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#c'est si con bordel ils sont tous débiles
jules-and-company · 7 months
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okayyy de retour sur mon compte point com pour un liveblog de cette série à la con qu'est versailles
alors le coup du surprise black baby parce que le nain noir a fait peur à la reine, j'en ai entendu des conneries mais celle-là elle est épaisse. "occupe-toi du problème" c'est-à-dire yeet the child ? dark. il a un tout petit couteau ! mdr c'est trop cute c'est même pas un coupe-papier. philippe de lorraine cette énorme PUTE. a bitch if i've ever seen one. le seul personnage cool c'est le jardinier for real. p'tit caméo style master oogway de dominique blanc. BONTEMPS MY GUY NOO STAY ALIVE. bon il est pas mort ouf. MAIS CONNASSE DE SERVANTE TU DIS PAS LE PLUS GRAND SECRET DU ROYAUME ALORS QUE Y'A FOULE DANS LA PIECE À CÔTÉ. ils la butent ???? mais bordel stop. oué vasy philippe d'orléans qui remet un peu à sa place sa pétasse de service. colbert fomente ? since when ? "enlève ta robe" t'es marrant toi, t'as idée du temps que ça prend pour la mettre ? PHILIPPE D’ORLÉANS DRAG QUEEN ????? ouais alors drag queen ou pas, il va mettre une mandale de cowboy tout pareil. putain je comprends RIEN aux pseudo-enjeux de cette série. la reine est crevax ??? wait attends ils l'appellent louvoy mais au début c'était colbert ??? wtf ??? allez hop ça s'attaque en public à montcourt, les revoilà mes pétasses royales. "L’ÉTAT C'EST MOI" comment ça a mal vieilli avec nos bonnes refs modernes... par contre la musique moderne dans des séries historiques c'est un pet peeve pour moi l'histoire de la musique est quand même assez vaste pour que vous puissiez avoir un peu plus d'inspi les mecs. LES MECS ONT BUTÉ LE NAIN ET ILS LE LAISSENT DANS LA FONTAINE COMME CA MAIS BANDE DE CONS. bref c'est vraiment débile comme série mais ça a le mérite d'être drôle.
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fabzefab · 6 years
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(5686) DEADPOOL 2  ★★
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J'avais pas franchement accroché à l'opus 1 donc comme j'aime faire n'importe quoi, j'ai décidé de voir la suite et je dois avouer que cette fois, ils sont parvenus à m'avoir les bougres. Oui, c'est vrai, c'est trop. Trop grossier, trop de clins d’œils référentiels dans tous les dialogues, trop de second degré, trop de lourdeur, trop de vannes débiles, trop de fausse provoc, on est vraiment dans l'humour XXL administré avec la subtilité, la délicatesse et la finesse d'un CRS en pleine ZAD. Mais à force d'asséner les gags avec la régularité d'un champion de free-fight qui marave son adversaire, j'ai fini par rire. Et pas qu'une fois. Je me suis même carrément amusé. Parce qu'en plus ils ont mis les moyens les salauds. C'est généreux en scènes spectaculaires, toutes entièrement conçues pour être au service d'un comique aussi digeste qu'une assiette de makrouds. Et quand se forme la X-Force qui se lance dans une expédition aérienne sur fond d'AC/DC et que ça part complètement en vrille dans un joyeux bordel loufoquement gore, difficile de ne pas se poiler. Le trèèèèèèèès long gag des jambes de bébé et de la mini-teub qui va avec, m'a également bien fait me bidonner et entre deux vannes débilos (donde esta la biblioteca?) les scènes d'action, mises en scènes avec efficacité (le plan séquence en travelling circulaire de la baston avec les yakuza!!) permettent de rendre extrêmement divertissant ce rouleau compresseur comico-bas du plafond. Et tout le récit conçu comme une parodie de Terminator permet d'assurer un minimum de fil rouge à une intrigue volontairement décousue et je crois vraiment que TJ Miller est le type dont le timbre de voix me fait le plus marrer au monde. Y'a pas vraiment de cohérence entre le début et la fin de la phrase précédente mais mes idées en ce 1er janvier ne sont pas aussi fluides ni bien tenues que d'habitude. Deux big up pour finir : le premier à propos de la conversation (entre deux reustas venus anonymement) sur le torchage de cul au papier hygiénique (oui, oui, je vous l'ai dit qu'on nageait dans les hautes sphères de la distinction et de l'élégance) Le second à propos du lien entre Yentl et La Reine des Neiges. Non seulement c'est hyper drôle mais en plus c'est hyper vrai et figurions vous pour l'anecdote que si vous allez sur YouTube pour écouter Papa can you hear me ? de Barbara Streisand , vous pourrez lire dans les commentaires l'hilarant échange entre les fans absolus de la chanteuse et de Yentl et tous ceux qui ont découvert la chanson grâce à Deadpool 2 ! Quand une fiction über crétinos impacte transversalement d'autres supports médias ! Un sacré coup ! C’est vraiment très très con mais j'admets que c'est vraiment très très drôle. Sauf que ça m'a spolié Logan que j'ai pas encore vu et ça, ça m'a tout énervé. Ah, et on me signale dans l'oreillette que, comme le veut la coutume, je me dois de vous souhaiter à toutes et à tous une excellente nouvelle année en espérant que nous consacrerons toute notre énergie commune à essayer de sauver ce qui peut encore l'être de notre environnement, histoire qu'on puisse continuer quelques années encore à se dire des conneries, voir des films rigolgols, trinquer ensemble et se faire des bisous.
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luma-az · 5 years
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Fanfic My Hero Academia : Ambition masquée #5
Début de la fic ici, ici ou ici
Résumé : Bakugo Kastuki, né Sans-Alter, déteste les héros et leur arrogance. Devenu policier, il met un point d'honneur à arrêter les vilains avant eux, même si les risques qu'il prend lui valent des reproches de sa hiérarchie. Malgré son sale caractère, il n'effraie pas le héros Red Riot, qui le séduit peu à peu... mais leur relation ne sera pas si simple.
Pairing : Bakugo Katsuki x Kirishima Eijirou
Avertissement : jurons. Beaucoup.
Taille : 20k mots
Publication d'un nouveau chapitre tous les mercredis
Chapitre 5 : comment désamorcer un humain explosif
   Plus tard, alors qu'ils sont encore dans la chaleur de son lit et que Bakugo reprend ses esprits peu à peu, les pensées parasites reviennent. Évidemment. Coucher avec Kirishima était un grand moment, mais ça n'a rien réglé, en réalité. Ça a même compliqué encore un peu plus la situation. À présent, le héros est couché dans son lit, nu et alangui, en train de lui sourire comme si c'était le plus beau jour de sa vie, et Bakugo n'a aucun plan pour la suite.
Il se lève brusquement disant qu'il a besoin de prendre une douche. Ce qui est vrai, d'ailleurs. Mais surtout, il a besoin d'un peu de temps seul, pour réfléchir.
Il a à peine commencé qu'il entend la voix un peu hésitante de Kirishima, de l'autre côté de la porte, lui demandant :
— Heu... Bakugo ? Est-ce que tu veux que je parte ?
Oui, en fait, ça l'aurait arrangé. Au moins la décision aurait été prise. Il serait sorti de la salle de bain pour retrouver l'appartement vide, abandonné par ce putain de héros qui aurait eu ce qu'il voulait, et qu'il aurait pu considérer comme un salopard et oublier.
Sauf que non, évidemment. Bakugo lui crie :
— Fait ce que tu veux, je suis pas ta putain de mère !
Il entend l'autre rire de l'autre côté, et ajouter :
— Ok, alors... Je peux te rejoindre ?
— Non. Attends ton tour.
Silence. Ok, Kirishima n'a absolument pas mérité qu'on l'envoie sur les roses, mais Bakugo a juste besoin de silence pour réfléchir ! Est-ce que c'est trop demander à ce putain d'univers ? Il lui crie :
— Tu peux aller te chercher un truc à boire ou ce que tu veux. J'arrive.
— Ça marche !
Putain, ce gars a l'air beaucoup trop content  de pas grand-chose.
Le blond doit regarder les choses en face. Il n'a aucune envie que Kirishima s'en aille. Il veut le retrouver, faire ce stupide rencart, l'impressionner, le faire rire, et dormir dans ses bras.
Bakugo arrête l'eau en jurant contre lui-même. Tous ces sentiments ressemblent beaucoup trop à de la dépendance pour qu'il les accepte facilement. Mais les nier ne fera que le torturer à nouveau, et encore pire, le faire agir stupidement à nouveau. Il s'est déjà trop ridiculisé, il est temps d'assurer, bordel !
.
La chambre est vide quand il y retourne. Bakugo s'habille rapidement, un simple jean et tee-shirt. Il retrouve Kirishima dans sa cuisine, hésitant visiblement à se servir seul. Le héros a remis son pantalon et sa chemise rouge, mais reste pour l'instant pieds nus. Bon, au moins il n'est pas sur le départ. Ça aurait pu être pire.
Bakugo lui demande s'il veut quelque chose. Kirishima rit et répond, un peu embarrassé :
— Ben... Disons que je pensais manger avec toi ce soir, enfin j'espérais, mais là je crois bien que ça va être trop tard donc... oui ? Enfin, ce que tu as, je ne veux pas t'embêter...
Le blond hoche la tête et commence à sortir du frigo de quoi préparer le repas. Il ne sait pas trop si ça se fait, proposer un dîner après le sexe, et concrètement il s'en fout. Là, il a son - amant ? petit ami ? prétendant ? plan cul ? - Kirishima qui a faim, il faut le nourrir, point. Et se nourrir au passage. Ils ont fait pas mal d'exercice après tout.
Le roux le regarde faire, tout en se grattant la nuque d'un air hésitant. Sa queue de cheval n'a pas survécu à leur étreinte et ses cheveux sont à présent lâchés, lui frôlant les épaules, complètement ébouriffés. Bakugo le regarde du coin de l'œil, n'en revenant toujours pas. Comment est-ce qu'un type aussi canon a pu décider de le draguer lui en particulier ? Et comment est-ce qu'un type aussi canon a pu décider volontairement de saboter ses cheveux en les hérissant comme un demeuré ?
Logiquement, la réponse à ces deux questions est la même : Kirishima Eijirou est un débile affublé d'un goût de chiottes. Mystère résolu.
Croisant le regard de Bakugo, le roux lui répond avec son plus beau sourire, et l'officier sent presque physiquement son cœur essayer de s'envoler de sa poitrine, irrémédiablement attiré par la chaleur de ce sourire. Putain. Il est vraiment, complètement en train de craquer pour un gars qui est 1) un putain de héros, 2) le putain d'ami de ce putain de Deku, et 3) un crétin. Bakugo peste en se concentrant sur les légumes qu'il est en train de couper avant de les faire revenir à la poêle, une longue bordée de jurons et de menaces de mort qui accompagne parfaitement sa hargne et ses coups de couteau. Il est complètement foutu.
.
Kirishima est heureux. Lui qui est déjà lumineux en temps là, là il irradie carrément de bonheur depuis que Bakugo l'a implicitement invité à rester. Et il parle. Beaucoup. Il a promis à Bakugo un vrai rendez-vous, dès qu'ils pourront, et jacasse à propos de tout ce qu'ils pourraient bien faire. Oh, il pose des questions, aussi, ce n'est pas un monologue. Il semble avoir vraiment envie d'en savoir plus sur Bakugo. Celui-ci n'aime pas parler de lui, mais comment est-ce qu'il pourrait résister à un enthousiasme aussi ingénu ? Rien à faire, il lui répond, lui explique, et peu à peu, bribe après bribe, il se retrouve à parler de lui à Kirishima, ses bagarres à l'école, sa décision d'entrer dans la police, ses plans pour attraper les vilains avant les héros...
Le roux n'est sans doute pas aussi stupide qu'il en avait l'air. En tous cas, il semble très bien comprendre, sans que Bakugo ait besoin de le formuler, ce qui sous-tend toute l'histoire de sa vie : montrer au monde de quoi un Sans-Alter est capable. Et il a l'air de trouver ça bien. Pas que Bakugo en ait quoi que ce soit à faire de son approbation, évidemment. Mais quand même, après toutes ces années à entendre question stupide sur question stupide, ça fait du bien d'entendre juste quelqu'un dire :
— Tu es tellement fort ! Tu as dû t'entrainer comme un dingue pendant toutes ces années pour réussir à te battre aussi bien, non ?
— Qu'est-ce que tu crois, bien sûr que je me suis entrainé. Mais j'étais doué dès le départ, c'est tout.
Kirishima éclate de rire :
— J'imagine ! Vu tous les combats que tu m'as racontés ! Tu sais, je connais pas mal de héros qui n'ont pas d'Alter de protection. En opération, c'est moi qui leur sers de bouclier vivant... Mais j'ai toujours pensé que c'était eux les plus braves, parce que ce sont ceux qui prennent le plus de risques. Mais maintenant que je t'ai rencontré... Tu es vraiment le type le plus courageux, le plus viril et le plus fou que je connaisse, Bakugo Katsuki.
Le blond tente d'empêcher le rouge de lui monter aux joues et proteste :
— Comment ça, le plus fou ?
— Tu utilises des explosifs pour te projeter dans les airs et frapper l'ennemi avec plus d'impact. Tu ne vas pas me dire que c'est un truc super sensé ?
— Tsk ! C'est parfaitement calculé ! Ce serait dangereux pour des abrutis, mais moi je sais ce que je fais ! Viens voir par là !
Kirishima prend juste le temps de finir son dessert d'une énorme bouchée avant d'emboiter le pas au blond. Ils sortent de l'appartement, prennent les escaliers et arrivent sur le toit de l'immeuble. À la grande satisfaction de Bakugo, la première réaction du héros est un "Putain !" admiratif. Pourtant, il a dû en voir d'autres à Yuuei, le lycée pour héros où il a été formé. Mais ce n'est pas n'importe qui qui peut se permettre d'avoir son propre parcours d'entrainement.
Bakugo a mis des années à construire patiemment son parcours, qui forme aujourd'hui un véritable labyrinthe en trois dimensions. Il y a de quoi escalader, ramper, passer en force, des murs à exploser en brique, en béton, en acier, des pitons pour s'entrainer à lancer des grappins et s'élancer d'une hauteur à l'autre, des mannequins à ligoter ou sauver, sans oublier les feux contrôlés à distance et d'autres pièges à base d'acide, de colle, de plumes acérées, de soufflerie, de glace... Le policier veille à mettre en place l'équivalent des Alters les plus vicieux qu'un vilain puisse lui opposer, et à y faire face victorieusement. Et puis, c'est aussi un bon moyen de tester ses différents gadgets.
La visite du parcours se fera plus tard, pour l'instant le blond a un invité bouche bée et il l'amène droit à l'essentiel, le cœur de son royaume : l'atelier. Même les héros les plus puissants utilisent un équipement de pointe pour affronter des vilains, et Bakugo ne dispose pas de société spécialisée qui réaliserait dans l'heure le moindre de ses désirs. Mais entre les pièces de contrebande, l'aide de quelques ingénieurs légèrement hors de clous voir complètement cinglés, et sa propre ingéniosité, il se débrouille.
— Ne touche à rien, lance-t-il à Kirishima en entrant dans l'atelier. Si c'est sur la table là, c'est explosif, sur celle-là, ça brûle, et là je ne sais pas encore mais t'as pas envie d'en avoir sur la peau. Tu sors de l'hôpital, ce serait con d'y retourner tout de suite, non ?
— Putain... souffle le héros abasourdi.
Il y a de quoi. Bakugo s'est habitué au bric-à-brac qui compose son atelier, mais il en reste très fier. Il y a ses explosifs, qu'il fabrique lui-même, les différents éléments de sa cuirasse de protection, les bandes de contention qu'il fabrique également lui-même, des lance-grappins, des harnais, des outils soigneusement rangés sur l'établi, et plusieurs cuves où bullent tranquillement ses dernières expériences en court.
Kirishima inspecte tout, toujours aussi ébahi, et se retient visiblement de toucher à tout ce qui attire son regard. Puis il regarde Bakugo avec ses grands yeux admiratifs et s'exclame joyeusement :
— C'est génial, Bakugo ! Je comprends mieux comment tu as réussi toutes tes arrestations... Tu es un vrai génie !
Bakugo ne s'empêcher de sourire à son tour, férocement :
— Évidemment que je suis un putain de génie, tu crois quoi ! Je suis jamais resté à me faire prendre en photo pendant que des petites mains se cassaient le cul à essayer de me garder en vie... Je bosse, moi !
Le commentaire sur le star-système des héros n'a pas l'air de perturber Kirishima, qui continue de regarder partout. Il désigne une porte au fond de l'atelier et lui demande :
— Et là, c'est quoi ?
Bakugo suit son regard et étouffe un juron. Est-ce que la porte est fermée ? Elle est forcément fermée, il est impossible qu'il ait oublié de la fermer, mais le héros l'a vue, comment est-ce que Bakugo a pu être assez stupide pour laisser une saloperie de héros assez près de cette porte pour savoir qu'elle existe ?
En trois enjambées il est entre la  porte et Kirishima et lui répond d'une voix froide :
— Ça c'est rien. Tu n'y touches pas, tu oublies que ça existe, et tout se passera bien, compris ?
Trop intense, s'engueule-t-il ensuite, tu es trop intense, il a compris...
Au lieu de ça, Kirishima éclate de rire et lui lance un faux coup de poing dans l'épaule, en disant :
— T'inquiète, tu crois que je n'ai pas compris que ce n'était pas super légal tout ce que tu avais là ?
Il regarde tout autour de lui, toujours aussi admiratif, et hoche la tête :
— Je sais que je ne devrais pas te le dire, vu que je suis un héros, mais je trouve ça vraiment génial tout ce que tu as fait. Vraiment. Tu restes concentré sur ton objectif et tu te débrouilles tout seul pour l'atteindre, c'est super viril ! Et si ça t'aide à combattre le crime, je ne vois pas pourquoi je suis censé te l'interdire.
Il lui sourit de toutes ses dents, et comment est-ce que des dents pareilles peuvent donner un sourire aussi pur et sincère ?
— Hé, ça te dirait qu'on s'entraine ensemble ? J'adorerai essayer ton parcours ! Ah, et on pourrait aussi s'entrainer dans la salle de Fatgum, je suis sûr qu'on a moins d'accessoires que toi, mais ça pourrait être cool aussi !
Là, Bakugo a un peu du mal à se rappeler comment on respire, mais c'est entièrement la faute de Kirishima. On n'a pas idée de balancer aux chiottes des années de complexes dans la vie d'un autre et de tirer la chasse. Comme ça, juste avec sa gentillesse habituelle, il vient tout juste de montrer qu'il le considère véritablement comme son égal. Pas un sous-héros, mais un co-combattant du crime, comme lui, qui peut aussi lui apprendre des choses. Et un entrainement avec Red Riot, le bouclier ultime, c'est le rêve pour un spécialiste de l'offensive comme lui.
Reste cool, s'ordonne Bakugo. Ne joue pas les fangirls. Pense à Deku. Quoiqu'il arrive, ne ressemble jamais à Deku.
L'idée de ce nerd obsédé couinant d'admiration devant ses héros fétiches arrive à le calmer, et le policier parvient à répondre d'un ton posé :
— Ouais. Ça peut se faire.
Kirishima lui fait un autre sourire à dix millions de watts - au moins - et commence à poser des questions sur ses explosifs. Tout va bien, admet Bakugo à sa propre surprise. Malgré tous les milliards de choses qui auraient dû aller de travers et empêcher la création d'une relation aussi anormale que la leur, en réalité tout va bien. Et semble bien parti pour continuer à aller bien. Bon sang, il a même montré son atelier à Kirishima ! Autant dire qu'ils sont en couple à présent.
Et en regardant l'éternel sourire du héros, l'idée ne semble pas aussi dérangeante qu'elle aurait dû l'être.
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Le Vilain Petit Canard
Il y a un truc que je trouve bluffant dans la vie, chez tous ces gens qui sont un peu comme moi, ceux qui se sentent un peu hors-normes, un peu spécial, un peu décalé ou carrément paumé, les marginaux, les losers, bref appelez ça comme vous voulez. Je vous kiffe moi si vous saviez, on est de la même famille en vrai.
Mais ce que je voulais soulever comme point sur ce pavé super utile et pertinent (comme d'hab quoi mdr) c'est un petit paradoxe surprenant. Quand t'as un petit truc de spécial, un petit truc en plus ou en moins, et que t'es dans le négatif, t'as souvent tendance à t'apitoyer sur ton sort, à te dire que t'es vraiment unique et que tu seras jamais compris, que personne peut te comprendre, alors qu'en vrai MAIS QUELLE PUTAIN DE CONNERIE. Cette idée débile elle te fera te renfermer sur toi même plus que tu l'es déjà. En réalité des gens qui peuvent te comprendre presque complètement y en a quand même un paquet. Bon après on va se mettre d'accord, on est tous unique hein, chacun sa vie, chacun sa merde, mais qu'est ce qu'on peut se ressembler parfois.
Si j'ai eu envie de pondre ce pavé la c'est en partie parcequ'hier j'étais chez un très très bon pote à moi, et on a bien picolé et bien discuté, on a fait du deep talk t'as vu (vous avez l'autorisation de me frapper pour cet anglicisme). Et ça fait longtemps que je le connais ce petit gars (qui a 5 piges de plus que moi et qui doit faire 15cm de plus aussi) et putain au fil du temps je me suis rendu compte que ce gars c'est moi en plus vieux. Genre des putains de points communs (je vais tomber amoureux de lui je crois mdr) mais bluffant, pas des broutilles hein. On a discuter de trucs profonds et on se comprenait parfaitement, alors qu'on se racontait pas la même histoire vu qu'on a pas eu la même vie, mais on parlait de la même chose. Genre par exemple on a parlé de la famille un peu, il m'a raconté des trucs, on aurai dit mon histoire à moi dans le fond mais pas dans la forme, et quand je regarde ce grand con et comment il se comporte, je me dis que c'est exactement le même que moi. Chez lui j'ai retrouvé les mêmes causes que chez moi, et les mêmes conséquences, et ça je pensais que c'était pas possible d'être autant sur la même longueur d'onde, d'avoir le même point de vue sur tellement de choses profondes que tu croyais jamais avoir en commun avec quelqu'un.
Je vous jure c'était bluffant, ça m'a fait un de ces biens fous ce petit apéro peinard hier soir.
Donc bref je raconte bien ma vie mais avant tout c'est pour vous que j'écris ça, sérieux si tu te sens spécial, incompris, que t'as personne qui arrive à comprendre ta façon de penser, désespère pas. Même si t'es entouré de fils de pute qui s'intéresseront jamais à toi, généralise pas, perd pas la foi. Parce que je te jure que t'as juste quelques kilomètres à faire, t'as juste à sortir, à te balader, et à rencontrer des gens, faut essayer et puis si ça colle pas avec la premiete personne qur tu rencontres tant pis, persévère, ça paie toujours.
Ce petit truc là, savoir grâce à quelqu'un qui te ressemble que t'es pas un espèce d'alien incompréhensible, peut t'arriver, et ca te feras du bien bordel. En vrai on est tellement nombreux en France et même sur cette petite planète que c'est statistiquement impossible que ça t'arrives pas si tu bouges un peu ton cul et que tu les cherches ces semblables compréhensifs.
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vintagedylanesque · 6 years
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ER - Saison 12 [2005-2006]
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Il y a plein choses que je pourrais faire plutôt que de regarder l'une des saisons les plus médiocres de ma série favorite juste pour essayer de la réhabiliter un peu. Mais bon, nous y revoilà.
Dans mon souvenir, c'est un bordel monstre où plutôt que de faire confiance à Luka pour mener la série, #ER fait appel à un tas de gimmicks ambulants à la Clemente et se perd dans le soap pour rattraper #GreysAnatomy, sa nouvelle concurrente.
Mais je me souviens aussi que Maura Tierney porte la saison sur ses épaules. Son couple avec Luka est un fil rouge plutôt bien écrit et apportant une stabilité nécessaire à une série qui part dans tous les sens et, trop souvent, sans arriver nulle part.
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En tout cas, France 2 a préféré la diffuser en deuxième partie de soirée à l'époque, un scandale pour un fan comme moi à l'époque mais un choix compréhensible avec le recul. À l'image de Christophe Hondelatte, les français venaient de découvrir #House et se foutaient du County.
Je ne peux pas leur en vouloir car "Canon City" est le pire season premiere de #ER. Quand je pense qu'il a fallu trois scénaristes (Wells, Sachs et Zwerling) pour nous imaginer ce road-trip sans aucun sens du rythme...
Même si Linda Cardellini fait de son mieux, j'ai baillé devant la recherche d'Alex. Déjà parce qu'Alex est encore plus insipide maintenant qu'il a changé d'interprète. Ensuite parce que le tout est prévisible et que je préfère Sam en infirmière compétente qu'en mère éplorée.
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Et un road-trip aussi mou du genou, c'est pas le truc que tu fais en début de saison alors que tes audiences sont en bernes, que tes concurrents prennent du terrain et que tu dois placer Goran Vijsnic comme leader de la team. Le pauvre a hâte que son couple avec Sam se termine.
Je peux admirer le fait que #ER ne fait pas dans la surenchère contrairement à ses concurrents justement. Mais là, même à l'hôpital où l'on nous montre les méthodes d'enseignements de notre trio, les enjeux sont minuscules et le rythme patauge dans la semoule.
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L'idée est bonne mais on n'apprend rien sur Ray, l'excellent Corey Stoll vient voler la vedette à Parminder Nagra, Abby n'apparaît que lors des dix dernières minutes et Morris n'est pas encore prêt à nous faire avaler sa présence au générique alors que Weaver est absente.
Et puis bien sûr, quand on sait que c'est la dernière apparition de Susan, c'est vraiment triste. Sherry Stringfield avait annoncé son choix à la prod un peu tardivement et, suite au départ de Wyle, les mecs se sont dits "la flemme". Enfin j'imagine que ça s'est passé comme ça.
Heureusement qu'elle aura le droit à une dernière apparition lors de la dernière saison. Et heureusement que "Canon City" est bien plus mauvais que ce qui va suivre. Enfin je crois. J'espère. Oh merde, je viens de me souvenir de Clemente. Et du chimpanzé. Accrochez-vous.
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Même s'il ne brille pas par son originalité, "Nobody's Baby" est un épisode solide qui se repose sur le swag de Maura Tierney, de bons cas médicaux et l'humour propre aux scripts de R. Scott Gemmill, le petit rigolo de l'équipe.
De toute façon, au bout de 12 saisons, on ne s'attend pas à du neuf mais à du recyclage habile de la formule. C'est le cas ici, en particulier quand on suit le duo Abby/Neela. Et plutôt que de faire appel à des récurrents parasites, on fait appel à la meilleure : le Dr Coburn !
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Le seul souci avec une vétérante comme Amy Aquino, c'est qu'on remarque encore plus les limites de jeu de Shane West. Sa tentative d'imiter Clooney se résume à 3 tics : dodeliner de la tête, se mordre les lèvres et cligner beaucoup des yeux...
D'ailleurs, les trois leads masculins ont chacun le droit au remake d'une intrigue de Doug : Ray avec son prématuré (copyright Doug S4), Luka qui se fait virer par sa famille de substitution (Doug S1) et Pratt qui renoue avec un père absent (Doug S2)...
On m'a tellement fait le coup du père absent pour personnage arrogant que je n'en peux plus. #ER l'a déjà fait genre 3 fois (et le refera). Et c'est le trope le plus répandu à la télé. J'aime bien Danny Glover mais toutes ses répliques sont clichés et sonnent fausses.
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Dans "Man With No Name", Zabel bricole de la psychologie de comptoir autour de BroodingLuka. Intéressant d'avoir le supposé nouveau leader dans une crise existentielle mais au final, c'est juste un prétexte pour faire 3 pas en arrière là où la série a besoin d'aller de l'avant...
Car oui, à peine séparé de Sam que le croate flirte à nouveau avec Abby. Au début, j'étais absolument contre le retour d'un couple qui ne fonctionnait pas vraiment en S7. Je ne savais pas encore que leur union allait apporter une stabilité bienvenu et ne manquerait pas de charme.
(même si le Carby en moi était furieux à l'époque)
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On fait la rencontre d'Eve (Kristen Johnston de #3rdrockfromthesun), nouvelle responsable des infirmières qui aurait pu être intéressante si elle n'avait pas été une simple machine à zizanie servant aux scénaristes soit de comic-relief soit d'agitatrice sans relief.
Même si je n'ai rien contre l'humour grivois qui peut parfois fonctionner dans #ER et même si c'est bien que Neela fasse autre chose que la gueule, son intrigue "photos sexy", c'est une tentative un peu navrante de faire du #GreysAnatomy sans vraiment l'assumer (la S13 assumera au moins).
Alors que reste-t-il de ce 12.03 peu inspiré ? Sans surprises : Abby qui conseille Jessica Hetch (#Friends) à l'aube d'une mastectomie (sujet déjà bien abordé en S6 avec Rebecca deMornay) et Kerry qui revient nous faire un coucou.
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"Blame it on the Rain" n'est pas foncièrement mauvais mais je me suis tellement ennuyé devant que j'ai passé mon temps à faire des captures d'écran de Maura Tierney, ses cheveux trempés et son ciré breton.
D'ailleurs, c'est la seule utilisation de l'orage dans l'épisode : donner un aspect glamour aux chevelures des médecins. On est loin d'un "Blizzard" ou d'un "The Tempest" mais bon, on va pas faire les fines bouches non plus.
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R.Scott Gemmill appuie sur la touche aléatoire des "cas médicaux qu'on a pas encore traité en 250 épisodes" et tombe sur un réveil de coma avec l'héroïne de #Castle et une rotation en toxicologie. Mais c'est avec le cas tout simple d'une jeune mère dépressif qu'il touche le plus.
Même chose avec les persos: on nous pond du drama forcé avec le cancer de Dubenko et la rigidité d'Eve alors qu'il y a matière à rire et à être passionné avec les anciens, que ce soit Jerry en paratonnerre ou Kerry qui découvre qu'elle est un peu rouillée à force de bureaucratie.
Le plus gênant, c'est que l'épisode oublie complètement d'avoir un acte final. Je crois que les intrigues se poursuivent dans le suivant mais pas une excuse pour avoir au moins une mini-conclusion. Du travail d'amateur. 
L'épisode : 10/20 
Abby et son ciré : 20/20
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#ER a une longue tradition de "médecin brillant qui débarque pour imposer sa vision de la médecine mais cache un lourd secret". C'est parfois source de réussite (Dr Swift, Dr Lawrence) mais trop souvent un gimmick cache-misère (Dr Lee, Dr Moretti, Dr Wexler).
Quand Victor Clemente débarque dans "Wake Up", il est difficile de savoir à quelle catégorie il va appartenir. John Leguizamo apporte une énergie nécessaire aux urgences, son personnage est plutôt moderne et bien écrit. Mais ça ne va pas durer.
Avant qu'il ne devienne source d'intrigues débiles, Clemente est donc bien introduit et permet d'épicer un peu ce 250ème épisode tiède. Il est en tout cas plus passionnant à suivre que Luka et sa patiente sortie du coma qui nous plonge dans le coma (déso pas déso)
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Leguizamo vient donc remplacer Sherry Stringfield dont le personnage historique est cruellement dégagé lors d'un bref dialogue sans conséquences. J'aimerais vraiment en savoir plus sur les coulisses de ce départ.
Via l'écharpe de Kerry et l'intrigue d'Abby, l'épisode était dédié à la lutte contre le cancer du sein. Ce qui rend le montage final encore plus de mauvais goût puisqu'on y mélange James Blunt, une mastectomie et Pratt qui s'envoie en l'air. Du sous-#GreysAnatomy dégueulasse.
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"Dream House" est le pire épisode que j'ai vu pour l'instant. Au moins, "Freefall" était divertissant. Quand l'intrigue la moins ridicule est Abby qui soigne un chimpanzé, c'est qu'on a atteint un certain niveau de médiocrité.
À part pour Leguizamo qui s'amuse bien, c'est le néant. En plus du singe, David Zabel accumule les idées à la con : demander à Mekhi Phifer de pleurer et à Danny Glover de le regarder, le Robot Dubenko et encore un putain de montage final pop à la #GreysAnatomy...
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On sent à chaque seconde les notes de NBC pour rajeunir le programme avec notamment le renvoi d'Haleh (temporaire certes mais qui fait mal au coeur). Au moins, Yvette Freeman a le droit à une meilleure sortie que Sherry Stringfield. Après tout, c'est elle la vraie vétérante.
Pour les complètistes, ne manquez surtout pas les scènes coupées avec deux minutes supplémentaires de Robot Dubenko et de Shane West qui flirte avec Kat Dennings... Misère.
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Bien qu'il introduise un futur boulet et qu'il se termine sur une note douteuse, "Human Shield" est pour l'instant l'épisode le plus solide de la saison. Il se concentre sur la médecine, arrête les gimmicks et laisse Maura Tierney briller tout du long.
Le boulet, c'est bien sûr Tony Gates qui fait une très mauvaise première impression en dragueur relou. Stamos devait signer dès cette saison dans le rôle de Clemente (qui s'appelait alors Dr Beck) mais, retenu par "Jake in Progress", il a cédé la place pour mieux revenir en S13.
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Au moins, il prend peu de place ici et ce qui est intéressant avec Neela, c'est de la faire se diriger peu à peu vers la chirurgie. C'est une bonne idée, bien meilleure qu'un pentagone amoureux avec Tony, Gallant, Dubenko et Ray...
Bien aimé aussi comment sont intégrés Clemente et Eve ici. Ils sont humanisés plutôt subtilement et c'est bien la preuve frustrante qu'ils auraient pu devenir de bons personnages et apporter une fraîcheur au casting plutôt que du gimmick WTF.
Je suis plutôt pour le retour du couple Abby/Luka et je vous redirais pourquoi prochainement. Mais il commence très très mal avec un baiser volé de très mauvais goût qui vient couper un beau monologue de Tierney.
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- C'est les sweeps, on fait quoi ? 
- Un crash d'hélico ! 
- Pas encore... Qu'est ce qui marche en ce moment ? 
- Lost. Grey's Anatomy. La carrière de Serena Williams. 
- Parfait, j'ai une idée. 
- Un crash d'hélico ? 
- Presque...
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Je me moque mais en vrai, "Two Ships" est plutôt correct. Loin d'être au niveau des grands épisodes catastrophes à la "The Tempest" ou "The Crossing", mais avec une bonne utilisation des personnages, un vrai rythme, un bal de steadycam impeccable et des moments touchants.
Oncle Jesse est relou mais est vite dégagé (ça aurait d'ailleurs été l'occasion de le supprimer pour de bon) et mon petit coeur romantique a aimé le retour de Gallant à la fin.
Et la manière dont la réunion Lubby est bien mieux écrite que dans l'épisode précédent. C'est d'ailleurs pour ça que même en tant que Carby, je tolère ce couple: il se base sur une amitié de longue date, sur une vraie alchimie et ça évite d'avoir un défilé de boyfriend/girlfriend distrayant. Enfin un truc stable à l'écriture plutôt mature (cette saison en tout cas).
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Comme la saison précédente, la vétérante Lydia Woodward vient remonter le niveau avec un épisode où elle sait comment mixer médical et soap, rendre les patients attachants et faire interagir les personnages comme des humains. "I Do" est donc une mini-réussite.
Que l'on apprécie ou pas le couple formée par Michael et Neela (moi je les aime beaucoup), il y a quelque chose de très juste dans leur jeune amour un peu foufou et pas très raisonnable. Leur mariage est l'occasion de renforcer la camaraderie dans les rangs, sans en faire trop.
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Si Abby reste sans surprises la meilleure partie de l'épisode, jamais des personnages bancals comme Clemente et Morris n'avaient été écrit avec autant de nuances. Woodward nous fait même le plaisir d'augmenter la dose de Kerry et de lui offrir un début d'arc prometteur.
Et elle essaye de tirer le meilleur d'intrigues un peu nazes : le volontaire K.J. sert à aborder à nouveau la discrimination raciale et le couple Abby/Luka commence à trouver son groove. Même ces bons vieux Frank et Jerry ont le droit à une belle partition !
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Même à Pâques, j'ai réussi à apprécier "All About Christmas Eve", un bon petit épisode de Noël à l'ancienne avec ce qu'il faut de guimauve, d'hémoglobine et de pincements au coeur. Et un Luka très convaincant aussi bien en nouveau chef du service qu'en prétendant pour Abby.
Rien de tel qu'un duo avec Kerry, la présence de Lisa Gay Hamilton (#ThePractice) et une nouvelle plaidoirie anti-armes à feu pour que la pilule Pratt passe en douceur. Rien de tel qu'un duo avec Haleh et un Scott Grimes s'en donnant à coeur joie pour que Morris gagne des points.
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Si le départ de Eve est ridicule, je ne vais pas pleurer le départ d'un personnage aussi cartoonesque. Dommage qu'avec l'arrivée de Jodie (Callie Thorne), Clemente semble prendre la même direction de potentiel gâché par un arc bidon.
Mais globalement, c'est donc un Noël bien plus solide que dans mes souvenirs, plus mémorable que celui de la saison précédente et une bonne façon de me faire adhérer à Luka et Abby. Joyeuses fêtes !
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Avec une structure habile, "If Not Now" prend le temps d'étudier les doutes d'Abby sur une potentielle grossesse, le risque génétique et ce que ça signifie pour sa carrière et son couple. Maura Tierney travaille avec nuance un personnage que l'on aime connaître par coeur.
David Zabel se tient à sa thématique et offre également une querelle qui sonne très juste entre Neela et Luka au sujet d'une jeune catholique enceinte suite à un viol et que ses parents refusent de laisser avorter. Une bonne façon d'utiliser l'historique du croate.
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Je valide le focus retrouvé sur la chirurgie mais je valide pas le Dr Albright qui est une énième copie de Romano et qui, plutôt que de jouer le rôle de mentor pour Neela, va être au centre d'une "romance" avec Morris...
On s'intéresse aussi à la santé de Kerry et, même si c'est une bonne idée, c'est dommage de lui donner moins de temps d'antenne que le passé mystérieux de Clemente ou la carrière de rock-star de Ray...
Mais au moins, on a le droit à cette scène d'intro :
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À ne pas confondre avec "Split Second" (un bon épisode de la 5ème saison), "Split Decisions" est un épisode moyen de la 12ème saison et donc un épisode nul de #ER. Vous me suivez ? Bizarrement, c'est la partie soap que j'ai trouvé le plus réussi.
Bien que prévisible et un peu précipitée, la séparation de Neela et Gallant réussit à être touchante. Et bien que totalement dispensable, la journée shopping de Luka et Abby est une distraction qui m'a bien plus régalé que ce qui se passe au County.
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Car au County, on a Morrris et ses 4 tétons, Pratt qui défend mollement son pote alcoolique et Ray qui protège la mineur qui est tombée amoureuse de lui. Allez Kat Dennings, courage, après ça tu auras 6 ans de #2BrokeGirls et puis tu pourras peut-être avoir un rôle correct...
Reste Dubenko en charge des urgences. J'aime bien son côté lunaire mais franchement, ce focus ne nous apprend rien sur le personnage et son intrigue aurait pu être refilé à Luka ou Clemente qu'on aurait pas vu une différence. Du remplissage de creux de saison.
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Joe Sachs méritait la prison des scénaristes pour "Freefall" et "Canon City" mais obtient l'amnistie avec "Body & Soul", le tour de force d'une saison qui en avait bien besoin. Superbe portrait à rebours d'un homme rongé à la maladie.
Sachs reprend la structure de "Hindsight" et la rend encore plus percutante et, comme dans "Time of Death", il fait appel à un guest plus connu dans le rôle d'un mafieux. James Wood est une figure problématique mais ici, c'est un acteur qui n'a pas volé sa nomination aux Emmys.
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Ce qui n'excuse pas d'en avoir privé Maura Tierney, à nouveau au dessus de la mêlée et Ally Walker qui n'a hélas pas retrouvé meilleure partition depuis. C'est en s'attardant sur sa fatigue et ses regrets que l'épisode est le plus émouvant.
"Body & Soul" évoque donc la sclérose latérale amyotrophique, plus connu sous le nom de maladie de Lou Gehrig et dont était atteint Stephen Hawkins. L'épisode s'inspire beaucoup de son parcours et, en son hommage mieux vaut le voir que de s'infliger "The Theory of Everything".
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Mais la maladie de Nate Lennox n'est pas le seul sujet d'un épisode qui, en remontant le temps, fait le point sur l'évolution des médecins, en particulier sur le parcours d'Abby mais aussi sur Neela. Et ne profite pas des flashbacks pour faire des caméos distrayant.
Bon le puriste en moi se plaindra juste des petites incohérences : Anspaugh, Romano et Chen étaient présents à l'enterrement de Mark, la réception a été refaite et la coupe d'Abby en 2004 était légèrement différente. Mais je pinaille.
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Cela dit, un petit caméo de Noah Wyle aurait été plus satisfaisant que ce qu'il sera offert à Carter au Soudan. Mais on en reparle. Pour l'instant, je suis juste heureux d'avoir revu l'un de mes épisodes favoris.
Et d'avoir pu réentendre la petite musique "solitude en hiver" que #ER avait inauguré dans "Walk in the Woods" (7.14) puis utilisé dans "Beyond Relief" (8.11) et au moins une ou deux autres fois. Elle tombait à pic.
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Derrière son titre shakespearien, "Quintessence of Dust" (traduit bêtement par "Être ou ne Plus Être" en VF) est d'une pauvreté rarement égalée dans #ER. À part le plaisir de voir les premiers pas de Neela en chirurgie et d'avoir un Ray plus sympathique, c'est l'enfer...
Deux intrigues qui auraient peut-être fonctionner séparément et en 3ème plan sont propulsés en intrigues principales : Pratt en pleine panique homophobe et Morris en plein amour vache avec Albright, personnage écrit toujours aussi vulgairement.
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C'est bien qu'Abby mette le doigt sur ce qui ne va pas avec le sexisme et l'homophobie de ses collègues. Ce qui serait encore mieux ? De ne pas leur donner des intrigues qui aggravent le problème. 
 Au moins, l'ambiance malsaine d'un lieu de travail est plutôt bien retranscrite :
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Le gros de l'épisode est consacré à la mort de Jodie, personnage dont on se fout totalement et qui permet d'engendrer du drama forcé autour de Clemente. John Leguizamo joue ça très bien mais les scénaristes continuent de l'écrire en impro totale.
Même les mignonneries habituelles de Luka et Abby ne m'ont pas divertit et à force de finir chaque épisode sur un montage musical, l'effet est amoindrie (même si on est loin de l'overdose de #GreysAnatomy, #ER cherche désespérément à l'imiter).
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Ne comptez pas sur "Darfur" pour retrouver Carter avec plaisir et la réussite de la première trilogie africaine. En voulant être à la fois au Soudan et à Chicago, l'épisode s'enlise et ne raconte rien d'intéressant des deux côtés de l'Atlantique.
L'idée a été soufflé par Clooney qui militait à l'époque pour que la situation au Soudan soit reconnu comme un génocide. Le conflit n'avait eu le droit qu'à 25 minutes de couverture médiatique aux USA en 2005. #ER a au moins pu jouer les portes-paroles.
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Mais de bonnes intentions ne font pas un bon épisode. Ici, Carter enchaîne les maladresses supposément héroïques afin qu'on nous serve un mélange d'exposition/action très convenu et très loin du récit plus immersif de "Kisangani".
Le découpage en deux fait aussi que tout est précipité alors que le récit aurait gagné en subtilité sans la partie au County (et, si mes souvenirs sont bons, ce sera le cas un peu plus tard avec le 12.20).
Même si je ne suis pas très fort en géopolitique, revoir ça en 2018 peut être douloureux, surtout quand on sait l'évolution et l'extension du conflit.
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Au moins, c'est un plaisir de retrouver Debbie (Mary McCormack) et un Eamonn Walker (#Oz) qui plante très vite son personnage. Pour plus d'infos sur les coulisses de l'épisode tourné pour 7 millions de $ en Afrique du Sud : http://goo.gl/Rm4aRH
Ce qui se passe à Chicago est d'une indigence sans nom. Pratt atteint le niveau ultime de boulet et le jeu de Mekhi Phifer ne suit plus la cadence. Et tout ce qui concerne Clemente est une sorte de spin-off bizarre qui achève d'enlever de l'impact à la partie Darfour...
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La bonne idée de "Out on a Limb", c'est de miser sur le duo Abby/Kerry et donc sur les deux meilleures membres du cast et donc sur une belle amitié qui aura germé doucement mais sûrement. C'est à peu près sa seule bonne idée.
Même si les scénaristes avaient peut-être mieux à raconter sur Kerry et ont été bien trop radin avec son personnage pour totalement les excuser, ils peuvent compter sur Laura Innes qui, même avec peu, donne une leçon d'acting à ses petits camarades.
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Bon et je dois avouer que j'ai trouvé malin d'évoquer l'Irak sous le point de vue de Neela. Et avant qu'elle ne se transforme en will they won't they indigne, son amitié avec Ray est chouette et remonte ce dernier dans mon estime. Si seulement ça n'avait qu'une jolie amitié.
Sinon, rien de passionnant et des patients qui apparaissent dans le 1er acte puis disparaissent sans prévenir dans les scènes coupés. Tout ça pour ressasser les enfantillages d'un Pratt revenu à la case départ alors qu'on avait passé des saisons à le voir mûrir. Ridicule.
Ah si, il y a un patient que l'on voit du début à la fin et qui, si Sam n'avait pas accepté son offre de soin à domicile, aurait été une petite parenthèse intéressante pour l'infirmière. Au lieu de ça, Armand Assante va devoir participer à une intrigue indigne, une de plus.
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"Lost in America" dresse le portrait plutôt nuancé d'une famille musulmane dont le fils, de plus en plus radicalisé depuis le 11 sept, commet un crime d'honneur sur sa sœur. Il aurait juste fallu une scène de plus et que #ER aborde l'Islam sous un angle différent dans un autre épisode.
Dans le rôle de la mère réfugiée politique, Shohreh Aghdashloo sortie d'un rôle marquant dans 24 et qui, le soir de la diffusion de cet épisode, était également guest dans #WillAndGrace. Une des nombreuses correspondances des séries NBC du jeudi.
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Et une semaine après sa 1ère apparition sur NBC dans #TheWestWing, Danny Pudi vient ici incarner le fils et aurait mérité plus de scènes pour que son perso gagne en épaisseur. En tout cas, il est bon dans le registre dramatique et sera embauché 3 ans plus tard dans #Community.
Autour de cette intrigue médicale solide mais quasi-inachevée, et excepté Clemente, le reste est plutôt de bon goût. Morris gagne en sympathie en rencontrant sa famille et j'ai bien aimé les scènes entre Neela, Ray et Dubenko. Rien de creepy pour l'instant, juste du soap correct.
Et bien sûr, on s'accroche aussi à Abby qui n'a aucune patience pour la connerie environnante et est donc, plus que jamais, notre guide spirituel.
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"Strange Bedfellows" est une semi-réussite. 30mn de cas médicaux passionnants qui font remonter Ray dans mon estime. 30mn de soap à la #GreyAnatomy sur la vie amoureuse de Pratt et une romance d'adolescent entre Neela et Ray.
Au moins, le soap de Neela est finement écrit quand il s'intéresse à ses états d'âme de femme de militaire. Ça aide beaucoup d'avoir les parents de Gallant incarnés par des valeurs sures comme Ernie Hudson et Sheryl Lee Ralph.
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Pour le reste, vous pouvez faire avance rapide, surtout concernant Sam et Pratt. Les justifications de son départ pour le Soudan sont ridicule. Déjà parce qu'on a pas envie de le voir là-bas. Ensuite parce que la manière dont Luka l'y envoie est forcée et absolument pas pro.
Bon, en fait, je la refais : "Strange Bedfellows" est un quasi-échec. Voilà, c'est plus juste.
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#ER avait raté son 1er épisode au Darfour avec une structure boiteuse alternant Chicago/Soudan. "No Place to Hide" décide d'enchaîner les deux plutôt que de les alterner et c'est encore plus bancale. Rien de glorieux de la part de Lydia Woodward.
Et c'est la partie au County qui est la plus réussie, en particulier Abby qui aide une gamine à devenir tutrice de sa grand-mère (Diane Ladd, excellente dans #Enlightened) et Kerry qui dit adieu à un personnage culte de la série : sa béquille.
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Le souci c'est qu'avec 20mn et le retour de l'ex-mari de Sam, il est difficile pour les bonnes idées de Woodward d'avoir un vrai impact. Ça aurait mérité un vrai épisode plutôt que ce truc informe.
C'est surtout dommageable sur la partie africaine où tout va hyper vite et où les clichés s'enchaînent. Et à cause de l'épisode "Darfur", on perd tout élément de surprise et l'occasion d'avoir un vrai bon épisode de 40mn sur le sujet.
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Sur le papier, envoyer Pratt là-bas n'est pas le choix le plus idiot mais le souci, c'est que Mekhi Phifer n'est clairement pas à la hauteur et sa nonchalance passe mal au Darfour. Et utiliser un génocide pour lui apprendre l'humilité, c'est limite comme outil scénaristique...
Il permet au moins de faire le point sur les plus grosses conneries de la saison face à un Carter qui doit être bien content de s'être tiré à temps.
Il reste tout de même une excellente bande-son (Sonny & Cher, les Beach Boys), une Debbie toujours aussi géniale et une réalisation franchement chiadé de la part de Skipp Sudduth, ce bon vieux Sully dans "New York 911".
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"There Are No Angeles Here" est ce que la trilogie soudanaise offre de plus consistant. Mais à l'image de la saison et du personnage de Clemente, il souffre d'une schizophrénie scénaristique. Je m'explique...
D'un côté, on a du drama médical sombre et réaliste qui se focalise sur la routine, la bureaucratie et les difficultés de soigner au milieu d'un conflit qui nous dépasse. Porté par Carter et Debbie, cette partie là est dans la lignée de "Kisangani" et possède l'ADN de #ER.
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De l'autre, on a la partie "Rambo" avec Pratt qui enchaîne les actes d'héroïsmes à base de course-poursuite et de combats armés dans le désert. C'est hors-sujet, malvenu et pas franchement aidé par Mekhi Phifer.
Au final, Greg a appris sa petite leçon, Noah Wyle a fait son apparition contractuelle et mis à part quelques discussions sur l'interventionnisme américain (pas aussi fines que dans "Kisangani" ou "Makemba"), la trilogie soudanaise laisse un goût d'occasion manquée.
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Comme son nom l'indique, "The Gallant Hero and the Tragic Victor" ("Gallant le Héros et Victor l'Hystéro" en VF) est un gros pot-pourri qui essaye de conclure deux arcs à la fois. Celui de Gallant est prévisible mais émouvant. Celui de Clemente totalement navrant.
Je n'ai jamais compris ce que les scénaristes ont voulu faire avec Clemente et ils prouvent ici que eux non plus. Leguizamo a apporté de l'énergie au début mais ça été tellement de l'impro totale depuis... Du gros n'importe quoi jusqu'au bout.
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Je sais bien qu'il a fallu remplacer Susan à la va-vite mais, quitte à faire un remake d'Amanda Lee (S5), ils avaient largement le temps de nous pondre quelque chose d'un minimum sérieux. Le pire, c'est que Clemente n'est qu'un prototype pour d'autres persos de ce genre...
À contrario, le sort de Michael était prévisible dès sa toute première apparition mais reste touchant grâce à Parminder Nagra et cette scène finale qui m'a quand même gentiment chamboulé.
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Sauf que voilà, à force de mélanger le très médiocre avec l'à peine réussi, #ER patine dans la semoule comme rarement et n'a même plus le temps de s'occuper d'un patient ni de soigner son discours progressiste. Désormais, il nous est juste balancé sous forme de monologues didactiques...
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"21 Guns" termine la saison dans un bain de sang et une overdose de cliffanghers. Chaque season finale depuis celui de la dixième saison est de plus en plus racoleur : là, on touche le fond (mais on a pas fini de creuser).
On sent que David Zabel n'est pas très fier de son coup. Au début de l'épisode, via la voix de la sagesse représentée par Anspaugh, il essaye même de justifier quelques choix avant de succomber sans aucune dignité au cahier des charges de NBC...
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On se retrouve donc avec un dernier acte où la direction artistique est en roue libre. Même dans ses moments les plus douteux sur le fond, la 12ème saison restait du #ER sur la forme. Ici, la fusillade est filmée comme un mauvais film d'action direct-to-dvd.
Dans le souci permanent de rajeunir le cast, c'est Jerry qui prend et ça me met très en colère. Mais pas autant que d'avoir un 3ème season finale centré sur l'ex-mari de Sam. Ou que de ruiner totalement l'émotion des funérailles de Michael avec des flashbacks sépia moches.
La même semaine de mai 2006, on avait donc le season finale de #GreysAnatomy sur fond du "Chasing Cars" de Snow Patrol" et celui de #ER sur fond de "Open Your Eyes" de Snow Patrol. Le désespoir de NBC se lit dans chaque décision de ce genre.
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Alors que sauver de cette douzième saison ? Après revoyure, je peux au moins dire qu'entre le 12.07 et le 12.13, il y a une période assez plaisante où, autour d'Abby, la série parvient à se recentrer. Tout ce qui passe autour est quasiment à oublier.
D'habitude, je fais un top 5 et un worst 3 mais là je vais devoir faire l'inverse... 
Top 3 
12.13 Body & Soul (petit chef d'oeuvre) 
12.09 I Do 
12.07 Human Shield
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Worst 5 (sans orde particulier)
12.01 Canon City 
12.05 Wake Up 
12.06 Dream House 
12.14 Quintessence of Dust 
12.22 21 Guns
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Je fais même pas de liste des personnages parce qu'à part pour Abby et Neela et un Ray qui remonte doucement dans mon estime en 2ème moitié de saison, y a pas grand chose à récupérer. Peut-être Kerry mais elle apparaît si peu...
La S13 fera bien pire mais, au moins, elle prendra des décisions claires et assumera son côté reboot. C'était ça le plus dérangeant avec la S12 : son incapacité à réconcilier le #ER d'avant et celui d'après. 
Ce qui en fait, à défaut d'être la pire saison, une médiocre transition.
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myfuckingtwentysix · 8 years
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Nuit du 30 au 31 janvier
Je me sens dans une mauvaise période et j'ai besoin de soutien, de reconnaissance, d'écoute. Mais j'ai rien de tout ça, en tout cas pas autant qu'il me faudrait. Ça fait plus d'un mois que je suis rentrée d'erasmus, que j'ai réussi mes examens et que je suis en “vacances”. Tout devrait s'annoncer merveilleux, sauf que ça ne l'est pas du tout. Premièrement, il faut savoir que j'ai débuté l'année en réalisant que mes “amies” sont toxiques, peu fiables et que je ferais mieux de ne plus compter dessus. Il faut ensuite savoir que j'ai eu une fois des nouvelles d'une d'entre elles, qui a fini par me poser un lapin en me laissant en plan pour une autre, qui aurait dû s'excuser auprès de moi depuis le 1er janvier. Donc en définitive, comme nous sommes le 31 janvier, je peux dire que ça fait 1 mois que je n'ai plus d'amies (…). Mon année commence donc merveilleusement bien. J'ai ensuite passé tout ce mois à ne rien faire, pendant que ma sœur passait ses examens. Aucune vie sociale et aucune vie tout court, à quelques exceptions près. Ma vie se résume à me lever à 13h, me poser dans le salon, boire un café, chipoter sur mon gsm, manger, regarder la télé, monter dans ma chambre vers 1h, fumer une clope et regarder des séries jusqu'à 3-4h du matin, pour me réveiller à 13h le jour suivant et recommencer. Une vraie vie de merde, à me fatiguer à force de ne rien faire et à perdre toute motivation et énergie à l'idée d'entreprendre quoi que ce soit. C'était exactement la routine que j'avais adoptée lors de ma dernière (et non des moindres) période de chagrin d'amour, pour faire passer la pilule et vivre en parallèle avec la réalité pour mieux l'oublier. Là, je fais pareil. Mis-à-part cette problématique de vie sociale inexistante, je me prends évidemment la tête avec tout le monde. Je m'en veux mais en meme temps, c'est plus fort que moi. Évidemment, de leur côté, aucune remise en question (contrairement à moi) et on me tourne encore plus le dos, alors que tout en étant désagréable j'essaie de bien faire. Ainsi, à part ne rien faire de mes journées, j'ai été conduire ma sœur en voiture pour 2 de ses examens. La première fois, elle a décidé de rentrer de son côté après que je l'ai attendue toute la journée. J'ai évidemment peté un câble auprès de ma mère, qui a fini par prendre la défense de ma sœur. J'ai vécu ça comme un manque total de considération pour moi, exactement comme celui dont mes ex-amies avaient fait preuve. Suite à ça, moi qui considère en permanence que ma mère favorise ma sœur par-rapport à moi, les tensions sont restées telles qu'elles étaient, voire pire. Je m'étais jurée de ne plus jamais lui rendre service, pour au final lui proposer de la conduire quelques semaines plus tard, après avoir enterré la hache de guerre par le biais de cadeaux, dont elle ne s'attendait pas. La vérité c'est que je suis tellement seule que j'en oublie ma fierté avec elle. Quant à ma mère, elle oublie toujours tout comme si ça n'avait pas d'importance et qu'on pouvait juste faire semblant de rien et continuer comme si de rien n'était. Alors que non, pas avec moi, et encore moins quand le problème réapparaît encore et encore. Mais pour elle, le problème vient de moi. Je suis trop égocentrique (me disait-elle à mes 18ans), trop centrée sur moi-même, “je m'en fous” me dit-elle quand elle perd patience et finit par réagir. Sauf que, tu vois, c'est ça le problème. “Tu t'en fous” Tout le monde s'en fout. Alors la chose que je me dis depuis quelque temps pour me justifier mon égocentrisme, c'est que : si tout le monde s'en fout et si j'ai pas le droit d'être égoïste, de me faire passer avant les autres, qui se soucie de moi au final ? Qui me fait passer avant ? Personne. D'où l'intérêt d'être égocentrique. CQFD. Cependant, je regrette de ne pas l'être d'avantage. J'aimerais tellement oublier les autres et être en paix. Mais je ne le suis pas, parce que j'ai besoin d'eux, je suis comme ça. Bref, il y a des tensions avec les seules personnes que je côtoie. Et pour ne rien arranger, ma mère et mon père n'en ont environ pas grand chose à faire des animaux jusqu'à (même si j'ai du mal à le croire) me refiler volontairement à manger des trucs contenant des oeufs et du lait. Soit. Pour couronner le tout, il y a le putain de stage. C'est ça mon plus gros problème en ce moment qui me force à écrire pour évacuer. J'ai envie de demander de l'aide, mais j'ose pas et/ou je veux pas. Premièrement parce que j'ai honte, de pas savoir me débrouiller, de pas pouvoir le trouver toute seule, de m'y prendre à la dernière minute. Ça reste dans la continuité de “Inès la débile qui a fait 3 fois sa première, 2 fois sa troisième puis, quand tu penses qu'elle s'en sort bien en réussissant en première session tous ses examens depuis lors, elle se montre de nouveau telle qu'elle est en foirant à trouver un stage à la con”. Voilà pour quoi “j'ai honte”. J'ai pas d'ambition, je réussis rien, personne voudra de moi. C'est l'image que je renvoie et je finis par y croire, même si tout le monde me répondrait “mais non arrête de te dire ça, tu sais que c'est faux”. Pourtant, c'est l'image que je pense renvoyer dans cette situation et c'est comme ça que moi je me vois. Ensuite, je pensais avoir une seconde raison à mon refus de demander de l'aide mais je ne la trouve pas. À mon avis, c'est parce que la première est la principale. C'est triste. Bon, c'est aussi parce que j'ai l'art de tout faire à la dernière minute, de penser que tout me tombera du ciel, mais c'est quand même relié à la première raison. Donc suite à l'écriture de mes pensées, je pense que j'ai juste honte de moi et que je veux réussir à trouver moi-même un stage pour me prouver à moi et aux autres que je vaux quelque chose, que je suis pas une merde comme je le pense. Cependant, le problème c'est que j'ai trouvé une entreprise géniale qui ne me répond pas malgré mes 3 mails et mes 2 coups de fil. Je n'ai pas non plus reçu de réponse à mon mail d'hier adressé à une marque de vêtements Belge et vegan (qui n'est peut-être d'ailleurs qu'une putain de marque et pas une entreprise). Le problème c'est qu'on est en février dans quelques heures et que je devrais déjà commencer mon stage. En gros, je suis nulle part, j'ai honte et je suis dans la merde. J'ai pas envoyé de mail à mon promoteur depuis 4 mois, alors que c'était prévu. Je comptais basé mon mémoire sur mon stage donc là c'est mal barré et mon sujet me fait maintenant peur sans support. Et j'ai pas envie de devoir subir la honte d'expliquer aux autres que j'ai pas encore de stage à la rentrée. Je vais m'arrêter là car j'ai pas envie de conclure sur une note pire que celle-là. Mais ça m'a fait du bien d'écrire ce que j'avais sur le cœur, parce que mine de rien, j'ai personne qui m'écoute et personne qui ne soit pas impliqué dans tout ce bordel de vie de merde que j'ai. Demain est un autre jour. J'ai peur de l'échec mais à part m'apitoyer sur mon sort (ce qui ne servirait à rien) je dois essayer. Le problème c'est que je n'ose pas demander d'aide alors que grâce à ça je pourrais avoir un stage… Mais pas dans un domaine qui m'intéresse et ça ne résoudra pas mon problème de confiance en moi. Donc en conclusion : j'ai une semaine pour trouver un stage. Let’s go !!!
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