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#au-delà des montagnes
vhscorp · 6 months
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MON AME TE CHERCHAIT…
Par-delà les montagnes et les forêts obscures, les vallées où serpentent les ruisseaux d’or pur, les champs et les prairies caressées par le vent, mon âme te cherchait déjà depuis longtemps.
Elle guettait un signe, un éclair, un reflet, un éclat de lumière, une aura singulière, une douce musique émanant de la terre pour la guider enfin vers tes tendres secrets.
Un soir d’été, soudain, elle entendit ton rire, qui montait vers le ciel comme un pressant appel, et touchée en plein vol, elle inclina ses ailes pour regagner le sol, filant vers l’avenir.
Elle alla se blottir, épuisée, sur ton sein, et quand ton âme vint, contre elle, se lover, elle sut que son grand voyage prenait fin, sa longue quête, enfin, venait de s’achever.
Depuis lors, nous vivons, unis par la passion, nos deux cœurs éperdus battant à l’unisson, et au-dessus de nous, dans un ciel lumineux, planent nos âmes-sœurs, sous un soleil radieux…
V. H. SCORP
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asta-daily · 4 months
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Not my lair
You've been granted a wish You wished to have it all You've been given everything: The mountains of pure gold The body of dragons The powers of demons The palace of Emperors And the curse nothing's yours
/* Pencil doodle on A6 sketchbook - Porte mine sur carnet A6 */
Quelqu'un, ange ou diable ? un souhait t'aura offert Tu as souhaité tout. Tout avoir, tout posséder Et tu a tout reçu, au delà de de tes rêves : Des montagnes d'or, des joyaux par milliers, Le corps d'un invincible et puissant Dragon, Les pouvoirs magiques et sombres d'un Démon, Le somptueux palais du plus grand des Rois, Et la malédiction qu'ici rien n'est à toi.
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aurevoirmonty · 16 days
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Aventuriers ?! On pourrait en coller des définitions à cette épithète ! Une chose au moins peut mettre tout le monde d’accord sur ce qui caractérise ce genre de fripouilles célestes : l’aventurier, c’est celui qui repousse les limites.
Les Aventuriers de la Vie, ou les épopées de quelques hurluberlus, certains renommés et d’autres bien plus délaissés par l’histoire. Avec eux, direction les lointaines expéditions et les frénétiques embardées. Au plus loin des continents parsemés de déserts et de jungles, des horizons maritimes et des montagnes au firmament, embarquez-vous avec ces frénétiques forbans, ces toréadors de l’existence, honorant de leurs coups de sabre et de leurs coups de reins la petitesse de nos vies d’homme.
Amateurs de gangsters des limites, de personnages impétueux et de destins grandioses, vous voilà servis !
François-Xavier Consoli, essayiste et journaliste, auteur de l’essai La République contre la France aux Éditions du Verbe Haut, signe son deuxième ouvrage avec cette galerie de destins d’exceptions.
Liste des aventuriers, par ordre d’apparition :
Albert Spaggiari, braquage, cigare et sans haine
Jules Brunet, le vrai dernier samouraï
Richard Francis Burton, gentlemen explorateur
Vincent-Yves Boutin, l’espion de Napoléon
Ungern-Sternberg, l’enragé dieu de la guerre
Démétrios de Pharos, l’opportuniste magnifique
Eustache le moine, le premier des corsaires
Robert Sexé, motard de l’impossible
Jean Bart, l’invincible corsaire
Arthur Cravan, artiste sans œuvre et boxeur des mers
Robert Surcouf, le dernier des corsaires
Jacques Balmat, par delà les sommets
Charles-Louis Du Pin, l’incorrigible colonel
Cizia Zykë, pour l’amour de l’or et ne rien prendre au sérieux
Antoine de Tounens, noble roi d’opérette
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fleurdusoir · 1 year
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Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées, Des montagnes, des bois, des nuages, des mers, Par delà le soleil, par delà les ésthers, Par delà les confins des sphères étoilées, Mon esprit, tu te meus avec agilité, Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde, Tu sillonnes gayement l'immensité profonde Avec une indicible et mâle volupté. Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ; Va te purifier dans l'air supérieur, Et bois, comme une pure et divine liqueur, Le feu clair qui remplit les espaces limpides. Derrière les ennuis et les vastes chagrins Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse, Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse S'élancer vers les champs lumineux et sereins ; Celui dont les pensers, comme des alouettes, Vers les cieux le matin prennent un libre essor, - Qui plane sur la vie, et comprend sans effort Le langage des fleurs et des choses muettes !
Charles Baudelaire, Élévation, Les Fleurs du mal
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mariepierrard · 2 months
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#21
L’aile.
Des ailes! Des ailes! pour voler
Par montagne et par vallée !
Des ailes pour bercer mon cœur
Sur le rayon de l’aurore
Des ailes pour planer sur la mer
Dans la pourpre du matin !
Des ailes au-dessus de la vie !
Des ailes par-delà la mort !
Jules Michelet, L'oiseau
: ... https://youtu.be/HgTay8hGRVA?si=0WzRFsn0t3bbxAiz
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satinea · 5 months
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JOIE*
Comme tendrement rit la terre quand la neige s'éveille sur elle!
Jour sur jour, gisante embrassée, elle pleure et rit.
Le feu qui la fuyait l'épouse, à peine a disparu la neige.
S'il te faut repartir, prends appui contre une maison sèche.
N'aie point souci de l'arbre grâce auquel, de très loin, tu la reconnaîtras.
Ses propres fruits le désaltéreront.
Levé avant son sens, un mot nous éveille, nous prodigue la clarté du jour, un mot qui n'a pas rivé.
Espace couleur de pomme.
Espace, brûlant compo-
tier.
Aujourd'hui est un
Jouve.
Demain verra son bond.
Mets-toi à la place des dieux et regarde-toi.
Une seule fois en naissant échangé, corps sarclé où l'usure échoue, tu es plus invisible qu'eux.
Et tu te répètes moins.
La terre a des mains, la lune n'en a pas.
La terre est meurtrière, la lune désolée.
La liberté c'est ensuite le vide, un vide à désespérément recenser.
Après, chers emmurés éminentis-simes, c'est la forte odeur de votre dénouement.
Comment vous surprendrait-elle?
Faut-il l'aimer ce nu altérant, lustre d'une vérité au caur sec, au sang convulsif!
Avenir déjà raturé!
Monde plaintif!
Quand le masque de l'homme s'applique au visage de terre, elle a les yeux crevés.
Sommes-nous hors de nos gonds pour toujours?
Repeints d'une beauté sauve?
J'aurais pu prendre la nature comme partenaire et danser avec elle à tous les bals.
Je l'aimais.
Mais deux ne s'épousent pas aux vendanges.
Mon amour préférait le fruit à son fantôme.
J'unissais l'un à l'autre, insoumis et courbé.
Trois cent soixante-cinq nuits sans les jours, bien massives, c'est ce que je souhaite aux kaîsseurs de la nuit.
Ils vont nous faire souffrir, mais nous les ferons souffrir.
Il faudrait dire à l'or qui roule : «
Venge-toi. »
Au temps qui désunit : «
Serai-je avec qui j'aime?
O, ne pas qu'entrevoir! »
Sont venus des tranche-montagnes qui n'ont que ce que leurs yeux saisissent pour eux.
Individus prompts à terroriser.
N'émonde pas la flamme, n'écourte pas la braise en son printemps.
Les migrations, par les nuits froides, ne s'arrêteraient pas à ta vue.
Nous éprouvons les insomnies du
Niagara et cherchons des terres émues, des terres propres à émouvoir une nature à nouveau enragée.
Le peintre de
Lascaux,
Giotto,
Van
Eyck,
Uccello,
Fouquet,
Mantegna,
Cranach,
Carpaccio,
Georges de
La
Tour,
Poussin,
Rembrandt, laines de mon nid rocheux.
Nos orages nous sont essentiels.
Dans l'ordre des douleurs la société n'est pas fatalement fautive, malgré ses étroites places, ses murs, leur écroulement et leur restauration alternés.
On ne peut se mesurer avec l'image qu'autrui se fait de nous, l'analogie bientôt se perdrait.
Nous passerons de la mort imaginée aux roseaux de la mort vécue nûment.
La vie, par abrasion, se distrait à travers nous.
La mort ne se trouve ni en deçà, ni au-delà.
Elle est à côté, industrieuse, infime.
Je suis né et j'ai grandi parmi des contraires tangibles à tout moment, malgré leurs exactions spacieuses et les coups qu'ils se portaient.
Je courus les gares.
Cœur luisant n'éclaire pas que sa propre nuit.
Il redresse le peu agile épi.
Il en est qui laissent des poisons, d'autres des remèdes.
Difficiles à déchiffrer.
Il faut goûter.
Le oui, le non immédiats, c'est salubre en dépit des corrections qui vont suivre.
Au séjour supérieur, nul invité, nul partage : l'urne fondamentale.
L'éclair trace le présent, en balafre le jardin, poursuit, sans assaillir, son extension, ne cessera de paraître comme d'avoir été.
Les favorisés de l'instant n'ont pas vécu comme nous avons osé vivre, sans crainte du voilement de notre imagi' nation, par tendresse d'imagination.
Nous ne sommes tués que par la vie.
La mort est l'hôte.
Elle délivre la maison de son enclos et la pousse à l'orée du bois.
Soleil jouvenceau, je te vois ; mais là où tu n'es plus.
Qui croit renouvelable l'énigme, la devient.
Escaladant librement l'érosion béante, tantôt lumineux, tantôt obscur, savoir sans fonder sera sa loi.
Loi qu'il observera mais qui aura raison de lui; fondation dont il ne voudra pas mais qu'il mettra en œuvre.
On doit sans cesse en revenir à l'érosion.
La douleur contre la perfection *.
René CHAR
"Le Nu perdu et autres poèmes"
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tolivealone · 9 months
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Notre bateau glisse sur le fleuve calme Au-delà du verger qui borde la rive Je regarde les montagnes bleues et les nuages blancs
Mon amie sommeille, la main dans l'eau Un papillon s'est glissé sur son épaule A battu des ailes et puis s'est envolé
Longuement je l'ai suivi des yeux Il se dirigeait vers les montagnes de Tchang-nân
Était-ce un papillon, ou le rêve que venait de faire mon amie ?
__CHANG-WOU-KIEN (1879-1931)
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claudehenrion · 1 month
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Pâques : une drôle d'invention...
Réfléchissant –même si ça ne sert à rien !-- aux problèmes que pose le fait de préférer vivre en chrétien dans un pays qui se déchristianise et se retrouve à l'opposé presque absolu de tous les modes de vie et de pensée qui ont régi pendant des siècles, directement ou pas, entre la moitié et les trois-quarts de la Terre (en des temps où, sans vivre dans un nirvanâ qui ne peut exister que dans des rêves, les populations n'avaient pas l'air franchement plus malheureux qu'elles ne l'ont aujourd'hui, sur une planète en voie d'effondrement...), je brassais mes idées, dans le vide...
Premier point d'interrogation : le personnage-même de Jésus Christ, qui est tout à fait contre-intuitif et contre-expérimental : ''De la crèche au crucifiement'', toute la vulgate chrétienne est à l'opposé exact de tout ce qu'un homme peut penser, inventer, imaginer... comme chemin vers la gloire, ou plus simplement ''vers une bonne vie'', et personne, à aucune période de l'histoire de l'humanité, n'aurait été capable d'inventer un scénario aussi ''abracadabrantesque'' et aussi invraisemblable que… ce qui a été. Je crois... parce que c'est absurde, disait Tertulien, Père de l'Eglise.(Il n'aurait pas dit ''Credo quia absurdum'', disent les puristes, mais ''Credibile est quia ineptum est'' … ce qui revient au même –sauf pour une poignée de coupeurs de cheveux en 24). 
Aucun autre Dieu, jamais, n'a été ''affublé'' (si j'osais, j'écrirais ''attiffé'' !) comme Lui a choisi de l'être... Et même... jamais un homme qui aurait eu envie de ''changer le monde'' n'aurait commis la folie d'imaginer une telle succession de difficultés initiales, d'échecs et de contre-performances. En fait, au delà de son indiscutable triomphe, le christianisme (plus de 2000 ans d'âge, et à peine quelques rides en Occident, mais ni en Afrique, ni en Sud-Amérique, et même en Asie... où sont les immenses vagues de la relève quanti- et quali- tative à notre inexplicable chute, à nous) pourrait également se lire comme l'histoire d'un homme qui s'était tiré une balle dans le pied avant de partir pour une longue marche !
Nous avions parlé dans ce Blog, à Noël, de la naissance, quasi-impossible, d'un petit bébé juif au milieu de nulle part, pris dans le mouvement brownien d'un recensement ''à l'ancienne'', entre deux animaux, au plus froid de l'hiver... naissance sensée être celle du ''Roi des juifs'' et même, à peine un peu plus tard, du ''Roi du Monde''. Aucun homme ne peut ou ne devrait croire à une telle folie : un roi, même sous la férule romaine... ça ne peut pas naître ''comme ça'' !
Mais cette véritable ''folie'' en termes de marketing, d'image et de ''comm'' devient encore plus déraisonnable si on se penche sur la Semaine Sainte et sur la Fête de Pâques. Là... plus rien n'est plausible, devant le spectacle in-regardable d'un homme ramené à sa plus simple expression, dans une mise-en-scène inhumaine, abandonné de tous, seul avec une douleur insupportable, qui meurt en public, nu, humilié, déformé, tordu, ensanglanté, insulté, flagellé (et avec le redoutable ''flagrum'', ce terrible fouet romain dont chaque lanière est lestée de boules de plomb), sans doute hurlant de douleur (la ''flagellatio'' était le plus souvent mortelle)... sous les quolibets de ses ennemis d'hier, qui se croient victorieux, un court instant...
Hier encore, Il se promenait, libre, un peu redouté sans doute –en des temps où prophètes, magiciens, mages, devins et faiseurs de miracles étaient généralement crus et souvent respectés, ''Rabbi'' aimé des masses, ami des femmes des puissants du jour, ''conférencier'' recherché jusque ''sur la montagne du sermon éponyme'', n'ayant jamais fait de mal réel à qui que ce soit (à peine quelques coups de bâton à des mercantis qui squattaient le Temple)... Hier encore, il entrait dans Jérusalem comme ''une star'' (Je demande pardon pour mon audace... mais je crois qu'il n'est pas inutile de comprendre ce que toute cette Histoire a d'absolument actuel), et le voilà emmuré dans un tombeau fermé ''façon coffre-fort''... d'où il va sortir tout seul, se montrer, marcher sur la route, se mettre à table... bref, disent ses thuriféraires ragaillardis : ''Il est ressuscité, en vérité'', comme le psalmodient si joliment les orthodoxes dans le ''Tropaire pascal'' : Χριστὸς ἀνέστη (=Christos anesti) en grec, ou Христос Воскресе (= Christos voscresse), en russe... et en ukrainien.
Ne venez pas me dire que qui que ce soit, hier comme aujourd'hui, serait prêt à miser deux sous sur la probabilité que cette histoire, ''pas possible'' de A à Z, devienne le ''top-top best seller'' de tous les temps et fasse la fortune de Hollywood et de Charlton Heston, forge un monde nouveau, règne sur Rome et sur Byzance, donne naissance à la seule civilisation qui a été mondiale, impose un vocabulaire, une vision du monde, un calendrier et un ''corpus doctrinae'' pratiquement inattaquables –sauf à se dresser contre par principe, en racontant n'importe quoi-- et reste encore (sans doute pour longtemps) la première référence morale, religieuse, intellectuelle, littéraire, artistique et éthique au monde, avec 2,5 milliards de pratiquants (car contrairement aux idées reçues, les chrétiens sont de loin les plus nombreux sur terre –un petit tiers de la population mondiale-- devant les Musulmans et leur 1,8 milliards de ''croyants'' –plus menaçants, il est vrai !).
Pour que le tableau ainsi proposé soit complet, il faut ajouter que l'immensité-même du succès a –logiquement-- suscité des sentiments hostiles et des envies de rejet (ce qui est, finalement, bien compréhensible), telle la trop connue ''thèse mythique'' (= Jésus n'a pas existé), qui est tellement éventée et démontrée fausse que je m'étonne qu'un esprit aussi délié que Michel Onfray ait pu lui consacrer 10 minutes de son temps : elle est à l'historiographie ce que l'héliocentrisme, la théorie de la Terre plate et celle des astres fixes, ou le vieux créationnisme... sont à la connaissance : des prurits de jeunesse.
En réalité, l'existence de Jésus est confirmée par neuf ''historiens'' indiscutés, ce qui est énorme, pour un personnage de ce temps-là (seul Alexandre-le-grand fait mieux !) et par des dizaines de sources chrétiennes (qu'Onfray rejette comme étant ''parties prenantes au sujet'', ce qui est absurde et reviendrait à rejeter toutes les sources du XIXè qui parlent de Napoléon sous le seul prétexte qu'elles l'ont aperçu, de loin !). Là où le fossé s'est créé entre l'Histoire et la Foi, c'est que les historiens, par excès (ou pas... Je ne prends pas parti) de ''culte de leur science (?)'', ont refusé de regarder Jésus autrement que comme un homme et rien qu'un homme –ce qui est déjà beaucoup, mais vraiment pas assez, dans ce seul cas.
Dans ''Vie et destin de Jésus de Nazareth'' (2019), Daniel Marguérat a posé la question : ''Faut-il rapporter les miracles comme les contemporains les ont vécus... ou leur refuser a priori jusqu'à toute possibilité d'occurrence ?'', et il répond : ''Que Jésus ait été un guérisseur charismatique n'est mis en doute par aucun historien. Mais c'est lorsque les évangélistes affirment que ce pouvoir lui vient de Dieu et de sa propre Déité... que quittons le domaine de l'Histoire pour entrer dans le domaine de la Foi'', et là... ''chacun pense et dit comme il veut'', et c'est très bien comme ça.
Le Triduum pascal est tout de même le moment où jamais pour parler de Jésus –''personnage historique'' vs. ''Dieu fait Homme''... ou les deux-- et pour évoquer cette charpente incontestable des fondamentaux de l'humanité... et de toute civilisation possible et à venir, jusqu'à plus ample informé. A mardi prochain. Je vous souhaite de joyeuses fêtes de Pâques.
H-Cl. 
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J4▪️Obertal - Altenau
15,8 km [91,8]▫️+530 m [+1 500]▫️21°C
Et bien pas du tout !
Contrairement à ce que j’avais écrit hier, Klaas ne finira pas sa vie là à accueillir les randonneurs, les motards de passage et les familles de Hollandais sur la route des vacances. Non, Klaas à un nouveau projet. Il aime changer de projet tous les sept ans, nous dit-il. Il en a soixante-quatre aujourd’hui et il est temps de passer à autre chose. Il a donc monté une fondation, acheté un bateau à Chypre et va consacrer ses sept prochaines années à l’étude de micro plastiques en mer Méditerranée. En septembre il part chercher son bateau qu’il remontera au Pays-Bas pour le faire équiper. En attendant, ce qui l’inquiète, ce sont ces orques qui attaquent les navires aux abords de Gibraltar. Étonnant non ? Eh bien nous, notre projet, c’est d’aller voir ce qui se passe 15 km plus loin par delà la montagne et ce qui nous inquiète, ce sont les attaques de taons, et encore, ceux que nous avons rencontrés jusqu’à présent n’étaient pas bien vifs.
Un dernier Tchuss ! et nous prenons le chemin à gauche de notre Waldhaus pour remonter le cours de l’Oker puis passer sur les crêtes qui dominent l’Okerstausee, une vaste retenue d’eau en forme de Y, avant de redescendre dans la vallée jusqu’au petit village d’Altenau. Le ciel est couvert et il fait limite frisquet. On voit bien que cette histoire de réchauffement climatique est une vaste fumisterie, pas vrai, les Romains (40 °C) et les Andalous (45 °C) ? Mais en fait, même ici les effets du réchauffement climatique se font cruellement observer. Les forêts d’épicéas qui couvrent toutes les hauteurs ont été affaiblies par les canicules (il faisait plus de 30 °C ici la semaine dernière) et la sécheresse. Elles sont ainsi devenues des proies faciles pour le bostryche typographe, un redoutable petit coléoptère (5 mm) qui pond ses oeufs sous l’écorce des arbres et dont les larves et jeunes insectes fraîchement éclos, par leur intense activité de forage, interrompent le flux de la sève à l'intérieur de l'écorce et provoquent la mort de l'arbre infesté. Ainsi, notre chemin alterne les passages au milieu de beaux épicéas (il en reste), parmi les arbres malades sans épines et à l’écorce grise et dans d’immenses zones de coupes fraîches aux allures de champs de bataille de 14-18. Il faut reconnaître que l’homme a sa part de responsabilité car le boisement originel était une forêt mixte, avec comme essence principale le hêtre, mais on a préféré le remplacer, pour des motifs économiques, par de l’épicéa à croissance rapide. On peut maintenant rajouter également et à déclin rapide. Ça ne m’étonnerait d’ailleurs pas que ce soit aussi un des éléments qui a donné à Klaas l’idée d’aller voir ailleurs.
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human-antithesis · 8 months
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Élévation
Lyrics: "Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées, Des montagnes, des bois, des nuages, des mers, Par delà le soleil, par delà les éthers, Par delà les confins des sphères étoilées,
Mon esprit, tu te meus avec agilité, Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde, Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde Avec une indicible et mâle volupté.
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides; Va te purifier dans l'air supérieur, Et bois, comme une pure et divine liqueur, Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
Derrière les ennuis et les vastes chagrins Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse, Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse S'élancer vers les champs lumineux et sereins;
Celui dont les pensers, comme des alouettes, Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
Qui plane sur la vie, et comprend sans effort Le langage des fleurs et des choses muettes!"
-Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal
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hana-ko56 · 9 months
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Les Liens de l’Amour Éternel
Au cœur d'un village reculé, baigné par les montagnes majestueuses, vivait Élise, une jeune archéologue passionnée. Son esprit avide de découvertes était insatiable, et chaque ruine était une fenêtre ouverte sur un passé mystérieux. Ses journées étaient rythmées par des fouilles, des recherches et des rêves d'aventure.
Un jour, alors qu'elle explorait les vestiges d'un temple oublié, Élise découvrit un vieux parchemin poussiéreux. Les caractères anciens semblaient presque briller d'une lueur mystique, capturant son attention. Avec précaution, elle déroula le parchemin et lut les mots qui allaient changer sa vie.
Le parchemin racontait l'histoire de la "Clé de l'Amour Éternel", une relique légendaire aux pouvoirs insaisissables. Selon la légende, cette clé avait le pouvoir d'unir les âmes destinées l'une à l'autre, conférant un amour qui résisterait à l'épreuve du temps. Intriguée et fascinée, Élise sentit son cœur battre plus fort. Elle savait qu'elle devait en savoir plus.
Pendant ce temps, à des milliers de kilomètres de là, voguant sur les vagues tumultueuses de l'océan, Liam, un marin audacieux, poursuivait son propre rêve d'aventure. Son navire, le "Faucon des Mers", était son fidèle compagnon, et chaque port était une nouvelle opportunité de découvrir des trésors cachés et des histoires inédites.
Lors d'une escale dans un port exotique, Liam entendit parler de la "Clé de l'Amour Éternel" dans les récits enflammés d'un vieux conteur. Les récits décrivaient la relique comme étant le lien ultime entre deux âmes, capable de transcender les limites du temps et de l'espace. Intrigué par cette légende, Liam sentit naître en lui une curiosité nouvelle.
Deux âmes éloignées par la distance et les circonstances semblaient désormais liées par le destin. Élise et Liam, chacun poursuivant leur propre quête d'aventure et de découverte, ignoraient que leurs chemins allaient bientôt se croiser d'une manière qui changerait leur vie à jamais.
Le voyage d'Élise la mena plus profondément dans les recoins cachés de l'histoire, guidée par les indices du parchemin. Elle traversa d'épaisses forêts, gravit des sommets vertigineux et bravant les dangers avec une détermination inébranlable. Chaque épreuve la rapprochait un peu plus de la légendaire relique, mais elle sentait aussi son cœur battre plus fort à l'idée de l'amour éternel qu'elle pourrait partager.
Pendant ce temps, Liam poursuivait son périple sur les mers tumultueuses, en quête de trésors cachés et d'aventures palpitantes. Son esprit intrépide le poussait à explorer des terres lointaines et des îles exotiques. Cependant, au fond de son cœur, la légende de la "Clé de l'Amour Éternel" continuait à l'obséder.
Le destin finit par réunir Élise et Liam au cœur d'une ancienne cité perdue, enfouie sous les sables du temps. Ils se découvrirent mutuellement en train de résoudre les mêmes énigmes, guidés par leur quête commune. Une lueur de reconnaissance passa dans leurs yeux alors qu'ils partageaient leurs découvertes et leurs expériences.
Leur collaboration s'épanouit en amitié, puis en quelque chose de plus profond. Les longues heures passées à explorer les ruines, à déchiffrer les hiéroglyphes et à relever les défis anciens créèrent un lien entre eux qui allait au-delà des mots. Chaque sourire partagé, chaque rire échangé, les rapprochait davantage.
À mesure qu'ils progressaient dans leur quête, la tension entre Élise et Liam grandissait. Les regards échangés étaient chargés d'une énergie palpable, et les émotions refoulées menaçaient de déborder. Alors qu'ils résolvaient l'énigme finale, ils se retrouvèrent face à la relique tant convoitée, la "Clé de l'Amour Éternel".
Cependant, une dernière épreuve restait à surmonter. La relique ne pouvait être activée que par un amour pur et désintéressé. Élise et Liam, qui avaient partagé tant d'aventures et de défis, se trouvaient confrontés à la véritable épreuve de leur lien naissant. Leur amour devait être sincère, sans aucune attente en retour.
Les cœurs battant à l'unisson, Élise et Liam se fixèrent du regard, se découvrant mutuellement leurs sentiments profonds. Leur amour véritable libéra la puissance de la relique, inondant la cité perdue d'une lumière éclatante. Les barrières du temps semblaient s'estomper alors qu'ils s'embrassaient, unissant leurs âmes d'une manière qui transcenderait les épreuves à venir.
De retour dans leur village d'origine, Élise et Liam partagèrent leur incroyable histoire avec émotion. Leur voyage tumultueux avait prouvé que l'amour pur était la clé qui ouvrait les portes des possibles les plus extraordinaires. Leurs noms devinrent légendaires, gravés dans l'histoire comme un symbole vivant des liens de l'amour éternel.
FIN
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les-k-mioneurs-2023 · 9 months
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Ô matin. Quel bonheur ce matin.
Réveil lent. Tout le monde dort. Je lis.
Et puis, un à un, ils se réveillent.
Petit déjeuner à la rivière. C’est beau. L’endroit est magique.
Cela ressemble étrangement aux vacances. Il fait chaud.
L’eau est froide. Il faut un peu de courage pour se laver, mais tout le monde y passe. Cheveux, ongles, peigne à poux. La totale.
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Déjà midi. Étonnement ils veulent tous partir. Moi pas. J’ai besoin de poser. Mais ils ont envie de tracer. Alors je suis « ok les gars mais on s’arrête tôt hein ! » Alors on mange, on fait un café, la vaisselle, on cherche l’opinel, on s’engueule, on se réconcilie, on remballe. Et il est 15h. Voilà voilà. Puis c’est l’autoroute car il faut aller au-delà de Milano et sa morne pleine. Au moins jusqu’à Boletta ! Et puis là c’est la montagne et trouver du plat bein c’est pas si simple.
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On galère. C’est magnifique mais on galère. On s’arrête on demande … puis finalement, parce que j’en peux plus, on demande à des gens dans une maison si on peut se mettre sur leur terrain. Ça n’a rien de magique, c’est le premier endroit plat qu’on voit depuis longtemps. Il est 19h45. On se cuisine quand-même un bon petit dîner. La soirée est sympa. Le papi vient discuter… on fait ce qu’on peut dans nos rudiments d’italien. Il s’inquiète qu’on enferme bien le chien pour la nuit. « Sinon le loup viendra le manger ! »
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Ça y est c’est sauvage. Mais reste à poser la madre. Demain… ce soir on dort avec les loups.
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En ce beau matin dominical, nous nous réveillons dans le même décor de contes de fées que celui qui nous avait vu nous endormir paisiblement quelques heures plus tôt. Le froid n'enlève rien (ou si peu) à la beauté des montagnes environnantes. Les plus téméraires (ou incontinents, au choix) ont pu profiter durant la nuit d'un ciel étoilé qu'il est bien difficile d'observer de nos jours en Europe.
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Après un petit déjeuner pendant lequel le séchage désespéré de nos affaires se poursuit, direction Cochrane, une des plus grandes villes de Patagonie (trois mille âmes environ), dans le but de trouver à boire et à manger pour nous et notre van.
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Une fois ces besoins élémentaires satisfaits, nous nous lançons dans la visite du Parque Nacional Patagonia secteur Tamango.
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Notre excursion nous mène à travers des paysages forestiers de toute beauté jusqu'au lac Cochrane, bien plus grand et majestueux que la ville éponyme.
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Bien que le grand cerf Patagonien ne daigne pas se montrer, nous nous consolons avec un mignon petit oiseau.
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Sur le chemin du retour, Docteur X disparaît à nouveau dans une faille spatio temporelle: il s'élance hardiment dans la montée et se soustrait à notre vue, avant de réapparaître subitement... Juste avant l'arrivée ! Décidément, cet être macroscopique est en passe de démontrer sa nature fondamentalement quantique.
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Le soir venu, nous réalisons que nos options de campement sauvage au delà de Cochrane sont limitées. Nous décidons donc de retourner au même endroit que la veille, où nous attendons sagement que des locaux libèrent l'espace en cuisinant une savoureuse omelette riche en poivre. Docteur X en profite pour démontrer une fois de plus sa friophilie en se baignant dans le lac Esmeralda. Une façon de compatir avec le pauvre sac couchage trempé d'Anette encore en train de sécher.
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Peu à peu, nous nous rendons compte, suite à la traversée, que le chimbo commence à prendre le pas sur le pato: la ceinture arrière ne clippe plus, la boîte à gants s'obstine à rester en position ouverte, le coffre au contraire en position fermé, la pompe à eau court-circuite et la prise de notre "frigo" nous tombe entre les mains. Si on ajoute au tableau notre problème récurrent de batterie, il apparaît évident qu'un check-up chez le garagiste du coin s'impose. Ce sera pour demain, Cochrane comptant des garagistes parmi les plus réputés d'Amérique latine (réf. nécessaire).
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printempsetautomnes · 10 months
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La mort chez les Chinois
Hello, ça fait longtemps ?
J'ai récemment subi le décès de mon père. C'est une épreuve très dure, mais qui est, je trouve, soulagée par les pratiques/croyances chinoises. Je me suis dit qu'en parler ici serait peut-être intéressant, permettrait de faire comprendre une facette importante de notre vie et nos rites à une communauté qui ne les connaît certainement pas ou peu. Et pourrait offrir une vision plus douce de la mort à des personnes qui ont perdu des proches, récemment.
Encore une fois, je rappelle que mes pratiques, mon point de vue, n'engagent peut-être pas tous les Chinois de la même façon et sont peut-être plus spécifiques à ma région et ma culture (Hong Kong, culture hakka et cantonaise, très grande importance accordée aux ancêtres).
Famille et vénération des ancêtres
Tout d'abord, il faut comprendre la part très importante que joue la famille dans la vie des Chinois. J'en ai déjà parlé dans de précédents articles, mais la piété filiale est une valeur cardinale dans notre culture traditionnelle (certainement moins aujourd'hui, où elle est parfois décriée pour les travers qu'elle entraîne). Tout est centré autour de la famille, c'est le socle de la société chinoise. Il faut respecter et honorer ses parents, ses ancêtres. Ça s'applique aussi à ses proches décédés. Il n'y a pas une profonde séparation entre vie et mort comme on peut le trouver dans le christianisme : les esprits des ancêtres sont toujours là, pour influencer, aider, guider leurs descendants. Si ça vous parle mieux, pensez au film Coco et au Jour des morts mexicain ! L'au-delà chinois en est proche dans l'idée, les ancêtres continuent de vivre et aller bien dans l'au-delà, tant qu'ils ont des personnes qui se rappellent d'eux, leur font des offrandes, prient pour eux. C'est pourquoi nous leur offrons nourriture, thé, alcool, brûlons argent funéraire, encens, bougies et autres symboles d'objets du quotidien qu'ils aimaient, c'est pourquoi nous les incluons dans notre vie de tous les jours, allons les saluer pour les fêtes et occasions importantes. Les morts ne sont jamais vraiment partis et en veillant à leur bien-être dans l'au-delà, ils continuent de veiller en retour sur nous. C'est une vision extrêmement apaisante de la mort et du deuil, qui m'aide personnellement beaucoup à traverser cette dure épreuve.
Rites, communauté et souvenirs
De nombreux rites entourent des funérailles chinoises. Les nombres et couleurs à éviter (pas de nombres pairs, pas de couleurs vives), les aliments à choisir et préparer (poulet, porc, poisson, fruits, thé, alcool), les enveloppes à recevoir (blanches) et donner (rouges), etc. Tout est très codifié. Si j'avais connaissance de certains rites grâce à mes visites aux tombes de ma famille ou à leurs autels, organiser des funérailles était une toute autre affaire. Et vivre en Europe demande de faire des sacrifices : pas possible d'engager un prêtre taoïste pour officier la cérémonie, pas possible d'enterrer dans une montagne.
La force, le soutien et l'aide de la communauté chinoise a été sans pareil. Je suis profondément reconnaissante de faire partie d'une communauté qui a montré tant de respect et d'affection pour mon père, célébré sa vie, offert prières et bénédictions pour que son départ s'effectue au mieux. Et pour ma famille et mes proches restés au pays, je sais qu'ils sont soulagés de me voir perpétuer les traditions, de me voir construire un autel pour mon père, allumer de l'encens, lui parler, prier, guider son esprit. Savoir que je prends soin de son esprit les apaise et leur apporte du réconfort.
En bref
Le deuil n'est pas une étape facile à vivre, surtout quand il s'agit de la perte d'un parent. Mais la vision chinoise de la mort, de l'au-delà, des esprits des ancêtres, a quelque chose de très doux et réconfortant. Les esprits des ancêtres ne sont jamais vraiment partis, et tant qu'on prend soin d'eux comme eux ont pris soin de nous dans notre vie, ils continueront d'aller bien et veilleront sur nous depuis l'au-delà. La mort est simplement une étape de la vie.
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inhushedwhispershp · 1 year
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VIE QUOTIDIENNE
tw : harry potter, guerre, violences, dictature, expériences, contrôle des naissances et des unions, classicisme.
DISTRICT
L'île est découpée en 4 districts, découpant le territoire de façon plus simple pour les sorciers y habitant. Chaque sorcier est libre de vivre où il le souhaite, mais sont souvent privilégiés les districts proches du lieu d’habitation. L’île étant dénué de transports en commun, il faut se débrouiller avec les moyens de chacun : les plus aisés pouvant faire appel à des calèches de sombrals, ceux aux revenus modestes sont obligés de s’adapter et de se servir de moyens de locomotions propres, ou encore de leurs pieds. Les cheminées sont toujours très pratiquées, mais peu disponible.
Factory District - Véritable coeur de l’île, tous les commerçants vivent à proximité de leur échoppe afin de ne pas se fatiguer lors de leur retour au foyer après une longue journée de travail. Coin agréable et toujours animé, c’est le plus petit district de l’île, mais c’est loin d’être le moins peuplé. Les sorciers apprécient de vagabonder dans les rues de ce district.
Abondance District - Exilés par les montagnes, ce district reste l’un des plus vides par les grandes étendues de culture dépourvues de vies humaines. Remplis de créatures fantastiques en tout genre, les pêcheurs comme les cultivateurs se ravissent de rencontrer autant de charmantes bestioles sur leurs terres. Cependant, beaucoup d’enfants tentent de fuir le destin d’agriculteur, préférant se tourner vers d’autres métiers s’ils en ont les capacités. Beaucoup disent que les pauvres d’esprit (et de bourses) se retrouvent dans ce district, et le gouvernement cherche à le revaloriser, car essentiel pour survivre lorsqu’il n’y a pas de denrées extérieures. L’agriculture reste pourtant l’un des métiers les plus rentables sur l’île, mais demandant le plus d’effort de tous les jours.
Memory District - Réunissant les connaisseurs, comme les professeurs, les soignants, les érudits et les créateurs de baguettes, ce district cache également l’institut de sorcellerie. Souvent désiré, c’est le district le plus sélectif, bien que les jeunes sorciers s’y sentent chez eux lors de leurs études. Élitiste, ce n’est cependant pas le lieu où les habitants gagnent le mieux leur vie, mais faire partie de ce lieu est synonyme d'ascension sociale et de génie. Si certains les trouvent un peu prétentieux, ils tentent simplement de développer la magie de l’île pour en faire un lieu encore plus durable, jusqu’au jour où ils se vengeront des offenses qu’on a pu leur faire par le passé. 
Military District - Très étendu par sa zone d'entraînements militaire conséquente, ce district est gorgé de petits miracles de la nature, transformé en zone hostile pour le bien des préparations de bataillons. Couvrant les montagnes pour les trolls et le ministère lui-même, autant de courageux soldats se rencontrent avec des grattes papiers aux ambitions démesurées. L’entente n’est pas toujours au beau fixe dans ce lieu qui ne cesse d’être le théâtre de discorde magique. Parce que l’armée connaît certains plans du gouvernement, les passes droits commencent à être de plus en plus mal vus par les habitants. Jusqu’à l’implosion… 
EMPLOI  
Le travail est le pan principal de la vie des Skywalkers. Nécessaire à la survie et au développement de la société, les valeurs liées à l’activité d’un sorcier sont inscrites comme une raison de vivre. Si certains n’apprécient pas voir leur vie tournée autant vers le travail, il n’empêche qu’on leur demande de travailler en moyenne six jours sur sept, avec pour journée de repos le lundi, et une dizaine d’heures par jour. Pour les commerçants, cela est régi par leurs horaires d’ouvertures, quant aux savants, cela peut aller au-delà. Les agriculteurs ne comptent pas leur temps de travail car leurs terres n’attendent pas en cas de congés. Enfin, les gouvernants s'attèlent à conserver une île en ordre, ce qui reste un travail de chaque instant. Contrairement à l’enseignement prodigué à Poudlard, les enseignants travaillent très vite sur les forces des étudiants afin d’en faire les meilleurs professionnels possible de façon efficace. Ainsi, il est courant de croiser des sorciers sans aucune compétence en potion ou en métamorphose, mais excellent en sortilèges. Ainsi, les sorciers sont efficients dans leur domaine dès la fin de leur cursus scolaire, et dépendants dans d’autres secteurs, ce qui permet de maintenir un équilibre au sein de la société. 
VIE SOCIALE 
Il est courant que le cercle d’un sorcier se borne à sa famille et ses collègues, s’il en a. C’est pour cette raison qu’il est si délicat de prendre le temps de connaître un sorcier pour s’en amouracher. Beaucoup de collègues se marient par affection, et beaucoup de sorciers se résignent par manque de temps pour développer un cercle relationnel. C’est que les distractions sont limitées sur l’île, tout pouvant détourner l’attention d’un sorcier de sa tâche initiale est souvent prohibé. Ainsi, quelques chanceux conservent leur cercle proche de leur période d’études, sinon, trouvent dans le hasard d’une rencontre un nouvel ami. Dans le cas contraire, la solitude pèse souvent sur les sorciers.
COMMUNICATION
Les sorciers communiquent toujours de la même façon, avec des parchemins et des beuglantes, par le biais des hiboux. Certains communiquent également par les cheminées pour les plus riches. Les plus compétents en magie utilisent les patronus. La presse et les médias sorciers ont évolués rapidement suite aux dernières révoltes : - The Skye Prophet, l'unique journal légal de l'île, berceau de la propagande sorcière, aux mains des Skeeter - Les Skye Scrapers, les retransmissions projetées vers le ciel des videomages, qui montrent des vidéos de propagandes lors des fêtes et évènements nationaux. - La radio qui fait office de cadeau de mariage du gouvernement pour les nouveaux époux, diffusant différentes émissions matins et soirs en rappelant les belles réussites de Skye.
DIVERTISSEMENT 
Pour tous divertissements, c’est vers les Lovegood qu’il faut se tourner. En effet, d’un temps maîtres de la prohibition, ils ont réussi par quelques belles paroles à rendre légitime des arts et des sports magiques afin de laisser une porte ouverte au divertissement pour les sorciers. 
Après l’arrêt forcé du Quidditch qui a tué plusieurs sorciers à cause de la barrière magique, les sorciers n’eurent plus d'exutoire sportif. C’est ainsi que pendant une vingtaine d'années, le roller derbitch, sport de contact se pratiquant en patins à roulettes magiques (à l’instar des balais, plus ils sont chers, meilleure sont les performances) sur une piste ovale. Le but du jeu étant d’attraper le vif d’or dans un temps imparti sans se faire projeter au sol ni sortir de la piste. Le souafle et le cognard restent de la partie, avec des anneaux pour marquer des points au centre de la piste, qu’il est interdit de protéger. Ce jeu violent et addictif a été légalisé il y a dix ans de cela, mais il n’existe toujours pas de joueurs professionnels, uniquement pratiqué sur des temps secondaires après le travail. Les compétitions ont lieu les dimanches soirs afin de ne pas impacter une journée de travail. 
Afin de retrouver des formes d’arts magiques au sein de la société sorcière, les Lovegood les ont déguisés sous forme de speed dating. Rencontrer l’amour de sa vie en faisant de la céramique qui se lave toute seule ou en apprivoisant des pas de danse magique ? C’est la promesse des matchmakers les plus connus de l’île, qui retrouvent alors l’une de leur passion première. 
FÊTES NATIONALES 
Diverses fêtes sont célébrées sur l’île afin de consolider le patriotisme et l’affection des sorciers pour leur nouvelle terre. Certaines s’approchant des fêtes moldus, d’autres sont complètement indépendantes, et propres à l’histoire dramatique des habitants.
Valentine’s Day (14/02) - Loterie annuelle, grande journée festive pour fiancer les trentenaires célibataires, la Saint Valentin porte haut toutes ses couleurs sur l’île, au grand regret des personnes ne souhaitant pas se marier. Véritable évènement, la fête dure du matin au soir avec spectacles entre les tirages au sort, et depuis quelques années, des vidéomages qui retrouvent les mariés des loteries passées pour en faire un témoignage émouvant. Les célibataires redoutent cette journée au plus haut point, et les familles souhaitant protéger leur héritage ou ne voulant pas s’unir avec certaines présentes sur l’île s’assurent que leurs enfants soient liés par un anneau avant la journée fatidique. Si le gouvernement prône cette journée comme une fête, beaucoup d’habitants sont contre cette mesure instaurée il y a de cela presque 30 ans, malgré les efforts démesurés des Lovegood pour prôner l’amour et le bien être de cette célébration.
Summer solstice (21/06) - Journée sans magie afin de préserver celle-ci. Il est dit qu’en évitant tout sort une journée dans l’année, qui plus est la plus longue, la magie devient plus puissante. Les sorciers sont donc obligatoirement de congés, et aucune baguette ne bouge sauf cas extrême, car les habitants de l’île sont croyants de la moindre chance de leur offrir plus de pouvoir afin de mieux se protéger. Conserver la puissance de la magie enfouie dans les veines est un combat quotidien, et cette journée y participe. Certains y observent des bénéfices immédiats, tandis que d’autres sont simplement ravis d’avoir une journée de repos offerte par le gouvernement. 
Meanbh day (18/08) - Chasse annuelle non pas d’animaux, mais de parasites nommés les midges. Genre de moustiques mortelles, les sorciers savent désormais s’en protéger, ce qui n’était pas le cas à leur arrivée sur l’île. Cette journée est en mémoire des personnes ayant perdu la vie avec la mise en place du sortilège permettant de les capturer et de se soigner avec un onguent. A leurs risques et périls, les sorciers peuvent tenter d’attraper avec leur baguette le plus de midges possible. Le vainqueur est désigné au terme de la journée. Le ministère doit réaliser un souhait du sorcier gagnant, tant qu’il ne met pas en péril la sécurité et la santé des autres sorciers et créatures de l’île. Le souhait le plus récurrent ces 30 dernières années est de pouvoir rester célibataire après trente ans. 
Souhaits réclamés par les vainqueurs par année : 
Ophelia McArthur (1962) + souhaite rester célibataire après trente ans.
Mapping Day (03/10) - Fête nationale, cette date incontournable permet aux habitants de célébrer le sortilège qui les protègent des moldus et de la chasse aux sorciers. Ainsi, ils ont choisi de fêter cette journée en se réunissant dans le cadre d’une énorme course d’orientation organisée par les Lovegood avec le concours de quelques personnes aux talents spécifiques afin de pimenter le défi. Comme toute bonne épreuve, une récompense de 100 gallions d’or est à la clé chaque année, avec un article en première page de la Gazette de Skye. Les jeunes raffolent de cette course, et les moins aisés s'entraînent plusieurs mois à l’avance pour rafler cette précieuse somme d’argent.
Winter solstice (21/12) - Journée de pleine magie où de nombreux rituels sont observés, notamment le délicat sortilège de protection qui entoure l’île qui est renouvelé chaque année. A cette date, il est devenu également habituel que, par tirage au sort, chaque sorcier transmette ses revenus du mois à un autre, permettant à chacun de recevoir un cadeau de fin d’année, ou, à défaut, d’en faire un de façon désintéressé. Une tradition que les plus pauvres affectionnent et que les plus riches débectent, cependant, cela aide les moins aisés à souffrir un peu moins de l’hiver si la chance leur sourit. 
ARGENT 
La monnaie sorcière est le Gallion d'or et elle est quasi universelle, déclinable en Mornille d'argent et en Noise de bronze. Tout (ou presque) peut se régler avec des pièces sonnantes et trébuchantes, des virements magiques qui ajoutent de réels gallions à chaque compte bancaire et, pour quelques rares exceptions, des parchemins ensorcelés transférant des mornilles une fois activés avec la bonne formule. Pour 1 Gallion = 17 Mornilles = 493 Noises. L'appellation est commune à une grande majorité des pays (pour ne pas dire la totalité, quelques -très- rares gouvernements sont encore réfractaires). Toutefois, chaque nation possède son sceau, frappé sur la face de chaque pièce (l'autre côté étant celui de la banque), si bien qu'il est facile de tracer la provenance de chaque versement. Le sceau a changé, imaginé par les Black, lors de la migration sur l’Ile de Skye.
TROC 
Certaines familles ayant plus de difficultés à vivre sereinement que d’autres, le troc de services et de biens est redevenu monnaie courante sur l'île. Cela peut aussi être des secrets, des scoops ou des rumeurs qu’on rend monétaire là où personne n’aurait jamais laissé mornille avant. 
INÉGALITÉS ET ALLIANCES 
De part certains privilèges depuis leur arrivée, et à l’inverse des dettes encore présentes, les inégalités se creusent et les familles déjà en lutte se retrouvent à travailler plus encore. Les anciennes familles dominent avec une fortune déjà bien installée, toutefois, l'ordre établi semble légèrement bousculé avec l'arrivée de familles étrangères, ayant souvent plein pouvoir dans un domaine nécessaire, et des privilèges pour quelques années encore. Si le sang ne compte plus autant aujourd’hui, le rang social, lui, fait de nombreux envieux dans des familles autrefois plus pur que l’or brut.
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mysadecstasy · 1 year
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C’est une errance. Une pluie de questions sans réponse au cœur d’un désert sans horizon. Je n’aime pas raconter des histoires. Je préfère la peinture, les couleurs et le mouvement, la musique et la chair. Je préfère que ça transpire et ne mène nulle part. Je veux décrire le sang et la brillance de ton regard. Décrire les ventres noués et les attentes insolubles sous le porche mitraillé par une pluie drue dans la nuit enchevêtrée de lumières blêmes. Je veux embrasser le ciel, je n’ai rien à dire je ne sais que ressentir.
C’est une errance, une déviance, un va et vient de l’âme, une dévotion à l’Éternel. Une errance douce amère sur les eaux saumâtres des fleuves qui meurent en mer. Qui se répandent et se désagrègent dans l’infinie pureté de l’océan. Vague après vague, en combien de temps une goutte parcourt elle les océans ? Errance sous les falaises laiteuses comme ta peau, marcher le long de la grève entre les bateaux échoués à marée basse. Mouettes rieuses et galets blancs. Marcher et revenir. Le retour paraît toujours plus court. La découverte rallonge le temps. Sous les falaises coiffées d’herbe grasse. Soleil couchant par delà les vagues écumeuses. Blanches comme un linceul.
C’est une errance, éternel recommencement, ta main dans la mienne nous allons boire du vin dans une petite auberge de briques rouges. Un grand magnolia en fleur sur nos têtes égarées. Le temps arrêté. Je te bois, je me perds en songe dans tes yeux hurlants. Seule nourriture ou presque. Admirer ton existence et accueillir ton étreinte comme une bénédiction. Chaque soir, dans le noir qui m’effraie tant, tes doigts pianotent sur mon dos. C’est la dernière extase.
C’est une errance, le vrai voyage. Ne se fixer que très peu de points de repères, avancer avec son cœur, ne pas trop spéculer sur les voies impénétrables. Être humble. Ne pas s’éparpiller en rêves mais embrasser l’instant comme une félicité. Et repartir nu, les poches vides, l’amour à sec, le cœur essoré, tout donner et encore plus. Telle est la mélodie de mon cœur écharpé. Toujours battant. Qui n’attend rien mais déguste la vie par petits bouts. Note après note jusqu’au final enragé. Après la grande escalade c’est un soleil rougeoyant comme les enfers qui nous éblouit. Sur ta peau rosée par l’effort il scintille de mille feux. Nous le regardons se noyer derrière les montagnes voluptueuses au loin. Lumière dorée, reflets majestueux, sur une traîne de nuage s’imprime un rose angélique. La nuit enserre la lumière il faut se hâter. Tes pas dans mes pas. L’émerveillement intouchable. À la nuit tombée les étoiles s’allument une à une. Nous n’avons pas compté le temps.
C’est une errance, un émerveillement de chaque instant. Tout doit aller plus vite. À cette époque du tout maintenant et tout de suite, les plus belles choses gardent leur pureté virginale. L’amour se construit lentement, pierre par pierre on bâtit sa pyramide. La nature va toujours au même rythme et les jours n’ont pas rallongé. Vouloir aller trop vite c’est oublier le bonheur et le plaisir qu’offre le fait de surmonter difficultés et souffrance, travail et échecs. L’expérience ne s’achète pas et c’est elle qui nous façonne. C’est elle qui nous façonne dans notre touchante balbutiante errance. Ne pas savoir quel chemin prendre est un don du ciel. Avoir le droit de se tromper est une chance. Et on ne peut rien réussir d’autre que de voir sourire ceux qu’on aime.
Ta main dans la mienne sous la voûte criblée du ciel. J’erre encore. J’errerai toujours dans ce labyrinthe schizophrénique. Entre horreurs et merveilles. Silence glaçant quand la musique s’arrête. Plaisir indicible quand sous un soleil cinglant je plonge mon corps entier dans des fontaines de marbre. Dans une torpeur soudaine mille souvenirs m’envahissent. Les odeurs, les textures remontent à mon âme. On pourra tout me voler sauf mes souvenirs et mon désir d’abandon à l’instant présent. Mi acteur, mi marionnette, qu’est-ce que le libre arbitre ? Sans penser je vogue sur un bout de bois sur la mer infinie des possibles. Je vogue le sourire aux lèvres jusqu’à l’inéluctable noyade.
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