Tumgik
#- Il nous manque un ordinateur
lolochaponnay · 3 months
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La maîtresse dit aux élèves : - Les enfants, aujourd'hui nous allons parler de ce qui vous manque à la maison, pour avoir une vie plus agréable! - Il nous manque une voiture, dit Benoît. - Oui c'est vrai, une voiture c'est important, dit la maîtresse. - Il nous manque un ordinateur, dit Jérôme. - Je comprends, répond la maîtresse. Cela devient un besoin, aujourd'hui. - Il nous manque un congélateur, dit Simon. - Cela aussi est indispensable, confirme la maîtresse. Mais, dis-moi, Toto. Tu n'as rien dit. Que vous manque-t-il à la maison ? - Ben, rien, m'dame! - Comment ça, rien ? Réfléchis bien. Il vous manque sûrement quelque chose, non ? - Ben, non, m'dame. Il ne nous manque rien du tout! - J'aimerais comprendre, Toto. Comment peux-tu être aussi sûr qu'il ne vous manque rien ? - Ben, le mois dernier, ma sœur a ramené un arabe à la maison. Alors mon père a dit : " Putain, il ne nous manquait plus que ça !"
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davidfakrikian · 11 months
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DVDvision - La Collection Épisode 8
L'histoire de DVDvision vol.1 continue ! Et voici l'épisode 8 de la série, quand le rédac-chef se retrouve à travailler 24h/24 pour sauver le DVD de Crying Freeman, et est trop épuisé pour signer l'édito !
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Numéro 8 - Janvier 2001 - 
116 pages
Editeur : Seven Sept
Directrice de publication : Véronique Poirier 
Rédacteur en chef : David Fakrikian
Rédacteurs principaux : Yannick Dahan, Christophe Lemaire, Stéphane Lacombe, Benjamin Rozovas, Rafik Djoumi, David Martinez, Sandy Gillet, Nicolas Saada, Nicolas Rioult, Guillaume Delbos, Gael Golhen.
Sommaire : Gladiator making of DVD, Films ados, DVD en séries.
DVD : Le Pacte des Loups, Les Rivières Pourpres.
Notes : Ce numéro fut le plus vendu de DVDvision, montant à 34 000 exemplaires. Nous venons alors d'embaucher à temps plein Benjamin Rozovas, qui prend en charge le cahier multimédia, et grâce à ma rencontre avec Nicolas de La Mothe, qui dirige alors les projets à Gaumont Columbia Tri-Star, je signe le dossier de couverture sur Gladiator, qui est une véritable plongée dans les coulisses de l'adaptation d'un blockbuster américain en DVD Zone 2. C'est donc la deuxième fois en 8 numéros qu'un film de Ridley Scott fait notre couverture. Lié au DVD, Le Pacte des Loups, forcément très racoleur, et à la superbe couverture retravaillée par Joel Casano, ce numéro tombe à point. 
Il correspond aussi à une énorme période d'effervescence pendant laquelle je me retrouve à travailler littéralement jour et nuit, ce qui explique que Leonard Haddad signe le très drôle éditorial de ce numéro. Bien que présent quand il l'a rédigé, je n'avais ce soir là plus la force d'écrire, donc je l'ai laissé à mon ordinateur le faire à ma place. 
La raison ? Alors que la date de sortie du Pacte des Loups de Christophe Gans approche, l'odyssée du DVD Crying Freeman, commencée en 1999, sur lequel je donne un coup de main au concepteur Sébastien Prangère (également le monteur du Pacte des Loups) prend une tournure surréaliste.
Au cours de la conception, j'ai décidé de mon propre chef, au vu de l'abondance de matériel, que le collector serait un double DVD-9, alors qu'à l'origine, le produit était budgétisé pour un DVD-10 (double face). Ce qui, en plein milieu du bouclage du magazine, me vaut d'être convoqué en compagnie de Sébastien Prangère dans le bureau de Victor Hadida, qui m'incendie à juste titre, (après tout, c'est son argent que je suis en train de dépenser). Les ventes sont alors estimées à 5000 ex., et faire deux DVD-9 risque de réduire fortement les bénéfices possibles du projet. Je défend mon choix avec une énorme mauvaise foi, argumentant des raisons techniques, et Victor fini par valider à contre-coeur. 
Après avoir reporté la sortie une première fois pour refaire le master en HD, (sur lequel j'ai supervisé l'étalonnage qui ensuite a été approuvé par Christophe), nous ratons la nouvelle date de sortie, quand la compagnie chargée du transfert HD nous livre un DVD master dans lequel il manque environ 40 secondes de film ! Elles étaient pourtant présentes sur la copie interpositive que nous avons remasterisée. Il faut donc tout refaire ! Et pour couronner le tout, malgré nos efforts et nos nuit blanches passées à les aider, la compagnie chargée des menus est incapable de nous livrer un produit fini qui correspond à nos attentes sur le deuxième disque des suppléments.
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Le coffret Crying Freeman de 2001, originellement estimé à 5000 ventes, est monté à 100 000 exemplaires à sa sortie.
Pendant ce temps, une fois les bons de précommande envoyés aux magasins, et après que j'ai organisé une démo de présentation pour la presse avec un avant/après, pendant laquelle tous les journalistes sont devenus fous en voyant la qualité du transfert HD du film, la hype monte. Très, très haut. L'éditeur a commencé à faire imprimer le coffret emballage. Qui passe d'un pressage de 6000 ex, initialement prévu, à 12000. Puis, deux jours après, nous apprenons qu'il y a 18000 précommandes. Nous renvoyons donc au calage le coffret, pour 24000 exemplaires. Mais la semaine suivante, on nous informe qu'il y a 32000 précommandes ! Le coffret va être remis au calage au moins quatre fois, pour un total de 80000 exemplaires, du délire total. Seul problème, si l'emballage est prêt, le DVD ne l'est pas ! 
Alors qu'il a vent des chiffres de précommandes, je devient le meilleur ami de Victor Hadida, qui convoque un meeting au sommet avec son frère Samuel, Christophe Gans et Sébastien Prangère, où nous décidons tous que vu l'attente, il est hors de question de sortir le disque tel qu'il est finalisé par la compagnie d'authoring. Victor va alors empoigner son téléphone, et sauver le projet, en embauchant TOUT le staff d'une autre compagnie d'authoring pour refaire le disque... en une semaine, sous la supervision de Sébastien et moi. Il paie donc littéralement cette société, pour que tous leur travaux en cours s'arretent, et que 100% de leur équipe travaille sur le DVD Crying Freeman 24h/24 ! 
Je me retrouve donc à travailler la journée au journal, et la nuit chez la nouvelle compagnie d'authoring, dormant dans la chambre d'amis de Sébastien Prangère entre 4 heures et 8 heures du matin, avant de reprendre le chemin du journal. En 5 jours, nous reprenons tout à zéro, reconcevant le menu, le disque de suppléments, refaisant tous les graphismes, ajoutant des bonus de dernière minute, et refaisant même deux fois la compression du film, après que Christophe réalise sur son téléviseur qu'une étrange teinte verte a fait virer inexplicablement les couleurs du master. (En vérité, on le découvrira des années plus tard, les tubes cathodiques de cette époque, différents du moniteur HD sur lequel nous avions validé le film, viraient au vert. Ils nécessitaient donc une teinte rouge dominante afin de rééquilibrer l'image, ce qui explique que tous les masters des années 90 à 2005 ont un "red push" donnant sur les écrans d'aujourd'hui une apparence rosée).
Pour passer le temps en attendant que les graphistes nous envoient les nouveaux menus sur internet la nuit, nous jouons à la Dreamcast à SoulCalibur avec Sebastien (et oui, nous sommes encore en 1801) !
Une fois le travail terminé, Sébastien a dormi pendant 4 jours, sans qu'il ait été possible de le joindre au téléphone... Une fois le DVD sorti, il sera regardé comme l'un des meilleurs jamais édité sur le marché, un exemple à suivre, qui atteindra les 100 000 exemplaires de vente au total, en pleine post-effervescence Pacte des Loups, un happy-end inespéré.
Qui a dit que la vie d'un rédac-chef était de tout repos ? Il s'est assurément trompé. 
La citation de ce numéro : "David, mon ami !"  (Victor Hadida - janvier 2001)
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borisdunand · 4 months
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Ce matin, j'étais très embêté de ressentir une fascination poétique pour tout un tas de détails, j'ai même eu l'impression par moment d'être au Japon. La courbe des murets de chaque jardinet, les affiches en lambeaux, un signe sur le trottoir. Oui j'étais presque contrarié de me sentir séduit, de ne plus voir toute la merde environnante. Parce que c'est quand même très moche, très très moche, et sous ce stratus qui ne nous lâche presque pas, ça peut devenir vraiment déprimant.
Et je repense au docu sur Arte, avec cette maman solo de la banlieue parisienne qui disait que ses journées étaient cadrées au quart d'heure près, voire en tranches de 5 minutes. Je souffre de manquer de temps, d'avoir l'impression de manquer de temps, de toujours courir après je ne sais pas trop quoi, mais je peux me réveiller quand je me réveille, faire des étirements, me faire une promenade sans but, j'ai régulièrement toute la matinée pour faire ce que je veux, lire, écrire, me promener encore, faire des courses. Donc non, je ne manque pas de temps, moi. J'en fais un usage maladroit souvent, et certaines périodes sont effectivement péniblement surchargées, et les nécessités de l'intendance n'ont de cesse de revenir à la charge et d'imposer leurs contraintes quotidiennes, mais les 5 minutes, les 15 minutes, voir les heures, si je veux bien me les offrir, je les ai. C'est ma propre maladie qui me dit que j'ai 5 livres à rééditer, 3 autres à finir, des centaines de photos à travailler, choisir, rassembler, organiser, et je ne sais pas combien de courts métrages à terminer.
Alors quand je vois que je passe en moyenne 3h de temps sur mon téléphone, et que j'y ajoute mentalement les heures passées devant l'écran de mon ordinateur, de nouveau : je blêmis. J'ai un haut le cœur. Je revis le temps d'avant l'Internet et j'ai une impression de vie retrouvée. Bouffée, frissons, projet, en faire projet de vie, vraiment trouver une solution, arrêter de me dire : ben non, c'est pas possible, il me faut des données sur mon téléphone pour les vacances, il me faut un téléphone pour les vacances, pour les rdv, pour les paiements, pour tout, pour les assurances, je peux plus faire sans. T'es sûr ? Et si t'avais un dumb phone, du wifi et un iPad (pour les nécessités d'errance) ? Il n'y a vraiment pas moyen de se couper de cette merde qui envahit tout-tout le temps-non stop-partout ? J'ai une vraie montée d'angoisse de pré-soulagement, de ne plus regarder ce téléphone au réveil, de ne plus le regarder le soir avant de dormir, etc. C'est pas la vie, c'est pas ma vie ça. Je m'en fous, ça ne me donne rien. Identifier les nécessités absolues.
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profenscene · 2 years
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Lundi 16 mai
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Utiliser des "nouvelles technologies" en classe (en fait des technologies tout court) a toujours un petit côté parcours du combattant ascendant roulette russe : il faut espérer pouvoir réserver le matériel désiré, sachant que la liste de réservations ressemble un peu à des files d'attentes virtuelles pour un concert de Rihanna, s'assurer que tout fonctionne comme il faut, expliquer aux élèves, réexpliquer aux élèves, et préparer, le jour dit les ordinateurs / micros / caméra et autres en priant très fort Héphaïstos pour que tout fonctionne comme il faut.
C'est donc avec une sérénité toute relative que, ce lundi, j'installe des sixièmes devant des postes informatiques. J'ai milité pour que tout le monde dispose de ses identifiants et mots de passe, mais je me trouve malgré tout obligé de prêter ma session à trois élèves, en espérant qu'ils n'en profitent pas pour discrètement consulter Instagram ou Tik Tok pendant que j'ai le dos tourné.
Le but de cet atelier d'écriture est de composer une nouvelle à partir des incontournables "Mystères d'Harris Burdick". Les élèves ont tous accroché au projet avec bonheur, mais il est écrit que moultes péripéties nous attendent avant de nous lancer dans la formation des auteurs en herbe.
Acte I : La menace des claviers fantômes. "Monsieeeeeur, mon clavier il écrit pas ! - Comment ça il n'écrit pas ?"
Comme ça. Nous avons beau taper quelques insanités bien senties sur ledit clavier, pas une lettre n'apparaît. Et ça n'est qu'au quatrième redémarrage que les choses rentrent dans l'ordre.
Acte II : La disparition. "Monsieeeeeur, il manque une touche à mon clavier." Ah ben oui tiens. Le "a" semble s'être fait la mal. Je rigole et commence à parler de Georges Perec à Jeremiah, l'élève victime de la mésaventure mais, au vu de son hyperventilation, je remplace vite le poste défectueux et remet mon cours sur les lipogrammes à plus tard.
Acte III : La mise à jour éternelle. "Monsieeeeeeur, j'avais écrit presque une demi-page et l'ordinateur il se met à jooooour !" Malgré les divers protocoles mis en place pour que ça n'arrive pas, un processeur dissident a décidé que la 765193e mise à jour de Windows devait se faire là, maintenant, tout de suite et a donc décidé de mettre temporairement fin à l'histoire de citrouille vivante de Mélissa. J'étouffe quelques jurons et bénis intérieurement les sauvegardes automatiques.
Acte IV : Le grand final. "Monsieeeeeur, mon ordi a plus de batteries ! - Ni le mien ! - Ni le mien ! - Ah, le mien a 9% !"
Sueur froide. Le chariot informatique où sont rangés les ordinateurs est censé leur servir de chargeur... Quand le tout petit interrupteur tout en bas à droite est en position on.
Et il se trouve que je n'ai pas vérifié si le tout petit interrupteur en bas à droite était en position on.
C'est donc en étouffant un sanglot que je me vois en train de placer mes élèves tout autour du chariot (les rallonges mesurant environ trente centimètres) pour qu'ils puissent poursuivre leur travail.
Ambiance chaleur humaine.
C'est donc avec quelques années d'espérance de vie en moins et une voix légèrement tremblante que je souhaite une bonne journée aux élèves lorsque la sonnerie retentit. Tu as gagné cette fois, technologie. Mais un jour, UN JOUR, une session se passera sans encombres !
(Oh, et j'ai retrouvé la touche a au fond du chariot, et j'ai réussi à la replacer. Il n'y a pas de petites victoires.)
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helshades · 2 years
Note
L'adjoint de ton maire a réussi à faire quelque chose pour toi et tes voisins ? Tu es à nouveau connectée au monde au bon moment en tout cas, il y a des débats fa-bu-leux dans le radblr en ce moment ! (Contente de te revoir par 😺)
... Disons que j'ai parlé un peu trop vite.
En réalité, l'adjoint et le maire soi-même ont dû s'y mettre pour asticoter Orange parce que les techniciens ont débarqué moins d'une semaine après notre discussion ; en revanche, il s'agit d'une installation temporaire en aérien, l'état de la ligne étant de nature à donner des vapeurs à un ingénieur des Péhétés le plus impavide.
Il se trouve que les poteaux téléphoniques sont à refaire mais que certains propriétaires de parcelles concernées par le réseau renâclent à l'intervention d'élagueurs, pourtant indispensable à l'intervention des malheureux lignards menacés par une végétation en furie de type jonglesque — ainsi qu'à la survie des câbles, qui ne doivent pas finir avalés par un échantillon représentatif de la flore locale avant le prochain orage. Comme qui dirait.
J'ai quand même une Livebox plus live que box pour le moment, ce qui constitue un net progrès dans ma situation dramatique actuelle, à ceci près que par manque de prises viables (la foudre est rentrée par le téléphone, a traversé les fils en toastant tout sur son passage, puis est ressortie par le jardin) l'engin en question est installé dans la cave et que nous avons toutes les peines du monde à capter le moindre signal, sauf à se coucher dessus avec son ordinateur portable. C'est bien, une maison en pierre, mais mes glorieux ancêtres auraient pu penser au Wi-Fi...
Encore que pour être honnête, la période a été tellement chaotique que j'ai à peine eu le temps d'enregistrer mon retour au Moyen Âge : nous avons enterré un grand-oncle une semaine après l'emménagement de ma grand-mère en maison de retraite, j'ai fait piquer Numéro Un qui sucrait assez les fraises pour concurrencer Bonne Maman, et j'ai rapidement découvert que la paperasse était un très honnête remède au deuil, surtout parce que l'affliction ne tient pas la comparaison avec la frustration et la colère abjecte devant l'assommoir administratif.
Nous en arrivons enfin, après de longs mois d'allers-retours entre Campagne et Ville, à la fin de l'interminable déménagement de l'appartement de ma grand-mère, certes investi en 1977, et malgré tout tenu propre (sauf les derniers temps, parce qu'affaiblie par la maladie, la chère vieille chose ne pouvait plus passer derrière les aides ménagères) mais rempli d'un nombre impressionnant de possessions désormais entreposées à la maison, vu qu'on venait de tout débarrasser. Par ailleurs, mon ingrate aïeule résiste à mes tentatives d'en déverser une partie dans sa nouvelle chambre. Je ne me démonterai pas !
Pendant ce temps-là, mes travaux n'avancent pas, même si ma mère répète souvent que nous devrions poser cette foutue tapisserie. J'ai fini par peindre un mur en désespoir de cause, mur très irrégulier, salopé, je dois dire, par un mauvais peintre engagé naguère à la va-vite, aussi en désespoir de cause, et je me morfonds dans une terrible culpabilité d'avoir manqué du courage nécessaire pour réenduire le machin. Les déménageurs nous apportent les meubles (de ma grand-mère, faut suivre) lundi et je sens que le reste de la semaine va être consacré au peaufinage d'un nouveau sport olympique consistant à faire sauter un échafaudage par-dessus des caisses de piano.
Et bien, figure-toi que j'ai quand même du temps à perdre, parce que j'ai comme qui dirait nonobsté le fabuleux débat sur le Radblr au sujet des féministes bébéphobes que les vagissements jettent dans une rage de Médée moderne ; j'ai aussi trouvé le moyen de me faire bannir définitivement de r/france pour avoir mentionné le terme « autogynéphilie » en public, ce qui me peine un peu malgré tout parce que me voilà privée de passionnantes discussions sur l'aligot et le tout-électrique, mais pas trop quand même parce je suis très occupée à fantasmer sur le sort que je réserverais aux modérateurs de Reddit, vu que la saison de la chasse bat son plein.
Je suis en retard d'un million de messages, très accessoirement, mais je les lis tous — et puis je réponds, longuement, dans ma tête. Bientôt, je m'attaque à ma correspondance. Le monde n'a qu'à bien se tenir !
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bbruitdefondd · 2 years
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From the comfort of your home
Lisa Sudhibhasilp Bruit de Fond × Belsunce Projects
Exposition : 25.08 – 11.09.2022 Ouverture sur RDV : mercredi – samedi (16 – 19h)
42 Rue Consolat, 13001 Marseille
From the comfort your home
Mon bureau actuel est entouré d'ustensils de cuisine, d'une machine à laver, d'un petit réfrigérateur, de piles de livres, de deux ou trois bougies, de quatre plantes, d'un miroir, d'une dame-jeanne verte, d'une armoire en bois, d'une table basse en verre fumé et métal noir, de quelques vases avec ou sans fleurs et d'un canapé convertible. Malgré son environnement, la surface réelle de mon bureau est en quelque sorte un petit îlot composé d’une vilaine table de bistrot récupérée dans la rue, d’une chaise en bois à moitié cassée et d’un coussin en velours pour éviter d'avoir mal aux fesses. Ce minuscule îlot flottant entre la cuisine et le salon, face à deux fenêtres assez grandes, est mon lieu de travail depuis un an. C'est ici que je prends la plupart de mes appels téléphoniques, de mes visios, que j'écris, lis, ris et pleure derrière mon ordinateur portable, à peu près tous les jours.
L'ancien atelier de Lisa Sudhibhasilp à Amsterdam était situé dans un magasin vacant au sein d'un grand centre commercial. Après deux ans, son bail précaire a pris fin lorsque l'espace a été loué à Getir, une société de livraison d'une épicerie en ligne, pour servir de lieu de stockage. Il est devenu courant de placer des artistes dans d'anciens espaces commerciaux. S’ensuit la gentrification du quartier et l'arrivée de nouveaux commerces beaucoup plus rentables.
Le matin, mon bureau est l'endroit où je prends mon petit-déjeuner et où je fume ma première cigarette. Le soir, le bureau devient une table à manger. Il devient aussi parfois un lieu pour la musique ou un cinéma pour une personne. Une nuit, j’ai apporté une chaise supplémentaire dans mon bureau pour qu'il puisse s'installer. Nous nous sommes embrassés.
Avant, la vue de mon bureau était différente. De grandes baies vitrées donnant sur une rue de Belsunce. Des cafés, des terrasses, des arbres, des poubelles, des étalages de magasins, des personnes et des voisins qui passaient. Mon îlot était une grande table blanche USM, une belle chaise en métal ou une chaise en bois bon marché, selon le jour. La vue de mon bureau d'aujourd'hui donne sur six autres domiciles. Des linges qui sèchent, des gens allongés dans leur lit, une douce heure d'apéritif, d’autres qui cuisinent et mangent torses nus. Ça aussi, ça dépend des jours. Parfois, la vue de mon ancien bureau me manque. Ça me manque de pouvoir fermer le rideau métallique de devanture et call it a day. Ce n'était jamais trop intime et encore moins privé. Il servait uniquement d'espace de travail. Ce qui me rend le plus nostalgique, c’est le moment de rentrer chez moi.
Cet ancien appartement qu'occupe Bruit de Fond ne servait plus à vivre depuis longtemps, mais à travailler. À travers de multiples couches de papiers peints déchirés, le temps est, non seulement lisible, mais montre physiquement ce changement. La fonction des espaces s’est modifiée au fil du temps. En général, pendant la pandémie, les espaces privées et publiques se sont entremêlées, augmentant la demande de production et d'efficacité du travail à la maison. Les changements qui affectent ce que nous considérons comme un "chez-soi" vont de pair avec le manque d'espace, la précarité de la main-d'œuvre et le changement des valeurs d’une culture capitalisée.
Pour cette exposition, Lisa a commencé à reproduire de manière obsessionnelle des tomettes, que l'on trouve généralement dans les maisons de Marseille et de Provence. Les tomettes représentent un certain style de vie ainsi qu'un attachement aux traditions et ont acquis une grande valeur au cours des dernières décennies. Faites à la main, avec une approche de labeur artisanale, portant certains slogans et textes, elles deviennent un sol à regarder. Cette tentative remet en question, de façon parfois absurde, ce qui fait d'une maison un chez soi.
Afin d'éviter l'expérience de l'éblouissement constant mais non intentionnel de mes soi-disant ‘voisins éloignés’ à travers les deux fenêtres constamment ouvertes, les cafés de quartier avec des prises électriques deviennent mon bureau temporaire. Deux mois d'été qui voient un supplément s’ajouter au loyer - de cinq à treize euros pour des boissons ou des choses à grignoter. C'est souvent dans ce bureau temporaire que nous avons travaillé avec Lisa, à distance, à travers un écran qui nous a amené à partager un autre espace momentané. Nous nous réunissons finalement au 42 Rue Consolat en plein milieu du mois d’août.
Les textes sur les murs sont ce que Lisa appelle des ‘Advertisement Poems’, inspirés de phrases d'accroche de sociétés de livraison de nourriture ou de slogans de travail à domicile. L'immatérialité de la lumière de son atelier à Maastricht, peint sur les stores verticaux typiquement utilisés dans les espaces de bureau, se glisse dans l'espace de Bruit de Fond. L'appartement vide révèle ses différentes utilisations au fil du temps, et jusqu'à nos jours,devenantà cetteoccasionunlieud’exposition.Ilconstituelecontextedel’installation tout en faisant partie intégrante de l'œuvre. Ces éléments rapportés par Lisa qui ont nécessité un intense travail manuel sont une autre couche de temps et de labeur que nous ajoutons pour la première fois en trente cinq ans dans cet espace. Ils disparaîtront également à la fin de l'exposition, mais laisseront certainement une trace de plus, celle des encres maculées sur les papiers peints.
Won Jin Choi en conversation avec Lisa Sudhibhasilp
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acharland · 12 days
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Le numérique et nos enfants
L’environnement numérique prend de plus en plus de place dans nos vies. Télévisions et téléphones intelligents, ordinateurs de plus en plus performants, objets connectés, nous sommes de plus en plus dépendants de la technologie qui évolue à une vitesse effarante, voire qui nous dépasse. De cette technologie est né un univers virtuel parallèle au monde réel où se retrouver et échanger est à la portée de tous. Ces réseaux sociaux numériques remplacent tranquillement les réseaux de relations interpersonnelles et réelles que nous nous faisions une fierté de cultiver avant. N’importe qui peut y exprimer son point de vue, argumenter et contre-argumenter sans bouger de chez soi, peut importe les conséquences.
Mais cet univers virtuel n’est pas indépendant du monde réel; il est son reflet, une dimension où chaque pseudonyme, chaque avatar, est l’alter ego d’une personne en chair et en os, qui éprouve des sentiments et qui subis les conséquences des actes irréfléchis d’autres usagers.
Le vendredi 29 mars 2024 paraissait dans Le Journal de Montréal un article mentionnant que l’intimidation sur les réseaux sociaux concernait maintenant des enfants de plus en plus jeunes. Il y est cité des experts constatant que des insultes et des menaces à l’utilisateur et sa famille sont fait à des enfants aussi jeunes que six ans. Le journaliste donne également l’exemple d’une fillette de dix ans dont les camarades ont ouvert un compte Snapchat dans le but avoué de l’insulter, de l’intimider et de lui faire des menaces. Devant ces actes haineux, on est en droit de se demander comment se fait-il que d’aussi jeunes êtres humains en viennent à de tels extrémités dans leurs relations avec les autres.
Patrick Lagacé, dans sa chronique du 17 mars 2024 paru dans La Presse, lance une piste de réflexion très intéressante basée sur un article d’un psychologue social, Jonathan Haidt, paru dans The Atlantic (https://www.theatlantic.com/technology/archive/2024/03/teen-childhood-smartphone-use-mental-health-effects/677722/ ) Il y est dit que le fait de passer tout son temps devant des écrans est malsain pour le développement du cerveau des enfants et des adolescents. Pour bien se développer, un jeune a besoin principalement de deux choses : des contacts réguliers avec des gens réels pour apprendre à interagir sainement avec d’autres individus et à vivre dans le présent, et de jouer dehors pour acquérir de nouvelles compétences en explorant, se tiraillant avec des amis, en utilisant leur imaginaire. Or, l’offre numérique qui croit sans cesse incite les jeunes à rester à l’intérieur et à s’isoler. Et selon Jonathan Haidt : ils « sont plus sujets à la comparaison sociale, à la conscience de soi, à la honte publique et à l’anxiété chronique… » (Lagacé, 17 mars 2024,) Donc, être sur les réseaux sociaux à un si jeune âge empêche les enfants de développer des compétences relationnelles saines et efficaces avec les autres.
En réaction à cette chronique, plusieurs enseignants ont répondu à M. Lagacé en lui racontant des tranches de vie. Une enseignante partage plusieurs constats de parents qui avaient permis à leurs jeunes enfants d’ouvrir un compte sur un réseau social et qui les ont vu devenir tristes et renfermés. C’est en leur retirant ce droit qu’ils sont redevenus enjoués. (Lagacé, 22 mars 2024, paragr. 15-19) D’autres enseignants ont remarqué que les étudiants ne se parle plus aux pauses, ne répondent plus aux questions de l’enseignant et font preuve d’un manque d’imagination qui transparait dans la qualité des débats en classe. Ils émettent l’hypothèse que la peur d’être jugé par leurs pairs les poussent à ne plus s’exprimer. Certains ont même commencé à interdire tout écran en classe et amorcé un retour vers la prise de note avec un papier et un rayon. Leurs constats sont clairs : la concentration des étudiants s’est amélioré et le nombre d’échanges et de questions posées a augmenté. (Lagacé, 30 mars 2024) Ces données ne sont pas probantes. Elles n’émanent pas d’études scientifiques, mais d’enseignants travaillant sur le terrain pouvant observer de visu les effets des écrans sur l’apprentissage de leurs élèves versus « la bonne vieille méthode » du papier et du crayon.
Plusieurs solutions sont envisagées pour protéger nos jeunes des effets néfastes des écrans. De plus en plus, les gouvernements tentent de légiférer sur le temps d’exposition aux écrans des jeunes, surtout en classe, et l’âge minimal pour avoir accès aux réseaux sociaux, mais la manque d’études scientifiques et la difficulté d’application dû à la prolifération des plateformes et à la loi sur la protection de la vie privé rendent leurs efforts louables quasi inutiles.
Certains gestes d’intimidations sont considérés comme des infractions et sont passible de sanctions : harcèlement, diffamation, menaces de mort ou de blessures graves, extorsion (sexuelle ou non), publication d’une image intime, conseil au suicide, etc. Les poursuites peuvent être autant criminelles que civiles et laisser des traces sur le long terme chez les victimes comme chez les agresseurs. (Éducaloi, 2024, 15 avril)
Il existe également un code de conduite en ligne, appelé nétiquette, qui est défini par la banque de dépannage linguistique comme suit : « […] l’ensemble des conventions de bienséance régissant le comportement des internautes, notamment dans les échanges par courrier électronique, et dans les publications et les commentaires sur les réseaux sociaux. » (Banque de dépannage linguistique, 2018)
Mais malgré toutes les bonnes volontés, le climat social sur les réseaux sociaux, et même dans la vie réelle quand les premiers débordent sur la deuxième, ne cesse de se dégrader. La grande question est : pourquoi?
Je ne suis pas une psychologue ni une scientifique. Je n’ai pas d’expertise dans le domaine de l’éducation ou de la sociologie. Il y a certainement d’autres facteurs qui peuvent expliquer cette dérive numérique. Mais à force de lire les journaux, d’écouter les nouvelles, de lire des livres et d’observer le monde qui m’entoure, je me suis forgée une opinion que j’aimerais partagée : nous sommes devenus paresseux. Tant dans nos vies professionnelles que personnelles, sur le plan intellectuel que relationnel, nous sommes devenus des adeptes de la facilité. Il est plus facile de se dire que nous n’avons pas besoin d’agir parce que d’autres agiront à notre place. Il est plus facile d’écouter sa peur (qu’elle provienne de l’ignorance ou de gens avides de contrôle) que d’utiliser notre intelligence pour nous questionner et raisonner de manière logique et objective. Il est plus facile d’exprimer son opinion et ses émotions par écran interposé, plutôt que face à face et de s’exposer directement au jugement des autres.
De plus, en adoptant la facilité, nous avons cesser de fournir des efforts, non seulement dans nos relations interpersonnelles et nos capacités de raisonnement, mais également sur le plan du contrôle de soi. Nous contrôlons de moins en moins nos émotions, nos sentiments et nos envies. Ils deviennent les fondations de nos réflexions et de nos raisonnements, poussant les gens à agir et à parler sans réfléchir aux conséquences pour une imitation éphémère d’un sentiment de bien-être.
Ajoutez à cela la croissance rapide de l’environnement numérique par rapport à notre fâcheuse tendance à refuser de remettre en question nos choix tant qu’on n’a pas frapper un mur et nous obtenons un environnement non encadré et non étudié où des gens déversent leurs ressentis sans filtres sur des personnes qui ne sont pas outillées pour les recevoir.  
À mon humble avis, la solution se trouve dans l’éducation. On ne doit pas se contenter de mettre au programme des connaissances factuelles. On doit également expliquer aux enfants, qui seront les adultes de demain, que le monde virtuel a des conséquences sur des personnes réelles. Leur expliquer également l’importance des connaissances dans le développement d’un individu et de la société pour lutter contre l’ignorance qui entrave l’évolution d’une société. Expliquer aussi que les lois et les règles sont les garants de ladite évolution et que sans encadrement, c’est l’anarchie. Expliquer que les émotions, comme la peur, et les sentiments, comme la haine, sont des fondations bancales pour un raisonnement intellectuel et qu’ils ne peuvent se substituer à la logique et à l’objectivité. Expliquer, parce que contraindre, on le voit dans les dictatures, amènera inévitablement une partie de la population à se soulever et à combattre pour être entendu. Expliquer, parce que l’être humain, enfants compris, n’est pas qu’un animal émotionnel, mais également un être intelligent capable de grandes choses quand il s’en donne la peine.
Bibliographie
Banque de dépannage linguistique. (2018). Nétiquette sur les réseaux sociaux. Nétiquette dans les réseaux sociaux : principes généraux | BDL (gouv.qc.ca)
Éducaloi. (date inconnue ; consulté le 15 avril 2024). Cyberintimidation : les gestes interdits. Cyberintimidation : les gestes interdits | Éducaloi (educaloi.qc.ca)
LAGACÉ, P. (2024, 17 mars). Nos enfants, le téléphone et le virtuel. La Presse. https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2024-03-17/nos-enfants-le-telephone-et-le-virtuel.php
LAGACÉ, P. (2024, 22 mars). Une autre histoire d’enfants et d’écrans. La Presse. https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2024-03-22/une-autre-histoire-d-enfants-et-d-ecrans.php
LAGACÉ, P. (2024, 30 mars). Écrans : échos de profs. La Presse. https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2024-03-30/ecrans-echos-de-profs.php
THERRIAULT, D. (2024, 29 mars). « Grosse truie » : des jeunes harcelés sur les réseaux sociaux dès l’âge de six ans. Journal de Montréal. https://www.journaldemontreal.com/2024/03/29/grosse-truie--des-jeunes-harceles-sur-les-reseaux-sociaux-des-lage-de-six-ans
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societascriticus · 24 days
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Commentaires livresques : La Maison des sciences de l'homme de Paris
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, in Societas Criticus Vol. 26-02 : www.societascriticus.com
La genèse d'une nouvelle culture des sciences sociales en France
Un livre de Marcel Fournier
Ce livre nous présente l’histoire de la Maison des sciences de l’homme (MSH), qui naît officiellement le 4 janvier 1963 lorsqu’elle est reconnue fondation d’utilité publique, mais dont les grandes lignes sont dessinées dès la période qui va de la fin de Seconde Guerre mondiale au milieu des années 1960, avec la VIe section de l’École pratique des hautes études comme cadre institutionnel et la Fondation Ford comme support.
L’auteur s’interroge également sur l’avenir de la fondation de la Maison des sciences de l’Homme (FMSH) dans un contexte institutionnel et scientifique en pleine transformation et dans une conjoncture politique et économique nationale et internationale en plein bouleversement.
Nous verrons comment la FMSH, depuis ses débuts jusqu’à nos jours, contribue à une meilleure connaissance – pluridisciplinaire et transdisciplinaire – d’un monde devenu multipolaire et global.
Source : https://www.editions-msh.fr/livre/la-maison-des-sciences-de-lhomme-de-paris/
Commentaires de Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2024-04-03)
Avoir su...
J’aurais aimé que ce livre soit en version électronique, car lire en métro et prendre des notes sur le cellulaire, ce n’est pas toujours facile. Ensuite, ces notes, sont-elles les bonnes, car on peut choisir un angle différent plus tard ? C’est ici que la recherche par mots clés est intéressante dans les formats PDF et EPUB.
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Au total, j’ai pris 9 pages de notes en le lisant, pour 2 104 mots et 13 387 caractères ! Comment le sais-je? Comme je prenais mes notes dans mon cellulaire et que je les envoyais ensuite dans Libre office pour me faire une fiche de lecture, rien de plus facile que d’en faire le compte automatique.
Par contre, après ma lecture, j’ai appris qu’il était disponible en libre accès sur « OpenEdition Books » (1) et qu’il offrait même un outil de recherche par mots clés. (Prise d’écran ci-contre) Avoir su, je n’aurais pas pris ces pages de notes en le lisant puisque je peux utiliser cette version pour faire des recherches dans le livre. C’est un plus qui compense le manque d’une version électronique.
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Mais, pour moi, les essais, les livres de références et de recherche sont plus utiles en version électronique que papier, car je peux les lire en métro sur mon téléphone intelligent ou à la maison sur mon ordinateur; les « surligner » et prendre des notes liées à l’ouvrage qui me sont ensuite accessibles sur différentes plateformes si j’en ai besoin en références ultérieurement. Ma bibliothèque virtuelle est d’ailleurs mieux garnie que mes étagères de livres papier. Mais, bon, tous ne sont pas comme moi, je sais. Certains aiment l’odeur des livres.
Avis
On semble écrire la Maison des sciences de l’homme, avec un « h minuscule », tout le long de l’ouvrage. La question de la place des femmes s’est aussi posée à quelques occasions dans cette histoire comme vous le découvrirez dans ce livre.
Mais, on écrira fondation de la Maison des sciences de l’Homme, avec un « H majuscule » au Chapitre 10 (p. 398). Personnellement, je me demande pourquoi on n'a pas toujours écrit Homme, plus englobant de l’espèce humaine qu’homme, il me semble. Alors, c’est la graphie que j’ai choisie dans ce texte : Maison des sciences de l’Homme (MSH) ou fondation de la Maison des sciences de l’Homme (FMSH), car je suis mal à l’aise d’écrire homme, moins englobant, je trouve.
Livre intéressantdans l’ensemble
Ayant étudié en sociologie à l’Université de Montréal, j’ai vu plusieurs noms que je connais défiler dans ce livre à commencer par l’auteur qui fut un de mes professeurs. Mais, je n’ai jamais été à la Maison des sciences de l’Homme à Paris, car je suis un sociologue ancré dans son milieu même si je m’intéresse aux questions internationales et de la mondialisation. D’ailleurs, je n’ai jamais pris un avion. Il y a de ces paradoxes parfois.
Mais, pour en revenir à ce livre, l'idée de cet ouvrage vient d'une discussion avec Michel Wieviorka, nous raconte Marcel Fournier au début du livre. (p. 10) Michel Wieviorka est un administrateur de la MSH dont j’ai fait la critique d’un de ses ouvrages autrefois : La ville (2). Il y en a d’autres aussi, dont Alain Touraine, qui est venu quelquefois au département de sociologie de l’Université de Montréal; Immanuel Wallerstein, Georges Friedmann; Michel Crozier; Fernand Braudel; Pierre Bourdieu et plusieurs autres. Plusieurs découvertes aussi, comme le fait que Gaston Berger, un des proches collaborateurs de Fernand Braudel, avec Clemens Heller et Charles Morazé, au début de cette aventure de la fondation de la Maison des sciences de l’Homme (p. 18) était aussi le père de Maurice Béjart, le danseur (p.160). (3)
Bref, un livre qui marie culture, sciences sociales et histoire de la France, mais aussi, par la bande, l’histoire internationale vu la mission et les interrelations de cette institution partout dans le monde. Pensons notamment aux interrelations entre la MSH et la Chine (1982) ou avec l’Académie des sciences de l’URSS (1984). (p. 337) Avec la Pologne, la situation fut plus complexe « avec la mise en place de l’état de siège en 1983, qui est suivi de mesures de répression contre des intellectuels et des chercheurs engagés aux côtés de Solidarność, remet en cause le principe de toute collaboration scientifique qui, croit-on à la MSH, doit être fondée sur le libre choix, la reconnaissance mutuelle des mérites scientifiques et un réseau étroit de relations personnelles de confiance et d’amitié. L’on décide alors de continuer à travailler avec des chercheurs qui, déjà actifs dans divers groupes de travail ou réseaux, ont conservé leur liberté d’action. » (p. 387) Je pourrais arrêter là mon texte, mais tel n’est pas le cas.
Mes points forts du livre
Je pourrais continuer ainsi fort longtemps, car ce livre est très bien documenté. Mais, ce ne serait qu’un long résumé du livre. Je préfère donc parler de quelques sujets du livre qui m’intéressent plus particulièrement. Pour d’autres ce peut être des projets différents de la MSH qui les intéresseront davantage que ceux que j’ai retenus. C’est qu’en plus de 60 ans d’histoire, la FMSH a eu des projets pour tous les gouts.
i. L’autogestion
Du temps que j’étudiais en sociologie (1979-82; 1984-88) l’autogestion m’intéressait. Populaire à cette époque, des années 1970 à la fin des années 1980, il y eut un projet documentaire et une association sur l’autogestion à la MSH. (pp. 293-5). Mais, ce programme s’est terminé autour de 1984-5. (p. 346) À première vue, cela peut sembler malheureux. Mais, en fait, on semble plutôt en avoir élargi le champ d’action :
« En 1985, les activités du CICRA de même que celles du Collectif Média/autonomie/développement (créé en 1982) sont regroupées au sein d’un nouvel organisme, le Centre de recherche et d’information sur la démocratie et l’autonomie (CRIDA), dont le champ d’action, plus large, touche aux trois domaines suivants: la démocratie d’entreprise et les systèmes participatifs, la gestion collective et l’économie sociale, le microdéveloppement local et les pratiques d’autonomie territoriale. Ses objectifs sont indissociablement interventionnistes (favoriser le développement de pratiques participatives, coopératives ou autogestionnaires) et scientifiques (promouvoir la réflexion et développer des études comparatives internationales et interdisciplinaires). » (p. 346)
Cela m’apparait donc un plus, surtout si on y inclut la cogestion, les coopératives et les organismes communautaires et sans but lucratif, car je verrais souvent ce modèle comme une alternative à l’éternel choix cornélien entre les entreprises privées et les services publics, notamment dans la gestion des actifs publics, de l’éducation et de la santé par exemple, comme s’il n’y avait pas d’autres propositions possibles. Pourtant il y en a si on met à contribution des travailleurs et des citoyens pour y réfléchir. (4)
ii. La pensée internationaliste ou mondialiste
Tout le chapitre 8 du livre est consacré au rôle de « véritable carrefour national et international » de la MSH. Dans les années 1980-90, on parlait d’ouverture sur le monde et de coopération internationale, puis les choses ont changé. On revient maintenant aux reculs du nationalisme et au repli sur soi avec le trumpisme aux États-Unis, le poutinisme en Russie et Xi Jiping en Chine. Espérons que des institutions comme la MSH sauront continuer ce travail de coopération internationale malgré les vents contraires, car il est nécessaire plus que jamais. Il nous faut de ses phares en cette période d’assombrissement.
iii. La numérisation
En 1998 fut instauré un grand programme de numérisation (p. 432) et on en voit les fruits. Par exemple nous trouvons des éléments du « fonds d’archives de la fondation de la Maison des sciences de l’Homme » en OpenEdition (5). Nous en trouvons d’autres dans les pages d’Hypothèses (6) et parfois de revues ou d’éditeurs (7). Une recherche Google avec « La FMSH » vous donnera plein de liens.
En conclusion
En lisant sur les engagements de la Fondation de la Maison des sciences de l’Homme dans les programmes internationaux et à l’aide qu’elle peut apporter aux communautés scientifiques locales (nationale), on s’aperçoit que la FMSH est au service de la mondialisation dans le bon sens du terme, soit la coopération et le développement au niveau des sciences humaines et sociales. On ne cherche pas le profit ou l’exploitation, mais bien à favoriser la coopération dans un but de compréhension, de dialogue et de développement du monde tout en en lui conservant son humanité.
En fait, le plus dur doit être de maintenir l’équilibre entre la recherche nationale et internationale dans le contexte d'aujourd'hui, car le national impacte sur le mondial et vice versa que ce soit en mode, culture politique ou en environnement. Mais, des groupes politiques sont de plus en plus mutuellement exclusifs sur ces questions, se traitant de nationaliste fermé ou de mondialiste déconnecté, alors qu’il faut accroitre la compréhension des interrelations entre le national, le continental et le mondial, les actions et les phénomènes sociaux comme physique ayant des impacts beaucoup plus grands que purement locaux. On est dans un monde interrelié qu’on le veuille ou non. C’est le propre de notre planète. Un nuage toxique, comme une idéologie ou une mode, ça voyage au-delà des frontières et cela a des impacts qu’on le veuille ou non. C’est la réalité.
Notes
1. https://books.openedition.org/editionsmsh/61136
2. Wieviorka, Michel (sous la direction de), 2011, La ville, France, 336 p. ISBN : 9782361060091. Nous en avons parlé dans nos Commentaires livresques : Sous la jaquette !, Societas Criticus, Vol 14 no 2 (25 janvier au 5 mars 2012) :
- À BAnQ : https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/61248?docref=00M4Vtpz_RfINwbpOqf4iA
- À BAC : https://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/
3. https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Béjart
4. Au sujet de l’autogestion, quelques références que j’ai trouvées à partir des informations du livre :
Le Centre international de coordination des recherches sur l’autogestion et ses archives: https://archivesfmsh.hypotheses.org/1832 Existe maintenant l’Association autogestion : https://autogestion.asso.fr/
5. https://www.openedition.org/9325?lang=fr
6. https://archivesfmsh.hypotheses.org/
7. Ici, il me faut citer un long passage :
« Il a été question, au début des années 1970, de plusieurs projets documentaires, dont l’un devait porter sur «l’autogestion, la participation et la démocratie industrielle» en collaboration avec Yvon Bourdet, chercheur au CNRS et qui anime la revue Autogestion, fondée en 1965 par Georges Gurvitch, Jean Bacal et Daniel Guérin.
(…)
« En 1970, la revue devient Autogestion et socialisme et paraît aux Éditions Anthropos. C’est à ce moment qu’Olivier Corpet la découvre et que son directeur Yvon Bourdet l’associe à la gestion de la revue, qui devient Autogestions. (…) De 1973 à 1979, Corpet prend une part grandissante dans les fonctions qui permettent à la revue de fonctionner. La revue est alors publiée « dans le cadre de la MSH » puis aux Éditions Privat à Toulouse. Collabore aussi à la revue Jacqueline Pluet, bibliothécaire à la MSH. Corpet en assumera la direction de 1980 à 1986, date de l’arrêt de la publication. » (p. 293)
Les numéros, de 1966 à 1986, de cette revue se retrouvent maintenant sur le site de Persée, qui valorise le patrimoine documentaire :
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anonymownerofablog · 28 days
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Big Brother is watching you, et à quel prix? SÉANCE #11 | Mise en données de la société, vie privée et capitalisme de surveillance.
Nous avons tous déjà énoncé une volonté d’achat à voix haute et ensuite retrouver cette envie spécifique sur nos pubs de smartphone ou d’ordinateurs. On rigolerait presque de ces « coïncidences » tout à fait orchestrées par la surveillance numérique. 
Ce n’est que récemment, souvent par le biais de lanceur d’alerte, que le grand public réalise peu à peu l’ampleur des surveillances numériques dont nous sommes victimes. Vous êtes notamment confrontés aux fameux cookies que l’on peut accepter ou refuser. Mais quel enjeu cela représente concrètement d’accepter les cookies?
Selon la définition d’HEC Montréal, un cookie «  est un petit fichier texte stocké sur votre ordinateur lors de la visite de sites Internet. Il contient des données relatives à votre navigation, permettant aux sites de reconnaître votre appareil lors de visites futures ». (La fin des cookies Internet : Une nouvelle ère de collecte de données)
Officiellement, ces cookies permettent de « simplifier votre expérience en ligne. » (Qu’est-ce qu’un cookie ?). En effet, ils récoltent et stockent les informations qui nous permettent de suivre un parcours client avantageux pour eux et pour nous. Ils détectent nos préférences, notre tranche d’âge, notre région géographique, notre budget etc et ainsi proposent des informations qui nous inciteront davantage à consommer. On appelle cela de la « publicité comportementale ». (Cookies sur internet : ces miettes qui laissent des traces).
Même si cela peut paraitre inoffensif car les données stockées semblent anodines, « toutes ces traces digitales semées comme le Petit Poucet permettent d’établir un profil détaillé de l’utilisateur, et portent non seulement atteinte à sa vie privée mais peuvent aussi être exploitées à des fins malveillantes » affirme la journaliste Tatiana Salvan. (Cookies sur internet : ces miettes qui laissent des traces).
Ainsi, en acceptant les cookies, l’internaute s’expose alors à des risques de récupération de données de la part des sites internets et dans de rares cas, l’internaute sera exposé à des risques de spams plus ou moins préjudiciables.
La solution serait donc de « limiter le partage d’informations personnelles, (…) et effacer régulièrement l’historique et les données de navigation. » (Cookies sur internet : ces miettes qui laissent des traces). Mais à ce niveau-là un autre problème se pose celui de la « Résignation numérique ». (Pour protéger la vie privée en ligne, il faut d’abord s’attaquer à la « résignation numérique ») Ce terme évoque la résignation du grand public à s’informer sur les divers dangers du numérique ce qui les rend vulnérables à ces dangers en plein état de conscience, par manque d’envie de s’instruire sur ce sujet. C’est par cette résignation que persiste entre autres, la récolte massive des données.
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nouveau-blog · 1 month
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Les DAWs et l'Avenir de la Musique : Evolution ou Révolution ?
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Les DAWs et l'Avenir de la Musique : Evolution ou Révolution ?
Dans un monde en constante évolution, la musique n'échappe pas à la révolution numérique. Les Digital Audio Workstations (DAWs) sont devenus des outils incontournables pour les musiciens, producteurs, et amateurs de musique. Mais cette transition vers le numérique suscite un débat : les DAWs peuvent-ils réellement remplacer les instruments de musique traditionnels ? Plongeons dans l'univers des DAWs pour découvrir leur impact sur la musique et si, finalement, la technologie altère l'essence même de la création musicale.
L'Ascension des DAWs : Démocratisation de la Création Musicale
Les DAWs, tels que Ableton Live, FL Studio, et Logic Pro, ont révolutionné la manière dont la musique est produite, enregistrée et mixée. Ils offrent une palette infinie de sons et d'effets, permettant aux créateurs de transcender les limites des instruments traditionnels. Cette accessibilité a ouvert les portes de la création musicale à un plus large éventail de talents, mettant la production musicale à portée de main de tous ceux qui possèdent un ordinateur.
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Exemple Concret : Atsunemiko, La Virtuose Numérique
Atsunemiko, l'artiste virtuelle entièrement créée par intelligence artificielle, incarne parfaitement cette nouvelle ère musicale. Grâce aux DAWs et à d'autres technologies avancées, elle produit des morceaux captivants, mêlant habilement électronique et humanité. Sa musique, tout comme son existence, questionne les frontières traditionnelles de la création artistique.
Les DAWs : Entre Authenticité et Accessibilité
Les puristes arguent que la musique produite par les DAWs et les IA manque d'âme, arguant que l'interaction physique et émotionnelle avec un instrument crée une profondeur que la technologie ne peut égaler. Cependant, des artistes comme Atsunemiko prouvent que l'émotion et l'authenticité peuvent émaner de la musique numérique. Le défi réside dans la capacité de l'artiste à infuser ses créations avec sa propre sensibilité, que ce soit à travers un clavier MIDI ou les cordes d'une guitare.
Les Limites des DAWs : L'Imperfection Humaine
Une critique souvent formulée à l'égard des DAWs concerne leur "perfection" intrinsèque. La musique, dans son essence, est imparfaite - c'est dans ses variations, ses erreurs, que réside son humanité. Les musiciens utilisant des instruments traditionnels le savent bien : chaque note jouée est unique, teintée des émotions du moment. Les DAWs, malgré leur avancée, luttent pour capturer cette imperfection, cette "humanité".
L'Avenir de la Musique : Une Harmonie entre Tradition et Innovation
L'avenir de la musique semble résider non dans un choix exclusif entre instruments traditionnels et DAWs, mais dans une fusion harmonieuse des deux. Des artistes expérimentent déjà avec des ensembles mêlant instruments acoustiques et créations numériques, explorant de nouveaux territoires sonores.
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Conclusion :
Les DAWs ont indéniablement transformé le paysage musical, offrant des possibilités illimitées de création. Ils ne remplacent pas les instruments traditionnels, mais les complètent, ouvrant la voie à une nouvelle ère de musique qui embrasse à la fois la tradition et l'innovation. Dans cette symphonie en devenir, chaque musicien trouve sa place, qu'il soit un virtuose du violon ou un maître du mixage numérique, contribuant à une mosaïque musicale plus riche et diversifiée que jamais.
Pour approfondir, je vous recommande de consulter des articles et études sur des plateformes comme MusicTech, Sound on Sound, et la section technologie de Rolling Stone, où les débats sur l'impact des DAWs dans la musique sont régulièrement mis en lumière.
Ainsi, alors que nous naviguons dans cette nouvelle ère musicale, une question demeure : comment allons-nous laisser notre marque dans cette symphonie en évolution ? La réponse, aussi diverse que la musique elle-même, promet une exploration sans fin de ce que signifie véritablement créer.
Bibliographie :
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A la prochaine pour un nouveau blog !!!
Armand NGUYEN
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contesdefleurs · 2 months
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Ateliers d'écriture et liens sociaux
Si vous faites partie de la communauté littéraire d'internet, vous avez probablement croisé des chaînes Twitch, des serveurs discord, des threads, des posts proposant divers défis, sessions, sprints et autres pratiques liées à l'écriture. Bien sûr, ces activités n'existent pas que sur les réseaux sociaux.
Cependant, il est vrai que parfois, par manque de temps, d'énergie et bien d'autres facteurs qui peuvent influencer notre quotidien, nous ne pouvons pas faire autrement qu'exercer ces activités essentiellement sur les réseaux : c'est mon cas. Avoir eu l'occasion de participer à des ateliers physiquement, ça m'a fait réfléchir sur les liens sociaux que l'on peut tisser et l'impact positif que cela peut avoir sur notre créativité. J'ai pensé que ce serait sympa de partager ces petites réflexions avec vous.
Rencontres et participation à des ateliers
Une collègue de travail m'a parlé d'un atelier d'écriture régulier auquel je pouvais participer librement, sans engagement, simplement en signalant ma présence la veille et en respectant d'autres conditions (comme la ponctualité). L'atelier se fait dans un salon de thé qui est également une librairie, en petit comité, car les lieux sont petits, et dure deux heures en fin de journée.
Au cours des premières séances, je me suis vite rendu compte qu'écrire à la main, en présence d'autres personnes de temps en temps, était une chose qui me plaisait énormément. Bien que tout le monde ne se connaisse que peu, ou partiellement, quand ce ne sont pas des personnes, ami-e-s, à qui l'on a recommandé de se joindre à ces séances, l'atmosphère joviale met très rapidement à l'aise (et c'est une grande timide peu confiante qui vous écrit cela).
Concernant les activités, c'est assez simple : les organisateurices proposent divers défis d'écriture qu'il faut réaliser dans un temps limité avec des contraintes à respecter, et ce, durant toute la soirée. Voici quelques exemples pour vous donner une idée :
Invention d'une histoire à partir d'une image
Cadavre exquis où on écrit le début, le milieu ou la fin d'un récit
Invention d'une histoire à partir de cartes illustrées choisies au hasard
Invention d'un récit à partir d'une citation provenant d'un livre
Description d'un objet ou d'une situation à partir d'un autre point de vue
Invention d'une suite de récit après une phrase donnée
Invention d'une histoire à partir d'un profil de personnage donné au hasard avec attributs, situations, objets et personnalité
Raconter une anecdote qui ne nous est jamais arrivée
Écrire un texte synesthésique en respectant des thèmes donnés
À la fin d'un défi, chaque personne lit ce qu'elle a produit. Ce qui est amusant, c'est que les mêmes idées émergent, mais sous diverses formes. Il y a donc un temps d'écriture, des retours respectueux sur nos écrits, qui se transforment parfois en private jokes, des questions et des échanges sur nos inspirations, nos préférences, etc.
Les organisateurices tiennent un site sur lequel ces textes peuvent être publiés. Comme ils sont souvent courts, les retaper sur un ordinateur prend peu de temps si on souhaite les partager. En somme, le fait de participer régulièrement à ce genre d'évènement, avec un petit groupe de personnes et sans engagement, influence positivement (même si au début, on peut être frileux). On ne se rend pas compte d'à quel point une présence humaine peut beaucoup apporter, malgré le fait que cela puisse aussi être source de stress ou de malaise. Cela suppose qu'il faut également trouver un groupe de personnes qui privilégient la bienveillance, chose très présente dans cet atelier auquel je me rends.
Petites réflexions
En repensant à ces expériences, j'en ai déduit qu'il était bien dommage qu'il n'y ait pas davantage d'ateliers de cette sorte. Les conditions et l'organisation y sont pour beaucoup, car il faut motiver des gens à venir, créer et conserver un cadre sain et bienveillant, il faut préparer ces ateliers et donc planifier des défis à réaliser, avoir un lieu, le rendre ou s'assurer qu'il est accessible, avoir une heure qui puisse convenir au plus grand nombre et fixer bon nombre de ces paramètres afin de maintenir une régularité. Pour le partage de textes pareil : il faut que quelqu'un puisse entretenir un site/blog pour publier les productions envoyées sur volontariat.
En bref, aménager des ateliers demande des ressources que pas tout le monde possède. Encore plus quand il s'agit de les faire physiquement. Toutefois, il serait intéressant de proposer, éventuellement, ce même genre d'activité numériquement plus souvent, dans des conditions similaires. Je sais qu'elles existent, mais elles sont très peu nombreuses, et généralement, elles ne durent qu'un temps avant d'être laissées à l'abandon. C'est pourquoi je pensais aménager ce genre d'atelier sur un serveur discord par exemple, en proposant des exercices proches de ceux que j'ai pu réaliser. Peut-être qu'un jour, cet atelier pourra se faire et physiquement, et numériquement. En tout cas, c'est ce qui est souhaité. Je vous tiendrai au courant sur les réseaux, le projet n'est qu'une idée pour le moment.
Conclusion
Cet atelier m'aura donné envie de partager ces ondes positives avec vous et de reproduire ce type d'expérience pour que le plus grand nombre dans mon entourage puisse en profiter. À me lire, on dirait que j'ai trouvé le Saint Graal. En réalité, je trouve que l'on parle trop peu de ces évènements qui motivent à écrire et à voir l'écriture autrement qu'un assemblage de mots à corriger.
Parler directement de nos pratiques et se poser des questions sur leur impact est une chose qui manque, je trouve, ou alors, je suis passée à côté et cela manque de visibilité. On s'exprime énormément sur les règles à respecter, sur les mêmes débats, qui pour certains ne devraient pas exister, sans jamais nous demander : et nos pratiques d'écriture, comment influencent-elles notre manière de percevoir ce qui nous entoure, notre bien-être et nos liens sociaux et culturels (notre lien avec la culture de manière générale) ? Que devons-nous mettre en place pour faire en sorte que nos pratiques puissent être épanouissantes et accessibles ?
Vous en parler est donc une manière de semer une graine sur ce sujet et de donner des idées aux personnes qui n'auraient peut-être pas pensé à rejoindre un atelier ou à en créer peut-être un, comme cette collègue grâce à qui j'ai vécu ces expériences très enrichissantes. Merci à toutes les personnes qui m'ont permis de vivre ces rencontres, ces moments doux et précieux, et merci aux créateurices de la communauté littéraire qui organisent régulièrement diverses activités avec beaucoup de bienveillance et d'encouragements. Prenez soin de vous et bonne continuation dans vos projets.
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Merci pour ta lecture ! À bientôt pour de nouvelles aventures ! 💜
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boubou-99 · 5 months
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Séance 14 – Saine utilisation des écrans, une possibilité?
Mais qu’est-ce que la déconnexion volontaire? C’est en fait de déterminer des moments où nous n’utilisons pas d’appareil électronique (VincentQ, 2022). Ce qui, on va se le dire, est très difficile à faire pour une grande partie de la population. En effet, pour ma part, je fais tous mes cours sur mon ordinateur, donc la majeure partie de mes journées se déroule devant cet écran et quand je prends une pause, et bien je regarde les réseaux sociaux sur mon cellulaire. Donc, je suis pratiquement en permanence exposé à un écran.
Il est aussi important de se poser des questions à savoir pourquoi j’utilise mon cellulaire. Je sais que pour ma part c’est principalement pour me divertir et rester en contact avec mes proches. Il est très important pour moi que les personnes auxquelles je suis abonné sur les réseaux sociaux soient des personnes qui me font sentir bien. Dès que je n’aime plus, je me désabonne, car cela peut avoir un impact négatif sur notre santé mentale.
En effet, une étude a démontré que des étudiants ont pu constater une amélioration de leurs santés mentales que ce soit pour l’anxiété, la dépression, la solitude ou la crainte de manque quelque chose lorsqu’ils ont limité leur utilisation des réseaux sociaux à trente minutes par jour (Legault, 2023). Je dois avouer que ce serait tout qu’un défi pour moi de limiter ma consommation à trente minutes par jour, même si je considère que j’ai une saine relation. De mon côté, j’ai dû enlever les notifications de plusieurs applications, car à chaque fois que j’en recevais une je devais aller voir et je passais plusieurs minutes à regarder mon cellulaire. Comme je suis une étudiante, cela me causait une grosse perte de temps. Un autre truc que j’ai mis en place, c’est de placer mon cellulaire sur silence dans une autre pièce pour éviter toute distraction pendant mes périodes d’étude.
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paulstechtalk2023 · 5 months
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SÉANCE n#12 - Comment les nouvelles technologies modifient-elles notre perception du travail ?
Ces dernières années, les avancées technologiques ont remodelé notre approche du travail. Avec la généralisation des ordinateurs personnels, l’usage répandu des plateformes de communication en ligne, l’émergence de l’intelligence artificielle et la montée en puissance de l’automatisation, notre façon de concevoir et d’aborder le travail a subi des transformations. 
L'impact de ces évolutions se reflète dans la manière dont nous appréhendons le travail aujourd'hui. Autrefois axée sur l'ascension hiérarchique et la recherche constante d’un salaire plus élevé, la mentalité a évolué. De nos jours, la valeur du temps libre et la famille sont plus que jamais reconnus. Le travail conserve une place centrale dans la vie, mais la quête d'épanouissement personnel et de qualité de vie prend une importance croissante. L'enjeu actuel réside dans la quête d'équilibre entre les impératifs professionnels et les aspirations personnelles (Coissard, 2019). 
La pandémie de COVID-19 a remodelé le paysage professionnel actuel, introduisant une flexibilité dans les métiers d’aujourd’hui. Cette crise a facilité le travail vers le travail à domicile, les espaces de co-working et le travail à distance à l’autre bout du monde. Ces nouveaux environnements professionnels offrent une dynamique inédite, s’adaptant plus efficacement aux besoins individuels. Une étude souligne que plus d’un quart des travailleurs reconnaissent que le manque de flexibilité sur le lieu de travail pourrait les inciter à changer d’emploi (Canada, 2022). 
« Les limites traditionnelles de l’espace et du temps ont été définitivement brisées » (Goudreault, 2023). La révolution numérique a donné naissance à une connectivité constante, catalysant l’accélération des échanges et les prises de décision. Cette évolution se matérialise à travers des moyens de communication instantanée, des réunions virtuelles et des outils collaboratifs en ligne. Ainsi, les équipes de travail ont désormais la capacité de collaborer efficacement, même en étant géographiquement dispersées.
L’intégration de l’intelligence artificielle et de l’automatisation a perturbé notre quotidien, modifiant les rôles et les responsabilités au sein des entreprises. L’adoption de ces technologies au sein des organisations permet l’automatisation des tâches répétitives et routinières. Cette automatisation libère un précieux temps, favorisant ainsi la concentration sur des tâches à forte valeur ajoutée qui exigent des compétences spécifiques telles que la créativité, l’analyse critique et la résolution de problèmes complexes. 
Il est crucial de rester vigilant face à l’épuisement professionnel et aux préoccupations concernant la sécurité de l’emploi. Ainsi, chaque entreprise se doit de trouver un équilibre entre la place de la technologie et celle de l’humain.
Sources :
Coissard, F. (2019, 6 janvier). La perception du travail aujourd’hui. https://www.linkedin.com/pulse/la-perception-du-travail-aujourdhui-france-coissard/?originalSubdomain=fr
Canada, R., & Canada, R. (2022, 22 février). Randstad Canada. https://www.randstad.ca/fr/employeurs/tendances-employeur/gestion-des-talents/comment-offrir-la-flexibilite-que-les-travailleurs-souhaitent/
Goudreault, M. (2023, août 16). Le paradoxe de la connexion et la déconnexion. Grenier aux nouvelles. https://www.grenier.qc.ca/chroniques/36538/le-paradoxe-de-la-connexion-et-la-deconnexion
Compétence Culture. (2021, 9 décembre). L’épuisement professionnel - Serge Marquis [Vidéo]. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=XBVXxjOK7Fw
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zoeobdura · 6 months
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La maison s'appelait la grenouillère.
Normal, d'avril à septembre on entendait les cris d'amour d'un millions de batraciens - au moins - qui s'adonnaient à ces plaisirs que les humains simulent si souvent.
La maison était construite sur une pente. Vu de l'extérieur, on distinguait trois pièces de troglodytes dont l'une ressemblait à une soucoupe volente. La légende dit qu'à l'époque, on pouvait ouvrir le toit de la soucoupe et manger à l'air libre dans cette salle à manger ronde si atypique où tous les meubles traditionnels juraient et semblaient posés là par erreur. Parmi eux : un ancien buffet cassé, transformé en meubles à jeu de sociétés adapté à la famille de deux adultes et quatre enfants que nous formions. Un autre meuble blanc récupéré d'une succession quelconque dans lesquels trônaient royalement tous ces ustensiles, outils et objets empoussiérés qu'on ne savait pas où ranger. Enfin, sur l'appui de fenêtre, quelques figurines de magistrats et d'avocats, cadeau classique à offrir aux jeunes avocats des années 80 et, juste à côté, semblant illustrer le surréalisme belge, d'autres figurines de jazzmen : un trio formé d'un pianiste, un batteur et un contrebassiste. Et, pour parfaire l'absurdité de l'ensemble, un canard qui aurait mangé tous ces personnages haut la main vu son diamètre, autre héritage d'une manie de la grand-mère que je n'ai pas connue pour cet animal.
Il faut dire qu'il y avait aussi les baffles reliés à la chaîne stéréo du salon, parce que la musique avait sa place dans la famille. Entre les disques de jazz qui agrémentaient les soirées mondaines, les compils de rap gravées et gueutées d'un nom illisible de Colin, qui sautaient un morceau sur deux, les disques pop de Britney, Gwen ou Alicia sur lesquels Candice et moi inventions des chorés auxquelles les adultes faisaient semblant de s'intéresser dans les années 2000-2010, et enfin, et surtout, les disques américains de chansons de Noël qui ne restaient jamais bien loin de l'appareil pour être tout prêts à la période adaptée.
Dans le salon : quelques reliques du papa disparu : un jeu de scrabble aux lettres plaquées or, un spot digne des plateaux de cinéma Hollywoodien et, sur l'armoire dite "le bar" bien que dénuée depuis longtemps de tout alcool mais remplie de verres qu'on n'utilise jamais, un écran plasma qui traînera surement là jusqu'à la nuit des temps. Parmi le mobilier de base, un piano à queue de l'Arts-Ô-bases comme symbole de la jeunesse de Laurence et des écarts de Maman, des canapés marqués par le temps et, par endroit aussi, par mes frasques nocturnes. Une table basse en marbre du meilleur goût. Une bibliothèque ronde aux allures de la Belle et la Bête où Maman lit des livres à Ounayssa.
Envoyer valser la Mort - dans le décor.
Pour y accéder ? Deux entrées : l'une où chaque marche vous offre une discothèque triée, classée, choisie, derniers vestiges de l'époque où les ordinateurs et même les gens possédaient encore de quoi lire des disques. L'autre souvent bordée de bougies avec la vision élégante d'un tableau côté d'une digue de la mer du nord, en dessous duquel on peut voir une désserte en verre, cassée par on ne sait qui lors d'on ne sait quelle nuit agitée. Trois étages, beaucoup de souvenirs de voyage, de cadeaux de mariage et une boîte à cigares.
Dans l'inventaire du salon, il manque la horde de vinyles et le "parc". Dieu sait depuis quand il encercle des enfants pour que les Grands puissent discuter, mais la couleur délavée des dessins sur ses parois de plastique semble jurer qu'il ne date pas d'hier.
Ici, tout est choisi. Tout nous expose, tout est un titre de noblesse que s'est donné une famille simple à travers la culture, la sensibilité à l'Art. La Grenouillère est devenue une fourmilière ou un cabinet de curiosités. Qui anime bien peu de curiosité... Mais la mienne se questionne encore : d'où vient ce tableau entre la bibliothèque et l'escalier de gauche et que représente-t-il ? On dirait un amas de maisons sur lesquelles on veut construire un deuxième étage, dans le ciel, léger et insensé, et bien pour moi ça a du sens.
Le jardin n'est pas rangé ni tondu - pourtant mon grand-père avait DEUX tondeuses! - et franchement, il s'en est fallu de peu qu'en 2023 on n'y retrouve pas encore un tricycle en décomposition que même ma soeur et moi, dernières nées de la familles, ne sommes plus aptes à utiliser depuis 1998. Les restes d'un potager d'un mètre carré construit par mon frère et moi pendant le confinement - comme tout le monde.
Dans ma famille, on laisserait bien tout mourir. Ma mère n'était pas une bonne mère au foyer, Dieu Merci, et mon père ne comblait pas ce manque car il ne connaissait rien au Foyer, trop traumatisé par le couple âgé et bien pensant qui l'avait adopté au début des années 60.
Ici, rien qui ferait bon genre dans les émissions d'RTL, des lasnois peu ordinaires, mais une histoire unique en son genre dont je me sens Enfin faire partie.
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m-enligne · 1 year
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SÉANCE #14 - Les aînés et la technologie; la dualité des utilisations.
Il ne s’agit d’une surprise pour personne lorsque l’on dit que les ordinateurs et les médias sociaux n’existaient pas en 1950. Les générations plus vieilles de la société ne sont pas nées dans la technologie comme l’a été la génération Z. En effet, pour une personne comme moi, ayant grandi avec Internet, il est difficile de m’imaginer une vie sans médias numériques. Pourtant, il s’agit de la réalité de certaines personnes. Ne pas avoir accès à Internet représente une immense déconnexion du monde actuel. Pour les personnes âgées, l’accès à Internet peut être une bénédiction ou un cauchemar. 
D’abord, selon une étude réalisée par Statistique Canada, « les taux d’accès à Internet chez les aînés canadiens sont passés de 32,2 % en 2007 à 68,2 % en 2016 » (Statistique Canada, 2019). Bien qu’il s’agisse d’une augmentation impressionnante, il reste à savoir si ceux-ci sont en mesure de bien se servir de cette technologie. Ceci dépend fortement de plusieurs critères. Parmi ceux-ci nous retrouvons le niveau de scolarité, l’état de santé et la situation familiale. En ce qui concerne les aînés qui sont plus technologiques, les médias sociaux peuvent être un outil exceptionnel pour aider à briser leur isolement et communiquer soit avec des membres de leur famille ou soit avec des gens de la communauté partageant des intérêts communs. 
L’expression de fracture numérique  désigne « le fossé entre, d’une part, ceux qui utilisent les potentialités des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour leur accomplissement personnel ou professionnel et, d’autre part, ceux qui ne sont pas en état de les exploiter faute de pouvoir y accéder par manque d’équipements ou d’un déficit de compétences » (Charmarkeh, 2015)
Ensuite, en ce qui concerne les individus plus âgés qui ne peuvent avoir accès à Internet ou ne savent pas s’en servir, l’expérience peut être bien moins plaisante. En effet, il existe un phénomène du nom de « fracture grise » qui explique l’écart dans l’utilisation d’Internet entre les aînés et le reste de la population. (Charmarkeh, 2015) Comme mentionné dans la citation plus haut, la fracture numérique ou la fracture grise représentent bien la dualité de l'utilisation des réseaux sociaux par les aînés. Pour une personne âgée, ne pas avoir accès à Internet peut venir intensifier leur sentiment d’isolement et mener à une diminution de leur estime personnelle.
En conclusion, il serait hautement bénéfique pour tous les aînés de savoir se servir d'internet et des médias sociaux. La communauté devrait mettre en place plus d'ateliers sur le numérique afin d'aider les plus vieux à se tenir à jour et ainsi, prospérer sur la toile.
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uel2023s2 · 1 year
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Les réseaux sociaux : une drogue dure légale
Aujourd’hui, il est indéniable que la technologie mais surtout les réseaux sociaux ont une place centrale dans notre quotidien. De nos jours les réseaux sociaux sont très utiles : cela facilite la communication, la création de communautés en lignes, le partage d’informations rapides, et même le fait de pouvoir gagner sa vie grâce à cela. D’autre part, il y a aussi l’évolution des IA (tel que chatgpt), le fait de pouvoir assister à des concerts en ligne que ce soit en live à distance ou sur des plateformes de jeux vidéos tel que fortnite. Cependant leur usage être aussi dangereux que la prise de la drogue dure en ce qu’il entraine des comportements à risques. En comparant des études du blogdumoderateur faite en janvier 2023 et janvier 2017 que beaucoup plus de personnes ont accorder de l’attention à internet et les réseaux sociaux en France :
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Cependant, malgré les quelques biens faits qu’apportent les NTIC dans notre époque actuelle, quel impact est-ce que ces réseaux sociaux et les nouvelles technologies ont sur nous ?
Premièrement, cette forme d’addiction aux NTIC (nouvelles technologies de l’information et de communication) n’est pas apparue initialement dans notre génération, nous ne faisons que croitre l’assuétude des générations précédentes. En effet dans les années 1960 des sociologues faisaient déjà la remarque que la télévision, qui à cette époque était une NTIC, avait bouleversé les comportements des personnes en France. A la même époque aux Etats-Unis des sociologues supposent statistiquement que si le taux de criminalité avait énormément augmenté c’était à cause de la télévision (des programmes proposés que ce soit des films ou des dessins animés que regardent les enfants). Ils rajoutent qu’il y a la « bonne » télé et la « mauvaise » télé en fonction des classes d’appartenance. A l’époque actuelle, la violence des NTIC, se présente autrement : il peut y avoir des risques psychosociaux, troubles musculosquelettiques, fatigue visuelle et même dépendance. Mais selon des chercheurs, la raison de l’agressivité de certains, le choix de décision risqué ou même leur mauvais état de santé mental serait les conséquence d’une overdose de réseaux sociaux ou jeux vidéos. Tout comme la drogue l’arrêt brusque des réseaux sociaux peut entrainer des symptômes de sevrage comme l’irritabilité, l’anxiété, la dépression et la frustration. En passant la majorité de son temps libre sur ces plateformes, on finira par constamment chercher l’attention mais surtout la validation des personnes également présentes dessus, on finira par avoir une mauvaise estime de soi et l’envie de se rassurer par rapport au point de vue des autres deviendra de plus en plus intense. Il y a toujours ce sentiment d’insuffisance au niveau de la dose, c’est ce qui nous rends dépendant. De plus, il y a cette part de réalité que les réseaux sociaux efface, ce qu’on voit sur les réseaux sociaux ne sont pas toujours la réalité mais ce qui provoque ces mensonges peut probablement venir du fait que sur ces plateformes les gens se créent une image pour plaire aux autres. Ne pas utiliser les réseaux sociaux prudemment c’est d’abord le bonheur de vivre plus intensément, en l’occurrence d’être informée tout le temps, partout et d’aimer ça peut très vite, la vie s’organise autour de ce plaisir qui se transforme lentement en obsession.
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Personnellement, étant moi-même une addicte aux NTIC (plus précisément mon ordinateur mais surtout mon téléphone), les réseaux sociaux sont une sorte de drogue et il est difficile de s’en détacher, comme tout autre drogue d’ailleurs. Cela crée un certain manque constant qui, arrivé à un stade, parait presque impossible à combler. Il y a toujours cette part en soi qui cherchera à prouver qu’on peut être accepter, ce sentiment de vide qui avec ou sans les réseaux se fait de plus en plus ressentir lorsqu’on essaye au début de s’en détacher. Au final, ne pas utiliser les réseaux sociaux de manière responsable on développe un comportement excessif comparable à la drogue.
Maria Iharinjara, L1 AES
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Sources  -Images 1 et 2 : blogdumoderateur.com -Image 3 : comarketing-news.fr -”Violence, les écrans en accusation” (vidéo) -radiofrance.fr -public.fr -https://hellocare.com -www.doctissimo.fr
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