Tumgik
#comment le rendre fou de moi
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Rituel d'amour puissant,envoutement d'amour puissant,Voyant medium puissant Paul
Appel Téléphonique: +229 55 62 02 77
Vous souhaitez connaitre l'amour, mais vous n'avez ni amoureux ni prétendant ? La magie blanche peut vous aider à travers la pratique de quelques rituels .RETOUR RAPIDE D'EMOTION, RITUEL D'AMOUR PUISSANT ET RAPIDE, RETOUR AMOUREUX IMMÉDIAT, RETOUR AFFECTIF RAPIDE ET IMMEDIAT,La magie blanche pour attirer l'amour est une magie inoffensive, qui ne convoque que de bons esprits et se sert d'objets positifs (bougies, fleurs. Le rituel d'amour ou rituel pour attirer l'amour : dans quelle situation faire appel à moi ? rituel d'amour maria do carmo. Les rituels d'amour . Le rituel de séduction du médium voyant est un puissant travail de magie blanche qui rend la tâche facile à tous ceux qui ont envie d’entreprendre une vie amoureuse mais qui n’ont pas assez de cran pour s’approcher de la personne aimée. Que cette personne soit d’un rang supérieur au votre (Une star de la musique vivant dans votre région, un homme d’affaire ou femme d’affaire qui n’est pas facile à aborder, ou quelqu’un que vous trouvez plus beau ou plus belle que vous), ce rituel peut marcher sur lui. A l’aide de ce rituel de séduction, vous pouvez séduire toute personne de votre choix et sans avoir à faire beaucoup d’effort. Cette personne ciblée fera le travail à votre place (C’est elle qui va se manifester pour vous faire part de son envie de sortir avec vous).
Le Vaudou offre bien des possibilités exceptionnelles pour tous. C’est une alliance subtile et secrète de sons ancestraux, d’incantations magiques, de symboles telluriques, de substances et de lumières issues de bougies consacrées, vous voulez retrouver l’être aimé ? Vous désirez un désenvoûtement contre un rituel ? Quelle que soit votre situation, je m’efforce de trouver la bonne solution pour le retour de votre affection. Les rituels du grand voyant et médium incontournable PAUL sont d’une efficacité incomparable
Délais pour faire revenir votre affection
En seulement 72 heures, il peut s’occuper de votre cas. Même s’il lui arrive parfois de refuser certains rituels trop dangereux, ce choix reste avant tout pour votre bien. Contactez-le sans crainte
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ushioliddell-blog · 5 months
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Ayhalo : une analyse de leur dynamique.
À l'heure où j'écris ces mots, le Ayhalo n'est qu'une projection de certains esprits dans la commu de Bad et de Aypierre. Il est loin d'être en première position et les habitants eux-mêmes de Quesadilla ne l'envisagent pas, probablement dû au fait des sentiments très puissants de Q!Aypierre pour Q!Max ou de ceux qu'ils viennent de découvrir pour Cucurucho de Q!Bad. Les chances pour que ça évolue sont.....quasiment nulles, on va pas se mentir. Mais je disais ça aussi pour le Furryduo, à cause de l'Ohnana duo et du Chicomaxo, et voyez comment ça a évolué. Et moi-même j'ai évolué en passant d'une pensée que c'était un cracked ship d'une très forte amitié à la considération comme un ship réel. Un terrain parfait pour la Fanfiction, tout ça :) Mais y a des trucs. Des trucs qui font que, si ça se faisait, ça collerait.
Je prends appui parfois sur des posts vu ici (notamment l'analyse de Q!Bad super bien faite partagée juste avant ) ou le Discord (la discussion du jour du "malin mais fou" ).
On explore un peu ça ?
I ) Leurs points communs et leurs liens.
Le titre vous surprend peut être, mais oui, ils en ont. Probablement plus évidents qu'entre Q!Max et Q!Aypierre, d'ailleurs.
A) Leur boussole morale.
On commence par du lourd et du évident. XD Ils sont clairement dans une boussole morale complètement fuck up et grise. Ce n'est pas qu'ils sont immoraux, plutôt amoraux. La différence ? Immoral veut dire qu'il enfreint délibérément la morale en sachant pertinemment qu'il s'agit d'actes immoraux, qu'il la rejette, amoral, qu'il n'a tout simplement pas de morale, pas qu'il l'a rejeté mais plutôt que la morale n'est pas prise en considération dans ses actes. Et là, vous vous dites, "pourquoi amoraux ? Ils ont déjà trahi leurs camarades notamment dans le Purgatoire ". Mais pourquoi l'ont-ils fait ? Telle est la question à se poser ici. Ils l'ont fait pour survivre et parce qu'il (Ayrobot ) considérait qu'il n'y avait déjà plus de morale et absolument pas à en prendre compte, s'il ne voulait pas être trop faible et offrir une occasion d'être exploité. En d'autres termes, refus de prise en considération de la morale qui eut été un choix naïf quitte à passer pour immoral. Ayrobot a t-il conscience que ce soit mal ? Non. Ce qui importe pour Ayrobot, c'est la survie, et ce depuis toujours. Il n'a PAS de base de morale, n'étant pas humain. Et Q!Bad ? Q!Bad est un démon et un ancien régulier de ce genre de jeu comme Q!Aypierre, ou la morale est à oublier pour ne pas être trahi et survivre. Ils appliquent les règles, conscients que quoi qu'ils fassent, ils seront jugés négativement de toute façon.
Aussi étrange qu'il soit possible, ils ont pourtant une moralité. Leurs proches sont tout pour eux. Et ils feraient absolument TOUT pour eux. Jusqu'à se donner en pâture à des Vultures, jusqu'à fournir des objets illégaux sans savoir pourquoi. Jusqu'à tuer, si besoin. (Plus Ayrobot que Q!Aypierre sur ce point. Une preuve ? L'épreuve de combat durant la prison. Le premier choix de Q!Aypierre ? Plutôt que se battre....Danser. ) Et ils soutiennent de bout en bout leurs proches, même dans les idées les plus saugrenues (des trous au Spawn permettraient de retrouver les oeufs ? Lets go ! Un train de siége ? Allons y ! ). Ce sont des Ride or Die, tous les deux. Et ils se soutiennent toujours. Approuvent les idées de l'un l'autre quand bien même elle soit fucked UP as fuck, offrant même leur aide si besoin (la prank sur le toit de Q!Tubbo ). Pire que ça : ils alimentent les excentricités de l'un l'autre constamment. Les apprécient même (surtout Q!Aypierre ) à leur juste valeur. Là où un Q!Tubbo, un Q!Roier ou un Q!Mike se désespéreraient et maudiraient Q!Bad, Q!Aypierre va reconnaître le génie de la prank, l'apprécier, l'admirer et même la déclencher en sachant pertinemment ce que cela va faire. Puis va rendre la faveur. En un peu plus fort mais sans jamais y aller TROP fort, pour rester dans une bonne équivalence. Q!Bad.....est plus mauvais joueur sur ça. "Ne fais pas aux autres ce qu'on ne voudrait pas qu'on te fasse " ne s'applique pas du tout pour lui XD Mais il reconnaît aussi le génie de certaines pranks, tout en craignant parfois qu'elles lui arrivent (la fois où Q!Aypierre a parlé de remplacer UN truc dans un décor sans rien dire et qui aurait angoissé Q!Bad ).
B) Leur génie et leur folie
Comme je l'ai dit leurs seuls limites sont ce que leurs proches ont besoin. Surtout les oeufs pour Q!Bad, les oeufs et le cercle très rapproché (les Français, Q!Bad et Q!Max ) pour Q!Aypierre. Ils ne feront pas de mal consciemment aux autres (ou du moins ce qui ne correspond pas à faire du mal à quelqu'un selon eux ) sans aucune raison (et non les pranks à Q!Tubbo n'étaient pas gratuites ) mais ça n'ira jamais au delà de pranks, hors Purgatoire. Ils considèrent même ça comme des moyens de souhaiter des bons retours et offrir de l'attention (Q!Bad ) ou de simplement entretenir une rivalité amicale (Q!Aypierre ). Ils passent les trois quart de leur temps à conspirer ensemble sur de nouvelles manière de détourner le serveur, les bugs, ou créer de nouvelles choses....Et vont immédiatement chercher l'autre pour en parler. On ne compte plus les fois où Q!Aypierre a laché un "j'en parlerais à Bébou " durant un stream.
Une conversation avec Bébou, on sait quand elle commence, jamais quand elle prend fin et Q!Aypierre en a parfaitement conscience xD
Ils admirent également l'ingéniosité de l'un l'autre constamment et se le disent et là où d'autres s'arrêtent la, ils sont curieux et se demandent comment l'autre a procédé et se le font expliquer et si besoin est, se prodiguent des conseils pour améliorer.
Ce sont des génies, tout les deux. L'un est un mastermind dans l'élaboration de plans (Q!Bad ), l'autre un support technique, un Q en puissance en somme (Q!Aypierre ) qui élabore également des plans quand il faut appuyer ses proches, notamment Q!Bad (les waystones ) et.....pour vendre ses objets. XD
Mais le génie va de pair avec la folie....Et pour eux, c'est TRES vrai. Pour Q!Bad, c'est la démesure, comme placer des blocs de neige pour couvrir le Tubbhole, pour Q!Aypierre l'excentricité notamment avec le Furry Club. C'est jouer avec le nucléaire parce qu'ils peuvent le faire, même si pour le coup, Q!Aypierre est un chouia plus responsable sur ça XD
C) Leur amour des pranks
On en a déjà parlé, un peu en diagonale, alors ce point sera court. Ils aiment ça. Tous les deux, et plus que de raison. Au point de faire des productions immenses, juste pour en réaliser une. Leurs raisons divergent (que ce soit pour offrir de l'attention ou un bon retour ou entretenir une rivalité amicale ou simplement en réponse à une prank ) mais leur amour commun des pranks fait qu'ils s'aideront toujours, se montreront leurs pranks respectives sans hésiter. Et se gaslighteront sur qui l'a fait chez eux pour entretenir la guerre des pranks tout en sachant pertinemment que celui en face de l'autre en ait l'auteur. Q!Aypierre est même à présent capable de déceler les pranks de Q!Bad en reconnaissant son style XD
Q!Aypierre est cependant plus un adepte des blagues à l'oral et en fait constamment à Q!Bad qui les apprécie.
D) Leurs Trust Issues
Oh qu'ils en ont. Q!Bad est un paranoïaque qui n'accorde sa confiance que très peu et à très peu de personnes. Q!Aypierre ne se confie que très peu également, de peur d'être utilisé ou vu comme faible et se dissimule derrière ses plaisanteries constamment. Et.....ils acceptent ça chez l'autre. Font en sorte de respecter ce sentiment chez l'autre et le prennent en considération (entrer en premier dans le musée de peur qu'il y ait une cage pour Q!Bad ) par exemple, comme un post ici l'avait bien souligné. Comment est née leur confiance, @issialou l'a très bien expliqué, donc j'y reviendrai pas, mais..... Pour l'heure Q!Bad est la seule personne en dehors de sa fille en laquelle Q!Aypierre a entièrement confiance et la seule sur laquelle il sait pouvoir compter. Il ne lui dira pas tout, tout comme Q!Bad, mais si l'un l'autre se posent des questions sur leurs états, ils se répondront ("Comment tu vis l'absence de Pomme " "Je bois " ). Ce ne sera pas très clair et très vite la blague reviendra minimiser le truc, mais c'est bien plus que pour la plupart des gens (à l'exception des oeufs qui sont sa faiblesse et à laquelle il dira tout en minimisant cependant ).
E) Leur manière de gérer l'abandon.
......Mal ? Ni Q!Bad ni Q!Aypierre ne supportent l'abandon. Surtout après s'être laissé s'attacher. La trahison offre des occasions à Ayrobot de se réveiller, également, visiblement, probablement du à son passé. Si Q!Bad semble en recherche d'attention constante à présent, Q!Aypierre est semble t-il un peu plus indépendant, probablement dû à cette fameuse peur d'être exploité si trop dépendant et la rupture avec Q!Max a aggravé le truc au point d'exacerber le lien commercial comme seul lien possible pour obtenir un truc, hors cas d'urgence et se dissimuler derrière ses blagues ou faire peur pour ne pas qu'on l'approche trop près de nouveau.
Mais une chose est sûre : abandonnez les, ils vous le feront PAYER (plus Ayrobot sur ce coup là ).
Vous en tiendront-ils rigueur ?. ......Non. revenez vers eux et hop, fini, terminé. XD Ride or Die XD
Où ils vous feront revenir vers eux. En explosant votre bureau, par exemple :D
F) Le capitalisme.
C'est probablement les deux sur le serveur qui le prennent autant au sérieux et y sont attachés. Et qui se sont associés. Au point de bassiner leur fille avec ça, à chaque fois qu'ils s'emportent dans leur roleplay de vendeur et d'acheteur radin xD
Le capitalisme est aussi devenu une manière pour Q!Aypierre de se dissimuler, ne plus se montrer comme possible à exploiter et empêcher les gens de venir voir trop près. Le paiement en nature est en effet devenu impossible avec lui (son refus à Q!Mike ).
G) Leur haine de l'ennui.
Ils ont du temps devant eux ? Trop d'objets à vendre et personne d'assez riche pour les acheter ? Et bien essayons de le vendre à l'autre même s'il en a pas du tout besoin et qu'il est radin :D
Ils jouent, constamment l'un avec l'autre. Et ils savent TRES bien que ce n'est qu'un jeu. Ils le poussent parfois loin, (notamment les dix mille patates ) mais à leurs yeux, ce n'est rien de plus que des blagues et une espèce de jeu de rôle play dans le rôle play. C'est souvent à qui ira le plus loin, et Q!Bad gagne constamment car Q!Aypierre ne s'attend jamais à ce qu'il pousse leur mini roleplay aussi loin XD Ils en arrivent même à une certaine domesticité, dans la complicité de leurs blagues et leur récurrence, sans même s'en rendre compte, au point de parfois ressembler à un vieux couple. XD
Le jeu est même parfois utilisé pour aider l'autre, avec sa mémoire, ou pour son moral.
Ils suivent instantanément l'autre dans une tentative de roleplay, également. Une musique dramatique pour aucune raison ? Le ton le devient également. Tu te dis nouveau banquier ? Je serais un nouveau client :D
Et.....ils ne laissent jamais l'autre déprimer ou s'ennuyer. S'ils sont parfaitement capables de s'occuper tout seuls (un plus chaotiquement que l'autre ), si l'autre leur confie une tâche, ou a une idée, leur permettant de pas penser et pas s'ennuyer....Ils prennent. Il a également été prouvé que Q!Bad est celui qui a été chercher Q!Aypierre au reset et ce qui a mené aux débuts de la Stonks and Muffin.
H) Leur soucis de l'autre.
Absolument pas conventionnel, sauf pour les oeufs. L'un va demander aux autres, de veiller si besoin et veiller dans l'ombre (Q!Aypierre), l'autre va de temps à autre poser des questions mais surtout s'assurer de maintenir le moral par des actes et propositions, tout en dissimulant son propre état (Q!Bad ).
Ils se soucient beaucoup de l'autre, mais font en sorte de ne pas inquiéter sur leur état et faire ce qu'ils peuvent pour aider l'autre.
Bon, ce post est LONG, alors on va le découper en deux parties. La prochaine fois, je parlerai des obstacles pour le Ayhalo et ptêt comment je verrais une évolution, si ça devait arriver et se concretiser.
Si d'autres points me viennent, j'en parlerai.
Merci de m'avoir lu. ^^
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aisakalegacy · 1 month
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Printemps 1923, Hylewood, Canada (6/7)
Je vous souhaite une bonne fin de séjour en Egypte, et que vous y trouverez tout ce que vous recherchez. Je n’entends pas grand chose à toutes ces histories d’égyptologie, mais quand vous écrivez à ce sujet, je trouve cela bien plus clair que lorsque c’est mon mari qui le fait. Ecrivez-moi vite, en tout cas quand vous en aurez le temps. Cela me fait toujours infiniment plaisir de vous lire.
Bien à vous,
Eugénie LeBris
PS : Marie et Lucien ont des tempéraments très différents, mais ils ont en commun de ne jamais rien partager… Voilà donc ce que j’en ai observé moi-même.
Le jeune Rumédier nous vient tous les dimanches, et tous les dimanches elle se pavane et se pomponne car elle est ravie d’être ainsi le centre de l’attention, mais elle repousse toujours toutes les tentatives du garçon, qu’elle ne laisse même pas lui effleurer la main lorsqu’ils se pensent seuls (vous pensez bien que cette solitude est de toute relative, parce que jamais je ne laisserai ma fille seule avec un jeune homme..). C’est comme un jeu, elle se rend inaccessible pour le rendre fou. Quand le poisson serra bien ferré, alors peut-être daignera-t-elle enfin le remonter dans ses filets.
Je ne crois pas que Lucien ait une quelconque vie sentimentale. D’ailleurs je me demanderais bien avec qui : il est dans un pensionnat pour garçons depuis le plus jeune âge, je ne crois pas qu’il connaisse aucune fille. C’est un brave garçon, rêveur, excité, il aime ses livres et ses poissons, je ne vois pas quand il aurait le temps de courtiser une jeune fille. C’est tant mieux, je préfère qu’il se concentre sur ses études.
[Transcription] Lucien LeBris : Alooooors, comment ça se passe avec Georges Rumédier ? Marie LeBris : « Aloooors », comment ça se passe avec ta main droite ? Lucien LeBris : … Tu es abominable.
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firebirdxvi · 9 months
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Fils du Feu 06 ~ Flamme reconnaissante
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Pour la seconde fois en l'espace de trois mois, les Immortels connurent la stupeur puis la liesse ; du moins, autant qu'ils étaient capables d'en exprimer.
Convoquées d'urgence par le Maître, Jote et la soigneuse avaient du tout expliquer en détail à Cyril. Assis dans son fauteuil, les mains crispées sur les accoudoirs, il avait écouté sans les interrompre. Lorsqu'elles en arrivèrent au moment où l'Emissaire avait entamé sa transformation, une expression de peur fugitive se peignit sur ses traits, en comprenant la catastrophe qu'ils avaient tous frôlée.
Toutes deux épuisées par l'épreuve, elles demandèrent la permission de se retirer afin de retourner au Nid s'occuper de l'Emissaire, lui aussi bien secoué. Mais Cyril n'entendait pas les congédier aussi facilement :
- "Comment va-t-il ? Son état n'a pas empiré ? Si c'est le cas, sachez que..."
- "Il va bien, à ce qu'il semble", répondit la femme. "Il a recouvré sa mémoire, sa voix et une partie de ses pouvoirs d'après ce que nous avons tous pu en juger. Mais je connais la question que vous allez me poser..."
- "Et bien ?"
- "Il sortira du Nid quand il le décidera. Il voudra sans doute se rendre présentable pour cette occasion. Cela ne devrait pas tarder, la chambre n'est plus aussi confortable qu'auparavant..."
- "Les dégâts sont si importants ? J'aimerai m'en rendre compte..."
- "Sauf votre respect, Maître, je vous déconseille de tenter d'y entrer. Sa Grâce n'est pas prêt à vous donner audience pour l'instant."
Cyril resta silencieux, se demandant s'il devait interpréter ces mots comme de l'insubordination ou s'y plier par respect pour son dieu. Il opta pour la seconde option.
- "Je... j'attendrais que Sa Grâce vienne à moi dans ce cas." Il y avait une telle humilité dans sa voix... "Et alors, je lui fournirai les informations qu'il souhaitera. Ses souvenirs ne lui ont pas donné toutes les réponses."
- "En effet. Quelques minutes après la fin de la thérapie, il a demandé à voir son frère..." La soigneuse baissa la tête. "Vous allez devoir lui annoncer ce qu'il en est. Pour ma part, je ne lui ai rien révélé ; j'ai prétendu ne rien savoir."
- "Vous avez fait ce qu'il fallait. Même si la décision que vous avez prise sans m'en parler aurait pu nous coûter la vie à tous..."
- "C'est pour cette raison que nous sommes les Immortels. Vivre et mourir pour le Phénix, n'est-ce pas ?"
La soigneuse avait atteint la porte, suivie de son assistante qui regardait la joute verbale sans intervenir.
- "Certes...", murmura Cyril.
Les deux Immortelles remontèrent le long couloir jusqu'au Nid sous les regards fixes de leurs acolytes. En chacun d'eux se disputaient l'incompréhension et l'admiration. Un espoir fou jalonnait chacun des pas de Jote et de sa supérieure ; l'espoir de voir le Phénix ouvrir de nouveau ses ailes et arpenter le monde aux côtés de ses fidèles serviteurs. Beaucoup voyaient déjà l'archiduché de Rosalia reconstruit, la gloire d'antan resplendir de nouveau sur Valisthéa. L'empire de Sanbrèque allait devoir répondre de nombreuses accusations...
Pour le moment, la seule pensée de Jote et de la soigneuse était de préserver Joshua durant le peu de temps où il pouvait encore l'être. Elles l'avaient laissé endormi sur le lit bancal, dans le Nid dévasté et répugnaient encore à trop s'en éloigner. Il allait encore avoir besoin d'elles. Et ensuite, et bien, ensuite...
- "Il s'envolera où il le voudra, je suppose...", soupira la femme.
Comment réagirait-il en apprenant que sa famille n'existait plus ? S'en doutait-il ? Elle aurait tant voulu lui dire tout ce qu'elle savait, ne pas le laisser sans défense face à Cyril... Elle refusait plus que tout qu'il continue de souffrir...
Elle pressa la clef contre la porte qui s'ouvrit par à-coups, car son dispositif avait été perturbé par l'onde de choc. La pièce était toujours dans un état lamentable. Assis sur le lit redressé à moitié, l'Emissaire leur tournait le dos et faisait face au miroir mural. Elle répugnait à interrompre cette confrontation, alors elle murmura à Jote :
- "Va rallumer les cristaux qui fonctionnent encore..."
La petite fille alla tapoter les appliques, mais la moitié ne répondait plus. Quand elle arriva près de Joshua, celui-ci se tourna vers elle et lui sourit tristement. Il n'avait pas beaucoup changé ; mais sa bouche avait un pli différent, et ses sourcils se contractaient plus souvent, lui donnant l'air plus âgé que ses quinze ans. Il continua de se contempler dans le miroir et toucha son visage.
- "Je suis affreux...", souffla-t-il douloureusement.
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Jote voulut immédiatement le contredire, mais sa supérieure le fit avec plus de tact. Elle s'assit sur le lit et prit l'adolescent par l'épaule avec douceur.
- "Mais que dites-vous là ?" s'exclama-t-elle en écartant une mèche de cheveux de devant le visage de Joshua. "Je ne sais pas de qui vous parlez. Je ne vois qu'un magnifique jeune homme..."
- "Je ressemble... à un mort..."
Sa voix avait entamé sa mue et se perdait parfois dans les aigus quand l'émotion le submergeait.
- "Vous reprendrez des couleurs quand vous verrez de nouveau le soleil. Vous allez devoir manger beaucoup de carottes."
- "Oh non ! je n'aime pas ça !" La spontanéité de l'Emissaire fit sourire Jote.
- "Je suis sûre que c'est parce qu'on ne vous les a jamais bien cuisinées", rétorqua-t-elle. "Je vous ferais goûter une recette personnelle, vous voudrez bien ? Pour me faire plaisir..."
Le jeune homme la regarda avec attention et c'était comme s'il la voyait pour la première fois. Son regard clair était si franc qu'elle déglutit discrètement.
- "J'essaierai, mais je ne promets rien..."
Il fut interrompu par une quinte de toux qui secoua son corps encore fragile.
- "Votre Grâce, vous allez bien ?!"
- "On dirait que je suis toujours malade...", répondit-il en se râclant la gorge.
- "Oui, je vois... J'en avais entendu parler... Votre santé a toujours été..."
- "Mauvaise, oui, depuis aussi longtemps que je me souvienne..."
Il ne donna pas plus de précisions, et se leva du lit qui s'affaissa sous la soigneuse : il venait de perdre un autre pied.
La femme remarqua en riant :
- "Vous avez cassé votre coquille, Votre Grâce..."
- "Désolé pour tout ça..."
- Vous n'y êtes pour rien. Tout s'est bien fini, c'est ce qui compte..."
- "Ma dame, je veux vous demander... Quel est votre nom ?"
La soigneuse porta la main à sa poitrine avec inquiétude ; elle ne s'était pas préparée à cette question. Et quand elle remarqua que la petite Jote semblait elle aussi en attente de sa réponse, elle comprit qu'elle était cernée.
- "Je n'ai pas de nom, Votre Grâce. Les Immortels n'ont pas de..."
- "Allons, c'est ridicule. Tout le monde a un nom, vous aussi vous en avez un", rétorqua-t-il en lui prenant les mains.
A son tour, l'Immortelle plongea dans ses souvenirs. Bien sûr, qu'elle avait eu un nom ; un nom que l'ordre n'était pas parvenu à effacer totalement de sa mémoire. Et puis, si l'Emissaire commandait, il fallait bien obéir, n'est-ce pas ?
Elle prit sa respiration, ferma les yeux et prononça des syllabes qu'elle avait gardées enfouies en elle pendant tant d'années :
- "Adalia. Je m'appelle Adalia."
- "Dame Adalia, je veux vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour moi."
Et le jeune homme se jeta dans ses bras sans aucune cérémonie, comme il l'aurait fait avec une amie. Elle garda les bras écartés, comme si elle avait craint d'avoir un geste déplacé, contraire à l'étiquette. Mais quelle étiquette subsistait-il encore dans cette pièce brisée comme une coquille d'oeuf ? Elle referma ses bras sur l'Emissaire et le berça comme une mère.
- "Vous n'avez pas à me remercier... Joshua...", souffla-t-elle. "Ma vie vous appartient..."
- "Je préfèrerais que vous viviez pour vous-même." Puis, il se tourna vers Jote, qui n'était pas aussi grande que lui. "Dame Jote, je vous remercie également. Vous avez été la plus agréables des compagnies."
Il la serra dans ses bras à son tour et la petite fille rougit comme une pivoine.
Essuyant discrètement ses yeux humides, Adalia reprit une contenance solennelle, digne d'une Immortelle.
- "Votre Grâce, que comptez-vous faire à présent ?"
- "Je crois que je suis prêt... à sortir", annonça-t-il fermement.
- "Aujourd'hui même ? Je vous conseille d'attendre demain. Vous devez vous préparer..."
- "Je peux passer une nuit de plus ici...", dit-il en regardant autour de lui. "Ce lit peut encore servir, je pense."
- "Il faudra enlever les deux derniers pieds qui lui restent et il sera assez confortable."
- "Pauvre lit...", soupira Joshua en riant.
La soirée était déjà bien avancée et les deux Immortelles comprenaient que l'Emissaire voulait être seul pour sa dernière nuit dans le Nid. Mais il semblait préoccupé.
- "Si je peux encore vous demander quelque chose..."
- "Tout ce que vous voudrez", répondit Adalia.
- "J'aimerais..." Il se tourna vers le miroir. "Mes cheveux... Ils sont trop longs. Je les voudrais courts... Comme avant..."
Adalia s'inclina avec empressement.
- "Mais bien sûr, Votre Grâce !" Elle tapa des mains à l'adresse de son assistante. "Jote ! Va chercher des ciseaux ! Tu le feras toi-même !"
- "Moi ?"
- "Oui, et tu as intérêt à t'appliquer."
La petite fille sortit en courant du Nid et fonça jusqu'à la réserve demander le nécessaire. Quand elle revint, l'Emissaire était de nouveau assis face au miroir et Adalia lui avait passé un linge autour des épaules. La petite Immortelle monta sur le lit derrière le garçon et se demanda par quoi commencer. Elle se rappelait de la coupe de cheveux du jeune Phénix au temps de sa gloire. C'était sans doute ce qu'il voulait.
Elle coupa avec précision et prudence une bonne longueur de chevelure blonde légèrement ondulée qui tomba sur le lit à côté d'elle. Elle se demanda ce que les autres Immortels seraient prêts à faire pour en obtenir ne serait-ce qu'une mèche... Elle tailla avec mesure, donnant de petits coups par-ci par-là, sous le regard concerné de sa supérieure. Il fallait éviter de blesser l'Emissaire et elle cru un instant lui avoir coupé l'oreille !
Elle remarqua alors les nombreuses cicatrices résultant de la Nuit des Flammes, qu'aucun soin n'était parvenu à faire disparaître totalement, ainsi que les multiples bleus qui parsemaient son dos et ses épaules, infligés durant ses convulsions. Il serait bon d'y appliquer quelques onguents. Adalia eut la même idée car elle se leva du lit pour aller chercher les produits adéquats dans une petite armoire, originellement accrochée au mur, mais qui reposait maintenant au sol au milieu d'un tas de débris. Le Nid avait vraiment souffert de la thérapie. L'oisillon qui y était demeuré trop longtemps y avait donné des coups de becs violents...
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Adalia étala les lotions sur le corps de Joshua tandis que Jote finissait son oeuvre. Pour finir, elle rassembla les mèches éparses dans le linge et le noua avec soin. Elle ne pouvait se résoudre à jeter les cheveux de l'Emissaire comme un vulgaire déchet... Elle était plutôt satisfaite, et il sembla que le jeune homme l'était aussi. Il approcha du miroir et se passa la main dans les cheveux.
- "J'ai l'air un peu moins laid comme ça."
- "Mais enfin ! Arrêtez ! " Jote n'en revenait pas de l'audace de son ton. "Vous n'êtes pas laid du tout !"
Elle s'arrêta là, craignant d'exprimer plus avant ce qu'elle pensait réellement...
- "Vous êtes gentille, Dame Jote."
Le sourire qu'il lui tendit était comme un soleil qui se lève par-dessus les nuages.
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peut-etre · 1 year
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Dernière colère du chérubin
Tu es morte j’en ai vomi allongée dans les rues de Paris pendant que le taxi m’emmenait
Mon corps refuse ta mort et mon cerveau radote tu es morte tu es morte tu es morte
Tu es morte un soir de juin
Je me réveille un matin de juin
Un message à midi qui dit tu t’es tuée
Nous n’aurons jamais parlé de ton deuil
Tu n’auras jamais d’enfant tu n’auras jamais quitté le vingtième mais tu n’y seras pas enterrée
Qu’aurais-tu écrit sur ma mort qu’aurais-tu fait
Je suis allée voir sainte Rita la prier je ne sais pas
Patronne des causes désespérées des prostituées des cœurs brisés
La religion c’était l’amour le poème et la mort
Je suis en deuil maintenant comme tous les gens en deuil je te vois dans tous les papillons
Ton corps ne s’abîmera plus tu as maintenant la force de toutes les contorsions
Je me réveille je sors du bar je m’évanouis tu es morte
Le plein mois de juin criera la mort toute ma vie maintenant
Le plein mois de juin le mois de ma naissance
Nos rôles sont échangés maintenant mais notre jeu n’était pas drôle nous ne rigolions pas nous n’étions pas sérieuses
Qui partagera mon ivresse maintenant
Qui partagera ce creux de mon cerveau
Comment te rendre grâce
Tes poèmes seront gardés précieux
Et tu seras toujours l’image de l’amoureuse pleine d’une terrible vie quand elle aime ses grands hommes
Mon amie adorée assassinée par l’amour
Je rendrai grâce à tes poèmes je suivrai tes conseils même les plus fous et surtout les plus idiots
Je penserai à toi à chaque vingtième heure
Tu as bien fait de vivre ta vie en dépit de tout
J’aurais seulement voulu que tu écrives quelques poèmes de plus auxquels me raccrocher
Quelques soirées de plus et tous les ragots de trop
Ne m’oublie pas là-haut et molo sur le vin
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frisquette27 · 1 year
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Ben j'y crois pas j'ai fini une histoire qui aurait cru. Je partage le dernier chapitre d'UN PHILTRE SANS PHILTRE et du coup cela me rend un peu triste
UN PHILTRE SANS PHILTRE
Chapitre 5
La sécurité du château était un véritable désastre, la Reine avait pu se rendre aux écuries, emprunter un cheval et sortir du château sans croiser le moindre garde. D’habitude elle rencontrait des difficultés d’orientation pourtant cette fois elle arriva rapidement à se repérer et se rendit à la taverne sans le moindre encombre. Dans la précipitation elle n’avait pas pensé à prendre avec elle une cape pour dissimuler son identité, tant pis si on la reconnaissait, elle rentra la tête haute au culot. Toutes les têtes se retournèrent à son entrée, certains hommes se permirent même de la siffler cependant personne ne semblait la reconnaitre.
« Ben c’est pas commun ça, qu’est-ce que je lui sers à la petite demoiselle ? »
« La petite demoiselle ? » répondit la Reine légèrement choquée par la désinvolture du tavernier
« Pardon, la jolie petite demoiselle ! »
« Jolie ? Bah vous m’avez bien regardé ? »
« Alors ça oui je vous regarde et vous êtes sacrement jolie, ma mignonne »
«Vous allez pas bien, vous voyez pas que c’est la Reine » dit le seigneur Perceval depuis la table derrière Guenièvre « Qu’est ce vous faites là ma Reine ? C’est pas vraiment un lieu pour vous »
« La Reine ? Mais non c’est pas possible tout le monde sait qu’elle est moche comme un poux la Reine et la p’tite là, elle est à croquer »
Le tavernier fixa Guenièvre, il vit son petit sourire et il comprit
« Oh mon dieu vous êtes vraiment la Reine, je suis désolé votre altesse »
« Non mais laissez tomber c’est pas grave » dit-elle tout en s’installant à la table des deux chevaliers « Je veux bien un lait de chèvre s’il vous plait »
« Oui, oui tout de suite ma Reine, je suis navré, je … »
Le tavernier apporta rapidement la boisson à la table tout en continuant à s’excuser platement.
« Seigneur Perceval, j’aimerais m’entretenir avec vous. Pourrait-on s’isoler afin que je puisse vous exposer ma problématique »
A la vue du regard hébété du chevalier, la Reine reformula.
« Je voudrais vous parler seul à seul, allons sur une table à part. Si cela ne vous gêne pas seigneur Karadoc ? »
« Non, moi tant que je mange tranquille mais vous allez lui faire le coup de la cuisine ? Parce que moi je suis dispo pour un autre baiser si vous voulez »
« Non c’est bon ! NON MERCI »
Arthur cherchait désespérément sa femme dans tout le château, il était arrivé à se débarrasser de sa tante et de sa mère, les laissant à la charge de ses beaux-parents. Il retourna au laboratoire ou il trouvât les deux enchanteurs encore en pleine dispute.
« Je vous dis qu’il fallait mettre plus de camomille dedans ! »
« Mais j’en ai mis ! et ça c’est quoi ? »
« Ce n’est pas de la camomille, bon sang vous êtes sensé être un druide non et vous ne savez pas reconnaitre une plante »
Les deux enchanteurs n’avaient pas entendu le Roi rentrait dans le laboratoire. Arthur était agacé, il n’avait pas trouvé Guenièvre et avait espéré qu’elle était retournée auprès des deux imbéciles.
« Avez-vous vu ma femme ? »
Les deux hommes sursautèrent, surpris de voir le Roi à côté d’eux et surtout par le ton rude qu’il avait employé.
« Alors ! »
« On l’a vu plusieurs fois aujourd’hui »
« Mais non espèce de grande courgette, il veut savoir si on sait où elle est maintenant. Désolé sire, elle nous a dit qu’elle partait se reposer après avoir pris la tisane »
« Ce n’est pas ce qu’elle a fait puisqu’elle est venue nous rejoindre dans la salle à manger pour le repas mais depuis je ne la trouve plus »
 « Houlà comment s’est passé votre déjeuner » demanda Elias refrénant un fou rire.
« Disons que cela restera dans les mémoires de certaines » répondit le Roi avec un sourire qu’il ne pût cacher.
« Si elle revient, prévenez-moi »
En se dirigeant vers leur chambre, le Roi croisa des dames de la cour, elles étaient toutes en chemises de nuit, dans tout le château les bourgeoises étaient en tenue de nuit. Ils sont tous devenus fou dans ce château pensa le Roi. Arrivé dans sa chambre, Arthur tomba sur une servante figer au milieu de la pièce avec un plateau dans les mains.
« Qu’êtes-vous fichez ici vous ! »
« J’attends Monsieur ! »
« Quoi ! Mais qu’est-ce que vous racontez ! Vous attendez quel Monsieur ! »
« Le Roi ! »
« Vous m’attendiez ? »
Le roi trépignait sur place, il n’avait pas le temps avec les imbéciles aujourd’hui, pourtant le sort s’acharnait sur lui.
« Ah oui ! C’est vous Monsieur. Bonjour ! Petit déjeuner ! »
Elle posa le plateau sur le lit puis se dirigea vers la porte.
« Machine attendez ! Vous n’auriez pas vu ma femme ? »
« Laquelle ? »
« Comment ça laquelle ? Ma femme bon sang ! »
« Vous avez plein des femmes, non ? »
« Ma femme ! La reine Guenièvre ! »
« Ah Madame du coup ! »
« Oui si vous voulez. Alors vous l’avez vu ma femme ? »
« Oui »
« Alors, où est-elle ? »
La servante tourna sur elle-même tout en scrutant la pièce.
« Elle n’est pas ici ! »
« Non mais ça je le vois ! Vous avez dit que vous aviez vu ma femme et je vous demande où est ce qu’elle se trouve maintenant »
« Ah mais ça je sais pas. Je l’ai vu ce matin »
« Ok laissez tomber, dégagez »
« Angharad doit savoir »
« Oui vous avez surement raison. Et où se trouve Angharad ? »
Nessa se tourna à nouveau sur elle-même, allant regarder jusque sous le lit
« Elle n’est pas ici, non plus ! »
Furieux le Roi repartit en grommelant qu’il était entouré d’une bande de taré plus stupide les uns que les autres.
Par chance il ne mit pas longtemps a retrouvé la suivante de la Reine.
« Vous tombez bien vous ! Où est ma femme ! »
La suivante encore émue fût surprise par l’arrivé du Roi, elle ne lui répondit pas immédiatement ce qui agaça encore plus le Roi.
« Ne me dites pas une connerie du genre que vous n’êtes pas tombé. Où est ma femme ? »
« Veuillez m’excuser Sire, j’avais parfaitement compris votre question, la Reine est partie rejoindre mon fiancé »
« Votre fiancé ! Qu’est ce vous me baragouinez encore ! Vous êtes fiancé, maintenant ! C’est qui votre fiancé et pourquoi MA femme irait voir votre fiancé »
Arthur eut un coup de chaud, la jalousie lui tordit le ventre, pourquoi SA femme irait voir un autre homme.
« C’est le seigneur Perceval »
Arthur se détendit légèrement, ce n’était que le seigneur Perceval, il savait qu’il ne risquait rien, son chevalier lui était fidèle mais en y repensant le seigneur Lancelot avait été le plus fidèle fût un temps.
« Elle m’a dit qu’elle devait absolument lui parler après que je lui ai annoncé que nous nous étions fiancés »
« Et où se trouve votre fiancé ? »
« Il est parti en mission avec le seigneur Karadoc »
« D’accord à la Taverne du coup. QUOI !!ATTENDEZ ELLE EST QUAND MEME PAS PARTIE A LA TAVERNE TOUTE SEULE !! Oh mais c’est pas possible elle va me rendre chèvre celle-là. Elle va m’entendre !!! »
Et sans plus d’explication, Arthur planta la suivante dans le couloir partant comme une furie.
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« Vous avez raison ma Reine, je ne peux pas laisser le Roi comme ça, je suis un chevalier »
Le seigneur Perceval laissa la Reine seule à sa table, il devait discuter avec son acolyte. La Reine observait de loin les deux chevaliers discutaient, discussion qui semblait houleuse. La première étape de son plan se mettait en marche en espérant que la suite tournerait à son avantage. Elle n’avait pas l’habitude de faire des plans, elle n’aimait surtout pas manipuler les gens, d’habitude elle laissait les choses arrivait mais là c’était trop important pour qu’elle ne puisse pas intervenir.
La porte s’ouvrit dans un grand fracas, toute l’assemblée sursauta. Guenièvre fût choquée en voyant son mari débouler dans la taverne, les joues rouges et surtout avec son air renfrogné qui ne présageait rien de bon. Elle comprit tout de suite qu’elle avait des ennuis, elle se glissa discrètement sous la table espérant qu’il ne la verrait pas.  Arthur avait repéré immédiatement sa femme, en quelques enjambés il la rejoignit.
« Vous vous foutez de ma gueule ! Sortez de moi de là ! Ne me prenez pas pour un idiot !»
 Elle sortit toute penaude, et se plaça devant son mari avec un petit sourire mutin
« Qu’est ce vous faite ici ? »
« Non mais carrément ! C’est plutôt à moi de vous demander ce que vous fichez ici ! Dans une taverne pleine de soulard ! Mais vous avez tourné totalement de la carte ! Vous allez pas bien ma pauvre fille ! »
« Ne criez pas ! Je suis juste venu voir le seigneur Perceval »
« Et vous êtes dit tiens si j’allais à la taverne ! Et comment vous avez pu sortir du château sans que personne ne vous voit ? »
La Reine se rapprocha de son mari, s’arrêtant à quelque centimètre de lui. Ils étaient tellement proche que le roi sentait le souffle de sa femme sur son visage, la colère redescendit immédiatement laissant le trouble s’instaurer entre eux. Elle se rapprocha de son oreille et lui murmura :
« Je veux pas dire mais votre château c’est un moulin. Vous êtes ici parce que vous êtes inquiet pour moi. C’est trop mignon »
Elle lui sourit tendrement, Arthur rougit.
« NON, non pas du tout … »
Guenièvre parut déçue.
« Bon d’accord ! OUI j’étais inquiet »
Elle lui sourit posant sa main sur son bras, il lui rendit son sourire. Le cœur de Guenièvre rata un battement, que le sourire de son mari était beau, qu’elle était heureuse de voir ce sourire. Il ne souriait pas beaucoup et c’était vraiment du gâchis.
« Pourquoi vous vouliez absolument parler avec l’autre idiot, cela ne pouvait pas attendre qu’il rentre au château ? » 
« Désolé je me suis laissé emporter, je n’ai pas pu attendre, mais le seigneur Perceval a quelle que chose à vous dire. N’est-ce pas Seigneur Perceval ? »
« Hein ! Ah ouais je reste chevalier, Sire, avec tout le truc de la destinée, je peux pas vous laisser tomber »
« Oui mais moi je préférais que l’on fasse notre clan autonome ! »
«Mais c’est pas vrai vous ne comprenez rien c’est important de servir le Roi Arthur »
« Je suis pas trop chaud pour rester chevalier »
« Faite comme vous voulez mais moi je continu la quête du Graal ! »
« Justement c’est chiant ! Je crois que je vais quand même laisser tomber. Oh ça va ! Ne faites pas cette tête ! »
« Quand on est chevalier, on est chevalier ! »
Le seigneur Karadoc boudait, les deux hommes se toisaient du regard.
« Vous pouvez faire ce qu’il vous plait seigneur Karadoc » dit la Reine « Vous n’êtes pas chevalier »
« Ben si quand même ! »
Le Roi ne comprenait pas la conversation à laquelle il assistait mais il était touché que le seigneur Perceval reste à la table ronde. Il ne l’avouerait à personne mais il avait beaucoup de tendresse pour son chevalier même si parfois il était la raison principale de ses plus grosses migraines.
« Non vous n’êtes pas chevalier, Karadoc » dit la Reine en insistant sur son nom et ne le nommant pas volontairement Seigneur. « Vous n’êtes pas adoubé, vous n’êtes pas dans le registre »
« Hein comment ça adoubé ? »
« Oui c’est le nom de la chevalierisation ! » répondit son compère
« Comment ça il n’est pas adoubé ? Vous êtes sûre Guenièvre ? Vous avez pu louper son nom. »
« Je suis parfaitement sûre. Karadoc, Avez-vous eu une cérémonie avec mon mari ou un autre Roi du royaume de Bretagne ? »
« Le truc avec l’épée ? Ah ben non. Du coup je ne suis pas chevalier c’est ça ? »
« Donc vous pouvez rester à la taverne si vous voulez » insista Guenièvre.
L’homme parut réfléchir intensément, laissant un suspense si intense que toute l’assemblée se figea. En effet, toute la taverne avait suivi l’échange avec grand intérêt.
« Ok. Moi ça me va. En plus on pourra toujours se revoir ici »
« Attendez ! Si vous n’êtes pas chevalier, pourquoi on a fait l’échange d’épouse »
« Parce que vous vouliez épouser Dame Mevanwi » dit la Reine
« Mais NON ! Je ne voulais juste pas le tuer l’autre tâche » répondit le Roi en s’agitant et en pointant du doigt le non chevalier.
« Mais vous l’aimez ! »
« NON, enfin j’ai cru mais non je ne l’aimais pas vraiment »
« Ah donc elle peut donc quitter le château sans que cela vous peine »
« Mais bien sûr ! Je m’en contrefiche, elle peut aller où elle veut ! »
Sa femme se rapprocha à nouveau d’Arthur, elle passa une main dans ses cheveux le faisant soupirer.
« Plus problème alors ? »
« Non plus problème »
Guenièvre passa son bras sous celui de son mari, qui rougit immédiatement.
« On rentre ? »
« Oui on rentre »
De retour au château, Arthur prit la main de sa femme pour rentrer dans l’édifice.
« Que faite vous ? » demanda-t-elle surprise
« Je vous prend la main. Pourquoi je n’ai pas le droit ? »
« Si, si mais c’est que … »
« C’est que quoi ? ça vous gêne ? »
Il allait retirer sa main quand sa femme la lui rattrapa plus fermement.
« Non, non surtout pas »
Elle lui souriait, et quel sourire, il pourrait se damner pour son sourire. Ils se regardaient tendrement, perdu dans le regard de l’autre, ils n’entendirent pas la femme de Karadoc arrivait près d’eux.
« Sire vous êtes là » dit-elle presque affolée, elle fit semblant de fondre en larme
« Qu’est-ce qu’il vous arrive ? » dit Arthur en lâchant la main de sa femme
Elle lui tendit le mot que Guenièvre lui avait écrit, le Roi ne put réprimer un sourire en lisant le contenu de cette lettre, elle était définitivement très drôle sa femme. Il reprit la main de sa femme qui avait déjà reculait prête à partir. Il se tourna vers cette dernière.
« Qu’est ce qu’elle doit se mettre… hum enfin, qu’est-ce que vous lui avait rendu pour reprendre vos termes »
« Le jasmin jaune du jardin » répondit toute penaude sa femme
« Il a été déversé dans mes appartements, il y a des fleurs partout c’est un véritable cauchemar »
Le Roi comprit tout de suite pourquoi sa femme avait fait enlever tout le jasmin, il était d’ailleurs un peu honteux de repenser à la période où il avait fait planter ces fleurs. Il resserra la main de sa femme et répondit de façon désinvolte à la femme de l’ex-chevalier.
« Demander de l’aide auprès des serviteurs pour tout ranger. De toute façon, il faut que vous fassiez vos bagages pour rejoindre votre mari à la taverne »
« Comment …. »
« Votre mari n’est plus chevalier, il ne l’a jamais été d’ailleurs, sur ce, bonne journée et avec ma femme on vous dit aurevoir »
Sur ces mots Arthur entraina sa femme avec lui dans les couloirs, sans un regard envers son ex-amante. Laissé seule, Dame Mevanwi fulminait, elle aurait sa vengeance, elle ne laisserait jamais un tel affront sans conséquence.
Arthur avançait rapidement, toujours la main de sa femme dans la sienne, la trainant un peu. Il voulait s’éloigner au plus vite car il essayait tant bien que mal de retenir le fou rire qui était pratiquement impossible à réfréner.
« Vous marchez trop vite, j’ai dû mal à suivre »
Il l’entraina dans une alcôve, se retourna vivement et spontanément la prit dans ses bras. Choqué par leur proximité, Guenièvre vira au rouge. Son mari lui caressa doucement la joue.
« Vous êtes décidément bien impertinente aujourd’hui, vous lui avait carrément dit de se mettre ses fleurs où vous pensiez » dit-il en lui souriant franchement « D’ailleurs je serais très curieux de savoir à quel lieu vous pensiez »
« Ah mais vous savez parfaitement où ! …dans un vase voyons » répondit elle avec sourire coquin.
« Ah mais oui ! Suis-je bête. C’est comme mon éventuel complexe… »
Elle leva les yeux vers lui, un regard plein de désir, était-ce l’effet de la potion qui la troublait, non bien sûr que non c’était son mari. Elle n’avait pas attendu de prendre une potion pour réaliser que son mari était beau, désirable, au-delà de l’époux qu’elle aimait secrètement, elle le désirait mais avait bien conscience depuis longtemps qu’elle n’avait aucune chance avec lui. Pourtant son amour perdurait et se renforçait avec le temps.
« Finalement vous en avez un de complexe ou pas » lui murmura-t-elle de peur de gâcher la magie qui s’était installé entre eux.
Il la rapprocha de son corps jusqu’à être collé l’un à l’autre, se pencha pour humer le parfum de ses cheveux et tout doucement lui murmura à l’oreille.
« Vous voulez vraiment connaitre la réponse à votre question ? »
Elle trembla légèrement contre lui, posant sa tête sur son épaule.
« Disons que si cela vous intéresse je suis tout à fait dispo à vous montrer que je n’ai pas … »
« Ah mais vous êtes là, qu’est-ce que vous fichez tous les deux, trois plombes que je vous cherche ! Va falloir penser à récupérer votre charmante famille parce que les deux sœurs tape dure j’en ai plein le casque »
Surpris par l’arrivée de Dame Séli, ils avaient reculé vivement, les joues aussi rouges l’un que l’autre.
« Bon vous venez ou je vous fais envoyer une invitation par pigeon ! »
Arthur se ressaisit, se redressant prêt à suivre sa belle-mère.
« Et vous c’est quoi ce cirque aujourd’hui, alors le coup de la bouffe sur l‘autre tartignolle je dis pas, mais alors que vous vous déguisiez et que vous m’envoyer bouler c’est moyen moyen. Et Ah oui c’est quoi cette histoire que sur ordre de la Reine les femmes du château ne sont autorisées à ne porter que des tenues de nuit !!! »
« Ah parce que c’est vous ça aussi ?» demanda son mari en souriant 
La Reine leur fit un sourire à éclairer une pièce dans le noir, leur passant devant la tête haute et tout en partant.
« Et alors, je lance une nouvelle mode, je fais donc participer tout le château, d’ailleurs mère vous n’avez pas respecté le dress code et n’oubliez pas c’est un ORDRE de la REINE »
Cette fois Arthur ne put se retenir, il éclata de rire. Depuis quelques temps il était plus déprimé que d’habitude, aujourd’hui toute cette pression lui paraissait si futile. La potion avait eu un effet révélateur sur sa femme même si elle était totalement désinhibée, incontrôlable, elle montrait sa vraie personnalité, ce qu’elle avait toujours voulu faire ou dire. Ce qu’il voyait lui plaisait beaucoup, sa femme en plus d’être sacrement jolie, était drôle, spontané et surtout elle restait gentille, adorable même. Plus de doute, il décida de tourner définitivement la page de sa vie à Rome et de ce fait il renonçait définitivement au serment qu’il avait pu faire. Le poids lourd qu’il portait sur ses épaules s’envola à l’instant même où il avait formulé dans sa tête sa prise de sa décision.
« Et en plus cela vous fait rire, elle est incontrôlable ! Alors je dis pas, qu’elle s’affirme un peu la gamine c’est pas plus mal mais vous auriez dû voir la tête de votre mère quand elle a découvert les dames en chemises de nuit et surtout par ordre de la Reine. Je pense même qu’elles ont eu peur qu’on les oblige aussi à porter ce genre de tenue »
« Oh Belle maman vous venez de me donner la solution pour les renvoyer gentiment à Tintagel »
« Ah ! Vous devenez intéressant ! Je ne peux pas rater ça ! Monsieur Pendragon qui défi ENFIN sa mère, je ne sais pas qu’elle mouche vous a piqué à tous les deux mais c’est la journée des surprises »
« Allons-y rapidement ! Après je dois retrouver ma femme avant la prochaine catastrophe »
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Guenièvre avait rejoint Angharad, elle lui avait raconté toute sa journée, la prise de la potion et toutes les actions qui en avait découlé.  
« Très honnêtement, Madame, sans vouloir vous vexer mais vous devriez prendre cette potion plus souvent si elle vous libère à ce point »
« Je vais quand même éviter, je pense que le cœur d’Arthur n’y survivrait pas »
Les deux femmes partagèrent un fou rire en imaginant le Roi s’affairait à réparer les bêtises de sa femme.
« Cela a eu du bon cette histoire. Je suis fiancée, l’autre morue dégage du château et à priori d’après ce que vous me racontez, vous vous êtes rapproché de votre époux »
« Je me suis amusée comme une petite folle, mais nous devons nous concentrer sur l’organisation de votre mariage et surtout votre remplacement »
« Mon remplacement, que cela me semble étrange. Vous m’avez dit voir déjà une idée sur la question »
« Oui je pense que Nessa fera parfaitement l’affaire »
« Nessa ! Vous voulez vraiment dire Nessa, celle qui attendez bêtement dans votre chambre. Votre mari va s’arracher les cheveux »
« Oui je sais ! Disons que c’est un petit bonus »
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La journée s’achevait, enfin diraient certaines personnes. Mais pour Elias, quant à lui, il aurait voulu qu’elle dure éternellement, cette journée avait été magique jamais il n’avait autant ri. La Reine avait chamboulé tout le château, pourtant ce qui l’avait plus marqué c’était la réaction du Roi. Il avait quand même foutu dehors sa mère, en fin de journée il avait l’air de s’amuser de la situation. Il fallait absolument qu’il demande à Merlin sa « recette ».
« Dites ! Vous sauriez , comment vous l’avez faite votre potion »
« Laquelle ? »
« Ben voyons celle pour se changer en pigeon ! »
« Ah mais je ne sais pas la faire celle là »
« Mais non gros Dindon, la potion que la Reine à prise »
« Parce que ça intéresse Mooossieur Elias maintenant »
« Disons que cela pourrait être intéressant !!»
« Non mais, c’est que moi, j’ai rien noté »
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EPILOGUE
Dans la chambre royale.
« Je suis vraiment désolé pour aujourd’hui, je crois que je me suis un peu laché »
« Un peu c’est un euphémisme ! »
« Rho..ça vas !Il  y a pas mort d’homme quand même »
« Non mais vous êtes passez à ça de l’incident diplomatique »
Malgré son ton, le Roi ne pouvait réprimer un sourire. Elle lui rendit tendrement. Il pris sa main dans la sienne, le geste la fit immédiatement rougir. Il avait retrouvé sa femme, si timide, mais il sentait bien que la journée avait changé sa femme malgré tout. D’ailleurs cela avait clairement changé leur relation, il avait pris une décision qu’il était prêt à assumer.
« Vous avez vraiment mis votre mère dehors ? »
« Ouais ..mais ça aussi cela risque d’avoir certaines répercussions »
« Oh vous savez depuis le temps qu’elles sont méchantes avec vous, je pense que cela ne peut que leur faire du bien. Et de toute façon finalement qu’est-ce qu’elles voulaient ? »
« Comme d’habitude me faire des reproches mais je vais accéder à une de leur demande et cela vous concerne aussi »
«Moi ! Et en quoi je peux leur être utile ? »
« Disons que nous pourrions continuer ce que vous avez commencé dans le laboratoire »
« Comment ça dans le laboratoire…….Ah oui dans le laboratoire, je vois mais vous savez je connais pas vraiment la suite »
« Cela tombe bien, moi je la connais »
Il se pencha vers elle doucement, posant sa main sur joue tendrement, encore un peu rougissante Guenièvre se laissa guider par son mari, elle ferma les yeux. Alors que leurs lèvres allaient se toucher, il lui murmura.
« Vous me faites confiance ? »
« Plus que jamais »
Et c’est avec un sourire qu’il fondit sur ses lèvres avec l’intention de briser son serment à tout jamais.
FIN
11 notes · View notes
bouzigouloume · 5 months
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🍊
j'ai besoin de transitionner hier!!!!!!! c'est fou d'avoir vu se transformer mes angoisses de ces derniers mois qui tournaient autour de l'idée que je me montais peut-être la tête pour rien en des angoisses sur les manières dont on pourrait me refuser un ths. . . plus le temps avance plus je ressens une sorte de sentiment d'urgence grave à franchir le pas au plus vite comme si une fois que la porte avait été ouverte j'avais enfin une certitude sur un chemin de vie que je voulais emprunter 😩 ça fait des mois que je suis en train de soft launch mon coming out parce que ce que je ressens est tellement intense que j'ai l'impression de pas pouvoir l'exprimer correctement sans un statement explosif mais je ne sais pas encore comment le manifester. . . tous mes plus proches savent déjà mais j'aurais l'impression de ne pas rendre honneur à l'essence de ce que j'ai compris si je ne le fais pas jaillir avec l'intensité qui s'en impose. . . mais j'ai aussi conscience que même la meilleur des expressions ne pourrait toucher pleinement que moi-même, puisque ça reste une histoire de moi qui parle de moi lol (sans compter que le fait que tout le monde sache déjà ne joue pas en faveur d'un coup d'éclat) quoi qu'il en soit j'ai mon premier rdv endoc dans moins d'un mois maintenant j'espère juste que tout se passera bien 🙏
#j
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mrlafont · 10 months
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J'ai beau savoir, savoir comment je devrais être, ce que je devrais faire... J'ai beau savoir, c'est difficile. On ne change pas si facilement. J'essaye, d'adopter des réflexes de pensée, de réagir autrement vis-à-vis de certaines situations... Il n'empêche que c'est difficile. C'est difficile et ça ne le devrait pas. Mais c'est difficile car la nature elle-même, ma nature refuse de changer. Alors je cherche des moyens bien sûr. Sans trop de succès malheureusement. Peut-être que je finirais par me résoudre que je ne peux pas changer. Mais quand même, ça me fatigue d'être moi. J'ai du mal à mesurer réellement à quel point j'ai changé, si je change et à quel point mes efforts quotidiens apportent leurs fruits. Une certaine tristesse dont je n'arrive pas à me défaire — il faudrait en trouver les raisons. Surtout, l'unique problème, je l'ai déjà dit, la confiance en soi, la timidité, le doute. Je suis immensément jaloux des gens que je croise dans la rue et qui transpirent la confiance en soi, par pure innocence, par pure ignorance qu'on puisse ne pas avoir confiance en soi. Ma timidité n'est qu'un manque de confiance en moi, car en dehors de ça je ne suis aucunement timide. Certaines personnes sont plus timides que je le suis, mais ont intimement bien plus confiance en elles-mêmes que moi. Bien sûr, le fait que j'ai compris ce qui ne va pas chez moi — en partie — m'aide à relativiser certaines émotions, certains questionnements, à ne pas trop me flageller : là opère un stoïcisme qui fonctionne bien. Mais j'aimerais un changement de caractère réel, profond, durable, vrai, qui assurerait la confiance en moi qui me manque. Ce changement serait assuré par l'intégration effective et affective de cette vérité : le jugement des autres n'a pas d'importance. Quels sont les freins à l'intégration de cette vérité : mon propre jugement, qui considère l'autre plus intelligent, plus légitime, plus "fait pour ça" que moi-même, et, peut-être, surtout, quelque chose de plus métaphysique, de plus implacable, cette triste réalité que je n'ai pas, en moi, assez l'envie de changer. Car au fond, quand on veut, on peut. Peut-être que, malgré moi, ce qui me manque réellement, au fond, c'est une volonté assez grande, qui soit à la hauteur de ce changement. Mais comment agir sur ça ? C'est quelque chose que j'ai déjà remarqué, je sens qu'il me manque l'envie, de vivre, de faire des choses, de devenir vraiment quelqu'un. Pourquoi ? Car je n'y crois pas, je ne crois pas que ça puisse me faire quelque chose, me rendre plus heureux. C'est une défaillance de ma constitution qui me pèse plus que tout au monde. Et pourquoi je n'y crois pas ? Peut-être parce que j'ai été trop déçu. J'ai espéré au mauvais endroit, dans un nuage de rêves qui n'est plus. Il fallait viser quelque chose de plus réel. Quoi qu'il en soit, nous en sommes là. Et malgré tout, tous les jours, tous les jours, je fais de mon mieux, j'essaye de travailler sur moi-même, tous les jours, j'essaye d'être meilleur, en tout, et j'ai le cœur pur. J'ai souffert si longtemps en silence, sans que personne ne sache. Je n'ai pas envie de dire que je souffre encore, mais je continue à me battre, tous les jours. Je ne sais pas si un jour cette situation se débloquera. Car ces derniers mois, c'est ce qui me préoccupe le plus, ce problème de confiance en soi, dans le milieu professionnel, en amour et dans mon intimité aussi. J'ai peur parfois, de ne plus avoir la force de me battre, et de, je ne sais pas, péter un câble, tout envoyer chier, renoncer à tout pour de bon. Car parfois, comme ça, dans les moments de doute, de faiblesse, une intuition, la possibilité de devenir fou, d'avoir trop essayé, de m'être trop usé à essayer encore et encore, d'avoir trop réfléchi à tout ça, à m'en sortir et au final, d'être heureux.
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alexisgeorge24 · 9 months
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19 décembre :
Hélas la fin de mon séjour au Brésil arrive déjà. Avant de rentrer en Argentine je visite le barrage d'Itaipu situé sur le fleuve Paraná qui sépare le Brésil du Paraguay. Mais je devrais plutôt écrire "qui unit", puisqu'il s'agit d'un site "binacional" où l'on se situe à la fois au Brésil et au Paraguay en même temps. Cette centrale énergétique est tout autant une prouesse technique que diplomatique; chaque pays détenant 50% de l'énergie produite et toute l'administration étant divisée entre les deux pays (2 PDG). 2e plus gros barrage au monde après celui des trois gorges en Chine, les installations sont impressionnantes; j'ai même visité une turbine en fonctionnement dont on ne voyait "que" l'arbre qui reliait la turbine à l'alternateur (!!!). De retoure à Puerto Iguazu en Argentine j'enchaîne avec un bus de 4h jusqu'à San Ignacio. Arrivé en fin de soirée je me couche direct.
20 décembre:
Si je suis dans ce village c'est parce qu'il se situe dans la région où les Jésuites se sont implantés à partir du XVIe siècle. De véritable cités monastiques en autarcie exclusives aux guaranis se sont ainsi développées pendant à peu près 2 siècles avant que l'ordre ne se fasse expulser par les couronnes espagnol et portugaise. Puis les guerres entre les nouveaux pays formés de nouveau monde on finit d'achever ce qui restait des missions. Du coup il ne reste que des ruines qui sont aujourd'hui plus nettoyées que restaurées et classées patrimoine mondiale Unesco. BREF, j'ai visité celle de San Ignacio, j'étais tout seul, et ça m'a fait pensé un peu à Angkor Wat, des ruines dans la jungle qui sortent d'un temps perdu et mystiques. On a envie de se téléporter dans le temps et faire revivre cette société "communiste" (mais aussi esclavagiste, rien n'est parfait finalement avec cette doctrine). Puisque je suis dans la jungle autant profiter de cet enfers vert. Je loue donc un vélo (tout aussi pourri que la VW que j'avais loué) pour me rendre au parc Teyucuaré et admirer des points de vue sur le Paraná. Il fait trop chaud; 38° et 1000000% d'humidité. J'ai mon 1er accident de drone quand je le fais décoller direct sur un arbre... il se casse la gueule devant moi (une torture à regarder) mais j'arrive à le faire revoler malgré un bras disloqué que je n'arrive plus à replier. Il s'en sort... l'après midi je prends un bus de 1h pour Posada, la grande ville de la région.
21 décembre :
Je continue donc ma visite des missions Jésuites à partir de Posada, à la frontière Paraguayenne, que je franchi pour visiter Trinidad. Tout autant en ruine que San Ignacio, je prends autant de plaisir à m'y balader. Je passerai 4h à faire l'AR depuis Posadas pour 40min de visite mais j'ai mon tampon du Paraguay sur mon passeport, et ça, ça n'a pas de prix. Puis je refais le grand saut du retour vers Córdoba avec un bus de 18h. Mention spéciale à Yuri, un Paraguayen que j'aurai croisé 2 fois et qui m'expliquera comment il est poursuivi par les mafias, comment Dieu exterminera ses ennemis avec des éclairs, et comment il a le droit d'user de la forces d'ici là. Aucune idée comment je me suis retrouvé à papoter avec lui mais j'ai vite pris mes distance avec ce fou furieu.
22 décembre :
Arrivé à 9h à Córdoba que je connais déjà, je m'occupe comme je peux jusqu'à prendre mon bus de 23h30 pour Mendoza. Je fais entre autre un musée d'art moderne puis un musée d'art contemporain dont je ne comprends absolument rien. Vivement retrouver les Andes, ça fait 2 nuits de suite que je rêve (littéralement) de randonnée.
23 décembre :
Arrivé à 09h00 à la capitale viticole d'Amerique du sud, je découvre la ville surtout pendant mon trajet à pied de la gare routière à mon hostel. La ville a été détruite pendant un tremblement de terre et il n'y a pas vraiment d'attraction touristique. Par contre elle a été reconstruite avec de larges trottoirs sous de gros arbres abritant les piétons du soleil; c'est très agréable. Journée logistique : lessive, achat camping gaz, transfert vidéos sur le cloud, courses en prévisions de mes prochains bivouacs, apero (je respecte le région et ça sera du vin cette fois).
24 décembre :
Sans émotions de m'éloigner de la civilation en ces jours où les relations sociales sont de coutume, je pars m'isoler dans la montagne. Que Mendoza soit réputée pour son vin, c'est comme l'eau sur les plumes d'un canard, ca glisse (ballec), qu'elle soit située au pied de l'Aconcagua (6990m !!!), sommet des Amériques, le canard s'est pris un obus dans la gueule. Du coup, bus jusqu'au lieu dit "las cuevas" juste avant le tunnel qui mène au Chilie (officiellement je suis d'ailleurs ni en Argentine ni au Chilie, étant entre les 2 postes frontière). Puis, ENFIN, je randonne jusqu'à un lac gelé situé dans une vallée aux couleurs incroyables, ça ressemble un peu aux Alpes mais en plus austère, toujours ces touches rougeâtres qui doivent être du à l'immersion de cette chaîne de montagne gigantesque dans l'océan, et qui doit être à l'origine de tous ces matériaux donnant des couleurs originales. Je voulais camper au lac mais c'est assez exposé au vent et je ne n'avais pas prévu qu'il soit gelé, je risque de passer une sale nuit dans le froid (pourtant je ne suis "que" à 3700m). Je plante ma tente plus bas à 3500m, ce qui ne m'empêchera pas d'avoir un peu froid. J'ai une vue panoramique sur la vallée, je suis complètement seul, la "presque" pleine lune prend le relais au soleil donnant un spectacle de lumière.
Bilan: 10km, 600m d+
25 décembre :
Grosse journée au programme. Je reviens sur la ruta 7, qui relie Buenos Aires à Santiago, pendant le réveil du soleil. Puis je monte au Pico del Cristo Redentor, marquant la frontière avec le Chili. Belle vue mais pas aussi impressionnante que décrit par le routard. Puis stop jusqu'au sentier qui mène à la Laguna Horcones, dans le parc provincial Aconcagua, et que je dois donc payé (3eur). Belle vue sur l'Aconcagua. Parenthèse ouverte sur ce parc: ça aurait été un pure bonheur que d'essayer (restons humble) de monter au sommet de l'Aconcagua. Il n'est pas du tout technique (moins que le Huyana Potosi en Bolivie) et le "seul" challenge, c'est l'altitude. Sachant que j'ai fait un sommet à 6300m sans ressentir aucun effet d'altitude, j'avais très envie de tester mes limites. MAIS, s'y aventurer coûte 5000e, rien que le permis pour y accéder c'est 1000e. On est loin des 40eur que j'ai payé pour le Parinacota (6300m). Donc j'y fais l'impasse et je me ballade hors de ce parc. L'accès à la nature doit être un bien publique et je refuse de participer à sa commercialisation. Parenthèse fermée. Puis stop jusqu'à la puente del Inca ou je fait le début de la randonnée menant au Cerro Penitentes. La nuit je sors ma tête de la tente et je vois que toute la vallée est éclairée par la pleine lune. J'en suis émus tellement c'est merveilleux.
Bilan: 23km, 1100m d+
26 décembre :
C'est parti pour finir le (gros du) travail entamée la veille. Day pack et je grimpe 1400m d+, traverse 4 gués dechaussé, pour arrivé à 4400m d'altitude sur un plateau aux falaises verticales et qui domine mon bivouac. Le paysage me fait toujours penser aux Alpes, mais en tellement plus impressionnant... pour commencer j'ai une vue directe et dégagée sur le mythique Aconcagua, et tout autour sur 360°, plein de monts blanc (oui au pluriel), des vallées, un lac turquoise, des cours d'eau (c'est le debut de l'été et la montagne perd toute ses eaux). J'ai l'impression d'être au sommet du monde, noyé dans un univers qui, littéralement, me dépasse. Je redescends, reprend mon gros sac au bivouac, et reviens sur la ruta 7. L'autostop sera infructueux et je médite sur comment l'humain peut être naturellement bon lorsque le contact est direct, et naturellement un gros connard lorsqu'une barrière nous sépare; ici un pare-brise. Donc je marche jusqu'à un bled et attends 1h le bus qui m'amène au village d'Uspallata où je dormirai au camping.
Bilan: 22km, 1500m d+
27 décembre :
Ah j'oubliais: Feliz Navidad! Sans festivité, je prends le bus du retour pour Mendoza où je me repose jusqu'à l'heure de l'apero mais surtout du dîner. Mendoza étant réputé pour sa gastronomie je me fais un bon resto. Et bien les argentins n'ont obsolument rien à envier à nos vins, ils sont excellents et surtout très bon marché. Un (gros) verre ne coûte que 1,5eur. La viande est sans surprise dionisiaque, fondante dans la bouche, et le rhum Barceló Gran Anejo (République dominicaine) d'une douceur qui manque je trouve aux rhums Martiniquais (ma seul référence).
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penguinwriter24 · 1 year
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Chapitre 9 : The Promise [ Fr ]
TW : mention de la mort.
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Edmund
Le reste du chemin n'aurait pas pu être plus long pour Edmund. Il avait eu l'impression qu'une heure s'était écoulée entre chaque pas que son cheval avait fait. Mais, au moins pendant ce temps-là, il avait pu réfléchir. Il réfléchissait beaucoup, ces derniers jours.
Plus ils s'approchaient de la maison de Jadis, plus Edmund repensait à la promesse qu'il avait faite à Dahlia.
Edmund et Dahlia étaient à l'écart de la foule. Ils avaient envie de passer du temps seuls. À ne pas se méprendre, l'un comme l'autre, ils aimaient la compagnie de Peter, Lucy, Susan et de Caspian, mais Edmund sentait que s'il ne passait pas du temps rien qu'avec Dahlia, il allait devenir fou. 
Ils se promenaient dans la forêt près de la planque. Edmund regardait Dahlia ramasser des fleurs avec un immense sourire aux lèvres. À chaque fois qu'elle en cueillait une, elle sentait le bouquet pour s'assurer que les différents parfums s'accordaient ensemble.
Edmund n'était pas aussi idiot que les gens pouvait le penser. Il savait pourquoi il avait ce besoin presque vital d'être tout le temps en compagnie de Dahlia. Il était tombé sous son charme et il était tombé sévèrement pour elle. Dahlia était différente des filles qu'il connaissait à Finchley ; elle ne s'intéressait pas non plus à lui parce qu'il était Roi Edmund le Juste comme les femmes qu'il avait connues dans ce qui semblait être une autre vie. Non, Dahlia était différente. Elle avait ce côté pur et innocent qu'il voulait protéger à tout prix ; elle avait cette obstination qui la faisait reculer devant rien ni personne ; elle était bizarre aussi, mais dans le bon sens du terme. C'était une bizarrerie qui fascinait au lieu de repousser les gens. Edmund venait de se rendre compte que Dahlia était exactement les fleurs qu'elle cueillait. Belle et à l'aspect fragile mais dangereuse quand même.
Edmund trouvait Dahlia belle, mais pas comme ces filles dans les magazines que sa mère lisait. Dahlia était belle pour sa façon de penser. Elle était belle pour cette étincelle qu’elle avait dans les yeux quand elle parlait de quelque chose qu’elle aimait. Elle était belle pour sa capacité à faire sourire les autres même quand elle était elle-même triste. Non, elle n’était pas belle pour quelque chose d’aussi temporaire que ce à quoi elle ressemble. Elle était belle, au plus profond de son âme. Et, si Edmund devait décrire quel genre de femme il voulait dans sa vie, c’est sa description qu’il donnerait.
Il pressa le pas pour être à la même hauteur qu’elle. C’était le moment où jamais de lui dire ce qu’il avait sur le cœur. Edmund lui prit son bouquet de fleurs des mains pour deux raisons : la première, elle avait les deux mains de libre, c’était plus facile pour cueillir et ça lui permettait de ne pas abîmer les fleurs qu’elle avait déjà et la deuxième, il avait quelque chose avec lequel jouer pendant qu’il parlerait. S’il parlait en même temps qu’il regardait les fleurs, alors c’était comme s’il s’adressait au bouquet et pas à directement à Dahlia.
-J’aimerais te dire quelque chose, Dahlia, annonça-t-il.
-Je t’écoute, elle lui sourit chaleureusement.
Edmund baissa les yeux vers le bouquet de fleurs, il prit une profonde inspiration puis il se lança.
-Je souhaite pouvoir t’expliquer à quel point tu es extraordinaire. Ou comment je pourrais te regarder dans les yeux et ne jamais me lasser de leur beauté. À quel point le son de ta voix fait accélérer les battements de mon cœur. Ou encore le fait de te voir entrer dans une pièce me fait sourire, à chaque fois. J’aimerais pouvoir t’expliquer ce que tu représentes pour moi. À quel point je tiens à toi.
Edmund était tenté de relever les yeux pour voir la réaction de Dahlia face au début de sa tirade, mais il décida d’attendre la fin, il voulait parler tant qu’il en avait encore le courage ; s’il la regardait maintenant et qu’il voyait dans son regard qu’elle allait le rejeter, il perdrait tout son courage.
-Mais tu me fais perdre mes mots à chaque fois que je pose le regard sur toi. Et, en toute honnêteté, même si je pouvais trouver les mots pour te dire ces choses, ça ne serait pas près de te montrer à quel point tu comptes pour moi.
Edmund eut enfin le courage de relever les yeux. Il s’était vraiment attendu à être rejeté, après tout, elle était trop bien pour lui, ça aurait été logique. Mais, il vit dans son regard de l’espoir, de la confusion et un peu de méfiance.
-Je n’ai pas l’habitude d’être aimée, je ne saurais pas quoi faire, avoua-t-elle.
-Moi non. On pourrait apprendre à deux. Qu’en penses-tu ? proposa-t-il.
Dahlia prenait un peu trop de temps au goût d’Edmund pour répondre, il commença à paniquer légèrement. Il ne savait pas ce qu’il pouvait dire d’autre pour la convaincre.
-Je sais que c’est effrayant pour toi. C’est terrifiant pour moi aussi. Mais, je peux te promettre de faire de mon mieux pour t’aimer. Je le ferai aussi longtemps que je serai à Narnia. Et, je sais que tu as peur du monde extérieur alors, je fais la promesse qu’aussi longtemps que je le pourrais, je t’en protégerai. Je te protégerai, que je sois à Narnia ou pas. Je trouverai un moyen de te revenir pour tenir cette promesse.
Dahlia avait entendu la sincérité dans la voix d’Edmund alors elle avança vers lui, elle déposa un baiser sur la joue gauche d’Edmund avant d’enrouler ses bras autour du torse du jeune anglais. Edmund lui rendit aussitôt son étreinte. Ils restèrent dans les bras l’un de l’autre pendant de longues secondes. Quand ils se séparèrent, Dahlia glissa sa petite main dans la main de libre d’Edmund et ils continuèrent leur promenade.
Edmund avait tellement souri durant cette promenade qu’il eut les joues qui lui avaient fait mal jusqu’au lendemain.
-Edmund ? Edmund ! l’appela Caspian.
Edmund tourna la tête en direction de son ami. Il lui fit un signe de la tête pour lui demander ce qu’il se passait.
-On est arrivé devant la maison de Jadis, le prévint-il.
Edmund regarda droit devant lui et il vit qu’effectivement, ils étaient arrivés. Ce petit voyage en amnésie avait fait passer le temps plus vite. Il descendit de son cheval et il attacha les rênes à une branche assez solide. Ses compagnons l’imitèrent.
D'un geste rassurant, il toucha le manche de son épée. Il savait qu'elle était toujours là, posée contre sa hanche gauche, son poids était réconfortant, mais bien qu'il la sentait, il avait eu besoin de la toucher pour s'assurer qu'elle était vraiment là.
Ils avancèrent tous vers la maison de Jadis, mais avant d'entrer, Edmund se retourna vers Caspian et ses compagnons.
-Je me rends compte que j'aurai dû vous le dire plus tôt, mais je vais le faire maintenant. À l'intérieur de cette maison, se trouve Jadis. Vous la connaissez sous le nom de Sorcière Blanche. Elle fait partie des légendes de Narnia. Sauf qu'elle est belle et bien vivante. Vous avez dû lire des choses sur elle dans les livres, des gens ont dû vous en raconter aussi. Mais tout ce que vous avez pu lire ou entendre sur elle n'est rien d'autre que la partie visible de l'iceberg. Elle est bien plus cruelle que ce que vous pouvez tous imaginer. Je sais qu’en vous cachant la vérité, on vous a enlevé la possibilité de choisir, mais là vous avez le choix. Vous pouvez nous suivre ou vous pouvez retourner auprès des chevaux. Si vous choisissez de venir, faîtes attention à vous. Si vous choisissez de rester, attendez une demie heure, si à la fin de ces trente minutes nous ne sommes pas revenu, partez. Chevauchez sans vous retourner. Compris ?
Edmund attendit quelques instant, voulant voir lesquels d’entre eux allaient faire demi tour, mais les hommes de Caspian - c’était une petite compagnie de moins d’une dizaine d’hommes - sortirent leur épée de leur fourreau c’était une réponse plutôt explicite alors Edmund hocha la tête et il sortit aussi son épée de son fourreau avant de continuer d’avancer vers la maison.
La lueur des bougies indiquait qu’il y avait bien quelqu’un dans la maison. Ils avancèrent tous prudemment et aussi discrètement que possible. Edmund tourna la poignet en essayant de ne pas la faire grincer, une fois ouverte, ils entrèrent.
Edmund avait l’impression d’être à nouveau un petit garçon. La maison n’avait absolument pas changé, elle était comme dans son souvenir, il manquait juste les statues pour qu’elle soit à l’identique. Ils se déplacèrent doucement à travers les murs du château. Ils vérifièrent toutes les pièces du château, ils avaient tués les deux seuls partisans de Jadis qui étaient présents. Puis, comme ils s’étaient tous éparpillés pour fouiller le château plus rapidement, ils se rejoignirent tous dehors. Sans Dahlia.
-Je ne comprends pas, admit Edmund. Elle aurait dû être là.
-Est-ce qu’il y aurait un autre endroit où elle pourrait se trouver ? demanda l’un des compagnons d’Edmund et Caspian.
-Non.
Edmund prit quand même un instant pour réfléchir. Il n’arrivait pas à se souvenir si Jadis avait une fois parlé d’un autre endroit qu’elle possédait mais il n’arrivait pas à se rappeler.
-Votre Majesté ! Votre Majesté ! appela le plus jeune de leur compagnon.
Edmund ne s’était même pas rendu compte que l’un d’eux s’était éloigné du groupe. Le jeune soldat ne devait pas avoir plus de seize ans.
Caspian et Edmund tournèrent la tête et répondirent “oui” en même temps.
-Je pense que vous voulez voir ce que j’ai découvert.
Ils le suivirent tous. A pas plus de dix mètres qu’eux, il y avait un petit cottage qui était à peine plus grand que le cabanon qu’il y avait derrière la maison d’Edmund à Finchley. Les fenêtres étant trop hautes, ils ne pouvaient pas voir s’il y avait quelqu’un à l’intérieur, si oui, ils ne pouvaient pas savoir combien ils étaient à moins d’ouvrir la porte et se diriger probablement vers une mort certaine s’ils étaient en sous-nombre.
-Qu’est-ce qu’on fait ? demanda Edmund à Caspian.
-On va voir.
Edmund hocha la tête et ils s’approchèrent un peu plus du cottage. D’une synchronisation étonnante, ils avaient tous pris une profonde inspiration avant que Caspian n’ouvre la porte. Ils se battèrent contre la poignée d’hommes qui étaient dans le cottage. Quand la voie fut libre, ils commencèrent à fouiller les quelques pièces qu’il y avait. La dernière pièce était fermée à clef.
-Dahlia, est-ce que tu es là ? murmura-t-il suffisamment fort pour que sa voix traverse l'épaisse porte en bois.
Edmund attendit une réponse qui n’arriva jamais. Il ordonna à peu importait qui l’écoutait de fouiller les gardes pour le trousseau de clefs. Une fois trouvé, Edmund ouvrit la porte, il entra dans la pièce et il trouva Dahlia allongée sur son lit. Edmund rigola légèrement. Bien sûr qu’elle dormait. Elle avait le sommeil tellement lourd que le remu ménage qu’ils avaient fait ne l’avait pas réveillée. Il avança vers le lit avant de s’agenouiller, il prit un instant pour la contempler. Il contempla aussi l’idée de la réveiller ou pas. Elle avait l’air si paisible.
Finalement, il décida de l’extirper de son sommeil.
-Ma douce Dahlia, réveille-toi.
Il passa délicatement ses doigts dans ses cheveux pour tenter de la réveiller plus rapidement. 
Voyant qu’elle n’ouvrait toujours pas les yeux, Edmund déposa un baiser sur sa tempe.
-Dahlia, s’il te plaît, réveille-toi, il faut qu’on se dépêche.
Soudainement, les yeux de Dahlia s’ouvrirent en grand. Elle était pleinement réveillée cette fois. Edmund lui sourit avant de l’aider à s’asseoir.
Alors qu’Edmund allait l’aider à se mettre debout, Dahlia lâcha subitement les mains d’Edmund et elle se recula.
-Non, tu n’es pas réel ! Tu n’es pas là, elle secoua la tête de gauche à droite. Jadis ! Tu ne m’auras pas comme ça ! cria-t-elle.
-Dahlia, c’est moi. C’est Edmund, je suis bien là. Tu n’es pas en train de rêver.
Edmund lui reprit la main qu’il posa juste au-dessus de son cœur pour lui prouver que tout était réel. Elle n’était pas en train d’halluciner.
-Non. Tu n’es pas le vrai Edmund. Edmund n’est plus là.
-C’est moi, ma douce. Aies confiance, je t’en supplie.
Dahlia retira sa main de celle d’Edmund, elle n’était pas sûre de pouvoir lui faire confiance alors elle lui demanda de lui donner une preuve. Elle lui posa une question dont lui seul avait la réponse.
-Quel est le livre qu’Edmund a oublié la deuxième fois qu’il est venu à Narnia ?
-C’était une copie du roman Le Hobbit. Toutes les trois pages il y a des annotations ou des passages soulignés.
Dahlia se jeta au cou d’Edmund. Il était bien là. C’était bien lui. Il était venu la sauver. Il avait tenu sa promesse.
-Loin de moi l’envie d’interrompre ce moment, commença Caspian. Mais on a plus beaucoup de temps. Il faut qu’on se dépêche.
Edmund hocha la tête, il glissa une nouvelle fois sa main dans celle de Dahlia et ils sortirent tous les trois de la petite chambre. Ils coururent tous vers les cheveux, Edmund fit monter Dahlia sur son cheval avant de monter derrière elle et ils partirent tous au galop. Dahlia colla son dos au torse d’Edmund, se réjouissant de leur proximité. Edmund souriait. Il souriait tellement que ses joues lui faisaient mal.
Edmund savait aussi que ce n’était qu’une petite victoire. Dès que Jadis se rendrait compte de ce qui c’était passé, les choses sérieuses allaient réellement commencer. Ils devaient se tenir près, Jadis pourrait attaquer à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.
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Rituel d'amour puissant,envoutement d'amour puissant,Voyant medium puissant Paul
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Vous souhaitez connaitre l'amour, mais vous n'avez ni amoureux ni prétendant ? La magie blanche peut vous aider à travers la pratique de quelques rituels .RETOUR RAPIDE D'EMOTION, RITUEL D'AMOUR PUISSANT ET RAPIDE, RETOUR AMOUREUX IMMÉDIAT, RETOUR AFFECTIF RAPIDE ET IMMEDIAT,La magie blanche pour attirer l'amour est une magie inoffensive, qui ne convoque que de bons esprits et se sert d'objets positifs (bougies, fleurs. Le rituel d'amour ou rituel pour attirer l'amour : dans quelle situation faire appel à moi ? rituel d'amour maria do carmo. Les rituels d'amour . Le rituel de séduction du médium voyant est un puissant travail de magie blanche qui rend la tâche facile à tous ceux qui ont envie d’entreprendre une vie amoureuse mais qui n’ont pas assez de cran pour s’approcher de la personne aimée. Que cette personne soit d’un rang supérieur au votre (Une star de la musique vivant dans votre région, un homme d’affaire ou femme d’affaire qui n’est pas facile à aborder, ou quelqu’un que vous trouvez plus beau ou plus belle que vous), ce rituel peut marcher sur lui. A l’aide de ce rituel de séduction, vous pouvez séduire toute personne de votre choix et sans avoir à faire beaucoup d’effort. Cette personne ciblée fera le travail à votre place (C’est elle qui va se manifester pour vous faire part de son envie de sortir avec vous).
Le Vaudou offre bien des possibilités exceptionnelles pour tous. C’est une alliance subtile et secrète de sons ancestraux, d’incantations magiques, de symboles telluriques, de substances et de lumières issues de bougies consacrées, vous voulez retrouver l’être aimé ? Vous désirez un désenvoûtement contre un rituel ? Quelle que soit votre situation, je m’efforce de trouver la bonne solution pour le retour de votre affection. Les rituels du grand voyant et médium incontournable PAUL sont d’une efficacité incomparable
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le-corbeau-maudit · 2 years
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Je ne sais pas si tu t'en rend compte, mais tu es méchante avec moi. Tu as la chance d'avoir un bon gars qui va être toujours là pour toi. Tu as la chance d'avoir un bon gars qui fait même super bien à bouffer loll Tu as la chance d'avoir un gars full romantique qui veut juste te love ! Tu as la chance d'avoir un gars qui aime plein de chose que tu aime ! Tu as la chance d'avoir un gars qui veut être docteur en lettre et devenir un des grand poète national du Québec ! Au même titre que Ducharme, Gaston Miron, Anne Hébert, Émile Nelligan et même une autrice d'autofiction, telle que mon Idole Nelly Arcan. Et tout ce que tu fait depuis quelques mois, c'est de toujours t'éloigner et être silenceuse parce que tu ne sais pas comment gérer tes émotions intérieur. Je sais que mon passé fait peur ! Je sais que j'ai commis de nombreuses érreurs de jeunesse mais en réalité, moi je suis déchut de ce passé. Mais j'essaie de prendre le temps avec mes études supérieurs, et de construire quelque chose de grandiose qui va marquer l'histoire du Québec, à ma facon et en littérature. Je me sens désemparé présentement parce que tu n'arrête pas de venir, de partir, de me ad, de me suprimer etc !! Je trouve ça dure parce que je ne te comprends plus live !!! Peut-être que le temps n'était pas propice à notre rencontre dans le fond, je ne sais pas, mais ce que je sais en revange, et c'est plus fort que moi en fait, je suis tomber amoureux de toi et je sais que c'est pour la vie, même si tu agis présentement avec moi comme ça, je ne peux pas t'en vouloir, je ne suis pas capable de le faire (d'être genre facher) parce que je sais ce que tu as vécu intérieurement des trucs pas cool, et je suis peiné moi même de cela.
J'ai comme l'impression qu'on joue live à un jeu qui me rend.... et qu'on interprete "YOUR NAME" Aussi, je ne peux pas t'oublier, c'est impossible et tu verras avec le temps ce que je dis est vrai. Je te demande de ne pas m'en vouloir si je publie notre recueil de poésie, mais pour la fin, c'est toi qui a décider par inadvertance comment elle ce terminera. Désoler mais je vais devoir faire fictivement comme Nelly Arcan ! Je vois pas d'autre fin présentement qui serait adéquate en fait ! Fait tes choses, je vais faire les miennes mais SVP arrête la de me suprimer de partout parce que la, ça me rend mélancolique srx Et reviens quand ton coeur saura ce qu'il veut oki Moi je ne communiquerai et t'écrirai pas nul part , mise à part ici, sur mon blog dédier seulement à ma belle, tendre et trop sex Frayeur Yandère !! Ce blog à la base, je l'ai créer seulement pour toi et les autre fille, je m'en fou. PS : Si je n'ai pas écris grand chose c'est dernier temps c'est que mon inspiration poétiquement artistique de mon coeur sait caché je ne sais ou et en fait, c'était toi ma muse, mon inspiration et depuis que tu n'es plus la, j'ai de la dificulté à écrire, je ne suis plus capable de rien écrire. Bon je te laisse et je te donne un gros Bisous XOX et j'espère que moment donné, tu vas te rendre compte de la chance que tu as toujours (et je te promets sur mon coeur, mon âme de romantique) du gars merveilleux que tu pourra toujours avoir dans ta vie oki, et c'est moi. Bisous XXXXX Watashi zettai ni akiramenai Nazenara, Itsumademo aishiteru Watashi no kokoro wa anata dake no tamedesu Anata no tame ni Watashi zettai ni akiramenai -`ღ´- -`ღ´- -`ღ´- @}-- >--- >---- @}-- >--- >----
Le Corbeau Maudit ton Poète pour la vie !!
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fantasy-mask · 1 year
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J'ai rencontré @BeuretteCagoule sur MYM. A la recherche de nouveaux fantasmes pour sublimer mes masturbations. Cette femme dévoilant ses charmes, m'a immédiatement attiré. Car son corps est incroyable. Ses formes voluptueuses m'ont fait craquer. J'avais au départ cru reconnaître mon ex derrière ce masque. D'autant plus qu'elles habitent la même région. Cela nous a fait rire, nous avons alors immédiatement sympathisé. Et immédiatement fantasmé. Malgré le fait qu'elle ne m'ait jamais montré son visage, la rencontre était inévitable. Notre attirance était brûlante. Nos perversions étaient trop similaires. Les limites étaient fixées: Elle s'autorisait des escapades extra-conjugales, je la ravissais à son mari l'espace de deux heures. Juste pour du sexe. Que du sexe. Intense.
Arrivé sur le quai de la gare, je regarde machinalement mon smartphone. Un nouveau message de ma mystérieuse inconnue.
"Je te vois. Tu me plais. Je vais te dévorer".
Elle m'espionnait. Elle connaissait désormais tout de mon physique alors que moi j'étais incapable de la reconnaître. Elle jouait avec moi. J'ai adoré. Je n'ai pu m'empêcher de regarder autour de moi. Second message:
"Tu peux me chercher ! Mais tu ne pourras pas me voir 😉. Je vais te demander de patienter encore un peu. On se voit dans une heure à notre lieu de rendez-vous prévu ?"
Elle se faisait désirer. Elle allait me rendre fou mais j'aimais ça. J'ai eu une gaule immense pendant ce voyage en train. Il faudra attendre encore un peu avant de libérer mon chibre excité. L'heure qui suivit fut interminable. Chaque minute qui s'écoulait me rapprochait davantage de la découverte de ce corps tant désiré. L'excitation montait toujours davantage. Elle m'avait cerné. Elle avait gagné.
J'arrivais à l'heure prévue devant la chambre d'hôtel. La porte était entre-ouverte. Je la poussais. Et une apparition se devoilais devant moi. Elle était assise en tailleur sur le lit. Cagoulée. Ses seins splendides et ses fesses opulentes étaient mis en valeur par une lingerie noire provoquante.
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Accordant énormément d'importance au visage et à ses expressions, je n'avais pas su au départ comment appréhender cette femme cagoulée, qui n'existait que par son corps. Puis je me suis mis à l'apprécier et à la désirer follement. Elle est devenue progressivement un fantasme. Je me suis aperçu qu'au delà de la protection de l'identité, cette cagoule était un formidable outil d'émancipation. Cet artifice lui permettait de devenir ce qu'elle voulait être. "BeuretteCagoule" a décidé d'être une salope. Une salope assumée. Débordante de féminité et de force. Jamais sur Internet un homme ne la critiquait. Car elle avait l'image d'une femme forte, sûre d'elle-même. Son corps et ses atours provoquants  était une arme offensive contre les haters. Elle n'avait pas de failles. Aguicheuse et décomplexée, elle me plaisait...
Ce fantasme se trouvait désormais devant moi. Féline, elle me regardait fixement. Intensément. Comme si elle allait me dévorer. J'ai cru qu'elle allait se jeter sur moi. Mais cette déesse orientale m'a encore surpris. Elle s'est avancé lentement vers moi, sensuellement, son regard intense me déshabillait l'âme. Nous nous sommes embrassé langoureusement. Sa main glissa alors rapidement vers ma queue. Elle me souriait:
-Tu l'as longtemps attendu n'est ce pas cette pipe de reine que je t'avais promis ? La voici. Tu ne vas pas en revenir....
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En effet, elle prit mon sexe en bouche, et a entamé une fellation extrême. J'avais l'impression qu'elle voulait me prouver à quel point elle était douée. Elle s'appliquait gouluement. A l'écoute de mes moindres mouvements et gémissements. Mon côté dominateur a alors rapidement pris le dessus. Je ne puis résister à l'envie de saisir sa tête pour enfoncer ma queue dans le fond de sa gorge. Prévoyant mes désirs, elle accéléra alors les va-et-viens. Sa bave se mélangeait à mon liquide et coulait sur sa cagoule et sur ses gros seins, sortis pour moi. Ses yeux continuaient de me transpercer l'âme. J'étais au paradis.
Je sentais que j'allais jouir et me retirais à temps. Je devais faire une pause, reprendre le contrôle de ma queue pour donner à mon mystérieux fantasme la baise torride qu'elle méritait. Il fallait profiter au maximum de ces deux heures à disposition. Nous nous sommes alors vautré sans aucun complexes dans le sexe dépravé. J'avais l'impression que cette figure impersonnelle qu'elle s'était fabriquée était entièrement dédiée au sexe torride. Cette cagoule lui avait permis de dévoiler son identité intimement cachée. Elle était un corps. Entièrement dédié au plaisir. Et quel corps !
Nous avons joui. Plusieurs fois. Et nous sommes restés ensemble un peu plus longtemps que prévu.
Je m'excusais pour cela. Elle n'eu que pour seule réponse:
-Tu restes jusqu'à demain ? J'aimerais te présenter une amie...
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roxanecansino · 2 years
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Ça nous fait du mal à tous les deux. Tu ne couches pas avec celle que tu aimes et je sais depuis longtemps que ce n’est pas tes pulsions qui vont te faire tomber amoureux de moi.
Je pensai être Genghis Khan, te prendre de force, je sais que j’ai tord.
Je ne suis au final que Roxane qui attend de se suicider avec l’être aimé. C’était pas toi. C’était pas elle non plus.
Mon rêve secret c’est de faire des petits batards sans patrie ni famille, qui n’auraient que leurs yeux pour pleurer. Devenir une tirante.
Je sais que je t’aimerais toujours, comme tous ceux qu’on a déplacé de leur pays. Ils en viennent à pleurer, s’en souviennent à se rendre fou et cette question les hantent depuis si longtemps sans jamais trouver de réponse; pourquoi tu n’as pas voulu de moi? J’ai rien fait, je te donnais tout ce que j’avais, qu’est ce que j’ai fait de mal?
Si tu m’avais dit oui, je ne t’aurais pas pris de force. Je ne t’aurais pas conquis sans te demander ton avis. Je ne serais pas devenue comme les autres.
L’amour, c’est juste cocher des cases et tomber au bon moment. J’ai fait aucun des deux.
Je fais comme ils m’ont appris, je prends sans demander leurs avis, je pille jusqu’à en avoir la nausée.
Tu m’aurais attendu si j’étais parti? Sans hésitation, oui. Ce n’est pas ton cas, je t’oblige donc à rester.Je tire sur la corde, te ligote. J’en viens à t’obliger et ce n’est pas le fait de te débattre qui me donnera envie de te libérer. Plus tu cris plus j’ai l’impression que tu me donnes de l’attention. Plus tu pleures, plus tu me prouves que tu peux ressentir quelque chose; POURQUOI CE N’ÉTAIT PAS POUR MOI?
Oui parce que c’est toi que j’aime, pour toi je n’hésiterais pas à utiliser toutes les violences contre lesquelles je suis, celles que j’ai subi, pour te faire rester.
Je suis déjà désolée si je t’entends pleurer après, si je te prends sans te demander, on m’a tellement appris que c’était la norme, je ne sais plus comment faire autrement. Je suis tellement désolée mais je le ferais quand même.Je suis tellement désolée de t’aimer à ce point. Tu ne me croyais pas, tu avais juste à dire oui.
Si tu savais, je t’aime au point où te voir pleurer ne me fait plus grand chose.Au contraire, j’ai l’impression que tu ressens quelque chose pour moi. J’ai gagné.
Tu commences à avoir peur, je me suis infiltrée dans ton corps. Ça y est tu m’appartiens.
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Samedi 24 août 2024
Vachement Bien
Ca fait un bail que j'ai pas posté. Il s'est passé plein de trucs pas toujours marrants et ne sachant pas trop comment les traiter j'ai repoussé plusieurs fois l'échéance, jusqu'à ce soir où j'ai enfin réussi à m'installer sur le lit, le pc sur moi, un bon cd en fond.
L'autre fois, ça fait bien 15 jours ou plus, j'ai réussi à convaincre mon frère à aller avec moi au cinéma, un soir. Ca s'est bien passé et après la séance nous avons mangé, je lui ai payé un burger et nous avons mangés dans la rue tels des vulgaires punks à chien. Mais peu importe, c'était une soirée exquise. Je suis revenu en taxi, ça m'a coûté pas mal de pognon. Je m'en fous, une belle soirée avec mon frère, ça n'a pas de prix.
En parlant de mon frère, vous ai-je déjà parlé de sa boutique de disques ? A l'heure où j'écris ces lignes, elle est quasiment prête, elle devrait ouvrir dans deux ou trois semaines. Ca s'appelle « Vachement Bien » (clin d'oeil à Gilbert, le boss de Spliff qui a employé mon frère pendant plus d'une décennie) et ça risque d'être, effectivement, vachement bien. C'est pas une simple boutique de disque, c'est un endroit où on pourra boire un café ou une autre boisson, bien installé, et on trouvera même des bouquins (sur la musique, naturellement).
Vous remarquerez que je ne cause jamais politique, ici. C'est normal, je déteste la politique et suis une personne totalement désengagée. Il s'est passé des tas de trucs ces derniers mois mais, si vous me lisez en 2100, chers petits neveux, je vous conseille d'ouvrir un livre d'Histoire pour savoir ce qu'il s'est passé de ce côté là.
Je n'arrête pas de lire, je dépense des fortunes en bouquins, je crois que je claque chaque mois de quoi me payer de beaux voyages, en livres, et à ce stade là j'ai totalement accepté le fait que j'étais une personne addict et un acheteur compulsif. Je me console en me disant qu'au moins, contrairement à d'autres, je ne claque pas tout en drogue et en alcool.
Je me suis beaucoup intéressé aux auteurs beats récemment, notamment William Burroughs, en lisant plusieurs ouvrages sur le sujet.
J'ai lu un super ouvrage qui parle du beat hotel, lieu parisien dans lequel ont vécu pendant quelques années Ginsberg, Burroughs et d'autres types de cette mouvance. Aujourd'hui, l'hôtel n'existe plus mais je ne pourrais m'empêcher d'aller voir l'endroit lors de mon prochain passage à Paris, en plus c'est près de Saint Michel, l'endroit où j'atterris invariablement lorsque je suis livré à moi même dans la capitale.
J'ai lu plusieurs autres ouvrages de Barry Miles qui est un de mes auteurs préférés et qui a fréquenté tous ces gens là. Et puis j'ai lu Junky de Burroughs, qui n'a pas réussi à me rendre attractive l'idée de prendre de l'héroïne (encore raté!).
Là, j'enchaîne avec un autre ouvrage de Barry Miles qui raconte toute l'histoire du Londres underground depuis la fin de la seconde guerre mondiale, ça ne manque pas de me passionner et je dévore les 800 pages avec un plaisir immense. Pour les curieux, j'ai écris sur slowshow.fr une review du livre « In The Sixties » de Barry Miles : http://www.slowshow.fr/barry-miles-in-the-60s/
Ah, il faudrait tellement que je lise plus de fiction ! Je n'y arrive pas, à chaque fois, le bouquin me tombe des mains parce que je n'ai qu'une hâte c'est de dévorer mes ouvrages biographiques... lamentable, je n'ai aucune volonté... il y a pourtant des bons romans qui m'attendent, comme par exemple Le Portrait De Dorian Gray qui se trouve quelque par chez moi et qui attend d'être lu depuis des mois...
L'autre jour, sur Tumblr, j'ai constaté non sans un certain plaisir qu'un internaute avait rebloggé un de mes posts. Je me suis tout de suite abonné à son propre blog et en le lisant j'ai découvert que cette personne (dont je ne connais même pas le sexe, mais il me semble que c'est un mec) écrivait aussi sur son quotidien et qu'elle était, en plus, clermontoise. Je n'ai pu m'empêcher de le contacter, je suis curieux, mais nous n'avons finalement pas beaucoup échangés, peut être que j'en saurai plus dans les mois à venir, qui sait...
Mon père n'est plus à la maison depuis des jours, il a été hospitalisé et son état est plutôt inquiétant, c'est difficile de le voir à l'hôpital, complètement à l'ouest, très maigre et incapable de marcher. Je lui ai acheté de la lecture, et un jeu électronique, pour égayer ses journées qui doivent être interminables. Je n'ai aucune idée de quand je le reverrai à la maison. Après des jours de questionnements, j'ai appris qu'il avait une cirrhose. Tout ça me tracasse pas mal, en attendant, me voici seul avec ma mère dans l'appartement. Ce n'est pas un mal, nous nous entendons très bien.
J'allais oublier de vous en parler mais il y a quelques jours, j'ai rencontrée un vieille amie. Encore une pote que j'aurais rencontrée sur un site de rencontre. Nous nous étions connus il y a une douzaine d'années, retrouvés il y a deux ans et là, il se trouve qu'elle passait par Clermont (c'est une baroudeuse) alors nous en avons profité pour nous voir. C'était une soirée sympa, et aucun de nous deux était dans la séduction. De plus, nous sommes deux être très différents. Mais belle soirée quand même.
J'ai réservé un airbnb pour Paris au début du mois d'octobre, j'y passerai deux nuits et ce sera je l'espère l'occasion pour moi de croiser mes potes parisiens. Il faut que j'arrive à trouver un créneau pour rencontrer toutes les personnes que j'ai envie de rencontrer, ça va pas être facile. Je tiens aussi à voir mon cousin Jimmy.
Bon, je crois que j'ai réussi à écrire à peu près tout ce que j'avais en tête.
Ce n'était pas mon récit le plus passionnant, pas de sexe (jamais de sexe ici, parce que non seulement je baise plus depuis bientôt un an et SURTOUT parce que des gens de ma famille me lisent), pas de voyages, pas même une once de romance... pour ça, je continue d'errer sur Tinder, j'ai même chopé un pass platinium qui m'a permis de matcher avec pas mal de filles, je dirais, une quinzaine de matchs, à mon niveau, c'est énorme (je vous rappelle que je suis laid). Beaucoup de femmes plus âgées que moi mais, où ça va me mener ? Elles sont pour la plupart déçues quand elles comprennent que je ne vis pas dans la même ville qu'elles et elles perdent alors tout intérêt pour mon profil... bah, fuck l'amour. Et j'irai même pas aux putes, ma libido est niquée de toutes façons.
Sur ce, bonsoir, merci de me lire et à la prochaine !
Bande son : Now Then : The Very Best Of, Richard Hawley
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savoir-entreprendre · 4 months
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Votre vie ne changera pas si vous cherchez comment gagner de l'argent. Elle changera si vous devenez celui qui gagne de l'argent. Le manque d'argent n'est pas un problème de compétence, c'est un problème d'identité. Vous allez difficilement perdre du poids si vous vous mettez au régime, et même si ça marche, il est fort probable que vous puissiez à nouveau prendre du poids. La raison est simple, vous n'êtes pas encore une personne mince dans votre tête. Vous êtes une personne en surpoids qui essaye de perdre du poids. Les sportifs professionnels n'essayent pas de perdre du poids. Leur style de vie à pour conséquence la perte de poids. Comprends tu la différence ??? Arrêtez de vous demander comment faire pour gagner plus d'argent, quel business démarré etc…. C'est d'abord qui vous devez devenir qui compte. Combien souhaite tu gagner tous les mois ?? Sois honnête envers toi. Maintenant que tu sais exactement combien tu veux gagner tous les mois, arrête de chercher quel business tu devrais lancer pour gagner cette somme : Tu dois te demander plutôt, quel est l'attitude et le style de vie des personnes qui gagnent cette somme que tu veux. Si par exemple, tu souhaites gagner 10 millions par mois, tu dois te demander Qu'elle est l'identité d'une personne qui gagne 10 millions par mois ??? Qu'est ce que ça signifie de façon concrète : Revenons sur l'exemple du sport. Avec l'âge, j'avais commencé à prendre du poids, et j'avais démarré plusieurs régimes et séance de sport, mais sans résultats concrets. Pendant 3 années, je perdais 1 ou 2 kg maximum. Pourtant, je partais à la salle etc…. Un soir, mon coach sportif m'a proposé un truc complètement fou : M'inscrire à une compétition de MMA. J'avais 6mois d'entraînement avant mon 1er combat professionnel. Vu mon âge, j'étais terrorisé par cette idée. Je regardais des combats à la télé et sur youtube et je voyais des gens qui parfois étaient blessé à vie. Des gens qui terminaient paralysé après un combat etc…..j'étais pétrifié par cette idée. Afin de bien me préparer, je m'étais lié d'amitié avec le Champion MMA du Ghana et vice champion du monde des moins de 80kg. Sans réfléchir, je copiais tout ce qu'il faisait, tout ce qu'il mangeait. J'arrivais à la salle aux mêmes heures que lui, etc… Je copiais même ses divertissements, car je me disais que c'était le seul moyen pour être prêt pour mon 1er combat. 3 mois plus tard, sans m'en rendre compte, j'avais perdu 27 kg. Alors que pendant 3 ans, je perdais maximum 1 à 2 kg avant de tout reprendre. C'était juste extraordinaire et mais j'étais tellement dans la fièvre du combat que je n'avais même pas célébrer cela. 2 semaines avant mon 1er combat professionnel j'avais perdu au total plus de 33 kg, malheureusement, vu les risques et le manque d'assurance accident pour ce type de sport en Afrique, mon épouse et m'a famille m'ont obligé à renoncer et abandonner la compétition. J'ai perdu du poids quand je suis devenu sportif professionnel, pas quand j'ai essayé d'en perdre. Comprends tu la différence ????? Tu gagneras de l'argent quand tu auras l'attitude de quelqu'un qui gagne de l'argent et Non quand tu chercheras quel business démarrer ou comment gagner plus d'argent. Cela peut souvent sembler paradoxal : Des gens me demandent parfois, comment ils pourraient avoir l'attitude des millionaires alors qu'ils n'ont pas d'argent. La réponse est simple : Si ton environnement et la matière autour de toi dictent encore ta réalité, c'est que ton esprit n'est pas encore aligné avec ta personnalité rêvée. Relis cette phrase : " Si mon environnement et la matière autour de moi dictent encore ma réalité, c'est que mon esprit n'est pas encore aligné avec ma personnalité rêvée" Les motivateurs ont l'habitude de parler de Mindset, et malheureusement ils traduisent cela par "état d'esprit".. Ce qui n'est pas totalement correct. En vérité, mindset ne signifie pas état d'esprit. En anglais " to set" signifier régler ou ajuster.
Pour les francophones mindset signifie état d'esprit ou encore votre façon de penser. Les anglophones définissent le mindset comme une façon de s'autoreguler. Le mindset, ce n'est pas comment je pense, c'est plutôt comment je m'ajuste ou comment j'ajuste chaque situation grâce à mes pensées. Une fois que vous avez donc le bon " Mindset", vous saurez la bonne idées business. Retiens bien ceci : On gagne par l'identité et l'attitude pas par la compétence ou l'idée. Nous sommes en début 2024, quelle est ta nouvelle identité pour cette année ??? Es tu encore entrain de chercher l'idée business comme en 2023 et 2022 ?????? Cher ami, tu as besoin d'un shift mental, tu dois reprogrammer totalement ton mental. Laisse d'abord affaire d'idée business ou augmentation des revenus et blabla . Je te conseille de travailler pour les 2 prochaines semaines sur ton identité d'entrepreneur d'abord afin qu'en février tu sois prêt à transformer ton année 2024. Tu n'as pas un problème d'idée actuellement, tu as un problème d'identité et c'est sur ça que tu dois travailler d'abord. https://savoirentreprendre.net/?p=4091&feed_id=6805
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