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#bref je vais me faire une raison ça sera sans moi
sportsallover · 1 year
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Le Monde
Comment finir de me décourager d’aller aux JO.
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NON MERCI
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lalignedujour · 1 year
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Je me disais "Quand je vais mal, je vais en forêt." Je m'y tenais. C'était un réflexe. Parce que quand je vais mal, si je commence à me poser des questions, je fais rien du tout, et je vais toujours mal.
Mais pendant les phases où je vais bien, j'ai le temps de me poser des questions, et donc j'ajuste. L'ajustement c'est l'eau. Il me faut de l'eau. Un étang, une rivière, un lac, la mer, l'océan. Plus le mal est lourd, plus l'étendue d'eau doit être grande.
Là, ça va pas bien, mais modérément. Donc, je marche jusqu'au marécage, et je me pose un peu. Parfois, je fais en même temps deux ou trois trucs utiles, genre passer des coups de fil administratifs ou passer en revue les personnes qui comptent vraiment pour moi et imaginer dans quel ordre je préfèrerais qu'elles meurent, m'imaginer perdre l'une sans le soutien de l'autre, puis vice-versa, imaginer perdre la plus importante d'abord comme ça c'est fait et ce sera plus facile pour les suivantes, ou l'inverse, enfin je profite bien.
Mais là, non, j'ai laissé la musique se terminer dans mes écouteurs (c'est un lecteur CD avec lequel je marche, oui oui, ça fonctionne encore ces trucs-là). J'ai gardé mes écouteurs, et juste je regarde l'eau, ça m'apaise. Elle est pas hyper propre, mais bon ça marche quand même.
A ma droite, il y a des roseaux et des ronces. Et normalement, c'est tout, il y a jamais personne. Mais là, à droite des roseaux et des ronces, il y a un mec au téléphone. Il a l'air de se confier. Il écoute aussi beaucoup en faisant "m", pas "mmmmm", juste "m". Il sait pas que je l'entends, ou alors il sait très bien et il s'en fout, c'est possible aussi, ça me fait ça quand je suis au téléphone des fois, je me dis, bon, soit je mets mon énergie à ce qu'on m'entende pas, je me déplace ou quoi, soit je profite de mon coup de fil et puis bah les gens prennent, tant pis.
Bon, allez, c'est pas génial, mais je vais écouter sa conversation. J'ai que ça à faire et puis c'est intéressant cette fenêtre sur la vie intérieure de l'inconnu qui vient aussi se poser près du marécage car il va mal.
Il dit qu'il accepte la proposition d'un ami de lui louer sa maison à la campagne pas cher, que ça lui fera du bien. Je comprends qu'il vient de se séparer, qu'il est en arrêt maladie. Mais y a un truc beaucoup plus lourd derrière tout ça, je sens, parce qu'il dit qu'il sait pas s'il pourra un jour reprendre comme avant, en fait non, même, il est sûr qu'il pourra jamais, c'est sûr, jamais, en fait, il dit. Je sais pas pourquoi, mais lui il sait, et la personne à qui il parle aussi, donc y a aucune raison pour lui de lui dire sinon celle de me le faire entendre.
Il y connaît rien lui, à la campagne, il dit, d'un air inquiet. C'est marrant, ça me fait vraiment penser à moi. Quand il y a un bruit chelou dans ma maison, avant je m'en inquiétais pas. J'avais le réflexe de penser que c'était la cage d'escalier, enfin non, même, j'y pensais pas. J'ai toujours eu l'habitude des bruits parasites dans mon immeuble. Et là, dans la maison, j'étais sur mon canapé comme ça en train de lire, y avait un gros badaboum qui venait du toit, et j'interrompais pas ma lecture. Sauf qu'au bout d'un moment, j'ai commencé à m'alerter : s'il y a un bruit chelou, c'est potentiellement un truc qui casse, un truc qui craque, un truc qui fuit, un truc qui se fait bouffer par une souris, enfin bref, lui il admet que ça lui fera de changer complètement de vie. Sauf qu'il connaît personne ici, et qu'elle lui manque tellement. Ses sanglots montent.
Il se met à pleurer, et ça moi je peux pas, ça me gêne de ouf. C'est trop gênant qu'il pense que j'écoute. Mais c'est pas le moment pour partir, parce que s'il m'entends partir pile quand il pleure, il va voir que j'écoutais. Bon, je remets ma musique.
J'ai pas vu son visage. Je l'ai peut-être croisé sans le savoir en voiture ou sur un marché du coin. Mais je l'ai jamais vu ou réentendu au marécage.
J'ai connu Jed.
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calimera62 · 3 years
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Kaamelott ask meme
Créé par @girafeduvexin
1) Ton/tes persos préférés ?
Je pense que ce sera sans surprise que je réponde Perceval
Mais en même temps, comment voulez-vous que je résiste ? Avec cette bouille adorable, ces yeux bleu incroyables, sa naïveté, sa dévotion pour Arthur, sa fascination pour les étoiles et l’espace d’où il vient probablement, la destinée exceptionnelle qu’on lui promet… le fait qu’il sait ce que c’est, que d’aimer quelqu’un, même s’il n’est pas un pro au tir à l’arc ou autre. Ce serait si facile d’en faire un simple comic relief, un benêt, bête mais gentil, tout simplement, mais Astier en a fait un personnage incroyablement touchant et fascinant. Bref, je l’aime.
J’aime aussi beaucoup Arthur, personnage complexe et fascinant que ce roi aux idées modernes, juste, qui est dépressif et a son petit caractère, qui n’a jamais demandé à être roi mais qui est devenu le plus grand roi que la Bretagne ait porté, qui est fort mais fragile… laissez-le être heureux Astier, svp.
Mention spéciale à Bohort chez qui je me retrouve, qui préfère parler fleur, cuisine et festivités que de partir combattre, peureux mais pas dénué de courage, qui est prêt à protéger ceux qui lui sont chers, extrêmement loyal et sympathique. In this house, we stan Bohort
2) Ton/tes perso que tu détestes ?
Méléagant. Je ne dis pas que je le déteste, mais quand il est présent, c’est signe de mauvaises nouvelles et ça m’angoisse pour nos héros D:
Sinon, je vais peut-être me faire des ennemis mais… je n’aime pas Anna, je vois bien l’intérêt du personnage et tout le potentiel qu’elle peut offrir, mais quand on connaît les mythes arthuriens, je n’ai pas trop envie de la voir rôder autour d’Arthur ^^;
Sans surprise également, je n’ai aucune sympathie pour Mevanwi depuis le Livre IV.
3) Saison préférée ?
Au niveau de l’humour, j’aime beaucoup les Livres II et III, il y a plein de bons épisodes mémorables et très drôles (Les Mondes d’Arthur, Pupi, L’Ivresse, etc). J’aime beaucoup aussi le Livre VI puisqu’il nous permet de découvrir l’origine de Kaamelott, comment les personnages sont devenus ce qu’ils sont, c’est très intéressant, et puis aussi au niveau de l’intrigue (ce drama, aaaah), les costumes, les décors… 
4) Ton OTP ?
Je n’ai pas vraiment un OTP pour ce fandom, juste des couples que j’aime shipper sans être passionnée. J’aime Merlin/Elias, deux magiciens et pourtant si opposés, ça donne un duo de choc et des étincelles, et surtout beaucoup de répartie ! Il y a aussi Arthur/Lancelot, que je ne shippais pas du tout au départ, mais je suis tombée sous le charme de ce ship, aussi bien pour l’aspect “Friends to Lovers” que l’aspect “Friends to Enemies to Lovers”, ça promet un parfait mélange de fluff et d’humour, ou d’angst, et je suis là pour !
Comment ne pas évoquer Arthur/Guenièvre ? Je les trouvais juste mignons dans la série, quand Arthur avait ses rares moments de tendresse avec sa femme, et je voulais les voir heureux, malgré la promesse et le caractère d’Arthur. Puis, Astier m’a achevé avec la scène de la tour. RIP Cali.
Sinon, et je sais que beaucoup ne seront pas d’accord avec moi pour des raisons que je comprends, j’aime aussi shipper Arthur/Perceval de façon romantique. C’est mon pêché coupable, et je ne regrette rien.
5) BrOTP ?
Classic is classic. Arthur/Perceval. Je saaaais, quelle surprise hein. Ce n’est pas comme si 99% de mes fics Kaamelott étaient sur eux. Difficile de ne pas les aimer : un chevalier naïf, pas bien doué pour l’art de la chevalerie, mais loyal et dévoué à Arthur (Moi, c’est Arthur qui compte (...) je peux me vanter de savoir ce que c’est, que d’aimer quelqu’un ; azqsdfghjklm j’en peux plus de ces deux-là), sans oublier la faiblesse qu’Arthur a à son égard, il tient à Perceval et ne veut que rien ne lui arrive, et - je - aaahh 
J’aime plein de BrOTP avec Arthur sinon : avec Bohort, avec Léodagan, avec Lancelot… 
6) NOTP ?
Guenièvre/Lancelot, ils auraient pu se convenir si Lancelot n’avait pas évolué pour avoir cette obsession malsaine pour elle. Sinon, Arthur/Mevanwi, et Arthur/Anna, ils ne peuvent pas se saquer et une union comme ça, ça donne Mordred, et Mordred, ça donne un Arthur mort, personne ne veut ça.
7) T'as aimé le film ? Pourquoi ?
OUI JE L’AIME, JE L’AIME, JE L’AIME
Ahem, bon je ne m’en suis pas pris plein les yeux, et il y a des choses à redire, mais au final je dirais que l’attente en valait quand même la peine et que j’ai passé un très bon moment face à ce film, et que j’ai l’intention d’aller le revoir. ça m’a fait plaisir de revoir le roi Arthur et les autres, de voir enfin la suite imaginée par Astier. C’était drôle, beau, touchant, triste. J’en redemande. Vivement le prochain ^^
(JE MAINTIENS TOUT DE MÊME QUE : WE WERE ROBBED, Arthur et Perceval n’ont pas eu de retrouvailles dignes de ce nom, et c’est une honte !)
Après, oui, ce film n’est pas parfait, il y a des défauts mais honnêtement, m’enfou. J’ai passé un bon moment.
8) Entre nous, les fans de Kaamelott, y sont relous ou pas ?
Chaque fandom a ses relous, on ne peut pas y échapper malheureusement… 
Après, j’interagis qu’avec les fans sur tumblr et sur le serveur où je trouve l’ambiance chaleureuse, c’est une bonne communauté, je n’ai pas à m’en plaindre et je passe de bons moments. Je n’interagis pas vraiment avec les fans sur Twitter, Facebook ou d’autres réseaux… J’avoue ne pas être fan des fans qui considèrent Astier comme un dieu vivant ou qui ne font que ressortir des citations de Kaamelott, notamment quand Astier ou d’autres membres du casting font une interview et qu’on s’attend à des réponses plus… réfléchies, dirons-nous. Citer Kaamelott, c’est bien, c’est drôle, mais à tout bout de champ, ça perd de sa saveur.
9) Un Headcanon que tu adores
Le fait que Gauvain voit davantage Arthur que Loth comme son père (comment ça c’est canon ?) et qu’il ne veut plus vivre en Orcanie pour rester auprès de ceux qu’il considère comme sa famille (son oncle, pourquoi pas Guenièvre, Yvain, Bohort l’oncle spirituel…)
Les filles de Karadoc ne se souviennent pas trop d’Arthur, elles étaient si jeunes à l’époque, mais elles se souviennent d’un chevalier un peu triste, brun, qui les avait emmené voir les pupis. Je me plais à croire aussi que Perceval a babysitté les filles avec Karadoc, quand Mevanwi s’est barrée avec Lancelot, et qu’il leur a raconté des histoires sur Arthur, et de leurs missions en tant que chevalier de la Table Ronde, Karadoc et lui. Il ne s’appelle pas tonton Perceval pour rien !
10) Un Headcanon adopté par le fandom que tu n'aimes pas
C’est canon dans les légendes mais… je n’aime pas l’idée qu’Arthur n’aura jamais d’enfants, sauf inconsciemment avec sa sœur, et que son fils bâtard sera Mordred et le conduira à la mort. Non mais attendez, ce serait une fin horrible pour Kaamelott D: je sais qu’Astier est plutôt fidèle aux légendes arthuriennes mais il a su s’en éloigner également par moment, et si Kaamelott ce n’est plus simplement qu’une série humoristique, les bases de la série, c’est bien l’humour. Franchement, je vais déprimer si Kaamelott se termine avec Arthur assassiné, sans héritier légitime, et son royaume détruit, sans Graal.
11) Musiques préférées ?
Juste Judex, Arthur à la Tour, Excalibur noire et Désenchevêtrement. 
12) Ta blague préférée de Kaamelott ?
Oula, y’en a plein xD mais j’aime pas mal “Les noix… les fruits ?”, “Ah non, les noix, les noix !”
13) épisode.s préféré.s ?
Piouf, des tas ! Le monde d’Arthur, Le tourment II, La grande bataille, L’habitué, Arturus rex… 
14) Unpopular opinion ?
Hum..... aucune qui me vienne à l’esprit pour le moment. J’éditerai au besoin.
15) Tu espères quoi pour la suite ?
- un rapprochement Arthur/Guenièvre QU’ILS NOUS FASSENT DES ENFANTS
- plus de screentime pour Perceval (et des scènes Arthur/Perceval)
- un happy ending (par pitié Astier)
- une rédemption pour Lancelot
- continuer de voir les filles de Karadoc
- des combats et plans épiques (surtout avec de la magie)
et encore plein d’autres trucs que j’ai oublié ^^;
16) Une chanson qui te fait penser à Kaamelott ?
uuuuuhhhhh 
En fait, j’ai pas vraiment de chansons qui me font penser à Kaamelott spécifiquement :/ j’aime bien écouter l’album Lys & Love de Laurent Voulzy pour les vibes Moyen-âge que ça me donne (il y a de très belles chansons), ainsi que quelques chansons du musical Excalibur, mais à part ça...
Je tague qui veut le faire :)
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floatingbook · 3 years
Note
J’ai une question à te poser concernant le fameux débat sur le séparatisme. Je suis lesbienne, je souscris au séparatisme en tant qu’idéal et je pense sincèrement que j’y souscrirais même si j’étais hétéro mais je dois avouer qu’il y a un aspect de ce débat que je trouve difficile à réconcilier avec la réalité. Perso j'ai toujours envisagé de vivre seule et même aujourd’hui à bientôt 28 ans l’idée de m’engager dans une relation “normale” ne m’attire pas du tout mais ça n’empêche que je ne veux pas passer ma vie esseulée i.e. en ermite, sans contact social quelconque. Jusqu’ici mes amitiés (strictement avec d’autres femmes) ont constitué le pilier de ma vie sociale et j’y accorde l’importance que la majorité des gens accordent aux relations amoureuses vu que l’idée d’être en couple me révulse mais j’arrive à un âge où la plupart de mes amies (et les quelques membres de ma famille dont je suis proche aka ma sœur et ma cousine) commencent à se caser et à fonder leur propre famille nucléaire hétéro “typique” et je me rends compte que je suis en train de devenir une note de bas de page dans leurs vies. Ma meilleure amie de très longue date m’a annoncé l’autre jour qu’elle et son copain cherchent à déménager en province donc inutile de dire que même si je vais leur rendre visite 1) ça ne sera pas fréquent 2) son mec sera dans les parages donc ça ne sera plus une amitié one on one (c’est déjà le cas en fait). Bref tout le bla bla des femmes hétéros qui chouinent parce qu’elles ne peuvent pas vivre sans “l’amour” d’un homme je capte pas, en revanche je peux comprendre leur crainte de “finir seule”, c’est à dire en gros sans contact social substantiel, si elles tirent un trait sur l’amour, parce que mon ressenti actuel c’est qu’à partir d’un certain âge dans Notre Société il est normal que “l’amour” remplace l’amitié, que “l’amour” monopolise en gros le rapport à l’autre. Je suis prête à me consacrer à mes relations avec d’autres femmes et c’est d’ailleurs ce que je fais mais la vérité c’est que l’effort est très rarement réciproque parce que la majorité des femmes sont elles dans l’optique de fonder une famille hétéro de base où l’amitié sera déléguée à un rôle dérisoire, genre une fois par an tu vas dîner avec une amie et après chacune retourne à sa petite vie étriquée. Alors bien sûr tu vas me dire que c’est de ma faute d’avoir que des amies hétéros lol mais bon perso les deux seules femmes (véritablement) lesbiennes avec qui je suis amie vivent sur d’autres continents et il est pas si simple de rencontrer des (vraies) lesbiennes dans la vie de tous les jours, de plus je n’ai jamais rencontré de séparatiste dans ma vie offline (j’étais même limite choquée d’apprendre que t’étais française tant ai-je pris l’habitude d’être seule dans mon délire) et admettons que j’en rencontre demain ça ne veut pas forcément dire que le courant va passer et que je vais avoir envie de bâtir une amitié avec elles. Bref tout ce déballage pour te demander comment tu fais toi pour réconcilier la pratique de tes idéaux avec une réalité où (en mon sens) il est difficile de rencontrer des femmes qui partagent ces idéaux et sont prêtes à s’y consacrer véritablement ? Car le problème de cet idéal là c’est que forcément il requiert la participation de l’autre. Autant je peux prendre la décision de ne plus jamais porter de maquillage et ça n’engage que moi mais si je décide de consacrer ma vie à mes amitiés avec d’autres femmes il faut que je rencontre des femmes qui partagent ma vision ou je vais passer 360 jours de l’année dénuée de tout lien social enrichissant puisque les amies auxquelles j’ai décidé de me consacrer se consacrent elles à leur vie de couple.
Ce que tu décris m’est très familier; “une note en bas de page”, tu l’as très bien formulé. Pour être honnête, ça, on n’y peut pas grand-chose. Vu l’état de notre société, vu ses préoccupations, et vu la façon dont “l’amour” est tenu comme indispensable à la réussite et à la satisfaction personnelle par rapport à “l’amitié”, je doute qu’on parvienne à changer en profondeur les femmes qui y souscrivent, qui s’enferme dans leur relation comme si elles n’avaient jamais eu d’amies, pour leur faire prendre conscience de ce qu’elle perde. Non pas que je considère qu’il faille les couper de ta vie si certaines de tes amies se comportent ainsi, mais sincèrement une amitié est basée sur la réciprocité, alors il n’y a pas vraiment de raison d’y mettre plus d’énergie que cela, si c’est pour être délaissée en retour.
Je vais déménager en province dans un petit village très prochainement; loin de mes amies parisiennes, suffisamment loin pour que je ne fasse pas le voyage tous les quatre matins, et qu’elles ne viennent sûrement qu’un week-end par-ci par-là dans l’année. Je ne mentirai pas en disant que je ne songe pas à la possibilité d’être esseulée. Deux choses importantes toutefois. D’abord, j’ai été séparée de ces amies pendant presque trois ans maintenant, et depuis mon baccalauréat en réalité; nous avons l’habitude d’essayer de nous retrouver aux périodes de vacances scolaires, de faire des choses ensemble assez régulièrement de temps en temps. Avec les voyages à l’étranger, le coronavirus, mon départ en province, nos liens ne se sont pas plus distendus, mais c’est vrai qu’il faut un effort supplémentaire pour s’appeler régulièrement, pour se plonger dans la relation si l’on ne s’est pas vu depuis plus d’un an en personne. Bref, loin des yeux ne signifie pas nécessairement loin du coeur. Et puis avoir des “amies”, de la famille, des enfants, ou un partenaire ne signifie pas ne pas être esseulée. Une famille nucléaire hétérosexuelle ne garantie en rien le contact humain; combien de femme sont seules dans leur marriage? J’ai peur d’être esseulée dans ma campagne, mais il faut bien reconnaître qu’on est toutes un peu esseulées, quelque soit notre situation conjugale ou notre orientation sexuelle.
C’est à la foi de ta faute et pas vraiment; on fait ce que l’on peut avec ce que l’on a. Je ne nie pas que la majorité des femmes sont très orientés “famille” dans le sens trouver un homme et faire quelques enfants. Enfin, j’ai peut-être de la chance, mais de plus en plus de jeunes femmes ne sont pas très pressées de se caser et d’avoir une progéniture (je suis peut-être encore trop jeune, les femmes paniquent peut-être plus à l’idée de leur fertilité en se rapprochant de la trentaine…). Et un certain nombre de femmes plus âgées ont essayé tout ce cirque et s’en libèrent en vieillissant. C’est là que j’essaye de taper pour trouver un compagnonnage. Je ne pars pas bille en tête avec l’idée de trouver d’autres séparatistes—elles sont bien rares je pense—ni d’autres lesbiennes—puisqu’idem, je n'en connais que deux “en vrai”, et sans leur enlever rien de leur excellence et du plaisir que leur compagnie me procure, je ne vais pas aller loin si je m'en contente. Les mois suivant mon installation vont probablement compter de nombreuses tartes, et des parties de cartes ou de scrabble avec les retraitées du village. Quelqu’unes pour prendre un thé de temps en temps, pour les questionner sur leur passé et leur vie, pour discuter de tout et de rien. De temps en temps les visites de mes amies qui ne vivent pas dans le coin. Un aller-retour chez ma mère si je me sens vraiment trop seule. Et beaucoup d’échanges épistolaires, avec qui voudra bien.
Tu as mis le doigt sur la variable centrale de la question, “la participation de l’autre”. L’amitié ne se construit pas seule, et c’est toute la difficulté. Il y a point au-delà duquel c’est hors de tes mains. Mais en soit, le problème n’en est pas un, puisqu’il n’y a pas vraiment d’alternative. Nous n’allons pas nous trouver un mec et pondre des gosses pour nous sentir moins seules. Nous n’allons pas compromettre sur nos exigences de vie pour nous trouver une copine ou une femme qui ferait de nos vies une corvée. Et nous n’allons pas prétendre non plus être satisfaites de pseudo “amitiés” avec des femmes qui pensent vaguement à nous deux fois par an entre deux courses de couches.
Je prends ce que je trouve. Je fais de mon mieux pour créer et maintenir des liens avec les femmes que je trouve engageantes et intéressantes. Je me rabats sur ma famille (ma mère et mes tantes) quand je me sens trop seule et que j’ai besoin d’une perfusion de lien social. Mais à la fin de la journée, je préfère la solitude à prétendre être intéressée par les complaintes d’une femme qui met son homme au dessus de tout, ou par une “amie” qui me laisserait toujours tomber au profit de son mec. Je ne le vois pas comme une perte, plutôt comme la réalisation qu’il n’y avait là rien pour moi au départ. On peut être seule en étant entourée; entre solitude parce qu’isolement, et solitude parce que mur d’incompréhension et absence de valeurs communes, il n’y a pas vraiment de choix, on est seule de toute façon.
Ta meilleure approche sera sans doute de “rencontre[r] des femmes qui partagent [t]a vision”, et pas dans le sens de séparatiste mais dans le sens de proximité locale et dévouement à l’amitié. Si tu vis en ville, je ne peux que t’inciter à chercher parmi les personnes âgées de ton quartier, en passant par des associations par exemple, pour trouver quelqu’une à visiter une à deux fois par semaine. Certes, tu n’y retrouveras pas l’expérience partagée de ta génération, mais tu y gagnes des décennies de sagesse et un portail vers le passé. Si tu as un hobby qui te passionnes particulièrement, cherche peut-être un club où le partager. Une structure extérieure et un but commun peuvent renforcer des liens qui seraient restés faibles sinon, et donner de la régularité aux échanges. Et sinon, tu peux toujours te servir d’internet pour nouer un premier contact avant de laisser une amitié basculer dans la “réalité”. Je n’ai pas de solution miracle. Nous vivons dans un âge où objectivement, nous vivons toutes seules. Plus vraiment d’entraide entre voisins, de contacts en dehors du travail, de vie de village ou de quartier.
Tu es bien sûre la bienvenue si tu veux qu’on essaye de construire quelque chose ensemble, si tu n’es pas trop rétive aux correspondances épistolaires et à la campagne reculée.
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naliya · 3 years
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Vaccinés ne veut pas dire approuver le gouvernement. J'en veux pour preuve ma famille qui sont tous vaccinés mais n'approuvent pas du tout la façon de faire du gouvernement. Pour ma part, je ne suis pas vaccinée. Pas parce que je ne crois pas au vaccins en général -une distinction importante car les gens ont tendance à penser que non vaccinés au covid = anti vax en général or pas du tout- , j'ai toujours fait tous mes vaccins et je crois en la science et la médecine; et d'ailleurs, en 2020, quand la crise était bien lancée, j'étais pressée qu'ils mettent au point un vaccin ou autre qui permettrait de stopper cette épidémie au plus vite. Bref, être anti vax n'est pas la raison . Au début, je voulais même le faire quand il serait accessible à une autre catégorie que les + vulnérables. Cependant, une fois le vaccin accessible pour moi je me sentais soudainement un peu réticente. Je préférais attendre un peu et, ne sortant pas beaucoup, je me disais que de toute façon il ne m'étais pas forcément aussi utile qu'à d'autres. En plus, j'avais lu quelques articles où des gens mourraient subitement après le vaccin et, je l'avoue, j'avais pris un peu peur. Finalement, je voulais le faire quand même. Sauf que, pas si longtemps après, le gouvernement rendait ça obligatoire de façon détournée. Dégoutée par cette façon de faire, je n'en avais plus envie. Bref, depuis c'était plus par protestation silencieuse qu'autre chose. Maintenant, même si je suis toujours aussi dégoûtée par la manière de faire du gouvernement et les propos tenus par le président, je vais aller me faire vacciner quand même car, à la base je le voulais donc autant le faire et, de plus, j'ai peur que ça finisse par être un frein dans ma recherche d'emploi. Mais, devenir une des 90% ne m'empêchera pas pour autant de ne pas être en accord avec ce que fait et dit le gouvernement. Je continuerai ainsi de défendre les non vaccinés car je peux comprendre qu'ils se méfient d'un gouvernement qui n'a fait que leur mentir jusqu'ici.
Des non vaccinés au Covid, j'en ai quelques uns dans mon entourage. Aucun n'est un "anti-vaxx" basique comme veut le faire croire le gouvernement.
Certains veulent simplement attendre la fin des essais, d'autres le font en forme de protestation face aux mesures gouvernementales, il y aussi ceux qui sont méfiants et il est difficile de les blâmer entièrement vu les scandales sanitaires passés que nous avons vécu en France et les mensonges répétés de nos dirigeants.
Enfin, il y a ceux qui ont fait leur propre balance bénéfice / risque et qui pensent qu'elle ne penche pas dans le bon sens dans leur cas personnel. Ceux là sont généralement jeunes, en bonne santé et sans co-morbidité, sans grande chance de finir par encombrer les urgences, et qui estiment que puisqu'il est maintenant plus ou moins évident que l'idée d'une immunité collective est une illusion qui ne sera pas atteinte avec ce vaccin qui laisse ses "dosés"- si je puis dire- contaminants et contaminables, ils n'ont donc aucune raison de le faire et que de se focaliser sur les gens à risque et vulnerables eut été plus intelligent. Ils ont tort ou raison, mais on est loin de la caricature donnée.
Dans ceux là il y a aussi des guéris du Covid, en passant.
Donc non, tous les non vaccinés ne sont pas les hurluberlus anti-science qu'on veut bien nous présenter, il y a plus de nuances dans cette histoire que raconte la propagande de BFMtv et CO.
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idereahellyeah · 4 years
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Bonjour à tous!
Cette version de mon billet peut évoluer si certains d'entres vous ont des questions auxquelles je n'aurai pas repondu :) Préparez-vous, c'est long.
Avant tout autre chose, un vaccin qu'est ce c'est?
C'est une préparation administrée pour provoquer l’immunité contre une maladie en stimulant la production de globules blancs (nos bodygards maison). L'organisme en contact avec le vaccin créé donc des anticorps (nom scientifique de globules blancs) spécifiques qui attaqueront le germe dès qu'il sera repéré.
Il existe deux sortes de vaccin:
les vaccins vivants atténués : constitués de bébêtes vivantes très affaiblies pour perdent leur pouvoir infectieux en gardant leur capacité à induire une protection. Il y a des adjuvents dans sa composition, coucou les sels d'aluminium, et le plus connu actuellement est celui contre la grippe. Par contre pas de WiFi.
les vaccins inactivés : pas de bébêtes dans ceux là (ou presque). Ils sont composés soit d'un fragment de l'agent infectieux -paroi ou toxine- (vaccin contre le tétanos), soit de l'agent infectieux lui même complètement inactivé (d'où le "ou presque", cf. le vaccin de la coqueluche), soit d'une partie de l'agent infectieux pris en son coeur c'est à dire l'ARN de ce dernier -situé dans une protéine ou directement dans l'acide nucléique- (vaccin pour le SARS-Cov2). Pas d'adjuvant pour celui-ci mais pas de 5G non plus.
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Adjuvant or not adjuvant?
Oui l'aluminium, on parle de toi.
Les adjuvants sont dans les vaccins pour "retenir" la bébête atténuée au plus près du point d'injection et pour stimuler plus rapidement une réponse des globules blancs. Le but du jeu n'étant pas, même si la bébête ne mord plus, de laisser se balader l'agent infectieux sans que la réaction immunitaire ne soit assurée.
Donc pas besoin pour les vaccins inactivés.
Et non, ce n'est pas ça qui fait mal au bras. Si ça fait mal c'est parce que celui qui vous a fait l'injection s'y est mal pris.
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Douleur dans le bras = échec d'administration ?
C'est pas ce que j'ai dit. Si on y va fort, pas assez fort, en intramusculaire, en sous cutané pas assez profond, ect ect... Bah ça fait mal. Alors à moins qu'on vous le fasse en intraveineux, je vous arrête tout de suite c'est quasiment impossible par l'épaule ou alors quittez tout et jouez à l'Euromillions, le vaccin sera efficace et efficient après administration.
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Pourquoi un vaccin ARN et pas un atténué pour le SARS-Cov2 (Covid19)?
Un vaccin atténué c'est extrêmement long à faire puisqu'il faut trouver le moyen de garder le virus vivant mais inoffensif tout en lui gardant l'ensemble ses propriétés.
Dans cadre du vaccin ARN l'agent infectieux n'est pas là. On se base sur sa génétique et tel un programme informatique on dit au corps à quoi ressemble la bébête pour que les globules blancs spécifiques se créent.
Pour faire simple: dans le vaccin atténué le corps découvre et apprend, comme le language ou la marche, dans le virus inactivé on fait en sorte que ce soit inné, comme la respiration.
Oui mais il a été fait vachement vite quand même
Si je te dis SARS tu me dis... a priori pas grand chose puisque tu me poses la question. Mais moi je te dis que ça fait plusieurs dizaines d'années qu'on le connait. Le SARS à la base c'est une maladie respiratoire vraiment pas cool émergente dans les années 2000. On a decouvert que le virus qui la cause a une gueule bien spécifique, en forme de couronne. Tu me vois venir? SARS = coronavirus.
[Petit précision : SARS = SRAS. Ouais c'est le même terme mais un est anglais l'autre français. Et comme on est sur Tumblr je speak english very well.]
Cette pathologie est grave et elle tue énormément. Alors les chercheurs se sont penchés sur le virus et l'ont étudié de près. Il s'est avéré que l'activité d'une protéine, la protéine Spike, a été mise en avant sur le fonctionnement du virus. Très sincèrement je peux vous expliquer le pourquoi du comment mais hors mis pour les doctorants je ne suis pas sûre que ça soit très intéressant. Pour résumé cette protéine est la clé qui a permis aux chercheurs de développer un vaccin. Donc en terme de vitesse on est sur un recherche de presque 20 ans pour. Je sais pas pour vous mais moi 20 ans je trouve ça long.
Et puis, si les laboratoires ont mis les bouchées doubles pour faire un vaccin en moins d'un an, c'est parce que la pandémie fait que toutes grandes puissances ont donné les moyens financiers/matériels aux laboratoires de travailler vite et bien.
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Pourquoi ne pas avoir créer de vaccin plus tôt alors?
Bah tout simplement parce qu'il n'y avait pas de pandémie, parce que ça ne touchait que des pays "non occidentaux" ou peu impactants dans le fonctionnement mondial.
Pour rappel on s'est excité pour EBOLA juste parce que le nombre de cas pouvaient rendre la situation pandémique, quand ça ne touchait que l'Afrique on s'y intéressé beaucoup moins.
Et pourquoi le SIDA on a toujours pas de vaccin alors?
Cf. EBOLA sauf que quand on en a eu en Occident on a créé les préservatifs.
Bon j'exagère un peu là. Le virus du SIDA est très complexe, trop appriori pour l'attenué et même si on connait son fonctionnement par coeur il est difficile de trouver le bon dosage pour l'inactiver. A noté que plusieurs cas de guérison du SIDA par traitement ont eu lieu ces dernières années alors ne perdons pas espoir.
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Le vaccin est-il valable pour toutes les souches?
Le défaut du vaccin atténué est de cibler seulement les bébêtes sélectionnées pour être atténuées.
L'avantage du vaccin inactivé c'est qu'il agit comme un logiciel informatique et un logiciel c'est modifiable donc adaptable.
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Faut s'inquiéter des effets indésirables?
Avez-vous déjà pris un DOLIPRANE? En le faisant vous risquez d'avoir une hépatite. Êtes-vous sortis de chez vous aujourd'hui? En le faisant vous risquez de vous faire percuter par un bus. Ou prendre un pot de fleurs tombé du balcon. Bref, des risques vous en prenez tous les jours.
Alors je ne vais pas vous mentir, il y a des effets indésirables à court terme en faisant le vaccin comme pour tout vaccin (allergie, céphalées, douleur au point de ponction, ect...).
Beaucoup parle des effets indésirables à long terme qui sont pour l'instant inconnus. Encore une fois je ne vais vous mentir en vous disant qu'il n'y en aura pas, je ne lis pas encore dans les feuilles de thé. Cependant, les vaccins existent depuis des centaines d'années. Et sur tous les vaccins on ne retient aucun effet indésirable à long terme. Donc il n'y a aucun raison que celui ci plus qu'un autre en développe.
Je tiens à préciser ici que le lien entre autisme et vaccin a été réfuté par plusieurs consensus scientifiques. Et pour la sclérose en plaque c'est la même chose, la création de l'IRM et sa banalisation ayant eu lieu à la même époque.
Pour rappel, les vaccins ont permis d'éradiquer des maladies de la planète tel que la variole ou la peste. Depuis la montée des antivax des maladies infantiles refont surface alors qu'elles avaient quasiment disparues comme la rougeole ou la rubéole.
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Vaccin = pas de maladie?
Un vaccin ne vous empêche pas de tomber malade. Il permet de ne pas mourir d'une maladie en évitant d'en avoir une forme grave.
Pour ce qui est de la transmission rien ne nous permet de dire si elle sera stoppée par le vaccin. On l'espère tous mais pour le coup il est trop tôt pour savoir.
Idéalement il faudrait un taux de vaccination supérieure à 60% de la population française pour être tranquille car si le virus n'a plus d'hôtes à contaminer il disparaitra.
Et toi, tu vas te faire vacciner?
C'est fait depuis ce matin.
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alexar60 · 4 years
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Le don
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Comme de nombreuses soirées, j’avais rendez-vous chez un de mes amis. Nous bûmes une bière, mangeâmes quelques parts de pizzas décongelées, discutâmes avant de partir pour une petite virée qui se limita à deux ou trois bars. Pourtant, on appelait ça faire la tournée des grands-ducs.
Ces moments rappelaient souvent la tirade du Cid  de Corneille : « Nous partîmes cinq cents, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes trois mille en arrivant au port ». Nous étions quatre en sortant de chez mon pote et rentrâmes chez lui à treize. Entre les amis qui nous rejoignirent directement, les rencontrés par hasard et les invités surprises, cela faisait beaucoup de monde. Notre retour se concluait souvent avec alcool et fumette. Etrangement, c’était aussi le moment où nous parlions le plus, discutant sur tous les sujets. J’arrivai à suivre trois discussions en même temps, mais ça c’était l’effet ganja !
Alors que nous étions assis autour de la table basse, les uns roulaient les cigarettes rigolotes, les autres buvaient et se partageaient ce qui était déjà roulé ; je me retrouvai à m’assoir entre un copain et une jeune femme que je ne connaissais pas. Je ne sais pas qui de nous l’avait invitée. Elle ne faisait pas partie de notre groupe ni son amie assise à son autre côté. En apparence timide, elles discutèrent d’abord ensemble, et en lui proposant le joint sur lequel je venais d’aspirer, j’entamai gentiment la parlote. Elle se montra sympathique. Elle et sa copine se comportèrent presque de manière délurée, parlant ouvertement de pets, de leurs règles ou de leurs fantasmes. Cela parut si étonnant à cette époque que quelques amis se sentirent étrangement gênés et attirés par notre conversation. Certains rougirent, d’autres rirent, les copines se montrèrent étonnamment contentes de nous voir honteux tout en regardant ces intruses avec un œil suspicieux.
Très vite, ma voisine fit comprendre la raison de leur venue. Elle sourit en me regardant rougir. Je baissai la tête, pris mon verre et bus une gorgée de whisky-limonade. La soirée continua. Je changeai de place afin de parler avec d’autres amis. De temps en temps, je croisai son regard sans chercher à la charmer. Je discutai avec une copine lorsque j’entendis mon meilleur ami éclater de rire et affirmer qu’ici, celui qui avait vrai un don, c’était moi.
Dès lors, j’approchai afin d’entendre son énormité. Il était très fort pour ça et m’emmenait dans des délires impossibles. En fait, il utilisait mon imagination pour nous lancer dans des histoires rocambolesques. Certainement à cause de mon air sérieux, j’étais le roi pour faire avaler des couleuvres. Quand il me trouvait, je devenais archéologue spécialiste d’un peuple méconnu en Russie,  j’avais du sang iroquois ou j’étais descendant d’une puissante noblesse belge. J’avais fait le tour du monde en bateau, traversé l’Europe en Rollers. Le plus fou fut de faire croire que je travaillais comme costumier-décorateur pour des films pornos. Bref, tout passait comme une lettre à la poste surtout qu’internet n’existait pas. Mais cette nuit, il venait de raconter que j’avais des dons de voyance.
Elles me posèrent quelques questions auxquelles je répondais sans attendre. C’était naturel, je n’y pouvais rien, enfin c’est ce que je racontai. Pourtant, la jeune femme eut un doute. Elle me demanda de prédire son avenir. J’hésitai en disant que je ne lisais pas dans les boules de cristal ; mon don était plus particulier. Elle insista puis se sentit gênée lorsque j’annonçai que je lisais sur les sexes. A son tour, elle éclata de rire. Mon ami insista sur ma pseudo-véracité. Un autre pote intervint cherchant difficilement à me soutenir. Alors, je lui proposai de lire son avenir. Elle refusa d’abord, mais poussée par sa copine, elle accepta finalement. La délurée était totalement désinhibée, elle écarta les jambes, glissa son slip le long de ses cuisses et m’invita à m’agenouiller discrètement. La salle étant petite, le groupe me dévisagea avec de gros yeux ronds. Mon ami expliqua à tout le monde que j’allais lire son avenir, ceux qui nous connaissaient se turent me regardant observer son pubis récemment épilé. Dans un silence absolu, j’inspirai fortement en fermant les yeux. Puis, j’ouvris les paupières et dit calmement : « Il y a quelque-chose qui m’inquiète.» Je l’entendis s’angoisser, mon air sérieux devant sa chatte lui parut anormale. J’eus un mal fou à rester distant devant sa splendeur. Cependant, j’amplifiai l’affaire en faisant une terrible moue. Mon pote demanda s’il pouvait voir, je refusais catégoriquement ajoutant que c’était sérieux et le voyeurisme n’avait pas sa place. Mon pote se rassit, elle posa des questions, de plus en plus stressée de ne pas m’entendre parler. Dès lors, je demandai si je pouvais juste toucher le bord de son sexe car quelque-chose me dérangeait. Elle soupira et dit oui. A l’aide de mon index, j’écartai lentement une lèvre afin de bien voir la fente. Puis, je dis simplement : «Ah, oui. Tu auras tes examens en fin d’année. Tu iras loin, très loin dans les études et dans ta carrière professionnelle. Ce sera un métier lié au commerce (Peu avant, je l’avais entendue se présenter comme étudiante en école de commerce). Tu te marieras, auras deux enfants, deux filles. Mais avant, il y a un truc important et difficile à entendre ».
A ce moment, je levai les yeux pour la regarder avec mon air sérieux. Elle avait presque les larmes aux yeux, s’apprêtant à écouter la pire des nouvelles. Elle bégaya : « C’est quoi ? » Et le plus sérieusement possible, je répondis : « Je viens de lire que je vais te baiser !» Malgré la gêne de s’être fait avoir, elle souffla en souriant pendant que tout le monde riait de ma connerie. Je me relevai, et m’assis à côté d’elle. Nous parlâmes un peu, parfois sa main effleura la mienne jusqu’à se poser sur ma cuisse. Son amie roula un pétard vite fumé. Puis, elle approcha de mon oreille pour chuchoter que j’avais une prédiction à réaliser. Nous nous levâmes tandis que sa copine resta discuter. Personne ne fit de commentaire sur notre départ bien que tout le monde savait ce qui allait se passer. Comme quoi, tout le monde a le don de voyance.
Alex@r60 – juillet 2020
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J'ai pas envie de dormir, du coup je vais parler d'hero corp
plus précisément, d'une histoire publiée dans les comics, "Évadé"
L'histoire se passe dans le futur. John et Klaus sont en voiture, quand Mary les contacte pour leur dire que Burt s'est échappé de l'asile et a agressé Steve. John et Klaus vont alors enquêter et recontacter les différents personnages pour les prévenir du danger et voir s'ils savent des choses sur Burt.
L'histoire se finit avec John qui, après s'être fait arrêter car quelqu'un se faisant passer pour lui commettait des crimes, se fait tuer par Kyle car il est "responsable de ce qui arrive à notre monde". Puis la dernière page nous annonce "20 ans auparavant", et on apprend qu'il s'agirait d'une possible prédiction de Kyle, que lui-même refute car c'est pas possible, puisque dans 20 ans John sera... et il n'explique pas pour laisser à John la surprise
Bref.
Où dans la timeline se situe l'histoire?
et par là, j'entends l'histoire de Kyle qui a un rêve et le raconte à John et Klaus.
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Éléments clés : Nature, seulement John+Klaus+Kyle, nuit avec feu pour éclairer
Le volume a été publié en 2013, soit pendant la saison 3. On pourrait donc se dire que l'histoire arrive durant la saison 3
Sauf que Kyle n'est pas avec le reste du groupe dans la saison 3, il a même un spin off dédié à ce qui se passe de son côté
Ça ne peut pas être post canon, puisque Mary est morte et donc sa présence dans le rêve devrait être une preuve suffisante que c'est faux
Durant la saison 5, Kyle n'a pas de contact avec John et Klaus
Entre la saison 4 et 5, il y a une possibilité, avant qu'il n'y ait séparation de la ville et son extérieur. Mais l'histoire n'a aucune mention d'Helena, donc je pense pas
La saison 4 a le même problème que la 3 et la 5 : aucune possibilité pour John, Klaus, et Kyle d'être tous les trois réunis autour d'un feu dans la forêt
Entre les saisons 3 et 4, il y a un timeskip mais toujours pas de possibilité pour les trois de se rencontrer
Entre saisons 2 et 3? Kyle ne fait pas partie des persos trouvés par Klaus, donc non
La saison 2, première partie peut-être. Après tout, il y a tout un voyage dans la nature, partiellement la forêt. Mais pourquoi est-ce que John et Klaus se serait écarté du reste du groupe et aurait fait un second feu, surtout s'ils doivent rester un poil discret? Donc un peut-être, mais je reste sceptique
Entre saison 1 et 2 il n'y a aucun timeskip
Ce qui nous laisse... la première saison. Les 3 persos sont présents, la nature et la possibilité de faire un feu dans les bois aussi, et ça paraît encore normal si John et Klaus se dont éloignés du village pour faire un feu entre bros. Ils ont passés plusieurs mois dans ce village, faut bien s'occuper d'une façon ou d'une autre.
Donc, saison 1.
Sauf que le rêve de Kyle a un élément qui vient porter problème.
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Fucking Valur et Jean-Mi qui apparemment sont en colocs
Car si c'est la saison 1, il y a aucune raison pour que Kyle les connaisse.
ce qui m'amène au second point:
Plus prophétique qu'on ne le pense
Here comes my theory : même si les événements du rêve ne risquent pas d'arriver, je pense que le rêve garde des éléments prophétiques.
Puisque l'histoire a été publiée durant la saison 3, des choses que l'on sait dans cette saison ne seraient pas connues des persos dans la première saison. Notamment, l'existence de Jean-Mi Cheng et Valur. Ce qui automatiquement donne un côté plus prophétique au truc.
Let's review:
Mary et Steve : l'histoire s'ouvre donc sur Mary qui contacte John et Klaus et leur dit que Burt s'est échappé et a attaqué Steve. Elle demande leur aide, et lorsqu'on la voit, elle semble être à la retraite, et proche de Steve. Comme s'ils vivaient ensemble... ça serait donc une prédiction pour leur future relation
Jennifer : après Mary et Steve, John et Klaus vont sur un plateau télé pour annoncer aux gens que Burt s'est échappé et qu'il fait faire attention. La présentatrice est Jennifer, qui l'a mauvaise envers John pour s'être barré après la naissance de leur enfant. Rien d'aussi drastique dans la série, mais la saison 3 présente en effet une séparation amère entre John et Jennifer.
MacKormak : ensuite, vient MacKormak. Il semble être devenu moine bouddhiste, en communion avec la nature, tout ça. Puis il reçoit un appel au téléphone où il discute de mettre le lieu de prière à côté du spa en laissant de la place pour le casino. Bon. Ce qui est important ici, c'est le changement de vie pour quelque chose de pmus simple : saison 5, MacKormak est maintenant un hippie
Cecil : Cecil est maintenant président des États-Unis somehow. Il dit que si Burt essayait de le contacter, il serait tué par son service de sécurité et puis il lache un rire maléfique. Donc, si l'histoire se passe dans la saison 1, prédiction: Cecil est assoiffé de pouvoir et peut finir dans des positions à responsabilité même si ça paraît impossible (désolée, mais le gars a ouvertement travaillé pour Hoodwink dans la saison 4, et il ne reçoit jamais de punition pour ça ?! Au contraire, il surveille Hoodwink et dans la saison 5 a une position au gouvernement ??). Aussi c'est un connard qui edt définitivement a bit evil.
Mique : mique my precious what happened? Mique a arrêté d'être un super-héro et maintenant est le patron d'un petit pressing. Il est en surpoids, et traite son employé un peu comme un chien, et puis déclare qu'ils sont une grande famille. Bon. La prédiction se situe surtout dans une ligne de dialogue par Klaus "T'as changé, Mique." Dans la saison 3, on peut en effet dire que Mique qui devient ça est étrange, et que l'un des persos qui le connaît lui dise ça. Mais si l'histoire se situe dans la saison 1, cette évolution pour Mique ne devrait pas paraître si étonnante, et on ne s'attendrait pas à ce que quelqu'un dans le village dise ça, puisque tout le monde en a un peu rien à foutre de lui. Du coup, la prédiction serait le fait qu'il ait changé dans le futur, et devienne ami avec les protagonistes. (also, mique est obviously dans une pas très bonne situation et cecil est président des États-Unis en mode osef de mique -> Cecil qui finit par n'en avoir rien à foutre de Mique)
Stan : une page rien que pour lui, où on apprend qu'il a rejoint les 4 fantastiques (futur 5 fantastiques, pour le moment les 4 fantastiques +1). Je vois ça comme une prédiction qu'il finit par comprendre son pouvoir et peut donc rejoindre un groupe de super-héros. Maos c'est pas ça le plus intéressant.
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En donnant des nouvelles de Burt, Stan regarde ailleurs, un air chagriné sur le visage. Ses phrases sont brèves, comme s'il passait une liste. Là où tous les persos ont montrés du désintérêt/de la colère, Stan montre de la tristesse. Burt savait que Stan vivait chez ses parents, ce qui montre une relation proche. Anyway burtstan.
Captain Canada : il semble avoir une position importante à Hero Corp, presque de leader. Il a piqué l'aesthetic du professeur Xavier. À la fin de la saison 4, Captain Canada est placé comme nouveau chef d'Hero Corp, mais n'est pas franchement super efficace.
Jean-Mi et Valur : si Kyle a fait ce rêve dans la première saison, il a tout simplement prédit ces deux-là.
Burt : on finit par apprendre que Burt s'est échappé de l'asile pour prévenir John qu'un fou là-bas lui en voulait, et cherché à se venger en l'attaquant lui et ses proches. Ensuite, on apprend aussi que Burt avait fini à l'asile pour avoir attaqué Mac Kormack, chose qu'il a faite q7and il s'est rendu compte qu'il utilisait les protagonistes pour l'argent. Deux choses : l'évasion de Burt, et Mac Kormak. Dans la saison 4, Burt est le premier à s'échapper de prison. Et pour Mac Kormak, bien qu'il ne le fait pas pour l'argent, il utilise en effet les héros pour son bénéfice personnel. Certes il va combattre le mal, mais il fait aussi énormément de magouilles sans considération pour les personnes afin d'atteindre ses fins.
Doug : oui il est là ! enfin! Klaus a appelé Doug pour défendre John qui vient d'être arrêté (après 10 ans sans nouvelle bah bravo). Un dialogue initié par Klaus se fait "Il vieillit pas Doug." "On sait jamais quel âge il a." Alors, au niveau prophétie, on est bien. Car ça peut à la fois être au sujet du fait que Doug devient un vampire qui ne vieillit plus, et à la fois au sujet de Doug androïde, qui en effet ne peut pas vieillir. D'une pierre deux coups.
Kyle : alors. Kyle était le fou dont Burt parlait. Il a cherché à détruire l'image de John avant de le tuer, car il est responsable de ce qui arrive au monde. On n'a pas plus d'infos que ça sur ses motivations. MAIS! John a toute une période où il est un super-vilain censé détruire le monde dans la saison 4. Je peux voir cette ligne être la prédiction que John va se tourner vers le mal.
En bref
je me doute que ces "prédictions" sont un peu des accidents, et qu'il est possible que Simon n'est simplement pas trop réfléchi à où chronologiquement cette histoire se situe. Mais ça reste très fun à théoriser.
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nuit-pourpre · 3 years
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Lohorie Valendrin [ep.02]
[Fantasy]
La nuit tombe.
Je m’arrête au bord d’un sentier. Mes jambes supportent toujours mieux les heures de marche après un combat, d’habitude. Là, c’est comme si je vieillissais. Le vent frais chatouille mes os. Il me faut du petit bois.
Je m’appelle Lohorie Valendrin. J’ai plus d’une vingtaine d’hivers, dont cinq passés chez les patrouilleurs. Je suis très instruite, et habile au combat, pour une fille née dans un lupanar.
Ma mère m’a toujours dit et répété que le monde me ferait payer chaque action, bonne ou mauvaise, de la pire des façons. Parce que j’étais spéciale.
Elle avait en même temps la naïveté, ou l’hypocrisie, de prétendre que ces épreuves seraient une chance, et qu’elles me grandiraient. Pour la chance, j’aurais tout aussi bien pu naître homme.
Quand je parle de ma mère, je ne parle pas de celle qui m’a mise au monde et qui est morte en le faisant, mais de la maquerelle qui a fait de ma survie son cheval de bataille, pour une raison que j’ai pu que soupçonner au fil du temps. Les enfants qui tuent leur génitrice à la naissance, chez moi, on les appelle Agrippa ou Agrippine, en fonction de ce qu’on voit entre leurs jambes. Chez les putes, les coutumes sont différentes. On les appelle un peu comme on veut.
Il se trouve que Lohorie fait référence à une nymphe dans une légende des Syphorides. Elle aurait rassemblé sous un noyer les dépouilles de deux amants maudits, avant de les ramener à la vie par le pouvoir de leur amour. La fin est plus réaliste : parce que la nymphe a osé invoquer une magie impie sans l’autorisation des puissances supérieures, la région est maudite et une peste décime tout le monde. Tout ça pour deux jouvenceaux qui aimaient trop le sexe. Je crois que le message que ma mère voulait transmettre par ce baptême devait ressembler à “Ma fille, je sais pas ce qu’on va foutre de toi, mais une chose est sûre : toute ta vie tu causeras des désastres en croyant faire le bien”.
Ou peut-être qu’elle aimait juste bien la consonance.
Ma mère était assez instruite. Elle avait un client régulier, et de la haute. Le genre prêt à allonger neuf sols d’or pour une nuit à parler de philosophie entre deux étreintes pas folichonnes et plutôt courtes. Et neuf sols d’or, à l’époque, ça pesait au moins cinq écus de maintenant. En général je restais derrière la cloison, dans l’alcôve où je dormais, pour écouter leurs discussions, et je méditais dessus pendant les brefs et rares moments où les choses se corsaient. De temps en temps, c’est pendant, qu’il lui parlait de l’éclectisme de Coryathoras ou du système de Wilhelm Gszeiger opposant les vertus conséquentes aux vertus formelles. J’ai appris à quatre ans des mots que même les nobliaux n’acquièrent qu’à leur florescence. Et des euphémismes, aussi, beaucoup d’euphémismes. Il appelait toujours ma mère sa “vérité du cœur''. En gros il était marié.
Les curetons, les jeunes premiers, les couples racornis et les tristes époux que j’ai connus par la suite n’avaient pas la faconde de cet éminent professeur, mais à leur manière, ils m’ont tous appris de petites choses.
Elle ne m’a jamais dit qui étaient ses parents à elle. Vu ce qu’elle m’a appris d’autre, on pourrait croire ça étrange. J’ai gardé de ma mère deux enseignements majeurs, deux maximes qui m’ont profité par la suite, plus qu’elles ne m’ont nui : ne deviens quelqu’un d’autre que si on te paie très cher, et apprends à tuer avant d’être tuée.
Elle savait, elle, que quand on est une femme, on est d’abord une marchandise, et seulement à défaut, une menace. C’était sa façon à elle de me dire d’être moi-même. Ou de devenir une menace.
La chaleur du feu grésille sous le vent. Ma couverture réchauffe ce qui peut l’être, mes doigts insensibles remuent tant bien que mal, dans le creux de ma poitrine. Toute repliée, je m’éveille, alors que le ciel bleuit pour une autre journée.
Je vérifie que le médaillon en triangle est toujours dans ma poche, je me lance sur la route et je prie vaguement pour que le destin m’envoie un cheval pour remplacer celui noyé en mer avant mon arrivée. Je ne sais même plus ce que je prie, à force. Si Dieu existe, c’est un alchimiste à la retraite qui a bidouillé notre cosmos par erreur avant de laisser la mixture moisir sur sa commode.
Le bateau n’est pas loin, à quelques encablures à travers le maquis, si les indications des paysans sont bonnes.
La forteresse de Karwn-Tibba m’apparaît comme dans une fantaisie où ressusciterait l’ancien temps. Je suis trop jeune pour l’avoir connu, mais c’est à ça que devait ressembler le monde des seigneurs, de la courtoisie et des messes noires. La pierre des quatre tours qui encadrent le donjon exhalent une nuée d’oiseaux sur le ciel blanc, comme le souffle vaporeux que le froid trahit devant ma bouche.
Il surplombe un archipel de petits bosquets perçant la lande comme les touffes d’un chat galeux. Les brumes du matin sont tenaces. Les créneaux du bastion flottent au-dessus, dans le contrejour aveuglant.
Les cris des mouettes me parviennent. J’atteins le promontoire rocheux où la grande Roue de pierre à six branches est sculptée face à la pâleur levante, et j’observe au sud les ruines de la crique où le sloop est amarré. Il y a une véritable ville derrière cette grosse colline castrale, à l’est mais mon contact a décidé de m’attendre ici, à l’écart. Plutôt les vestiges d’une abbaye maudite que l’indiscrétion des quais marchands. Je dégringole tant bien que mal le chemin pierreux. Huit des dix matelots sont là, à glander sous le clocher effondré. Je les surprends avec ma voix.
Regardez-moi ces grands garçons ! Même pas peur des banshees ou des vampires ?
Alors que je m’apprête à excuser mon retard, je m’interromps et me fige, la main sur le fer de ma hache. Quelque chose ne va pas. L’un d’eux s’est levé, l’arbalète à la main, dont le crin est tendu, et qu’il pointe sur moi.
Lohorie ! Tu nous as foutu les jetons !
Ferme la et vise, le reprend le vieux Bænor. Toi, bouge pas !
J’incline la tête, l’air vaguement surpris. Mon cœur s’emballe et mes bras se tendent.
Là, les gars, c’est vous qui me foutez les jetons.
Ouais, à juste titre ! vocifère Bænor entre ses quelques dents.
Où est le chef ? Le Commandeur nous attend.
Il n’est pas en état de parler, le chef.
Bon, ça, ça vous regarde. Tant que vous m’amenez au Commandeur, je suis conciliante.
Ta gueule ! Ferme ta gueule, bordel. Ta hache ! Jette la vers moi doucement. Voilà… Et vire ta main de ta ceinture. Tes deux mains ! En l’air, que je les voie bien.
Il s’approche de moi lentement, sur le côté, laissant la mire dégagée à la jeune recrue en veste de laine noire. Puis, à une distance idéale pour que je sente son haleine de poisson, il me détaille de haut en bas.
On sait que le Commandeur t’a envoyée récupérer quelque chose de cher. Voilà l’idée : tu lâches ça à tes pieds, tu tournes les talons et tu survis. Et ton épée ? Jolie. T’as trouvé ça où ?
Sur un type qui n’en a plus besoin.
Tu comptais t’en servir ?
Faut être con pour prévoir de se servir d’une épée et la porter dans le dos.
Bah tu vas pouvoir nous la laisser aussi, alors.
Ne sois pas trop gourmand, Bænor. L’épée est à toi si tu veux, mais mon boulot doit être payé. Laisse moi trois des gars pour m’emmener jusqu’à ma paie, et je trouverai bien une histoire pour vous sauver le cul. Vous ne gagnerez rien sinon, crois-moi.
Il ricane, considère un instant ma proposition et parcourt mon faciès à la recherche de signes de trouille. Il les voit forcément. J’ai toujours été mauvaise en bluff. C’est déjà un miracle que la sorcière de la forêt se soit laissée avoir.
Je vais prendre les deux, ma p’tite Lohorie. Pas de geste brusque ou le gamin t’aligne. Pas vrai gamin ?
Le gosse acquiesce mollement.
Finnean… dis-je la voix tremblante alors que le vieux dégage la sangle autour de mes épaules pour s’emparer de l’épée du Chevalier-Intendant.
Tais-toi, Lohorie ! On te laisse la vie, c’est pas si mal, d’accord ?
C’est comme ça que tu me remercies d’avoir écouté tes pleurnicheries ? Ta fiancée te manque, mais je suis assez certaine que si elle te voyait maintenant, à suivre ce tas de merde en trahissant une amie…
Et la relique ? s’impatiente le vieux après avoir jeté l’épée dans l’herbe.
Quelle relique ?
Le truc que tu dois ramener au Commandeur.
T’en sais quoi, que je dois lui ramener un truc ?
Le chef l’a dit. Très exactement il a dit que le Commandeur voudrait voir ce que tu as trouvé
T’as pas pensé, génie, que ça pourrait être quelque chose d’abstrait ?
Comment ça ?
Mon boulot, c’était une information, que je vais lui rapporter. Un truc bien planqué dans ma tête. Un truc qu’on ne peut pas revendre à un receleur. Un truc qu’on ne peut physiquement pas toucher, et dont seul le Commandeur voit l’utilité. Un peu comme toi.
Sans lui laisser le temps d’y réfléchir, je brise son nez d’un coup frontal, broie son genou avec le talon et entends claquer la corde raide de l’arbalète. Le projectile éclate contre le chemin, derrière moi, me manquant assez largement.
J’attrape l’épée au sol après une roulade précipitée. Sans même extraire la lame, je frappe du pommeau la tempe du vieux tordu en deux, qui s’effondre sans mot. Les sept gaillards me font face, le gamin lâche son arbalète détendue et se fige.
Je… J’ai fait exprès de viser à côté, Lohorie !
Voilà ce qu’on va faire, camarades ! On oublie cet incident, j’en parle pas au Commandeur, et vous me faites pas chier jusqu’à la fin du boulot. Finnean, ta prochaine erreur sera la dernière. Compris ?
Je… Je suis désolé, Lohorie, tu sais, il nous a pas laissé…
C’est bon Finnean, conclus-je en faisant basculer le corps inerte d’un coup de botte. Aide moi à ligoter ce connard à un pilier. Les autres, préparez le sloop, on met les voiles !
Un peu plus tard, alors qu’un rais de lumière transperce les nuages dans une éclaircie dorée, Bænor s’éveille avec un mal de crâne, fermement ficelé. Je m’accroupis devant lui et finis de mâchonner un pain de seigle avant de lui sourire.
Dieu, ce que j’avais faim ! Tu vois cette abbaye, Bænor ? J’ai étudié auprès des savants du Sud. Je connais les fantômes. Y’a bel et bien une banshee, ici. Mais je vais te dire un secret : elles ne sortent qu’une heure après le crépuscule, ce qui te laisse à peu près… Six heures. Secoue la tête si tu préfères mourir maintenant.
Il respire lourdement. Ses yeux roulent frénétiquement, dissociés et globuleux. Il s’évanouit de nouveau. Je soupire, me lève et rejoins le gamin qui m’attend, un cordage sur le bras.
Nous nous éloignons et il déglutit en faisant le signe de la Roue sur sa poitrine. Il murmure :
C’est vrai, ça, pour la banshee ? Heureusement qu’on a pas campé dedans cette nuit…
Les fantômes ça n’existe pas, Finnean.
La tête me tourne. Voilà une journée et une nuit que le sloop fend la chair des vagues houleuses, en voyant les rumeurs d’orages très loin dans le ciel, danser autour de l’horizon comme une meute de loups suivrait de loin un voyageur blessé. Sans trop s’approcher.
J’ai passé le temps avec la mauvaise bière des quartiers du capitaine de ce rafiot. Une bière locale, que l’oncle de Finnean apprécie “ironiquement”. Elle est aussi trouble et pâteuse que brutale au palais.
C’est parce que les Tibbseits la brassent à partir de merde de cochon et de racines, pas d’orge !
Je le regarde un instant, le gallon presque achevé ayant partiellement raison de mon jugement, et lui sers une grimace sous la bruine glacée qui commence à mouiller le pont. Il éclate de rire.
Tu me fais marcher ?
Non non ! siffle-t-il du fond de son gosier, le sourire écarquillé. Et on y ajoute des algues rances pour la mousse.
Y’a pas de mousse.
T’es vraiment une déconneuse, toi, hein ? Tu viens de quelle île ?
Je pouffe. Puis percevant la sincérité dans sa question, hoche la tête en balbutiant le nom d’une vallée à des centaines de lieues au sud de l’archipel.
Alors là, je vois pas du tout…
Là où on boit plus de vin que de bière et où les oliviers poussent mieux que les chardons.
Beh merde… Avec ton accent, j’aurais pas cru à une continentale.
Il a sur cette phrase un vague recul, comme s’il trouvait tout à coup notre proximité physique dérangeante.
Ce n’est pas l’autre bout du monde, tu sais.
Partout où il peut se passer plus de trois jours sans qu’il pleuve, crois-moi, c’est l’autre bout du monde !
Le roulis s’intensifie. Le vent aussi. Les rideaux de pluie s’épaississent et remuent notre tas de bois. Un grand coup de lame me fait lâcher le bastingage et mon outre de bière. Je tombe sur le mât, l’équilibre chancelant. Je me réveille d’une petite claque et lève les yeux vers la pointe craquelante, la face trempée.
Un éclair saisit la mer à l’horizon. J’aperçois de l’autre côté une silhouette sur les eaux. Enfin c’est plutôt la voix de Finnean qui nous avertit...
La caravelle du Commandeur ! On y est, ça y'est ! On est au récif d’Asperal !
Prié soit-Il… soupire l’oncle. Après une demi-journée à tourner en rond, j’étais prêt à prendre moi-même la barre.
Tu aurais mieux fait ?
Hé, regardez !
Finnean escalade la proue. La silhouette du navire se dessine de plus en plus distinctement. Le vent remplit tout à coup la voile. Le sloop accélère. Je m’en vais moi aussi scruter, entre les dos d’écume et le ciel ombrageux, les deux colosses de bois flanqués l’un à l’autre, attendant à distance d’une pointe rocheuse noire et acérée.
Lequel est-ce ? je demande à Finnean.
Ce n’est pas normal, panique-t-il. Bon sang ! La voilure est abîmée…
Il hurle au barreur de virer, juste avant que mes oreilles ne perçoivent, sur le pont du château de bois compact formé par les deux nefs, un cri, puis deux, en sourdine. Un abordage. Je me retourne et hurle :
Le Commandeur est en danger ! Maintenez le cap et amarrez-nous à leur bord…
Vous voulez notre mort ou quoi ?
Le Commandeur me paie !
Nous aussi, mais pas pour crever !
Il ne paiera rien s'il meurt !
Un navire de cette taille ? Nous pourrons les semer si nous gardons nos distances, et si le Commandeur prend le dessus, il comprendra qu’on ait pas eu des envies suicidaires !
Je saute sur la poupe, après quelques enjambées, j’attrape la barre au matelot qui la tire de son côté, je le rue avec mon épaule et détourne le cap, avec une force désespérée.
Qu’est-ce que vous foutez ? me crache l’oncle de Finnean en relevant l’homme. On fonce droit sur des foutus pirates si vous virez par bâbord !
Je ne vais pas à bâbord mais à gauche ! je tente d’articuler en serrant les dents.
C’est la même chose, bougre d’âne !
Va me chercher mon épée et prépare un grappin. Un seul ! Je ne te demande pas de risquer ta vie, mais je dois monter à bord.
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fauvelienne · 4 years
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Cette lettre est adressée à la personne qui me manque le plus au monde...son prénom c’est Mélanie. J’ai travaillé avec elle pendant 9 mois. Elle est medecin Je cherche a tout pris à la retrouver. Si jamais mes mots vous font penser a elle...dites le moi...
Le 16/11/2020
Mélanie,
Alors déjà salut, j’espère que tu vas bien et surtout que tu te rappelles de moi (j’aurais l’air débile d’écrire un pavé pareil sinon). Je m’appelle Clémence j’étais en stage à l’IES à la ville de C entre avril et décembre l’an dernier. Je sais que ça fait longtemps mais je suis pas trop du genre à écrire aux gens, alors euh bon voilà. Mh je ne sais pas trop comment introduire ce que je t’écris là. Je ne suis pas une grande écrivaine et j’en suis désolée, cette lettre ne sera pas parfaite, pas hyper bien écrite mais dis toi que j’ai rédigé ça avec la plus grande sincérité du monde c’est bien déjà non ?
Si je t’écris, pour te résumer c’est pour te dire combien tu es une personne géniale. Je ne suis pas du genre à dire ça aux gens mais sache le. En d’autres termes quand tu es partie de l’IES ça m’a rendue triste un peu. Et dans un sens je m’en suis voulue mais après coup. Parce-que même si j’ai rarement des regrets envers les gens qui sortent de ma vie pour quelque raison que ce soit, bah...faut croire qu’envers toi c’était le cas un peu. Pourquoi ? Parce que j’aurais voulu simplement te dire merci. C’est un peu bizarre écrit comme ça mais merci pour ta gentillesse, ton calme, ta patience. Ce que tu ne sais (peut-être) pas et que j’aurais aimé te dire c’est que j’ai vécu l’enfer absolu sur mes 9 mois de stage à l’IES. J’ai vécu 9 mois de harcèlement moral et j’ai mis longtemps à en prendre conscience. Le mot semble fort et pourtant il n’en est que réalité. J’ai entendu des trucs horribles sur mon dos...des jugements sur mon physique, sur ma manière d’être, des «elle est grosse » « elle est chelou » « on peut pas lui faire confiance » et je t’en passe. Et bref je te dis pas tout ça pour rien, en fait ce que je te dis là j’aurais tellement voulu prendre mon courage à 2 mains et te le dire avant...j’ai essayé pas mal de fois parce que c’est un peu bateau dit comme ça mais j’avais toute confiance en toi. Je suis quasiment certaine que tu aurais su l’entendre avec toute la bienveillance du monde. Mais tu sais...tu as beau avoir confiance en les gens, avouer qu’on subit quand on te met en tête que tout est de ta faute c’est pas évident. Je voulais aussi te demander pardon de t’avoir toujours répondu avec un grand sourire que ça allait quand tu me posais la question alors que je pensais le contraire. Pardonne moi aussi pour toutes ces fois où je t’ai volontairement fuie, tu sais je ne voulais pas que tu te rendes compte un jour que je n’étais pas la personne forte que je prétendais être, et je voulais encore moins trop m’attacher à toi...parce que je n’aime pas être trop attachée aux gens, par peur de leur faire du mal ou par peur de me faire trahir par la suite ou de moi même blesser les gens. Je suis désolée, désolée de n’avoir pas réussi à te dire toutes ces choses que j’avais sur le coeur. Mais j’ai essayé tellement de fois, de prendre un instant pour tout te dire, et je n’en ai jamais été capable.
C’est pas évident de t’écrire ce que je t’écris là, ça fait déjà quelques temps que je planche sur cette lettre...j’aimerais tellement arriver à enchaîner les mots et les phrases beaucoup plus simplement, que tout soit fluide dans mon esprit, parce-que comme dirait une amie « j’ai des choses à raconter, des émotions à exprimer », en fait...j’aurais mille miliard de choses à te dire et bizarrement ça me demande un effort surhumain. Ça fait revenir beaucoup de ´
souvenirs et ça réveille pas mal d’anxiété pour moi de faire ça. Je me suis longtemps dit que c’était de ma faute, que c’était moi le problème que c’était pour ça que tout le monde disait du mal de moi dans mon dos, que c’était normal si j’entendais rigoler les gens quand je passais devant eux, que c’était purement logique qu’on se moque de moi à chaque fois que j’ouvrais la bouche, que tout le monde est un peu angoissé en venant au travail le matin, que rentrer chez moi et me mettre à pleurer sans raisons tous les soirs c’était juste la fatigue et que c’était pas grave. Et à la finale aujourd’hui je doute de moi un peu tout le temps, je me suis mise en tête que je redoublerai à la moindre de mes erreurs parce que c’est ce qu’on m’a dit « si ça se passe aussi mal qu’ici à l’avenir hésite pas à redoubler ou à changer de voie hein », j’ai mis quatre mois à réaliser que ce que j’avais vécu n’était pas normal. Tu te souviens la fois où je suis venue te voir en te disant que j’avais mal au dos et que je savais plus quoi faire ? Et que tu m’as demandé si je savais ce qui pouvais faire que et que je t’ai répondu « non j’en ai aucune idée » d’un ton assuré ? Bah en fait je savais très bien que c’était parce que je poussais mon corps à bout, que le mental ne suivait absolument plus...j’ai failli te dire « bah oui bien sûr que je sais c’est parce que je me fais harceler ici et que je tiens plus » et j’ai choisi la solution de facilité...et puis j’avais peur des conséquences quand même. Tout le monde n’allait-il pas croire que j’étais une petite menteuse ?
En fait là où j’ai commencé à comprendre que quelque chose clochait c’est au moment où tu es partie...parce que j’ai commencé à comprendre que je bossais dans une institution qui avait de gros problèmes qui dépendait d’une association qui avait de gros problèmes. J’ai mis du temps à comprendre tout ça, sûrement autant de temps que j’ai mis avant de t’écrire cette lettre. Ça prend du temps de connaître la désillusion, ça prend du temps d’admettre qu’on est perdu, (et ça fait mal à la fierté), ça prend du temps de régler des choses avec le monde entier puis avec soi-même avant de se décider à écrire à quelqu’un pour s’excuser de n’avoir jamais rien osé lui dire.
Tout ce que je te dis là est super confus je suis désolée, j’ai mis beaucoup de temps à finir cette lettre (plus ou moins 6 mois) j’ai dû faire la paix à moi même et ne plus rien avoir à voir avec l’IES, j’ai dû prendre du temps, dans les transports, dehors, à la maison. Quand les idées venaient.
Vraiment j’aurais voulu avoir le courage de tout te dire en face, je veux que tu saches que tu es une personne absolument magnifique, que je ne te remercierai jamais assez (pour les enfants que nous avons accompagné) d’avoir essayé de maintenir un minimum de bon sens alors que nous bossions dans une institution où des gens, des professionnels étaient capables d’avoir des attitudes maltraitantes envers des enfants. Et surtout surtout surtout, peut-être sans t’en rendre compte, merci pour la bienveillance dont tu as fait preuve à mon égard j’avais besoin de m’accrocher à quelqu’un pour tenir bon et tu me l’as permis, alors que j’angoissais avant d’aller au travail, je savais au moins que tu serais possiblement là, avec ton grand sourire et ta « tournée de bisous », tes regards en réunion, ton « tu vas bien Clémence ? » dit tout gentilment, ta main sur mon épaule quand tu me disait bonjour et ta gentillesse avec tout le monde. Aujourd’hui je suis en troisième année, mon stage 3 se passe bien, je garde des enfants depuis la rentrée de septembre, quelques soirs par semaine, ça se passe très bien. J’ai regagné de la confiance en moi. J’essaye d’avancer et j’espère avoir mon diplôme. Mes évaluations de stage a l’IES n’ont pas étés très bonnes et ne prennent pas en compte la réalité du terrain et tout ce que j’ai pu vivre mais ce n’est pas tant un problème, aujourd’hui j’essaye de me donner à fond pour prouver que je suis capable, que je serai une bonne éducatrice spécialisée.
Aujourd’hui on est le lundi 16 novembre 2020. J’ai officiellement mis plus de 6 mois à rédiger cette lettre. J’ai choisi de ne rien modifier. De garder chaque phrase telle quelle au moment où je l’avais écrite Cet après-midi je vais aller récupérer mes derniers écrits à l’IES et après je n’aurais plus rien à voir avec eux et tu ne peux pas savoir combien j’en suis soulagée. Il a fallu presque 1 an pour que je puisse tout récupérer. J’ai eu mes sources pour savoir que c’est et c’était bien pire que tout ce qu’on a connu là bas. Il paraît et je n’ai aucun doute là dessus que c’est devenu très très très violent pour les pros qui travaillaient là bas.
En un an je ne t’ai pas oubliée. Je voudrais que tu saches qu’aujourd’hui je vais mieux. Que je me bats chaque jour un peu plus. Que je vais obtenir mon diplôme. Et je veux que tu saches que je te remercie pour tout. De m’avoir aidé à tenir bon. D’avoir eu tant de bienveillance à mon égard. Parce que j’en avais besoin.
J’espère ne pas te déranger, que ma lettre n’était pas trop longue ni trop décousue. J’espère sincèrement que tu vas bien, que tu as trouvé un poste dans lequel tu t’épanouis. Que tu prends soin de toi et que tu diffuses toujours autant de douceur et de bonne humeur autour de toi.
Je te le redis,tu es une personne exceptionnelle et je ne t’oublierai jamais. Je te suis reconnaissante pour tout ce que tu m’as apporté.
J’espère croiser de nouveau ton chemin un jour qui sait. Je t’envoie des miliards de bonnes ondes
Clémence
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azalee-bolo · 4 years
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Vu : The lost city of Z – James Gray
/ALERTE SPOIL\ : JE VAIS DÉTAILLER TOUT LE FILM, C’EST LE BUT DE LA RUBRIQUE, DONC SI VOUS VOULEZ VOIR CETTE MERVEILLE ET LIRE MON TRUC APRÈS SACHEZ QU’IL PASSE CE SOIR SUR LA 7 /JE VOUS INVITE D’AILLEURS À FAIRE DES RECHERCHES COMPLÉMENTAIRES CAR L’HISTOIRE EST AUTHENTIQUE\
PRÉ-CONTEXTE :
[Avant tout chose j'aimerais vous conseiller la BO du film qui est juste, hypnotisante je trouve, peut-être cela saura accompagner votre lecture]
J'ai su dès les premiers instants que ce film avait quelque chose de spécial dans sa réalisation puis dans son histoire.
Je sors de table et me cale sur le canapé, à l’écran télé, un film Arte. Je suis d’assaut perturbée par les couleurs et les plans (vraiment je beugue sur place) au point de me dire que ça doit être hyper nul comme film. Je crois que je suis restée pour la musique et parce que c’était intrigant.
[Maintenant que j’essaie de me rappeler, je crois bien que je n’ai pas vu le début du début mais de toute manière vous verrez que je ne m’intéresse dans cet article, pas tant aux personnages ni à leur petite vie mais comme j’y réfléchis, je vais faire un effort à ce niveau-là.]
CONTEXTE :
En 1906, Percy Fawcett, militaire accompli, est convoqué par la société royale de géographie de Londres pour délimiter la frontière entre la Bolivie et le Brésil, dans le cadre d’un conflit entre les deux pays. Il part donc accompagné d’une poignée d’hommes, avec l’espoir de parvenir à destination et d’être donc les premiers à pénétrer des terres inviolées.
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Voilà, nous y sommes ; plongés dans un paysage verdoyant, un climat humide et tropical, imaginons-nous entourés de la plus grande forêt du monde à une époque où personne n’avait osé s’attaquer à notre immense climatiseur terrien (j’ai appris que ce n’était pas le poumon vert :|). Un orchestre magnifique ainsi que les chants et cliquetis des animaux qui nous entourent, nous suivent dans ce voyage primitif.
CONTENU :
1.       Arrivés dans un petit village, Percy et ses hommes cherchent un guide pour pouvoir s’aventurer dans l’Amazone. Ils trouvent un autochtone qui déclare à plusieurs reprises qu'il existe au bout de ce fleuve, une cité d'or, mais celui-ci passe pour un fou auprès des topographes.
2.       Après des jours de torture sur un radeau où les provisions commencent à se faire rares, et où ils subissent plusieurs attaques de tribus, ils parviennent à destination. Mais une fois les relevés cartographiques faits, ils découvrent des vestiges anciens datant à peu près de l'Antiquité.
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3.       À la suite de cette première épopée, ils rentrent à Londres et donnent une conférence pour dévoiler l'idée d'une civilisation antérieure à la civilisation occidentale - en l’occurrence à cette époque, blanche - qui est imprégnée par la bigoterie de l'église ; 'Quel est le véritable enjeux ? Si nous venons à découvrir une cité là où nous considérions qu'il ne pouvait pas en exister, cela pourrait ouvrir un chapitre inédit de l'histoire de l'humanité'. Malgré les preuves probantes qu'il présentent, ils sont moqués de tous, mais soutiennent que 'Z [le nom donné à la cité perdue] est la dernière pièce manquante au puzzle de l'humanité'.
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4.       Personne ne veut y croire, ils décident donc de partir à nouveau pour démontrer leur découverte ; 'J'ai de si grands espoirs, grâce à ce voyage nous seront peut-être en mesure de démolir leurs petites convictions étriquées'. De retour en périple, ils lisent dans les nouvelles que des Américains ont découvert le Machu Picchu ; 'ils veulent une part de notre gloire […] ça prouve l'étendue de ce qu'il y a à découvrir'.
5.        Ils tombent sur une population d'autochtones et sympathisent avec eux, plusieurs jours s’écoulent et ils découvrent qu'elle n'est pas si primitive qu'ils ne l'avaient jugée. Ils poursuivent ensuite leur expédition et après de nombreux obstacles, ils rebroussent finalement chemin car un de leur coéquipier les trahi.
7.       Le protagoniste est envoyé à la grande guerre, une voyante qui apporte une aide spirituelle aux soldats lui dit ; 'tu ne peux pas échapper à cette vision, l'objet de ta quête est bien plus grand que tout ce que tu as jamais imaginé, [...] ton âme ne sera en paix que quand tu auras trouvé cet inconnu, tel est ton destin, avec cela tu illumineras le monde', tout le monde est ébahi.
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8.       Il survit à un combat malgré de graves blessures concernant sa vue, mais guérit au bout de quelques années durant lesquelles il finit par abandonner son rêve. Jusqu'à ce qu'un jour, son fils Jack fasse appel à des journalistes pour interroger son père sur ses aventures et qu’il lui demande de reprendre l’expédition à ses côtés ; ‘Les Américains vont débarquer là-bas avec leurs fusils, il ne reste plus qu’à prier qu’ils n’exterminent pas les Indiens, nous devons trouver Z avant eux.’
9.       L’expédition est annoncée après une dizaine d’années d’abstention. Avant de partir, Percy confie au directeur de la société royale de géographie - qui fait partie des investisseurs - ; ‘voilà maintenant 20 ans que cette boussole ne me quitte pas : quand nous atteindrons Z, je vous l’enverrai en guise de signe, au cas où je déciderai de ne pas revenir…’
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10.     Les voilà embarqués une énième fois dans cette quête extraordinaire. Une fois dans la forêt, ils parcourent leur chemin vers l’endroit où est supposé se trouver la cité Z. Ils rencontrent une tribu qui les accueille chaleureusement et leur indique une piste, c’est dans la dernière lettre que Percy envoie à sa femme il remarque ; 'Le chef s’est montré très généreux avec nous, son attitude me rappelle une nouvelle fois, que nous sommes tous fait de la même arche' puis conclu ; ‘Tu n’as à redouter aucun échec.’
11.      Le père et son fils quittent le lieu et se retrouvent plus tard piégés entre 2 tribus qui se combattent, ils sont capturés par l’une d’elles. À genoux dans une cérémonie dont ils ne connaissent pas la fin, les Indiens sont rassemblés autour d’eux [je suis certaine que les indiens savaient qu'ils viendraient]. Tandis que le destin des 2 hommes est entre leurs mains, Percy dit ; ‘Sois fort, il ne nous arrivera rien, nous avons un autre destin', Jack pense qu'ils vont mourir et celui-ci lui répond ; 'La vie est tellement empreinte de mystère mon fils, nous savons si peu de ce monde, mais toi et moi avons accompli un voyage que le commun des hommes ne saurait imaginer, et ce voyage aura éclairé ton cœur.' 
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12.      Les Indiens leur tendent un bol rempli d’une substance qu’ils sont contraints d’avaler. Avant de succomber soit dans le sommeil, soit dans la mort, Percy se remémore un dîner où sa femme lui partageait les mots qu’elle avait écrit au cas où elle n’aurait pas survécu à l’accouchement de leur fils : ‘[…] Apprends-lui constamment à rêver, à chercher l'inconnu, à voir, car la beauté est en elle-même une récompense […], il faut vouloir saisir plus qu'on ne peut étreindre, sinon à quoi le ciel servirait-il ?'
13.      Le plan enchaîne sur sa femme en deuil qui se présente au directeur de l'institution de géographie qui lui dit qu'il faut 'accepter l'inéluctable', elle lui répond ; 'Vous, ne perdez pas espoir, je n'ai pas le droit de douter, après y avoir sacrifié autant d'années, c'est également devenu, ma raison de vivre'. Elle lui montre ensuite la fameuse boussole qu’un Brésilien lui a remis pour qu'elle la lui donne ; 'Percy lui a dit que vous <comprendriez> […], c'est forcément un signe'. Il semble chamboulé et lui répond qu'il la fera examiner. Le plan se termine sur le reflet, à travers un miroir, d’elle qui sors du bâtiment, pour entrer… dans une forêt…
ANALYSE :
Bon là, la question que je me serai posée même si j’ai du mal à être objective ce serait : ‘putain de bordel de merde, MAIS OÙ EST-IL ?’ Eh bien pour répondre à votre question intérieure, on ne sait pas. Plusieurs expéditions ont été menées afin de retrouver le colonel et ses hommes, sans qu’aucune trace d’ossements n’ait été trouvée. Ce grand mystère a alimenté tout un tas d’hypothèses concernant ce qu’il est devenu : des Indiens affirment l'avoir vu avec une princesse indienne, un homme a rapporté au 2ème fils de Percy Fawcett avoir vu son père vivant, d’autres disent qu'il a finalement découvert la cité perdue et qu'il a décidé de ne plus retourner vers la civilisation, … Bref, on ne sait pas.
À l’époque et on s’en aperçoit bien dans le film, l’existence d’une civilisation antérieure à celle occidentale paraît tout bonnement absurde, rappelez-vous qu’à cette époque on est 100 ans après l’abolition de l’esclavage – évènement datant de 200 ans avant nos jours du coup -, c'est bien loin des mouvement comme ‘black lives matter’, voilà, c’est pour vous dire. Donc nous sommes sur un ethnocentrisme conséquent, qui empêche d’avancer dans une démarche scientifique plutôt que sur des convictions collectives. On était aussi loin de s’imaginer que de réelles sociétés puissent subsister dans un endroit aussi insalubre, dû à la forte humidité, les hautes températures et les fréquentes précipitations.
Pourtant, les récentes découvertes archéologiques permises À CAUSE de la déforestation (‘y’a du positif haha’) ont montré la présence de routes, formant un réseau qui relierait d’immenses cités - sans macrocéphalie comme nous pouvons le voir dans nos États actuels – et de bâtiments aux formes géométriques (je vois les adeptes de complotisme venir). Une autre preuve qui permet de soutenir cette théorie est la présence d’une terre anthropogénique – créée par l’humain – appelée terra preta ou terre noire, cette terre particulière d’une fertilité exceptionnelle serait présente sur 3% de la forêt tropicale amazonienne (c’est beaucoup), compte tenu de sa richesse en nutriments elle aurait servi à nourrir une population dense grâce à une agriculture remarquablement maîtrisée. On peut d'ailleurs retrouver au sein de ces terres des restes de monoculture, de mêmes espèces végétales ont donc été réparties de manière artificielle. Enfin, les vestiges que retrouve Percy au début du film sont loin d'être uniques, on peut trouver un peu partout des morceaux de terre cuite datant d'à peu près entre -200 et -700.
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Bon, avec tous ces éléments en poche, on pourrait admettre que le Perceval Fawcett et son fils - ils étaient par ailleurs accompagnés d'un ami de Jack - sont parvenus à atteindre Z, et c'est ce que sous-entendait le film. Pourtant c'est encore dur à avaler, on n'a retrouvé nulle cité d'or dans cet endroit, et cette histoire ressemble toujours à une légende.
Quelque chose qui m'a impressionnée dans le film, qui m'a convaincue même (après vous me direz 'mais c'est une oeuvre !', seulement à mes yeux c'est aussi le reflet d'une réalité), c'est la détermination de Percy. Il a l'air de savoir au plus profond de lui que la cité Z existe, des signes sont parsemés ci et là malgré le fait que presque personne ne croie en lui et pourtant il les poursuit jusqu'à sa mort (enfin ça on en sait rien mais du moins jusqu'à ce que nous en savons de cette histoire). En plus ce n'est pas n'importe qui cet homme, je dis au début de l'article que je ne m'intéresse pas à son passé mais j'y ai bien été contrainte (surtout que je viens d'avoir un bouquin là-dessus - 'la cité perdue de Z' par David Grann pour ceux que ça intéresse -) et je me rends bien compte qu'il est important de savoir qui il est. C'est quelqu'un de très respectable et respecté, par son parcours - il est suivi de près par beaucoup - et par sa prestance - c'est un homme grand, mince qui semble s'en foutre allègrement ce que vous pouvez penser -. Je m'interroge ici sur sa fatalité, parallèlement à son ambition inébranlable ainsi qu'à sa bonté d'esprit. À mon avis peu importe la manière dont il est parti, c'est une personne qui a quitté le monde en paix et c'est ce qui moi me fait croire à cette cité perdue d'Amazonie..
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baishayuinjapan · 4 years
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Ma routine à Kobe
Jusqu’ici je ne vous ai que partagé mes voyages et week-end depuis que je suis au Japon mais n’ai toujours pas eu l’occasion de partager d’informations sur ma vie quotidienne. Car oui, je ne fais pas que voyager, loin de là! Comment se passe le travail, les relations avec les Japonais, les choses étonnantes que j’ai remarquées ici, mes horaires, où je vis, ce qui est prévu pour les prochains mois…
Beaucoup de choses à dire donc que je ne pourrai pas résumer sur un seul post Tumblr, ce sera donc en plusieurs fois ! Pour cette fois ci je vais expliquer ce que je fais en semaine et de mes conditions de vie de manière générale, sans rentrer trop dans les détails. Pas beaucoup de photos donc étant donné que pour des raisons de confidentialités je ne veux pas échanger de photos du site sur lequel je travaille.
Reprenons depuis le début : je suis en mission VIE (Volontariat International en Entreprise) pour Exotec, une entreprise qui fait des robots pour les entrepôts logistiques.
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Le contrat VIE est particulier car c’est un contrat français dont la rémunération ne se déclare pas sur la déclaration d’impôt (donc bénef pour Anais et moi vu qu’on est PACSés), nous assure une rémunération correcte et nous permet d’avoir notre logement pris en charge par l’entreprise. Je ne suis donc pas à plaindre financièrement.
Le projet sur lequel je travaille est donc à 35 minutes de voiture au nord de Kobe, c’est pourquoi Exotec nous a trouvé des appartements dans une résidence commune pour 5 d’entre nous, pas loin du centre ville.
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On a également 2 places de parkings et deux voitures pour tous les 5 ce qui facilite grandement les déplacements. Les appartements sont vraiment bien, pas énormes (environ 35m2) mais suffisants pour s’y sentir chez soi. Le gros avantage est que c’est un meublé et équipé, il n’y avait donc qu’à poser nos valises (petit four et plaques au gaz, frigo, bouilloire, cuit-riz, micro-onde,  couverts et ustensiles de cuisines, lave-linge, TV et même une PS3 ! ). Je suis au rez de chaussée donc pas top pour la luminosité mais de toute manière on rentre tellement tard qu’il n’y a pas le temps de voir le soleil chez nous.
Pour le côté moins bien, ma chambre est composée initialement de 2 lits simples, donc un des 2 ne sert à rien. Au final j’ai pris un peu de temps pour réaménager les meubles, démonter un lit, installer un peu de décoration ramenée de France et acheté quelques plantes pour un résultat final qui ressemble à ça :
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Tous les matins donc je me réveille à 6h20 pour un départ à 7h. Le matin c’est comme en France : un café, et tartines de beurre de cacahuète confiture. 
J’arrive à l’entrepôt autour de 7h30 / 7h45, munis de mon brassard Exotec et saluons le concierge avec un “Ohayou Gozaimasu”, bonjour d’embauche. Toutes les personnes travaillant sur le chantier doivent être en possession du brassard de son entreprise pour pouvoir être identifié facilement, et tous les déplacements au sein de la zone de chantier (donc la moitié du temps) se fait obligatoirement avec un casque de chantier.
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La journée commence toujours par une succession de réunions dont certaines sont inutiles, parmi elles la première. A 8h pétantes, TOUS les ouvriers se retrouvent dans l’entrepôt et les responsables de chaque équipe présentent les actions du jour. Nous on ne comprend rien et ne parlons même pas car tout est en Japonais, on est uniquement là pour faire de la figuration et montrer que les français sont là. A la fin de ce rassemblement, tout le monde pointe du doigt un étendard sur lequel des consignes de sécurité sont inscrites et tout le monde les répète à l’unisson. Ca fait vraiment secte dit comme ça...et ça y ressemble beaucoup !
Une fois cette première réunion finie, on fait notre standup Exotec pour lister les tâches du jour, en anglais cette fois. Et une fois fini, à la demande de l’entrepôt on doit faire le kewai. Il s’agit de remplir une feuille tous les jours en notant les tâches à réaliser aujourd’hui (encore), quels sont les risques auxquels on sera exposés et quelles actions mettre en place pour les réduire. Sur le papier c’est une bonne idée mais on tourne très rapidement en rond car chaque jour c’est la même chose. A savoir qu’avant qu’on arrive tout le monde se retrouvait pour une séance de gymnastique de 10 minutes! Je ne l’ai fait qu’une fois (c’était le dernier jour car l’entreprise organisatrice partait) mais ça payait de voir tout le monde en rang d’oignon à sautiller sur place et se secouer au rythme d’une musique très enfantine! 
La journée le travail est très varié : mon métier consiste à déployer le système de robotisation d’entrepôt, à partir de la conception des plans de l’entrepôt et des racks, jusqu’à avoir un système installé et qui tourne parfaitement. On récupère donc en entrée le contrat signé par l’équipe commerciale (donc lorsque le projet n’est qu’un accord signé entre le client et Exotec) et on donne en sortie le système à l’équipe de maintenance (tout est donc installé, les techniciens de maintenance n’ont plus qu’à poser les pieds sur la table, faire le travail de maintenance des robots et le client est content parce que son système tourne comme prévu). En fonction des journées je peux donc faire de la gestion de projet (que ce soit projet de Kobe ou le 2è projet Japonais qui commence en février à côté de Osaka), du développement logiciel, de l’installation de programmes informatiques, de la mise en place physique de robots, des vérifications de positionnement de racks, de grillage...des vérifications de branchements électriques, des tests de robustesse du système... bref beaucoup beaucoup de tâches qui sont compliquées à expliquer à l’écrit, mais qui sont toutes super intéressantes !
Les fins de journées trainent un peu car on est en interaction avec les équipes en France qui se réveillent quand il est 16h ici, donc il n’est pas rare de quitter l’entrepôt vers 19h30 / 20h, voir au delà. En plus de ça, les projets au Japon sont très ambitieux et demandent beaucoup d’énergie de notre part pour s’assurer que le client soit satisfait et que les dates soient respectées. Car au Japon, il est hors de question de décaler les dates qui ont été signées, même si cela implique de devoir travailler 24/24. On rentre donc chez nous pas avant 20h, généralement lessivés car les journées à l’entrepôt (qui n’est pas chauffé) sont fatigantes. En hiver il fait autour de 0°C dedans... Dur de se motiver pour sortir le soir mais au moins une fois par semaine je me force à aller courir un peu ou aller faire un nomikai (verre après le travail) avec mes collègues. 
Pour résumer un peu l’état d’esprit dans lequel je suis : mieux vaut clairement être au Japon plutôt qu’en France en ce moment, ça ne fait pas de doute. C’est pas facile de se faire des amis ici en raison des horaires costauds, mais aussi du Covid qui rend les villes un peu moins animées que d’habitude. Le plus gros point noir là dedans est l’absence de ma chérie qui n’est pas tous les jours facile à vivre, mais le moral est là : il y a encore plein de choses à visiter, et je passe énormément de temps à apprendre le Japonais grâce à des applications sur téléphone. Je suis loin de pouvoir avoir une conversation et de faire des phrases correctes, mais avec mon peu de grammaire, de vocabulaire et grâce aux gestes j’arrive de mieux en mieux à me faire comprendre (mais pas encore à comprendre ce qu’on me répond..). Par exemple à l’entrepôt j’ai réussi à demander à un ouvrier de descendre une palette! (je lui ai pointé du doigt la palette en disant “sore o sageru” ce qui veut dire “descendre ça”). La langue est d’ailleurs largement facilitée par le fait que beaucoup de mots se disent en Japonais de la même manière qu’en anglais. C’est le cas de tous les mots importés d’Europe et des USA. Par exemple couteau = knife en anglais = nifu en japonais.
C’est tout pour aujourd’hui, suite au prochain épisode :)
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Je suis contente que le confinement se prolonge. Sur ma liste de 21 films à regarder, je n’en ai visionné que trois. J’ai une tonne de choses à faire, et je vais pouvoir avancer à mon rythme. Je n’aurais sans doutes même pas terminé jusqu’au 11 mai. 
Je suis bien consciente que certaines personnes vivent mal la situation actuelle, mais moi je suis heureuse comme ça. Ce sera peut-être la seule fois de ma vie que l’on m’envie parce que je suis casanière. Les gens ne trouvent plus bizarre que je ne m’ennuie jamais, c’est même l’inverse, on me demande des conseils....
C’est souvent arrivé que l’on me fasse culpabiliser parce que je ne vais pas à certaines journées, que je ne suis pas “engagée” dans un truc comme Untel ou Untel... Ecoutez, pourtant c’est assez simple, j’ai essayé et ça ne m’a pas plu. Mais non, cet argument ne convient pas, et on me martèle que c’est nécessaire que je rencontre des gens.
Bref, je n’ai aucun scrupule à dire qu’être confinée ne me pose pas de problèmes. Bien évidemment, tout est une question de mesures, je mettrai à nouveau le nez dehors quand l’épidémie sera finie. Mais culpabiliser parce que je ne vais pas aux soirées et aux week-ends avec des gens que je connais à peine, où je suis si cordialement invitée, c’est fini. On sait tous que ces machins-là on n’y va pour des raisons purement “sociologiques”. Et franchement, j’ai des choses plus importantes à faire - vider un peu mon énorme réserve de pelotes de laine et progresser un peu en dessin par exemple.
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Incipit
“Voudrais-je être une comète ? Je le crois.” Nom étrange pour un blog, sûrement que Hölderlin se retourne dans sa tombe en voyant cela, mais je m’en fiche. Pourquoi ce nom ? Pourquoi ce vers ? Tout d’abord parce qu’il me parle littéralement, il y a tant de moments où j’aimerais être une comète et “fleurir de feu” et retrouver une certaine “pureté” enfantine, où tout-et au premier chef l’existence- nous parait plus léger. Au fond qu’est-ce que cela signifie vouloir être une comète ? Je n’en sais rien, mais je sais que cela me parle, m’apaise, errer dans le ciel, sans but mais toujours en brillant. La première fois que j’ai lu ce vers, c’était lors des célébrations du nouvel an, tout le monde était joyeux, fêtait et buvait en l’honneur de cette nouvelle année; moi au contraire, en total décalage avec le reste des convives (comme tant d’autres fois), j’étais pris d’un malêtre terrible et paralysant, je ne voulais qu’une seule chose, c’était m’enfuir loin de cette joie grégaire mais sincère. Je me suis enfui dans le texte et sans trop réfléchir, c’est vers le poème In lieblicher Bläue de Friedrich Hölderlin que je me suis tourné; la raison était qu’il existe une conférence de Martin Heidegger, dans laquelle il fait une exposition de sa philosophie à l’aide d’une entente de ce poème et notamment du célèbre vers
“Voll Verdienst, doch dichterisch, wohnet der Mensch auf dieser Erde.“ “Riche en mérites, mais poétiquement toujours,
Sur terre habite l'homme.”
Cette conférence et ce poème, je ne les comprends pas, mais ce qui m’avait parlé c’était la révélation que j’avais eu en lisant ces vers “Möcht’Ich ein Komet seyn ? Ich glaube.”, parce qu’à ce moment précis, ce que je voulais c’était partir, voler et errer, bref être une comète. Cette image de la comète, c’est celle que je me représente quand je ne vais pas bien, quand le malêtre me prend et me tétanise. Ce vers c’est un apaisement, une sérénité, un certain calme; j’y pense quand ça ne va pas, quand je suis fatigué d’être moi-même. Si j’ai aussi décidé de nommer ainsi mon blog, c’est parce que j’ai pris la décision de le lancer  quand ça n’allait pas, durant une de mes nombreuses crises d’angoisse où j’aimerais tant être une comète.
Maintenant que j’ai expliqué le pourquoi du nom, il reste à expliquer le pourquoi du blog. Écrire me terrifie: j’ai toujours l’impression que je me retrouve nu face à celui où celle qui me lit. J’ai toujours admiré les gens qui osaient publier, partager ou montrer leurs écrits, j’ai toujours eu l’impression qu’il fallait un certain courage -ou de l’insouciance- pour faire part au monde de ses écrits, quels qu’ils soient. Lancer un blog signifie pour moi me “jeter à l’eau”: oser montrer ma modeste prose aux autres, m’exposer aux critiques et jugements positifs ou négatifs. Ce ne sera pas un blog spécialisé sur un sujet donné, je ne sais presque rien sur presque tout, ce sera surtout l’occasion pour moi de m’essayer à l’écriture, à la réflexion, au partage, à l’échange. S’essayer, c’est à dire expérimenter, tenter de réfléchir ou simplement de mettre des mots sur des états, des sentiments, des intuitions ou des questionnements. On pourrait me rétorquer mais pourquoi ne pas tenir un journal ? La remarque serait légitime et pertinente, le fait est que je tiens déjà un journal; et bien que je trouve cette mode du témoignage insupportable: tout le monde pense que sa petite histoire vaille la peine d’être racontée, écoutée et lue, je ressentais le besoin de faire part de certains ressentis, états d’âme et qui sait peut-être mêmes certaines pensées à d’autres que moi (On pourra rajouter cette contradiction à la longue liste de mes autres contradictions…). Ces “autres que moi”, ce sont avant tout des gens que je connais et que j’aime, à qui parfois, je n’arrive pas à dire comment je me sens, ou ce que je pense. Quant aux autres, je ne peux que reprendre les mots de Montaigne:
Ce livre, lecteur, est un livre de bonne foi.
Il t’avertit, dès le début, que je ne l’ai écrit que pour moi et quelques intimes, sans me préoccuper qu’il pût être pour toi de quelque intérêt […]
Mon intention n’est aucunement de faire en sorte que les gens s’apitoient sur mon sort, bien au contraire; mais je vois -comme beaucoup- l’écriture comme un exutoire: mettre des mots sur le spleen pour l’expurger. De plus ce blog en tant qu’essai n’as pas de but, il errera comme une comète, et qui sait, peut-être qu’au fil de mes pérégrinations, il prendra de nouvelles tournures.
Ce sera aussi l’occasion de partager certaines des photos prises avec mon appareil argentique, mais aussi des tableaux, des poèmes, des articles et tout ce que je trouve dignes d’être partagé.
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loplo-eldarya · 5 years
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Y e s, zuper, joie & bonheur
Ok, alors je commence à en avoir un peu ras le cul du bonbon rose là, donc pour ouvrir les yeux un peu à tout le monde on va dévoiler toute l’histoire.
Vous me connaissez peut-être, (ou peut-être pas, au pire on s’en fout) je suis une joueuse d’Eldarya sur le serveur FR, je gère le Markable Elda + quelques stylish etc.
Ce post, sera l’unique post de ce tumblr parce que j’ai quand même pas que ça a faire. Il sera évidemment en réponse à @sugariel, @party-time-with-sodariel ou je ne sais quelle autre personnalité qu’elle s’est inventée.
On va tout reprendre dans l’ordre, voulez-vous?
Je suis co-gérante sur le topic Ma Découverte Du Jour (MDDJ pour les intimes), c’est à dire que mon rôle est de faire en sorte que le topic reste ouvert en empêchant la création des conflits (bon ça a pas trop marché pendant un moment mais là ça va mieux, d’ailleurs merci les gars je vous aime). Donc, quand il y a un post qui ne respecte pas les règles, j’interviens en faisant un post pour demander au joueur d’éditer ou supprimer son post. Jusque là ça va, c’est le rôle d’un gérant de topic, on va pas partir en débat sur ça.
J’ai dû intervenir à plusieurs reprises pour les posts de Sugariel qui n’étaient pas dans les règles, dont une fois où nous avons parlé par MP:
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(J’utilise pas tumblr, je sais pas si c’est flou ou pas? Je met le lien >là au cas où jpp on dirait mes grands parents qui se servent d’un ordi )
Ok donc, mon dernier message elle l’avait clairement mal pris, pourtant je dit clairement que c’est un exemple (et je rappelle, exemple=quelque chose pour illustrer nos propos qui ne reflète pas forcément la façon de penser d’une personne). Quoi qu’il en soit, elle l’a mal pris, bon d’accord tant pis c’est pas la fin du monde, on passe à autre chose.
SAUF QUE NON, apparemment elle n’est pas passée à autre chose puisque à chacun de ses posts sur MDDJ, on avait le droit à une petite pique de sa part. Sacrément lourd, mais on bon en a fait abstraction.
Petit saut temporel de 2 mois un truc dans le genre: sur la section Champs des Ludis, Sugariel s’embrouille avec une joueuse sur un topic. Les deux ayant atteint les 4 avertissement, elles sont toutes deux bannies pour une durée de 2 jours. Et comme il est possible de le voir dans les règles de chaque section:
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La joueuse perd donc 2 de ses topics sur la Section Champ des Ludis, mais la modératrice en charge de la Section Jeu Eldarya (où se trouve le Fan Club d’Alajéa jusqu’alors tenu par Sugariel) ne ferme pas ledit topic, n’ayant pas vu le ban de Sugariel. A partir de là, l’histoire aurait pu s’arrêter là, tout le monde est content et tout va bien. MAIS NON, dès la fin de son ban de 2 jours, Sugariel viens poster sur MDDJ à la suite duquel j’interviens:
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(j’ai la flemme de tout héberger, si c’est flou c’est encore disponible sur le topic au pire).
A la suite de ça, Sugariel me contacte par MP, (je vous montre tout puisque la SCREEN QUEEN comme elle se fait appeler ne montre que ce qui l’arrange.
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(Sah c’est tellement flou, on dirait ma vision sans mes lunettes) >lien
Bref, comme vous pouvez le voir, dans mon dernier message je dis clairement à Sugariel que ses MPs me dérangent parce que je n’ai pas vraiment que ça à faire = S’il-te-plaît arrête d’essayer de me parler, je ne sais pas ça me semble assez logique? Apparemment non puisque le jour-même (ou le lendemain, je ne sais plus trop), elle fait un post sur le topic pour donner de l’amour sur le Champ des Ludis dans lequel elle me désigne comme une Tsundere. Je contacte donc Synder par MP pour lui demander si c’est possible d’intervenir (Sorry Synd, mais tes mps on déjà pas mal tournés donc bon :hahaacry:)
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A la suite de ça, Synder supprime donc le post en question et va MP Sugariel pour l’en informer. (C’est là où vous pouvez caser les MP entre Sugariel et Synder : >Ceux là Comment je les ai eu? Patience, on y vient après. )
Donc, déjà là, on a un problème: Sugariel s’insurge que Synd ai supprimé entièrement le post au lieu de simplement la prévenir par MP pour qu’elle edit son post. Sauf que si Synder a supprimé directement le post au lieu de supprimer simplement la partie qui parlait de moi, Sugariel aurait sû que ça venait de moi. Donc NON Synder n’a pas supprimé la totalité du post pour embêter Sugariel, elle l’a fait pour conserver MON anonymat pour éviter que Sugariel ne vienne me MP par la suite alors que j’ai demandé à ce qu’elle ne le fasse plus. Je ne sais pas, ça me semble assez logique comme manière d’agir? Pourquoi, en voyant le screen que Sugariel montre de sa conversation avec Synder, j’ai l’impression que personne ne se dit que c’était pour cette raison?
Bref, à la suite de ça, Sugariel retourne faire un post sur le topic de l’amour où elle se fout de la gueule de Synder (cherchez sur l’un de ses tumblr, elle l’a affiché), et se fait ban 15 jours pour ça. D’ailleurs en parlant du moment où elle l’a affiché, EVIDEMMENT elle ne parle pas de ce qui s’est passé avant, elle sors bien les choses de son contexte pour se poser en victime de la méchante Synder.
DONC pendant son ban de 15j, elle devait s’ennuyer un peu et à décidé de MP les 3/4 de la population eldarya (non non, pas uniquement ceux qu’elle avait déjà en ami, elle a AUSSI été DA des gens qui ne la connaissaient pas) pour faire tourner les screens de ses messages privés avec Synder (ceux dont je vous parle plus haut), dont moi (c’est comme ça que j’ai eu le screen du coup). Donc je lui ai répondu comme vous pourrez le voir sur le screen ci-après (mais partez pas maintenant, y a encore + drôle après)
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DONC SUITE A CA Sugariel screen cette conversation et l’envoie elle aussi à tous ceux qu’elle a MP avec la conversation de Synder. SAUF QUE, sinon ce n’est pas drôle, BIZARREMENT dans le screen qu’elle fait tourner, ça s’arrête à mon dernier message. Ah bah oui, BIZARREMENT le dernier message où elle dit qu’elle n’a rien contre moi (retenez bien cette phrase: ‘Mais soit. Je ne t’en veux vraiment pas’ c’est important pour la suite) et que je suis un “modèle” elle ne le montre pas (non pas que je me prenne pour un modèle, demandez à n’importe qui je dis moi même que traîner avec moi n’apporte pas que des bonnes choses). Et du coup, ce même screen là (sans son dernier message), elle l’envoie aussi à Synder pour me signaler puisqu’elle trouve mes propos insultants. Oui je n’y suis pas allée de main morte, mais il n’y a aucune insulte que je sache. BREF, c’est à ce moment là que Synder réponds le “Les screens sont falsifiables en ne constituent pas de preuve” duquel Sugariel s’insurge encore une fois. MAIS C’EST FOU parce que quand bien même Sugariel n’a pas falsifié son screen, elle a omis un message. Donc Synder avait bien raison après tout. Mais encore une fois, BIZARREMENT Sugariel ne parle pas de ça.
B R E F, la suite.
Pendant son ban de 15j elle continue de faire tourner des MPs aux autres etc et ça a la limite je m’en bat la race mais d’une force, moi tant que je n’ai plus affaire à elle je suis contente vous voyez. SAUF QUE ce qu’elle oublie de dire aussi, c’est qu’elle a continué a MP Synder! Plusieurs fois, plusieurs jours, y compris des MP où elle la menaçait! Comment je le sais? Parce que les modérateurs sont des êtres HUMAINS et non pas des robots, qui ont le droit de s’exprimer. Et d’ailleurs j’aimerais saluer ça, Synder se fait emmerder depuis au minimum un mois, et pas UNE SEULE FOIS elle a montré des screens de sa conversation avec Sugariel publiquement, pas UNE SEULE FOIS elle ne lui a manqué de respect dans les MPS que Sugariel montre. Et ça personne ne le soulève.
DONC Sugariel MP Synd pendant ses 15j de ban, elle la menace, mais il n’y a pas que Synder qu’elle va emmerder. Et puis quand l’administrateur MrZelis qui est chargé d’ “échanger” avec les modos (sorry je sais pas comment définir ça, mais en gros c’est l’admin qui est en contact avec les modos quoi) va MP Sugariel pour lui demander de se calmer (là encore je ne sais pas trop, je n’ai pas les MPs mais je me doute que Sugariel va bien finir par les montrer non? Si au passage tu pouvais montrer la totalité des MPs et pas que ceux qui t’arrangent, ce serait cool, merce ~) elle le menace lui aussi :thumbsup:
DONC suite à ça, les 15j passent, Sugariel est déban, et madame organise sa garden party sur le forum (constitué d’un post sur MDDJ, d’un post sur les balais fringuants de la Section Jeu Eldarya où elle se signale elle même et d’un post sur les balais fringuants de la section Champs des Ludis si j’ai bien compris, je sais plus trop c’est des screens qu’on m’a montré moi je bossais mes cours pendant ce temps là), vous pouvez encore une fois voir ses posts sur ses tumblr, mais comme il commence a y avoir pas mal de conneries sur ses trucs je vous mets les liens directement: >Celui sur les BF du CDL> Celui sur les BF des Jeu Eldarya > Celui sur MDDJ
BREF, donc après ça, elle se fait bannir définitivement du forum. D U  F O R U M je l’écrit bien gros pour que ça se voit bien. Bannir du forum = encore accès au jeu, aux MPs, à la gare robe etc. La seule chose a laquelle elle n’avait plus accès était donc le forum. Mais elle dit qu’elle a pas accès a ses mps, elle ment pas sur ça quand même Mais non elle ne ment pas! Elle omet juste de préciser un petit truc: Madame, après s’être fait bannir définitivement du forum, à a nouveau MP MrZelis pour le menacer. Ce dernier lui a donc retiré l’accès à sa messagerie pour que ça ne recommence pas.
Donc, madame se fait bannir définitivement, elle viens raconter sa version sur Tumblr et sur Facebook, d’ailleurs je vais vous mettre les screens de ses posts facebook tiens:
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Vous vous souvenez du ‘Mais soit. Je ne t’en veux vraiment pas’ ? Ca a l’air d’une personne qui ne m’en veux vraiment pas? Est-ce que, en voyant sa réaction maintenant, vous comprenez pourquoi moi, en voyant ses posts d’amour pour moi, je ne pouvais pas croire que c’était sincère?
DONC EN CONCLUSION (oui c’était long, mais elle fout tellement le bordel l’autre que pour replacer les choses dans leur contexte ça prends 3 plombes)
Eldarya est un fucking jeu. Ce sont des PIXELS, et ça j’ai l’impression que ça ne rentre pas dans le crâne de tout le monde. Si moi je me fais bannir, je ne perds pas 1 topic, non, moi j’en perds 6. Et qu’est-ce que je fais du coup pour ne pas me faire bannir? Je me tiens à carreaux, c’est tout. Et quand je dépasse les bornes, je m’excuse. Pourquoi? Parce Eldarya est UN FUCKING JEU. Il y a des règles sur ce jeu, il y a des règles sur le forum. En postant sur le forum, on accepte AUTOMATIQUEMENT de respecter les règles. Et si on ne veux pas les respecter? Eh bien on ne poste pas, c’est aussi simple que ça.
On parle d’une fille qui, a 23 ans, ne trouve rien de mieux que d’aller insulter de tous les noms des personne qu’elle ne connaît pas, pour une raison qu’elle a elle même PROVOQUE, c’est à dire le bannissement du forum d’un JEU.
On parle d’une fille qui adapte son comportement en fonction de la couleur de peau de la personne qu’elle a en face d’elle (ah vous ne l’avez pas remarqué? Relisez les MPs qu’elle a eu avec moi).
On parle d’une fille qui ose se comparer a des grandes personnalités historiques qui ont changé le monde comme Rosa Parks, alors que la seule chose qu’elle a fait c’est foutre le bordel sur un JEU et maintenir en vie un topic pendant 4 ans?
On parle d’une fille qui se plaint de ne plus être sur Eldarya alors qu’elle a ELLE-MÊME supprimé son compte? (oui parce qu’elle veut faire croire que son compte a été supprimé, mais s’il avait été supprimé elle n’y aurait plus accès du tout, c’est elle qui a entamé la procédure de suppression)
Et ça ne choque personne? Il y a quand même des gens qui la soutiennent? Vraiment ça me dépasse.
Je ne dis pas que je détiens la vérité absolue, c’est même tout le contraire. Je ne suis pas objective, mais elle ne l’est pas non plus. Au moins là, vous avez la version des deux côtés de l’histoire, et vous n’aurez pas la version de Synder parce qu’en tant que modératrice, elle se refuse à montrer quoi que ce soit de ce qu’elle a pu avoir comme conversation avec Sugariel parce que le principe de messages privés, c’est que c’est privé.
Alors vas y Sugariel, appelle moi grand méchant loup, connasse ou salope, fait ce que tu veux, les autres soutenez la autant que vous voulez. Mais arrêtez de venir nous emmerder avec cette histoire sur le forum. Le forum c’est un endroit où il y a une putain de bonne ambiance, n’allez pas nous casser les couilles parce qu’une raciste de 23 ans qui se prends pour une princesse et pour la voix du peuple a décidé que ce n’était pas juste de se faire punir pour du harcèlement.
Croyez là ou non, mais gardez en tête qu’elle ne montre et ne parle que de ce qui l’arrange, quand bien même elle dit n’avoir rien a cacher et tout montrer.
Vous pouvez parler de cette histoire AUTANT QUE VOUS VOULEZ, faites vous plaisir, crachez sur mon dos si ça vous plaît et si ça vous fait vous sentir mieux, mais restez sur Tumblr ou sur Facebook.
EDIT: Mais vas-y, viens sur le discord, je t’assure tu y seras bien reçue. Regarde je te met le lien juste là si tu veux: https://discord.gg/Z6zBA7F
Et je n’ai aucun problème à dire ici ce que j’ai dit sur Discord: Tu n’as que ça a foutre de tes journées pour t’amuser à faire ça, j’espère pour toi que ta situation s’arrangera parce que ça en deviens triste à ce niveau là.
Ah et « le copinage » comme tu l’appelles, je te rappelle que les modérateurs ne sont pas des robots et ont le droit de s’entendre avec d’autres joueurs. Peut-être que si tu ne l’avais pas spammée, ni menacée, ni floodé dans sa section, elle t’aurais répondu autrement.
Et je te rappelle au passage que si, adapter son comportement en fonction de la couleur de peau de son interlocuteur, c’est du racisme. Dire que tu ne l’es pas parce que tu tenais le fan club d’Alajéa, c’est comme dire “mais non je ne suis pas raciste j’ai un ami noir”.
Merci.
PS: Sorry but I’m too lazy to translate everything, please use Google Translate if you don’t understand French nwn’
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toclic · 4 years
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Ethalia - Chapitre 7
Ethalia - Jongin
Paire : Jongin x OC (Yo Jeong)
Genre : Fantasy AU, Surnaturelle AU, Academy AU
Nombre de mots : 9315 mots.
Chapitre : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12
A/N : Mon dieu, vous avez vu la longueur du chapitre ! Quand je l’ai écrit je ne pensais pas qui allait être aussi long ! C’est mon nouveau record ! 
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                                                                         Crédit au propriétaire de l’image
Chapitre 7:
Le soleil venait juste de se lever que je devais déjà faire de même, prendre mon petit déjeuner, et être préparer pour partir à Ethalia,
Ye Yag m'avait obligé à prendre la potion de changement d'apparence, après avoir mangé, c'était la pire chose que je n'avais jamais bu, j'ai bien failli vomir plusieurs fois. Mon corps n'a pas eu de réaction comme il avait fait la veille avec le biscuit que Man Yeo m'avait donné, c'est-à-dire de suite après l'avoir avaler, mais d'après Ye Yag, c'était normal, et que mon corps changera, avant notre arrivée à Ehtalia.
Je me trouvai maintenant sur une charrette avec Ye Yag, elle allait nous emmener à la '' gare '' pour que je puisse prendre le moyen de transport qui allait m'emmener jusqu'à l'académie.
Je posai ma tête contre la planche en bois de la charrette et regardai le soleil se levant doucement et tranquillement dans le ciel bleu, ma tête bougeant au rythme de la charrette, et de ses roues roulant sur les quelques pierres dépassant du sol.
Je baillai, ce qui était plutôt surprenant puisque je ne m'étais pas couchée très tard la veille et je ne m'étais pas réveillée pendant la nuit.
'' Ah les voilà! '' Je tournai mon regard vers Ye Yag, attirée par sa déclaration soudaine, je le regardai alors en levant un sourcil. '' Les premières réactions de ton corps à la potion. ''
'' Tu veux dire que mon corps commence à changer? ''
'' Oui, ensuite tu auras sûrement quelques frissons dans ton corps, et puis les parties changeantes de ton corps vont commencer à picoter, ça va se passer très vite, à ce rythme ton corps sera changé avant notre arrivée à la gare. '' J'acquiesçai alors comprenant plus clairement ce qui va se passer à mon corps.
'' Mais dis-moi, je me demande vraiment quel sera le moyen de transport qui m'emmènera à l'académie. ''
''Eh bien quand j'étais encore élève là-bas, on y allait en bateau puis on montait les escaliers à pied, mais à l'époque l'académie n'avait pas énormément de budget, donc ça ne m'étonnerait pas que vous vous envoliez jusqu'à l'académie à dos de Thunderbird *! '' rigola-t-il.
Un gigantesque oiseau, noir avec des motifs bleu foudre indescriptibles dessiné sur tout son corps, se tenait juste devant nous, il était caressé par un gros homme barbu, et musclé, qui ressemblait à un viking à cause de son casque décoré par deux grosses cornées, sur sa ta tête.
Je tournai la tête vers Ye Yag, il était absolument sous le choc, la bouche grande ouverte, les yeux aussi gros d'Amaryllis *, je le regardai comme si je ne croyais pas à ce qui arrivait.
'' Je ne savais pas que les humains avaient la capacité de lire dans le futur. '' remarquai-je le regardant tourner en tête vers moi, avec la même expression inscrite sur son visage.
'' Je te promets que c'était juste une simple coïncidence! '' jura-t-il. L'énorme oiseau qui était devant nous se trouve être un Thunderbird, il était le même qu'avait décrit ma mère dans son carnet de voyage.
'' Oui, oui, je te crois. '' répondis-je en fermant sa bouche. Je soupirai puis déclarai-je. '' C'est sûr que c'est complètement différent des bateaux de votre époque. '' il acquiesça doucement.
'' Bref, euh ... je pense que le changement d'apparence est terminé. '' déclara-t-il en reprenant ses esprits. J'écarquillai au souvenir, qu'il avait raison, je ne ressentais plus les picotements, les frissons et ne baillais plus, je passai ma main vers une de mes oreilles, et je ne les sentais presque pas, au touché, elles n'étaient plus longues et pointues, non elles avaient l'air comme celle de Ye Yag, petites et rondes. Je pris ma capuche  entre mes mains, et la baissai difficilement, j'avais plutôt peur et que ce n'était qu'une illusion, je tournai la tête vers l'humain, et il me regardait, en écarquillant un peu les yeux, mais il reprit rapidement ses esprits, et moi sourit en levant son pouce en l'air. '' Parfait, la transformation s'est bien passée. Tu ne ressembles plus à un elfe. ''
'' C'est vrai?! Waouh c'est incroyable! '' m'exclamai-je en n'arrêtant pas de toucher mes oreilles, et sautant de joie.
'' A TOUS LES ÉLÈVES DE PREMIÈRE ANNÉE! QU'ILS VIENNENT VERS MOI! '' ordonna, un vieil homme relevé par une caisse en bois.
'' Vite c'est à toi qu'il parle! '' déclara soudainement Ye Yag, en me poussant le dos avec sa main. '' Ah non attends, tiens mets ça à ton poignet. '' dit-il en me tendant un petit bracelet, décoré par une pierre translucides blanche, et traversées par un fil en cuir marron. '' Ce bracelet deviendra opaque quand ta potion de changement commence à s'affaiblir dès qu'il change envoie moi une lettre que je t'envoie des potions. Et aussi rajoute ça dans ton sac. '' ajouta-t-il en me tendant un sachet des mêmes biscuits que m'avait donnée Man Yeo. '' Mange-en un quand le bracelet commence à devenir opaque, d'accord?'' Je hochai la tête en rangeant le paquet dans mon sac, et accroche le bracelet à mon poignet. '' Super, allez vas-y! ''
Je me suis retourné alors de lui, en lui disant au revoir et le remerciant pour ce qu'il avait fait pour moi, et me dirigeai vers l'homme sur la caisse en boite qui commença à parler:
'' Bien puisque tout le monde est là, je vais pouvoir vous expliquer comment va se passer le vol de Thunderbird! '' déclara-t-il en regardant minutieusement tout la foule, très extravertie, à l'intérieur, il y avait énormément de races différentes, allant de vampires, jusqu'à des fées en passant par des sirènes, et puis il y avait moi qui avait aucune caractéristique physique pouvant donnée un indice sur ma race. '' Mais tout d'abord, laissez-moi me présenter! Je suis Monsieur Jo Su *, je suis le directeur adjoint de l'académie, je suis en charge de vous, les premières années, et du bon fonctionnement de l'académie, je ne vous laisserai donc aucunement faire n'importe quoi ni à à l'intérieur ni à l'extérieur d'Ethalia, compris? '' demanda-t-il en nous lançant des regards meurtriers, me faisant presque penser à ceux que me lançaient ma grand-mère je ne sais comment, il me faisait penser à elle, il était petit, des cheveux gris bien soignée, le même air soigné collé sur le visage, les lunettes posées sur leur nez, et... la moustache. Bref, tout les deux se ressemblait surtout niveau pilosité.
Nous acquiesçâmes tous intimidés par son égard. '' Bien, donc les vols de Thunderbird, tout d'abord, ça ne sert à rien de se précipiter sur un Thunderbird, il y en aura pour tout le monde! Ensuite, chaque Tunderbird est assigné à un homme, il vous expliquera plus en profondeur comment le vol se passera, et comment le passer sans aucun problème. '' Puis il continue à tout nous expliquer, et ce que l'on fera après être arrivés à Ethalia.
Quand il finit de tout nous expliquer, il nous autorisa à aller vers les Thunderbirds, il eut malgré les paroles de Jo Su un mouvement de foule et tout le monde se précipita vers un énorme oiseau, je finis enfin à m'échapper de la foule , et cherchai un oiseau, malheureusement pour moi, les seuls, que je pouvais apercevoir, étaient déjà pris par quelqu'un, je me dirigeai vers le rivage, et par chance je vis un vieil barbu, en train de caresser un oiseau noir, celui-ci était plus petit que les autres que j'avais vu, mais je me dirigeai quand même vers lui sachant que c'était sûrement le seul de libre.
L'homme était dos à moi et beaucoup plus grand que la moyenne il devait facilement atteindre les 3 mètres, il portait un casque décoré par des cornes, des courts cheveux roux s'échappant de son casque.
Je serrai les bretelles de mon sac à dos, puis me dirigeai timidement vers le grand homme.
'' Euh ... euh, excusez-moi? '' L'homme roux se retourna, faisant apparaître : de petits yeux marrons acérés, un gros nez, une épaisse moustache et une barbe rousse, recouvrant presque tout le bas de son visage, à cause d'elles, nous ne pouvons presque pas voir ses lèvres. Il me regardait profondément dans mes yeux, me faisant avaler ma salive, puis tout à coup, il m'offrit un énorme sourire montrant des dents dont une qui semblait être en or.
'' Tu dois être une première année n'est-ce-pas? '' demanda-t-il me souriant toujours.
'' Ah euh ... oui ... '' répondis-je timidement. '' Je ... j'ai vu que vous étiez seul donc ... ''
'' Eh bien tu as bien vu! Enchanté, je suis Havard Abaran, mais tout le monde m'appelle Arban! '' se présente-t-il en me tendant sa main deux fois plus grosse que la mienne.
'' E-enchanté, je suis Cho Na Mu ... '' me présentai-je à mon tour, en lui tendant la main tremblante.
'' Bien! C'est ton premier vol en Thunderbird? '' me demanda-t-il en me lâchant la main, je hochai la tête. '' Bon ce n'est pas grave, je vais t'expliquer comment bien passer son vol. Tout d'abord, quand tu vas monter sur Lino, il faut que tu places de sorte de ne pas gêner ses ailes! '' expliqua-t-il.
'' Lino? ''
'' Ah oui ! J'ai oublié de te le présenter, voici Lino, un jeune Thunderbird! '' il me présente l'oiseau, qui sortit un petit cri, comme s'il me saluait. '' Bien aussi sache que les Thunderbird sont connus pour leur vitesse incroyable, donc il faudra bien t'accrocher. C'est tout! ''
'' C'est tout? '' répétai-je en écarquillant mes yeux. Il acquiesça en souriant, puis soudain il se baissa, et il passa ses mains en dessous de mes bras, et me souleva étonnamment facilement presque comme si j'avais le poids d'une mouche, il me posa à califourchon sur l'oiseau, je me trouvai devant les ailes noires de l'oiseau. Il plaça mes mains sur le cou de la créature, me crispant presque.
'' Accroche toi, bien à ses plumes, sinon tu peux dire adieu à la vie! '' m'avertit-t-il. '' Bien Lino, emmène Na Mu à Ethalia, et en chair et en os! '' lui ordonna-t-il, en lui souriant, et en lui tapotant l'épaule, puis sans que je puisse me préparer mentalement, il écarta ses ailes, et s'envola à la vitesse de la lumière dans les airs, pendant toute la montée je lâchai un long cri, et m'accrochai le plus fort possible aux plumes de Lino.
Je fermai mes yeux d'horreur, mais aussi à cause du vent dû à la vitesse de l'oiseau, je le sentis battre des ailes coupant facilement l'air, parfois il ne les bougeait même pas, se laissait juste porter dans le vide .
J'ouvris difficilement les yeux, nous nous trouvions dans un nuage, je tournai un peu la tête l'oiseau laissait derrière lui des éclairs turquoises, pendant qu'il volait les motifs qu'il avait sur tout son corps, s'illuminait d'une belle lumière bleu foudre, puis tout à coup tout s'éclaircit, nous étions au dessus des nuages, je ne pouvais plus voir la terre ferme, juste une mer grise, en face nous pouvions apercevoir un énorme château construit sur une montagne , il était construit en pierre marron, le toit se trouve juste être plus foncé que les murs, il était énorme, il était tellement grand, Lino faisait le tour de celui-ci, on pouvait voir un grand jardin à l'arrière du château , on pourrait presque le croire comme une énorme prairie, avec énormément de verdure, de différentes fleurs, arbres et arbustes et même voir un ruisseau coupant l'espace en deux.
Il faisait encore quelque fois le tour du château, descendant peu à peu, pour enfin atterrir, devant les portes du château, où se trouvaient d'autres Thunderbird, il écarta ses ailes, comme pour ralentir, pour enfin atterrir sur les pavés, je descendis faiblement de l'oiseau, en titubant un peu et en reprenant difficilement mon souffle.
Puis je levai la tête vers Lino qui me regardait comme s'il s'excusait, je lui souris doucement, et lui caressai la tête tendrement en le remerciant. Il fit un petit cri reconnaissant puis il se décolla du sol pour sûrement rejoindre Arban. Je soufflai et regardai l'énorme devanture du château, c'était tellement impressionnant, seulement le plus surprenant n'était pas le fait qu'il soit aussi grand, mais que malgré sa position au-dessus des nuages, nous puissions respirer aussi facilement qu'en bas, j'imagine que cet endroit est comme un magique ce qui est plutôt évident puisque c'était une académie dans un monde complètement magique.
Je continuai à admirer la devanture du château, quand j'entendis un cri et des battements d'ailes irréguliers venant d'au dessus de moi, je levai la tête vers le ciel, pour voir un Thunderbird encore plus petit que le mien, il était monté par une jeune fille aux cheveux roses, c'était d'elle que provenaient les cris, elle avait les yeux fermés, et serrait le plus possible les plumes du cou de son oiseau, les arrachant presque. Mais ce que je ne remarquai pas, était qu'ils s'approchaient de plus en plus de moi, j'écarquillai une énième fois mes yeux, et essayai de m'écarter le plus loin possible de l'oiseau, mais ce fut trop trop tard quand je sentis un lourd poids sur moi. Pendant ma course, j'avais enlevé mon sac au cas où il allait quand même moi foncer dessus - et j'avais bien raison - et qu'il n'abîme pas mes affaires et surtout mon trésor.
J'étais maintenant littéralement écrasée par un oiseau qui devrait sûrement faire trois fois mon poids, avec une fille aux cheveux roses dessus, qui étaient en train de pleurer toutes les larmes de son corps.
Je ne savais pas quand ni comment, mais l'oiseau était enfin levé de mon dos, j'étais vraiment sonnée par le coup, mes yeux se fermant presque, j'entendais en arrière-plan semblant être à des kilomètres de mon corps, des cris appartenant certainement aux autres élèves présents dans la cour, j'allais tomber dans les pommes, quand je sentis une soudaine et réconfortante chaleur, elle venait de ma gauche je tournais la tête vers la source de cette sensation, et vit la fille aux cheveux roses, les mains tendues vers moi, une étrange lueur verte s'échappant de ses paumes, c'était tellement ... apaisant, rafraîchissant, réconfortant, grâce à elle j'ouvris mes yeux et réussis à bouger - difficilement - mon corps, un gémissement sortit de ma bouche, quand je me suis assise par terre, la main contre mon front, c'était comme si j'avais reçu un marteau sur ma tête, quand j'entendis une douce voix:
'' C-ça va ? Je suis tellement désolée, il-enfin j'ai dû lui faire perdre le contrôle de son atterrissage. Je suis sincèrement désolée ! '' dit-elle en posant ses mains sur ses cuisses, en tournant ma tête vers elle j'en profitai pour la regarder. Ses cheveux roses étaient attachés en une longue tresse atterrissant au bas de son dos, elle possédait aussi une paire d'yeux mauves, remplis par des larmes, des petites lèvres rose pâle, un petit nez, et était habillée par une robe faite de feuilles et de fleurs roses, mais le plus surprenant était ses ailes à l'arrière de son dos, elle voulait sûrement être une fée, une vraie. Elle était vraiment belle, je reprends mes esprits en secouant ma tête et la regardai en lui souriant.
'' Je vais bien, grâce à toi, je te remercie et je te pardonne tant que je vais bien. '' la rassurai-je en lui envoyé le sourire le plus réconfortant que j'avais. Dans ma vie, au village, on m'a toujours dit que je pardonnai trop facilement les gens, je me rappelais encore, je devais avoir dans les alentours des six ans, et une elfe sûrement dans les alentours de mon âge,avait, sans faire exprès, fait tomber un bocal en vert sur ma tête, sur le coup, j'étais devenue inconsciente pendant quelques heures puis à mon réveil, on m'avait raconté ce qui c'était passé, et toute la scène qu'avait causé ma grand-mère contre la petite fille, seulement dès que j'ai été dans la capacité de pouvoir aller la voir, je l'ai pardonné, parce qu'elle était encore jeune, et qu'à cet âge là on ne faisait souvent pas attention.
Puis tout à coup j'ai été pris dans de chauds et petits bras, la petite fée était en train de pleurer sur mon épaule, pris par le dépourvu je lui tapai juste tendrement le dos.
'' Eh bien Mademoiselle Ilg Da*, vous savez vous faire reconnaître dès le premier jour. '' remarqua soudainement une voix, Ilg Da me lâcha et tourna la tête vers la voix, je fis de même, et découvris Monsieur Jo Su, les bras croisés dans son dos, et les sourcils fronçaient. '' Vous avez bien de la chance d'être une fée Mademoiselle, et que Mademoiselle Na Mu soit une personne compréhensive, enfin pour l'instant. '' remarqua-t-il une seconde fois en me regardant. '' Je compte sur vous pour que ceci ne recommence pas ! '' déclara-t-il en lançant un dernier regard vers Ilg Da, et nous en tournant le dos.
Je me relevai avec l'aide de Ilg Da, qui ensuite alla me chercher mon sac, puis me le tendit, je la remerciai, le mit sur mon dos, et commençai marcher vers les portes du château, avec la petite fée à mes côtés qui vérifiait que tout allait bien avec moi.
'' Ne t'inquiètes pas Ilg Da, je vais bien grâce à tes soins. ''
'' Oui mais on ne sait jamais! '' déclara-t-elle en vérifiant encore une fois. Puis tout à coup je m'arrêtai sur mon chemin et me tournai vers elle, et lui dis une dernière fois que tout allait bien, elle soupira, puis accepta, quand soudain elle tendit sa main. '' Recommençons depuis le début: je suis Kim Ilg Da, une fée venue des bois des fées tout au sud d'Esthéris, enchantée! '' Se présenta-t-elle, Esthéris ? Qu'est-ce-que c'était déjà, j'avais déjà attendu ça quelque part, ah oui, c'est vrai c'était notre royaume, dans le journal de ma mère, il disait que notre monde était divisé entre quatre royaume, Esthéris le royaume de l'Est, Ouesthéria, le royaume de l'Ouest, Nordaris, le royaume du nord et Sudéria, le royaume du Sud, la majorité d'entre eux sont en paix, seul le royaume du Nord qui lui était complètement coupé du monde, il n'acceptait ni venue d'autre royaume, ni accord de paix, on ne savait donc rien au sujet de Nordaris. Revenant à mes pensées, je haussai les sourcils par la soudaine présentation de la fée, mais je rigolai un peu et tendis ma main et pris la sienne.
'' Je suis Cho Na Mu, une el- je veux dire, une hybride humaine et fée, ravie de te rencontrer Ilg Da... '' me présentai-je, maladroitement.
'' Oh toi aussi tu es une fée, quelle surprise! ''
'' Oui enfin je ne suis pas tout à fait une fée, j'ai aussi du sang humain. '' remarquai-je.
'' Ce n'est pas grave, tu as quand même du sang de fée! '' elle sourit.
'' QUE TOUT LE MONDE SE RÉUNISSE DEVANT MOI! '' ordonna Monsieur Jo Su. Je lâchai la main de la fée et nous partîmes toute les deux vers Monsieur Jo Su. '' Bien je vous rassemble tous ici, pour vous dire certaines choses, tout d'abord, ce qui ne sont pas encore aller voir le concierge de l'école, Monsieur Gar Deu *, aller le voir dès que je fine ce que j'avais à vous dire pour qu 'il vous donne votre clef. Mais là n'est pas le sujet, je vais vous dire le règlement de l'académie, les premières années ont l'interdiction formelle d'accéder à la tour du château ni de sortir du domaine en pleine semaine de cours sans y être autorisés ou sans l'attestation de votre responsable, pendant le week-end, vous pouvez sortir de l'académie. Les dortoirs sont par quatre et seulement quatre, ils ont été à l'avance choisis en fonction du domaine que vous avez choisi au préalable lors de votre inscription. ''
A la fin de son discours, il nous libéra, Ilg Da et moi nous sommes parties rencontrer le concierge de l'académie, pendant le trajet j'ai beaucoup appris sur Ilg Da et sa famille. Elle a vécu une enfance heureuse en compagnie de ses parents et de son petit frère, c'est sa mère qui l'a inscrite à l'académie, à part son enfance nous avons beaucoup de point en commun, elle veut par exemple elle aussi devenir médecin, elle me dit qu'elle veut sauver le monde grâce à ses pouvoirs.
'' Et toi alors Na Mu? Parle-moi de toi. ''
'' Eh bien, je n'ai pas énormément à raconter, j'ai grandi sans mon père, je ne l'ai jamais vu, j'ai quelque fois vu ma mère quand j'étais petite, j'ai vécu la majeure partie de ma vie avec ma grand-mère et mon grand-frère, c'est d'ailleurs lui qui m'a inscrite ici. ''
'' Oh désolé Na Mu, cela doit être un sujet difficile. '' s'excusa la fée.
'' Oui, un peu, mais je me dis que là où mes parents sont, ils doivent être heureux. '' répondis-je. Nous continuâmes notre marche, puis nous vîmes soudain un homme, il y avait très peu de cheveux sur la tête, un visage visage creusé par les rides, des yeux fermés ne laissant même pas voir ses pupilles, un long pointu avec une verrue au bout et des poils sortant de ses narines, on ne voyait plus la couleur de ses lèvres, un corps voûté, ses jambes pliées comme si le haut de son corps pesait plusieurs tonnes, il s'appuyaient sur une vielle canne bois.
'' Ah il y en a encore! '' s'exclama-t-il d'une voix tremblante par la vieillesse . '' Bien qu'on en finisse rapidement, donnez moi le papier de votre chambre. Je déboutonnai alors rapidement la poche de mon long manteau, et sortis le papier où était écrit 1645, et lui tendis à deux mains, il me le prit agressivement, puis prit celui de Ilg Da de la même manière, et se retourna vers une haute étagère, où était rangées différentes clefs, Monsieur Gar Deu prit deux clefs et nous les tendis. '' Ça tombe bien vous êtes colocataires! '' s'exclama-t-il nous nous regardons en souriant, puis prîmes les clefs qu'il nous tendait. '' Maintenant partez, je n'ai pas que ça à faire! '' Nous le remerciâmes, puis sortîmes en trombe de la petite pièce.
Arrivées dans la grande cour, nous nous regardâmes soudain, Ilg Da me sauta dans les bras en criant de joie, je rigolai de sa réaction joyeuse, et souris en enroulant mes bras autour de sa fine taille, mais nous fîmes interrompues par une puissante voix féminine.
'' Que toutes les premières années, les filles étant dans le domaine médicinal viennent ici pour que je leur montre leur chambre! '' Nous partîmes vers la femme, elle était magnifique, elle possédait de longs cheveux blonds orangé aux racines se dégradant dans un rose fraise, ils étaient décorés par une belle fleur d'hibiscus rouge, ils encadraient un visage fin, composé par de grands et doux yeux bleu océan, de lèvres pulpeuses roses, sur son cou on pouvait apercevoir quelques écailles de la même couleur de la pointe de ses cheveux. Elle nous sourit apparaîtra des dents blanc nacré.
'' Waouh! Elle est magnifique! '' s'exclama Ilg Da en murmurant, je hochai la tête beaucoup trop aveuglée par une telle beauté pour pouvoir parler.
'' Bien je pense que tout le monde est là, je pense que je vais pouvoir vous montrer vos chambres, mais je vais d'abord me présenter, je suis Kim Taeyeon je serai votre professeur d'études de plantes médicinales, pendant toutes vos années à Ethalia, mais aussi votre responsable de dortoir, pour faire simple si vous avez un problème quelconque dans le dortoir, venez me voir, d'accord ? '' demanda-t-elle. Nous hochâmes toutes la tête. '' Super ! Alors suivez-moi ! '' déclara notre responsable, en se retournant, et commençant à se diriger vers nos futurs dortoirs. '' Ah oui, ça m'est complètement sorti de la tête, appelez-moi Madame Taeyeon, il y a énormément de professeurs s'appelant Kim ici, alors si on s'appelle tous par nos prénoms on ne va jamais se retrouver ! '' expliqua-t-elle riant doucement, ce son semblant être le plus beau que nous pouvions entendre sur cette Terre, et continua son chemin. En nous expliquant comment allait se passer ses cours, j'avais tellement hâte d'y participer, j'adore les plantes médicinales, c'est vraiment ma passion, ce sera surtout grâce à elles que je pourrais soigner mes patients, en tant que médecin, puisque je n'avais aucun pouvoirs comme ceux d'Ilg Da, je devais me débrouiller avec les moyens que j'aurai à ma disposition.
Pendant notre chemin, je regardai tout autour de moi, même les couloirs étaient beaux ! Le plafond était tellement que je me disais que même un géant ne pouvait le toucher, les murs semblant être tailler dans la pierre elle-même, des statues étant sûrement être de grands personnages de notre monde, étrangement, il n'y avait aucune elfe, cela est vraiment étrange, à un moment donné était bien encore libre, et non enfermé dans un dôme de ronces, ét ça pendant depuis la création dans notre monde, il y avait vraiment aucune elfe qui est entrée dans l'histoire ?
Nous tournâmes dans un des nombreux coins de l'établissement, quand nous croisâmes un groupe d'hommes, ils étaient plutôt intimidants, la majorité d'eux faisait plusieurs têtes de plus que moi, et pouvait sûrement m'écraser avec un seul de leurs doigts.
'' Bonjour Monsieur Seunghyun ! '' salua Madame Taeyeon, en faisant un signe à l'homme semblant être le responsable de ce groupe d'hommes, qui lui donna en réponse un simple hochement de tête, les hommes en question étaient d'ailleurs en train de fixer sans aucune honte Madame Taeyeon, bavant presque devant elle, leurs joues aussi rouges que la fleur dans les cheveux de celle-ci.
Après que leur responsable leurs criait dessus, ils partirent vers sûrement leur dortoir, et nous fîmes de même.
Après quelques minutes de marche, nous nous étions enfin arrêtées, nous nous trouvions devant un grand tableau d'une serre. Madame Taeyeon se retourna vers nous et nous dîmes :
'' Bien je vais vous dire la règle numéro 1 des dortoirs ! '' Elle leva son index. '' Il est strictement interdit, que des élèves d'un domaine autre que le vôtre entre dans le dortoir, compris ? '' demanda-t-elle, nous dîmes toute oui, elle nous sourit puis se retourna vers le tableau. '' Mais nous ne faisions pas confiance à tous les élèves, chaque dortoir possède un code spécial pour entrer, interdiction stricte de le donner à d'autres élèves que ce dans votre domaine. ''Elle posa alors une de ses mains sur l'une des fleurs sur le tableau, c'était une tulipe bleue, et appuya dessus, elle fit le même geste mais sur cette fois-ci un géranium étrangement devenue vert autrefois rose, puis elle tourna un motif de fleur sur le cadre de la peinture. Le tableau s'illumina, tous les motifs sur le cadre s'éclairèrent et le tableau s'ouvrit, laissant place, à un long et profond couloir sombre.
Madame Teayeon rentra dans le couloir, et nous fîmes comme elle et rentrâmes peu à peu dans le couloir sombre, le tableau se fermant ensuite derrière nous.
Je sentis soudain une main prenant la mienne, c'était celle de Ilg Da j'arrivais à la discerner malgré l'absence de lumière.
'' Qu'est-ce qu'il y a Ilg Da ? '' demandai-je en murmurant pendant que nous sentîmes des marches descendantes.
'' Les fées ont toutes peur du noir. '' déclara-t-elle murmurant à son tour. '' J'imagine que ça ne te fait pas ça à cause de ton sang humain. ''
'' O-oui ça doit être ça. '' déclarai-je serrant sa main pour la rassurer.
Nous descendîmes encore et encore dans les escaliers, je pensai personnellement que c'était une très mauvaise idée de faire descendre des escaliers à des jeunes adolescentes comme nous, dans le noir sans aucune lumière en sachant que certaines avaient peur du noir comme dans la situation d'Ilg Da.
Puis tout à coup une petite voix rompit le silence qui s'était installée :
'' Euh Madame, j'ai une question. ''
'' Oui laquelle ? '' demanda Madame Taeyeon.
'' Les prochaines fois que nous allons aller dans le dortoir, nous pourrons prendre de la lumière, n'est-ce-pas ? ''
'' Eh bien, en fait normalement le couloir est allumé, mais le seul jour où il ne l'est pas, c'est le celui de la rentrée. Donc pour celles qui ont peur du noir ou qui sont tout simplement mal à l'aise à devoir marcher et descendre des escaliers dans le noir, ça sera éclairé d'ici demain matin. '' Quelques soupirs de soulagement se firent entendre, par la déclaration de notre responsable, je sentis la main de Ilg Da se desserrait de la mienne, elle était sûrement soulagée elle aussi par ce que notre responsable avait annoncé.
Nous vîmes enfin une lumière à la fin de l'escalier, elle nous aveuglait toutes à cause de tout le chemin traverser dans le noir, mais c'était aussi très réconfortant de pouvoir enfin voir de la lumière, et celle-ci était tout simplement naturelle, car notre dortoir enfin en tout cas la pièce principale de celui-ci était exactement le même décor que la peinture au début du couloir, il y avait une grande baie vitrée donnant vue sur la mer de nuage que l'on aurait vu voir lors de notre vol de Thunderbird, c'était vraiment beau, il y avait plein de sortes de plante, de fleur, de plante médicinale, au milieu de l'énorme serre se trouvait une grosse jardinière faisant pousser une grosse et épaisse bignone, sûrement la plus grande que j'ai vu de toute ma vie, elle escaladait sur je ne sais quoi à cause de ses épaisses feuilles verte,et faisait comme un toit en s'accrochant à la vitre de la serre, et descendant parfois les sièges aux coussins rouges, jaunes, roses, verts, qui entourée la jardinière.
'' Voici votre dortoir! '' s'exclama Madame Taeyeon en se retournant vers nous, nous étions toutes stupéfaites par une telle salle, c'était magnifique. '' Venez je vais vous montrer où se trouvent vos chambres. '' dit-elle en commençant à descendre l'escalier en fer blanc nacré des motif de roses constituant les marches. Nous la suivîmes regardant tous les détails de la pièce qui sera un peu comme notre future maison. '' Bien tout d'abord celles dont leur numéro de chambre est en dessous de 1500 me suivent! '' Après ça, la moitié du groupe la suivit alors, disparaissant à la droite du dortoir, alors que l'autre partie du groupe seule dans cette énorme pièce.
La pièce était alors devenue silencieuse, aucune personne ne parlait.
Pour m'occuper, je regardai la grande et belle bignone au milieu de la salle, nous étions en pleine période floraison des bignones, on pouvait donc voir les belles fleurs en trompette rouges et oranges habituelles des bignones, mais seulement quelque chose m'a rendu curieuse, les couleurs normales des fleurs de bignone sont le rouge et l'orange, mais certes celle-ci en avait de cette couleur mais elle en avait aussi d'autres couleurs : du rose, du jaune, du vert, du bleu, du violet, du blanc et du noir, enfin qu'une seule en noire. C'était impensable comme couleur! mais pour dire vrai ça ne m'étonnait pas trop, puisque nous sommes dans une académie magique, je me disais qu'on lui a sûrement jeté un sort, ou qu'ils l'ont créé eux-même.
Je m'assis, sur un des bancs donnant face à cette étrange plante, en posant mon sac à dos par terre et posa ma tête contre l'immense vitre, me reposant de toute cette marche grâce au silence de la pièce, on avait tant marché, j'avais presque l'impression  que mes pieds étaient devenus de la bouillie, l'activités n'a jamais été mon domaine de prédilection. Il fut malheureusement coupé par la même voix que celle dans les escaliers.
'' Euh ... est-ce-que ça vous direz que l'on présente? Je veux dire on va sûrement passer toutes nos années ensemble donc... '' Il y avait toujours le même silence, personne ne lui avait répondu, et maintenant elles la regardaient toutes. Elle avait des cheveux noirs avec des mèches bleu foncé, et des yeux gris clair, sa peau avait l'air d'être plus blanche que la moyenne, sa race devait sûrement faire partie des spectrales, dans notre monde il y a plusieurs types de races, les types naturae, celles qui sont liées à la nature donc les elfes, les fées, les gnômes etc... Les types spectrales, donc les fantômes, les esprits, les types advercum, ceux qui sont hostiles, même si c'est un grand mot puisque bon nombre des races dans cette catégorie ne sont en fait pas du hostiles envers les autres races, je pense notamment aux vampires ou aux démons, puis il y a les neutres, pour bien comprendre comment les races sont triées, il faut savoir que c'est avec ce qu'ils mangent, les naturae sont végétariens, les advercum sont carnivores, les spectrals ne mangent pas, en tout cas ils n'en ont pas besoin et les neutres sont omnivores, donc ce serait les humains, les deus et bien d'autres. '' Après si vous ne voulez pas vous n'êtes pas obligées! '' déclara-t-elle en levant ses mains mais elle fut suivie par l'accord de toutes les filles dans la pièce. '' C'est vrai? Alors, je commence! je m'appelle Kim Chae Won, je suis un esprit des bois, ravie de vous rencontrer! '' se présente-t-elle en s'inclinant. Un esprit des bois? J'ai déjà lu à leur sujet dans le carnet de ma mère, ils protègent les bois de tout être maléfiques, et faisaient donc bien parti des type spectrales.
'' Bien je continue alors! '' déclara Ilg Da. '' Je suis Kim Ilg Da, je suis une fée venue des bois des fées au sud d'Esthéris, j'ai hâte de passer mes années avec vous! '' finit-elle en nous souriant joyeusement.
'' Oh mais c'est toi, qui a écrasé la fille dans la grande cour avec le Thunderbird! '' remarqua une fille avec des cheveux châtains.
'' Je n'ai pas fait exprès! Je lui ai fait perdre sans faire exprès le contrôle pendant son vol! ''
'' Certes mais c'est toujours de ta faute! '' continua la même fille.
'' Arrrgh Na Mu, dis-leur! '' demanda Ilg Da, en se précipitant vers moi.
'' Oh mais tu es celle qui s'est faite écraser. ''
'' Ah euh oui, je suis Ch-cho Na Mu, je suis une hybride fée et humaine, en-enchantée. '' me présentai-je en déglutissant nerveusement suivie par plusieurs chuchotements  de la part des autre filles dans la pièce.
'' Et malgré ce qui s'est passé, Na Mu et moi nous sommes devenues de très bonnes amies ! pas vrai ? '' demanda la fée en me regardant, je hochai alors la tête.
'' Eh bien tu es très compréhensive, Na Mu. '' remarqua une fille avec des courts cheveux bleu foncé, des yeux marrons chocolat, et avait quelques écailles noires sur le côté de son cou, en apparaissant du  fond groupe, elle se dirigeait vers nous, puis arrivée devant moi, elle tendit sa main en souriant. '' Je suis Shin Ryujin, une Naga*. '' je lui serrai alors la main. Puis alors toutes les filles se présentèrent une par une, elles étaient principalement toutes des fées, ce qui se comprend puisque celles-ci sont spécialisées dans la botanique, et la médecine.
Après quelques temps, où nous discutions tranquillement, Madame Taeyeon sortit enfin du côté droit du dortoir, et nous sourit :
'' Je vois que vous avez fait connaissance ! C'est super ! Mais je dois malheureusement interrompre votre discussion, pour vous montrer vos chambres. '' Nous hochâmes la tête et commençâmes à la suivre. Je mis mon sac sur mon dos, et me dirigea à côté de Ilg Da, qui était en train de sautiller d'excitation.
'' Dis Na Mu, tu n'as pas hâte de savoir qui seront nos colocataires ? '' me demanda-t-elle en me regardant les yeux brillants de joie.
'' Si, j'ai vraiment hâte. '' lui répondis-je en lui souriant à mon tour.
La foule s'arrêta alors, notre responsable se retourna et sortit alors un papier de sa poche :
'' Alors, écoutez-moi, sur vos clefs se trouve un nombre, quand vous entendez le vôtre, venez à côté de moi, d'accord ? '' Nous hochâmes la tête. '' Super alors, le numéro 1510, 2080, 1762 et 1800. '' lista-t-elle et quatre jeunes filles se dirigea vers elle, et elle leur donna une seconde clef chacune. '' Voici la clef de votre chambre ! '' Puis elle leur ouvrit la porte, et les laissa rentrer. '' Installez-vous pendant que je fais les autres chambres, quand vous aurez fini aller dans la salle principale. '' Elle continua alors à faire les chambres une par une. Mais si les clefs données par le concierge n'était pas celles de nos chambres à quoi servaient-elles alors ? Elles étaient juste là pour savoir notre chambre ?
A la fin du couloir il ne restait, plus que Ilg Da, Ryujin, Chae Won et moi, alors voilà nos colocataires.
'' Eh bien voilà vous êtes les dernières ! Kim Ilg Da, Shin Ryujin, Kim Chae Won et Cho Na Mu ! '' nous appelâmes-t-elle, elle nous donna nos clefs de chambre, et l'ouvrit. '' Je sais que c'est un peu injuste, mais ne vous installez pas tout de suite, répartissez-vous juste les lits, d'accord, sinon nous n'aurons pas assez de temps pour la suite. '' dit-elle en nous ouvrant et nous laissa rentrer.
Notre chambre était vraiment énorme, et aussi très lumineuse. Elle avait un toit et un demi-cercle du fond tout en verre, donnant alors vue sur la mer de nuages et le ciel bleu, la vue devrait être incroyable de nuit. Deux lits se trouvaient sur une mezzanine donnant vue sur la grande fenêtre tandis que les deux derniers, se trouvaient en dessous, à côté de chaque lit était placé un bureau personnel, avec une multitude de livres et une petite lampe en fer doré. Sur le côté gauche de la pièce, il y avait plusieurs étagères vides, seule des pots de fleurs verts, avec leurs feuilles vertes pendant certaine même touchant le sol.
'' Waouh elle est incroyable ! '' s'exclamèrent Ilg Da et Chae Won en courant de partout dans la chambre. Ryujin soupira à côté de moi, et monta vers la mezzanine en déclarant :
'' Je prends un lit en haut. ''
'' Si ça ne vous gêne pas je vais en bas, j'ai le vertige. '' déclara Chae Won en se grattant l'arrière de sa tête gênée. A sa déclaration, je haussai un sourcil, un esprit avec le vertige que c'était étrange, en sachant que l'une de leur capacité était de voler, alors avoir le vertige, c'était vraiment.... étrange.
'' Moi aussi, je préfère être le plus proche possible de la porte, vous savez pipi noc- ''
'' C'est bon, on a compris pourquoi Ilg Da ! '' s'exclama Ryujin en la coupant.
'' Na Mu, ça ne te gêne pas d'aller en haut ? '' demanda Chae Won.
'' Non ça va. '' répondis-je en montant les escaliers en bois sombre, menant à la mezzanine, Ryujin avait déjà choisi son lit, il devait sûrement être celui le plus caché du soleil.
'' Désolé, mais ma race me l'oblige. '' déclara-t-elle dos à moi.
'' Ça va, ça me convient. '' la rassurai-je, en posant mon sac sur la chaise en bois de mon bureau, enlevant enfin mon manteau trop grand pour moi et le fit pendre à un petit porte manteau. J'avais maintenant une certaine affection pour lui, j'imagine que c'est parce qu'il m'a protégé d'une mort certaine en cachant mon ancienne apparence, et peut-être aussi car c'est Man Yeo qui me l'a offert enfin plutôt qui me l'a donné, en parlant d'elle je me demande vraiment ce qu'elle fait en ce moment, elle a sûrement dû rentrer au dôme, où grand-mère doit la harceler pour savoir pourquoi elle m'a aidée à sortir, et Hi Jin et Geom Jeong doit lui demander comment est l'extérieur, si je vais bien ou quelque chose comme ça.
A la pensée de mes deux meilleures amies je souris nostalgiquement et pris le collier qu'elles m'ont offert avant mon départ, je caressai alors doucement la pierre verte avec mon pouce. Mais je fus interrompu par une main sur mon épaule, je tournai la tête, c'était Ryujin.
'' Tu viens? Madame Taeyeon nous a dit de nous dépêcher. '' elle demanda.
'' Ah oui, j'arrive. '' Elle enleva sa main de mon épaule, et commença alors à descendre les escaliers en bois. Je soupirai alors, et suivis alors les filles dans le couloir, pour ensuite arriver dans la salle principale du dortoir. Toutes les filles étaient assises sur les sièges, alors nous fîmes de même et nous regardâmes notre responsable se trouvant au milieu de la pièce en nous voyant nous asseoir elle commença alors à parler.
'' Bien depuis tout le monde est là, je vais pouvoir commencer! '' déclara en s'adossant à la jardinière en pierre blanche. '' Tout d'abord je vais commencer par quelque chose que certaines d'entre vous ont déjà remarqué, dans chacune de vos armoires se trouve un uniforme, c'est celui de l'académie vous êtes dans l'obligation de le porter en dehors du dortoir, pour celles qui ont peur qu'il ne soit pas à votre taille, ne vous inquiétez pas de le mettre, il s'adapte directement à votre morphologie, il existe une autre tenue obligatoire, c'est celle de la pratique de combat vous avez beau être dans un domaine exclusivement théorique, vous devez quand même avoir les capacités de base pour vous battre et au moins pouvoir vous protéger, ah oui il y a une dernière quand vous aurez vos travaux dans la serre de l'académie, obligation de la porter celle-ci c'est pour votre sécurité. '' Elle expliqua en nous regardant toutes. '' Ensuite certaines me l'ont déjà demandé, les toilettes se trouvent au fond de chaque côté du couloir, ne vous inquiétez comparé à toutes les pièces dans votre dortoir, il n'y a pas de grosses baies vitrées. '' déclara-t-elle, ce qui nous fîmes soupirer de soulagement . '' Bien avant de vous laisser finir de vous installer, les horaires: le petit déjeuner est à 7 heures, les cours commencent à 8 heures et se finissent tous maximum à 17 heures, mais il peut y avoir des études du soir à la bibliothèque maximum 20 heures, le déjeuner est à midi, le dîner à 19 heures, et le couvre-feu à 22 heures. '' dit-elle listant tous les horaires. '' Bien maintenant je vous laisse vous préparez, sauf si vous avez des questions bien sûr. '' déclara-t-elle en tournant la tête pour trouver une fille du premier groupe, levez la main, elle hocha la tête pour lui donner la parole.
Tout le long de quand elle listait tous les horaires, je sentais une grosse boule nerveuse dans mon ventre, c'était la nuit, si le couvre-feu était aussi tard, je vais devoir me coucher encore plus tôt que d'habitude, bon pour l'instant puisque nous sommes en été les jours dure plus longtemps donc je pourrais dîner sans trop de problème, mais quand on va être en automne, ou même en hiver comment vais-je faire? La nuit va se lever plus tôt, et le jour plus tard, il faut juste prier pour que Ye Yag trouve une alternative.
'' Euh, est-ce-que nous sommes obligées de porter notre uniforme pour le dîner et le petit déjeuner? ''
'' Eh bien pour le petit déjeuner oui vous êtes obligées, mais le dîner non, ce n'est pas la peine. '' Elle vérifia sa montre je soupirai de soulagement, pour le dîner je pourrais porter mon manteau, et cachait mes oreilles, c'est déjà un bon point, bon certes j'aurai l'air bizarre, mais au moins mes oreilles seront cachées du monde. '' Bien, il vous reste pile une heure pour finir de vous installer ou de commencer à vous installez, quand vous aurez fini retrouvez-moi ici, pour que je vous emmène à la grande salle (A / N: Je sais ça fait Harry Potter mais je n'ai pas trouvé mieux.) '' Puis quand elle finit sa phrase, nous nous levâmes, et nous nous dirigeâmes vers nos chambres respectives.
Arrivée à la nôtre, je montai directement dans la mezzanine, et ouvris mon sac pour ranger mes affaires. Je plaçai d'abord mes livres, sur la bibliothèque vide parallèle à mon lit puis rangea le carnet de note de ma mère dans le tiroir de mon bureau, et le mien sur celui-ci. Pendant que je rangeai les livres restants, je regardai ceux qui étaient déjà rangés, j'en ouvris à une page au hasard, et découvris une page de recette, pour faire un remède contre les fortes fièvres, je tournai les pages de ce livre, il y avait plein de recette de remède, de pommades et autres. Ça devait être mes livres de cours.
J'ouvris mon armoire pour effectivement trouver un uniforme, il avait un blazer blanc avec des boutons dorés et un blason était cousu sur la poitrine gauche du blazer, c'était une épée grise entourée par un beau magnolia tout deux emprisonnés dans un globe, en dessous se trouvait une chemise blanche sans défauts avec une cravate à carreaux verts, comme la jupe aussi d'ailleurs.
'' Eh bien, c'est très.... '' Ryujin cherchait ses mots en regardant de haut en bas l'uniforme.
'' Clair ? '' proposai-je.
'' Un peu dire ça. '' dit–elle, en fixant l'uniforme en fronçant les sourcils.
'' Par contre, Ryujin, le blason, c'est celui de l'académie ? ''
'' Attends, tu veux dire, que tu ne reconnais pas le blason de ta propre académie ? '' demanda-t-elle en écarquillant les yeux.
'' Eh bien disons, que j'ai vécu un peu coupée du monde donc... '' expliquai-je en ayant toujours le réflexe de me gratter ma lèvre inférieure. Elle soupira, et recommença à ranger ses propres affaires.
Je fis alors de même en rangeant mes propres habits dans l'armoire.
Après plusieurs minutes de rangement, il ne restait plus qu'une seule chose dans mon sac, c'était tellement important pour moi, je fouillai alors à l'intérieur, puis sortit la photo.
Cette si belle photo, elle était à la fois magnifique et dangereuse, si quelqu'un la voit, je pourrais complètement abandonner mes rêves. Je réfléchis alors à où je devais la placer, enfin plutôt où la cacher. Je ne pouvais pas la mettre dans un de mes tiroirs, c'était beaucoup dangereux, n'importe qui dans ce dortoir pourrait la voir, la laissai dans mon sac peut-être ? non, il y avait le même danger, sous mon lit ? non, dans mon armoire ? non ce n'est que des cintres.
Je pensai encore et encore à où je pouvais la cacher, sans l'abîmer, quand nous entendîmes la voix de Madame Taeyeon, nous appeler, pour partir, je soufflai d'agacement et rangeai ma précieuse photo entre deux livres, dans un des tiroirs de mon bureau, et me dirigeai un nouvelle fois dans la salle principale du dortoir.
Arrivées nous suivîmes alors, notre responsable dans l'escaliers et le couloir, qui n'était toujours pas allumer avec la main de Ilg Da serrant la mienne à cause de sa peur du noir.
Sortie du couloir et retrouvant la lumière de l'académie, nous arpentâmes une nouvelle fois les longs couloirs de l'académie pour enfin nous trouver dans ce qui semblait être la grande salle (A/N : Dans la description, il y aura quelques similitudes avec Harry Potter, encore une fois désolé !).
Elle était à la fois grande et longue, on y trouvait quatre longues tables en bois sombre, chacune avec un tissu d'une couleur différente, les trois se s'étalant de la porte jusqu'au fond de la salle où se trouvait la dernière table perpendiculaire aux trois autres avec derrière elle 7 chaises placées côte à côte.
Elles étaient remplies de nourriture, et d'élèves en train d'apprécier leur nourriture, jusqu'à que nous entrâmes dans la salle, tous les hommes regardaient notre responsable ce qui était compréhensible en voyant sa beauté.
Nous marchâmes le long des tables, pendant la marche, je me faufilai le plus possible au milieu de mes camarades, j'étais étrangement intimidée par les regards qu'ils nous lançaient, et à ce que je voyais je n'étais pas la seule , puisque Chae Won se faufilait à côté de moi sûrement pour la même raison que moi, elle me sourit doucement et croisa mon regard, je lui souris en retour. Mais notre échange fut interrompu, par l'arrêt du groupe, et la voix de notre responsable, nous disant de nous asseoir et de commencer à manger, ce que le groupe fit sans aucune hésitation.
J'étais assise, entre Ilg Da et Chae Won, Ryujin quant à elle, elle se trouve juste à gauche de Chae Won. En face de moi se trouve un jeune homme aux cheveux bruns ondulés et aux yeux marron clair. Il était en train de boire une soupe ayant l'air à la fois chaude mais délicieuse, je baissai alors le regard, et commença moi aussi à me servir de la nourriture, ce qui était plutôt dur à faire à cause du grand nombre de plats proposés, ils avaient l'air tous tellement délicieux. Mais je choisis alors quelques plats et commença à manger en silence différemment à Ilg Da qui elle parlait et sympathisait avec ses voisins de plats, elle était tellement sociable, c'était incroyable, je l'enviais, j'ai toujours eu du mal pour me faire des amis, je suis en fait étrangement reconnaissante que Ilg Da m'ait percuté avec son Thunderbird. Chae Won parlait elle aussi tranquillement avec nos camarades de dortoirs, elle semblait être moins sociable que la petite fée. Ryujin, elle, faisait comme moi, elle mangeait silencieusement sans lever les yeux de son assiette.
Malheureusement pour moi, je me sentais vraiment mal à l'aise ici, je n'étais pas habituée à tant de personnes réunies dans une seule et même salle et autant près de moi. Je baissai alors la tête, prenant une grande respiration et serrant la fourchette dans ma main de toutes mes forces. J'essayai de faire le vide, de ne plus rien entendre, faire comme si j'étais seule dans cette pièce, et étrangement ça marchait, je n'entendais plus aucun bruit. Je relevai alors la tête en ouvrant les yeux pour continuer à manger, en regardant autour de moi, pour en fait remarquer, qu'il n'y avait aucun bruit, car tout simplement personne ne parlait et se concentrait plutôt sur quelque chose d'autre, je fis alors de même, et tournai mon regard vers là où ils regardaient, pour voir un groupe d'hommes, ils étaient vraiment imposants.
Je ne peux pas mentir, ils étaient vraiment beaux, tous sans exception, mais ils étaient aussi un peu effrayants. Je les regarde tous un peu plus en détail, quand trois d'entre eux se séparèrent du groupe, un aux cheveux noirs de jais, un autre avec la même couleur des cheveux mais se finissent par un dégradé bleu et s'assirent à la table la table la plus éloignée de la nôtre, et le troisième avait des cheveux marron chocolat se dirigeant à notre table, alors il faisait partie de notre domaine.
Le reste du groupe s'assirent à la longue table à côté de la nôtre .
Cet homme, ce deus, celui qui m'avait fait ressentir la vraie peur, la veille, il faisait partie lui aussi de l'académie.
Il leva le regard et regarda le droit dans mes yeux, je sentis un choc électrique à l'intérieur de mon corps, et me retournai lui faisant maintenant dos à lui et je passai mes mains dans mes cheveux anxieusement.
'' Pourquoi a-t-il fallu qu'il soit ici? Pourquoi?! '' me demandai-je dans ma tête. Je sentais toujours son regard sur moi, il me regardait toujours et ça me rendait encore plus anxieuse. Je commençai à respirer de plus en plus vite, prenant de plus grosses et de plus profondes respirations, ma vue devenait de plus en plus floue je ne pouvais presque rien reconnaître, la sueur apparaissant sur mon front, coulant dans mon dos, mes mains devenant moites et une boule se trouvant à l'intérieur de mon estomac avec l'impression qu'elle grossissait de plus en plus. Je n'en pouvais plus, je levai le regard et regardai autour de moi, tout le monde semblait avoir repris ses anciennes activités, c'est-à-dire parler, rire, boire et manger, ils étaient joyeux, ils rigolaient aux éclats ,
Tout était redevenu normal. Je pris alors une grande respiration ne sentant plus le regard dans mon dos, et revins à mon assiette, en repassant à ce qui mettait arriver juste à cause d'un simple regard.
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Bonjour !
J'espère comme toujours que ce chapitre vous avez plu, et que la longueur ne vous a pas trop ennuyé.
Alors dans ce chapitre, j'ai mis quelques détails comme par exemple les couleurs des fleurs, et elles ont toutes enfin presque une signification que je peux vous donner sans trop vous spoiler l'histoire.
Tout d'abord:
- la tulipe bleue dans le tableau à l'entrée du dortoir: les tulipes bleues symbolisent le respect, la tranquillité et la confiance, c'est tout simplement ce que veut faire ressentir l'académie aux élèves.
- le géranium devenu vert, le géranium est le symbole de la détermination, tandis que la couleur verte  à plusieurs significations comme le bonheur, l'optimisme, la jeunesse, etc ... mais parmi toutes ses significations, j'ai choisi celle de la réussite, donc ce petit changement de couleur signifie que si vous avez de la détermination dans la vie vous obtenez la réussite.
- et le dernier symbole, le blason de l'académie, à l'intérieur est réunis les symboles des trois domaines d'Ethalia, le combat, médicinal et l'Etude Du Monde (EDM), le combat est représenté par une épée je sais, pas trop d'originalité, la médecine par une magnolia celle-ci symbolise l'amour de la nature et aussi connu pour ses remèdes contre l'anxiété, la nervosité et les troubles du sommeil, et ensuite EDM est symbolisé par un globe qui est le symbole du savoir.
* Ilg Da: Je sais plus la traduction de son nom, et je n'arrive plus à le retrouver, enfin des souvenirs que j'avais c'était une fleur.
Jo Su: Assistant
Gar Deu: Garde
Amaryllis: Ce sont des fleurs provenant d'un énorme bulbe, une légende de Noël raconte que lors de la naissance du Christ, elle fut annoncée par des trompettes et donc elle raconte que l'amaryllis fut créée à l'image des trompettes, ce qui a donné sa forme de trompette. Si vous offrez cette fleur à quelqu'un cela voudrait clairement dire '' Ne me résiste pas! ''
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Thunderbird: c'est une légende amérindienne, il est l'origine des orages et des pluies. C'est lui qui est représenté en haut des totem indiens.
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Naga: Ce sont des créatures mi-femme, mi-serpent, elles sont d'une grande patience et d'une grande intelligence, elles sont très pacifiques mais peuvent devenir agressives grâce à leur morsure toxique et mortelle. La légende des Nagas provient de l'Inde .
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