bidégare, Charles Boiteau, Hilaire Michaud, Lucien Brochu , Michaud, et Ovide Côté. L’audition des témoins étant terminée, is defense fera entendre son plaidoyer ce matin. C'est Me Marquis qui aura le mot de la fin.
Le procès est commencé depuis prés d'une semaine. C'est l'hon. Juge Romeo Langlais, de la Cour Supérieure, qui préside le tribunal. Voici un résumé des témoignages de l'après-midi: MAURICE TWYNHAM Me Rivard:
- "Vous êtes arrivé à Québec le 20 juin?"
- "Oui."
- "Vous êtes sorti le soir?"
- "Oui. vers 7 heures et 30, en compagnie de McGurk, Cork et Phillips. Devine est venu nous rejoindre presque aussitôt."
- "Et ou étes-vous allé?"
- "Nous avons monté une cote. Nous cherchions un endroit ou nous procurer de quoi boire. Nous sommes ensuite arrivés sur la terrasse et nous avons gravi me pente pour nous arrêter a un entroit qui semblait propice pour s'assoir, jaser et boire en tranquillité. Nous avons ensuite commence a lutter. McGurk perdit sa casquette et alors que mes compagnons m'aidaient à la chercher, j'ai perdu la mienne." - "Combien avez-vous mis le temps à chercher les casquettes?" - "Environ une demi-heure." - "Ensuite?" - "Nous sommes descendus vers la terrasse. McCurk nous a quittés pour parler à un ami. Il m'a rattrape quelques minutes après. Cork et Phillips étaient partie de leur côté. Nous sommes descendu par le même chemin que celui qui nous avais conduits à la terrasse. Nous avons remarqué un escalier à deux sections, en fer. Nous nous sommes dirigés vers le port, nous avons passé sur le Q. O. 78 et avons fini par mettre les pieds sur notre navire. le Q. O. 79." - "Avez-vous vu Brochu alors que vous étiez dans le mass-deck?"
- "Oui. Je lui demandé de m'aider à enlever mon gilet."
- Savez-vous ce que McGurk faisait pendant ce temps-là?"
- "Il s'est déshabillé. Il se coucha avant moi." - "Avez-vous vu Lewellyn?" - "Oui, je l'ai remarqué alors qu'il se dirigeait à la chambre de toilette."
- "Apres étre entré à bord du Q O. 79. vers minuit, en étes-vous sorti avant heures le lendemain matin ?"
- "Non."
- "Vous êtes sorti le lendemain ?"
- "Oui. Je suis allé avec d'autres sur la Terrasse."
- "Vous êtes retourne au navire seul?"
- Oui, vers 10 hrs et 30.
- "Par quel chemin?"
- "Par le même chemin que nous avions pris le samedi soir." - "Connaissiez-vous le rue St- Paul ?"
- Non.
- Vous avez vu depuis le proces un homme du nom de Pelletier?
- Oui. - De même que Mile Rose Tanguay ?
- Oui.
- Les aviez-vous vus auparavant ?
- Jamais.
- Savez-vous où est situe le restaurant Pelletier?
- Je n'ai aucune idée.
- Vous êtes sorti le lundi ?
- Oui, avec Devine et Phillips nous sommes allés sur la Terrase.
- Vous vous rappelez de la visite de civils au Q.O. 79 ?
- Oui.
- Que s'est-il passé lorsqu'on vous a places en rangs sur le pont ? - Brochu a fait sortir Brodie des rangs. Le lt Gordon a alors déclaré qu'il était impossible que ce fût Brodie parce qu'il était en devoir dans la soirée du 20. Ensuite lelt Legendre a demande "qui est McGurk ?" Celui-ci est sorti des rangs pour rendre la casquette que lui tendait lt. Legendre. Ensuite a demandé si quelqu'un d'autre avait perdu sa casquette: je suis alors sorti des rangs à mon tour. Me Marquis: - Vous savez que vous êtes accusé de meurtre et que c'est là la plus sérieuses des offenses ? - Oui. - Vous savez encore qu'un assaut est une chose grave dans la marine et qu'une sanction sévère suit une offense de la sorte?
- Oui - Ne deviez-vous pas revenir ensemble, McGurk et vous?
- Pas nécessairement.
- En fait, vous êtes revenus ensemble ?
- Oui.
- Vous savez aussi que c'est une offense pour un marin d'aller nu-tête ?
- Oui, une offense mineure.
- Devine n'a-t-il pas dit que c'était une offense grave ?
- Il l'a peut-être dit.
- Lorsque vous êtes parts du navire, vous n'avеz раs vu les gardiens à l'entrée du port ?
- Non.
- Ce soir-la vous vous sentiez bien ?
- Oui.
Le juge: - Quelle sort de vin était-ce ?
- Je ne sais pas ? Du 'Quebec Special', j'imagine.
DOUGLAS ROBERT McGURK Me Drouin: - En avril 1942, etiez-voue en service ?
- A Toronto C'est la d'ailleurs que j'ai rencontre Twynham et les autres membres de l'équipage du Q. O. 79. - Vous etes parti de Toronto en juin avec avec le Q. O. 79 ?
- Oui. - Vous êtes arrive à Québec le 26 juin ? - Oui.
- Qu'avez-vous fait
- Nous sommes sortis vers 1 heures et 30. Twynham, Devine, Cork, Phillips et moi.
- Ou êtes-vous allés ?
- Nous avons monté une ente et nous avons cherche un endroit obtenir de quoi boire.
- Ensuite, une fois que vous aviez eu le vin?
- Nous sommes monte sur la terasse et nous avons continue jusque sur les plaines. Là nous avons lutté. J'ai perdu ma casquette au milieu de cette mêlée. Je me suis mis a la chercher, Twynham a perdu la sienne.
- Combien de temps avez-vous mis à rechercher les casquettes ?
- Une demi-heure environ.
- Ensuite ?
- J'al'ai rencontré un ami et je me suis trouve séparé du groupe. Quelques minutes plus tard j'ai rattraper Twynham. Nous sommes descendus par une côte à la tête de laquelle il y a un escaller de fer en deux sections.
- En arrivant au navire, avez-vous vu quelqu'un ?
- Oui Brodie. Je lui ai signalé mon arrivee.
- Quelle heure était-il ?
- Minuit moins vingt environ.
- De cette heure-là à venir a 7 heures du matin, êtes-vous sorti du navire?
- Non.
- Lors de la visite des civils que s'est-il passé?
- On nous a fait placer en rangs sur le pont du navire. Brochu a alors indiqué Brodie.
- C'est apres cela que le lt Legendre a dit: "Qui est McClurk ?" Je suis sorti des rangs et Brochu m'a indiqué.
- Avant cela, vous avait-on montré du doigt ?
- Non. - Avez-vous déjà eu des démêlées avec la justice avant ces procès ?
- Non.
Me Marquis : - Le 17. le 18 et le 19 juin, etes-vous sorti en congé avec Twynham ?
- Je ne sais pas.
- Le 21 vous avez eu un congé ? Vous étés sorti avec Twynham ?
- Oui.
- Vous avez du chercher votre casquette assez longuement ? - Non, il faissait trop noir.
- Lorsque vous avez quitté Twynham, sur la terrasse, lui avez-vous dit de vous attendre ? - Non.
- Si vous y êtres rencontrés par la suite, ce n'est que par hasard ?
- Oui.
- Qui est cet ami que vous avez rencontré sur la terrasse?
- Beckie.
- Combien de tempe avez-vous parler avec votre ami ?
- A peu près une demi-heure.
- En arrivant sur le pont, avez-vous étient les lumières ?
- Non, je sais que je ne Ies ai pas éteintes.
- Vous le jurez ?
- Oui.
- C'est vous qui avez fait un signe à Brodie ?
- Oui.
- Vous en êtes sür ? - Oui.
- Lors de l'identification, le lt. Legendre parlait aux civils?
- Oui
DOUGLAS McGURK Il s'agit du père de l'accusé. Il déclare que son fils ne lui a jamais donné de trouble et qu'il s'est toujours conduit comme un fils normal doit se conduire à l'endroit de ses parents.
WILFRID FORTIN Me Marquis:
- Vous nous avez dit que vous etiez en service dans le port le 20 juin 1942 ?
- Oui.
- De onze heures du soir à sept heures du matin, vous avez surveillé ?
- Oui.
- Quelqu’un peut-il passer sans que vous le voyiez ?
- Non.
- Quand a-t-il été question des casquettes Iors de identification ?
- Lorsque j'ai demandé a M. Legendre de les faire habiller.
- Twynham et McCurk avalent ils été indiqués auparavant ?
- Oui. - Quelqu’un a-t-il pointé Brodie ? - Qui.
- Stapleton
- Brochu l'a-t-il indiqué ?
- Non.
LUCIEN BROCHU Me Marquis:
- Lors de la visite sur le navire avez-vous indiqué Brodie ?
- Non.
- Vous avez vu Brodie en Cour ?
- Oui.
JEAN-MARIE BIDEGARE - Vous êtes détective municipal ?
- Oui.
- Vous avez visité des navires en juin 42 ?
- Oui.
- Aviez-vous les casquettes produites comme exbibits ?
- Non.
- Y avait-il été question des casquettes en votre présence ?
- Non.
- Où étaient les casquettes ?
- A l'hôtel de ville.
- Qui a indiqué Brodie?
- Le constable Stapleton.
- Brochu l'a-t-il identifié ?
- Non.
CHARLES BOITEAU
- Vous faisiez partie du groupe qui est allé sur les quais pour l'identification ?
- Oui.
- Voici Brodie. L'avez-vous vu lors de l'identification ?
- Oui.
- Qui l'a indiqué ?
- Le constable Stapleton.
- Brochu l'a-t-il indiqué ?
- Non.
HILAIRE MICHAUD - Dans la nuit du 20 juin, vous étiez en devoir avec Fortin?
- Oui.
- Quelqu'un pouvait-il entrer dans le port sans que vous ne le vissiez? C'est impossible.
- Les gens ne peuvent-ils pas passer sur le viaduc ?
- C'est impossible.
- Jurez-vous que vous avez vu passer tout le monde ce soir-là ? - Lorsque j'ai pris mon lunch, je n'ai pas tout vu.
Le juge:
- A quelle heure avez-vous pris votre lunch ?
- A minuit et 30.
Me Marquis:
- Lorsque l'un est en dedans, que faites-vous ?
- L'autre monte la garde.
OVIDE COTE Me Marquis:
- Le soir du 20 juin où étiez-vous?
- A mon poste, à l'extérieur. - Pouvait-il passer quelqu'un sans que vous ne le voyiez ?
- C'est impossible.
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kawaiinekoj · 3 years
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en recherche d’amour et d‘hoes fraîches ! (2.0) 😏🥶🤍
bonjour bonsoir tumblr, j’pose mes bagages en long large et en travers pour trouver de beaux gens à qui offrir mes scénarios et pré-liens sur @no-humanity-forum​ (lien forum) pour mes deux bébés du moment 😩👌 toutes les infos plus bas, promis j’suis mims et aux petits soins 🤍
disclaimers concernant les tw: mes deux persos et une grande partie des sc/pl proposés tournent beaucoup autour de la violence et des séquelles engendrés par le contexte post-apocalyptique/de survie et leurs conséquences. keeping it short below histoire de pas causer malaise mais une fois sur le forum même, les tw sont listés et les contenus graphiques voire choquants sont tous sous hide 🤝
baron kushwaha
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quarante-huit ans / célibataire qui cope / ancien trafiquant de drogues, ancien taulard / leader des légionnaires / groupe: trois rivières.
cst le gros caïd qui fout les chocottes aux étrangers mais qui s’avère boute-en-train dès qu’il se sent comme chez lui. trop imprévisible pour son propre bien, il vous menace de vous faire la peau si vous faites une connerie sous son toit mais c’est le premier à redevenir ado écervelé qui fout le bordel tout sourire dès qu’il est lancé.
je lui cherche:
le faux prophète (m/nb) -- un mec qu’il croit mort et qui va pourtant revenir dans sa vie comme si de rien n’était (je crois 😬). thee significant ex, celui pour qui il a littéralement remué ciel et terre durant la fin du monde, à l’époque aveuglé par ses sentiments et en plein dans la matrixe du groupuscule sectaire dans lequel il se trouvait. c’est que trop tard que baron se rend compte de son erreur et ce au prix de nombreuses vies. [pas un lien endgame mais ça promet fort dans le drama moi j’dis 😗😭]
les originels (8 à 10 places) -- dont ren xiaoxu (lien pv). clique hétéroclite d’ancien.es prisonnier.es, gardes, visiteur.ses qui ont dû se serrer les coudes en dépit de leurs différences quand la prison des trois rivières est tombée et que baron s’est chargé de la préserver dans sa totalité. s’illes se tiennent plus ou moins tous.tes sous sa bannière, l’arrivée des troyens cinq ans plus tard et leur cohabitation à ce jour n'ont pas su les laisser de marbre: y’en a qui s’y complaisent, ou qui préfèrent ne rien dire, d’autres qui s’impatientent, restent ceci dit toujours fidèles à baron ou cherchent carrément à changer le cours des choses. [l’odeur de révolte sous isaac bauman vous la sentez? 👀]
honey quaid
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vingt-trois ans / mère célibataire de trois mômes / ancienne enfant actrice / nouvelle recrue, service militaire / groupe: district onze.
une autre gosse trop jeune pour connaître les atrocités de la guerre et les retombées de celle-ci. honorée inspire pas confiance puisqu’elle-même ne la donne pas en retour: elle cherche à se protéger elle et sa petite famille comme elle peut, au point de plus vraiment prêter grande attention aux sacrifices que ça demande, bien souvent aux dépends de celleux qui se trouvent malencontreusement sur son chemin.
je lui cherche:
adriel (m/nb) -- c’est son meilleur ami depuis un moment déjà, le seul qui a accès à ses pensées, ses peines et ses joies. il a toujours été à ses côtés quand elle en avait le plus besoin, en dépit de tout ce qu’elle ait pu dire ou faire pour saboter leur amitié. c’est juste qu’avec lui, tout semble plus clair, plus serein, plus tendre. pourtant hors de question de tacler ce qu’illes ont su construire avec le temps et les épreuves. ici on déteste le changement, pas vrai? mais genre, et si.. et si tous deux acceptaient de lâcher prise, ne serait-ce qu’une fois? histoire de, ‘fin qui sait? [hashtag slow burn hashtag need!!! 😭]
lea revenant.e (f/m/nb) -- laissé.e derrière pour mort.e parce qu’iel avait osé insister qu’on abandonne tous les gosses à bord du bus d’évacuation suite à la brèche de saint-johnsbury. qu’illes se soient connu.es là-bas ou à peine parlé.es, honey n’a pas hésité à trancher pour tout le monde, et s’en est allée l’abandonner sans en dire quoique ce soit aux autres. depuis pas de nouvelle, donc bonne nouvelle, non? [kill bill siren hein hein]
le trio sauvetage (3 places) -- illes se sont tirés d’un enfer sans nom avec honey, adriel et leurs enfants au bord d’un jeep volé: frères d’armes, sœurs d’armes au sein d’un groupe super chaotique et malveillant, toxique off the roof et juste exécrable. illes ont tous.tes les mains sales au final, mais d’une certaine manière y’a le cœur en dessous de toute cette crasse qui a su demeurer pur selon les morceaux. [du swag, du sel, et un peu de miel 🐸]
imani quaid (f/nb) -- maman d’honey, une bg comme on en fait plus, qui sature comme tant d’autres de perdre encore et encore et toujours plus. après avoir perdu les membres de sa famille un à un ces dernières années, d’ignorer si sa fille est toujours en vie et en bonne santé, si elle donne l’impression de toujours tout pouvoir surmonter, d’avoir les épaules bien assez larges pour tout endurer, imani a tout autant le droit de recevoir toute la douceur du monde et c’est ce qu’on va faire 😤🥰 [les retrouvailles vont être bien moins roses qu’on le pense mais bon, faut bien commencer quelque part -oops]
ET VOILA C TOUT POUR MOI, ET C DEJA PAS MAL N’EST-CE PAS. 😂😭 y’en a pour tout le monde i swear, venez comme vous êtes!!!! moi j’attends patiemment oklm 👀🤍🤍🤍🤍🤍
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a-room-of-my-own · 3 years
Note
Je suis québécois et je peux te dire que oui au Canada Anglais cela déconne vraiment au niveau du wokisme et malheureusement cela se propage au Québec. Tiens un exemple à quelle point cela peut aller: www(.)ledevoir(.)com/opinion/chroniques/610281/ils-ont-ose
Nous sommes le 25 février dernier, et cela se passe dans une classe (virtuelle) du Toronto District School Board. Nadine Couvreux, une enseignante d’expérience, tient une rencontre dans le cadre de son cours d’immersion en langue française donné à des élèves de 16 ans. C’est un moment consacré à la poésie.
L’enseignante distribue (virtuellement) deux textes qu’on étudiera : un poème de L.S. Senghor et un autre de Prévert intitulé Pour toi mon amour.
Le voici :
Je suis allé au marché aux oiseaux Et j’ai acheté des oiseaux Pour toi Mon amour / Je suis allé au marché aux fleurs Et j’ai acheté des fleurs Pour toi, Mon amour / Je suis allé au marché à la ferraille Et j’ai acheté des chaînes Pour toi mon amour / Et puis je suis allé au marché aux esclaves Et je t’ai cherchée Mais je ne t’ai pas trouvée, Mon amour.
Une personne de la classe demande quand ce texte a été écrit et s’il fait partie du matériel pédagogique de la commission scolaire ou a plutôt été choisi par l’enseignante.
Le cours se termine.
Le soir, son directeur appelle Mme Couvreux chez elle pour l’informer… qu’on parlera d’elle au téléjournal !
À la chaîne City News, on rapporte en effet la grande nouvelle : une élève révèle qu’on enseigne un texte raciste et qui fait référence à l’esclavage, comme le prouve d’ailleurs le texte de Prévert qui apparaît à l’écran, traduit en anglais. On donne la parole à l’élève, invisible et voix modifiée, qui dit avoir été profondément offensée.
Mme Couvreux sera suspendue durant quelques semaines, puis rencontrée sur Zoom par un comité qui lui infligera une sanction disciplinaire. La lettre qu’on lui envoie ensuite précise que si de tels événements devaient se reproduire, elle pourrait même être congédiée.
Ce sont des spécialistes de Prévert et les éditeurs de son œuvre en Pléiade, Danièle Gasiglia-Laster et Arnaud Laster, qui ont porté cette histoire à mon attention et je les en remercie.
Littérature, école, censure
On le sait, hélas : des événements semblables, qui concernent les arts et la littérature, se multiplient depuis quelques années. Les censeurs se mettent vite en action et réclament, trop souvent avec succès, qu’on interdise un mot, des propos, des œuvres, des sujets, des spectacles.
Cela se passe parfois hors de l’école (le procès Godbout, l’affaire SLĀV…) et parfois, comme ici, en son sein (le mot en n à l’Université d’Ottawa, un professeur de philosophie qu’on rapporte avoir été sanctionné en France pour avoir montré en classe L’origine du monde, de Courbet, le drame Samuel Paty).
S’il existe certes de rares bonnes raisons d’interdire une œuvre littéraire ou artistique, on sait très bien les immenses dangers qu’il y a, pour nous tous et toutes, à le faire. « Toute licence en art » : le mot d’ordre d’André Breton, devrait être notre règle générale, dont on ne s’écarte qu’exceptionnellement.
On devrait pour cela savoir distinguer l’homme de l’œuvre et ne pas récuser celle-ci en raison de défauts de son auteur ; on devrait savoir que, par nature, art et littérature explorent et font parfois connaître des univers bouleversants, choquants, voire malsains, mais que cela ne signifie pas que leurs créateurs les approuvent ou en font la promotion ; on devrait enfin avoir appris à ne pas condamner sans appel une œuvre d’hier parce qu’elle ne correspond pas à nos valeurs actuelles.
Mais s’agissant de l’école, les choses sont différentes et typiquement plus complexes. L’âge des élèves doit bien entendu être pris en considération, ainsi que leur sensibilité et les savoirs préalables nécessaires pour pouvoir comprendre et apprécier une œuvre. Cela demande de la culture et du jugement. Les personnes qui ont condamné Mme Couvreux, des adultes, manquaient absolument de l’une et de l’autre. C’est un drame. Un drame aggravé du fait qu’elles occupent des postes décisionnels en éducation.
Qu’une jeune personne soit incapable de comprendre un texte, surtout s’il est d’une autre culture que la sienne, est compréhensible : elle est justement là pour apprendre. Mais que des adultes occupant des postes d’autorité en éducation en soient incapables est terrifiant. Qu’une journaliste fasse un aussi mauvais travail l’est tout autant. Ignorance crasse, paresse intellectuelle, incapacité de simplement lire, absence de toute recherche sur un sujet avant de prendre une décision ou d’aller en ondes : voilà le cocktail qu’on nous a servi et qui tend à faire de Prévert, l’antiraciste (« Le racisme et la haine ne sont pas inclus dans les sept péchés capitaux. Ce sont pourtant les pires »), un raciste, voire un esclavagiste.
Derrière cette ignorance mâtinée de lâcheté, dangereuse pour l’idée même d’éducation, il y a aussi cette tendance à accorder d’emblée un immense crédit aux sensibilités offensées.
« Je suis offensé » vaut désormais pour certains toutes les démonstrations, et on ne prend pas la peine de penser et d’examiner les faits. La cause est entendue, le dossier clos, la sanction prononcée.
Voilà ce dorlotage, si répandu en éducation, que Greg Lukianoff et Jonathan Haidt ont brillamment décrit et dénoncé comme dangereux et contre-productif et par lequel on invite à adhérer, à tort, à un triple faux et dangereux credo : « ce qui ne vous tue pas vous rend plus faible » ; « il faut toujours faire confiance à ses sentiments » ; « la vie est une bataille entre les gens bons et les gens mauvais » — vous-même, étant offensé, faisant sans aucun doute possible partie du deuxième groupe.
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CLOSE-UP REPORT / Reportage : Gros plan sur… Livaï – Partie 2
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[  La série des interviews/reportages n’a pas été traduite officiellement en anglais. Il n’existe que des traductions de fans. Pour le Close-up report sur Livaï, j'ai donc utilisé la traduction de @yusenki​, élaborée en 2015 : ici ]
[ Cette deuxième partie commence au milieu de la saison 1 et s’achève à la fin de la saison 2 (au début du tome 34), quand Erwin est encore dans le coma. ]
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Dans la première partie de notre reportage, le soldat de plus fort de l’humanité, Livaï, nous a montré différentes facettes de sa personnalité. Nous avons notamment appris que c’est sa force impressionnante, ainsi que sa manière de penser rationnelle, qui ont su gagner la confiance de ses camarades. Notre équipe se dirige à présent vers la ville souterraine, là où il est né, pour récolter plus d’informations sur Livaï.
De nombreuses rumeurs circulent ici et là, parmi les habitants des Bas-Fonds, au sujet de Livaï. Il n’a pas été facile de passer au crible toutes ces informations et de juger de la fiabilité de chaque témoin.
M. A, commerçant (propriétaire d’une échoppe) : Hmm… Vous avez bien dit « Livaï » ? Il y avait un individu qui portait ce nom autrefois. Tout ce que je peux vous dire, c’est que c’était un voyou dans sa jeunesse. Les soldats étaient toujours après lui. Quand on ne l’a plus revu, j’ai cru qu’il s’était fait attraper. Sur ma vie ! il est impensable que le caporal du Bataillon d’exploration et ce jeune-là soient une seule et même personne !
A l’image de ce commerçant, la plupart des gens ont du mal à croire que le caporal Livaï du Bataillon d’exploration et Livaï, le bandit des Bas-Fonds, soient une seule et même personne. Nous avons mentionné le nom du bandit auprès des personnes interrogées et réussi à récolter des informations intéressantes.
M. B, travailleur indépendant : En effet, il y avait ce nabot dans le temps… Il était fort et vraiment doué pour la baston. Même s’il était tout petit, il s’y connaissait bien en maniement des armes - par exemple les lames et ce genre de choses - et depuis longtemps… Quand il a atteint l’âge adulte, il a volé à des soldats un équipement… Comment on appelle ça, déjà ?… tridimensionnel… ?!
Journaliste reporter (J) : Ne dit-on pas équipement de manœuvre tridimensionnelle ?
M. B : Oui, oui, il était vraiment doué avec ce machin et il a alors rallié à lui pas mal d’autres voyous - je sais pas trop pourquoi.
J : Vraiment ? Est-ce qu’il a appris à le manier simplement en regardant d’autres personnes faire ?
M. B : Eh bien, je saurais pas vous dire avec certitude quelle technique il a employée. Mais, après tout, on est dans les Bas-Fonds. Tout le monde sait y faire avec ces incompétents des Brigades spéciales : on obtient d’eux ce qu’on veut en les menaçant - comme par exemple apprendre à manier ce genre d’engin ou autre…
Erwin aurait-il perçu le potentiel physique de ce voyou à l’époque et ainsi entrepris la démarche osée de lui proposer de rejoindre l’armée plutôt que de le mettre en état d’arrestation ? Notre équipe de reporters tente à présent de récolter davantage d’informations sur ce garçon de petite taille, talentueux et fort.
J : Est-ce que vous avez la moindre information sur un gamin fort au combat et qui vivait par ici il y a des années ?
M. C, marchand (distributeur) : Ah oui, j’ai des infos sur lui, mais pas beaucoup. Il m’a passé à tabac quand j’étais jeune. Je me souviens très bien de son nom… c’était Livaï. C’est parce qu’il avait le même nom que le caporal du Bataillon d‘exploration, c’est pour ça que je m’en souviens.
J : Est-ce que vous vous rappelez à quoi il ressemblait ?
M. C : Quand il était gosse, il portait sur lui un couteau usé, mais il avait une façon particulière de le tenir. Il le tenait à l’envers, comme ceci. Et puis il m’a enfoncé sa lame à l’endroit exact où se trouve mon point faible… Pouah… Regardez, j’ai encore la cicatrice !
Tout en parlant, M. C a ouvert le haut de sa chemise pour nous montrer sa cicatrice. Visiblement, il a été blessé avec un objet tranchant à la lame irrégulière. La cicatrice est ancienne, mais elle est encore bien visible.
J : Pour quelle raison ce garçon, Livaï, était-il aussi fort ?
M. C : Qui sait ?… Mais il était encore tout gamin quand je l’ai vu manger avec un adulte, deux ou trois fois. L’individu portait un chapeau qui lui couvrait les yeux, donc j’ai pas pu voir son visage.
UN HOMME MYSTERIEUX AUX YEUX CACHES PAR UN CHAPEAU
M. D, patron d’une taverne : Hé, vous parlez de Livaï ? Il avait l’habitude de venir ici avec ce type au chapeau qui est resté avec lui jusqu’à ce que le môme puisse se nourrir tout seul. L’essentiel, c’est que le garçon ait une bonne vie maintenant ; si c’est le cas, je suis content pour lui.
J : Selon vous, cette personne était son protecteur ?...
M. D : C’est pas comme s’ils étaient collés ensemble en permanence. Parfois, le type au chapeau faisait des virées à la ville en surface, puis il revenait. A partir du moment où le môme a montré qu’il était capable d’extorquer de l’argent tout seul pour ses repas, le mystérieux individu a subitement disparu.
M. C : Ce type au chapeau - de sales rumeurs circulent à son sujet d’après ce que je sais. Vous savez, par le passé sévissait ce tueur assoiffé de sang qui a tué plein de soldats des Brigades spéciales. Comme par hasard, ce gosse appelait le type par le même nom que ce tueur.
M. D : Peu importe : c’était certainement un faux nom. Vous ne pensez pas que ce serait carrément flippant si toutes ces histoires étaient vraies ? Imaginez un peu : un sale morveux des Bas-fonds qui devient le respectable héros du Bataillon d’exploration, et l’individu qui l’a élevé est le tueur en série de la ville ! Vous vous croyez dans un conte de fée ou quoi ?
« Ouais, tu as raison », acquiescèrent les habitants des Bas-Fonds avant de se mettre à rire. Pour eux, tout ceci appartient au passé. Cette information n’a pas vraiment de rapport avec leur principale préoccupation : leur survie au jour le jour. Il ne s’agit que de rumeurs après tout. Après avoir récolté toutes ces informations, notre équipe se demande comment elle va aborder le sujet avec le Caporal. Tout en se creusant la tête, elle repart pour poursuivre l’entretien à huis-clos.
Quand l’équipe retrouve Livaï, Eren Jäger - le jeune homme qui possède le pouvoir des titans - est à présent son subordonné. Le Bataillon d’exploration se prépare actuellement pour sa prochaine expédition extra-muros. Nous retrouvons à nouveau Livaï au même endroit que lors de la première partie de l’entretien : l’ancien château qui servait auparavant de siège au Bataillon d’exploration.
J : Tout d’abord, merci beaucoup pour tout ce que vous faites. C’est loin d’être facile.
Livaï (L) : … Je n’ai pas fait grand-chose. Si nous avons été en mesure d’éliminer les titans restants dans le district de Trost et que nous avons accompli avec succès notre mission, c’est grâce aux plans et aux directives d’Erwin.
J : Pour être francs, nous sommes conscients que ce que nous avons fait est impoli , mais nous sommes allés interroger des gens dans les Bas-Fonds où vous avez grandi.
L : Ah, ça n’a pas dû être facile. Et donc ? Vous avez trouvé des éléments qui pourraient servir à promouvoir nos troupes ? Je ne pense pas que la ville souterraine ait quoi que ce soit à offrir.
J : Nous avons entendu des rumeurs au sujet d’un curieux gamin.
L : ...Racontez-moi.
J : Il était vraiment fort et doué pour le combat…. Dans sa jeunesse, c’était un leader qui a rassemblé autour de lui les jeunes gens de la ville. Cet enfant avait la manie de tenir son couteau à l’envers.
L : Est-ce que vous avez la moindre preuve que je sois ce gamin-là ?
J : Tous les habitants des Bas-Fonds se rappellent que son nom était « Livaï ». Cependant, ils ont du mal à croire que le garçon de leurs souvenirs et le caporal Livaï du Bataillon d’exploration soient une seule et même personne.
L : Ça ne m’étonne pas… Si le Livaï de ma jeunesse me voyait aujourd’hui, il ne le croirait pas non plus.
J : Ainsi, les rumeurs disent vrai ?
L : Cette histoire que vous avez reconstituée dans la ville souterraine - je n’ai pas de commentaire à faire dessus. Les hauts gradés vont certainement vous demander de garder le silence. Après tout, si vous vous retrouviez à écrire un article sur un gamin du nom de Livaï qui s’amusait à jouer des couteaux avec les adultes et à les tabasser, et que ce gamin s’avérait être celui qui s’est retrouvé dans le Bataillon d’exploration, ce serait une catastrophe. Pensez-vous que ça va aider à promouvoir  l’armée ?
J : Vous avez raison… Cela ne respecterait pas les règles de la censure monarchique et ne rentrerait pas non plus dans le cadre de la politique du Major.
Afin de changer le sujet, nous lui demandons de nous parler du thé noir qu’il tient entre les mains.
J : Nous avons entendu dire que le thé est votre boisson préférée. Quand y avez-vous pris goût ?
Passons à un sujet de conversation moins sensible…
L : Ah… Enfin une question qui ne posera pas de problème. Vous devriez vous en tenir à ce genre de sujets. Ouais, donc, pour vous répondre : je ne me souviens pas précisément du moment où j’ai commencé à apprécier le thé. Quand j’étais jeune, dans les Bas-Fonds, les clients de la taverne faisaient souvent des concours de bras de fer, avec du thé noir exceptionnel à la clé. Depuis cette époque, j’en buvais déjà.
J : Je vois. C’était votre péché mignon avant même que vous ne deveniez soldat.
L : Depuis que je suis dans l’armée, je peux me procurer des feuilles de thé d’une bien meilleure qualité que celles qui circulent dans les Bas-Fonds. A partir de cette époque, il m’est apparu que ce produit de luxe pouvait avoir une utilité cachée.
J : Que voulez-vous dire ?
L : Quand nous devons traiter avec ces nobles prétentieux, je peux utiliser le thé comme sujet de conversation, étant donné que, contrairement au reste du monde, ces gens-là peuvent en règle générale se payer le luxe de boire du thé. Ainsi, nous avons de quoi parler, pas vrai ? D’autre part, il m’arrive d’être mis au courant de la fluctuation des prix à l’avance et ainsi les boutiques ne peuvent pas m’arnaquer. Comme je l’ai dit la dernière fois, c’est comme pour la propreté et le souci de maintenir une apparence convenable : ça sert à se débrouiller dans la vie. C’est un art qu’il ne faut pas sous-estimer.
J : Même si les soldats du Bataillon d’exploration sont aux premières lignes dans le combat physique pour l’humanité, il y a beaucoup de situations, visiblement, où ces soldats ont besoin d’avoir des connaissances, un savoir ; leur habileté au combat ne suffit pas.
L : J’estime que la situation dans laquelle je me trouve, où mon travail se limite à me battre, est préférable. Erwin et les autres têtes pensantes qui doivent courir à droite et à gauche pour récolter des fonds et financer nos expéditions, s’occupent de la partie la plus pénible.
Livaï fait ici preuve de compassion envers ses camarades : le ton de sa voix a légèrement changé. Même s’il prétend que son péché-mignon, le thé noir, peut être mis à profit pour « se débrouiller dans la vie » - ce qui est une façon rationnelle de voir les choses -, il montre aussi qu’il est capable d’empathie.
A la suite de cet échange, le reportage a été suspendu pendant un certain temps. Nous avons été occupés à récolter de nouvelles informations sur le Titan Féminin - qui en avait après Eren Jäger -, sur la mission de capture et sur l’apparition des titans dans l’enceinte du mur Rose. Malgré la blessure qu’il s’est faite durant la mission de capture, Livaï a accompli son devoir comme il fallait en interrogeant les survivants de la dernière mission sans céder à l’émotion.
L’effervescence générale passée, Livaï est maintenant en pleine réorganisation de sa nouvelle escouade, composée autour d’Eren Jäger. Il fait cela au nom d’Erwin, qui est blessé.
J : Merci pour ce que vous faites. Lorsque vous vous retrouvez dans la situation où le Major ou bien des chefs d’escouade sont blessés ou décèdent en rentrant d’une expédition tumultueuse, comment le Bataillon d’exploration gère-t-il leur absence ?
L : Une grande partie du travail administratif est géré par le Commandant de la Garnison, Dot Pixis. L’enquête scientifique et la gestion matérielle font partie du travail d’Hansi. Mais cela ne veut pas dire que je reste le cul sur une chaise. Pour l’instant, Erwin est alité et dans le coma suite à ses blessures ; je me dois donc de prendre certaines décisions à sa place. Je l’ai fait pour qu’il puisse se reposer tranquillement et que, le jour où il se réveillera, il puisse avoir l’esprit tranquille, au lieu de se prendre la tête avec des problèmes que je peux régler seul.
J : J’ai été désolé d’apprendre que toute votre escouade a laissé la vie dans la mission de capture du Titan Féminin.
L : ...Ces gars-là ont accompli leur devoir jusqu’au bout. C’est ce que j’attendais d’eux et ils ont suivi mes ordres. Il n’y a rien d’autre à dire.
J : Je sais qu’il est normal qu’en tant que supérieur, vous endossiez la responsabilité de ce qui est arrivé. Néanmoins, n’êtes-vous pas touché émotionnellement par cet événement ?
L : …Je mentirais si je disais que je ne ressens pas de colère envers l’ennemi qui a tué mes subordonnés. Cependant, cette expérience a été bénéfique, et grâce à elle nous avons été en mesure d’anticiper ce qui allait arriver par la suite. Nous avons progressé… au point de récolter des indices qui pourront un jour nous permettre de lever le voile sur les mystères de ce monde. Vous pouvez rendre hommage au sacrifice de ces soldats ou alors nous critiquer en nous faisant passer pour des gens sans cœur. Au final, n’est-ce pas le privilège que vous possédez en tant que journalistes ?
J : Nous rendrons hommage à leur sacrifice. En ce qui vous concerne, Caporal, comment va votre blessure ?
L : Ah… Pas si mal que ça. Elle s’améliore de jour en jour.
J : A la suite à cette expédition tragique, nous avons été vraiment choqués d’apprendre que des individus possédant le pouvoir des titans, et ennemis de l’humanité, se trouvaient au sein même de vos rangs, dans le Bataillon d’exploration. Caporal, vous aviez certainement envisagé cette hypothèse auparavant. Qu’avez-vous ressenti quand il vous est apparu pour la première fois qu’il pouvait y avoir des traîtres ?
L : J’ai pensé que c’était totalement absurde, mais Erwin ne se trompe presque jamais dans ses théories. C’est pour ça que je crois en lui et en ses idées. Jusqu’à alors, le seul véritable ennemi que j’avais eu à affronter était le Titan Féminin. Mais au moment où je l’affrontais, j’étais trop concentré sur le combat pour penser au fait qu’il pouvait y avoir d’autres soldats possédant le pouvoir des titans parmi nous. Je me disais seulement : Cet ennemi est incroyablement fort !
UN ENNEMI REDOUTABLE : LE TITAN FEMININ
J : Le Bataillon d’exploration a été en mesure de prouver que les titans étaient en réalité des êtres humains. Ainsi, plutôt qu’un combat contre les titans, nous pensons qu’il s’agit en fait d’un combat entre humains.
L : Il est possible que vous ayez raison. Je ne l’ai pas entendu dire de mes propres oreilles, mais, selon ces gamins qui appartiennent à la même fournée de recrues, le Titan Colossal et le Titan Cuirassé ont exprimé l'idée que ce n’était pas par plaisir qu’ils avaient agi.
J : Difficile de les plaindre pour le moment…
L : Ouais, je ne les plains pas, moi non plus. Et on ne prend pas trop de risques en disant qu’il en va de même pour tous les habitants à l’intérieur des murs. Et peut-être que ces deux Titans seraient d’accord avec nous ? Franchement… ce monde merdique est devenu totalement absurde.
J : Merci pour le temps que vous nous avez accordé en dépit de votre emploi du temps chamboulé et chargé.
Nous nous excusons et laissons Livaï retourner à son travail. Une fois le reportage terminé, nous l’avons soumis à l’approbation du commandant Pixis, qui remplace Erwin tant que ce dernier est dans le coma. Peu de temps après, il a formulé une synthèse intéressante devant nous. Nous allons terminer ici ce reportage en rapportant ses propos.
Pixis (P) : J’ai vérifié l’ensemble du reportage sur Livaï… Bien, je pense qu’il fera l’affaire. L’essentiel est que les meilleurs aspects de la personnalité de Livaï ressortent à la lecture de l’article.
J : Que pouvez-vous nous dire sur sa personnalité ?
P : Il peut paraître agressif et grossier, mais, dans le fond, il ne déteste pas les êtres humains. Il semble avoir de l’aversion pour le manque de logique inhérent à ce monde, et c’est pour cette raison qu’il ne veut pas laisser le souvenir d’un homme qui a blessé quelqu’un… On peut constater qu’il est plein de sollicitude quand il parle de ses camarades. Ces jeunes soldats perçoivent cela inconsciemment et c’est pour cette raison qu’ils le suivent.
L’histoire qui raconte comment ce gamin à la force exceptionnelle et vivant dans les Bas-Fonds est devenu le « soldat le plus fort de l’humanité » restera un secret. Cependant, nous savons qu’à moment donné, dans sa jeunesse, a été implantée en lui la sollicitude et l’attention portée à autrui. Cela a-t-il un rapport avec le type au chapeau qui l’a élevé mais qui a fini par l’abandonner ? Le jeune Livaï, qui a perdu sa famille et ses amis, est devenu en grandissant un homme à la recherche de camarades sur qui il peut compter au sein du Bataillon d’exploration.
Bien qu’il puisse encore subsister une part mystère, nous avons tout de même pu voir une autre facette de cet homme dur et antipathique qu’est Livaï. Nous espérons vivement que de nouvelles vérités seront révélées un jour. Ainsi se conclut notre reportage.
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fallenrazziel · 3 years
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Les Chroniques de Livaï #520 ~ UN PARFUM DE CULPABILITE (juin 846) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le  personnage   le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le   plus fort de    l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur   ?   Qu'est-ce   qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en   devoir de   répondre à ces questions en vous livrant ma  propre vision   de sa vie, de   ses pensées, des épreuves qu'il a  traversées, ainsi que   celles des   personnes qui l'ont côtoyé, aimé,  admiré, craint,   détesté. Si   j'essaie le plus possible de respecter le canon,   quelques libertés    seront prises sur les aspects de sa vie les plus   flous. Quelques    personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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J'aimerais qu'il arrête de nous faire poireauter. Ca fait un moment que cette réunion aurait du avoir lieu. On a tous attendu avec respect qu'il se décide à la tenir, et maintenant, il prend son temps. Ttccchh...
J'ai presque pas vu Erwin, ces derniers jours ; je me suis empêché de camper dans son bureau comme à mon habitude, comprenant qu'il préférait être seul. Mais je me demande si c'était une bonne idée. On a rusé pendant tout ce temps avec les soldats pour éviter les questions gênantes, mais il était temps qu'il nous parle directement et nous dise ce qu'on doit faire maintenant. Les entraînements ont été interrompus, nos rangs sont décimés, et je veux pas croire que ça peut s'arrêter maintenant... tout ça... Erwin doit reprendre les rênes. Maintenant que l'administratif est réglé, il doit s'occuper de nous tous.
Mike me lance un regard furtif et je comprends qu'on est sur la même longueur d'onde. Lui aussi, il a remarqué. Le major nous cache des choses, et il va peut-être les lâcher maintenant. La bigleuse fait les cent pas dans la salle de stratégie, les mains dans le dos, et peut pas s'empêcher de marmonner dans sa barbe des trucs incohérents. Arrête-toi, tu veux, tu me files le tournis. J'aurais bien fait du thé pour tout le monde, mais je suis trop énervé. Et je pense pas que cette entrevue va arranger les choses.
Quand je suis revenu de l'hôpital l'autre jour, j'étais en colère mais je savais pas vraiment contre quoi. Contre Claus ? Pour m'avoir craché son mépris au visage ? Non, comment pourrais-je lui en vouloir de penser ainsi ? Je l'ai collé dans ce fauteuil, c'est vrai. Mais je peux pas m'empêcher de me dire que j'ai eu raison. Sauver des vies, c'est tout ce qui compte. On doit tout faire pour ça... Alors pourquoi depuis ce jour, je me sens plus très sûr de moi ? Je devais le laisser mourir, alors que tant de gens meurent déjà de façon foutrement injuste sans que je puisse rien y faire ?! C'est ça la solution, laisser couler ?! C'est pas ce qu'on m'a appris... Même quand j'ai senti ce moment si particulier de ma vie où je voulais tout abandonner et attendre la mort... quelque chose au fond de moi m'a secoué, m'a rappelé qu'il faut survivre coûte que coûte, que le temps nous est compté, et que la mort étant inévitable, il est pas nécessaire de la presser... C'est moi qui suis anormal ? Non, tous les êtres vivants agissent ainsi... Mais Claus a... il m'a dit qu'il aurait préféré mourir... Je n'y avais jamais réfléchi de cette façon...
Sauver quelqu'un à n'importe quel prix... est-ce bien ? Quand ai-je commencé à me soucier de ce que je fais sous cet angle ? Le bien, le mal... Ces notions ont toujours été trop abstraites et compliquées pour moi. Cette reconquête me paraissait la bonne chose à faire, et voilà le résultat. En fait... je l'ai accepté seulement parce que Erwin le pensait. Est-ce qu'on s'est tous trompés ? Je revois la motivation des civils, leur impatience à passer à l'action, leur foi en la perspective de retrouver leurs terres... Il n'y avait rien de mal dans tout ça.
Ce sont les titans. Ces putains de titans. Oui, encore et toujours, c'est de leur faute. Celle de personne d'autre.
J'en suis à cette conclusion quand Erwin passe enfin le pas de la porte. Mon corps se tend d'un coup, mon cerveau sort de ses pensées, je décroise les bras et me détache de la table contre laquelle j'étais appuyé. Il nous regarde tour à tour, s'attardant sur moi une demi-seconde de plus et ça m'envoie des frissons. Il a un truc à me dire ? Ses yeux sont vides et froids. Je n'y décèle pas la flamme habituelle... Bon sang, j'espère qu'il est pas trop affecté... A sa place, je serais sans doute au fond du trou, mais... pas lui. Il peut pas.
Il commence par nous faire le fameux compte-rendu de la réunion parlementaire - ça fait une paie que ça a eu lieu ! - et je dois bien dire que les conclusions sont assez inattendues. Le salaire des simples soldats va être augmenté pour inciter à l'enrôlement dans les autres régiments. Quand ils veulent sortir du pognon, ils y arrivent, ces radins. Erwin nous rappelle que nous avons subi de lourdes pertes, même si elles auraient pu être bien pires. Une centaine d'explorateurs sont revenus, dont cinq étaient des civils. Ils veulent rejoindre définitivement nos rangs dorénavant. On peut guère passer de test plus concluant que celui-là...
Les entraînements vont reprendre progressivement mais nous allons devoir donner de nous mêmes pour le recrutement. Il nous confie la mission d'aller démarcher nous-mêmes dans les différents districts. Ok, ça veut dire payer des diligences, se saper impeccablement tous les jours - t'as entendu, Hanji ? -, et dégoter les meilleures auberges de chaque ville. Combien de temps on a ? Nous devons avoir terminé nos démarches d'ici un mois. Ca paraît jouable. On doit aussi mobiliser nos escouades pour reformer notre cheptel de chevaux. Oui, nos escouades...
Erwin remarque que je me sens pas bien à propos de ça. Il me demande alors comment cela se présente de mon côté. Ben... Erd et Gunther s'en sont tirés sans de gros bobos, mais... Claus est... il est hors jeu. Son état est irrémédiable. Hanji insiste pour savoir si on ne peut vraiment rien faire. Ecoute, si t'as un truc qui peut rendre sa jambe à un homme qui se l'est fait bouffer, je suis preneur. Mais si ça existait, ça se saurait, pas vrai ? Quant à Nadja... Son état reste inchangé. Elle est dans un état qu'on a qualifié de "végétatif", un truc comme ça. Elle voit, elle entend, elle mange un peu, et dort les yeux ouverts. Personne ne sait ce qu'elle a vraiment, ni combien de temps ça peut durer. Elle a dû subir un genre de... choc traumatique je sais pas. Pour conclure, mon escouade est réduite de moitié, et j'ai pas envie de chercher des remplaçants dans l'immédiat... Si tu nous laisses au moins un mois de battement, je peux y réfléchir...
Mike me tâte l'épaule avec compréhension et je le remercie en silence. L'expression d'Erwin est aussi pleine de compassion, ce qui est très rare, et ça me rassure presque de le voir exprimer cette émotion. Ca va, vous en faites pas, j'encaisse... Et toi, major, tu vas t'attaquer à quoi, là, tout de suite ? Il répond qu'il doit amasser de nouveaux fonds afin de repasser une commande importante de matériel auprès de la guilde Maja. Sa voix se brise soudain quand il prononce le dernier mot, et il se tourne vers la fenêtre, nous empêchant de voir son visage. C'est moi ou ses épaules sont agitées de tremblements ? Hey, Erwin ! Qu'est-ce qui t'arrive ?
Je me dirige vers lui tandis que Hanji le prend par les épaules pour le tourner vers nous. En m'approchant, je constate que deux de ses ongles sont rongés au sang. Il a toujours des ongles impeccables d'habitude... Il faut être vraiment habitué à lui pour se rendre compte qu'il est au bord d'une crise de nerf. Erwin, t'as un truc à nous dire ? Si tu continues à te taire, t'auras bientôt plus d'ongle à bouffer et tu devras passer à tes doigts. Dis-nous ! On sait qu'il y a quelque chose que tu gardes pour toi, et il faut que ça sorte.
Il se remet d'aplomb, ferme les yeux mais sans détourner la tête, et déclame d'un ton monocorde que le matériel fourni par Maja juste avant la reconquête était défectueux, faute du temps nécessaire ; on lui a mis la pression... Dans une lettre, Rein l'a imploré de ne pas le donner à ses meilleurs éléments, et de le réserver pour les civils. Dans un éclair mental, je revois Claus, assis près des sacs, en train de bricoler sa bobine, une bobine qu'il était allé chercher dans les réserves, parce qu'il avait démoli la sienne... Je serre les dents, les poings, mais ne dit rien parce que je sais que ce serait inutile. Je laisse Erwin continuer.
Il le savait mais il a décidé de ne rien nous révéler car il avait peur que nous fassions marche arrière, ou que des fuites arrivent jusqu'aux civils. Il n'avait pas eu le choix, autrement Maja aurait tout perdu et le bataillon aurait manqué à ses engagements, il aurait été dissout. Nos adversaires politiques comptaient sur le fait que la guilde ne livrerait pas à temps pour s'en servir contre nous, et Erwin avait refusé de perdre la face. Je respire un grand coup... Ok, calme-toi, tu l'as sorti, c'est fait, maintenant.
Erwin vient s'appuyer sur la table derrière lui et nous laisse le temps de digérer ses paroles. Hanji semble choquée, mais Mike est plus solide. Quant à moi... je sais pas quoi en penser. Qu'est-ce que j'aurais fait si j'avais su ? Hors de question de tout annuler... A sa place, j'aurais même pas su quoi faire, je supporte pas les imprévus ! Mais... j'aurais pu empêcher Claus de piocher dans ce matériel. Et après ? Il avait besoin de cette bobine ! Et puis merde, je sais même pas si ça aurait changé quoi que ce soit !...
J'arrive pas à lui en vouloir. C'est une de ces décisions qu'il a souvent été obligé de prendre et qui me foutent à chaque fois une trouille monstre en m'imaginant à sa place... Il a pas besoin d'être blâmé, mais soutenu. Il a fait un choix et il a eu un résultat... Mais en même temps, pouvait-il y en avoir un autre ?
Mike dit à Erwin que la réunion est terminée et qu'il devrait aller se reposer. En plein après-midi ? Oui, major. Une bonne sieste, ça te fera du bien. Prends un somnifère si t'y arrives pas. Ca se voit que t'en peux plus. Mais au moins, t'as plus ça sur la conscience. On est quatre à le savoir et à le porter maintenant, c'est moins lourd. Personne en saura rien. On l'emportera avec nous. On a pas besoin de toper ; on a dépassé ce stade depuis longtemps, nous quatre.
Hanji sort de la pièce, suivie par Mike, et je m'apprête à leur emboiter le pas quand Erwin m'interpelle. Je m'immobilise sur mes pieds, vacillant et me demandant si je vais avoir droit à une autre révélation plus personnelle. Mais je ne sens plus de tension dans la pièce. Que veut-il me dire ?
Il murmure à côté de mon oreille qu'il se sent responsable du sort de mon escouade. Que c'est de sa faute si Claus et Nadja sont dans cet état. Je me retourne et son ombre me recouvre tandis que je lève les yeux vers lui. Son menton est recouvert d'une barbe naissante. La pierre verte de son bolo semble avoir perdu de son éclat, comme ses yeux. Cela me fait plus de mal que je ne l'imaginais... Il a besoin de quelque chose. Que je le rassure, peut-être, je sais pas... Que je lui dise le fond de ma pensée...
T'es pas responsable. T'as fais le bon choix, parmi toutes les possibilités désastreuses qu'on t'a imposées. On a aucun moyen de savoir si ça ce serait mieux passé, ou si ça aurait pu être pire. C'est arrivé, on y peut plus rien. Claus et Nadja auraient pu mourir ; tout le monde aurait pu mourir. On est là, vivants, et on va continuer. On le leur doit. Je comprends pourquoi t'as rien dit. Je pense que tu aurais du le faire, mais c'est trop tard. Cette expédition était vouée à l'échec, dès le début. Même toi, tu peux pas sauver des situations aussi désespérées et les transformer en miracle. Mais tu feras d'autres choses. De grandes choses. Tu nous mèneras à la victoire finale contre ces saletés. Je sais pas encore comment, mais je sais que c'est toi qui le fera.
Je touche le bolo et c'est comme si la puissance cachée qu'il recélait s'éveillait soudain, quand la pierre verte se met à briller dans un rayon de lumière. Tu as toute ma confiance... je ne te la retirerais pas. Je te dis pas ça parce que c'est ce que tu as besoin d'entendre ; je suis sincère. Redresse-toi.
Il semble reprendre des forces, et la vie vient de nouveau animer ses yeux fixes. C'est comme si les nuages venaient de se dissiper pour laisser de nouveau le soleil tout illuminer... Je pense malgré tout que quelque chose qui vivait en lui jusqu'à présent est définitivement mort. Je ne sais pas ce que c'est exactement... et de cette mort peut naître autre chose, d'encore plus grand et plus fort.
Je serais là pour suivre et servir cette chose, en enfer s'il le faut. Même si je ne parviens jamais à savoir ce que tu caches tout au fond de toi, Erwin Smith... oh oui, compte sur moi.
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Mais qu'en est-il de nous ? (jour vingt-deux)
Ils nous ont prit nos vies. Ils nous ont réduits à l'esclavage. Ils nous ont forcés à nous soumettre sous peine d'être tués. C'est à coup de matraque ou du bout de leurs armes à feu que nous devons nous résoudre à leur obéir. Mais tu sais, ça n'a pas toujours été comme ça. C'est ainsi depuis la révolution, la grande révolte. C'était il y a longtemps en fait, toi et moi, nous n'étions même pas nés. Après qu'ils aient de nouveau repris le pouvoir, ils ont décidés de nous punir. Enfin, de punir nos grands-parents. Ils leurs ont prit ce qu'ils avaient de plus cher, une fois par an. Les enfants, garçons et filles, et chaque année, après la "moisson" ils les vendaient au Capitole. Ils en faisaient des icônes de mode pendant quelques temps, avant les Jeux... Là-bas, dans la capitale, c'est un autre monde, un univers complètement différent. Il est tellement coloré que ça m'en piquait les yeux. Oui... J'y suis allée. J'en suis revenue. Les Jeux de la Faim. Vingt-quatre enfants et adolescents enfermés dans une arène. A la fin, il ne devait en rester qu'un... J'y ai été, tu sais. Pour sauver ma soeur. Je ne t'en ai jamais parlé, car tu étais trop jeune. Mais en l'espace d'un instant, je me suis portée volontaire pour qu'elle ait la vie sauve. J'ai remporté les Jeux, avec ton père. C'était interdit, il ne pouvait y avoir qu'un vainqueur. Le président s'est senti humilié, alors, il me l'a fait payer. Tout ce que je voulais, c'était de vivre sans crainte que ma soeur, ma mère et moi ne mourions. Mais ça ne s'est pas passé ainsi. Tu sais que j'ai été le symbole et la protagoniste de la dernière révolution. J'étais, je suis et je resterai après ma mort le Geai Moqueur. D'où la broche, tu vois. J'ai tout fait pour sauver Primerose, ma petite soeur. Elle est morte sous mes yeux à la fin de la guerre. Tout ça pour rien. Alors, oui, le pays et les districts étaient libres. Mais à quel prix ? Je n'ai jamais voulu de ce rôle, de ce titre, de tout ça. Mais désormais que je t'ai toi, je me dois de te dire la vérité. Ce qui s'est réellement passé. Ce que j'avais décidé lors du conseil d'après révolution. Il y a eut un vote, pour savoir si les membres du Capitole allaient payer le même tribu que nous. Les Jeux de la Faim, mais avec leurs enfants à eux. J'étais révoltée, abattue, énervée, j'en voulais au monde entier, et je n'en avais plus rien à faire. Alors j'ai voté en faveur des Jeux. Mais les Jeux n'ont pas eu lieu. Alors oui, aujourd'hui, nous sommes libres. Nous sommes libres. Nous sommes libres. Mais qu'en est-il de tous ceux qui y ont laissé la vie ? Qui y ont laissé leurs amours ? Leurs familles ? Leur liberté ? Regarde ton père. Il a été victime de torture et il ne sera jamais libre. Jamais. Alors oui, liberté, liberté il y a. Mais qu'en est-il de nous ? Les survivants, les anciens combattants, la figure de la révolution qui a été déclenchée par la volonté de sauver un être cher, mais qui s'est terminé sur sa mort ? Tout ce sang coulé pour rien. Oui, oui, et oui. Libres. Nous sommes libres. Mais je crois que si je pouvais revenir en arrière, je me vengerai. Je n'aurai plus peur. Je foncerai. Quitte à y rester. Quitte à en mourir.
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liliskm-blog · 4 years
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RENAISSANCE
RENAISSANCE
Ne soyez pas trompés par moi.
Ne soyez pas trompés par l'air que j'ai
Parce que je porte un masque –
Un masque que j'ai peur d'enlever.
Faire semblant est un art qui est ma seconde nature
Mais ne vous y trompez pas.
Je vous donne l'impression que je suis en sécurité.
Que tout est ensoleillé et sans faux pli avec moi, à l'intérieur comme à l'extérieur.
Que la confiance est mon nom et le calme est mon jeu.
Que l'eau dort et que je contrôle.
Et que je n'ai besoin de personne.
Mais ne me croyez pas ... s'il vous plaît.
Ma surface peut sembler lisse, mais ma surface est mon masque.
En dessous sourd le vrai moi dans la confusion – dans la crainte – seul – dans la souffrance.
Mais je le cache; je veux que personne ne le sache.
Je panique à l'idée de mes faiblesses, de mes craintes et de ma souffrance exposées.
C'est pourquoi je crée avec frénésie un masque pour me cacher derrière lui.
J'ai besoin d'aide qui est suivie de l'attention des gens qui se préoccupent assez pour m'aider.
C'est la seule chose qui puisse me libérer. De moi-même; des murs de ma propre prison que j'ai bâtie moi-même.
Des barrières que j'ai si péniblement érigées.
Mais je ne vous dis pas cela. Je n'ose pas. J'ai peur.
J'ai peur que vous pensiez que je n'en vaux pas la peine et que vous riiez. Et votre rire me blessera.
J'ai peur qu'au fond de moi je ne sois rien, que je ne sois rien de bon. Et que vous le verrez et que vous me rejetterez.
Aussi je joue mon jeu, mon jeu désespéré; avec un masque d'assurance à l'extérieur.
Et un enfant tremblant à l'intérieur.
Je déteste me cacher. Honnêtement.
Je déteste le jeu superficiel que je joue, le drôle de jeu.
J'aimerais vraiment être moi.
Mais vous devez m'aider.
Vous devez me tendre la main même si c'est la dernière chose dont je semble vouloir ou avoir besoin.
Il n'y a que vous qui pouvez essuyer de mes yeux le vide et la peine que j'essaie de ne pas ressentir.
Il n'y a que vous qui pouvez m'aider.
Chaque fois que vous êtes gentil, et doux et encourageant
Chaque fois que vous essayez de me comprendre parce que vous vous préoccupez réellement de moi, les ailes commencent à pousser dans mon cœur.
De toutes petites ailes, de très faibles ailes. Mais des ailes.
Avec votre sensibilité et votre sympathie, avec votre pouvoir de compréhension, vous pouvez m'insuffler la vie.
Je veux que vous sachiez cela.
Je veux que vous sachiez combien vous êtes important pour moi.
Vous seul pouvez casser le mur derrière lequel je tremble. Vous seul pouvez enlever mon masque.
Vous seul pouvez me libérer de mon sombre monde de panique et d'incertitude – de ma prison solitaire.
Aussi ne passez pas sans me voir. S'il vous plaît ne passez pas.
Ce ne sera pas facile pour vous.
Une longue conviction de manque de valeur et de colère construit des murs solides.
Plus vous vous approcherez de moi et plus je peux m'enfuir à l'aveuglette. C'est irrationnel.
Je combats cette chose même que je pleure d'avoir.
S'il vous plaît, essayer d'abattre ces murs avec des mains fermes mais avec des mains douces parce qu'un enfant est très sensible.
Qui suis-je, vous demanderez-vous. Je suis quelqu'un que vous connaissez bien.
Parce que je suis chaque homme que vous rencontrez. Et je suis chaque femme que vous rencontrez.
Un nouveau-né de sexe féminin, âgée d’à peine 25 jours est appelée Sminu, a été admise à l’orphelinat le 14 août 1991 pour soins, protection et réhabilitation.
Le bébé avait le teint marron avec des yeux et des cheveux noirs.
Physiquement, j’étais faible et anémique.
J’étais née à 10h30 le matin du 20 juillet 1991.
J’ai été prise en main, soignée, nourrie à l’orphelinat, ce qui a entraîné une nette amélioration de ma santé.
J’avais, à l’époque, quelques problèmes à la jambe droite qui paraissait un peu plus longue et donc j’avais une posture légèrement inclinée.
A 3 ans et demi, je pesais 12 kg pour 92 cms, mon périmètre crânien était de 48 cms.
La vue, la taille et l’audition étaient normales.
La vaccination BCG, Tripe Antigène et Poliomyélite a été terminée.
Cependant j’étais toujours anémique et avait du retard dans mon développement.
Ainsi mon développement physique était plutôt lent.
Tant que j’étais à l’orphelinat, j’étais protégée contre les maladies graves.
Alors que j’étais encore très jeune, je pouvais faire quelques mouvements limités.
Je m’amusais avec des jouets et répondais avec un sourire.
J’avais déjà consommé du jus de fruit, du lait puis plus tard, j’ai accepté toute sorte de nourriture. Je pouvais marcher sans aide et parlais couramment le Marathi.
J’étais allé à l’école Montessori (maternelle).
J’étais affectueuse dans mon attitude, envers mes amis et le personnel de l’institution.
Je suis née d’une mère sans enfant.
Elle appartenait à une famille pauvre et travaillait dans les champs de culture.
Ainsi elle rencontra son ami.
Ils avaient une relation illégale en vue d’un mariage et leurs familles étaient, toutes les deux, opposées au mariage inter-caste.
Cependant ils restèrent ensemble désespérément.
La mère devint enceinte et son ami la renia et la quitta.
Il ne revint pas.
Ma mère dut affronter la honte sociale juste après le début de la grossesse.
L’accouchement eu lieu.
Après l’accouchement, il y eu un problème pour maman puisqu’elle ne pouvait me garder avec elle  en raison de la honte sociale.
Elle n’avait aucun moyen pour m'élever  seule.
De plus, j'aurais été  un obstacle pour un mariage futur.
Elle aspirait à une vie respectable de femme mariée.
C’est dans ces conditions qu’elle vint à l’orphelinat et m'abandonna ainsi que les droits d’une mère naturelle.
Elle accepta également que l’orphelinat me donna  à des parents aimants peu importe l’endroit.
Au début, elle hésita à décliner sa véritable identité et son adresse pour des raisons sociales.
Elle avait 23 ans et habitait le village de Panjari près de Katol dans le district de Nagpur. Elle était illettrée et ne pouvait s’instruire à cause de sa pauvreté.
Elle parlait le Marathi. Elle était jeune, de couleur marron, taille moyenne et avait des traits délicats.
Physiquement elle paraissait épuisée et inquiète.
Personne n’est venu me voir depuis que j’ai été admise à l’orphelinat.
Je suis venue en France avec une infirmière française qui fait partie d’une association « les Enfants avant Tout » qui est fermée en Haute Loire, nous avons marché pendant quelques jours dans Bombay (Mumbai) pour remplir les démarches administratives et judiciaires.
J'étais une petite fille gaie, joyeuse, rieuse et curieuse.
Sans le savoir, à ce moment là, ma souffrance liée à l’adoption à commencé.
Ma mère biologique, qui a  me manque mais je n’ai pas le droit d’en parler, plusieurs fois chaque année, à Noël, le jour de l’an, le 12 septembre (jour de mon arrivée en France), le 17 novembre pour ma fête, le 20 juillet pour mon anniversaire.
Quelques années plus tard, cette souffrance sera plus forte avec une maladie héréditaire, orpheline, incurable et invalidante.
C’est ainsi que j’arrivai en France, au sein d’une famille déjà constituée de trois frères et de mes «nouveaux parents». 
Mon grand père maternel m’a élevé car ma mère était plus occupée par son boulot que par ses enfants et c’était lui qui était présent.
Mes grands parents paternels sont morts. Mon oncle et ma tante du côté paternel a adoptée deux enfants d'origine coréenne.
Ma mère est originaire de Craponne sur Arzon, ma grand-mère maternelle vit à Monistrol sur Loire ainsi que ma famille maternelle et mon oncle est originaire de Sardaigne.
J'ai eu la chance de pouvoir voyager en Australie, Autriche, Espagne, Italie, Norvège, Pays-Bas et Etats-Unis mais jamais en Inde.
A mon arrivée à Paris, je vis le visage de chaque membre de ma nouvelle famille.
J’étais inscrite à des cours de dentelle au fuseau comme je suis en Haute-Loire, ce qui me passionne aujourd’hui encore. Je rencontrai à l’école, en CP, une jeune roumaine, elle aussi adoptée avec son frère.
J’ai été scoute de France pendant 10 ans.
Cette expérience m’a aidé à être autonome et à vivre dans des situations d’inconforts.
Je m'y suis faite de nombreux amis.
A la mort de mon grand père, mes parents m’ont élevé comme un homme, j’ai eu les cheveux courts, m’habiller avec des jeans, je n’ai pas le droit de montrer mes émotions et doit être forte tout le temps et pour tout le monde.
Ce fut à partir de 12 ans, que je commençai à ressentir un manque au fond de moi.
Je n’arrêtai pas de poser des questions : 
«Pourquoi ne suis-je pas comme les autres?», «Qu’est-ce qui ne va pas chez moi?».
Durant cette année-là, l’orphelinat envoya un courrier à mes parents pour annoncer qu’il allait fermer après la mort de la directrice et selon la procédure, ils étaient tenus d’envoyer les documents en leur possession à chaque famille ayant adopté un enfant.
J’ai su que j'étais adoptée en même temps que l’adolescence.
Ce fut une période difficile et douloureuse.
J'ai passée de très bons moments avec ma cousine du même âge.
Nous regardions le feuilleton de « docteur Quinn, femme médecin » quand nous étions chez nos grands-parents.
Nous nous appelions régulièrement mais avec le temps nous nous sommes perdus de vue.
A 15 ans, je fis la rencontre de mon premier amour.
Il était doux, romantique et gentil.
Je subis une grande perte, en 2010, celle de mon grand-père maternelle avec qui les liens étaient forts. Il décéda d’un cancer dans sa maison à 75 ans. Ce soir du 29 mai 2010, j’étais d’anniversaire des 20 ans de ma meilleure amie.
Pépé avait des yeux bleus clairs, il écoutait la compagnie créole dans sa voiture quand nous allions faire les courses, il était un bon vivant et avait du caractère.
J’ai ressenti un mélange de joie pour mon amie et de peine pour mon grand-père.
Cet été là, nous décidions avec une amie de faire partie d’une association pour aider les personnes handicapées.
Nous partîmes à Millau, rejoindre un groupe de 50 personnes : 25 accompagnateurs et autant de vacanciers (personnes handicapées en vacances).
J’ai obtenu mon baccalauréat en 2012.
Ensuite j'ai commencé les leçons de conduite.
Durant l’été 2012, j’ai travaillé pendant trois semaines au Centre Hospitalier de ma ville au mois de juillet. Je reçu mon premier salaire en faisant du ménage.
En août, je partis trois semaines à Castres (Tarn) pour m’occuper de personnes handicapées psychiques avec huit autres accompagnateurs.
Après mon baccalauréat professionnel Accueil, je suis allée à Clermont-Ferrand pour faire une formation de secrétaire médicale.
Ma mère n'est pas une personne franche.
Personne ne m’a soutenu dans mes démarches d'insertion professionnelle.
Cela était nouveau pour moi car nous étions de tout âge.
J'ai été en stage  dans un EHPAD (Établissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes).
J'ai obtenu mon diplôme de secrétaire médicale et mon permis de conduire en 2014.
Mémé ne va pas bien, elle a 93 ans, Alzheimer et est sous oxygène. Nous sommes allés la voir à l’EHPAD.
Elle est morte en 2014 et je n'ai pas fait mon deuil.
J'ai vécu à Clermont Ferrand  pour mon diplôme de secrétaire médicale.
Je suis bénévole à la Croix Rouge et à l’Unicef.
J’ai demandé à Pole emploi de faire un stage pour découvrir le métier d'aide-soignante.
J'ai effectué ce stage aide-soignant dans un Ehpad à Massiac.
Je rêve tant d’avoir un emploi pour pouvoir me financer mon voyage en Inde.
J’ai intégré la prépa concours sanitaires et sociaux en 2015.
J'ai passé les oraux d'entrées en formation d'aide-soignante en 2015.
Ensuite j’ai trouvé un service civique avec des personnes en situation de handicap dans l’allier.
Le 13 août 2015, j'ai eu un accident de voiture et j'ai passé une nuit en observation au centre hospitalier de Thiers alors que je cherchais un emploi de secrétaire médicale.
J’ai repris ma recherche d’emploi début septembre et récemment j’ai préparé 2 oraux aide-soignant en Auvergne et j’attends les résultats. Je passerai un 3eme oral aide-soignant début novembre.
J'étais à la Garantie Jeunes de la Mission Locale pendant l'année 2016, un dispositif dans lequel le sport m'a permis de prendre confiance en moi.
Mon amie d'enfance que j'ai connue au CP m'a abandonnée quand elle a retrouvé sa mère et ses deux sœurs en Roumanie, cela m’a fait souffrir même si je ne le montre pas et que je n'en parle pas.
Le 31 octobre 2015, j'ai fait la rencontre de Stéphane.
J'ai enfin la vie que je voulais et surtout mon indépendance.
J'ai été veilleur de nuit en séjour adapté en juillet dans un gîte.
Nous étions 6 filles. Le séjour s'est bien passé, bonne entente entre nous et avec les vacanciers.
L'année 2017, j'ai préparé mon entretien d'entrée en formation Deaes et j'ai été retenue donc depuis début septembre je suis en formation.
Nous sommes un groupe  solidaire les uns des autres.
Nous avons de bons formateurs et j'ai été contente de mes quatre semaines de stage en Ehpad.
Je vais commencer mon stage à domicile.
Nos principales missions sont l'aide dans la réalisation des gestes de la vie quotidienne, l’entretien du logement et l'accompagnement pour lutter contre l'isolement des personnes.
Durant les vacances de Noël, j'ai ressenti une douleur sous le bras droit.
J'en ai parlé à mon frère aîné et à ma belle-sœur qui m'ont conseillé d'aller aux urgences.
Ce que je fis, le 26 décembre 2017, un docteur m'a fait un curettage sans anesthésie avec une infirmière.
Environ 3 semaines plus tard, le 17 janvier 2018, je dus retourner à l'hôpital pour me faire opérer d'un kyste sous axillaire droit.
Ma meilleure amie est diplômée depuis décembre 2018 et travaille dans une société d’aide à domicile.
A cause de cette opération, mon diplôme est reporté.
J'ai été à Saint Étienne pour me faire réopérer un mois après la 1ère intervention.
Les infirmières à domicile sont venues pour mécher la plaie durant 2 mois.
Ensuite il a fallu brûler les bourgeons au nitrate d'argent et mettre des pansements tous les jours car la plaie n'était pas fermée.
Je me sens seule et vulnérable, avec ma douleur.
Cependant j'ai toujours mal et il y a une boursouflure sous le bras droit.
J'ai travaillé dans une maison de retraite en tant qu'agent polyvalent pendant trois semaines car mon état de santé ne me permettait pas la reprise du travail.
Ma mère veut contrôler ma vie, mais elle n'a jamais été présente dans les moments les plus difficiles de ma vie.
Je remercie mon chéri pour sa présence, son soutien et sa compréhension dans ces moments difficiles passés à mes côtés.
Mon kiné est un bon professionnel, il m'a dit que j'étais une battante car depuis 30 ans qu'il exerce son métier, il n'a jamais vu une personne si jeune se battre autant que moi.
Depuis septembre et après une période d’isolement social, je commence ma renaissance, tout d'abord, personnelle en m'affirmant davantage et avec mes amies.
Je m’habille avec des vêtements plus féminins, laisse pousser mes cheveux, me suis achetée une tenue indienne, porte mon piercing de nez qui a été fait à ma naissance et porte des chaussures de femme et plus des « baskets » sauf pour le sport.
J'ai eu 4 mois de « répit » sans douleur ni opération.
Au mois de décembre, j'ai appelé l'association par lequel j'ai été adoptée en France pour poser mes questions à la directrice et elle m'a remis mon dossier d'adoption.
Ma mère n’a jamais voulu me le remettre et c’est un sujet « tabou ».
Même si je connais mon "histoire" cela n'est pas suffisant pour moi et je dois aller en Inde pour mes 30 ans, ensuite je pense que ma vie sera différente.
J'ai rendez-vous chez un spécialiste à Lyon le 3 janvier 2019 pour trouver un traitement pour mon bras droit et voir si la lésion sous le bras gauche à évoluée.
Le chirurgien a décidé de m'opérer le 11 janvier 2019 et je suis restée 5 nuits à la clinique.
J'ai fait la connaissance d'une autre indienne qui avait un mari « blanc » ainsi qu'une femme qui s'occupait d'une association pour adopter les enfants en Inde et qui doit aller en Inde en mars 2019.
Elle m'a dit que si elle pouvait ; elle ira faire un tour à mon orphelinat et m'enverrai des photos.
Elle m'a laissée sa carte professionnelle pour que je puisse la contacter.
Ma famille (ma mère et mes frères) est absente alors que depuis deux ans, je suis malade et subie quatre opérations.
Je n’ai plus de vie de couple comme j’ai toujours des infirmières qui interviennent chez moi et ne peux pas partir même un week end avec mon fiancé.
Je suis perdue car depuis la maladie, j’ai pris de la distance avec ma famille, essayer de continuer mon projet professionnel, me suis fiancée et malgré tout, je ne suis sure de rien.
Cette vie reste difficile car je n'ai pas encore accepté les changements physiques suite aux deux opérations de mon bras droit et à celle de mon bras gauche mais je dois rester forte pour rencontrer ma belle inconnue et affronter ce que je découvrirais en Inde et savoir qui je suis.
J'ai repris ma formation et me suis intégrée dans ce groupe de 4 filles.
J'ai commencé mon stage d'aide à domicile dans une structure associative.
Les horaires de stage sont de plus de 35h la semaine et parfois nous commençons tôt.
Chaque jour, nous buvons un café avec ma tutrice et une aes pour faire un point sur les personnes dont nous nous occupons à domicile.
Je me suis occupée d'une dame Alzheimer avec qui j'ai fait une aide au repas, de deux ados autistes, d'une dame en fauteuil roulant et d'un homme en fauteuil roulant.
Aujourd’hui, 18 mars 2019, je viens de me faire opérer des dents de sagesse.
Le chirurgien n'a pas assez mis de produits anesthésiants et j'ai tout senti pendant 5 minutes, j'ai vraiment mal et avale mon sang.
Il a mis des fils résorbables.
Je ne peux plus manger normalement et suis fatiguée.
Nous sommes allés à Fontanges (Cantal), mon chéri et moi-même pour deux jours.
Nous avons visité le village, j'ai pleuré devant la photo de mes grands-parents au cimetière et réalisée que ma grand-mère est morte.
Nous sommes allés à Salers le samedi soir puis le dimanche matin nous sommes restés à la maison et sur le chemin du retour, nous avons été au château de Tournemire.
Entre la maladie et le deuil de ma grand-mère que je suis en train de faire, je n’arrive plus à communiquer.
Je travaille en remplacement dans la même société que ma meilleure amie en tant qu’aide à domicile et j’ai trouvé une école à distance pour maintenir mes acquis de formation.
J’ai envoyé mon dossier d’inscription par courrier et j’ai des missions de 2h de ménage / 3 semaines et 45 minutes chez un couple de personnes âgées pour une aide au coucher/3 week end. Nous sommes allés à St Clément, en Ardèche, avec mon conjoint. Je commence à regarder comment organiser mon voyage en Inde. Ma mère biologique me manque beaucoup et la souffrance de l’adoption revient. 
      Pour mes 30 ans, je ferai ce voyage avec mon chéri et une infirmière humanitaire qui a l'habitude d'aller là-bas et je lui ai demandé un mariage symbolique indien mais qui ne soit pas inscrit en Inde car je veux me marier en France.
Maman tu me manques, je t’aime, je ne sais pas si tu es morte ou vivante mais les questions me rongent.
Stéphane et moi nous allons nous fiancer en juillet 2019 pour mes 28 ans. 
J’ai prévenu ma famille et lui la sienne.
J’ai commencé à travailler mes cours avec  l’école à distance pour pouvoir passer mon Deaes.
Nous sommes fiancés, mes parents ont voulu faire un repas chez eux pour fêter ça.
Je suis heureuse que mon fiancé ait osé faire cette démarche.
Je vais travailler un peu dans l’entreprise d’aide à domicile et reprendre ma formation pour passer le Deaes (diplôme d’état d’accompagnant éducatif et social).
Côté santé, je dois passer une échographie pour savoir s’il faut rouvrir ou non sous mon bras gauche.
Je suis en arrêt maladie depuis quelques mois et quand même bien occupée. J’ai des séances de kiné et de sport, une fois par semaine ainsi que les cours et devoirs avec mon école à distance. J’ai le droit de préparer mon oral d’entrée en formation avec une prestation « valoriser son image professionnel » qui débute le 17 octobre 2019 à l’Aformac. J’aimerai passer le Deaes en 2020 mais je dois me faire opérer de nouveau à cause de la maladie.
Il faut aussi que mon amoureux et moi-même nous occupions de demander les documents avant de partir en Inde en septembre 2021. De même que le film « Lion », je retrouverai ma maman biologique vivante pour qu’elle voit comme sa fille « Sminu » est devenue une belle femme.
J’ai été opérée le 12 novembre 2019 et je commence mon Deaes le 25 novembre 2019.
Je dois trouver un stage pour dans 2 semaines en structure.
J’ai commencé mon Deaes à l’Infa lundi 25 novembre 2019.
Depuis jeudi de la semaine précédente j’étais en recherche de stage pour lundi 2 décembre 2019 et je n’ai eu qu’une réponse positive aujourd’hui en cantou.
Je commence mon stage lundi matin à 6h30 et suis de matin et soir cette semaine.
Les matins en stage il y a les transmissions, beaucoup d’aide dans la vie quotidienne (aide au lever, à la toilette, aide et préparation du petit déjeuner, accompagnement aux WC, aide lors du repas de midi) et transmissions.
Les soirs il y a les siestes  jusqu’à 15h30 puis préparation du goûter et distribution, une pause à 16h30 puis la prise du repas du soir, les aides au coucher, le ménage et les transmissions. Travailler en cantou est très difficile pour moi car c’est un lieu de vie fermé, triste, les personnes ont 90 ans et plus et vivent leurs derniers instants. J’essaye de les accompagner du mieux que je peux mais cet environnement m’angoisse et m’oppresse (j’ai un pouls à 120 en plus des douleurs de ma cicatrisation sous le bras gauche depuis mon opération du 12 novembre 2019 et 2 nuits à la clinique à Ecully).
Depuis le 20 décembre 2019, je suis en vacances pour deux semaines. J’ai passé mes vacances à travailler en plus des soins quotidiens à domicile avec les mèches et les pansements. Nous avons été au repas de « famille » de Noël le 29 décembre 2019. Ma belle sœur est enceinte de 6 mois maintenant, mon autre belle sœur a eu son deuxième garçon il y a deux mois. Marius et Malone  sont inséparables comme cousins. J’ai passé un bon moment avec mon frère aîné et ma belle sœur qui vivent à Paris. Depuis la reprise, le 6 janvier 2020, je suis en arrêt maladie pour deux semaines car ma plaie ne se ferme pas et j’ai expliqué la maladie à ma formation. Le 18 janvier 2020, nous avons dû aller à un enterrement avec mon fiancé d’une personne qui était à l’Itep de Pradelles. Je l’ai compris en voyant une voiture du foyer Saint Nicolas. 
Le lendemain nous sommes allés sur la tombe de pépé à Saint Pierre Duchamp.
Depuis quelques jours, j’ai des douleurs inflammatoires sous le bras droit où j’ai été opérée deux fois en plus des douleurs sous le bras gauche. J’ai envoyé un mail au chirurgien qui va surement vouloir me voir en consultation avant d’opérer. Mon corps me fait mal, je n’en peux plus car la douleur fatigue et le manque de sommeil m’épuise. C’est inhumain de souffrir autant, si jeune et active. Je suis à bout, je ne sais pas comment je vais faire en cours, je suis épuisée tout le temps. J’essaie d’accepter les cicatrices sur mon corps, le dégoût qu’elles m’inspirent quand je les vois, le fait de devoir mettre des vêtements larges la plupart du temps, que la maladie est orpheline, héréditaire, incurable et invalidante, que ma vie professionnelle va être un « fiasco » avec les risques d’opérations toutes les années de novembre à avril. Personne ne sait cette souffrance et que les douleurs physiques ravivent régulièrement. 
Je retourne à la clinique du 27 au 29 janvier 2020.
Bien que je sache comment se passe une opération, la veille, tout ira bien puis au moment de l’opération, une anesthésie générale, l’opération et ensuite la salle de réveil où j’aurai mal. Ce sera dur les temps de douche, pour s’habiller/se déshabiller, l’impossibilité de partir un week end en couple, les mèches et changement de pansement plus les douleurs de cicatrisation. J’aimerai pouvoir baisser les armes, me reposer, faire une trêve au lieu de devoir me battre constamment mais je n’en ai pas le droit.
L’opération du 28 janvier 2020 s’est très mal passée. Le brancardier m’a descendue au bloc opératoire et j’ai vu le chirurgien en même temps que l’anesthésie générale. Elle m’a ratée sur la main gauche, la première fois, j’ai un gros bleu qui est toujours douloureux. Elle a piquée en bas du pouce gauche mais je ne m’endormais pas, mon corps restait vigilant donc elle a utilisé le masque. Cinq minutes après l’opération, je me suis réveillée en salle de réveil avec de grosses douleurs. Mon pouls était à 110, la tension très basse et ils ont mis plusieurs produits dans la perfusion pour calmer la douleur. Même deux seringues de morphine ne l’ont pas calmée et je suis restée plus de 2 heures en salle de réveil. Quand je suis remontée en chambre, j’avais toujours mal et me sentais mourir. Le chirurgien est venu me voir et sans même me parler, il a dit au personnel soignant de me garder deux nuits de plus où durant ce temps, je voyais ma vie défiler et que la douleur allait me tuer. Je suis sortie le vendredi matin de la clinique et l’après midi, j’ai porté mon arrêt à ma formation. Le lundi suivant j’ai dû démissionner de la formation initiale pour mon diplôme d’état et rempli un livret de recevabilité pour ma demande de VAE. Trois semaines après, je n’ai pas pu dormir ni me reposer à cause des douleurs, c’est très difficile et à part mon conjoint et mes amies, je suis seule dans la douleur, la souffrance, la convalescence, la dépendance et la perte de confiance en moi et en mon corps abîmé. Je dois faire sectionner le nerf irrité comme me le conseille le chirurgien mais j’ai peur que l’anesthésie se passe mal de nouveau, si je perds la mobilité du bras et comment saurai je si tout va bien à cet endroit ? Je suis à la croisée des chemins, celui en France avec la maladie et la difficulté d’insertion sociale au niveau professionnel et celui de l’Inde avec l’hérédité liée à la maladie et les questions, l’orphelinat et mon souhait de faire un mariage symbolique indien. Je n’ai même pas de certitude de revenir en France après ce voyage.
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canada-gus · 5 years
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Vendredi 22 Septembre 2017 – Santee Alley, Downtown LA, Hollywood Boulevard, Walk of Fame, Beverly Hills, Rodeo Drive… Voyage dans le ventre de la bête !
Partie 01/04 : Santee Alley & le Fashion District : J’irai looter à Mexico.
Missionné par mon compère Loïc de lui trouver un maillot pas cher de Shaquille O’Neal aux couleurs des Lakers, il m’a été recommandé par Eleshwa d’aller fouiner dans les magasins de Santee Alley, qu’elle m’a décrit comme un quartier organisé comme un gigantesque marché du dimanche.
Heureux d’avoir retrouvé mon véhicule présent et intact, je me mets en route en fin de matinée sous un beau ciel bleu baigné d’une température agréable, la fleur au fusil.
 La route vers le Fashion Discrit passe par le quartier voisin du centre-ville, où je navigue sans encombre entre les buildings d’affaires. Je m’attendais à y trouver un cœur de fourmilière battant de foule, mais force est de constater que ce centre-ville n’échappe pas au sort des quartiers d’affaires : on y trouve essentiellement des bureaux, et donc peu d’animation dans les rues (toute proportion gardées, car on est quand même à Los Angeles et pas à Coursegoules), où la circulation ne bouchonne pas.
 A l’orée gratte-ciels du centre se déploie donc une ceinture de quartier d’architecture plus basse, plus vieille, beaucoup plus modeste, et faisant part belle aux vieux bâtiments industriels. Toujours soucieux de ne pas me faire racketer quand vient le moment du parking payant, je me paye trois tours de quartier autour de Santee Alley, à l’affût d’une place devant un parcmètre, pour éviter les parkings privés et leurs prix que j’imagine prohibitifs. Par deux fois je croise des mecs en gilets jaunes faire de grands signes en ma direction, et pointer dans une direction. Je ralentis une première fois pensant qu’il y a un problème, avant de comprendre qu’il s’agit juste de rabatteurs cherchant à guider les gens vers leurs parkings privés (dont les prix ne sont finalement pas si délirant, bien moins chers qu’à Nice en tout cas). Mes efforts payent puisque je trouve finalement une place en bord de route au 253 Olympic Boulevard, à l’ombre d’un des très rares arbres du quartier.
Et me voici donc en plein cœur du « Fashion district » ; plongeon dans l’ambiance unique d’un quartier populaire comme il n’en existe aucun autre.
Engagé dans ses ruelles, je réalise rapidement que ce district n’a de « Fashion » qu’un titre honoraire. A mi-chemin entre un souk marocain et le marché à ciel ouvert de St Laurent du Var, le quartier est construit comme un quadrillage de rues, ruelles, allées et contre-allées toutes bordées de petites échoppes, dont 95% peuvent être répartis dans ces catégories : - Parfums/maquillage/produits capillaires bon marché - Magasin de jouets contrefaits bon marché - Magasins de fringues bon marché - Magasins de maillots de foot contrefaits/bon marché - Magasins de chaussure et de casquettes - Magasin de gadgets/accessoires bon marché… De ce labyrinthe s’élèvent quelques vieux hauts bâtiments aux vieilles vitres poussiéreuses, probablement d’anciennes usines.
Pour la restauration, tout (ou presque tout) se passe dans des camions de hot-dogs garés en bord de route, qui parfument l’air ambiant de leur vapeurs d’épices et d’oignons fris. Cette épaisse fragrance très particulière, mélangé aux senteurs des parfums pas chers, me surprend dès mes premiers pas dans le quartier, m’extirpant d’abord une grimace, avant de doucement se faire oublier. A 95% hispanique la foule nombreuse s’affaire, les mamas occupées à comparer la qualité des robes et tshirts, pendant que les gamins lorgnent sur les jouets en plastique ou une console de jeu contrefaite qui fait tourner en continu la démo d’un Mario Bros piraté sur un écran cathodique. Chaque petit magasin est une copie presque conforme du précédent, et on retrouve les mêmes produits en devanture tous les 50m : je m’étonne que tant de boutiques indépendantes puissent ici vivre, tant la concurrence est nombreuse. Mais les prix étant les mêmes partout, et la clientèle abondante (même en ce vendredi midi. Je n’ose pas imaginer la cohue pendant le weekend), tout n’est finalement qu’une question de proximité.
Vrai gringo dans une foule à 95% hispanique, je me régale de me retrouver un peu dans cette ruche populaire urbaine, qui ravive des sensations familières de promenades dans les ruelles de Cagnes sur Mer avec ma mère et ma gran-mère.
Malgré l’opulence de produits pas chers, impossible de mettre la main sur un seul maillot de basket. Chaque pâté de maison dispose d’au moins un magasin dédié aux maillots de football (incroyable), et je réalise l’ampleur de l’adoration du peuple mexicain pour le football. C’est dans un discret magasin, dédié aux fringues de sport marqués de l’identité « L.A » que j’aperçois, sur le portant le plus haut du magasin très haut sous plafond, le maillot de Shaquille O’Neal tant convoité. Le gros bonhomme me le décroche avec sa perche, et passe la chasuble, beaucoup trop grand pour moi. Il fait chaud dans la boutique, mais une bouffée de chaleur finit de m’estouffer quand le vendeur m’annonce le prix très coquet de 140$... Ouch. Un rapide coup d’œil aux étiquettes et à la qualité des coutures et je réalise qu’il s’agit d’un maillot authentique officiel, vendus à prix d’or par la Nba. Dans l’antichambre de la contrefaçon, le seul maillot disponible sur une surface d’un hectare est un vrai. C’est à n’y rien comprendre. Et surtout, pourquoi cette absence de produits de basketball dans cette ville qui compte deux équipes NBA et qui vit au rythme des résultats des Lakers ? C’est à n’y rien comprendre, et je poursuis ma quête en m’enfonçant dans le centre nerveux du district : Santee Alley, la vraie, l’originale. Cette ruelle, en angle droit, se distingue de toutes les autres par son haut aux vitres jaunies. Je reconnais immédiatement l’endroit pour l’avoir visité en jeu vidéo. Finalement, je m’éloigne de l’agitation du Fashion District  et de son logo placardé sur les murs et les trottoirs, marchant en direction des rues plus lointaines où mon GPS me promet d’autres magasins de maillots sportifs, dont l’un d’entre eux vendrait des maillots de basket. Je marche, je marche, les trottoirs se font beaucoup moins fréquentés, et les petits magasins ont laissé place aux habitations, aux églises et surtout aux longs bâtiments spécialisés dans la vente en gros de textile, preuve que j’évolue bien dans la version californienne du Sentier.
Je trouve finalement le magasin indiqué par mon GPS, qui vend certes des maillots de basket, mais des chasubles vierges, en gros et pour les équipes sportives. J’ai trouvé un Casalsport mexicain, avec lui le constat que je ne trouverai pas mon bonheur dans ce quartier où j’ai beaucoup plus de chance de trouver un maillot de l’OM que de Kobe Bryant (véridique). La rue s’étend encore plus loin, et je reconnais à l’horizon les paysages des ghettos de Los Angeles se dessiner, avec leurs maisons en bric à brac et leur réseau éléctrique aérien bancale. Non merci, je n’irai pas plus loin ! Je repars donc vers mon véhicule, empruntant un raccourci dans une galerie commerciale (où je trouve encore et toujours les mêmes magasins et produits), dans laquelle je vais néanmoins un peu serrer les fesses car plus j’avance, plus sombre est le couloir, moins nombreux sont les échoppes ouvertes, et je me dis que le coin a tout du parfait petit spot de racket. Il n’en sera rien, et c’est bien vivant et avec toutes mes affaires que je retrouve mon jeep, avec une vingtaine de minutes encore dispos sur le parcmètre. J’en profite pour aller m’acheter un plateau repas chez Good Grill, le snack mexicain voisin. Pendant que je boulotte mes fajitas, je cherche un peu mieux sur le web pour trouver ces foutus maillots. Seul résultat tangible : la boutique officielle du Staples Center, le stade officiel des Lakers et des Clippers, un choix qui ne me convient que peu car je cherche un revendeur de maillots copiés, à bas prix et petite qualité, tels ceux qu’on trouvait si facilement sur le marché de Melbourne. Soudain je connecte mes deux neurones, et comprends que je suis sur le sol américain, là où le capitalisme et la Nba peuvent exprimer leur puissance et leur contrôle, et que par conséquent, il doit être facile pour eux de combattre l’industrie de la contrefaçon, particulièrement quand le GQ des Lakers se trouve à 5km d’où je suis. Un autre magasin m’est indiqué, du côté d’Hollywood, spécialisé dans les maillots vintage d’occasion.
Je prévois de m’y rendre en fin de journée, car pour l’instant je prévois de mettre le cap vers le Walk of Fame du quartier d’Hollywood, point d’orgue de toute visite touristique de Los Angeles qui se respecte.
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