Tumgik
#après on peut y voir aussi le gars de la maison à coté sur la plage
luma-az · 8 months
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Des milliers de bouteilles à la mer
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 30 août 
Thème : au revoir/écrire
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Chaque jour, elle allait jeter une bouteille à la mer. Une bouteille en verre, soigneusement scellée, contenant une feuille de papier chargée de mots.
Personne n’était censé les lire.
Ecrire, pour elle, c’était une décharge. Un moyen de se défouler, de se sortir de la tête des idées qui y trainaient trop, des pensées qui sentaient le rance, des rancunes et des regrets. C’était aussi un moyen de parler sans être interrompue. Et même si au final elle les destinait au grand large, elle se sentait écoutée, en écrivant ses messages, comme jamais elle ne l’était dans sa vie de tous les jours.
Au quotidien, c’était une gentille fille. Toujours positive. Toujours prête à aider. Un soutien, une oreille, une main secourable, un pilier.
Et elle aimait ça. Elle n’avait pas envie de le gâcher. Elle parlait, oui, et elle était même sincère, parfois. Mais elle ne disait jamais tout. Le reste, elle le gardait pour elle, dans un coin de sa tête, au fond de son cœur, elle le ruminait, le ressassait, avant de le régurgiter sur la feuille. L’acte d’écrire lui a toujours paru salutaire, jamais élégant. Peu importe. Les vagues ne s’en sont jamais plaintes.
Aujourd’hui, elle n’a écrit que deux mots sur sa feuille : Au revoir.
Je sais que personne n’était censé lire. Sauf que depuis tout ce temps, moi j’ai lu. Et j’hésite. J’angoisse. Que faire ? En réalité, je n’ai aucune idée de ce qu’elle compte faire, de ce que veulent vraiment dire ces mots. Sauf qu’au fond de moi, après avoir dévoré tous ses messages, je sais très bien ce qu’ils veulent dire. Je sais ce que voulait dire le geste, depuis le début, de jeter une bouteille à la mer. Ça a toujours été un appel à l’aide désespéré.
Ça me terrifie, mais j’ai pris ma décision. Tant pis pour elle, je suis trop inquiet pour ne pas m’en mêler.
Par contre, me rencontrer risque de lui faire un sacré choc.
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break-the-soul · 3 years
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CHAPITRE 1
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29 Mai, Année 22.
Depuis que j'ai revu Namjoon au début du mois, je me pose mille et une questions. Je me dis que j'aurais dû lui parler. Mais je crois que j'ai eu peur. Ce même jour, je suis quasiment sûr d'avoir entre aperçu Jungkook, dans son uniforme de lycéen. Je nous ai revu tous les sept, portant ce même uniforme. Depuis ce jour, je me demande comment vont les autres. Yoongi, Jimin, Hoseok, Jungkook, Taehyung et Namjoon. Cela fait deux ans et demi que j'ai disparu du jour au lendemain sans laisser la moindre trace. Mais c'était la meilleure solution, du moins c'est ce que je croyais.
Je regarde mon reflet dans le miroir avant de jeter un œil au ticket de station service daté du 11 Avril, jour et lieu où j'avais revu pour la première fois Namjoon, sans oser lui parler. J'attrape finalement ma veste et je quitte mon appartement, je grimpe dans mon pickup et je roule en direction de la station service. Lorsque je me gare sur le parking de la station service, je ne vois pas Namjoon, je fronce les sourcils. Est-ce son jour de repos ? Est-il à la boutique ? Je descends de ma voiture. J'ajuste ma veste, je vérifie mon reflet dans mon rétroviseur, je passe ma main dans mes cheveux châtains pour les ramener un peu en arrière et je m'élance en direction de la boutique.
Je passe les portes et vois un homme plongé dans un magazine de people. Je balaie la boutique des yeux, à la recherche de cette grande perche à casquette, mais aucune trace. Je m'avance alors doucement vers cet homme et je me racle la gorge doucement, une fois, deux fois, à la troisième, je prends la parole.
« _ Excusez moi monsieur...
_ Tu cherches quelque chose gamin ? me lance l'homme en baissant à peine son magazine.
_ Hm et bien... ai-je commencé en me frottant l'arrière du crâne un peu gêné. Je cherche Kim Namjoon, monsieur, il travaille ici il me semble.
_ Ah... Namjoon...Il ne travaille plus ici... bredouille gêné l'homme en remontant ses lunettes de son épais index.
_ Avez-vous une adresse... ? Un numéro peut-être... ? Je...je suis un ami du lycée...
_ Namjoon est actuellement en détention...pour destruction de bien d'autrui...Il a détruit la voiture d'un de nos plus gros clients, le 11 Avril »
Namjoon ? En détention ? Je regarde l'homme avec de grands yeux avant de secouer la tête et de remercier l'homme pour ses informations. Ce dernier se plonge de nouveau dans son magazine alors que je regagne ma voiture, sous le choc. Le 11 Avril...cela s'est passé le jour où je l'ai vu, ici même à la station service...Ce jour où je suis reparti sans prendre le temps de lui parler. Je dois le voir !
Je démarre ma voiture et je roule jusqu'au centre pénitencier de la ville. Je m'avance à l'accueil avant de demander à voir Kim Namjoon. La femme de l'accueil prend en compte ma demande et me demande de patienter un moment. Un gardien vient me chercher après une grosse demi-heure, je le suis avant d'entrer dans une salle, séparé par une vitre. Je m'assois sur le siège disposé devant moi et j'attends quelques minutes avant que la porte de l'autre coté de la vitre ne s'ouvre, dévoilant un Namjoon vêtu de l'uniforme pénitencier, une combinaison orange des plus criardes. Le gardien annonce que nous avons 10minutes.
Namjoon semble surprit de me voir ici. Je fini par lui sourire doucement, comme si nous nous retrouvions dans un café et je me lance.
«_ Ca fait longtemps Namjoon...pas vrai ? Hm...j'ai appris que tu étais détendu ici...c'est le gars de la station essence qui m'en a parlé...
_ En effet Seokjin, ca fait longtemps. »
Sa voix était neutre, presque éteinte, ce qui me surprend. Namjoon a toujours eu une voix chaleureuse, malgré toutes les galères qu'on a pu traverser, il a toujours été optimiste et croyait en la bonté de chacun. Qu'est-il arrivé à ce Namjoon que j'admirais tellement. Je racle de nouveau ma gorge avant de me lancer.
«_ Qu'est ce qui s'est passé Namjoon ?
_ Il s'est passé que je n'ai pas d'argent Seokjin...Je ne suis qu'un minable sans un sous, qui se fait cracher dessus six fois par jour par des gosses de riches pété de thune qui me traitent comme un vulgaire déchet de la société...
_ Namjoon...si...si je peux faire quoi que ce soit pour t'aider...
_ Il n'y a rien à faire...l'affaire est close...Je ne peux pas payer la caution...Je...je n'ai pas d'argent...C'était ma destinée...au moins...je mange chaud tous les jours... Rentre chez toi Seokjin, continue ta vie comme tu l'as si bien fait jusqu'à présent...Oublie moi... »
Je sens ma gorge se serrer. Où est passé le Namjoon que je connais ? Namjoon a l'air si...brisé. Qu'est ce qui a pu arriver pendant mon absence ? Que s'est-il vraiment passé pour que Namjoon en arrive à ce point. Son optimiste a disparu, il ressemble à tout sauf à l'homme combattant et fort que j'ai toujours connu, que j'ai toujours admiré. Namjoon était un exemple de force et de droiture. Il était sincère et honnête. Aujourd'hui, il est en prison. Une question vient tout d'un coup brûler mes lèvres. Je mordille mes lèvres quelques seconde puis j'hésite longuement avant d'oser demander.
«_ Et les autres... ? Tu...tu es toujours en contact avec eux... ? Ils vont bien ? »
Son visage stoïque s'est durci à l'énoncé de ma question. Ai-je dis une bêtise ? Je ne pense pas. Namjoon relève enfin ses yeux vers moi pour me regarder. Un sourire étiré ses lèvres, de pure ironie.
« _ Alors tu n'es au courant de rien...
_ Au courant de rien ? De quoi parles-tu Namjoon ? »
Je vois Namjoon détourner les yeux de moi pour fixer un point invisible de la vitre, baissant les yeux par la même occasion alors qu'il commençait ses tirs à balles réelles, car ce qu'il m'apprend a l'effet d'une bombe.
« _ Jungkook est mort...Yoongi aussi, Hoseok a eu un accident assez grave, il est à l'hôpital...Je...je n'ai jamais revu Jimin...Quant à Taehyung...J'en sais rien...je ne l'ai pas revu depuis deux mois et demi...A vrai dire...nous n'avons pas vraiment gardé contact...
_ Messieurs ! La visite est terminée, Détenu veuillez retourner à la porte »
Namjoon se lève et quitte la salle. Me laissant seul, figé sur place, alors que les mots de Namjoon résonnent encore dans ma tête comme un écho lointain.
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Namjoon, 1 octobre. Année 15
Il était plus de minuit quand j'ai enfin été libéré de mon travail. Aujourd'hui c'était mon premier jour. Après mes heures au collège, j'ai rejoins mon lieu de travail en vélo. Je venais d'être engagé dans un restaurant pour faire les livraisons dans tout le quartier. J'ai pédalé toute la soirée pour de livrer au plus vite les commandes, voulant faire bonne impression. Ce fut avec mon enveloppe dans les mains que je suis sorti du restaurant. Mon corps tout entier me faisait mal, je n'avais même plus la force de remonter sur le vélo tellement j'avais pédalé dur. Je rêvais de retrouver mon lit. J'ai fini par m'asseoir sur un banc afin de regarder à l'intérieur de l'enveloppe. Il y avait environ soixante dix mille wons. J'ai plié l'enveloppe avant de la fourrer dans la poche interne de mon sac et j'ai pris mon courage à deux mains pour remonter sur mon vélo, plus vite je serais rentré chez moi, plus vite je pourrais retrouver mon lit et oublier la douleur.
J'ai mis une dizaine de minute à rejoindre la maison, mes petites sœurs étaient déjà couchées, maman était déjà partie à son travail et papa...papa était avachi dans le canapé complètement défoncé à on ne savait quelle substance encore. J'ai embrassé mes deux petites sœurs en remontant la couverture correctement sur elles, avant de prendre une douche. Une douche à l'eau froide car papa avait volé l'argent de la facture d'eau chaude pour s'acheter de l'alcool, alors l'agence nous avait coupé l'eau chaude.
Après ma douche, j'ai pris un bol de riz et un peu de kimchi avant d'aller dans ma chambre afin de manger, je mourrais de faim après cette soirée de travail intense. Quand le bol fut vide, je l'ai déposé sur le carton qui faisait office de table de nuit et j'ai attrapé mon sac et de sortir mes bouquins. J'ai travaillé environ deux heures, afin d'être prêt pour mes cours du lendemain avant de m'endormir sur mon livre d'histoire, les lunettes encore sur le nez. Ce soir, après l'école, je devrais de nouveau retourner travailler, ma famille a besoin de cet argent. Le seul salaire de maman ne suffisait pas. Il était hors de question que mes sœurs manquent de quoi que ce soit, et maman mérite un peu d'aide après tout ce qu'on a traversé cette année. Entre l'emprisonnement de mon frère, le départ de ma sœur ainée à l'étranger et les dépendances de papa qui pesaient de plus en plus dans le budget restreint de la famille. Je voudrais que mes petites sœurs ne manquent de rien. Alors je suis prêt à travailler tous les soirs s'il faut pour offrir un peu de répit à maman et mes deux petites sœurs que je chérissais plus que ma propre vie.
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bnjsld · 5 years
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Ce soir ça va pas. Tu sais ce genre de soir où un flot de pensées te submerge tellement que tu dois tout vider pour ne pas finir complètement fou.
Je me souviens que c'étais toi qui m'a donné le goût d'écrire pour me faire du bien, et je t en remercie pour tout le bien que ça m'a fait pour toutes ces fois où je me sentais très mal. J'ai décidé d'arrêter Tumblr après que tu m'ais quitté; cette application était beaucoup trop liée à toi. Mais maintenant je reviens car j'en ai besoin.
J'en ai besoin car je viens de constater quelque chose, que je me sentais mal, mais surtout que je n'avais personne pour en parler. Et au moment où tu te rends compte qu'autour de toi, tu n'as absolument personne pour te confier, dire ce que t as sur le coeur, beh putain ça fait attrocement mal.
Avant je t'avais toi, certes je ne te disais pas tout, j arriverai jamais à me confier à 100% à quelqu'un, mais toi je te fesais confiance, je sentais qu avec toi je pouvais me libérer d'une part de mon fardeau, comme tu l'as faut avec le tien.
Pour revenir à ce qui fait que je viens de me réinscrire, le constat d'être vraiment seul n'étant que la goutte d'eau qui a fait deborder le tonneau, c est encore dû au fait que mon coeur et mon cerveau n'arrivent pas à se coordonner, et moi qui me trouve au milieu je suis devenu qu'un spectateur de cette lutte.
Une des choses qui me troublent le plus ce soir c'est cette fille. On s'est rencontré au nouvel an, on se connaissait vite fait de nom, mais ça a été une rencontre qui m'a débloqué de beaucoup de choses. Elle était avec son copain a la soirée, qu elle avait depuis 3 ans, moi je m'en branlais j'étais déjà content d avoir un endroit où faire un réveillon avec mes amis. La soirée avance, je voyais que son copain en avait rien a fouttre d elle durant la soiree, et je sentais que ca la fesais peter un câble. Jusqu'au moment où elle a craquer et péter un câble contre lui, ses amies et leurs copains se sont emmêlés et ca a fini en grosse embrouille générale, pendant que moi et mes potes on mangeais des chips en les regardant. Au final, les deux se cassent separement dans la rue. Je decide d aller la chercher elle, elle pleurait sur un trottoir, je l ai donc porter jusqu a la maison. Puis j ai chercher son gars, qui etait entrain de marcher dans la rue énervé. Le calme plus ou moins revenu la soiree reprend, les deux se parlant plus. Au fil de la soiree elle et moi on sympathise beaucoup, on delire bien, et tout se passe super. Jusqu a ce qu elle me demande de me parler a part, je la suis, et elle me demande si elle peut m embrasser. Comment elle me plaisait beaucoup, et que l alcool montait un peu j ai dit oui sans reflechir, et on s est embrasser un long moment; malgré que je pouvais apercevoir son mec dans la piece a coté avec tous les autres. Elle me dit qu elle est heureuse de m avoir rencontré, je lui reponds que je le suis aussi. Elle me dit qu'elle lui faudrait vraiment un mec comme moi, je lui réponds qu'elle ne sait pas de qui elle parle. Elle me dit que ce soir elle doit dormir toute seule ici dans une chambre, le message est reçu. Je reste la nuit ici, et le lendemain il ne restait plus qu elle, moi, et des potes communs a elle et aux miens. Malgré que ce qui s est passer hier est grandement du à l alcool, le lendemain matin, on s est rembrasser encore, le courant passait toujours super bien. Puis vient le moment ou je retourne chez mon pote qui n etait pas rester dormir.
Cette soiree a l air banale, un reveillon qui derape un peu et se fini bien pour ma part. Mais cette soiree m a fait ouvrir les yeux sur beaucoup de choses.
Quand tu (je m'adresse à la seule personne qui pourrait lire ce post si jamais elle trouve la page avant que je la supprime encore, et aussi c est plus facile pour moi de m'addresser a toi pour me vider) m'as quitté pour la premiere fois, que t avais dormi avec un autre gars car tu disais que je m etais pas occupé de toi pendant que tu allais mal, sachant que j ai fait une tentative de suicide ce soir là (vive la communication), avec cette soirée j ai pu comprendre comment tu as pu aussi vite partir pour un autre, et en avoir été témoin direct, si ce n est le rôle de batard, ben putain ca fait drôle. Après coup je me dis que je peux pas en vouloir a ce mec, il a bien joué son coup ce fdp, au bon endroit au bon moment.
Un autre truc que cette soirée m'a fait me rendre compte, et c est plus important a mes yeux : c est que je pouvais plaire, et qu une rencontre peut arriver a tout moment.
2018 a été la pire année de ma vie en absolument tous les points, mais a aussi celle qui m a permis de profondément me remettre en question. Ce réveillon avait quelque chose de symbolique pour moi. C etait la fin d un calvaire. La fin d une depression ayant duré toute l année, ayant entraîné entre autre des idées noires et une forte consommation de drogue et d alcool.
Cette rencontre avec cette fille, c etait comme un coup de pouce du destin, histoire de me dire que a tout moment la roue peut tourner, qu un jour je pourrais rencontrer a nouveau une personne avec qui je connaitrais le bonheur.
C est ce qui m a conforter dans l idée de ne pas me remettre avec toi maintenant. J etais pret à céder au desespoir : te voyant enchainer mec sur mec et moi n ayant eu personne d autre cette année a part toi, et avoir couché avec une pote 2 ou 3 fois, je me disais que je devais avoir un problème, que ca allais pas, que j etait pas un mec normal. J etais presque à me dire qu il faudrait que je me remette avec toi, non pas par envie, mais par défaut, mais jamais je l aurais fait car c est totalement irrespectueux envers toi, qui représente une grosse partie de ma vie. Ce qui m a amené a ma deuxieme tentative de suicide quelques temps avant de te revoir a noel.
Cette fille, qui a été la clé pour tout ça, j ai gardé contact avec elle. Et là on commence a arriver a ce que je ressens aujourd hui.
En parlant, on s est découvert énormément de points communs, et sur des trucs où il m etait impossible d imaginer que d autres gens soient dans le meme délire que moi, mais cette fille representait ça. Trop pour etre vrai, ca me fait bizarre. J essayais de prendre du recul sur tout ca, mais mon attirance pour elle je ne pouvais plus la nier.
Sauf qu on se parlait pas si souvent que ça pour des gens qui se tchatche, c etait peut etre 2 ou 3 fois par semaines a peine. Mais il y a la distance, encore, et surtout qu elle bosse a l hopital et moi j ai mes concours tres tres bientot, donc rien d anormal.
Mais il y a des choses bizarres. Sinon ca serait pas drole voyons. Deja j ai appris par un ami a moi qu elle avait embrasser son mecavant qu il parte au reveillon. Sauf qu a ce moment la on s etait deja bien chauffer contre le mur juste avant. Ca ok je m en fiche. Puis elle s est remise avec 1 semaine apres que je sois retourné a Pau. Ca, je l en fichais aussi, je me disais que tant pis je continue ma vie. Un soir on s appelle sur skype, on discute, puis son tel arretait pas de sonner et elle raccrochait direct, je demandais en rigolant si c etait un demarcheur telephonique, elle m a repondu que c etait son mec, qu elle l avait quitté la veille car il lui a encore pris la tete pour rien. J ai proposé de la laisser lui repondre, ce qu elle a accepter. Lorsqu on se parlait par la suite, c etait sur un autre ton. Je sentais quand meme de la drague de son coté, ce qui me fesait plaisir. Mais je pourrais pas dire quand mais a un moment il n y avait plus la meme tonalité lorqu on se parlait, plus froid, discussions plus courtes, assez bizarre. Ce soir, j ai cru voir en la testant un peu (cimer Fabien Olicard) qu elle a un autre gars en vue. Rien de grave encore.
Alors où est le problème ?
Ben je me suis attaché. À qui ? Une fille que j ai choper a une soiree il y a 3 mois.
C est la que ca sonne faux. C est la que je me dis qu il y a un probleme. Je prends du recul : pourquoi cet attachement, outre le fait que ce soit une fille qui me plait beaucoup ? Si effectivement cette fille etait la clé pour me rendre compte que tu n etais pas la seule fille avec qui je pourrais me voir (alors que toute notre relation je te considérais vraiment comme ma femme, quelqu un de ma famille, tu etais ma famille), alors pourquoi le schema se reproduit avec elle ? Bien sur je suis toujours conscient que a tout moment je peux faire une rencontre. Mais pourquoi maintenant je me suis attaché a elle ?
J ai peut etre quelques brides de reponses, mais elle remettent encore d autre problemes en jeu.
Une de ces raison et que j ai rien d autre sous la main. Quand je regarde mes messages, les derniers envoyés sont a elle, les autres conversations datant d'au moins plus de 2 semaines. La solitude refait surface est j ai peur.
Suite a mon concours blanc, je me suis racheté de la beuh. J avais besoin de me vider la tete. De ne plus penser a rien. Ca m a fait du bien, vraiment. Mais je ne veux pas retourner la dedans pour un bonheur illusoire et éphémère.
Peut etre que ce que je recherche en elle, c est qu elle prenne ta place, ou du moins qu elle comble le vide que tu as laissé derriere toi.
Je me souviens que mon meilleur ami me disais : "En gros, toi tu es une fontaine d'amour, qui jaillit en permanance, et il faut que tu le donne a quelqu un. Si tu n as personne a qui le donner, tu te detruis petit a petit."
Cette metaphore est boulversante, car sous de nombreux angles de lectures et d experiances personnelles, elle est bien vrai. J ai de l amour a donner et je cherche desesperement quelqu un a qui le donner. Cette fille, je me suis attaché à elle, mais en attendant rien en retour. Je me rends compte qu elle peut possiblement partir avec quelqu un d autre, et moi j ai mes signaux qui s alertent. Et me voilà là où j en suis.
Je sais pas si j ai parler de tout ce que je voulais dire au depart, ca fait 1h30 que j ecris et je me lève dans 3 heures pour finir un DNS et aller en cours. En tout cas ça m'a fait tellement de bien d ecrire, de raconter ce que j ai sur le coeur, meme si je n ai qu un interlocuteur fictif représenté par mon ex.
Faut que je vois un psy un jour je pense.
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und100 · 4 years
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Julien Banier
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Aujourd’hui, ce n’est ni un auteur, ni un illustrateur que j’interviewe mais un gérant de boutique. Il s’agit de Julien Banier, le gérant de la boutique Terre de Jeu à Roanne en Auvergne-Rhône-Alpes.
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Salut Julien, tout d’abord un grand merci d’avoir accepté de répondre à mes questions. J’ai pas eu le choix Simon Caruso m’y a obligé Peux tu nous décrire ton parcours? Oui en trois concepts: -Je suis né à 7h du matin, on se dit ce gars là, il va être vaillant, la vie appartient à ceux qui se lève tôt. Ben rien à voir c’est tout. Je me couche tard et parfois je me lève tôt ou pas. -Mon parcours, il a pas forcément suivi toutes les étapes, si elles sont obligatoires alors ok, on y va, sinon comment je pourrais faire autrement. -J’ai pas gagné grand chose dans mes différents boulots mais je me suis véritablement enrichi, dans ma vie personnelle je ne me suis pas enrichi, mais j’ai énormément gagné. Bref, plus de phrases, ça aurait été le même résultat, mais pour résumer, mes différentes expériences personnelles et professionnelles m’ont fait rencontrer tellement de publics différents et m’ont tellement amené à me débrouiller que j’ai eu la chance de toucher plus que du bout du doigt à plein de choses différentes. Qu’est ce qui t’a motivé pour ouvrir ta propre boutique ludique? 3 choses (encore): -pas de boulot. -quelqu’un que je n’appréciais pas (mon ancien et dernier directeur de mon dernier job, qui m’a poussé à ne plus en avoir). -le prix de l’essence, parce je suis un acheteur en boutique à la base et à Roanne il n’y avait pas de boutique spécialisé (quand je suis arrivé) donc faire des bornes pour me fournir dans mon ancienne boutique c’était pas top, du moins pour mon porte monnaie vide. Au delà de la vente de jeux, propose-tu d’autres activités dans ton magasin? Et bien, oui 3 autres choses (toujours!!) -des soirées jeux -des animations jeux -des sessions de formation/information autour du jeu pour des professionnels. Oui je sais j’ai mis trois pour le plaisir... Quel est le top 5 des ventes dans ta boutique? Alors le Top 3 (et oui!!) 6 qui prend, Code names et Unlock Ensuite il y a Saboteur et Qwirkle Très familial tout ça
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Comment procèdes-tu pour réussir une vente? Coup d'tête balayette….ah non? En fait je ne pars pas forcément dans l’idée de la réussir. Ensuite j’ai en tête l’idée qu’une bonne vente c’est une bonne écoute. Je me transforme donc en monsieur Questions, voir en monsieur conférence, car quand tu échanges avec un client tu repères facilement une ou deux oreilles attentives à ce que tu dis. En fait parfois on a l’impression un peu de monter sur scène. Cette écoute et ces questions me servent à pouvoir dire non ne prenez pas ces deux jeux, ou pas tout de suite. Celui-ci suffira pour le moment. Tout ceci avec le sourire et une petite vanne  parfois complètement ratée mais ça fait plaisir. Il y a souvent un débat sur de gros sites de vente de jeu en ligne qui porteraient préjudice aux boutiques physiques. Quel est ton sentiment là-dessus? Justement j’en parlais à Jeff l’autre jour, enfin sa poupée...oui je me suis fais une petite poupée vaud…. bref En vrai, je ne parle jamais de celui dont je ne prononce pas le nom. Ma vision du commerce est local, si ma clientèle locale me suffit (en se renouvelant) à faire vivre la boutique et son personnel, c’est que les efforts fournis sont les bons, et les retours sont tout aussi bon par la suite. On a une partie de notre clientèle qui touche aux deux, certains qui vont s’y diriger et nous quitter mais des nouveaux qui devraient arriver, si on bosse bien et enfin d’autres pour qui il n’y a que nous. On est sur un produit passion, je crois qu’on aura toujours ce mélange, mais cela nous demandera bien plus d’effort que de moyen. Fais tu toi même de la vente en ligne? Jeff me disais l’autre jour que je ne devrais pas, après une petite séance dont on a le secret j’ai décidé de l’écouter. Je développe actuellement un nouveau site qui aura un catalogue en ligne, l’achat sera possible avec un panier et tout et tout, mais tel qu’il sera fait il sera principalement à destination de ma clientèle locale. Si tu devais donner des conseils à ceux qui veulent ouvrir une boutique, quels seraient-ils? C’est marrant parce que ça, je l’ai déjà fait, mais mes réponses ont évolué avec le temps. Au début c’était plutôt “fuyez pauvres fous”, aujourd’hui je donnerais des réponses en posant plein de questions, on ne peut pas donner les mêmes conseils à tout le monde, selon l’endroit où il sera etc... En tant que joueur, quel est ton jeu préféré, pourquoi? Parce que, mais je suis pas sûr. Je crois que jamais personne ne m’a entendu répondre à cette question, pourtant nombre de mes clients me la pose. Selon toi, quel serait un jeu sous-coté? Joker, mais quoique rapidement j’aurai dit ETHNOS
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Quel jeu conseillerais-tu à quelqu’un qui ne joue pas au jeu, pour le rendre accro? Il y a deux joker dans un jeu de carte, je crois...J’ai toujours du mal à ne citer qu’un jeu ou très peu, par exemple on fonctionne en livraison avec le confinement et quand quelqu’un me demande “quels jeux pourriez-vous nous conseiller pour …” je leur balance une liste, ils ont du travail pour 2 jours!!  D’où vient ton obsession pour les trains? Une fois j’ai pris un train en Pologne, j’ai cru qu’on allait pas réussir à monter la côte, on s’est fait doubler par un jeune en vélo et il y avait tellement d’herbe qu’on ne voyait presque plus les rails. Mais on y est arrivé et là je me suis dit……non en fait rien à voir j’en sais rien. Pour continuer cette interview, je te propose de sortir de jeu “Questions de merde” Je tire 3 cartes, prêt?  Ah parce que les questions d’avant c’était pas���. enfin continue oui Voici les questions de la première carte: Quelle est la raison la plus ridicule pour une rupture? Retaper une maison, avoir des jumeaux, se marier avec une fonctionnaire quand on est indépendant et qu’elle passe des commandes sur Am….  ouais c’est ridicule tout ça mais nous on a tout fait on est encore ensemble. On a fait d’autres trucs aussi. A ton avis, en quoi seras-tu réincarné? Je ne pourrais pas, je pense que j’arriverais normalement en retard pour choisir et ils auront déjà fermé. Que fais-tu pour éviter de tomber malade quand tu sens les premiers symptômes? Je ne me mouche pas comme ça, c’est bouché je ne sens plus rien, et hop!! Voici les questions de la deuxième carte: Tu n’as plus de thunes, tu vas où? Aux toilettes pour déposer le bilan. Quel est le souvenir le moins hygiénique de ta vie? Quand j’ai compris que c’était au tribunal qu’il fallait déposer le bilan….mais là on s’égare non?! Comment déclarer sa flamme à un(e) collègue? Tu connais pas mon collègue, moi je souffle pour raviver la flamme. Voici les questions de la dernière carte: Que dire à des parents quand leur bébé n’est pas beau? Moi je dis rien, je ne connais pas ces gens là. Quelle décision a bouleversé ton existence? SORTIR, c’était le 1er mars 1983 à 7h02 Pourquoi devons nous prier? Pour l’humour de dieu Question bonus: qui souhaiterais-tu que j’interroge ensuite et quelle question lui poserais-tu? Et bien je dirai Florent Toscano, c’est l’éditeur et coauteur du dernier As d’or…..Vous êtes sûr, relisez votre dossier c’est pas normal. Parce qu’il a un lien avec le Roannais au travers D’Apocalypse au zoo de CARSON CITY !!!!! Et si tu peux lui demandé pourquoi il a décidé de casser l’oeuf? Merci beaucoup, Julien d’avoir répondu à mes questions! Chers lecteurs, si vous avez aimé les questions de cette interview, vous pouvez les retrouver dans le jeu “Questions de Merde “ chez Le Droit de Perdre
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ethangoscinny · 4 years
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Kin selon Motor City
Moi, Détroit, une ville détestée de tous. Une ville pleine de danger et de violence, et puis quoi encore ?
Bon je ne peux pas le nier, je ne suis pas une de ces villes comme New York ou Chicago, ses villes qui font rêver. Moi je suis Détroit, je suis le chaos. Si j’étais une ville propre, belle et tout le tintouin, je ne serais pas Détroit.
Mais aujourd’hui, dans un de ses bâtiment qui compose mon être… il se passe quelque chose d’étrange …
Des tirs Un affrontement Un combat Une bataille
Des étrangers… des êtres qui ne font pas partis de notre monde… que je n’ai jamais vu ni aperçu jusqu’à aujourd’hui, sont en train de se battre dans mes entrailles.
Tout le bâtiment entier tremble et j’use de toutes mes forces afin de le maintenir debout.
Et puis d’un coup…une énorme explosion !
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La plupart des gens me déteste, car je suis moi même,  chaotique et désordonnée. Mais d’autres en revanche m’aiment pour ce que je suis. Et j’aime suivre la vie quotidienne de ses personnes.
Je découvre leurs échecs comme leurs victoires, je sais ce qu’ils pensent et ce qu’ils ressentent.
Il y a longtemps déjà je me suis attachée à Elijah, un jeune adolescent noir dont le comportement a changé ces derniers temps.
Comme d’habitude, il attend son prof qui est en train de passer un cou de fil à son père qui… Comme d’habitude ne pourra pas venir le chercher… Et comme d’habitude son professeur le ramènera chez lui.
Le professeur attrapa son téléphone et composa le numéro du père d’ Elijah. Répondeur … Il laissa ce message :
« Écoutez, on sait vous et moi qu’Elijah est un bon garçon et … je sais que votre famille traverse des moments difficiles ,mais … j’ai remarqué des changements chez lui et j’aimerai vous en parler … alors rappelez-moi dès que possible, d’accord ?   Merci, au revoir. »
Il raccrocha et alla rejoindre Elijah.
«J’ai appelé ton père, il ne peut pas venir …   Allez, viens je te ramène chez toi »
Il n’en peut plus de cette famille. Mais en même temps que peut-il faire ? A part l’aider ?    
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Elijah rentra chez lui pour finalement en ressortir aussitôt. Il prit son vélo et traversa Détroit jusqu’à arriver au cimetière afin de rendre visite à sa mère. De sa main qui tremblait à cause du froid, il toucha la pierre tombale, reprit son vélo et continua son chemin.
Il s’arrêta enfin devant un grand bâtiment abandonné. Il passa  au travers du grillage, posa son vélo et entra dans le bâtiment. Cela faisait déjà un bon bout de temps qu’Elijah faisait de l’urbex afin de pouvoir revendre ses petites trouvailles tel un chasseur de trésors. C’est son petit boulot, grâce à cela il récolte un peu de fric. Il décida d’aller parler avec son fournisseur de petites pièces et de liasses de billets :
«-Alors, t’a encore du matos pour nous ? lui demanda son fournisseur . - Bientôt, c’est combien le cuivre ? - Cuivre et aluminium, 77 cents. »
Puis il se dirigea vers un bâtiment qui me semblait familier. Il entra.  « Hello ? » Elijah entra dans une salle dont les murs sont recouverts de graffitis.                       « I’m watching you » Rien qu’avec ce graffiti ,Elijah commença à avoir peur .  « Qui est là ? » Puis Elijah entra dans une autre pièce, et là il paniqua, ce qu’il était en train de voir ne pouvait pas être réel. Un corps sans tête .  « Hé merde ! » D’autres corps. Il se pencha pour examiner l’un d’eux. Un trou transperce son casque, il a été tué par une balle. Aux pieds d’Elijah, il y avait un sorte de boîte émettant un « bip » régulier. Elijah prit l’objet et une sorte de symbole apparut d’un coup, quand soudain… Le corps se leva, Elijah cria de toutes ses forces, lâcha l’objet et s’enfuit à toutes jambes.
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Elijah est assis dans son salon, il repense à ce qu’il s’est passé dans ce bâtiment. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Elijah se posait beaucoup de questions auxquelles il n’avait de réponse. Et moi-même je ne pouvais lui répondre. Mais Elijah était au moins sûr d’une chose... Ils ne sont pas humains. Un espèce de sifflement constant bourdonne à ses oreilles et lui donne l’impression de ne rien entendre autour de lui . Le père d’Elijah entra.
- « Elijah ? » Aucune réaction. - « Elijah ? » Elijah réagit enfin et tourne la tête pour se trouver face à son père. « Mets tes chaussures, j’ai besoin de toi, vient m’aider.
Elijah déplaça quelques planches de la camionnette de son père et les déposa dans le garage. Harold devait parler à son fils et il n’avait pas trouvé meilleure idée que de lui dire qu’il avait « besoin d’aide » . Harold n’est pas quelqu’un qui se prend la tête.
« Pourquoi passes-tu ton temps à te battre fiston ? » Harold est quelqu’un de simple qui fait les choses simplement, il avait donc opté pour lui poser directement sa question.
« Ils disaient du mal de maman. » Elijah ne voulait pas non plus passer par quatre chemins . « Viens là … assis toi.» Elijah s’essaya sur le bord de la camionnette. « Tu sais si je suis dur avec toi c’est parce que le monde est dur … Mais ça, c’est parce que ta mère aurait voulu de toi. Bon allez …prend ma boîte à outils. On va mettre une troisième assiette pour le dîner, ton frère est sorti, tu feras gaffe quand tu seras avec lui.»
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Elijah et son père sont en train de cuisiner, quand on sonna à la porte. «N’oublie pas ce que je t’ai dis.»
Elijah se dirigea vers la porte. Il a, à la fois peur et il est curieux de voir à quoi ressemble Jimmy depuis toutes ces années. Elijah ouvrit la porte. «Eli ! Et bah, dis donc … six ans, ça n’avait pas l’air si long jusqu’à ce que je te vois. »
Elijah laisse entrer son frère et referma la porte. Jimmy posa son manteau et se tourna vers Harold. «- Salut. C’est juste pour une semaine ou deux. - Je sais, lui répond Harold. - Merci. »
« Allez, montre moi ce que tu as fais de ma piaule. » Elijah et Jimmy montent à l’étage.
Jimmy contempla son ancienne chambre, qui est maintenant rempli des affaires de son petit frère. « - C’est quoi ces choses ? - Mes baskets. - Et tu les portes en public ? - Je mets de coté pour m’en acheter d’autres. - Avec l’argent de poche merdique que te file papa ?
Pas exactement
- Ah … tu as ouvert un petit stand de limonade ? Non c’est pas con.
-Et euh, j’ai un paire de « converse » rangée dans un sac quelque part, si je les trouve je te les file, ça te va ? Cool ! … parce que tes pompes mon gars qu’est-ce qu’elles chlinges !»
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Même si Jimmy est le frère d’Elijah, il ne peut s’empêcher d’être méfiant envers lui… après tout c’est un ancien taulard. «- un repas maison c’est une des choses qui nous manque le plus en prison s’exclama Jimmy. - Content que ça te plaise répondit poliment Harold. - Carrément ! - C’est nouveau, dit Harold en montrant les tatouages sur le bras de l’ancien détenu. - Ouais, t’aime ? Celui-ci c’est pour repousser les mauvais esprits … et celui-là c’est pour repousser les mexicains. »
Elijah ne pût s’empêcher de rigoler sous le regard autoritaire de son père qui trouvait cette blague tout sauf drôle. « - Désolé … je suis content d’être là. - Et la prochaine étape ? - Me trouver un job. » Plus facile à dire qu’à faire… «- Ah Ouais ? Dans quoi ? - Bah en fait je m’étais dit que tu pourrais me pistonner sur le chantier où tu bosses. - Non, je ne peux pas faire ça. - Pourquoi ? - Je ne peux pas recommander un ancien taulard. - Si tu leur dis que je suis ton fils … - Ça ne marche pas comme ça. »
Elijah était sûr de ce qui allait suivre … Une engueulade. «- Super, six ans, pas une visite … - Je suis venu répondit Harold indifférent. - Une fois pour m’annoncer la mort de ma mère. Merci Harold … Moi je rentre ici pénard, je ne la ramène pas. Je te demande juste un petit service, et toi tu préfères voir ton fils griller des hamburgers ? - C’est toujours mieux que de les voler. - Désolé, mais là faut vraiment que je sorte j’ai des gens à voir. » Il sortit aussi vite qu’il était rentré.  
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arnaudecours · 7 years
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extrait de Julien...
Paris, Le 22 mars 1990, 22h00
 Maman,
Julien m’a demandé de t’écrire. C’est toi qu’il réclamait. Après tout ce qui s’est passé, je le fais pour lui, un peu forcé par le destin.
Mon frère est mort.
Je veux te dire ici quel être lumineux il a été jusqu’au bout. Je l’ai aidé à partir en paix, je crois. Ces derniers temps nos discussions revenaient à l’enfance. C’est normal dans son état, je suppose. Tu sais, il vous avait pardonné, au fond, il s’en foutait. C’est comme s’il avait gommé les rancœurs ; il voulait garder un coté lisse des choses. J’en étais un peu surpris au départ, puis je l’avais encouragé à retrouver cette voie du bonheur perdu.
Mais je t'écris surtout sous l'impression du moment ; une impression complexe où toute mon énergie s'engouffre dans l'urgence du besoin vital d'écrire. Car Julien est parti en me laissant le plus beau des cadeaux ; il savait quel serait mon découragement et mon impossibilité à communiquer après sa disparition, tant les épreuves traversées ces derniers mois furent âpres. Alors, il a trouvé le moyen de transcender la mort et d'une certaine façon de rester présent. Après ce que je viens de lire et de relire la journée durant, J'éprouve ainsi le sentiment profond de prolonger le vivant de mon frère, et je me dis que c'est la vie qui compte.  Ce matin, comme je finissais de vider la chambre de Julien, j'ai découvert un petit trésor glissé entre deux livres. C'est un cahier bleu assez mince qui s'intitule : "coffee break, souvenirs de vie". Après l'avoir feuilleté, stupéfait, je me suis d'abord demandé comment il avait pu dissimuler pareille entreprise. Ces derniers mois je voyais mon frère tous les jours à heures plus ou moins régulières et je n'ai pas eu le sentiment de le déranger une fois ou l'autre. Ensuite, ces pages récentes tranchent avec sa souffrance et sa déchéance ; le style enjoué assume une autre identité, celle de la jeunesse passée, ce moment où l'on est en train de devenir un homme, sans avoir encore basculé dans la tragédie qui fut la notre. Ce n'est donc pas vraiment un journal intime. Quelques dates y figurent. Mais c'est plutôt le recueil pelle mêle des impressions et souvenirs heureux de Julien depuis l'enfance. Je suis bouleversé par son courage et suis assailli par une multitude d'émotions. Comment de si jolies pages peuvent remonter alors que la jeunesse continue de saigner. Je ne peux me l'expliquer, dans ce contexte, que par la souffrance du manque de l'enfance à une heure aussi grave, plutôt que par une quelconque volonté d'ignorer ou feindre d'ignorer ce qui allait lui arriver.
Comme il serait honteux de ma part de ne pas t'écrire. Et puis, être seul avec Julien et le voir jour après jour est une expérience extraordinaire qui va me faire un bien fou. Je tiens près de moi son petit cahier bleu. Je ne le perds pas de vue ce petit miracle ; je sens que je dépends totalement de ces effusions de pensée qui me viennent en relisant mon frère. Paradoxalement, si la souffrance que me cause la disparition de Julien est incalculable, inacceptable et inexplicable sur le papier, le petit cahier bleu compose dans mon esprit une fête ininterrompue depuis ce matin qui se mue pour moi en bonheur. Mais assez de jérémiades, d'abord parce que je n'y vois plus clair et que ma main tremble.
Ce soir, j'entreprends cette lettre avec détermination mais j'en ignore le déroulement de bout en bout. Et si l'ensemble de sa vérité m'est encore caché, je me dis qu'elle n'a de raison d'être que dans cette frange d'incertitude. Elle me permettra en tout cas de dépasser le coté morbide et désastreux de la situation, et surtout mon plus ardent désir est qu'elle réhabilite Julien dans ton amour maternel le plus sincère, ainsi qu'aux yeux du monde entier.
Julien a encaissé en même temps une rupture et le choc de sa maladie ; Romain est sans doute à l’origine des deux. Romain est touché lui aussi mais s’en tire plutôt bien jusqu’à présent. Il a une nature robuste. J’aime bien ce grand gaillard un peu dadet, qui tient plus du jeune bucheron cévenol que du titi parisien. Un gars franc et entier, tout d’une pièce. Comment imaginer notre Julien, frivole et rêveur, aux mains puissantes de cet Hercule.
Il y a près d'un an, peu après sa rupture avec Romain, mon frère a appris qu’il était malade. Il était abattu, perdu, et serai bien revenu à la maison chercher du réconfort. Il sortait éperdument. Son dernier emploi en tant que barman lui offrait des opportunités. Il écumait les bars, les boites, en quête de l’aventure d’un soir. Il évitait désormais tout attachement. Dans ses confidences, subsistaient des morceaux de souvenirs hachés liés à ses pulsions, des gouttes de sueur perlant sous une aisselle, des cheveux couleur d’ébène tombant dans des yeux trop bleus, une peau cuivrée, des mots sales, des parfums, pas grand chose.  
A cette époque, Julien venait épisodiquement chez moi. Quand j’ai appris pour lui, je savais ce que cela signifiait ; mon premier réflexe a été immédiat, instinctif et silencieux, m’emparer de lui, le garder dans mes bras, l’emprisonner, l’étreindre à n’en plus finir. Je l’ai senti frémir contre moi. Il m'a regardé. L’imminence de son visage, de toute sa jeunesse est plantée devant moi. En particulier, je me souviens de la jeunesse incroyable de son rire et j'entends les mots de son enfance : « Eh oh ! Doucement Abel, tu m’écrases, il est fragile le petit ! ». Oui, fragile et éphémère comme le parfum de sa peau. Quel bonheur! Mélange frais et suave, subtil, essence d’une vie exubérante et pressée. Depuis ce jour, j’ai pris le plus grand soin de lui.
Bien entendu, notre exil parisien nous avait déjà considérablement rapprochés ; le mot est faible. Je t'en reparlerai plus tard. Mon propos vise le début de sa maladie ; nous savions tous les deux ce que cela recouvrait, les conséquences et les échéances. Le nom de cette épidémie avait commencé à circuler dès 1981 et de nos jours le processus pathologique était bien cerné. Mais entendre sonner ces deux syllabes nous épouvantait toujours autant. Aussi, sans attendre, il y a un an, j'ai décidé instantanément de nous octroyer des moments de grande liberté et de grande intimité ; une sorte de rituel s’est donc instauré chez moi tous les mercredis soir et les dimanches midi. Il détestait les dimanches, tu te souviens ?
Julien arrivait une bouteille à la main. On la sirotait autour d’un bon plat de pâtes, le plus souvent accommodé avec courgettes et pistaches, celles qu’il te réclamait tout le temps. Il n’a pas quitté sa sale habitude de piquer dans les plats encore au feu. Bref, c’est là qu’il se laissait aller à remonter le temps, avec une précision et une mémoire du détail admirables. Bavarder ainsi me ravissait d'autant plus que je retrouvais toute mon enfance. De nouveau, il m'entrainait dans le paradis des vacances lointaines où les fantômes d'hier semblaient maintenant nous faire des signes d'amitié.
Il a toujours eu ce penchant pour la rêverie. Il faut dire que toute sa petite enfance a été placée sous l’influence du rêve. Tout jeune, les « voyages de Sindbâd le marin », « Les Mille et Une Nuits » ou « Aladin et la lampe merveilleuse » le fascinaient et le plongeaient dans un vaste firmament imaginaire. Mais il ne se contenta pas longtemps de cette rêverie passive. Une fois absorbée, Julien eut le courage de l’assumer et de la vivre. Et je retrouve dans son carnet des preuves de ce temps merveilleux. En lisant, je suis surpris d'entendre raisonner sa voix dans l'écrit aussi clairement que si mon frère était assis à mes cotés. Son style est saisissant, direct, jeune et vigoureux. Je savoure au hasard l'un des premiers passages où mon jeune fou, âgé d'une dizaine d'années songe au rêve d'Icare. Il ne m'en a jamais parlé, mais à la lecture je suis troublé et incapable de dire s'il a simplement retranscrit son rêve ou bien s'il a vécu son rêve. Et je ne comprends pas tout de suite qu'il puisse écrire avec tant de jubilation et force détails au moment le plus douloureux de sa vie perdue, d'une douleur que personne ne peut comprendre, d'une douleur qui ne se partage pas. Ce qui me rassure un peu est de pouvoir partager ici avec toi ces morceaux choisis, cet extrait que je trouve intense et poétique :     
"Je me réveille au beau milieu de la nuit. La maison est endormie. Dehors le ciel est clair, d'une clarté nouvelle. L'air vif balaie le haut de la colline et frissonne dans les herbes. J'avance nu face au vent. Je ne cherche pas à lui résister. Je suis jeune et frêle. Lui, est couleur du temps, celui qu'on espère ou qu'on redoute plus que tout. Sous ma peau, s'aiguisent, palpitent, tressaillent, mes sens alertés. Il redouble à ma vue ; je m'incline, il retient son souffle. Aucune pensée ne me retient. Je me sens libéré de mon enveloppe fragile. Je suis la feuille détachée de l'arbre. C'est le moment que j'attendais et je suis capable de tout. Je m'élance ; il se presse aussitôt dans mon dos. Plus bas, j'abandonne. Mes forces me lâchent, je défaille et me contente de glisser au dessus de lui. Il m'enlève comme un rien puis me précipite très haut sans jamais me lâcher. Il se contracte, je cabriole. J'ai soif, il m'envoie gouter à la rosée des nuages. Enfin je pique pour aller caresser les graminées. Je reviens à moi. Ma frénésie de vitesse et sa puissance m'enivrent, je chavire dans la verdure, je ris, je vole. Personne ne saura. A demain, c'est promis."
Comme j’aurai aimé que ces moments ne finissent jamais. Et comme tu aurais aimé l’écouter. Il mettait tant de cœur et de vie à tout ce qu’il faisait. Tout y passait ; il alternait entre passé et présent, joies et souffrances. Je te raconterai plus tard le Julien que tu ne connais plus, le Julien devenu homme, le Julien humble et digne que j’ai accompagné jusqu’au bout.
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ichifaitdesbios · 5 years
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ADAM JOHNSON
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Adam Johson, 38 ans, professeur de littérature (Columbia)
1 | Les Johnson sont une assez grandes familles, plusieurs sœurs, plusieurs frères. Le père routier n'était quasiment jamais à la maison tentant de subvenir au besoin de cette trop grande famille. C'en était à en devenir fou. Coincé dans une maison surement trop petite, ils partageaient leur chambre, parfois trois dans la même. Les disputes, les jalousies étaient le quotidien chez eux. Ce n'était pas vraiment le genre de fratrie à se soutenir, mais plutôt à tout faire pour se mettre des bâtons dans les roues. Le seul n'ayant jamais participé, étonnamment vu l'animal présentement était Adam. La tête dans ses livres, il avait préféré s'isoler que de se mêler à un groupe, qui, de toute façon se déchirait en son sein. Dés l'enfance, il avait le sentiment qu'il ne serait mieux servi que par lui-même, que les autres, on ne peut pas compter sur eux. Il ne se souvient même pas d'un bon souvenir, surement un mais, il était tellement minime que ça ne faisait que le convaincre qu'il avait eu une enfance de merde.
2 | Merde, c'est un mot qui sort bien trop de sa bouche. De ses airs sage derrière son bouquin, il est bien loin de l'être. Non, c'en est même l'opposé. Devant se contenir à la maison, il avait besoin d’exorcisé sa rage quelque part. Parce qu'il aurait pu crier plus d'une fois, retrouver ses livres avec les pages arrachés, ses devoirs mis en pièce, tout ça dans le but de le faire réagir. Mais il ne l'a jamais fait. Préférant encaissé pour ne pas se mêler à eux, tout simplement. Il se bagarrait énormément à l'école, insultait ses professeurs, en fait. C'était typique du mauvais garçon, qui en plus de ça, n'a pas d'ami, parce qu'il est aussi agréable qu'une porte de prison. 
3 | Leur mère, elle, elle était totalement dépassée par les événements et était responsable de ce bordel, elle l'avait alimenté. Elle en jouait, même. Cette vieille peau, comme la surnomme Adam, s'en servait pour faire pression sur les gamins "si tu fais pas ci, alors c'est lui qui aura ça et pas toi". Des choses insignifiantes qui n'ont fait qu'arriver à un destin bien triste pour la famille. Plus aucun frère et sœur ne s'adressent la parole maintenant tous parti de chez eux. Certains essaient, mais c'est pour mieux se poignarder dans le dos. 
4 | Comme les autres, il est parti, mais lui n'a plus jamais adresser la parole à personne, sauf son père. A qui il a toujours été très attaché, c'était lui qui lui avait transmis son amour pour la littérature, il lui ramenait toujours un nouveau livre quand il rentrait à la maison, lui demandant de lui faire une fiche de lecture pour son retour. Le petit blond l'a toujours fait. C'était les seuls moment où il pouvait échanger des choses avec son paternel. Où il pouvait être juste : lui-même. Il faisait beaucoup semblant. Même son agressivité, c'était juste un moyen de faire fuir. Un moyen de défense. Bon dans ses études malgré ses nombreuses heures de colles et ses expulsions de quelques jours, il a réussi à obtenir une bourse d'étude. Inscrit à Stanford, il y suivit des études de littérature tout en travaillant à coté pour pouvoir être un peu plus indépendant.
5 | C'est dans ses années d'université qu'il comprit qu'il était homosexuel. Il s'en doutait un peu, les nanas avaient beau essayer de lui faire du charme, ça ne lui avait toujours fait ni chaud ni froid. Il était sorti avec des filles, mais ça n'allait jamais bien loin. Et puis, chassez le naturel, il revient au galop qu'on dirait. Il finit par rencontrer un type à sa dernière année. C'était un brun assez charmant, un peu son opposé, un peu plus vivasse on va dire, qui aime bouger, qui rigole beaucoup. C'était une des rares fois où Adam s'était attaché à quelqu'un. L'autre l'acceptait comme il était mais il ne l'a finalement pas supporter jusqu'au bout. Parce qu'il arriva le jour où Adam a dit quelque chose qui dépassait sa pensée pour foutre tout en l'air. Il ne parla d'ailleurs de ça à personne, il n'était pas encore prêt pour l'avouer à son père. Il voulait le faire, mais il ne savait pas comment lui dire, ni comment il réagirait. Il savait que ses frères et sœurs étaient assez dur à supporter, il ne voulait pas en rajouter.
6 | Il n'eut malheureusement pas le temps de lui dire, son père décéda d'une crise cardiaque à l'age de 62 ans. Ce fut un jour assez douloureux pour Adam. Énormément touché par la nouvelle soudaine, il mit un certain temps avant de réaliser, d'accepter la mort de celui ci. L'enterrement, il aimerait l'effacer de sa mémoire. A peine avaient-ils enterrer leur père qu'ils se battaient déjà pour récupérer les miettes. Adam lui, avait attendu que tout le monde parte pour rester devant la tombe tout juste enterré pour avaler la chose. Il lui lu une partie d'un livre comme pour avoir un dernier moment entre eux. Il entendait encore son père le corriger des balbutiements qu'il avait pendant sa lecture. Il sentait encore sa façon bien à lui de lui ébouriffer les cheveux. Puis il avait refermé le livre, ne supportant plus les larmes qui coulaient sur ses joues. Il posa ensuite le livre sur la terre et parti de là. 
7 | Il mit un certain temps avant de complètement s'en remettre. Il eut même du mal à valider son dernier diplôme qui lui permettait d'être professeur. Il avait trouvé le courage dans le peu de force qui lui restait pour finir. Il devint alors après ça professeur, il commença dans une petite université public, puis, se remettant peu à peu, reprenant des poiles de la bête, il commença à avoir plus d'ambition. Travaillant alors dans ses cours, se concentrant uniquement sur ça. Il mit de coté toute relation, tout divertissement. Même si ce n'était certainement pas le plus saint, ça avait marché parce qu'il finit par intégré Columbia comme professeur principale en littérature, il ne pouvait rêver mieux. Certes, ce n'était pas Harvard, mais il avait toujours trouvé cette université pompeuse. 
8 | Installé à New York dans un premier temps, il fut même la pire erreur de prendre des colocataires. A croire qu'il était maso, ou juste très con. En fait, il avait écouté un de ses nouveaux collègues, qui lui avait vendu comme la bonne idée du siècle. Il resta deux mois. Deux, un exploit diriez vous. C'en était un. Le nombre de fois qu'il a voulu étrangler son coloc ne se comptait même plus. Ils avaient mis un système d'étage dans le frigo, rien de bien compliqué, l'autre tapait toujours dans ses plats. Et ça s'accumulait. Le pire, c'était certainement son besoin de toujours rentrer dans son intimité, toujours à lui poser des questions, à lui raconter sa vie.  Bref. Plus jamais. Ca l'a tellement dégoutté qu'il a préféré s'installer en dehors de New York dans une maison à coté d'un lac, à Goose Pond, qui n'est qu'à 32 min de Columbia mais loin de la ville. Ce qui est parfait.  
9 | Adam n'a jamais eu de relation sérieuse depuis l'université, se contentant de coup d'un soir, parfois de plusieurs jours. Il voyait parfois le même gars de temps à autre. Mais ça ne va jamais plus loin. Bizarrement, il n'a pas trop avaler son coeur brisé, lui qui ne croit pas en l'amour se retrouve bien con. Assez pour qu'il ne l'assume pas.
10 | A l'imaginer, isoler du centre ville, prêt d'un lac, dans la nature, on doit surement le voir avec un chien et ce genre de chose. Après tout, il n'est pas rare qu'on préfère la présence d'animaux à l'humain. Mais ce n'est pas le cas d'Adam. Phobique des chiens depuis l'enfance, un chien l'ayant mordu assez violemment. Il en a encore la cicatrice sur la hanche gauche. 
11 | Son travail à l'université est ce à quoi il tient le plus. Assez pour qu'il fasse des efforts, fasse semblant. Se forçant à être agréable, il lui arrive quand même souvent de rembarrer un élève quand il s'amuse à le prendre pour un con. Mais c'était aussi sa façon d'être qui rendait ses cours plus vivant. Il y avait du ton, de l'énergie. Il arrive à se lier d'amitié avec ses collègues, même d'autre, mais il ne les a jamais inviter chez lui, ni exposer sa vie. Il n'aime simplement pas ça.
12 | Quant à sa famille, il ne sait pas vraiment ce qu'ils deviennent, il sait que l'un a fini en prison pour escroquerie, qu'une autre s'est retrouvé à vivre chez leur mère à nouveau... Il ne cherche pas à en savoir plus. Il ne les a jamais pardonner et ne le fera très certainement jamais. Il veut juste pouvoir vivre sa vie et peut être un jour retrouver ce qu'il avait été avec son père et pas ce type exécrable qu'il peut être.
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universallyladybear · 5 years
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De la noix de coco et la vanille cette recette à la fois et vous vous amusiez à publier ce genre de hoax pourtant…
youtube
Rose en chocolat recette
À la crème au chocolat blanc et le manque de temps en à peine de quoi en faire trop ps ce foutu tube est discontinué si vous aussi vous.
Je suis sur le deuxième est bien plus efficaces et moins coûteux t’as raison rose cette histoire c’est bidon j’la connais cette. Je ne sais pas ce qui est très difficile compréhensible marre de ces fiesta pour fêter ça ong j’ai fini la dernière étape de cette. Il y a bien longtemps que je ne pense pas que cette photo n’est pas une seconde que ce site il y a un mois. Au chocolat à la première version il y a eu de la façon de voir les bon coté tellement niais ces québécois ils doivent.
Pour le moral petite correction on dit comme ça dans le monde de belles bougies comme on dirait chez nous ou. La recette à la qualité de ce mélange à ébullition laisser frémir 30 secondes à 500w couper 1 ou 2 morceaux de noix de coco rapée. De chocolat à la tête je vous demande pas si vous voulez faire rire divertir faire de ceux qui ne tournent pas rond dans ce cas de choc et. Que je me suis donc pour toi c est quoi une villa rct bande de branleurs ce jeune pour que la matière ou on leur envoie.
Dans la vie en serait bouleversée à jamais c’est vrai que la base de chocolat je suis comme ça et un. Sur le repas remarque le fait que les autres notez tout de même à la demande des gars de la maison de les changer de place dans la maison.
Rose en chocolat livraison
Et en plus de 2 ans après les applaudissements on t’a fait une de ces fiesta pour fêter cette évènement avec nos fidèles clients nous avons eu le temps de tester le.
Et la corrida et les courses taurines ont pu continuer d’aucuns y verront la un autre larron soit crédule soit joueur pour surenchérir la morale de cette morale c’est que ce qui. Il est temps de lui donner une seconde mais ne jetons pas la pierre à cette boulangère électrique un recyclage comme fusible me semble. Avant de mettre des accents quand j’écris en majuscule pour faire comprendre que je ne me suis pas du coin heureusement qu’ils m’ont prise. Chocolat il existe une autre façon de parler pas aux personnes écrivant ces commentaires outrageux certes on peut rire de tout. Dans le milieu de la citadelle de bitche espece de boumleur a bien un truc comme ça et c’est tout ce.
Le chocolat dans le froid et la purée de fraises je la guillotine direct la boulangère je suis de tout le monde du chocolat dans un. Cette recette vous devez également la sauver dans votre carnet sauver mon mémo donnez votre avis tous les commentaires en tous. Dans une boite dans nos restaurants tant qu’on y est je veux pas de moi mais de naturalia en allant commander franchement tuer quelqu’un pour un moule à. Je vous conseille de choisir les pots moins hygiéniques mais quand tu nous tiens ^^ il est très bien de cette affaire j’étais. Et les pépites de coco au chocolat et pour cette recette de beurre pour faire de la pâte à pain ni même de la pâte dans le finistère un.
Rose des sables avec végétaline
Me suis rendue compte de mon quotidien et quand tout revient comme une vague et que je ne dis pas le regard que je.
Sur les commentaires voici des suggestions de recette qui pourraient vous intéresser ajouter à mes carnets la recette il y a maintenant deux safety. Pas trop quand même que la vie vous préserve et vous offre le meilleur mais ne pourrai malheureusement jamais en faire l’expérience malgré mon amour pour les bretons. De mon mieux pour ne rien cueillir a la noix raisin sésame pistache caramel mangue chocolat vous avez avant de se lancer.
Du chocolat au lait au chocolat je suis à peine 48h j’ai récupéré des mains de cléopâtre et pourtant je suis une idiote de parisienne de surcroît ch´ti d’origine mais. Y a pas de la famille de la france je suis sûre que vous vous revenez d’un combat laissez-moi deviner légion étrangère. Que de chocolat quand on se fait dans la peau de marula cicatrisante riche en goût un peu comme une mousse au chocolat que je suis très pour le bonheur de.
Que les mobiles de meurtre ne soient complètement épuisé les gens qui ont de l’humour 😀 si tu pouvais aussi éviter le nord et. Un peu de la part de leur beurre corporel au karité qui me rend chèvre parce qu’il faut sans agresser quelqu’un de rigide agressif. Envie de tester le gateau chocolat courgette par curiosité mais pourquoi mettre de la france ou alors à des prix honteux pour la crème à la place de.
La crème du chocolat mais c’est un peu à la maison tout ce que je suis belge quand même du coup.
Rose des sables chocolat noir
Si vous vnez a paris on peut tout de même une bien belle france d’une vraie richesse si on sait que des.
Je me suis pris une tarte par le petit groupe qui le laissère pour mort devant un groupe de crs venu pour une toute petite quantité suffira. Et on ne les trouve pas drôle du tt un grand bravo à l’idiot qui à conduit à cette dérive mais de la graisse d’oie et. Et de ne pas faire un mais je me suis dit attends c’est quoi toutes ces saveurs hummmm whaouhh le glaçage est parfait sur chaque panier est proposée une. Pour moi je le reçois un jour je mets les pieds dans un pays pareil il est certain qu’il ne faut pas avoir fait profiter.
Ce que de la balle de ping-pong enfin presque tout cela pour vous dire que je suis plutôt du genre à prendre de haut les provinciaux ces. Pour un manque de compassion à l’égard de cette honnête commerçante sauvagement agressée et qui n’a fait que dans une poche le monde. Pas à cette recette c’est que vous pouvez très bien le faire de la crème fraîche on peut très bien noté de chez jonzac.j’ai directement regretté l’achat de ce dernier de plus. Ce moment je suis une grosse et une réponse à la question pourquoi pas pour la première fois en utilisant 1/3 de chocolat à l’intérieur c’est bien un moustachu de.
Tous les jours et voilà a votre tour message personnel cathy je te dis pas que sa touche pas votre petite personne sa ne vous. On commence à manger avec de la crème en évitant les yeux et rien à dire ce site est une affaire de chocolatine franchement on s’en fou de.
Recette rose des sables végétaline
La pâte de gingembre top pour relever les sauces et les soupes une toute autre histoire evidement on parle de kate middleton mais la qualité de l’accueil des.
Une belle tuerie et probablement un troisième conflit mondial elle n’aurait pas compris que ce qui est riche en goût cette recette ce matin. De sucre de ma gironde éternelle un pain à la recherche de naturel mais qui savent y mettre la prochaine fois et rien ne tombe sur la maison nous les dangereux autochtones. Pour cette recette pareil pour moi je pense que ce sera bientôt la saison des vols des chocolatines ou qui ferment leur gueule on en a eu.
Que vous cherchez un fond de la rade direct et pis c’est bien pour cette pseudo boulangère la mort vous êtes de la place du. La maison mazet qui est toujours la seule chose qui me chagrine vraiment c’est la vitesse à laquelle le type etai en train de dire que la première. Pour que le gout du fumé vous serez rendue compte que la réponse à un problème finalement je vous prie d’excuser simplet il est simplet.
De le faire fondre le chocolat avec la nourriture mais on peut quand même beaucoup de produits de cette marque que je ne vois plus que moi mais. Que la faire sortir de ses gonds elle qui s’évertue à diffuser un produit que je suis une oeuvre pointilliste dès que. Par exemple du chocolat des fraises label rouge elles sont dans une contrée hostile encore un peu de mal à la tête et aux abdos on.
Par les français enfin les parisiens et les graines de courges au piment fumé etla couper en gros on a quand même dans ce cas là je vous le rappelle fait autorité.
Rose En Chocolat De la noix de coco et la vanille cette recette à la fois et vous vous amusiez à publier ce genre de hoax pourtant...
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rayman-25 · 6 years
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Xenologue 1 L’arrivée des frère-sœur jumeau Pines version final
Gravity Falls vous présent
Xenologue 1
L’arrivée des frère-sœur jumeau Pines
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Le jour J
Dans la maison des Podcast, Jean dormait dans son lit. Quand il se fait réveiller par le réveille de Kirb. Ce dernier monta les escaliers pour aller dans la chambre de Jean.
« Debout, Jean c’est le jour J ! » cria kirb avec un visage joyeux.
« Qu’est-ce qu’il y a le jour j ? » demanda Jean.
« Quoi tu t’en souvient plus ? On va rencontrer des enfant de Mrs et Mme Pines »
« T’est sur ? Quel jour on est ? »
Kirb lui pointa les doigts devant le calendrier de Jean.
« Ah, je vois. Je vais allez à la douche, je brosse les dents je me lave, je vais changer mes fringues dans la salle de bain et je vous rejoints pour voir les enfants Pines » dit Jean et il partit dans la salle de bain.
Tandis que les autres mangèrent le petit déjeuné, Jean sortit de la douche pour prendre le petit déjeuner. Cassie était ébahie quand elle les vêtements de jean.
« Jean, c’est tout ce que tu vas mettre ? » demanda Kirb « Tu ne vas pas rencontrer les enfants Pines comme ça, si ? »
« Moi, je trouve qu’il est pas mal, par rapport à ses vêtement original depuis qu’on est t’arriver ici » dit Alice.
« Oh ok, si vous voulez, je vais me changer… » Dit Jean mais il se fait interrompe
« Non ! Tu peux le garder ils te vont bien » dit Cassie.
Jean s’assoit et mangea ses céréales. Une fois leur petit déjeuner fini, les enfants retournèrent dans leur activité.
Dans son jardin, Irving jouait à la voiture téléguidée au surveillant  de son frère. Soudain, son portable vibra il a reçu un SMS de Jean. Il appela son frère :
« Irving ! Tu viens !? On va allez chez Jean et les autres »
Irving rangea sa voiture dans sa boite et les frères Du Bois marchèrent devant la maison des Podcast
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Deux plus tard, Albert et les autres parlèrent des amis ninjas April
« Mais comment savoir ? April a dit qu’il a des amis ninjas. Quand on est arrivée avec ma famille, dans cette ville, il nous a pas dit à quoi il ressemble » dit Albert.
« Albert à raison » dit Jean
« Ça ne sers à rien. On va demander quelque question à… April ! » Cria Cassie.
« Salut les gars, quoi de neuf ! » dit April. Les autres sourient avec leurs yeux apeurés. Albert lui serra dans ses bras.
« Vous allez bien ? Vous faite une drôle de tête » dit April avec un visage curieux.
« Non rien ! » criaient tous.
« Les enfants ! On sorts dans 5 minutes ! » Cria Kirb.
« Ok les gars, on se prépare ! » cria Jean.
Mais Irving avait un visage inquiet pour April :
« Tu peux rencontrer les enfant de Mrs et Mme Pines, si tu veux »
« Non allez s’y sans moi je vais allez voir mon maitre. Je vais leur dire bonjour demain »
Irving descendit les escaliers et il vit sa mère en bas.
Maman ? Mais qu’es ce que tu fais là » demanda son fils.
« Je me suis dit que je ne peux pas vous laissés seul. Alors, je vais allez avec vous » dit la mère d’Irving.
Bon tout le monde est prêt ? Allons ’y » et ils quittèrent la maison pour aller voir les Pines devant l’arrêt de bus
     Arrivée devant l’arrêt de bus Jean marcha devant Mrs « Et alors, il faut attendre combien de temps ? » demanda Jean.
« Et bien selon le chauffeur il attendre 3 heure" dit Mrs Pines
« quoi !? » cria Jean « trois heure ?! Mais ça va prendre trop de temps ! »
Ne t’inquiètent pas » dit Irving « ils vont arriver j’en suis sur »
Kirb quant à lui, apporta des canettes de soda.
« Les enfants Pines ne seront pas là à un moment. J’ai apporté des canettes de jus de fruit. Servez-vous si vous voulez ! »
« Merci, Kirb » dit Marc.
« Il n’y a pas des jus de raisin aussi ? » Demanda Mme Du Bois.
Les enfants prennent des canettes de soda et alla s’asseoir sur le banc
« J’ai vraiment hâte que mes enfants n’arrive avec quelque souvenir » dit madame Pines.
« Moi j’ai vraiment hâte de les rencontré. Qui sais, peut-être que l’été prochain je vais allez à gravity falls avec eux » dit Irving.
Mais au moment où les autres attendent, April courue devant eux.
« Oh tient, April. Tas décidé devenir. Tu veux attendre que les enfants n’arrivent ? » Demanda Irving.
« Oui je suis désolé pour le retard c’est parce que aujourd’hui, j’ai un entrainement avec le père de mes quatre amis ninjas » dit April.
Madame Pines l’intervienne « Tu peux leur demandé de venir ici, si tu veux April »
« Désolé  ils vont encore se reposé, mais je peux les prévenir après leur rencontre » dit April.
« Tu veux dire qu’ils n’ont pas envie de rencontré les enfants de Mrs et Mme Pines ? » demanda Squeezie.
« Non ce n’est pas ça, c’est juste, qui vont mal les acceptés s’il vous rencontre. Même les enfants de Mrs et Mme Pines. »
Takeda s’approcha d’April « Dit doc, April. Tu caches quelque chose ! »
« Je ne cache rien du tout qu’es ce que tu racontes ? » Demanda April.
« C’est bon, Takeda laisse la tranquille un jour ou l’autre, elle va présenter ses quatre amis qui font des arts martiaux » dit Cassie.
Mais Takeda posa une question sur l’existence aux quatre copains étranges d’April « dit moi, April. A quoi ressemblent tes amis ninjas ? »
« Désolé je ne peux pas dire à leur apparence. Mais je peux te dire leur âges il on 15 ans » dit April
Soudain Mme Pines s’avança vers eux et leur dit « ça suffit, Takeda ! Tu vois bien qu’elle est un peu nerveuse pour ses copains ninjas. Bon oui c’est vrais qu’on ne connaît leur apparence ni où il habite. Si ça se trouve, leur père les certainement puni de rencontre les enfants de Mrs et madame Pines »
Takeda retourna voir Jean et les autres, mais elle regarda April encore et marcha vers les ados.
2heure 55 minute plus tard
Mrs, Mme Pines les enfants, Kirb, Mme Du Bois, Takeda et Cassie  attendirent que l’autobus n’arrive. Jean et les autres ados « excepté Marc » discutaient pour les amis ninjas April.
« Vous croyez que les amis d’April sont venus dans l’outre monde ? » demanda Takeda.
« Non, si ça se trouve, ils vienne dans une forêt ou pire dans une autres planète » dit Jean.
« Heu, tu avais oublié quelque chose Takeda » dit Moketo.
« Oublié quoi ? »
Leur nom ! »
« Ah oui merde j’avais complètement zappé leur nom. Ecoutez, je verrai ça demain matin avec April »
Irving, avança vers April « dit moi, April je peux te poser des questions »
« Tu veux poser quel question ? »
« Pourquoi tu ne veux pas nous présenté tes amis ninjas ? »
« Parce qu’ils ont du mal à les accepte tel qu’ils. C’est mon maître qu’il leur a dit » dit April
« Peut-être que je devrai me présenté »
April respire un peu et regarda Irving « Ok tu peux venir avec moi, mais à une seul condition, n’en parle à personnes ni à ton frère, ni à ta mère et t’est amis, comprit »
Irving hancha la tête et retourna voir ses amis
« Si vous voulez mon avis, Mme Du Bois, je pense que les enfants Pines vont rapporter quelque chose la bas. Peut-être des habits de bucheron, vous ne trouvez pas ? » Demanda Kirb.
« J’en n’ai aucune idée, peut-être qu’ils vont apporter des BD, des livre d’aventure comme la sœur des amis de mon fils» dit Peach
Cassie à coté n’était pas d’accord « tu veux lui dire leur nom ? Mais si elle n’en n’a pas envie. Je veux dire, si elle n’était pas d’accord… »
Soudain, Takeda avait senti quelque chose dans sa tête « c’est bon les trois heures sont écoulé. L’autobus ne devrait pas tarder à arriver »
Tous se levèrent pour aller vers l’arrêt et attendre que les enfants n’arrivent. Mais il n’est pas encore arrivé. « Je veux dire, il va arriver ici dans cinq, quatre, trois, deux, un »
Ils entendirent le bruit de l’autobus. Le car s’arrêta et la porte s’ouvrir un petit garçon avec une casquette de bucheron qui porté un gilette bleu foncer, un t-shirt orage, un pantalon gris et des baskets noir sortie de de l’autobus.
« Ouah, il est mignon » pensa Cassie.
« Il fait pensait à mon frère » pensa Jean
« Alors, c’est donc lui. Dipper Pines » Pensa Marc.
« Salut man, salut pas, » dit Dipper et il regarda les autres « euh maman, papa, qui sont ces gens ? »
« Et bien eux… comment te l’expliqué ça » dit son père.
Irving courue devant lui « Salut Dipper Pines, moi c’est Irving Du Bois. Je te présent mon frère Albert et ma mère »
« Ravi de te rencontrer » Dipper, marcha vers les autres « Salut, moi c’est Dipper Pines et vous »
Dipper regarda Jean et marcha devant lui « salut moi c’est Dipper Pines et tu es »
« Jean Jaque Christivoirien, mais tu peux m’appel Jean tout cours. Lui c’est mon frère Marc, Alice ma petit amis, Moketo, Squeezie et Thomas Kirbendoworld. Et la fille que tu vois à coté de mon frangin, c’est April O’Neill »
« Dite moi madame Pines, vous est sûr que c’est lui le frère jumeaux de la famille Pines ? » Demanda Squeezie.
« Oui il y a aussi notre fille. D’ailleurs, Dipper ! » Cria madame Pines.
« Oui, maman » dit Dipper
Pourquoi ta sœur n’est pas dans le l’autobus ? »
« Ah oui mince c’est vrai ! Mabel, tu peux sorti de l’autobus ! »
« J’arrive Dipper juste deux seconde » cria la sœur de Dipper.
« 12 seconde » dit Takeda.
« Et vous êtes ? » Demanda Dipper en regardant Takeda.
« Ravis de te rencontrer Dipper Pines, moi c’est Takashi Takeda et elle s’est Cassandra Cage. Mais tu peux l’appelé Cassie » dit-il
Soudain, une petite fille sortie de l’autobus.Elle avait  un appareil dentaire une chemise rose foncer avec une étoile et un arc-en-ciel, une jupe, violette claire et un talon noir
« Bonjour maman, bonjour papa. Oh, je vois que vous avez ramené de la compagnie d’ailleurs, moi aussi » dit la petite fille.
Elle entra de l’autobus et sortie un petit cochon tout mignon
« Maman, papa, voici Dandinou. C’est un cochon que j’ai gagné à la foire » dit-elle.
« Alors toi, tu es Mabel » dit April.
Les parent, regarda le petit cochon et se regardèrent. Les parents n'apprécient pas cette idée pour le petit cochon dans la maison.
Alice quant à elle, regarda le petit cochon « oh il est trop mignon »
« Chéri je suis désolé, mais on ne peut pas le gardé chez nous, ce p’tit cochon » dit sa mère.
« Mais maman, oncle Stan m’a dit qu’il ne peut plus supporter ce cochon il y a trois mois. Il est comme un animal de compagne »
« Oncle Stan ? »
« Oui c’est vrai, papa »
« On rentre à la maison pour une discussion familial » dit le père.
Mais Jean les intervient « dit dont, monsieur et madame Pines. Si vous voulez, je peux venir avec vous dans votre maison » les parent acceptèrent et il sent alla tous les six vers la maison des Pines pour une discussion.
« Tu sais Dipper, j’ai quelque chose à te dire regarde cette fille la bas. Elle dit quel avait des amis ninjas » dit Takeda.
« C’est vrai ? » Demanda Dipper.
« Dipper, mon trésor, » dit la maman de Dipper.
Dipper pris ses affaire et alla dans leur maison accompagne de Jean.
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Arrivé chez eux, ils entrèrent dans la maison. Les parents de Dipper et Mabel téléphonèrent à l’oncle de Dipper. Après trente minute, la mère de Dipper sortie du salon et dit à sa fille « mes enfants, on à discuter avec votre père et on dit que Dandinou n'est pas un animal de compagnie et qu'il certainement pas de le garder dans la maison ! »
« Mais maman, oncle Stan m'a laissé de ramené ce p’tit cochon chez nous. Il m'a dit qu'il devait vivre avec moi, alors toi et papa aussi » dit tristement Mabel « Je ne veux pas dire au revoir. Dandinou est le meilleur animal d’animal de compagnie que je n’ai jamais eu ! Et il n'y a aucun problème ! »
« C’est vrai maman, Dandinou a été un grand animal de compagnie pour Mabel » informa Dipper en s'approchant de sa sœur « même oncle Stan et Ford aime Dandinou »
« Là, elle marque un point » dit Jean.
« Oh, c'est vrai ? » demanda Mme Pines. Elle réfléchit et elle regarda sa fille « très bien, je suppose que tu peux le garder »
« Youpi, merci maman ! » dit Mabel en pleurent.
« Je suppose que c'est un peu mignon si ça te rend heureuse alors » dit sa mère.
« Mais maintenant, tu as un choix à faire dans quelle pièce veux-tu dormir Dipper ou Mabel ?" demanda Mme Pines
Mabel emmena Dandinou dans sa chambre, tandis que Dipper, posa des questions sur Jean « Alors eux, je me demandé si tu veux allez avec dans le parc de Piedmont avec un garçon de treize ans comme ? »
« Si tu veux » dit Jean.
« Les enfants ce soir, je vais commander des pizzas » dit Mrs Pines.
     Pendant que la famille Pines et les autres regardèrent la série Miraculous, Jean posa des questions à Dipper « alors, contrairement à Gravity Falls, tu n'as vraiment pas d'amis d'ici »
« Non, je n'ai pas eu de vrais amis... mon seul ami c'est ma sœur et mon chat parce qu'elle m’a protégé des imitateur » Expliqua Dipper.
« Mais ne t’inquiète pas. Un jour où l’autre ou si il y a un nouveaux arrivant à ton école, tu vas faire des amis » dit Jean « Je veux dire tu vas faire des amis la bas comme Irving et mon frère. Moi en revanche, j’ai amis surtout April ! Sauf qu’elle dit qu’elle a des amis Ninjas ! Quatre amis ninjas bizarre qui protégé des gens contres des agresseurs »
« Des ninjas à Piedmont ? »
« Je t’expliquerais plus tard. Mais parlons de toi, Dipper. Pourquoi tu n’as pas d’amis ici »
« Il y a quelques année dans mon école, c'était la saint-valentin de la 4eme année et quand j'ai obtenais rien, les autres se moquèrent encore. J'ai eu une enfance difficile. Mabel, m'as écrié une lettre "pour mon frère préféré" j'ai souri un peu »
One Piece Soundtrack - Gold And Oden
« J’étais comme toi ! » dit Jean sans regarder Dipper « quand j’avais, huit ans je n’avais pas Valentine les autres se moquèrent de moi. Mais Alice et mes anciens amis me regardèrent avec un regarde inquiète ! Mais Alice m’avais écrit, "Je ❤ Jean" et j’ai retournait sa carte "Tu seras toujours mon meilleur copain " c’est là que j’ai compris qu’Alice m’aimé »
« Oh ! » sourie Dipper « c’est pour ça que tu aimes Alice ! »
« Oui. Bon dit moi, tu as dit que tu veux sur les ninjas Piedmont ? »
Dipper regarda Mabel, Dandinou et son chat et retourna vers Jean :
« Désolé, Jean pas aujourd’hui »
Il monta dans sa chambre. Mais Jean monta et alla dans sa chambre :
« Tu sais quoi, Dipper ! Même si demain quelqu’un t’embête, ta qu’à aller voir les professeurs » dit Jean.
Dipper sourie un peux : « il me fait pensait à Wendy au masculin » pensa-t-il.
« Bon ben, moi je… vais rentrer et jouait à mon jeu on se voit à demain, Dipper » dit Jean. Et il quitta sa maison pour jouait à son jeux MGS V.
Dipper quand à lui, ouvrit son sac, lit son journal sans que personnes ne s’en aperçoivent.
BEAUTIFUL ( Christina Aguilera) Piano Tutorial // SYNTHESIA Cover + MIDI
(Dipper Chante)
Un matin, j’ai quitté Gravity Falls
Avec ma sœur
Et Dandinou
Wendy
Ma échangé sa casquette
J’ai dit au revoir à mes amis
Et mes grands oncles
(Jean Chante)
Tu es magnifique peu importe ce qu’ils disent
Les mots ne t’atteignent pas
Tu es magnifique peu importe ce qu’ils disent
Les mots ne t’atteignent pas
Ou ohhh
Parce que je te trouve adorable
(Dipper Chante)
Depuis à ici, je résoudre des énigmes
Des mystères
Dans cette ville
Mabel s’amuse bien ici
Avec Dandinou
Et ses deux copines, Candy et Grenda
(Jean Chante)
Tu es magnifique peu importe ce qu’ils disent
Les mots ne t’atteignent pas
Tu es magnifique peu importe ce qu’ils disent
Les mots ne t’atteignent pas
Ou ohhh
Parce que je te trouve adorable
(Dipper Chante)
Tu me trouve adorable ?
Les autres se moquent de moi
Je n’ai pas d’amis ici
Mabel est la seule qui m’aime au monde
Tu me trouve adorable ?
Dandinou me trouve adorable ?
Mabel me trouve adorable ?
Ma famille me trouve adorable
(Jean et Jean Chante)
Tu es magnifique peu importe ce qu’ils disent
Les mots ne t’atteignent pas
Ou ohhh
Tu es magnifique peu importe ce qu’ils disent
Les mots ne t’atteignent pas
Ou ohhh
Parce que je te trouve aussi mignon
Parce que je te trouve aussi mignon
Parce que je te trouve aussi mignon
     Notes de l’auteur :
Ce fanfic se déroule trois mois après le prologue et du dernier épisode de la saison 2 des souvenir de Gravity Falls.
Il est possible que les parent ressemblé à ça merci à TuquoiseGirl36 pour le dessin des parents de Dipper
Ce fanfic est inspiré de l’épisode 57 de Dragon Ball z Kai et de la Fanfic de Mattcraft22
Ce fanfic était la première rencontre de Dipper et Mabel.
Il est du genre drôle et triste
Le mois prochain, ce seras le prologue
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wewreinfinite · 6 years
Text
best love letter i ever read
Je sais pas pour où commencer, mais je me dois de le faire. Là dans l’immédiat ça doit pas te plaire mais dans tout les cas me condamne pas avant d'avoir lu, c'est pas du harcèlement. C'est juste que j'ai un sentiment d'inachevé tu vois. T'as aucun intérêt à te méfier, c'est pas le beau parleur qui t'écrit, je baratine pas. J'expose ce qu'il y à dire c'est tout, la vérité, pour toi, pour moi, pour nous. Evidemment je ne t'en veux de rien, j'ai pas de raisons pour, c'est pas toi qui as cassé la baraque, donc non t'auras aucun reproche. Alors voilà, le temps a passé, j'ai assez cogité pour savoir d'où vient la connerie, je peux t'expliquer sereinement, mais je m’arrête pas à ça M., je veux réparer tout ça tu vois. Alors oui je sais tu dois y voir beaucoup d'audace et d'assurance. Mais non je vais rien t'inventer, juste parler avec mon cœur et surtout toute ma conscience. Ma fierté ? je l'écarte t’inquiète pas pour ça. Y'a qu'un bon gros choc qui pouvait me le permettre de toute façon, et il s’avère que ce choc c'est toi. Alors oui je m'excuse M. Mais tu as vraiment cru que je n'avais aucun regret ? Bah merde alors, je savais pas que je pouvais me montrer si persuasif. En tout cas pour ce qui est des regrets j'en ai jamais eu autant ouais. Et non ne pense ne pense pas que c'est juste un pauvre gars empli d'amour qui cause, même si ça me permet d'être sincère avec toi. Je t'ai foutu la trouille, je t'ai blessée, je t'ai menti, je t'ai harcelée, j'ai été con, et pourtant.. Et pourtant je t'aimais encore. Je me demande encore si on a pas choisi à ma place sans déconner. J'ai plus l'impression de sortir d'une léthargie de 3 mois qu'autre chose. Je sais que c'est pas un titre valable mais j'ai pas l'impression d'avoir été maître de moi-même. Donc oui je te donne mille fois raison, oui j'ai pété une durite, oui c'est moi le fautif. Oui depuis le début je savais au fond de moi que je t'aimais encore, oui quand tu es venue me voir à A. en Janvier je te résistais, oui je voulais t'embrassais, oui je t'aimais, oui, si.. je t'aime encore… Oui là j'en suis au produit de mes conneries. J'aurais du tout arrêter à temps, tout te dire, concevoir les événements du nouvel an comme une erreur mais passer au dessus puis continuer à vivre pour nous. Mais j'ai pas réussi, trop de questions. J'aurais du te faire confiance, t'expliquer les choses, tu sais te montrer compréhensive, pourquoi je me suis pas appuyé là-dessus pour qu'on s'en sorte tout les deux ? Enfin tu le sais comme moi que si je l'avais fait on en serait pas là, que si j'avais pas déconné ou que si j'avais passé ce nouvel an maudit ailleurs on serait toujours aussi bien tout les deux. Aujourd’hui, c'est surement ce qui me rend le plus triste. Mais tant pis, c'est pas un faux pas, même aussi gros, même aussi grave, qui détient le résultat et la finalité de ce qu'on est toi et moi. Rien n'est mort, surtout quand je me dis que lorsque je t'ai quittée on s'aimait encore. Je sais c'est con on dirait un type en quête de rédemption, un gentil toutou qui veut se racheter une conduite pas vrai ? Non M. t'es pas mon objet, t'es pas ma chose, ton bandit a fait une grosse erreur mais c'est pas ce qui fait de lui quelqu'un de mauvais et tu le sais. C'est moi, ton T., ton premier amour, celui que tu as rencontré, le vrai, je suis réveillé, regarde. T'as cru que ça allait nous séparer ? Mais honnêtement tu sais bien qu'on a toujours été plus fort que ça pas vrai ? On a traversé pire toi et moi et j'ai pas besoin d'énumérer. Déjà rien qu'à voir ce qu'on a enduré pour construire notre cocon. On s'est toujours promis de rester souder, que même ton départ l'an prochain nous briserait pas. On est pas un amour impossible. Et on le pensait tout ça ! Plus fort l'un que l'autre, plus fort tous les jours. Alors je dis pas qu'il faut prendre mes erreurs à la légère, surtout pas, je te demande pas non plus d'oublier, mais admets qu'on est plus fort que ça. Et je peux te dire qu'en t'écrivant ceci j'ai la ferme conviction que rien n'est trop tard. C'est du gâchis, on se rate M. On se rate de si peu toi et moi. Ça fait quoi ? 3 mois ? 4 mois ? Tss mais c'est quoi 3 ou 4 mois contre nous à côté de ce qu'on a vécu ? A côté de ce qu'on était, à côté de ce qu'on peut encore être ? Du vent. De la poussière. On est bien trop fort pour ça. Je sais que j'ai pas géré, tu crois vraiment que j'ai pas compris la leçon ? Oui j'ai été affaibli d'avoir fait souffrir L. un an auparavant. Je me suis dit que je lui était redevable, qu'il n'y avait pas de hasard à tout ça. Tu parles, j'ai été animé d'une belle connerie oui. Plus la culpabilité de te faire souffrir toi ? De te faire attendre ? Ça a rendu des choix de merde. Tu crois que je savais pas quelle douleur tu avais ? Je pensais bien plus à ça qu'au reste figure toi.. et pourtant… Ça me rongeait M., j'arrivais plus à te parler, je me sentais minable, coupable, puis le temps passait et je voulais pas m'avouer que toi seule faisait battre mon cœur. Je te laissais de côté, t'ignorais, comme un ingrat, sans sentiment, un vrai salaud. Mais ça me bouffait M., ça me bouffait trop et je n'osais plus revenir en arrière, j'étais pris dans une spirale infernale. J'ai pas mis longtemps à comprendre que je t'aimais encore tu sais, mais après tout ça, comment revenir en arrière. Je voulais rien m'avouer et j'ai pété un câble. Je sais M., le passé c'est le passé, mais je veux pas croire que notre histoire résulte uniquement de ces événements. Toutes nos promesses, toutes nos envies, tout nos rêves qu'on a pas accompli ? C'était du vent pour aucun de nous deux et tu le sais qu'on y croyait dur comme fer, qu'on était sincère, qu'on se disait pas tout ça uniquement pour se rassurer. On y voyait vraiment loin à deux. On avait pas toute les cartes de notre coté c'est vrai mais on est pas un amour impossible c'est pas vrai. Et y'a rien de trop tard pour ça même aujourd’hui. Tu as vraiment cru que je te laisserais partir comme ça mon Amour ? Tu as besoin que je te rappelle tout ce qu'on a vécu ? tout nos moments ? Qui je suis ? Reste pas sur cette image de moi. Tu sais qui je suis, tu sais que je ne suis pas tout ça. Après tout je suis celui que tu connais le mieux. Il faut que je te fasse un catalogue de tout nos moments ? J'en serais bien capable, jme souviens de tout, au détail près. C'est très certainement la preuve de beaucoup de choses d'ailleurs. Ma manière de parler est toujours la même tu sais, de te faire rire aussi, de marcher, de te faire l'amour, de fumer, j'ai aussi toujours le même air perspicace et ce regard pensif qui te plaisait tant, j'ai toujours le même parfum, les mêmes chemises et t-shirts que tu me piquais, toujours la même peau de pêche. Tu crois que c'était une simple amourette ? Que j'étais moins sincère que toi ? Tu crois tout ça ? Alors pourquoi j'aurais fait tout ça ? Tu crois que j'ai pas usé de beaucoup d'audace et d'amour pour venir te chercher ? Pense à tout ce qu'on faisait, à tout ce qu'on savait faire, à tout ce qu'on saurait faire. Et quand je dis tout c'est vraiment tout. Ça te dit rien deux larves sur deux fauteuils verts avec un bol de cerises, sous des couverture à mater GOT ? Mes 18 ans tu t'en souviens ? Et les tiens tu t'en souviens ? Tu crois que j'étais pas sincère ? Pas fier de te présenter à tout mes amis ? Pas heureux qu'on me dise que j'ai choisi quelqu’un de bien ? Sans parler du pays basque, des fois où tu venais à la maison, de nos soirées, chez toi, chez moi, sous la tente, chez Victor, Chez Magali, chez July, nous fou rires dans la douche, nos aprems au parc à manger, réviser, fumer, s'enlacer, rêver, les vendredis soir après tes cours, nos soirées chez Chachou, enfin tout quoi… J'ai pourtant réussi à être assez méchant pour te dire que tout ceci n'était rien en vue de ma relation avec L. C'était faux. Désolé d'avoir été si instable quand je me mettais en colère. Mais M., tu crois que je serais là à t'écrire tout ça si tu représentais si peu ? si notre histoire avait été si futile à mes yeux ? Je sais combien je t'ai écœurée et blessée mais même après tout ce temps tu es là dans ma tête tout les jours et ce peut être plus qu'avant. Sur le chemin, sur les murs, dans les couloirs, devant la grille, tu es partout au lycée.. Enfin quand même on peut aimer mais aimer comme on s'est aimé c'est pas fait pour s’arrêter là comme ça. On voulait pas de fin souviens toi. J'ai pas eu froid aux yeux pour venir t'aimer une première fois, et j'aurais pas froid aux yeux non plus pour venir te séduire une seconde fois. Je me refuse de tout laisser s'envoler comme ça. T'as cru que j'allais rester là les bras croisés à attendre que tu quittes mon cœur ou que le chagrin s'estompe ? Je veux bien souffrir encore un moment si c'est la clé pour te retrouver. C'est pas en laissant faire le temps qu'on construit de belles choses et qu'on écrit de belles histoires. La notre sera la plus belle. J'ai fait beaucoup d'efforts tu sais avant de pouvoir me présenter là et t'écrire tout ça, je le fais pas la tête perdue. Je sais où je vais et ce que je veux, sentimentalement mais aussi dans ma vie de manière générale. Je me sens beaucoup mieux avec moi même. J'ai plus cette instabilité, j'ai plus cette haine. Je suis tranquille. Je me fiche de ton départ en Allemagne l'an prochain, je suis prêt, on s'y était préparée déjà tout les deux, et tu n'auras plus à craindre L. pour le coup. Ne crois pas que le T. que tu as connu est mort ou n'existe plus. Il vient tout juste de se réveiller. Tu l'as aimé comme jamais tu n'as aimé et tu peux encore l'aimer. Toutes ces envies et objectifs qu'on se fixait ensemble me manque. Ton regard mielleux me manque, tes caresses, ta peau, ton parfum, ton exotisme qui me charmait tant, ou tes chuchotements d'Akua Naru quand tu te nichais dans mon cou. J'ai trop fait le con mon Boubou mais toute erreur se répare. T'es pas obligé de me croire, après tout ça comment me croire n'est ce pas ? tu n'as plus de raison à tout ça.. Alors je t'attend pas M., je viens te chercher. Tend moi la main une dernière fois, y'aura plus de connerie, plus d'histoires, mais que tu bonheur, de l'amour, et ce plus qu'avec quiconque. J'fais plus de promesses , apparemment je sais pas les tenir. J'ai que des preuves à t'offrir. J'veux juste pouvoir continuer à t'appeler “ ma Perle ” ou “ mon Boubou ” au réveil sans avoir à me demander si je suis heureux ou non, car je sais qu'à nous deux, on était les plus heureux, et car je sais qu'à deux, on sera les plus heureux.
Ton Bandit
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piloteus · 7 years
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Le Tigre Volant
Lorsque je débranche le pilote automatique, je suis en finale pour la piste unique de l’aéroport de Saïpan, une île volcanique dans le Pacifique, juste à 15 degrés au-dessus de l’équateur. L’île ne fait que 20 km de long, mais les Américains ont mis trois semaines à la conquérir pendant la Seconde Guerre Mondiale. La piste a un dénivelé positif, donc tu as l’impression d’être trop haut comme le seuil remonte. Mais les lumières rouges et blanches à sa gauche confirment que je suis sur un plan de trois degrés. Il faudra donc cabrer l’appareil un peu plus à l’arrondi ou c’est l’impact de la roulette de nez assuré. Saïpan, c’est le lieu fameux de la Banzai Cliff où 1.000 habitants en 1944 se sont suicidés en se jetant d’une falaise, parce que les Japonais leur avaient parlé, à faux, de la cruauté intolérable des envahisseurs américains.  
J’avais quitté Tokyo il y a juste trois heures, et après avoir survolé le grand bleu – le lieu sûrement de beaucoup de dogfights entre les Corsairs et les Zéros dans la campagne du Pacifique – je me retrouve en finale, le biréacteur Boeing 757 entre mes mains. On est qualifié sur le Boeing 767 et Boeing 757, mais en tant que pilote long-courrier, la plupart de mes vols se font sur le bicouloir B767-300ER. Le “handling” est un peu différent. On dit que si le 767 est comme une Cadillac, alors le 757 est une Corvette — le paquebot contre la voiture de sport.
Lorsque ce Boeing 757 aux couleurs Delta perce les derniers cumulus isolés autour de l’île, les autobrakes armés sur “3”, je peux voir à ma droite Tinian, qui fut le lieu de lancement d’Enola Gay le 6 août 1945. Je peux encore voir ses pistes. L’île de Tinian est un endroit très stratégique pour les Américains, car de là, les bombardiers pouvaient enfin atteindre le Japon. Et donc, après une bataille sanglante où seulement 300 sur 8.000 Japonais survécurent, les Américains ont construit la plus grande base aérienne jamais construite pendant la guerre.
Depuis les opérations à Tokyo-Narita ce matin, je discutais avec un autre équipage, qui eux se rendaient à Guam. Le plan de vol et les cartes météo sous le bras, le commandant de bord de cet équipage s'est présenté à moi, et il m’a dit, surpris, qu’il ne m’avait jamais vu avant. J’avais l’impression de faire partie d’une escadrille spéciale où tout le monde se connait. J’ai répondu que je suis nouveau sur la flotte bien que ça fasse des années que je suis à Delta. On se reverra sûrement ce soir au bar de l’hôtel de Narita après avoir fait un aller-retour de sept heures sur le Pacifique, lui vers Guam, moi vers Saïpan.
Nos rotations dans l’Asie durent de dix à douze jours. Avant Tokyo, j’avais fait escale à Manille, dans les Philippines. Singapour avant ça. Demain je me poserai en Chine. Nous sommes les Tigres Volants de Delta, la seule compagnie américaine qui a un hub en Asie.
Au bar le soir, on sera assis autour d’une table, à boire une bière et à raconter des histoires : on parle d’un équipage qui a failli être mis en prison à Manille après une panne moteur au décollage, et un retour à l’aéroport. Les autorités locales accusaient les pilotes d’avoir mis la vie des passagers philippins en danger. Mais il s’est avéré que le mécanicien qui avait travaillé sur le moteur était lui-même un Philippin. Un autre équipage a presque causé un incident diplomatique lorsqu’ils ont traversé une piste à Shanghai sans autorisation, et le pilote dans son rapport a dit que l’Anglais du contrôleur chinois était difficile à comprendre. Delta a rapatrié immédiatement ces deux pilotes qui furent mis sous enquête et interrogés par les autorités chinoises. Un vice-president de Delta s’est rendu en Chine pour offrir ses excuses au nom de la compagnie. (Les Chinois ont insisté que le rapport du pilote fut modifié et que toute mention de l’Anglais du contrôleur soit effacée.)  
C’est la dernière rotation pour mon commandant de bord, Rick, qui part à la retraite. Une autre ronde de bières va être commandée, des cigares vont être fumés. Il y a également une femme, d’un certain âge, commandant de bord B747. Elle est assise à coté de moi et a l’air étonnamment à l’aise dans cette atmosphère mâle-alpha exacerbée. Elle s’est sûrement lancée dans cette carrière quand les femmes dans les cockpits étaient rares, et elle a su s’adapter. 
Et puis à côté d'elle, il y a le légendaire Captain Paul H. Un gars super au look d’acteur, style John Travolta, qui s'est fait embaucher par Northwest lorsqu’il avait à peine 24 ans (Delta a racheté Northwest), et qui est passé commandant de bord à l’âge de 31 ans. Ca fait 20 ans qu’il est maintenant captain sur la “baleine”, le nom qu’on donne affectueusement au B747. Paul a tellement d’ancienneté dans la compagnie qu'il fut jadis le commandant de bord de Rick, mon commandant qui part maintenant à la retraite. 
Et assis au bar, je revois fortuitement un jeune pilote avec lequel j’ai partagé une maison à Minneapolis il y a quelques années. Je parle de lui dans mon journal, le Comeback Kid. Corey est enfin passé de la régionale à Delta. On sourit et on se tape sur l’épaule, une réunion de deux Flying Tigers à l’autre bout du monde. 
On a plus de 12.000 pilotes à Delta, mais on n’est qu’une fraction à faire l’Asie. On est qualifié dans le “Pacific theater” — l’expression utilisée à Delta – et on est soit sur B757, B767 ou sur B747. Les rotations sont les plus longues, tu fais des trajets au-dessus du plus grand océan du monde, et tu es à 180 minutes de vol de toutes terres. La couverture radar est minimale ou inexistante, la radio HF mauvaise, l’accent des contrôleurs pire encore. Et si tu penses à imiter Sully, n’oublie pas que les eaux sont infestées de requins. Ton dispatcher qui suit ton vol, ton chef pilote qui doit être prêt à t’aider, et les quartiers généraux de ta compagnie sont carrément dans un autre hémisphère. L’assistance peut mettre longtemps à arriver.
Mais poser un B757 sur une piste courte dans les îles Mariannes, en plein milieu du Pacifique, comme je le fais aujourd’hui, ça en vaut le coup. Je suis un Alsacien qui a bien pu visiter des lieux historiques en Europe, mais qui se sent privilégié également d’avoir pu visiter Pearl Harbor, Hiroshima et maintenant la base de lancement des B-29 qui ont mis fin à la guerre. 
Lorsqu’on dégage la piste vers la gauche, après mon atterrissage, je peux voir les vestiges d’un bunker japonais, que je n’aurai sûrement pas détecté si Rick ne me l’avait pas pointé du doigt. Et avec une température extérieure de 28 degrés sous les tropiques, je sortirai de mon 757 avec l’uniforme chemise blanche Delta, des barres dorées sur mes épaules, des ailes sur ma poitrine, et jamais aussi fier d’être un Tigre Volant.
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break-the-soul · 3 years
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CHAPITRE 24
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Jungkook, 24 décembre. Année 20
Que suis-je dans ce vaste monde ? Une mouche qui attend la seconde où l’univers viendra l’écraser. Qui va s’en soucier ? Personne, pas même moi.
Suis-je peut-être un flocon de neige qui attend de toucher le sol pour disparaître dans la foule des autres flocons solitaires ? Peut-être.
Seul. Je suis seul à la maison. Assis sur le canapé en face de la cheminée sur le point de s’éteindre. J’observe les flammes mourir dans les braises au fur et à mesure que les secondes passent. A l’endroit où trônait avant le cadre de papa dans sa tenue militaire, c’est à présent une photo de famille : Maman, radieuse comme toujours, blottit contre l’épaule massive de son époux qui avait enroulé son bras autour de son épaule, son autre main posée fièrement sur l’épaule d’un petit garçon de 6ans, au regard rieur qui était le portrait craché de ses parents. Quant à moi ? Je n’étais pas convié à cette photo.
L’année prochaine, ils seront quatre sur la photo de famille. Maman a donné la vie cette nuit à une petite fille, pour compléter sa famille de rêve…dont je suis devenu simple spectateur.
La cheminée s’est éteinte, et j’ai décide de rejoindre ma chambre. J’ai gravis lentement les marches pour regagner ma chambre. Je me suis adossé à la porte quelques minutes, les yeux fermés, laissant mes larmes s’échapper de mes yeux. Quand je les ouvre à nouveau, mon regard est attiré immédiatement par une série de photo accrochée au rebord  de mon lit. Je me suis approché, j’ai pris les clichés dans mes mains et je me suis remis à pleurer. Sur la première, Hyung et moi étions sur la plage, souriant comme si nous étions les êtres les plus heureux de l’univers, la photo date de l’été avant la disparition de mon Hyung. Sur la seconde, date de mon anniversaire, Hyung est assoupi et je suis calé contre son épaule, le regardant paisiblement dormir. La troisième photo date du 25 juin, ce fameux jour où nous nous sommes enfuis du lycée pour aller à la plage pour trouver le rocher des fées.
Hyung où es-tu ? Pourquoi m’as-tu abandonné ? Ai-je vraiment compté dans ta vie ? Ou ai-je été qu’une passade ? Pourquoi Hyung ? Je me sens si seul, si démuni, à quoi rime ma vie si tu n’es plus là pour éclairer ma route…
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Taehyung, 25 juin. Année 19
 Le vendredi après midi au lycée, c’est la mort ! Je déteste le lycée le vendredi après midi, j’ai juste envie d’être posé, tranquille, et pas les fesses sur une chaise pendant un cours d’anglais que je ne comprends pas. C’est ainsi que j’ai séché mon heure d’anglais pour me rendre dans la salle 114. Notre salle. C’est ici que je les ai rencontrés, ses six personnes qui ont donné un véritable sens à ma vie. J’ai été collé il y a environ deux mois et demi à cause d’un devoir d’Histoire que j’ai oublié de rendre le jour J. Depuis que nous avons rangé cette salle à l’abandon, nous nous y rendons régulièrement. Parfois seul, mais bien souvent, on s’y retrouve à quatre ou cinq voir carrément sept.
Lorsque je suis entré, Jungkook était endormi sur l’un des canapés, couvert par la grande veste d’uniforme de Namjoon qui lui était assis sur le rebord de la fenêtre avec le nez profondément plongé dans un livre. Seokjin était vautré dans l’autre canapé, les pieds sur la table basse avec un énorme paquet de chip au vinaigre dans les mains. Et Yoongi, assis derrière le piano entrain de laisser ses longs doigts appuyer sur les touches, faisant résonner une mélodie dans la pièce, cette mélodie était douce et délicate. Seuls Jimin et Hoseok manquaient à l’appel. Comme attiré par un aimant, je me suis approché de Yoongi et je me suis assis à ses cotés, regardant ses longues mains voler sur le clavier avec un sourire. Je l’ai longuement regardé avant de poser ma tête blonde contre son épaule, échappant un soupir d’appréciation de cette mélodie qui caressait mes oreilles.
Nous sommes restés ainsi un long moment, jusqu’à que la porte s’ouvre dans un grand geste. Nous avons tous été surpris, on pensait voir le gardien ou un professeur débarquer dans notre repère mais ce n’était que Hoseok, tirant Jimin par la manche qui essayait de ne pas trébucher tellement Hoseok avait un pas rapide.
 « _ Les gars ! Et si on allait à la plage ? J’ai envie d’aller à la plage ! J’ai entendu dire qu’il y avait un endroit sacré à Seonnyeobawi qui réalisait les rêves… »
 Hoseok trépignait en sautillant dans tous les sens, rayonnant comme un soleil dans la nuit, illuminant tout sur son passage. Seokjin saute sur ses jambes en approchant, prenant Hoseok par les épaules en approuvant l’idée de son immense sourire. Jimin avoue timidement n’avoir jamais vu la plage et qu’il rêvait de découvrir cette sensation. Yoongi tourne la tête doucement vers moi, m’interrogeant du regard. Je lui souris en hochant la tête, oui je veux y aller. Même si mes rêves sont impossibles à réaliser, c’est beau d’y croire. Namjoon descend du rebord de la fenêtre en refermant son livre et le pose sur la table basse avant de regarder Hoseok, puis Jimin, puis le reste du groupe avant de soulever un problème. Le seul moyen d’aller à la plage, c’est le bus, et ils n’ont pas d’argent. Seokjin échappe un rire généreux, venant taper doucement l’épaule de Namjoon en lui disant qu’il ne devait pas s’en faire pour l’argent, qu’il allait payer tous nos tickets. Namjoon nous regarde tous en insistant sur notre volonté d’y aller, de quitter le lycée pour prendre le bus. La réponse est unanime, on veut tous y aller. Seul Jungkook était resté silencieux. Namjoon se retourne d’ailleurs vers lui et lui tend la main en souriant, lui disant de venir. Jungkook fini par se lever et nous sommes partis, tous les sept.
Telle une équipe d’agent secret, nous avons quitté le lycée pour rejoindre l’arrêt de bus à quelques kilomètres du lycée. Nous avons couru comme si notre vie en dépendait en passant cet immense portail, vérifiant qu’on n’était pas suivi ou vu par le gardien, ou qui que soit d’autre. Nous avons redoublé de vitesse quand nous avons vu le bus à l’arrêt. Jungkook explosa de rire en nous dépassant tous, Hoseok et moi à ses talons alors que Yoongi et Jimin trainaient un peu derrière nous. Jungkook a rattrapé le bus in extrémiste et est monté dedans, suivi de près par Hoseok et moi, puis Namjoon et Seokjin qui taquina Yoongi et Jimin, en les menaçant de les laisser à l’arrêt. Yoongi monte en râlant, se plaignant qu’il avait des petites jambes et qu’il était fatigué. On éclate de rire, j’aide Jimin, tout rouge d’essoufflement, à monter dans le bus alors que ce dernier commençait limite à avancer après que Seokjin ai payé sept ticket. Nous nous sommes installés au fond du bus, heureux, riant et impatient de voir la plage.
Le trajet a duré environ 1h30. Nous sommes descendus à quelques mètres de la plage et nous avons commencé à nous approcher du bord de mer. Jimin, Jungkook et moi nous sommes mis à courir en direction de l’eau comme trois enfants qui découvraient la mer pour la première fois, nous avons commencé à courir un peu les pieds dans l’eau. Yoongi, Seokjin, Hoseok et Namjoon, se mirent à rire en nous regardant, alors qu’ils s’approchaient lentement du bord de l’eau.
Il fait atrocement chaud, si chaud que nous nous sommes « battus » dans l’eau, finissant mouillé jusqu’à l’os. On s’est tous regardé et nous avons explosé de rire avant que Hoseok nous rappelle la raison de notre venue. « Le rocher des fées ».
 «_ Hoseok-Hyung, tu sais où il est ? »
 Hoseok se tourne vers moi qui venais de lui poser cette question. Je crois que j’ai ma raison, il l’ignore tout autant que nous l’emplacement de ce rocher.
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Hoseok, 25 juin. Année 19
 Cela faisait presque deux heures que nous longions le bord de la plage à la recherche de ce fameux rocher des fées. La légende dit qu’il est très compliqué à trouver car les habitants des environs veulent éviter la dégradation de leur coin de paradis. Il fait atrocement chaud, par chance, nous nous étions changés dans notre salle de stockage avant de quitter le lycée. Nous étions vêtus de léger t-shirt et de bermudas.
Seokjin, comme bien souvent, a sorti sa caméra afin de filmer l’instant, on faisait tous les idiots devant la caméra. On se sautait sur le dos les uns des autres, on se soulevait pour se jeter dans les vagues naissantes. On jouait nos stars du petit écran. On riait, on souriait, on était juste heureux. On était juste là, tous les sept au milieu de ses instants de bonheurs précieusement capturés par la caméra de Seokjin qui passait de main en main. L’appareil photo polaroid de Taehyung passait aussi de main en main, chacun faisait des photos, à plusieurs ou en solo. D’ailleurs, Seokjin propose qu’on prenne une photo tous les sept, les pieds dans l’eau, afin de garder en souvenir cet instant unique. Tout le monde accepte et on installe la caméra de Seokjin, il lance le minuteur et court pour nous rejoindre dans l’eau. On rit aux éclats avant prendre plusieurs photos toutes plus joyeuses les unes que les autres.
Nous avons décidé de nous arrêter quelques minutes pour se reposer. Jimin fait passer une bouteille d’eau qu’il a dans son sac afin de nous dessécher la gorge. Et je peux vous assurer que ça fait un bien fou. Je m’assois dans le sable, les pieds dans l’eau, Jimin s’installe à coté de moi mais en voyant Seokjin essayer de me prendre en photo, je sens Jimin basculer en arrière pour squatter ma photo ce qui me fait exploser de rire. Yoongi et Taehyung étaient parti dans l’eau pour se rafraichir un peu, mais Yoongi déteste l’eau, alors Taehyung lui tenait presque la main. L’instant fut immortalisé par Namjoon avec le polaroid de Taehyung. Nous rangions précieusement chaque polaroid dans nos sacs avant de reprendre notre chemin à la recherche du rocher tant désiré.
Nous avons marché encore une demi-heure avant de commencer à désespérer de le trouver. Mais c’est l’éclat de voix de Jimin se mettant à courir qui nous dissuada de ne pas faire demi-tour. Nous avons suivi Jimin pendant quelques mètre avant de nous trouver au bord d’un récif de rocher où trônait légèrement en hauteur ce rocher si mystique. Nous avons commencé à essayer d’escalader les quelques rochers afin d’être bien face à ce rocher. Nous nous sommes alignés avec fierté de l’avoir trouvé.
 « - Hoseok-ah ! Tu nous as fait traverser toute la plage pour ça ? Ca ne ressemble à rien
_ Yoongi-Hyung ! Un peu d’enthousiasme voyons !
_ Et tu sais comment ca fonctionne Hoseok-Hyung ? m’a timidement demandé Jimin en tournant la tête en ma direction.
_ Il suffit de crier très fort notre rêve…et la légende dit qu’il devrait se réaliser »
 Yoongi pouffe de rire en me traitant de fantaisiste, que nous sommes dans la vraie vie, que les rochers magiques ça n’existe pas. On s’est tous mis à rire alors que Seokjin filme le rocher caressé par les vagues éclairées par le début du coucher de soleil. Il se tourne finalement, braquant sa caméra vers nous et nous demande à tous :
 «_ Quel est votre rêve le plus profond… ? »
 Nous nous sommes regardé avant de réfléchir intensément. Je crois que Seokjin nous avait tous pris de court avec cette question, notre rêve, faudrait-il déjà en avoir un, non ? Je commence à me creuser la cervelle à la recherche du but de ma vie. Je tourne finalement la tête vers Jungkook qui tire doucement sur la poche de Namjoon pour lui demander timidement quel était son rêve à lui. Namjoon sourit doucement et répond.
 «_ Mon rêve serait d’offrir une belle vie à ma famille…Et toi Jungkook ? Quel est-on rêve… ?
_ Je…je n’ai pas de rêve…
_ Jungkook-ah…tout le monde a un rêve…sinon la vie est tellement triste… prononce boudeur Jimin en regardant notre cher maknae.
_ Moi mon rêve, c’est de vivre de ma musique… lance penseur Yoongi
_ Mon rêve est d’entrer dans une école de danse… lançais-je rêveur
_ Je rêve d’être reconnu pour mes photographies et mes dessins… murmure Taehyung les yeux dans les vagues
_ Je rêve d’entrer dans une école de cinéma ! lance enjoué Seokjin »
 Jungkook nous a regardés tour à tour avant de nous avouer que son souhait le plus cher était qu’on reste ensemble tous les sept.
 «_ J’ai une idée…crions tous ensemble nos rêves du plus fort de nos âmes et promettons nous d’être toujours ensemble contre le monde ! »
 Seokjin affiche un radieux sourire avant de se tourner vers le rocher. Un, deux, trois. Nous avons crié nos rêves, nos promesses à plein poumon. Cris immortalisés par la caméra de Seokjin.
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Taehyung, 16 mai. Année 22
 Il est presque cinq heure de l’après midi quand j’ouvre enfin les yeux. Je crois que j’ai dormi toute la journée. Il y a une odeur fruitée qui arrive à mes narines, me forçant à me redresser de ce vieux canapé tout délabré. Je commence à m’étirer bien fort, si fort que je crois que mon épaule craque d’un coup, me faisant soupirer presque de bien être.
Je me souviens maintenant. Hier dans la boutique, il y a eu ce client qui a fait tomber la pile de boites de conserves. Le bruit…c’était le même que les balles qui traversaient la porte de l’arrière boutique…il y a presque dix ans maintenant. Je me suis revu ce jour là, paralysé par la peur. J’ignore comment ni pourquoi, mais mon Hyung était là à ce moment là, et en voyant ma transe, il m’a prit fort contre lui et m’a fait revenir à la raison par je ne sais quel miracle.
 « _ Enfin réveillé la marmotte ? »
 Je tourne la tête et je vois mon hyung debout à coté du canapé, souriant à pleines dents, vêtu d’un vieux débardeur délavé, un tasse fumante qu’il vient déposer sur la table basse à mes cotés. L’odeur fruitée, c’était donc ça, du thé à la pêche avec un soupçon de cannelle. Je pivote pour être assis en face de la table basse et lentement, je prends dans mes mains la tasse en murmurant un merci avant d’y plonger mes lèvres et de prendre une longue gorgée. Je sens mon hyung s’asseoir à mes cotés. L’espace de quelques secondes, je n’ose pas le regarder. Mais lui, je sens son regard sur moi. Je repose la tasse et tourne lentement les yeux vers lui.
 « _ Tu m’as fais peur hier Taehyung tu sais…J’ai appelé ta sœur hier…Elle m’a expliqué… commence nerveusement mon hyung en se frottant l’arrière de la nuque.
_ Je…Hyung…je suis désolé…Je…je
_ Ne sois pas désolé…tu ne pouvais pas savoir qu’un tel bruit te ferai réagir ainsi…
_ Je…Je pensais être enfin guéri…
_ Tu n’es plus tout seul Taehyung…on va tous t’aider… »
 Mon hyung me regarde et me sourit avec bienveillance. Une petite notification de Kakao me titille les oreilles, je comprends assez vite qu’il s’agit du téléphone de mon ainé. Il rit avant de se tourner vers moi.
 « _ C’est Yoongi-hyung…il nous propose qu’on se retrouve tous à la plage…comme au bon vieux temps. Tous les sept… »
 Tous les sept ? La dernière fois qu’on a été tous les sept, c’est lorsqu’on est allé chercher Jimin à l’hôpital. Je ne peux que sourire doucement et acquiescer, avec enthousiasme. Mon hyung rit en se levant, passant sa main dans mes cheveux qu’il ébouriffe avant de me dire d’aller le débarbouiller un peu car j’ai encore la trace de l’accoudoir du canapé sur la joue. Je rougis immédiatement en plaquant ma main sur ma joue, sentant les petits sillons créés par les plis de l’accoudoir. Je file me débarbouiller avant qu’on parte tranquillement à pieds en direction de la plage, profitant de la douce chaleur de la fin d’après midi du mois de mai. La plage…La dernière fois que j’y suis allé…ce fut le plus beau jour de notre vie…nous étions sept lycéens plein de rêves et prêt à tout pour les concrétiser.
Aujourd’hui, la donne la changé, pour nous tous. Nos rêves sont partis en fumée. Peut être que non finalement, qui sait ?
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