Tumgik
#30 jours pour écrire
des-paroles · 9 months
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J'ai 103 ans, je suis en vie, même si je souhaite ne plus l'être. J'ai vécu une décennie incroyable d'événements, et mon histoire parmi l'Histoire fut riche et constructive.
Je suis née dans une famille de propriétaire terrien : un vignoble de St Emilion "La grâce de Dieu", une famille avec calèche, piano et demeure, si belle comme un petit château.
A 18 ans je tombe enceinte, d'un homme qui n'est pas noble, et je ne suis pas mariée. Mise à la porte, je vécue quelques années avec celui qui devint mon mari, eu 3 filles, puis divorçais, une gageure à l'époque, fatiguée et en colère d'être trompée à maintes reprises.
Je fus alors accueillie, dans le presbytère d'un village, avec mes 3 filles, par le curé et celle qui deviendra mon amie, R, croyante au grand coeur.
J'y vécus de longues années, pauvre et travaillant à l'usine, dans des conditions vétustes : 1 chambre partagée à 4 et une petite cuisine, sans toilettes ni salle de bain.
Je continuais ma vie, bon gré mal gré, entourée et aimée, malgré, ou à cause de mon caractère de cochon, dont les miens se moquaient et derrière quoi se cachait une grande tendresse et une résilience aux difficultés de la vie, tenace et têtue.
Regardez, je suis en vie.
(En souvenir de ma grand-mère Yoyo)
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luma-az · 8 months
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Des milliers de bouteilles à la mer
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 30 août 
Thème : au revoir/écrire
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Chaque jour, elle allait jeter une bouteille à la mer. Une bouteille en verre, soigneusement scellée, contenant une feuille de papier chargée de mots.
Personne n’était censé les lire.
Ecrire, pour elle, c’était une décharge. Un moyen de se défouler, de se sortir de la tête des idées qui y trainaient trop, des pensées qui sentaient le rance, des rancunes et des regrets. C’était aussi un moyen de parler sans être interrompue. Et même si au final elle les destinait au grand large, elle se sentait écoutée, en écrivant ses messages, comme jamais elle ne l’était dans sa vie de tous les jours.
Au quotidien, c’était une gentille fille. Toujours positive. Toujours prête à aider. Un soutien, une oreille, une main secourable, un pilier.
Et elle aimait ça. Elle n’avait pas envie de le gâcher. Elle parlait, oui, et elle était même sincère, parfois. Mais elle ne disait jamais tout. Le reste, elle le gardait pour elle, dans un coin de sa tête, au fond de son cœur, elle le ruminait, le ressassait, avant de le régurgiter sur la feuille. L’acte d’écrire lui a toujours paru salutaire, jamais élégant. Peu importe. Les vagues ne s’en sont jamais plaintes.
Aujourd’hui, elle n’a écrit que deux mots sur sa feuille : Au revoir.
Je sais que personne n’était censé lire. Sauf que depuis tout ce temps, moi j’ai lu. Et j’hésite. J’angoisse. Que faire ? En réalité, je n’ai aucune idée de ce qu’elle compte faire, de ce que veulent vraiment dire ces mots. Sauf qu’au fond de moi, après avoir dévoré tous ses messages, je sais très bien ce qu’ils veulent dire. Je sais ce que voulait dire le geste, depuis le début, de jeter une bouteille à la mer. Ça a toujours été un appel à l’aide désespéré.
Ça me terrifie, mais j’ai pris ma décision. Tant pis pour elle, je suis trop inquiet pour ne pas m’en mêler.
Par contre, me rencontrer risque de lui faire un sacré choc.
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deviance-nocturnale · 9 months
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8. Monstres
Enzo m’a décontenancée. Cet élève de 6e au regard bleu acier perçant reste à la fin du cours et me questionne. - Madame, c’est quoi votre monstre à vous ?  Je bafouille. - J’aime bien...les dragons. Puis j’ajoute précipitamment. - Je sais, c’est trop commun. Et lui. - C’est vrai que c’est classe, mais tout le monde aime les dragons. Il marque un point, je botte en touche. Il me fait rire avec ses remarques d’adulte dans un corps d’enfant.  C’est un sujet d’étude, les monstres dans la mythologie : de Charybde à Scylla en passant par le Minotaure, le Cyclope et autres joyeusetés. Trois têtes aux dentitions allongées ou qui repoussent, un félin à la carapace invincible, des hybrides stupéfiants.  J’ai pourtant d’autres monstres à fouetter, qui dorment ou s’incarnent la nuit, je fais même partie de ce troupeau ahurissant : à la fois sorcière, démone, moustique géant... Monsieur a des paralysies du sommeil et ses hurlements se taisent quand une claque sur sa joue le propulse hors de ses hallucinations.  Les monstres, nos songes intranquilles.  La prochaine fois qu’on me demandera où va ma préférence, je saurai sûrement quoi répondre et ce ne sera certainement pas ce qu’on peut imaginer dans les contes de fées. 
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Il reste des batailles à mener (jour 28)
Ayant cessé de croire en l'avenir de l'Homme, j'ai décidé de me préoccuper de celui qui me préoccupe le plus. Quand je pose mes yeux sur elles. Quand nous échangeons au travers de l'écran. Quand j'ai absolument conscience de ma présence, de mon corps, de ma posture et que je respire. L'avenir qui m'intéresse, c'est celui de ma communauté. Ma famille. De la Nature et es animaux. Des gens que j'aime. Mon futur à moi. Car si vous n'en faites pas partie, alors je ne vis pas vraiment. Il reste des batailles à mener, et la guerre s'arrêtera peut-être le jour de ma mort. Lorsque la fin sera là et que plus rien ne pourra être fait. Que les dés seront jetés, que mes choix, mes paroles et mes actes auront eu l'impact que j'espère désiré.
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noailles39 · 9 months
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Vibration !
C’est toi que j’appelle
Viens dans mon cerveau
faire décanter doucement
le magma boueux
qui charrie mes pensées...
Qu’il ne reste en mon crâne
que des pépites d’or,
polies par le ruisseau !
Et que je sois capable
...
de les voir !
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grain-de-rien · 8 months
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[A l'occasion de30 jours pour écrire; #Dernières fois]
Seuls entre mille, des pulsations puissantes nous bousculent et nous enivrent. L'atmosphère vibre et dans la foule transportée nos corps se défient, se jaugent et parfois se frôlent embrasant notre peau.
Sous les éclats de lune, les pupilles pleine d'étoiles, nos regards se poursuivent, se dissimulent et s'esquivent pour ne rien avouer... puis par surprise se se heurtent, se percutent lors de collisions cristallines.
Dans le fracas retentissant de nos iris on se confronte, on s'apprivoise, on s'enlace un instant captifs, laissant nos sourires se faire écho quand nos regards s'enfuient.
L'atmosphère vibre et seuls entre mille, on se délivre dans cette nuit pure et animale commune aux dernières fois.
Grain de Rien, 2023, à l'occasion de 30 jours pour écrire
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fieriframes · 1 year
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[♪ Nothing grows right anymore. Scars on every stalk. Whose mouth should I use to talk?]
VI - Les Secrets de Dieu Caché dans la texture de la montagne, se trouvait un code QR. J'ai pris mon portable, zoomé et scanné le code. Ça n'a pas marché. J'ai réessayé. Pas cette fois non plus. La caméra l'ignorait simplement. Je n'ai pas compris. J'étais sûr que c'était un code QR, j'ai regardé ce motif un million de fois ces dernières années. Après un moment, j'ai remarqué quelque chose: le code manquait un détail important. En fait, trois détails importants. J'ai trouvé un éditeur de photos rudimentaire en ligne et ouvert la couverture de l'album. J'ai dessiné un carré en haut à gauche, en haut à droite et en bas à gauche du motif pour compléter le code QR. Avec mon souffle retenu, j'ai ouvert la caméra et essayé encore une autre fois. Quelque chose se passait. En dessous du code apparaissait une carré jaune avec le texte I Tego Arcana Dei et une flèche pour ouvrir le lien du site Web dans un navigateur. J'ai longtemps regardé ces mots et finalement décidé de cliquer sur le lien.
Devant moi se trouvait un site web dans une langue que je ne comprenais pas. Une langue pas familière, un peu comme les hiéroglyphes anciens. En fait, les lettres étaient vachement jolies, très fluides et artistiques. J'ai pris une photo pour envoyer à un de mes amis et j’ai commencé à enquêter sur le site web. Au-dessus de ce texte que je ne comprenais pas, il y avait une case. J'ai commencé à écrire dedans. Des cercles sont apparus. Un mot de passe. Un coup d’épée dans l'eau, mais j'ai essayé leonora. La case s’est mise à trembler, comme pour dire non. Leonora avec un L majuscule. Non. Arcana. Non. Tarot. Non. La même avec tous les noms des cartes de tarot. Je me suis endormie en tapant La Rêveuse et je me suis réveillé quelques heures plus tard pour cliquer sur Entrée. Juste pour faire trembler à nouveau la boîte.
J'ai même envisagé de rendre une autre visite à Amélia, la lectrice de cartes de tarot, pour obtenir des conseils sur la façon de procéder, mais j'ai décidé de ne pas le faire après m'être souvenu de la façon dont j'avais laissé les choses la dernière fois.
Les jours suivants, c’était un panel de différents mot de passe et j'ai essayé et réessayé, même mon propre nom, sans aucune chance. J'avais besoin de changer de tactique, donc, j'ai décidé de rechercher la phrase I Tego Arcana Dei. En latin, se traduit par "Partez ! Je détiens les secrets de Dieu." Comme si ce n'était pas assez menaçant, c'est aussi une anagramme pour Et In Arcadia Ego, une citation latine qui signifie "Moi, je suis aussi en Arcadie". On dit que le "moi" dans cette phrase est la mort. Même au paradis, nul n'échappe au destin des mortels. Cette phrase est souvent associée à un célèbre tableau de Nicolas Poussin portant le même titre, également connu sous le nom Les Bergers d'Arcadie. Dans ce tableau, on voit une scène pastorale avec des bergers idéalisés de l'antiquité classique. Quatre bergers étaient réunis autour d'un tombeau austère portant cette inscription. Le tableau est conservé au Louvre.
Naturellement, je suis allé au Louvre. Après 30 minutes à être perdu à l'intérieur de ce musée géant, je l'ai trouvé. Les Bergers d'Arcadie. C'était immense. Je me tenais face à face avec les bergers qui pointent la tombe avec l'inscription. J'ai remarqué l’environnement, le paysage pastoral et les mêmes montagnes que la couverture de l'album (selon toute vraisemblance une coïncidence). Trois bergers étaient clairement préoccupés par la tombe et son inscription Et In Arcadia Ego tandis que la bergère semblait être dans son propre monde. Profondément dans la pensée. A quoi pensait-elle ? Que savait-elle ? En regardant ce tableau en personne, j'ai ressenti quelque chose que je n'avais pas ressenti en regardant des photos en ligne. Familiarité. Les visages, l'endroit, tout semblait étrangement familier. Pourtant, j'étais presque certain de ne pas être tombé sur ce tableau auparavant.
Alors que je déroulais mes souvenirs, ma concentration a été perturbée par un ami qui m'a appelé. J'avais oublié que j'avais envoyé une photo du site avec les symboles étranges à mon ami Paddington qui s'intéressait aux langues anciennes et à toutes les choses cachées dans le passé. Paddington s'excusa d'avoir pris autant de temps, mais comme ce n'était pas une vraie langue, iel a dû se renseigner. J'ai demandé ce qu'iel voulait dire, et apparemment, c'était un alphabet qui n'avait jamais été déchiffré. Une langue utilisée uniquement dans un livre mystérieux du début du 15e siècle appelé le Manuscrit de Voynich. Comme la langue elle-même n'avait jamais été déchiffrée, l'auteur du site Web avait utilisé une cartographie visuelle du Voynich qui contient l'alphabet latin. Après avoir identifié cette cartographie, iel a pu traduire le petit texte.
Paddington a pris une profonde inspiration puis m'a lu la traduction.
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alexar60 · 9 months
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Après la fin du monde
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Lorsqu’elle se réveilla, elle ne se souvint pas s’être endormie dans un sarcophage de verre. Sa longue chevelure, ses ongles longs ainsi que son pubis touffu montraient qu’elle était ici depuis pas mal de temps. Toutefois, elle ne ressentit pas le besoin de manger.
Au milieu de cette immense salle éclairée artificiellement, elle se sentait comme la Belle au bois-dormant mais sans prince-charmant ni château. Elle respira à pleins poumons une atmosphère absolument seine.  Elle se leva et traversa avec maladresse la pièce contemplant les milliers de sarcophages, tombes ou lits ? Elle se sentait vivante.
Elle observa les autres passagers, hommes et femmes inconnus encore endormis. Elle ne savait pas combien ils étaient, tellement les couchettes étaient nombreuses. Elle remarqua quelques enfants. Leurs visages aux traits doux indiquaient qu’ils étaient heureux de dormir. En fait, chaque passager ne montrait aucun signe de stress. Ils dormaient juste…peut-être rêvaient-ils ?
Sa première réflexion fut sur son prénom, elle s’en souvenait. Elle quitta la salle en passant par deux portes qui s’écartèrent devant elle. Un long couloir aux murs blancs et lisses, se présenta. Dès lors, elle marcha ressentant une certaine chaleur imprégner la plante de ses pieds. Elle atteignit une seconde salle. Seules quelques tables et chaises blanches décoraient l’endroit. Elle s’assit et chercha à retrouver ses esprits. Elle ne se sentait pas vaseuse pour autant. Cependant, la perte de mémoire n’aidait en rien à trouver ses repères.
Après une courte pause, elle sortit par une autre porte automatique pourtant difficile à voir, à cause de sa blancheur. Elle marcha dans un nouveau corridor éclairé par des lampes invisibles. Elle atteignit enfin une nouvelle salle, occupée…cette fois-ci.
Certains faisaient du sport en courant sur des tapis roulants, d’autres se contentaient d’activité cérébrale et jouaient aux échecs ou lisaient tranquillement. Personne ne se soucia de la présence d’une nouvelle entièrement nue, en dehors d’un homme aux cheveux poivres et sels. Il posa une tablette sur la table, se leva et approcha de la jeune femme.
C’est déjà la relève ? interrogea-t-il.
Elle salua les sourires de bienvenue. Sa nudité ne dérangeait personne. Tout le monde continuait leur occupation. Néanmoins, une jeune femme aux cheveux courts l’invita à la rejoindre dans une sorte de vestibule où elle trouverait des vêtements adéquats.
La chambre blanche cachait en ses murs de nombreux placards et tiroirs rangeant une multitude de fringues. La fille aux cheveux courts proposa de l’aider. Elle accepta mais demanda avant quelques explications. Dès lors, sa future collègue se lança dans une tirade qui raviva sa mémoire.
Et la terre a finalement disparu ?
Oui, mais on peut encore la voir.
Elle observa le mur à tiroir qui se transforma en hublot ; procédé lié aux caméras filmant l’extérieur du vaisseau-station. Ses yeux obnubilés admirèrent les profondeurs de l’univers. Des milliers d’étoiles brillaient dans un noir absolu, comme des poussières sur une toile noire. Elle approcha, caressa du bout des doigts la fenêtre. L’autre fille indiqua un petit point à faible luminosité.
C’est notre soleil. Et bientôt, il va grossir comme celle-ci. Dit-elle en montrant un gros point brillant. Puis, il va s’éteindre et il ne sera plus visible d’ici une centaine d’année.
Et nous ? Où allons-nous ? demanda la réveillée.
La femme aux cheveux courts se pinça les lèvres tout en haussant les épaules. Elle poussa la vision du hublot pour ouvrir un tiroir et sortit une tenue identique à la sienne. Puis, elle l’invita à utiliser une douche dans la salle d’entretien.
Créer un nouveau monde, répondit-elle.
Alex@r60 – août 2023 – 30 jours pour écrire.
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witchy-d · 8 months
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N° 19 - 30 jours pour écrire
Nous sommes tels des mots-valise
Pleins de fusions et de contradictions
Restons non d'accord
C'est le secret du bonheur
Continue d'être toi
Je continuerai de te compléter
Et un jour peut-être
On inventera notre mot à nous
On créera le verbe.
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shakeskp · 4 months
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Bilan d'écriture...
... parce que cette année je peux en faire un <3
Je m'étais inscrite au challenge @gywo, découvert grâce à @vriddy, avec le défi d'écrire 150 000 mots sur toute l'année. J'ai réussi ✨
Mon total aura été de 163 037 mots, et ça fait carrément plaisir d'avoir été aussi créative, et créative productive, après cette longue période de repos qui a suivi la publication des deux tomes de L'Autre côté des ombres.
J'ai appris après toutes ces années que ces phases de repos sont nécessaires, et qu'il ne faut pas paniquer, ça reviendra. Et c'est tellement plus facile d'en profiter quand on ne panique pas parce qu'on ne produit pas (je sais, qui l'aurait cru ?)
Cette année, j'ai réussi à cocher les cases sex pollen, hanahaki et omégaverse qui manquaient cruellement à ma carrière de fangirl :D
Et parce que les stats, c'est bien, et que @gywo fournit une feuille de calcul juste jouissive, ces 163 037 mots, c'est quoi, concrètement ?
66 156 mots effectifs publiés sur AO3, en huit fics, dans le fandom Genshin. Ces 66 156 mots effectifs, c'est 119 101 mots de premier, deuxième ou troisième jet. J'ai remarqué que globalement, le nombre total de mots à la fin était à peu près la moitié de tout ce que j'ai écrit. La fic qui m'a demandé le plus de retravail est Et au matin se fâne, celle du trope hanahaki. Environ 42 000 mots pour un peu plus de 20 000 mots publiés, écrite sur 47 jours (sans compter la toute dernière relecture avant publication). L'Omégaverse Officielle fera pire (mais on verra ça l'année prochaine :D)
44 000 mots éparpillés entre des tout petits bouts de fics qui ne seront jamais finies, des bouts de fics que j'aimerais finir, l'Omégaverse Officielle qui en prend presque 30 000 à elle seule, et une originale que j'ai commencée début décembre :D J'ai hâte de pouvoir m'y consacrer, mais il faut d'abord que je finisse ce que j'ai commencé. En ce moment, il y a tellement de trucs que j'ai envie d'écrire, il me faudrait trois ou quatre doubles.
Mon mois le plus productif a été février avec plus de 27 000 mots d'écrits sur 17 jours, mais c'est en mars que j'ai passé le plus de jours à écrire : 19. Mon mois le moins productif a été novembre avec moins de 2 500 mots. C'est aussi le mois où j'ai écrit le moins de jours : 5.
Je me suis réinscrite à @gywo pour cette année, avec le même objectif de 150 000 mots ! Bonne année 2024 tout le monde, qu'elle soit celle qui nous portera vers un monde plus doux.
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sous-le-saule · 9 months
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It's August and I'm doing "30 jours pour écrire", which means I will - hopefully - post a text in French every day (and reblog a few ones).
If you don't want to see French on your dash, they'll be tagged... #french (crazy, I know).
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des-paroles · 8 months
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Les voisins sont partis en vacances, laissant leur chat, avec de quoi boire et manger, dans leur jardin, vagabondant librement. Il miaule, il pleure, il appelle. Pendant 15 jours, nous l'accueillons. Les voisins sont rentrés hier. Ça nous manque, quand le chat n'est pas là.
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luma-az · 8 months
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En mer
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 18 août 
Thème : sieste/oui mon capitaine
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Partout, une mer d’azur s’étale à perte de vue. Le bateau est le seul point dépassant sur l’horizon. En dehors d’une petite brise, à peine suffisante pour avancer, c’est ce qu’on pourrait appeler le calme plat.
Perché dans le nid-de-pie, je succombe à la tentation d’une petite sieste. Après tout, qu’est-ce qui pourrait arriver ?
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Le bateau est désert.
Je ne comprends pas. Je me suis réveillé à peine une heure après avoir fermé les yeux, deux peut-être, trois grand maximum ! Ils ne peuvent pas avoir tous disparus aussi vite ! Et où est-ce qu’ils seraient passés ?
J’arpente le pont comme une âme en peine, en appelant mes camarades. En vain. L’angoisse me tord les tripes. Il n’y a aucune trace de lutte. Toutes leurs affaires sont encore là. Le café est froid dans la tasse du capitaine. Les dés des gars qui n’étaient pas de quart sont encore posés par terre, à coté des piécettes. Ça n’a aucun putain de sens !
Je cours partout, je cherche. Je regarde dans la mer, mais je ne vois aucune trace. Comme il n’y a plus personne à la barre, le bateau s’est mit vent debout et il est resté dans la même zone depuis, je pourrais voir quelque chose – un foulard, un chapeau, n’importe quoi qui flotterait sur les vagues et me dirait une bonne fois pour toute qu’ils sont tombés à l’eau. Mais non, je ne vois rien.
Ne pas paniquer ne pas paniquer ne pas…
Je cours jusqu’à la cuisine. Les réserves d’eau et de nourriture sont intactes. En étant seul, je devrais pouvoir tenir des m…
Mais je ne vais pas rester seul aussi longtemps, bien sûr. Comment je pourrais être seul aussi longtemps ? Quelqu’un va forcément me trouver avant ! On est sur une route commerciale, quelqu’un va voir le navire, et…
Je fouille dans la malle à pavillon et en sort ceux qui indiquent une urgence vitale, et que le bateau se rend sans résister. Peut importe qui me trouvera, ils viendront !
Maintenant, il faut que… il faut que je m’organise. Le bateau est bien gréé, si je reprends la barre je peux avancer. Même si je ne suis pas sûr de la direction. Je ne suis pas capitaine ni officier, moi, je n’ai jamais eut à faire tous ces calculs compliqués, mais je saurais à peu près me repérer au soleil ! Et je ne veux rien de bien extraordinaire, juste me rapprocher de la côte. Oui, oui, plus je serais proche des terres, plus il y a des chances qu’on me voit et qu’on vienne  me sauver. Oui. Ce n’est qu’une question de jours. De semaines, tout au plus. Tant que je ne croise pas de tempête, je peux m’en sortir. J’en ai pour des mois de provisions, après tout.
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Je ne sais pas depuis combien de temps nous errons en mer.
Au moins je ne suis plus seul. J’ai fabriqué le coq Brisepâte, pour me tenir compagnie quand je fais l’inventaire des vivres. Le mousse Filedroit, pour les moments  où j’ai envie de me lancer dans de grandes explications sur le métier de marin ou de lui raconter mes aventures excitantes. Les matelots Bonnepinte, Grandepinte et Bellechopine, pour les soirs où j’ai envie de boire un petit coup. Bizarrement, j’ai fini le rhum bien avant de finir la farine à biscuits.
Ah, et j’ai aussi fait le capitaine Briselame – aucun lien de parenté avec le coq. Ma fierté, honnêtement. Il est habillé avec les vrais vêtements du capitaine, il a même son monocle, et il a une paire de moustaches en étoupe qui ferait peur à n’importe quel abordeur. Il me rassure quand je me sens perdu. Je lui parle beaucoup. Il me répond parfois. Sans lui, je ne sais pas comment je m’en serais sorti vivant quand j’ai affronté la première tempête. Bon, le bateau est dans un piètre état, c’est plutôt une épave à la dérive maintenant qu’un vrai navire, et mes espoirs d’atteindre une côte fondent comme neige au soleil. Mais je suis vivant. Merci mon capitaine.
J’ai faim. J’ai mangé la viande séchée. J’ai mangé les fruits secs. J’ai mangé les biscuits. J’ai mangé la farine. J’ai mangé les vers qui mangeaient la farine. J’ai mangé les pommes, aussi. Enfin, celles qui n’ont pas fini  dans ma tentative de faire de l’alcool maison. C’était atroce, mais ça m’a occupé un moment.
Maintenant, je n’ai plus grand-chose à faire à part regarder l’horizon. Le capitaine tient la barre, aidé de quelques cordages. C’est important de maintenir le cap, même si c’est dur vu le peu de gouvernail qu’il reste.
Je regarde l’eau en rêvassant quand j’entends le chant.
Jamais encore je n’avais entendu un chant aussi beau. Comme si les portes du paradis s’étaient ouvertes pour moi. Je me penche et là, sous les vagues, dans l’eau cristalline, je les vois tous ! Tout l’équipage est là, qui me sourit et me fait des grands gestes pour que je les rejoigne. Des sirènes sont avec eux. Mais c’est bien sûr ! Ce sont elles qui les ont sauvés, il y a si longtemps !  Je n’ai plus qu’à les rejoindre !
Je commence à enjamber le bastingage quand j’entends le capitaine Briselame qui crie, de sa voix de tonnerre :
« Dégage-moi tout ça et remonte sur le pont !
— Mais… ce sont des sirènes !
— Justement, espèce d’imbécile ! Elles viennent pour te noyer et te dévorer, comme tous les autres ! Remonte tout de suite et va te mettre de la cire dans les oreilles jusqu’à ce qu’elles se lassent !
Je suis déchiré. Je n’en peux plus de vivre comme ça. Je ne veux plus !
Mais dans ce monde de folie, j’ai reçu un ordre, et c’est la seule chose qui a encore du sens, alors qu’est-ce que je pourrais répondre d’autre que :
— Oui mon capitaine ! »
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les-cris-des-fendues · 8 months
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Oeuvre de Paul-Elie Ranson - Les Sorcières
#30 Jours pour écrire / Quand le chat n'est pas là
Il diabolisa
chats noirs et sorcières
Et la peste vint
(La bouquiniste) Haïku
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Bon ben cette année, le challenge je l'aurai pas fait comme il faut du temps... entre la chaleur, mon état, le fait d'être malade, d'être vidée de mon énergie, mon moral en chute libre, et tout le reste... j'veux pas pondre un texte à la va vite histoire de dire. Mais je tiens à finir le défi le 30/31 quoi. Ça va pas être évident, déjà six textes encore à écrire...
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grain-de-rien · 8 months
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[A l'occasion de30 jours pour écrire; #Vivantes]
Portée par la caresse d'un courant délicat, une respiration profonde délie la constriction de sa lente asphyxie. L'ombre dans le ciel se disperse, des mélodies aériennes l'étreignent et des incantations bordent son cœur, comme l'exorcisme guttural de ces années versées dans le mal, ...
captive d'un œil prédateur et froid tapis dans le soir, de murmures hostiles serpentant les nuits noires. A la merci d'un tortionnaire logé sous la chair, lui fracassant le crâne, déchirant ses nerfs, tailladant sa peau au teint si clair, diluant l'éclat bleu du cristal dans ses yeux, elle disparaissait dans les profondeurs d'un pessimisme épais.
Combien de cris pour ne plus souffrir, d'entailles pour oublier de mourir? Combien se souviennent enfin, pour apprécier de nouveau la porté d'un sourire?
Grain de Rien, 2023, à l'occasion de 30 jours pour écrire
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