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#comment faire venir son mari en france
christophe76460 · 2 months
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✝️ Une parole dite en son temps
Lecture proposée : 1 Samuel 25
Magnifique histoire que celle d’Abigaïl qui vivait au temps du roi David ! Son mari Nabal est un homme dur et méchant, difficile de caractère. Un homme pas facile à vivre. Mais Abigaïl est une femme sage, pleine de bon sens.
Au moment de ce récit, David n’est pas encore roi. Il est avec sa troupe dans un désert ; il a assuré la protection des troupeaux du riche Nabal, et lorsqu’il apprend sa venue pour tondre ses moutons, il lui demande de lui donner de la nourriture pour ses hommes. Sans réfléchir, ni faire preuve de gratitude envers David qui s’est montré bon envers ses bergers, Nabal rejette sa requête et lui parle avec mépris. Piqué au vif, David décide d’aller se venger. Alors qu’il s’approche avec ses hommes en armes, Abigaïl est prévenue. Elle prépare rapidement des vivres pour David et ses hommes et part à leur rencontre, avec foi et détermination. Malgré le danger évident, elle s’adresse courageusement à David avec des paroles pleines de sagesse qui vont toucher sa conscience et l’arrêter dans son expédition punitive. Il peut dire : “Bénie soit ta sagesse, et bénie sois-tu, toi qui en ce jour m’as empêché d’en venir au sang et de me faire justice par ma main !” (1 Samuel 25,33).
Demandons à Dieu qu’il nous aide à être clairvoyants et sages dans les situations difficiles, à discerner ce que nous avons à dire et comment nous avons à le dire pour toucher les cœurs de ceux qui nous entourent ou apaiser une dispute. “Bienheureux ceux qui procurent la paix.” (Matthieu 5, 9)
Bibles et Publications Chrétiennes
30 rue Châteauvert – CS 40335
26003 VALENCE CEDEX FRANCE
+33 (0)4 75 78 12 78
La bonne semence, 25 juillet 2024
© 2024 Bibles et Publications Chrétiennes
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eniloracle · 2 years
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Améthyste, une pierre à découvrir
L'améthyste est un minéral violet séduisant qui représente la sérénité et l'intelligence. L'améthyste, minéral vertueux que l'on retrouve sur les joyaux de la couronne royale britannique, est un symbole de valeurs anciennes et d'histoire. Découvrez l'histoire intrigante de ce quartz et les effets bénéfiques qu'il a sur l'esprit et le corps. La pierre d'améthyste a la capacité de réduire les tensions et les irritations, tout en stimulant l'imagination et la créativité. Elle permet également d'éviter les addictions (alcool, cigarettes), de nettoyer l'intérieur des maisons et d'apaiser les muscles fatigués. L'améthyste favorise également la sérénité mentale et aide à calmer les personnes hyperactives.
D'où vient le nom de la pierre Améthyste ? Cette pierre semi-précieuse doit son nom à Methystos, un mot grec qui signifie "ivresse". L'améthyste est synonyme de sobriété, comme l'indique le préfixe grec -a, qui signifie "absence". Comment, alors, le nom de ce minéral est-il lié à la sobriété ? Amethystos est le nom d'une nymphe dans la mythologie grecque. Dionysos, le dieu du vin et de l'ivresse, voulait l'avoir, mais elle était chaste et refusait de coucher avec lui. Améthyste était donc protégée par Artémis, la déesse de la chasse, des intentions non désirées de Dionysos. Dans un accès de rage, Dionysos renversa son gobelet de vin sur la pierre, ce qui lui donna une couleur violette. Les Grecs et les Romains connaissaient bien la légende de l'améthyste, c'est pourquoi ils buvaient dans des coupes en améthyste pour éviter l'intoxication. Dans l'Égypte ancienne, cette pierre était utilisée pour faire venir la pluie en cas de sécheresse. L'améthyste symbolisait l'abondance et la chance pour le peuple hébreu si elle apparaissait dans leurs rêves. Elle était également utilisée pour apporter la pluie en cas de sécheresse. Les Égyptiens de l'Antiquité utilisaient l'améthyste pour invoquer la pluie. Le peuple hébreu l'a associée à la pureté et à l'humilité après que Joseph a offert à Marie une bague sertie d'améthyste. Pour les chrétiens, l'améthyste symbolise l'amour. Saint Valentin, le fondateur de la fête de la Saint-Valentin, portait une Améthyste autour du cou. Les évêques du Vatican portent une bague en améthyste pour symboliser leur dévouement à l'Église et la signification parallèle de l'améthyste. Selon l'un des carnets de Léonard de Vinci, l'améthyste était utilisée pour dissiper les pensées négatives et stimuler l'intelligence innovante pendant la Renaissance italienne. On trouve actuellement l'améthyste dans de nombreux endroits du monde, y compris en Inde, où se trouvaient autrefois les gisements les plus importants. Les gisements les plus importants se trouvent aujourd'hui au Brésil et en Uruguay, mais on en trouve aussi en France, notamment en Auvergne.
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tagnon123 · 2 years
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Faire revenir son homme technique qui marche bien(votre partenaire reviendra dans les brefs délai
Faire revenir son homme technique qui marche bien(votre partenaire reviendra dans les brefs délai
La situation peut d’ailleurs être différente parfois, et il se peut que ce soit vous qui ayez décidé de le quitter après une trop grande période de disputes et de conflits. Dans tous les cas, on se demande souvent ce que l’on a fait de mal, ou ce qui a pu nous amener à cette situation délicate et inconfortable grâce a un rituel qui permet de faire revenir votre conjoint qui vous a laissé dans la…
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meilleur123 · 3 years
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Faire revenir son homme
Faire revenir son homme
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ismisevy · 3 years
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Bon du coup :
Mon idée du Kaamelott version modern AU
Je le fais avec les personnages que je connais le mieux parce que j'ai pas envie d'inventer n'importe quoi pour les autres juste pour combler le vide, je préfère laisser ceux plus inspirés par ces personnages leur trouver des trucs qui leur correspondent vraiment 💖
Merlin c'est toujours le même Merlin mais qui a 2800 ans, il a vu ses amis se réincarner encore, et encore, et encore et ils se retrouvent tous à chaque fois. Il tient une petite boutique d'apothicaire où il pratique la médecine douce et vend de vieux remèdes de druide, tous les persos sont venus le voir au moins une fois pour régler un problème de santé et sont tous persuadés qu'ils l'ont déjà vu quelque part mais ils sont incapable de se rappeler où.
Elias on s'accorde plus ou moins tous à dire qu'il est dans le médical, à la base il était chirurgien cardiaque pour le prestige et le pognon mais il en a eu marre et s'est reconverti en cardiologue tout court et fait juste les consultations au lieu d'opérer. Avec lui y'a intérêt à venir à l'heure sinon vous êtes blacklistés de son cabinet, il est ronchon mais hyper efficace il trouve toujours ce que vous avez et les rendez vous sont hyper rapides, il a clairement pas ton temps.
Un jour une patiente lui a dit qu'elle avait soigné une grippe avec une potion de Merlin, Elias il est hyper anti médecines alternatives alors il est allé gueuler chez Merlin en lui demandant s'il avait pas honte d'arnaquer les gens, Merlin l'a reconnu et est donc resté calme, il lui a offert une tisane pour calmer les nerfs. Elias la bu et elle a étonnamment bien marché, depuis il l'emmerde plus et fait le passant qui passe devant sa vitrine de temps en temps pour voir comment va le druide.
Léodagan il a repris l'affaire florissante de son père assez jeune et mène une tentative de carrière politique à côté.
Séli elle est avocate me demandez pas pourquoi moi je dis ça lui irai trop bien, pas spécialement par besoin de justice mais pour le prestige et le pognon, malgré ça elle fait très bien son job, évidemment elle prend que les clients pétés de thune.
Léodagan et Séli sont nés en Ecosse mais se sont rencontrés et mariés en France. Ils ont faillit divorcer au moins 20 fois mais finissent toujours pas se retrouver. Ils vivent richement dans un quartier chic dans un appart hyper moderne et ont élevé leurs enfants de même, ils ont une maison de vacances dans leur pays natal.
Léodagan fraude 100% les impôts et il a des comptes en Suisse et aux îles caïman, Séli c'est son avocate et elle le défend dès qu'il est soupçonné de quelque chose
Séli elle a d'abord lâché son job pour faire mère au foyer mais elle était nulle et elle se faisait chier comme la mort du coup elle a repris sa carrière quand les gosses ont quittés la maison. Pour arrêter de subir la bouffe de Séli Léo lui a offert un Thermomix qui cuisine tout seul et ils commandent à emporter quasi tout le temps.
Yvain il étudie pour être ingénieur pour faire plaisir à son père mais il est nul ça le gave et il est au bord du burn out, il veut se réorienter en Arts mais ose pas en parler à ses parents et évite toujours la conversation. Séli garde toutes ses oeuvres d'art sur le frigo mais il en sait rien vu qu'il vient plus les voir.
Guenièvre elle est devenue maîtresse d'école contre l'avis de sa mère qui voulait qu'elle fasse de grandes études, elle est hyper douée avec les enfants même si malheureusement elle ne peut pas en avoir elle même.
Arthur il s'est reconverti dans l'humanitaire après avoir divorcer sa sugar mommy Aconia qui avait elle même divorcé de son premier mari pour l'épouser lui. Il aide surtout les enfants, il rencontre Guenièvre en faisant une intervention dans sa classe pour présenter son boulot et son association. Il a un style un peu hippie qui plaie à Guenièvre parce que ça change du monde très chic dans lequel elle a grandi et ils finissent par sortir ensemble, il finiront aussi par adopter plusieurs enfants. Léo et Séli cautionnent pas du tout leur relation, d'ailleurs Arthur il manque de peu de ruiner la carrière politique de Léodagan qui lui doit protéger son image à tout prix.
Séli elle rencontre plein des persos en les défendant au tribunal, elle a fait du pro bono pour Perceval qui se retrouve en permanence dans des magouilles sans le faire exprès parce qu'il se laisse embarquer par des vieux qui l'arnaque.
Loth c'est le concurrent direct de Léodagan en politique, néanmoins quand ils ont découvert sa relation avec sa femme au lieu de l'utiliser contre lui Séli à décider de l'aider à divorcer.
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unmug · 3 years
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Des chiffres dorés, des flyers et un docteur du ventre
Avril 2020. 10 h 30. La permanence ouvre à 14 h mais devant la porte de l’association, il y a déjà des dizaines de personnes qui attendent, pour être sûres d’être les premières, d’avoir une place, d’avoir quelque chose. Je vois leurs ombres à travers les rideaux fermés. 
Quand j’ouvrirai tout à l’heure, elles vont se ruer sur la porte, il n’y aura pas de bienveillance pour les vieux d’abord ou pour cette dame en fauteuil roulant ou pour les gamins sur qui on marche, qu’on pousse derrière ; c’est chacun pour sa peau, c’est la même terreur dans leurs yeux ; il n’y a pas de compassion pour les autres gamins parce que les leurs ont faim, c’est une foule affamée, effrayée de mourir de faim, effrayée de mourir de la maladie ; ils ont des masques faits de tout et n’importe quoi : des foulards, des tee-shirts, des essuie-tout, du cellophane ; leurs mains sont enveloppées dans des gants Mapa, des gants de chantier, des gants en latex, des gants en laine ; ils se soutiennent et ils s’insultent dans la même phrase, ils supplient, ils pleurent, ils me tendent des papiers qui n’ont pas le moindre sens, qui un passeport, qui une adresse de domiciliation, qui un morceau de papier avec un numéro d’identifiant de je ne sais quoi ; je dis que je n’ai pas besoin de papiers, que je donnerai à tout le monde de toute façon jusqu’à ce que je n’ai plus rien, ils ne comprennent pas, et cherchent d’autres papiers justificatifs, j’abandonne et prends ceux qu’ils me tendent.
Quand j’ouvrirai la porte, ce sera des heures de chaos. Pour l’instant, j’ai les mains qui tremblent et j’essaie de respirer. Je reçois un message : ma collègue ne viendra pas, elle a attrapé le Covid, elle a 40 de fièvre.
La semaine dernière, le Secours catholique a appelé la police. Fermés depuis le début du confinement, comme toutes les autres associations - à l’exception du Secours populaire - ils ont voulu rouvrir leur permanence. Deux mamies sont donc arrivées le matin à leur local, emplies de leur foi et de leur chaleur humaine et ont préparé les petits formulaires classiques à remplir pendant les permanences : nom, prénom, statut administratif, objet de la demande, etc. Et quand elles sont allées ouvrir les grilles l’après-midi, il y avait là une centaine de personnes. La foule affamée, qui voulait toute entière entrer en premier, pour être sûre d’avoir quelque chose pour manger. 
Les deux mamies ont eu peur. Elles ont dit : Non, reculez, non, chacun son tour, non allez, ohlala mais c’est quoi ça, ohlala mais arrêtez, non attendez nous sommes âgées, reculez, « on a faim ! » criait la foule... Et puis elles n’arrivaient plus à refermer les grilles, et elles avaient de plus en plus peur, donc elles ont appelé la police qui a dispersé la foule affamée. S’en est suivi un mail que j’ai reçu : « Notre permanence reste finalement fermée durant le confinement, nous renvoyons vers votre association ».
11 juin 2020. Préfecture. Je suis convoquée pour récupérer des récépissés de façon groupée et pour les remettre aux destinataires, afin d’éviter le maximum de déplacement en préfecture. Ça me va très bien, tant que les personnes ont des récépissés, c’est déjà une belle avancée. Sur la devanture de la préfecture, le même panneau que depuis le 17 mars : « En raison des consignes sanitaires, la préfecture est fermée au public jusqu’au 15 juin ». Le 15 juin. Tout le monde parle du 15 juin. Tout le monde dit : J’irai à la préfecture le 15 juin, Il faut attendre le 15 juin, La préfecture est fermée jusqu’au 15 juin, Attends le 15 juin, après tu pourras demander à la préfecture.
Alors, en attendant que les rivets soient mis sur les récépissés, j’échange avec la responsable ; comme on dirait « tiens il fait beau aujourd’hui », je lui dis « en tout cas, vous allez avoir du monde lundi ! [le 15 juin] » avec un sourire. « Oh non, me dit-elle, on reste fermés. » Hein ? C’est écrit partout, sur la porte de la préfecture, sur le site de la préfecture, sur les sites de toutes les préfectures de France, plus exactement, qu’ils rouvrent au public le 15 juin. Elle m’explique que, voyez-vous, durant le confinement, le ministère de l’Intérieur a trouvé que, fichtre alors, c’était tout de même bien pratique cette histoire d’être fermé au public : les agents en préfecture travaillent beaucoup mieux quand il n’y a pas de public. Alors, c’est décidé, désormais, tous les services étrangers en préfecture vont être dématérialisés.
Un service public qui travaille mieux sans public.
Mon sourire tombe par terre. En une seconde, je pense à toutes les personnes qui vont revenir au bureau dès qu’elles verront que la préfecture ne les reçoit pas, comment on va faire ? « Non, mais attendez, lui dis-je, les personnes que vous n’allez pas recevoir, comment vont-elles faire ? Elles n’ont pas Internet, elles n’ont pas d’ordinateur. 40 % ne parlent pas français. Comment voulez-vous qu’elles accomplissent des démarches sur Internet ? » La réponse lui apparaît comme une évidence : « Oh, elles viendront vous voir ! »
La colère me fait me lever de ma chaise. Je dors 4 h par nuit depuis le 17 mars. D’une voix un peu plus sèche que je ne l’aurais voulu pour ce lieu, je lâche : « Ah mais parfait ! Où est l’argent ? » Elle me regarde avec des yeux interrogatifs, ne voyant strictement pas le rapport entre ma question et ce qu’elle venait de dire. « La longue file d’attente que vous avez normalement tous les jours devant la préfecture, si vous voulez qu’elle vienne tous les jours devant mon bureau, je l’accueille avec grand plaisir, j’achète 15 ordinateurs et j’embauche 15 salariés et en plus je serais certaine que les gens seront bien accueillis ! Mais où est l’argent pour faire tout ça ? » Ses épaules tombent légèrement quand elle semble comprendre ce que je dis. Elle réfléchit quelques secondes, puis me répond : « Je sais ! On va vous donner des flyers. »
21 novembre 2020. Je passe la tête dans le couloir et j’appelle le numéro suivant, c’est à Omid, qui vient dans mon bureau. « Je suis marié », il me dit. Je fronce les sourcils, je me demande pourquoi il me dit ça, je sais qu’il est marié, on dirait qu’il me l’annonce. « Oui, je sais, Omid », je réponds. Il a l’air soulagé que je le sache. « Ah. Ma femme, elle habite en Iran. Tu connais l’Iran avec les Afghans ? » Oui, je connais l’Iran avec les Afghans : les Iraniens sont racistes et impitoyables avec les Afghans qui, s’ils résident en Iran, doivent se cacher, se terrer dans les maisons et ne jamais en sortir, raser les murs pour ne pas être attrapés par la police iranienne et être envoyés dans des camps, renvoyés en Afghanistan, battus, torturés, tués. Oui, je connais l’Iran avec les Afghans, Omid. Il est soulagé de nouveau : « Ah, c’est bien. Ma femme elle a attrapé le Covid. Elle pouvait pas aller à l’hôpital, parce que c’était l’Iran. Alors elle est morte. Comment je dois faire pour dire ça à l’OFPRA ? »
Il a dit toute la phrase sans la moindre intonation, sans la moindre émotion sur son visage. Je pense que je n’ai pas compris, que j’ai mal entendu, qu’il a fait une erreur de verbe. Je ne sais pas comment formuler, je tourne des phrases dans ma tête, je lui dis : « Qu’est-ce que tu veux dire à l’OFPRA exactement ? » Toujours sans la moindre intonation particulière, il me répond : « Que ma femme elle est morte avec le Covid. Elle a pas eu le temps de venir habiter ici avec moi. »
13 janvier 2021. « Ecoutez Madame, cette patiente est in-sup-por-table ! Elle n’arrête pas de venir et de revenir au cabinet ! Je ne peux pas recevoir les gens sur demande, ce n’est pas un magasin ici ! Alors, non, je ne lui donnerai pas d’autre rendez-vous et ce n’est pas la peine qu’elle vous fasse appeler non plus, non c’est non ! » Il raccroche. Ce connard est chirurgien et la patiente « in-sup-por-table », c’est A., qui le supplie pour qu’il opère sa fille de 8 ans des végétations. Ce n’est pas elle qui a décrété qu’il fallait que sa fille se fasse opérer, c’est le médecin traitant, puis un spécialiste à l’hôpital qui a fait passer des examens à sa fille, laquelle ronfle la nuit comme une locomotive et ne peut pas dormir. La petite a des grandes cernes sous les yeux. La mère aussi, parce qu’elle surveille toutes les nuits si sa fille ne meurt pas dans son sommeil. Mais le chirurgien demande, pour opérer la fille, la signature du père autorisant l’opération. Le père n’est pas là : le père, j’avais demandé un visa pour réunification familiale pour lui, accordé, j’avais pris le billet d’avion pour lui et il devait venir en France le 18 mars 2020. Confinement le 17 mars, pas de chance.
Alors la mère, chaque semaine, elle va dans le cabinet du chirurgien et elle veut lui montrer les vidéos de sa fille qui ronfle la nuit pour qu’il voie que ça n’est pas une vie ça, et qu’il consente à opérer sa fille sans la signature du père qui est toujours coincé à Khartoum. Le chirurgien, il trouve ça in-sup-por-table. 
La mère, elle vient aussi chaque semaine dans mon bureau pour me demander d’envoyer un mail à l’ambassade, au ministère de l’Intérieur, au bureau des réfugiés, à Macron, à l’OFPRA, à l’OFII, à l’UNHCR, à toute la galaxie, pour soit faire venir son mari, soit faire opérer sa fille, mais que je fasse quelque chose bon Dieu. Et j’ai beau tout faire, je ne sers à rien. Le mari est toujours à Khartoum et la fille ne peut toujours pas respirer.
6 février 2021. Omid pose un courrier de la CAF sur mon bureau, je le lis et lui explique ce qu’il veut dire, puis lui demande s’il a compris. Quand je relève la tête, je vois qu’il n’écoutait pas et qu’il pleure. J’attends en silence. Il essuie ses larmes et me dit : « Un jour, je sais pas pourquoi, j’ai commencé de pleurer et maintenant toujours je pleure. Est-ce que tu peux me donner l’adresse d’un docteur du ventre ? J’ai mal dans mon ventre, pour ma femme. »
24 mars 2021. « C’est pour un anniversaire, un mariage, pour offrir ? » me dit la fleuriste. « C’est pour une tombe ».
Sur la porte du petit cimetière, il y a une affiche collée, informant des concessions qui vont être reprises car elles sont à l’abandon. Seule la moitié du cimetière est occupée, il reste encore un beau carré d’herbe verte pour planter des caveaux. Considérant la population locale, je doute que le cimetière soit plein un jour. Quand j’étais petite, ma mère m’emmenait dans ce cimetière pour porter des fleurs à ses parents. Elle ne manquait pas de me montrer chaque tombe et de m’expliquer qui était Jean Tournebise, Marie Gouttebroze, Angèle Gouttegata et tous les autres, leur village de naissance, l’intégralité de leur existence, comment ils étaient morts, comment ils avaient vécu. Ils étaient tous, de près ou de loin, parents avec nous, des cousins, le neveu de ton arrière-grand-père, la belle-sœur de la cousine de ma tante, des connexions qui me faisaient mal au cerveau, d’autres dont je me disais - après en être arrivée au bout - que finalement ces gens n’étaient pas de ma famille, mais ma mère démentait, au point que j’avais l’impression que tout ce cimetière était rempli de mes ancêtres et que c’était un peu chez moi.
Et puis, il y avait ces énormes caveaux, plus haut que les autres, qui en imposaient, avec des petits toits qui protègent de la pluie - Pourquoi ils se protègent de la pluie s’ils sont morts, maman ? Chut ! - et ceux-là, Maman disait qu’ils n’étaient pas de la famille, c’étaient des riches. 
Alors, en entrant dans le cimetière, mes yeux refont ce même parcours naturel, comme pour vérifier que tous mes ancêtres lointains sont toujours bien là, même si j’ai depuis oublié qui ils sont, comment ils sont morts et comment ils ont vécu, de quel village ils venaient, eux qui n’étaient que des cousins de neveux de tantes de belles-sœurs, décidément je suis bien nulle en famille. Et sur la première vieille tombe, une nouvelle ligne est apparue, avec un nouveau nom et au bout un chiffre doré : 2020. Sur la deuxième tombe, même chose. Sur la quatrième aussi. Sur la cinquième, sur la sixième.
Et dans tout le cimetière, dans chaque allée, des multitudes de nouvelles lignes sont apparues, avec toujours ce même chiffre doré, indiquant l’année de la mort : 2020.
Je dépose mon pot de fleurs sur la tombe de ma mère. Je regarde son chiffre doré 2020. « J’ai pas eu le temps de revenir plus tôt », je lui dis. Je regarde le nom de mon père et de mon frère au-dessus du sien. « J’espère qu’ils t’emmerdent pas trop » je lui dis, puis « remarque, toi t’es dans ton paradis donc tu dois pas être avec eux ! » Je rigole, je pleure, je marmonne « putain, mais quel paradis ? », je voudrais bien un docteur du ventre.
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blog59-world · 3 years
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Marie-lyne Bezille 11 h ·
La réforme du chômage est d'une violence inouïe ! plus besoin de mettre les gens dans des camps , suffit de les laisser crever de misère . La réforme entrée en vigueur au 1er octobre va accroître la précarité de nombreux demandeurs d’emploi Ce vendredi, la réforme de l’assurance chômage est entrée en vigueur. En raison du changement du mode de calcul de l'indemnisation, de nombreux futurs chômeurs vont voir leur indemnité baisser. Jusqu’à présent, le salaire journalier de référence (SJR) était obtenu en divisant les salaires bruts perçus au cours des 12 derniers mois par le nombre de jours travaillés. Avec la réforme, une partie des jours non travaillés au cours des 24 derniers mois seront comptabilisés dans le SJR. Selon une estimation rendue publique en avril par l’Unédic, jusqu’à 1,15 million de demandeurs d’emploi vont voir leur allocation diminuer de 17 % en moyenne. Dans le même temps, la durée théorique d’indemnisation sera plus longue, passant de onze à quatorze mois en moyenne. Les syndicats dénoncent un faux avantage, puisque peu de chômeurs iraient au bout de leur indemnisation totale, retrouvant un emploi avant. L’Unédic estime donc qu'« environ 63 % des allocataires qui seront impactés par la réforme au cours de la première année bénéficieront d’une indemnisation totale inférieure tandis que 23 % percevront une indemnisation au total supérieure ». « On ne peut plus vivre entre deux contrats » Cette réforme ne s’applique pas rétroactivement, à savoir pour les personnes touchant actuellement une allocation ou ayant fini leur contrat avant le 30 septembre. Pour les futurs chômeurs par contre, au désespoir s’ajoute la colère. Le CDD de Grégoire* se termine le vendredi 8 octobre et, en tant que journaliste enchaînant des périodes d’emploi et des périodes sans activité, il fait partie des travailleurs qui seront les plus impactés par cette réforme : son allocation-chômage va être diminuée de presque la moitié, et s’établira désormais à moins de 700 euros. « C’est une réforme profondément injuste et cruelle. J’ai cotisé des années durant, et ne me dites pas qu’on a prélevé autant de mon salaire pour me payer ensuite si peu quand je suis au chômage. » Dans une profession extrêmement précaire, a fortiori depuis la crise du coronavirus, il dénonce : « On ne peut plus vivre entre deux contrats. Cette réforme empire massivement la précarité. Personne n’aime être au chômage ou ne pas travailler pendant des mois mais au moins, avant, on pouvait survivre. » En conséquence de cette baisse massive de revenus, Grégoire, 32 ans, va retourner vivre chez ses parents, à Bordeaux. « Cela me rend moins mobile, notamment pour la recherche d’emploi sur Paris, qui concentre la majorité des boulots de journalisme. Cette réforme renforce la difficulté de reprendre un emploi : moins on a d’argent, moins on est efficace pour saisir des offres. » La jeunesse en première ligne des victimes de la réforme Autre situation et une presque décennie d’écart, Simon*, 23 ans, fait également partie des populations les plus touchées par la réforme : les jeunes qui débutent sur le marché de l'emploi. A la fin de ses études, cet été, il a réussi à décrocher un premier CDD de quatre mois, qui se terminera fin octobre. Suffisant, avant la réforme, pour toucher une allocation-chômage pendant quatre mois. Avec les nouvelles règles, le jeune montpelliérain n’est plus éligible, puisqu'il faut travailler au minimum six mois entiers en deux ans pour toucher une indemnité. Selon l’Unédic, 190.000 personnes n’ouvriront pas de droits dans les 12 prochains mois alors qu’elles auraient pu cotiser sans la réforme. 285.000 autres personnes verront leur ouverture de droits retardée, de cinq mois en moyenne, avec cette réforme. Dans ce total de 475.000 personnes, 160.000 ont moins de 26 ans, une catégorie « surreprésentée ». Un changement qui indigne Simon : « Le gouvernement sait très bien la difficulté du marché de travail pour les jeunes et comment le coronavirus a rendu la jeunesse encore plus précaire. Comment une réforme qui nous affaiblit encore plus, nous
qui avons perdu nos plus belles années et fait la queue pour des aides alimentaires, peut-elle passer en ce moment ? » Une violence « économique, morale et symbolique » Pour Hadrien Clouet, sociologue de l’emploi et du chômage, « cette réforme est une violence économique, mais aussi morale et symbolique. On rend les chômeurs responsables de la situation de la mauvaise situation de l’emploi en France, et on les pénalise eux au lieu de s’attaquer aux employeurs et aux entreprises. » Pour rappel, on estime à 300.000 le nombre de contrats non pourvus en France pour 2,4 millions demandeurs d’emploi. Le sociologue poursuit : « On déséquilibre entre plus le rapport de force entre les chômeurs et les entreprises, déjà largement avantagées. L’argumentaire du gouvernement est que cette réforme lutte contre les contrats courts. Mais au contraire, les précarisés par la réforme ne pourront plus négocier et les employeurs pourront proposer des contrats encore pires qu’avant. Il y a une énorme violence dans cette asymétrie. » « La tranquillité, ce n’est définitivement pas pour demain » Psychologue, Sophie*, 47 ans, va perdre environ 100 euros par mois à la suite de la réforme. « Cela peut sembler pas grand-chose, mais quand on est précaire, chaque euro a une importance, alors en perdre une centaine… », souffle-t-elle. Elle a longtemps espéré que la réforme, contestée par l’ensemble des syndicats et suspendue à deux reprises par le Conseil d’Etat, soit encore reportée. Son passage en force fin septembre la mine de désespoir : « A deux mois de Noël, et après deux années privées de plaisir par le coronavirus, on subit la pire réforme contre les précaires. La tranquillité, ce n’est définitivement pas pour demain. » Cette mère de deux enfants comptait sur les vacances scolaires de la Toussaint pour partir quelques jours oublier les difficultés des derniers mois. Un projet rendu impossible à la suite de la baisse à venir de son indemnité. Et tout ceux qui seraient tentés de penser qu’une personne ne travaillant pas n'a pas à partir en vacances, « qu’ils aillent bien se faire voir », conclut-elle. La colère n’a pas fini de gronder.
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fallenagevt · 4 years
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— 𝓑𝓲𝓸𝓰𝓻𝓪𝓹𝓱𝓲𝓮
C’est le deux juillet dix-neuf-cent-quinze, durant une nuit pluvieuse qui rafraichissait un été ensoleillé, qu’un premier cri vint résonner entre les murs d’une petite maison, à quelques minutes de la capitale anglaise. Une petite tête brune venait de naître, après neuf longs mois de douleur et d’inquiétude pour la jeune femme qu’était sa mère. Son nom ? Bonnie Larson. Née de l’union d’une jeune institutrice sino-française, et d’un aviateur militaire anglais, Bonnie baignera dans les deux cultures de ses parents, bien que son paternel n’était pas présent lors de sa naissance, celui-ci étant alors à la guerre. La petite brune au teint basané était une véritable petite princesse aux yeux de ses parents, ces deux-la faisant leur possible pour la combler de bonheur, et pour lui offrir une vie respectable en dépit de l’argent qui n’afflut pas réellement au sein du petit foyer qu’ils formaient à eux trois.
Dès son plus jeune âge, Bonnie se trouvait déjà être une petite fille sulfurante et explosive, avec cette pointe de maladresse qui la rendait adorable aux yeux de ses parents. Tant bien que mal, la mère de cet enfant vint essayé d’élever celle-ci comme elle le pouvait, bien qu’avec quelques problèmes de temps à autre, dû au caractère de Bonnie. La mère venait à lire chacune des lettres de son cher mari à sa petite fille qui, malgré son bas-âge, aimait beaucoup son père. Bonnie vécut les premières années de sa vie sans celui-ci, et ce n’est donc qu’après la fin de la guerre, que Bonnie put découvrir en chair et en os, qui était son paternel. La petite famille était heureuse, mais malheureusement, les degats causés par la guerre les rattrapa très rapidement. Cal devint violent, il était constamment sur les nerfs, il était complètement changé. Il s’en prenait physiquement à Jiaying, mais pas à Bonnie. Surtout pas. Elle était la prunelle de ses yeux. Hors, Cal refusait de devenir un véritable monstre. Et c’est pourquoi, il finit par venir mettre fin à ses jours, en 1921, préférant mourir plutot qu’etre responsable de la mort de sa femme ou pire, de sa fille. C’est la mère de la petite Bonnie, agée d’à peine cinq ans, qui retrouva son compagnon décédé, dans la grange familiale, où il s’était pendu. Comment annoncer à une petite-fille que son papa, son héros, ne reviendra jamais ? C’était tout bonnement impossible. Tout ce que Jiaying sut faire, ce fut de dire à Bonnie que son papa ne rentrera pas, qu’il était parti explorer les étoiles. Bonnie, du haut de ses cinq ans, ne comprenait pas ce que cela signifiait, mais au fil des mois, elle comprit ce que voulait vraiment dire les mots que sa mère voulait dire. Pour ne pas l’oublier, sa mère lui racontait des histoires, des exploits que son père avait vécu et accompli. C’est par ce biais, que Bonnie considéra encore plus son père en héros, l’admirant toujours plus et voulant devenir comme lui. Depuis le décès de celui-ci, la petite brune porte autour de son cou la plaque de son père. Elle ne s’en sépare jamais, ne voulant en aucun cas oublier son héros.
En grandissant, Bonnie devint une jeune femme très persévérante, très courageuse, très audacieuse en dépit de sa maladresse. Tout le portrait de son père, disait sa mère, de qui elle tenait sa méfiance et sa persévérance. Une vraie tête de mule pourrait-on dire. Une tête de mule qui n'hésitera pas à protéger et aider les personnes en qui elle a une entière confiance. Durant ses années lycée, de ses seize ans jusqu’à ses vingt-trois ans, Bonnie fut en couple avec un homme au caractère violent. Il n’était guère très courtois avec elle, buvant à tue-tête, mais jamais il ne vint aux mains avec celle-ci, du moins, jusqu’au soir où leur relation prit fin. Son compagnon avait été d’une violence sans nom, venant pousser celle qu’il qualifiait comme “la femme de sa vie” violemment contre un meuble, prêt  à faire plus qu’une simple bousculade, hors,  Bonnie vint rapidement le remettre à sa place, lui faisant très clairement comprendre qu’on ne la touchait en aucun cas sans son consentement, en venant casser le nez de celui-ci.
Jusqu’à que le conflit n’éclate, Bonnie avait pour but de rejoindre l’armée, l’Auxiliary Territorial Service pour être plus précis. Elle tenait à honorer la mémoire de son père. Elle commença son service militaire en Angleterre, et ce durant quelques années, jusqu’à finir par pouvoir collaborer avec le service d’espionnage, après avoir dû se faire son chemin, rabattre le clapet des hommes, et persévérer. Elle dût surmonter beaucoup d’épreuves, mais il finit par obtenir la place qu’elle souhaitait, et méritait, étant une femme sachant s’auto-défendre, autant verbalement que physiquement, contre les personnes qui chercheraient à l’emmerder.
Durant une mission, elle fit la connaissance de Gavin Rossdale. Un homme charmant. Souvent appelés à travailler ensemble sur de nombreuses missions, tout cela créa un rapprochement inattendu entre les deux personnes, bien que cela ne dépassait en aucun cas la simple amitié, du moins, c’est ce dont ça avait l’air. Bonnie connaissait même le chien de celui-ci, Boogie. Elle a toujours été très intéressée par les animaux, et très appréciée par eux, si ce n’était pas le cas, elle trouvait une ruse pour que ce soit le cas, surtout si cela était  primordiale pour ses missions. La jeune franco-anglaise s’entretient énormément, étant ardue de combat. Elle s’entraine énormément, ce qui lui permet de pouvoir donner son maximum lorsqu’elle envoyait en mission. Grâce à ses qualités, son supérieur prit la décision de l’envoyer en France, sous couverture, en tant que Lou Bonnet, dans le but d'accomplir une des missions. La surveillance d’un point X pour acquérir des informations, et dont elle comptait sur son ami. Sans lui donner la moindre information, tout cela étant strictement confidentiel, bien qu’heureuse à l’idée de le retrouver, leurs missions ensemble étant ce qui lui manquait le plus. Elle commence aussi à s’intéresser au journalisme, pour en apprendre davantage à leur époque. Principalement sur la vérité, que noie les hommes politiques.
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lily-yvonne · 4 years
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RELIGIONS OU CONFUSIONS ?
L’ignorance et le manque de Foi en Dieu sont le résultat des conséquences dramatiques actuels et à-venir. Notre Créateur et Père ne veut pas la mort de Ses enfants. « Car je ne veux pas la mort de celui qui meurt… » ( Ez. 18, 32 ) Mais il existe, hélas, un perpétuel recommencement dans l’attitude des hommes qui oblige Dieu, à chaque fois, à sévir de façon radicale pour mettre un terme à la politique pernicieuse de Ses créatures. Dieu est infiniment bon et Miséricordieux. Toutefois, Il ne peut laisser éternellement les hommes glisser dans la fange hideuse, par leurs outrages gravissimes, ainsi que par le mépris dont ils font preuve à l’égard du Créateur et de Son Fils notre Sauveur. Donc attention ! La politique de l’autruche, vaut aussi et surtout pour tous les membres de l’Église. A cause de cela et des membres de la Communauté catholique, de nouveau l’Église va souffrir. Dans mes visions, j’ai vu le Vatican détruit, de la même façon que l’a été le Temple de Yahweh à Jérusalem. Il existe en effet, en son sein, des usurpateurs franc-maçonniques judéo-chrétiens qui ont souillé le fondement de la sacralité des Apôtres du Christ. C’est la raison pour laquelle, Dieu ne peut plus permettre à ces personnes indésirables de poursuivre leur duperie. L’Église du Christ catholique était sainte à son origine, mais elle a été infestée par l’infiltration des suppôts de Satan à l’intérieur même du Vatican !...
La toute puissante et orgueilleuse Église des siècles passés a été réduite à néant, lors de la révolution française, et ensuite avec l’arrivée de la gauche anticléricalisme ( franc-maçonnique ) au pouvoir. Satan a profité de cette faiblesse pour s’introduire et, petit à petit, semer la confusion parmi les membres. Le concile Vatican II a enfoncé le clou en provoquant un schisme prévisible avec les Évêques traditionalistes. Lors de ce « renouveau charismatique », il y a eu dégradation, notamment des rites de la sacralité. Comme par exemple de remplacer, lors de la Sainte Eucharistie, le vin rouge par du vin blanc, ou de permettre à n’importe quel laïc ( aux mains non lavées ) de toucher le Corps du Christ ! Ou bien que les femmes, comme je l’ai déjà écrit, puissent avoir le droit de, non seulement distribuer la Sainte Hostie, mais de lire des textes bibliques à l’Église, alors que Saint Paul avait écrit des conseils inverses ! ( 1 Co. 14, 34 ) Et encore, je préfère m’arrêter sur ces lignes, car il m’est désagréable d’en parler… Mais que personne ne soit étonné, de ce qui va arriver aux structures et aux membres élevés de notre Église, car le Sauveur ne peut plus supporter la dégradation de Sa Sainte Communauté. Je me permets aussi de vous rappeler que les dons de l’Esprit-Saint ne sont pas forcément l’apanage des membres « haut placés » de l’Église, mais de toute créature que Dieu a choisie pour mener à bien une Mission déterminée, en fonction de la prédestination de chacun. Vous remarquerez que Jésus et la Vierge Marie se sont souvent adressés aux plus petits et aux âmes simples, afin de délivrer leurs Messages. Mis à part le Pape Pie XII, que nous pouvons considérer comme une âme privilégiée, notre Seigneur s’est rarement manifesté au Vatican, et pour cause ! "Il y a diversité de dons spirituels, mais c’est le même Esprit… Mais tout cela, c’est l’œuvre de l’unique et même Esprit, qui distribue ses dons à chacun en particulier selon son gré." ( 1 Co. 12, 4-11 ) ainsi, avec la composition de la dite « Sainte Inquisition ». Malheureusement, ce tribunal d’injustice était en fait dirigé par Satan pour détruire des êtres innocents. Ces prélats, déguisés en corbeaux, siégeant avec orgueil dans cette inquisition arbitraire, ne se rendaient même pas compte qu’ils étaient des pantins manipulés par le Diable, s’amusant à souhait avec eux, afin de les faire chuter dans la fournaise éternelle. Comment une Église soi-disant « Sainte » pouvait se conduire en totale contradiction avec les Évangiles ? « Ne jugez pas, et vous ne serez pas mis en jugement ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés ; pardonnez, et vous obtiendrez le pardon. » ( Luc 6, 37 ) Celui qui se fait juge se condamne lui-même. ( Lire Rm 2, 1-3 ) « Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit. » ( Luc 6, 44 ) « C’est à cela que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » ( Jean 13, 35 ) Aussi, elle a déjà payé pour ses fautes criminelles d’orgueil et d’inquisitions arbitraires. Alors après cette dictature odieuse, sans discernement aucun, elle se trouve en ces dernières décennies sous une autre forme de manipulation satanique : la liberté ! Cette fausse "liberté" est le Serpent antique émanant de la république et qui a influencé insidieusement l’Église de Rome. La liberté est synonyme d’anarchie, d’hypocrisie et de déviance dans les vices que nous connaissons…
C’est très exactement l’opposé de la dictature ignoble du moyen-âge, mais cette "liberté" outrancière est aussi une abomination aux yeux de Dieu. Par exemple, lorsque votre serviteur entre dans une église, je constate un brouhaha impossible ! Chacun discute avec son voisin à voix haute de la pluie ou du beau temps. Excusez-moi, mais croyez-vous que l’église soit un lieu de bavardage ? Que faites-vous du respect de la Présence du Christ dans le Tabernacle ? Où se trouve donc la dévotion du passé ? Je ne sais pas comment cela se passe en Bretagne ou en Vendée, mais ici, dans ces villages languedociens, du respect pour la Présence réelle de notre Seigneur, il n’y en a pas beaucoup. D’autre part, il arrive parfois que dans certaines églises, il soit offert à la fin de la Messe, « un verre de l’amitié ». Pourquoi pas un bal tant qu’on y est ? Le plus grave, en plus du non respect de la Présence réelle du Christ, c’est le fait de manger ou de boire aussitôt après la Sainte Eucharistie ! Alors que nous devrions, par respect du Seigneur, ne rien absorber deux heures avant la Sainte Communion et au minimum une heure après. Oui tout a été chamboulé dans la spiritualité fondamentale de l’Église, et le pire c’est que les premiers responsables n’en prennent pas conscience. Ils sont devenus aveugles, comme l’était les chefs religieux hébreux, il y a deux mille ans ! Nous assistons avec effroi à la banalisation totale de la Sacralité, à cause de la permissivité sans retenue. Cette nouvelle adaptation humaine, pour attirer soi disant du monde dans les églises, est à présent entrée dans les mœurs, comme si Dieu n’avait plus rien à dire. Mais ce qui a été souhaité par les instigateurs de cette politique sous jacente, afin d’augmenter les finances diocésaines, a été lamentable. En effet, nos églises se vident et les mosquées se remplissent. Seulement l’Esprit-Saint m’a soufflé : « Dieu voit, Dieu sait et Dieu juge ! » On me rabâche sans cesse dans les oreilles que : « Jésus est bon et Miséricordieux » ; « qu’Il nous pardonnera » ; « que nous irons tous au Paradis ». Ben Voyons ! Je crois qu’à ce niveau de pensée, nous sommes arrivées à un point culminant de la bêtise humaine. Je vous suggère au passage de relire les Évangiles et en particulier Saint Matthieu, chapitre 25, versets de 31 à 46 et vous constaterez que si Jésus est Miséricordieux, Il est aussi notre Juge juste et rigoureux… Entre le chantage à l’Enfer des siècles passés pour un oui ou un non et l’extrême liberté de ces dernières décennies, sous des prétextes fallacieux, ce sont les deux opposés qui vont de toute façon mener l’Église à sa perte, où tout du moins pendant un temps…
C’est sûr, elle se relèvera plus puissante et plus belle, comme votre serviteur l’a écrit dans les prophéties, mais à quel prix ! Ce que j’ai pu voir en vision pour notre Église est particulièrement catastrophique, mais nécessaire. Cela va être sa purification et par… l’islam ! L’armée Russe participera aussi au châtiment, mais c’est surtout l’armée islamique qui sera la plus agressive. En effet, l’islam a été placé sur notre globe terrestre par le Malin pour défier les chrétiens et surtout l’Église catholique. Vous savez, le Coran je le connais bien, car le Seigneur m’a aussi demandé de l’étudier afin de l’analyser en communion avec l’Esprit-Saint et pour être en mesure de comprendre la raison de son existence. Aussi, je peux lire de vives contradictions avec les Évangiles, comme par exemple1 : "Ils (les chrétiens) disent : « Le Matriciant (Miséricordieux) a pris un fils ! » Vous avancez une abomination… Attribuer au Matriciant un fils ! Ce n’est pas au Matriciant de prendre un fils !"2 Ou encore : "Ils (les chrétiens) ont dit : « Voici, nous avons tué le Messie, Issa ( Jésus ), le fils de Maryam ( Marie ), l’envoyé d’Allah. » Mais ils ne l’ont pas tué, ils ne l’ont pas crucifié, c’était seulement quelqu’un d’autre qui, pour eux, lui ressemblait." 3
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Pour être plus proche de la pensée Arabe, j’ai choisi quelques versets émanant de la traduction André Chouraqui, mais ai apporté toutefois, entre parenthèse, une traduction plus simple pour la compréhension. 2 Sourate 19, 88-89 ; 91-92. 3 Sourate 4, 157
À SUIVRE DANS L’OUVRAGE SACRÉ :  “ L’APPEL DE DIEU, LA MISSION ET LES PROPHÉTIES” 
http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/l_appel-de-dieu....pdf
http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/
https://www.youtube.com/channel/UCYX3DMJ6JMaEb1vQgJM2jUg
https://www.change.org/p/emmanuel-macron-dieu-ne-veut-pas-de-fl%C3%A8che-sur-notre-dame-098097a0-f72c-4021-9b66-cc9c78ecb8a8?lang=fr-FR
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mlou-alex · 5 years
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#18 [Chili] Santiago – Les affres de nos incertitudes
Restant régulièrement informés de ce qui se passe dans le monde, nous n’ignorons pas dans notre redescente du Villarrica que l’ombre menaçante de cette infection virale commence à nous planer au-dessus. « L’Amérique du Sud est épargnée », « vous êtes tranquilles vous là-bas », « il n’y a quasi pas de cas » ; en vérité à l’heure où nous rallions Pucon sans plus de préoccupation que ça, tous les pays du continent sont touchés par le Covid-19 et chaque gouvernement commence à prendre des mesures drastiques. Mesures indispensables et ô combien salutaires, certes, mais dramatiques pour le déroulement d’un roadtrip.
Ainsi, tandis que l’on partage une bière avec les gens rencontrés sur le chemin, chacun évoquant ses anecdotes de voyages et projets d’itinéraires, nous apprenons que le Chili ferme ses parcs nationaux. Tous les lieux publics, écoles, clubs sportifs, tout se referme doucement. L’Argentine avait annoncé la même chose la veille. Côté Colombie, Guatemala et Équateur, c’est carrément une clôture des frontières aux non-résidents.
Ces informations arrivant au compte-goutte, il est difficile d’établir une stratégie de poursuite du voyage viable. Nous choisissons donc d’effectuer une pause en Argentine chez ma pote Charlyse qui vit là-bas depuis neuf ans. Rien de mieux qu’une maison dans un coin tranquille pour attendre que l’orage passe. Nous aurons tout le temps de reprendre notre route après. Ainsi détendus, nous enchaînons les bières et une douce soirée d’insouciance s’écoule.
Le lendemain, nous apprenons que l’Argentine a fermé ses frontières à tous les non-résidents. Les témoignages de Français à qui l’on a refusé l’accès sont légion. La Bolivie semble suivre cet exemple, tout comme le Pérou. Nous voilà coincés au Chili… Nous avons la gueule de bois et l’hôte de notre Airbnb nous informe qu’elle va prochainement quitter son logement (du coup nous aussi). Il nous faut d’urgence un nouveau plan de jeu.
Au hasard de nos pérégrinations sur les réseaux des Français à l’étranger, nous lisons de sordides histoires. Des Français se font refuser le séjour dans certains hôtels, des auberges ferment et mettent tous les résidents dehors. Certains restaurateurs refusent de servir des clients avec un accent qu’ils pensent venir de France... Il y a même le cas de ces quatre touristes français qui se sont fait réveiller à 5 h du matin par la police uruguayenne pour se faire cordialement raccompagner jusqu’à la frontière. La pilule commence à être difficile à avaler. Désirons vraiment séjourner dans un pays qui commence à nous considérer comme des pestiférés ? Qu’allons-nous faire sans toit si un confinement se profile ? Qu’en est-il de la qualité des hôpitaux chiliens si jamais nous chopons la bestiole ?
Toutes ces interrogations se mêlent à des craintes plus viscérales d’isolement, à la peur d’être loin de nos familles si le pire se produit, à la peur de l’inconnue dans un futur qui ne cesse de changer de trajectoire. Soudain, une autre nouvelle tombe comme un couperet : à partir du lendemain, le Chili annule tous les vols en provenance ET à destination de l’Europe, puis ferme à son tour ses frontières. Si nous ne nous décidons pas vite, nous allons rester bloqués…
Après avoir envisagé tous les scénarios sans qu’aucun nous satisfasse, nous décidons de patienter jusqu’au discours de notre président. Et là, la promesse de rapatriement, émise avec une sincérité presque paternelle nous touche. On comprend que ce que l’on désire à présent, au regard de nos craintes actuelles et du nombre conséquent d’inconnues dans cette équation, c’est rentrer en France. Une heure plus tard, nous obtenons un ticket de bus pour Santiago ; un trajet nocturne de 800 km nous crachant immédiatement devant l’ambassade et, nous l’espérons, une prise en charge rapide de la situation.
Une fois à Santiago, nouveau revirement : l’ambassade ferme ses portes devant les Français et les envoie s’informer en ligne et chez Airfrance. Puis, une info du consulat commence à circuler : « il n’y aura pas de rapatriement pour les Français ». Apparemment être un paria dans un pays déchiré par une violente crise sociale et maintenant une pandémie sur le point d’exploser ne justifie point que des mesures soient prises. La situation n’est pas assez grave.
Un taxi plus loin, nous sommes à l’aéroport avec la ferme intention de négocier un vol. Car, bien évidemment, nous n’avons aucun trajet retour, même pour dans six mois. L’ambiance ici est particulière. Nous qui étions habitués aux endroits reculés, paisibles, nous voilà dans l’aéroport blindé d’une des plus grandes capitales d’Amérique du Sud, entourés de centaines de personnes arborant une mine inquiète sous leur masque. Les guichets d’Airfrance et d’Iberia sont fermés, des files d’attente colossales commencent à s’étirer, et là-dedans, on ignore toujours quelles sont nos chances de quitter le pays.
Est-il possible de décoller après l’ultimatum de fermeture des frontières ? L’ambassade va-t-elle mettre en place des rapatriements dans les prochains jours ? Ne serait-il pas plus sage de nous réfugier dans un hôtel ou de louer un airbnb ? Est-il intelligent de rentrer en France, dans l’épicentre de l’infection, ou bien de demeurer au Chili, en ignorant comment la solution évoluera ici ? Les affres du doute nous rongent. Et toujours des avis contradictoires provenant de sources inconnues viennent déséquilibrer la balance de notre jugement. La panique règne alentours, des tas de gens assaillent les comptoirs d’agence, et même les bureaux ! en quête d’une certitude, trésor ô combien précieux en ces heures sombres. À nos instants les plus noirs de cette fièvre d’affolement, nous nous sommes retrouvés à tenter une réservation d’un vol avec deux escales (Brésil + Espagne, sans savoir si l’on pourrait aller jusqu’au bout) qui coûtait 2300 € le billet… par chance l’application crashera avant que l’on rentre nos données bancaires. Respiration. On réalise qu’en dépit de la situation, il faut peut-être garder la tête froide. Ce qui, avec une gueule de bois et une nuit dans le bus, ne s’avère guère aisé.
Après réflexion, nous décidons de mettre toutes les chances de notre côté chez Airfrance et tentons le coup de poker en réservant deux places pour le vol direct du 22, soit cinq jours plus tard ! Quand on voit ce qui s’est déroulé en seulement deux jours, on a peu d’espoir quant à la pérennité du vol de dimanche… Mais les espoirs mêmes les plus minces méritent qu’on s’y accroche. Cette opération nous demande une heure, sur un wifi capricieux, et nous oblige à passer par les parents de Marie-Lou en France pour effectuer la réservation.
N’ayant rien d’autre à faire, nous incorporons à nouveau la queue pour obtenir des informations sur notre vol. « Pour l’instant, il semble qu’il soit maintenu. Mais nous vivons au jour le jour, vous savez ? Nous n’en savons pas beaucoup plus ». On se contente de ce maigre espoir, sans toutefois parvenir à s’en réjouir. La dame nous conseille d’essayer d’intégrer le vol du jour, dont les places occupées par les Chiliens en direction de Paris vont se libérer. Car, maintenant, l’Europe ferme aussi ses frontières. Seulement, cette information est partagée au nombre grandissant d’Européens désireux de rentrer chez eux… Et naturellement, chacun détient d’excellentes raisons de vouloir s’offrir un siège.
À l’heure fatidique, on se dirige à l’enregistrement. Espoir fou ! l’homme prend nos passeports. Hélas, ça échoue, et l’on nous renvoie au premier guichet. « Vous n’êtes pas sur liste d’attente ». Mais de quelle liste d’attente tu nous parles, Michel ? Des gens arrivés après nous commencent à embarquer. Là, c’est de la colère qui vient s’ajouter à l’éventail déjà fort coloré de nos émotions. On réintègre la queue, joue des coudes pour se rapprocher de notre précédente interlocutrice. « Comment ça une liste d’attente ? ». On nous demande si l’on a un numéro de billet. L’espoir renait, car, oui, depuis une heure nous avons effectivement un billet pour la fin de semaine. Pourtant, quelque chose coince encore. « Es solo una reserva, no tiene boleto ». Les mâchoires se serrent, les humeurs s’échauffent sous la frustration et l’incompréhension qui anime la foule. Certains partent, d’autres sont recalés, personne n’y comprend rien.
Après une houleuse discussion, il s’avère que l’émission entre le site de la réservation et la base de données d’Airfrance prend 72H. Notre première interlocutrice passe dix minutes au téléphone avant de revenir vers le couple de Français qui nous accompagne depuis le volcan. « Vous pouvez y aller, suivez-moi ». Marie-Lou et moi sommes fous. Si eux décollent, nous devons décoller.
Je mets les bouchées doubles lorsqu’elle revient au guichet, m’attirant les foudres d’un autre couple à côté. Les gens sont possédés. Je regarde cette dame avec son téléphone magique et les minutes sont interminables. J’essaye de capter son regard ; de bénéficier moi aussi de coup d’œil salvateur qui me renverra chez moi, du hochement de tête béni qui signera la fin de cette angoisse. L’avion décolle dans quarante minutes lorsqu’elle me demande de l’accompagner. Ça y est, enfin ! Nous allons y arriver.
Cependant, nous ne sommes pas tirés d’affaire. L’interlocuteur suivant galère à effectuer l’enregistrement. Des gens arrivent après nous aux guichets voisins, et partent avant nous. Ça ne sent pas bon. Afin de se rassurer, on l’interroge : « l’avion est au courant de cette situation exceptionnelle, il va nous attendre, n’est-ce pas ? ». « Non, du tout. Il va falloir vous dépêcher, le terminal est à l’autre bout de l’aéroport »… Marie-Lou ronge son frein, je fais les cent pas. Si après tout cela, nous ratons notre vol, j’ignore ce qu’il adviendra de ma santé mentale. Lorsque ce gus envoie enfin nos bagages sur le tapis, il reste 15 minutes avant la fin de l’embarquement.
Nous filons comme des dératés jusqu’à la douane, baragouinant des mots en exhibant notre carte d’embarquement à tout-va afin qu’on nous laisse passer. Deux coups de tampon. Étape suivante. Évidemment, mon sac est celui qui se fait retenir au contrôle de sécurité. Il reste à peine cinq minutes, c’est un véritable cauchemar… L’homme sort une microscopique paire de ciseaux de mon sac, avant de les repositionner dedans, juste à côté d’un Opinel bien aiguisé qui n’éveille à aucun moment sa crainte. À nouveau au pas de course, nous traversons le duty-free et une série interminable de portes d’embarquements sans jamais voir le nôtre. L’inimaginable effroi que la porte se referme avant que l’on puisse la franchir nous serre la gorge.
Soudain, la discrète fille des gens qui embarquent apparaît. Au bord de la syncope, presque en larmes, nous l’intégrons, trempés de sueurs dans nos vêtements pas changés depuis trois jours. On nous souhaite la bienvenue à bord, et peu de temps après, l’avion décolle. Alors seulement, on s’autorise à évacuer la pression colossale que nous venons d’accumuler.
Résultat, nous atterrissons dans une ville presque déserte avec un immense soulagement. Le sac de Marie-Lou n’est bien évidemment jamais arrivé en France, mais nous n’avons plus la force de nous en agacer. Taxi, récupération d’un sac de secours chez les parents de Marie-Lou (sans effectuer de bisous, malheureusement), Montparnasse, train, bus, puis voiture avant de finalement s’isoler en quarantaine à côté de chez mes parents. On ne peut même pas les enlacer. Dans une quinzaine de jours, au mieux. Sans autre forme de procès, nous prenons une douche et nous jetons dans un lit propre. À peine deux jours de cela, nous descendions insouciant un magnifique volcan, des rêves d’itinéraires et de visites plein la tête, et désormais tout est fini. La boule de savon éclate et nous rappelle à la réalité. Toutefois, nous sommes heureux. Heureux d’avoir quitté l’enfer de l’aéroport, heureux d’avoir pu choisir notre lieu de confinement, heureux d’être à « proximité » de nos proches.
Le voyage peut attendre. Il attendra que l’orage passe et que le soleil brille à nouveau sur les baroudeurs.
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redlabopedagogique · 5 years
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Asmao a compris que la phrase est composée de mots qui ont chacun une place spécifique. Elle me nargue quand je lui demande de recomposer la phrase: elle mélange toutes les étiquette-mots et les replace n'importe comment, elle rigole.
Hamza choisit pour la dernière épreuve de son conte, que les enfants du roi doivent trouver une coeur, "un si beau coeur, Madame Juliette!". Il dessine à l'aquarelle un magnifique coeur rouge, il fait une tache malencontreusement sur sa feuille..je lui propose de recommencer- "non laisse moi faire!"la tache devient un des coeurs d'une série qui entourent désormais le grand coeur rouge.
Muja vient à contre coeur dans ma classe-atelier. Il ne veut pas s'asseoir, pas prendre son cahier.Je commence la classe de lecture selon la "méthode"de la souris verte. On répète la chanson avec Asmao..Les lèvres de Muja s'animent..il chante avec nous.Il fera toute la "leçon" et composera trois phrases avec des étiquette-mots en toute autonomie.Je lui dis que je suis fière de lui et je lui demande si lui aussi est fier de son travail..."un peu, oui."Pas au point d'aller le présenter aux autres..C'est Asmao qui prend son cahier pour rejoindre les autres enfants autour de la table de la salle à manger ou chaque jour après la première classe on invite un enfant de chaque groupe à présenter son travail.
Le vendredi c'est le jour de l'atelier-musée, on organise avec les enfants une exposition des travaux de la semaine. Le travail se fait en trois temps. Il y a un nombre déterminé de cadres de tailles différentes. Les productions de la semaine sont présentées sur une table dans l'atelier. Sur une autre, des fiches, des crayons, de l'encre de Chine et des plumes. Ce vendredi, je rajoute des reproductions d'oeuvres d'art que j'ai découpées dans les encyclopédies. Si Sana et Aliou ne parviennent pas encore à choisir autre chose que leurs propres dessins, Roki, Fatima et Zahra effectuent leur choix en fonction de ce qu'ils trouvent beau. Quand le format de l'image/travail ne correspond pas au format du cadre, je les invite à découper un fond dans un papier de leur choix. Ensuite, vient le moment de la carte d'identité du "tableau" .. mais là on hésite, qui est l'auteur: celui qui a choisi et mis sous cadre ou celui qui a fait le travail. Pour les images découpées c'est très clair c'est celui qui a choisi l'image qui est l'auteur..pour les travaux d'enfants, on reconnait que c'est cet enfant-là qui doit l'être... Ou alors l'auteur c'est celui qui a choisi le dessin et le titre du tableau c'est le prénom de l'enfant qui a fait le dessin! Enfin, on passe dans le salon où Marie nous attend avec clous et marteaux, c'est le moment de l'accrochage.
Aliou réalise une causerie sur la France dans le cadre de l'atelier-causerie du lundi. Lors de la réunion à LIRL où nous avons décidé de l'inscrire nous suggérons de formaliser et ritualiser autant que faire se peut son entrée à la grande école. Nous proposons qu'il puisse préparer un travail d'une certaine envergure dans le but de venir le présenter à ses nouveaux professeurs. La date est fixée, le 16 mars nous accompagnerons Aliou dans sa nouvelle école où l'équipe de Première D l'attendra pour écouter son exposé. Depuis, lors des moments de "projets individuels" que nous venons d'instaurer, Aliou développe ses recherches sur la France, situation de la France sur le globe, contour de l'Europe, identification des pays limitrophes dans l'atlas, découverte de la notion de relief, on repère les Alpes et les Pyrénées, mais pourquoi il y a une vache qui illustre le chapitre sur le France dans Mon premier atlas..on aborde la notion d'économie, d'agriculture...A chaque nouveau mot, nouvelle information, Aliou me regarde et sourit. Quand l'atelier se termine, il me demande si il peut aller présenter aux autres..non pas encore.
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tagnon123 · 2 years
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Comment faire revenir son ex rapidement
Comment faire revenir son ex rapidement
Retour de l’être aimé en 24h,phrase à dire à son ex pour qu’ il reviennePrière pour faire revenir son ex ,Prière pour toucher le cœur de quelqu’unVous ne devriez pas avoir de pensées extérieures pendant le rituel de magie. C’est votre volonté, visant à l’exécution de votre désir de l’amour, donne de la force à votre conjuration pour ce rituel amour efficace et rapide.Ayant fait un rituel, il faut…
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phayakhrut · 5 years
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UN BALKANYTHON POUR LIBÉRER PATRICK
Après leur seconde condamnation prononcée par le Tribunal correctionnel de Paris le 18 octobre 2019 pour blanchiment de fraude fiscale (5 ans de prison à l'encontre de Patrick Balkany, 4 ans pour sa moitié et 10 ans d'inéligibilité pour le couple), les « Thénardier de Levallois » ont encore toutes les audaces et un culot inégalable ! Isabelle Balkany a tenté en premier lieu d'émouvoir l'opinion publique sur le sort de son mari incarcéré depuis le 13 septembre 2019, en exhortant tous les bons citoyens à venir signer un livre d'or de soutien au cœur de sa somptueuse mairie. Elle déclare désormais ne plus avoir un sou vaillant et lance un vibrant appel à la charité publique pour payer la caution de 500 000 € exigée par la justice pour libérer son conjoint dans le cadre de leur première condamnation. En attendant l'ouverture en appel de l'affaire de fraude fiscale, qui devrait intervenir le 11 décembre prochain, les magistrats ont ordonné la confiscation de l'ensemble des biens immobiliers des époux Balkany et le versement d'un million d'euros à l'État, partie civile au procès. Bref, ces pauvres gens se retrouveraient sans un fifrelin ! Mais que font les Restos du cœur et le Secours populaire pour aider ces nouveaux accidentés de la vie ?
D'où vient l'idée lumineuse d'une cagnotte ?
Pour tenter de réunir des fonds, Patrick Balkany, qui avait décroché quelques rôles de figuration au cinéma à la fin des années 1960 avant de s'orienter vers la politique, en sera-t-il réduit à réendosser les oripeaux d'Archimède le clochard, immortalisé à l'écran en 1959 par Jean Gabin ? La troupe du théâtre de la Santé est prête à relever le défi mais il n'est pas sûr que le public carcéral soit d'accord pour débourser le plein tarif.
Sérieusement, qui pourrait croire que les Balkany se trouvent maintenant dans le plus complet dénuement ? Hormis leurs fidèles électeurs, personne ne peut atteindre un tel sommet de naïveté. Mais en supposant qu'il y ait encore un gros bas de laine bien planqué (les intéressés sont des spécialistes de la dissimulation de patrimoine), il ne peut évidemment pas être exhumé pour régler la caution judiciaire de ce bon Patrick car il faudrait justifier de la provenance des fonds aux yeux suspicieux des juges, au risque d'entraîner de nouvelles poursuites. Oui, mais alors comment sortir de ce dilemme ?
Les époux Balkany peuvent-ils compter sur le soutien financier des membres de leur clan politique ? Ah quelle guigne que leur ancien mentor, Charles Pasqua, ait eu la maladresse de tirer sa dernière révérence en 2015 ! Quant aux autres amis de longue date, Nicolas Sarkozy en tête, qu'attendent-ils pour faire un geste de solidarité ? Vous n'y pensez pas ! La déchéance de ce cher Patrick le rend maintenant infréquentable et puis l'ancien président de la République a déjà fort à faire avec ses propres démêlés judiciaires pour se compromettre davantage en versant la moindre obole. En politique, au premier coup de Trafalgar, le mot d'ordre est : « Que chacun gère sa merde et les étrons seront bien gardés ! »
Devant l'indifférence des anciens compagnons de route, l'idée géniale d'une cagnotte aurait, paraît-il, germé dans l'esprit fécond d'un couple de retraités providentiels qui idolâtrent leur maire jusqu'au sacrifice suprême. Adroitement conseillés, pour faire libérer leur gourou, ils ont donc créé l'Association de soutien à Patrick Balkany (ASPB) dont le but essentiel est de recueillir des dons jusqu'à concurrence du montant de la fameuse caution. Simple comme l'œuf de Colomb, il suffisait d'y penser !
Hélas, les donateurs ne semblent pas aussi nombreux et généreux que l'espéraient les organisateurs de la souscription. Selon Isabelle Balkany, le montant de la cagnotte ne s'élevait, à la mi-novembre, qu'à 50 000 euros environ, soit le dixième de la caution exigée par le tribunal ! Nos concitoyens manquent vraiment de compassion et même une partie de l'électorat de Patrick Balkany semble avoir le porte-monnaie en peau d'oursin. Pire, les levalloisiens n'ont même pas la reconnaissance du ventre envers leur édile, un homme pourtant si affable et tellement compétent. Ah, l'ingratitude de la populace !
À quand le Loto du Patrimoine en faveur de Patrick Balkany ?
Si le « Balkanython » ne rapporte pas autant qu'espéré, le plan B pourrait bien être l'organisation d'un nouveau loto du patrimoine. Stéphane Bern, le « Monsieur Patrimoine en péril » de l'ère Macron, se ferait une joie de promouvoir un nouvel aspirateur à fric qui enchanterait tous les futurs actionnaires de la Française des Jeux. Après tout, les politiciens véreux et indélicats sont indissociables de l'héritage patrimonial d'une nation, quelle qu'elle soit, et la France a connu de nombreux aigrefins qui se sont illustrés à toutes les époques de son histoire...
Faites un don utile avec le code postal de Levallois
Vous souhaitez participer à une cagnotte plus utile que celle qui permettrait à un élu fraudeur d'échapper à la prison ? Ne cherchez plus : un simple téléphone mobile suffit à l'opération (pour les abonnés des opérateurs Bouygues Telecom, Orange et SFR, en France métropolitaine). Vous pourrez ainsi transmettre un don de 5 ou 10 euros par SMS au N° 92300. Par le plus grand des hasards, ce numéro correspond au code postal de la ville de Levallois-Perret mais je vous assure que rien ne tombera dans l'escarcelle des Balkany. L'unique bénéficiaire en sera la Fondation pour la Recherche Médicale, ayant notamment pour parrain le talentueux comédien Thierry Lhermitte.
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Si vous avez apprécié ce billet, n'oubliez pas de lire (ou de relire) l'épisode précédent de cette série : PATRICK BALKANY SE REFAIT UNE SANTÉ !
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panelun · 6 years
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Le coeur et la pierre, de Mohamed Amin (couple interculturel et homoparentalité)
Je l’appelle le “José Mohamed mais en bien”. Les auteurs sont trois jeunes marocains qui ont prit un seul et même pseudonyme. Au moins, eux, savaient  de quoi ils parlaient lorsqu’ils évoquaient le racisme qu’ils pouvaient subir à cette époque. 
Le texte n’est pas très ambigu, sauf pour quelques passages bien précis, mais quelques remarques suffisent à faire comprendre que la relation entre les deux garçons est très fusionnelle. Le début est un peu longuet mais il reste intéressant et agréable à lire.
Résumé : Abdeslam est un jeune marocain de quatorze ans dont la mère tombe gravement malade. Il décide de la suivre à Ksar-Es-Souk où elle est hospitalisée. On ne le laisse cependant pas rentrer dans l’hôpital en dehors des heures de visite et il décide de trouver un travail pour pouvoir subvenir aux besoin de sa mère. Il est embauché par les Kering, un couple de français racistes dont le mari est marchand de dattes.
Malheureusement, la mère d’Abdel meurt, et le garçon est dévasté, mais il s’est engagé auprès des Kering et décide de tenir sa promesse bien que ses patrons soient extrêmement déplaisants. Il ne s’absente que pour enterrer sa mère dans son village natal.
À son retour, les Kering héberge leur cousin, un jeune garçon de quatroze ans qui a perdu ses parents dans un accident d’avion. Alain, puisque c’est son nom, est plutôt renfermé. Abattu par son nouveau statut d’orphelin, il a, de plus, du quitter la ville dans laquelle il vivait depuis toujours et laisser sur place son meilleur ami, Jemmal.
 Les Kering l’incite à se distraire en se familiarisant avec d'enfants français, mais ils sont racistes et Alain les méprisent. Lors d’une dispute, Abdeslam s’interpose pour venir en aide à Alain.
Les garçons deviennent alors de grands amis et, malgré le jugement désapprobateur des habitants de la ville et des Kering, ils se promènent tous les jours ensemble.
En se tenant par la main.
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Alain l’attend quelques fois devant la mosquée pour le laisser prier. Il en profite une fois pour acheter deux bracelets identiques pour lui et son … petit-ami ? 
Je ne suis pas la seule à en douter, car les Kering désapprouve cette relation, et c’est bien la première fois qu’un personnage admet trouver ces “amitiés” pour le moins ambiguës.
— […] tu t’affiches partout en ville avec ce jeune Arabe dont tu t’es toqué au point que je me demande ce que vous faites ensemble ?
Alain rougit. L’insinuation était tellement basse.
Basse, certes, mais constatez qu’il ne nie pas…
Il part quelque jours avec Abdeslam dans son village natal et rencontre le meilleur ami de ce dernier, mais pendant ce temps, les Kering préparent un mauvais coup. Ils prévoient de congédier Abdou puis de partir en vacance pendant deux semaines, emmenant de force Alain, afin de séparer les deux garçons.
Tout ne se passe pas comme prévu car Abdeslam a un accident et les garçons rentrent d’urgence pour l’interner à l’hôpital. Alain rend tous les jours visite à son ami, mais il découvre le plan de ses tuteurs et n’a pas le courage d’avouer la vérité à Abdeslam car il sait que cette nouvelle lui fera de la peine. 
Pendant ce temps, Madame Kering est toujours aussi désagréable que lucide.
— Les deux garçons s’aiment beaucoup.
— Trop ! ne put s’empêcher de lancer la cousine. Enfin, c’est une autre affaire.
Le docteur Boussard ne releva pas l’allusion.
Moi non plus, mais je n’en pense pas moins.
Un jour, Alain découvre que toutes les valises sont faites et qu’ils doivent partir le jour même. Les Kering avaient menti sur la date de départ pour l’empêcher de dire au revoir à Abdeslam. Le garçon est désespéré. Abdou va croire qu’il l’a abandonné. Il demande à une domestique de bien vouloir apporter une enveloppe à son ami, ce qu’elle accepte, mais ne le fait pas par négligence. 
Abdeslam est malheureux et trahi lorsqu’il comprend qu’on l’a congédié et, pensant qu’Alain l’a oublié, décide de retourner dans son village. Il ne reçoit donc pas la lettre de son ami, expliquant en long en large et en travers à quel point il lui manque.
Tu sais, une idée fantastique m’est venue il y a deux jours. Je ne puis encore t’en parler, car cela dépend d’une réponse que je dois recevoir de France. Qu’il te suffise de savoir que nous ne serions plus séparés, même pendant l’année. Qu’est-ce que tu en penses ? Ne serais-tu pas heureux ?
Je te quitte pour que ma lettre parte tout de suite par le car de Tétouan, et je t’embrasse.
À son retour, Alain comprend que Adbeslam n’a rien su de tout cela. Il est fou d’inquiétude à l’idée qu’Abdou le déteste et il fugue donc pour le retrouver. 
Abdeslam apprend qu’un garçon l’a cherché partout dans son village et se lance à sa recherche. Lorsqu’il le trouve, Alain a été mordu par un serpent. Retour à l’hôpital. Heureusement, il n’est pas en danger de mort et les Kering ont eu tellement peur pour leur pupille qu’ils décident de fermer les yeux sur son “amitié” avec Abdou. 
De plus, Alain a une bonne nouvelle : il a demandé à son notaire la possibilité d’utiliser l’argent que lui ont laissé ses parents pour payer leurs études à tous deux. Abdeslam peut donc devenir médecin comme il l’avait toujours souhaité. 
L’épilogue se passe des années plus tard, alors que deux femmes voient des enfants blonds aux yeux bleus et d’autres à la peau mate jouer ensemble.
— Les Marocains sont les enfants d’Abdeslam Omar Sibar, l’un des meilleurs chirurgiens du Maroc, les autres sont les fils et les filles d’Alain Toussaint, l’ingénieur agronome qui rend fertiles les terres les plus ingrates. Les enfants sont seuls aujourd’hui car leurs parents sont à Tanger. Le docteur les a confiés à un ami de confiance.
Voilà les enfants :
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Et maintenant j’ai une question : comment se fait-il que tous ces enfants aient le même âge ? 
D’une part, il n’est jamais dit explicitement que les deux hommes sont mariés. D’ailleurs, pourquoi les quatre parents auraient du s’absenter en même temps au même endroit, surtout si les deux pères n’ont pas le même travail ? Ça me semble très étrange.
 D’autre part, tous ces enfants ne peuvent pas être de deux femmes différentes seulement.
Alors si j’ai décidé de croire que Abdeslam et Alain ont adopté sept enfants orpelins et vivent en ménage, c’est mon droit.
Pour la défense de l’auteur, c’est les dessins de Pierre Joubert qui m’ont convaincue. Bien joué Pierrot.
Edit : Les seuls livres D’Alain que l’auteur mentionnent sont des signes de piste et du Motherlant. Si c’était pas un signe, ça…
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reseau-actu · 5 years
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Ses traces se sont estompées, mais l’entité créée par Godefroy de Bouillon s’est enraciné en Terre sainte pendant près de deux siècles, de 1099 à 1291.
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Le Figaro a arpenté au Liban, en Jordanie et à Chypre les forteresses déchiquetées des croisés. Il est parti à Jérusalem et à Saint-Jean-d’Acre sur les traces d’un monde englouti. À la fin du XIe siècle et durant près de deux cents ans, des Occidentaux ont vécu, après la conquête de la ville sainte de Jérusalem, dans un étrange domaine d’Orient baptisé «le royaume latin de Jérusalem».
Correspondant à Jérusalem
Dans l’atrium du Saint-Sépulcre, deux jeunes femmes couvertes d’un voile s’agglutinent devant la pierre de l’onction, le lieu, pour les orthodoxes, où le corps du Christ aurait été lavé avant sa mise au tombeau. Les pèlerines, venues de Corée du Sud, se prosternent, touchent de la paume et embrassent le marbre rose. Puis elles frottent énergiquement contre la relique leur téléphone portable qui a tant servi pour les selfies pris sur les stations du chemin de croix de la Via Dolorosa.
Le circuit guidé peut commencer. Elles se dirigent dans le brouhaha à droite vers la vitrine de la chapelle d’Adam éclairée par deux lanternes. Les visiteuses se sont assises dans la pénombre sur des banquettes en forme de dalle pour découvrir un morceau du rocher du Golgotha, le lieu de la crucifixion, encastré dans un mur. Elles ignorent qu’elles se relaxent sur les tombes de Godefroy de Bouillon et de Baudouin Ier dont, confient-elles dans un fou rire, elles «n’ont jamais entendu parler». Le fondateur du royaume latin de Jérusalem et son premier roi reposent là dans l’anonymat. Violées par les envahisseurs turcs au XIIe siècle, les tombes ont perdu leurs épitaphes depuis des lustres.
Fluctuante, la mémoire du royaume latin de Jérusalem irrigue la Ville sainte mais n’apparaît souvent qu’ici ou là, au détour d’une pierre ou au fond d’un puits
En 1806, Chateaubriand avait été le dernier voyageur à déchiffrer les inscriptions latines avant l’incendie du site, deux ans plus tard. «Outre ses deux tombeaux, on en voit quatre autres à moitié brisés. Sur un de ces tombeaux, on lit encore mais avec beaucoup de peine», notait-il dans Itinéraire de Paris à Jérusalem, le récit de son périple en Terre sainte qui avait relancé au XIXe l’attrait pour la Ville sainte. L’ordonnancement décrit par l’écrivain a disparu lors du réaménagement en plusieurs chapelles après le sinistre. Les restaurateurs grecs orthodoxes étaient peu portés sur le culte, voire le respect de personnages symbolisant pour les chrétiens d’Orient une domination croisée dont ils firent après leur départ longtemps les frais. «Ils ont changé l’emplacement et enlevé les inscriptions», précise l’historien Georges Hintlian.
Fluctuante, la mémoire du royaume latin de Jérusalem irrigue la Ville sainte mais n’apparaît souvent qu’ici ou là, au détour d’une pierre ou au fond d’un puits. Il en va des hommes comme des bâtiments. La quête d’une trace du palais royal s’apparente ainsi à un rébus. La résidence bâtie près de la Tour de David, à l’entrée de l’actuelle porte de Jaffa, a disparu, mais il subsisterait un morceau de ruine apparente dans les jardins voisins de patriarcat arménien.
Le gardien du monastère Saint-Jacques, où réside le patriarche, n’en a jamais entendu parler. Son vis-à-vis, le gardien du séminaire arménien, non plus. Autant rebrousser chemin et rentrer bredouille. La rencontre fortuite sur le trottoir de l’historien arménien Georges Hintlian permet finalement de résoudre l’énigme. «C’est difficile de parler de restes visibles. Il y a dans le jardin du séminaire un vieux puits très profond avec tout en bas une croix de Jérusalem et beaucoup de scorpions, indique-t-il. Le palais latin se situait bien ici sous nos pieds, tout comme le palais d’Hérode, dont une partie est enfouie sous le poste de police.»
En quête d’un territoire englouti
Chercher les vestiges des croisés dans la Vieille Ville de Jérusalem, c’est partir en quête d’un territoire englouti par une histoire tourmentée. À l’aune d’un millénaire, l’empreinte occidentale n’avait pourtant rien d’éphémère. Le royaume latin de Jérusalem s’est enraciné en Terre sainte et a perduré pendant près de deux siècles, de 1099 à 1291. Cet État à nul autre pareil a été le premier essai d’instauration d’une société européenne en terre étrangère. Il a donné naissance, en plein Moyen Âge, à des royaumes surgis du désert dont Jérusalem était la capitale.
Les Francs se taillèrent des fiefs dans des contrées qu’ils n’avaient connues qu’en songe, à Édesse, Antioche, Tripoli, à Saint-Jean-d’Acre et sur l’île de Chypre. Les fondateurs de l’État latin d’Orient étaient des guerriers et des bâtisseurs. Ils ont érigé des lois fondamentales et des institutions en perpétuelle évolution. Ils ont créé un nouveau monde inspiré de l’ancien, une société combattante avec ses aristocrates, ses bourgeois et son petit peuple. Le flot perpétuel des nouveaux arrivants alimenté par six appels à la croisade mêlait son sang aux natifs, les Occidentaux qui avaient pris racine en Orient.
Godefroy de Bouillon est à la fois Dieu et César, ou, plus modestement, moine et chevalier
Mais revenons à Godefroy de Bouillon et Baudouin Ier. Les deux hommes sont au premier rang des assaillants qui s’emparent de la Ville sainte le 15 juillet 1099, en massacrant ses musulmans et ses juifs. Les deux hommes se partagent un pouvoir bicéphale. Godefroy de Bouillon refuse la couronne d’or et lui préfère le titre d’avoué du Saint-Sépulcre où se décide l’identité du nouveau royaume, tandis que Baudouin est nommé roi par ses pairs, les barons qui forment par le jeu des fidélités personnelles l’ossature du régime. Godefroy de Bouillon est à la fois Dieu et César, ou, plus modestement, moine et chevalier. Le fondateur de l’État franc redistribue à son arrivée des rentes aux nobles, s’empare de terres, mais il est d’abord le gardien du saint des saints, le tombeau présumé de Jésus dont la conquête est le but de la première croisade.
Le royaume ne sera pas une théocratie dirigée par le Saint-Siège comme le souhaitait le pape. Son patriarche est vite réduit à y jouer un rôle subalterne. La couronne devient héréditaire, bien que les aristocrates conservent le privilège d’élire le roi qui impose peu à peu son pouvoir. La population d’origine, qui constitue la majorité des habitants, est confinée en règle générale dans les campagnes, à l’exception des chrétiens d’Orient, traités avec bienveillance. «L’originalité du régime franc vient en partie de l’introduction au Moyen-Orient de traditions et institutions européennes, mais il apporte une touche originale en faisant intervenir le facteur religieux. C’était essentiellement sur l’appartenance religieuse que se fondait la distinction entre vainqueurs et vaincus», écrit l’historien israélien Joshua Prawer dans son Histoire du Royaume latin de Jérusalem, l’ouvrage de référence sur la période des croisades (CNRS Éditions).
Une dimension colonialiste
Dans les années 1950 et 1960, Joshua Prawer a renouvelé le regard sur un sujet abordé jusque-là par des historiens qui s’identifiaient à l’aventure vertigineuse des croisés ou développaient une conception d’un féodalisme figé. Il a restitué dans sa somme, qui se lit comme un roman d’aventures, une société en mouvement. Certaines de ses thèses sont controversées. Selon Joshua Prawer, la dimension colonialiste du projet est à l’origine de sa perte. Il estime également que le manque de bras a précipité sa disparition.
Effectué dans les années qui ont suivi la création d’Israël, son travail est marqué par les analogies avec le sionisme. L’expérience de l’État latin est comparée en creux avec l’État hébreu fondé pour une population qui ne représentait que 10 % des habitants au début du siècle dernier. «La différence est que les juifs colonisaient et travaillaient la terre alors que les croisés régnaient sur un pays conquis exploité par la population locale», explique Joshua Prawer.
«L’effondrement du royaume tient plus à des causes géopolitiques, comme les invasions mongoles»
Simon Dorso, chercheur associé au CRFJ
L’intensification des fouilles archéologiques au cours des quarante dernières années et la multiplication des versions originales de textes en arabe ont depuis sensiblement modifié les perceptions. Les chercheurs disposent de trente fois plus de données qu’à l’époque de la sortie du livre de l’historien israélien. Et de nouveaux domaines d’exploration ont émergé, comme l’étude des campagnes. «Prawer projette une partie de sa vie dans ses interprétations. Il explique l’échec de la présence latine par l’incapacité des Francs à s’attacher au pays et à y faire suffisamment d’enfants», commente Simon Dorso, chercheur associé au CRFJ (Centre de recherche français de Jérusalem).
«Son angoisse démographique est celle qui existait en Israël à sa création, ajoute le médiéviste. L’effondrement du royaume tient plus à des causes géopolitiques, comme les invasions mongoles, qui constituent un changement de paradigme: Louis IX veut s’allier avec eux, mais ils ne lui répondent même pas car ils ne savent pas qui il est. En Égypte, personne n’a vu venir le soulèvement des mamelouks. En Europe, de nouveaux espaces s’ouvrent face auxquels l’Orient a moins à offrir.»
Le Sépulcre de Marie, au pied du mont des Oliviers, à l’endroit où, selon la tradition, la mère de Jésus se serait endormie d’un sommeil éternel. - Crédits photo : Magali Cohen / Hans Lucas
Quelles que soient les raisons de sa chute, le royaume n’en compta pas moins dix-huit souverains. Treize rois et cinq reines. L’une d’elles, la reine Mélisende, repose dans le Sépulcre de Marie, au pied du mont des Oliviers, à l’endroit où, selon la tradition, la mère de Jésus se serait endormie d’un sommeil éternel. L’endroit est peu fréquenté. Héritière du trône, Mélisende avait épousé le comte Foulques d’Anjou et fut, dit-on, la maîtresse du comte de Jaffa, un ennemi de son mari de roi.
Le règne du couple royal fut une parenthèse de calme et de prospérité dans un royaume à l’apogée de sa puissance. «Mélisende a joué un rôle majeur dans la restauration du Saint-Sépulcre mais a été inhumée avec les reines qui étaient souvent d’origine arménienne», indique Georges Hintlian. Elle repose dans une minuscule chapelle au bord de l’escalier monumental qui dégringole vers la crypte mariale, vestige de l’église byzantine démolie par les Perses, relevée par les croisés et abattue par Saladin. À Jérusalem, l’histoire est un éternel recommencement.
Chronologie:
1099 - Conquête de Jérusalem par les croisés et fondation du royaume latin de Jérusalem.
1187 - Saladin prend Jérusalem aux Francs. Naissance du deuxième royaume latin de Jérusalem.
1192 - Richard Cœur de Lion et Saladin signent un traité de paix donnant accès aux pèlerins et marchands chrétiens à la Ville sainte.
1291 - Les mamelouks du sultan Baybars s’emparent de Saint-Jean-d’Acre. Le royaume latin de Jérusalem disparaît.
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jbgravereaux · 6 years
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Léo et Madeleine / © Annie Butor                                                                                                                                                                                                      Quand l'amour m'était chanté, un documentaire consacré à Léo Ferré et à Madeleine, sa seconde épouse                                                                                                                                                                                                              Quand l'amour m'était chanté - TV5Monde  :                                                  QUAND L'AMOUR M'ETAIT CHANTÉ                                                            Horaire(s) de rediffusion : Jeudi 14 février 2019, 16:00, Jeudi 21, 05:00 , Jeudi 21, 09:30                                                                                                          Quand l'amour m'était chanté | A French Biopic ... - TV5Monde USA      ARDECHE IMAGES - Quand l'amour m'était chanté                                      France 3 Occitanie - Quand l'amour m'était chanté, un documentaire ...                                                                                                                                                                                                                                                                              En explorant les zones troubles du lien conjugal, de la création et de la célébrité, Annie Butor évoque les années de complicité heureuse entre sa mère Madeleine et son beau-père Léo Ferré quand l’artiste a émergé comme un chanteur compositeur interprète à succès.                                                                                                                                                                                        Marie-France Guiseppin, le 05/09/2017 : Léo Ferré a témoigné à plusieurs reprises de tout ce qu’il devait à sa femme Madeleine inséparable de sa trajectoire pendant 18 ans. Madeleine a transformé les habits et le jeu de scène de l’artiste, a collaboré à certains textes comme ceux de l’album Aragon et a fait preuve tout simplement d’une foi indéfectible dans son talent. En 1961, le couple adopte une guenon qu’ils appellent Pépée et avec laquelle ils s’installent dans un château du Lot, Perdrigal, à Saint-Clair près de Gourdon.                                                                                                                                                                                                                                                  Le décor est planté, un huis clos dans un château féodal, Madeleine, Léo, Pépée, persuadés qu’avec l’amour et la liberté, Pépée finira par parler. En 1967, Léo imprime le livre de Madeleine, « les mémoires d’un magnétophone » qui décrit notamment cette vie un peu bizarre avec Pépée. D’autres témoins complètent le témoignage littéraire de Madeleine et le récit au présent d’Annie, notamment Michel Boiron, un ami professeur de médecine qui lui aussi a élevé un chimpanzé et Jean-Michel Defaye, arrangeur de plus de 150 chansons de Ferré.                                                                                                                                                                                                                                                    Dans le répertoire du chanteur, l’amour occupe une place interrompue. Léo chante avec Aragon l’amour magnétique (Elsa, 1961) puis il chante Madeleine (Ça t’va, 1962) : « … cette robe de 10 sacs, tes cheveux en vrac, ce rien qui t’habille, ça t’va…ce sac en lézard qui fait le lézard sous ses airs plastiques, ça t’va, cet air sans façon dont t’as pris mon nom pour vivre de musique…. ».                                                                                                                                      Puis en 1970, il chante la liberté sexuelle « Nous sommes des chiens de bonne volonté et nous ne sommes pas contre le fait qu’on laisse venir à nous certaines chiennes puisqu’elles sont faites pour ça et pour nous » (Le chien, 1970). Entre « Ça t’va » et « Le chien », un changement de vie et d’époque, 1968, l’année des basculements. En mars, le chanteur a quitté Madeleine et sa vie dans le Lot. Il écrira en 1969 « Avec le temps », cette chanson si célèbre inspirée de sa rupture avec Madeleine. Madeleine écrira en 1989 un second livre « Quand l’amour m’était chanté », inédit jusqu’alors qui revient sur sa vie commune avec Ferré et dont ce documentaire donne à entendre quelques extraits.                                                                                                                                                                          Un film écrit et réalisé par Delphine Morel Adapté du livre d’Annie Butor « Comment voulez-vous que j’oublie » Une coproduction TS Productions/France Télévisions Avec la participation de TV5Monde et la RTS Radio Télévision Suisse                                                                                                                                                                                                    Annie Butor                                                                                                                                                                                                                                          Annie Butor a publié en 2013, le livre « Comment voulez que j’oublie…. » paru aux éditions Phoebus et en Poche. Annie Butor est la fille de Madeleine Rabereau et la belle fille de Léo Ferré qui l’a élevée. Dans ce livre de réminiscences, Annie raconte sa jeunesse, l’amour fou que Léo et Madeleine ont éprouvé l’un pour l’autre et témoigne de la collaboration de sa mère avec Léo pour faire émerger le grand artiste compositeur interprète.                                                                                                                                                      Delphine Morel, paroles de réalisatrice                                                                                                                                                                                            Comme beaucoup, j’aime Léo Ferré, le poète miroir d’autres poètes, le compositeur démiurge, l’incantateur. J’y reviens toujours quand le dimanche est morne et que seule une injection poétique détourne du gris matinal. Avec son langage en état de syncope prolongée, sa subjectivité en colère, le chanteur nous entraine dans l’aventure de l’être et de la liberté.                                                                                                                                                                          “Les chansons de Léo Ferré ne consolent pas, ne mentent pas mais elles aident à vivre”                                                                                                                                                                                                                                                    En janvier 2014, j’ai lu le livre « Comment voulez-vous que j’oublie » d’Annie Butor et j’ai écrit un peu sur un coup de tête à l’auteure pour lui proposer un projet de documentaire adapté de son livre. La rencontre a eu lieu en Juin 2014 mais Annie hésitait à s’engager car l’écriture de ses souvenirs l’avait mobilisée pendant plusieurs années et que cette publication lui permettrait enfin de « laissez passer son passé ». A la fin de notre rencontre, elle a, contre toute attente, tiré de son sac à main « les mémoires d’un magnétophone », le premier livre de sa mère Madeleine Ferré édité en 1967 et me l’a donné.                                                                                                                                                                                                                          Notre échange s’est poursuivi et je suis allée chez elle, pour la première fois en Janvier 2015. Annie m’a montré des photos, des disques et le dernier manuscrit de sa mère « quand l’amour m’était chanté » qui n’a jamais été publié et qu’elle fera sans doute publier un jour. Sa principale motivation pour participer à ce projet était de faire reconnaître le rôle de sa mère pendant 18 ans au côté de l’artiste. En juin 2015, nous avons décidé que le projet serait une libre adaptation de son livre, qu’il aurait pour titre « quand l’amour m’était chanté »  et que je choisirai parmi son livre les passages à adapter en creusant les motifs qui m’intéressent : la contribution de Madeleine,  la transfiguration de l’intime dans les chansons avec des épisodes de leur vie de famille comme la chanson « Ça t’va » composée pour Madeleine ou la vie avec la guenon Pépée au sujet de laquelle Ferré composera une chanson éponyme en 1969...                                                                                                                                                                ...Anecdotes de tournage                                                                                                                                                                                                                        Le moulin de Villeneuve                                                                                                                                 Annie regrettait de n’avoir jamais accompagné Madeleine et Léo au Moulin de Villeneuve, la villégiature du couple Aragon et Triolet car à l’époque, elle avait autre chose à faire et Aragon ne représentait pas ce qu’il représente aujourd’hui pour elle. Et c’est comme cela que nous avons décidé d’aller tourner au moulin de Villeneuve avec Annie et Nathalie Piégay-Gros l’auteure « d’Aragon et la chanson ». Quand l’équipe a découvert la maison avec le moulin à l’intérieur du salon et un bruit continu d’eau courante, l’ingénieur du son s’est inquiété de la prise de son mais tourner dans ce salon où Aragon pouvait lire parfois pendant des heures à ses invités des textes poétiques jusqu’à l’épuisement des convives était indispensable.                                                                                                                                                                                                                  La cage au château de Perdrigal                                                                                                                                 J’ai rencontré dans le Lot l’un des ouvrier-métallurgiste qui a construit dans les années 60 l’immense cage où les singes que les Ferré avaient achetés à des cirques ambulants, vivaient. Pépée, elle n’y vivait pas, elle vivait en liberté dans les quarante hectares du château et avait sa chambre au château. Pierre Candaillé m’a raconté que la construction de cette cage avait été un chantier colossal, pas moins de deux ouvriers sur une période de deux ans et que Léo leur avait  demandé à plusieurs reprises de continuer le chantier trouvant que la cage n’était pas assez grande. La cage que nous avons filmée et qui subsiste dans une des dépendances du château ne représente qu’une partie de ce qui avait été construit à l’époque, toute une partie ayant été démontée récemment par l’actuel propriétaire du château.                                                                                                                                                                                                  France 3 Occitanie - Quand l'amour m'était chanté, un documentaire ...
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