Tumgik
#il ne nous manquait plus que ça !"
homomenhommes · 2 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 107
Mes clients ont été ravis de l'augmentation des possibilités. Quand je leur ai annoncé que je disposais de deux nouveaux poulains dont un très disponible, ce qui me permettait de tripler les passages chez eux, ils m'ont tous assuré qu'ils étaient preneurs (je savais que l'argent ne leur manquait pas mais ça va finir par leur faire un sacré budget !).
Xavier est le premier à les tester. D'abord c'est devenu un ami, et puis je sais qu'il sera doux et ses 26 x 6,5 feront un bon essai.
Il arrive à se dégager un créneau en début d'après midi du lundi. Je lui amène Jimmy. Il nous reçoit en flottant Adidas. Sa musculature fait forte impression sur Jimmy et la barre qui tend le tissu synthétique lui fait rouler les yeux. Je n'ai pas besoin de lui dire quoi faire, il est déjà à genoux en train de sucer le gland détrempant le short. Je fais la bise à Xavier et lui présente son téteur. Je le déshabille. Quand il est obligé de se décoller du gland pour que je fasse passer son t-shirt, Xavier en profite pour se mettre nu. C'est un sacré beau mec ! Sa queue bien bandée retrouve le chemin de la bouche de mon vorace poulain. Xavier me félicite d'avoir trouvé ce ptit beur et me demande comment est le deuxième. Alors que Jimmy continue sa pipe, je décris Ed. Xavier m'interrompt, il n'a pas beaucoup de temps. Il nous entraine vers la table de salle à manger et place Jimmy en travers sur le dos.
Là, il est dans la bonne position pour tester les capacités de la gorge de Jimmy. Il pousse, pousse et je vois le cou de Jimmy gonfler sous la pression interne. Quand il ressort, Xavier est surpris de la sensation de facilité avec laquelle il s'est enfoncé jusqu'aux couilles. Je lui dis que ce ptit mec est d'une souplesse insoupçonnée. Il me répond qu'il va tester cela.
Nous allons à sa mini salle de muscu. Sur le banc de développé couché, il le place sur le dos et ramène ses jambes par-dessus sa tête (j'ai déjà fait, on peut presque le plier en deux) et les bloques avec une barre chargée à 90 Kg. Ça a relevé le cul de Jimmy. Xavier enjambe le banc et kpoté, graissé, pousse sur l'anus ainsi présenté. Plusieurs fois il fait entrer et sortir son gland. Il me dit que son anus est un vrai délice et qu'il se referme bien sous la couronne à chaque fois. Puis il se rappelle que son temps est compté et la fois d'après il le pénètre complètement, lentement mais totalement. Je regarde fixement l'anneau de Jimmy. Il s'ouvre bien sous la poussée de Xavier. Ce dernier demande à Jimmy si ça va. Après la réponse positive, il pousse dedans ses derniers cm les plus épais.
Je lui demande ses impressions. Il me dit que ce ptit beur est vraiment exceptionnel, que son cul est encore meilleur que celui de Jean. Il le bourre quelques minutes avant de changer de position. Il le dégage en soulevant la barre sur ses taquets du haut et sans déculer, il le soulève dans ses bras et se couche sur le tapis. Là il demande à Jimmy de faire son boulot. Je vois alors mon ptit beur placer ses mains en appui sur les pecs volumineux de Xavier et un genou de chaque coté de ses hanches, il a entamé une " promenade " planté sur sa queue. Fort des leçons d'Ed, il a commencé doucement, au pas. Puis rapidement il a adopté le rythme du trot et pour achever sa monture, il est passé au galop. Ce qui est bien avec les mecs ttbm c'est qu'avec le petit gabarit de Jimmy, même les cuisses droites, le gland ne quittait pas la douce chaleur de son boyau.
Il a mené la cavalcade jusqu'à ce que Xavier le bloque en position plein le cul de sa grosse bite. De lui-même Jimmy s'est écarté les fesses pour prendre les quelques mm de bite restant. Sous lui, Xavier déchargeait en arquant son corps, soulevant notre poids plume. Quand Jimmy s'est relevé, il a laisse apparaitre la bite de Xavier noyée dans un volume de sperme impressionnant. Xavier c'est relevé et m'a remercié de lui avoir fait la primeur de Jimmy. Quand je lui ai dit qu'il aurait aussi celle d'Ed, il m'a dit que j'étais vraiment un super pote.
Pendant que Jimmy était sous la douche, il m'a donné mon enveloppe et me disant qu'il avait un plus pour avoir été le premier des clients. Rapidement je jetais un oeil, +50% c'est princier !
Nous sommes partis le laissant dans l'attente de mon deuxième poulain.
Arrivés à la maison, alors qu'il descendait de la moto, je le bloquais plié contre la selle. D'une main je lui ai dégrafé le pantalon et de l'autre j'ai glissé sur ses fesses et testé son anus. C'est vraiment un phénomène, son anneau était déjà bien refermé et je devais pousser fort pour y faire passer mon doigt.
Avec de telles dispositions physiques, il était destiné à la baise !
Sur semaine, comme il est tout seul dans l'appart, Marc a décidé qu'il prendrait ses repas avec nous. Sinon le WE, il restera avec Samir et Ammed. Au diner, Jimmy est tout fier de raconter sa première passe avec Xavier. Marc le félicite en lui disant que tous les mecs ne sont pas capables de satisfaire de telles bites. Il me demande qui est prévu le lendemain. Je lui dis que c'est repos jusqu'à vendredi. Il faut y aller doucement quand même. Mac me dit alors que Jimmy sera pour nous entre temps, ça me va bien.
Le mardi, quand Jimmy rentre du taf, il est 14h. Je dois partir à la banque faire le point avec le père de Ric et prendre mes ;cours de mise à niveau " escort-boy ".
Je lui donne un peu de travail pour améliorer son style (quand il aura quelques années de plus et que je ne pourrais plus l'utiliser, il faudra bien qu'il se reconvertisse et comme homme de confiance / services / chauffeur et divers activités sexuelles,je devrai sans difficultés trouver un mec pour l'employer / utiliser / baiser.
Avec le père de Ric, je fais mes comptes. Je fais aussi un prévisionnel pour l'année à venir (obligation pour ma nouvelle structure de travail). Entre celui-ci et mes revenus annexes, je vais développer un joli chiffre d'affaire qui, avec les frais réduits que j'ai (même en payant Samir et Ammed sur mon compte) devrait me laisser un revenu plus que correct. Je lui explique mon besoin en connaissances financières. Il me garde trois heures à m'expliquer les rouages de la finance internationale. J'en ressors la tête farcie, mais si j'arrive à en ressortir le tiers, je n'aurais pas l'air trop nul ! Il me demande qui il y aura à la soirée. Quand je lui dis, il siffle que je vais côtoyer du très beau monde ! je lui dis que c'est pour cela qu'il me faut un minimum de connaissances en finance. Il me dit surtout que ce qu'il me faut ce sont des infos sur les participants. Je lui demande s'il en a sur l'associé d'Emma. Il me confie quelques renseignements sur les modalités de son ascension que seul une dizaine de personnes savent mais dont personne ne sait que lui les connait. Il me dit que cela pourra me servir s'il me prend de trop haut !
Mercredi : C'est au tour d'Ed de faire son entrée dans le monde du sexe. Je passe le chercher dès 14h, il est seul son frère est au sport. Je lui demande s'il est prêt, lavage du cul etc. il me dit que oui, je l'emmène donc directement chez Xavier.
Coup de sonnette, il nous ouvre la porte dans la même tenue que lundi, mais il ne bande pas encore. Il nous fait entrer dans le salon, se place dans le canapé et me demande de faire déshabiller Ed. Je transmets l'ordre. Ed se livre à un strip-tease très correct vu que je ne l'ai pas encore entrainé là-dessus. Quand il est à poil, Xavier bande comme un taureau. Il lui demande de tourner et me félicite pour ma deuxième recrue. Je lui dis qu'Ed est à lui. Il se lève. Son sexe dépasse par la cuisse droite. Il pose ses mains sur les épaules d'Ed et appui dessus. Ed a compris et se met à genoux, le gland gonflé de sang est à la hauteur de sa bouche. Il avance la tête lentement et pose ses lèvres dessus. Je vois sa langue sortir et venir lécher la peau tendue. Sa timidité s'envole aussitôt et il ouvre la buche pour téter le gland et le bout de la verge qui dépasse du tissu.
Xavier se recule pour baisser son short. Sa queue majestueuse se redresse et je vois les yeux d'Ed s'ouvrir grands comme des soucoupes. Il se jette dessus et reprend sa pipe. A genoux devant Xavier, il ne peut en prendre plus de la moitié en bouche. Ce dernier apprécie malgré tout. Pour pouvoir en rentrer plus, il le couche sur la table basse, aligne sa gorge avec sa bouche en poussant sa tête en arrière et lui remet sa queue en bouche. Il s'enfonce bien plus loin, même si il n'arrive pas à tout entrer. Ed tousse un peu sous la pression du gland de Xavier qui lui envahi la gorge. Mais comme un bon petit soldat, il avale et essaye de nouveau. Je précise à Xavier qu'Ed est moins " naturel " que Jimmy et qu'il va falloir lui préparer le cul. Il me dit de le faire pendant qu'il approfondit sa pipe.
Je me place de l'autre coté de la table basse et mes doigts plein de graisse, je commence à travailler l'anus d'Ed. Très vite j'arrive à placer trois doigts que je fais tourner. Je prends le tube de graisse et après lui avoir entrer le bout dans le cul, appui dessus pour projeter plus profondément le lubrifiant.
Xavier me propose d'enculer Ed. Je refuse, pour cette après midi, Ed est son jouet et à lui seul. Xavier insiste en me disant que ça lui fera le passage. Devant tant d'insistance, je me plie au désir du client ! je me mets nu. Xavier qui ne m'a pas vu nu depuis le nouvel an, me trouve plus musclé. Je le remercie, un tel compliment venant de lui (qui est super bien foutu) c'est agréable. En attendant j'enfile Ed qui prend mes 20x5 sans sourciller. Xavier s'étonne que je le monte à cru. Je lui explique alors qu'ayant organisé son dépucelage il n'y a pas longtemps, je nous réservais à moi et Marc son utilisation en nokpote.
Il me dit que nous étions veinards qu'il aimerait bien ça un jour. Je lui dis que ce serait difficile avec une pute !, trop de risques pour lui et sa femme ! En attendant je lime bien le cul d'Ed. Ce dernier gémit. Je me retire et déclare la place faite. Comme Xavier tourne pour me remplacer, j'ouvre le flacon de poppers sous le nez d'Ed. C'est amusant l'effet que ça a sur lui. Il chauffe et son cul s'ouvre, ça s'est comme tout le monde, mais il devient surtout une vraie petite salope. Il réclame de la bite, de se faire enculer grave. Il bouge son cul affamé en attente de la queue qui va le calmer. Xavier pose son gland sur l'oignon d'Ed et c'est ce dernier qui se l'enfonce tout seul en reculant. A son rythme, son cul avale la méga bite de Xavier. Sans arrêt, il pousse et recule jusqu'à l'avoir entière dans son cul. Il relève un peu la tête et je vois quelques larmes de travail couler sur ses joues. Je lui demande si ça va. Il me dit que ça le dilate méchant mais que c'est bon ! Xavier y va cool quand même mais il apprécie ce nouveau jeune cul. Je me branle devant le spectacle et quand je les entend monter en pression, je jute sur le torse d'Ed. ce dernier ajoute son sperme au mien et Xavier à juste le temps de déculer et d'ôter sa kpote qu'il déverse sa contribution. J'utilise le short de Xavier pour éponger et éviter la flaque au sol. Je prends ma douche en premier et cède la place à Ed. Pendant ce temps là, Xavier me donne mon enveloppe spéciale nouveauté. Il me demande si il pourra encore faire appel à Jean pour des parties à 4 avec moi et sa meuf. Je n'y avais pas pensé quand j'ai discuté le nouveau " contrat " de Jean. Je lui dis que cela risque d'être difficile. Il me dit alors que je dois assumer. Assumer ? Qu'est ce à dire ?? Il me dit que si nous ne sommes plus que trois, ça veut dire encore plus dans mon petit trou de sa grosse bite ! J'aime ça mais quand même !! Il me dit alors que ce sera sans réduction de tarif, ça motive !
Je reconduis Ed chez lui. Avant de le quitter, je lui demande comment il a trouvé l'après midi. Il me dit très instructive puis, après un petit temps de réflexion, très bonne, il a pris un plaisir intense. Ouf !! Par contre je n'y coupe pas et dois faire un tour de moto pour le ptit frère, Ed me le demande pour avoir la paix. Il s'équipe du casque de son frère et ce dernier lui explique le comportement qu'il doit avoir sur la selle. J'enfourche ma Ducat et il monte derrière moi. Je le sens se coller à mon dos et ses bras serrer ma taille. Je démarre doucement. Quelques virages cools pour vérifier qu'il se penche bien dans le même sens que moi et je pousse un peu les tours. Sur une droite déserte je calle la poignée quelques secondes. Il se serre plus contre moi et glisse ses mains sur mon paquet. Je bande illico ! je freine dur en vue du virage et il reste accroché à mon entrejambe pesant de son poids plus la décélération sur mon dos. Je m'arrête un peu plus loin et me tourne vers lui. Je lui crie (faut passer les deux intégraux) que quand je freine il doit poser ses mains sur le réservoir et pousser pour ne pas m'écraser les couilles. Il rigole et me dit que de ce coté là je n'ai pas eu de problème, il faisait coquille et que je bande toujours. Je le traite de ptit vicieux et nous rentrons. Il me demande de rien dire à Ed avant que ce dernier nous rejoigne. Il lui saute au cou en le remerciant de m'avoir prêté ! Prêté, quel ptit con !
Je rentre à la maison tout songeur.
JARDINIER
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Legio Victoris
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Le vendeur de roses
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© Photographie de Steve McCurry
Il y a ce vendeur de roses qui traîne tout le temps dans le quartier, avec des fleurs plein les bras. Il arpente les terrasses de restaurant à la recherche d’amoureux transis dînant aux chandelles.
Mais Ravi – c’est son prénom, enfin, c’est celui que je lui ai inventé, en espérant qu’il le soit un jour parce qu’il fait tout le temps la tête. Comme si le flot d’amour qu’il tenait contre son corps à longueur de journée, manquait à sa vie. Est-ce qu’il offre des roses à sa femme, Ravi ? Est-ce qu’il a une femme, Ravi ? J’imagine que non, autrement, il aurait un peu plus de soleil sur le visage.
Mais il est fort, Ravi, parce qu’il arrive quand même à fabriquer une lumière artificielle lorsqu’il se poste devant des clients potentiels. « Rose, 2 euros. Rose, 2 euros. » Et souvent, sa lumière halogène fait illusion auprès des touristes – déjà éblouis par les lumières clinquantes d’un Paris qui n’aurait pour atouts que la Tour Eiffel et les Champs-Élysées.
Après avoir fait sa vente, Ravi s’éteint de nouveau. Son regard est sombre, et de toute évidence, si l’on criait « Âllo, y a quelqu’un ? », au fond de la cavité de son cœur, l’écho de notre voix nous reviendrait en plus triste, en plus désespérée.
Je me suis souvent demandé : « C’est quoi son histoire à Ravi ? » Mais Ravi ne parle pas français. Il maîtrise tout juste les quelques mots qui lui servent à présenter ses roses sur les terrasses. Je crois qu’il sait aussi baragouiner quelques mots en anglais. Mais comme c’est une langue que je ne sais moi-même pas baragouiner, c’est pas demain qu’on va pouvoir se parler. On peut pas aller bien loin avec Hello, Thank you et I love you, quoi que, on peut quand même aller quelque part : saluer, remercier, et dire l’amour. Tu m’diras, c’est un peu la base.
La base, mais pas assez pour raconter toute une vie. Alors, comme nous n’avions pas les mots pour nous parler, avec Ravi, je me suis mis à imaginer son histoire.
*
Ravi n’a pas toujours vendu des roses. Quand il avait 20 ans, dans son pays, au Pakistan, il vendait des oranges. Il était pauvre et vivait dans un bidonville avec ses parents et ses deux frères.
Dans une décharge, il avait dégoté une carcasse de voiture toute rouillée dont il ne restait quasiment rien, sinon le squelette décharné, simple et piteux. Mais c’était tout ce qu’il fallait à Ravi, qui avait accès à la beauté de cette épave, invisible aux yeux de tous. Avec son grand frère, ils ont ramené le trésor jusqu’à leur bidonville. Ravi savait déjà ce qu’il allait en faire. Il avait déjà tout imaginé et, dès le lendemain, il mettrait en place son projet. Il irait au grand marché acheter des oranges, négociées au meilleur prix. (Ravi était le plus grand négociateur de tous les temps : il négociait sans parler. Son sourire adoucissait tous les prix). Il viendrait ensuite revendre les oranges dans le quartier. La carcasse de voiture serait le meilleur des présentoirs.
C’est comme ça que le commerce florissant de Ravi a commencé, et qu’il a gagné en peu de temps le titre de : « Vendeur d’orange à la carcasse ».
Un jour, une jeune fille est venue près de son étal pour admirer ses oranges. Elle les regardait avec un émerveillement inconnu pour Ravi, comme s’ils étaient des petits soleils rangés dans un écrin d’obscurité. Alors, lui, regardait ses yeux à elle, et un nouvel émerveillement naissait encore. Il la trouvait belle comme le jour. Comme un jour prodigieux qui annonce le monde. Mystérieuse aussi, comme la nuit. Comme une nuit majestueuse qui promet l’infini.
Que faisait-elle là ? Qui était-elle ? Est-ce qu’elle venait lui murmurer un secret ? Qu’elle avait trouvé la clé du mystère des rêves ? Les mains de Ravi étaient moites tout à coup, sa gorge sèche, et son corps tremblant. Il ne comprenait pas grand-chose à ce qui était en train de lui arriver. Il ne savait pas comment s’appelait ce sentiment qu’il observait s’épanouir en lui. Il souriait. C’est ce qu’il savait faire de mieux, de toute façon. Et elle lui souriait en retour. Elle faisait ça encore mieux que lui, pensa-t-il. Et cela lui réchauffa le cœur. Elle a pris une orange. Il a refusé sa pièce.
Elle est revenue le lendemain, avec son mystère et ses yeux qui nourrissent toutes les misères. Il a osé lui demander son prénom. Elle a osé lui donner. Shala. Il était heureux de pouvoir la prononcer. Shala. Cette fois il aurait voulu la retenir, sauf que les mains moites, la gorge sèche et le corps tremblant. Il l’a regardée partir avec son orange. Il aurait voulu lui donner toutes les oranges du monde.
Ravi a sursauté de bonheur lorsqu’elle est revenue le troisième jour. Elle avait une question. Une de celle qui marque sans qu’on le remarque. Une de celle qu’on ne pose jamais à un inconnu, parce qu’à la fois trop banale et trop intime, trop légère et trop profonde, trop drôle et trop sérieuse. Une de celle qui fait mine de rien, mais qui a le pouvoir de faire jaillir de la poésie.
« Pourquoi vends-tu des oranges ? Et pas des fraises ou des bananes ? »
Et Ravi avait répondu, sans trop réfléchir : « Parce que l’orange de l’orange flatte ma carcasse, comme nul autre fruit. L’orange rend les choses belles et magiques. »
Shala avait aimé la réponse de Ravi, et elle était repartie avec son orange belle et magique. Ravi aurait voulu la retenir, encore, mais elle s’était éclipsée comme une lune trop pressée de rejoindre sa nuit.
Il a espéré qu’elle revienne le lendemain. Une quatrième fois. Et cette fois, « je la retiendrai » s’était dit Ravi, pour de bon. Je lui dirai combien elle est belle, je lui dirai que je veux la connaître, que je veux passer mes journées près d’elle, à admirer au fond de ses yeux, toutes les beautés cachées de ses ombres, qu’elle est un grand soleil, et surtout, il lui dirait, qu’il voudrait l’embrasser. Oui, il s’était dit que cette fois, il oserait lui dire qu’il rêve de l’embrasser. Qu’il se ficherait d’avoir les mains moites, la gorge serrée et le corps tremblant, qu’il arrêterait d’avoir peur et qu’il lui dirait tous les jolis mots qui lui sortent du cœur.
Mais Shala n’est pas revenue le lendemain, ni le jour d’après, ni les autres jours, ni aucun autre jour. Shala n’est jamais revenue. Et Ravi a arrêté de vendre des oranges. Le cœur n’y était plus.
Peut-être que Shala n’aimait pas les oranges, après tout. Peut-être qu’elle préférait les fraises ou les bananes. Oui, c’est ça qu’il aurait dû lui demander. Peut-être qu’elle préférait les fraises, qu’elle préférait les bananes. Peut-être qu’elle n’aimait pas les fruits ? Peut-être qu’elle rêvait de roses.
Alors, quand son grand frère lui a parlé du business de vente de roses à Paris, Ravi s’est tout de suite dit : « Mais oui, les roses ! Shala rêve de roses ! » Et peut-être qu’en vendant des roses à Paris, il la recroiserait de nouveau… et il pourrait enfin lui dire tous les jolis mots qu’il n’a pas su lui dire. Il lui offrirait des roses, par milliers. Et ils pourraient enfin s’embrasser. Ils pourraient enfin s’aimer.
*
Mais bien sûr, c’est pas du tout ça l’histoire de Ravi. Sa vraie histoire est moins jolie, moins tristement jolie. Plus dur. La carcasse, les oranges, Shala, et tout et tout, très loin de la réalité. La réalité c’est que Ravi est parti loin de sa famille, se fait exploiter parce qu’il n’a pas de papier, partage une minable chambre de bonne avec 8 autres colocataires dans la même situation que lui. La réalité, c’est que Ravi travaille comme un acharné pour un salaire de misère. C’est Sofiane qui m’a raconté tout ça un jour, et il m’a même donné le vrai prénom de Ravi. À une lettre prêt, j’y étais. Mais il faut croire qu’une lettre change tout. Avec une lettre, on passe du conte féerique à la réalité sordide.
Quoi qu’il en soit, je souhaite toujours qu’il soit ravi, le vendeur de roses, qui s’appelle Raki.
// Dédé ANYOH //
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ecoamerica · 24 days
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De Julian à Kieran
CORRESPONDANCE PRIVÉE : TOUTE DIVULGATION ENTRAINERA LA PEINE DE MORT
De la part de : Julian Blackthorn de Blackthorn Hall
A l’attention de : Kieran, Roi de la Cour des Ténèbres
Eh bien nous sommes revenus de la Cour des Lumières. Bonne nouvelle : nous avons la pelle à poisson. Mauvaise nouvelle : nous n’avons pas appris grand-chose et nous avons éveillé beaucoup de soupçons. Mais je serai ravi de te raconter le déroulé des événements, en espérant que ça te soit utile. J’espère aussi que tu considèreras que c’est un échange équitable contre la faveur que tu dois maintenant à un phouka. (Je suis quasiment certain que cette faveur impliquera de te demander d’acheter un chapeau.)
Nous étions assez nerveux à l’idée d’y aller, même avec l’invitation d’Adaon : la dernière fois que nous étions dans le Royaume des Fées, ça ne s’était pas bien passé. Tout n’était que fumée grise, neige, phalènes et terres qui dépérissaient. Tout ça semble être du passé maintenant, le Royaume a de nouveau l’air en pleine santé. C’était l’automne là-bas, et le sol était recouvert de feuilles, toutes rouges et dorées.
Bref, nous avons suivi les instructions d’Adaon et sommes entrés dans le Royaume par un vieux tertre dans le parc de Primrose Hill. Nous nous sommes retrouvés dans une clairière où deux immenses portes en bois émergeaient du sol. Et Adaon était là pour nous accueillir, ce qui était sympathique de sa part.
Mais il n���avait pas du tout l’air content. Il s’est précipité vers nous et nous a avoué qu’il avait dû dire à la Reine que nous venions.
- Il ne se passe pas grand-chose sous son toit, a-t-il ajouté, dont elle n’a pas connaissance. C’est pour cette raison qu’elle a la main mise sur le pouvoir depuis tout ce temps, en partie.
Il avait un regard si misérable qu’Emma lui a assuré que tout allait bien et que nous ne faisions rien que la Reine désapprouverait, ni même dont elle se soucierait. Il a vaguement secoué la tête :
- L’on ne sait jamais ce dont Sa Majesté se souciera. Ni ce qu’elle désapprouvera. Elle m’a prié de vous conduire tous les deux dans la salle du trône dès votre arrivée, et c’est donc ce que je dois faire.
Là, j’ai commencé à être un peu plus inquiet. J’ai rappelé à Adaon qu’il avait garanti notre sécurité. Il a répondu :
- Selon les lois de l’hospitalité, sans parler des Accords, elle ne peut pas vous faire de mal ni vous retenir contre votre gré, si votre but est vertueux.
Mais il a de nouveau secoué la tête.
- Laisse-moi deviner, ai-je lancé. La Reine seule a le pouvoir de déterminer si notre but est vertueux ou non.
Adaon a esquissé un faible sourire.
- Exactement.
Mais il nous a conduit vers la salle du trône.
Le thème de l’automne était tout aussi présent dans cette salle que dans la clairière. Même davantage. Mais ce n’était pas par rapport à la fin de la période de végétation, ni à la tristesse que l’été soit fini. C’était plutôt comme une célébration des récoltes. Ce que je veux dire, c’est qu’il y avait des cornes d’abondance débordant de calebasses, de pommes, de poires, d’épis de maïs. Il y avait des ballots de foin, ce qui est assez drôle parce que personne dans cette salle du trône n’a jamais fait de ballots de foin, crois-moi. Des pixies avec des ailes de papillon ardentes faisaient le tour du plafond.
La Reine était, sans surprise, sur son trône. Elle portait une robe qui était faite entièrement, je te le jure, de scarabées d’un vert étincelant cousus ensemble. Ses cheveux encadraient son visage comme une explosion de flammes rouge doré. Elle n’a plus l’air chétif et décharné, tel que la dernière fois que nous l’avions vue, et elle semblait irradier un pouvoir qui lui manquait avant.
Il y avait les groupes d’elfes habituels dispersés dans la salle – des courtisans, je suppose – commérant, gloussant, assis avec indécence. Donc tout paraissait normal de ce côté-là. Ils nous ont à peine adressé un regard. Ils ont simplement tendu le cou, compris que nous n’étions pas intéressants et repris leur flânerie.
Je m’attendais à ce que la Reine se mette tout de suite à nous insulter, mais elle était en réalité assez cordiale. Pas chaleureuse. Mais pas hostile non plus. Évidemment elle a voulu que nous la complimentions pour la décoration d’abord. Elle a désigné la salle du trône d’un grand geste de la main et entamé la conversation :
- Vous avez choisi une charmante saison pour venir nous rendre visite.
- C’est plus fun que la dernière fois, a remarqué Emma.
- Et pourtant, vous avez choisi de revenir, a commenté la Reine comme si ça la réjouissait, malgré… l’absence de fun lors de notre dernière rencontre.
- Nous n’avions pas vu notre ami Adaon depuis longtemps, ai-je déclaré. Le plaisir de sa compagnie nous manquait.
- Si telles sont vos paroles, a répliqué la Reine.
Je suppose que ça se traduit par « C’est clairement des conneries ».
- Comme vous vous en doutez certainement, je ne suis pas sans savoir que votre frère est le consort du Roi de la Cour des Ténèbres.
- Seulement l’un de ses consorts, a corrigé Emma.
La Reine l’a ignorée.
- Assurément, vous avez anticipé que je vous soupçonnerais d’espionnage.
- Nous ne sommes pas ici pour le Roi de la Cour des Ténèbres, ai-je déclaré, mais plutôt pour nos intérêts à la Cour des Lumières. Notre famille est en effet liée à la Cour des Lumières de plusieurs manières. Comme vous le savez.
La Reine m’a également ignoré.
- Votre meilleure défense, selon moi, est qu’il est si évident que l’on vous choisisse comme espions, que certainement Kieran Kingson (je pense que c’était censé être une insulte envers toi, ou moi, ou nous deux) ferait un choix plus réfléchi.
- C’est bien vrai, est intervenue Emma.
- Eh bien, a lâché la Reine. Racontez-moi une fable. Quelle est la raison de votre venue ?
J’ai pensé que nous n’avions rien à perdre avec la vérité – nous ne faisions vraiment rien dont la Reine aurait dû se soucier. Alors je lui ai raconté toute l’histoire : nous avons hérité d’une maison à Londres, la maison est maudite, nous voulons rompre la malédiction. J’ai insisté sur le fait que ni la maison ni la malédiction n’étaient liées au Petit Peuple. (Je n’ai pas mentionné Round Tom, puisque j’ai pensé que ça nous éloignerait du sujet principal.)
Pour rompre la malédiction, nous devons (entre autres choses) obtenir cette pelle à poisson. Nous avons appris qu’elle était ou avait été la propriété de Socks MacPherson le phouka. Nous sommes venus négocier avec lui pour la récupérer, et nous nous sommes arrangés avec Adaon pour recevoir une invitation parce que nous n’avions aucun moyen de contacter MacPherson directement.
- Tout ce que nous voulons, a continué Emma, c’est faire du troc avec MacPherson pour récupérer la pelle à poisson. Nous pouvons faire ça juste ici, dans la salle du trône, si l’on peut le faire appeler.
La Reine a semblé très intéressée tout d’un coup :
- Vous êtes prêt à régler cette affaire ici, sans jamais visiter la Cour à proprement parler ?
J’ai confirmé que nous partagions grandement le désir de la Reine que nous ne visitions pas la Cour.
Elle a paru surprise, mais elle a appelé l’un des courtisans et lui a chuchoté quelque chose.
- On enverra chercher le phouka, a-t-elle annoncé. Prince Adaon, quand les Nephilim auront terminé leur négociation avec lui, vous les escorterez dehors et leur donnerez congé.
Adaon a répondu par une révérence.
- Et maintenant, a repris la Reine avec un rapide mouvement des yeux, je vous prie de m’excuser, car je vois que l’on me demande.
Nous nous sommes décalés pour la laisser descendre de son trône. J’ai vu qu’un homme était entré. Je ne l’ai pas reconnu, mais c’était clairement quelqu’un d’important : il était vêtu complétement différemment de toutes les autres personnes. Au lieu de la tenue appropriée pour la Cour, il portait une cape à capuche gris-vert, et son visage était dissimulé par un masque en forme de tête de faucon. Ses vêtements étaient plus appropriés pour la chasse en forêt que pour autre chose, mais ils étaient parfaitement propres. Je ne savais pas quoi penser de lui. Mais je me suis dit qu’il valait mieux inclure sa description. Tu m’as dit de faire attention à tout ce qui pouvait être nouveau ou discordant, et je ne pouvais pas m’empêcher de penser qu’il l’était.
Nous avons attendu en discutant avec Adaon pendant quelques minutes avant que Socks MacPherson n’arrive. Nous avions déjà rencontré quelques phoukas avant – l’un d’entre eux est le portier du Marché Obscur de Los Angeles, comme tu t’en souviens peut-être – et j’avais pensé que MacPherson serait comme eux, mais non, c’est un type complétement différent. Il portait un immense chapeau rond en fourrure d’où dépassaient ses oreilles. C’était beaucoup pour un seul chapeau.
Il semblait surpris que la Reine nous ait laissés seuls. Il a affirmé qu’il était désolé si nous avions été tourmentés outre mesure à cause de lui. Je lui ai précisé qu’elle avait probablement eu l’intention de nous surveiller de son regard menaçant mais qu’elle avait dû partir à l’improviste. MacPherson a haussé les épaules :
- Elle croit que tout est un mouvement dans sa partie d’échecs à cinq dimensions. Mais parfois, quelqu’un veut simplement m’échanger quelque chose contre un ustensile de cuisine. En parlant de ça, j’ai la pelle à poisson.
Il avait avec lui une sorte de sac fourre-tout dont il a sorti la pelle. Tout de suite, le Détecteur de Fantômes a sonné bruyamment. MacPherson a sursauté et est allé se cacher derrière l’un des groupes de courtisans. Mais nous voyons toujours son chapeau. (Et ses oreilles qui tremblaient au-dessus du chapeau.) Alors nous nous sommes approchés et lui avons expliqué que c’était simplement un outil qui détectait les objets maudits que nous recherchions, et que le bruit était une bonne nouvelle puisque ça confirmait que la pelle à poisson était bien celle que nous recherchions. Puis les courtisans nous ont éloignés ; nous les empêchions de reprendre leur important badinage.
Socks a grommelé, c’était à parier, ce « minable Spoon » lui avait donné une pelle à poisson maudite.
- Je ne sais pas pourquoi j’ai accepté ce marché, a-t-il poursuivi. Je n’en ai même pas l’utilité. Je suis végétarien.
Il nous a enfin demandé ce que nous avions à offrir, nous lui avons annoncé que c’était une faveur de ta part et avons expliqué en quoi nous étions qualifiés pour offrir une telle chose. Il a trouvé l’offre acceptable et nous avons ramené la pelle à poisson à la maison.
En résumé : Sock MacPherson est protégé par la Cour des Lumières mais n’a pas hésité une seule seconde à accepter une faveur de la Cour des Ténèbres. La Reine reste méfiante, elle avait des soupçons sur nous. Mais il faut aussi s’en méfier parce que son comportement était étrange. C’est certain que la Cour des Lumières cache quelque chose, étant donné que la Reine a été extrêmement soulagée au moment même où elle s’est rendu compte que nous n’allions pas quitter la salle du trône pour aller jeter un œil à la Cour. Mon intuition, qui n’a pas vraiment de fondement, c’est qu’elle ne cache pas quelque chose, mais bien quelqu’un – s’il s’agissait d’un objet, sûrement pourrait-elle le cacher quelque part où nous ne pourrions pas le voir ? Mais ce n’est qu’une impression.
C’est tout. Je te suis infiniment reconnaissant, comme toujours, pour toute ton aide. Je suis sûr que tu t’attendais à plus d’informations que le contenu de cette lettre, mais j’espère que tu y trouveras une utilité.
Embrasse Mark et Cristina pour nous. Nous t’embrassons également. Et surtout, gloire à Kraig.
Julian
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/688227415184588800/julian-to-kieran
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Journal d'un Patochimbo : jour 666.
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A défaut de ciel bleu, le moral est lui au beau fixe. Après de nombreuses minutes à nous convaincre avec de grands yeux de chien battu, Dr X réussit à nous entraîner aujourd'hui dans une randonnée au départ... Hasardeux. La route n'est plus une route, mais un amas de sable, trous, racines, branches (qu'on traîne sous la voiture), tuyaux géants protubérants, rivières à traverser et arbres qui nous tapent dessus. Patochimbo affronte les épreuves avec courage (subir serait peut être un terme plus approprié), et effectue la traversée la plus périlleuse de son histoire sur un pont du moyen âge. A noter que Dr Rathatton, fort sage, est restée à l'extérieur pour aller nous sauver si notre bolide venait à faire un vol plané.
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A quelques kilomètres du début de la randonnée, après près de 3/4 d'heures sur ce chemin de l'enfer, nous tombons sur un adorable message du nouveau propriétaire des lieux. (Pour traduire : Entrée interdite, les touristes ne sont PAS bienvenus, ceci n'est PAS Disneyland) A noter qu'il y avait des inscriptions en russe sur le poteau de gauche, magnifiquement oublié sur ce cadrage de photo, manquait juste une kalachnikov pour se sentir comme à la maison !
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Bon bon bon, on passe la barrière juste pour faire demi tour sur un terrain plus propice, et Dr X cale malencontreusement... Et la malédiction du russe frappe. Patochimbo refuse de redémarrer.
Après une dizaine d'essais, on se résout à l'évidence, somehow, la batterie est décédée. On laisse donc Dr X au volant , et Touille (la malédiction de parler espagnol) et Dr Rathatton (la malédiction de ne pas savoir conduire) partent à la recherche d'une bonne âme qui se serait perdue dans ce purgatoire. Nous tombons finalement rapidement sur un éleveur très gentil avec autant de dents que de doigts de pieds, et tentons de lui expliquer notre souci en esquivant veaux et agneaux qui fuient à notre approche. La conversation est un peu difficile, mais il part chercher ses clés de voiture ... Au moment où un Dr X triomphant apparaît avec Patochimbo !!
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Dans un miracle digne d'un film, notre valeureuse monture a décidé de se remettre en marche, probablement parceque Dr X s'est décidé à lui demander gentiment au lieu de l'insulter. Nous décidons donc sagement de faire demi tour dans ce chemin de l'enfer, se disant que finalement, cette rando a l'air laide. Sisi.
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Nous arrivons bon an, mal an (Touille découvre tous les jours de nouvelles orthographes, ça ne s'écrit donc pas bonnant malant) dans une petite ville, où un gentil mécanicien nous apprend que Patochimbo souffre d'un mal terrible : un écrou desserré ! Le ferry a entamé le travail, et notre route de la mort l'a achevé. Tout piteux, mais fort heureux d'avoir guéri Patochimbo en littéralement 20 secondes, nous partons nous planquer dans un camping pour échapper aux vents terrifiants qui secouent la ville ... Finalement, sa panne nous a sans doute épargné fortes souffrances et couinements cet après midi !
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Dr Rathatton quant à elle rentre en profonde dépression en découvrant que sa douche chaude tant attendue est vaguement tiédasse, et se transforme en Grinch jusqu'à la dégustation de nos pâtes carbonaras maison, bien chaudes et dans un abris !
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meogam · 6 months
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REVELIO 
Hogwarts Legacy: L’héritage de Poudlard, jeu développé par Avalanche Studio, connu pour sa série de jeux Disney Infinity, sort cette année pour répondre aux promesses non tenues de la saga Harry Potter. Car il faut l’avouer, les jeux de cet univers ne sont pas mémorables.  Nous commençons donc l’histoire environ un siècle avant l’enfant connu à la cicatrice en forme d’éclair. Notre protagoniste peut aller dans la maison Poudlard de son choix. Il ou elle apprend qu’une magie ancestrale et puissante gronde en lui/elle. On va faire copain-copain avec un professeur du château afin de déjouer le plan d’un gobelin avide de pouvoir. 
BIS REPETITUS    Le gameplay du jeu est fluide et dynamique. Pas le temps de niaiser ou de marcher aussi calmement que dans un GTA. Il y a tellement de lieux à découvrir et d’activités à faire que on en oublie même de s’attarder sur la beauté des paysages et architectures. Malgré un effort pour donner une durée de vie au jeu justifiant 80$ à l’achat, l’aventure se transforme en “un jour sans fin”.  Si comme moi vous êtes chasseur de trophées, ça va être une longue expérience. Redondante. Rapidement limitée. Jusqu’à ne plus pouvoir entendre pour le reste de votre vie l’incantation “revelio”.  Pour les amoureux du Quidditch vous attendrez le prochain Harry Potter : Quidditch Champions. Dans Legacy on a droit qu’à quelques défis de vitesse pour te donner l’impression d’un univers totalement immersif. Warner Bros. sait comment remplir le portefeuille.  En dehors du fait que le Quidditch soit absent du jeu, pour que ton balai te serve de monture et se traine la patte dans les airs, on ne saurait dire ce qu’il manque à ce jeu après 7-10h de gameplay.  L’univers est vraiment respecté : Sorciers, gobelins, animaux fantastiques, décors, ambiance, costumes. Tout nous aide à se laisser transporter dans ce monde et savourer chaque instant de jeu. Or, un sentiment de manque s’installe au fur et à mesure qu’on avance dans l’histoire. Comme si on nous avait préparer le plus magnifique des gâteaux, mais que sa manquait tout de même de sucre.   
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UN POUDLARD SECONDAIRE   
Après l’introduction du jeu, vous partirez directement à Poudlard. L’action s’y attarde les premières heures du jeu. Puis à vous de découvrir les secrets de Pré-au-lard et ses alentours. Ainsi que des régions inventer et plausibles à ce que pourrait ressembler les paysages voisins du célèbre château. Génial me direz-vous. Oui mais le titre du jeu perd un peu tout son sens quand on se rend compte qu’on passe plus de temps à des kilomètres de Poudlard, que dans Poudlard lui-même. J’espère que vous aimez la forêt interdite, parce que vous allez en faire des randonnées. Vous passerez le plus clair de votre temps à visiter des grottes, résoudre les épreuves de Merlin et essayer de trouver tous les objets de collection répartis sur le monde du jeu.    
DES ANIMAUX FANTASTIQUES 
L’un des points importants du titre sont bien évidemment la cueillette aux créatures. Avec une salle sur demande à embellir, il vous faudra récupérer à un moment de l’histoire toutes les bestioles possibles. L’hippogriffe remplacera votre balai de vol. Bien qu’il n’aille pas plus vite, malheureusement. Les rares phases avec le Grapcorne seront tout de même appréciables. Pour le reste, j’espère que vous n’êtes pas arachnophobe comme moi parce qu’il y en a des araignées !   Une multitude de créatures disponible dans le jeu mais peu d’intérêts pour autant. Elles sont présentes juste pour combler l’histoire de quelques quêtes secondaires. Mais d’un autre coté heureusement. Parce que si on avait voulu concentrer le jeu sur elles, on l’aurait nommé autrement. 
ACCIO 
Hogwarts Legacy est un très bon jeu. Les graphismes sont très beaux. L’histoire est bien pensée. La musique s'adapte selon où l’on se situe où selon l’action du jeu. Et il y a de l’action un peu partout où l’on va.  Mention spéciale pour la quête secondaire « la boutique hantée de Pré-au-Lard ». On ne s’attend pas du tout à ce style d’aventure. C’est creepy, glauque, mais on en redemande ! Mais la machine perd en puissance quand on a fait la moitié du jeu. Les objectifs sont redondants et un sentiment de lassitude s’installe. On est beaucoup à dire qu’il manque clairement quelques choses à ce titre pour être inoubliable. Et c’est vrai. Certains accusent le manque de Quidditch.  D’autres auraient aimés retrouver le fan-service (bien doser pour le coup) possible pour combler une nostalgie de la saga des films qui a pris fin en 2011. Bien qu’il y ait eu la trilogie Les animaux fantastiques et qu’une série retraçant toute l’histoire d’Harry Potter sera bientôt sur nos écrans.  Les trophées du jeu sont simples à obtenir. Si on ne prend pas en compte le bug des comptabilisations de collection. Qui m’empêche personnellement d’accéder au platine du jeu. Dommage parce qu’il est vrai que pour l’instant, je n’ai pas la force de reprendre l’histoire depuis le début pour finaliser ce jeu.  Ce jeu reste le meilleur proposer à ce jour sur cet univers, et en vue des bénéfices depuis sa sortie, on attend quand même une suite qui saura nous faire comprendre que ce studio de développeur en a sous le coude et pourra élever encore le niveau avec un gameplay et une histoire qui nous tiendra en haleine pendant toute la durée de vie du jeu. 
Hogwarts Legacy / It's A Cup Of Tea
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zab0tushka · 1 year
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Lettre à une amoureuse
Ma très (très, très, très) chère M******,
Nous sommes aujourd’hui le 15 mai 2023, et je prends aujourd’hui le temps de te répondre. J’ai dû m’y remettre à plusieurs fois pour lire ta lettre tant elle était riche d’informations.
Dernièrement, j’ai été nostalgique de nos moments passés à l’hôpital, en particulier de l’heure de la tisane du soir. Cela ressemblait à un havre quand, avec N***, on se retrouvait autour de nos sachets de thé aux noms un peu farfelus. Ces instants, où nous étions juste nous, à nu les uns face aux autres me semblent sortir d’un rêve, j’ai l’impression que je n’aurais plus jamais la chance de saisir l’opportunité de vivre un tel moment de paix.
Le brouillard s’est peu à peu dissipé au fil des semaines que j’ai passé dans la capitale. J’ai tant de choses à te raconter, tant de pleurs et de sourires à te mettre en mots, mais je ne sais pas par où commencer.
Dis, suis-je enfin ta muse ? Je ne t’en veux pas si cela ne devient jamais le cas, car ton art est pour moi comme un pansement qui ne doit jamais être retiré. Parfois, souvent, je crains de perdre le sens des choses, d’arrêter de ressentir ce que je ressens. Je ne dis pas ça par rapport à toi… Mais tout semble en forme cyclique dans la vie et certains de ces cycles sont plus plaisants que d’autres. Je crois qu’en fait, j’ai peur que le monstre du brouillard revienne paralyser mon cerveau, et que je ne sois, plus jamais capable, de voir ton art comme je le vois aujourd’hui.
Je pense à maman parfois. Je pense au fait que pendant longtemps, j’ai cru que lui dire au revoir me ferait rentrer dans une insécurité insurmontable, et la réalité est que, cette insécurité est là, mais que partiellement, et que je me sens plus légère depuis qu’elle n’est plus dans mes horizons. Le plus dur, c’est surtout de réapprendre à être, mais l’identité est une prison, alors je me laisse aller dans les jours. J’essaye de moins penser, d’agir plus.
Je vois une hypnothérapeute depuis que je suis à Paris, cela fait 4 séances que je travaille avec elle, et j’ai l’impression d’avancer, je ne faisais plus de crises d’angoisse (jusqu’à un certain point, mais je t’en parle plus tard.) j’ai beaucoup moins de pensées obsessionnelles et intrusives, voir quasiment plus et cela me fait du bien, bien que les nuits me restent redoutables.
Ton amour pour moi, est-il toujours d’actualité ? J’ai la sensation que tout amour passion a disparu de ma vie… Dernièrement, je l’ai vécu de façon particulièrement violente avec un jeune homme du nom d’E****, je ne veux pas m’étaler sur l’histoire, mais je ne me suis plus sentie moi-même, je pleurais beaucoup, parce qu’il me manquait de respect, et j’ai arrêté d’être tendre et douce, je me suis trahie pour quelqu’un qui ne voulait pas vraiment de moi. Et les crises d’angoisse sont revenues. Alors je me raccroche à l’espoir qu’un amour sain, avec toi, perdure quelques parts entre l’espace de nos corps.
Je suis bien entourée pour faire face à la situation, ne t’en fais pas, mais je ne peux pas m’empêcher de nourrir un petit espoir que les choses vont s’arranger avec lui, mais cela est irrationnel... n’est-ce pas ? Je crains de perdre pied à cause d’un homme qui ne devrait n’être qu’un rien.
« Tu es le genre de personne qu’on voudrait garder sur soi. T’avoir à proximité pour la vie » cette phrase que tu as écrite dans ta lettre, m’a touché au plus profond et à la fois chamboulé. Parce que, je ne sais pas si moi-même, je veux me garder à proximité. Quelquefois, j’aimerais me dépecer et enfiler l’habit de quelqu’un d’autre, peut-être le tien, parce que même si tu as l’impression de n’être qu’un soupçon de ton ombre, à mes yeux, tu es tout à ta place, dans cette chevelure blonde en cascade, avec tes mains tâchées de peinture, et la justesse de ta voix… J’aimerais te dévorer pour deviner comment on peut être aussi délicieuse.
J’ai fantasmé ce moment où tu tenterais de faire rentrer ta main à la place de mon tatouage, j’ai fantasmé, te débarrasser de collants, sans jamais te déshabiller plus. J’ai fantasmé te regarder prendre du plaisir seule. Mais j’ai encore plus fantasmé des moments de silence qui s’accompagneraient du bruit de mon crayon sur du papier, et de ton coup de pinceau sur une toile. Mais aussi, ce moment où mon image s’installe quand tu partages des instants d’amour avec les autres.
Je vais voir la fameuse exposition dont tu m’as parlé ce week-end, avec mon meilleur copain, lui aussi a le cœur en vrac, peut-être que nos cœurs trouveront un peu d’ordre face à l’Art, je l’espère. Aussi, je voulais te remercier pour tes merveilleuses illustrations qui reflètent parfois la solitude douce amer que je peux ressentir.
L’autre fois mon hypnothérapeute m’a demandé ce que je pensais de la pluie, je lui ai répondu « je trouve ça réconfortant, ça me rappelle ma Bretagne, c’est beau quand on est à l’intérieur sous un plaid et qu’on voit le déluge se faire » et elle m’a dit « si vous êtes capables de trouver de la beauté dans la pluie, vous pouvez en trouver dans la tristesse », et je voulais te le partager. Je veux que ma tristesse soit moins violente et exubérante, plus douce. J’espère qu’on aura l’occasion de se voir avant mon grand départ, que je puisse imprimer pour toujours ce doux visage dans mon esprit, et t’embrasser.
Ta tendre amie, amour,
Jay
(PS : laisse voir le monde à quel point tu es lumineuse, je ne veux pas garder cette image de toi éternellement et seulement pour moi.)
#me
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e642 · 1 year
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Prendre mon indépendance émotionnelle a été le travail le plus coûteux qu’il m’ait été donné de faire. Ce n’est pas quelque chose que j’ai conscientisé de prime abord. Je suis passée par plein d’introspections qui avaient toutes pour conclusion l’indépendance. Le plus dur a été de comprendre qu’il fallait que je réussisse à m’apporter ce que j’attendais que les autres m’apportent. Autrement dit, il n’a pas fallu uniquement restreindre mes interactions, il a fallu les compenser. C’est compliqué de s’apporter à soi ce qu’on se permet d’attendre des autres. Me rendre compte que j’étais dépendante dans la plupart des événements de ma vie a été un aveu d’échec pour moi, un comportement qui soulevait rien de plus qu’une facilité déconcertante à attendre que l’on vienne faire les choses à ma place. Pendant longtemps j’ai eu cette croyance stupide mais ancrée que l’autonomie émotionnelle consistait à vivre en acceptant de se restreindre de ce qui nous manquait. C’est-à-dire apprendre à vivre en étant incomplet. Le fait est qu’il fallait surtout combler avec mes ressources ce que je m’interdisais de puiser ailleurs. C’était du déni, une fois de plus. Ça m’a appris le discernement, la nuance et le respect de moi. En me considérant assez pour moi même et capable, je me suis permis d’ouvrir la porte à la bienveillance. Il m’a toujours été bien plus aisé de me rabaisser que de m’élever car ça ne demande pas d’effort de ne pas se considérer. Quelle banalité de se complaire dans la malveillance autant à son égard qu’à celui d’autrui. Lorsque la fatigue s’immisce entre nos deux hémisphère le besoin de s’économiser à court terme est bien plus intense qu’à long terme, c’est pour cette raison que nous apprécions tant la bienveillance des autres, plus que la notre car cela ne requiert pas d’effort. Me détacher de cette envie irrépressible d’être le centre de la vie des autres, d’être mise en tort ou d’attendre les mots de tiers pour avancer a été bénéfique. Certes, je me suis sentie seule le temps de me convaincre qu’il fallait que je prenne le relais pour que mon isolement et mon jeûne relationnel aient un sens. La priorisation de soi -indûment confondue avec l’égoïsme- est une étape nécessaire, puisque je me refuse à être le centre de gravité des autres, je dois devenir le mien. J’ai dû discerner l’injustice et la justice de mes mots et de mes actes à mon égard. Faire cet effort ultime de confesser que je suis bien plus que je ne le pense, que je mérite un intérêt sincère et profond envers moi, qu’il me manque certainement des choses mais que c’est réversible. En somme, me percevoir comme mon adversaire a été écarté, prônant le développement de la complicité pour enfin être ma partenaire. Comment puis-je être optimale et saine dans le monde extérieur sans l’être dans mon monde à moi ? Il m’a fallu persister pour me tolérer et me sentir tout a fait légitime de me traiter correctement. Aujourd’hui, je m’estime assez adroite pour me réconforter honnêtement et efficacement car je suis indulgente et non pas négligente comme j’ai eu aimé me le répéter pour me délégitimer de toute mansuétude. Néanmoins, c’est un travail constant que je n’ai pas achevé et sur lequel, je le sais, j’écrirai encore de nombreuses lignes pour peaufiner mon intention.  
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le-mzungu · 5 months
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On n'est jamais vraiment prêt à partir...
tant qu'on n'a pas pris un verre pour célébrer qu'on a, contre toutes attentes, réussi à surmonter les défis de la dernière semaine avant le départ.
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Fidèle à moi-même, je n'en avais pas assez du simple défi organisationnel et logistique pré-départ, il me manquait un big-bad-boss, un dragon à affronter... et quoi de mieux comme ennemi, que soi-même!? Plus exactement, oussé que je l'ai crissé mon $@$#*& de passeport!?! Y'a passé deux mois sur mon bureau,  pis là... ben yé nulle part.
Après avoir fait le tour des 6 valises et deux sacs par deux fois (et ce séparément, Émilie et moi, pour être bien sûr de ne pas se déconcentrer) je vous confirme qu'on pourrait tous les deux devenir inspecteurs pour la douane.
Mais puisqu'on aime ben les études elle et moi, c'est p't'être pas le bon métier pour nous, les douanes... donc on est partis sur un autre trip et on a engagé un assistant (bénévole) pour nous aider dans notre nouvelle passion : l'archéologie. Nouveau chapitre de notre préparation effrénée : vider le rangement si méticuleusement rempli de toutes nos boites d'effets personnels, rangés pour faire place à notre locataire. Vous seriez surpris de voir combien de boites et de bacs il rentre, dans 15 pieds carrés. Mais une fois tout ça sorti et étalé dans un corridor glauque, à minuit la veille du départ, y'a ben d'autres mots que "surprenant" qui me venaient à l'esprit. Et c'est justement dans des cas comme ceux-là (ou c'est facile de se décourager, si c'était pas déjà évident) que de d'avoir de l'aide est si important, ne serait-ce que pour pas te mettre à t'parler tout seul (pis capoter pour rien. Ok, p't'être pas rien, mais c'était pas une question de vie ou de mort non plus.
Trève de tribulations: les fouilles archéologiques, menées par moi même, B1 et secondé par mon vaillant acolyte Vincent, B2, étaient tout un exercice de minutie. Et pour ne pas rater l'aiguille dans la cristie de grosse botte de fouin, fallait avoir un technique d'enfer.  C'est pas mal là qu'ils avaient l'impression d'être, les deux bananes.
Mais tout comme la légende arthurienne, le Saint-Graal ne se présente qu'à celui qui le mérite, et en temps opportun.
Et ça l'air que pour être digne de l'apercevoir, la quête devait durer des heures. Et c'est au fond d'une boite contenant toutes les choses qui traînaient sur mon bureau, une boite qu'on avait déjà fouillée, en début de quête, que les saintes écritures gouvernementales se présentèrent.
Mon coeur ne fit qu'un tour, c'est à ce moment que mon calvaire prenait fin, que je savais ma quête terminée. J'ai ri, accroupi devant la boite rouge, une forêt de souvenirs répandus autour de moi. J'ai flatté sa couverture texturée, un sourire incrédule au visage.
Pour vous récompenser de cette longue histoire, jouons à trouver Charlie (le nouveau surnom de mon passeport, qui aime bien être difficile à trouver). Le verrez-vous, vous aussi? (Désolé pour le flou pas très artistique, j'étais fébrile)
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PS: merci mille fois, Vincent. Sans toi, je n'aurais peut-être pas eu les idées suffisamment claires pour l'apercevoir.
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journaldenimportequi · 5 months
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Jeudi 16 novembre 2023
Escapade parisienne
Les jours passent et je trouve toujours une bonne raison de remettre au lendemain le moment d'écrire ces lignes mais ce soir je suis motivé alors me voilà.
Je suis plutôt influencé par mes lectures du moments, à savoir les mémoires de Paul Bowles et le journal de Paul Léautaud.
Voilà des gens qui savaient écrire !
Quand je lis les écrits de Paul Bowles, je ne peux que regretter amèrement de ne pas mener une vie d'aventurier, explorateur du monde, toujours parti quelque par autour du globe, avec une prédilection pour les endroits exotiques.
Ah c'est sûr qu'il en avait des choses à raconter !
Ne devrais je pas faire pareil ?
Me forcer à bouger pour avoir des choses à raconter ?
Mais je ne suis pas un aventurier, moi je suis trop attaché à mon confort pour courir dans le désert et dans la jungle.
Cependant, il est certain que si j'avais les moyens financiers, je voyagerais régulièrement.
J'ai gardé notamment cette envie persistante de revoir New York City.
Je n'abandonne pas l'idée.
En attendant, je vais à Paris puisque Paris est à 3 heures et demi de train de chez moi.
Ainsi, j'y suis retourné l'autre jour.
Le week-end d'avant, j'ai retrouvé mes amis Justine, Canel et Arthur et nous sommes allé manger au restaurant japonais, puis nous avons filés, Canel en moins, direction la bourse aux disques de Clermont-Ferrand pendant quelques heures et nous sommes ressortis enrichis de quelques galettes plus ou moins intéressantes (j'ai acheté des cds que je possédais déjà en vinyles).
Et puis donc, le lundi suivant, je suis parti à Paris.
Le prétexte de ce séjour court (juste un peu plus de 24 heures) fut la visite d'une exposition au musée d'Orsay consacrée à Van Gogh.
C'est une bonne raison de monter à la capitale, vous en conviendrez.
Je suis donc arrivé à la gare de Bercy après un voyage en train toujours agréable (j'aime les voyages en train) et je suis allé acheter des tickets de métro puis je me suis rendu à mon hôtel habituel, dans le 18ème.
La gérante m'a reconnue, il faut croire que j'ai une gueule qu'on oublie pas (à mon grand désarroi, je rêve de ressemble �� monsieur tout le monde).
Il faut dire que ça doit faire la troisième ou la quatrième fois que je séjourne dans cet établissement.
J'ai déposé mes affaire et j'ai filé au boulevard Saint Michel pour me rendre dans le magasin Gibert consacré à la musique et j'ai passé du temps à éplucher les bacs de cds en cherchant la bonne affaire.
J'ai été très raisonnable puisque je suis ressorti avec deux cds d'occasion (un Bob Dylan, « Blonde On Blonde », et un Kanye West, « Late Registration »).
Encore une fois, je possédais déjà ces albums en vinyle.
Après ça j'ai remonté le boulevard et j'ai marché sans but précis.
Je suis passé devant La Closerie Des Lilas, j'ai pensé à Hemingway mais je ne suis pas rentré, trop impressionné par l'histoire de ce lieu, « je ne suis pas digne », j'ai pensé.
Et puis le coca devait coûter une blinde, en plus !
J'ai continué à marcher et le temps s'est gâté, il a finit par pleuvoir et j'ai dû me réfugier dans une brasserie où, unique client, j'ai profité des happy hours pour déguster une pinte de blonde à 5€.
A ce moment là, j'étais plutôt content de moi.
Seul, mais content, je n'aurais pas voulu être autre part.
J'ai fini par rentrer à l'hôtel, en Uber, parce qu'il pleuvait trop et je n'avais pas le courage de me taper tout le chemin inverse jusqu'au métro.
Le trajet m'a coûté près de 27 balles et il a duré presque une bonne heure.
Pendant tout le trajet, le chauffeur n'a pas dit un mot et c'était très bien comme ça.
J'ai observé Paris sous la pluie et c'était presque romantique, il ne manquait plus qu'une compagne à mes côtés.
Je suis rentré, j'ai avalé un sandwich triangle sans saveur en me félicitant de ne pas avoir dépensé de l'argent pour un repas et puis je suis parti, toujours en Uber, il faisait nuit, rejoindre Mathieu, Nina et leurs amis dans un bar à Belleville.
Cette fois ci, le chauffeur n'était pas muet, bien au contraire, il passait son temps à invectiver les autres automobilistes qui avaient le toupet de partager sa route.
Encore une fois je me suis plu à observer Paris et ce soir il y avait une ambiance apocalyptique, des gens criaient, il y avait une tension causée par l'actualité (conflit israélo-palestinien, une manifestation pro palestinienne avait eu lieu quelques heures avant).
J'ai fini par arriver devant le bar non sans un certain trac : j'ai toujours un peu peur de rencontrer des gens nouveaux, je connaissais déjà Mathieu et Nina mais il n'empêche que c'est dur de sortir de ma zone de confort.
Finalement, tout s'est bien passé.
Je n'ai absolument rien bu pendant toute la soirée, et mon côté pingre s'en est félicité.
La soirée était une soirée blind test et c'était très amusant.
Tout s'est terminé à une heure raisonnable et je suis rentré en Uber.
Je me suis endormi facilement, en essayant de ne pas trop songer aux punaises de lits dont les médias n'avaient de cesse de nous parler depuis un bon mois.
Je me suis levé tôt, puisque j'avais commandé un petit déjeuner servi dans ma chambre à 7 heures et demi.
Entre temps, j'ai contacté mon cousin Jimmy qui habite dans le coin pour lui proposer qu'on se voit pour manger à midi avant mon départ.
Il m'a dit que j'étais dingue de dépenser 110€ pour une nuit à l'hôtel, que la prochaine fois je ferais mieux de le prévenir pour qu'il m'héberge.
Nous avons convenus de nous voir à midi.
J'ai rassemblé mes affaires et j'ai quitté mon hôtel pour aller au musée d'Orsay où avait lieu l'exposition.
Et puis, je suis rentré, et j'en ai pris plein les yeux.
Il faut dire que ça fait plusieurs mois que je suis plongé dans une biographie consacrée à Van Gogh et qu'il m'accompagne donc au quotidien, j'ai l'impression qu'il est un de mes proches, presque un ami.
Ce fut vraiment très émouvant de pouvoir observer sa peinture en vrai et de près.
Car sa peinture, il faut la voir en vrai, en 3d, je vous jure, c'est autre chose que de regarder de simples photographies.
Quelle émotion c'était de voir sa palette et ses tubes de peintures, d'observer ses coups de pinceau, ses épaisses couches de peintures recouvrant ses toiles !
Il faut préciser que l'exposition était consacrée à ses deux derniers mois de vie.
J'ai été étonné par le format de ses peintures que je n'imaginais pas si imposant.
J'ai aussi remarqué qu'il ne signait là presque jamais ses toiles.
Et puis encore une fois, beaucoup d'émotion en observant « champ de blé aux corbeaux » qui est une toile qui m'a beaucoup marquée et très tôt puisqu'elle était dans mon bouquin d'école en primaire, au CE2.
Je suis ressorti de là avec une furieuse envie de peintre en me demandant si il était possible d'en être autrement.
Et puis j'ai quitté le musée, pour quelque temps, puisqu'il est évident que j'y reviendrais un jour prochain.
J'ai pris le métro et je me suis rendu au lieu de rendez vous pour attendre mon cousin qui était là pile à l'heure.
Ca me fait toujours quelque chose de le voir, mon cousin, car il est très lié à mon enfance et je suis toujours très nostalgique.
Je suis le seul cousin à le fréquenter encore, aussi.
Je suis très heureux d'avoir conservé un lien avec lui.
Nous avons mangés et j'ai réussi à lui payer le repas (les fois précédentes il avait toujours réussi à me payer la note).
Nous sommes allés nous promener, sommes entrés dans une Fnac et nous avons parlé musique (Cypress Hill), série télé (Miami Vice) et jeux vidéos (Dragon Ball Kakarot).
Et puis nous nous sommes quittés et j'ai filé à la gare de Bercy prendre mon train après une petite journée qui s'est déroulée très vite, finalement, mais je n'étais pas mécontent de cette escapade, il est toujours bon de changer d'air et malgré tout, Paris sera toujours magique à mes yeux.
Voici une poignée de réflexions posées en vrac ces dernières semaines dans le bloc note de mon téléphone :
Plus je me cultive, plus j'ai honte de savoir aussi peu de choses.
Je suis un esthète laid, quelle ironie, tout de même !
J'ai de préjugés à propos des belges et des homosexuels qui ont toujours ma sympathie immédiate, ce qui est plutôt stupide, je m'en rend bien compte.
Je termine ce récit en saluant celles qui me lisent toujours : fidèles lectrices (il semblerait qu'aucun homme ne me lis désormais), c'est un honneur d'être lu par vous : coucou Glady, coucou Kalina !
Bande son : Teenager Of The Year, Frank Black
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chifourmi · 1 year
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C'est fou comme parfois on se fait des idées négatives auxquelles on croit dur comme fer puis finalement la vie nous montre que c'est faux et ça change TOUT.
Je ne me sentais plus importante pour ma meilleure pote, j'avais l'impression d'avoir été remplacée et du coup je m'éloignais parce que je n'avais pas envie de forcer. Puis finalement on a eu LA discussion qu'il fallait. On a complètement vidé notre sac. Comme d'hab y avait des malentendus, des non-dits et de la fierté. Elle m'a expliqué que ça lui manquait qu'on se parle tous les jours. Alors que dans ma tête elle s'en foutait. Bref, ça fait du bien, on s'est enfin vraiment retrouvées.
Faut se rendre compte que chacun est irremplaçable. Oui, il a une autre meuf, oui, elle a une autre pote, oui ils ont d'autres enfants, mais personne ne nous remplace jamais parce qu'on a participé ou on participe encore à leur vie avec notre authenticité. Ils ne vivront jamais les mêmes relations avec d'autres personnes. Je dis ça parce que je vois trop de gens ici qui se disent qu'ils sont remplaçables ou qui disent qu'on les a remplacé. C'est faux, je vous jure.
(17/04/2023)
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tournevole · 6 months
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On s'est rencontrés dans le bureau
de mon éditeur italien
Marco l'agité
moi
je revenais à Milan après une longue lecture à Sarzana
et une nuit au volant
pour éviter la canicule
Stoppé net par un seul sourire
On a parlé italien ou presque
et ces yeux incroyables (qui disent regarde-chéri-naissance-et-mort-c'est-la-vie)
Plus tard, au restaurant avec les types du bureau
le vieux serveur sans dents fredonnait une version barjot de -
manquait plus que ça - Deep in the heart of Texas
je ne faisais que te regarder
tu ne faisais que sourire
et nous mangions le même al pesto
Presque avec violence - devant tout le monde
à mes risques - des mots affolés voulaient sortir de moi
(Jésus Marie Mère de Dieu
il faut que je t'embrasse que je lèche tes seins
que je t'épouse demain matin si tu as un moment)
Mais
au lieu de ça
habilement
pour sauver la soirée
je t'ai demandé le pain
au lieu de ça
Un amour d'Italie, Dan Fante in De l'alcool dur et du génie, 13e Note éditions
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homomenhommes · 2 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 115
Samedi Escort-boy
1er WE sans Marc.
Emma a décidé d'aller à Paris à l'opéra. Train 1ère classe, taxi, hôtel de luxe, nous voila installés dans une suite qui doit faire pas loin de 50m². Elle doit être cliente de cet hôtel car le personnel s'occupe de nous comme d'habitués et les habits pour ce soir y ont été livrés. Pas le temps de faire l'amour et pourtant ce n'était pas l'envie qui me manquait de froisser les draps. Mais Emma tenais à faire les boutiques.
A pieds, nous avons rejoint la place Vendôme. Première fois que j'y mettais les pieds, impressionnant ! Ce à quoi je ne m'attendais pas c'est que nous entrions dans une des boutiques. En fait Emma voulait faire changer le bracelet de la montre qu'elle m'avait offerte. Le rose un peu vif la gênait (plus que moi) et elle désirait le faire remplacer par un croco noir plus viril. Pendant que les choses se faisaient, elle a demandé à voir les pendentifs. Son choix s'est fixé, avec mon avis, sur un diamant blanc en forme de larme. Ce n'est qu'après l'avoir payé qu'elle me l'a mis dans les mains en me disant qu'il ne restait plus qu'à me faire percer l'oreille. J'ai rougi comme un collégien. Le vendeur affichait un sourire qui lui barrait le visage. Pour la " punir ", je me suis levé et suis allé lui rouler une pelle. Y'a pas de raison que je sois le seul gêné ! ;En attendant, il va falloir que je négocie serré avec Marc. Moi ça m ;"amuse ce genre de challenge.
De retour à l'hôtel, il était temps de se préparer. Tenues de gala, robe de grand couturier pour Emma, smoking pour moi.
L'opéra : Billy Budd, plus de 3h tout en anglais. Il va falloir que je m'améliore dans la langue de Shakespeare, je n'ai tout compris que grâce au livret. Mais la musique est belle et le thème du très beau matelot soumis à l'horrible maître d'arme à touché mon âme de midinette, ; ; ; ;le thème ou le physique de Billy Budd ?? Après la représentation, Emma m'entraine vers les coulisses pour saluer le rôle principal. Sa loge est pleine à craquer, Emma arrive à capter " Billy ", et lui adresse en anglais ses sincères félicitations. De mon coté je me contente de le manger des yeux, ce dont il s'aperçoit et de bander comme un malade, ce que le costume sait parfaitement cacher. Bousculé, il tombe sur moi. Je le retiens mais sa main vient se poser sur ma queue. Il se relève le visage vers moi et m'adresse un grand sourire. Je ne peux m'empêcher de rougir en lui sortant un petit compliment que je tournais dans la tête depuis que nous étions entrés. Emma me regarde en souriant de me voir ainsi embarrassé. Toujours est-il qu'il était tard quand nous sommes arrivés dans ce grand restaurant. J'ai pu m'apercevoir que là aussi elle était connue du personnel mais aussi de quelques clients, dont certains se sont levés pour venir la saluer. Diner splendide, j'ai rarement mangé des plats aussi élaborés.
De retour à l'hôtel, je lui arrache (en faisant attention quand même) sa robe et je quitte smoking, noeud papillon. Je l'entraine vers le lit king size, l'écrase de mon corps et l'embrasse d'une longue pelle où nos langues bataillent pour savoir qui domine l'autre. Je gagne ou elle se laisse perdre ? Depuis la visite à l'acteur principal, je suis excité. Il faut dire à ma décharge que le panta-court lui moulait bien un paquet des plus intéressants !
Je quitte sa bouche et descend lentement son cou pour arriver à sa poitrine. Un par un j'excite ses mamelons. Je ne les quitte que lorsque ses tétons sont raides et pointent d'un bon cm. Une pause au niveau du nombril et je descends jusqu'à sa chatte. Elle est excitée et mouille toute seule. J'écarte les grandes lèvres pour découvrir son clito. Je me jette dessus et le fait raidir comme les tétons. Au dessus de moi je l'entends haleter. Ma langue tourne autour de cette mini bite, j'utilise mes dents délicatement pour augmenter la stimulation. Ça marche et elle jouit bruyamment une première fois. Je remonte lui manger le visage.
Elle glisse d'elle-même vers ma bite et s'applique à me rendre la pareille. Avec le temps, elle pipe bien, sachant les stimulations qui me sont les plus efficaces. Notamment le passage de la pointe de sa langue sous la couronne de mon gland. Je suis obligé parfois de penser à des trucs gores pour éviter l'éjaculation.
Je me kpote et m'enfonce dans son intimité. C'est chaud, moite, souple, c'est un vagin ! je n'y reste que le temps de lubrifier correctement ma kpote et je lui relève les jambes contre mon torse pour l'enculer. Je m'enfonce d'un seul coup de rein. Elle s'ouvre mais je sens bien son anneau serrer ma hampe. Elle apprécie. Je place une main sur sa chatte, y enfonce mon pouce et masse son clito avec ma paume. Ça plus ma bite dans son cul, elle décolle une nouvelle fois. Je ne quitte pas son anus et je me couche sur elle pou atteindre les tétons, ça lui fait faire un peu le grand écart mais elle est restée souple. Je maintiens ainsi chez elle un degré haut d'excitation qui augmente la pression de son anus sur ma queue. Je me retiens jusqu'à ce qu'elle me demande de finir. Là je la tourne en levrette et mes mains sur ses hanches, je la sodomise selon mon propre plaisir.10 mn plus tard je remplissais ma kpote. Pendant que je lui faisais couler un bain, je me suis pris une petite douche. Nu et mouillé, je suis venu la prendre dans mes bras pour la déposer dans la baignoire.
La nuit fut courte mais bonne.
Dimanche matin,
Petit déjeuner servi dans la chambre, pantagruélique ! Mais j'avais les accus à recharger. Pour le midi, nous étions invités chez le patron de Kev. Déjeuner d'amitié entre Emma et lui et de remerciements entre lui et moi.
Quand nous entrons, la première chose que je remarque c'est le costume trois pièces de Kev. Autre chose que son truc de prêt à porter avec lequel il s'était présenté. Poignée de main à notre hôte et bise pour Kev que je présente à Emma. Nos deux " employeurs " partent vers le salon bras dessus bras dessous pendant que nous les suivons. J'ai le temps de demander à Kev si ça va. Il me répond qu'il faudrait être difficile pour trouver cela dur ! Déjeuner sympathique, le vieux de Kev demandant mon avis sur deux, trois événements économiques en cours (merci mon banquier de tenir à jour mes connaissances sur le sujet par messagerie internet). Au café, Kev demanda la permission de m'enlever pour me faire visiter son nouvel appartement de fonction.
5mn plus tard je découvrais un grand duplex au 5 et 6ème de l'immeuble voisin. Petit tour du propriétaire, cuisine immaculée (Kev me dit qu'elle ne servait qu'aux petits déjeuner puisqu'il passait le plus clair de son temps avec son boss), salon avec installation TV de compétition, deux chambres avec chacune leur salle de bain. Le tout assorti du service d'une femme de ménage.
Quand nous sommes entrés dans sa chambre, il m'a pris dans ses bras et m'a rouler un patin qui m'a fait raidir direct. Collé contre lui j'ai remarqué que c'était pareil pour lui. Nous n'avons pu nous retenir et les costumes ont volés de tous les cotés. Après un 69 vorace, j'ai été le premier à être actif. J'ai l'impression que d'être passif lui manque un peu ! D'ailleurs, malgré toute l'envie qu'il en avait, j'ai du prendre un peu de temps pour le préparer. Quand je me suis enfoncé en lui, c'était trop bon ! Un cul de mec c'est quand même autre chose, plus musclé, plus nerveux, plus exigeant aussi.
J'ai pris plaisir à l'enculer mais je me suis retenu pour qu'à son tour il me mette profond. J'ai fini à 4 pattes entre ses cuisses, enfilé sur ses 21cm. Trop bon !! Ses mains sur mes épaules appuyaient chacun de ses coups de reins. J'ai reconnu là le Kev de mes premières vacances. Il m'a limé pendant un bon quart d'heure avant que nous explosions en même temps. Nous avons pris un pied terrible ! Malgré une douche, nous n'avons pu faire illusion quand nous avons rejoint nos employeurs. Si Emma a pris la chose façon " quel sale gamin ! ", Le vieux de Kev lui a demandé de le prévenir quand il aurait besoin de ce genre de liberté. Ça va, il aurait pu le lui interdire ! Nous avons quand même passé le reste de l'après midi ensemble en devisant très agréablement, parfois même Kev et moi nous nous sommes surpris à rire aux récits d'anecdotes entre Emma et l'autre.
Pendant le retour en train, j'ai appelé Marc. Quand je lui ai dit pour le pendentif, j'ai eu droit à un blanc de bien 1 minute entière (c'est long au téléphone !). Il n'a repris la conversation qu'après que je me sois inquiété de savoir s'il était toujours vivant. Il m'a demandé ce que je voulais faire. Je lui ai dit que je comptais me faire percer des le lendemain. Je l'ai senti résigné quand il m'a dit OK. Yes ! Quand je mets la pendeloque à mon oreille ça fait style - grand d'Espagne XVIème siècle. J'adore ! Et je n'ai pas l'impression que ça me fera paraitre moins viril pour autant et puis de toute manière je n'ai rien à faire de l'avis des autres (seul celui de Marc m'importe et celui d'Emma un peu aussi). Je viens de penser à mes parents, ça risque de les choquer quelques instants. Ça va me faire rire un peu.
JARDINIER
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luma-az · 9 months
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Elle s'appelle Blanche
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 15 août 
Thème : Le corps/six mois dormir
. .
C’est… perturbant.
Le corps est là depuis longtemps, il est impossible qu’il en soit autrement. Il n’a pas été enterré, il a été posé dans la forêt, et la terre, les feuilles mortes et les plantes se sont accumulées dessus petit à petit. Sans oublier qu’on sait très bien que la demoiselle a été assassinée il y a six mois. Une avalanche de preuves le démontre, dont une vidéo. Il ne manquait que le cadavre.
Le cadavre est frais comme une rose.
L’inspectrice s’accroupit tout en mettant sur sa main un gant en latex. Elle a beaucoup de choses à examiner sur ce corps, mais sa première impulsion est de chercher le pouls. La victime a l’air si vivante…
Sous ses doigts, la peau est douce et élastique. Tiède.
Son propre cœur bat à tout rompre. Non, ce n’est pas possible que la jeune fille soit vivante, qu’elle n’ait fait que dormir six mois, à même le sol, dans cette forêt si…
Une forêt si enchanteresse, et si calme à la fois. Pas un bruit, ni un pépiement d’oiseau, ni un bourdonnement d’insecte. Le corps repose dans une clairière, exactement où il faut pour qu’un rayon de soleil doré l’illumine. L’endroit a des allures de cathédrale végétale.
L’inspectrice ne trouve pas le pouls, bien sûr, quelle idée absurde. En attendant elle a trouvé le corps signalé par le promeneur, et en dépit de ses bizarreries il est temps d’enclencher la procédure. Appel au poste, protection du périmètre, envoi de la police scientifique… Elle a hâte d’avoir l’avis du légiste sur ce cas. Vraiment très étran...
Elle était en train de saisir sa radio quand une chouette fond sur elle et lui laboure la main de ses serres. Ah, d’où elle sort, cette saleté ? Ça fait un mal de chien ! Et depuis quand les chouettes se pointent en plein jour ?
En regardant autour d’elle pour chercher son agresseuse à plumes, l’inspectrice s’aperçoit que chaque branche de chaque arbre est recouverte d’animaux. Oiseaux, écureuils, chauve-souris. En-dessous, les buissons sont remplis également de lapins, de renards, de blaireaux, de daims et de cerfs – sans oublier toutes les bestioles de la forêt qu’elle serait incapable d’identifier. Tout ce petit monde reste là, sans un bruit, se contentant de la fixer des yeux d’une manière qui la terrifie.
Lentement, prudemment, elle amorce à nouveau le geste d’attraper sa radio. Toutes les têtes bougent au rythme de sa main.
Une voix bourrue la fait sursauter :
« Allons, ce n’est pas la peine de faire ça, mademoiselle.
Elle se retourne. Personne. Ah, non, son interlocuteur est nettement plus bas. C’est une personne atteinte de nanisme – si c’est comme ça qu’on dit pour être politiquement correct aujourd’hui, en tout cas il ne donne pas envie de l’appeler « personne de petite taille ». Rien chez lui n’a l’air très petit, à part bien sûr la hauteur. Il est très large, très fort, et sa voix ressemble au bruit d’une avalanche de pierres.
Plus que nerveuse, l’inspectrice passe en mode automatique et lui répond d’une voix sèche :
 — Inspectrice Zenigata, police criminelle. Je vous prie de dégager la zone, ceci est une scène de crime dans une enquête en cours.
— Non, répond tout simplement le nain. Ceci est un lieu de recueillement pour nous tous. Vous voulez la voir ?
— De recueill… Monsieur, vous savez qu’il y a un cadavre là ?
— Elle s’appelle Blanche, et elle n’est pas morte.
— Vous la connaissez ! Vous allez avoir de nombreuses questions à répondre au poste…
— Non.
Il s’avance. Il n’a rien de menaçant dans son attitude, si on ignore le fait qu’il ressemble à une force de la nature, et que l’inspectrice n’est absolument pas certaine qu’elle pourrait le maitriser s’il le fallait. Comment peut-on humainement être aussi large que haut ? Elle ne va quand même pas lui tirer dessus !
Mais elle se sent très seule dans cette forêt, sous le feu du regard des animaux dont au moins un a l’air d’avoir la rage, et la situation n’est plus sous son contrôle depuis beaucoup trop longtemps. Elle attrape enfin sa radio et appelle du renfort.
Elle n’entend rien en retour. Pas même en crachotement. Comme si l’appareil était éteint, ou mort.
En attendant, l’homme a presque atteint le cadavre. Il se penche devant et soupire :
— Mes frères et moi voulions lui créer un cercueil de verre. Vous savez, pour la protéger de la terre. Mais elle aimait tellement la nature. Elle aurait voulu sentir les racines des plantes pousser sur elle, vous comprenez ?
— Reculez ! Dernier avertissement ! Reculez tout de suite ou je tire !
— N’est-elle pas magnifique ? ajoute le nain en se tournant vers l’inspectrice. N’avez-vous pas envie de la sauver ?
Elle sort son arme de service de son étui. Elle ne s’en est jamais servi et ne voit pas par quel miracle toute cette histoire ne finira pas en bavure, mais il est hors de question qu’elle laisse s’échapper cet homme. Même si ce n’est pas lui l’assassin – c’était un chasseur, qui lui a arraché le cœur au couteau de survie, un meurtre horrible – il est sans aucun doute un complice.
Et un taré. Il s’agenouille devant le cadavre et commence à nettoyer délicatement la terre qui recouvre son visage.
— Arrêtez ça ! Levez les mains en l’air, ou je tire !
— Vous êtes sûre, mademoiselle Zenigata ? Vous ne préféreriez pas la sauver ? Vous auriez dû la connaître. Elle était si gentille. Vous seriez si heureuses, toutes les deux.
— Je…
Quelle histoire de fous. Du début à la fin. Comment est-ce qu’elle peut se sortir de…
— N’insiste pas, dit une autre voix aussi rocailleuse que la première.
Un autre nain est arrivé, au moins aussi massif que le premier. Et un autre. Combien sont-ils en tout, et d’où sortent-ils à la fin ? Elle n’a entendu aucune voiture !
Le premier lui répond :
— Elle pourrait être la bonne. Elle pourrait la réveiller.
— Non, mon frère. Tu ne vois pas qu’elle est terrifiée ? Elle n’a pas ce que nous cherchons. Il faudrait le cœur d’un prince…
— Les princes n’existent plus. Elle a un cœur de chevalier protecteur, c’est déjà beaucoup. Ça pourrait marcher…
L’inspectrice balaie la clairière du regard, pistolet en avant. Ils sont sept, puissants, barbus, massifs, qui semblent avoir émergés de la terre elle-même. Et ces satanés bestiaux qui n’arrêtent pas de la fixer…
Un nain à la longue barbe blanche prend la parole – sa voix ressemble au grondement d’un tremblement de terre et il est à peine compréhensible :
— Si elle avait voulu le faire, elle l’aurait fait. Patience, mes frères. Le temps n’est pas encore venu. »
.
Lorsque l’inspectrice se réveille, il fait nuit, et il ne reste personne – ni corps, ni nains, ni animaux. Rien que la vague sensation d’être passé très près de quelque chose d’extraordinaire, et de l’avoir manqué.
.
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alexar60 · 2 years
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Herbier
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A mon époque, quand on entrait en CE1, on devait récupérer un dictionnaire afin d’apprendre à l’utiliser, et connaitre les mots ainsi que leur définition. Ma mère me donna le sien. Il était petit mais pratique à ranger dans le cartable. Il était surtout très vieux avec son odeur particulière de pages jaunies et de poussière. J’aimais ce dictionnaire, même si je ne trouvais pas tous les mots. En fait, nous étions au début des années 80 et il datait des années 50. Alors, pour trouver le Zimbabwe, je devais chercher à Rhodésie. Enfin, tout ça n’était qu’un détail pour l’enfant que j’étais. J’aimais le feuilleter et regarder les quelques dessins. J’aimais chercher dedans et trouver parfois quelques fleurs desséchées.
Parce que durant sa scolarité, ma mère l’utilisait comme herbier. Toutes les dix pages, je retrouvais une marguerite, un pissenlit, une clochette de muguet, une fleur jaune, une autre violette, un trèfle… Ils étaient nombreux les trèfles à quatre feuilles ; plus nombreux que dans n’importe quelle prairie.
Aussi, j’ai continué à transformer ce dictionnaire en herbier. Petit à petit, il devenait un véritable ramasse-fleurs. Ce n’était plus toutes les dix pages, mais toutes les cinq pages qu’on trouvait une plante séchée. Mais avec le temps, le dictionnaire devenait de plus en plus compliqué à utiliser. Ses feuilles s’arrachaient de plus en plus, partant parfois en poussière. Les mots n’existaient plus ou je ne les trouvais pas tous. Après deux ans, mes parents m’achetèrent un nouveau dictionnaire, plus grand et plus complet.
Puis, ce fut mon tour d’offrir un dictionnaire à ma fille. J’ai facilement trouvé le bon rayon. Il était au milieu de la librairie. Il y avait toutes sortes de livres pour enfants, encyclopédies, livres d’apprentissage, d’enseignement, et quelques dictionnaires. Je les feuilletais les uns après les autres sans retrouver cette sensation que j’eus lorsque je reçus mon premier dico.
Il manquait cette odeur de poussière qui imprégnait les pages. Il manquait surtout ces fleurs et ces trèfles. Aucun de ces livres, dans le magasin, ne portait chance. Cependant, j’en ai quand même acheté un. Le lendemain, je me suis promené à travers la campagne. J’ai cherché des fleurs. J’ai trouvé des camomilles, des coquelicots, de nombreux trèfles, quelques petites feuilles d’arbres, que j’ai méticuleusement insérés entre les pages du dictionnaire.
Quand j’ai donné le dictionnaire à ma fille. Elle ne fut pas enthousiaste ; un livre, aussi gros qu’il soit, reste un livre. Par-contre, elle fut agréablement surprise de découvrir à l’intérieur, autant de fleurs et de plantes. Elle trouva l’idée si belle que les jours suivants, elle se promenait avec tous ses livres dans un chariot, et dès qu’elle apercevait une fleur, elle la cueillait pour la déposer dans l’un d’eux.
Alex@r60 – juillet 2022
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leslarmesdesmorts · 10 months
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@lepalaisdeslarmes — Gabriel to Yagmur
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Gabriel avait fini par se faire à la vie sur Terre, bien que par fois les champs de bataille lui manquait. Assis derrière son bureau donnant sur une des merveilleuses vues de Paris. Il faisait tourner un stylo entre ses doigts avant le lâcher un soupir. La vie était trop calme ces derniers temps et l'humeur de Gabriel n'était pas au beau fixe. Il finit par poser son stylo sur le bureau lorsqu'il entendit frapper à sa porte.
— Entrez. Dit-il d'un ton grave. — Bonjour Monsieur Hillwood. Voici les derniers dossiers que vous devez signer. Je les ai classés par ordre d'importance. Informa Elizabeth, l'assistante de Gabriel depuis plus de 200 ans. — Est-ce urgent ? Je pensais aller faire un tour cet après-midi. Soupira-t-il. — j'ai bien peur que oui Monsieur.
Elizabeth se penchant vers le bureau tout en déposant une pile de dossiers. Gabriel attrapa un des dossiers pour le feuilleté puis fit signe de la main pour que l'assistante parte. Lui qui pensait pouvoir échapper à la paperasse.
Gabriel finit par prendre son stylo et signer les dossiers un par un sans prendre le temps de lire certains des documents. Par fois, il regrettait d'avoir créé une entreprise surtout quand le vrai patron était Lucifer. Il soupira longuement puis finit sa tâche.
Laissant tomber son stylo sur son bureau le brun, il décida de se lever et de passer dans les bureaux de l'entreprise. Il attrapa sa veste de costume qui se trouvait sur le dossier de sa chaise et l'enfila. Il poussa les portes de son bureau et mit ses mains dans les poches alors qu'il prit la direction des bureaux.
— Hâte de voir la tête des nouveaux arrivant. Ria-t-il. — Monsieur, j'espère que vous ne virez pas des personnes aujourd'hui. S'enquit Elizabeth. — Je suis plutôt de bonne humeur aujourd'hui, donc ça devrait aller.— Nous avons tout de même besoin de personne... — Bien, bien, je ne vais pas te compliquer la tâche. Finit-il par se résigner.
Il s'amusait à voir le visage d'Elizabeth, angoissant, s'imaginant le nombre d'entretiens qu'elle devrait faire passer pour remplacer la vague de licenciement que Gabriel pouvait créer.
Pourtant, pour une fois, il n'avait pas envie de cela, mais de juste voir le visage de ces employés, ces nouvelles âmes. Il afficha un sourire, puis fit son entrée dans l'open-space. 
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madame-est-servie · 2 years
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14 : (re)mise en condition
Ces derniers jours ont été assez éprouvants pour mon mari, ma petite famille et moi même puisque nous avons déménagé et même changé de pays !
Inéluctablement, la relation de domination / soumission qui s'était installée s'est un peu estompée pendant cette période...
A tel point que, le premier soir en terres inconnues, alors que nous dormions dans un très charmant hôtel, j'ai fait l'amour à mon mari, en le chevauchant comme j'aime le faire et en le laissant jouir (avec un préservatif bien sûr) à mon signal, pour être sûre d'obtenir un orgasme avant qu'il ne jouisse...! Ce soir là vu les circonstances je l'ai même épargné de sa corvée habituelle qui consiste normalement à ravaler son sperme... Ma bonté me perdra, mais ce n'était de toute façon pas quelque chose qui m'excitait sur le moment.
Quelques jours ont suivi, qui furent très épuisants, entre l'appropriation de notre nouveau lieu de vie, le déballage des cartons et les enfants à gérer... Je n'avais vraiment pas la tête ni l'énergie à "ça", même si je voyais que cela manquait à mon mari...
Mais une fois bien installée, il était temps de remettre mon frustré en condition.
Un soir donc, alors que nous nous couchons, je décide de reprendre en main mon mari. A notre arrivée, j'avais pris plaisir à lui demander de déballer notre carton de jeux sexuels et à les ranger dans notre "boîte"... Ce soir, je lui demande de me dire, parmi les sextoys qu'il a rangé, celui dont il aimerait le plus se servir... Il ne sait pas quoi me répondre, ce qui a le don de m'agacer... Il finit par me parler d'un de mes "god ceinture"... Monsieur aimerait que je le prenne un de ces jours, pour lui remettre les pendules à l'heure. Je lui explique que dans mes souvenirs, ce sextoy est un peu gros, et que peut être qu'il faudrait que j'y aille progressivement, pour qu'il y ait une évolution dans le temps... Je sais qu'il est particulièrement excité quand je réfléchi à voix haute à mes projets je concernant.... A mon tour je lui parle du sextoy que j'aimerai utiliser. Il s'agit d'un cordon en caoutchouc qui permet de lui serrer les bourses... "Ça plus le god ceinture, ça pourrait être bien sadique !". Je le sens impressionné...
" - Maintenant je veux que tu me montres la boîte, pour que je fasse l'inventaire de nos jouets et que je vois si j'ai envie d'en utiliser un..."
Il s'exécute, pas assez vite à mon goût puisqu'il perd du temps à m'embrasser avant d'exécuter mon ordre... Ce genre de détail a le don de m'agacer...
Je fais l'inventaire et m'aperçois qu'il manque mes deux principaux jouets, mon plus vieux et fidèle vibromasseur, et mon dernier jouet, un vibromasseur à impulsions magnétiques qui au lieu de vibrer de façon classique , fait des vas et viens en moi, comme un vrai sexe...
"- Tu as rangé les sextoys et tu ne t'es même pas rendu compte qu'ils manquaient ?" A ma voix, j'espère qu'il comprend que ça ne me fait pas rire du tout.
Il est "comme un con", et ne sait pas quoi dire. Il se demande vraiment où ils ont pu passer. Il me voit me saisir de mon paddle en cuir, avant de se rappeler que je lui avais demandé de les ranger dans un sac, à part, de sorte de les avoir avec nous lors du voyage...
Tellement soulagé de les avoir retrouvé, il ose : "ah tu vois en fait c'est de ta faute ! Tu ne te souvenais même pas !".
Même si je ris et souris, il comprend à mon attitude que ça ne me plaît pas du tout.
Je lui offre trois chances de se confondre en excuse de façon convaincante. Il échoue (de toute façon j'avais décidé qu'il échouerait !).
"- A quatre pattes".
Je lui caresse à peine les fesses avec mon paddle.... J'hésite un moment sur la zone, puis je lui assène, plusieurs fessées, 6 ou 7, de plus en plus fortes. Je le sens tressaillir. Il sursaute. Je sens qu'il est très surpris de la puissance de mes coups. Je sens qu'il a mal. Je réalise que j'adore cette sensation ! C'est bizarre à dire mais je prend un réel plaisir à le faire souffrir et j'aime ce rôle.
"- Maintenant je veux mon dernier sextoy et du lubrifiant. Tu as le droit de me caresser le corps et de me têter le sein gauche."
Rapidement, me voilà allongée sur le dos, un sextoy faisant des va et viens toujours plus intenses en moi, pendant que mon mari me tête... Je sens cette vague de plaisir monter en moi. J'aime tellement prendre du plaisir tandis que mon mari est à côté de moi. Je prend son sexe dans ma main, comme pour m'assurer qu'il est bien droit, et lui rappeler qu'il est à moi. J'aime cette sensation de le tenir par la queue alors que je me fais du bien, seule...
"- Bon, mets toi sur le dos, je vais te chevaucher.
- sans préservatif ?
- oui. pour l'instant. Tu me dis si tu sens que tu vas craquer."
Je m'empalle sur lui. Et je prend le pouvoir. Quelle sensation exquise. J'aime tellement cette position. A la fois parcque je suis totalement au dessus de lui, et que je le contrôle. Mais aussi parcque j'aime poser mes mains sur son torse, voir ses bras musclés...
J'accélère le rythme. Mon mari respire très fort, je sens que c'est un supplice pour lui de ne pas craquer. Mais il tient le coup. Je me sens partir. Ça y est, la vague m'envahit et je joui sur lui. Je me retire pour éviter que mon mari n'explose ! Je remarque avec fierté qu'il a tenu le choc. Alors qu'il n'est plus en moi et que je suis allongée à côté de lui, je sens que mon orgasme n'est pas terminé. Par vagues, l'orgasme contracte mon utérus et me voilà en train de jouir, pendant une bonne minute, à côté de lui. Toutes les 5 secondes, je ne résiste pas à pousser un gémissement.
Il me demande si c'est bien réel. Je n'avais jamais vécu ça et je lui confirme que je joui encore.
Il est dans un état second, à côté de moi. Il me regarde comme si je n'étais pas humaine ! Il me dit qu'il m'admire.
Je réfléchi à voix haute.
"- Tu sais, c'est toi qui veux tout ça. Et plus je réfléchi et plus je me dis que je ne sais pas si j'ai envie que tu aies un jour un orgasme complet. Tu n'es peut être pas fait pour ça. Tu es fais pour être frustré. "
Je le sens effrayé. Mais terriblement excité.
"- Je coule tellement, je vais aller aux toilettes !" En disant cela, je sais qu'il meurt d'envie de me nettoyer avec sa langue, mais je l'en prive, comme je le fais depuis plusieurs jours. Je n'en ai pas envie, toute simplement.
"Maintenant, bonne nuit mon frustré".
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