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#Les chiens de paille
dijonbeaune · 5 months
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Notre Top 10 des festivals en Bourgogne-Franche-Comté
Le printemps arrive, les festivals sont de retour. La rédaction de DijonBeaune.fr vous propose son Top 10 des endroits où faire la fête en musique cette année. Spoiler : y’a du très lourd ! David Guetta est la tête d’affiche des Eurockéennes de Belfort, l’un des plus gros festivals de Bourgogne-Franche-Comté. © David Guetta / Facebook Rolling Saône Gray (70)9-10-11 mai Comme chaque année,…
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chic-a-gigot · 3 months
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Le Petit écho de la mode, no. 27, vol. 23, 7 juillet 1901, Paris. 1. Vêtements de voyage. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
Pour les voyages
Plaids, chapeaux et parapluies primes
I. Canotier SULLY à 5 fr. 75. La forme est en belle manille fantaisie crème et bis, jarretière en satin bleu, rouge, noir, mauve, crème, or et rubis; sur le côté, une jolie boucle fantaisie arrête la jarretière. Pour draperie en tulle brodé ajouter 1 fr. 50 en plus.
I. SULLY boater at 5.75 francs. The form is in beautiful fancy cream and bis shackle, garter in blue, red, black, mauve, cream, gold and ruby ​​satin; on the side, a pretty fancy buckle stops the garter. For embroidered tulle drapery add 1.50 francs more.
II. Plaid ANDRE, à 11 fr. 45. Vêtement en tartan écossais à double face avec col Médicis, capuchon bordé de franges assorties.
II. ANDRE cape, 11.45 francs. Double-sided Scottish tartan garment with Medici collar, hood edged with matching fringes.
III. Chapeau JEANNETTE, à 5 fr 95, en paille branche ornée sur le côté d’un joli nœud en mousseline toutes couleurs d’où s’échappent deux couteaux beiges ou noirs; jarretière en velours noir.
III. JEANNETTE hat, at 5.95 francs, in branch straw decorated on the side with a pretty muslin bow in all colors from which two beige or black knives escape; black velvet garter.
IV. Vêtement SAXON, â 18 fr. 45. Elégant plaid en tartan écossais à double face avec franges, agrémenté de deux cols et volant assorti.
IV. SAXON cape, 18.45 francs. Elegant double-sided Scottish tartan throw with fringes, decorated with two collars and matching ruffle.
V. Parapluie pour homme et dame, à 6 fr. 95. Parapluie homme, crosse recourbée en bois verni; parapluie dame, tète de chien blanche sculptée ou béquille corne.
V. Umbrella for men and women, at 6.95 francs. Men's umbrella, curved handle in varnished wood; lady's umbrella, carved white dog's head or horn crutch.
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jamie-007 · 6 months
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Petites histoires de l'histoire.
Il y a un certain temps, on utilisait de l'urine pour tanner les peaux d'animaux, donc les familles (appelées "pisse pauve") urinaient dans une marmite qui était achetée quotidiennement par des tanneries.
Pourquoi la plupart des mariages avaient-ils lieu en juin.
Le grand bain annuel se prenait en mai donc les gens sentaient encore bon plus ou moins en juin.
Cependant, chaleur aidant, les mauvaises odeurs refaisant surface, les mariées portaient un bouquet de fleurs pour les cacher.
D'où la coutume aujourd'hui de porter un bouquet lors du mariage.
Les bains étaient composés d'un grand bassin d'eau chaude.
L'homme avait le privilège de l'eau propre, puis les fils, les femmes et enfin les enfants.
En dernier lieu, les bébés.
À ce moment-là, l'eau était si crasseuse qu'on pouvait réellement le perdre dedans.
D'où le dicton : « Ne jetez pas le bébé avec l'eau du bain ! ”
Les maisons avaient des toits de chaume épaisses en paille, sans structure de bois dessous.
C'était le seul endroit où les animaux pouvaient se réchauffer, donc les chats et autres petits animaux (souris, insectes) s'y réfugiaient.
Quand il pleuvait, cela devenait glissant, faisant tomber les animaux qui s'y trouvaient.
Ce qui entraîna l'idiome : « Il pleut des chats et des chiens. ”
Cela posait également un vrai problème dans la chambre à coucher par exemple car le toit laissait passer insectes et autres excréments, salissant le lit et sa lingerie.
Un grand accroché par de grands poteaux offrait alors une certaine protection.
C'est ainsi que les lits à baldaquin sont nés.
Parfois, les moins pauvres pouvaient obtenir de la viande de porc.
Quand les visiteurs venaient, ils accrochaient leur bacon.
C'était le signe d'une certaine richesse : un homme pouvait
" ramener de la viande à la maison "
Ils en coupaient un morceau pour le partager avec les invités.
Ceux qui avaient de l'argent avaient des assiettes en étain. Les aliments à forte teneur en acide engendraient la lixiviation du plomb sur les aliments, causant la mort d'empoisonnement.
Cela se produisait le plus souvent avec les tomates, donc pendant des centaines d'années, les tomates ont été considérées comme toxiques.
Tout comme les tasses en plomb dans lesquelles on servait la bière ou le whisky.
La combinaison mettait parfois KO les imbibés pendant quelques jours.
On pouvait parfois même croire qu'ils étaient morts et on les préparerait pour l'enterrement.
Dans le doute, on les allongeait sur la table de la cuisine pendant quelques jours, la famille se rassemblait pour manger, boire en attendant de voir s'ils se réveilleraient, ..
Ainsi est née la coutume de tenir une veillée.
L'Angleterre est vieille et petite manquant d'endroits pour enterrer les gens.
On a donc commencé à déterrer des cercueils, emmener les os dans une "maison d'os" pour pouvoir réutiliser les tombes.
Lors de la réouverture de certains cercueils, plusieurs d'entre eux avaient des égratignures à l'intérieur, des malheureux avaient été enterrés vivants.
Pour éviter ces drames, une corde était attachée au poignet du cadavre se terminant à l'extérieur par une clochette.
On payait une personne qui passait la nuit près du défunt pour guetter le bruit d'un tintement.
En cas de silence, la personne était considérée comme réellement défunte.
Qui a dit que l'histoire était ennuyeuse ?
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aurevoirmonty · 1 month
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"[…] l’Allemagne est à demi slave, c’est pourquoi elle n’a pas pu plus que la Russie acclimater le libéralisme."
Pierre Drieu la Rochelle, Les chiens de paille (1944)
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ditesdonc · 8 months
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Les étés à Curtin
Texte écrit par Jean-Claude Long
Fin des années cinquante. La grande maison est divisée en deux, louée en partie l’été par les sœurs Rochet, Berthe et Denise, mariées plus tard à Robert Magaud et Georges Guichert.
Dans le coin cuisine, un grand évier noir, en pierre, sert aussi à se laver. Le réchaud fonctionne avec une bouteille de butane ; au fond de la maison, une pièce fraîche sert de cellier. Un garde-manger à grille , suspendu, dissuade les mouches et les fourmis .
Dehors, une pompe, qu’il faut « amorcer », c’est un jeu ; un puits, dont on ne se sert pas, des granges, des hangars, des greniers, des machines et des outils mystérieux, des odeurs de paille et de grain, des poules en liberté. La vraie vie est là, pas en ville.
Un chien noir, Jimmy, est attaché à une grande chaîne, en permanence. Il a creusé un chemin sur son passage. Robert le lâche parfois, Jimmy part courir dans la campagne, si vite qu’on dirait un dessin animé : il a douze pattes. Quelques heures après, il revient en lambeaux, boitant, saignant d’une oreille. Cinquante ans après, on aurait dit « il s’est mis minable ».
Lorsque Robert revient sur sa moto, Jimmy s’agite avant que les humains aient entendu le moindre bruit ; Berthe dit alors : « voilà Robert ».
A gauche en sortant de la maison, un pré, dont l’enfant rêve l’hiver, comme une préface à des récits d’explorateur. On le traverse pour aller à la boulangerie à Thuellin.
Souvent vient brouter un troupeau de vaches. L’enfant aime les vaches, à la robe marron et blanche, cette odeur à la fois sauvage et rassurante, leur chaleur épaisse et grasse, maternelle . Elles font un peu peur avec leurs gros yeux, mais sont paisibles, c’est fascinant !Aujourd’hui encore, l’odeur des vaches me met les larmes aux yeux.  "Voilà  les vaches ! " est un cri de fête, un alléluia païen. Avec les enfants qui mènent le troupeau, je crois qu’il y avait une Mireille, on va jouer à cache- cache , à Colin Maillart, à Mère veux-tu. On mangera la tarte aux pommes de ma mère, on boira du Pschitt, l’après-midi ne sera que féerie. La Dent-du-Chat est une frontière au loin, les dieux juchés nous observent.
Fête aussi les commerçants ambulants, qui arrivent en klaxonnant ; galopade ! Dehors en pyjama ! Ducard, petit monsieur chauve aux yeux vifs, sa camionnette bleue aux odeurs de sucre et de bonbons chimiques. Fontana, fruits et légumes, sa camionnette verte, « l’Increvable », ses grosses lunettes. Le boucher a une fourgonnette deux-chevaux, grise .
L’enfant aime la campagne ; la liberté est totale. Sa mère, si craintive en ville, le laisse pendant deux mois divaguer parmi les faux, les herses, les tracteurs, dont un jour il desserra un frein à main dans une pente, bourde réparée d’urgence. Il aime l’errance, nez dans les nuages, la rêverie dans les odeurs. Il est shooté au foin, au fumier, à la pluie, aux animaux, coqs, renards toujours lointains mais dont le glapissement est proche, témoin d’un monde secret qui nous entoure, le comprendra-t-il plus tard ?
Le soir, les chiens discutent de loin en loin, que se racontent-ils ? Il pose un jour la question, un adulte répond : « ils ne racontent rien, ce sont des bêtes ». L’enfant pense que le grand se trompe, je le crois encore aujourd’hui.
On peut prendre des bâtons tant qu’on en veut, pourfendre les ennemis ; les plantes, les herbes sont des légumes pour jouer à l’épicier ; infinie profusion de cailloux pour lancer et construire. Deux shorts, deux chemises pour tout l’été suffisent pour fouler l’herbe menue par les soirs bleus d’été et sans avoir lu Rimbaud. Ma sœur et moi allons chaque soir acheter le lait à la ferme Teillon, dont les bâtiments existent encore. Quand le soir tombe au retour, et que les hirondelles se rassemblent sur les fils électriques en prévision de la migration, c’est que la rentrée des classes est proche. On transporte le lait dans un bidon en aluminium, qu’on appelle une berthe. Je suis gêné que le bidon porte le même nom que la propriétaire, gentille et aimable. Je n’ose prononcer le mot de peur de la froisser.
Après la pluie, au retour, début septembre, l’ombre monte des fossés dans des odeurs de trèfle et d’orties.
Ma mère achète parfois un lapin vivant chez Mme Guetta (Guettat ?) Mon père pourtant plutôt doux et pacifique, mais initié par ses vacances enfantines ardéchoises, assomme, suspend, saigne, écorche et éviscère l’animal sous le regard de l’enfant.
Nous rendons parfois visite à la Génie, vieille dame moustachue qui habite une sorte de chaumière dans une cour herbue et intarissable pourvoyeuse de potins de village. Tonton Maurice vient aussi parfois, il y a toujours une bouteille de vin dans la pièce fraîche.
L’église et la procession du 15 Août font un peu peur.
Mais le plus étonnant c’est le bruit fracassant des métiers à tisser. Comme c’était étrange, ce bistanclaque pan (on dit tchique tchaque pan) parmi les chevaux de trait, les vaches, et l’odeur des charrettes de foin.
Merveilleuse époque : les locataires lyonnais devinrent amis avec les propriétaires, particulièrement Berthe et Robert, qu’ils fréquentèrent jusqu’ à la mort de ma mère, en 1979 ; celle-ci allait voir aussi Denise Rochet, installée à St Sorlin. Le pluvieux été 1958, la belote, les tartes aux pommes, les gâteaux de riz au caramel favorisèrent sans doute le rapprochement. Mon père et Robert, le citadin et le campagnard, « se chambraient » amicalement, ma mère et Berthe riaient en faisant la lessive, parfois au lavoir. L’on prêtait un vélosolex. Avec Denise les conversations étaient plus sérieuses ; Georges était taciturne.
Aujourd’hui, Curtin sort parfois des brumes et ressuscite l’enfant, dont les sens et la pensée s’ouvraient au monde : quelle place y prendrait-il ?
Je voudrais avoir des nouvelles de Brigitte et Jean-Claude Magaud, les enfants de Berthe et Robert. Michel Guichert, fils de Denise et Georges ; il habite encore la maison, me permettrait-il d’y entrer ? La famille Teillon ; j’ai vu qu’il y a un boulanger, un plaquiste, un décorateur. Tonton Maurice buvait rituellement un canon avec Victor, en embarquant la provision de pommes de terre de ma mère dans la quatre-chevaux. Mireille Rochet (existait-elle, est-elle encore en vie ?) Une jeune fille aujourd’hui vieille dame, Hélène, qui était horrifiée par mes acrobaties en trottinette : « je vais le dire à ta mère ! »
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D'autres soirs bleus, par Irène, août 2023.
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« C’est au village que les travaux et les jours ont toute leur noblesse.
Quatre, cinq ou cinquante maisons ont pris leurs aises sur le flanc d’un coteau, se sont alignées au bord d’une route, ont choisi les ombres au bord d’un ruisseau. Toutes ont fait leur jardin. Elles ont acclimaté tout de suite les roses trémières, les géraniums, les hortensias, les pois de senteur. Une fenêtre s’est tout de suite tirée sur l’oeil une visière de passe-rose, une porte qui a fait son trou dans de la vigne vierge, un banc rustique s’est allongé sous un petit frêne. Les granges tournent leurs gueules vers les aires. La grande toiture de chaume, ou de tuiles, ou d’ardoises a fait son nid dans les feuillages en grattant de-ci de-là comme une poule qui veut couver et qui finalement s’accoite dans la paille. La grande toiture s’est accoitée dans les verdures et les ombres, et elle s’est mise à couvert paisiblement pour des siècles. Dans ses greniers, ses étables, ses remises, les retours ténébreux de ses sous-sols et de ses aîtres, combien a-t-elle couvé de chevaux, de vaches, de moutons, de chèvres, de volailles, lapins, chiens et chats! Dans ses chambres et ses cuisines, combien a-t-elle couvé d’hommes et de femmes vigoureux et solides! Combien d’hommes patients et lents, combien de femmes sages et sûres! Combien en a-t-elle couvé de ces êtres qui se servent du soleil et des pluies comme d’outils!
Ici, quand il s’agit de vanner, on parle du vent comme d’un banquier. Sera-t-il bon ou avare? Ici, le juron s’adresse aux quatre éléments. Les bagarres sont toutes franchement engagées avec dieu. La condition humaine se taille directement dans la matière première. Ici, il n’y a ni subtilité, ni dialectique. C’est le combat régulier un contre quatre. D’un côté l’air, le feu, l’eau et la terre, de l’autre le cinquième élément, l’homme; et les règles du combat sont écrites dans un contrat vieux de cent mille siècles.
Cet homme lourd dans des velours et des futaines, de gros sabots, souliers à clous, houseaux et calots de feutre, cette femme sèche comme un sarment, lèvres minces et bluette à l’œil, ou celle-ci, grasse et lourde comme pain à la crème, qui se tourne et se retourne lentement sur son travail, comme une meule de moulin, ce sont hommes et femmes qui ont fait front aux décrets de l’éternel, sans histoire, avec cette simplicité des vrais courages. »
Jean Giono
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NOTE DE LECTURE :  Feu. Maria Pourchet. 2021
J'attendais avec ardeur de lire ce roman de Maria Pourchet qui vient de sortir en poche, pourtant quelle déception... je suis restée froide. 
Evidemment le lecture fut dévorante, soutenue par le style rythmé et cynique de l'autrice, c'est d'époque. Les chapitres s'enchainent, alternant les voix de Laure, 40 ans, mariée, mère de famille et maitre de conférence plus que de son destin, et de Clément, 50 ans, célibataire, banquier et maitre de son chien plus que de sa vie, l'une et l'autre consumés par l'illusion de la passion. Chacun espère de l'autre quelque chose qu'il ne peut pas lui donner, c'est bien là l'enfer du couple comme de la solitude. Pour l'une, les mensonges et les stratégies ; pour l'autre, le silence et la fuite. Pour tous les deux, le Feu au cul et/ou de paille est un enjeu de vie et de mort, une bombe à retardement. 
C'est tristement que j'ai achevé ce livre, avec aussi la mort du chien (je gâche la fin mais j'ai pensé à Kundera et L'insoutenable légèreté de l'être), sans plus aucune tromperie sur Feu l'amour.
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christophe76460 · 2 months
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LES AVERTISSEMENTS DE DIEU À JUDA , NE SONT PAS PÉRIMÉS 🔥❤️✝️
Sophonie 2 (1 -3)
Rassemblez-vous et recueillez-vous ,
Nation sans pudeur,
Avant que ne survienne le décret
Et que ce jour passe comme de la menue paille,
Avant que n'arrive sur vous
La colère ardente de l'Eternel !
Avant que n'arrive sur vous
Le jour de la colère de l'Éternel !
Cherchez l'Éternel, vous tous humbles de la terre
Qui exécutez son ordre !
Cherchez la justice, cherchez l'humilité !
Peut-être serez-vous préservés
Au jour de la colère de l'Éternel !
Paul écrit à Thimothée :
Thimothée 3 ( 1- 5)
Sache que dans les derniers jours ,
Surgiront des temps difficiles.
Car les hommes seront égoïstes , amis de l'argent,
Fanfarons, orgueilleux, blasphèmateurs , rebelles à leurs parents, ingrats, sacrilèges,
Insensibles, implacables , calomniateurs, sans frein, cruels, ennemis des gens de bien,
Traîtres, impulsifs, enflés d'orgueil, aimant leur plaisir plus que Dieu ;
Ils garderont la forme extérieure de la piété, mais ils en renieront la puissance.
Éloigne-toi de ces hommes là !
À travers ces avertissements à Sophonie et Paul à Thimothée, Dieu lance un appel à rester fidèles à ses commandements, à rester dans ses voies et à ne pas nous laisser séduire par le monde qui n'est que vanité des vanités.
La Parole illustre parfaitement notre époque des temps de la fin et le chaos qui règne parmi ceux qui ne croient pas mais aussi dans l'église car des loups ravisseurs s'y sont introduits depuis longtemps, des faux prophètes, des faux disciples qui ne servent pas le vrai Dieu mais le prince de ce monde car on ne peut servir deux maîtres à la fois !
Paul dit encore :
Il viendra un temps où les hommes ne supporteront plus la sainte Doctrine ; mais au gré de leurs désirs , avec la démangeaison d'écouter , ils se donneront maîtres sur maîtres.
Ils détourneront leurs oreilles de la Vérité et se tourneront vers des fables .
Mes amis , nous le voyons s'accomplir sous nos yeux : le pape change déjà la Bible et ce n'est plus le Livre Saint inspiré par Dieu : Non cela devient un livre de perdition, puisque dans apocalypse il est dit :
Si quelqu'un y ajoute , Dieu ajoutera à son sort , les plaies décrites dans ce livre ,
Et si quelqu'un retranche les paroles du livre de la prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de vie et de la ville Sainte décrite dans ce livre .
Il est dit aussi qu'ils soient anathèmes ( maudits ) !
Dehors les chiens , les magiciens, les débauchés, les idolâtres et quiconque aime et pratique le mensonge !
Recherchons Dieu par Jésus-Christ sans cesse car Il est la VÉRITÉ qui rend libre , Il est la JUSTICE,
Et tout est pur pour ceux qui sont sont purs ,
Le Seigneur voit tout et Il voit ceux qui marchent non par leur intelligence propre qui est vaine et ceux qui marchent avec l'intelligence de l'Esprit :
Demeurant sages parmi les souillés et les inconvertis .
Nous sommes, enfants de Dieu, à l'image de Christ ✝️, rendons Lui un culte qui lui soit agréable , régénérés par le Saint Esprit qui vit en nous ,
Soyons des adorateurs en Esprit et en Vérité 🔥🙏🛐 des témoins fidèles , marchons par la foi non par la vue en attendant la bienheureuse espérance et le manifestation de la Gloire de notre Grand Dieu et Sauveur :
✝️ JÉSUS-CHRIST DE NAZARETH ✝️.
QUE LE SEIGNEUR VOUS BÉNISSE TOUS , VOUS QUI L'AIMEZ ! AMEN 🙏❤️✝️
Ghislaine Wackenier
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lunaokami30 · 3 months
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Nom : Wolf Prénom : Lyana Surnom : Lyly, Lana, Lya Age : 20 ans Sexe : Femme Taille : 1m67 Poids : 60kg Relation : Célibataire (Voir au rp) Son Fruit du démon : Le Fruit du Chien: Modèle Fenrir { Inu Inu no Mi: Model Fenrir } Anniversaire : le 1 Octobre Affiliations : L'équipage du chapeau de Paille. Occupation : Scribe { Écris les aventures de tout l'équipage pour ce souvenir et les aidents aussi } Origine : Île de Dressrosa, le Nouveau Monde Résidence : inconnue Prime : 1.000.000 [Première Prime] 10.000.000 [Seconde Prime] 16.000.000 [Trois Prime] 20.000.000 [Quatrième Prime] 1.300.000.000 [Cinquième Prime] 406.000.000 [Sixième Prime] 2.000.000.000
Aime : Le poisson, la viande , les légumes, aider les gens, ses ami(e)s, être avec Luffy, rire avec Nami, s'entraîner avec Zorro, Cuisiner avec Sanji, Écrire leurs aventures. Aime pas : Big Mom, BaggyLe Clown, le reste.
Apparence : Elle a les yeux de couleur noir, cheveux de couleur rouge, elle a la peau blanche, ses cheveux son long et détacher avec une tresse sois derrière sois sur une mèche.
Caractère : Elle est gentille, calme, courageuse, curieuse, peut ce mettre en colère, méfiante et têtue.
Histoire : Elle est née sur l'île de Dressrosa, le nouveau monde, elle a manger un fruit du démon qui était dans une boîte chez quelqu'un, depuis elle a un pouvoir hors du commun, elle a perdu sa mère à 8 ans d'une maladie inconnu, son père et parti en mer quand elle avais 10 ans, depuis elle n'a plus de nouvelle de lui, quand elle a eux ses 12 ans elle est parti en mer pour retrouver son père.
Plus tard à 15 ans elle rencontre Luffy et quelque un de son équipage et lui a même demander de le rejoindre, car elle les a aider, beaucoup plus tard elle a retrouver son père et à su qu'il est décédé, elle a combattu des pirates qui lui voulais du mal, elle a utilisé son pouvoir de son Fruit du démon, elle a était un peu battue , mais Luffy était la pour la protéger, depuis ce jour là elle a rejoins l'équipage de Luffy.
Quelque années plus tard à l'âge de 20 ans toute l'équipage de Luffy était la au complet, elle restera avec eux pour toujours en tant que Scribe, elle écris leur aventure sur un carnet pour gardez les souvenir et aussi elle écris les ennemis qu'ils on éliminer, depuis cela son aventure n'ais pas terminer.
~ Son Fruit du démon et sa tenu ~
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lefeusacre-editions · 9 months
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UNE CAGE DANS L'ARÈNE, par Nicolas Tellop
Quand nous avons croisé Nicolas récemment, il nous avoua être arrivé au bout d'un cycle. Après Franquin, Corto Maltese, Snoopy, Salvadori, Fleischer, Vonnegut Jr. et bien d'autres auxquels il avait dédié de nombreux essais, tous passionnés, érudits et sensibles, l'homme ressentait de plus en plus une fringale de fiction, une carence d'invention pure. Tous ces artistes qu'il avait côtoyés lui avaient donné faim ! Nous sentions une imagination mûrie de longue lutte tapie derrière cette volonté d'émancipation, prête à bondir, toutes griffes dehors. Quelques jours plus tard nous arrivait par mail ce texte au titre gigogne, accompagné d'une illustration rugissante signée Frederik Peeters. La messe était dite, et le repas servi.
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Pour Xavier Mauméjean
César, le prisonnier, ne réagit pas à l’arrivée des visiteurs. Parmi eux, il reconnaît un de ses geôliers, le vieux Anfons, qui s’assied parfois de l’autre côté des barreaux pour lui parler. Il lui raconte sa vie tant aimée de pêcheur, son arthrose qui l’a contraint à rester à terre, son entrée au service de M. Ramband, dans la prison de César. Anfons prétend que César et lui sont deux déracinés. Alors le vieux radoteur le plaint autant qu’il se plaint lui-même, et parfois il verse une larme avant de quitter les lieux en silence.
De son côté, César ne dit jamais rien. Il se contente de regarder le vieux Anfons avec des yeux de glace. Il est alors au summum de sa sociabilité. Le reste du temps, César pose sur les autres gardiens un regard débordant de haine et de sauvagerie. Et quand il fait les cent pas dans sa cellule, il laisse entrevoir l’étendue de sa puissance et de son agressivité, heureusement contenues derrière les barreaux d’acier. Ces hommes sont la raison pour laquelle il a perdu sa liberté à jamais, il en est persuadé. S’il en avait l’occasion, César les tuerait, et ne ferait pas d’exception pour Anfons. Mais pour l’heure, il reste allongé et observe ses visiteurs approcher.
— Voici donc notre César ! s’exclame fièrement un homme plutôt gras, pour tout dire assez appétissant.
— Ainsi donc, M. Ramband, vous me garantissez sa férocité ? demande un petit homme en chapeau melon dont la silhouette évoque une épingle à nourrice.
— Vous ne trouverez nulle part ailleurs brute plus sanguinaire que notre César !
Le petit homme à tête d’épingle toise César comme si c’était une crotte sur le trottoir.
— Une montagne de muscles et un cerveau d’une intelligence suprême, entièrement dédié à la violence et au meurtre, poursuit M. Ramband, qui connaît son métier.
— Intelligence suprême… rétorque le petit homme. Il s’est quand même laissé capturer !
M. Ramband se penche vers son interlocuteur, qu’il menace d’écraser de sa panse respectable. Ses yeux brillent de malice, son sourire s’étire avec gourmandise. S’il dégustait un grand vin, il ne rayonnerait pas moins.
— C’est le vice incarné, mon bon monsieur. Le jour où on lui a mis la main dessus, trois hommes sont morts. Et un quatrième ne mange plus qu’à l’aide d’une paille.
­— Mon client exige une créature sanguinaire, renchérit le petit homme qui tente de prendre ses distances avec la bedaine de M. Ramband. Une machine à tuer.
— C’est notre César tout craché ! Si on lui ouvrait la porte de sa prison, il ferait un massacre dont nous ne serions que les premières victimes !
En disant cela, M. Ramband affiche une béatitude digne d’un menu de fête. Le petit homme s’approche des barreaux et fixe sur le prisonnier un regard las. Soudain, à l’aide de sa canne, il frappe un grand coup sur l’acier. César se redresse brusquement, pointe des yeux furieux sur son persécuteur et ouvre grand une gueule aux crocs acérés, comme autant de poignards en ivoire. Son rugissement est tel que chiens, chats, rats et oiseaux, présents à un kilomètre à la ronde, s’enfuient sans demander leur reste. Le petit homme a, quant à lui, reculé d’un pas.
— Pouvez-vous le livrer à San Sebastían pour le mois prochain ? demande-t-il.
— C’est comme si c’était fait, mon cher monsieur, répond M. Ramband, radieux, alors qu’il réajuste son postiche sur son crâne.
Avec un feulement sourd, César observe ses visiteurs, la gueule encore à moitié ouverte. Alors qu’il s’éloigne avec les deux hommes, le vieux Anfons sourit au tigre et lui fait signe de se calmer. César le tuerait comme les autres, oui, il le tuerait, s’il le pouvait.
***
José Elósegui n’apprécie rien tant que d’emprunter le tramway d’Aimara, qu’il a inauguré l’année précédente. C’est la principale raison pour laquelle il donne rendez-vous, le plus souvent possible, à l’extérieur de l’hôtel de ville. Après avoir remonté une partie du Boulevard, il grimpe à l’intérieur de son tramway avec souplesse et élégance, et inspecte du regard l’ensemble de la voiture. Chaque fois que le conducteur fait retentir sa cloche, le maire de San Sebastían soupire. Il aimerait tant actionner lui-même tous les mécanismes de cette merveilleuse machine, particulièrement la cloche d’avertissement qui résonne pour lui comme une injonction au rêve. S’il le demandait, le conducteur serait ravi de le laisser faire ce « ding-ding » envoutant, mais José n’ose pas. Peut-être qu’à la fin de son mandat, il s’autorisera ce petit plaisir.
Quelques minutes après, ding-ding, José arrive déjà à destination. Il quitte à regret le tramway pour remonter l’Avenida de la Libertad jusqu’au numéro 11, au Royalty, où il a réservé un salon privé. L’y attendent quelques amis, des conseillers municipaux, et le directeur de la Plaza del Chofre.
Ce dernier a pour projet d’organiser l’événement de la saison estivale. Il en parle depuis des mois, mais n’a encore rien révélé. Aujourd’hui, le directeur a une annonce à faire ; cette idée prédispose José à un mélange de rêverie et d’inquiétude.
San Sebastían projette dans toute l’Europe l’image du luxe balnéaire. La ville est d’autant plus à la mode qu’elle est la résidence d’été de la famille royale espagnole et la destination de villégiature du tout Madrid. Sans parler des Basques français, nombreux à traverser la frontière. Selon José, l’explication tient en trois mots : « tourisme de plage ». Mais le directeur de la Plaza del Chofre, la grande arène néo-mudéjar qui concurrence désormais celle d’Atocha, n’est pas de cet avis. Il ne se baigne jamais dans l’eau de mer, qu’il trouve trop froide.
— Mes chers amis ! commence le directeur d’El Chofre, la moustache frétillante. Il était temps que je puisse partager avec vous la nouvelle qui va marquer San Sebastían à jamais !
Il se tait un instant et observe le salon, pour mesurer son effet.
— Mes chers amis, poursuit-il, je vais organiser une corrida comme le Guipúzcoa n’en a jamais vu ! Une corrida qui va opposer un taureau…
Il s’interrompt pour balayer de nouveau l’assemblée du regard tout en lustrant les extrémités de sa moustache.
­— … à un tigre !
José se redresse sur sa chaise.
— Un tigre ? s’exclame-t-il, tandis que chacun commente l’annonce avec son voisin.
­— Un tigre, mon bon Elósegui ! J’en rêve depuis si longtemps ! Mon père me racontait souvent avec émotion ce jour du 12 mai 1849 où il a eu la chance d’assister à Madrid à l’affrontement entre un taureau et un tigre. J’ai toujours nourri le désir secret d’organiser un jour, à mon tour, pareil combat. Eh bien je peux vous dire que ce sera chose faite, ce dimanche 24 juillet !
— Alors que la saison estivale battra son plein, l’interrompt José.
— Quel meilleur moment ? interroge le directeur de la Plaza, visiblement blessé. Pour faire sensation, c’est ce que l’on appelle une occasion en or !
— À supposer qu’un tel numéro soit du goût des estivants. Vous n’ignorez pas leur raffinement…
­— Mais, mon bon Elósegui, on parle d’un spectacle de rois ! Du divertissement préféré de Felipe II !
— Où donc allez-vous nous dénicher un tigre ? intervient un des conseillers de José, railleur.
— Mais je l’ai trouvé ! Il est en route en ce moment même !
La révélation provoque un brouhaha assourdissant. Certains répercutent leur enthousiasme, d’autres évoquent des analogies avec les jeux du cirque de la Rome antique. José aimerait prendre congé. Dans sa tête, il entend un son familier. Ding-ding. Tout le monde descend. Mais, résolu à faire face à ses responsabilités, le maire demeure d’apparence plus maître de soi que jamais.
— Ainsi, vous avez tout prévu ?
­— Mais oui, mon bon Elósegui ! Deux des meilleurs ingénieurs de la province, les señores Sarasola et Carrasco, sont en train de mettre la dernière main à une cage de vingt mètres de diamètre, aux barreaux forgés dans un acier spécial, plus robuste encore que celui des jardins zoologiques. C’est dans cette enceinte qu’aura lieu le combat entre les deux titans. Vous voyez, mon bon Elósegui, tout a été pensé dans les moindres détails !
— Je suppose que oui… Mais vous auriez pu m’en parler plus tôt.
— À quoi bon ! s’exclame le directeur. Je n’avais pas encore de tigre !
Dans le même temps, un des intimes de José, un vieux dandy du nom d’Enrique, se penche vers lui avec sollicitude.
– Estimez-vous heureux, mon cher, que le père de notre bon ami n’ait pas assisté au combat qui a eu lieu à Madrid, il y a six ans, entre un taureau et un éléphant.
***
Hurón rumine à la fois d’énormes bouchées de roseaux et de salicornes, et la façon dont il pourrait empaler son maître, le riche éleveur Antonio López Plata. Souvent, comme aujourd’hui, le fringant Andalou vient chevaucher son fier Cartujano blanc dans ce morceau marécageux du Guadalquivir, sur lequel règne Hurón, avec pour seul étendard son pelage negro azabache, presque violet. Sous le soleil, le corps de la bête brille, et c’est comme si l’obscurité s’avérait capable, à son tour, d’éblouir.
Parfois, lorsque sa mauvaise humeur culmine, le taureau charge dès que le cavalier s’approche. Mais ce jour-là, Hurón se contente de le fusiller du regard. Son cœur de brute s’emballe à l’idée qu’il pourrait faire coup double en éventrant aussi le canasson. Hurón secoue son cou puissant, faisant danser ses cornes au-dessus de lui. De loin, Antonio croit voir la mort lui adresser un sourire cruel. Il arrête son cheval, Dominó, qui pousse un hennissement de soulagement.
– Hurón ! crie Antonio. Je suis venu te dire que tu allais affronter un adversaire à ta mesure ! Tu pars demain, pour le nord ! J’espère que tu me feras honneur… Et je ne doute pas que tu y prendras du plaisir.
Sur ses mots, il fait accomplir un demi-tour à Dominó, et tous deux s’éloignent au galop, bientôt invisibles aux yeux du taureau. Le regard de Hurón reste braqué dans la direction qu’ils ont prise. Il continue de ruminer.   
***
« Demain, le spectacle prodigieux, captivant et tant attendu du combat entre le tigre et le taureau aura lieu dans les arènes ! », articule Rafaël Hidalgo, d’une voix plus forte que nécessaire, et non moins hésitante. C’est à l’attention de son petit frère, Guillermo, qu’il lit l’article paru dans El Correo le jour-même. Tous deux attendent leur tour pour accéder aux corrals d’El Chofre, où ils vont pouvoir admirer la vedette du moment : César. Guillermo et Rafaël n’ont encore jamais vu de tigre.
Rafaël poursuit la lecture de l’article qui annonce l’événement. Le taureau Hurón est âgé de cinq ans. Il pèse une demie-tonne, soient quarante-quatre arrobas. Il dispose d’une carrure imposante et d’une paire de cornes propre à en faire un adversaire sérieux, y compris pour un tigre. Le journaliste prétend ne pas avoir pu soutenir le regard noir de la bête.
— Ça existe, demande Guillermo, un taureau qui a pas le regard noir ?
— T’occupe, lui répond son frère. C’est écrit par un écrivain. Un écrivain, il faut que ça fasse des mots qui sonnent bien à l’oreille, même si ça dit pas grand-chose.
Tandis qu’ils pénètrent dans les corrals, Rafaël continue sa lecture sous le regard attentif de Guillermo. César a été capturé en Afrique. Il pèse deux cents kilos de muscles et a été vendu sept mille francs par un marchand de bêtes marseillais. Depuis quelques jours, le tigre est exhibé à la curiosité des habitants de San Sebastían. Guillermo fait une moue dubitative.
— Le maître, il dit que les tigres, ça ne vient pas d’Afrique, mais du Bengale. C’est pour ça qu’on dit que ce sont des tigres du Bengale.
— Qu’est-ce qu’il en sait, le maître ? réplique Rafaël. Il a déjà été au Bengale ? Il a déjà été en Afrique ? Je suis sûr qu’il a même jamais été jusqu’à Madrid. Et d’abord, qu’est-ce qui te dit que le Bengale, c’est pas en Afrique ?
— C’est à côté de l’Inde.
­— Écoute Guillermo, tu crois qui tu veux, le maître ou l’écrivain. Mais tu réfléchis trop, ça c’est pas peut-être.
C’est vrai que Guillermo réfléchit beaucoup. Sous la tignasse noire et frisée, son cerveau turbine. Il veut toujours tout savoir, mais aussi tout voir. Ses grands yeux marron luisent d’un appétit d’ogre. Et lorsque la réalité échoue à le rassasier, il se repaît d’imaginaire.
Enfin, les deux frères arrivent devant la cage au tigre. Nerveux à cause du nombre des estivants venus s’offrir un frisson, César ne cesse de tourner entre les barreaux. Parfois, il retrousse les babines et émet un son rocailleux qui n’a pas grand-chose à voir avec une formule de bienvenue. L’espace d’un instant, César plonge ses yeux froids comme l’acier de sa cage dans ceux de Guillermo, tandis que Rafaël entraîne déjà ce dernier pour laisser leur place aux visiteurs suivants. Le petit garçon ne pensait pas que c’était si gros et si grand, un tigre du Bengale. César le regarde s’éloigner. S’il le pouvait, il tuerait ce petit garçon, ainsi que tous les hommes et femmes qui défilent de l’autre côté, celui de la liberté.
— Dis Rafaël, pourquoi on fait se battre un taureau et un tigre ?
— Et pourquoi pas ?
— Dans la réalité, ils se seraient jamais rencontrés.
— Tu réfléchis trop, Guillermo.
C’est bien là son seul défaut.
***
Quand on fait entrer César au centre du ruedo, il reste interdit quelques secondes. Mais rapidement, il aperçoit les barreaux qui cernent son environnement. Encore une cage. Elle est juste plus grande que les précédentes. Alors qu’il longe le périmètre dans le maigre espoir de trouver une issue, il découvre de l’autre côté plus d’hommes qu’il n’en a jamais vus jusque-là. Si César savait compter et s’il en avait le temps, il s’apercevrait que l’arène aux dix-mille places est pleine à craquer. Et si toutefois la distinction avait un sens pour lui, il pourrait encore remarquer que la haute-société est bien représentée dans les gradins, et que le peuple est lui aussi venu en nombre. Hommes, femmes et enfants ont le regard rivé sur lui, et parmi eux, celui de Guillermo plus que tout autre. José Elósegui, lui, pense avec une certaine nostalgie au trajet qu’il a fait en tramway pour venir à El Chofre.
Il est 19 heures. Les deux précédentes corridas sont quasiment passées inaperçues. Le public retient son souffle pour le combat à mort entre César et Hurón. Les parieurs locaux placent tous leurs espoirs sur le taureau, tandis que les Français plébiscitent le tigre.
Soudain, César entend le bruit caractéristique d’une porte en acier qui se referme. Il fait volte-face et aperçoit un monstre énorme au regard mauvais, noir comme la nuit, la tête surmontée de ce qui ressemble à une paire de crocs démesurés. L’esprit vif et pratique du félin tire la seule conclusion qui s’impose : il est foutu.
Mais pour l’instant, aucun des deux animaux ne bouge. Tout se joue dans le regard de chacun, celui des spectateurs surexcités, celui des deux bestiaux qui se toisent. Il est manifeste que, si personne n’agit, César et Hurón ne se battront pas. Le directeur de la Plaza fait signe à ses hommes d’aller donner un coup de pouce aux deux mastodontes. Pétards et cailloux se mettent à pleuvoir dans la cage. Il n’en faut pas davantage à Hurón pour se précipiter sur son adversaire, le seul être vivant à portée de corne sur lequel passer sa rage. César bondit sur le côté et se met à courir autour du taureau. Effrayé par un pétard qui explose à ses moustaches, le tigre désorienté vire trop brutalement et se retrouve à la merci de Hurón. Mufle écumant de bave, le cruel animal en profite pour essayer de l’éventrer mais ne parvient qu’à le secouer comme un prunier. Après avoir été projeté en l’air, César s’écrase lourdement au sol où il est piétiné par le monstre cornu. Tout en grondant, le fauve taillade de ses griffes les pattes de son ennemi et mord un jarret jusqu’à l’os, les crocs labourant fiévreusement la chair. Outré, Hurón s’écarte de sa victime en laissant dans son sillage une trainée de sang. Avant de battre en retraite à son tour, César griffe profondément le géant de nuit à la tête. Blessé au flanc, il se recroqueville contre les barreaux. La créature qui s’oppose à lui est aussi forte qu’elle en a l’air. La seule chance qu’il a de s’en sortir est de garder ses distances.
Hurón considère avec étonnement l’adversaire qui lui fait face. Il a beau lui arriver à hauteur du poitrail, le combattant n’en offre pas moins une résistance remarquable. Qu’est-ce que c’est, d’ailleurs ? Aucune importance, la fureur du taureau le submerge. Sa rage est incommensurable, au point qu’il ne sent pas encore ses blessures. Hurón meugle en creusant le sable de ses sabots rageurs.
Devant un tigre qui fait le mort et un taureau qui semble ne pas vouloir l’achever, le public proteste. Il en veut pour son argent, le tumulte s’amplifie. Le président d’El Chofre se demande s’il en a été de même à Madrid le 12 mai 1849. Sur son ordre, des hommes s’attaquent à César, le plus accessible des deux combattants. À travers les barreaux, ils le rouent de coups de matraques et le piquent avec des lances. Quelques pétards éclatent, César rugit, réussit à saisir un gourdin qu’il broie dans sa gueule, puis arrache d’un coup de patte une lance des mains d’un assaillant.
Alors que le tigre s’écarte des barreaux, Hurón lui fonce dessus comme un canon qui serait parti en même temps que le boulet. Paniqué, César pousse un rugissement terrible. Une de ses pattes s’est brisée sous les sabots du taureau. Dans la violence de son attaque, le noir animal a ramené le tigre vers le bord de la cage, laissant l’empreinte de ses coups de boutoir sur plusieurs barreaux. Dans un suprême élan de férocité, César saute au cou de Hurón et y plante crocs et griffes, entaillant profondément le cuir sombre. Les yeux fous, le taureau parvient non sans mal à projeter son assaillant sur l’une des portes de la cage et le charge. De justesse, le tigre s’écarte, Hurón heurte la porte et la défonce entièrement.
Le combat s’arrête. Les deux animaux ont trouvé intérêt plus pressant : leur liberté.
Un vent de panique souffle sur l’arène. Tout le monde comprend que, si les barreras suffisent à protéger le public des assauts d’un taureau, ils n’offrent en l’occurrence qu’un piètre obstacle. Le tigre s’y dirige déjà et, dans un instant, aura franchi le callejón. Les miquelets chargés d’assurer la sécurité du spectacle épaulent leur fusils Mauser. Ils font feu sur les bêtes. Dans le public, gagné par une hystérie sans pareille, plusieurs dizaines d’hommes armés dégainent leur pistolet et se joignent à la fusillade. Durant plusieurs minutes, le chaos est total. Les balles fusent dans tous les sens, ricochent sur les barreaux d’acier ainsi que sur le sable pour finir par atteindre plusieurs spectateurs. Non loin de lui, Guillermo voit avec effroi un homme traversé par un projectile au flanc et s’effondrer en crachant beaucoup de sang. Plus tard, il apprendra son nom : un certain Jean-Pierre, directeur d’une usine de bougies d’allumage de la région.
 De son côté, José Elósegui tente de faire sortir ceux qui l’entourent hors de l’arène. Le comte Julio Urquijo, député conservateur de Tolosa et homme de lettres, est atteint au poignet, tandis que le marquis de Pidal est blessé au visage. À l’autre bout des gradins, un Américain du nom de Livingstone reçoit une balle dans l’épaule et tombe à la renverse sur une Donostienne qui deviendra l’année suivante sa femme. À son tour, Guillermo est touché à la tête. Le petit garçon perd connaissance.
***
« Pauvres de ceux qui sont partis se détendre et se sont retrouvés fusillés ! », articule Rafaël, d’une voix plus forte que nécessaire, mais non moins hésitante. Il lit des extraits d’El Correo du 26 juillet pour son petit frère, encore alité à la Maison de Secours de la ville. La balle a effleuré le crâne de Guillermo qui est resté de longues heures inconscient. « Nous sommes allés à une fête et nous sommes revenus d'un enterrement », poursuit Rafaël, alors qu’une infirmière s’approche de Guillermo pour prendre sa température. Une liste de victimes est donnée et le petit garçon a l’honneur d’être cité. Selon Rafaël, ça valait le coup d’être touché. Au sein de la vingtaine de victimes, un homme d’affaire, Juan Pedro Lizarriturry y Nogués, a trouvé la mort ce soir-là, frappé au ventre. Il vient alourdir un bilan qui compte deux autres décès.
L’agonie de César, dont la pauvre carcasse ne ressemblait plus qu’à une passoire, a été abrégée par un spectateur descendu dans le ruedo pour lui tirer une balle dans la tête. Le fauve a connu la faveur de mourir libre. Hurón n’a été mis à mort que le lendemain matin. Il ne tenait déjà plus debout, mais restait de fort mauvaise humeur.
— Vous croyez qu’ils ont beaucoup souffert ? demande le petit garçon à l’infirmière, qui lui paraît être une personne compétente en la matière.
— Qui ça ? répond la jeune femme occupée à lire le thermomètre.
— Le monsieur, et puis le tigre et le taureau.
L’infirmière sourit à Rafaël et lui caresse la joue.
— Ne pense pas à ça, lui dit-elle. Tu réfléchis trop.
— Tu vois, chuchote Rafaël alors que la jeune femme s’occupe d’un autre patient, c’est ce que je te répète tout le temps.
Et c’est vrai, mais c’est plus agréable quand c’est l’infirmière qui le dit. 
***
Mélancolique, José Elósegui regarde par la fenêtre de son bureau. Le maire n’a pas dormi depuis la catastrophe. Les journaux rejettent la faute sur les autorités locales, c’est-à-dire lui. Pas un mot sur le directeur de la Plaza del Chofre. Comment s’appelle-t-il, déjà, celui-là ? Jamais moyen de s’en souvenir. Il lui avait remis un rapport rédigé par ses deux ingénieurs. Tout va pour le mieux, mon bon Elósegui. Tu parles, il n’aurait pas dû l’écouter. Le rapport mentionnait un point faible dans la construction de la cage : les portes. Le directeur machin-truc n’y avait pas prêté attention, parce que, selon lui, on n’a jamais vu un tigre ou un taureau ouvrir une porte ! José soupire. C’est décidé, il démissionne. Depuis la fenêtre, il écoute les vagues qui viennent mourir sur la Concha. Elles amènent avec elles un autre bruit, plus discret.
Ding-ding.
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spiritgamer26 · 10 months
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[NOËL 2023] La sélection de jeux de société pour les 6 à 8 ans
Table des matières de jeux de société proposé par les Contrées du jeu
Les enfants de 6 à 8 ans
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Unlock! Kids (3) Histoires de Légendes Trois histoires pour six nouvelles aventures qui entrainent enfants et parents en Afrique, chez les Mayas et vers l’Olympe ! Cette version d’Unlock! est totalement pensée et conçue pour les enfants à partir de 6 ans : ni calculs, ni textes, ni écran, ni connexion, elle fait la part belle au plaisir et à la réflexion.
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https://youtu.be/nYKt0yi202s Fluffy Valley Il est donc grand temps de préparer le terrier pour l’hiver et de constituer des réserves pour nourrir la colonie. Au travail ! Récoltez des baies et du miel pour ravir vos estomacs, ainsi que de la paille pour rendre vos lits plus douillets. La partie se déroule en une succession de manches. A chaque manche, chacun de leur tour les joueurs vont déplacer un chien de Prairie pour réaliser une action du plateau Prairie. Récoltez des baies, échangez les pourries contre de nouvelles appétissantes ressources ou un bon nid de paille douillet, allez embêter le renard ou débarrassez-vous des belettes, tout est bon pour nos petites boules de poils.
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https://youtu.be/pGbT1bWtEto Super Miaou À partir des mêmes cartes de départ, chaque joueur compose sa propre pioche en achetant de nouvelles cartes au marché ou à la banque. Soyez le premier à révéler une carte Chat et une carte Cape pour recruter Super Miaou et gagner la partie !
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https://youtu.be/Gb8RGLGs6c4 Mysterium Kids : Le Trésor du Capitaine Bouh Retrouverez-vous le trésor du Capitaine Bouh ?Courageusement, vous décidez de passer la nuit dans un vieux manoir à l’extérieur de la ville. Selon la légende, il renferme un fabuleux trésor !Alors que vous vous endormez, le fantôme du capitaine Bouh apparaît pour vous aider à trouver son trésor. Comme tout fantôme qui se respecte, il ne peut pas parler, mais il peut faire du bruit pour vous indiquer dans quelles pièces chercher !
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https://youtu.be/-q7QOnD9Rz0 Dino Picnic Comme tous les êtres vivants, les dinosaures n’avaient qu’un seul objectif : se nourrir et survivre suffisamment longtemps pour donner naissance à des bébés dinosaures.Qui saura créer les meilleures chaînes alimentaires pour donner naissance à plein de bébés dinos ?!Le plus du jeu : une variante pour des parties un peu plus stratégiques, et l’histoire de 18 dinosaures à découvrir !
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https://youtu.be/sYA8NqjnmOU Gardiens des saisons Chacune des 5 aventures rejouables comporte une histoire, des rencontres et des missions spéciales. Récoltez les objets dans les cachettes, passez d’une saison à l’autre grâce aux portails, mais ne tardez pas, le loup rôde !
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https://youtu.be/oDO-e5XgDgM Turbo Kidz Affrontez-vous dans des courses délirantes… à l’aveugle ! Dans Turbo Kidz, le pilote se couvre les yeux et doit tracer son parcours le plus vite possible en restant sur la piste. Son copilote le guide avec sa voix tout en bougeant son pouce comme un « joystick » afin d’éviter la sortie de route !
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https://youtu.be/wJrzyHl1jjo Halli Galli Magic Twist Dans Halli Galli Magic Twist, retournez vos cartes chacun votre tour, et soyez le plus rapide à taper sur la sonnette dès qu’exactement 5 symboles ou 5 couleurs identiques apparaissent. Vous ramassez alors toutes les cartes retournées. Celui qui a le plus de cartes à la fin de la partie remporte la victoire !
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https://youtu.be/yTwS9ZyiLoE Le grand voyage Chaque joueur choisit une espèce migratrice : hirondelle, milan noir, cigogne, rougequeue à front blanc, huppe fasciée, guêpier, bécasse ou sarcelle d’hiver. Les joueurs tenteront d’être les premiers à mener leur espèce à destination (variable selon les espèces). Logic! GAMES – Splash Labyrinthe Le jeu Logic Games Splash labyrinthe est un jeu qui se joue seul avec 60 casse-têtes avec des niveaux de difficulté croissants d’adresse et de logique ! Faites preuve d’habileté afin de remporter la partie. Le joueur aide la bille à parcourir l’ensemble des toboggans en faisant coulisser les tuiles sans jamais les soulever. Pour y parvenir, il faudra faire preuve d’adresse et disposer d’une bonne vue d’ensemble.
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https://youtu.be/HXKYOJQJRyc Gamme Logic Bankiiiz : Jungle Les défis de Jungle (Gamme Logic de Bankiiiz Éditions) sont basés sur les demandes de placement d’animaux. Tous ont des demandes particulières qu’il faudrait remplir dans le but de trouver l’unique solution à chaque défi. En cumulant les différentes contraintes il faudra ainsi deviner quelle est la place de chaque animal.
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https://youtu.be/ZqrI9Pf2JPA Gemmes-O-Logique Entrez dans la mine de diamants Smartgames, déterrez toutes les gemmes et trouvez la position du diamant rouge. Pour chaque défi , aidez vous de la “mine” d’informations offertes par les indices. Plus vous creusez, plus vos capacités de déduction seront mises à l’épreuve ! Gemmes-o-logic est un jeu de réflexion unique qui comporte 80 défis, du plus facile au niveau expert. Read the full article
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akaiuchiha · 10 months
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Chapter 3 (French): Leaving Whiskey Peak, days at sea, time not stopping
"Chef Zeff on est tous là."
Tout l'équipage se tenait devant Zeff après que ce dernier ait envoyé un des serveurs à la recherche de tout le monde. Ils devaient savoir comment leur voyage allait se dérouler jusqu'à la prochaine île.
"Parfait. Comme vous pouvez le voir  ces quatre personnes vont nous guider jusqu'à Alabasta notre prochaine destination. Je n'accepte pas les remarques et si vous êtes pas contents, vous pouvez rester ici et espérer que quelqu'un vous emmène à East Blue. C'est compris ?
-Oui ! Dirent-ils en coeur.
-Mh. Bon présentez vous parce que je ne vais pas le faire à votre place. Vous avez intérêts à vous rappelez de leurs prénoms si vous ne voulez pas devenir de la nourriture pour monstres marins!"
Le petit groupe s'echangea quelques regards jusqu'à ce que la fille aux cheveux rose soupir et prit la parole.
"Ils ont le tract quand il s'agit de parler devant une foule. Je m'appelle Tara, elle c'est Eri, celui qui fait la moue derrière moi c'est Yan et le dernier avec des yeux de chiot battu c'est Kehos."
Suite à une telle description, il était aisé de dire que Yan n'était pas ravi.
"Je ne fais pas la moue.
-Si, tout le temps. Mais c'est bon tu as toujours été ronchon. dit Eri avec un sourire narquois."
Yan laissa échapper un bruit de frustration et se mit à bouder. Kehos les salua de la main avec un sourire timide et Tara se contenta de soupirer. Zeff fit de même et se reconcentra sur les événements.
"Le Log pose est quasiment rechargé. Passez le reste du temps sur le bateau et ne le quittez pas. Je ne veux pas avoir à vous courir après quand on lèvera l'ancre et si vous n'écoutez pas eh bien, vous savez ce qui vous attend. Déguerpissez maintenant."
Sur ces mots, ils s'éparpillèrent. Certains pour mettre sur le bateau ce qui était sur la terre ferme et d'autres pour se rendre directement à bord.
Le petit groupe les regarda faire puis rejoignirent Zeff et se mirent à lui poser beaucoup trop de questions.
"Qu'est ce qu'on va faire de notre bateau ??
-Vous n'êtes vraiment QUE cuisinier ?
-Et si vous essayez tous de nous manger ?
-Nan ça c'est juste idiot comme question, Yan.
-T'es mal placé pour parler imbécile de chien.
-Au moins je ne suis pas nul socialement parlant, sourit Kehos en tapotant la tête de son ami.
-Vous êtes insupportables les gars. Mais c'est vrai, qu'est ce qu'on va faire de notre bateau ? Peut on l'attacher au votre ? Demanda enfin Tara en ignorant complètement les exclamations des deux hommes.
-Oui faisons ça maintenant."
Ils retournèrent à leur bateau pendant que Zeff cherchait une corde. Quand ils arrivèrent au niveau du Baratie, ils travaillèrent tous ensemble afin d'attacher leur bateau au restaurant. Une fois fait, ils rejoignirent le cuisiner.
"Vous êtes parvenu à voyager avec un tel navire ? Je suis impressionné. dit Zeff en regardant le petit bateau attaché au sien.
-On a grandis sur Grand Line, on n'a pas peur de la mer, répondit Kehos."
Le moment de quitter Whiskey Peak arriva rapidement. Le Baratie prit le large et quitta l'île aussi silencieusement que possible qu'un équipage composé de cuisiniers au sang chaud le permettait.
Quand l'île fut assez loin et le navire dirigé dans la bonne direction, la majorité du personnel se détendit et se mit à cuisiner pour tout le monde. Tandis qu'ils avaient enfin la possibilité de se reposer, Zeff sentait l'anxiété le gagner. Les jours passaient, ils avaient quitté East Blue deux jours plus tôt et le soleil se couchait. Ses hommes étaient épuisés et ils étaient encore bien loin de leur destination, ce qui faisait que Zeff doutait d'y parvenir à temps.
Il devait parvenir à rejoindre l'équipage au chapeau de paille. Il avait le devoir de mettre au tapis son imbécile de fils, de mettre une raclée à son horrible père biologique et cuisiner des pâtes aux fruits de mer afin de réconforter le cornichon.
Eri vint à côté de lui et attendit jusqu'à ce qu'elle ait son attention.
"On ne dirait pas un pirate habituel.
-Parce que je ne suis pas un pirate. Je suis cuisiner, point barre.
-Vous avez une jambe de bois."
Zeff leva un sourcil, quelle réflexion idiote.
"Gamine, n'importe qui peut avoir une jambe de bois et toujours être un pirate. Bon sang tu ne lis pas le journal ? Un des empereurs a un bras en moins et il est toujours un des plus forts.
-Si vous le dites. Mais si vous n'êtes qu'un cuisinier, qu'est que vous faites ici avec votre restaurant ?
-Tu poses beaucoup trop de questions."
Zeff commençait à partir quand il s'arrêta net et regarde Eri d'un air sérieux.
"Au fait, n'osez même pas gaspiller de la nourriture sur ce navire, je suis intransigeant à ce sujet. Si vous gaspillez, je vous remet toi et tes petits amis sur votre bateau.
-Vous ne feriez pas ça, vous avez besoin de nous."
Toute cette situation ennuyait Zeff. C'était une mauvaise blague, non ?
"Si tu penses que je n'en suis pas capable, tente et tu verras. Ne soyez pas en retard pour le dîner."
Il quitta le pont en laissant derrière lui une Eri ahuris.
Trois jours étaient passés depuis cet échange. Ils naviguaient toujours vers Alabasta et Zeff vérifiait si leur stock de nourriture tiendrait jusque là. Quand le petit groupe était venu manger, il n'avait pas été surpris de les voir suivre ses règles. Une bonne chose pour eux à vrai dire, il n'allait pas s'amuser à nourrir des gens ingrats.
Et pourtant, il ne parvenait pas à ignorer son anxiété qui menaçait de sortir à la lumière du jour. Tout se déroulait bien pour le moment, la mer était calme et ils devraient atteindre Alabasta dans un maximum de cinq jour, ils ne devraient donc pas manquer de nourriture d'ici là.
Il décida de faire une pause et il s'assit avec ses papiers en main. Kehos, Yan, Tara et Eri allaient bientôt les quitter et Zeff devra reprendre la recherche d'un navigateur sur Grand Line. Il devait aussi s'assurer que personne ne tombe malade puisqu'il n'était pas médecin.
De la fièvre ? Un doliprane et une serviette froide sur le front. Une jambe cassée ? Une hémorragie interne ? C'était la mort assurée.
Il entendit des voix en provenance de la pièce voisine et soupira. La tranquillité était difficilement accessible sur ce bateau et c'était quelqu'un qui possédait ses propres quartiers qui disait cela.
"Monsieur on a reçu le journal."
Il tourna la tête et regarda les deux cuisiniers qui se dirigeaient vers lui. Ils ne semblaient pas stressés donc le journal be contenait probablement aucune mauvaise nouvelle.
"Passe le moi."
Ils lui tendirent le journal et retournèrent à leur discussion. Il l'ouvrit et se mit à chercher une quelconque information sur la situation de son fils. Pour l'instant, rien de nouveau. Les invités étaient en route vers Totoland et apparemment les Vinsmoke étaient enfin tous réunis. Zeff dû se contrôler pour ne pas froisser le journal entre ses mains. Comment est ce qu'une personne personne pouvait traiter avec autant de cruauté et d'indifférence quelqu'un d'aussi formidable, il ne comprenait pas ce principe et il avait été pirate bon sang !
Quelqu'un prit place à côté de lui et attendit patiemment. D'un coup d'oeil, il vit sue c'était Kehos qui lui souriait gentiment, ce qui le mit grommeler. Il n'avait pas besoin de leur pitié.
"Dégage gamin."
Kehos secoua négativement la tête et tendit la main afin de lui remettre un bout de papier. Zeff pouvait voir un nom et un lieu écrits dessus.
"J'ai entendu dire que vous cherchiez un médecin. Malheureusement on ne passe pas par le Royaume de Drum mais je connais un très bon médecin à Alabasta. Je suis certains que si vous lui expliquez vôtre situation il vous suivra."
Il déposa le papier sur la table, lui fit un dernier sourire et quitta les lieux. Zeff prit le papier soigneusement et le rangea dans sa poche.
Peut-être l'espoir existait encore.
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comme-du-monde · 10 months
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Gadin 6 Lettre de la caporale Khâffi Rtzott
En mon absolue humilité plébéienne pis en connaissance du risque de châtiment pour parjure, je présente cette supplique au Tribun de la plèbe :
Tribun,
Je t’écris de mon cachot de fortune, une cage de ronces pis de bambous suspendue au-dessus d’un feu de joie. Les rampeux célèbrent autour. Y pensent que chu quèqu’un d’important. Tant pis pour eux. Y vont vite catcher qu’une amie personnelle du Tribun de la plèbe c’pas si précieux que ça, pis y vont me faire la passe à’ seconde que mon insignifiance va éclater au grand jour.
Je doute que c’te lettre-là trouve son chemin jusqu’à toi. La vipère m’a dit qu’a la ferait porter jusqu’à Elurmurd, mais je vois pas pourquoi a tiendrait parole. C’t’une bifidiste elle avec après tout...
Anyway, si tu finis vraiment par lire ça, je devrais te faire le topo de la situation su’l front ouest. Tu m’excuseras les dérives, les digressions, les imprécisions. Icitte on me donne chaque soir une pitance assaisonnée d’intoxicants qui me câlissent la face à terre pis qui me donnent des hallucinations pis des frissons constants. Des fois chu sure que je leur dis des affaires que j’ai pas d’affaire à leur dire. Je peux pas m’en empêcher, ça sort tusseul c’est plus fort que moi.
J’avais aucune intention de leur dévoiler les détails de l’attaque sur Zinsye Phi. Mais bon, j’ai merdé solide. J’imagine que les bifidistes en sont sortis victorieux parce qu’en ce moment y festoient autour du bucher. Je t’ai-tu dit qu’y’ont érigé un gros feu de joie? Y célèbrent à’ serpentienne, avec les creusets d’or dins braises pis les marionnettes géantes faites d’ossements ennemis pis les beats sacrés du Misitel antique pis le hiérogrammate qui boit les yeux de mon colonel avec sa paille cérémonielle. Pis toute les sacrifices forcés. V’là même pas une heure, y fouettaient une soldate pour qu’à marche s’es braises en-dessous de moi. Une Apienne, les ailes calcinées jusqu’aux costales. Archère, à en déduire de sa shape. J’y donne pas plus que quinze ans. Al’a crié pis crié, jusqu’à ce qu’a crie pus. J’ai braillé. Je la connaissais pas, pourtant. C’tait peut-être les drogues. Ou le stress d’être la prochaine s’a liste. Ou chu peut-être juste moumoune.
Ton père disait souvent ça quand je me faisais garder chez vous. Les corbeaux sont-tu toute des maudites moumounes comme toé, Khâffi? Peut ben parler le vieux crisse, même pas capable d’endurer que son fils consacre sa vie à’ plèbe. C’est qui la moumoune, celle qui continue d’avoir de l’espoir même dans une cage en bambou lichée par les flammes ou celui qui se plante un glaive dans le cœur par honte de son fils?
Wô.
Scuse-moi, je voulais pas écrire ça. Ché que t’aimais ton père. Anyway, ché pas pourquoi on parle de tsa… Je pense qu’y m’ont drogué.
Icitte y’a une grosse crapaude qui me sert ma pitance. Une lougounze, chu sure c’t’une lougounze. Je me sens pus moi-même. Je me gratte partout ça pique tout le temps. J’oublie toute à part les souvenirs dinsquels je vis comme des rêves pis je les revis pis y’a une tite vipère corail couverte d’une soutane d’écailles de jade comme dans mon rêve mais a pose des questions pis je dis toute parce c’t’un rêve pis le jade est joli. C’est elle qui m’a donné de quoi t’écrire. Par bouttes a ressemble quasiment à Orlhgrikkdâ pis j’y ferais confiance jusqu’au bout d’Asmaúbor.
As-tu des nouvelles de ma Grikkdâ? ’Est-tu retournée en pays corvien s’occuper de sa grand-mère finalement? A vit-tu encore à Elurmurd? Tu l’héberges-tu encore? T’as fourres-tu encore mon ostie? Ha! Tu pensais pas que je le savais han? Un Aquilien pis une Corvienne… Vous m’écœurez. Heille, méchante poignée dans le dos, la Khâffi! Vous deviez rire dans votre odeur de cul mes ostie de chiens sales! Ha!
Wô.
Complètement fucked-up ce que je viens d’écrire là. Scuse man, je pense qu’y me droguent icitte. Je le sais ben que ma Grikkdâ faisait juste chambrer. Vous m’auriez jamais faite ça anyway. J’ai full confiance en toi.
D’ailleurs, tu vas me sauver, han?
Ta chum d’enfance, sœur de nourrice, séquestrée par l’ennemi… Ché ben qu’y’aura pas de rançon sonnante pis trébuchante ou d’escadron tactique déployé pour sauver une corneille sans fromage comme moi, mais mon vieil ami le tribun peut peut-être tirer un miracle de sa manche de toge sénatoriale? Right?
Right?
Si y faut convaincre le sénat, dis-leur que j’ai des informations privilégiées. Dis-leur que j’ai agi en tant qu’espionne pour l’Empire, qu’y faut me rapatrier à Lithakis pour recouvrer toute les infos sensibles sur l’insurrection bifidiste qui existent juste entre mes deux yeux. Pis faut faire vite parce qu’à chaque jour y m’en soutirent un peu plus sur nos tactiques. Une caporale ça en sait quand même pas mal. Chu trop précieuse, Tribun. Le Sénat peut pas se permettre de me laisser sous leur constriction.
En plus y’a la fucking lougounze qui me fait toute dire.
Fuck.
Écoute faut que je t’avoue… Pour le débarquement de Khowxyal… C’tait moi.
Je leur ai toute dit.
J’tais pas moi-même, je te le jure. J’tais comme possédée. Mais ouin… Ché que c’pas rien. Le nombre de régiments qui y ont passé…
Gare, chu vraiment pas fière de moi. C’est juste hors de mon contrôle ce qui sort de ma yeule. Chu un danger public pour l’Empire. J’en sais trop. Pis chu à leur merci.
Si tu peux pas convaincre le sénat de venir me chercher, au pire qu’y’envoient un assassin arachnien empoisonner ma pitance. J’ai comme un feeling qu’est déjà spikée de toute façon…
Dis à ma Grikkdâ que je l’aime. Pis que je m’excuse.
Dis à l’Empire que je l’aime. Pis que je m’excuse.
Caporale Khâffi Rtzott
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Cacheté par le Bureau du Tribun, Elurmurd
J1-S3-M4-A4-L2-C20, Ère de Syeb
Traduit de l’hiryal par le Jorneau
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361forum · 11 months
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"Tant qu'on sera là", le morceau de Chiens de Paille, avec Akhenaton, Shurik'n & Freeman.
"Corps militant sans militaire, brisant l'amarre de l'embarcadère Question de survie avant que surgisse une furieuse envie de tout foutre en l'air Moi, dans cette jungle, ma route je la trace et ce à grands coups de bulldozer"
En 2004, le groupe Chiens de Paille sort son second album Sincèrement. Akhenaton, Shurik’n et Freeman participent à l’album, on les retrouve sur le morceau Tant qu’on sera là.Le titre est produit par Hal. Lire les paroles
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lememegeste · 1 year
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Héraclite d'Éphèse
ce qui jusqu’ici s’est tracé doit pouvoir aller plus loin encore, le geste se maintenir au bout de son épuisement, il y a encore à faire du geste après le geste puisque rien jamais ne s’arrête, c’est dans la retombée même que l’élan est pris, qu’il se prend à sa suite et se resoulève d’en bas, il ne faut pas s’attendre à ce que ça cesse, rien ne cesse rien n’a jamais cessé, tout partout se vide et se remplit sans autre but vraiment que la coulée et le mouvement, rien qui soit un tant soit peu quelque chose jamais ne se mettra d’équerre à niveau toujours pour ne plus bouger jamais, même les machines d’éternité, même les monuments avant de s’écrouler sur les empires et les législations, même les prières les plus simples chantées à l’oreille des nourrissons s’altèrent et se diffèrent, s’en vont diverger dans la mémoire des luettes, de brique de bois de syllabe ou de sang tout ce qu’on se fabrique pour durer s’use et s’en va vers la disparition par les voies du changement et ceci doit être hautement célébré par des moyens adéquats, c’est-à-dire eux-mêmes fragiles et peu durables, roseaux de paille et tambours de carton, paroles d’ivrognes et chants maladroits entendus par personne dans une rue vide à quatre heures du matin,
un volet claque et ils passent comme passent les empires, les prières et les législations, comme des ivrognes dans une rue vide à quatre heures du matin c’est-à-dire, mais les codes et les empires et les législations ne sont pas notre problème, ils passent et passeront mais nous avons à faire du mouvement et du geste et du tapage nocturne, du mouvement s’échappe un geste et du bruit de la rue s’échappe une chanson, avant d’avoir roulé au bas de cette pente et que le mouvement soit celui seul de nos os emportés dans la gueule de chiens de passage qui se les disputeront ou pas, avant que tout de nous soit dispersé sans retour vers plusieurs points cardinaux ou de moindre importance, tandis qu’encore nous sommes joints dans l’unité relative de l’être se sachant, approximative et momentanée ainsi que tout chose existant dans l’être qui est mouvement, ainsi que le disait Héraclite d’Ephèse dont on ne sait que des fragments et rien ne reviendra, si bien que dans la chute saisir un geste est une tâche suffisante pour satisfaire à l’être, dans la chute souffler une intention une inflexion encore ajoutée à celle du départ donnée depuis longtemps,
et s’il peut être reproduit même la simple répétition du geste pourra faire l’affaire, tout s’en va de toute manière et rien qui soit construit ne finira ailleurs que dans la poussière suspendue de l’air qu’on respire tant qu’on pourra, dans les poumons d’animaux différents de siècles ultérieurs bien après tout le reste ou alors suspendus dans les vagues océans d’après encore tout et d’avant que cela recommence d’ailleurs, tailler ici la pierre des monuments se fait pour la poussière et finira toussé par les renards et les hyènes, ce qui saute sous le ciseau les débris les esquisses la mémoire des chansons les mots mal prononcés mal entendus les ratures les oublis les taches sur le papier l’encre renversée les doigts qui s’engourdissent autour du pinceau, ces paroles entendues il y a longtemps dont il ne reste que le son et l’image d’une langue bougeant dans une bouche, l’inflexion troublante qui vibre après l’insulte ou bien le mot d’amour, ce qui reste après ce qui reste et continue et se défait de son habit de viande pour se faire semblable au minéral, le résidu de geste pris dans le mouvement général et qui se remet à se taire,
à s’enfouir sous la disparition et à rejoindre le même des particules aveugles constituant le tout qui n’est que l’agglomérat hasardeux des choses existantes, assemblage momentané dissous par tous les vents et nous avec,  résidu du résidu parmi quoi dans le momentané nous persistons, portés par le vent de l’être se sachant et faisant au passage nos châteaux de cette poussière soufflée, les habitant de nos yeux comme dans le jour qui file sous une plage en 1982 et creusant dans ce sable encore portes et fenêtres pour d’autres aventures alors même qu’il est l’heure de rentrer et de laisser le sable poursuivre son mouvement dans la forme de nos gestes, mouvement parmi le mouvement et cela au moins aura été fait et rien d’autre n’importe plus, il est l’heure de rentrer le soleil gros et rouge passe sous le tapis à travers de la vitre arrière de la voiture qui sent la graisse et le tabac, c’est alors qu’on peut s’endormir, autre chose nous emporte, le moteur et le sommeil sont une seule et même chose, le mouvement de la voiture et le mouvement de tout ce qui se produit dans l’approche du sommeil et son mouvement qui est aussi un geste, le geste de s’abandonner, celui d’aller vers le sommeil de s’emparer du sommeil de se barbouiller du sommeil comme du rouge du ciel tandis qu’on abandonne le monde et son corps et l’être se sachant et l’odeur de graisse et de tabac, et le geste commencé vers le sommeil doit pouvoir aller plus loin, se poursuivre dans l’après du sommeil de sorte que chaque fil et chaque particule se rejoignent avant de se disperser, d’être dispersés dans la perte afin que le geste de joindre et de disperser soient les mêmes, comme la poignée de sable agrippée et jetée vers la mer par un enfant de cinq ans pour aucune autre raison qu’agripper et projeter,
comme ce texte construit pour sa disparition dans sa disparition qui va s’achever bientôt pour se reprendre ailleurs, le sable projeté en particules contre le vent ou sous le vent se disperse comme nous nous dispersons sous le vent et sommes rassemblés en poignées afin d’être projetés dans des directions quelconques, approximatives et à des fins utiles pour ailleurs seulement, ne nous concernent que peu en tant que sujets se sachant et ne laissent que peu de chance au jeu de nos gestes, à nos gestes ne jouant pour rien d’autre qu’eux-mêmes et leur brève aventure, nos portes dans le sable qui ne mènent qu’au sable, du bout du bâton encore on gratte une ouverture qui ne mène sur rien, signifie seulement l’ouverture qui est le geste de passer une porte comme celui de creuser une porte dans un mur, d’ouvrir une porte dans un mur ou de bâtir un mur autour d’une porte, de signifier donc aussi le mur par la porte et cela aussi a son importance tandis que les empires et les législations projettent leurs populations par poignées, de frontière à frontière, et soufflent les populations par les rues des capitales à vitesse sans cesse croissante afin de thermodynamiquement produire par ce mouvement continu ce qu’on appelle richesse et qui n’est que le mouvement mis au service de son résidu,
le sacre du résidu du reste du déchet du produit de l’obtenu sur le geste et la prise du geste à ses propres mécaniques compulsives, sa réduction à un simple soubresaut de quoi on se saisit pour le brancher sur les machines multiples destinées à la captation et la saisie de ce qui veut faire pour en faire le fait, l’obtenu le produit et tout n’est que ramassage de poussière et stockage de sable, dès que le faire est fait et se fait actuel sous forme de produit rien ne reste que le reste et le monde tout entier ne ressemble plus qu’à un emballage de lessive et le sable du réel coincé dans le sujet sachant devenu résidu paillettes de lessive produite par des mains anonymes dont les gestes compulsifs se sont trouvés réduits à faire pour l’obtention de paillettes à peser et à vendre, il faut garder son geste dans le mouvement pas qu’il devienne paillettes et poussière à ramasser et stockage de sable et captage du vent, ne pas s’arrêter à ce qui produit le produit, tenir le geste au-delà de lui-même et de sa retombée savoir qu’il continue pour lui-même dans le grand sommeil du mouvement et que rien n’est perdu si le geste continue sans rien faire, ne pas douter du geste quoi qu’il arrive et ne pas juger du geste comme on contrôle la qualité des produits en bout de chaîne, ne pas arrêter le geste pour faire, rien n’est à juger là où quelque chose existe qui se fout du jugement, c’est-à-dire existe et se fout du jugement des empires et des législations et ne cherche pas à produire ne s’occupe d’aucun résidu et désire seulement persister et saisir et projeter creuser tordre lisser peigner prendre empiler renverser enfoncer soulever ouvrir prendre ici mettre ailleurs et le faire de mains de cuisses de dos de bras de flancs d’épaules et de tout autre partie disponible ou restante de tout corps réellement existant
[13/092023]
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ditesdonc · 8 months
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Les odeurs de mon enfance
Texte écrit par Josiane Gouvernayre
Les chatons soyeux du saule marsault gorgés de pollens ouvraient le bal des senteurs printanières tandis que des effluves vaseuses montaient de l’étang vidé pendant la semaine sainte afin de récupérer les poissons vendus sur place à des habitués qui n’auraient en rien manqué l’événement. Puis violettes, coucous, pulmonaires mises à sécher dans l’obscurité d’une pièce bien aérée répandaient leur arôme fruité, avant-goût de délicieuses tisanes hivernales ; durant tout l’été reine des prés, centaurées, pensées sauvages et tant d’autres herborisées par ma grand-mère se succédaient.
Les incontournables du jardin : jacinthes, roses, lilas, pivoines prenaient la relève. Dans les lieux humides, les myosotis formaient un tapis d’azur dans une discrète odeur de marais.
En mai, tradition oblige, les bouquets de muguet cueillis dans les bois alentours embaumaient la maison, suivis en juin par le parfum apaisant des tilleuls, des foins fraîchement coupés, des fraises trop mûres et du seringat.
Après les moissons, s’échappaient des greniers la douce odeur du blé entassé. A l’automne, le bouquet du vin nouveau et des raisins fermentant dans la cuve remontait de la grange, tandis que l’alambic, distillant la gnole, parfumait toute la place.
L’hiver, tôt le matin se répandait en brume légère la fumée des feux de bois réchauffant les demeures où, à l’approche de midi, le fumet des matefaims, des soupes variées dont la succulente «bouilla » (une soupe de maïs torréfié) aiguisait l’appétit. L’odeur tenace des feuilles de tabac que les hommes brossaient, lustraient au chiffon de laine, mesuraient, réunissaient en manoques, envahissait toute la maison avec en plus l’odeur des cigarettes fumées sans modération. Pour ne pas léser la SEITA, ils découpaient à l’aide d’une machine rudimentaire les bourgeons bourrés de nicotine puis roulaient à la main les filaments obtenus dans le célèbre papier JOB.
Enfin le soir venu, seul refuge pour avoir chaud, qu’il était bon de s’installer dans le tas de paille de l’étable en compagnie des chiens et des chats blottis contre nous, dans l’odeur très campagnarde du fourrage, du lait frais et des animaux.
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