Tumgik
#La maîtresse dit aux élèves :
lolochaponnay · 3 months
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La maîtresse dit aux élèves : - Les enfants, aujourd'hui nous allons parler de ce qui vous manque à la maison, pour avoir une vie plus agréable! - Il nous manque une voiture, dit Benoît. - Oui c'est vrai, une voiture c'est important, dit la maîtresse. - Il nous manque un ordinateur, dit Jérôme. - Je comprends, répond la maîtresse. Cela devient un besoin, aujourd'hui. - Il nous manque un congélateur, dit Simon. - Cela aussi est indispensable, confirme la maîtresse. Mais, dis-moi, Toto. Tu n'as rien dit. Que vous manque-t-il à la maison ? - Ben, rien, m'dame! - Comment ça, rien ? Réfléchis bien. Il vous manque sûrement quelque chose, non ? - Ben, non, m'dame. Il ne nous manque rien du tout! - J'aimerais comprendre, Toto. Comment peux-tu être aussi sûr qu'il ne vous manque rien ? - Ben, le mois dernier, ma sœur a ramené un arabe à la maison. Alors mon père a dit : " Putain, il ne nous manquait plus que ça !"
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sanstatouage · 9 months
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X
Jeux Érotiques
Le jeu avait simplement commencé par quelques regards, négligemment échangés lors des cours magistraux. Au début, Lila avait cru à un hasard, elle fixait naturellement les professeurs et les professeurs, eux, promenaient leurs yeux dans toute la salle, lorsqu'ils parlaient. Ces échanges subtiles se faisant de plus en plus nombreux, la jeune femme fini par croire à un intérêt purement professionnel de la part de sa professeure. Elle excellait en lettres modernes et avait déjà été de nombreuses fois félicitée, grâce à ça. Les yeux noirs de Madame Francés n'étaient donc qu'un encouragement à l'écouter un peu plus, ou encore un compliment pour son assiduité ? Naïve et encore jeune, Lila y croyait. Jusqu'à ce soir-là.
Comme beaucoup de jeunes adultes, Lila aime sortir, danser, boire. Le tout jusqu'à en oublier la vie, jusqu'à en perdre le souffle, jusqu'à en perdre la tête. Chaque vendredi soir, elle sort avec ses amis, chaque samedi matin elle dit « plus jamais ça » et chaque samedi soir, elle recommence. Ce samedi-là ne fait pas exception. La jeune femme fait face une dernière fois au miroir, le minois ravi. Il fait chaud, déjà, alors elle porte un short ridiculement court, un petit crop-top au crochet blanc. Ses longs cheveux sont lâchés dans son dos, de longues boucles rousses roulant contre ses reins. Un petit perfecto en simili-cuir, quelques bijoux et elle prend sa voiture, récupère quelques uns de ses amis.
C'est une petite troupe déjà bien échauffée qui arrive dans un des bars les plus branchés de la ville, situé sur un bateau et flottant dans l'immense cours d'eau qui traverse la ville. Sur le pont, des tables et des serveurs et serveuses qui voguent entre elles, des cocktails très colorés sur leurs plateaux. Dans la cale est aménagée une pièce immense où viennent danser les gens fatigués de boire. Un endroit dépaysant, où Lila vient s'évader tous les week-end... sans se douter que ce voyage-là sera sans doute d'autant plus exotique.
Sur place, ils retrouvent encore quelques potes de fac, un petit groupe déjà attablé autour d'une bonne bière fraîche ou d'un mojito alléchant. Lila s'assied parmi eux, commande à son tour un Blue Lagoon. Les conversations débutent, les esprits s'échauffent... Lila, elle, reste pleinement maîtresse d'elle-même. Force est de constater que ses petites soirées lui ont donné une certaine résistance et heureusement. A une table non loin, viennent de s'installer deux femmes. Et la présence de l'une d'elle... vient de déposer un sacré poids dans l'estomac de Lila. Madame Francés, Celene de son prénom, est installée juste à côté de la fenêtre, les coudes posés sur la table. C'est la première fois que Lila la voit... hors de la fac. La professeure a laissé tomber son chignon pour rassembler son incroyable chevelure noire sur l'une de ses épaules. Oubliée la sage tenue chemisier-jupe fourreau-chaussures à petits talons, la belle et tranquille femme est désormais vêtue d'une robe d'un rouge provoquant, moulante, fendue sur sa cuisse. Sa poitrine généreuse est pleinement offerte au regard, un collier doré roulant sur le moelleux de la chair bronzée. Machinalement, elle repousse une mèche de cheveux ébène, échange quelques paroles avec son amie, rit... Lila déglutit. Madame Francés est belle, libérée des carcans scolaires, femme parmi les femmes... Une nouvelle gorgée de son cocktail et elle tente d'en revenir à la conversation, s'empêchant de regarder à nouveau sa professeure. Perdue, elle ne remarque pas que c'est à son tour d'être regardée... désirée.
« Et voilà pour vous un autre Blue Lagoon, de la part de la dame en rouge, près de la fenêtre. » Lila fixe un instant le serveur, stupéfaite. Il a posé le verre devant elle, chuchotant quelques mots juste à côté d'elle pour qu'elle soit seule à les entendre. La dame en rouge... Lila relève la tête. Madame Francès est là, le menton appuyé sur son poing, observant son élève avec un sourire doux aux lèvres. Son amie parle au téléphone, lancée dans une discussion visiblement passionnante, laissant la liberté à la belle espagnole de séduire qui elle veut. Elle semble si assurée, c'en est presque provoquant. Lila l'observe un instant sans sourire, histoire de bien lui faire comprendre qu'elle n'est pas amusée par la situation... Quand la professeure se lève, lui jette un dernier regard en coin, une invitation on ne peut plus clair. Lila repousse le verre, sourcil froncé. Alors c'est comme ça ? Elle s'imagine gagner avec cette technique si simple ? La jeune femme se lève aussitôt, traversant la foule pour pousser la porte précédemment traversée par sa professeure. Elle mène à des escaliers qui descendent dans la cale, direction... les toilettes. Tellement, tellement prévisible...
Lila les descend rapidement, le battement de la musique la faisant vibrer, son pas rendu plus léger par l'alcool. A peine assez, elle a encore toute sa tête, et toute sa volonté. Ce n'est que pour faire payer à cette femme qui ose tout qu'elle est venue et elle le sait. La porte s'ouvre à la volée, Madame Francés est appuyée sur le lavabo, visiblement amusée.
« Je peux savoir ce que vous me voulez ?! »
Le ton de Lila est sec, son visage sérieux. On dirait une fillette qui joue mal la comédie. Celene s'approche, riant discrètement.
« Ces vêtements te mettent en valeur, Lila. »
Lila fait la moue.
« Vous pouvez parler, vous avez vu votre robe ? »
Un pas et Celene brise la distance entre elles. Lila regarde en haut, à droite, à gauche... tout, pour ne pas voir l'arrogante poitrine de sa professeure.
« J'en déduis qu'elle te plaît ? Regarde moi, Lila... c'est pour toi que je l'ai mise. »
La professeure prend doucement la main de son élève et la pose sur ses propres hanches, où l'on sent le tissu délicat de son vêtement et... rien d'autre. Ici, on aurait dû sentir la couture de son string, de sa culotte... peu importe, mais on aurait dû sentir quelque chose.
« Et ça aussi, c'est pour toi. »
Lila a les joues rouges et le cœur battant la chamade. Sa professeure... l'invite explicitement à partager un moment, là tout de suite. Un moment intime. Ses doigts se referment sur le tissu, elle sent la peau chaude au travers. Elle pourrait l'enlever, la repousser, foutre le camp de ces toilettes où elles sont seules, loin de la réalité. Elle pourrait... elle pourrait. Celene noue ses bras autour de sa taille, se rapproche, petit à petit. Ne se voyant pas repoussée, la professeure se fait de plus en plus téméraire. Une seconde et elle est blottie contre elle. Une seconde de plus et elle embrasse son cou, y laissant de petites traces rouges, sensuelles. Encore une seconde et leurs respirations s'accélèrent, leurs mains hâtives cherchent les limites de leurs vêtements. Le petit top en crochet est repoussé pour laisser les seins de Lila nus. La robe rouge si provocante est remontée sur les fesses de Celene, désormais offertes aux caresses, aux griffures... et même à une petite fessée qui fait couiner de surprise la femme. C'est à deux mains que Lila prend son fessier superbe, l'agrippant fermement. Leurs lèvres se joignent dans un baiser furieux, la jeune étudiante repousse sa professeure contre les lavabos. Ses doigts se baladent, s'enfoncent dans la chair souple, s'en vont même jusqu'à caresser ses cuisses, puis entre elles, là où poussent quelques petits poils aussi noirs que ses cheveux.
« Depuis combien de temps... ? »
Celene ricane, saisit une poignée de cheveux roux vifs.
« Depuis la première fois où mes yeux ont croisé les tiens. »
Alors c'est ça... ? Ça a toujours été plus que ça, plus qu'un regard venu d'une professeure fière d'une de ses élèves ?! Presque trahie, Lila la repousse encore, la soulève brutalement pour l'asseoir sur le dessus du lavabo, les fesses nues sur le marbre glacial. Madame Francés la voulait depuis le début, n'attendant visiblement que la bonne occasion pour lui faire part de son attirance. Le moment est là, enfin, intense et brutal... enivrant. La colère ne s'attarde pas, chassée par l'envie charnelle, si difficile à contrôler, à repousser. Les yeux dans les yeux, les deux femmes mènent une danse rythmée par la musique, pourtant si lointaine. Lila met un genou à terre, puis l'autre. L'une des mains de Celene se perd dans ses boucles, l'autre tient le tissu de sa robe relevé, s'offrant au regard de sa jeune élève. Lila n'a jamais embrassé entre les cuisses d'une femme et ses amants étaient toujours médiocres dans ce même acte. Mais entre femmes... elle ressent instinctivement là où embrasser, là où mordre... ses paupières se ferment, elle inspire profondément son parfum, ses lèvres courant sur la peau douce de ses cuisses. La poigne de la professeure se referme sur ses cheveux, l'incitant à venir un peu plus près, un peu plus intimement. Pour la forme, Lila y résiste, faisant soupirer Celene de dépit.
« Viens, s'il te plaît... Lila... »
Jugeant le ton assez suppliant, la jeune femme lui accorde un baiser sur le pubis, puis un autre, encore un, sa bouche caressant les petits poils drus, puis son clitoris, ses lèvres gonflées par l'excitation. Un soupir plus fort au-dessus d'elle et elle s'autorise à glisser sa langue le long de la fente trempée, les plaisirs féminins gouttant sur le marbre du lavabo. La belle robe rouge risque d'être souillée... Ses doigts qui crissent contre le vêtement, qui le repoussent, qui découvrent le ventre de Madame Francès... Et la femme qui gémit, les cuisses grandes ouvertes, la tête renversée en arrière, une cascade de cheveux noirs lui tombant contre les reins. Lila entend son prénom une fois, deux fois, cinq fois... puis cesse de compter alors qu'elle l'embrasse à pleine bouche, qu'elle dévore son intimité, qu'elle boit ses sucs à même la source. C'est délicieux, un nectar bien plus sucré, bien plus doux que la semence masculine, que Lila a toujours si peu aimé. Encouragée par les mouvements de sa désormais amante, elle la déguste jusqu'à la conduire royalement sur le chemin d'un orgasme bruyant, violent. Lila relève la tête, les yeux luisants, le menton trempé. C'était pour elle... c'était par elle.
Madame Francès remet pied à terre, tremblante sur ses talons hauts. Elle attire sa jeune élève dans une étreinte, échange avec elle un baiser encore mouillé de ses plaisirs. Lila l'enlace, presse ses fesses, la dévore de baisers... elle aussi en veut, sa culotte lui colle à la peau, son ventre la brûle terriblement.
« A toi, ma Lil... »
Des bruits de pas dans le couloir et la jeune femme cache sa poitrine découverte, sa professeure redescend tant bien que mal sa robe avant de l'attirer dans l'une des cabines. Les deux amantes se cachent en riant, comme deux adolescentes découvrant les plaisirs de la chair, ainsi que tous ses secrets. L'une intime à l'autre le silence, alors que la cabine d'à côté se fait occuper. Les jeux reprendront quand elles seront à nouveau seules... et en attendant, pourquoi ne pas se couvrir de baisers ?
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ouyander · 1 year
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Comment écrire une lettre de remerciement à un professeur ? "La politesse et un sourire ouvrent toutes les portes", a dit Mickaël Girardi. Ceux qui ont été ou sont nos maîtres et professeurs, de la garderie jusqu'à l'éducation universitaire, sont une partie très importante de nos vies, en nous aidant à nous former en tant que personnes et que professionnels.  Lettre de remerciement à un professeur en 7 étapes à suivre Il arrive que parfois nous tombons sur un professeurs qui va nous marquer tout particulièrement pour ce qu'il va nous apporter, parfois au delà du simple enseignement. C'est pour cela qu'il n'est jamais de trop de savoir les remercier pour leur travail à la fin des cours avec un écrit sincère et émotif. Si vous voulez savoir comment écrire une lettre de remerciement à un professeur, continuez à lire. Étapes à suivre: fax ou télécopieurs permettaient aux utilisateurs d'envoyer des documents sur de longues distances, ils pouvaient également produire de grandes quantités de travail sur papier 1 - Choisissez le format. Pensez au type de relation avec l'enseignant tout au long du cours, s'il a été très proche ou strictement professionnel, s'il y a eu une implication personnelle au-delà du fait de dispenser des cours pour une matière ou si vous voulez simplement le remercier pour son savoir-faire dans l'explication de cette matière. En fonction de ces facteurs, écrire une lettre papier et même manuscrite peut être plus ou moins approprié, ou il peut être simplement plus correct d'envoyer un courrier électronique. Les deux solutions peuvent être valables en fonction de la confiance qui vous lie au professeur, ou du type d'enseignement qu'ils dispensaient. Une lettre de remerciements d'un élève de primaire à l'une de ses maîtresses n'est pas la même que celle d'un universitaire à un professeur qui a des centaines d'étudiants chaque semestre. 2 - Traitement personnel. Dois-je tutoyer ou vouvoyer le professeur ? Dois-je l'appeler par son prénom ou par son non ? La réponse est simple : faites-le de la même façon avec laquelle vous l'interpellez en classe ou pendant les tutorats. Considérer de manière très formelle une personne avec laquelle une relation de grande confiance personnelle existait pendant des mois, et vice versa, peut être quelque chose de choquant. Donc il suffit de faire preuve de bon sens. 3 - Allez droit au but. Au lieu de faire beaucoup de détours, allez directement à ce que vous voulez exprimer : votre reconnaissance sincère pour le travail effectué pendant le cours, et que cela vous a beaucoup servi pour vous développer en tant qu'étudiant et qu'individu. Pour être efficace, votre lettre ne doit pas être nécessairement longue, mais sincère. 4 - Evitez les expressions très générales. Évitez les phrases peu concrètes comme « vous avez été un grand professeur » ou « j'ai beaucoup appris », que l'on pourrait retrouver dans n'importe quelle lettre de remerciements. Essayez de faire référence à une anecdote ou à une situation concrète qui fasse sourire le destinataire ou qui fasse qu'après plusieurs années, il se souvient de vous parmi tous ses élèves. 5 - Expliquez pourquoi ça a été spécial. La partie fondamentale de la lettre est d'expliquer pour quelles raisons ça a été si spécial pour vous d'avoir reçu des cours de votre professeur. Qu'est-ce qui vous a été le plus utile et en quoi ses enseignements vous serviront-ils dans le futur ? Il n'est pas nécessaire d'écrire un livre, deux ou trois phrases bien concentrées suffiront. 6 - Choisissez une formule de salutation appropriée. « Cordialement » ou « Bien à vous » si la relation avec le destinataire a été formelle, et « Affectueusement », « Amicalement » ou un simple « à bientôt », si la relation a été un peu plus familière. 7 - Incluez quelques détails. Une photographie spéciale, une copie des notes, un timbre décoré si c'est une lettre manuscrite, un petit cadeau... Imaginat
ion au pouvoir. Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables à Comment écrire une lettre de remerciement à un professeur, nous vous recommandons de consulter la catégorie Formation. Cela pourrait aussi vous intéresser  Quand faut-il écrire les nombres en toutes lettres
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naantokhi · 1 year
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Comment écrire une lettre de remerciement à un professeur ? "La politesse et un sourire ouvrent toutes les portes", a dit Mickaël Girardi. Ceux qui ont été ou sont nos maîtres et professeurs, de la garderie jusqu'à l'éducation universitaire, sont une partie très importante de nos vies, en nous aidant à nous former en tant que personnes et que professionnels.  Lettre de remerciement à un professeur en 7 étapes à suivre Il arrive que parfois nous tombons sur un professeurs qui va nous marquer tout particulièrement pour ce qu'il va nous apporter, parfois au delà du simple enseignement. C'est pour cela qu'il n'est jamais de trop de savoir les remercier pour leur travail à la fin des cours avec un écrit sincère et émotif. Si vous voulez savoir comment écrire une lettre de remerciement à un professeur, continuez à lire. Étapes à suivre: fax ou télécopieurs permettaient aux utilisateurs d'envoyer des documents sur de longues distances, ils pouvaient également produire de grandes quantités de travail sur papier 1 - Choisissez le format. Pensez au type de relation avec l'enseignant tout au long du cours, s'il a été très proche ou strictement professionnel, s'il y a eu une implication personnelle au-delà du fait de dispenser des cours pour une matière ou si vous voulez simplement le remercier pour son savoir-faire dans l'explication de cette matière. En fonction de ces facteurs, écrire une lettre papier et même manuscrite peut être plus ou moins approprié, ou il peut être simplement plus correct d'envoyer un courrier électronique. Les deux solutions peuvent être valables en fonction de la confiance qui vous lie au professeur, ou du type d'enseignement qu'ils dispensaient. Une lettre de remerciements d'un élève de primaire à l'une de ses maîtresses n'est pas la même que celle d'un universitaire à un professeur qui a des centaines d'étudiants chaque semestre. 2 - Traitement personnel. Dois-je tutoyer ou vouvoyer le professeur ? Dois-je l'appeler par son prénom ou par son non ? La réponse est simple : faites-le de la même façon avec laquelle vous l'interpellez en classe ou pendant les tutorats. Considérer de manière très formelle une personne avec laquelle une relation de grande confiance personnelle existait pendant des mois, et vice versa, peut être quelque chose de choquant. Donc il suffit de faire preuve de bon sens. 3 - Allez droit au but. Au lieu de faire beaucoup de détours, allez directement à ce que vous voulez exprimer : votre reconnaissance sincère pour le travail effectué pendant le cours, et que cela vous a beaucoup servi pour vous développer en tant qu'étudiant et qu'individu. Pour être efficace, votre lettre ne doit pas être nécessairement longue, mais sincère. 4 - Evitez les expressions très générales. Évitez les phrases peu concrètes comme « vous avez été un grand professeur » ou « j'ai beaucoup appris », que l'on pourrait retrouver dans n'importe quelle lettre de remerciements. Essayez de faire référence à une anecdote ou à une situation concrète qui fasse sourire le destinataire ou qui fasse qu'après plusieurs années, il se souvient de vous parmi tous ses élèves. 5 - Expliquez pourquoi ça a été spécial. La partie fondamentale de la lettre est d'expliquer pour quelles raisons ça a été si spécial pour vous d'avoir reçu des cours de votre professeur. Qu'est-ce qui vous a été le plus utile et en quoi ses enseignements vous serviront-ils dans le futur ? Il n'est pas nécessaire d'écrire un livre, deux ou trois phrases bien concentrées suffiront. 6 - Choisissez une formule de salutation appropriée. « Cordialement » ou « Bien à vous » si la relation avec le destinataire a été formelle, et « Affectueusement », « Amicalement » ou un simple « à bientôt », si la relation a été un peu plus familière. 7 - Incluez quelques détails. Une photographie spéciale, une copie des notes, un timbre décoré si c'est une lettre manuscrite, un petit cadeau... Imaginat
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katakaal · 1 year
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Comment écrire une lettre de remerciement à un professeur ? "La politesse et un sourire ouvrent toutes les portes", a dit Mickaël Girardi. Ceux qui ont été ou sont nos maîtres et professeurs, de la garderie jusqu'à l'éducation universitaire, sont une partie très importante de nos vies, en nous aidant à nous former en tant que personnes et que professionnels.  Lettre de remerciement à un professeur en 7 étapes à suivre Il arrive que parfois nous tombons sur un professeurs qui va nous marquer tout particulièrement pour ce qu'il va nous apporter, parfois au delà du simple enseignement. C'est pour cela qu'il n'est jamais de trop de savoir les remercier pour leur travail à la fin des cours avec un écrit sincère et émotif. Si vous voulez savoir comment écrire une lettre de remerciement à un professeur, continuez à lire. Étapes à suivre: fax ou télécopieurs permettaient aux utilisateurs d'envoyer des documents sur de longues distances, ils pouvaient également produire de grandes quantités de travail sur papier 1 - Choisissez le format. Pensez au type de relation avec l'enseignant tout au long du cours, s'il a été très proche ou strictement professionnel, s'il y a eu une implication personnelle au-delà du fait de dispenser des cours pour une matière ou si vous voulez simplement le remercier pour son savoir-faire dans l'explication de cette matière. En fonction de ces facteurs, écrire une lettre papier et même manuscrite peut être plus ou moins approprié, ou il peut être simplement plus correct d'envoyer un courrier électronique. Les deux solutions peuvent être valables en fonction de la confiance qui vous lie au professeur, ou du type d'enseignement qu'ils dispensaient. Une lettre de remerciements d'un élève de primaire à l'une de ses maîtresses n'est pas la même que celle d'un universitaire à un professeur qui a des centaines d'étudiants chaque semestre. 2 - Traitement personnel. Dois-je tutoyer ou vouvoyer le professeur ? Dois-je l'appeler par son prénom ou par son non ? La réponse est simple : faites-le de la même façon avec laquelle vous l'interpellez en classe ou pendant les tutorats. Considérer de manière très formelle une personne avec laquelle une relation de grande confiance personnelle existait pendant des mois, et vice versa, peut être quelque chose de choquant. Donc il suffit de faire preuve de bon sens. 3 - Allez droit au but. Au lieu de faire beaucoup de détours, allez directement à ce que vous voulez exprimer : votre reconnaissance sincère pour le travail effectué pendant le cours, et que cela vous a beaucoup servi pour vous développer en tant qu'étudiant et qu'individu. Pour être efficace, votre lettre ne doit pas être nécessairement longue, mais sincère. 4 - Evitez les expressions très générales. Évitez les phrases peu concrètes comme « vous avez été un grand professeur » ou « j'ai beaucoup appris », que l'on pourrait retrouver dans n'importe quelle lettre de remerciements. Essayez de faire référence à une anecdote ou à une situation concrète qui fasse sourire le destinataire ou qui fasse qu'après plusieurs années, il se souvient de vous parmi tous ses élèves. 5 - Expliquez pourquoi ça a été spécial. La partie fondamentale de la lettre est d'expliquer pour quelles raisons ça a été si spécial pour vous d'avoir reçu des cours de votre professeur. Qu'est-ce qui vous a été le plus utile et en quoi ses enseignements vous serviront-ils dans le futur ? Il n'est pas nécessaire d'écrire un livre, deux ou trois phrases bien concentrées suffiront. 6 - Choisissez une formule de salutation appropriée. « Cordialement » ou « Bien à vous » si la relation avec le destinataire a été formelle, et « Affectueusement », « Amicalement » ou un simple « à bientôt », si la relation a été un peu plus familière. 7 - Incluez quelques détails. Une photographie spéciale, une copie des notes, un timbre décoré si c'est une lettre manuscrite, un petit cadeau... Imaginat
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allyashes · 2 years
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La curiosité n'est pas toujours un vilain défaut
Premier essai de ce genre d'écrit dans le monde de Kaamelott (enfin premier essai partagé à des lecteurs et sans bétalecture en plus). Blâmez les auteurs talentueux qui parviennent à faire du SMUT crédible (@madame-claude, @yumeka-chan: c'est vous que je regarde) et ne me tapez pas si ça tombe à plat mais ça m'amusait de faire l'éducation sexuelle de Guenièvre de son point de vue.
(Pas sûre de la publier sur AO3, celle-là, je me tâte encore -pun intended-).
On lui avait toujours dit que la curiosité était un vilain défaut. Elle avait intégré cette leçon et avait longtemps fait taire l’instinct qui la poussait à en savoir plus lorsqu’elle se posait des questions. Très longtemps. Jusqu’au jour où Arthur lui avait reproché ce manque de curiosité, en réalité : selon lui elle avait tout à gagner en allant chercher d’elle-même des réponses à ses questions. A nouveau, désireuse de plaire et d’être une bonne élève, elle avait intégré la leçon : on avait le droit d’être curieux, du moment de ne pas être trop curieux.
Espionner quelqu’un, par exemple, serait être trop curieux. Vérifier si une rumeur est ou non exacte, en revanche, pourrait être perçu comme de la simple curiosité innocente. Une rumeur, en particulier : celle selon laquelle des couples se retrouvaient dans les cuisines pour y faire des choses. Des choses suffisamment intéressantes pour qu’en on parle à voix basse dans les couloirs… Des choses qui, peut-être, pourraient mieux expliquer ce que les maîtresses du roi avaient tenté de lui expliquer la veille.
Seule dans son lit, Guenièvre se mordillait les lèvres : quelques semaines plus tôt elle était descendue aux cuisines pour voir si ce qu’on disait était vrai mais elle était tombée sur son époux. Sous la surprise elle avait inventé un mensonge, prétextant qu’elle le cherchait après avoir constaté son absence dans le lit, priant pour qu’il ne remarque pas que ses premiers mots en le voyant démentaient totalement ses propos. A moitié endormi il n’avait pas tiqué sur le fait qu’elle n’avait pas commencé leur conversation par un « Vous voilà enfin » mais par un « Ah, c’est vous ? » interloqué qui aurait pu la trahir. Alors elle lui avait parlé de cette rumeur tout en taisant ses intentions premières.
Malheureusement, il ne s’était rien passé de particulièrement croustillant. Cette nuit-là en tous cas.
Peut-être en ce moment même quelque chose était en train de se passer, ou allait se passer… Et elle était seule pour la nuit puisque son époux était avec les jumelles… Et elle n’arrivait pas à dormir… Et elle avait beaucoup de questions sur un certain sujet que personne ne voulait aborder avec elle.
- Oh et puis zut : si quelqu’un me surprend je dirai que j’avais une petite faim.
Guenièvre repoussa les couvertures, passa sa robe de chambre et descendit, pieds nus pour faire le moins de bruit possible, jusqu’aux cuisines.
Elle entrouvrit la porte en priant pour que les gonds restent silencieux, passa la tête puis se faufila en constatant que le champ était libre avant de chercher un endroit qui lui procurerait à la fois un abri et une vue dégagée. Celui qu’elle avait partagé avec Arthur ne permettait pas de suffisamment bien voir ce fameux comptoir sur lequel il se passait dieu-sait-quoi ; derrière les tentures qui obstruaient les fenêtres en revanche elle aurait une vue plongeante et surtout suffisamment de place. Elle déplaça une chaise qui se trouvait dans son champ de vision, poussa un peu la petite table pour avoir plus de place dans l’alcôve entre la tenture et les fenêtres, puis s’accroupit en prenant soin que ses pieds ne dépassent pas et attendit.
L’excitation des premières minutes se transforma peu à peu en ennui : ses orteils étaient gelés, la position était inconfortable, et elle commençait à avoir sommeil. Elle prit appui contre le mur pour se relever puis s’arrêta net : la porte venait de s’ouvrir et elle pouvait entendre un homme et une femme qui chuchotaient.
Elle se mit à sourire et dut réfréner l’envie de passer la tête pour voir qui venait d’entrer : elle ne reconnaissait pas les voix mais pouvait les entendre parler d’attente de ces rendez-vous secrets et de rencontres interdites, entre deux moments de silence. Soudain elle entendit des objets en métal frotter contre une surface en bois et un petit cri de surprise venant de la femme. Elle n’y tint plus et risqua un œil : l’homme avait libéré un peu d’espace sur le comptoir en poussant les coupes qui s’y trouvaient et y avait assis sa compagne. Il avait les mains autour de sa taille et l’embrassait, la femme caressant ses cheveux et son cou. Elle fut déçue de voir qu’il s’agissait de deux serviteurs : elle aurait espéré voir un chevalier et sa maîtresse, connaître un secret honteux, mais il ne s’agissait que de jeunes gens anonymes. Pour autant la scène qui venait de débuter était prometteuse, ce qui la consola largement.
- Presse-toi, il faut libérer les lieux avant que l’autre ventre sur pattes ne fasse sa collation de 2h.
- Vu ce qu’il a dévoré à minuit on a le temps. D’après toi, pourquoi avais-je laissé toute cette charcuterie dehors ?
- C’est une des choses que j’aime chez toi : tu es malin. Et tu sais ce que j’aime aussi chez toi ? Tu as la langue agile. Susurra la femme en s’allongeant un peu sur le comptoir, appuyée sur les coudes.
Guenièvre leva les yeux au ciel : elle n’était pas là pour les entendre se complimenter et elle se moquait que l’homme soit intelligent ou doué en discours. Elle était prête à renoncer mais fut stoppée nette par l’homme qui relevait lentement la robe de la femme, dénudant ses jambes jusqu’à la taille. Bouche bée, elle le regarda caresser la poitrine de la femme à travers sa robe puis se baisser jusqu’à embrasser ses cuisses, qu’il écarta avant d’y glisser son visage. Elle fronça les sourcils, se demandant ce qu’il voulait faire, jusqu’à ce qu’elle entende la femme faire un bruit étrange, entre soupir et gémissement. Elle comprit soudain au bruit qu’il utilisait cette langue sur une partie précise de la femme. Elle se fit la réflexion qu’il devait être inconfortable d’avoir son nez dans sa toison et que c’était un peu dégoûtant d’être là où une femme urine.
Pourtant il n’arrêtait pas, caressait les cuisses de la femme qui lui demandait de continuer, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle s’allonge totalement, une main sur la tête de l’homme et l’autre sur son sein. Elle paraissait essoufflée alors qu’elle n’avait fait aucun effort, ce qui était totalement incompréhensible.
L’homme se redressa, prit la femme par le cou et l’attira vers lui dans un baiser le plus intense qu’elle n’avait jamais vu. Puis il l’aida à descendre du comptoir et la conduisit jusqu’à la petite table. Guenièvre blêmit : s’ils voulaient discuter ou se faire une collation aussi près d’elle, elle allait se faire prendre. Elle se cacha à nouveau derrière la tenture, respirant le plus discrètement possible. En se recroquevillant elle vit un trou dans la tenture, tout petit mais suffisant pour qu’elle puisse voir ce qui se passait.
Ils s’embrassaient, plus calmement. Puis la femme s’allongea à nouveau, cette fois sur la table, et Guenièvre eut du mal à comprendre : il allait se faire mal aux genoux s’il devait réitérer cette chose bizarre…
L’intérêt réapparut lorsqu’elle le vit défaire les liens de son pantalon et le laisser tomber à ses genoux. La chemise qu’il portait cachait son anatomie, à la grande frustration de Guenièvre : elle voulait savoir ce qui se cachait là. Arthur se tournait toujours lorsqu’il se dénudait et elle savait, par les conversations avec ses maîtresses, que cette partie était différente de celle des femmes.
Le couple s’échangeait des mots d’amour à présent, des compliments. Elle aurait rêvé entendre ces mots, enviait la femme de pouvoir les dire aussi facilement, et se rendit compte que c’était la première fois qu’elle entendait un homme prononcer des mots si tendres.
Elle sentit sa mâchoire s’affaisser lorsqu’il releva sa chemise : l’anatomie des hommes et celle des femmes était effectivement très différente. Comment pouvaient-ils s’asseoir ou monter à cheval avec cette chose qui se dressait entre leurs jambes ?
Lorsqu’il s’avança vers la femme et qu’il sembla disparaître en elle puis faire des mouvements de va-et-vient, elle comprit ce que les maîtresses lui avaient dit, tout comme elle comprit pourquoi sa comparaison avec ce que faisaient les animaux était si loin de la vérité : le couple semblait y prendre plaisir et surtout prêter une attention particulière au plaisir de l’autre.
- Caresse-toi. Tu sais comme j’aime te regarder.
Guenièvre avait sursauté en entendant la voix de l’homme et regarda, hypnotisée, la main de la femme faire des mouvements entre ses cuisses, là où l’homme se trouvait. Elle respirait plus fort qu’avant, la tête rejetée en arrière, les yeux fermés. A nouveau elle sembla se tendre dans un gémissement, pendant que l’homme continuait ses gestes mais de façon plus rapide, plus désordonnés. Elle le vit s’accrocher au bord de la table qui bougeait sous ses assauts et espéra que le meuble tienne le coup. Soudain il poussa une espèce de cri rauque qu’elle n’avait jamais entendu, comme s’il souffrait, et s’affaissa sur la femme.
Blême, elle crut une seconde avoir assisté à la mort de l’homme jusqu’à ce qu’elle réalise qu’il respirait encore, très fort. Elle fut soulagée de le voir se redresser et embrasser la femme. Il caressait son visage avec une douceur si belle à voir.
Lorsqu’il se recula Guenièvre vit brièvement que cette partie si différente de son corps avait changé de taille, de couleur et de consistance. Pour autant ce n’était pas comme les chiens : il était encore visible. Les hommes avaient vraiment un fonctionnement étrange.
Ils réajustèrent tous deux leurs vêtements en silence, puis l’homme embrassa à nouveau la femme.
- Bientôt nous n’aurons plus à nous rencontrer dans les cuisines. Le mois prochain je vais voir ton père, et après ça, on pourra partir d’ici.
- J’ai hâte.
- Autant partir avant que le ventre sur patte n’arrive.
- Je croyais qu’il n’aurait pas faim avant un moment ?
- Il a TOUJOURS faim. Mais je ne voulais pas que tu te défiles : j’avais trop envie de toi.
- Adorable et insupportable manipulateur. Pars devant : si on se fait prendre ensemble mon père le saura et te tuera avant le premier mot.
Ils s’embrassèrent à nouveau et l’homme fila. La femme regarda autour d’elle, replaça les coupes sur le comptoir et resta quelques minutes avant de partir à son tour.
Guenièvre mit plusieurs secondes avant de réaliser qu’il était temps de partir également. Elle s’appuya sur le sol pour se relever, les genoux ankylosés d’être restée longtemps dans la même position, et s’apprêta à quitter la pièce.
Elle sursauta, une main sur le cœur, lorsque la porte s’ouvrit d’un coup.
- Seigneur Karadoc ! Vous m’avez fait peur.
- Bonjour Dame Guenièvre. C’est pas souvent que je vous vois ici. Vous voulez que je vous prépare une assiette ?
- Non, merci. J’avais fini justement.
- Ça va ?
- Oui, pourquoi ?
- Vous êtes toute rouge. Faites gaffe : faut bien se couvrir la nuit et pas se balader pieds nus. C’est un coup à attraper la crève.
- C’est noté. J’y penserai la prochaine fois. Bonne nuit seigneur Karadoc !
- ‘nuit !
Guenièvre fila jusqu’à sa chambre presque en courant, riant à moitié, heureuse de ne pas avoir été remarquée et troublée de ce qu’elle avait vu.
Elle sauta dans son lit, souffla sa bougie et rabattit les couvertures sur elle, frigorifiée. Elle n’avait plus du tout envie de dormir, les images repassant dans sa tête : maintenant elle savait à quoi ressemblait ce grand mystère qu’elle avait essayé de percer depuis des années. Elle savait comment homme et femme faisaient, ce que faisait Arthur avec ses maîtresses. Restait juste à savoir ce qu’on pouvait ressentir mais cette curiosité-là seul son mari aurait pu la satisfaire.
A moins que… Elle se souvint des gestes de la femme. Après tout elles étaient faites pareil, alors au moins elle pourrait savoir que ce faisait un contact sur cette partie-là.
Elle glissa sa main le long de son ventre, frissonnant lorsque ses doigts glacés rencontrèrent sa peau, et chercha à imiter les mouvements qu’elle l’avait vu faire. Elle inspira brusquement en ressentant pour la première fois une sensation qui la fit se cambrer puis continua, laissant son corps agir par lui-même, toute pensée consciente disparaissant progressivement jusqu’à s’imaginer être à la place de la femme, allongée sur cette table, avec le corps d’un homme entre ses cuisses. Ses jambes s’écartèrent naturellement et elle continua jusqu’à être traversée par un orage qui enfla rapidement avant d’exploser dans tout son corps.
Elle était essoufflée, comme la femme. Elle était alanguie, comme la femme. Elle se recroquevilla sur le côté, soudain fatiguée, sentant son bas-ventre se contracter rythmiquement avant de se calmer.
Le sommeil la prenait déjà lorsqu’elle entendit quelqu’un entrer dans la chambre et vit la lueur d’une bougie. Elle se retourna, un peu paniquée, avant de reconnaître Arthur.
- Ah c’est vous. Lâcha-t-elle, soulagée qu’il ne soit pas entré quelques secondes plus tôt.
- Bien sûr que c’est moi : qui voulez-vous que ce soit. Rendormez-vous : j’ai pas envie de parler et les jumelles m’ont suffisamment cassé les oreilles.
- Bonne nuit également.
- C’est ça, bonne nuit.
Il lui jeta un bref coup d’œil et commença à ajuster les couvertures avant de s’arrêter et de la regarder à nouveau, puis posa sa main sur son front.
- Vous ne seriez pas en train de couver un truc, vous ? Vous avez les joues rouges et on dirait que vous avez de la température.
Guenièvre ouvrit de grands yeux : est-ce que ce qu’elle venait de faire pouvait se voir ? Est-ce qu’il allait deviner ?
- Mais non, vous vous faites des idées. Eut-elle la force de répondre, la voix un moins assurée qu’elle l’aurait voulu, avant de se tourner de l’autre côté.
Arthur haussa les épaules avant de souffler la flamme de sa bougie et de se coucher.
- La vache, par contre vous avez les pieds glacés ! Gardez-les de votre côté, on dirait que vous avez marché dans la neige !
Guenièvre se mordit les lèvres pour ne pas rire et attendit de reconnaître la respiration un peu rauque qu’avait son époux lorsqu’il dormait avant de se retourner vers lui. Elle regretta que plus aucune lumière n’éclaire la chambre : elle aurait aimé jeter un coup d’œil sous les draps pouvoir voir son anatomie.
Après tout, c’était lui qui lui avait appris que la curiosité n’était pas toujours un défaut.
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joaniepencil · 3 years
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Fantique de muffins
Chapitre 9
Capitaine Syverson X OFC Billie Morgan
Résumé : Le mariage de Luke et Jane arrive finalement, l'attirance de Billie et James atteint son paroxysme!
Avertissement : 18 ans et + Smut!
Langage des signes en italique.
Lundi matin très tôt, Sy levait des montagnes d’aciers avec ses jambes. Comme presque chaque jour, il s’entraînait au gym du poste de police.
Ses écouteurs crachaient du vieux rock dans ses oreilles. Morgan venait de le rejoindre son œil était toujours violacé mais il avait dégonflé un peu. Sy baissa ses écouteurs.
-Hey mec ...comment ça va?
Morgan ajusta la machine côté de lui.
-J’ai juste hâte que la semaine soit fini! Jane est en train de me rendre complètement fou!
Sy se mit à rire.
-Je te jure! On dirait que je ne reconnais plus ma copine, elle s’est transformée en monstre!
-Les femmes deviennent toutes folles à l’approche du mariage. Faith était pareille.
-Faith?
-Mon ex-femme. Mes frères ont tous dit la même chose. Heureusement ça va passer! Tu n’y penseras plus à ta nuit de noce.
-Si je m’en sors vivant! Je croyais que Bill était une tornade, Jane est bien pire.
Sy demanda subtilement.
-Comment elle va, Billie?
Luke s’arrêta et le fixa de son regard intense.
-Pourquoi tu veux savoir ça? Ma sœur t’intéresse?
Sy haussa les épaules. Bien sûr qu’elle l’intéressait, mais ça ne serait pas avec lui qu’il en discuterait.
- Je voulais seulement prendre de ses nouvelles après la visite de Chris elle avait l’air plutôt sonnée.
-Elle est encore sous le choc mais c’est du passé. Je vais m’assurer que ça le demeure.
Il ajusta les poids sur le rameur et prit place.
-Qu’est ce qui s’est passé. J’ai cru comprendre que la surdité de Billie le dérangeait?
Luke plissa des yeux en le jugeant avant de répondre.
- Chris a été son premier grand amour, ils ont été ensemble pendant 5 ans. Son handicap ne le dérangeait pas. Il avait même appris la langue de signe pour elle. Jusqu’à ce qu’il réalise 2 mois avant leur mariage que Billie ne pourrait jamais entendre leur bébé pleurer.
Sy fronça les sourcils.
-Il n’y avait pas penser avant?
Luke haussa les épaules.
-Je ne sais pas. Tous ce que je sais c’est que Billie est revenu à la maison après un voyage dans sa famille, absolument démolie. Le rêve de Chris d’avoir la parfaite petite épouse au foyer lui avait sauté au visage.
Sy sentit un élan de tendresse pour la jeune femme.
-Pourquoi elle ne pourrait pas être la parfaite épouse? Parce qu’elle est sourde? C’est ridicule!
Luke se mit à ramer tranquillement sur le rameur.
-Chris a été élevé dans la soie. La cuillère en argent dans la bouche. Il voulait la femme bibelot parfaite qui élève et éduque les enfants pendant qu’il faisait son boulot d’avocat. Être avec une personne sourde c’est différent.
-Pourquoi ? Billie a un travail comme tout le monde, des amis, des hobbies, je ne vois pas pourquoi se serait différent.
- Quand tu vas mieux la connaitre tu va-t’en rendre compte, elle fait d’énormes efforts pour que personne ne se rende compte qu'elle est sourde. C’est différent dans tous les aspects de la vie. Des choses aussi connes que parler au téléphone ou discuter en voiture, ce n’est pas possible. Tout est bien différent. Tu l’as entendu comme moi l’autre jour. Si elle ne fait pas de gros effort elle va finir par complètement arrêter de parler. J’adore ma sœur mais des fois c’est vraiment dur.
Sy avala une gorgé d’eau, il n’avait pas pensé à tout ça. Sa bite parlait toujours plus fort que tout le reste quand il s’agissait de Billie Morgan.
Dans le milieu de l’avant-midi, la jolie rousse entra dans le poste de police. Elle passa par la sécurité et le détecteur de métal, armée de son badge visiteur arriva près de son frère. Elle tenait un sac de nourriture et une housse à vêtements. Elle ne s’était pas maquillée et portait un jeans et un sweat noir extra grand. Elle fit un petit sourire à Sy dans son bureau vitré. Elle donna son dîner à Luke. Le poste de police était pratiquement désert.
-Une salade? Tu te fou de ma gueule? Elle haussa les épaules.
-Les ordres de madame la mariée! Luke passa les mains dans ses cheveux.
-Elle va me rendre dingue!
-Courage ! Elle veut que tu chois parfait pour votre grand chour. Déjà que chu vas avoir un beau cocard sur les photos…
Elle s’assit sur la chaise près de son bureau.
-Vous en êtes rendu où? Tas l’air épuisée?
Billie hocha la tête.
-La maison est nickel, les décorations sont presque fini. Mais …Prendre une semaine de vacances c’était la pire chose à faire! Jane est tyrannique! La maison est pleine de monde, bientôt tout tes vieux potes vos être là pour votre soirée.
--Super! Tu t’es sauvée?
-Oui, je chuis passé chez le tailleur récupéré ton habit. Tu peux l’essayer s’il te plaît? Edward voulait savoir si la taille était correcte.
--Maintenant? Ici?
-Oui ch’il te plaît, je dois le rapporter chi quelque chose cloche.
Il avala sa bouchée.
-Ok. Il prit la housse et se dirigea vers la salle de bain.
Billie en profita pour aller voir Sy, elle cogna timidement sur le cadre de sa porte ouverte. Son regard s’illumina et il lui fit signe d’entrer même s’il était au téléphone. Elle posa les fesses sur l’accoudoir de la chaise devant son bureau et regarda les photos accrocher à son mur. Il y avait une belle photo de famille. Les cinq frères Syverson, ils avaient tous la même silhouette musclée. Les mains dans sa poche de sweat elle essayait de se réchauffer. Le vent soufflait fort aujourd’hui et il faisait un froid de canard.
Sy la regarda à la dérobée, elle avait l’air encore plus jeune que ses 27 ans aujourd’hui avec son grand chandail qui appartenait sûrement à Luke et ses jeans trouée.
-Oui… je vous tiens au courant. Bye. Il raccrocha et attendit un instant qu’elle le regarde.
-Oh Bonjour Capitaine!
-Bonjour, qu’est ce qui me vaut le plaisir de te voir dans mon bureau aujourd’hui?
Ses yeux verts trahissaient sa fatigue. Les cernes sous ses yeux étaient violets.
-Tu sais que je t’avais dit que je parlais à des amis dans l’immobilier? Elle sortit une petite carte de sa poche. Mon ami Kevin à peut-être quelque chose qui pourrait t’intéresser. Une jolie maison avec une grande cour et des arbres près d’ici. Elle est pas aussi grande que la nôtre mais elle à l’air vraiment bien.
Sy haussa les sourcils et prit la carte.
-Vraiment? Fantastique! Je te dois un dîner. Elle sourit en se frottant le nez.
-Si on commençait par ce stupide mariage avant? Sy se mit à rire, avec elle il avait le rire facile.
-D’accord...Je crois que le marié est prêt…
Billie se retourna vers son frère et ses yeux se remplirent de larmes instantanément. Il était absolument sublime dans son habit noir 3 pièces coupé sur mesure pour lui. Il avait même mis la cravate assortie.
-Non non Elizabeth Rose Morgan tu ne vas pas te mettre à pleurer.
Il avait les yeux aussi mouillés qu’elle.
-Tu … beau! Elle essuyant les larmes de ses yeux. Papa et maman seraient tellement fiers de toi!
-Arrête ... Il ouvrit les bras et elle se jeta dedans.
Même Sy était ému. Les jumeaux Morgan s’étaient fait une place dans sa vie chacun à leur manière. Luke comme ami et Billie comme la femme qu’il souhaitait ardemment conquérir.
Luke la repoussa bien vite en chassant une larme de son pouce.
-Alors tu en pense quoi?
Elle respira à fond et fit le tour de son frère en l’inspectant des pieds à la tête.
-Enlève la veste. Il s’exécuta et la lança sur son épaule tel un mannequin. Elle s’assura que la taille était correcte et la longueur des pantalons était bonne. Elle prit quelques photos.
-Je vais les envoyer à Edward. Il voulait voir ton joli petit cul dans les pantalons qu’il a fait spécialement pour toi. Elle reprit avec un air sérieux pince sans rire. Ouais t’es pas trop moche. Jane devrait sûrement dire oui.
-Aller monsieur le marié va te changer avant que le téléphone sonne.
-Oui capitaine.
Luke retourna se changer.
-Et toi, monsieur mon cavalier as-tu trouver quelque chose de décent à porter?
-Ouais, j’ai trouvé quelque chose de convenable pour accompagner ma sublime cavalière. Tu vas toujours porter cette jolie chose bleu foncé?
Elle hocha la tête.
À vrai dire, il avait galéré comme un malade pour trouver un habit parfait pour sa taille de colosse. Il ne voulait surtout pas avoir l’air con à son bras.
Le téléphone de Billie se mit à vibrer et à clignoter comme un arbre de Noël.
-Désolée. Oui maîtresse? Dit-elle en ouvrant la conversation vidéo. Jane hurlait dans l’appareil.
-Où est ce que tu es bordel? Tu étais supposé revenir il y a 45 minutes!
Elle sortit du bureau de Sy en lui faisant un petit signe de la main.
-Bye.
-Je suis au bureau de Luke. Son habit est parfait. La jeune fiancée passa de la colère aux larmes de joie.
-Vraiment?
-Oui ne t’inquiète pas il va être beau comme un cœur.
-A part ce foutu œil au beurre noir!
-Ça lui donne un côté bad Boy sexy arrête de t’en faire. Photoshop est là pour ça!
-Tu es tellement une bonne amie! Je te revaudrais ça à ton mariage!
Billie se mit à rire.
-Jamais de la vie. J’arrive bientôt. Elle raccrocha.
Luke lui redonna son habit dans la housse.
-Alors vous avez prévu quoi comme fête d’enterrement de vie de fille?
-Une soirée au club de stripteaseurs je crois bien, Sarah et Marina se sont occupés de cette soirée. Je dois y aller avant que ta chère future rameute le SWAT pour me ramener.
-Tu vas aller aux stripteaseurs?
-Jamais de la vie!
Le grand jour arriva enfin. Debout aux petites heures du matin, Billie veilla à ce que tout soit fin prêt. Le marié jouait au golf avec ses amis pendant que la mariée se faisait coiffée et chouchouter par l’équipe beauté qui avait été engagé pour l’occasion.
La réception aurait lieu dans un magnifique parc derrière l’hôtel où aurait lieu la cérémonie. Tout était absolument parfait.
Billie avait très hâte que tout soit fini. Entre le dîner de réception, l’arrivée des nombreux invités, le stress de la mariée, elle était sur les rotules mais elle devait tenir.
On lui fit un sublime chignon et de jolis petits diamants dans ses cheveux rouges. Elle enfila sa robe cette fois-ci elle avait prévu des caches mamelons pour cacher un peu sa féminité.
Tout était parfait la cérémonie pouvait avoir lieu comme prévu. Les invités prirent place pour la cérémonie. Billie se tenait dans le fond de la salle, elle devait attendre Luke. Elle avait convenu avec Sy de se rejoindre après la cérémonie étant donné que Billie était demoiselle d’honneur et serait à l'avant. Billie était nerveuse d’être devant tous ses gens, heureusement ce n’était pas elle la mariée.
Elle faisait les 100 pas nerveusement en attendant, elle marcha la tête penchée. Elle buta sur un invité qui se tenait devant elle.
-Pardon.
L’homme ne bougea pas. Elle releva la tête et tomba sur le sourire en coin de Sy.
-Bonjour mademoiselle Morgan.
Il était renversant, il avait choisi un superbe costume 3 pièces gris perle coupé parfaitement pour son corps musclé. Il l’avait agencé avec une chemise blanche et avait rajouter un détail qui toucha Billie. Sa cravate et son mouchoir de poche était bleu nuit exactement comme sa robe. Ses yeux bleus brillaient de joie. Billie le trouvait magnifique, il avait fait tailler sa barbe et ses cheveux. Il s'était donné beaucoup de mal pour être beau pour elle. Ses yeux verts lui disait qu'il avait eu raison.
-Bonjour Monsieur Syverson. Elle était très heureuse de le voir et lui fit la bise pour la première fois. Sy se prêta au jeu avec joie et effleura sa joue de sa barbe bien taillée.
-Allez va t’assoir, dit-elle en le poussant un peu. Ça va bientôt commencer.
Cinq minutes plus tard, Luke arriva nerveux et excité à la fois.
-Tu es parfait Lulu. Jane va t’adorer.
Luke souffla longuement.
-Je t’aime petite sœur.
Il posa son front sur le sien. Il prit son bras. C’était convenu depuis le début que Billie accompagnerait son jumeau jusqu’à l’hôtel.
-Tu es prêt?
-Non. Allons-y.
La musique résonna dans la salle de réception et Luke se mit en marche en tenant sa sœur par la main.
Devant l’hôtel Billie sourit à son frère.
-Je suis fière de toi mon petit frère. Je t’aime.
Quelques personnes versèrent une larme, Billie et Luke étaient très touchant ensemble.
Puis la mariée fit son entrée. Jane était éblouissante dans sa longue robe blanc crème de dentelle. Sa silhouette de sirène était parfaite. Luke ne put s’empêcher de verser quelques larmes.
La cérémonie fut parfaite et émouvante. Luke prit Jane pour tendre épouse et l’embrassa avec joie. La réception avait lieu dans le jardin derrière l’hôtel. Billie retrouva facilement Sy au travers des invités et il ne lâcha pas son bras de toute la soirée.
Il était prévenant avec elle s’assurant qu’elle avait toujours un verre frais à la main. Il faisait une chaleur de folie pour un premier juin.
-Tu veux qu’on aille dehors tu dois avoir chaud avec ton habit?
Sy avait le front en sueur. Il hocha la tête.
-Oui. Si tu veux bien m’accompagner.
Il prenait son rôle de cavalier à cœur. Pas un seul homme n’osait l’approcher et elle en était très contente. Elle ne voulait que celui qui la tenait délicatement par la taille pour ce soir.
Les invités commençaient à danser sur la piste de danse. Rendu hors de la tente surchauffée, Sy ouvrit son veston, dénoua sa cravate et deux boutons de chemise.
-Ça me surprend, tu ne danse pas? Je croyais que tu adorais danser.
-Je ne suis pas terrible pour la danse de salon. Je suis un peu gênée devant tout ce monde.
-Danse avec moi. Il lui tendit la main. Ils venaient de rejoindre une petite terrasse déserte éclairé par une guirlande de petites lumières. Surprise elle s’arrêta de marcher.
-Tu es sûr? Tu veux danser ici?
-Oui! On est à un mariage, il faut danser! Danse avec moi Billie, je ne danse pas aussi bien que Luke mais je me débrouille. Il n’y a personne ici tu n’as pas à être gênée avec moi.
Billie se mordit la lèvre et accepta.
La noirceur commençait à descendre doucement. Il lui tendit la main et elle la prit. Il l’attira à lui, elle posa l’autre main sur son épaule.
Sy posa la main dans le creux de son dos et l’attira doucement à lui plus encore. Leurs corps se touchaient, Billie se sentait bien contre lui, la chaleur de son corps se diffusait au travers de son habit, la protégeant du froid de ce début de soirée.
Sy caressa son dos du bout de ses doigts un peu rugueux. Billie se lova encore plus dans ses bras, un petit gémissement de plaisir lui échappa. Sy sourit, il caressa sa joue et elle releva la tête vers lui. Ses yeux verts brillaient différemment, sa petite main vint caresser sa nuque se pressant encore plus contre lui. Sy n’hésita qu’un instant et posa ses lèvres sur sa belle bouche pulpeuse.
Au premier contact, se fut électrique des ondes de plaisir parcoururent le petit corps de la jeune femme. Billie ferma les yeux de plaisir, Sy envahit sa bouche sans résistance sa langue caressa la sienne avec une passion longtemps refoulée. Il mordilla sa lèvre lui arrachant un soupir. Ses mains sur ses joues jouaient dans ses cheveux et caressaient sa mâchoire. Il traça du bout des doigts le contour de ses oreilles.
La jeune femme fondait littéralement dans ses bras, elle gémissait et grognait dans sa bouche. Elle suça sa lèvre, caressant de sa langue la sienne, ses dents claquaient sur les siennes. Elle sentait le grondement dans son torse alors qu’elle se frottait contre lui, un bras contre sa taille et l’autre autour de son cou. Elle pouvait clairement sentir l’excitation dans son pantalon aussi grande que la sienne.
Puis en un instant il était loin d’elle, elle le regardait sans comprendre à bout de souffle. Il s’essuya le rouge à lèvre sur sa bouche.
-Luke te cherche… Il arrive.
Elle n’eut que le temps se reprendre en main avant de sentir la présence de son frère dans son dos.
-C’est ici que vous être? Qu’est-ce que vous foutez ici?
-Il fait une chaleur d’enfer sous la tente. Nous avions besoin d’air frais.
Luke les regarda successivement heureusement il avait trop bu pour remarquer le rouge sur les joues de Billie et le souffle court de Sy.
-Viens petite sœur, ma femme veut danser avec sa demoiselle d’honneur. Il lui prit la main et l’emmena avec lui. Elle n’eut que le temps de faire un petit sourire à Sy avait de partir vers la tente. Sy lui retourna son sourire. Il toucha ses lèvres qui pétillaient de son contact électrisant.
La soirée battait son plein, Billie avait avalé bien plus de champagne qu’elle n’aurait du mais ça lui était égale. Elle dansait avec plaisir et s’amusait follement. Elle sentait toujours le regard ardent de Sy sur elle et quelque part cela la rassurait. Après quelques danses Billie retourna s’assoir près de lui. Elle tituba légèrement et s’appuya sur son épaule pour ne pas lui tomber dessus.
-On dirait que tu as bu une coupe de champagne de trop toi…
Billie se mit à rire, un petit sourire en coin flottait sur les lèvres de Sy tandis qu’il regardait les danseurs évoluer sur la piste de danse.
-Non… peut- être…
Il se retourna franchement vers elle.
-Tu t’amuse? Elle hocha la tête.
- Oui beaucoup. Merci de m’avoir accompagné. C’est gentil de ta part d’être venu avec moi.
Sy sourit. Billie bu le verre d’eau qu’il lui tendait. Ils regardèrent les danseurs pendant quelques minutes. Billie avait un peu froid, elle frissonna et se colla sur Sy, il irradiait de chaleur.
Sans même sans rendre compte, elle mit la main sur le tronc d’arbre qui lui servait de cuisse sous la table.
Sy ne bougeait pas pendant un instant quand il sentit la petite main sur sa cuisse. Elle la retira quand un invité s’approcha de leur table et discuta un instant avec Billie. La petite main reprit sa place sur sa cuisse et Sy ne pu s’empêcher de soupirer de soulagement.
Enhardie par le manque de réaction négative de Sy, Billie fit remonter sa main lentement de l’intérieur de sa cuisse, elle sentait un renflement dans son pantalon quand Sy saisit son poignet brusquement. Il murmura :
-Qu’est-ce que tu fais?
-J’ai froid, je cherche la chaleur.
Le regard de Sy était brulant, il se mordit la lèvre. Il retira son veston et le mit sur ses épaules.
- Merci
-De rien. Docilement, elle garda sa main sur ses propres cuisses pendant un instant mais elle avait d’autres idées en tête. Timidement elle reposa la main sur la cuisse de Sy.
-Tu as encore froid? Elle hocha la tête. Alors remet-là à la chaleur… Il posa sa grande main sur la sienne et la fit remonter vers l’intérieur de sa cuisse. Billie effleura la bosse dans son pantalon, Sy frissonna sous son contact délicat, il ferma les yeux un instant.
-Depuis combien de temps personne n’a toucher ceci, dit-elle en tapotant l’énorme bosse dans le pantalon de costume de Sy. Un intense frisson le parcouru. Dieu que c’était bon, cette petite main sur lui!
-Trop longtemps.
-On devrait faire quelque chose pour ça.
- Qu’est-ce que tu veux dire? Elle haussa les sourcils et se mordit la lèvre de façon suggestive.
-Viens avec moi dans le jardin…
Il hésita un instant mais l’envie de soulager la tension qu'elle créait en lui depuis des semaines fut plus forte.
-Je te rejoint dans une minute….
Aussitôt arriver sous le couvert des arbres, Billie s’attaqua à son pantalon de ses mains fébrile, Sy se colla contre elle, embrassant son cou cherchant sa peau de ses mains, sa bouche chercha la sienne fébrilement. Sa langue caressa la sienne, son souffle se mélangeant au sien. Leurs dents claquaient ensemble. Sy était affamé de sa peau, de son goût sucrée.
Elle sortit son énorme verge de son pantalon et se mit à rire nerveusement. Sy la regarda. Il ne faisait pas cet effet d’habitude. C’était presque insultant.
-Pourquoi tu ris?
-C’est pas humain une grosseur pareille!
-Arrête de rire et mets ta main dessus s’il te plaît.
Elle le caressa de tout son long elle faisait à peine le tour. Sy soupira et appuya la joue sur sa tête. Elle sentait ses veines palpiter dans sa main. Il caressait doucement ses seins au travers de la soie de sa robe. Ses mamelons pointaient vers lui. Elle ne portait pas de culotte...
L’urgence de le sentir au fond de son ventre prit le dessus sur tout le reste.
-Baise-moi Sy…
Il ne se fit pas prier. Il prit ses fesses dans ses mains et la souleva facilement. Il l’appuya contre un arbre, la maintenant en équilibre sur son bassin. Elle saisit sa verge et la frotta sur sa fente trempée.
-Fuck, tu es tellement mouillée. Billie frissonna de plaisir la main accrocher à son épaule. Elle le guida vers son entrée intime et lui donna un coup de bassin en l’invitant à entrer. Ce qu’il fit.
-Merde ce que tu es immense!
Il n’avait que le gland d’entré et Billie se sentait déjà étirée, chaque centimètre de son vagin s’étirait pour laisser passer l’envahisseur qui faisait son chemin lentement.
Sy soupirait et grognait dans son oreille. Bien au fond, il lui laissa une petite minute pour s’habituer à lui en lui donnant des baisers dans le cou. Il lui donna quelques coups de nez sur son front pour qu’elle le regarde. Ses yeux luisaient de désir.
-Ça va ? Tu es tellement serrée. Je ne te fais pas mal?
Elle secoua la tête.
-Non c’est bon ça va.
Elle mit les mains sur sa nuque et bougea le bassin contre lui. Elle était chaude, douce et trempée autour de lui. Il se remit à l’embrasser pénétrant autant sa bouche que sa chatte.
Sy le sentait qu’il ne tiendra pas longtemps mais il voulait lui faire plaisir avant. Il la déposa au sol et se retira de son vagin si doux.
-Qu’est-ce que tu fais?
Il s’agenouilla devant elle.
-Je ne tiendrais pas longtemps… je veux te faire jouir avant… il souleva sa robe et passa une de ses cuisses sur son épaule. Elle n’avait pas trop compris jusqu’à ce qu’elle sente son souffle chaud sur sa chatte.
Elle gémit longuement quand il passa le plat de sa langue sur toute la longueur de sa fente trempée.
-Putain de merde!
Un grognement vibrant sur sa chatte lui répondit.
Il la dévora comme si elle était le meilleur dessert au monde, léchant et aspirant chaque goûte de son jus. Le bout de sa langue vibrait frénétiquement que son clitoris engorgé, elle était déjà au bord de l’extase. Elle murmura.
-Mets un doigt…
Il plongea son majeur au fond de sa caverne et toucha le petit point rond qui s’y cachait.
Billie cria presque. Les mains cramponnées à ses cheveux complément indifférente aux curieux qui pouvait les entendre.
-Fuck…. Je … vais…
L’orgasme fulgurant la surprit elle-même la laissant tout tremblante. Elle n’arrivait pas à tenir debout. Sy la soutint et l’étendit sur la pelouse douce. Elle respirait rapidement encore sous le choc, les yeux fermés. Sy lui donna des baisers sur le visage et inséra doucement son pénis douloureusement dur en elle. Elle était encore plus étroite et chaude.
-Fuck…. Elle bougea le bassin contre lui les yeux maintenant grand ouvert.
Elle enroula les jambes autour de lui et le serra dans ses bras, enfouissait son visage dans son cou.
-Baise-moi fort. … Il n’en fallait pas plus pour que Sy se déchaîne. Il la baisa si fort qu’elle sentait son gland cogner contre son utérus. Ça faisait mal mais c’était tellement bon en même temps.
Pour la première fois de sa vie, Billie sentait des coins de son vagin qu’elle n’avait jamais senti avant. Sy frottait partout en elle et c’était absolument délirant. Elle jouit pour la deuxième fois très fort. Ses muscles intimes massaient la verge de Sy qui glissa dans la jouissance. Elle le sentit grossir et durcir encore plus.
-Fuck..
-Sort de là!
Il sortit in extremis pour exploser sur sa cuisse satinée. Les gouttes de sueur perlaient sur son front alors qui se reposa sur un coude. Billie respirait rapidement, Sy passa une main chaude sur son ventre et lui donna un baiser sur l’épaule. Billie regardait les étoiles entres les branches de l’arbre. Elle retourna la tête pour le regarder.
-Ça va?
-Oui. Je pense qu’on devrait retourner à la fête.
-Oui… Il prit son mouchoir de poche et essuya sa cuisse. Allons-y.
La soirée battit son plein jusqu’à tard dans la nuit. Billie dansa avec Jane puis Sy l’invita à danser une nouvelle fois. Il n’était certes pas le meilleur danseur mais ils avaient du plaisir.
Vers 4h matin, Billie n’en pouvait plus, elle était littéralement vidée. Elle étouffa un bâillement qui n’échappa pas à Sy.
-Tu as l’air épuisée. Tu veux que je te raccompagne?
-Oui s’il te plaît.
Ils dirent bonne nuit au marié et prirent le chemin de la maison de Billie à bord du camion de Sy. Il n’eut même pas le temps de sortir du stationnement que Billie dormait déjà pelotonner dans son siège la tête sur la console centrale. Il la couvrit de son veston.
-Dors petite fée.
Il se stationna devant leur maison et fit le tour de son camion et ouvrit la portière. Il devait la réveillée. Il lui secoua doucement l’épaule et elle se mit à gémir.
-Non… s’il vous plaît... non. Rien …. fait… Jane…
Elle faisait un cauchemar. Il la secoua plus fort en espérant la réveiller.
- Merde, Billie ma belle réveille toi.
-Non! Non!!! Je veux pas mourir! Elle ouvrit les yeux subitement et le regarda. Elle était terrorisée! Sa respiration affolée s’emballa.
-C’est moi ma belle. Elle le repoussa et toucha sa bouche. Elle reprit pied dans la réalité lentement et regarda autour d’elle.
- J’ai fait un cauchemar…
-Tu vas bien?
-Quoi? Il alluma le plafonnier.
-Tu vas bien? Elle cligna des yeux, un peu perdue.
-Oui. Ça va maintenant. J’ai rêvé à Jones… quand je me suis réveillé tu étais là comme au chalet…
-Tu fais souvent des cauchemars? Elle hocha doucement la tête. Il lui donna un doux baiser sur le front. Tu as parlé à quelqu’un de tes cauchemars ? Un professionnel?
Elle secoua la tête.
-Non. Je pensais que ça passerait tout seul. Il pressa sa main dans la sienne.
-Tu fais un choc post-traumatique ma belle. Tu devrais vraiment parler à quelqu’un. Ça te ferait du bien.
Une autre voiture se gara derrière Sy et deux femmes en sortirent. Une jeune femme tituba et tomba sur la pelouse en riant. L’autre essaya de la relever mais peine perdu.
-Je crois bien que ma cousine Annie à besoin d’aide, je dois y aller.
Il ne lui répondit pas mais prit son visage entre ses grandes mains et l’embrassa une nouvelle fois profondément. Billie soupira contre lui. Il savait exactement comment l’embrasser pour qu’elle se transforme en jello dans ses bras. Il rompit leur baiser et se détacha d’elle.
-À la prochaine petite femme. Fais attention à toi.
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cassandre-ln · 3 years
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1ère observation à l’école maternelle Charles Perrault :
Vendredi 13 novembre - 14h25 
Je suis arrivée juste après la pause déjeuner des élèves, et donc au début de l’après-midi. J’étais dans une classe de grande section de 21 élèves, les enfants avaient donc tous environ 5 ans, hormis quelques-uns qui avaient redoublé. J’étais dans la classe de la directrice de la maternelle, l’enseignante avec qui j’avais pris rendez-vous. En plus de l’enseignante, il y avait une aide pour un enfant handicapé, qui est malentendant et une étudiante exerçant un service civique. Aujourd’hui, il n’y avait pas d’ATSEM car elle était en congé maladie. 
La classe est bien organisée et est séparée en différents coins. Effectivement, il y a par exemple un petit coin bibliothèque, avec des livres et des peluches. Il y a aussi un coin jeu, où il y a de la dinette, des poupées, un tapis de petites voitures… Mais, il y a aussi un grand tableau, comme il y aura à leur arrivée en primaire, avec l’alphabet au-dessus, des suites de chiffres, une affiche expliquant comment tenir son stylo… Je remarque aussi un “tableau des services” permettant aux enfants tour à tour de rendre un service à la classe et d’avoir des responsabilités. Ils doivent alors gérer la lumière, effacer le tableau, décrire la météo, distribuer les cahiers et les feuilles, sortir et ranger le matériel, écrire la date et même nourrir les poissons. Le fait d’avoir des animaux dans la classe instaure aussi une bonne ambiance.
Au niveau des mesures sanitaires, il y avait 5 grandes fenêtres et deux portes, une bonne aération était alors possible. Il y a aussi des affiches du ministère de la santé au niveau du portail et de la porte d’entrée, avec les rappels des gestes barrières. Il y a également un grand flacon de gel hydroalcoolique pour les adultes. Les enfants doivent toujours se laver les mains à chaque fois qu’ils changent de pièce, qu’ils éternuent ou qu’ils se traînent par terre. Toutefois, la maîtresse redit souvent qu’il faut éternuer dans son coude. Toutes les tables et les objets utilisés par les enfants sont désinfectés ou mis en quarantaine. De plus, ils n’ont pas le droit de sortir des objets provenant de la maison en classe. Alors, même s’il est plus difficile de respecter les gestes barrières avec une classe d’enfants en bas-âge, l’école prend beaucoup de précautions. Sabrina m’a même dit qu’il n’avait pas eu un seul cas positif sur les 86 élèves de l’école. 
Les enfants m’ont très bien accueillis, ils étaient tous au courant de ma présence. En effet, l’enseignante avait créé une étiquette à mon nom pour me présenter et elle leur a expliqué ce que je faisais. Toutefois, ma présence les a perturbés, en particulier une élève. Pour cause, la maîtresse lui a fait une remarque sur son changement de comportement, à cause de ma présence. Elle se mettait à parler “comme un bébé” et demandait tout le temps son “doudou”. 
Dès que je suis entrée dans la classe, ma première surprise fut que les enfants arrivaient à voir nos expressions à travers le masque. En effet, je leur souriais beaucoup et il réussissait à le capter et me le retournait. Ainsi, ils arrivent à comprendre les expressions de leur maîtresse, ce qui est déjà un bon point dans leur relation. On voit alors une certaine habitude, ils arrivent à s’adapter. En effet, il faut se souvenir que les enfants de maternelle étaient les premiers à revenir à l’école en mai. J’ai également remarqué qu’il y a des enfants beaucoup plus réceptifs que d’autres, certains voient mon sourire mais sont intimidés par une nouvelle personne. 
L’activité de l’après-midi était de faire écrire aux enfants leur prénom avec premièrement des “kapla”, des petites pièces de puzzle appelées “clips” et des sortes de tiges en plastique. Cet exercice présentait un aspect créatif. Effectivement, les enfants avaient tous une manière différente de former leurs lettres et certains faisaient attention aux couleurs des pièces de puzzle qu’ils utilisaient, pour créer une certaine harmonie. Toutefois, cette activité leur permettait aussi de mieux manier la langue, en apprenant à comment former les lettres capitales et à bien maîtriser les sons et les lettres de leurs prénoms. L’enseignante, à la demande d’un élève, a mis de la “musique douce”, ce qui a apaisé les enfants. Cela leur permet de se mettre dans une bonne ambiance de travail. 
Cette activité se faisait de manière individuelle, toutefois, les enfants sont installés en petits groupes, peut-être pour créer des liens avec les autres à l’aide de l’exercice. En effet, il ne faut pas oublier que l’école maternelle inculque l’esprit du “vivre-ensemble” et a pour but de socialiser les enfants. 
On sent à travers l’attitude et les expressions des enfants qu’ils apprécient beaucoup leur maîtresse. Pour cause, ils n’hésitent pas à lui demander de l’aide et lui sourit beaucoup. Néanmoins, j’ai remarqué que les enfants timides demandaient beaucoup moins d’aide à la maîtresse quand ils en ont besoin. Par exemple, une, qui est venu s’installer à côté de moi pour écrire son prénom avec les clips, n’arrivait pas à finir son prénom, et ne demandait aucune aide. Elle se mettait aussi beaucoup à l’écart vis-à-vis de ses camarades. Mais, en règle générale, les enfants allaient demander de l’aide à la maîtresse, qui est beaucoup plus douce et proche d’eux, plutôt qu'à l'étudiante qui était beaucoup plus froide. Par exemple, quand j’ai proposé mon aide à un élève, car il ne réussissait pas à faire son S, elle haussa le ton avec lui, ce qui lui donna les larmes aux yeux. Il a alors fini son travail en silence.
Lors de l’activité, l’enseignante était constamment en mouvement, et allait voir tous les élèves un à un. Elle encourage tout le monde à participer et à demander de l’aide quand ils en ont besoin. Elle reprend d’ailleurs les enfants quand ils essaient de parler à la place de leur camarade. Quand les enfants ne réussissent pas, elle les soutient et les encourage à réussir seul. Ce n’est que plus tard, quand ils sont réellement bloqués qu’elle les aide vraiment en les accompagnant dans l’exercice. Ainsi, elle préfère laisser chaque enfant aller à son rythme mais à être assez autonome. Quand ils réussissent, elle les félicite et leur caressent les cheveux, ce qui les motive à poursuivre les ateliers. Elle utilise aussi souvent l’humour pour détendre les enfants et les recadrer gentiment quand ils commencent un peu à se dissiper. A la fin de l’exercice, elle prend en photo leur prénom, ce qui les pousse aussi à finir l’exercice, puisque leur travail est valorisé. La maîtresse m’a expliqué que c’était un moyen d’évaluer les enfants. En effet, il possède un carnet d'évaluation avec toutes les photos des exercices accomplis. Quand un enfant ne réussit pas totalement l’exercice, au lieu de marquer : “Je n’arrive pas à”, elle marque : “J’essaie de”. Quand ils ont fini de faire tous les ateliers, ils peuvent aller se détendre dans le coin bibliothèque et lire tranquillement. Cette récompense les encourage aussi à travailler. A la fin de la journée, l’enseignante lit une histoire à tous les enfants, même ceux qui n’ont pas terminé l’exercice, afin de récompenser tout le monde. Ce moment est très apprécié par les élèves. De plus, elle prend le temps de faire réciter à un des élèves les couleurs qu’il observe sur le livre.
Au fil du temps, on voit que certains enfants n’arrivent plus à tenir en place et à rester sur leur chaise tranquillement et à continuer l’exercice. La classe est alors beaucoup plus agitée et la maîtresse doit les “gronder” un peu pour garder le calme. Toutefois, comme les enfants ont l’air de bien s’entendre avec elle, ils se tiennent plutôt bien et se remettent à leur travail. Aucun élève n’a de comportement agressif ou essaie de rentrer en conflit avec elle ou un autre enfant. Ainsi, malgré un long moment à la maison, sans retourner à l’école, les enfants n’ont aucun mal à être en collectivité et sont encore très proches de leur maîtresse. Elle m’a expliqué que ces élèves-là, qui étaient en moyenne section l’année dernière, ne revenaient qu’une semaine sur deux, pendant la période mai/juin. De plus, on observe pas vraiment de décrochage, tous les élèves essaient, même si certains abandonnent plus vite. 
Je me suis également rendue compte que le geste barrière de la distance est impossible à appliquer en maternelle. Pour cause, les enfants ont toujours besoin d’avoir un contact avec les autres, que ce soit avec leurs amis, ou leur maîtresse. 
On voit aussi au fil du temps, que certains élèves ont beaucoup plus de difficultés que d’autres. Pour cause, certains ont tourné sur les 3 ateliers en moins d’une heure, tandis que d’autres n’ont pas terminé dans les deux heures. L’enseignante me dit alors qu’au bout d’un moment, elle se concentre sur les élèves en difficulté et laisse en totale autonomie les élèves les plus à l’aise. Et effectivement, en l’observant, je vois que c’est ce qu’elle fait. Par exemple, elle ignore une élève qui abandonne l’exercice et qui se laisse tomber sur sa chaise, car elle dit qu’elle n’a pas besoin d’aide, qu’elle fait juste preuve de mauvaise volonté pour cet exercice. 
Au niveau de la relation avec les autres enseignants, la maîtresse est partie intervenir dans l’autre classe quand elle a entendu beaucoup de bruit. On voit alors qu’il y a une certaine entraide avec ses collègues. De plus, l’autre prof, est venue voir la directrice pour se plaindre du masque qui était trop grand pour elles et ont donc passé quelques minutes à rigoler ensemble. On voit alors que les deux profs s’entendent bien. De plus, avant de reprendre les cours l’après-midi, l’enseignante a demandé des nouvelles de sa collègue (elle aussi institutrice dans l’école) pour lui demander comment s’était passée son opération.
A la fin de l’après-midi, j’ai vu que chaque élève avait un cahier de vie. L’enseignante m’a expliqué qu’il servait à raconter les choses un peu “exceptionnelles” qu’ils ont faites dans la semaine, comme aller au cinéma, aller à la bibliothèque… Toutefois, vu la situation actuelle, le cahier de vie n’est pas très rempli. Ce sont alors les enfants, à l’aide de leurs parents, qui racontent s’ils le souhaitent ce qu’ils ont fait le week-end. Ainsi, on voit que les parents ont un rôle dans la scolarité de leurs enfants. On peut imaginer voir émerger certaines divergences en regardant les cahiers de vie des enfants, avec des activités très différentes, ou avec des cahiers moins remplis que d’autres. 
Mon observation s’est terminée à 16h25, heure où tous les enfants sont partis soit avec leurs parents, soit à la garderie. Les enfants avant de partir me racontaient qui venait les chercher et si j’allais revenir les voir. 
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Slow Burn, BatB fic, StanFou, chap 18
Ce soir-là, la taverne bruissait de monde et d’un joyeux brouhaha. C’était une première importante pour Stanley et LeFou, qui étaient arrivés ensemble et qui célébraient cette première sortie en couple. Naturellement, ils ne se tenaient pas par la main, ne s’étaient pas embrassés ou n’avaient eu de geste explicite ou même ambigu en public, mais c’était important tout de même pour eux. Leurs plus proches amis s’étaient rassemblés autour d’eux et ils bavardaient avec animation. Les triplées bourdonnaient autour de Dick avec un enthousiasme empressé, car leur aîné avait annoncé, fier comme un pou, que Magdeleine attendait un nouvel enfant. Tom discutait avec LeFou d’un projet qu’il avait d’ouvrage de ferronnerie. Stanley échangeait avec Samuel et Renée les dernières nouvelles du voisinage. Olivier le tavernier arrosait les choppes de tout ce monde et tenait aussi sa partie des bavardages.
Ils ne remarquèrent pas tout de suite la vieille Clothilde qui était entrée avec quelques personnes derrière elle. Elle alla droit à LeFou dès qu’elle l’aperçut, et agita devant son nez un long doigt maigre, son bonnet tuyauté tressautant dangereusement sur sa tête décharnée.
- Je t’y prends, dépravé !
LeFou fronça les sourcils, perplexe.
- Hein ?… De quoi parlez-vous, Clothilde ?
La vieille femme le toisa, les poings sur les hanches. Elle désigna Stanley du menton.
- Tu as perverti cet enfant !
- Comment ?
- Mais de quoi elle se mêle ! S’écria Stanley, ulcéré. Cessez ce scandale, Clothilde ! Et mêlez-vous de vos affaires !
- C’est l’affaire de tout le monde que les horreurs que vous commettez !
- Des horreurs ? Répéta Tom, stupéfait.
- Mais de quoi parlez-vous ?
- Des abominations que ces deux pécheurs commettent, en violant les règles divines ! Je refuse de les citer, mais vous pouvez les imaginer sans peine !
Le brouhaha de la taverne s’était tu. Toute l’attention s’était concentrée sur l’assemblée divisée entre LeFou, Stanley et leurs amis d’une part, Clothilde et sa clique d’autre part.
- Servir Gaston avec ce zèle servile qui ne laissait pas de place à l’imagination était déjà une peine à soutenir du regard, dit-elle en fixant LeFou qui luttait pour ne pas rougir, mais étaler ainsi votre perversion est une honte ! Vous devriez avoir honte ! S’écria Clothilde.
Déjà, des chuchotements et des murmures couraient dans l’assemblée. Une partie de la foule semblait indécise quant au parti à soutenir.
Stanley était furieux. Il sentait que LeFou, son cher et doux Étienne, habitué à supporter les reproches, allait peut-être battre en retraite, mais s’il flanchait, c’était lui qui prendrait le relais. Après tout, dans un couple, quand l’un des deux était en difficulté, l’autre faisait de son mieux pour l’aider.
- Voulez-vous vous taire, vieille harpie, grommela-t-il d’un ton menaçant mais calme. Vous ne savez que créer des malaises et de la chicane autour de vous ! Arrêtez de vous mêler des autres et retournez à votre baraque !
Clothilde, galvanisée par la petite assemblée qu’elle avait réussi à rassembler autour d’elle, s’approcha du jeune tailleur.
- Tu n’es encore qu’un enfant, lui dit-elle d’un ton pointu. On en reparlera quand tu seras devenu adulte !
Il est vrai qu’à cette époque où la majorité était encore fixée à vingt-cinq ans, Stanley avait encore deux ans à attendre avant de disposer totalement de sa personne.
Impossible de tirer l’épée devant une femme. Ce n’était pas une de ces rixes qu’on pouvait évacuer à coups de poing, bien sûr ! Dick et Tom fulminaient. Voilà qui n’était pas dans leurs habitudes, de devoir désamorcer une dispute de taverne par les mots. Et la menace était de taille.
Si la vieille Clothilde parvenait à retourner l’opinion publique à son avantage, les conséquences seraient dramatiques pour LeFou et Stanley. Au mieux ? La Maison des Lunes en aller simple et des semaines de souffrances à l’asile avant de périr de dénutrition, de maladie et de mauvais traitements. Au pire ? Le viguier, les juges, un procès… Et le bûcher.
Des sillons de sueur se mirent à couler sur les tempes de Stanley, faisant tomber quelques mèches de cheveux sur son front. Toutes ses craintes étaient pour Étienne. Il avait déjà subi la mort de ses proches, la guerre, l’humiliation auprès de Gaston… Le destin ne pouvait-il pas le laisser enfin en paix, maintenant qu’ils s’étaient enfin trouvés !!
Étienne, de son côté, tentait de reprendre son calme. Que cette vieille harpie le prenne, mais qu’elle laisse Stanley tranquille. Son esprit dévoré de panique à l’idée qu’il puisse arriver la moindre chose à son bien-aimé le plongeait dans un désarroi profond, où il semblait ne pouvoir qu’assister aux événements, passif. Ils avaient été trop imprudents. Il lui semblait voir éclore, ça et là dans la foule, comme autant de fleurs vénéneuses, des regards accusateurs dans leur direction.
Clothilde arpenta la taverne, cherchant d’autres alliés.
Elle aborda la fille aînée du barbier, qui conservait un ressentiment tenace envers LeFou pour avoir dédaigné ses avances -et Clothilde le savait.
- Alors, mademoiselle Clorinde ? Que pensez-vous de cette affaire ?
- Si LeFou est coupable, qu’on l’accuse ! Jeta la jeune femme, que son célibat forcé avait rendu fort aigre. Elle s’était bien fiancée avant la guerre, mais le malheureux n’avait pas survécu aux batailles et son caractère odieux l’avait prémunie d’attirer d’autres partis.
- Maître Louis ?
Le gros homme but dans sa choppe et essuya délicatement sa formidable moustache avant de répondre.
- Pas de preuves, pas d’accusations. Et que je sache, vous n’êtes pas juriste ! De quel droit vous arrogez-vous celui d’accuser vos semblables ?
- Il va du bien public de dénoncer les désordres !
- Mais de quels désordres vous voulez parler ? S’écrièrent Benjamin et Jacquot.
- Silence ! Les enfants n’ont pas le droit à la parole ! Cria Clothilde. À vous, monsieur Fabien.
- Gardez vos sornettes pour vous, répliqua l’ancien meunier. Cette histoire ne m’intéresse pas.
Plusieurs voix approuvèrent monsieur Fabien. La bienheureuse influence du père Robert sur ses ouailles avait engagé les habitants de Villeneuve à plutôt juger les gens sur les actes qu’ils accomplissaient pour aider leur prochain que sur leur façon d’être, bien que, Clothilde en était la preuve, tout le monde n’ait pas forcément profité de ces leçons. Quelques âmes avaient été un peu bousculées par la nouvelle des inclinations de certains habitants, puis finalement, tant qu’ils agissaient bien par ailleurs, quelle importance ? Plusieurs groupes, çà et là, reprenaient leur discussion et se désintéressaient de la meneuse du scandale.
Clothilde enragea en silence. Elle décida d’abattre une de ses cartes maîtresses, car elle avait un notable attaché à son parti.
- Maître Gustave ! Lança-t-elle à son frère. Vous avez eu LeFou et Stanley comme élèves, vous pouvez nous dire s’ils ont des propensions au péché…
Le maître d’école se redressa en toussotant, prenant un air important.
- Il est vrai… Il est vrai que je les ai eus tous deux comme élèves.
Stanley et LeFou se regardèrent. L’école à Villeneuve n’avait été un bon souvenir ni pour l’un ni pour l’autre. Stanley n’avait passé qu’un an entre les griffes de Maître Gustave avant que sa famille ne l’envoie prendre des leçons, cinq ans durant, chez un autre maître qui s’était avéré bien meilleur et autrement plus aimable. Quant à LeFou, ses parents n’avaient pu envoyer leur rejeton que deux ou trois mois en classe, puis le décès de Mr Le Folliet père avait définitivement arraché le petit garçon aux bancs d’école, sans regret excessif.
- J’ai pu déceler chez ces deux enfants des dérèglements de l’esprit propices à ces mœurs dissolues, car LeFou se plaisait à cueillir des fleurs pendant la récréation au lieu de se battre comme ses camarades !
Quelques éclats de rire moqueurs accueillirent cette preuve irréfutable.
- Silence ! C’était un élève en deçà du médiocre, qui n’a jamais su apprendre ses lettres en dépit de mes soins diligents ! Cela prouve bien la dégénérescence de son esprit…
- Menteur !
- LeFou sait lire et écrire !
- Il m’a même écrit pour sa prochaine commande de foin !
- Et on sait que Stanley lui a appris !
- Parlons-en de Stanley ! Rebondit Maître Gustave, qui tentait en hâte de reprendre la main sur la discussion. Seul un œil exercé comme le mien a su détecter chez lui une mollesse particulière…
- Il était le premier à se battre à l’épée avec nous à la récréation ! Rétorqua un ancien camarade de classe.
- … Un affaiblissement des facultés d’apprentissage…
- Il a appris à lire le premier de notre classe !
- … Et une sournoiserie inhérente à son esprit corrompu qui…
- Silence, Maître Gustave !
- Allez répandre vos horribles mensonges ailleurs !
- Stanley n’est absolument pas comme vous le décrivez !
- Vous êtes juste le pantin de votre sœur !
- Sortez !
Maître Gustave reçut une pluie de boulettes de mie de pain et d’aspersions de bière qui le forcèrent à battre en retraite. Clothilde enrageait.
- Il n’y a donc personne ici qui croie en la morale divine ? S’écria-t-elle, les bras au ciel.
Le silence se fit. Gaston venait d’entrer, et Samuel étant celui qui se trouvait le plus près de la porte, il s’était chargé de lui expliquer l’affaire en deux mots.
- Qu’est-ce qui se passe, ici ? Tonna-t-il de sa voix la plus impérieuse.
- Vous abritez un serpent en votre sein, déclara Clothilde. LeFou est un criminel !
- Tiens donc. A-t-il donc tué ?
- Non !
- Volé ?
- Non…
- Blessé quelqu’un ?
- Il a corrompu un enfant !
- De quel enfant parlez-vous ?
- Stanley Laurent ! Glapit la vieille en montrant le jeune homme du doigt.
Gaston regarda Stanley, qui lui rendit son regard avec un air où se mêlaient crainte et courage. Il était évident qu’il ne se rendrait pas sans se battre. Gaston nota l’attitude protectrice qu’il avait en s’étant posté inconsciemment devant LeFou. Celui-ci semblait en proie à la panique la plus sombre, et ne pouvait que garder un air à peu près impassible, mais bien révélateur auprès de ceux qui le connaissaient bien. Une des triplées lui avait entouré les épaules d’un bras et lui parlait doucement, dans l’espoir de le réconforter un peu. Le malheureux était d’une pâleur mortelle.
Me dénoncer ? Fais-le si ça t'amuse, tu seras le premier puni !
LeFou ne se rendait pas compte à quel point il avait raison. Lors de leur dernière discussion, Gaston avait cru le perdre, et plusieurs jours après cette crise, son esprit tressautait encore de terreur à l’idée que cette discussion aurait pu être la dernière entre lui et LeFou.
- Il n’a rien d’un gamin, fit Gaston en désignant Stanley d’un signe de tête. Quant à ces histoires de corruption… Vous voulez dire que mon lieutenant aurait donné une somme d’argent à Stanley pour qu’il vote pour lui ?
- Mais non voyons !!
Gaston faisait évidemment l’âne pour avoir du son. Bien qu’il lui en coûte d’accorder une faveur à Stanley, il ne pouvait faire accuser l’un sans faire tomber l’autre.
- Je ne vois pas de quoi vous parlez. Et LeFou est une des personnes les plus honnêtes que je connaisse. Allez répandre votre venin ailleurs, dit-il d’un ton définitif avant d’aller s’asseoir à son fauteuil attitré.
La vieille femme sentait ses alliés vaciller. Personne ne semblait appuyer ses dires dans l’assemblée, fors un ou deux fâcheux.
- Mon père ! S’écria Clothilde en voyant que le père Robert venait de se lever. Vous savez mieux que quiconque la gravité de ce qui se trame ici !
- Et votre charité sans bornes à accuser bien promptement des gens qui ne vous ont jamais fait de mal, rétorqua l’homme d’église. Allons ! Si vous les estimez si coupables que cela, que ceux d’entre vous qui n’ont jamais péché leur jettent la première pierre ! Mais au moindre mouvement contre eux, j’en écrirai directement à l’archevêché ! Et vous savez à quel point Monseigneur Habert de Crécy déteste les calomniateurs. Il n’a pas hésité à faire excommunier plusieurs personnes pour ce motif l’an passé, prévint le père Robert d’un ton menaçant.
Clothilde sentit le vent tourner. La peur de l’excommunication avait jeté la crainte dans ses rangs, qui s’éclaircirent promptement.
En désespoir de cause, Clothilde se précipita vers la veuve Grandier qui venait de faire son entrée. La veuve d’un riche propriétaire était une voix non négligeable à obtenir.
- Madame Grandier !
- Oui ?
- Vous êtes quelqu’un d’important… Vous pouvez appuyer mes dires !
- De quoi parlez-vous ?
- Il faut faire accuser LeFou !
Amélie regarda LeFou, interloquée.
- Hein ? Mais de quoi l’accusez-vous ?
- Du crime le plus abominable qui soit, fit Clothilde avec emphase. Le crime contre-nature qui est perpétré entre hommes !
Amélie eut un long coup d’œil pour l’assemblée. Visiblement, son avis trancherait la question. Elle n’avait personnellement rien contre le serviteur de Gaston, et honnêtement, se demandait de quoi se mêlait la sœur du maître d’école. LeFou semblait changé en statue. Stanley la regardait d’un air implorant. Gaston la fixait d’un air étrange, où se mêlait une tension extrême et des dizaines de recommandations silencieuses. La jeune veuve prit son attitude la plus digne et regarda Clothilde avec une expression où se mêlaient savamment compassion et ironie.
- Ma pauvre Clothilde, vous déraillez complètement. LeFou, capable de faire une chose pareille ? C’est un membre tout à fait honorable de notre village. Vos accusations ne tiennent pas debout.
- Mais il a corrompu Stanley Laurent ! Piailla Clothilde.
- Corrompu ? Comme vous y allez ! Il me semble que Stanley Laurent est en excellente santé, rétorqua Amélie en regardant le jeune homme.
- Non, mais je voulais dire… Par l’esprit.
Amélie se mit à rire.
- Essayez de trouver une proie un peu plus crédible pour vos prochains délires, fit-elle en passant devant la vieille femme. Pas un des jeunes hommes les plus respectables du village ! À moins qu’être travailleur, honnête, pieux et dévoué à sa famille ne soit pas encore assez pour vous… En ce cas, vous feriez mieux de balayer devant votre porte ! Maître Olivier ? Une eau de Ville d’Avray, s’il vous plaît ! Commanda-t-elle sans plus prêter attention à son interlocutrice.
Le désintéressement de la veuve Grandier envers Clothilde désarma les derniers alliés de cette dernière, qui finirent par partir. Clothilde, comprenant qu’elle n’aurait jamais de quoi faire accuser ses ennemis en bonne et due forme et honteuse de se retrouver seule au milieu de gens qui lui étaient défavorables, s’éclipsa à son tour. La tension baissa significativement une fois qu’elle eut disparu.
Stanley ne put s’empêcher d’aller faire un baisemain galant à la jeune dame.
- Vous avez arrêté un vrai début de guerre, madame, dit-il avec reconnaissance. Je vous remercie mille fois pour vos belles paroles.
Amélie lui sourit.
- Je n’ai pas fait grand-chose pourtant…
- En discréditant une fois de plus Clothilde, vous nous avez permis de conserver la paix.
- Que vous méritez tout autant que n’importe qui, assura Amélie avec un gracieux sourire, portant un grand verre d’eau pure à ses lèvres.
L’assemblée reprit son brouhaha habituel, la crise étant écartée. Gaston eut un regard de reconnaissance pour la jeune veuve, qui avait contribué à sauver son lieutenant. Il leva sa choppe dans sa direction, à quoi elle répondit par un sourire. La même idée était passée dans leurs esprits. Ce soir, ils se retrouveraient pour la nuit.
LeFou, encore déstabilisé par l’événement, fut aussitôt entouré des attentions de ses amis pour le rasséréner. Olivier glissa quelques gouttes de cognac dans sa bière pour le remettre d’aplomb, et Stanley le réconforta bien évidemment. Pendant qu’ils allèrent marcher un peu dehors, Samuel et Renée entamèrent une danse endiablée qui entraîna toute l’assistance, avec un zèle que n’aurait pas renié LeFou en personne. Quelques minutes plus tard, remis de ses émotions, LeFou se mêla au joyeux tapage et la soirée se termina heureusement bien mieux qu’elle n’avait commencé.
Clothilde, découragée par cet échec cuisant et public, désavouée par le prêtre lui-même dont la menace avait fait grand effet, n’osa plus s’attaquer à LeFou ni à Stanley. Elle limita ses efforts à maudire les gamins qui manquaient de la faire tomber en courant sur la place, se plaindre du prix du kilo de carottes et pérorer sur la vertu de la voisine, abandonnant ses rêves de présenter comme la garante des bonnes mœurs de Villeneuve.
La relation entre le lieutenant de Gaston et le fils cadet du drapier et de la modiste était un secret de Polichinelle, mais du moins, personne n’y trouverait à redire.
OoO
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plumedepoete · 4 years
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          Ce texte, paru en langue arabe dans le quotidien « Echourouk » m’a été remis par Mohamed, un élément du groupe en formation, en vue de sa traduction en langue française, de façon à en tirer profit. Pour encourager l’initiative, j’ai accepté.              Lorsque la Maîtresse se présenta devant la classe de 5ème, au premier jour de la reprise des cours et prononça à l’adresse des élèves des propos agréables dans lesquels elle les complimenta, elle les regarda et dit : « je vous adore, tous », comme font tous les enseignants et toutes les enseignantes. Mais au fond d’elle-même, elle exceptait un élève assis au premier rang et dénommé Teddy Studard.               Mme Thomson a déjà eu affaire à l’enfant Teddy, l’année précédente et remarqué qu’il ne jouait pas avec le reste de ses camarades, que ses vêtements étaient toujours sales et qu’il avait tout le temps besoin d’un bain. De surcroît, il paraissait renfrogné. Mme Thomson était arrivée au point de prendre un malin plaisir à corriger ses copies avec un stylo rouge à large bande d’écriture, à porter la lettre x en gras, et à écrire, pour finir, la mention : « a échoué », en haut de la feuille.              Dans l’école où exerçait Mme Thomson, il lui a été demandé de revoir les livrets scolaires précédents de chaque élève. Elle plaça le carnet de notes de Teddy en dernier. Alors qu’elle était en train de l’étudier, elle fut surprise par quelque chose : son maître, en première année primaire, avait mentionné ceci : « Teddy est un enfant intelligent, doué d’un caractère enjoué. Il accomplit son travail avec soin et attention, de façon méthodique. Il est aussi, pétri de qualités. »              En deuxième année, son instituteur avait écrit : « Teddy est un élève studieux, aimé par ses camarades de classe, mais il est troublé et inquiété par une maladie grave de sa mère qui a rendu la vie pénible, dure et fatigante à la maison.              Quant à son maître de troisième année, il avait écrit : « Le décès de sa mère l’a profondément affligé. Il a essayé de faire de son mieux et tenté le maximum d’efforts, mais son père est défaillant et la vie au logis risque de lui être préjudiciable si des mesures ne sont pas prises. »            En quatrième année, son maître avait écrit : « Teddy est un élève renfermé sur lui-même, il ne manifeste pas trop d’intérêt aux études, n’a pas beaucoup d’amis et parfois dort pendant le cours. »             À cet instant, Mme Thomson prit conscience du problème. Elle était confuse et eut honte d’elle-même et de la façon dont elle s’est comportée. Son trouble avait atteint son paroxysme lorsque les élèves lui offrirent des cadeaux, à l’occasion de son anniversaire : les paquets étaient ornés de beaux rubans et le papier était étincelant ! Seul Teddy faisait exception : le cadeau qu’il lui présenta ce jour là, était emballé de façon hideuse et désordonnée dans un papier de couleur terne arraché d’un sachet ayant contenu des articles d’épicerie. Mme Thomson eut mal en l’ouvrant. Certains élèves éclatèrent de rire lorsqu’elle retira du paquet un collier incomplet, composé de faux diamants et un flacon de parfum aux trois quarts vide. Mais les rires cessèrent subitement lorsqu’elle exprima sa grande admiration devant la beauté de ce collier qu’elle mit autour de son cou. Elle étala ensuite quelques gouttes de parfum sur son poignet. Ce jour là, Teddy ne rentra pas tout de suite à la maison après les cours : il attendit un peu, pour rencontrer Mme Thomson et lui dire : « vos effluves, aujourd’hui, sont semblables à ceux de ma mère ! ».             Lorsque les élèves rentrèrent chez eux, Mme Thomson éclata en sanglots. Elle pleura pendant une heure, au moins, parce que Teddy lui a offert le flacon de parfum que sa mère utilisait et a retrouvé chez sa Maîtresse les effluves de sa défunte mère.                   Depuis ce jour là, elle n’enseigna plus seulement la lecture, l’écriture et le calcul aux élèves, mais toutes les matières. Elle accorda à Teddy une attention particulière. Lorsqu’elle le prit en charge, son esprit commença à retrouver son activité. A chaque fois qu’elle l’encourageait, sa réaction devenait plus rapide. A la fin de l’année, il était parmi ceux qui se distinguaient, il était celui qui faisait le plus, preuve d’intelligence et l’un des plus « chouchoutés » par la Maîtresse.                  Une année passa. Mme Thomson trouva un jour devant sa porte un billet de l’élève Teddy, dans lequel il lui disait : « Vous êtes la meilleure institutrice rencontrée dans ma vie ». Six années s’écoulèrent sans qu’elle reçoive aucun courrier de sa part. Puis, un jour, il lui écrivit, lui faisant savoir qu’il avait terminé le cycle secondaire, qu’il était classé troisième dans son groupe et qu’elle restait toujours la meilleure enseignante rencontrée dans sa vie.                  Quatre ans plus tard, elle reçut une autre correspondance dans laquelle il lui faisait savoir que « les choses se compliquent, qu’il réside à la faculté qu’il ne quitte plus et qu’il va bientôt faire partie de la promotion sortante de l’université avec le titre honorifique de major ». Il lui confirma encore qu’elle demeurait toujours pour lui l’enseignante préférée et la plus aimée.                    Quatre années encore passèrent. Il lui envoya une autre lettre dans laquelle il lui expliqua qu’après avoir obtenu son « master » il a décidé d’aller plus loin dans ses études. Il lui confirma, une fois encore qu’elle était toujours la meilleure et la plus aimée des enseignantes rencontrées durant sa vie. Sauf que, cette fois ci, son nom était devenu un peu plus long : « Docteur Théodore Studdard ».                     Le récit ne s’arrête pas là. : elle reçut de lui une autre missive, un certain printemps, dans laquelle il disait : « qu’il avait fait la connaissance d’une jeune fille qu’il avait l’intention d’épouser et que sachant comme il l’en a déjà informée que son père est décédé depuis deux ans, il lui demande de venir prendre la place de sa mère lors de la cérémonie de mariage. » Mme Thomson donna son accord.                       Le plus étonnant, est qu’elle s’est non seulement parée pour la circonstance, du même collier qu’il lui avait offert lors de son anniversaire il y a plusieurs années et qui était toujours amputé de plusieurs pierres, mais qu’elle a utilisé le même parfum qui lui a rappelé sa mère. Ils tombèrent l’un dans les bras de l’autre un bon moment. Puis, le Dr Studdard murmura à l’oreille de Mme Thomson : « Je vous remercie de m’avoir fait confiance, je vous remercie infiniment d’avoir fait en sorte que je me sente important et qu’il était possible que je fasse preuve d’excellence. »                      Mme Thomson lui répondit, les yeux en larmes : « Tu te trompes, c’est toi qui m’a appris à être une maîtresse créative et différente : je ne savais pas enseigner avant de te rencontrer. »   Teddy Studard est l'éminent Docteur, à la tête d'un service appelé "Centre Studard" spécialisé dans le traitement du cancer aux Etats Unis d'Amérique. Dois-je commenter ce récit ? Chacun l'abordera sous l'angle qui lui paraît être le bon et sous l'approche qu'il choisira : l'histoire est pleine d'enseignements... (Traduit du quotidien « Echourouk ». par B. BOUMEDIEN.)
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lolochaponnay · 6 months
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La maîtresse dit aux élèves : - Demain, nous parlerons de la morale. J'aimerais que ce soir vous demandiez à vos parents de vous raconter un épisode de leur vie, avec une morale à la fin. Le lendemain, elle demande à Toto s'il a une histoire de ses parents avec une morale. - Oui, mon papa m'a raconté une histoire au sujet de ma mère. Elle était pilote de chasse dans sa jeunesse. Au Tchad, son avion a été touché, et elle a dû s'éjecter. Elle avait sur elle, une bouteille de whisky, un pistolet et un couteau de survie. En descendant, elle a bu toute la bouteille pour éviter qu'elle ne se casse au sol. Elle a atterri au milieu de vingt rebelles! Elle en a abattu douze avec son pistolet, puis elle en a tué quatre avec son couteau. Elle a étranglé les quatre derniers à mains nues! - Dieu du ciel, mais elle est horrible ton histoire! Et ton papa, t'a-t-il donné une morale à ce drame ? - Oui, il ne faut pas faire chier maman quand elle est bourrée!
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montagnarde1793 · 5 years
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Messieurs les sourds-muets ont présenté à l’Assemblée nationale une adresse par laquelle ils l’ont priée de prendre en considération l’établissement d’une école destinée à leur éducation. Dans tous les temps, il y a eu des sourds-muets, et dans tous les temps ils ont inspiré aux amis de l’humanité le désir d’adoucir leur position, en établissant entre eux et les autres hommes quelques relations propres à la communication mutuelle de leurs idées. L’Espagne, l’Allemagne, l’Angleterre ont eu, en différents temps, des philosophes qui ont fait ces tentatives ; mais aucune d’elles n’a eu assez de succès pour survivre à son auteur ; il ne reste aucune trace des méthodes qui furent employées à ces différentes époques. L’heureuse découverte dont vous vous occupez aujourd’hui était réservée à un de ces hommes que la nature accorde quelquefois en réparation de ses torts, et qui, joignant la vertu au génie, la patience au courage, conçut et exécuta le projet de rendre aux sourds-muets une existence morale, dont ils semblaient privés pour toujours. Il n’est personne qui, à ces traits, ne reconnaisse le célèbre abbé de L’Epée. Un ecclésiastique du département de la Haute-Garonne, ci-devant chanoine de Bordeaux, M. Sicard, a achevé la course commencée par l’abbé de L’Epée, dont il était l’élève, et, d’après un concours fait devant l’ancien garde des sceaux, en présence de plusieurs membres de différentes académies de Paris et de la municipalité, il a été jugé digne de succéder à l’inventeur. Tout ce qu’on peut espérer de cet art précieux, il l’a déjà obtenu. Un de ses élèves, après 4 ans de leçons, a été mis en état de comprendre toutes nos idées, et d’exprimer toutes celles qu’il conçoit lui-même. Toutes les difficultés de la grammaire, et même de la métaphysique, lui sont parfaitement connues. Les règles du calcul, de la sphère et de la géographie, lui sont familières. [...] Beaucoup d’autres élèves marchent sur ces traces et donnent les plus grandes espérances. Indépendamment de l’avantage de connaître par écrit les idées des autres hommes, et de leur transmettre les leurs, les sourds-muets ont encore celui d’une langue par signes, qui peut être considérée comme une des plus heureuses découvertes de l’esprit humain. Elle remplace parfaitement, et avec la plus grande rapidité pour les personnes auxquelles elle est connue, l’organe de la parole. Elle ne consiste pas uniquement dans des signes froids et de pure convention ; elle peint les affections les plus secrètes de l’âme, qui, par le jeu des organes, et particulièrement des yeux, entrent pour beaucoup dans ses éléments. Si le projet tant de fois désiré d’une langue universelle pouvait se réaliser, celle-ci serait peut-être celle qui mériterait la préférence ; au moins est-elle la plus ancienne de toutes. Enfin, l’éducation des sourds-muets ne se borne pas à ces avantages ; elle procure encore à ceux qui doivent vivre de leur travail les moyens de subsister. [...] [...] Que ne peut-on pas espérer d’une institution qui excite un intérêt si général, que des hommes célèbres veulent bien en régler les premiers pas, et demandent comme une faveur ce qu’on aurait été empressé de les prier d’accorder comme une grâce. M. l’abbé Rochon se charge de la conduite des arts mécaniques ; M. l’abbé Hauy présidera aux travaux relatifs aux marbres et autres pierres. MM. Thouin, de Jussieu et l’abbé Tessier inspecteront la culture des jardins ; M. Pajou, la sculpture ; M. Vincent, les dessins et la peinture, talents si nécessaires aux arts et métiers ; M. Berwick offre ses soins pour la gravure, et Mme Guyard a été la première à faire connaître son vœu pour diriger la classe des filles, auxquelles ce talent est très précieux, pour tous les ouvrages de broderie, tapisserie, et qui n’exigent que du goût et de l’adresse. (Applaudissements.) Ainsi, on peut assurer qu’après ce premier temps d’épreuve, les élèves eux-mêmes pourront, par leur travail, fournir aux places gratuites, et que, par conséquent, l’établissement pourra se soutenir seul. D’après cela, nous ne sommes pas réduits à de simples espérances ; les membres de votre comité qui ont assisté différentes fois aux exercices des sourds-muets peuvent vous assurer qu’elles sont déjà réalisées. [...] Plusieurs membres présentent diverses observations. Le projet de décret est ensuite mis aux voix dans les termes suivants : L’Assemblée nationale, après avoir entendu le rapport fait au nom de ses comités de l’extinction de la mendicité, d’aliénation des biens nationaux, des finances et de Constitution, croyant devoir accorder une protection spéciale à l’établissement fait en faveur des sourds-muets, décrète : Art. 1er. Le nom de l’abbé de l’Epée premier fondateur de cet établissement, sera placé au rang de ceux des citoyens qui ont le mieux mérité de l’humanité et de la patrie. Art. 2. Le local et les bâtiments du couvent des ci-devant Célestins, situés à Paris, près l’Arsenal, seront, sans distraction, employés à l’établissement des écoles destinées à l’instruction des sourds-muets et des aveuglés-nés. [...] Art. 4. Il sera pris sur les fonds de la trésorerie nationale : 1° Annuellement et à compter du 1er janvier dernier, la somme de 12,700 livres pour les honoraires du premier instituteur, du second, des deux adjoints, d’un économe, d’un maître d'écriture, de 2 répétiteurs et de 2 maîtresses ; 2° Pour cette année seulement, pour 24 pensions gratuites, à raison de 350 livres chacune, qui seront accordées à 24 élèves sans fortune suivant actuellement les écoles, celle de 8,400 livres. [...] Art. 6. Le choix des 2 instituteurs actuellement occupés à l’instruction des sourds-muets est confirmé. Art. 7. Il leur sera adjoint 2 élèves-instituteurs, qui seront nommés par le département de Paris, sur la présentation du premier instituteur. Art. 8. Le surveillance de l’établissement est spécialement confiée au département de Paris. »
Prieur de la Marne, rapport à l’Assemblée constituante au nom de ses comités de l’extinction de la mendicité, d’aliénation, des finances et de Constitution, réunis, 21 juillet 1791 (AP, t. XXVIII, p. 489-491). (C’est à la Comité dit de mendicité que Prieur appartenait.)
NB : Le premier article est le résultat d’un amendement de Malouet adopté par Prieur.
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reseau-actu · 5 years
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Depuis des décennies, historiens de l'art, chercheurs, exégètes de l'œuvre de Léonard de Vinci, archéologues, passionnés et amateurs tentent de résoudre les énigmes qui entourent le portrait le plus connu au monde.
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Qui était vraiment le modèle de La Joconde? Quand l'équipe de l'historien controversé Silvano Vinceti obtient l'autorisation d'entamer des fouilles dans l'ancienne église du couvent Sainte-Ursule à Florence, en 2011, l'opération commence sous l'œil des caméras. Excellent communicant et habitué des plateaux de télévision, le président du Comité national pour la promotion du patrimoine historique et culturel italien, qui s'est déjà fait connaître en 2010 en identifiant «à 90 %» les restes de la dépouille mortelle du Caravage, a bien préparé son affaire.
Sur le papier, l'histoire est alléchante, moins alambiquée que celle du Da Vinci Code de Dan Brown, mais tout aussi prenante. Si l'on en croit Vinceti, qui s'appuie sur un document daté de 1542, Lisa Gherardini, la femme du marchand de soie florentin Francesco del Giocondo et modèle présumé du tableau le plus célèbre de Leonard de Vinci, aurait été inhumée dans ces lieux où elle vivait retirée du monde, entourée de ses deux filles religieuses.
Mis à sac par les troupes de Napoléon en 1808, puis transformé en manufacture de tabac, l'ancien couvent n'est plus qu'un grand bâtiment gris désaffecté en plein centre de la capitale toscane, mais son caveau est demeuré inviolé. Convaincu d'y retrouver la tombe de Mona Lisa, Silvano Vinceti projette d'exhumer son crâne pour reconstituer son visage et résoudre une des plus grandes énigmes de l'histoire de l'art en le comparant avec celui de la Joconde exposé au musée du Louvre.
Seuls huit squelettes sont en bon état
Peu à peu, sous les outils d'excavation et les projecteurs des archéologues, les restes d'une douzaine de personnes sont mis au jour, dont huit squelettes en bon état de conservation. Mais leur datation au carbone 14, 150 ans avant le début du XVIe siècle, ne laisse aucun espoir aux paléoanthropologistes. Parmi les quatre autres corps, qui se trouvent dans une tombe commune et dont il ne subsiste que quelques fragments d'os, un seul est contemporain de Mona Lisa. Silvano Vinceti voulait un crâne, il n'a trouvé que des esquilles de fémur, de tibia et de cheville. Pourtant, il est comblé. Compte tenu de la «convergence de toute une série d'éléments», il est «fortement probable que ces restes soient ceux de Lisa Gherardini del Giocondo», assure-t-il.
Deux ans plus tard, il va plus loin et ouvre un nouveau chantier de fouilles dans la crypte de la basilique de Florence, la Santissima Annunziata, où ont été enterrés des descendants des Giocondo, pour tenter d'établir des correspondances avec l'ADN isolé dans les ossements recueillis à Sainte-Ursule. C'est un échec. Les restes humains retrouvés sont en trop mauvais état pour en extraire de l'ADN. La véritable identité de la Joconde reste un mystère.
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Dès l'origine, le tableau fascina et intrigua. Giorgio Vasari (1511-1574), peintre et architecte de la cour du duc de Toscane Cosme Ier de Médicis, auteur du célèbre ouvrage Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, publié en 1550 à Florence, écrit à son propos: «Vinci a entrepris d'exécuter pour Francesco del Giocondo (1460-1539) le portrait de Mona Lisa, son épouse… Pour celui qui voudrait voir à quel point l'art peut imiter la nature, cette tête lui permettrait de le comprendre aisément car tout ce qui peut être peint y est reproduit avec minutie. Ses yeux limpides ont l'éclat de la vie.» Mais, quand le père des historiens d'art fait ce commentaire, il est peu probable qu'il ait vu l'œuvre de ses propres yeux.
«Regarde la lumière et admire sa beauté. Ferme l'œil et observe»
Léonard de Vinci
À l'époque, cette huile sur panneau de peuplier orne déjà le palais de Fontainebleau avec d'autres peintures de Léonard de Vinci acquises par François Ier auprès de Gian Giacomo Caprotti, dit Salaï, son élève et disciple depuis l'enfance. Un ensemble composé de La Vierge, l'Enfant Jésus et sainte Anne, acheté quelques mois avant la mort de l'artiste en 1519, de La Joconde, bien sûr, et du Saint Jean-Baptiste que Léonard a emporté avec lui d'Italie - ainsi que, peut-être, La Belle Ferronnière et Léda et le Cygne, perdu depuis 1692.
Selon le Louvre, le portrait fut probablement commencé à Florence vers 1503. «Mais l'histoire de La Joconde demeure obscure, assure le musée. Ni l'identité du modèle, ni la commande de l'œuvre, ni le temps pendant lequel Léonard y travailla, voire la conserva, ni encore les circonstances de son entrée dans la collection royale française ne sont des faits clairement établis. Toutefois, deux événements de la vie conjugale de Francesco del Giocondo et de Lisa Gherardini pourraient avoir suscité la réalisation de ce portrait: l'acquisition d'une maison personnelle en 1503 et la naissance d'un second fils, Andrea, en décembre 1502, venu réparer le deuil d'une fille décédée en 1499.» Transférée de Fontainebleau à Paris, puis à Versailles à la fin du XVIIe siècle, La Joconde décore les appartements de Joséphine, au palais des Tuileries en 1801, avant de rejoindre définitivement le Louvre, où les romantiques, fascinés par son étrange sourire, les brumes de vernis qui la nimbent et son regard fixant ceux qui la contemplent, en font une véritable icône.
Homme ou femme? Le mystère de la Joconde est insoluble
Copiée par de nombreux peintres dès le XVIe siècle, admirée, adulée, Mona Lisa devient peu à peu un chef-d'œuvre absolu. Son vol spectaculaire aux motifs flous par le vitrier italien Vincenzo Peruggia, le 21 août 1911, et les circonstances rocambolesques de son retour en France le 4 janvier 1914, contribuent à épaissir davantage le mythe qui l'entoure. Depuis des décennies, le monde de l'art ne cesse de s'interroger sur la nature même de celle qui l'a inspiré. Certains veulent voir dans son visage un autoportrait féminisé de Léonard de Vinci, celui de Catherine Sforza, princesse de Forlì, d'Isabelle d'Este, l'épouse de François II de Mantoue, ou de Pacifica Brandani d'Urbin, une des maîtresses de Julien de Médicis… D'autres veulent y retrouver les traits androgynes de Gian Giacomo Caprotti, présenté comme l'amant dont Leonard aurait été éperdument amoureux, ou y lisent des symboles cachés qui révéleraient on ne sait quelle allégorie sur l'origine du monde ou le devenir de la chrétienté. Un faisceau de secrets plus ou moins fantasmés que plus de 20.000 visiteurs du Louvre tentent quotidiennement de percer, faisant de La Joconde l'œuvre la plus vue au monde.
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ilya100ans · 2 years
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Mai-Juin 1922 - des Annales de Lyre No. 188.
1.
HOMMAGE
DE
LA NEUVE-LYRE
A SES
SOLDATS
MORTS POUR LA FRANCE
__________
REVUE DE MOIS
Du 10 Avril au 24 Juin 1922
_______
ASSEMBLÉES INTERNATIONALES
10 avril-19 mai. – Conférence de Gênes. – Le 16 avril, les allemands et les bolcheviks signent le traité (seulement commercial ??) de Rapallo. – Dans l’impossibilité de s’entendre avec les Russes, on se sépare.
FRANCE
6 avril-3 mai. – Le Président de la République, dans l’Afrique du Nord.
28 avril. – Mort de M. Paul Deschanel, ancien Président de la République.
14 mai. – Fête patronale et religieuse de Jeanne d’Arc.
23 mai-2 juin. – A la Chambre. – M. Poincaré approuvé par 436 voix contre 96, de ne pas sacrifier les Droits de la France.
AUTRES PAYS
CHINE. – 3 mai. Guerre civile. Combats aux portes de Pékin.
RUSSIE. – Lénine prend du repos. Mais, les bourreaux ne se reposent pas. Les Bolchevicks, en ce moment, dévalisent les églises et fouillent les tombeaux….
La Neuve-Lyre glorifie ses morts
COMPTE RENDU DE LA FÊTE DU 4 JUIN
       ____________
La Pentecôte de 1922 restera une date mémorable dans l’histoire de la Neuve-Lyre.
LE MÉMORIAL DE L’ÉGLISE
Le matin, fut inauguré à l’église, en présence des familles, de la municipalité, des anciens combattants, des diverses sociétés civiles et religieuses et d’une foule extrêmement nombreuse, le Mémorial en pierre de Soissons, qui avait été béni, le 23 mai, par l’évêque d’Evreux.
Ce Mémorial est l’œuvre de M. Jacquier sculpteur à Bernay, et lui fait grand honneur. Il représente un ange, - l’Ange de Lyre - , d’une belle pureté de ligne, d’une douceur de visage admirable, d’une expression de physionomie à la fois compatissante et consolante. Il retient sur sa lyre les lauriers sanglants cueillis pour les braves dont les noms sont inscrits sous ses ailes. De la main droite, il montre le ciel, où brillent d’autres lauriers. L’inscription porte : « Espérez les revoir aux cieux, vous qui priez pour eux. »
Toute l’église était ornée de drapeaux, de guirlandes, de tentures blanches et rouges, de fleurs et de feuillages.
La Chorale de la Paroisse chanta la messe de Dumont, au cours de laquelle plusieurs morceaux furent interprétés avec autant de science musicale que de goût … Ajoutons que l’orgue fut tenu alternativement par M. Jean Gounod, fils de l’immortel Charles Gounod, et par Mlle. Z, son élève distingué.
A la fin de la messe, M. le chanoine Acard, ancien curé de la Neuve-Lyre, prononça le discours d’usage…
M. le curé de la Neuve-Lyre donna lecture, ensuite, des noms inscrits au Mémorial, après chacun desquels l’ancien combattant D., croix de guerre, répondait militairement : « Morts pour la France ». Les clairons de la compagnie des pompiers, qui avaient ouvert le ban, le fermèrent, et l’absoute fut donnée par M. le chanoine Acard.
La Chorale ayant chanté la prière de Gounod : « Dieu de miséricorde », on se rendit da     ns un ordre parfait au cimetière, où fut dit un dernier De Profundis sur les tombes de ceux qui avaient été ramenés du front.
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…. A suivre ….
Mai-Juin 1922 - des Annales de Lyre No. 188.
2.
HOMMAGE
DE
LA NEUVE-LYRE
A SES
SOLDATS
MORTS POUR LA FRANCE
_______________
LE MONUMENT COMMUNAL
A midi et demi, à la mairie, eut lieu un banquet de 80 convives …
Au dessert, M. Rémy remercia le comité d’organisation de la fête, la maîtresse de l’hôtel du Cheval-Blanc, qui s’était particulièrement distinguée pour l’occasion, tous ses invités, tous les assistants, et leur demanda, en l’honneur des morts, une minute de recueillement. Les 80 convives se levèrent comme un seul homme. Ce fut solennel et impressionnant. ….
En attendant l’inauguration, qui ne devait avoir lieu qu’à 5 heures, la foule se pressait de plus en plus nombreuse autour du monument. Elle a été estimée à 1.500 personnes. La statue du Poilu était voilée, on admirait la puissance de l’obélisque en granit de Bretagne, qui pèse plus de 6.000 kilos ; on vantait la gentillesse du square-jardin qui l’entoure. On remarquait que la municipalité de la Neuve-Lyre avait bien fait les choses en restaurant et en dorant l’antique calvaire.
A l’heure dite, arrivait M. le Préfet de l’Eure, qui devait présider l’inauguration. Il était précédé de la Compagnie des pompiers et de la musique de Rugles, qui jouait une marche entraînante ; des anciens combattants qui suivaient leur drapeau ; des enfants des écoles, porteurs de bouquets ou de couronnes, où dominaient les roses. Remarqué les couronnes et palmes de bronze du conseil municipal, des Anciens combattants de Lyre, de la compagnie des pompiers, des écoles.
Quand les porteurs de couronnes de bronze les eurent déposés au pied du monument, les enfants y ajoutèrent les leurs : il y en eut un amoncellement. M. le Préfet et son cortège prirent place en avant, tandis que la voile du poilu se détachait et que l’ « Union Rugloise » interprétait la marche funèbre de Chopin.
« Le Poilu » de la Neuve-Lyre représente non seulement les morts de la commune, mais ceux de la France entière. Il est la reproduction du « On ne passe pas » du statuaire M. Vaast, dont la maquette, exposé au Salon des Artistes français, fut très remarquée.
Après l’appel, fait par MM. L. et S., mutilés de guerre, des 27 noms inscrits sur le monument, et le chant des Girondins, de Méhul, par les enfants des écoles, la série des discours commence……
M. le Curé de la Neuve-Lyre lit une poésie de sa composition sur Les Lyres de Lyre :
                  Quand le soir, en Été, l’Azur n’a pas de voiles,
                  La Lyre du Zénith s’illumine d’étoiles
                  Et je prête l’oreille avec ravissement
                  A tout ce qui frémit, à tout ce qui soupire,
                  A tout ce qui résonne, en ce pays de Lyre,
                           Dans la splendeur du Firmament.
                  C’est la Lyre tendue à travers la Nature,
                  La Lyre, qui frissonne en chaque créature,
                  De l’Astre d’or au Ver éclairant ses sillons :
                  C’est la Lyre des blés, des Moissons, de la Plaine,
                  Que le Zéphyr, - en les frôlant de son haleine,
                           - Accorde au cri-cri des grillons.
                    C’est la Lyre des Bois aux sifflets de hulottes :
                  La Lyre des Chemins aux grelots de roulottes :
                  La Lyre des Vallons, où la Risle bruit :
                  La Lyre de la Tour, où la cloche attendrie
                  Offre notre salut à la Vierge Marie
                           Avant que ne tombe la Nuit.
                    La Lyre des Ovins, qui changent de pacage,
                  Non sans bêler, - ni sans broutiller au passage,
                  Malgré l’empressement des chiens – à les ranger :
                  La  Lyre gémissante – et presque lamentable,
                 Des Bovins assoupis, qui rêvent de l’Étable
                       Quand ils ont l’herbe du Verger.
                    La Lyre de l’Usine, à la voix de Sirène,
                  Où le Cuivre, broyé par l’Acier qui l’entraîne,
                  Aux Échos d’alentour tinte son désespoir :
                  La Lyre aussi, - plus martiale que naguère,
                 Où, près de nous, les Chants et les cris de guerre
                       Continuent à vibrer le soir………
 (éd. : l’intégralité de ce long poème lyrois est publiée par N. Wilkins dans son édition des œuvres poétiques de Henri Thuillier :
Henri Thuillier : L’œuvre littéraire d’un prêtre normand, textes présentés par Nigel Wilkins, : I Lauriers et Roses ; II Escoviennes ; III Lyriennes, Paris (Edilivre), 2018.
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redlabopedagogique · 5 years
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Le tableau comme lieu d’un savoir autorisé 
“Il arrive évidemment que les maîtres invitent les enfants venir ponctuellement au tableau pour réaliser un exercice. Ainsi, lorsque Leila écrit un ensemble de phrases lacunaires en français et envoie, un par un, un élève compléter les blancs, les mots manquants. Les autres élèves, restés à leur place, applaudissent leur camarades qui répondent correctement et aident ceux qui se trompent ou qui ne connaissent pas la réponse. Les enfants qui s’approchent du tableau sont passés au crible des regards de leurs camarades et de leur maître. Souvent ils n’aiment pas, pour cette raison, passer au tableau. Le maître d’arabe, Si Zuheir, dit souvent aux enfants qui s’en approchent manifestement à contrecoeur : “tkhaf min ssabbùra?” (”t’as peur du tableau?”). Pendant les pauses, il m’arrivait de poursuivre mes cours de remédiation avec Hicham, l’élève redoublant dans la classe de Su Abdallah. Les autres enfants jouant dans la cour, je demandais à mon “élève particulier” de travailler au tableau plutôt qu’au fond de la classe sur son ardoise Quand bien même la classe était vide, il résistait à mon invitation de s’approcher du tableau.
En fait, si les enfants craignent de s’approcher du tableau, c’est parce qu’il doivent y produire des inscriptions “autorisées”. Les maîtres vérifient attentivement ce que les enfants y écrivent. Le caractère synoptique du tableau confère une autorité aux inscriptions qui y sont portées. Nous avons affaire ici aux mêmes agencements de perspective et d’autorisation des savoirs que lorsque la maîtresse de français demande à un enfant ayant correctement écrit le mot “la forêt” sur son ardoise de venir se placer devant la classe avec son petit écritoire pour présenter son inscription à ses camarades. Le tableau est le lieu d’exposition d’inscriptions “modèles” qui doivent, bien souvent, être recopiés dans les cahiers des enfants. Il est révélateur inversement que les enfants inscrivent rarement dans leurs cahiers ce qui ne s’est pas trouvé d’abord, un temps, au tableau. Ce qui finit par être inscrit au tableau est presque naturellement perçu comme important, comme digne d’être archivé et retenu (Nonnon 2004 : 17).
D’ailleurs, il est caractéristique de cette autorité que confère le tableau que les maîtres eux-mêmes rechignent à y inscrire des erreurs pour des raisons pédagogiques. Le plus souvent, c’est oralement que Leila explique aux enfants une faute à ne pas commettre. Et lorsqu’un maître écrit expressément une erreur au tableau pour en discuter collectivement, il reste au plus près de l’inscription fautive, gesticule autour de celle-ci et l’efface rapidement. Il faut éviter que la faute ne termine, par inadvertance, dans les cahiers ou ne s’imprime dans la mémoire des enfants.
In Mathias De Meyer, Ecritures à la craie, p 107.      
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20 février 2022
Pour mon dernier jour, la température était au top ! 17 degrés à mon réveil, alors je suis allée courir sur la plage et j'ai même mis mes jambes dans l'eau 💦 Elle n'était pas hyper chaude, mais ça fait du bien après un petit jogging.
J'ai remarqué quelque chose d'assez drôle ici quand je cours le long de la mer. Comme dit précédemment il fait franchement bon en cette période ici. Mais j'imagine que les siciliens n'ont pas vraiment la même tolérance au froid que moi qui vit dans le Pôle Nord. Alors il n'est pas rare que je croise sur la plage des personnes emmitouflées dans leur grosse doudoune avec capuche et écharpe (véridique), pendant quand je me trimbale en tee-shirt manches courtes... Et même les autres coureurs ont tous un k-way. Ma perché?! 🙏
Pour revenir sur notre expérience des panelle, ça n'a pas été une franche réussite. Le goût y était, mais la consistance pas vraiment 😅 Ça n'est pas grave, je les apprécierai encore davantage quand je reviendrai au marché comme ça 😬
Pour le dernier repas du Christ, ça a été un feu d'artifice de délices 🤪 Des lasagnes végétariennes, des aubergines, des artichauts, une frittata aux légumes, des panelle, de la pizza sicilienne (sfincione 🍕❤️) et des gâteaux siciliens. Madonna ! L'avion ne va pas pouvoir décoller car je serai trop lourde 😂
En début d'après midi Salvatore nous a emmené à l'aéroport. On avait compté un trajet de 1h30 pour se rendre à l'aéroport, mais finalement en 40min c'était bouclé. Forcément en roulant à 160km/h c'est vite fait 🙈 L'avion va me sembler un peu mou en a côté de ça.
En tout cas, mon séjour touche à sa fin et j'ai passé vraiment une très bonne semaine. Ici tout le monde me voit comme mes élèves de CP "t'es trop belle maîtresse, t'es trop gentille maîtresse, je t'aime maîtresse", alors forcément ça aide à avoir confiance en soi et à se sentir bien. Et puis il y a une vraie bonne humeur dans cette petite (enfin, grande) famille 🐸
Il me reste encore pas mal de travail pour me faire comprendre correctement, mais je compte bien faire en sorte de m'améliorer rapidement.
Ciao Campofelice, ci vediamo presto 👋
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