Tumgik
#Têtes a Claps
waywardangel-wilds · 5 months
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If you’re still taking prompts: someone convinces Katniss to sing (maybe she’s singing for some kids) and it’s the first time Peeta has heard her sing in a while. And she notices how enamored he looks with her. Truly a goner
I am never done taking prompts!!!
I also wrote two separate stories where this occurs! Here's the link to one that has multiple chapters and he’s the link to a one shot.
Now, here's what I wrote for you:
(Note: listen, I’m Canadian. We spoke French a lot in school so this is what I sang in music class lol)
“Ms. Katniss! Ms. Katniss! Can you sing the one about the all -ooh-ette?” Little Daisy May asked, hanging off from Katniss’s wrist excitedly.
Katniss chuckled, “you mean alouette? Sure.” She looked up at towards the rest of the music group. “Okay kids! Can you sit in a circle?” She clapped her hands twice. “Can you? Can you?”
The daycare group clapped twice in response, running to form a loose circle around their teacher. Katniss sat down on a nearby boulder as the children settled on the grass around her.
She’d taken to walking her class around the woods. The parents loved her for it, they were always saying the kids took a good long nap once they got back home from ‘music school.’ And Katniss didn’t mind, she had a whole book full of plant knowledge and no one to pass it down to. Plus, kids were fun company anyway.
“Let’s do a round,” she said pointing down the middle of the circle. “This half will start first and this half will wait for a four count. Can you count to four for me?”
The kids rolled their eyes but indulged her “one, two, three, four!!” “Onetwothreefour!” Some showed off their fingers to her and Katniss clapped, a smile bright on her face.
“Alright, alright, I’m just testing you is all.” She put her hands down on her lap. “And a one, two, a one, two, three!”
The first group started singing messily, as Katniss clapped along to keep them on beat. She looked towards the second group and snapped her fingers four times.
“Alouette, gentile alouette
Alouette, je te plumerai”
Katniss leaned back playfully and raised her voice in question:
“Je te plumerai la tête?” she asked
“Je te plumerai la tête!” The kids called back
Katniss cupped her hand around her ear “alouette?”
“Alouette!”
“Alouette?”
“Alouette!!”
“Ah, ah, ah, ah!!” They sang together.
Katniss was laughing, clapping and singing the rest of the song with them when she looked up. Peeta was leaning against a tree behind the group. He was her second in command when it came to the nature walks and the holder of the kids snacks (she made him carry the cooler). He was looking at her with a smile on his face shaking his head at her antics. She motioned for him to join them.
“Mr. Peeta isn’t singing!” She told the kids with mock outrage. “That isn’t fair!”
“Mr. Peeta!” Some of the kids got up to pull him into the circle, “you have to sing!”
Peeta shot her a sheepish look but obliged. With his horribly tuneless voice he sang “je te plumerai la.. bec?”
“Je te plumerai la bec!”
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details-beast · 2 years
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33 - Débriefer un Match en 10'
Déjà pourquoi est-il important de débriefer un spectacle improvisé ? Et bien pour s'améliorer pardi ! Oui... alors derrière cette évidence il faut tout de même bien comprendre de quoi nous parlons n'est ce pas ?
Il y a peu d'intérêt à refaire le match, car c'est une conséquence de notre préparation à l'entrainement, et une combinaison de facteurs personnels et inter-personnels dont le décorum fait parti. Ce que nous cherchons donc à regarder, ce sont tous les phénomènes qui sont le moins affectés par l'instant présent, c'est-à-dire le :
le fond (les comportements de jeu et/ou ce que le format veut raconter)
la forme (ce que le format propose, son décorum, et qui est discutable et modifiable à tête reposée).
Nos camarades de Lausanne (dont Alain Borek) proposent un débriefing de spectacle en 10'; en adaptant au match cela nous donne :
1' pour le retour du Mc 1' pour le retour de l'arbitre 1' pour le retour du capitaine 1 1' pour le retour du capitaine 2 (1' pour le retour du régisseur) 4' pour le retour de la Taupe 30" de droit de réponse par participant (hors taupe)
Cela fait 10' si vous n'intégrez pas le régisseur (nous reviendrons la dessus plus bas)
Puis on conclut symboliquement par un clap collectif (mais néanmoins important car il physicalise la clôture)
Bien entendu il est possible de modifier les rôles ci-dessus pour débriefer d'autres types de spectacles, l'idée restera la même en terme de gestion du temps.
Plus de précisions en dessous !
L'intérêt de cette méthode est de raccourcir et d'améliorer l'expérience du débrief pour qu'il soit constructif, plutôt qu'il ne devienne un moment de débat ou de joutes verbales qui ne mèneront nulle part. Rentrer dans l'émotion ici ne servira pas le spectacle sur le long terme : or, c'est tout l'intérêt de ce débrief, tâchons de nous en souvenir. Ce spectacle là est terminé, et ce court échange que nous voulons avoir sert de terreau pour les spectacles suivants. C'est spécialement vrai pour le match puisque nous savons que les mêmes problèmes reviennent régulièrement.
Le débrief est dirigé par la "Taupe", et durera 10' max (11'30 si la présence du régisseur est vraiment nécessaire). Concernant le régisseur, si il n’y a rien à signaler il peut prévenir le staff et ne pas prendre part au débrief. On reste ainsi concentré sur l’aspect l’artistique.
La Taupe devrait être une personne "ressource", qui sera en mesure de partager des observations justes et précises. Pourquoi est-il important d'avoir une personne d'expérience ? Et bien pour que sa parole ait du poids, que ses observations soient concrètes et que l'on puisse capitaliser dessus. Le but est de se servir de ce débrief, pas de le faire par contrainte ! Donc pour que ça soit utile, les personnes qui y assistent devraient ensuite faire un retour à leur équipe.
Elle est choisie par l'équipe qui staff (dans votre équipe ou pas) et assiste au match depuis le public.
Mode d'emploi :
La Taupe est responsable de dire aux 2 capitaines, à l'arbitre, au MC et au régisseur qu'elle lancera le début du débrief 10 minutes avant son démarrage.
Vous n'êtes pas obligés de le lancer juste après le match, prévenez juste les concernés pour qu'ils aient le temps de parler à leurs équipes.
La Taupe sera responsable du bon déroulement de ce débrief, et indique le temps de parole restant aux personnes qui ont la parole. Il est important que pendant le temps de parole de chacun, personne n'intervienne ou ne coupe la parole, la taupe en est responsable. Les autres peuvent toujours valider ce qui est dit en levant le pouce, ou indiquer un désaccord en faisant le signe "bof" avec une main. Cela évite les redites si on voit que tout le monde est d'accord. Essayez de respecter ce temps, cela oblige à être concis et précis, et il sera plus facile de retenir les points clés.
La Taupe rappelle aux participants le déroulé avant de lancer le début du débrief :
1' pour le retour du Mc
1' pour celui de l'arbitre
1' pour le Cap 1
1' pour le Cap 2
(1' pour le régisseur)
4' de feed-back ack de la Taupe, de façon globale, personnalisée et spécifique
30" de droit de réponse par participant (hors taupe)
Ne vous forcez pas à reprendre la parole si vous n'avez rien à dire !
Pour le feed-back de la Taupe :
Commencer par un ressenti global, avant d’aller dans le détail
Être le plus possible dans des observations concrètes sur le spectacle avec des exemples précis
Parler en " je " : "Je trouve que la scène méritait moins d'entrées" - n’oubliez pas que cela reste votre sensibilité et votre observation
Favoriser une formulation positive : "J'aurais aimé voir un peu plus de scènes sans paroles" plutôt que "vous avez trop parlé dans telle scène". La critique sera plus digeste et plus facilement acceptée si l'on agresse pas l'égo directement
Donner du détail positif quand possible : "J'ai adoré te voir.... quand tu as fait/dit....", en donnant si possible des exemples concrets - "ton entrée dans cette impro a débloqué les leads qui ne savaient plus quoi jouer".
Il est fortement recommandé d’avoir de quoi noter sous la main quand vous êtes Taupe, car pour le ressenti général vous vous en sortirez, mais pour citer plusieurs interventions précises sur plus d’une heure ce sera un peu plus délicat ! - Encore une fois, on veut accompagner les acteurs vers les bons comportements qu’ils ont eu, et les aider à repérer ce qui a desservi le spectacle.
La Taupe clôture le débrief par un clap commun.
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jogallice · 1 month
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Aujourd’hui, jeudi 22/08/24, Journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou convictions 🎗️
Deux marchés le jeudi à Annecy : marché du quartier Novel-Teppes (avenue de France) de 7h à 13h et marché de la place Chorus de 8h à 12h ℹ️ Tous les deux marchés alimentaires et produits divers 🧺
Dans le cadre des Jeudis d’été du Rucher (du 11/07 au 29/08/24) : invitation de l'équipe du Rucher des Forges à rencontrer et découvrir le monde des pollinisateurs, des abeilles et de la biodiversité ➡️ Ce jeudi 22 août au jardin partagé de la Pérollière de 10h à 13h 🐝
Danse Lindy Hop avec Clap On Two 🕺 Pour les amateurs et amatrices de parquet ℹ️ Annulé en cas de mauvais temps 🎫 Bal et soirée dansante en accès libre ➡️ Ce jeudi 22/08/24 de 18h à 22h à l’espace guinguette des Jardins de l'Europe 💃
Montez sur scène : scène ouverte musiques du monde, trad, irlandaise, bluegrass, etc. Mise à disposition sur place de matériel de sonorisation et instruments (batterie, clavier, guitare, basse, micro-voix) ℹ️ Sans inscription 🎫 Accès libre ➡️ Ce jeudi 22/08/24 de 18h30 à 22h à la Friche des Rails (2 rue de la Cité, quartier des Trois Fontaines) 🛤️
Soirée Jazz Méditerranée : Abo Gabi, Trio Samaïa 🎷 Dans le cadre du 6e Toujours Festival (du 20 au samedi 31/08/24) ℹ️ Concert assis et offre de restauration sur place 🎫 29 & 19 € ➡️ Ce jeudi 22/08/24 à 18h30 esplanade du Château de Menthon-Saint-Bernard (Grand Annecy) 🏰
Concert du Duo de guitares Fimbel : un répertoire original aux couleurs latines et musiques du monde (œuvres de Roland Dyens, Manuel de Falla, Astor Piazzolla, Rodrigo Riera, Domingo Semenzato, Abel Fleury, Atahualpa Yupanqui, etc.) 🎫 Participation libre ➡️ Ce mercredi 21/08/24 à 20h à l’église de Duingt (Grand Annecy) 🎸
À la tombée de la nuit, projection du film Les têtes givrées à la montagne ℹ️ Possibilité de se restaurer (resto) tout en regardant le film 🎫 Ciné en plein air gratuit ➡️ Ce jeudi 22/08/24 de 21h à 23h45 au Chalet de l'Aulp (chemin du col de l'Aulp, Talloires-Montmin, Grand Annecy) 📽️
Impérial Classic'All : Mademoizel Quartet ℹ️ Dans le cadre du 9e Impérial Annecy Festival qui a lieu du 13 au vendredi 23/08/24 🎫 22, 15 et 8 € ➡️ Ce jeudi 22/08 à 21h à l’Impérial Palace 🎶
L’opération Vital’été a repris du service dans la cité lacustre le lundi 8 juillet (jusqu’au samedi 24/08/24) : aujourd’hui (jeudi 22 août), initiation au Qi Gong, natation, Taiji Quan, Touch Tennis et “Savoir rouler à vélo en sécurité” 👌 Activités gratuites et ouvertes aux adultes proposées et encadrées par 11 associations locales, profitez-en 👍
Qualité de l’air à Annecy (indices ATMO) : les conditions redeviendront plus estivales et les concentrations d’ozone repartiront à la hausse 📈 La qualité de l’air sera majoritairement dégradée 💨
Dans la cité lacustre et ailleurs, au niveau de vos déplacements, privilégiez vélo, trottinette, marche à pied, etc. et au niveau de vos activités physiques, privilégiez les parcs, les zones piétonnes et les rues peu circulantes pour vos activités de plein air 🌬️
L’indice de risque pollinique à Annecy est moyen (niveau 2). Ambroisies, armoise, graminées, plantain et urticacées : niveau 1. Platane : niveau 0 ➡️ Indice communal valable du 17/08/24 au vendredi 23/08/2024 inclus 🤧 Personnes allergiques : n'étendez pas votre linge à l'extérieur car les pollens se déposent sur le linge humide 😷
Tout comme hier et avant-hier, deux dictons du jour : « Pluie de la saint Fabrice ne rend pas le paysan riche. » 🧑‍🌾 « Pluie de la saint Fabrice, emplit verre et calice. » 🥛
Et deux autres dictons du jour pour la route : « En août, le soleil se levant comme un rouge miroir annonce de l’eau pour le soir, mais s’il est rouge le soir, d’un beau jour pour demain, il nous donne l’espoir. » 🌅 « Le matin, ciel blanc est signe de beau temps. » 🌞
Je vous souhaite une très bonne journée annécienne et un très bel été à Annecy, dans les 33 autres communes du Grand Annecy, en Savoie ou ailleurs 🏖️
Bon quatrième jour de la semaine à tous et à toutes 🥁
Bonne fête aux Fabrice et demain aux Rose 😘
📷 JamesO PhotO à Annecy le mercredi 21/08/24 📸
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epopoiia-leblog · 3 months
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Un moment tant attendu
Il était une fois un moment tant attendu. Mercredi soir, les copains du théâtre, joyeuses retrouvailles, salut, ça va, tope-là, les filles se font la bise, les garçons se chambrent un peu, c’est bon enfant, on a tous surtout hâte que le cours commence. Là, notre professeure, elle n’en peut déjà plus de nous, on la rend folle mais elle nous aime bien quand même. On le sait bien. En piste, nous dit-elle. Les pieds sur le parquet, cour à gauche, jardin à droite, la scène est à nous. On fait le radeau, cris d’animaux, nous voilà chiens, chats et singes, pourquoi pas ?  Maman, Papa, Mamie aussi, on les imite les vieux messieurs, les vieilles dames, clochards, paysans, présidents, stars de cinéma, et puis c’est toi, et puis c’est moi, on se ridiculise, certains se vexent, ça nous amuse, ça nous fait rire, c’est ça aussi être copains. Pas de pleurs, pas de larmes ou alors pour de faux, mais de vraies rigolades.  Viens le temps des histoires. On les invente, de toutes pièces, rien n’a de sens, on raconte n’importe quoi, notre imagination déborde mais peu importe c’est ça le jeu. Et puis voici le texte, celui des auteurs, morts ou vivants, ceux qui écrivent, leurs personnages 0n les incarne. Leurs peaux, on les épluche, comme des bananes, et sur nos dos on les porte leurs grands manteaux, sur nos têtes, masques de fous, on s’y cache dessous, mais de nous il en reste encore un peu. Petits enfants, nous voilà rois ou martyres, princesses, servantes, héros ou criminels, rien de bien méchant, tout ça c’est pour de faux. Clap clap ! On s’applaudit, on en veut encore mais vient le temps de tirer le rideau. Tout est déjà terminé. Les au revoir s’éternisent, papas et mamans klaxonnent, il faut y aller. Dans la voiture, monte une petite fille, elle regarde ses amis s’en aller et ces joies de l'enfance qui s’éloignent avec eux, qui bientôt ne seront plus qu’un souvenir lointain. En reste désormais, des amitiés perdues, une scène regrettée et une histoire à raconter.
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societascriticus · 8 months
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Comment faire l'amour / How to have sex
The English version follows below
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, in Societas Criticus Vol. 26-01 : www.societascriticus.com
En salle au Québec le 9 février !
Le film sera présenté en version originale anglaise avec sous-titres français au Cinéma du Parc, à la Cinémathèque québécoise et au Cinéma Le Clap St-Foy.
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Comme des centaines d'autres, trois adolescentes britanniques sont venues faire la fête dans la ville crétoise de Malia, baignée de soleil : « les meilleures vacances de tous les temps! » En effet, il s'agit d'un rite de passage supposé être le meilleur été de leur vie. En attendant les résultats de leurs examens, les filles sont prêtes à se lâcher, à vivre, à boire et à s'envoyer en l'air.
Contrairement à Skye (Lara Peake) et Em (Enva Lewis), Tara (l'envoûtante Mia McKenna-Bruce) est encore vierge. Les bikinis et le gloss sont à peine déballés que Tara aperçoit deux Britanniques un peu plus âgés qui habitent à côté. L'un d'eux est un sympathique imbécile (Shaun Thomas, qui a grandi depuis The Selfish Giant) qui partage l'humour ringard de Tara. L'autre est un bellâtre imbu de lui-même (Samuel Bottomley)... Vous voyez le genre… Au début, on s'amuse, on chante faux au karaoké… Puis les choses changent.
Alors que les adolescents naviguent dans les complexités du sexe, du consentement et de la découverte de soi, l'ambiance du film change également – on passe des couleurs au néon et de la musique électronique aux teintes plus discrètes et au silence. Même la relation entre les filles évolue, Skye s'en prend un moment à Tara et Em est obligée d’intervenir.
Le film est le premier long métrage de la scénariste et réalisatrice britannique Molly Manning Walker, qui s'est inspirée de ses propres vacances au lycée et de la pression exercée sur les jeunes pour qu'ils aient des relations sexuelles. Son premier court métrage Good Thanks, You? a été présenté dans le cadre de la Semaine de la critique à Cannes en 2020.
How to Have Sex (Comment faire l’amour) est distribué au Québec par Métropole Films Distribution.
Commentaires de Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2024-02-08)
Ah, la jeunesse. Il y en a pour qui c’est de déconner. Mais, après? On oublie tout. Pas sûr, car cela peut laisser des marques et des conséquences psychologiques. Ça dépend des expériences de chacun, mais certaines peuvent être plus traumatisantes pour les unes que pour les autres. Et, que dire des conséquences physiques, car il me semble que je n’ai pas vu la promotion du condom dans ces fêtes.
En Europe, une des places pour ces folies est la ville crétoise de Malia. (1) On y fait probablement son pain et son beurre des fêtes de fin d’année scolaire. Tout y est organisé, avec des concours parfois dégradants, mais si les jeunes s’amusent et que ce côté « sex » de la fête rapporte, c’est sûr qu’on l’exploite. Comme le dit une des trois filles dans une scène de soir : « Du business. Tout est business, maintenant. Tout. Tout le temps. » (± 11 m 13s)
Les trois amies sont donc là pour fêter, mais aussi pour encourager, voire pousser, Tara à perdre sa virginité, car c’est le temps et la place pour le faire. Elle subit donc de la pression de ses deux amies, mais elle s’en met elle aussi.
Pour elles, plus vite cette étape sera passée, mieux sera la vie. Cependant, cela peut avoir des conséquences, surtout si on tombe sur la mauvaise personne. Ce n’est pas juste de déverrouiller une porte. Cette vision mécanique de la chose est une utopie, car ces choses que sont la virginité, la sexualité et l’acte de la perdre sont intimes et psychologiques tout à la fois pour la fille.
Dans une soirée bien arrosée comme les autres, Tara perdra de vue ses amies, mais verra un de ses deux voisins d’hôtel, Paddy. Elle voulait retourner à sa chambre, mais il lui proposera plutôt d’aller à la plage. (± 41 m 49 s) Pour lui, ce fut un coup comme un autre et tout s’est bien passé dans sa tête. Mais, ce n’est pas ce que la fille voulait. C’est encore moins ce dont elle rêvait pour sa première fois. Elle n’a pas besoin de parler, ça se voit. (2)
Mais, lui ne s’en rend même pas compte, car, pour lui et plusieurs jeunes hommes, leur vision de la chose est probablement plus sportive ou mécanique que pour les filles. Quant à la notion de consentement, pour lui comme pour certains autres, si elle reste là, c’est qu’elle doit bien le vouloir même si elle dit non une fois ou deux. Comme si c’était un jeu et que non veut parfois dire oui.
Le consentement n’est vraiment pas clair pour Paddy. C’est une notion à enseigner dans des cours de sexualité pour les jeunes à l’école. Mais, la droite s’y oppose souvent, trop souvent, pour des questions de morale. (3) Mais, quelle morale y-a-t-il à ainsi refuser d’éduquer les jeunes à la sexualité? Voilà la question.
Après, Tara retournera à la fête et rencontrera d’autres jeunes plus bienveillants que ses amies. Elle ne reviendra que le lendemain matin. Quand elle leur dit, l’important fut qu’elle a enfin couché. Elles ne voient pas la détresse qu’elle cache du mieux qu’elle peut. Pourtant c’est clair, mais elle parle trop peu et elles ne lui demandent même pas comment ça s’est passé; comment elle se sent ? C’est comme si c’était tout simplement un « check » de fait sur la liste des étapes initiatiques à passer dans la vie d’une fille.
Autre jour, autre nuit, c’est toujours la fête. Mais, Tara revient plus tôt que les autres avec Bagger qui l’a ramenée et couchée (± 1h10) de façon bienveillante.
Quand ses amies arrivent en faisant encore la fête au petit matin de leur départ, elle ne dit rien et continue à vouloir dormir. Mais, Paddy va alors la rejoindre au lit en disant « Je dors ici ». (± 1h12m30s) On voit qu’elle ne veut pas, mais il s’incruste. Et, quand Bagger, qui est plus bienveillant, va la voir (± 1h12m50s), Paddy lui dit « Je suis plus tout seul, tu vois? » (± 1h13m05s) et elle ne dit rien encore une fois. Il continuera donc son manège.
Elle aurait pu lui demander de sortir, se lever et s’en aller ou appeler ses amies juste à côté? Mais, elle ne le fait pas, alors, pour lui, elle est consentante. Puis, Skye et Bagger viennent les rejoindre au lit et elle lui dira « Je savais que tu le ferais. Je t’aime, meuf. » (± 1h15m25s)
Non consentante, endormie plus qu’éveillée, elle se sera laissé faire comme si c’était une étape obligée (un rite de passage) de son voyage de fin d’année scolaire. Em ne comprendra que sur le chemin du retour que les choses ne se sont pas si bien passées pour elle et en est désolée. Tara lui dira qu’elle aurait dû parler, mais elle ne l’a pas fait...
Ce film soulève donc des questions intéressantes comme la notion de consentement est-elle bien comprise? Et, la pression sociale dans tout ça? Le marketing des corps et du plaisir, quel rôle y joue-t-il? La femme est-elle une marchandise dans le marketing de ces fêtes de fin d’année scolaire? Ce sont des questions que soulève ce film sans en dire un mot, car les images parlent d’elles-mêmes.
Un film qui devrait être diffusé dans les écoles secondaires n’en déplaise aux conservateurs, car l’éducation doit passer avant les idéologies.
Notes
1. « It is mainly visited by young people from the United Kingdom and Northern Europe. The prominence of Malia as one of the leading spots for nightlife in Europe is cemented by the attraction of big name DJs and events. The Main Strip is home to many bars, clubs, taverns and restaurants. This is supported by the many close-by hotels and apartments in Malia and the immediate area. » (https://en.wikipedia.org/wiki/Malia,_Crete#Malia_resort)
2. C’est la première des deux scènes de sexualité du film, toutes les deux avec Tara et Paddy. Sobrement tournée et explicite même si on ne voit pas de nudité. Mais ici, comme dans la seconde scène de sexualité plus loin dans le film, il n’y a aucune référence à l’usage du condom. De quoi ajouter au traumatisme de la fille, car cela peut avoir des conséquences sur sa santé et sa vie future.
3. Justement, La Presse du 7 février nous apprend ceci :
« Une candidate républicaine au poste de secrétaire d’État du Missouri suscite la controverse après avoir brûlé au lance-flammes un livre québécois jeunesse traitant de questions reliées à la sexualité. »
Henri Ouellette-Vézina, Sexualité chez les jeunes. Une candidate républicaine brûle un livre québécois avec un lance-flammes, La Presse, 7 février 2024 :
How to Have Sex
THEATRICAL RELEASE DATE : Friday, February 09, 2024
Three British teenage girls go on a rites-of-passage holiday, drinking, clubbing and hooking up in what should be the best summer of their lives. As they dance their way across the sun-drenched streets of Malia, they find themselves navigating the complexities of sex, consent and self-discovery. Captured with luminous visuals and a pitch-perfect soundtrack, Manning Walker’s directorial debut paints a painfully familiar portrait of young adulthood, and how first sexual experiences should – or shouldn’t – play out.
CAST :
Mia McKenna Bruce
Lara Peake
Samuel Bottomley
Shaun Thomas
DIRECTED BY :
Molly Manning Walker
Comments by Michel Handfield, M.Sc. sociology (2024-02-08) - translated by Google translate
Ah, youth. There are some for whom it’s messing around. But after? We forget everything. Not sure, because it can leave marks and psychological consequences. It depends on each person's experiences, but some can be more traumatic for some than others. And, what can we say about the physical consequences, because it seems to me that I did not see the promotion of condoms at these parties.
In Europe, one of the places for these madnesses is the Cretan town of Malia. (1) We probably make our bread and butter for the end of the school year celebrations there. Everything is organized there, with sometimes degrading competitions, but if the young people have fun and this “sex” side of the party is profitable, it is sure to be exploited. As one of the three girls says in an evening scene: "Business. It's all business now. All. All the time." (± 11m 13s)
The three friends are therefore there to celebrate, but also to encourage, even push, Tara to lose her virginity, because this is the time and place to do so. She is therefore under pressure from her two friends, but she puts it on herself too.
For them, the sooner this stage is passed, the better life will be. However, this can have consequences, especially if you come across the wrong person. It's not fair to unlock a door. This mechanical vision of things is a utopia, because these things: virginity, sexuality and the act of losing it are intimate and psychological at the same time for the girl.
In a drunken evening like any other, Tara will lose sight of her friends, but will see one of her two hotel neighbors, Paddy. She wanted to go back to her room, but he suggested she go to the beach instead. (± 41 m 49 s) For him, it was a blow like any other and everything went well in his head. But, that's not what the girl wanted. It’s even less what she dreamed of for her first time. She doesn't need to talk, it shows. (2)
But he doesn't even realize it, because, for him and several young men, their vision of things is probably more sporting or mechanical than for girls. As for the notion of consent, for him as for certain others, if it remains there, it is because she must want it even if she says no once or twice. As if it were a game and sometimes no means yes.
Consent is really not clear to Paddy. This is a concept to be taught in sexuality classes for young people at school. But the right often opposes it, too often, for questions of morality. (3) But what morality is there in refusing to educate young people about sexuality? That's the question.
Afterwards, Tara will return to the party and meet other young people who are more caring than her friends. She won't come back until the next morning. When she told them, the important thing was that she finally had sex. They do not see the distress she hides as best she can. Yet it's clear, but she speaks too little and they don't even ask her how it went; how does she feel? It’s as if it was simply a “check” on the list of initiatory steps to take in a girl’s life.
Another day, another night, it’s always a party. But Tara returns earlier than the others with Bagger who brought her back and put her to bed (± 1h10) in a kind manner. When her friends arrive still partying in the early morning of their departure, she says nothing and continues to want to sleep. But, Paddy will then join her in bed saying “I’m sleeping here”. (± 1h12m30s) We see that she doesn't want to, but he gets in there. And, when Bagger, who is more benevolent, goes to see her (± 1h12m50s), Paddy says to him "I'm not alone anymore, you see?" (± 1h13m05s) and she says nothing again. He will therefore continue his merry-go-round. Could she have asked him out, gotten up and left, or called her friends nearby? But, she doesn't do it, so, for him, she is consenting. Then Skye and Bagger come to join them in bed and she tells him "I knew you would. I love you, girl." (± 1h15m25s)
Not consenting, asleep more than awake, she will have allowed herself to be done as if it were an obligatory step (a rite of passage) of her end-of-school-year trip. Em only realizes on the way home that things didn't go so well for her and is sorry for that. Tara will tell her that she should have spoken, but she didn't…
This film therefore raises interesting questions such as is the notion of consent well understood? And, the social pressure in all this? The marketing of bodies and pleasure, what role does it play? Are women a commodity in the marketing of these end-of-school year celebrations? These are questions that this film raises without saying a word, because the images speak for themselves.
A film that should be shown in secondary schools is no offense to conservatives, because education must come before ideologies.
Notes
1. « It is mainly visited by young people from the United Kingdom and Northern Europe. The prominence of Malia as one of the leading spots for nightlife in Europe is cemented by the attraction of big name DJs and events. The Main Strip is home to many bars, clubs, taverns and restaurants. This is supported by the many close-by hotels and apartments in Malia and the immediate area. » (https://en.wikipedia.org/wiki/Malia,_Crete#Malia_resort)
2. This is the first of two sexual scenes in the film, both with Tara and Paddy. Soberly shot and explicit even if we don't see any nudity. But here, as in the second sexual scene later in the film, there is no reference to condom use. This adds to the girl's trauma, because it can have consequences on her health and her future life.
3. Precisely, La Presse of February 7 tells us this :
"A Republican candidate for Secretary of State of Missouri is sparking controversy after burning a Quebec children's book dealing with issues related to sexuality with a flamethrower."
Une traduction de ce passage :
« Une candidate républicaine au poste de secrétaire d’État du Missouri suscite la controverse après avoir brûlé au lance-flammes un livre québécois jeunesse traitant de questions reliées à la sexualité. »
Henri Ouellette-Vézina, Sexualité chez les jeunes. Une candidate républicaine brûle un livre québécois avec un lance-flammes, La Presse, 7 février 2024 : https://www.lapresse.ca/arts/litterature/2024-02-07/sexualite-chez-les-jeunes/une-candidate-republicaine-brule-un-livre-quebecois-avec-un-lance-flammes.php
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marie-bradshaw · 10 months
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Ciao Bye les applis de rencontre
Chers lecteurs, en espérant que ces mots vous trouvent en aussi grande forme que moi ce matin, après m'être enfilée 3 pancakes healthy à la banane et un très grand café coco/cannelle (que sommes-nous sans le sens des détails).
Vous les attendiez, voici les derniers rebondissements de ma vie amoureuse.
Et j'ai envie de dire: "clap de fin".
Il y'a cinq minutes, je supprimais Hinge (appli américaine de rencontre basée sur la personnalité des utilisateurs) et Tinder que je n'utilisais dejà quasiment plus.
Pourquoi ? vous demandez-vous...
Que s'est-il passé?
A-t-elle rencontré une personne suffisamment extraordinaire pour qu'elle soit sûre de son choix, ou bien l'inverse et nous sommes sur un abandon du navire?
Eh bien ni l'un ni l'autre, au risque de vous décevoir.
Et c'est vrai que ma vie ces dernières semaines a pris un air du Bachelor.
Des célibataires tous différents, tous très attractifs à plusieurs niveaux, et 5 dates au total en 4 semaines.
Ca vaaaaaaa, on est très loin du marathon du dating.
Le seul que j'ai revu, vous vous en doutez pour ceux qui m'ont lu récemment, c'est Arnaud, mon crush.
Tout simplement parce que c'est le seul que j'ai eu envie de revoir.
3 fois pour être exact.
Et à chaque fois, la connexion, les rires, et les conversations plus ou moins profondes étaient là.
La définition d'un crush me direz-vous.
Certes.
Mais la connexion sans le timing ne rime à rien.
J'avais envie d'apprendre à le connaître plus en profondeur, et il n'était pas prêt à me laisser faire.
"No pasa nada" comme on dit chez moi.
Ca reste quelqu'un d'extraordinaire, selon moi en tout cas, et il faut que chacun fasse ce qui lui paraît le mieux pour lui/elle.
Moi incluse.
La dernière fois que je l'ai vu, on a décoré mon sapin ensemble et tenté de venir à bout d'un guacamole avec un avocat pas mûr.
Un super moment, décomplexé, et quand il m'a dit en me passant un bout de la guirlande électrique:
"On fait une super équipe!"
je me suis contentée de lui sourire, mais mes yeux lui répondaient:
"Tu vois ce que j'ai vu à notre deuxième rendez-vous là, et la raison qui fait que tu es ici ce soir".
Mais quand il est parti, dans ma tête je savais parfaitement que je ne le reverrais pas de si tôt.
Une onde, une vibration, une dissonance entre l'endroit où nous nous trouvions émotionnellement tous les deux.
Nul besoin de mettre de mots là-dessus.
Plus le temps passe, plus j'apprends à écouter ces ondes, ces ressentis.
Pourtant, quelques instants plus tôt, entre deux précieux moments de pure simplicité où mes lèvres s'accrochaient aux siennes comme attirées par éléctromagnétisme, il me confessait avoir lu mon article "Crush or not crush?" et bien constaté de manière générale que je n'avais pas perdu de temps pour me remettre en selle sur le rodéo du dating - et j'ai vu dan ses yeux que ça le blessait.
Pas par égo, pas par jalousie, ce que je voyais semblait complètement sincère.
Ce que je n'ai vraiment pas compris.
De base, même au tout départ, avant que je ne le fusille pour avoir mis 24h à me répondre sur un message, lui me disait fréquenter quelqu'un de façon légère et non régulière.
Pour moi, ça plus son manque de communication à mon égard, ne pouvait que m'amener à comprendre que qui je voyais lui était totalement égal.
Parce que quelqu'un qui se soucie de quelqu'un d'autre un minimum, fait l'effort de lui parler.
La base de tout, en fait.
"Tu sais, si on ne se parle pas à distance et qu'on passe de super moments ensemble en réel, moi ça me va." m'avait-il lancé.
"Alors ça, ça a un nom. Ca s'appelle un plan. Et libre à toi d'établir ça avec qui tu veux, je n'ai aucun doute sur tes capacités à séduire qui bon te plaira - mais ce ne sera pas avec moi." lui avais-je rétorqué du tac au tac.
Quelque part ce n'était pas notre timing, et ça n'enlève rien à la qualité des moments passés ensemble, sincères et authentiques.
Physiquement parlant, pour tout vous dire, ces deux derniers mois il n'y a eu que lui et Hugo sur cet unique date (que je ne renouvellerai pas).
Et je suis heureuse qu'il (mon crush) ait été "le dernier" à me toucher - à tous les niveaux.
Au moins ça a du sens.
Mais ce n'est qu'une partie de ce qui a motivé ma décision à me "déconnecter" du marché du dating.
Voici la deuxième:
Hier, j'avais un premier date "Disney/Gin sans alcool" avec Alex, chirurgien dentiste, un mec cultivé, sportif, attentionné, qui n'avait aucun problème de communication et qui savait précisément ce qu'il voulait, à savoir la même chose que moi.
(Un partenaire un peu wild avec qui continuer à évoluer en toute liberté, construire un empire, plutôt qu'une relation "prison" où s'enterrer)
Une semaine passée à échanger sur nos voyages, nos projets, un paquet de conversations enflammées où 2 heures avaient l'air de passer en 5 minutes.
+ une proposition de dîner aux chandelles de sa part, avec une préparation culinaire d'une journée, des bougies, et concrètement ce que je visualise comme étant la soirée des finalistes du Bachelor.
Ce qui de base devait avoir lieu ce soir.
Impatiente que je suis, spontanée aussi, je lui propose de se faire une soirée Disney plus chill ce vendredi (hier soir), après que nous ayons échangé sur nos préférés mercredi justement.
J'aime ce genre de moments, plus en détente.
Ce qui nous amène à hier soir, la boule au ventre, me voilà parée avec pop corn et gin sans alcool jusqu'à son appartement d'architecte dans le meilleur quartier de Bordeaux (jardin public).
Premier défi: arriver jusqu'à chez lui avec 14cm de bottes à talons YSL, sans me faire une cheville, son immeuble étant une version chic d'un labyrinthe bourré d'escaliers.
Oh God.
Dès la première seconde, quand il m'a récupérée en bas, j'ai su que non, ça n'allait pas le faire.
Il ressemblait à ses photos, pas de problèmes là-dessus, mais une photo retranscrit rarement l'énergie ou l'aura d'une personne.
Quoi que je repense à un cliché d'Arnaud tout sourire à Bali, ou n'importe qui pouvait ressentir que c'était quelqu'un de profondément solaire, comme moi.
Il irradiait.
Comment ne pas aimer quelqu'un qui irradie?
C'est celle que je montrais à mes meilleurs potes quand on me demandait à quoi ressemblait le jeune homme d'ailleurs.
Chacun ses goûts, mais on était tous unanimes sur son aura.
Bref, Alex, c'était une toute autre histoire.
Un côté très froid, sophistiqué, mais qui méritait d'aller creuser un peu sur le papier.
Dans le réel: absolument pas.
Il n'y a eu aucune connexion entre nous, et même son canapé, à son image, design et inconfortable, qu'il était tout content de me montrer, manquait de chaleur.
Comme tout le reste chez lui d'ailleurs.
Jusqu'à son tiroir à couverts, espacé, ordonné, froid, une salle d'opération le truc.
Dès la fin de Mulan, mon Disney préféré, qu'il avait mis pour me faire plaisir, je me suis levée d'un bond, et j'ai filé très rapidement en tâchant de ne rien oublier - sachant parfaitement que je ne le reverrais pas - ni aujourd'hui ni demain.
Bien évidemment, j'ai agis correctement et je lui ai écrit ce matin pour clarifier le fait que c'était vraiment malaisant pour nous deux comme soirée, qu'on n'avait pas accroché en réel et qu'on était raccord sur le fait qu'il valait mieux qu'il garde son énorme effort culinaire pour quelqu'un avec qui il aura une vraie connexion.
Sans parler du fait qu'il s'agissait d'un boeuf Wellington, et que je ne lui avais pas dit que je ne mangeais quasiment pas de viande.
"Je comprends ne t'en fais pas"
OUF
Je déteste faire ça, mettre les pieds dans le plat pour sortir de situations compliquées, mais ne nous mentons-pas, je n'ai aucun problème à le faire.
Bien évidemment, toute cette action s'est fait en débriefing de 3 de mes amis proches qui avaient suivi mes dates et attendaient la suite/le dénouement de cette émission en temps réel du Bachelor en version féminine et légèrement plus rock'n'roll.
"Incompréhensible" / "Chaud" / "Pas trop déçue?"
Sont globalement les remarques que j'ai eu.
Il voulait que je lui fasse découvrir mon pays, l'Espagne, m'apprendre le snowboard et moi je continuais à lui dire: "Voyons nous déjà hein".
A juste titre.
C'est toujours le risque entre le réel et le virtuel.
Que l'alignement des planètes n'ait pas lieu.
Pour mon date de samedi dernier, un autre Arnaud d'ailleurs, c'était plus un souci de projets et de notre vision de l'avenir.
Lui son truc, et je le respecte, c'est de se construire une vie simple, le même job toute sa vie, ses amis, femme, enfants - et un gros manque affectif en prime à combler de mon point de vue.
Un red flag de co-dépendance en lui-même.
Pour avoir vécu ça avec mon ex, hors de question de remettre un orteil là-dedans.
Il ne l'a pas très bien pris d'ailleurs, quand j'ai refusé de le revoir en lui expliquant qu'on avait deux visions de la vie trop différentes, et en y mettant le plus de formes possible.
Tanpis.
Quoi qu'il en soit ce matin je me suis réveillée pleine d'une nouvelle énergie.
Une énergie que je n'ai pas envie d'éparpiller.
"Rien ne sert de courir, tout vient à point à qui sait attendre"
Je n'ai plus aucune envie de rencontrer qui que ce soit si ça ne se fait pas "tout seul".
Le nombre de mes prétendants potentiels est passé de 3 à 0 et ça me convient parfaitement.
Quand on est bien tout seul, vouloir partager quelque chose de grand avec quelqu'un qui vous correspond, ça prend du temps, et "la bonne personne" n'apparaît pas tous les deux jours.
Il faut faire preuve de patience.
En attendant, j'ai envie de faire plus de sport, de reprendre une activité artistique comme le cerceau aérien (en priant pour que mon épaule reste en place), de passer des vrais moments de détente avec moi-même ou mes potes, sans alcool, et d'avancer sur mon projet plus "sereinement", avec plaisir, parce que ce projet: c'est 100% moi.
Dernièrement, je réalise que j'ai eu tendance à me laisser happée par la pression des obstacles qui l'entourait plutôt que de le prendre avec joie et optimisme.
C'est une aventure en soi, une belle aventure, que je suis complètement capable de gérer, et qui va aboutir.
"Todo va a salir bien amor, todo va a resolverse paso a paso" je me répète en prenant une grande inspiration.
Nouvelle lune - nouveau cycle - nouveau Moi.
Un très bon week-end à vous les chéris,
Marie
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mimisempai · 2 years
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Sweet defeat
Summary:
Tina, amused to keep running into gavin and Nines kissing, urges them to make a bet: "no kissing until the night. The first one to kiss the other loses and the other decides his forfeit."
On AO3
Rating G - 796 words
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Gavin had been ignoring him for two hours now. 
He didn't even turn his head to Nines when Nines entered the living room.
Nines chuckled slightly and asked him, "So you're really going to ignore me all afternoon?"
Gavin didn't answer him.
It was all because of Tina.
Earlier in the morning, when Tina had once again caught Gavin and Nines kissing in a precinct meeting room, she had mockingly exclaimed, "You can't be in the same room for five minutes without kissing!"
Nines had retorted, "It's Gavin, he always touches me!"
Gavin, stung to the core, had retorted: "What?! You're the one who can't keep your hands off of me!"
Tina had watched with amusement as the two men bickered and suddenly said, "How about a bet, no kissing until tonight. The first one to kiss the other loses and the other decides his forfeit."
Gavin had shrugged and replied, "There's no way I'm making such a ridiculous fucking bet!".
Tina clapped him on the shoulder and with a mischievous smile said, "Why? Are you afraid of losing?".
His best friend knew how to push the right buttons and Nines' challenging smile did the rest.
That's why Gavin had ignored him for over two hours. But Nines hadn't said his last word and didn't intend to lose. 
He approached the couch and said in a soft voice, dragging on the last syllable "Gavin..." 
Gavin said nothing and continued to read his book as if he hadn't noticed Nines, but Nines knew his lover well and knew that he was totally aware of his presence. He repeated his question as he continued to walk toward Gavin, "So you really do intend to ignore me." 
Again, Gavin did not respond, simply ignoring him.
Nines knew that didn't mean that Gavin was angry with him. He knew him well enough to know that all this behavior was due to his desire to win the bet. Gavin was a competitor to the core.
Nines leaned toward Gavin's face until he was between the book and his lover.
"Detective Reed..." he whispered, so close to Gavin's face that the detective could feel his breath on his skin, "Answer me..."
Gavin inhaled deeply, then leaned back to resist Nines' seductive voice. 
But Nines didn't let go; he snatched the book out of Gavin's hands and sat on his lap.
"No escape..." he brought his face close to Gavin's until their lips were only a few millimeters apart.
In an attempt at self-control, Gavin closed his eyes, but it was even worse because with his eyes closed, his other senses were heightened, he became even more aware of Nines' body, his smell so familiar, his lips so close.
"Gavin... please..." murmured Nines against his lips, smiling when he saw the shiver he caused in his lover. "Are you really going to ignore me?"
Gavin was really close to giving in, and it only got worse when he felt Nines' hands gently slide down his shoulders to settle behind his neck.
Gavin, à bout, s’exclama, "Tu triches !"
Nines secoua la tête et murmura contre ses lèvres sans les toucher : " Nous avons dit pas de baiser jusqu'à ce soir, nous n'avons jamais rien dit sur le fait de ne pas se toucher."
Nines backed up his words with a slight movement of his hips.
Gavin squirmed slightly underneath Nines who asked him in a teasing tone, "What's the matter?  Are you afraid you can't resist? Don't resist then, I promise you your forfeit will be enjoyable."
Gavin sighed, pressed his lips together and stubbornly replied, "We made a bet. "
"So... you'd rather win a bet than give in to temptation?" whispered Nines as he ran his fingers through Gavin’s hair, not missing the new shiver that ran through Gavin's body.
"I, for one, am really craving to kiss you, Gavin..." 
His name, whispered again in that warm voice, was all it took for Gavin to snap. He grabbed Nines' shoulders, turned him around and pinned him against the couch. Then, leaning over him, Gavin said against Nines' lips, "I admit defeat, but the reward had better be equal to my sacrifice." Then he finally closed the distance between them and captured Nines' lips in a kiss containing everything he had been holding in the last few minutes. When they parted to catch their breath, Nines told him, a small smirk on his lips, "admit it, it's a sweet defeat..."
Gavin grunted and instead of answering, he captured Nines' lips again, putting all his skill into erasing Nines' victorious expression with his kiss.
But his lover was right, the defeat was sweet and it didn't matter to Gavin whether he lost or won, either way he was victorious and his trophy was in his arms.
_________
Still not beta'd
Still not my native language
Still hoping you'll enjoy this story  🥰
Still thanking you for bearing with me 😝
Reed900 masterlist here
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pompadourpink · 4 years
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Un coup de
Un coup d’arrêt: end (official)
Un coup de balai: a sweep (donner+)
Un coup de barre: sudden fatigue (2PM type)(avoir+)
Un coup de bol/pot: a lucky strike
Un coup de cafard: fit of blues (avoir+)
Un coup de chaleur: heat exhaustion
Un coup de chance: stroke of luck
Un coup de chiffon: light dusting
Un coup de coeur: infatuation
Un coup de crayon: a pencil line
Un coup d’essai: a first attempt
Un coup d’état: a coup
Un coup d’envoi: a kick-off
Un coup de feu: a gunshot (tirer+)
Un coup de fil/téléphone: a phone call (passer+)
Un coup de foudre: love at first sight
Un coup de frein: sharp braking (donner+)
Un coup de génie: a stroke of genius
Un coup de grâce: coup de grâce
Un coup de gueule: a rant (passer+)
Un coup de main: (giving) a hand (donner+)
Un coup de maître: a master stroke
Un coup de mou: a sluggish period
Un coup d’oeil: a glance (jeter+)
Un coup de pied: a kick (donner+)
Un coup de pinceau: a brush stroke
Un coup de poing: a punch
Un coup de soleil: a sunburn (attraper/prendre+)
Un coup d’un soir: a one-night stand
Un coup de tête: a head-butt
Un coup de théâtre: a dramatic turn of event
Un coup de tonnerre: a clap of thunder
Un coup de vent: a gust of wind
Un coup de vieux: feeling old (ex: when your nephew doesn’t know what a floppy disk is)(prendre+)
Un coup du lapin: whiplash
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belphegor1982 · 3 years
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OR DONC. *claps hands* La BO de Kaamelott Premier Volet. Petit regard post-film.
Lire la liste de morceaux avant et après avoir vu le film, ça me rappelle quand un livre Harry Potter sortait et que je commençais par aller voir la table des matières : les titres de chapitres sans contexte, les mots et les noms inconnus, c’était pas vraiment du spoiler étant donné que je ne comprenais pas grand-chose. Une fois le livre fini, forcément, c’était “Aaaah, bon sang mais c’est bien sûr” et on voyait ces mots d’un autre œil :D C’est ce que je fais ici.
Comme non seulement je n’ai pas la science infuse mais qu’en plus j’ai une fâcheuse tendance à louper des trucs, je risque de beaucoup demander “et vous, vous avez compris quoi?”
Déjà, la musique est superbe. Ça brille, c’est profond, c’est narquois, c’est épique, et il y a des côtés Star Wars ou Le Seigneur des anneaux sans copie ni clin d’œil appuyé. J’ai adoré et il me tarde de pouvoir décortiquer les thèmes avec le contexte avec des petites impressions de temps en temps (histoire de me les rappeler plus tard).
A propos de contexte, voyons la liste morceau par morceau:
1. Abordage en Mer Rouge
La musique du teaser, super build-up, et mine de rien ça rappelle où l’action se passe. Et quand !! On a une date :D C’est en 434, donc.
LES CORS AU TOUT DÉBUT. Je les attendais si fort au cinéma et ça a fait TELLEMENT de bien 😭
2. Le Péché de Lancelot
Quel est le péché de Lancelot, d’abord? D’avoir abusé du pouvoir qu’Arthur lui a confié? De ne pas avoir “péché”, justement, avec Mevanwi? (je suis d’avis qu’il ne l’a jamais touchée - parallèle avec Arthur et Guenièvre, peut-être pour presque les mêmes raisons! - et que c’est pour ça qu’elle n’a pas de descendant.) D’avoir livré le Royaume de Logres aux mercenaires saxons?
Quoi qu’il en soit, on sent bien la mélancolie de Lancelot, la dépression qui le guette. Ce n’est pas un tyran qui profite, c’est un tyran triste qui gueule sur ses sous-fifres qu’il traite avec bien moins de patience qu’Arthur.
3. Sept Jours de Marche
Quarto et ses deux Wisigoths dans le désert à la recherche du gars à qui il avait vendu Arthur. Au passage, la discussion sur les godasses entre les deux rigolos c’est vraiment du pur Kaamelott et c’est parfait.
4. Le Wadi
Un wadi c’est un oued, un cours d’eau d’Afrique du Nord, et l’image qu’on a dans le film (le moment où Algazar va chercher Arthur chez Damian le Sassanide) c’était pas forcément celle que j’en avais, mais bon - Arthuuuuur ;___; Les quelques notes du thème du Livre V pour suggérer son personnage m’ont descendue.
5. L’Augure de Fraganan
Franagan, c’est la sœur de Leodagan ! Le nombre de personnages dont on découvre une sœur, un frère, et qui disent “ben ouais, je l’avais juste pas dit” - mdr monsieur Astier, ce serait pas un petit message aux fans? :P Super personnage, cela dit, j’ai bien aimé. Et sa dynamique avec son frère et sa belle-sœur était chouette.
6. Hydromancie
Continuation de la scène avec Franagan où Elias la backup sur l’hydromancie. Et elle a raison - le roi Arthur (enfin, “le fils Pendragon”) va bien revenir au Royaume de Logres.
7. Sous la Bretagne
Mes émotions ;___; Le tavernier qui revient sur les ruines de sa taverne, où on a passé tant d’heures avec Perceval et Karadoc, qui était le nœud de tout ce qui concernait le petit peuple, la vie quotidienne, les paris à la con, tout ça. Mais la mélodie et le rythme changent quand on se rend compte qu’il y a une trappe qui permet d’accéder aux souterrains que Karadoc et Perceval font creuser depuis 10 ans ! Et mine de rien, ce morceau (si je ne me goure pas trop c’est un de ceux qu’on entend dans la bande-annonce), il claque. Même si les deux couillons restent nos deux couillons, ils ont quand même droit à de la dignité à travers la musique (donc la narration) et ça c’est super.
En plus le morceau en lui-même a un petit côté Lac des cygnes dans les premières secondes (les cinq notes vers 0:12) et j’aime beaucoup ce genre de musique qui commence tout doux et prend de l’envergure. En plus avec les cordes qui arrivent au changement de rythme, accompagnées ensuite par les cuivres et les percussions pour montrer que ces gars, THEY MEAN BUSINESS, c’est génial 💜💜💜
8. Les Héros de la Résistance
On continue avec le thème des souterrains et de la Résistance (dirigée par Perceval et Karadoc.
9. Merlin le Cartographe
OK, là la musique s’ouvre et prend de l’ampleur. Vous devriez écouter Merlin quand il vous dit qu’il faut cartographier les souterrains, les gars ! En même temps, les cartes ça n’a jamais été le fort de Perceval (ou Karadoc)...
10. Marche Aquitaine
Sans doute mon morceau préféré. Je l’ai eu dans la tête on et off depuis le film mardi soir ^^ Il va tellement bien au Duc! Pour celleux qui connaissent Carmen, je lui trouve un petit côté “La garde montante”, militaire mais avec de la fantaisie, des jolis violons, des clarinettes et des clochettes. Et ce qui me tue, c’est que c’est une marche (“Musique au rythme régulièrement cadencé, permettant de régler ou d'accompagner le déplacement d'un cortège lors d'une procession, d'un défilé ou d'une parade”, dixit le Wiktionnaire), mais mine de rien si je me plante pas ça illustre aussi une marche - celle du Duc et d’Arthur à travers l’Aquitaine, vers Gaunes :D GIMME ALL THE PUNS PLEASE
11. Furadja !
Alors. Personnellement, les flashbacks je les ai trouvés esthétiquement très plaisants, les couleurs chaudes sont magnifiques et les costumes superbes, mais ils m’ont bien, bien perdue. On manque cruellement de contexte. Qui est Furadja? Une cheffe locale? (politique, religieuse, les deux?) Visiblement elle a du pouvoir, puisque les deux officiers romains qui supervisent Arthur et ses jeunes collègues obéissent (en râlant, mais tout de même) à ses ordres. Et qui est-elle envers Shedda? Est-ce que Shedda est son esclave, sa fille, sa pupille, sa future successeuse?
En tout cas, le dépaysement sonore est complet. On sait qu’on est dans un univers différent aux premières secondes rien qu’aux instruments. BTW, la Maurétanie césarienne correspond à une zone géographique à cheval entre le Maroc de l’est et l’ouest de l’Algérie.
12. Une Clairière près de Gaunes
...où la nouvelle garde des Chevaliers a installé une nouvelle Table Ronde 💜 La musique les traite avec tendresse, même si on peut sourire, parce que dans leur genre ils font autant bras cassés que la Résistance en souterrain (mais ils essayent, aussi !!). Et on en parle, des nouveaux chevaliers? Bédivère! Lucan (le Bouteiller dans la légende arthurienne, Chevalier Seiche ici), qui est effectivement un frère de Bédivère! Gareth, frère de Gauvain et fils de Loth et d’Anna d’Orcanie! A un moment Astier va nous dropper Galahad (et Mordred) sur le coin du museau et ça va faire bizarre XD
13. Une Attaque Burgonde
Vous les aviez vus venir (à Kaamelott), les Burgondes? Ben pas moi! Je pensais qu’on allait chez eux, pas l’inverse - mais j’avais oublié que le Roi Burgonde essayait régulièrement d’envahir le Royaume de Logres. “Artooouur! La guerre est une illusion! ...Artooouuur! La guerre est un salsifis!” ...never change, dude.
14. L’Intrigante à Bouclettes
Mevanwi, of course. Avec des coups de cloches qui font penser au glas. Au passage, je note que “intrigante à bouclettes” c’est le MEILLEUR terme pour décrire Mevanwi et que le Jurisconsulte traite Lancelot de “gros (/vieux?) lézard tout moisi” et c’est tellement parfait :P Les méchants ont de chouettes répliques, hein ?
15. La Nouvelle Table Ronde
Comme la clairière, c’est doux, timide, hésitant, comme les premiers pas d’Arthur vers son rôle de roi. Parce que oui, elle ne paye pas de mine, cette table ronde, mais qu’elle est touchante. Pour moi on peut placer les personnages de Kaamelott sur une échelle de “is trying” à “gives no fuck/a arrêté de give des fucks” et Arthur est toujours touché par la première catégorie même quand il tombe dans la deuxième.
Et le scare chord quand les Saxons débarquent, ça fait très très penser à un mélange de cartoon Tex Avery et le sketch “The Spanish Inquisition” des Monty Python :D
16. Les Jeunes Aventuriers
Okay, j’avoue, le jeune moustachu qui se la joue résistant en braillant qu’il veut résister je lui trouve un peu une tête à claques. ‘Tit peu. Mais c’est logique, c’est son défaut personnel :P
17. Léodagan et l’Arsenal
Stop the presses, c’est la scène romantique ultime. (ok, je déconne, mais pas tant que ça, en fait.) Leodagan qui retrouve des armes de jet en mode 🥺 c’est émouvant et tellement parfait ^^
18. Les Ravins de la Mort
Les retrouvailles Arthur & Perceval ;____; La musique est toute douce, on sent vraiment l’émotion de Perceval et des autres qui se rendent compte que c’est Arthur, là, devant eux, dans la cage. Le thème de la résistance revient faire un clin d’œil, mais dans l’ensemble ça reste solennel et plein d’émotion.
19. Mevanwi aux Geôles
Who comes to gloat? Mevanwi! Et récupérer ses filles dans le plus grand des calmes (filles qui refusent tout net, bravo les petites). Je peux pas m’empêcher de penser que la cloche qu’on entend ici et dans “L’intrigante à bouclettes” est du foreshadowing.
20. Le Talent de Iagu
...est visiblement d’être un pickpocket tout à fait efficace! Man after my own heart :D Iagu chope les clés de la cage à un sbire de Mevanwi et permet de libérer le roi. Good for you, dude 👍
21. Kolaig l’Étrangleur
Kolaig (et sans déconner, j’ai compris “collègue” la première fois) s’est donné comme noble tâche de courtiser Guenièvre et de la libérer de la tour où l’a enfermée Lancelot. Et comme on est dans Kaamelott, l’amour courtois c’est une jolie idée en théorie mais un peu merdique en pratique, et le Kolaig en fait les frais. Manque de motivation pour grimper à la tour, même si ça ferait plaisir à Guenièvre (qui à force n’y croit plus vraiment, mais ça fait passer le temps).
22. L’Épaule de Shedda
Ça commence par un flashback d’une douceur 💜💜💜 Un peu amère, parce que l’épaule de Shedda est abîmée et qu’on se rend compte qu’elle est battue. On revient au “présent” avec la cloche et le thème de la résistance, et si je me souviens bien c’est le moment où Arthur monte les escaliers pour demander à Guenièvre si elle veut être libérée (et tant pis pour le boulet qui essaye de grimper aux racines et qui n’y arrive pas, y a plus le temps!).
23. Robobrole !
“Robobrole” c’est un de ces jeux du Pays de Galles dont Perceval (et son frère Lamorak!) ont le secret, et j’avoue que je suis un peu déçue qu’Arthur ne sache pas y jouer, étant donné qu’on sait qu’il connaît des jeux gallois! C’est très court, juste l’ouverture façon cuivres qui claquent, l’entrée des gladiateurs/le début du match de Quidditch, juste avant le gros bordel.
24. Excalibur Morte
Arthur retirant Excalibur du rocher - une nouvelle fois. On retient toustes son souffle ^^ Mais cette fois, elle s’enflamme, puis elle s’éteint. Ma théorie? Arthur ne croit plus suffisamment à sa tâche, à son rôle et en lui-même. Il faudra qu’il fasse un travail sur lui-même, qu’il se remette psychiquement de sa dépression et de sa tentative de suicide, pour qu’Excalibur retrouve sa couleur d’origine.
25. Arthur et les Musiciens
Là c’est marrant, parce que dans cette scène/ce morceau (Arthur qui a un moment “Eurêka” en regardant jouer les musiciens burgondes - en fait ils sont bons en musique, donc ils sont capables d’opérer en rythme!), on a un mélange de musique diégétique (à l’intérieur de la narration, donc ce que jouent les musiciens à l’écran) mélangée à de la musique extradiégétique (à l’extérieur de la narration, les cordes qui soulignent ce qu’Arthur pense à ce moment). Et puis il est sympa, ce morceau. Petit côté hippie des années 1970.
26. La Martyre
La martyre, c’est Shedda, qu’Arthur découvre blessée et battue dans les flashbacks. Je ne sais pas quel instrument est utilisé ici, mais c’est le même que dans “Furadja !” et c’est cool, parce que ça te place immédiatement dans un autre temps et un autre lieu. Et on sent, à la fin du morceau, que ça ne va pas bien finir, cette histoire...
27. Arthur à la Tour
Look, I’m basic. Donnez-moi un morceau au piano solo et je suis aux anges. Et “Arthur à la Tour”... C’est délicat, c’est doux, c’est grave, on sent le poids des années de complicité et d’intimité émotionnelle avec Guenièvre, pour qui il a fini par ressentir de la tendresse, et pourquoi pas plus? Cette scène, mes aïeux. J’avais les mains sur le cœur bien après le fondu au noir 🥰
28. Une autre Attaque Burgonde
Qui commence comme la première, sauf que là il y a du changement - c’est moins bordélique ! Et on passe direct à -
29. Désenchevêtrement
Now we’re cooking with gas, comme disaient les Angliches il y a cent ans. Le rythme est pareil que la précédente (et il me semble qu’on l’entend dans le trailer), mais là on va quelque part et ça s’entend :D
30. Excalibur Noire
Arthur vs. Lancelot. Et Excalibur qui flamboie froid. Pourquoi, ma foi, ça j’en sais rien...
31. Juste Judex
Mélange du flashback où Arthur découvre Shedda morte sous les coups de Furadja et tue Furadja pour la venger, et du présent où il se bat contre Lancelot en duel et décide de l’épargner. Autant je ne suis pas fan du flashback et en particulier de sa résolution, autant cette musique claque méchamment. @nael-opale​ m’a très justement (hah) fait remarquer que le texte vient du Dies Irae, un texte liturgique longtemps chanté dans la messe de Requiem. Les paroles en latin ça donne :
Juste Judex ultiónis, donum fac remissiónis ante diem ratiónis
Ce qui donne traduit littéralement,
Juste Juge de votre vengeance, faites-moi don de la rémission avant le jour du jugement
et si on préfère une traduction plus littéraire :
Tu serais juste en me condamnant, mais accorde-moi ton pardon lorsque j'aurai à rendre compte.
Arthur n’a pas pu/voulu pardonner Furadja pour le meurtre et le martyre de Shedda, et il ne l’a pas épargnée ; pas sûre qu’il veuille/puisse pardonner Lancelot, mais - comme Lancelot qui vient pour le tuer à la fin du Livre V et qui finit par le sauver - il refuse finalement de le tuer/juger.
Pour moi cette musique à ce moment c’est l’équivalent du “Duel of the Fates” de l’épisode I de Star Wars. En plus, juste avant on a les quatre notes qui font penser au générique de début du Livre V, histoire de bien enfoncer le clou dans nos cœurs 😭
32. La Mor le Roy Artu
Le moment qui fait mal ;___; D’abord parce que ce n’est pas la première fois qu’Astier utilise ce titre qui vient du Lancelot-Graal. Le Lancelot-Graal, ce sont des textes du 13ème siècle, d’auteur inconnu, racontant le roman de Lancelot, Arthur et Guenièvre, et l’effondrement final du royaume de Logres. D’après la version anglaise de la page Wikipédia, “The ruin of Arthur's kingdom is here presented as the disastrous direct consequence of the sin of Lancelot's and Guinevere's adulterous affair. Lancelot dies too, as do the other protagonists who did not die in the Queste, leaving only Bors as a survivor.” Whohoo! 🙃 Donc AA avait utilisé ce titre dans le Livre I, quand pour renflouer les caisses du royaume le Père Blaise faisait visiter “le tombeau” d’Arthur Pendragon, qui avait moyennement apprécié la blague. Là, le morceau est sombre, doux, et on voit qu’Arthur n’en a pas fini avec sa dépression, il ne s’est pas débarrassé de ses démons personnels pendant ses années d’exil, et la mort le taraude et le tente toujours. Il est sauvé in extremis par une des filles de Karadoc (Mehgan ou Mehben?) et son prétendant à moustaches et barbichette. La petite se doute visiblement qu’il y a quelque chose qui ne va pas (”Vous foutiez quoi, couché sur la table [avec la forteresse qui s’écroule sur vous]?”) mais pas le temps de tergiverser, il faut se casser, là, tout de suite.
La mort le Roy Artu raconte, ben, la mort d’Arthur, tué par Mordred. J’ose espérer qu’AA n’utilisera pas ce titre une troisième fois... 😬
33. Horsa !
Sting était super dans ce film 🥰 Même si des fois fallait un peu s’accrocher pour comprendre les dialogues. Si je me souviens bien, ce morceau correspond au moment où Horsa (et Wulfstan) négocient pour récupérer/garder l’Île de Thanet qui leur a été promise par Lancelot. Fun fact : d’après la page Wikipédia, “L’île fut cédée en 449 par le Britto-romain Vortigern aux chefs Jutes Hengist et Horsa, qu'il appela à l'aide contre les incursions destructrices des Pictes et des Scots. Ayant voulu les en chasser, Vortigern fut battu à Aylesford en 455.” On ne sait pas si Horsa (et Hengist) ont vraiment existé ou pas. Mais bon, ça fait des belles histoires !
34. Prêts pour l’Aventure
La fin du film, où on fait le point sur les personnages. On a de nouveaux Chevaliers de la Table Ronde, on a Arthur et Guenièvre unis, Lancelot qui se réfugie dans la tour en ruines où il avait enfermé Guenièvre et tombe sur... le fantôme de son père ? Et PAF, c’est là-dessus que le film se clôt. Mi-inquiétant, mi-triomphant, et la musique s’arrête net. J’aurais préféré un petit truc qui enchaîne avec le générique :-/ Mais ça donne sacrément envie de voir (d’avoir) KV2 😁
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pupurpupull · 3 years
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deux textes
Saint Valentin
Je devais faire un petit portrait documentaire dans le cadre d’un atelier. Nous avions pris contact avec Victor, un nettoyeur de scènes extrêmes. Évidemment j’avais commencé à alimenter quelques rêveries romantiques à son égard. On ne pouvait pas trouver de meilleur partenaire de vie que quelqu’un qui passe ses journées à lessiver du sang et à aspirer des punaises de lit en combinaison de polypropylène. Mon cœur s’arrêtait à chaque fois que je l’appelais.
Au téléphone, il jouait à donner des airs rares et précieux à chaque autorisation qu’il me donnait d’entrer dans sa vie professionnelle. Il m’avait donné rendez-vous le jour de la Saint-Valentin sur le parking d’une boulangerie proche de l’entrée du périphérique de Vaise. Sur place, j’avais insisté pour inviter, enfonçant avec un élan grotesque ma carte bleue dans le lecteur. Lui, examinait avec gêne la complétude de son repas : entrée, plat, dessert, dessert, boisson, uniquement des trucs exclus du menu promotionnel. 19 euros de glucides qu’il infligeait à mes revenus de chômeuse.
 Vous savez ce que vous êtes prêts à voir ou non ? Par exemple ça ? Vous êtes prêts à voir ce genre de chose ?
Il me montrait sur son téléphone des tapisseries grasses d’huiles de cuisine et de sang, des parquets souillés d’urine et de matières fécales, un matelas sur lequel un cadavre avait diffusé avec application l’empreinte de tous ses fluides.
— Regarder ça va, mais c’est vrai que l’odeur je ne sais pas trop.
— C’est une odeur unique au monde.
J’avais pris une minuscule quiche aux poireaux que j’émiettais avec les doigts. Avoir des sentiments pour Victor me donnait envie d’assécher mes entrailles, de ne rien y verser. Je me disais que probablement j’allais finir par souffrir, je voulais déjà disposer mon corps.  
Le jour du tournage, je me suis maquillée légèrement, je suis arrivée tôt dans le parc où il nous avait donné rendez-vous. J’en ai fait le tour à la recherche de plans : un envol de corneilles, le carrousel d’immeubles déroulé derrière le remous des arbres. Tout ce que je regardais me semblait stupide. La plupart des images me semblent stupides. Est-ce qu’il vivait là ? Est-ce qu’il serait en avance ?
Et puis mes collègues sont arrivés, tout est allé très vite : il y avait des problèmes de batterie, des histoires de cartes SD, des faux contacts, le soleil tapait trop fort ou pas assez, je commençais à chercher des piles dans l’herbe.
Victor est arrivé. Je ne savais pas quoi faire de mon corps et je devais disposer le sien en fonction des projections du soleil, des ombres jetées par les feuillages, des cris d’enfants, des crottes de chien. J’ai fini par lui indiquer son emplacement. Il s’est assis et nous a dit j’ai une conjonctivite. Et c’est vrai qu’il avait une conjonctivite, c’était difficile de le contester. Après une série de petites manœuvres, des réglages, des trucs, on a fini par faire le clap, à dire on tourne. Tout le monde a commencé à lui poser des questions connes. Ma collègue Agnès filmait les mains de Victor, c’était complètement con. Tout était con, tout le monde était con. C’était vraiment une journée compliquée. À la fin de l’interview, Victor a dû jouer une scène dans laquelle il arrive dans le parc et une scène dans laquelle il quitte le parc. Le tournage était fini. Victor est rentré retrouver sa famille et avec mes collègues nous sommes partis faire ce que font tous les documentaristes du dimanche : transférer des cartes mémoire.  
J’envisageais tout de même des suites je voulais en savoir plus, je devais continuer à lui parler. Je demanderais à Victor une place dans son camion pour l’interviewer, juste avec un micro cette fois. Nous irions sur les routes d’île de France, dormirions dans des hôtels Ibis et des Formule 1. Un jour, nous finirions par nous rejoindre sous prétexte de manger ensemble, de regarder un documentaire. Et je me retrouverais à fourrer ma tête dans les matières techniques de son blouson et le temps se rétracterait, et pendant cinq minutes toute l’inquiétude que je traîne pour tout et pour rien serait tarie.
J’ai envoyé le film à Victor pour avoir son approbation. Il n’a jamais répondu. Il devait être aussi embarrassé que moi. Nous ne nous sommes plus jamais contactés.
Le palais des moisissures
Je repensais au garçon et à cette histoire. Je me rappelais ces minutes avec lui, comme elles ouvraient des gouffres, comme elles les colmataient et me précipitaient dans le ventre d’un cadavre. Chaque cadavre de journée se glissait dans un autre cadavre. En une dizaine de jours, j’étais plongée dans un habitacle putride où j’attendais paralysée.
Cette histoire a fait beaucoup de dégâts. Je sais que tout est réparable, je sais aussi que rien ne sera jamais réparé. Il existe des paroles qui consolent, mais elles ne sont jamais prononcées.
Chaque journée produisait sur moi de profondes dégradations. Un ver s’incrustait dans mes pensées, s’allongeant jusqu’à former une longue pelote qui menait toujours au même cocon : la laideur, l’abandon, la mort.
Je fumais ma clope, jambes repliées, les pieds collés à mon slip humide. Je me tordais dans le fauteuil pour sentir la tension de quelques muscles. Le reste de ce corps se répandait en graisses et vergetures où se logeaient d’ingrates rêveries de petite fille. Je constatais à quel point toutes les surfaces du studio étaient hostiles. L’air était bourré d’accoudoirs, de linges divers, de sacs et de boîtes. Une toile d’araignée pendouillait au-dessus de la tête du mec. Le matelas s’affaissait dans un sommier aux lattes éclatées gisant sur une souille de poussières et de déchets d’ongles. Dans les placards, les souris s’étaient construit un palais constitué de becquées de sacs poubelles, de mâchons de formulaires administratifs et prospectus sur une litière de semoule renversée. Les plinthes se disloquaient révélant des mystères terreux.
Concernant les arts ménagers j’avais été éduquée par les parasites. Les parasites vous obligent à évaluer chaque élément de votre environnement et à vous demander si vous devez les sceller, les bouillir, les javelliser, les aspirer, les pulvériser, les bouillir ou les congeler. Une fois cette appréciation portée sur chaque chose, eh bien il faut se mettre au travail.
J’ai engouffré une pizza du Docteur Oetker dans le four électrique. Le ronron de la minuterie accompagnait mes pensées romantiques. Lui, il s’était déjà rassemblé en une fiente glaciale, sa tête penchée sur les chaussures qu’il laçait avec égoïsme. Il devait penser à l’inquiétude logée mon regard. Il vibrait, stimulé par les ondulations de mon affolement. Il invoquait toute la vitalité de mon insignifiance quand il scellait cette basket autour de son pied.
 Et voilà. L’affaire était pliée pour la journée, sans doute pour la semaine, il était parti distribuer sa personne à d’autres gens, dans d’autres quartiers, dans d’autres linges de lit. Il distillait des petites terreurs, en envoyant des textos glacials, en donnant des ordres l’air de rien, en balayant d’une phrase les meilleurs morceaux de nos conversations. Les ponctuations brutales de ses messages, les brusques inflexions d’humeurs, les sarcasmes, les compliments souillés de mépris campaient dans chaque recoin de mon lit, dans chaque pore des murs de béton. C’était un peigne à déchets, il fallait lui proposer chaque jour de nouvelles ruines.
 Il s’amusait, on l’aimait ; je pleurais, personne ne m’aimait. Il n’y avait pas beaucoup plus à en dire. Ce n’est pas une pizza surgelée qui allait renverser la situation. Toujours est-il que pleurer était une activité intéressante dont je découvrais les nuances et les bienfaits. Certaines chialades n’étaient pas désagréables, elles me plongeaient dans une intimité étrange de vestiaire de piscine, et se terminaient par un cérémonial de salle de bain. Examen perplexe et bienveillant des gonflements et rougeurs du visage, vidange soigneuse des narines, onctions réparatrices.
 Quelque fois dans l’année, il retournait entre les bras de ses parents pour se reposer des tourments qu’il provoquait. Il regardait la télé, discutait de tout et de rien avec sa mère, s’ennuyait, feuilletait la presse régionale, les prospectus. Ces moments de répit lui permettaient d’huiler les rouages d’une brutalité discrète.
 Un soir parmi ces soirs qui s’écroulaient dans l’abandon, trois coups étaient venus s’étouffer contre ma porte. Le lendemain matin, j’ai trouvé mon paillasson enflé, je l’ai soulevé et ai trouvé mon portemonnaie : carte d’identité, deux pièces de cinquante centimes, quelques tickets de caisses, deux capotes. Cette ébauche de visite m’avait touchée : un inconnu avait cherché mon adresse, avait poussé la porte d’entrée, avait respiré derrière ma porte, avait hésité, avait frappé avec délicatesse pour que je sache qu’il ne cherchait pas à me déranger, à me brusquer, à m’effrayer. Il avait attendu, écouté, entendu les sons étouffés d’une vidéo YouTube. Il avait compris que j’étais là, avec précaution, il avait glissé sa trouvaille sous mon paillasson.
Certains évènements comme celui-là m’ont hissée des eaux dans lesquelles je m’enfonçais. Peu à peu mes pensées se sont repeuplées. Il a fallu de la méthode et de la patience pour neutraliser chaque démon qui se présentait,
Par ajustements successifs de mon jugement, par les gentillesses diverses que j’avais reçues, des mots amicaux, des générosités banales, j’ai repris des forces.
J’ai fini un an plus tard par quitter mon appartement. J’ai dû aspirer la semoule, la terre et les cadavres de souris incrustés dans le lino. J’ai nettoyé les moisissures et le salpêtre sécrétés par les murs. J’ai lessivé les portes, les poignées, les vitres, les halos de tabac.
Un voisin à qui je n’avais jamais parlé s’est présenté à moi alors que je frottais l’encadrement de la fenêtre. Ben vous partez ? Franchement je suis tellement content pour vous, c’est atroce ici. Vous avez pas retrouvé votre portefeuille une fois ?
Mon cœur s’était réchauffé à l’idée qu’un inconnu me veuille du bien.
J’ai passé plusieurs jours à nettoyer dix ans de vie misérable dans une odeur intense de produits ménagers. Ah c’était vous. Je suis contente de partir oui, je vais revivre. Je m’allongeais sur les cartons et lançais une musique sur mon téléphone pour qu’elle résonne sur chaque pan de cet endroit désolé. Bon courage pour vivre ici, j’espère que vous trouverez autre chose. Bonne journée.
En quittant le studio, j’ai posé mon regard sur tous les déchets éventrés de cette rue infecte. Je voulais m’y allonger et m’y diluer.
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bonesingerofyme-loc · 5 years
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I’ve reached the uncomfortable and indisputable realization that Hive sorceresses are hot.
This is supported by lore.
Consider the following:
Rezyl Azzir
Epitome of a guardian. Paragon of what it meant to be a titan. Goes to the moon, comes face to face with Xyor the Betrothed. Gets whispered to intimately, and then immediately kills her husband, a Hive Knight.
To Rezyl, the approaching horror cut an imposing silhouette not unlike that of an ancient, disgraced knight. Maybe it had been heroic once. Maybe here in these shadows, to the watchful eyes of the wicked woman and her rotting horde it was a hero still – only for a darker, sinister cause. The thought intrigued Rezyl. 
Rezyl. No Rezyl. Noooo no.
We all know what happens next. 
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This happens next.
Consider the Second: Toland the Shattered
Another guardian. Another Hive Sorceress. He hears her sing and is immediately smitten and fascinated, throwing aside his fireteam to meet her and listen to her deathsong.
I, too, am detached from my source. The charming Ir Yût made her introductions, and I was very pleased to meet her. We had a conversation, a little tête-à-Yût, a couple old wizards exchanging definitions.
Bestest of friends.
Consider the Third: Hiraks
Poor little dreg falls into the Hellmouth. Ends up fascinated by the Hive, learns all about them and ends up taking Ir Ananh, another Hive Sorceress, as his  consort.
ONCE IS A CURIOSITY. TWICE IS A CONCERN. THREE IS A PATTERN.
HHHRNNGN CROTA I’M TRYING TO CRAFT AN OVERSOUL BUT I’M DUMMY PARACAUSAL AND THE CLAP OF MY DEATHSONG KEEPS ATTRACTING THE MORTALS
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melissamarsofficial · 3 years
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Happy Theater Day 🇺🇸~One day behind… but does that count when we’re counting the days to the day curtains will open again on a live theater, actors on stage and people sitting in the red (or blue…) velvet seats, clapping, crying, emoting… For this special world celebration, I can’t not bring up my favorite role on stage, one that lived with me, in me, over three years, maybe five… or who knows… I think a part of her is forever with me: the one and unique Aloysia Weber, Mozart’s first love. Directed by the amazing director Olivier Dahan (“La Vie en Rose”), we performed the smash hit musical, “Mozart the Rock Opera” over 350 times in France, Belgium, Luxermbourg, Switzerland, we travelled in those costumes over to Russia, Ukraine, Tunisia… We performed surrounded by 100 musicians, a symphonic orchestra… The memories are countless. Aloysia, I hold you in my heart forever. Happy #InternationalTheaterDay 🇫🇷~ En ce jour… Oups… bon j’ai un jour de retard… on me pardonnera j’espère… n’oublions pas le gros décalage horaire que j’ai sur Mars :P … Et cela compte-t-il quand on compte les jours jusqu’à las réouverture des théâtres avec des acteurs sur scène, des salles pleines d’un public en clameur, des applaudissements… Pour cette célébration, je ne peux m’empêcher de raviver les souvenirs de mon rôle favori interprété sur scène, un personnage qui m’a habitée pendant plus de trois ans, ou cinq… ou qui-sait? Je pense qu’une part d’elle reste pour toujours près de moi… Aloysia Weber, le premier amour de Mozart. Dirigés par Olivier Dahan, nous avons joué “Mozart L’Opéra Rock” plus de 350 fois en tournée en France, Benelux, Suisse… Nous avons voyagé dans nos costumes jusqu’en Russie, Ukraine, Tunisie… entourés d’une centaine de musiciens, un orchestre symphonic, rien que ça!… Les souvenirs extraordinaires se bousculent dans ma tête… Aloysia gardera une place particulière dans mon coeur à jamais. Joyeuse journée du Théâtre. #worldtheatreday #journéedutheatre #theatreday #musical #frenchmusic #mozarttherockopera #mozartloperarock #aloysiaweber #melissamars #memories #flashbackfriday #souvenirs #livetheater #artsareessential Photos: D.R + Gautier Pallancher https://www.instagram.com/p/CM-IxcehJ6m/?igshid=1lifpdsrhbczd
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letontoncinephile · 4 years
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Pendant mes études de cinéma on m'a souvent consolé à coups de "Si tu n'y arrives pas, au pire, tu deviendras critique ciné"... Bon, force est de constater que l'objectif premier n'as pas été atteint, me voilà donc obligé d'emprunter la roue de secours! Reprenant mon alter ego des années fac, je vais m'essayer à l'exercice de la micro-critique pour ne pas oublier ce qui me fait vibrer: les images en mouvement ! Ce sera léger, ici ce ne sont pas les Cahiers. Juste les avis d'un humble passionné, mes petites pensées d'après-séance ! Allez, je déclare cette nouvelle aventure ouverte! Pour ce qui est du côté pro, il y aura des films, séries, bouquins, peut-être même de la musique... et puis les étoiles (ou plutôt des têtes de tonton Cinéphile) !!! 1 - mauvais (à vos risques et périls) 2 - peut mieux faire... (c'est cruel, hein?) 3 - sympa (ça ne marque pas l'histoire mais ça vaut le coup) 4 - super (manque juste un petit je ne sais quoi pour l'excellence... ouais, c'est aussi cruel, hein?) 5 - chef-d'œuvre (❤❤❤) Bisous, câlins et des claquettes! (Oui oui, parce que claquette est le nom "portugais" du clap! Voilà, commençons par une note de snobisme bilinguiste!) #letontoncinephile #critiquecinema #moviereview #cinemaaddict #filmaddict #cinemalover #instacinema https://www.instagram.com/p/CJtLFrDLYUs/?igshid=1eodnt18fnq9f
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artdaily7 · 4 years
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Marriage by Marianne Moore
This institution, perhaps one should say enterprise out of respect for which one says one need not change one's mind about a thing one has believed in, requiring public promises of one's intention to fulfill a private obligation: I wonder what Adam and Eve think of it by this time, this firegilt steel alive with goldenness; how bright it shows -- "of circular traditions and impostures, committing many spoils," requiring all one's criminal ingenuity to avoid! Psychology which explains everything explains nothing and we are still in doubt. Eve: beautiful woman -- I have seen her when she was so handsome she gave me a start, able to write simultaneously in three languages -- English, German and French and talk in the meantime; equally positive in demanding a commotion and in stipulating quiet: "I should like to be alone;" to which the visitor replies, "I should like to be alone; why not be alone together?" Below the incandescent stars below the incandescent fruit, the strange experience of beauty; its existence is too much; it tears one to pieces and each fresh wave of consciousness is poison. "See her, see her in this common world," the central flaw in that first crystal-fine experiment, this amalgamation which can never be more than an interesting possibility, describing it as "that strange paradise unlike flesh, gold, or stately buildings, the choicest piece of my life: the heart rising in its estate of peace as a boat rises with the rising of the water;" constrained in speaking of the serpent -- that shed snakeskin in the history of politeness not to be returned to again -- that invaluable accident exonerating Adam. And he has beauty also; it's distressing -- the O thou to whom, from whom, without whom nothing -- Adam; "something feline, something colubrine" -- how true! a crouching mythological monster in that Persian miniature of emerald mines, raw silk -- ivory white, snow white, oyster white and six others -- that paddock full of leopards and giraffes -- long lemonyellow bodies sown with trapezoids of blue. Alive with words, vibrating like a cymbal touched before it has been struck, he has prophesied correctly -- the industrious waterfall, "the speedy stream which violently bears all before it, at one time silent as the air and now as powerful as the wind." "Treading chasms on the uncertain footing of a spear," forgetting that there is in woman a quality of mind which is an instinctive manifestation is unsafe, he goes on speaking in a formal, customary strain of "past states," the present state, seals, promises, the evil one suffered, the good one enjoys, hell, heaven, everything convenient to promote one's joy." There is in him a state of mind by force of which, perceiving what it was not intended that he should, "he experiences a solemn joy in seeing that he has become an idol." Plagued by the nightingale in the new leaves, with its silence -- not its silence but its silences, he says of it: "It clothes me with a shirt of fire." "He dares not clap his hands to make it go on lest it should fly off; if he does nothing, it will sleep; if he cries out, it will not understand." Unnerved by the nightingale and dazzled by the apple, impelled by "the illusion of a fire effectual to extinguish fire," compared with which the shining of the earth is but deformity -- a fire "as high as deep as bright as broad as long as life itself," he stumbles over marriage, "a very trivial object indeed" to have destroyed the attitude in which he stood -- the ease of the philosopher unfathered by a woman. Unhelpful Hymen! "a kind of overgrown cupid" reduced to insignificance by the mechanical advertising parading as involuntary comment, by that experiment of Adam's with ways out but no way in -- the ritual of marriage, augmenting all its lavishness; its fiddle-head ferns, lotus flowers, opuntias, white dromedaries, its hippopotamus -- nose and mouth combined in one magnificent hopper, "the crested screamer -- that huge bird almost a lizard," its snake and the potent apple. He tells us that "for love that will gaze an eagle blind, that is like a Hercules climbing the trees in the garden of the Hesperides, from forty-five to seventy is the best age," commending it as a fine art, as an experiment, a duty or as merely recreation. One must not call him ruffian nor friction a calamity -- the fight to be affectionate: "no truth can be fully known until it has been tried by the tooth of disputation." The blue panther with black eyes, the basalt panther with blue eyes, entirely graceful -- one must give them the path -- the black obsidian Diana who "darkeneth her countenance as a bear doth, causing her husband to sigh," the spiked hand that has an affection for one and proves it to the bone, impatient to assure you that impatience is the mark of independence not of bondage. "Married people often look that way" -- "seldom and cold, up and down, mixed and malarial with a good day and bad." "When do we feed?" We occidentals are so unemotional, we quarrel as we feed; one's self is quite lost, the irony preserved in "the Ahasuerus tête à tête banquet" with its "good monster, lead the way," with little laughter and munificence of humor in that quixotic atmosphere of frankness in which "Four o'clock does not exist but at five o'clock the ladies in their imperious humility are ready to receive you"; in which experience attests that men have power and sometimes one is made to feel it. He says, "what monarch would not blush to have a wife with hair like a shaving-brush? The fact of woman is not `the sound of the flute but every poison.'" She says, "`Men are monopolists of stars, garters, buttons and other shining baubles' -- unfit to be the guardians of another person's happiness." He says, "These mummies must be handled carefully -- `the crumbs from a lion's meal, a couple of shins and the bit of an ear'; turn to the letter M and you will find that `a wife is a coffin,' that severe object with the pleasing geometry stipulating space and not people, refusing to be buried and uniquely disappointing, revengefully wrought in the attitude of an adoring child to a distinguished parent." She says, "This butterfly, this waterfly, this nomad that has `proposed to settle on my hand for life.' -- What can one do with it? There must have been more time in Shakespeare's day to sit and watch a play. You know so many artists are fools." He says, "You know so many fools who are not artists." The fact forgot that "some have merely rights while some have obligations," he loves himself so much, he can permit himself no rival in that love. She loves herself so much, she cannot see herself enough -- a statuette of ivory on ivory, the logical last touch to an expansive splendor earned as wages for work done: one is not rich but poor when one can always seem so right. What can one do for them -- these savages condemned to disaffect all those who are not visionaries alert to undertake the silly task of making people noble? This model of petrine fidelity who "leaves her peaceful husband only because she has seen enough of him" -- that orator reminding you, "I am yours to command." "Everything to do with love is mystery; it is more than a day's work to investigate this science." One sees that it is rare -- that striking grasp of opposites opposed each to the other, not to unity, which in cycloid inclusiveness has dwarfed the demonstration of Columbus with the egg -- a triumph of simplicity -- that charitive Euroclydon of frightening disinterestedness which the world hates, admitting:
"I am such a cow, if I had a sorrow, I should feel it a long time; I am not one of those who have a great sorrow in the morning and a great joy at noon;" which says: "I have encountered it among those unpretentious protegés of wisdom, where seeming to parade as the debater and the Roman, the statesmanship of an archaic Daniel Webster persists to their simplicity of temper as the essence of the matter:
`Liberty and union now and forever;'
the book on the writing-table; the hand in the breast-pocket."
Winslow Homer 1874 Moonlight, oil on canvas, PC
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loquaciousquark · 5 years
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[Fic] The Respite Hollow (or, The Ice Was Cold and So Were Their Hearts Until They Fell in Love) [3/5]
Rating: T Characters/Pairings: Fenris/Hawke, Varric, cameos Word Count: 3400 this chapter, approx. 18,000 total Summary: He was one of the premier men’s figure skaters in the world before he disappeared from the professional scene, leaving only a mystery behind. She and her pairs partner were rising national stars until rink-side sabotage left her so injured she’d never skate again.
Three years later, chance and opportunity drag them both back into that world…whether they want it or not.
Hawke, their choreographer tells them, is to be a dragon. Fenris will be the warrior hunting her down to kill her, only to realize too late he has slain something beautiful that should have lived. Hawke, naturally, is delighted; Fenris, having danced worse, has no particular reservations. Not that their choreographer would have brooked them anyway.
Isabela is a beautiful woman herself, dark-skinned and full-figured, gold jewelry dotting ears, nose, mouth, and throat; moreover, she both knows she is beautiful and understands how to use it. Younger than he’d expected, she moves like a dancer, fluid in every gesture even through her fur-lined vest.
“Up!” she snaps, clapping, and a chagrined Hawke lifts her hand another few inches until it nearly brushes Fenris’s own above her head. “Up, up! Good. He’s got the length for you, kitten; don’t be afraid to use it.”
Hawke meets his eye over her shoulder and snorts. He shakes his head, a small motion, but can’t stop his own smile as Isabela resets them to the top of the section. “And you—you have the sexiest woman you’ve ever met in your arms. Try to look like it; your face is still enough to crack stone. Again, and with effort this time. Now. One, two, three—”
They breathe out together, and then they’re off, backwards crossovers around the back of the rink to build speed. A spread eagle into a triple-toe double-toe combination—Hawke singles out on the second but doesn’t break stride—and then into the artistry section he genuinely approves of, a careful tête-a-tête where he tests her defenses and she lashes back, twisting and graceful as he chases her across the ice. Then—a catch, a testing hold with one arm around her waist from behind, the other pulling her free hand up slowly above them both. She reaches high enough to suit this time—at least, Isabela does not stop them, though she does roll her eyes—and then forward strokes across the ice, changing at the last moment into the backwards posture for the throw salchow.
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