Tumgik
#c'est là que je vois que la passion est revenue
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Rachel Brosnahan
crédit : Swan
J'ai dû réduire la qualité des deux formats gifs tellement ils étaient lourds. Même mon PC a failli faire grève.
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yes-bernie-stuff · 3 years
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UniversdelaBible.net
Verset du jour et ses passages
La bouche du juste est une source de vie. Proverbes 10.11
Proverbes 10.9-16
9 Celui qui marche dans l'intégrité marche en sécurité, mais celui qui emprunte des voies tortueuses sera découvert.
10 Celui qui cligne de l'oeil est cause de souffrance, et celui qui parle comme un fou court à sa perte.
11 La bouche du juste est une source de vie, mais la violence accompagne tout ce que disent les méchants.
12 La haine fait surgir des conflits, alors que *l'amour couvre toutes les fautes.
13 On trouve la sagesse sur les lèvres de l'homme intelligent, mais le bâton sur le dos de celui qui est dépourvu de bon sens.
14 Les sages retiennent la connaissance, mais quand un fou parle, la ruine est proche.
15 La fortune du riche est sa ville fortifiée, mais ce qui fait la ruine des faibles, c'est leur pauvreté.
16 Le salaire du juste sert à la vie, le revenu du méchant sert au péché.
Ezéchiel 23.1-21
Deux soeurs prostituées23 La parole de l'Eternel m'a été adressée: 2 «Fils de l'homme, il y avait deux femmes, filles de la même mère.
3 Elles se sont prostituées en Egypte, elles se sont prostituées dès leur jeunesse. Là leurs seins ont été pelotés, là leur poitrine de fille vierge a été caressée. 4 La grande s'appelait Ohola, et sa soeur Oholiba. Elles étaient à moi et elles ont mis au monde des fils et des filles. Ohola, c'est Samarie; Oholiba, c'est Jérusalem.
5 »Ohola s'est prostituée au lieu de rester à moi. Elle s'est prise de passion pour ses amants, ses voisins assyriens.
6 Habillés d'étoffes violettes, ils étaient gouverneurs ou magistrats. C'étaient tous de séduisants jeunes hommes, des cavaliers montés sur des chevaux.
7 Elle s'est offerte à eux, à toute l'élite des Assyriens. Elle s'est rendue impure avec tous ceux pour lesquels elle s'était prise de passion, avec toutes leurs idoles.
8 Elle n'a pas abandonné sa vie de prostituée commencée en Egypte, lorsqu'on couchait avec elle alors qu'elle était jeune. Des hommes avaient caressé sa poitrine de fille vierge et l'avaient entraînée dans leur prostitution.
9 »C'est pourquoi, je l'ai livrée à ses amants, aux Assyriens pour lesquels elle s'était prise de passion.
10 Ils ont dévoilé sa nudité, ils ont pris ses fils et ses filles, et elle, ils l'ont tuée par l'épée. Elle a servi d'exemple pour les femmes, à cause des jugements qu'on a mis en oeuvre contre elle.
11 »Sa soeur Oholiba a assisté à tout cela, mais elle s'est montrée encore plus déréglée qu'elle dans ses élans passionnés. Ses prostitutions ont dépassé celles de sa soeur.
12 Elle s'est prise de passion pour les Assyriens, ses voisins qui étaient gouverneurs et magistrats, habillés magnifiquement, qui étaient des cavaliers montés sur des chevaux, tous de séduisants jeunes hommes.
13 »J'ai vu qu'elle s'était rendue impure, qu'elles avaient toutes les deux suivi la même voie.
14 Elle est allée même plus loin dans ses prostitutions. Elle a aperçu des hommes sculptés sur les murs, des représentations de Babyloniens peints en rouge,
15 avec une ceinture autour de la taille et sur la tête des turbans qui flottaient au vent. Tous avaient l'apparence d'officiers et ressemblaient à des Babyloniens, chaldéens par leur pays de naissance.
16 Elle s'est prise de passion pour eux au premier regard et leur a envoyé des messagers dans leur pays.
17 Alors les Babyloniens sont venus vers elle pour partager le lit des amours, et ils l'ont rendue impure par leurs prostitutions. Elle s'est rendue impure avec eux, puis elle s'est détachée d'eux.
18 Elle a montré son penchant pour la prostitution, elle s'est montrée entièrement nue. Alors je me suis détaché d'elle comme je m'étais détaché de sa soeur.
19 Elle a multiplié ses prostitutions, en souvenir de l'époque où elle était jeune, où elle se prostituait en Egypte.
20 Elle s'est prise de passion pour des pervers, dont le membre est pareil à celui des ânes et la jouissance pareille à celle des chevaux.
21 »Tu as voulu regoûter aux crimes de ta jeunesse, à l'époque où les Egyptiens caressaient ta poitrine à cause de tes seins de jeune fille.
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aurianneor · 6 years
Photo
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Riche
C'était une belle journée et le paysage était spectaculaire. Tout le monde avait son appareil photo en main pour essayer de capturer la beauté du moment. Évidemment, personne n'était photographe professionnel et, pour couronner le tout, le soleil leur faisait face, ce qui rendait les écrans des téléphones très sombres. Quoi qu'il en soit, les photos étaient prises au hasard du moment. Même si les photos étaient stupéfiantes, beaucoup bavassaient sous prétexte que ce n'était pas aussi beau qu’en vrai. Ainsi, progressivement, ce groupe de femmes avait cessé de prendre des photos et avaient simplement profité du moment. Bien sûr, les discussions fusaient, comme d’habitude dans ce groupe.
"Une fois de plus, l'organisation de cette randonnée est tout simplement parfaite. Merci beaucoup Olivia."
D’autres femmes profitèrent de cette occasion pour remercier leur leader à nouveau, leur voix résonnant en Dolby Surround.
Chaque vendredi matin, depuis six ans maintenant, Olivia organisait ces randonnées. Pas toutes, bien sûr, elle était parfois occupée ou absente, mais la plupart du temps. Si jamais, elle trouvait toujours un volontaire pour la remplacer quand elle ne pouvait pas venir elle-même.
Il y avait un lot d’habituées qui se connaissait parfaitement, depuis des années maintenant. Il y avait aussi des nouvelles recrues ; et certaines devenaient des habituées, petit à petit. Chaque semaine, le groupe était différent mais l'atmosphère amicale, accueillante et ouverte d'esprit n'avait jamais manqué à la moindre randonnée.
Deux femmes ne pouvaient pas s’arrêter de bavarder. Mais elles étaient loin d'être les seules. Pendant les randonnées, on pouvait parler avec passion de n'importe quoi ; même si les opinions divergeaient. En fait, c'était parce que les opinions divergeaient que ces femmes trouvaient ces conversations stimulantes et super intéressantes. Personne n'avait jamais reproché à qui que ce soit d'avoir dit quelque chose avec lequel d’autres n'étaient pas d'accord. Ce genre de personnes, toujours à blâmer les autres, ne venaient pas là très souvent. Elles étaient probablement choquées par la liberté de ton, n'avaient pas apprécié et avaient disparu. Mais celles qui étaient revenues avaient été acceptées sans autres. Le groupe n'était pas du genre à remarquer ces comportements.
Augustine et Vicky s'étaient rencontrées environ un an auparavant. Ces deux-là parlaient bébés, mais une chanson parfaitement adaptée à ce moment magique fit irruption dans la conversation.
“C'est là que je voudrais vi-vre”, avait entonné joyeusement Augustine. Le son avait résonné sur le flanc de la colline. “Tu connais ce film, Vicky ? ”
“Non, je ne le connais pas. Mais tu sembles apprécier cette phrase,”répondit Vicky en riant légèrement.
“C'est tiré d’un film très célèbre, adapté d’un roman célèbre de Marcel Pagnol. Tu connais Marcel Pagnol ?”
“Non, j’le connais pas.”
“Oh! Eh bien, il est très connu pour sa description du sud de la France. Il était écrivain et il a aussi produit des films. Ce vers est tiré de La gloire de mon père. Il s'agit d'un jeune garçon vivant dans une ville. Son père est un instituteur. Et pendant les vacances d'été, ils déménagent dans une maison dans les collines de Provence. Et la gloire de son père, c’est de chasser des bartavelles, des oiseaux. Mais quand sa mère dit qu'elle veut vivre dans les collines, elle est fabuleuse. Vraiment fabuleuse ! J'aime quand l'actrice chante cette phrase avec un énorme sourire. Quel beau souvenir d'enfance de sa mère !”
“Oh, je devrais regarder le film alors.”
“Je te le recommande. Un de mes préférés.”
“Je me demande si je vais élever mes enfants en ville ou à la campagne ...”
“Tu ne déménages pas à New York bientôt?”
“Oui, mais je peux ne pas y rester ...”
“Tu souhaites avoir des enfants bientôt ?”demanda Augustine.
“Non, je suis encore jeune. Tu vois, je me suis mariée très jeune et tous mes amis me disaient que j'étais trop jeune pour prendre une telle décision. Donc, j'ai encore du temps avant d'avoir des enfants. Tu sais, ma famille m'a aussi dit que j'étais trop jeune ... ”  Vicky continuait de ronchonner à propos de son mariage.
“Mais, quel âge avais-tu ?”
“21 ans.”
“Quoi? Les gens t’embêtaient parce que tu t’es mariée à 21 ans ? !! A t'entendre, on aurait cru que tu t’étais mariée à 16 ans. 21 ans, c’est un âge normal pour se marier ...”
“Oui, et maintenant que je suis ici, j'ai 25 ans maintenant ; je rate tous les mariages, là-bas, aux États-Unis. Tous mes amis d'enfance se marient maintenant.” Vicky semblait un peu triste de manquer toutes ces célébrations.
“Tous en même temps ou bien?”se renseigna Augustine.
“Oui.”
“C'est un non-sens absolu. 21 ans, c’est trop jeune et puis après prêt, feu, partez, vous avez maintenant 25, dépêchez-vous, mariez-vous seulement!” Elles rirent, surtout parce qu’Augustine avait vraiment l’air de donner le départ d’une course; surtout avec sa grosse voix bien à elle.
“Je veux dire qu'au moins tu as eu le bon sens de faire ce qui te semblait juste. Et, en ce qui me concerne, tu sembles heureuse avec ton mari.”
“Je le suis”, répondit Vicky sans hésitation, comme un fait immuable qui ne sera jamais remis en question.
“C'est ce qui compte. Tu crois que certaines de tes amies se sont mariées avec quelqu'un qui n'est pas Monsieur parfait juste parce qu'elles avaient 25 ans?”
“Je ne peux pas dire. C'est tellement ridicule !”
“C’est sûr ! ”conclut Augustine. Elles commencèrent à rêver toutes les deux, profitant de la vue une fois de plus. Elle était tellement parfaite.
“Tu sais, avoir des bébés c’est kif-kif bourricot. J'ai eu mes enfants il y a dix ans, et la pression sociale est très forte. À l'époque, nous étions très pauvres, et nous recevions tous ces cadeaux inutiles et que nous n’avions pas demandé .... Donc, pour mon deuxième, nous avons pensé que ce serait une bonne idée de demander ce dont nous avions vraiment besoin : comme une heure de femme de ménage, un repas livré à domicile ou une consultation d’ostéopathie ... Des choses comme ça. On a nos goûts, tu sais. Tout le monde n'est pas pareil. Les gens ont eu des réactions différentes. Disons que certains étaient ravis de pouvoir nous faire un cadeau que nous apprécierions vraiment mais d'autres étaient vraiment fâchés ...”
“Mais pourquoi étaient-ils fâchés ?”Vicky était dans un état proche de la surprise et de la curiosité.
“J’sais pas. Autant que je sache, ils aiment faire du shopping. Le cadeau, ils le font surtout à eux-mêmes.”
“C'est tellement ridicule ! Tu penses ça, vraiment ?”Maintenant, Vicky était légèrement choquée...
“Je ne sais pas. Tu sais… Tous ces vêtements portés seulement deux fois parce que le bébé grandit si vite. Bon, c’est vrai, j'ai eu de gros bébés, ils les ont portés pendant très peu de temps. Je suis probablement influencée par ça. As-tu une autre explication ?”
“Eh bien, je dois admettre que non. Ces boutiques pour bébé sont pleines de gadgets, pas vrai ? Je ne suis pas sûre que tu aies besoin de tout ça pour élever un bébé.”
“Oh ! Je suis si content de t'entendre dire ça. C'est presque que des gadgets... Tu connais le dessin animé Inspecteur Gadget?” demanda Augustine tout en se mettant à chanter le générique ... “C’était très populaire quand j'étais enfant. Tu es plus jeune, pour sûr. Ça ne te rappelle rien ?”
“Tu ne manques jamais une occasion de chanter, hein ? Tu es comme Sœur Mary Patrick dans Sister Act!”
“Tu es tellement gentille. J’aime cette Sœur, toujours heureuse. J'aime ce film. Y a plein de chansons ... En tout cas ...
En fait, tu sais, tu n’as pas besoin de grand-chose pour élever un bébé. On avait la chance d’être pauvres. Nous ne pouvions pas nous payer ces trucs. Alors …”
“On avait de la chance d’être pauvres.... ” Vicky médita sur cette phrase qu’elle répéta à voix basse.
“Alors, quand tu es pauvre et que tu achètes quelque chose, tu te demandes vraiment si tu as besoin de ce machin-là ? Et la plupart du temps, la réponse est non … ou alors j’ai besoin de quelque chose qui n’est pas dans cette boutique. Quand j'étais enceinte de mon premier enfant, je lisais ces magazines qu'ils donnent à l'hôpital. Il y avait tellement de choses dont il fallait avoir besoin, j’avais l’impression que je ne réussirais jamais à m’occuper de mon bébé. Nous étions les premiers de notre génération, et dans les deux familles, à avoir un enfant. On n’avait qu’un couple d'amis à qui demander conseil. Et tu sais ce que mon mari a fait ?”
“Il a chanté une berceuse, peut-être ?”
“Oh, allez ! Je n'aime que celle d'Ella Fitzgerald ... Mais j'ai appris à aimer les autres en berçant mes bébés ... Quoi qu'il en soit, ce que je voulais dire, c'est que mon mari a pris tous les magazines et les a mis à la poubelle.”
“Non, allez, il a pas fait ça.”Vicky ne pouvait pas s'empêcher de rire tout en rejetant cette idée.
“Si, il l'a fait. Et je me suis sentie beaucoup mieux après. Tu n’imagines pas à quel point la propagande fonctionne. Surtout quand tu es seule. Mon mari venait d’être muté sur France et on avait déménagé deux semaines avant l’accouchement. Du coup, on ne connaissait absolument personne. Ces magazines te convainquent que c’est vraiment dur d'élever un bébé. Alors que c'est la chose la plus naturelle au monde !
Donc, on avait juste le minimum et maintenant je peux dire que c'est beaucoup plus pratique. Par exemple, on nous avait offert une grande baignoire avec un transat de bain. Ça prenait tout l'espace dans la salle de bain et mon bébé détestait ça. Pour couronner le tout, quand la baignoire était pleine d'eau, c’était terriblement lourd et il fallait la vider avec un tube en plastique. Ce n'est pas si facile à faire quand tu berces un bébé en même temps. En fin de compte, j’ai lavé bébé dans l'évier et bébé était bien plus content. Ça ne prenait pas de place et c’était facile à vider.”
“Et tu économisais de l'eau pour la planète.”
“Ça, c’est bien vu…. Alors, pourquoi s’embêter ?”
“Oh ! Je suis tellement d'accord avec toi”, Ki les avait rattrapées. “Mes bébés aimaient uniquement les bains dans les éviers. J'ai détesté la grande baignoire moi-aussi. Nous avons dû la vendre.”
“Tu vois ... J'ai dû vendre la plupart des cadeaux que j'ai reçus. Je suis vraiment désolée pour ceux qui ont fait ces cadeaux mais c'est tellement vrai. Au moins, j'avais un peu d'argent pour acheter ce que je voulais vraiment,”se vantait Augustine.
“Tu sais, ces grosses poussettes”, ajouta Ki. “On nous en a offerte une très chère. Vous savez ces grands trucs-là.”
“Oh ! Oui, ils peuvent être très chers ...”insista Augustine.
“Chers à quel point?”demanda Vicky, qui prévoyait d'avoir un bébé tôt ou tard et voulait plus d'infos.
“Je ne sais pas comment c’est maintenant. Mes enfants ont 13 et 15 ans. Mais c'était plus de 1500 CHF ”, se rappela Ki.
“Quoi ? C'est plus que dispendieux, ça coûte une blinde !”s'exclama Vicky, tout à coup.
“Et elles sont nulles ! Ma fille est tombée dans celle qu’on nous a offerte. Ce n'est jamais arrivé avec la Maclaren que j'ai achetée moi-même. Jamais. J'ai utilisé la grosse deux semaines puis je l'ai vendue pour acheter plusieurs trucs. Cela m'a ouvert les yeux : cher ne veut pas dire meilleur”, conclut Ki.
“Je suis d'accord, et certaines, à ce prix sont en plastique. Ce n'est même pas solide”, continua d’argumenter Augustine.
“Et elles prennent tellement de place”, continua Ki, “tu dois planifier où tu vas. Et, c’est tellement lourd aussi. Avec ma Maclaren, je pouvais porter la poussette et le bébé pour monter de longs escaliers ou simplement l’utiliser à reculons pour quelques marches. C’est impossible à faire avec les énormes poussettes hors de prix ...”
“Et le truc, pour mettre le siège auto sur la poussette, c’est une si mauvaise idée ... Le bébé n'est pas censé rester longtemps dans le siège d'auto, je pense que c’est mauvais pour son dos ou que ça lui fait une tête plate, quelque chose comme ça ; je ne me souviens pas bien ; alors pourquoi y laisser le bébé? Et c'est si lourd à porter.”Augustine était si heureuse de se souvenir de cette période de sa vie et tout ce qu'elle avait appris sur la consommation qu'elle aurait pu continuer à parler des heures ...
“J’utilisais une simple écharpe de portage. Cela ne réveille pas le bébé. Il est tellement heureux d'être sur la poitrine de papa ou de maman. Ça coûte 80CHF. Et tu peux l'utiliser comme une écharpe, une couverture, un truc sur lequel s’asseoir ou une protection contre le soleil. Et bien sûr, pour cacher le bébé pendant l'allaitement...”
“Tu me fais penser à Sophia.”Margherita fit irruption dans la conversation. “Elle vient d'avoir un bébé.”
“Oh ! Vraiment ? C'est trop mignon”, s'exclamèrent Augustine et Vicky qui la connaissaient.
“Pourquoi ne nous l'a-t-elle pas dit, elle a nos numéros de téléphone ?”
“Je ne sais pas”, répondit Margherita rapidement. “Elle m'a appelé à la place. Mais mes enfants ont 21 et 25 ans. Je ne me souviens plus très bien. Donc, je lui ai dit ce dont je me souvenais. Elle est riche mais elle n'achèterait même pas un stérilisateur pour les biberons ! Elle a grandi dans une ferme en Russie. Elle dit qu'elle a l'habitude de stériliser des bouteilles pour les animaux et qu'elle a juste besoin d'une grande casserole. Je ne comprends pas ça. J'ai trouvé le stérilisateur tellement pratique ! J'avais tellement d'accessoires qui me facilitaient la vie. Et elle ne les veut pas ; alors qu’elle a l’argent, c'est tellement bizarre !”
“De toute évidence, ce qui te convient à toi, ne lui convient pas à elle,”  remarque Ki.
“Je peux la comprendre”, ajouta Augustine. “Parfois, quand on a trop d'accessoires, c'est du travail rien que de les gérer. Je veux dire que tu dois les nettoyer, leur trouver une place dans la cuisine. Les retrouver quand on en a besoin. Une casserole est multifonctionnelle. Donc, on l’utilise plus. Tu sais où la trouver et cela facilite la vie.”
“Je suis tellement content que nous ayons cette conversation, j'apprends tellement.”Vicky était très reconnaissante. “Je pense que je vais avoir un bébé bientôt.”
“Oh ! Fantastique ! Es-tu enceinte ?”demanda Ki avec joie.
“Non, non. Je prévois d'en avoir un ou deux dans les cinq prochaines années ... Rien de précis pour le moment”, répondit Vicky. “Juste un projet à long terme ...”
“Es-tu enceinte ?”rétorqua Ki en regardant le ventre globuleux d'Augustine.
“Non, non”, avoua Augustine.“Les gens me laissent leurs places dans le bus, pensant que je suis enceinte ; et moi, je crois qu'ils quittent leur siège pour le céder à mon fils, ce qui n'est pas le cas et du coup ça fait des situations ... Une fois une femme m'a lancé en pleine face que je ne devais pas laisser mon siège à mon fils mais à mon bébé, et c'est là que j'ai compris ....
Maintenant, j'ai ce ventre depuis ma deuxième grossesse. J'aimerais avoir un troisième bébé ; c'est peut-être pour ça que je garde ce ventre. Ou, peut-être que c'est juste ce que nous avons mangé quand nous étions pauvres; de la nourriture avec trop de pesticides et de mauvais additifs…  Peut-être qu’être pauvre, c’est pas ce que tu ne peux pas t’acheter mais comment tu peux rester en bonne santé. Je devrais me faire un potager. ”
“Oui, tu devrais. ”
Aurianne Or
- Environmental Health Perspectives – Metabolic Effects of a Chronic Dietary Exposure to a Low-Dose Pesticide Cocktail in Mice: Sexual Dimorphism and Role of the Constitutive Androstane Receptor: https://ehp.niehs.nih.gov/ehp2877/
To read the story in English, click here: https://aurianneor.tumblr.com/post/167085456080/rich-it-was-a-beautiful-day-and-the-scenery-was
Home sweet home - juste plus grand; plus facile à nettoyer et à ranger …: https://aurianneor.tumblr.com/post/173126889265/home-sweet-home-juste-plus-grand-plus-facile-à
Permis sur la planète rouge: https://aurianneor.tumblr.com/post/178817034225/permis-sur-la-planète-rouge-une-histoire-de
Foot massage à กาญจนบุรี: https://aurianneor.tumblr.com/post/166876296355/foot-massage-à-กาญจนบ-ร-soffrir-un-massage-des
Homme à barbe: https://aurianneor.tumblr.com/post/166258001410/homme-à-barbe
How Juliette met Shakespeare: https://aurianneor.tumblr.com/post/162083312555/how-juliette-met-shakespeare
Toulouse: https://aurianneor.tumblr.com/post/160848281930/toulouse
Théâtre de rue: https://aurianneor.tumblr.com/post/161128273180/théâtre-de-rue
Dinosaure sur la route: https://aurianneor.tumblr.com/post/168470355765/dinosaure-sur-la-route-ah-il-faut-quand-même
Explosion Volcanique : https://aurianneor.tumblr.com/post/168251271985/explosion-volcanique-oh-non-quel-désastre
Gender-Le genre: https://aurianneor.tumblr.com/post/158649518000/gender-le-genre
La grande distribution court circuitée!: https://aurianneor.tumblr.com/post/184662560245/la-grande-distribution-court-circuitée
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vraiesmeufs · 6 years
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Bérénice
Blanche, 13h
J’attends Bérénice devant le mythique Moulin Rouge. C’est l’heure de manger, donc j’en profite pour aller chercher quelque chose à manger au Monoprix d’en face. Des touristes s’amusent sur une bouche d’aération au milieu de la rue. Bérénice sort du métro, il commence à pleuvoir. Elle me propose de rentrer dans un bâtiment, pour nous abriter. “C’est ici que je viens faire du théâtre depuis peu.”
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“Le théâtre ça me permet d'être encore plus à l'aise avec moi-même, sur mes appuis, je maîtrise mieux mon énergie. Je ne suis pas du tout timide mais parfois je suis réservée ou dans ma bulle, je suis une fausse extravertie. Être quelqu'un d’autre pendant un certain temps, réfléchir, agir, parler, anticiper comme lui ça aide à être plus en phase, être plus instinctive. En soit, ça m'aide à mieux comprendre les humains. On fait pas mal d'impro, c'est archi drôle, un peu de scènes classiques ou modernes et on apprend la justesse de l'interprétation.”
Bérénice fait partie de cette génération de jeunes artistes . A travers ses photos, la jeune femme essaye de montrer un visage plus authentique de notre jeunesse. “J'ai commencé la photo quand j'étais en 3e. Mes parents ont acheté un bridge pour aller en vacances et j'ai pris goût à la photo à ce moment là, mais c'était plus du divertissement. Mes premiers shoots, c'était tout ce que je voyais, que je trouvais beau, et mes potes aussi. Ensuite j'ai arrêté et je me suis passionnée pour le cinéma, donc toujours dans le visuel. Il y a trois ans j'ai acheté deux argentiques en Allemagne parce que j'étais fan de Cartier Bresson, j'ai appris en deux, trois mois, et depuis je shoote avec. Je ne fais plus de numérique parce que je trouve l'argentique tellement authentique, tellement pur en ce qui concerne la photographie que j'aurais du mal à réessayer avec un reflex.” 
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“Je choisis mes sujets assez instinctivement, ça vient tout seul. Soit je m'inspire d'une personne, soit je m'inspire d'une ambiance, d'un mood et alors j'y ajoute les gens. J’aime quand la différence est grande entre l'environnement et la personne. Sinon les vibes des gens m'intéresse, ce qu'ils dégagent etc... Les shoots je les organise comme je peux, et je shoote rarement au même endroit plusieurs fois, et encore moins à des endroits connus. C'est toujours un peu le zbeul d'ailleurs de shooter avec moi, je trouve toujours des spots trop éloignés, bizarres ou illégaux mais c'est marrant et je reste souvent ami avec mes modèles.”
“Je ne sais pas exactement où je veux que ça me mène, en soit si je fais ça c'est d'abord pour moi, l'art c'est un exutoire, donc si je commence à calculer dès le début ça fonctionnera plus pareil. En ce moment c'est la photographie, peut être que demain ce sera la peinture, l'écriture, les films, je sais pas du tout, l'important c'est que le truc sorte. Mais pouvoir vivre de la photographie, ça me permettrait d'avoir les moyens de modéliser EXACTEMENT ce que je vois dans ma tête. Concrètement, j'aimerais que ça me mène vers des gens avec des bonnes vibes, et que ça me fasse vivre de bonnes expériences. En ce moment j'essaie de faire évoluer ma technique, et de rendre mon contenu plus subversif.
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Mais Bérénice ne veut pas faire de la photo que pour la beauté des choses. La photographe est en train de réaliser un projet sur les femmes de couleurs. On comprend donc que le féminisme et en particulier le féminisme intersectionnel sont des causes qui lui tiennent à cœur. (Intersectionnalité : notion employée en sociologie et en réflexion politique, qui désigne la situation de personnes subissant simultanément plusieurs formes de domination ou de discrimination dans une société. (sexisme, islamophobie, racisme…) “L'idée principale du projet c'est donner la parole à des filles d'origines totalement sous représentées ou soumises à des stéréotypes dans les médias etc. J’aimerais qu'elles nous disent qui elles sont, ce qu'elle font, qu'elles parlent de leurs cultures, qu'on puisse les voir dans leur complexité, et qu'elles définissent elles-mêmes les enjeux de l'intersectionnalité qui les concerne.”
“Le projet c'est un projet photo-vidéo qui donne la parole à des jeunes femmes d'origines (noires, arabes, asiatiques, latinas, indigènes, métisses, etc...) concernant la place de la femme dans leurs cultures et leurs représentations, sous forme d'interview vidéos et de photos. J'ai pas de deadline pour l'instant, je prend mon temps, plein de photos et je rencontre le plus de meufs possible, et il faut que je trouve une vidéaste pour les interviews qui pourrait correspondre à ma manière de travailler et de voir les choses.”
“Travailler avec des filles c'est assez incroyable, être entourée d'énergie féminine c'est ce que je préfère, mais j'en ai pas souvent l'occasion. Concernant l'intersectionnalité on pense toutes + ou - la même chose et on en est consciente. Quasi toutes les filles que j'ai pris en photo avaient un projet à elles qui voulait faire bouger les choses etc. Elles sont fascinantes.” 
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L’année dernière, Bérénice est allée vivre quelques mois dans la capitale anglaise. Après un an de fac de cinéma, elle s’est rendue compte que l’Université n’était pas ce qu’elle recherchait. “Je suis allée à Londres un peu sur un coup de tête. A la fin de l'été j'avais besoin de bouger, j'étais une loque et j'étais dans une routine, y’a rien de plus ennuyant. Donc il y a eu une opportunité et je l'ai saisie.”
“Là-bas c'était incroyable. Le simple fait de ne plus respirer l'air parisien était déjà bon pour moi. Les gens sont dans un autre délire, plus ouverts, plus respectueux des autres. Il y a moins de jugement, c'est moins oppressant, mais peut être qu'une native de Londres dirait la même chose de Paris si les rôles étaient inversés. Je pense que Londres c'est le meilleur endroit pour les gens bizarres comme moi, tu n'es pas obligé de marcher droit, tu fais ce que tu veux, tu t'en fiches et les gens s'en fichent aussi. Et la ville est immense donc tu dois aussi te démerder, moi j'étais seule, quand je suis revenue j'étais beaucoup plus débrouillarde, parce que là bas tu dois trouver des combines, tu dois être dégourdie sinon tu t'en sors pas. “
“Mon meilleur souvenir, je pense que c'est quand je me suis perdue dans les quartiers la première fois. C'était cool de voir que des trucs inconnus et de pas savoir où j'étais, tout était neuf. Ça m'a obligé à être spontanée, à parler à tout le monde, à m'ouvrir. J'aimerais y retourner, tous les jours, tout le temps, ça me manque énormément.” 
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La conversation porte ensuite sur un de mes sujets préférés : la musique. Lorsque je lui demande ce qu’elle écoute en ce moment elle me répond : “Enormément de trucs ! En majorité y’a du rap, de toutes sortes, mais y’a aussi des artistes qui bougent jamais, genre Kid Cudi, Flatbush, Cousin Stizz, Isaiah Rashad, Staples, Lunatic, Nepal, Hamza, (j'en oublie sûrement) mais eux ils bougent jamais. Il y a aussi de l'alternatif (Radiohead, The Black Keys, Tame Impala, King Krule etc) du blues et des trucs anciens, de la soul et du reggae. Je me force aussi à écouter plus de meufs dans le rap, parce que je m'étais rendu compte que c'était pas le cas, et y’en a des vraiment chaudes, genre SZA, Little Simz, Willow Smith, IamDDB, Abra, Tommy Genesis, etc… Récemment j'ai découvert ISHA et j'aime trop ce type, il en a rien à foutre, il est grave marrant. C'est un mec de BX et je pense qu'il est là depuis longtemps donc c'est cool de voir qu'il commence à se faire connaître parce qu'il est bon.”
  “La musique comme l'art c'est un truc organique, ça doit venir de l'instinct, faut pas trop penser, tant que ça touche ton âme c'est bon. Par contre je dois avouer que la manière dont on consomme la musique fait que cela arrive de moins en moins depuis ces dernières années. Je pense qu'on est dans une des périodes les plus prolifiques qui ai jamais existé et du coup il y en a pour tous les goûts musicaux, mais le revers de la médaille c'est que la quantité se fait au détriment de la qualité. Je suis pas une puriste mais ce serait bien qu'on recommence à attendre plus longtemps un album, pour qu'à la sortie l'écoute nous frappe musicalement. Le dernier album qui m'a fait ça c'était Passion Pain & Demon Slayin ou peut-être DAMN et les deux datent de 2016-2017.” 
“Une vraie meuf pour moi c'est toutes les meufs, c'est toutes celles qui sont elles mêmes, qui font pas de compromis sur ce qu'elles sont.”
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ENGLISH VERSION (translated by Lucie)
Blanche Station, 1 pm. I’m waiting for Bérénice in front of the legendary Moulin Rouge. It’s lunch time, so I go and get something to eat at the Monoprix on the other side of the street. There are tourists having fun on a vent in the middle of the street. While Bérénice is exiting the subway, it starts to rain. She suggests taking shelter in a building. “This is where I’m taking acting classes.” “The theater allows me to be even more comfortable with myself, to stand on my own two feet, and I can better channel my energy. I am not shy at all but sometimes I can be reserved or inside my bubble, I am a false extrovert. Being someone else for a while, thinking, acting, talking, anticipating like the character helps to be more in tune, more instinctive. In itself, it helps me better understand humans. We do a lot of improvisation, it’s so funny, a few classical or modern scenes, and we learn the accuracy of interpretation.”
Bérénice belongs to this generation of young artists. Through her photos, she tries to show a more authentic face of our youth. “I started taking pictures when I was in the 9 th grade. My parents bought a bridge to go on vacation and I took a liking to photography at that time, but it was more for fun. My first photos were of things that surrounded me, things I found beautiful, and also my friends. Then I stopped and I grew fond of cinema, so it was still about the visual. Three years ago I bought two old film cameras in Germany because I was a fan of Cartier Bresson, I learned in two or three months, and since then I’m taking my pictures with them. I no longer use digital because I find that film is more authentic, and so pure when it comes to photography, that I would have a hard time coming back to a reflex.” “I choose my subjects rather instinctively, it comes naturally to me. I can be inspired by a person, or by an atmosphere, a mood, and then I put people in. I like when there is a big contrast between the background and the person. Otherwise, it’s the person’s vibes that interest me, what they give off, etc... I plan my shootings whenever I can, and I rarely shoot twice in the same location, much less in famous places. It’s always messy shooting with me, I always find spots that are too far away, too strange or even illegal, but it’s fun and I often become friends with my models.”
“I don’t know exactly where I want it to lead me, because I do it first and foremost for me, art is an outlet, so if I start calculating from the beginning, it won’t be the same. Right now, it’s photography, maybe tomorrow it will be painting, writing, filming, I don’t know, what matters is that it comes out. But being able to live off photography, it would allow me to have the means to model EXACTLY what I see in my mind. In concrete terms, I would like it to lead me to people with good vibes, and give me good life experiences. Right now I’m trying to make my technique evolve, and make my content more subversive.”
But Bérénice does not want to take pictures just for the beauty of things. The photographer is doing a project on women of colors. We now understand that feminism and in particular intersectional feminism are matters close to her heart. (Intersectionality: a concept used in sociology and political reflection, which refers to the situation of people simultaneously submitted to several forms of domination or discrimination in a society - sexism, Islamophobia, racism...). “The main idea of ​​the project is to give a voice to girls coming from backgrounds that are totally underrepresented or submitted to stereotypes in the media etc. I would like them to tell us who they are, what they do, to talk about their cultures, so that we can see them in their complexity, and so that they themselves can define their own stakes when it comes to intersectionality.”
“The project is a photo-video project that gives the floor to young women of origins (whether they are Black, Arab, Asian, Latina, Native, Mixed-race, etc ...) to talk about the place of women in their cultures and representations, in the form of video interviews and photos. I have no deadline for now, I’m taking my time, lots of photos, I meet as many girls as possible, and I have to find a videographer for interviews who has the same work ethic and way of seeing things as me.”
“Working with girls is pretty amazing, being surrounded by feminine energy is my favorite, but it is not often the case. Regarding intersectionality, we all have more or less the same opinion, and we are aware of it. Almost all the girls I photographed had a project of their own to make things happen and so on. They are fascinating.”
Last year, Bérénice has lived in the English capital for a few months. After a year of film school, she realized that the University was not what she was looking for. “I went to London a bit on a whim. At the end of the summer I needed to move, I was a wreck, stuck in a rut, nothing is more boring. So there was an opportunity and I took it.”
“It was amazing there. Just the fact that I was no longer breathing the Parisian air was already good for me. People there have another vibe, they are more open, more respectful of others. There is less judgment, it is less oppressive, but perhaps a native Londoner would say the same thing of Paris if the roles were reversed. I think London is the best place for strange people like me, you don’t have to walk the line, you do what you want, you don’t care and people don’t care either. And the city is huge so you just have to figure it out, and I was on my own, so when I came back I was much more resourceful, because there you have to find schemes, you must be clever, otherwise you don’t make it.”
“My best memory, I think it was when I got lost in the streets the first time. It was so cool seeing all these unknown stuff and not knowing where I was, everything was new. It forced me to be spontaneous, to talk to everyone, to be more open. I would like to go back there every day, all the time, I miss it a lot.”
The conversation then focuses on one of my favorite subjects: music. When I ask her what she is listening to right now she answers, “A lot of stuff! Mostly rap, of all kinds, but there are also artists who never move, like Kid Cudi, Flatbush, Cousin Stizz, Isaiah Rashad, Staples, Lunatic, Nepal, Hamza, (I’m sure I’m forgetting some) but they never move. There is also the alternative (Radiohead, Black Keys, Tame Impala, King Krule, etc.), some blues and old stuff, soul and reggae. I also force myself to listen to more girls who rap, because I realized that I didn’t, and there are some that are really good, like SZA, Little Simz, Willow Smith, IamDDB, Abra,Tommy Genesis, etc ... Recently I discovered ISHA and I just love this guy, he doesn’t care, he’s really fun. He’s a guy from BX and I think he’s been there a long time so it’s cool to see that he’s starting to make a name for himself because he’s really good.“
“Music, like art, is an organic thing, it must come from instinct, don’t think about it too much, as long as it touches your soul, it’s good. On the other hand, I have to say that the way we consume music makes it happen less and less, in the recent years. I think we are in one of the most prolific eras ever, suddenly there is something for every musical taste, but the downside is that quantity comes at the expense of quality. I’m not a purist but it would be nice to wait longer for an album, so that when it finally comes out, listening to it strikes us musically. The last album that did this to me was Passion Pain/Demon Slayin or maybe DAMN and both are from 2016 - 2017.”
“For me, a real girl is all the girls, the ones who are themselves, who don’t compromise on what they are.”
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blue-lumen15 · 7 years
Text
Un Jardin pour deux
Chapitre 21 Le retour à une vie paisible ou presque
On arrivait maintenant au mois de mars et beaucoup d'évènements avaient eu lieu. Arslan et Hilmes furent mariés officiellement et dans les règles de l'art cette fois. Ce fut un grand évènement qui redonna du baume au cœur du peuple meurtri par les récents évènements. Après ce fut le coup d'envoi pour les reconstructions dont la ville avait grand besoin. Peu à peu Ecbatâna reprit son calme et sa vie paisible. Hilmes réussit à convaincre des nobles de la ville et des marchands d'affranchir les esclaves qui avaient participé à la libération de la ville. On leur proposa de travailler à la reconstruction de la ville ce qu'ils firent pour la plupart, les autres partirent pour rejoindre leur pays natal. Arslan sauta de joie en l'apprenant.
Les troupes du roi Rajendra retournèrent vers Sindôra après avoir reçu les remerciements des princes et les louanges des habitants. Jaswant ainsi que Kishward et ses hommes les raccompagnèrent. Arslan fut triste de devoir dire au revoir à Kishward mais celui-ci le rassura qu'il reviendrait bientôt. Il raccompagnait Bahman à Peshawar et reviendrait à la capitale avec sa femme et son fils. Kishward venait d'être nommé Erhan, ce poste devait revenir à Bahman seulement sa santé s'était rapidement dégradée depuis son départ de Peshawar aux côtés du roi.
La vie reprenait son cours malgré les massacres. Le couple princier déménagea dans un autre pavillon près des jardins, à la plus grande joie d'Arslan, et à l'opposé des appartements du roi, au grand soulagement d'Hilmes. Arihas continuait de s'occuper d'Arslan même si depuis son mariage son état s'était stabilisé. Il venait surtout lui tenir compagnie et lui servir d'oreille pour l'écouter. Au début le prince angoissait de partager sa chambre avec Hilmes mais il avait fini par se détendre voyant que son époux ne cherchait pas à abuser de lui. Arslan rechignait à se confier de peur d'être ridicule mais Arihas réussit à le convaincre de lui parler de ses inquiétudes. Hilmes se montrait désintéressé par le sexe malgré son côté tactile. Cela rendait presque Arslan perplexe au vu de ce qu'il avait pu entendre sur les alphas, il ne s'attendait pas à ce genre de comportement. Il pensait qu'Hilmes essaierait d'amorcer les choses mais non, il ne tentait rien. Cela arrangeait Arslan car il n'aurait pas su comment réagir. Devait-il accepter ou non ? Est-ce qu'il en avait envi ou pas ? Par devoir il devait accepter mais son cœur hésitait. Il n'arrivait pas à se décider. Au final ce n'était pas si mal qu'Hilmes ne tente rien.
Arslan reprit ses vieilles habitudes. Quand il en avait l'occasion il se rendait dans les jardins, il pouvait même en profiter avant d'aller se coucher. Etonnamment les jardins avaient été épargnés par les violences de la guerre mais ils risquaient de ne pas aimer le manque d'eau. Les troupes de Bodin avaient endommagé les aqueducs qui acheminaient une grande partie de l'eau de la capitale. Un groupe y travaillait déjà, d'ici quelques jours de l'eau devrait recommencer à arriver. D'ailleurs Bodin ne ferait pas long feu, des soldats le poursuivaient avec ardeur.
Il restait encore beaucoup d'affaires à régler mais le prince réussit à retrouver une certaine paix et sérénité. Les jardins possédaient ce pouvoir hypnotique qui l'apaisait malgré tout ce qu'il pouvait lui arriver.
Il continuait à s'entrainer aux armes même s'il n'avait plus de maître attitré. Les marzbâhns qui passaient par là, venaient le voir et ils finissaient par faire une séance d'entrainement avec lui. À son retour Kishward avait promis de l'entrainer mais le roi s'y montrait peu favorable. Il voulait que le prince coupe tout rapport avec les armes ou les questions militaires. Arslan entrait dans une colère noire à chaque fois qu'il y repensait. Son Père lui avait fait endurer des entrainements insupportables et il les avait subits sans broncher. Alors que depuis le début il prévoyait de donner tous les pouvoirs à son époux sans ne lui laisser aucune chance de prouver sa valeur, ça le mettait hors de lui. Il n'avait pas l'intention de se laisser faire cette fois, il continuerait ses entrainements, et continuerait à se mêler des affaires militaires !
C'était grâce à lui que son Père se trouvait sur le trône aujourd'hui alors il n'avait plus à lui obéir aveuglément. Le manque de gratitude et de considération de son Père lui laissait un goût amer, quant à sa Mère rien n'avait changé, quoique de temps en temps il apercevait des regards compatissants de sa part.
Arihas faisait de son mieux pour lui changer les idées. Il remarquait bien la frustration du prince depuis qu'il était revenu à la vie de cour. Il retournait dans l'ombre de son Père alors qu'il s'était habitué à toujours avoir ses compagnons avec lui, à pouvoir leur parler mais dernièrement ils s'étaient éparpillés. Faranghîs et Etoile restaient auprès des blessés et disaient les prières aux morts. Ghîb agissait en électrons libres mais il venait souvent auprès du prince pour lui raconter les dernières nouvelles. Daryûn et Narsus se retrouvaient sous les ordres du roi, quant à Elam et Alfreed ils restaient avec Narsus. Il voyait très peu de monde et cela l'attristait. Son monde rétrécissait à vue d'œil depuis un mois. Arihas essayait de le rassurer, que tout reviendrait à la normale même s'il savait que ce serait difficile maintenant. La vie devait suivre son cours.
Arihas n'osait pas lui évoquer ses chaleurs qui se rapprochaient surtout que sa situation risquait d'empirer après cela. Le roi ne se gênerait pas pour faire des remarques sur ses petits-enfants qui tardaient à venir… Il ne se priverait pas non plus de contraindre Arslan à rester enfermé dans ses appartements pour lui éviter « des désagréments » tel une fausse couche. Le prince aurait aussi droit à la pression de la cour pour ses grossesses.
« Nous espérons que vous aurez un fils ! Après tout, il ne peut en être autrement…»
«La prochaine fois sera la bonne ! »
« Une fille ? Il ne pouvait pas la perdre en couche celle-là. »
« Espérons que ce ne sera pas un oméga comme son père ! »
« Encore une fausse couche ? Décidément il n'est pas fait pour ça ! »
Ou bien l'inverse : « Encore un enfant ? Il ne peut pas fermer les jambes ou quoi ! »
Toutes ces remarques adorables qui risquaient de déprimer le prince. Finalement peut-être que rester isolé lui serrait plus favorable…
Heureusement pour lui le prince était loin de toutes ces considérations. Il prenait le temps de se détendre dans les jardins, de toute manière il ne pouvait pas faire grand-chose. Arihas voulut le rejoindre mais il aperçut au loin le prince Hilmes qui se diriger vers lui, il choisit de rester en retrait pour le moment. Hilmes alla s'assoir à côté d'Arslan sans faire de bruit. Il n'eut pas besoin d'ouvrir les yeux pour reconnaitre Hilmes.
« Est-ce que tu restes souvent dans les jardins ? Demanda-t-il. - Oui, dernièrement j'ai le temps pour ça, soupira-t-il. - Narsus devrait bientôt être libéré par le roi, il a dit avoir hâte de pouvoir faire son premier portrait officiel… Qu'est-ce qui t'arrives tu deviens pâle tout à coup ? - Non ce n'est rien, sourit-il en repensant aux effroyables « peintures » de Narsus, je suis content qu'il puisse s'adonner à sa… Passion ? - Il a l'intention de faire ton portrait. - Mince, souffla le prince. Ça nous fera l'occasion de parler au moins… - La situation s'améliore, les lusitaniens tiennent leurs promesses et il n'y a pas eu d'incident ce qui est déjà un miracle. - Tu as raison… - Arslan, qu'y a-t-il ? Arslan sursauta en entendant son nom. - Je te demande pardon ? Demanda-t-il surpris. - Tu sembles ailleurs en ce moment… - Ce n'est rien, c'est juste le temps de m'habituer à nouveau à la vie au palais. - Tu t'ennuis ? Demanda-t-il. - Non, c'est juste que… C'est différent de lorsque j'étais à Ghiran, je n'ai plus la même place, ni le même rôle… - Andragoras t'écartes du pouvoir car tu as du succès auprès des marzbâhns et des seigneurs, je pense que beaucoup n'auraient pas eu de problèmes à te voir monter sur le trône en tant que Shah et cela l'agace énormément alors il te le fait payer, expliqua-t-il. - Tu crois ? Demanda-t-il. - Oui, ils sont nombreux à te vanter lors des conseils et beaucoup à raller que : « le prince Arslan n'aurait pas fait ça lui… » Il bouillonne de rage à chaque fois, sourit-il. - J'ai l'impression que cela t'amuses, sourit le prince. - Disons que le voir perdre son pouvoir rend sa présence plus supportable, dit-il en haussant les épaules. - Je vois et toi ? Les seigneurs t'ont bien intégré ? - Oui du moins les plus anciens car beaucoup me connaissaient d'avant, les plus jeunes se méfient et n'osent pas m'approcher, je crois que ma blessure les rebutent… - Ne dis pas ça ! Je n'en crois pas un mot, ce sont des guerriers cela m'étonneraient qu'une brûlure les effraye… D'ailleurs je n'ai pas pensé à lui demander mais peut-être qu'Arihas pourrait faire quelque chose pour ça. Il s'y connait bien dans les plantes, peut-être qu'il existe un remède pour estomper tes brûlures. - Cela te dérange ? Demanda-t-il. - Pas particulièrement, répondit-il. Cela ne me dérange pas temps que tu ne te mets pas en colère, lorsque tu t'énerves cela te donne un visage effrayant, dit-il franchement. - Dans ce cas je ne dois plus me mettre en colère. Cette remarque fit sourire Arslan. Accepterais-tu de m'accompagner pour une promenade dans les jardins ? J'aimerais te montrer un endroit. »
Arslan accepta avec surprise la demande d'Hilmes. Il se demandait ce qu'il pouvait bien vouloir lui montrer.
Arihas sourit en les voyant partir ensemble. Il était heureux qu'ils arrivent à s'entendre et que cela se passe si bien entre eux. Ils avançaient doucement et maladroitement l'un vers l'autre et grâce à ça ils apprenaient à se connaître au fur et à mesure. Il se retourna avec un sourire et tomba nez-à-nez avec Daryûn. Il sursauta aussitôt, il ne l'avait pas senti arriver.
« Je vous ai fait peur ? - Surpris je dirais ! Si je peux me permettre, que venez-vous faire ici ? - Je venais voir son Altesse pour lui proposer de s'entrainer… - Vous arrivez trop tard, dit-il. Il vient juste de partir avec son Altesse Hilmes. - Je vois… On dirait qu'ils s'entendent bien, grogna-t-il. - C'est mieux ainsi, non ? Il vaut mieux qu'ils s'entendent bien que de ne pas pouvoir se voir, n'est-ce pas ? - Certes… - Vous ne le supportez toujours pas, fit-il remarquer. - Non, c'est juste que… Je ne sais pas, j'ai peur pour son Altesse. - Je crois que vous n'avez pas à vous inquiéter pour lui ! - Mais si vous partez, Daryûn se mordit la lèvre. - De quoi ? Demanda-t-il surpris. »
Daryûn s'en voulut d'avoir fait une gaffe aussi stupide. Il hésita avant de finalement avouer :
« Je vous ai entendu parler avec Jaswant… Vous… Est-ce que vous allez nous quitter ? Allez-vous épouser Rajendra ? Demanda-t-il inquiet. - Ah… Soupira-t-il. Vous savez toujours ce qui se passe entre Rajendra et moi, impossible de vous échapper… Mais je vous rassure, je n'ai pas l'intention de l'épouser, Jaswant va d'ailleurs s'occuper de lui transmettre. Qu'y a-t-il ? Vous semblez surpris, c'est pourtant ce que vous espériez, non ? - Non, c'est juste que… Je croyais que vous accepteriez, après tout vous avez… Tous les deux… - Je n'allais pas laisser son Altesse seul et puis à Sindôra le roi peut avoir plusieurs épouses. Je ne suis pas du genre à partager, sourit-il. Je sais faire la différence entre le rêve d'une nuit et une vraie relation. - Vous êtes bien une des rares personnes capables de refuser sa main à un roi ! - Pourquoi ? Vous auriez accepté, vous ? Sourit-il. - Voyons, j'aurais adoré ! Ironisa-t-il. - Pff, Arihas se mit à rire. - Mais dîtes-moi… Ne comptez-vous pas vous remarier ? Je veux dire, maintenant que la situation est redevenue plus tranquille, vous ne voulez pas fonder une famille ? - Me remarier certainement, il serait mal vu que le précepteur du prince ait des amants, soupira-t-il. Il va falloir que j'y songe sérieusement mes chaleurs se rapprochent, murmura-t-il. - Vous avez déjà reçu des demandes ? Interrogea Daryûn sur la même lancée. - J'ai l'impression que cela vous intrigue, dit-il. Vous êtes très bavard aujourd'hui. - Cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas vu c'est tout, je voulais juste discuter, bouda-t-il. - Dans ce cas à votre tour, vous n'êtes pas marié mais est-ce qu'il y a quelqu'un dans votre vie ? - Non je n'ai jamais eu personne, j'ai dédié ma vie à la famille royale et je n'y ai jamais vraiment songé… - J'ai dû mal à croire qu'un homme tel que vous n'attire personne, vous avez dû recevoir de nombreuses demandes. Vous êtes le gendre idéal ! Sourit-il. - J'ai désespéré mon oncle, soupira-t-il, à refuser toutes les demandes et les entres-vues des seigneurs qui voulaient me marier à leurs filles… Mais je crois que je n'étais pas prêt pour ça. Je ne pensais pas au mariage, aux filles, à fonder une famille et tout ce que cela engendre… - Maintenant vous l'êtes ? »
Daryûn se tourna vers lui et hésita avant de répondre.
« Je pense qu'on l'est jamais vraiment mais oui, je dirais que je me sens prêt. »
Arihas trouva l'attitude de Daryûn plutôt étrange lorsqu'il prononça ces mots. Une lueur inconnue brillait dans ses yeux.
« Arihas, est-ce que vous- - Arihas ! Daryûn ! S'exclama le prince qui apparut soudainement de nulle part. - Votre Altesse ? »
La mine du prince était radieuse, il souriait de toutes ses dents. Il se mit à parler gaiement avec Arihas mais Daryûn n'entendit rien de ce qu'ils dirent. Il se figea lorsqu'il se rendit compte de ce qu'il s'apprêtait à dire avant que le prince ne les interrompt.
« Messire Daryûn ? Messire Daryûn ! Vous nous entendez ? L'interpella Arihas - Excusez-moi, je- j'étais ailleurs… - Vous veniez pour entraîner son Altesse, non ? »
Le prince qui exultait de joie partit enfiler quelque chose de plus confortable pour manier les armes. Daryûn resta hébété ce qui inquiéta Arihas. Il finit par se reprendre et se dirigea vers la cour pour attendre le prince et débuter l'entraînement. Arihas plutôt inquiet du soudain manque de réaction du cavalier le suivit en silence.
Il observa silencieusement l'entrainement. La scène était complètement surréaliste : le prince qui débordait de joie et Daryûn complètement apathique. Daryûn était plutôt enthousiaste jusqu'à maintenant alors pourquoi ce soudain revirement ? Il regarda distraitement les échanges d'armes entre les deux. Il eut un frisson lorsqu'il sentit une aura glaciale s'élever derrière lui. Il se tourna et aperçut Hilmes particulièrement mécontent alors qu'il observait la scène. Il ne devait pas apprécier de voir son oméga si souriant avec un autre alpha.
« Votre Altesse Hilmes, je ne sais pas ce que vous avez fait au prince mais depuis il ne cesse de sourire, intervient Arihas. »
Hilmes ne le remarqua pas, il fixait son oméga qui souriait à un autre. Il en avait le droit bien sûr mais… Ça l'agaçait. Ça l'énervait même ! Il ne pouvait que grincer des dents et attendre que ça passe.
Il rumina toute la journée en pensant à la mine ravie d'Arslan alors qu'il s'entraînait avec Daryûn. Pourtant il était sûr d'avoir fait mouche en montrant à Arslan un endroit que seul lui connaissait. Un accès derrière des buissons qui menait vers un petit terre-plein d'où la vue sur les jardins était magnifique, un panorama complet d'où on pouvait voir sans être vu. Hilmes venait souvent s'y cacher pour échapper à Bahman durant quelques heures. Ça lui faisait plaisir de partager ce secret avec Arslan d'autant plus qu'il avait apprécié et qu'il adorait ces jardins. Il pensa que c'était un bon moyen de passer du temps avec lui et le connaître un peu plus. Il souhaitait aussi lui remonter le morale, ces derniers temps il était distant même avec Arihas.
Il fut fier de son petit effet sur Arslan mais il déchanta vite en le voyant si amical avec Daryûn. Il ne pouvait enlever cette scène de son esprit et il passa le reste de la journée à grogner. Zandé osait à peine lui parler de peur d'empirer la mauvaise humeur de son seigneur. Hilmes se rendait bien compte que c'était idiot, il lui souriait juste! Il ne les avait pas surpris dans les bras l'un de l'autre ! Daryûn ne serait plus de ce monde si cela avait été le cas… Ça l'agaçait d'agir ainsi mais il n'arrivait pas à ce calmer. Arslan était le seul à le faire tourner en bourrique comme ça. Il se sentait ridicule en y pensant.
La journée continua ainsi et lui parut bien longue. Le soir il se retrouva enfin seul avec son oméga mais sa mauvaise humeur ne l'avait toujours pas quitté. Arslan par contre rayonnait toujours, il l'accueillit avec un grand sourire. Hilmes se contrôlait difficilement, il n'avait qu'une envie : le faire sien, le marquer, lui faire comprendre qu'il n'appartenait qu'à lui et à personne d'autre. Arslan se tenait bien loin des considérations de son alpha, il remarquait à peine l'état dans lequel il se trouvait mais son mutisme commençait à l'interroger. Il se tourna vers lui pour parler mais arrêta son geste tout aussi rapidement.
Il eut un mouvement de recule devant le visage fermé et coléreux de son mari. Il voyait bien qu'il se retenait mais ne comprenait pas pourquoi. Hilmes ne lui avait jamais paru si inquiétant.
« Hilmes, quelque chose ne va pas ? »
Il n'obtint aucune réponse. Il prit son courage à deux mains pour se rapprocher de lui mais Hilmes ferma les yeux et détourna le visage. Arslan crut avoir fait quelque chose de mal pour qu'il réagisse ainsi mais avant qu'il ne comprenne Hilmes se jeta sur lui.
En un éclair il se trouva plaqué contre le lit. Sans ménagement Hilmes ouvrit sa tunique, il la déchira presque. Arslan paniquait, il ne comprenait pas pourquoi Hilmes se comportait ainsi et ses poignées le faisaient souffrir. Hilmes les tenait fermement au-dessus de sa tête. Arslan tenta de se défaire de son emprise mais ses mains le seraient tel un étau. Il se débattait comme il pouvait mais le poids d'Hilmes l'écrasait complètement. Hilmes plongea dans son cou et le mordit violement. Arslan poussa un cri aigu sous la douleur que lui infligea la morsure. Il pouvait sentir ses dents s'enfoncer dans sa chair, plus la morsure se faisait profonde plus Hilmes semblait se calmer. Il relâcha son emprise sur les mains d'Arslan qui tenta de le repousser mais son énergie s'était évanouie en quelques instants. Des larmes commencèrent à perler sur ses joues, pour la première fois depuis leur mariage il avait peur de son alpha. Hilmes le terrifiait et il osait à peine bouger.
Pourtant Hilmes le serra dans ses bras dans une étreinte beaucoup plus passionnée que d'habitude. Toute sa colère et sa frustration s'étaient envolées. Il se releva mais se figea en voyant le visage d'Arslan plein de larmes. Il se rendit compte de ce qu'il venait de faire subir à son oméga. Il s'en voulut immédiatement et regretta amèrement son geste. Arslan roula sur le côté et se recroquevilla tremblant. Hilmes n'osait plus le toucher et il ne savait pas comment le calmer ni comment se faire pardonner.
« Je suis désolé… Je ne voulais pas te faire peur, je… C'est de ma faute, je n'aurais pas dû… »
Arslan se détendit en voyant son alpha redevenu calme.
« Pourquoi est-ce que tu as fait ça ? Demanda-t-il sans reproche dans le ton de sa voix. - Cette après-midi je t'ai vu avec Daryûn… Tu semblais si heureux avec lui que… Ça m'a rendu jaloux, avoua-t-il. Tu es mon oméga… Je ne pouvais pas le tolérer, dit-il les dents serrées, mais je ne voulais pas te blesser ni te faire peur d'ailleurs, ce n'était pas mon but… Je voulais juste… Juste te marquer à nouveau, dit-il difficilement. - Pourquoi ne pas me l'avoir juste dit ? Je- j'aurais compris… »
Hilmes ne savait que répondre à cela, il se sentait misérable face à son oméga. Il échouait dans son rôle d'alpha, il devait protéger son oméga pas l'effrayer en se jetant sur lui comme une bête. Il s'assit au bord du lit, la tête entre ses mains : il était pitoyable. Le lit s'affaissa, Arslan s'assit à côté de lui il posa simplement sa main sur son épaule.
« Tu ne fais pas confiance ? Demanda-t-il. - Si, c'est juste que... Il détourna le regard. - Que quoi ? Dis-moi la vérité ! Tu crois qu'il y a quelque chose entre moi et Daryûn ? - Vous vous connaissez depuis longtemps et vous êtes plutôt proche… - Mais il n'y rien entre nous… Je pense qu'il s'intéresse déjà à quelqu'un. - Oui… Mais je n'aime pas voir d'autres alphas te tourner autour, cela m'énerve et je n'arrive plus à réfléchir ni à me calmer ! Je ne voulais qu'une chose te marquer ! Te faire mien pour qu'il cesse de t'approcher… C'est assez « puéril » comme action… Je suis juste terriblement jaloux en faites, soupira-t-il. Et dire que je voulais être un bon alpha, qui te protèges et avec qui tu te sentes en sécurité… J'ai lamentablement échoué. »
Arslan réfléchit à ce que venait de lui révéler Hilmes. Il comprenait qu'il ne l'avait pas fait méchamment et Hilmes culpabilisait de ce qui venait d'arriver. Seulement ça lui avait fait peur, que lui aurait dit Arihas dans une telle situation : lorsqu'on tombe de cheval il faut remonter en scelle. Ça ressemblait bien à Arihas en effet. Si jamais il laissait la peur s'installer entre son alpha et lui, il serait trop tard pour changer quoi que ce soit. Il attrapa la main d'Hilmes et l'attira vers lui tous en les faisant basculer à nouveau sur le lit.
« Qu'est-ce que tu fais ? Demanda Hilmes perplexe. - Recommence ! Prouves moi que tu ne me feras plus mal ! - Arslan tu trembles, dit-il en caressant sa joue. - Fais-le ! S'exclama-t-il. »
Arslan pencha sa tête sur le côté offrant complétement son cou. Hilmes s'approcha de manière hésitante, il se bloqua en voyant la marque sanglante qu'il avait déjà laissée. Il n'avait pas le droit. Pourtant Arslan l'encourageait alors qu'il tremblait comme une feuille. Décidément son oméga se montrait plus courageux que lui alors qu'il était la victime. Il se rapprocha doucement, son nez effleura le cou d'Arslan. Il déposa un baiser, son oméga sursauta presque à ce contact. Il en déposa d'autres jusqu'à ce qu'Arslan se détende et cesse de trembler. Il lécha cette petite parcelle de peau, l'aspira, la mordilla doucement. Arslan ne tremblait plus au contraire maintenant il se détendait. Hilmes se décida à le marquer, il enfonça lentement ses dents dans sa peau scrutant les réactions de son partenaire. Arslan poussa un petit gémissement et s'enroula autour de son alpha. Hilmes continua d'enfoncer ses dents jusqu'à qu'il poussât un gémissement de douleur. Il se stoppa immédiatement et desserra son emprise laissant une marque rouge tachetée de traces de dents violettes.
« Est-ce que ça va ? »
Arslan se mit à rougir, ses joues le brûlaient. « Oui » Souffla-t-il embarrassé. Cette fois cela lui avait fait beaucoup d'effet. Il fut submergé par une vague de plaisir lorsque son alpha le mordit. Voilà ce que cela donne normalement, pensa-t-il. Au moins maintenant je n'aurais plus à avoir peur. Hilmes se laissa tomber à côté de lui, les yeux rivés au plafond, il réfléchissait.
« Arslan… J'aimerais que tu fasses pareil… - Comment ? S'exclama-t-il ne se tournant vers Hilmes. - Je veux que tu me marques, dit-il en détournant le visage. Arslan le soupçonna de rougir. - Tu es sûr ? »
Il hocha vigoureusement la tête tout en évitant le regard d'Arslan. Arslan se déplaça, sa position actuelle ne lui permettait pas d'atteindre le cou d'Hilmes. Il s'allongea en partie sur lui, il ne savait pas trop comment s'y prendre alors il copia les gestes de Hilmes. Il s'attaqua au creux de son cou et y déposa une marque identique à la sienne mais Hilmes refusait toujours son regard. Il gardait la tête obstinément tournée sur le côté. Arslan voulait qu'il le regarde. Il profita donc de leurs positions pour aller mordiller l'oreille d'Hilmes. La réaction fut immédiate, il se retourna en poussant un grognement bizarre. Arslan se mit à rire en voyant le visage rouge de son alpha, il n'aurait jamais cru voir un tel spectacle un jour. Hilmes le réprima ce qui le fit rire encore plus.
« Cesse de te moquer ! Bouda-t-il. »
Arslan s'arrêta essoufflé, il se trouvait nez-à-nez avec Hilmes. Une lueur réconfortante dansait dans ses yeux et leurs visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Hilmes rompit la distance qui les séparait et scella leurs lèvres. Ce fut le premier baiser dont ils se souvinrent.
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Juliane Bidet : "Le corps est un terrain de jeux de l'expression"
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Juliane Bidet, étudiante en lettres modernes, se tatoue depuis sa majorité. Selon elle, le tatouage est un mode d'expression qui doit être essentiellement personnel et réfléchi. Elle nous met en garde contre le tatouage fait de manière impulsive ou moutonnière.
Quel est le regard que tu portes sur le monde du tatouage aujourd'hui ? Au tout début, quand j'ai commencé à me renseigner dessus, j'avais l'image du tatouage comme quelque chose de rock'n'roll, porté par des gens quelque peu marginaux. Aujourd'hui, le tatouage se démocratise de plus en plus. Pour moi, désormais, c'est une sorte d'expression personnelle. C'est nous qui décidons ce que l'on se fait tatouer, et pourquoi on le fait. De plus, ce sont de réels artistes qui tatouent, donc le corps devient oeuvre d'art, c'est un terrain de jeux de l'expression.
    Le tatouage est arrivé comme une évidence très jeune.
A quel moment le tatouage est-il arrivé dans ta vie ? Vers 8-9 ans, avec des photos sur Internet ou des passants dans la rue. Le tatouage est arrivé comme une évidence très jeune, donc c'est en me documentant sur le sujet, en découvrant les différents types de tatouages (tribal, maori, new jap...), en apprenant des histoires sur eux, sur leur signification que c'est véritablement devenu une passion. Je trouvais ça dingue d'habiller son propre corps et d'exprimer des choses autrement qu'en peignant un motif quelconque sur une toile ou qu'en mettant un beau jean ou de nouvelles chaussures. C'était incroyable pour moi, car j'aimais tout ce qui sortait un peu des sentiers battus, ce qui était un peu original. Et je me suis d'office renseignée dans l'optique-même de me faire tatouer.
La première fois que tu as sauté le pas, c'était à quel âge ? A 18 ans, lorsque j'ai eu l'âge, car c'est extrêmement difficile de trouver, en France en tout cas, des tatoueurs qui acceptent de tatouer les mineurs, même avec l'accord préalable des parents. Juste après mon anniversaire, j'ai pris rendez-vous dans un salon. A partir de là, ce fut le premier d'une longue série. Par contre, si les deux premiers ont été particulièrement chargés de sens, surtout celui que j'ai fait dans le dos, les raisons qui m'ont poussée à faire les autres peuvent être tout à fait différentes, pas seulement portées par un message, mais aussi par pur esthétisme, car je trouve que ça rendait bien à tel endroit de mon corps, parce que j'adore le style du tatoueur, etc. Même pour l'endroit que je choisis : c'est essentiellement un choix ergonomique, selon la forme du tatouage et celle de mon corps, essayer de voir comment les deux s'épousent bien.
Tu me parles du tatouage que tu as réalisé dans ton dos, qui aurait une signification spéciale... C'est une tête de mort mexicaine, et dans cette culture, la mort est quelque chose de joyeux : au lieu de pleurer la mort des défunts, on célèbre leur vie. Et quand j'avais 17 ans, mon meilleur ami est décédé dans un accident de voiture. J'ai eu cette idée de tatouage le jour de son enterrement, où tout le monde était habillé en couleur, sur son 31. Je me suis dit que c'était ce souvenir-là que je voulais avoir de lui ; malgré sa mort brutale, il aura eu une belle vie, ponctuée d'amusement et de joie de vivre. Donc j'ai fait ce tatouage pour moi avant tout, en son souvenir. C'est un peu une piqûre de rappel : même si la vie se montre parfois triste, il faut toujours savoir en tirer du positif, comme lui savait le faire.
C'est une symbolique d'autant plus forte que c'est un tatouage que tu ne vois pas au quotidien. C'est la symbolique de me dire que ce qu'il représente fait partie de moi, puisqu'il est gravé en moi, mais qu'il l'est dans mon dos car il fait partie de mon passé et que j'avance avec. Et c'est justement ça qui est génial dans un tatouage comme celui-là, parce que c'est bizarre à dire, mais souvent les tatoués oublient qu'ils sont tatoués, car ça fait partie d'eux, donc ça crée un effet de surprise de l'apercevoir de temps en temps. Quand je le vois dans un miroir, je me dis : "Ah oui, c'est vrai, il est là".
Après un tatouage comme celui-là, tu es revenue régulièrement dans l'atelier du tatoueur... J'ai 20 ans aujourd'hui. En deux ans, je me suis faite sept tatouages, entre 5 et 30 centimètres. J'ai dû faire une pause d'un an, car c'est évident que ça représente un coût ; je ne peux pas en faire tous les mois. J'ai pas mal enchaîné à un certain moment, dans des salons à Nantes, à Saint-Gilles-Croix-de-vie, par une copine de lycée qui tatoue elle-même. Je suis d'ailleurs en train d'économiser pour faire le prochain courant mars-avril. Mais c'est vrai que je me suis un peu calmée, aussi car mes parcelles de peau disponibles vont s'amoindrir petit à petit, et je veux être sure que dans 20 ans, j'aurai la possibilité d'en faire quand je voudrai en faire. Depuis que j'ai 9-10 ans, je souhaite que mon corps soit recouvert.
  Un tatouage change véritablement le rapport à notre corps [...] Ce n'est pas une paire de chaussures.
Qu'est-ce que tu conseillerais à des gens qui hésitent encore à se tatouer ? Faire attention. Le tout est de ne pas se faire tatouer "pour se faire tatouer", pour se donner un style auprès des autres avec des tatouages de mode glanés sur Instagram. C'est dommage de le regretter plus tard, comme dans les émissions télé sur le tatouage, où des candidats découvrent leur tatouage à la finition. Quelle que soit la raison de le faire, on doit le faire pour soi. Un tatouage change véritablement le rapport à notre corps, donc il faut penser à tout, au motif, à la raison, au choix du tatoueur. Ce n'est pas une paire de chaussures. Il faut être sérieux dans sa démarche, le non respect du protocole d'hygiène pendant la cicatrisation peut amener à un rejet et donc à des infections. Si les échelles différent selon la partie du corps et la personne, bien sûr que c'est douloureux. Le corps subit un choc, ce qui peut mener la personne tatouée à devenir addict au tatouage. Cela peut réellement devenir une drogue, c'est prouvé. On peut se voir shooté à l'adrénaline pendant les séances, moi-même, j'étais dans les vapes certaines fois (sic). Bien entendu, je suis une fervente défenseuse de cette culture, j'ai participé à des conventions ou des compétitions autour de cet univers, je m'y suis d'ailleurs fait tatouer. Mais se faire tatouer est loin d'être un acte anodin car c'est destiné à rester sur la peau à vie.
                                                                   Propos recueillis par Louis CHAUVIN
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abnahed11 · 5 years
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À ce moment-là j ai envie de dire et dire et dire et exprimer plusieurs chose que j avais dans mon coeur ce que chui entrain de sentir des sentiments d amour que j ai jamais senti avant mon chèr chams mon homme que je t adore je voulais te dire que t es mon bonheur que t es
La moitié de mon plaisir, c'est de penser à toi
et l'autre moitié, c'est d'être avec toi
Quand je lève la tête, je vois des milliers d'étoiles mais le plus beau est en face de moi.
Je suis tombé dans un piège, celui de ton coeur qui ne me laisse plus respirer et qui m'a piqué la liberté
Quelle chance, j'ai découvert un vrai trésor... Toi
J'ai envoyé un ange pour te protéger mais il est revenu me dire qu'un ange ne pouvait veiller sur un autre.
J'aime quand tu me regardes dans la nuit,
comme un ange qui se dévoile
avec ton beau regard d'étoile,
ce regard qui m'éblouit.
J'aimerais juste une fois
passer une nuit auprès de toi,
être l'ange de ton sommeil,
te protéger jusqu'au réveil,
et tendrement en douceur,
ouvrir les portes de ton cœur...
Je voudrais être le soleil de tes jours, la lune de tes nuits, les larmes de tes yeux, le remède de tes douleurs, le sourire de tes joies et l'unique personne de ta vie.
Que chaque matin soit le témoin de l'attachement qui nous lie. Bonne journée.
Si j'étais un juge et toi l'accusée, je te condamnerai à m'aimer.
Tu es ma joie, tu es ma peine, tu es ma chanson, ma couleur et dans la douceur de mes veines, le sang qui fait battre mon coeur.
Aimer, c'est trouver sa richesse hors de soi, je l'ai trouvé en toi.
Dans ce monde mouvementé ou le temps passe trop vite, je ne peux m'empêcher de penser à toi.
Depuis que je te connais mon coeur ne cesse de s'émerveiller.
Depuis que nous sommes intimement liés, il y a une gerbe de sourires dans mes pensées, un arc-en-ciel pour les jours de pluie, une féerie d'étoiles pour la nuit.
D'une seule caresse, je te ferais briller de tout ton éclat.
J'ai beaucoup d'amis avec qui partager mon temps, mais avec toi, je peux aussi partager mon cœur.
J'aimerais être un iceberg pour fondre dans le soleil de tes yeux
J'aimerais offrir une fleur unique à un homme unique, Toi
J'aimerais t'envoyer un bouquet rempli d'amour, juste pour toi.
J'aimerais t'offrir une rose rouge qui ne fanerait jamais, pour te prouver que notre amour durera toujours.
J'ai trouvé en toi une complicité passionnée.
Je suis tellement fière de t'aimer.
Je lève les yeux au ciel, un nuage blanc passe.
En le regardant, j'aperçois ton doux visage. Je t'aime
Je m'assieds et j'écoute le souffle lent du vent. Et, dans ses murmures c'est ton prénom que j'entends. Je t'aime !
Je m'ennuie de ton regard posé sur moi, de ta douce chaleur, toutes ces manifestations de toi sont synonymes de bonheur.
Je t'envoie une Rose d'Or
pour Toi au Cœur d'Or
qui occupe une place d'honneur
tout au fond de mon cœur.
Je te souhaite de recevoir autant de bonheur que tu en répands.
Je veux être l'air que tu respires, je veux être le ciel que tu contemples, je veux être les lèvres que tu embrasses, et par dessus tout, je veux être la raison qui fait battre ton cœur.
Je viens simplement à ton oreille chuchoter des mots doux afin de te rappeler combien tu es important pour moi.
Je voulais te dire que l'amour est une maladie qui se soigne par la réciprocité.
Le feu a besoin de bois comme moi j'ai besoin de toi.
La tendresse, c'est moi ici qui pense à toi, juste comme çà sans raison particulière, comme je le fais si souvent.
Les caresses de tes yeux sont les plus adorables.
L'étincelle de tes yeux fait revivre la flamme de mon amour.
Le train de ton tendresse qui roule sur les rails de mon estime
atteindra à tout jamais la gare de mon coeur.
Personne ne serait rien sans ses rêves et mes rêves ne seraient rien sans toi. Je t'aime...
Lorsque je rêve de toi, c'est pour mettre de la couleur dans ma vie.
Lorsque tes yeux me parlent, c'est mon coeur qui t'écoute.
Lorsque tu me regardes et que tu me souris, c'est comme si un rayon de soleil me transperçait le coeur!
Ma main ne saurait écrire tout ce que mon cœur peut te donner.
Même si je suis loin de toi, je me sens tout près avec mon cœur.
Même si le vent souffle pour tout effacer, tu resteras toujours dans mes pensées.
Même si tu te défends à coups d'épines, tu resteras toujours la reine des fleurs.
Mon cœur brûle pour toi comme la lave d'un volcan que rien ne peut arrêter.
Mon coeur est un labyrinthe dont toi seul connais le chemin.
Mon cœur n'appartient qu'à toi.
Mon cœur ne bat que pour toi.
Ne crois pas que mon coeur puisse t'oublier,
il peut cesser de battre mais pas de t'aimer.
On m'a toujours appris qu'un jour c'était 24 heures, on m'a toujours appris qu'une heure c'était 60 minutes, mais on ne m'a jamais appris qu'une minute sans toi c'était l'éternité.
Ouvre ta main et tu verras qu'une étoile s'est formée entre la ligne de vie et celle d'amour.
Par cette douce nuit étoilée,
mes yeux ne peuvent que s'émerveiller
devant tant de beauté.
Penser à l'Amour, c'est penser à toi, c'est rejoindre la passion, c'est atteindre l'émotion jusqu'au bout de l'âme.
Pour le plus charmant homme le plus tendre et le plus aimant pour toutes nos nuits passées et à venir, je t'aime.
Pourquoi toi ? Parce que tu es celui que j'ai toujours attendu. Tu illumines ma vie comme jamais personne ne l'a fait, et pourquoi continuer à écrire des lignes quand tout peut être résumé par un " je t'aime " ?
Quand je ferme les yeux, j'entends une douce musique, une voix aimée,
je sens ta présence, le tien , mon Adoré.
Quand je rêve de ton corps, je souhaite de me réveiller le plus tard possible.
Que mon cœur jamais ne se soigne
si de moi un jour tu t'éloignes...
Sais-tu qu'à côté de la grandeur de mes sentiments pour toi, tout me paraît petit ?
Sans toi je briserai ma vie, et tout serait mélancolie
Si chaque grain de sable était un baiser,
alors laisse-moi t'offrir le Sahara...
Si j'avais le choix entre toi et la vie, je te choisirais car tu es ma seule raison de vivre
Si j'étais un jardinier, je te donnerais une fleur
mais comme tu es mon amour, je te donne mon cœur
Si j'étais jardinier, je t'offrirai une fleur
mais comme je ne suis qu'un écolier, je t'offre mon cœur
Si je te perds un jour, ce sera éternel douleur. Tu es le soleil de ma vie. Celui qui éclaire mon cœur. Je t'aime
Si le monde est aussi petit qu'on le dit, alors pourquoi sommes-nous si loin l'un de l'autre ? Tu me manques
Si nous cherchons la même voie,
si nous avons la même foi,
alors donnons-nous la main,
nous serons deux sur le même chemin
Si tous les grains de sable étaient un "je t'aime", alors je t'offrirai le Sahara
Si tu es le soleil, je voudrais être tous les nuages pour que personne d'autre n'en profite
Si tu étais une fleur et moi un papillon, je passerais mon temps à butiner ton cœur
Souvent mes pensées se perdent dans le passé, je me remémore ces moments agréables qu'ensemble nous avons partagés
Ton cœur me garde prisonnier mais je ne veux pas en être délivrée je t aime je t adore mon amour
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Famille
Knowing Brothers... le mauvais plan par exellence et voilà qu'il s'y rendait, avec sa femme et sa fille. Leeteuk soupira longuement. Mauvaise idée. Surtout qu'il allait se retrouver face a un Heechul, dans son élément. Il avança vers la glace dans son uniforme scolaire. Il soupira longuement quand il se tourna vers sa femme et resta sans voix.
« Bon dieu... » siffla Leeteuk « Tu .. wow »
Diana sourit et embrassa la joue de son compagnon, sa bague de fiançailles brillant à son annulaire. Elle portait une uniforme très simple, mais Leeteuk se souvenait de cet uniforme et il caressa le tartan de sa jupe distraitement. Diana sourit amusée.
« Vingts ans. » fit Diana en souriant « ça nous ramène vingt ans en arrière. »
« Et je suis toujours aussi amoureux de toi. » il sourit
« J'espère bien. » Diana caressa le torse de Leeteuk « Parce que de trois on passera bientôt à quatre. »
Et sur cette révélation, Diana sortit de la salle et fixa sa fille dans le même uniforme qu'elle. Diana défit sa cravate et ouvrit les boutons de sa chemise.
« This mon trésor, is how we, The Warwicks, wear our uniforms. » dit Diana en nouant un lien doré a la cuisse de sa fille « And this is also how I got pregnant with you. »
« Oh mom... » Lucie rit
« And how I got pregnant with your futur sibling... » Diana sourit
« What ?! Really !! But you guys tried for years ?!! » Lucie sourit « REALLY ?!! Not.. not false alarm »
« Four months past. » dit Diana « And he's safe. »
« Moooom !! » Lucie sautilla en l'air « He.. Brother... oh my .. dad ? »
« Told him, broke him probably. » Diana rit
« Oh papa ... » Lucie entra dans la salle « Tu … ça va ? »
« Après... vingt ans... on va avoir un second enfant... » Leeteuk sourit en regardant son reflet « Pendant vingt ans on pensait n'avoir eu qu'une seule petites fille et maintenant... »
« Je suis tellement heureuse pour vous. » Elle sourit a son père
« J'ai juste un énorme soucis. » fit Leeteuk « J'ai demander à ta mère de m'épouser. »
« AH ?!!! » Lucie sursauta « ENFIN ? »
« … oui. Bon. » Leeteuk toussa « Je dois organiser ce mariage... »
« On organisera tout ça, après l'émission Park-Warwick en scène. » Diana rit.
Heechul fixa Diana amusé. Oh il avait reconnu ce regard de papapoule dans les yeux de Leeteuk et quand Kyunghoon demanda une démonstration de souplesse, Diana s'écarta pour laisser place à sa fille.
« Quoi pas de grand-écart signature de Diana ? » Kyunghoon fut déçu
« J'ai malheureusement pas le droit de faire d'acrobaties. L'âge que voulez vous. » Diana rit doucement « Maaaaiiis Lucie ? »
Lucie glissa lentement en grand-écart. Comme le faisait sa mère dans de nombreuses performances...
-
Lucie resta ce matin là dans la salle de bains... C'est Donghyuck qui y entra pour la trouver en boule sur le sol.
« Lucie... » Il s'agenouilla devant elle et caressa ses cheveux « Lucie...parle moi... »
« Hyuckie... » Lucie renifla et se jeta dans ses bras pour y pleurer à chaudes larmes.
« Lucie... » Haechan la serra dans ses bras « Jungkook t'as quitté ? »
« Quoi ?! Non ! » Lucie se redressa « Quoi qu'il pourrait... » Lucie se leva « Je suis pas la fille de ma mère pour rien bon sang ! Pendant des années... des années on m'a répété la même chose ! Protège toi, fais attention.... »
« Lucie calme toi » Haechan secoua la tête « J'appelle Jungkook. »
Il sortit et appela le Maknae de BTS... Il expliqua rapidement qu'il avait trouver Lucie en larmes et qu'il devait très vite venir, ce que Jungkook fit. Il arriva en catastrophe et observa Haechan, son regard passant de l'envie de meurtre pur et simple à la peur panique de pourquoi Lucie pensait qu'il allait potentiellement la quitter. Haechan sortit de la salle de bains et rejoignit Mark dans la chambre. Jungkook observa sa copine et tendit la main pour caresser sa joue.
« Explique moi. » murmura-t-il « Rien au monde ne me ferait te quitter Lucie. Rien. »
« Réfléchit bien Jungkook... » marmonna Lucie. « Vraiment... » Elle secoua la tête « Parce que ce que je vais te dire va tout changer. »
« Quoi ? » Jungkook s'adossa à la porte « Je dois tuer qui ? »
« Jungkook... » Lucie soupira « Je suis enceinte. »
« Et ? » Jungkook haussa un sourcil « Je répète, je dois tuer qui si c'est pour ça que tu crois que je vais te quitter ? »
« Q-quoi... ? » Lucie leva la tête « Tu ... »
« Ton corps, ta décision. Mais si cet enfant est de moi, je ne vois pas le soucis. » dit Jungkook
« Jungkook... » marmonna Lucie « ça peut... ruiner ta carrière. »
« Ecoute. » Jungkook soupira « De nous deux, celle qui à le plus à perdre, c'est toi. » Jungkook sourit « J'ai payer mon appartement cash. Je fais partie du groupe le plus banquable de la Corée. Ma carrière ? Même si c'est un scandale, on peut bien passer dessus. » Jungkook soupira « Te perdre.... çà c'est quelque chose que je ne veux pas imaginer. » Il caressa ses cheveux « Je veux pas y penser. Ni imaginer. Ma vie sans toi... c'est pas une vie Lucie. » Il caressa ses joues humides de larmes « I said before. There is no way out. » Il se pencha vers elle « No way out means, that... that baby. I'll love it probably as much as I love you. Because we made it. »
« Oh for fucks sake... » Lucie l'embrassa à pleine bouche « Je t'aime, je t'aime je t'aime je t'aime !! »
« Je sais. » Jungkook la souleva en l'embrassant « Reste un petit détail. » nota-t-il
« Mes parents... » marmonna Lucie
« Je pense qu'eux seront le moins problématique... » dit Jungkook
« Oncle Siwon.... » marmonna Lucie
« Bingo. » Jungkook la posa avec douceur au sol.
-
Diana fixa son fiancé et les membres de son groupe avant de regarder Lucie, Jungkook et les membres de BTS. La chanteuse française rit doucement. Lucie leur avait déjà parler et si Leeteuk avait voulut s'énerver... elle l'avait rapidement calmer en disant qu'eux au moins, étaient majeur. Leeteuk s'était calmer et avait admirer l'amour et la détermination de Jungkook. Il avait donc accepter la demande qui avait suivit avec fierté.
« Je vais épouser Lucie. » dit Jungkook simplement
« Vous êtes trop jeune ! » dit Siwon
« Siwon. Diana avait quinze ans quand Lucie est née. » nota Heechul « Mais pourquoi je sens que c'est pas la raison. »
« You're pregnant. » dit Elrick en regardant Lucie
« How ? » Lucie cligna des yeux
« Baby, I held your moms hair up when she was throwing up in my bathroom. I know you Warwick Girls and your eyes are gleaming, like those of your mom. » dit Elrick
« You're right... » marmonna Lucie « Je suis enceinte. »
« Je vais le tuer. » fit Siwon en se levant
« Siwon... » Donghae tira à sa manche « Reste assis. »
« Vous avez bien réfléchit ? » demanda Namjoon
« J'ai réfléchit à toutes les options possible. » dit Jungkook « Au niveau carrière je peux presque assurer notre avenir à moi seul. Autant niveau immobilier que financier. Pour le scandale que ça sera, et les fans, je sais que je vous mets dans l'embarras, mais je vous demande de respecter notre choix. »
« Et tu sais si c'est un garçon ou une fille ? » demanda Taehyung avec le sourire
« Un petit garçon. » murmura Lucie doucement
-
Jungkook regardait sa fiancée avancer vers lui dans sa robe blanche. Elle était simplement parfaite et les photos furent partout.
Mais le bonheur... cette chose éphémère ne reste pas longtemps.
Sur un tapis rouge une fan dégénéré se lança vers Lucie avec un poignard, mais Diana bloqua le poignard avec son propre corps.
-
Leeteuk tremblait, les mains crispés sur celles de sa fille.
-
Il fixa la pierre, s'agenouilla pour caresser le nom et soupira, en essuyant ses yeux.
« On était sensé vieillir ensemble. » murmura-t-il. « Qu'est-ce que je vais dire à Lily... ? » marmonnait-il
« Hé... » Donghae s'agenouilla près de son leader « Tu dois la laisser maintenant... »
« Je peux pas la laisser Donghae... » murmura Leeteuk « C'est ma femme. »
« Ta fille va accoucher, et ton autre fille a besoin de son papa, elle a déjà perdue sa maman. » dit Donghae doucement
« Comment je vais faire sans elle... » il caressa le nom « Comment je vais survivre sans l'amour de ma vie Donghae ? »
« Comme tu as toujours fait. En comptant sur nous. On sera toujours là. » Siwon l'aida à se relever
« On est ta famille. » dit Heechul en prenant son bras
-
« Bonjour mon cœur... » murmura Leeteuk assis dans la chambre de Lucie « Je suis ton grand-père... »
« Papa... » Lucie tendit la main à son père
« Mon ange... » Il caressa sa main « ton fils à tes yeux. » Il rit un peu « Il fera des ravages quand il sera grand. »
« Comme son père et son grand-père. » Lucie sourit doucement « Comment va ma petite sœur ? »
« Elle va bien. » Leeteuk sourit « Elle nous occupe au dortoir... Tu sais, ils sont tous revenu au dortoir.... »
« Je sais. Parrain m'a dit que Heechul avait aussi penser le faire et qu'il était moyennement d'accord. » dit Lucie en souriant « Et toi Papa.... comment toi tu vas ? » murmura Lucie
« Je vais. » Il soupira « Ni bien ni mal. » Il posa son petit fils dans son couffin « Je t'ai pas demander son prénom. »
« Jungsu. » dit Lucie doucement « Jeon Jungsu. » elle sourit
« Comme grand-père. » Leeteuk caressa les joues rondes du bébé « Elle me manque. »
Lucie se leva de son lit et vint enlacer son père.
« On va s'en sortir Papa. » Elle leva les yeux
« On va s'en sortir... » Il sera sa fille dans ses bras... « Je vais rentrer... avant que Siwon et Donghae décide de déguiser ta sœur en crocodile. »
« Quelque chose me dit qu'il est déjà trop tard. » Lucie sourit
« Je le crains fort. » Il rejoignit la sortie et sourit a BTS « Faites attention à mon petit-fils. »
« J'y veille. » fit Jungkook en souriant.
Il entra dans la chambre et prit son fils dans ses bras, avant d'embrasser avec passion sa femme.
« Bonjour Jungsu. » dit Jungkook en souriant « C'est papa. »
Leeteuk les regarda tous les deux et sourit en baissant la tête. Il y a plus de vingt ans, c'était lui avec Lucie... Il rentra au dortoir sauver son petit bébé de ses oncles maléfique et leurs onesies animaux. Quand a BTS ils regardaient tous le nouveau né.
« Jeon Jungsu... » Namjoon sourit « Bonjour je suis ton oncle Namjoon. » dit-il
« Joonie assieds toi. » fit Jungkook
« Eh je suis ton aîné. » dit Namjoon en s'asseyant
« Et moi je suis père et marié. » dit Jungkook en posant son fils dans les bras du leader.
« Oh Jungkook nononononon je vais le laisser tomber » dit Namjoon
« J'ai confiance en toi. » dit Jungkook amusé
« Je peux le prendre en photo ? » demanda Taehyung
« Fais-toi plaisir » dit Lucie en riant
Taehyung fit plusieurs photo du petit garçon dans les bras de Namjoon, Jimin prit le petit dans ses bras pour danser avec J-Hope dansant avec, Jin en tonton exemplaire prit la tâche de le changer, Yoongi le prit dans ses bras pour le mettre au lit et les six garçons regardaient Jungkook remettre bien les plies de sa couverture. Il embrassa la femme et la couvrit elle aussi.
« Repose toi mon cœur. » murmura Jungkook
« Tu reviens ? » murmura Lucie
« Je reviens dés que les gars sont partis. » dit Jungkook
« A toute à l'heure. » murmura Lucie
Jungkook sortit de la chambre et suivit les membres dans le parking sous-terrain. Namjoon attrapa son épaule calmement.
« Comment va Lucie ? » demanda-t-il
« Elle tient le coup. » dit Jungkook « Elle est forte pour son père, pour notre fils... mais elle a peur de rester seule longtemps et sa mère lui manque... Surtout maintenant. »
« Elle a l'air d'aller bien. » dit Taehyung
« C'est une bonne comédienne. » dit Jungkook « Elle est soulager que les membres de Super-Junior soient presque tous retourner au dortoir. »
« Comme ça Leeteuk est moins seul. » dit J-hope
« Voilà. Rentrer prudemment. Je vais retrouver ma femme et mon fils. » dit Jungkook.
« Bonne nuit Jungkook ! » fit Namjoon
Jungkook retourna chez sa femme et son fils et sourit un peu. C'était sa responsabilité maintenant...
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annenadden · 5 years
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Écrire pour tout et rien - ou - Be messy and complicated and afraid but show up anyways.
Chaque jour, je lis quelque chose, je vois quelque chose, j'entends un discours qui pousse ma pensée ailleurs ou plus loin. Ma compréhension ne cesse de s'agrandir et pourtant j'oublie ce que j'ai lu, je suis incapable de répéter ce que j'ai entendu. Tous les jours j'y pense, un peu ou beaucoup, selon le temps qu'il me reste. Je pense à l'oeuvre, la chose (officielle, sérieuse) que j'ai envie de construire avec des mots, des images, des sons. Un poème, ou une pièce de théâtre car il ne faut surtout pas que ce soit une entreprise capitaliste ou profitable. J'ai compris ça hier, mais je l'avais probablement compris à 20 ans. C'est probablement pour ça que j'ai tant résisté à me conformer au monde du travail, ce qui m'a mise dans le trouble financier très souvent. Très jeune j'ai détesté le système de paie à l'heure. J'avais 18 ans. Je travaillais dans une petite cabine de stationnement où je louais des voitures usagées. Mais il n'y avait que très peu de clients. Je trouvais ça absurde qu'on me paie à ne rien faire. J'y pense: c'est à cette époque que je suis devenue accroc à la loterie. Pour me désennuyer, j'avais découper 49 petits morceaux de papier marqués de 1 à 49. Je les mettais dans un chapeau ou un bol, je ne sais plus, puis je pigeais 6 numéros afin de créer des combinaisons. Puis je jouais à la loterie étatique celles qui m'apparaissaient ayant le plus de "potentiel". J'avais lu quelque part que la meilleure façon de gagner par hasard était de reproduire ce hasard...
Trente ans plus tard je n'ai toujours rien gagné. Certaines personnes ne peuvent s'arrêter de fumer, moi je ne peux m'arrêter de m'acheter du rêve. Je sais, c'est pathétique, mon fils a honte de moi lorsqu'il est témoin de l'un de mes achats. Je suis raisonnable tout de même, je ne dépense jamais plus de cinq dollars à la fois, sauf à Noël alors que le gros billet bien dodu coûte cinq fois plus. J'ai déjà arrêté pendant quelques semaines, mais à quoi bon? Si je prends des latte de temps à autres, un billet de loto c'est pas plus grave.
Bref je suis arrivée au point où je dois commencer à cerner mon sujet. Ça fait trois mois que j'y pense (un peu plus sérieusement), que je fais des recherches dans plusieurs directions. Je m'intéresse aux discours marginaux des personnes qui refusent de travailler dans un bureau, entre autres. Par exemple, la fille qui a décidé un jour qu'elle serait travailleuse autonome à la maison pour le reste de sa vie, malgré l'insécurité et l'irrégularité des revenus. Ça m'impressionne. Moi j'ai essayé, plus par dépit qu'autre chose, et j'ai vite compris que je détestais ça encore plus que le travail traditionnel. La solitude, devoir se vendre, je n'aime pas. Je ne sais même pas ce que j'ai à vendre. Au fil des ans j'ai réussi à faire un peu de sous en tant que travailleuse autonome mais c'était auprès de mes amies, je leur rendais service et elles savaient qu'elles contribuaient à mon portefeuille en même temps. Je ne chargeais pas cher, c'était plus comme du troc, une sorte d'échange charitable. J'aurais préféré travailler gratuitement pour elles et souvent, je le faisais.
Travailler pour des amies gratuitement me remplis de satisfaction. Je me sens utile, généreuse de mes talents et connaissances et ce sentiment suffit à me sentir bien. L'argent qui me revient ensuite m'apporte souvent une impression d'abuser de mes clients, comme si ça venait annuler ma générosité, presque comme si je les volais. Ça doit être mon fond catholique. Foncièrement, j'aimerais aider sans être payée, et recevoir assez d'argent d'une autre manière pour subvenir à mes besoins. Que mes besoins primaires soient couverts et je serais la femme la plus heureuse au monde en rendant service à plein de gens, en allant travailler là où on a besoin d'aide. C'est le principe derrière le revenu minimum garanti, d'ailleurs. J'ai besoin de me sentir utile, sinon je m'ennuie et je déprime. Ensuite, j'ai besoin d'argent mais c'est secondaire.
Le pire c'est quand tu occupes un "bullshit job" comme disent les Français. Tu t'habitues aux rentrées d'argent et tu finis par noyer ton sentiment d'inutilité dans une quelconque substance ou activité euphorique, par exemple en prenant des anti-dépresseurs. Ou tu fais un burnout. C'est tellement courant.
Donc je sais aujourd'hui que mon oeuvre parlera du système capitaliste et surtout de l'industrialisation. De leur impact sur les humains. Déjà je crois que plusieurs personnes de ma génération (les X), le plus souvent en silence car honteux, ont cessé d'essayer de "faire sa place au soleil". Car c'est ainsi qu'on parlait à 20 ans, dans les années 80, 90. Il fallait se battre pour cette place, rien ne nous était dû, il fallait accepter de jouer selon les règles du jeu capitaliste (le bonheur de consommer dans l'abondance) ou vivre en marge de celui-ci (se priver, vivre avec l'essentiel donc être malheureux). Dans tous les cas, échouer ou réussir à faire sa place au soleil était nécessairement et uniquement de notre ressort. Avec le recul je ne suis pas sûre que mes amies (et moi) qui nous jugeons comme ayant plus ou moins raté nos vies professionnelles sommes si nulles que ça. Et si nous avions eu raison de ne pas nous conformer? Et si, en résistant de multiples manières, souvent originales, au mode de vie capitaliste et consumériste nous avions pavé la voie à d'autres façons de vivre, pour nos propres enfants? Parce que oui, malgré tous les avertissements, nous avons eu des enfants. Souvents seules. Ce sont nos enfants qui font la grève du climat en séchant leurs cours. Nous ne sommes pas fières de nous, mais nous sommes fiers de nos enfants en esti.
Je m'égare. Que suis-je venue exprimer ici?
Ce n'est pas nouveau que je sois éparpillée, décentrée, sans plan d'action, zigzaguant mon chemin. J'ai préféré chercher l'amour au lieu d'un emploi pendant une grande période de ma vie. Je ne pensais qu'à ça, je ne m'intéressais qu'à trouver l'amour, c'était prioritaire, je n'avais pas d'ambition professionnelle, je voulais le grand Amour, des enfants, une famille à tout prix. Je travaillais pour passer le temps et pour payer mes comptes, mon loyer. J'ai pris des risques, je me suis souvent trompée, j'ai mis beaucoup (trop) d'énergie dans mon besoin d'être aimée et reconnue par les hommes. Effectivement être (bien) aimée a fini par apaiser mes angoisses, d'abord grâce à un enfant qui m'a forcée à devenir adulte, puis avec un homme normal qui partage mon toit depuis 12 ans déjà.
Mais si je revenais à mon vrai sujet, qui est...? Seigneur. Je suis si fatiguée de moi.
Oui, le capitalisme. Rien de banal. Tout ou rien.
J'écoutais Susan Sontag l'autre soir, sur YouTube, en caressant les cheveux de mon amoureux dont la tête reposait sur mes cuisses. Je ne connaissais pas cette autrice américaine, ni ses livres. J'ai aimé l'entendre parler. Il y a chez elle une quête de dire quelque chose de très intelligent, cohérent, tout en étant fidèle à sa vision de la vie. Elle m'a semblée têtue, du moins entêtée. Et compétitive face à l'homme qui discutait avec elle. J'ai ça un peu moi aussi. J'aime m'obstiner - surtout avec mes patrons, à leur grand désarroi. J'exige des preuves de ce que tu avances, et si tu échoues à me convaincre, je ne changerai pas d'idée juste pour faire plaisir à ton ego (ou bien: je cède et mens, pour plaire et flatter l'ego paternaliste du patron). La pire insulte que tu peux me faire c'est de me juger stupide. Laide, sans talent, méchante, étourdie, naïve, inconsistente, incohérente, agressive, ok, mais ne touche pas à mon intelligence. Qui ne se mesure pas, soit dit en passant.
Susan Sontag parlait de storytelling et c'était passionnant. Les histoires permettent de structurer la vie sinon on deviendrait fou. Ce n'est pas elle qui le dit c'est mon chum, qui poussait plus loin qu'elle la question de la différence entre les histoires de la vie réelle versus les histoires dans la littérature. Peut-être que j'écris pour me sauver de la folie. Plus ma vie est absurde (je travaille à temps plein dans une institution particulièrenent toxique depuis 4 mois) plus j'écris. Pendant trois ans avant cet emploi, j'ai très peu travaillé de façon traditionnelle; j'avais beaucoup plus de temps pour écrire et pourtant je ne le faisais pas. L'écriture serait donc thérapeuthique pour moi, c'est assez évident, mais l'est-elle pour une lectrice, un lecteur? Personne ne me lit. Ce texte a-t-il une valeur pour autrui? Si vous(?) saviez tous les textes que j'ai écrit avant de les effacer!
Il faudra un jour que j'accepte d'être ordinaire. De prendre le risque de ne pas être lue, ni écoutée, ni entendue. C'est comme l'amour: le jour où j'ai réellement compris dans mon corps et mon cerveau que la meilleure relation amoureuse était plate, ne contenait ni drame ni exploit ni passion dévorante, j'ai quitté une relation destructrice (mais satisfaisante sur le plan érotique) et commencé à mieux vivre, à mieux prendre soin de moi. Peut-être que ce sera le même chemin pour mon travail d'écriture (d'artiste?): quand j'aurai accepté que la plupart du temps, le lecteur s'ennuiera à me lire - et que ce sera suffisant - qu'il n'y a que de rares moments d'extase, que de courtes éclipses de magie littéraire dans des centaines de pages, peut-être alors pourrais-je commencer à en faire mon métier.
En attendant ce déclic, je pense au tirage (double sens!) de ce soir et termine ce long texte sur Tumblr comme une goutte de plus dans l'océan... Là où flottent des déchets de plastique et au fond duquel de magnifiques êtres vivants bioluminscents vivent en paix. Ils me survivront, avec ou sans capitalisme. Au montage, je terminerais avec la scène finale belle et sinistre du Grand Bleu. Une fin ouverte, mais hey! c'est si fréquent qu'on est habitué à la frustration.
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reseau-actu · 5 years
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Fidèles à leurs valeurs mais en phase avec leur époque, les aristos ont le vent en poupe. Descendants des familles nobles de l'Ancien Régime, ils réussissent dans les affaires, l'armée, les médias, la politique... Plus que jamais, ils intriguent et fascinent. Enquête sur leur vrai pouvoir.
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Près de 230 ans après la prise de la Bastille, ils sont toujours là. Fiers de leurs racines, de leurs valeurs et de leur façon de vivre, un pied dans le passé mais un autre solidement ancré dans la modernité. Et cela marche plutôt bien pour eux: ils réussissent dans les affaires, la haute administration, en politique, au cinéma, au théâtre, dans le monde des lettres, dans la banque ou encore dans l'armée, arpentant les cercles du pouvoir avec une persistance déconcertante, créant des start-up avec la fougue de leurs ancêtres partant aux croisades, aussi à l'aise dans les états-majors du CAC 40 que sous les ors de la République ; dans leurs châteaux où suinte le charme de l'Histoire qu'au Jockey Club, leur «QG» parisien à l'ambiance proustienne. Là-bas, le personnel leur donne encore du «Monsieur le comte» comme au bon vieux temps. Ils adorent! Mais chut… Depuis la Révolution française, les aristos ont appris une règle d'or: celle de la discrétion. Dans un pays qui a coupé la tête de leurs aïeux et qui nie leur existence juridique depuis 1848, ils savent se montrer prudents, voire humbles.
Mais même ceux qui voudraient faire oublier leur particule n'y parviennent pas. Plus le temps passe et plus l'aristo de service attise la curiosité. On aime tant le cuisiner sur ses origines et son mode de vie, l'imaginer vivant dans une demeure aussi vaste que Downton Abbey, avec tout le personnel qui va avec ; ou, à l'opposé, fauché comme les blés, déplaçant une à une les bassines sous les kilomètres de toiture de son château, forcément en péril.
Les clichés ont la vie dure, mais les aristos, pourtant, sont toujours là, défiant le temps qui passe et les révolutions en tout genre: française, industrielle, des mœurs, Internet… Même à la mort de Johnny Hallyday, ce sont eux que l'on appelait à la rescousse: le 5 décembre 2017, Laeticia saisissait son téléphone pour joindre le plus people des curés, le père Alain Maillard de La Morandais, issu de l'ancienne noblesse bretonne. Ce dernier, plus connu comme aumônier des politiques que des rockers, se précipitait à Marnes-la-Coquette pour donner l'extrême-onction à l'idole des jeunes (et moins jeunes). Quelques jours plus tard, lors de la messe d'enterrement de Johnny en l'église de la Madeleine, c'est encore un aristo qui prononçait le sermon entendu par des millions de téléspectateurs. Et pas n'importe lequel ; il s'agissait du vicaire général du diocèse de Paris, Mgr Benoist de Sinety. À ses côtés, quatre enfants de chœur au visage d'ange: Juvénal Osmont d'Amilly, Bruno et François du Fayet de La Tour, Geoffroy du Pré de Saint Maur. Des noms qui fleurent bon l'Ancien Régime… «En toutes circonstances, la noblesse est aux côtés de son Église pour offrir l'exemple de la foi», relève avec humour l'historien Éric Mension-Rigau qui raconte cette anecdote, parmi bien d'autres, dans son Enquête sur la noblesse (Perrin), à paraître ces jours-ci.
Le secret de leur étonnante longévité
Au cœur de ses investigations: «la permanence aristocratique», ou l'étonnante durabilité de ces inoxydables aristos traversant les siècles avec désinvolture, comme si de rien n'était. «Même si les descendants de la noblesse ne sont plus structurellement placés au sommet de la pyramide sociale, comme l'étaient leurs ancêtres sous l'Ancien Régime, ils bénéficient encore d'un atout majeur: la capacité à durer. Ils ont derrière eux une histoire trop longue pour qu'elle soit réductible à ses ruptures, fût-ce la Révolution. Consacrés par l'épreuve du temps, ils n'ont pas à fournir la preuve de leur résilience», écrit l'auteur.
«Les aristos ont une place à part dans l'imaginaire collectif et je crois que, globalement, il y a beaucoup de bienveillance à leur égard...»
Denis de Kergorlay
Président du Cercle de l'Union Interalliée, haut lieu de rassemblement des élites françaises (aussi bien bourgeoises qu'aristocratiques, mais aussi littéraires, politiques…), Denis de Kergorlay a son idée sur le sujet. «Les aristos ont une place à part dans l'imaginaire collectif et je crois que, globalement, il y a beaucoup de bienveillance à leur égard, même si nombre d'entre eux n'en ont pas vraiment conscience. Et pourtant, j'y vois une clé de leur survivance, explique-t-il. Quand j'étais, dans ma jeunesse, chez Médecins sans Frontières, on me surnommait affectueusement “le Comte” ou “Monsieur le Comte”, et ce n'était ni par déférence archaïque ni par rejet mais plus par moquerie amicale. Pour les gens, être un aristo est un élément positif. À preuve, je me souviendrai toujours de cette hôtesse de l'air américaine qui, alors qu'elle voulait me convaincre d'accepter un surclassement en business sur un vol Washington-San Francisco, chose que je me refusais dans ma jeunesse, a fini par brandir son ultime argument:“You will feel like a real aristocrat!” Il est frappant de constater que l'aristocratie continue de captiver les gens, reprend Denis de Kergorlay, et ce sur l'ensemble de la planète. Je pense que son véritable pouvoir est presque invisible et pourtant réel. On peut le qualifier de “soft power”… J'étais en Californie chez mon amie Joan Baez au moment du mariage de Lady Di, en 1981. J'ai été tout à la fois amusé et sidéré de voir cette grande égérie des années 1960 fascinée par le “royal wedding”. Elle a passé la nuit entière scotchée devant la télévision alors que, pour moi, c'était un non-événement!»
La force de l'ancrage local
Pour Roland du Luart, ancien vice-président du Sénat et actuel président du Jockey Club, le premier devoir de la noblesse est de servir la société. - Crédits photo : STEPHAN GLADIEU POUR LE FIGARO MAGAZINE
Anachroniques et fascinants pour certains qui voient en eux d'étranges survivants du passé, les aristos seraient-ils en train de reprendre du pouvoir dans la société, si tant est qu'ils l'aient jamais perdu? «Dans nos familles, ce n'est pas la recherche du pouvoir qui nous anime mais la volonté de servir», rectifie le marquis Roland du Luart, ancien sénateur de la Sarthe et vice-président du Sénat, qui a consacré toute sa vie à la politique, à l'image de son grand-père, qui a donné son nom à une rue de la petite ville du Luart. C'est là qu'il se rend chaque semaine, délaissant la vie parisienne et le Jockey Club, dont il est le président, pour se consacrer à son château familial - «beaucoup trop grand et coûteux à entretenir pour notre époque, mais il se trouve que c'est là que j'habite!», s'excuse-t-il -, mais aussi par fidélité envers ses anciens électeurs dont il a su, toute sa vie durant, défendre les intérêts, particulièrement sur les questions agricoles dont il était devenu le spécialiste dans l'hémicycle du Palais Bourbon. «Ma famille a toujours su conserver un ancrage local très fort, reprend-il. Nous n'avons pas émigré pendant la Révolution ; en 1914, des dépendances de notre domaine étaient transformées en hôpital et, durant la Seconde Guerre mondiale, mon grand-père s'était engagé dans la résistance. Œuvrer au service des autres et de notre pays est inscrit dans nos gènes. Cela ne vous donne pas nécessairement le pouvoir, mais au moins une certaine forme de reconnaissance.»
«Mon quotidien est fait de pression et de passion.»
Richard de Warren
La volonté de servir la société est aussi ce qui a présidé à l'orientation de Richard de Warren vers l'ENA, après HEC et Sciences Po. Voyant dans le service de l'État un idéal, il s'est engagé dans la diplomatie. Puis il a décidé de se réorienter vers le secteur privé. «Compte tenu de mon tempérament, il m'a semblé évident que la meilleure façon de servir la société était de participer à la création de valeur», explique Richard de Warren. Après plusieurs années passées au sein du groupe LVMH (directeur financier de Moët & Chandon, directeur général de la division New Ventures Parfums et Cosmétiques), puis dans un fonds d'investissement, il s'est lancé dans un projet entrepreneurial d'envergure: la création de l'Hôtel Alfred Sommier, un cinq-étoiles ouvert il y a sept mois au cœur du quartier de la Madeleine, à Paris, dans l'ancien hôtel particulier de ses ancêtres Sommier. Ces industriels du sucre, propriétaires du château de Vaux-le-Vicomte, ont noué, au XIXe siècle, des alliances avec des familles renommées. Deux ans et 15 millions d'euros de travaux ont été nécessaires pour transformer ce lieu unique en hôtel de grand luxe où l'on se sent reçu comme un invité de la famille. «C'est un projet de vie, confie Richard de Warren. Entrepreneur sur le tard, j'ai pris mes risques financiers et professionnels en m'orientant vers une voie beaucoup moins tracée que dans la haute fonction publique ou beaucoup moins soutenue que dans les grands groupes. Mon quotidien est fait de pression et de passion. Je me réjouis d'avoir créé cinquante emplois et de faire revivre, à travers l'Hôtel Alfred Sommier, la fibre entrepreneuriale de mes aïeux.»
Le Bottin mondain des PDG
Fini le temps où l'aristocratie pouvait vivre sans travailler et se consacrer aux bonnes œuvres, aux mondanités et aux voyages! Il fut une ��poque où, dans la noblesse, la seule orientation professionnelle envisageable était la diplomatie ou l'armée. On entrait à Saint-Cyr ou à Polytechnique en regardant de haut les HEC et autres diplômés des écoles de commerce, perçus comme de vulgaires «épiciers». Les temps ont bien changé. La progressivité de plus en plus forte de l'impôt sur le revenu, la spirale des droits de succession, l'ISF et maintenant l'IFI sont venus laminer les fortunes d'antan, contraignant les nobles à se retrousser les manches. Et ils font plutôt bonne figure dans les affaires. La liste des PDG (ou anciens PDG) des grandes entreprises françaises a des airs de Bottin mondain, du comte Augustin de Romanet de Beaune (ancien président de la Caisse des dépôts, PDG d'Aéroports de Paris) au comte Pierre-André de Chalendar (PDG de Saint-Gobain) en passant par le comte Henri de Castries (ancien PDG d'Axa), Stanislas de Bentzmann (PDG de Devoteam), Arnaud de Puyfontaine (président du directoire de Vivendi), sans oublier le comte Jean-Dominique Senard, ex-président de Michelin et digne représentant de la noblesse pontificale, nommé récemment président de Renault en remplacement de Carlos Ghosn. «On ne pouvait pas trouver meilleure antithèse de Ghosn que Jean-Dominique Senard, qui est un homme extrêmement intègre, d'une grande rigueur morale. Il incarne ce qu'il y a de mieux dans les valeurs aristocratiques», glisse Éric Mension-Rigau.
Une saine horreur du bling-bling
Autre aristo occupant un poste clé: Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef. Ce bouillonnant chef d'entreprise, créateur de The Phone House, a d'ailleurs présidé le jury du prix ANF Entreprendre 2016, lancé par le duc d'Uzès, à la tête de la vénérable Association d'entraide de la noblesse française qui œuvre au rayonnement de l'aristocratie mais aussi, donc, à la stimulation de l'esprit entrepreneurial chez les jeunes aristos. Et ils sont nombreux à se lancer. «Le monde entrepreneurial est un espace où les nobles n'ont aucune raison de se sentir mal à l'aise, reprend Éric Mension-Rigau. Guerriers et aventuriers peuvent y exercer leur goût du risque, leur sens du sacrifice et leur volonté de conquête. Certains d'entre eux se montrent particulièrement dynamiques et conquérants.»
Le commissaire-priseur Thierry de Maigret dans son antre de la rue de Montholon, à Paris. - Crédits photo : STEPHAN GLADIEU POUR LE FIGARO MAGAZINE
Le parcours de Thierry de Maigret mérite ainsi d'être souligné. À 51 ans, ce commissaire-priseur qui a repris l'étude d'Antoine Ader en 2000 est devenu une figure incontournable de l'hôtel Drouot où il organise une cinquantaine de ventes réputées pour la qualité des objets proposés. «Le fait d'être un aristo n'a pas été décisif dans le développement de mon étude, confie-t-il. La compétence l'emporte sur toute autre considération. Mais il est vrai, cependant, que cela inspire confiance. Dans mon métier, on entre souvent chez les gens. Avoir reçu une bonne éducation et savoir se comporter dans un salon sont des plus indéniables.»
Laurent de Gourcuff au sommet de la Cité de l'architecture et du patrimoine. - Crédits photo : STEPHAN GLADIEU POUR LE FIGARO MAGAZINE
Laurent de Gourcuff, qui appartient à une ancienne et prestigieuse famille de la noblesse bretonne, fait également partie de ces aristos qui ont le vent en poupe. La réussite de ce quadragénaire est tout simplement saisissante. Partant du rachat de la célèbre discothèque parisienne Les Planches en 2007, ce diplômé de la European Business School qui a grandi dans le XVIe arrondissement de Paris a transformé son goût de la fête en une fabuleuse success-story, s'imposant désormais comme un acteur incontournable de l'hospitalité en France, avec un portefeuille de lieux parmi les plus branchés de la capitale: des restaurants (Monsieur Bleu, Loulou, le Girafe, Apicius…), des clubs (Raspoutine, Castel, Le Madam…), mais aussi des espaces uniques à privatiser pour des réceptions. Son groupe, Paris Society (ex-Noctis), qui a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 100 millions d'euros en 2018, emploie près de 1 000 collaborateurs. L'an dernier, Laurent de Gourcuff a su convaincre le groupe AccorHotels d'entrer dans son capital. Rien ne semble devoir arrêter ce boulimique de travail qui n'a de cesse d'imaginer de nouveaux projets.
Pas question non plus de céder au bling-bling, pour lequel l'aristocratie a toujours eu une saine horreur...
Parmi «ses» lieux à venir en 2019: le 52 Champs Élysées, un restaurant qu'il va ouvrir avec son associé Gilles Malafosse (chargé du pôle restauration) sur le toit-terrasse de 500 mètres carrés de l'ancien Virgin Megastore (prochainement Galeries Lafayette) offrant une vue à 360 degrés sur tout Paris. Mais aussi une plage à Saint-Tropez (Loulou à Ramatuelle), un espace de réception de 400 mètres carrés au premier étage de la gare Saint-Lazare ; ou encore un nouveau restaurant à l'Opéra Garnier. «Ce sera l'une des plus grandes terrasses de Paris!» annonce Laurent de Gourcuff qui n'a de cesse de rendre ses lettres de noblesse à la fête et à l'art de vivre. Mais, malgré son succès, cet entrepreneur sait garder les pieds sur terre et il n'a rien du noctambule invétéré que l'on pouvait imaginer avant de le rencontrer. «Je ne bois pas une goutte d'alcool, et j'arrive tous les matins à 8 heures à mon bureau des Champs-Élysées», assure ce jeune père de famille. Pas question non plus de céder au bling-bling, pour lequel l'aristocratie a toujours eu une saine horreur, préférant l'élégance morale aux signes extérieurs de richesse par trop visibles!
«La force propulsive du passé»
«Si la noblesse a toujours eu conscience qu'elle doit tenir son rang pour exister, elle ne cherche pas à paraître. Elle n'a pas besoin des écriteaux de sa réussite, rappelle Éric Mension-Rigau. Elle cultive au contraire l'art de porter la fortune avec sobriété, se complaît dans la simplicité, l'humilité, voire le renoncement.» À la fin du XIXe siècle, le duc de Broglie, qui se mettait en habit noir pour le dîner, servi par un maître d'hôtel, ne voyageait-il pas en troisième classe quand il se rendait à Paris? «Dans une société guidée par le culte de l'urgence et du résultat, où le souci de la rentabilité affaiblit le désir de perfection morale et esthétique, elle (la noblesse, NDLR) offre une boussole de sens, estime l'historien. Elle rappelle la nécessité de la lenteur, de la continuité, de l'attachement aux permanences et, mieux qu'aucun autre groupe social, manifeste la force propulsive du passé.» C'est pour cela qu'elle demeure, plus moderne que jamais, fidèle à elle-même, à ses valeurs et à ses devoirs.
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Pousser des cris d’Orphée
Hier le soleil brillait. J’ai pensé que tu aurais aimé le savoir. Les détails anodins sont parfois les plus signifiants. Le soleil brillait alors que tu n’étais pas là. Quel idiot ce soleil. Je l’ai regardé avec mépris. Je m’y suis brûlé la rétine.
Ma mère m’a envoyé un message il y a quelques mois "Tout.va.bien.ici.je.t.embrasse”. J’ai trouvé cela si alarmant que je suis revenu dans notre ville natale. Ma mère n’envoie pas de message pour ne rien dire. Ma mère n’envoie pas de message tout court. Elle ne m’embrasse jamais. Ma mère met des points entre les mots, pas d’espace. Les gens pensent que c’est parce qu’elle ne sait pas les faire mais je me dis que c’est voulu, pour leur donner plus d’importance. Chacun devient une phrase en lui-même alors. Il faut marquer une pause en le lisant. On se laisse le temps d’apprécier sa forme, la rotondité des caractères puis son sens vient nous percuter doucement dans ce centième de seconde de répit accordé par le point.
Ma mère est comme ça, un peu poète, elle dit vieux comme émeraude des choses qui datent d’Hérode, et les cris d’orfraie se parent de musicalité en sa bouche en devenant cris d’Orphée.
Je ne t’ai jamais présenté ma mère. J’aurais pu. Mais je t’ai gardé pour moi. C’est drôle. Non en fait cela ne l’est pas. C’est étrange cette manière de dire “c’est drôle” à propos de choses qui ne nous font pas rire.
Ma mère a ouvert la porte. Elle n'a pas eu l'air surpris. Je lui ai dit bonjour, voilà je suis là. Elle a dit oui je vois. Je t'ai dit que ma mère ne parlait pas beaucoup. Encore moins de ses émotions. Je lui ai dit tout va bien. Elle a dit oui, tu restes combien de temps, je te préviens j'ai rendez-vous cet après-midi à 15h. Tu as rendez-vous ah bon avec qui ? Oh j'ai ma chimio à faire. J'ai dit oh ta chimio ah bon. Oui ma chimio qu'est-ce que tu veux manger tu dois être affamé.
J'ai mangé sans passion et ne l'ai pas accompagné. Pourquoi ? Je suis lâche tu le sais, sinon peut-être serions-nous encore ensemble aujourd'hui. J'ai erré dans l'appartement, rassemblant les souvenirs.
Le vieux coffret contenant mes photos d’enfance était maintenant aussi empli de lettres. Des lettres avec des espaces, des points, des majuscules, des post-scriptum, des fautes, des ratures, bref tout ce qu’on trouve dans des lettres. Des lettres vieilles comme émeraude, d’autres plus récentes, des lettres comme des cris d’Orphée avec des espaces et pas des points, comme pour mieux perdre les mots dans le vide du papier. Il m’a fallu cela pour réaliser que toute ces années ma mère n’en finissait pas de bavarder sans mot dire, que tout ce temps s’était étendu sur le papier de ses billevesées, que l’attente s'était faite latente grâce à des anecdotes comme synecdoque de sa vie et de ses sentiments. 
“24 novembre, il fait froid, l’hiver est la. Quand tu étais enfant tu jouais aux boule de neige, tu faisais des bonommes. Tu étais si genti quand tu étais petit. Une fois au parc tu avais attraper froid, la fiévre te faisait deliré et tu riais sans cesse et je me suis dit que tu pourrais être hereux malgré les dificultés de la vie, ca m’a rassurée, je me suis dit que j'avais réussi à t'élever” 
Après avoir lu cela je n'étais pas sûr d'être bien élevé, il me semblait être au plus bas. Si gentil quand j’étais petit, de cela je ne me souviens pas, j’ai tout oublié de l’enfance, il me semble avoir été un bambin quelconque, une de ces petites créatures égocentriques, d’avoir commis mon lot de génocides de fourmis et de moqueries de camarades. Je parlais peu alors, cela revêt souvent les aspects de la gentillesse pour les parents. 
Le soir approchait. Je suis sorti. De fil en aiguille, de bar en bar, j'ai embrassé un garçon, ne me demande pas comment il s’appelait. Je ne demande plus leur nom depuis longtemps. Rarement, pour la forme, pour l’hygiène, je dis cette banalité, comment t’appelles-tu, oh ah oui enchanté, alors que cela ne m’enchante pas plus que ça puis j’oublie. Je suis devenu ainsi, je flirte de sang-froid, j’ai oublié cette petite comédie des sentiments que je te jouais.
Sous les néons, je ne devinais rien que ses dents brillantes et des traits caméléons. Arrivés chez lui, nous avons couché ensemble dans le noir. Ses étreintes avaient l'abandon suintant des objets perdus. Chez lui, tout ressemblait à chez moi, une bibliothèque trop remplie, un vieux chat maladif. J’ai pris une douche pour me laver de ses miasmes de solitude. Dans sa salle de bains, pas un miroir. Je lui ai dit bon j’y vais, il m’a dit attends je te raccompagne à la porte, on n’est pas des sauvages.
La lumière crue du hall d’entrée démasqua un homme d’âge mûr. Les traits autrefois gracieux se perdaient dans la peau fatiguée de les supporter, le corps anciennement athlétique criait la fatigue des années. Cela ne me gêna pas outre mesure. J'ai toujours aimé les ruines. Le reflet qu'il me renvoyait me déplut en revanche. 
Alors que je m’apprêtais à partir, il me regarda de ses yeux fanés et me dit merci A, je me suis figé, j’ai dit A, comment connais-tu ce nom, qui est cette personne, je ne la connais pas, peut-être portait-elle mon nom mais ce n’est pas moi. Il m’a dit, je t’ai aimé il y a 10 ans, tu sortais de l’enfance et j’étais vigoureux alors, dans la fleur de l’âge. Je sus alors qu’il se trompait car personne ne m’avait aimé, non, je t’aime, ces trois mots maudits ne me furent jamais dits, je t’aime, quelle étrangeté tout de même. Sa peau flasque recouvrait des traits inconnus. Je ne sais pas qui vous êtes. Il a dit oui, tu as tout oublié en partant, et la ville et ses rues, et nous. Tais-toi, je ne veux plus rien savoir. Je l’ai claqué, il en fit de même avec la porte.
Sur le chemin du retour, j’errais longtemps, perdu, il avait raison, les rues m’étaient étrangères et ce que je fus me fuyait. Le lendemain je dormais toute la journée. En me levant au crépuscule, j'embrassais ma mère en même temps que sa finitude. Jamais nous ne nous étions laissés aller à de grandes démonstrations de tendresse auparavant.
Depuis ? Depuis rien. Elle se refuse à dire le mot en C. La vie continue, en même temps que cette étrange gestation qu’elle avait depuis des années de cette tumeur. Se succèdent les sirènes des ambulances, de ses yeux la valence, de ses cheveux l'avalanche.
L'autre soir elle a hurlé dans la salle de bains : "Regarde. Regarde ça". J'ai regardé. Ma mère était devant le lavabo incrédule. Elle semblait se chercher des poux, les mains dans les cheveux. Une poignée est tombée, les frisures sombres sur l'immaculée céramique. Son regard les a suivis, s'est porté sur le reflet puis sur sa chevelure. On y lisait une expression sans nom, la surprise, la tristesse et une étrange détermination. Très bien. Les ciseaux ont crissé plusieurs fois. " Voilà, c'est tout." Elle a relevé la tête, toute en majesté, comme une amazone qui venait de se couper le sein. Elle a souri à sa victime, a fait couler l'eau. Elle a redit "Voilà." Elle a ajouté "bonne nuit" et a quitté la salle de bains.
J'ai pris l'arme du crime. Ces cheveux que tu aimais tant caresser ont chu dans l'évier, sans protester. Pour une fois je n'ai pas trop parlé, pour une fois j'ai juste dit "Voilà c'est tout".
Le lendemain, je suis parti et l’ai laissée là avec son crâne ras et ses lettres. J’ai dit il faut que je rentre, j’ai des tas de choses à faire. elle a dit ah oui ah bonne route, tiens mange ça avant de partir et prends ça et ça et ça, ça pourrait te servir. Je n’avais rien à faire en vérité. Je suis lâche oui. Mais il est des poltrons qu'on a trouvé courageux car ils n'avaient pas eu la bravoure de fuir. 
Je m’en suis allé, devant la porte d’entrée de l’immeuble, je me suis retourné, elle était juste là derrière moi, à me suivre comme mon ombre, comme Eurydice croyant sortir des enfers. Elle a vu mon regard, m’a dit je vais rester là maintenant, je vais peut-être y rester. Alors, dans un dernier cri d’Orphée, je lui ai murmuré nos secrets au creux de l’oreille.
Je t’écris de la gare dans la cohorte des départs et arrivées, la valse des adieux d’inconnus sur les quais me fait escorte. Il est certaines choses qu’on ne peut raconter à personne mais qu’on ne peut taire sans quoi on finit par les hurler malgré nous dans nos actes et dans nos interactions quotidiennes. Peut-être est-ce cela les cris d’Orphée, ces mouvements subits du cœur qui nous pousser à en exprimer sa contenance. J’en ai tant d’autres à te chanter pour t’expliquer mon silence soudain depuis un an. Je serai de retour à la capitale d’ici ce soir. Si le cœur t’en dit, fais-moi signe quand tu recevras cette lettre. 
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yes-bernie-stuff · 4 years
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Verset du jour et ses passages
La bouche du juste est une source de vie. Proverbes 10.11 Proverbes 10.9-16 9 Celui qui marche dans l'intégrité marche en sécurité, mais celui qui emprunte des voies tortueuses sera découvert.10 Celui qui cligne de l'oeil est cause de souffrance, et celui qui parle comme un fou court à sa perte.11 La bouche du juste est une source de vie, mais la violence accompagne tout ce que disent les méchants.12 La haine fait surgir des conflits, alors que *l'amour couvre toutes les fautes.13 On trouve la sagesse sur les lèvres de l'homme intelligent, mais le bâton sur le dos de celui qui est dépourvu de bon sens.14 Les sages retiennent la connaissance, mais quand un fou parle, la ruine est proche.15 La fortune du riche est sa ville fortifiée, mais ce qui fait la ruine des faibles, c'est leur pauvreté.16 Le salaire du juste sert à la vie, le revenu du méchant sert au péché.
Ezéchiel 23.1-21 Deux soeurs prostituées23 La parole de l'Eternel m'a été adressée: 2 «Fils de l'homme, il y avait deux femmes, filles de la même mère.3 Elles se sont prostituées en Egypte, elles se sont prostituées dès leur jeunesse. Là leurs seins ont été pelotés, là leur poitrine de fille vierge a été caressée. 4 La grande s'appelait Ohola, et sa soeur Oholiba. Elles étaient à moi et elles ont mis au monde des fils et des filles. Ohola, c'est Samarie; Oholiba, c'est Jérusalem.5 »Ohola s'est prostituée au lieu de rester à moi. Elle s'est prise de passion pour ses amants, ses voisins assyriens.6 Habillés d'étoffes violettes, ils étaient gouverneurs ou magistrats. C'étaient tous de séduisants jeunes hommes, des cavaliers montés sur des chevaux.7 Elle s'est offerte à eux, à toute l'élite des Assyriens. Elle s'est rendue impure avec tous ceux pour lesquels elle s'était prise de passion, avec toutes leurs idoles.8 Elle n'a pas abandonné sa vie de prostituée commencée en Egypte, lorsqu'on couchait avec elle alors qu'elle était jeune. Des hommes avaient caressé sa poitrine de fille vierge et l'avaient entraînée dans leur prostitution.9 »C'est pourquoi, je l'ai livrée à ses amants, aux Assyriens pour lesquels elle s'était prise de passion.10 Ils ont dévoilé sa nudité, ils ont pris ses fils et ses filles, et elle, ils l'ont tuée par l'épée. Elle a servi d'exemple pour les femmes, à cause des jugements qu'on a mis en oeuvre contre elle.11 »Sa soeur Oholiba a assisté à tout cela, mais elle s'est montrée encore plus déréglée qu'elle dans ses élans passionnés. Ses prostitutions ont dépassé celles de sa soeur.12 Elle s'est prise de passion pour les Assyriens, ses voisins qui étaient gouverneurs et magistrats, habillés magnifiquement, qui étaient des cavaliers montés sur des chevaux, tous de séduisants jeunes hommes.13 »J'ai vu qu'elle s'était rendue impure, qu'elles avaient toutes les deux suivi la même voie.14 Elle est allée même plus loin dans ses prostitutions. Elle a aperçu des hommes sculptés sur les murs, des représentations de Babyloniens peints en rouge,15 avec une ceinture autour de la taille et sur la tête des turbans qui flottaient au vent. Tous avaient l'apparence d'officiers et ressemblaient à des Babyloniens, chaldéens par leur pays de naissance.16 Elle s'est prise de passion pour eux au premier regard et leur a envoyé des messagers dans leur pays.17 Alors les Babyloniens sont venus vers elle pour partager le lit des amours, et ils l'ont rendue impure par leurs prostitutions. Elle s'est rendue impure avec eux, puis elle s'est détachée d'eux.18 Elle a montré son penchant pour la prostitution, elle s'est montrée entièrement nue. Alors je me suis détaché d'elle comme je m'étais détaché de sa soeur.19 Elle a multiplié ses prostitutions, en souvenir de l'époque où elle était jeune, où elle se prostituait en Egypte.20 Elle s'est prise de passion pour des pervers, dont le membre est pareil à celui des ânes et la jouissance pareille à celle des chevaux.21 »Tu as voulu regoûter aux crimes de ta jeunesse, à l'époque où les Egyptiens caressaient ta poitrine à cause de tes seins de jeune fille. Un service proposé par UniversdelaBible.net
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pierregattaz · 7 years
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Ma France en 2022
À quoi ressemblerait la France en 2022, si les réformes pertinentes avaient été menées sans faiblir ? Forcément subjective, voici la vision à laquelle je crois profondément. Ce matin, j’ai pris le train pour aller visiter la nouvelle usine de mon groupe à Château Renault. C’est une grande fierté. Un bâtiment ultra-moderne et flambant neuf qui vient compléter celui existant depuis plus de 30 ans. C’est la sixième usine du groupe : 200 emplois en plus, inaugurée voilà 1 an tout juste. Les simplifications administratives, fiscales et sociales, combinées aux baisses de prélèvements obligatoires nous avaient redonné des marges dès 2017. Cela nous a permis de continuer à investir, d’accélérer la formation des salariés, d’être plus agiles, de monter en gamme et, au final, de gagner des parts de marché partout dans le monde. Les réformes du code du travail ont simplifié le droit social existant, retiré des contraintes et facilité le dialogue avec les salariés. En plus, le gouvernement a tenu un cap cohérent, lisible, ramenant petit à petit la confiance dans le pays. Tout cela nous a convaincu de lancer l’investissement nécessaire pour une nouvelle usine en France. Même nos partenaires étrangers ont trouvé ce choix logique – plus personne n’est venu nous faire du « french bashing » : des salariés formés et motivés, des compétences nombreuses et de haut niveau, une administration exigeante mais aidante, une cohérence d’action dans la durée de la part de notre gouvernement, un environnement réglementaire et législatif drastiquement simplifié, des relations continues avec les élus locaux qui se traduisent par des baisses de la pression fiscale locale et une meilleure gestion… Au final, la confiance des forces vives est revenue, notre image internationale a profondément changé, notre croissance est repartie. La France est devenue depuis quelques années l’eldorado de l’esprit d’entreprise, et ça se sent. En arrivant sur place, j’ai rendez-vous avec les représentants des salariés pour définir un plan de formation et une réforme de la participation. Je veux introduire de nouveaux robots pilotés par intelligence artificielle. Ils devraient nous permettre d'améliorer encore notre productivité et notre qualité. Les salariés sont un peu inquiets – ils ne veulent pas se faire dépasser par la technologie. Je sais que la discussion sera comme à chaque fois tonique et de très bon niveau car, depuis la réforme des instances représentatives des salariés, on a moins d’interlocuteurs mais ils sont très bien formés, plus pertinents et donc plus pugnaces. Je m’accroche régulièrement avec le représentant syndical. Il est coriace et travaille ses dossiers. Je me suis dit que, quand il finirait son mandat syndical, je lui proposerais bien d'encadrer certaines équipes commerciales. Il en a la capacité. Il s’est véritablement révélé dans son mandat. L’autre sujet va être la participation. Partager mieux la valeur créée, entre actionnaires, salariés, dirigeants, voilà un sujet de débats sans fin. Depuis la réforme fiscale sur les plus-values et le renforcement des outils d’intéressements, les discussions se passent mieux car personne ne se sent lésé. Transparence, éthique et exemplarité, voilà comment la grande majorité des chefs d’entreprise gèrent désormais ces sujets, y compris leurs propres revenus. À la voiture-bar du train, un commerçant de Nevers m’interpelle. Il tient à m’expliquer comment il a participé à la revitalisation de son centre-ville. Initialement il était dans la vente de vêtements et d’articles sportifs. Un commerce voué à la fermeture comme beaucoup de ses collègues s’il n’avait pas pu évoluer et s’adapter rapidement. En changeant ses horaires, en étant actif sur internet et surtout en proposant de nouveaux services. Il s’est également associé avec de nouveaux entrepreneurs qui ont des idées de commerces complémentaires, et ils veulent travailler en symbiose. Vins bios, spécialités de la région, librairie et jeux… Il parle avec passion de son projet, de sa ville, des atouts qu’il y voit. Il veut travailler avec la mairie pour développer le tourisme, attirer de nouvelles compétences. Il a aussi rencontré ses amis entrepreneurs du bâtiment pour relancer l’urbanisme, me parle de bâtir au milieu de la maison de retraite un CFA pour les métiers de la restauration pour recréer du lien social. Une super idée qui a déjà fait ses preuves. Il fourmille de projets et d’envies. Juste à côté de nous, une boulangère se joint à notre conversation. Elle a une boulangerie industrielle bio et propose ses pains partout dans la région Auvergne Rhône-Alpes. Elle est heureuse et surtout fière de ses 5 salariés, dont 2 compagnons, et de ses 3 apprentis. Les jeunes ont retrouvé le goût des métiers techniques me dit-elle. Ils adorent de ce qu’ils font. Parfois, les plus vieux ressortent leurs vieux clichés : voies de garage, métiers pénibles… Et elle les entend leur répondre : épanouissement, plaisir du travail bien fait, contacts avec les clients ! Ils savent parfaitement que leurs métiers vont évoluer et cela leur va très bien. Ils devront se former tout au long de leur vie et ils y sont prêts. « Il n’y a pas de fatalité à la désertification de nos campagnes » me dit-elle. Sur ses trois apprentis, un est un jeune migrant isolé. Notre boulangère était sceptique au départ, mais la greffe prend. « Il sait pourquoi il est là » me dit-elle. Elle poursuit en me disant qu’elle souhaite maintenant se développer à l’international, car selon elle le pain français a une superbe cote dans le monde. Elle me demande conseil. Je lui réponds : « Commencez par la zone euro : c’est la même monnaie, vous n’avez pas de réglementation trop différente, on peut le faire assez simplement ». On échange librement. Notre ami commerçant me parle de ses trois salariés, dont l’un n’était pas fait pour le métier, mais n’avait trouvé que ce travail de vendeur. Il est fier de l’avoir poussé à se reconvertir en se formant. Je demande ce qu’il fait maintenant. « Webmaster, il en avait toujours rêvé et il travaille désormais à distance de chez lui ». Je demande s’il a créé son entreprise. « Non, non, il est toujours salarié, son entreprise est basée à Lyon, mais ils acceptent qu’il travaille de chez lui 4 jours par semaine. Maintenant, il s’épanouit ». Il m’explique que, grâce au compte personnel de formation, les salariés sont responsables de leur stratégie de formation. Il faut les accompagner et les inciter à changer, mais ça permet à des gens de quitter des métiers qui leur déplaisent. « Bon, c’est quand même pas facile, et il faut faire des efforts. » conclut-il. On entre en gare. Je reçois un SMS de mon « chauffeur privé ». Les taxis étaient tous pris. C'est une femme d’une cinquantaine d’années. J’engage la conversation. Elle me dit qu’elle était en « transition professionnelle » comme on dit. Mais qu’elle n’a pas retrouvé un emploi salarié qui l’intéresse. Alors, elle s’est mise à son compte. Et finalement, à sa grande surprise, elle aime bien ce métier. Elle parle avec les passagers, elle peut choisir ses horaires. C’est flexible. Elle qui pensait ne pas savoir faire quelque chose en dehors du salariat, avoir besoin d’instructions précises, elle découvre l’intérêt d’être à son compte. Elle découvre aussi le stress qui va avec quand le chiffre d’affaires ne rentre pas, et ça, c’est plus dur à vivre. Mais au final, ça lui plait. Elle regrette de n’avoir pas pu passer les concours administratifs pour devenir infirmière. Le métier l’intéressait, mais sa belle-sœur, qui est infirmière, l’avait découragée : pas de reconnaissance, pas de management, pas d’intérêt aux missions. Depuis la réforme, l’introduction d’outils de management, d’excellence opérationnelle, de décloisonnement de la fonction publique, les choses ont heureusement changées. Le travail a retrouvé de son intérêt et sa belle-sœur « s’éclate ». C’est toujours dur, mais elle est redevenue fière de son métier et a le sentiment d’être enfin écoutée et prise en compte. « C’est mieux pour nos discussions familiales. » conclut ma conductrice en arrivant. Cette vision de la France en 2022 est possible. Elle peut même être réelle si nous acceptons de faire les efforts nécessaires et de dépasser nos postures. C’est ce dont je suis intimement persuadé comme chef d’entreprise. Mais pour cela, il ne faut pas se tromper sur les réformes à mener, ne pas tourner le dos à l’euro et à l’Europe, faire de l’entreprise et de l’envie d’entreprendre le moteur de nos politiques économiques, simplifier et baisser les prélèvements, mettre en œuvre un management moderne tant dans les entreprises que dans la sphère publique, pour la motivation et l'épanouissement de tous au travail. Et surtout remettre l'entreprise et l'esprit l'entreprise au centre du village, de chaque village. Nous pouvons le faire. J’en suis persuadé.
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brevesdenatlyn · 7 years
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TOMORROW IS ANOTHER DAY
Tome : 3.
Nombre de chapitres: 21 / 24.
Pairings: Nick Jonas & Katlyn Itachi.
Synopsis: "Il avait réussi à capter son attention. Doucement, il prit l'une de ses mains dans la sienne, évitant ses yeux embués de larmes. Ça avait beau s'être passé vingt-et-un ans auparavant, il avait toujours autant de mal à parler de ce qui s'était passé ce jour là."
CHAPITRE 21: HISTOIRE
→ Quelques jours plus tard...
  Ethan s'assit auprès de Katlyn sur le divan et lui mit un verre d'eau entre les mains. Elle le but cul sec et déposa le verre sur la table basse avant de reprendre son activité favorite : fixer un point invisible avec un regard éteint. Elle ne voulait toujours pas croire qu'il était son frère malgré toutes les preuves qu'il lui avait données. Il pensait qu'il était temps de lui dévoiler les raisons de son départ. Elle ne semblait pas très réceptive. Il allait quand même tenter le coup.
  — Je suis désolé de ne pas avoir été là alors que tu avais besoin de moi. Tu sais, je ne t'ai jamais abandonnée.
— Nick m'oblige à cohabiter avec toi, pas à te parler, ni à t'écouter.
— Nick a fini par se rendre compte que je disais la vérité. Non seulement, il prépare vos enfants à te revoir dans leur entourage mais il te donne également l'occasion de renouer avec le seul membre de ta famille qu'il te reste.
— ...
— Je suis désolé de ne pas avoir été là quand maman et papa sont morts.
— Tais-toi !
  Sa voix reflétait de la tristesse et de la colère. Ethan l'obligeait à se remémorer d'un souvenir qui la tourmentait encore et qui la faisait souffrir au plus profond d'elle-même.
  — Je ne t'ai jamais abandonnée, Katlyn. J'ai été forcé de quitter la maison.
— Pourquoi ?
  Il avait réussi à capter son attention. Doucement, il prit l'une de ses mains dans la sienne, évitant ses yeux embués de larmes. Ça avait beau s'être passé vingt-et-un ans auparavant, il avait toujours autant de mal à parler de ce qui s'était passé ce jour là.
  — J'avais seize ans à ce moment-là et j'avais découvert que je n'étais pas comme tout le monde. Contrairement à tous les gars de ma classe, je n'ai jamais été très attiré par les filles. J'ai découvert que j'étais plutôt attiré par les garçons.
— Tu es gay ?
— A l'époque, je n'en étais pas encore sûr. J'ai cru que ce n'était qu'une passe, que ça n'allait pas durer. J'avais tort. J'étais mal à l'aise quand je sortais avec des filles qui ne me faisaient aucun effet. Dans ma classe, on se moquait toujours de moi parce que j'étais le seul à être toujours vierge. Je n'ai jamais compris pourquoi il était important de perdre sa virginité quand on a cet âge-là. Pour faire taire les rumeurs, j'ai couché avec l'une de mes camarades. Ça a été un véritable désastre. Les rumeurs ont fusé après ça mais j'avais compris. J'ai supporté toutes les rumeurs, ne cherchant pas à cacher ma différence. Du moins, je ne le cachais pas sauf quand j'étais à la maison. Un jour, j'ai pris mon courage à deux mains et je l'ai avoué à nos parents. Tu étais encore toute petite à cette époque-là. Tu ne comprenais pas vraiment pourquoi nous étions tous réunis en te mettant à part.
— ...
— Papa était très influencé par les mœurs de sa famille. Il avait du mal avec les préjugés. Les étrangers n'avaient pas leur place en Amérique et les homosexuels n'étaient pas normaux selon lui. J'avais très peur mais j'ai quand même tout avoué de but en blanc parce que je ne supportais plus de me cacher aux yeux de ma famille.
— Il a mal réagi ?
— Il est devenu furieux comme jamais. Maman le savait déjà. Je lui en avais vaguement parlé lorsque j'étais préoccupé. Il m'a giflé si fort que j'ai eu la lèvre fendue. J'ai eu grand peine à retenir mes larmes ce jour-là. Maman l'a empêché de me frapper une nouvelle fois. Je m'en souviens comme si c'était hier. Elle tentait de l'éloigner de moi. Toi, tu es apparue. Quand tu as vu mes larmes et le sang qui coulait de ma lèvre, tu es venue te blottir contre moi pour me réconforter. Ça n'a malheureusement pas duré longtemps. Papa est revenu à la charge pour me chasser de la maison. Il n'a pas osé me frapper une deuxième fois parce que tu étais dans mes bras. Il n'aurait jamais osé lever la main sur toi. Tu as toujours été sa chouchoute.
— Qu'est-ce que tu as fait ?
  Pour quelqu'un qui ne voulait ni l'écouter, ni lui parler, Katlyn semblait drôlement captivée. Après un léger silence, Ethan reprit son récit. La main de Katlyn était toujours dans la sienne, elle n'avait pas cherché à les séparer. C'était peut-être bon signe.
  — J'ai fait mes bagages et je suis parti. Je me suis installé quelques temps chez un pote à moi qui savait pour mon homosexualité. A dix-huit ans, maman m'a aidé à obtenir mon émancipation et me donnait parfois de l'argent pour m'aider à vivre. Elle m'appelait une fois par semaine pour me donner de vos nouvelles. J'avais vingt ans quand j'ai changé de nom et que je suis parti vivre au New-Jersey. Papa était tombé par hasard sur moi dans un supermarché et n'avait pu s'empêcher de régler ses comptes. Maman a très mal pris la nouvelle. Elle continuait de m'appeler et m'envoyait des lettres avec des photos de toi pour que je te vois grandir. Un jour, je n'ai plus eu aucune nouvelle. Tu avais quatorze ans, il me semble.
— ...
— J'ai appris une semaine après l'enterrement que nos parents étaient décédés et que tu étais la seule à avoir survécu. Aux yeux de la loi, je n'avais aucune parenté avec toi à cause de mon changement de nom. Je savais que papa m'avait rayé de son testament à l'instant même où j'ai avoué être gay. Personne ne m'a appelé pour me dire que tu étais à l'hôpital. Quand j'ai su que tu étais la seule encore en vie, je me suis mis à ta recherche. Après tout, j'étais ton seul tuteur. Malheureusement, tu as changé de nom à ton tour.
— Carmichael. Je suis devenue Katlyn Carmichael.
— Oui. J'ai appelé tous les centres sociaux et les commissariats susceptibles de me renseigner et je leur ai faxé la photo la plus récente de toi que j'avais mais personne n'a su me dire où tu te trouvais ou alors personne ne voulait me le dire. J'ai continué mes recherches pendant presque neuf ans.
— Je fais la une des journaux depuis plus de cinq ans. Tu ne m'as vraiment pas reconnue ?
— Je ne suis pas la presse à scandale et je lis rarement les journaux. Je n'ai pas les moyens d'avoir une télévision, encore moins un ordinateur et je sors rarement de chez moi hormis pour le travail.
— Comment tu m'as retrouvée dans ce cas ?
— Même si je n'en ai pas l'air, je suis un très grand lecteur. Je suis tombé sur ton livre par hasard dans la librairie que j'avais l'habitude de fréquenter. La photo de toi qu'ils ont mis en troisième de couverture m'a interpellé. J'ai donc dépassé mon budget mensuel et ai rajouté ce livre sur la pile. Je dois avouer que tu as un bon coup de plume. J'ai dévoré cette histoire. J'ai versé plus d'une larme. Tu écris avec une telle fluidité et une telle passion qu'il est impossible de ne pas être touché par tes mots.
— Oh, merci... répondit Katlyn, gênée.
— Je l'ai classé dans mes livres préférés et je ne vais nulle part sans le glisser dans ma valise.
— Comment tu as su que l'auteur de ce best-seller et moi-même étions la même personne ?
  Ethan sourit. Il avait longtemps comparé la dernière photo qu'il avait de Katlyn avec la photo présente sur le livre. La jeune adolescente de sa photo et la jeune femme du livre avaient les mêmes traits au niveau du visage. Il avait été sur son site web officiel dès qu'il avait trouvé un cybercafé digne de ce nom. Le site bénéficiait d'une biographie qu'il avait jugée complète. C'était là qu'il avait trouvé une adresse pour la contacter par le biais de son éditeur. C'était la meilleure solution qu'il avait à ce moment-là.
  — Je n'en étais pas certain. C'est la raison pour laquelle j'ai tenté de te contacter en passant par ta maison d'édition. J'ai envoyé une lettre mais je n'ai jamais eu de réponse. J'ai persévéré mais rien du tout. Il semble que tout ton courrier, tes e-mails et tes appels soient triés sur le volet.
— Mesure de protection. Comme tu l'as constaté, j'ai un garde du corps qui me suit partout où je vais. En vérité, je ne crains rien. Seulement...
— Nick est très connu. J'ai vu ça. Partout où il va, une horde de filles lui collent aux basques.
— Elles sont jalouses parce que j'ai mis le grappin sur le mec le plus canon des Etats-Unis.
— Hmm.
— Non, en réalité, c'est lui qui m'a mis le grappin dessus.
— Il m'a vaguement raconté tout ça. Quoiqu'il en soit, j'ai dû jouer des coudes pour t'approcher. Quand j'ai appris que vous étiez dans le New-Jersey, j'ai pris ma vieille voiture et j'ai conduit jusqu'à Wyckoff pour vous rencontrer. Je dois dire que Nick n'a pas été très accueillant. Il n'avait pas l'air en forme non plus cela dit. Il s'est passé plusieurs heures avant qu'il ne me laisse te voir. Tu dormais mais rien qu'en voyant ton visage, j'ai su que c'était toi. Tu as changé, c'est vrai, mais je crois que j'aurais été capable de te reconnaître n'importe où si je t'avais vue en personne. Je suppose que nos parents ne t'ont jamais parlé de moi.
— Je ne savais pas qui tu étais. Il n'y avait aucune photo de toi à la maison, ni même aucun papier attestant que quelqu'un d'autre vivait avec nous.
— Ça ne m'étonne pas.
  Un silence tomba sur la pièce. Katlyn reprit la contemplation de son point imaginaire. Ce calme silencieux dura un long moment.
  — Il y a un coffre-fort.
— Au sol-sol dans le sol de ce qui nous servait de cave.
— C'est une salle de musique maintenant. On a aussi une salle de projections, une vidéothèque et une salle de jeux. Nick a fait réaménager le grenier pour en faire une sorte de foyer. On se retrouve là-haut pour se détendre.
— Cette maison a bien changé depuis que tu en es le propriétaire. Elle semble plus joviale, plus familiale.
— Il y a des documents dans ce coffre mais je n'ai jamais regardé ce que c'était. J'aurais peut-être dû.
  Ethan détacha leurs deux mains et se leva pour récupérer son exemplaire de son livre dans lequel il avait coincé une photo d'eux deux vieille de vingt-et-un ans mais qu'il avait toujours conservé avec le plus grand soin. Il retourna dans le salon et reprit sa place aux côtés de sa petite sœur.
  — J'ai la preuve qui achèvera de te convaincre.
  Il ouvrit le livre et en sortit la photo qu'il avait coincée à la fin. Il lui tendit le cliché et la laissa l'observer. Cette photo avait été prise quelques jours avant qu'il ne quitte la résidence. Ils étaient tous les deux installés sur le lit de sa chambre à regarder l'un des nombreux dessins animés qu'ils avaient. Katlyn adorait venir dans sa chambre pour regarder la télévision. Ce jour-là, il l'avait enveloppée dans sa veste préférée - bien trop grande pour elle - car elle ne cessait de se plaindre qu'il faisait froid. Comme s'il pouvait faire froid à L.A ! En vérité, elle voulait seulement qu'il lui prête cette veste dans laquelle elle aimait se blottir avant de se réfugier dans ses bras. Leur mère les avait pris par surprise alors qu'Ethan était nonchalamment appuyé sur sa pile d'oreillers. Katlyn était blottie contre lui. Il l'avait entourée de son bras. Ils étaient heureux tous les deux. Dire qu'ils partageaient là leur dernier instant ensemble.
  — Je crois que j'ai un penchant pour les vestes des hommes de ma vie.
— C'était ma veste préférée et tu adorais te blottir dedans pour regarder la télévision.
— Je crois que c'est à cause de l'odeur. On se sent plus rassuré quand on a l'odeur de quelqu'un qu'on connait près de soi. Il va me falloir un peu de temps avant que je ne te considère à nouveau comme mon frère.
— Je comprends.
— Dis-moi...
— Quoi ?
  Katlyn lui rendit la photo qu'Ethan remit à sa place et appuya sa tête contre son épaule, rompant toutes les mesures d'éloignement dont elle avait fait preuve ces derniers jours.
  — Tu n'es pas malade ?
— Non.
— Bon conducteur ?
— Très prudent.
— D'après ce que j'ai vu, tu n'es ni alcoolique, ni drogué et tu as une bonne hygiène de vie. C'est parfait.
— Pourquoi ces questions ?
— Je ne voudrais pas m'attacher à quelqu'un qui pourrait m'être arraché brutalement par la mort. J'ai trop souffert par le passé.
  Profitant de ce qu'elle avait abattu le mur qu'elle avait dressé entre eux, Ethan la prit contre lui.
  — Je suis heureux de t'avoir retrouvée, petite sœur.
— Ethan, s'il te plait, je ne suis pas habituée à ce genre d'effusions.
  Il la relâcha en souriant.
  — Bon, je vais m'occuper du déjeuner. Ensuite, il faut que j'aille en ville chercher un boulot. Cet appartement est aux frais de ton fiancé pour l'instant et je préférerais que ce ne soit plus le cas.
  Ethan se leva et se dirigea vers la cuisine, commençant à fouiller dans les placards pour trouver quelque chose de décent à se mettre sous la dent.
  — Tu fais quoi comme métier ?
— Je suis professeur. Enfin, j'étais. Je suis spécialisé de la maternelle au CM2.
— Tu plaisantes ?
  D'un coup, d'un seul, il sentit ses yeux fixer son dos avec intensité. Il continua son occupation sans se retourner.
  — Pourquoi je plaisanterais ? Tu veux voir mes diplômes ?
— Non, bien sûr que non. En revanche, j'ai du boulot pour toi.
— Ah, ouais ?
— Tu as sûrement croisé Sam si tu as rencontré Nick.
— En effet.
— Je cherchais quelqu'un pour le mettre à niveau avant de l'inscrire dans une école. Horaires flexibles avec un bon salaire à la clé.
— Attends, tu me proposes vraiment du boulot ?
— Je ne plaisante pas avec l'éducation de mes enfants. Je ne veux pas...
  Katlyn s'arrêta au milieu de sa phrase, se retenant de révéler quelque chose qui la tracassait. Ethan ne pouvait pas lui en vouloir. Après tout, il n'était encore qu'un étranger pour elle. Il se chargea du déjeuner. Ils mangèrent en silence puis Katlyn s'enferma dans la salle de bains. Ethan était quand même très heureux de l'avoir retrouvée et très fier de voir ce qu'elle était devenue. Sa petite sœur était quelqu'un de bien. Il n'aurait pas pu être plus fier.
  ×
  Nick grimpait les escaliers deux par deux. Il venait chercher Katlyn pour l'un de ses derniers rendez-vous chez le médecin. Dans un peu plus d'un mois, leur petite fille verrait le jour. Il était plus qu'impatient. En attendant, ils allaient s'assurer que tout allait bien. A cela s'ajoutait l'excitation pour le concert qui aurait lieu dans quelques jours. Kevin Senior avait été contacté par les gens d'une association caritative qui voulait voir les Jonas Brothers sur scène en compagnie d'autres artistes. Il avait accepté. Ses fils n'étaient pas remontés sur scène depuis le mois de janvier. Ça allait leur faire du bien de se défouler. Nick avait appelé Katlyn la veille et avait senti tout de suite qu'elle n'allait pas bien. Il avait essayé de lui remonter le moral mais ça n'avait pas donné grand-chose. Sa visite lui apporterait du réconfort. Du moins, il l'espérait. Il frappa à la porte et salua Shane et Ethan avant d'entrer.
  — Où est-elle ?
— Dans la salle de bains. Depuis un moment.
— Merci.
  Nick se dirigea vers la salle de bains et frappa doucement à la porte, interpellant sa fiancée. Il n'obtint pas de réponse. Inquiet, il ouvrit doucement la porte et la referma derrière lui. Katlyn était debout, face au miroir qui surplombait le lavabo. Elle fixait son reflet d'un air absent. Nick se posta derrière elle et posa sa main valide sur son épaule, remarquant l'air triste et fatigué qu'elle arborait. A son tour, il contempla le reflet que le miroir leur offrait. Ce pâle reflet représentait un couple brisé par des années de souffrance mais toujours uni par l'amour, un amour puissant et sans limite. La souffrance se lisait sur leurs deux visages. Ce n'était pas physique. Cette souffrance n'était que le fruit des épreuves qu'ils avaient vécu. C'était leur cicatrice de guerre, dirait-on. Elle était là pour leur rappeler tout ce qu'ils avaient vécu ensemble.
  — Tu as finalement été voir un médecin ?
— Maman ne m'a pas laissé le choix. Elle m'a traîné de force à l'hôpital.
— Qu'est-ce que je... Le diagnostic ?
  Katlyn avait marqué une hésitation, refusant de lui montrer qu'elle se rendait coupable de cette blessure. Oui, c'était elle qui lui avait fêlé l'os mais Nick se refusait à la laisser penser qu'elle était responsable. C'était lui et lui seul qui avait aggravé cette blessure.
  — Fracture. Mon épaule doit rester immobilisée durant un mois. Ensuite, j'aurais besoin de kinésithérapie. Ça va prendre du temps avant que je sois de nouveau opérationnel.
— Et le concert ?
— Tu pourrais me remplacer sur une partie du concert.
— Je suis désolée. C'est de ma faute si...
— Non, c'est la mienne et uniquement la mienne. Je n'aurais pas dû penser que je pouvais te maîtriser. J'aurais dû demander l'aide d'un médecin dès le départ. J'ai forcé sur cette épaule pendant un mois au lieu de consulter. Tout est de ma faute.
— Je suis responsable et j'assumerais, Nick. Tout ça, c'est moi. J'ai brisé notre couple, ma famille...
  Des larmes roulaient sur ses joues alors qu'elle prononçait cette phrase qui lui déchirait le cœur.
  — Katlyn, je veux que tu saches que je ne fais pas ça pour te faire du mal. C'est juste que... On t'a vu devenir quelqu'un d'autre. Tu étais agressive, vindicative et tu as même essayé de me tuer. Il nous faut un peu de temps pour nous en remettre.
— ...
  Les larmes roulèrent de plus belle sur ses joues. Leur séparation temporaire lui faisait beaucoup de mal, Nick le savait. Cependant, il était sûr qu'elle comprenait qu'il devait faire passer la sécurité des enfants avant leur couple et s'assurer qu'elle n'aurait pas d'autre accès de violence en leur présence.
  — Non, s'il te plait, ne pleure pas. Je ne romps pas avec toi. Je te demande juste un peu de temps. Ensuite, je reviendrais te chercher et nous vivrons ensemble comme une famille. Je t'aime, Katlyn. Rien n'ébranlera cet amour que je te porte. Je veux t'aimer jusqu'à la fin de mes jours.
  Ces mots la firent fondre en larmes. Elle se retourna et se jeta dans ses bras, répétant que cette situation la rongeait de l'intérieur et qu'ils lui manquaient tous. Quand elle fut calmée, Nick l'accompagna jusqu'à la voiture dans laquelle il la fit monter. C'était Kevin Senior qui allait conduire. C'était le dernier examen prénatal. Dans quelques semaines, leur petite fille verrait le jour. Nick était tout excité rien qu'à cette idée.
  ×
  Ethan déverrouilla la porte et pénétra dans son appartement, suivi par Don, son petit-ami. En voyant toutes les lumières éteintes et la télévision en mode silencieux, il lui fit signe de ne pas faire de bruit. Ils déposèrent les bagages de Don dans l'entrée et pénétrèrent dans le salon.
  — Bah, putain, tu le sors d'où cet appart' de luxe ? chuchota Don, les yeux écarquillés par la surprise.
— De la poche de Nick Jonas.
— Sérieux ?!
— Tu n'es pas au bout de tes surprises.
  Ethan mit la main sur un interrupteur et régla la lumière afin qu'elle ne soit pas trop forte. Comme il le pensait, Katlyn était recroquevillée sur le canapé, tournant le dos à la télévision. Enroulée dans la couette qu'il lui avait passée, elle semblait dormir profondément. Il s'approcha d'elle et écarta les cheveux de son visage pour la réveiller. Il préférait qu'elle dorme dans sa chambre plutôt que sur le canapé. Don jeta un œil sur la jeune femme et parut surpris.
  — Attends, ta sœur dont tu me rabâches les oreilles depuis qu'on se connait, c'est Katlyn Itachi, l'écrivaine qui fait la une des journaux depuis plus de cinq ans ?!
— Il semble que oui.
— Et tu ne m'as rien dit ?
— Je préférais en être sûr.
— En tout cas, elle a bien réussi ta petite sœur malgré les scandales qui lui sont tombés sur le dos.
— Hmm... grogna Katlyn qui ne voulait pas se réveiller.
— Il ne faut pas que tu dormes ici, Katlyn. Lève-toi.
— Laisse-moi tranquille...
— Tu sais qu'il vaut mieux...
— Je ne peux plus dormir toute seule dans ton appartement, Ethan ! Ça te va ?
  Katlyn avait brusquement ouvert les yeux pour le fixer avec fureur. Ses sautes d'humeur étaient vraiment terribles. Nick l'avait prévenu pourtant.
  — Voyons, tu n'es pas toute seule.
— Ne fais pas comme si tu ne comprenais pas. J'ai besoin de Nick, là, c'est clair ? J'ai besoin de dormir dans ses bras pour calmer l'angoisse profonde qui m'attaque dès que je ferme les yeux.
— Tu as vraiment autant besoin de lui pour dormir ?
  Elle se redressa et le regarda droit dans les yeux.
  — J'ai autant besoin de lui qu'on a besoin d'oxygène. Je n'ai pas seulement besoin de lui pour dormir, j'ai également besoin de lui pour vivre.
— D'accord. Couvre-toi bien. Je vais te ramener chez toi.
— C'est vrai ?
— Jamais je ne te laisserais souffrir en te retenant loin de ceux que tu aimes. Je me débrouillerais pour convaincre Nick.
  Katlyn lui sauta quasiment au cou pour le remercier. Elle s'enferma ensuite dans sa chambre pour enfiler une veste avant de le rejoindre.
  — C'est-ce qu'on appelle de l'enthousiasme ! S'exclama Don.
— Katlyn, avant qu'on ne parte, je voulais te présenter Don Huffle, mon compagnon.
— Enchantée.
  Le sourire qu'elle fit en lui serrant la main était loin d'être faux. La perspective de retrouver Nick la mettait de bonne humeur.
  — Je pense que vous ferez plus ample connaissance une prochaine fois. Don, ça te dérange si je t’abandonne une petite heure ?
— Non, bien sûr. Ramène-la chez elle, va. J'espère obtenir un autographe un jour.
— Quand vous voulez... Mais pas maintenant.
— Je reviens vite.
  Après avoir embrassé son compagnon, Ethan rejoignit sa voiture dans laquelle Katlyn et lui montèrent. La pluie commença à tomber alors qu'il mettait le contact. Le trajet se fit dans le silence le plus complet si ce n'était les faibles tentatives de la radio dont les ondes étaient brouillées par la pluie battante. Ils arrivèrent finalement devant la résidence. Ethan parvint à se garer devant l'entrée principale. Ils descendirent de voiture mais furent rapidement arrêtés par la sécurité de la maison.
  — Où est-ce que vous croyez aller comme ça ?
— Je rentre chez moi !
— Katlyn ?!
  La pluie les obligeait à élever la voix. Ils étaient trempés mais ��a ne semblait pas gêner Big Rob qui était bien équipé pour affronter ce temps de chien.
  — Qui veux-tu que ce soit ? J'ai le droit de rentrer dans ma propre maison quand même !
— Non.
— Pardon ?!
— Si tu franchis cette porte, je perds mon job. Nick m'a prévenu. Je ne dois pas te laisser entrer.
  Malgré le fait que le garde du corps soit beaucoup plus imposant qu'elle, Katlyn se permit de l'agripper pour le menacer.
  — Tu n'as pas le droit de me refuser l'accès à ma propre maison. C'est mon nom qu'il y a sur les papiers, pas le sien !
— C'est lui qui signe mon chèque tous les mois. Je ne veux pas perdre mon taf, moi, tu comprends ?
— Et moi, je ne veux pas perdre ma famille ! J'ai besoin d'eux alors demande à ce faux-jeton de ramener ses fesses de superstar ici ou je franchis cette porte que vous le vouliez ou non !
  Ethan se méfierait la prochaine fois qu'elle serait en colère. Elle n'avait pas l'air commode. Soupirant, Big Rob attrapa son talkie-walkie et commença à communiquer avec Nick.
  — Nick, j'ai un problème à la porte principale. Il faut que tu viennes.
— Quel genre de problème ? rendormit la voix endormie du jeune homme.
— Du genre femme en colère.
— J'arrive.
  De longues minutes s'écoulèrent en silence avant que le faisceau d'une lampe torche ne traverse la nuit. Une silhouette s'avança vers eux, luttant contre la pluie battante. La grille s'ouvrit et Nick se présenta à eux. Il n'eut même pas le temps de dire un mot que Katlyn lui sautait dessus, le serrant contre elle aussi fort qu'elle en était capable. A la lueur de la lampe torche, Ethan aperçut ses larmes qui coulaient, peu remarquables en raison de la pluie qui dégoulinait sur son visage pâle.
  — Pourquoi tu me fais ça, Nick ? demanda-t-elle en pleurant. Pourquoi tu m'empêches d'entrer dans ma propre maison ? Pourquoi tu m'empêches de voir mes enfants ? Pourquoi tu m'empêches de t'approcher ? Pourquoi, Nick ? Pourquoi tu tiens tant à m'éloigner de vous ? J'ai besoin de toi aujourd'hui comme j'ai eu besoin de toi hier. J'aurais besoin de toi demain aussi ! Je ne peux plus vivre ainsi. J'ai besoin de toi. Les sentiments que j'éprouve à ton égard me rongent quand tu n'es pas là. J'ai besoin de te voir. Cesse de me repousser de cette façon, je t'en prie !
— Katlyn...
— Je ne supporte plus d'être loin de vous de cette façon ! Arrête de mettre à distance ! Laisse-moi rentrer chez moi, je t'en supplie !
  Le reste de ses supplications se perdit dans ses sanglots qu'elle déversait sur le blouson de Nick. Ce dernier leva la tête vers Ethan.
  — Je ne supportais plus de la voir souffrir. Laisse-la rentrer, Nick. Le seul symptôme qu'elle ait eu en une semaine, c'est celui de manque. Elle a appris à vivre sans moi mais elle ne pourra jamais vivre sans toi. Laisse-la rentrer. Elle n'est dangereuse pour personne.
— Tu en es sûr ?
— C'est ma petite sœur et je la connais même si je ne l'ai retrouvée qu'il y a peu. La seule chose dont elle a besoin, c'est toi. Ne la prive pas de sa raison de vivre.
  Nick parut hésiter un bref instant, baissa la tête vers Katlyn qui refusait de le lâcher et soupira, se résignant visiblement à céder à sa fiancée.
  — Tu es trempée. Enfile donc ça.
  Il ôta son imperméable et le passa autour des épaules de Katlyn qui ne dit rien, ne cessant de pleurer contre lui.
  — Vous devriez rentrer avant que l'un de vous n'attrape froid.
— Tu veux entrer un moment ?
— J'ai quelqu'un qui m'attend à la maison. Prends soin d'elle.
— Ne t'inquiètes pas pour ça.
  Ethan déposa un baiser sur le crâne de sa petite sœur et remonta en voiture. Il attendit qu'ils soient tous les deux rentrés avant de mettre le contact pour rentrer chez lui.
  ×
  Nick fit rentrer Katlyn dans la maison silencieuse et l'entraîna vers la salle de bains. Il l'aida à se sécher et à se changer - prenant le soin de se changer également. Ensuite, ils montèrent tous les deux dans leur chambre. A peine avait-il pris place dans le lit qu'elle vint se blottir contre lui. Il la laissa faire, entourant ses épaules de son bras. Il chanta doucement pour la rassurer jusqu'à ce qu'elle s'endorme. Quand elle eut enfin sombré dans le sommeil, il l'avait regardée quelques minutes avant de plonger à son tour dans les bras de Morphée. Il se réveilla bien des heures plus tard avec un mauvais pressentiment qui se confirma quand il jeta un œil sur Katlyn. Son visage était tordu par la douleur, une douleur dont elle n'était pas consciente. Une de ses mains était crispée sur leur couette tandis que l'autre était serrée sur son ventre. Leur drap était humide. D'un geste vif, Nick rabattit la couette sur le pied du lit et s'aperçut que Katlyn perdait du sang. C'était mauvais signe, ça ! Ni une, ni deux, il attrapa le téléphone fixe qui était posé sur la table de chevet et composa le numéro des urgences. Comme par hasard, personne n'était disponible pour venir jusqu'ici. Un médecin lui expliqua ce qu'il devait faire, la première chose étant de rester calme. Nick suivit ses instructions à la lettre, bien que ce ne soit pas évident avec un seul bras. Katlyn ne se réveilla à aucun moment, pas même quand il changea les draps du lit et qu'il la changea, elle. Selon le médecin, cela était dû au stress et ce n'était absolument pas grave si on parvenait à apaiser la maman. Il semblait que ce soit réussi. Toutes les frayeurs de cette matinée apaisées, Nick reprit place auprès de Katlyn qui dormait encore profondément. Sa tête reprit place sur sa poitrine. Nick ferma les yeux, profitant des quelques instants de répit qu'il lui restait avant que les enfants ne se lèvent. Il fut surpris de retrouver le sommeil malgré la douleur qui tiraillait son épaule. Quand il ouvrit les yeux bien plus tard, il se retrouva face à Emy qui, d'une façon ou d'une autre, s'était installée à plat ventre sur son torse en se glissant sous la couette. Les yeux grands ouverts, elle fixait sa maman qui dormait toujours aussi profondément.
  — Maman t'a manquée ?
— J'aime pas quand elle est pas là.
— Ne t'inquiètes pas. Elle n'ira plus nulle part maintenant.
— C'est vrai ?
— Oui, c'est vrai... Marmonna Katlyn.
  En matière de compréhension, on repasserait. Katlyn ouvrit doucement les yeux et adressa un petit sourire à sa fille. Emy répondit à son sourire et appuya sur le nez de sa mère, imitant là le geste que cette dernière faisait tout le temps avec ses enfants. Katlyn referma les yeux, son sourire s'élargissant un peu plus.
  — Je suppose que c'est l'heure du petit-déjeuner ? demanda Nick à Emy.
  Emy secoua la tête et lui montra le réveil. Il était plus de treize heures.
  — Sam a dit qu'il fallait pas réveiller papa. T'es rentrée quand maman ?
— Cette nuit...
— Vous avez mangé tous les trois ?
— On a fait le petit-déjeuner mais on a encore faim.
— Vous avez... Quoi ?!
  Nick tenta de se redresser mais la douleur l'en empêcha. Il grogna et ne bougea plus.
  — Ça ne va pas ?
— J'ai une fracture compliquée de l'épaule, ça fait mal.
— Je suis désolée.
— Ne t'en fais pas. Un excellent médecin m'a dit que je m'en remettrais vite. Allez, debout. Il faut que je voie dans quel état est ma cuisine.
— C'est la mienne !
— Pas faux. Dans ce cas, tu vas nous faire un bon déjeuner, non ?
— Je te déteste.
  Nick sourit et l'embrassa doucement pour lui montrer le contraire.
  — Beurk. Vous êtes dégoûtants.
  Emy s'enfuit pour ne plus les voir. Nick rit brièvement devant cette attitude et finit par se lever. Katlyn se leva à son tour et s'enferma dans la salle de bains. Il l'entendit soulager ses nausées matinales. Il toqua à la porte.
  — Ça va aller ?
— Je me sens merveilleusement bien !
— C'est ironique ?
  La porte s'ouvrit sur Katlyn qui le fixa.
  — Ça fait genre huit mois que je gerbe tripes et boyaux, je vais on ne peut mieux.
— Par rapport à tout ce que tu as vécu cette année, je pense que tu dis vrai. D'ailleurs, en parlant de tout ça, on va tout faire pour que tu restes détendue jusqu'à l'accouchement, d'accord ? Je ne voudrais pas qu'il arrive quelque chose à notre petite fille.
— On ne leur a toujours rien dit.
— Nous n'avons pas non plus eu le temps de faire un livechat avec tout ça. On essayait d'en planifier un avec Joe et Kevin.
— Tu savais que Joe s'était marié ?
— Ils nous a tous appelés pour nous annoncer la nouvelle. Maman l'a assez mal pris au début mais je sais qu'elle est heureuse pour lui. On l'est tous. Comment le sais-tu, toi ?
— Brooke me l'a dit. Je sais que tu ne veux pas que je sois confrontée au stress, Nick, mais je voudrais vraiment leur faire mes adieux maintenant. Je me sens prête.
— Tu es sûre ?
— Avec toi, je peux tout faire.
— D'accord. On ira cet après-midi dans ce cas.
— Tu crois qu'on peut faire le livechat ce soir ?
— Je peux arranger ça.
  Il l'embrassa doucement sur le front et ils descendirent tous les deux dans la cuisine qui était dans une sacrée pagaille. Katlyn rigola alors que Nick soupirait. Elle l'aida à tout nettoyer et à préparer le déjeuner. Dans l'après-midi, ils déposèrent les enfants chez les parents Jonas et se rendirent au cimetière après être passés chez le fleuriste. Ce fut une épreuve assurément difficile pour Katlyn que de venir ici et de « libérer » ses fantômes de leur devoir envers elle. Nick était fier d'elle. Épuisée par cet après-midi riche en émotions, elle s'était endormie dans la voiture alors qu'il s'arrangeait pour organiser le livechat. Il rentra donc directement à la résidence et, après avoir mis les enfants au lit, il prépara le terrain pour le livechat.
  ×
  Les trois frères Jonas étaient assis dans la salle de musique de Katlyn. Cette dernière leur avait donné l'autorisation d'utiliser cette pièce pour leur livechat. Nick refusait de sortir d'ici tant que Katlyn ne se sentirait pas mieux. Il semblait que leur chère amie ait des difficultés à dormir si son fiancé n'était pas dans les parages. Leur livechat se déroulait à merveille. Leurs fans étaient ravis d'avoir de leurs nouvelles et se montraient particulièrement enthousiastes, bombardant le tchat de questions. Les trois frères en étaient à la moitié de leur livechat quand des pas se firent entendre. Ils relevèrent la tête en même temps pour découvrir Katlyn debout derrière la caméra, le visage défait, les cheveux en bataille et les yeux rougis. Aussitôt, Nick se leva et alla la prendre contre lui pour la rassurer et la réconforter. Le changement d'attitude des frères attira l'attention. Kevin et Joe baissèrent les yeux sur leur tablette pour continuer le livechat. Quand Katlyn finit par se calmer, Nick prit place sur le second canapé qui faisait l'angle après avoir légèrement tourné la caméra. Katlyn vint s'installer près de lui. Elle s'allongea, posant sa tête sur ses genoux et ferma les yeux. Elle salua brièvement la caméra avant que Nick ne lui attrape la main pour qu'elle puisse enfin se reposer un peu. Ces deux-là étaient décidément trop mignons ensembles.
  — Maintenant que tout le monde est là, je pense que vous pouvez annoncer vos grandes nouvelles. Qui commence ?
  Joe regarda Nick qui lui dit de commencer. Le jeune homme respira donc un grand coup et s'apprêta à annoncer son mariage à toutes leurs fans. Il en connaissait plein qui allaient être jalouses.
  — Eh, bien, il s'est avéré il y a quelques temps que ma relation avec Demi devenait de plus en plus sérieuse. J'ai donc décidé de l'officialiser et... Nous nous sommes mariés.
  Joe marqua un silence pour laisser le temps à la nouvelle de faire son chemin. Il montra son alliance à la caméra en souriant. Il était heureux. Il avait enfin trouvé la femme de sa vie. Les réactions commencèrent à apparaître. Certains les félicitaient, d'autres se demandaient s'il n'était pas devenu fou. Peu lui importait. Son bonheur était la seule chose qui comptait. Katlyn se redressa doucement. Après tout, la nouvelle de Nick la concernait aussi.
  — Ils sont très heureux tous les deux et tous les Jonas sont ravis que Demi fasse partie de notre famille pour de bon, déclara Kevin.
  Kevin se tourna vers Nick. Il était enfin temps de dire la vérité. Au bout de huit mois, il était vraiment temps qu'ils révèlent la grossesse de Katlyn. Joe se demandait comment ça avait pu passer inaperçu jusqu'à présent. Bon, d'accord, les problèmes de Katlyn avaient eu le monopole de l'attention des médias. Nick prit la main de sa fiancée dans la sienne et tous deux se tournèrent vers la caméra.
  — Demi n'est pas la seule Jonas à rejoindre la famille. On voulait vous l'annoncer plus tôt mais les événements ont fait qu'on n'a pas pu le faire. Alors, on tient à le faire maintenant.
— Ce qu'il veut dire, c'est que nous serons bientôt les heureux parents d'une petite fille. Christopher, Emily et Sam vont avoir une petite sœur dès le mois prochain et tout le monde est impatient de la voir arriver. N'est-ce pas, papa ?
  Katlyn pinça doucement la joue de Nick qui rougit d'être ainsi démasqué. Il attrapa sa fiancée par les épaules et déposa un baiser sur son crâne.
  — Comment pourrais-je ne pas être impatient de voir notre petite fille ?
— Tu ignores encore ce qui va se passer après la naissance. Demande à tes frères.
  Nick se tourna vers eux et ils firent les ignorants. A lui de se débrouiller avec sa fille qu'il ne voulait même pas partager.
  — On a juste donné un coup de main parce que notre chère Katlyn ne s'en sortait pas.
— Oh, le menteur ! Tu adores les jumeaux !
— D'accord, je l'avoue... Mais c'est de ta faute aussi ! Ils sont adorables !
— Sam aussi est adorable et il t'adore en plus.
— Je capitule. Tu as entièrement raison ! On verra si tu ne craques pas sur mes futurs enfants. Tu rigoleras moins parce qu'ils seront exceptionnels !
  Tout le monde éclata de rire devant la réplique de Joe. Ils verraient bien quand il aurait des enfants ! Ce seraient les plus beaux et les plus intelligents ! Na ! Il fit mine de bouder et croisa les bras, ce qui redoubla leur hilarité.
  — Je parie que Kevin et Dani auront un gosse avant toi, lança Nick.
— Pari tenu !
  Les deux frères officialisèrent leur pari en se frappant dans la main. Joe était mis au défi devant des millions de gens. S'ils croyaient que ça allait se passer comme ça ! Ils finirent leur livechat sans Katlyn qui avait fini par retrouver le sommeil blottie contre son fiancé. Désormais, elle n'avait plus besoin de cacher son ventre et le montrait bien. Nick avait posé sa main sur ce ventre dans lequel se trouvait son enfant, celui dont il était déjà fier. Joe était heureux pour lui mais il aimerait lui aussi avoir sa famille et ce pari ne le poussait qu'à accomplir ce rêve. Lorsque le livechat fut terminé, Kevin et Joe aidèrent Nick à monter Katlyn à l'étage avant de rentrer chez eux pour retrouver leurs femmes respectives...
×××
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DEBUT DU TOME 1 || DEBUT DU TOME 2
PART I || PART II || PART III || PART IV || PART V
PART VI || PART VII || PART VIII || PART IX || PART X
PART XI || PART XII || PART XIII || PART XIV || PART XV
PART XVI || PART XVII || PART XVIII || PART XIX || PART XX
PART XXI || PART XXII || PART XXIII || PART XXIV || EPILOGUE
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Hot winters night
Assis dans l'un des canapés des la loge VIP, Ewan regardait tout le monde. Ce club privé n'attirait qu'une clientèle très sélecte, aucun paparazzi et un dossier de confidentialité a signer à l'entrée. Le rouquin avait remisé ses costard stricte et avait eut le malheur de dire a son amant de l'habiller... et Siwon ne s'était pas fait prié. Il avait fait porter a son amant un jeans slim noir qui avait un effet brillant. Adieu les chemises, Ewan portait un t-shirt gris sombré chiné et une veste en cuir brune. Si Siwon avait pu l'empêcher d'enfiler des chaussures de ville et l'avait obligé a porter des baskets, il n'avait pas su le convaincre de ne pas mettre sa montre a gousset dans sa veste en cuir. Siwon portait lui un jeans normal, un débardeur noir et une veste en cuir noire. Il avait une légère barbe de trois jours et ses cheveux était à peine coiffé. Les cheveux d'Ewan aussi tombait de manière naturelle et ébouriffé. Quand Siwon lui apporta une bière, Ewan fixa la bière et devant l'hilarité d'Elrick, l'anglais grogna et la vida cul-sec.
« Aye, i've been in college too. » grogna Ewan
« OH MY FU... » Elrick vit le regard noir de Minho « My ducking god.... » se corrigea-t-il instantanément « You can drink. »
« Oh my god, you can finish a sentence without swearing. » dit Ewan blasé.
« Go fuck yourself. » grogna Elrick
« Levine ! » gronda Minho
« Relaxe Minho » fit Taemin « Yoomin est en sécurité avec Bryan et Jolene, ses oreilles resteront loins des jurons »
« T'es certain ? » demanda Minho
« Minho, mon chou, me tue pas Levine... » Faust fixa Elrick et son regard noir « Ma mère nous a taxer des milliers de Livres Sterling par gros mot.... Elle a refait la Salle de bains avec Sam, Papa et moi. Yoomin restera chaste de tout jurons... elle l'a probablement dans les bras et elle lui lit un conte de fée. » dit Faust
« Jolene lit des conte de fées ? » demanda Minho
« ça va d'Alice aux pays des merveilles à Winny l'Ourson » dit Malia en riant « Maman ressemble a Morticia, adore la musique classique et est l'incarnation de la gothique romantique a lire de la poésie morbide mais Papa qu'est à moitié texan et fana de country, l'a adoucie. Elle l'a restylé, il l'a changé. » dit Malia doucement en s'en allant vers la piste de danse
« Sincèrement Hyung... regarde autour de toi... T'as pas à t'en faire pour Yoomin. » dit Taemin en montrant la piste de danse ou Malia avait rejoint Ashlynn avec Faust et Samael.  
Minho soupira doucement en prenant la main d'Elrick qui sourit, Taemin n'avait pas tort. Si ils avaient élever avec brio quatre enfants comme Samael, Faust, Ashlynn et Malia, laissez Yoomin une soirée avec eux ne risquait rien. Elrick embarqua son amant sur la piste de danse. Elrick rit doucement et serra Minho contre lui pour danser. En plus d'être un patineur d'exception, le blond était un bon danseur. Après, Minho le savait çà ; qu'il dansait bien. Et pas qu'à la verticale. Minho embrassa son amoureux et sourit en le voyant rouler des yeux. Plus loin, c'était les copain possessif qui observaient la foule. Taeyong et Ten dansaient dans un petit groupe en se faisant à peu près dragué par quelques filles, Malia se faisait lourdement  dragué par un homme un peu éméché. Pour le cas Ten, Zhen haussa les épaules et alla s'asseoir en souriant. Jongin le fixa incrédule alors qu'il se fit servir un cocktail.
« Tu dis rien, que ces filles drague Ten ? » demanda Jongin
« Jongin-ah... Ten est tout ce qu'il y a de plus gay. Je n'ai absolument aucune crainte. » dit Zhen calmement « Ten sait très bien les rembarrés et quoi qu'il arrive reviendra vers moi pour leurs montrer si elle ne comprennent pas. »
Et effectivement Ten était revenu, seul et se laissa tomber dans le canapé près de Zhen pour lui embrasser les lèvres passionnément avec un grand sacro-saint sourire.
« Ce qu'il fallait démontrer... » dit Zhen en lâchant les lèvres de Ten et lançant un regard a Jongin « Tu vois. »
Jongin serra les dents. Il n'aimait pas ça. Ces hommes draguant en dansant SA Malia... Il n'aimait pas ça du tout. Pourtant il savait qu'il pouvait lui faire confiance. Mais là... là le mec devenait trop insistant. Jongin descendit sur la piste et attrapa les mains de Malia pour la coller a lui. Sa main glissa dans son dos et il la renversa pour embrasser avec passion la jeune femme. Il lança un regard noir a l'homme qui avait oser s'approcher de Malia et le couple se mit a danser. Puis dans les enceintes... Nalina de Block B se lança. Antonio se leva en tendant la main et Elaine lui prit la main en souriant. Le duo monta sur la piste et commença a danser. C'était une vrai leçon de danse. La soirée se passait bien, Morganna et Yuta dansant ensemble... Jaehyun et Tobias s'osant a un slow dans le carré VIP, Chanyeol qui essayait de retenir sa chérie de danser...
Dans un coin Jack écoutait en souriant, de ce qu'il voyait encore c'était des flashs lumineux de différentes couleurs, alors que Tyler venait lui apporter a boire. Il était venu pour écouter, pour profiter de la présence des gens, décompresser avant d'attaquer la compétition. Il sentit une présence se poser lourdement à côté de lui. Au son cette présence devait être un peu éméché. Doucement Jack porta son cocktail a ses lèvres pour boire doucement. Il reposa le verre en touchant a table il glissa doucement le verre sur la table.
« Dis ! J'ai une question... Est-ce que je suis beau ? » demanda la présence. En effet il était éméché.
« Si je pouvais répondre, je suis certain que je pourrais répondre par l'affirmative. » Dit Jack avec douceur
« Si tu pouvais ? Et pourquoi tu pourrais pas ? » demanda-t-il
« Parce que je ne vous vois pas. » dit Jack avec un sourire doux
« ... Oh... merde... Désolé... » marmonna la voix
« Ne le soyez pas. Je ne peux pas vous voir, c'est certain... mais votre voix est parmi les plus agréables que j'ai eu loisir d'entendre. » dit Jack doucement
La présence, qui n'était autre que Junmyeon, légèrement bourré, et un peu dépressif que Chanyeol soit sur le point de se marier et d'être papa, un peu déprimé que Jongin ait trouver quelqu'un, que même Baekhyun l'ait devancé... L'alcool semblait avoir quitter ses veines et le voilà plus sobre que jamais a regarde Jack. Il avait les yeux mi-clos, des cheveux blond vénitien qui lui arrivaient aux épaules, une chemise bleu claire et un jeans noir. Pas de canne, pas de chien... Rien de tout ça, devant lui un cocktail très coloré. Junmyeon était frappé par les épaules assez larges, alors que soudain il prit sa main. Comment il avait ça ? Comment avait-il sur que sa main était là ? Quand il leva les yeux il put entre-apercevoir la couleur des yeux de cet homme. Un somptueux bleu lagon... très similaire a Tyler.
« Je suis Jack Watson. » souffla-t-il
« Kim Junmyeon... Désolé... » Marmonna Suho
« Chaque Désolé, vous me devrez un bisou. » dit Jack.
« Désolé... » marmonna Suho avant de voir Jack compter sur ses doigts
« ça m'en fais déjà trois ! » dit Jack
« Je suis désolé- »
« Quatre ! » le coupa Jack en souriant
« Mais je suis vraiment désolé ! » dit  Suho
« Cinq.... dis donc, vous tenez donc tant que ça a m'embrasser ? » dit Jack en riant
Evidemment Suho savait que c'était une plaisanterie ... mais alors pourquoi avait-il les lèvres coller a celles de Jack à ce moment précis ? Le baiser s'intensifia puis il se séparèrent doucement. Jack les joues rouges et Junmyeon toujours étonné de son geste. Doucement Jack vint caresser sa joue  et posa ses lèvres sur l'autre.
« Je crois qu'en effet tu en avais envie... » dit Jack doucement
« Tu crois au coup de foudre incompris ? » demanda Suho
« Laissons donc le temps en décider ? » souffla Jack en souriant
« C'est une bonne idée. » fit Junmyeon.
Il attrapa Jack et l'installa sur ses genoux, à califourchon pour l'embrasser encore. Plus. Plus passionnément, plus profondément. Il voulait plus de tout. Et il n'avait toujours aucune idée de pourquoi.
Plus loin Taeyong dansait avec plusieurs personnes quand l'une des filles attrapa Taeyong par surprise pour lui embrasser la joue. Sören grogna, descendit sur la piste de danse et attrapa Taeyong. Il le souleva dans ses bras pour lui rouler le patin du siècle en remontant sans aucune explication vers le salon VIP. Il coinça Taeyong dans un coin de la cage d'escalier, bloquant ses hanches contre son érection dresser et lui tira les cheveux en arrière pour mordre son cou. Il y laissa une énorme marque en grognant et releva son regard glacier sur Taeyong.
« Tu es à moi. Et si tu ne le comprends pas, tu verras, après ce soir, tu vas le crier. » souffla Sören dans son oreille.
Taeyong en trembla d'excitation. Il aimait ça... se faire malmené comme ça, se faire attraper de la sortir, le sentir tirer sur ses cheveux.. ... Qu'est-ce qu'il aimait ça... Quelque part une petite voix lui chuchotait que Sören ne passait en mode Berserk que quand il était jaloux... et lui qui aimait tant le sadisme dont il pouvait faire preuve dans ces moment là... Si un jour il avait le courage de lui avouer a quel point il aimait se faire défoncer.... il n'aurait pas a le rendre jaloux.  
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