Tumgik
#deux françaises et le continent
canterai · 30 days
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Io amo l'amore più di quanto ami te. Tu sei quello che gli assomiglia di più. Ma sono tentata di partire in esplorazione.
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lepartidelamort · 2 months
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L’armée française s’entraîne pour pouvoir envoyer 25,000 hommes en Ukraine
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L’armée française se prépare à mourir en Ukraine.
Politico :
Les troupes françaises se préparent à un conflit de haute intensité contre un ennemi qui peut les égaler en puissance de feu – un grand changement pour une armée qui a passé les dernières décennies à mener des campagnes de contre-insurrection dans des endroits comme le Mali et l’Afghanistan. Les hostilités en Ukraine, qui en sont à leur troisième année, ont ramené la guerre à grande échelle sur le continent, a déclaré le colonel Axel Denis, qui dirige le centre d’entraînement au combat (CENTAC) de Mailly-le-camp, dans l’est de la France. « Le monde a révélé sa vraie nature : instable, dangereux, et tout le monde n’est pas un ami. Nous nous préparons à une culture de l’alerte, à être prêts à court terme », a-t-il déclaré à POLITICO lors d’une visite du camp. « Le CENTAC est le seul endroit [en France] où l’on peut voir ce qu’est la guerre. » Les conditions dans lesquelles les troupes s’entraînent au CENTAC sont aussi proches que possible d’un véritable champ de bataille. Le bruit, la chaleur et la lumière des tirs d’artillerie sont reproduits, tandis que de fausses mines sont disséminées un peu partout et que les communications radio peuvent être interrompues sans préavis. Le camp de 120 kilomètres carrés est unique en France. D’une superficie supérieure à celle de Paris, c’est le seul endroit où les différentes unités de l’armée française – infanterie, blindés, artillerie et génie – qui sont normalement dispersées dans tout le pays, peuvent s’exercer ensemble. C’est également le seul endroit où deux douzaines de chars Leclerc sont en action tout au long de l’année. Les officiers ne citent pas d’ennemis potentiels, mais l’entraînement vise à préparer les troupes à combattre un ennemi tel que la Russie.
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Après des décennies d’opérations militaires en Afrique, la France se concentre de plus en plus sur le flanc est de l’Europe – et ses forces armées doivent être crédibles, a déclaré le chef des armées, le général Pierre Schill, en janvier. D’ici 2027, l’armée française souhaite pouvoir déployer une division d’environ 25 000 soldats en 30 jours.
« Nous ne sommes pas dans la même situation que l’Ukraine, mais nous faisons partie d’une coalition, ce qui implique des engagements », a-t-il déclaré. « La notion de crédibilité dans la défense collective, en particulier au sein de l’OTAN, est essentielle.
Avec 25,000 hommes, cette division peut tenir un mois lors d’une offensive générale sur le front ukrainien. Deux en étant généreux.
Dans le scénario conçu pour les stagiaires français, leur objectif est de ralentir leurs ennemis, incarnés par des troupes aguerries stationnées en permanence au CENTAC. La tâche n’est pas aisée. Selon les officiers du CENTAC, la principale leçon à tirer de l’Ukraine est qu’il faut éviter les assauts frontaux qui font beaucoup de victimes et ne parviennent pas à faire reculer l’ennemi. Au contraire, l’infanterie, les blindés, le génie et l’artillerie, intégrés aux nouvelles technologies telles que les drones qui transmettent des informations aux troupes et fournissent une puissance meurtrière sur le champ de bataille, doivent travailler ensemble de manière transparente. « La guerre en Ukraine a renforcé l’importance du combat interarmes. C’est la seule façon de combattre », a déclaré le lieutenant-colonel Vincent, chef du bureau de coordination et d’orientation du camp. Son nom de famille ne peut être divulgué pour des raisons de sécurité.
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Les armées incapables de combiner les chars, l’artillerie et l’infanterie courent un risque énorme, comme l’ont démontré les deux camps en Ukraine.
« Ce qui est dramatique en Ukraine, c’est que vous avez des chars qui agissent seuls – et donc qui n’agissent plus du tout », a déclaré le colonel Axel Denis.
L’incapacité à se coordonner est l’une des raisons pour lesquelles ni l’Ukraine ni la Russie n’ont pu percer les défenses bien préparées qui dominent désormais plus de 1 000 kilomètres de ligne de front.
« Les forces armées russes ne sont pas suffisamment entraînées et dotées de ressources pour les armes combinées », a déclaré l’Association de l’armée américaine. Cela a contraint Moscou à s’appuyer sur des attaques par vagues humaines plutôt que de réaliser des gains rapides.
Mais l’Ukraine n’a pas non plus maîtrisé cette approche, selon Guillaume Ancel, un ancien officier militaire français, ce qui a conduit à l’impasse actuelle.
Les soldats ukrainiens qui suivent une formation dans tout l’Occident apprennent aujourd’hui ces compétences complexes.
Alors que la formation débute, l’ambiance est morose au siège du CENTAC.
Lors d’un point de situation, les officiers annoncent que l’ennemi a réussi à détruire des véhicules blindés, laissant les stagiaires se battre pour la mission avec moins d’équipement.
L’exercice final dure 96 heures. Les soldats dorment en moyenne quatre heures par nuit, généralement dans des véhicules militaires inconfortables. Ils doivent se déplacer toutes les cinq minutes ou faire face à de (fausses) explosions.
« Si leur réaction est inappropriée, il y a une pénalité », explique le colonel Axel Denis. « Il s’agit d’une confrontation physique, mais surtout d’un désir de durer, de se battre, de dominer.
Les stagiaires s’engagent dans la guerre électronique, font face aux défis de la logistique et des menaces chimiques, et doivent prendre des décisions à fort enjeu alors qu’ils manquent de sommeil.
Les soldats apprennent également à travailler avec des cartes plutôt qu’avec des ordinateurs et des téléphones – dans ce que l’on appelle le « mode dégradé » – afin d’être préparés à des situations sur le champ de bataille où les réseaux sont brouillés par leurs adversaires.
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À une époque où tout le monde est constamment hyperconnecté, les formateurs du CENTAC veulent que les troupes soient conscientes des risques liés au fait d’être en ligne. « Les smartphones et les réseaux sociaux sont une véritable menace pour les soldats », explique le lieutenant-colonel Vincent. Les forces ennemies disposent d’outils pour détecter les signaux et tirent des coups d’artillerie sur des sites révélés ; un capitaine a perdu toute son équipe à cause d’un smartphone. Une fois l’entraînement terminé, les soldats recevront une évaluation de leurs performances et une note sur une échelle de 1 à 5. « Nous n’avons jamais donné un cinq », a déclaré le lieutenant-colonel Vincent. Comme le dit la devise de la Légion étrangère française, « entraînement difficile, guerre facile », a-t-il ajouté.
Toute cette affaire n’a aucun sens. Une guerre moderne est la combinaison de la production industrielle et de la volonté de mourir pour la victoire. La base militaro-industrielle française est dérisoire et la volonté des Français de mourir en masse pour une « victoire » en Ukraine est très exactement de zéro.
Ces officiers ne doivent se faire aucune illusion sur l’utilité de leurs 25,000 hommes dans une guerre de cette ampleur. Par ailleurs, cette histoire de maîtrise du « combat interarmes » n’a aucune utilité sans la masse. Manifestement, Macron veut investir, mais de manière ciblée, pour constituer l’avant-garde potentielle d’une offensive ukrainienne dans un secteur du front que cette division devrait percer.
Ce mégalomane rêve de pouvoir s’asseoir à la table des négociations, moyennant un ticket d’entrée de quelques milliers de cadavres français. Cette division a juste la taille de l’investissement nécessaire à ses projets.
Personne n’entre dans une guerre avec si peu de profondeur dans les moyens, le personnel, la mobilisation. Si Macron a de la chance, ça se terminera au mieux comme l’expédition du Mexique.
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 5
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Bonjour à tous !
Bon mois des fiertés à mes fellows LGBTQ+ ! J’espère que votre mois de juin est rayonnant de jolies choses.
Après ce préambule coloré, reprenons la lecture de Tara Duncan. Dans le chapitre précédent, Moineau annonçait à Tara son mariage prochain (et non voulu) avec Jeremy, Magister empoisonnait Lisbeth pour qu’elle soit infertile et Mourmur, mon antidépresseur de ces bouquins, faisait son apparition en manquant se faire assassiner.
Le chapitre d’aujourd’hui s’intitule « Sang de vampyre, attends-toi au pire  (Vieux dicton AutreMondien) ». Je sais pas pourquoi « vampyr » est orthographié différemment ici, peut-être qu’ils ont laissé tomber le « e » au fil des siècles.
« Magister vacilla et finit par poser ses fesses poilues par terre. Il grogna lorsqu’il se coinça la queue. Il oubliait tout le temps qu’il en avait une et avait découvert à quel point c’était désagréable de se la faire pincer dans une porte ou de s’asseoir dessus de travers.
Selenba le regardait avec un sourire en coin. La magnifique et glaciale vampyr aux yeux rouges et aux longs cheveux d’un blanc d’os, sanglée dans son uniforme de cuir pourpre, s’amusait beaucoup. Tant, que Magister se disait qu’il allait la sortir de la pièce avant de la transformer en boue sanglante avec des petits morceaux de cuir rouge un peu partout, parce qu’il avait encore besoin d’elle. »
« *voix de commentatrice de sport toulousaine* Aïe aïe aïe, une intro presque passable de chapitre, mais qu’est-ce qu’il s’est passé, mon bon Jean-Paul ?
- Eh oui, Louise-Bernarde, c’est une grosse erreur de la princesse française Sophie Audoin-Mamikonian, un grand dérapage dans cette dernière phrase, qui nous cale de la virgule tous azimuts !
- Et ce n’est pas tout, deux lectures, je dis bien deux lectures nécessaires pour comprendre que Magister ne compte pas sortir sa seconde de la pièce POUR la transformer en carpaccio, mais bien POUR ÉVITER de le faire !
- La saison me semble très mal partie, Louise-Bernarde. Mais pour voir le bon côté des choses, finalement, ne peut-on pas se dire qu’on a vu pour la première fois un « Tant » suivi d’une virgule dans une phrase ? Ça n’était pas arrivé depuis 1928, mais quel dommage qu’on ne sache pas du tout à quoi ce « tant » fait écho avant une deuxième lecture !
- C’est la vida loca, Jean-Paul ! »
Je vais vraiment finir par faire mon top des intros les plus éclatées de ce tome.
Bref, Magister galère donc sous sa forme de loup-garou. Dans un paragraphe sur le développement de ses sens d’odorat et de vue, il remarque que Selenba n’a pas trop l’air d’apprécier sa transformation.
« Y aurait-il un vieil antagonisme entre les vampyrs et les loups, dont il ne serait pas au courant ? Ce qui lui semblait curieux, vu que les loups-garous avaient été créés par la Reine Rouge et étaient restés prisonniers du Continent Interdit depuis des centaines d’années. Alors pour quelle étrange raison avait-il le sentiment que Selenba avait déjà rencontré des loups-garous et s’en méfiait ? »
Voyant qu’il semble s’interroger, elle lui parle des changelins, qui ont réussi à infiltrer les vampyrs grâce à leurs capacités de métamorphe. Selenba semble les tenir responsable du fait que les vampyrs n’essaient plus de conquérir la planète.
Je tiens à dire qu’avec ce résumé, j’essaie de vous épargner des formulations extrêmement moches qui ont demandé à être relues deux fois.
Mais en tout cas, ça m’interroge. La changeline que possède Tara fait-elle partie de ce peuple ? On n’a jamais entendu parler de cette espèce à ma connaissance. Je me demande si l’experte en relooking de la blonde à mèche blanche sera développée, et si Selenba l’a remarquée avant, puisque ça n’a jamais été mentionné.
En tout cas, la changeline de Tara n’est pas évoquée dans ce chapitre.
Magister se dit que ce serait bien pratique de pouvoir se changer en ce qu’il veut sans avoir à utiliser de magie. À mon avis, il faudrait déjà qu’il révise ses talents d’orateur, parce que la dernière fois qu’il a infiltré le palais d’Omois sous couverture, c’était assez ridicule. Pour rappel, il s’était transformé en elfe guerrière pour discuter avec un ministre raciste (bravo champion, super idée) et s’était fait draguer par un elfe qu’il avait assassiné dans des chiottes.
Selenba réagit mal à l’éventualité que Magister devienne changelin :
« — Non, fit-elle froidement, certainement pas.
S’il avait eu un sourcil, le loup l’aurait sans doute haussé.
— Non ?
— Bien qu’étant un paria aux yeux de mes semblables, je reste une vampyr, même si je me nourris de sang humain interdit. Et il y a quelque chose que nous nous sommes juré de faire, quelle que soit notre position ou notre situation.
— Laquelle ? demanda le loup […]
— Éliminer les changelins. Dès que nous en voyons un, nous le détruisons. Si vous vous transformez en changelin, Sombre Seigneur, je n’hésiterai pas.
Elle fixa son regard sanglant sur le loup et termina.
— Je vous tuerai »
Lol.
1/ Déjà, commence par éliminer la changeline notoire qu’il y a autour du cou de Tara depuis six tomes, peut-être ? Non parce que je sais que le machin a l’air moyennement vivant, mais quand même. Tout le monde l’appelle « la changeline » et elle a sa propre conscience.
Après, vous me direz, vu qu’ils arrivent pas à tuer Tara elle-même, viser sa relookeuse sonne compliqué.
2/ Je vois l’intention derrière l’affirmation de Selena. Créer une tension entre un méchant et son second, et un lieu de mésentente, pour étoffer Selenba, ça peut être intéressant.
Le truc, c’est que ça me paraît bizarre. Ils bossent ensemble sur les mêmes objectifs depuis longtemps, il y a quand même une différence entre Magister, dont Selenba connaît la personnalité et les objectifs, et les changelins qui ont infiltré les vampyrs, non ? Elle sert avec dévouement le même type depuis dix plombes, pourquoi vouloir le tuer pour des raisons de transformation ? Il ne parle pas de s’allier avec les changelins, mais d’utiliser leur pouvoir pour mener à bien ses desseins, sur lesquels ils bossent tous les deux, y a quand même une différence !
M’enfin bon. Ça reste intéressant de voir Selenba faire semblant d’être développée, ne décourageons pas l’intention.
« Menacer Magister n’était pas une bonne façon d’allonger son espérance de vie. Du coup, les gens évitaient.(Quitte à pinailler : je trouve ça vraiment mochouille, les expressions comme « vu que » ou « du coup ». Ça donne un ton très juvénile à l’écriture) Le loup en fut si surpris qu’il s’emmêla les pattes, bascula en avant et atterrit sur la truffe avec un glapissement de douleur. »
Mais Magister, tu es cringe.
Magister se retransforme en humain, prend le visage de Selenba entre ses mains et lui demande si elle est certaine qu’elle le tuerait. Il finit par la lâcher, satisfait qu’elle ne se contredise pas.
Selenba reçoit ensuite un appel l’informant que la tentative d’assassinat sur Mourmur a échoué.
Ils sont donc responsables de cette tentative, rien de surprenant jusque-là puisque c’est eux qui sont à l’origine de l’empoisonnement de Lisbeth.
« Elle remit sa boule de cristal dans la poche de sa combinaison moulante en cuir de spalendital teinté de rouge. (pardon mais j’imagine le gros renflement de la boule de cristal sur sa combi moulante et je ricane)
— Tu as fini ? demanda aimablement Magister.
— Oui, répondit-elle, encore contrariée.
— Bien.
Il la frappa.
Avec une telle force qu’elle vola à travers la pièce pour s’écraser sur l’un des murs gris en pierre Masksort de la forteresse.
Au moment où sa tête heurta les pierres, elle eut comme une illumination.
Tara Duncan ne devait pas mourir. Ou plutôt si, mais pas avant d’avoir fait quelque chose. Alors qu’elle glissait le long du mur pour s’affaler en un petit tas, le sang coulant de sa tête blessée, elle pensa aussi à une autre personne. Qui allait, elle aussi, lui rendre un petit service. (Est-ce que tu peux faire du teasing encore plus subtil que ça, je me le demande)
— Hum, fit Magister en s’approchant souplement, un peu ennuyé. Il va falloir que j’apprenne à doser ma nouvelle force ou les recrues ne vont pas durer très longtemps. Décidément, la mère de Tara, ma douce Selena (Merci Magister de rappeler à voix haute qui est ce personnage, c’est vrai qu’on avait tous oublié. En plus la formulation est tellement naturelle) m’a rendu un merveilleux service. Je me demande si elle le regrette là où elle est. Et ce qu’elle fera lorsque je la rejoindrai. Parce que je la rejoindrai, un jour, c’est sûr. »
Gros creep.
Bref, Magister nous rappelle qu’il est très méchant en corrigeant sa seconde. Ce qui n’était pas vraiment nécessaire, puisqu’une page avant, il disait qu’il appréciait la constance de Selenba dans ses menaces et qu’il ne se transformerait pas en changelin de toute façon.
C’est, euh… ouais, particulier, dirons-nous. En fait, pris seul, le passage pourrait marcher ; mais le problème, c’est que peu de temps avant, Magister avait droit à une scène ridicule où il se casse la gueule sur sa propre queue. Le ton passe trop du coq à l’âne, ça fait un effet étrange.
Sur ces entrefaites, Magister demande des nouvelles de Lisbeth :
« — Elle a eu sa dose habituelle de mon sang, répondit [Selenba] lentement, tentant de maîtriser les bruits de cloche dans sa tête. Mais j’ai appris par deux laborantins que Tara Duncan avait fait venir Mourmur Duncan afin d’étudier la raison pour laquelle l’Impératrice est stérile. Je n’aime pas du tout ce que j’ai appris sur ce vieux fou. Il paraît génialement bizarre et désagréablement compétent (*rolleyes*) J’ai donc organisé ce qu’il faut pour le faire disparaître avant qu’il ne trouve ce qui se passe.
Elle ne précisa pas que l’assassinat avait échoué pour l’instant. Tant que les assassins ne revenaient pas vers elle afin d’avouer leur échec, il restait une petite chance. Inutile d’énerver Magister avec ces détails.
— Parfait. Il ne faut pas que les gens se rendent compte de ce que nous préparons.
Selenba n’en avait en fait aucune idée. Autant Magister dévoilait plutôt volontiers ses plans, autant la vampyr ne savait absolument pas pourquoi il empoisonnait l’Impératrice d’Omois depuis des années. La seule fois où elle avait osé poser la question, il l’avait fait fouetter pour son insolence (depuis quand la relation Selena-Magister a autant de relents SM ??? J’ai loupé des fanfics ?). Depuis, elle avait appris à éviter le sujet »
Selenba semble donc intriguée, car elle ignore pourquoi Magister est aussi déterminé à empoisonner Lisbeth tout en ouvrant la possibilité qu’elle ait des enfants. Elle en vient à songer à son propre désir d’avoir un enfant, depuis qu’elle a rencontré la jeune Selena, et elle se demande comment elle pourrait en avoir un.
Allez, on l’aide : ça commence par « a », ça finit par « doption ».
C’est ainsi que le chapitre se termine. Celui-là, comme promis, était très court (et avec très peu de matière). On va dire que ça équilibre la longueur de la critique précédente.
J’espère que la lecture vous aura quand même plu ! Le prochain chapitre se concentrera sur Lisbeth.
Bonne journée/soirée !
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dooareyastudy · 10 months
Note
Coucou, quel est ton avis sur les activistes corses/les plasticages en corse ? Et l’article récemment qui qualifie leur acte de terrorisme ? Je ne suis pas corse mais honnêtement j’ai du mal à concevoir cela comment étant du terrorisme.., peux-tu m’expliquer en bref quelle est la problématique ? Pourquoi et depuis qd cet activisme existe ?
Petit avertissement : ceci n’est que mon avis, fondées sur mes connaissances limitées sur la question et peut-être un avis biaisé du fait d’avoir vécu en Corse et d’aujourd’hui voir les choses depuis le continent.
Un peu de contexte historique
Pour un peu de contexte, la Corse a longtemps été sous domination génoise. Il y a eu une révolte à partir des années 1730, soit peu de temps avant la Révolution française, contre Gênes qui refuse l’indépendance de l’île. Pour y faire face, Gênes va obtenir l’appui de puissances européennes, en particulier de la France : les deux vont peu à peu se mettre d’accord pour transférer le gouvernement et l’administration de l'île aux Français.
A partir de 1755, l’île commence à se doter d'une constitution (c’est le début de l’ère Pasquale Paoli) mais la France refuse de reconnaître la Corse comme République indépendante (on est en 1768, donc la France est toujours un royaume). Le 9 mai 1769, les troupes corses finissent par tomber devant celles françaises durant la bataille de Ponte Novu.
A partir de là, la Corse devient française et une sévère répression commence. Pourtant, cela n’empêche pas qu’en 1789, les Corses, par leurs cahiers de doléances et leurs représentants envoyés devant l’Assemblée constituante, réclament le rattachement de l’île à ce qui est encore le royaume de France.
Au regard de ce bref rappel historique, on peut dire que l’histoire de la Corse est depuis longtemps marquées par des troubles politiques et surtout par cette volonté d'indépendance. Le paradoxe apparent est que l'île apparaît à la fois tentée par l’indépendance mais ne semble jamais prête à aller jusqu’au bout. C’est peut-être exagéré de ma part d’y voir un thème récurrent car la situation n’a aujourd’hui plus rien à voir : je reconnais que la comparaison est peut-être fallacieuse. Toutefois, avec les précautions nécessaires, je pense que le rappel historique reste éclairant : si la volonté d’auto-détermination est toujours présente, les risques de l’indépendance apparaissent très fortement, ce qui peut venir tempérer la position des militants nationalistes ou freiner leur action. Le paradoxe n'est donc qu'une apparence.
Le mouvement nationaliste corse contemporain
On fait un grand écart temporel et on passe à la période contemporaine (passant donc sur des événements importants pour l'histoire de l'île qui permettraient certainement de mieux saisir les événements actuels), durant laquelle l’île connaît des mutations économiques importantes. On cherche alors à développer l’agriculture et le tourisme, ce qui commencera réellement vers la fin des années 50. La Corse va aussi être touchée par la décolonisation, notamment avec l’octroi de terres aux Pieds-noirs rapatriés d’Algérie.
La période est marquée par l'émergence de plusieurs mouvements politiques. Par exemple, il y a eu un mouvement régionaliste non violent pour protester contre le coût de la vie et une crainte de désertification de l’île dès la fin des années 50 / début des années 60. La demande consiste finalement en une meilleure intégration au tissu économique français, plutôt qu’une séparation vis-à-vis du continent.
Les choses changent de visage avec ce qu’on appelle les événements d’Aleria, en 1975. A l’origine des tensions : la répartition des terres agricoles corses en faveur des rapatriés d’Algérie et au détriment des locaux (sur fond de soupçons de fraude et de pratique déloyale dans le milieu viticole). C’est un contexte de forte tension, car le gouvernement français répond quasi immédiatement par la violence. C’est à partir de ce moment – à ma connaissance – que le mouvement nationaliste corse prend la forme sous laquelle on le connaît aujourd'hui, c'est-à-dire une tournure plus violente (avec notamment l’attentat de l’aéroport d’Ajaccio en 1981). Quant à leur discours politique, j’avoue ne jamais l’avoir bien saisi au-delà des revendications d’autonomie et d’indépendance : est-ce qu’on peut les qualifier de gauche ? De droite ? Je n’arrive pas trop à saisir le mouvement par ces catégories-ci.
En parallèle, les autorités françaises engagent tout un processus politique et institutionnel pour adapter le statut de l’île en réponse à cette violence. Plusieurs propositions sont faites et mises en œuvre en faveur de la décentralisation, sans que cela ne satisfasse réellement les nationalistes : les violences continuent, et connaissent leur apogée avec l’assassinat du préfet Erignac, en 1998. C’est une drôle d’époque car on sait que les autorités, plutôt que de tempérer les choses, en rajoutent une couche (le préfet qui remplace Erignac est connu pour avoir fait incendier des paillotes sur la plage, en guise de représailles).
Le mouvement nationaliste est aussi marqué par des dissensions, donc des scissions et des réunions. C’est difficile pour moi de le saisir dans sa complexité car c’est un mouvement clandestin, qui fait partie de l’historie contemporaine donc on a finalement peu de recul dessus et ça touche et implique des gens qui sont encore en vie, donc qui n’en parlent pas de la même manière que si c’était dans le passé.
Les violences ont continué tout au long des années 2000 et 2010, avec une intensité décroissante. Il y a eu un dépôt des armes par le FLNC dès 2014, mais plusieurs actions ont été menées par des gens s’en revendiquant par la suite. Puis, en 2021, c’est la résurgence qui a défrayé les médias nationaux suite à l’assassinat d’Yvan Colonna. Malgré une menace de reprise de service du FLNC et quelques communiqués, c’est d’un nouveau groupe dont on entend aujourd’hui beaucoup parler : la GCC (en français, la jeunesse clandestine corse).
Est-ce que le nationalisme corse peut être qualifié de terrorisme ?
Est-ce qu’on peut qualifier les attentes, les actes de destruction et autres actions politiques des ces mouvements clandestins de « terrorisme » ? Le Larousse définit le terrorisme comme un « [e]nsemble d’actes de violence (attentats, prises d’otages, etc.) commis par une organisation ou un individu pour créer un climat d’insécurité, pour exercer un chantage sur un gouvernement, pour satisfaire une haine à l'égard d’une communauté, d’un pays, d’un système. ».
C’est une définition assez large, à mon avis, pour qu’on puisse y inclure l’action clandestine corse : on a bien des actes de violence (pour les libéraux, l’atteinte au droit de propriété est une violence – je rappelle que notre constitution qualifie le droit de propriété de « sacré »), on a bien eu la volonté de créer un climat d’insécurité (des actions de nuit, coordonnées pour frapper dans différents lieux en même temps…) et la volonté d’exercer peut-être pas un chantage mais au moins une pression sur les autorités françaises afin d’obtenir quelque chose.
Toute tentative de renversement d’un système s’appuyant (en partie ou en totalité) sur des modes d’action violents pourra être qualifié de terroriste. Tout déferlement de violence d’un groupe vis-à-vis d’un autre, pour de pures raisons racistes par exemple pourra aussi être qualifié de terrorisme. Mon avis est donc que la qualification de « terrorisme » est peu pertinente pour réellement saisir un mouvement dans ce qui fait sa spécificité.
Maintenant, rien de surprenant à ce que les autorités françaises qualifient les récentes actions violentes des nationalistes corses de « terrorisme ». Cela s’inscrit parfaitement dans ce climat de durcissement (ça devient presque un euphémisme) de la répression envers toute forme de contestation (violente ou non) de l’ordre établi, que ce soit les nationalistes corses, les militants écologies ou les jeunes de banlieue. A mon avis, il ne faut pas chercher très loin : on a assisté au repli de l’État social sur ses prérogatives régaliennes, tout le social étant démantelé et refourgué à bon prix au privé. L’État mobilise donc à outrance le peu qui lui reste pour continuer d’exister mais surtout, pour s’assurer que le système socio-économique actuel reste à flots (alors même qu’il connaît des crises sans précédents). Quelles sont ces fonctions régaliennes ?
1° Assurer l’ordre extérieur (on pourrait analyser l’attitude des États européens face à la guerre en Ukraine pour l’illustrer, mais je n’ai ni le temps, ni les compétences pour le faire de manière pertinente) ;
2° Assurer l’ordre intérieur (cf. le maintien de l’ordre quasi criminel pendant les manifestations, et ce depuis quelques années maintenant) ;
3° Fixer les règles de droit et rendre la justice (ici, on peut déplorer une inflation législative particulièrement contre-productive et illusoire, sans même entrer dans le détail de comment l’État instrumentalise la justice pénale pour remplir ses objectifs liés à sa fonction 2°).
En guise de conclusion
Pour conclure, l’attitude de l’État français face aux mouvements nationalistes corses me semble tout à fait cohérente avec son attitude envers les mouvements de contestation récents en général. Du point de vue des autorités françaises, je n’ai pas de mal à admettre que les actions de ce mouvement puissent être vues comme du terrorisme. La question reste celle de savoir si on adhère au mouvement, c’est-à-dire à la fois à ses méthodes et à ses objectifs politiques, à son discours. Ayant quitté la Corse jeune et depuis un moment, j’avoue avoir une vue partielle du mouvement en tant que mouvement politique, donc j’éviterai de me prononcer sur cette dernière question de manière définitive.
Si quelqu’un sera parvenu jusqu’au bout de ce pavé, je le remercie chaleureusement ! Je réitère l'avertissement du début : j'ai des connaissances limitées sur la question, ça fait longtemps maintenant que je n'habite plus en Corse ce qui peut aussi impliquer des biais dans ma façon d'approcher cette question. Et surtout, je ne prétends pas fournir des réponses toutes faites sur ce qu'il faudrait penser ou ne pas penser !
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duxvonzazer · 1 year
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Contrairement à ce qui est parfois dit ou écrit, les programmes scolaires sont ambitieux (à tout le moins ceux du lycée, que je connais et que je pratique) et ne font pas l’impasse, comme certains conservateurs se plaisent à le répéter, sur les figures importantes de l’histoire française. J’aurais même tendance à dire qu’ils sont trop ambitieux pour les élèves auxquels nous avons affaire. Il faut bien comprendre que les trois quarts des élèves qui entrent maintenant en Seconde ne disposent pas des minima culturels nécessaires à leur insertion dans notre civilisation. Concrètement, un nouveau lycéen sur deux est incapable de placer correctement les continents sur un planisphère (pour ne rien dire des connaissances relatives à la géographie de la France) quand les neuf dixièmes n’ont quasiment aucune culture historique antérieure à 1939. Nombre d’entre eux, et je pèse vraiment les mots que je suis en train d’écrire, peuvent être considérés comme quasi analphabètes. Comment pourrait-il en être autrement, lorsque l’on sait que la lecture est très imparfaitement maîtrisée par près de la moitié des  nouveaux collégiens ?
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latribune · 3 months
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entomoblog · 4 months
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De nouvelles espèces d’insectes découvertes en Corse
See on Scoop.it - EntomoNews
Mouches, guêpes, papillons, mille-pattes… les insectes et autres arthropodes découverts au cours d’une récente campagne d’exploration scientifique «de grande ampleur» permettront une meilleure connaissance des invertébrés.
  par LIBERATION et AFP
publié aujourd'hui à 18h00
  "Douze nouvelles espèces d’arthropodes terrestres, essentiellement des insectes, qui n’avaient encore jamais été inventoriées par les scientifiques, viennent d’être découvertes en Corse, a annoncé vendredi le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN). Dans le cadre d’un programme d’exploration de la biodiversité terrestre et maritime appelé «La Planète Revisitée», conduit de 2019 à 2021 par le MNHN, en partenariat avec la Collectivité de Corse et l’Agence française pour la biodiversité, 43 scientifiques académiques et naturalistes ont recensé au total plus de 3 900 espèces d’insectes et autres arthropodes, sur une vingtaine de sites de l’île de Beauté.
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1er nov. 2023 (abonnés)
  La nouvelle moisson comprend huit mouches, deux guêpes, un papillon et un mille-pattes, détaille Julien Touroult, directeur du centre d’expertise et de données sur le patrimoine naturel «PatriNat», et coordinateur du volet terrestre du programme d’exploration scientifique. «Certaines de ces espèces ne sont pas très rares, elles n’étaient juste pas étudiées. On peut les retrouver partout en Corse», explique l’entomologiste du MNHN, à l’instar du Sphinx du pin de Corse, grand papillon d’apparence très proche de ses voisins du continent.
«L’île a été moins étudiée que le continent européen»
Ces découvertes ont été réalisées dans les montagnes et les marais du littoral de l’île, en combinant des «études morphologiques, des techniques modernes de séquençage d’ADN et la pose de pièges d’interception qui capturent tous les insectes», détaille le chercheur. Dans certains groupes peu étudiés, le défi était de réussir à les collecter, les trier et les observer en mobilisant les meilleurs experts d’Europe. C’est le cas des diptères (mouches), pour lesquels huit espèces nouvelles pour la science et 70 premiers signalements en Corse ont été publiés.
  En tout, quelque 148 espèces d’insectes «déjà connues ailleurs» sont signalées pour la première fois sur l’île. «On est certains qu’elles existaient depuis très longtemps en Corse. L’île héberge des espèces particulières mais a été moins étudiée que le continent européen», d’où cette campagne d’exploration scientifique «de grande ampleur», souligne Julien Touroult, dont les résultats détaillés sont à retrouver dans les pages du Bulletin de la Société entomologique de France publié ce vendredi.
  Les scientifiques et naturalistes ont produit plus de 31 000 données d’observation au cours de l’opération, qui «permettront une meilleure connaissance des invertébrés pour orienter la gestion des milieux naturels», souligne le Muséum. Selon l’inventaire national du patrimoine naturel en 2023, 10% (202 456 sur 2 106 030) des espèces décrites dans le monde sont présentes en France."
  La Planète Revisitée en Corse 2019-2021 : un grand inventaire de la biodiversité négligée dans une île méditerranéenne - Bulletin de la Société entomologique de France, 15.12.2023 https://lasef.org/wp-content/uploads/BSEF/128-4/2285_Touroult_et_al.pdf
  [Image] Près des aiguilles de Bavella, en Corse-du-Sud. (Michel Cavalier/Biosphoto. AFP)
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canterai · 30 days
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Si ama solo ciò che l'altro è oggi.
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lonesomemao · 5 months
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un monde fou va me quitter
ATOS
Géant informatique français
Deux députés de LR
Deux du PS
Demandent à ce que ce soit nationalisé
Au titre de la souveraineté stratégique française
On arrête donc les lobbies privés
Mais attention le souverainisme
Ne doit primer un continent nous ayant intégrés
Et puis ça suffit
Un ersatz libéral Amérique
Kim ne doit pas être de Corée du Nord
The World Schick
Et encore et puis
Brigitte Macron a dit
La République doit être un bloc
Samedi 21 octobre 2023
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corydon8 · 5 months
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LE CAPITAINE KID
PIRATE
On ne s’accorde point sur la raison qui fit donner à ce pirate le nom du chevreau (Kid). L’acte par lequel Guillaume III, roi d’Angleterre, l’investit de sa commission sur la galère L’Aventure, en 1695, commence par les mots : « À notre féal et bien-aimé capitaine William Kid, commandant, etc. Salut. » Mais il est certain que, dès lors, c’était un nom de guerre. Les uns disent qu’il avait coutume, étant élégant et raffiné, de porter toujours, au combat et à la manœuvre, de délicats gants de chevreau à revers de dentelle de Flandres ; d’autres assurent que dans ses pires tueries, il s’écriait : « Moi qui suis doux et bon comme un chevreau nouveau-né » ; d’autres encore prétendent qu’il enfermait l’or et les joyaux dans des sacs très souples, faits de peau de jeune chèvre, et que l’usage lui en vint du jour où il pilla un vaisseau chargé de vif-argent dont il emplit mille poches de cuir, qui sont encore enterrées au flanc d’une petite colline dans les îles Barbades. Il suffit de savoir que son pavillon de soie noire était brodé d’une tête de mort et d’une tête de chevreau, et que son cachet était gravé de même. Ceux qui cherchent les nombreux trésors qu’il cacha sur les côtes des continents d’Asie et d’Amérique, font marcher devant eux un petit chevreau noir, qui doit gémir à l’endroit où le capitaine enfouit son butin ; mais aucun n’a réussi. Barbe-Noire lui-même, qui avait été renseigné par un ancien matelot de Kid, Gabriel Loff, ne trouva dans les dunes, sur lesquelles est bâti aujourd’hui Fort Providence, que des gouttes éparses de vif-argent suintant à travers les sables. Et toutes ces fouilles sont inutiles, car le capitaine Kid déclara que ses cachettes resteraient éternellement inconnues à cause de « l’homme au baquet sanglant ». Kid, en effet, fut hanté par cet homme pendant toute sa vie, et les trésors de Kid sont hantés et défendus par lui depuis sa mort.
Lord Bellamont, gouverneur des Barbades, irrité par l’énorme butin des pirates dans les Indes Occidentales, équipa la galère l’Aventure, et obtint du roi, pour le capitaine Kid, la commission de commandant. Depuis longtemps Kid était jaloux du fameux Ireland, qui pillait tous les convois ; il promit à lord Bellamont de prendre sa chaloupe et de le ramener avec ses compagnons pour les faire exécuter. L’Aventure portait trente canons et cent cinquante hommes. D’abord Kid toucha Madère et s’y fournit de vin ; puis Bonavist, pour y embarquer du sel ; enfin, Saint-Iago, où il s’approvisionna complètement. Et de là il fit voile vers l’entrée de la Mer Rouge, où, dans le Golfe Persique, il y a un endroit d’une petite île qui se nomme la Clef de Bab.
C’est là que le capitaine Kid réunit ses compagnons et leur fit hisser le pavillon noir à tête de mort. Ils jurèrent tous, sur la hache, obéissance absolue aux règlements des pirates. Chaque homme avait droit au vote, et titre égal aux provisions fraîches et liqueurs fortes. Les jeux de cartes et de dés étaient interdits. Les lumières et chandelles devaient être éteintes à huit heures du soir. Si un homme voulait boire plus tard, il buvait sur le pont, dans la nuit, à ciel ouvert. La compagnie ne recevrait ni femme ni jeune garçon. Celui qui en introduirait sous déguisement serait puni de mort. Les canons, pistolets et coutelas devaient être entretenus et astiqués. Les querelles se videraient à terre, au sabre et au pistolet. Le capitaine et le quartier-maître auraient droit à deux parts ; le maître, le bosseman et le canonnier, à une et demie ; les autres officiers à une un quart. Repos pour les musiciens le jour du Sabbat.
Le premier navire qu’ils rencontrèrent était hollandais, commandé par le Schipper Mitchel. Kid hissa le pavillon français et donna la chasse. Le navire montra aussitôt les couleurs françaises ; sur quoi le pirate héla en français. Le Schipper avait un Français à bord, qui répondit. Kid lui demanda s’il avait un passe-port. Le Français dit que oui : « Eh bien, par Dieu, répondit Kid, en vertu de votre passe-port, je vous prends pour capitaine de ce navire. » Et aussitôt, il le fit pendre à la vergue. Puis il fit venir les Hollandais un à un. Il les interrogea, et, feignant de ne point entendre le flamand, ordonna pour chaque prisonnier : « Français — la planche ! » On attacha une planche au bout-dehors. Tous les Hollandais coururent dessus, nus, devant la pointe du coutelas du bosseman, et sautèrent dans la mer.
À cet instant, le canonnier du capitaine Kid, Moor, éleva la voix : « Capitaine, cria-t-il, pourquoi tuez-vous ces hommes ? » Moor était ivre. Le capitaine se retourna, et, saisissant un baquet, le lui asséna sur la tête. Moor tomba, le crâne fendu. Le capitaine Kid fit laver le baquet, auquel les cheveux s’étaient collés, avec du sang caillé. Aucun homme de l’équipage ne voulut plus y tremper le faubert. On laissa le baquet attaché au bastingage.
De ce jour, le capitaine Kid fut hanté par l’homme au baquet. Quand il prit le vaisseau maure Queda, monté par des Indous et des Arméniens, avec dix mille livres d’or, au partage du butin l’homme au baquet sanglant était assis sur les ducats. Kid le vit bien et jura. Il descendit à sa cabine et vida une tasse de bombou. Puis, de retour sur le pont, il fit jeter l’ancien baquet à la mer. À l’abordage du riche vaisseau marchand le Mocco, on ne trouva pas de quoi mesurer les parts de poudre d’or du capitaine. « Plein un baquet » dit une voix derrière l’épaule de Kid. Il trancha l’air de son coutelas et essuya ses lèvres, qui écumaient. Puis il fit pendre les Arméniens. Les hommes de l’équipage semblaient n’avoir rien entendu. Lorsque Kid attaqua l’Hirondelle, il s’étendit sur sa couchette après le partage. Quand il se réveilla, il se sentit trempé de sueur, et appela un matelot pour lui demander de quoi se laver. L’homme lui apporta de l’eau dans une cuvette d’étain. Kid le regarda fixement et hurla : « Est-ce là te conduire en gentilhomme de fortune ? Misérable ! tu m’apportes un baquet plein de sang ! » Le matelot s’enfuit. Kid le fit débarquer et abandonner marron, avec un fusil, une bouteille de poudre et une bouteille d’eau. Il n’eut point d’autre raison pour enterrer son butin en différents lieux solitaires, parmi les sables, que la persuasion où il était que toutes les nuits le canonnier assassiné venait vider la soute à or avec son baquet pour jeter les richesses à la mer.
Kid se fit prendre au large de New-York. Lord Bellamont l’envoya à Londres. Il fut condamné à la potence. On le pendit sur le quai de l’Exécution, avec son habit rouge et ses gants. Au moment où le bourreau lui enfonça sur les yeux le bonnet noir, le capitaine Kid se débattit et cria : « Sacredieu ! je savais bien qu’il me mettrait son baquet sur la tête ! » Le cadavre noirci resta accroché dans les chaînes pendant plus de vingt ans.
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timriva-blog · 6 months
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Jean-Martial Kouamé, linguiste : « De manière générale, la langue française se porte très bien en Afrique »
Selon les statistiques, les deux tiers des locuteurs de français se trouvent aujourd’hui en Afrique. Et c’est sur le continent que sa pratique connaît la plus grande progression. Mais elle est aussi au cœur d’enjeux historiques, politiques et sociaux. Quel avenir pour la langue de Molière ? Dernier volet de notre série sur l’état de la francophonie en Afrique.  Le français a été choisi comme…
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nordiamus · 6 months
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Les Écoles de Magie
Bien qu’il existe de nombreuses écoles de magie à travers le monde de nos jours, 12 d’entre elles ont un status particulier : ce sont les Grandes Écoles, les plus vieilles et prestigieuses écoles de magie, dont l'histoire est intrinsèquement liée à l'Histoire de la Magie.
Septivium Ar Magica
fondée en 798 AD en France C’est la toute première école de magie au monde, toujours à la pointe de l’innovation académique et adapte des enchantements.
Alexándreia Skholès
fondée en 799 AD à Alexandrie C’est autour de cette école que naquit le premier quartier magique au monde, qui mènera éventuellement aux Districts Magiques tels qu’ils existaient après l’Acte du SMP.
Academia Altus Magia (renommée Academia Al’Magia)
fondée en 812 AD en Italie En compétition constante avec Septivium, Al’Magia est une école très fière de son passé.
Avalon Tor Ealdor Scol (aussi appelée Avalon School of Magic)
fondée en 903 AD en Cornouailles C’est de cette école que viennent nombre des légendes médiévales sur l’isle d’Avalon. Elle forme d’excellents magus météorologiste et est l’école qui a gardé le plus de connaissances anciennes en rituels et magies antiques.
Mahoujutsu no Gakua (aussi appelée Mahouha)
fondée en 934 AD au Japon C’est un DaiYoukai tengu revenu d’Europe qui su voir le potentiel des écoles magiques, et créa la première école réservée aux Youkai. L’école s’est démocratisée aux autres espèces magiques en 1486. De nos jours, c’est une école à la pointe de la technomagie, et la seule pour l’heure à proposer une formation aux adeptes sacrés.
Lóng Mofa Xuē
fondée en 942 AD au Sichuan C’est un DaiYoukai dragon revenant d’une mission diplomatique au Japon qui importa l’idée d’une école dans l’Empire du Milieu. Le côté obsessionnel des dragons envers leurs passions fait qu’il s’agit depuis les premières heures de l’école la mieux protégée et dissimulée au monde, inaccessible sans ailes ni magie.
Margr Harfn (aussi apelée Ravn Skole)
fondée en 1275 AD en Laponie L’École du corbeau est la plus petite des Grandes Écoles, et la dernière fondée en Europe. Elle est unique dans sa grande expertise à la fois en Maléfices et en Soins.
Case del Ilusión
fondée en 1517 AD dans le Golfe du Mexique La case del Ilusión a cela d’unique qu’elle a été fondée sur une ile jamais découverte par les humains, les magus ayant dissimulé tout un pan des Caraïbes, y créant la seule nation uniquement magique au monde. C’est également la première école à avoir été ouvertement fréquentée par les Mers.
École de la Huitième Voie
fondée en 1601 AD en Nouvelle-France Il s’agit d’une branche officielle de la Septivium Ars Magica, fondée par des Meisters ayant étudié dans la vieille école française avant d’émigrer. Aujourd’hui encore, il y a de nombreux échanges entre les deux écoles.
Amazónia Facultade de Taumaturgia
fondée en 1622 AD près de Belém C’est avec son école-sœur, l’école qui a été conçue et ouverte le plus rapidement pour protéger les populations locales des pires affres de la chance aux sorcières grandissante sévissant chez les humains, et surtout en Europe, à cette époque. Ils ont une spécialité en (Magi)Zoologie et (Magi)Botanique, mais également en magies du monde.
Andes Facultade de Taumaturgia
fondée en 1623 AD en Patagonie Partageant les mêmes spécialités en magie que son école-sœur, l’Amazónia Facultade de Taumaturgia, c’est l’école la plus isolée au monde, et elle était à sa création dans une partie du monde complètement inexplorée par les humains venus d’Europe.
Gikenim Wakaa’iganan (dite Wagaka’i)
fondée en 1637 AD sur les rives du Grand Lac Supérieur Arrivés en même temps que les Pères Pèlerins, la petite communauté de magi Européens voyagea jusqu’à l’École de la Huitième Voie, avant de voyager plusieurs années pour finir par quasiment traverser le continent, créant une école puis une communauté n’ayant aucuns contact avec les humains venus d’Europe.
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toutmontbeliard-com · 7 months
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Les événements culturels d'octobre 2023 à Montbéliard
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Le Pôle culturel de la Ville de Montbéliard, regroupant Musées, Médiathèque, Archives, CCSV (Centre Culturel Simone Veil), vous présente les événements culturels d'octobre 2023 à Montbéliard : Paul-Elie Dubois. Itinéraire(s) d’un peintre-voyageur JUSQU’AU 29 OCTOBRE 2023 Musée du château des ducs de Wurtemberg Montbéliard, Paris, Alger, Bou Saâda, Figuig, Venise : cette rétrospective inédite éclaire le parcours captivant de Paul-Élie Dubois. Malgré son profond attachement à sa Franche-Comté natale et son désir de rayonner dans les Salons parisiens, l’artiste est subjugué par l’Orient méditerranéen. En avion, en bateau, en train, en voiture ou encore à dos de chameau, il ne cesse de voyager entre deux continents. Avec plus de de 200 œuvres présentées, partez sur les traces de l’artiste ! Dictée intergénérationnelle MERCREDI 4 OCTOBRE 2023 A 15H00 Centre Culturel Simone Veil Concoctée à l’occasion de la Semaine bleue, comme au bon vieux temps des années 80 avec la dictée de Bernard Pivot. Tournoi Questions pour un champion VENDREDI 6 OCTOBRE 2023 A 14H30 Médiathèque Avec le club Questions pour un champion de Montbéliard. Dans le cadre de le Semaine bleue • Réservation conseillée au 03 81 99 24 24. Nocturne étudiante VENDREDI 6 OCTOBRE 2023 DE 18H A 22H Deux façons de découvrir l’exposition Deux façons de découvrir l’exposition vous sont proposées. Visite sensorielle : Parfums de prairie, d’agrumes ou d’épices… arpentez l’exposition le nez et le regard à l’affût. De la Franche-Comté au pourtour méditerranéen, suivez les pas de l’artiste et jouez avec les œuvres en aiguisant vos sens. Visite "Voir autrement" SAMEDI 7 OCTOBRE 2023 DE 10H00 A 12H00 Musée du château Visite descriptive et tactile de l’exposition « Paul-Elie Dubois. Itinéraire(s) d’un peintre-voyageur » pour non-voyants et voyants. Par Véronique Werver, intervenante en audiodescription et Sylvie Biron, responsable des publics. • Tarif : 6 € pour les adultes - Gratuit pour les personnes en situation de handicap. • Sur réservation au 03 81 99 22 57 La science au-dessus du berceau SAMEDI 7 OCTOBRE 2023 A 14H30 Médiathèque Conférence d’Erik Gustafsson à l’attention des parents et professionnels de la petite enfance, dans le cadre de l’évènement « Bébé bouquine ». A partir du livre "La science au-dessus du berceau". Un livre très accessible qui recense l'ensemble des connaissances scientifiques sur la plupart des questions de santé et d'éducation pour les enfants de 0 à 6 ans. Rencontre autour de Bernard Clavel SAMEDI 7 OCTOBRE 2023 A 10H30 Médiathèque A l’occasion du centenaire de sa naissance. Avec Christian Broussas. Bernard Clavel est connu pour ses nombreux romans, mais il s'est aussi adonné à l'écriture d'essais, de poèmes et de nombreux contes pour la jeunesse. Il a reçu plus de 20 prix littéraires, dont le Prix Goncourt 1968 pour "Les Fruits de l'hiver". Dans le cadre de la Semaine bleue. L'Atlantide, film français de Georg-Wilhelm Pabst, 1932. Avec Brigitte Helm, Jean Angelo, Pierre Blanchar... Rendez-vous cinéma en lien avec l’exposition consacrée à Paul-Elie Dubois MERCREDI 11 OCTOBRE 2023 A 20H15 Au Colisée Deux officiers explorent le désert du Hoggar à la recherche du royaume englouti de l’Atlantide. Attirés dans une embuscade, ils sont faits prisonniers par la belle et cruelle Antinea… Paul-Élie Dubois a fait partie de l’expédition scientifique du Hoggar de 1928. À la suite de ce périple il réalise, suite à une commande, les illustrations pour la réédition de l’ouvrage de Pierre Benoit : l’Atlantide. En partenariat avec l’association « Le cinéma et rien d’autre. • Tarifs : 6 € - 4 € avec la carte Art et essai et pour les moins de 14 ans Midi aux Archives : l’histoire de Montbéliard pendant la Révolution française JEUDI 12 OCTOBRE 2023 DE 12H30 A 13H30 Aux Archives A l’occasion des 230 ans du rattachement de Montbéliard à la France, en 1793, la visite guidée a pour objectif de (re)découvrir l’histoire de cette petite principauté pendant la Révolution française. • Sur inscription au 03 81 99 22 49 ou par mail : [email protected] Le livre jeunesse au cœur de la relation parent-enfant SAMEDI 14 OCTOBRE 2023 A 10H00 Jules-Verne Conférence de Sophie Ignacchiti dans le cadre de Bébé bouquine, à l’attention des parents et des professionnels de la petite enfance. Bébé bouquine Expositions et animations DU 17 OCTOBRE AU 10 NOVEMBRE 2023 Spectacle Bain musical MERCREDI 18 OCTOBRE 2023 A 10H30 Médiathèque Par la compagnie Tralalère, dans le cadre de Bébé bouquine. • Réservation impérative au 03 81 99 24 24. Midi au musée JEUDI 19 OCTOBRE 2023 DE 12H30 A 13H30 Musée du château Visites commentées de l’exposition « Paul-Elie Dubois. Itinéraire(s) d’un peintre-voyageur ». • Gratuit. Figures du Hoggar SAMEDI 21 OCTOBRE 2023 DE 14H00 A 17H00 Musée du château Par Angela Garcia, artiste plasticienne. Musiciens, cavaliers, silhouettes voilées, figures lointaines ou détaillées, de face ou adossées : traduisons à l’aquarelle et au crayon un des personnages de Paul-Élie Dubois, en restituant posture, étoffes, bijoux, regard, arrière-plan. • Pour adultes, même débutants • Tarif : 6 €. Réservation au 03 81 99 22 57 "Traversée-dessinée" (ateliers des vacances) MERCREDI 25 OCTOBRE 2023 DE 10H00 A 11H30 POUR LES 4-6 ANS / DE 14H00 A 16H00 POUR LES 7-12 ANS Une visite de l’exposition, suivi d’un atelier. Scrutons l’atelier du peintre, traversons déserts montagneux et palmeraies, fuyons à dos de dromadaire. Voici la belle Jeanne, trois musiciens ou une princesse touarègue… laissons notre œil vagabonder et esquissons au pastel ou à l’aquarelle quelques croquis. Au cœur de l’exposition Paul-Elie Dubois. Itinéraires(s) d’un peintre voyageur. • Réservation au 03 81 99 22 57 •Tarif : 3 € Bébé bouquine... et voyage ! JEUDI 26 OCTOBRE 2023 A 9H30 ET 11H00 Musée du Château Comptines, petites histoires et jeux sensoriels... Comptines, petites histoires, jeux sensoriels : c’est le moment des tout petits ! Féérie de couleurs, personnages envoûtants, oreilles en alerte et yeux écarquillés, voyageons avec les mots et les œuvres. Un rendez-vous à deux voix, animé par la Médiathèque et les Musées pour bébé/parent. Pour les enfants de 2 à 4 ans - 1 parent accompagnateur par enfant. Au cœur de l’exposition Paul-Elie Dubois. Itinéraires(s) d’un peintre voyageur, ce rendez-vous est proposé dans le cadre de Bébé bouquine organisé par la Médiathèque • Gratuit, sur réservation au 03 81 99 24 24. Atelier « Planète rêvée » LUNDI 30 OCTOBRE 2°23 DE 9H00 A 12H00 ET 14H00 A 17H00 Jules-Verne Planète Rêvée est une série d’ateliers, un monde hybride entre aventure spatiale, méditation, art et intelligence artificielle. Planète Rêvée, c’est s’extraire de la gravité du monde et créer son propre refuge. Venez développer votre créativité avec les artistes Jeanne Morel et Paul Marlier travaillant avec le Centre National d’Études Spatiales (CNES). Pour adultes et adolescents à partir de 11ans. • Gratuit, sur réservation au 03 81 99 24 15. infos > www.montbeliard.fr Read the full article
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Pau FC : Tino Costa est de retour pour le bonheur du club béarnais
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Tino Costa, après avoir foulé les terrains de différents continents, fait un retour attendu dans le club béarnais de Pau. Avec un parcours aussi riche que diversifié, l'international argentin promet d'apporter une touche de magie au stade. Tino Costa de retour à Pau FC : des débuts prometteurs en France Après avoir évolué à Pau FC entre 2005 et 2007, Tino Costa s'est ensuite lancé dans une tournée européenne, signant dans des clubs tels que Sète, Montpellier, et Valence. https://twitter.com/LaRepDpyrenees/status/1704186338323382409 Les exploits de Tino Costa en Ligue 2 avec Montpellier lui ont d'ailleurs valu le titre de Vice-champion en 2009. Sa performance exceptionnelle cette année-là ne s'est pas arrêtée là, puisqu'il a également été élu meilleur joueur de National en 2008, et a été nommé parmi les meilleurs joueurs de Ligue 2 en 2009. Voir également : Départ surprise à l'OM : la révolution de Pablo Longoria ! Aventures russes et italiennes Son talent n'est pas resté inaperçu, et le Spartak Moscou ainsi que les clubs italiens Genoa et Fiorentina n'ont pas hésité à l'accueillir dans leurs rangs. Retours aux sources et escales latino-américaines Après avoir conquis l'Europe, Costa a décidé de retourner sur ses terres natales, en jouant successivement pour San Lorenzo et CA San Martin. Mais l'Argentine n'était pas sa seule escale sud-américaine. Le milieu de terrain a également tenté sa chance en Colombie, ce qui ajoute une autre plume à son chapeau déjà bien fourni. Un coéquipier de taille : Lionel Messi Rejoindre les rangs de l'équipe nationale argentine est un honneur en soi. Mais jouer aux côtés de légendes comme Messi et Di Maria ? C'est un rêve devenu réalité pour Costa. Il a été sélectionné pour la première fois le 1er juin 2011 contre le Nigeria, puis une seconde fois le 14 novembre 2012 face à l'Arabie saoudite. Retour à Pau FC : L'expérience comme atout de Tino Costa Aujourd'hui, l'événement est clair : "Tino Costa reste !" Tel est le cri des supporters alors que l'annonce de son retour à Pau FC a été officialisée. Avec la signature d'un contrat pour la saison en cours, et portant désormais le maillot n°85, l'Argentin est déterminé à apporter toute son expérience au club. Les fans devront attendre un peu pour l'apercevoir, l'entraînement de mercredi étant privé. Un cœur partagé entre deux nations Né à Buenos Aires le 9 janvier 1985, Tino Costa n'a jamais caché son amour pour la France, pays qu'il a choisi d'adopter comme sa deuxième maison. Doté d'une double nationalité, française et argentine, il avait même exprimé le souhait de jouer pour l'équipe de France, témoignant ainsi de son attachement profond à notre pays. Lire aussi : Sélectionneur des Bleuets : le profil idéal selon la FFF ! Le palmarès très intéressants de Tino Costa Outre ses titres de vice-champion et meilleur joueur précédemment mentionnés, Tino Costa s'est également distingué en étant sélectionné dans l'équipe-type de Ligue 2 en 2009. Ses compétences ont été largement reconnues, comme en témoignent les distinctions qu'il a reçues lors des Trophées UNFP. Avec un tel parcours et une telle détermination, nul doute que Tino Costa est prêt à offrir des moments inoubliables aux supporters du club de Pau. Son retour est la preuve que le talent, couplé à l'expérience, peut faire des merveilles. ________ Pour retrouver toute l'actu foot, rendez-vous sur notre page Facebook ou sur notre page Twitter ! Read the full article
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ouyander · 10 months
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Gastronomie rime avec la révélation des secrets des cuisines africaines à la conquête des assiettes françaises. Un étal de gombo bien vert côtoie de bien grosses et belles patates douces. L'on peut penser qu'il s'agit là d'un marché de Douala, d'Abidjan ou de Dakar, mais ces condiments sont exposés au cœur de Paris. Cuisines africaines à la conquête des assiettes françaises Voici le secret de Cyril Lignac pour un fondant au chocolat coulant sans sucreCapture À Paris, les restaurants africains veulent également leur part du gâteau du marché de la restauration en France. Pour davantage séduire la clientèle, tout un écosystème se développe autour des saveurs du continent africain : restaurants, foodtrucks, ateliers de cuisine, festivals et livres, tout est bon pour mieux faire connaître la gastronomie africaine. Lire aussi : Une fuite révèle des millions de dollars envoyés aux alliés de l'ex-dirigeant congolais Joseph KabilaFacebook et la véritable signification du mot "méta".'J'aurais pu être un tueur raciste' Les cuisines africaines ont le vent en poupe Les cuisines africaines ont le vent en poupe Le New Soul Food est désigné en 2017, meilleur foodtruck de Paris À La Défense, le cœur du quartier d'affaires parisien, l'un des lieux les plus populaires pour déjeuner n'est pas les brasseries voisines, mais un foodtruck. À peine Joël et Rudy installés, qu'une longue file s'est déjà mise en place. Rudy en profite pour prendre quelques images qu'il poste sur le compte Instagram de New Soul Food, le nom de leur foodtruck. Histoire de mettre l'eau à la bouche de ceux qui les suivent. Les clients les plus avertis ont pré commandé leur déjeuner en ligne pour éviter les files d'attente. ''Le poulet, la saveur, vous avez des fruits, du riz, tous les ingrédients pour une alimentation équilibrée... 12 euros, très bon rapport qualité-prix '', lâche un fidèle client entre deux bouchées. Selon Rudy Lainé, le chef du New Soul Food, ce succès, ils le doivent à la simplicité et à l'accessibilité. ''On est sur des prix très intéressants et attractifs. On est sur une redécouverte, car en fait, on va travailler des produits que l'on connait, mais d'une autre manière.'' Le chef reconnaît néanmoins avoir revisité la street food africaine tout en gardant leur authenticité. ''On va mettre le riz avec la banane. La semoule de manioc, on va y apporter autre chose, '' affirme-t-il Riche d'une expérience d'une dizaine d'années dans le milieu de la restauration, Rudy constate '' une effervescence énorme autour de la cuisine africaine.'' ''Plus on arrivera à toucher du monde, plus on arrivera à multiplier notre chiffre d'affaires,'' affirme Rudy, les yeux tournés vers l'avenir et pétillants d'ambitions. Le soldat à la conquête des assiettes françaises Le soldat à la conquête des assiettes françaises Le chef Alexandre Bella Ola fait découvrir son livre de recettes aux visiteurs À 30 kilomètres de Paris, à Saint Nom la Bretèche, une petite ville bourgeoise, le chef Alexandre Bella Ola, fait goûter sa cuisine aux habitants. Il n'y a pas foule ce matin au marché. Mais les quelques curieux apprécient la dégustation. ''C'est vrai qu'ici à Saint Nom La Bretèche, on n'a effectivement pas l'occasion de voir des professionnels, en tous les cas un chef venir nous présenter sa belle cuisine africaine. C'est vrai que c'est inédit'', affirme Christelle, élue municipale et propriétaire de la boutique Foudafrique. Cette séance de dégustation est pour le chef Alexandre, un moyen de faire connaître davantage les cuisines africaines. A lire aussi Le Rwanda passe à l'électrique avec des motos fabriquées localementQu'est-ce qui fait un bon CV ? '' Je suis un soldat. Moi je vais toujours en guerre pour faire connaître la cuisine, pour défendre la cuisine africaine. Donc je suis ici vraiment, c'est une bataille. Je sais qu'aujourd'hui, j'ai gagné deux ou trois ou quatre personnes qui auront un petit aperçu de la cuisine africaine '', déclare tout fier le chef Alexandre.
Cette dégustation est l'occasion de présenter son troisième livre sur les cuisines d'Afrique noire. Il y présente des recettes des cuisines africaines telles que le mafé et le yassa qu'ils considèrent comme les ''locomotives de la cuisine africaine.'' ''Ce sont des recettes simples que vous pouvez reproduire chez vous'', dit-il aux visiteurs qui ont bien apprécié les mets qu'il leur a présentés. De la rue aux étoiles De la rue aux étoiles Le chef Mory Sacko, 28 ans et déjà 1 étoile au guide Michelin C'est l'histoire d'un jeune homme d'origine malienne. Le chef Mory Sacko a tout juste 28 ans et son restaurant Mosuke a 1 étoile dans le prestigieux guide Michelin. La plupart des chefs n'y parviennent qu'après des décennies de métier. Mory Sacko explique son succès par ''l'attrait global pour la culture africaine, pour les cultures africaines. Et la gastronomie fait partie des cultures africaines. Et je pense que c'est ce qui aide aussi à ce que cela marche et qu'on ait autant de clients qui soient curieux de découvrir tous ces éléments dont ces épices par exemple.'' Pour Mory, l'engouement que suscitent les cuisines africaines ne doit pas juste être un effet de mode passager. Mais une aubaine qui doit être pérennisée. '' Je pense que c'est à nous de faire en sorte que de mode, on transforme l'essai en quelque chose de durable. Et cela ne peut passer que par des gens qui sont pertinents et qui durent.'' Le succès des cuisines africaines en France Poétique, colorée et minimaliste, la cuisine gastronomique de Mory est un voyage. Une conversation entre cultures et continents. L'Afrique bien sûr, mais aussi l'Asie et l'Europe. Dans son restaurant, les clients se délectent des succulents mets de Mory. ''C'est surprenant, c'est très bon, ce mélange entre la cuisine asiatique et africaine'', déclare un couple, aussi surpris qu'amusé par un aussi délicieux mélange. Du foodtruck au restaurant gastronomique, un éventail d'offres répond aux attentent des consommateurs. Cependant, des plats comme le "mafé" ou le "ndolé" ont peut-être encore du chemin à parcourir avant de devenir aussi populaires que les sushis ou le couscous en France. Mais il est clair que loin d'être un feu de paille, cet engouement croissant pour la cuisine africaine est appelé à durer.
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