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#deux jeunes femmes s'embrassant
artschoolglasses · 10 months
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Deux jeunes femmes s’embrassant, Louis-Leopold Boilly, 1790-94
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oldpaintings · 2 years
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Deux jeunes femmes s'embrassant, c.1790-94 by Louis-Léopold Boilly (French, 1761–1845)
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homomenhommes · 5 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 29
L'hivers passant, je retournais chez Jean pour une vérification de l'état du jardin, et voir par la même occasion les dégâts des différents coups de vent.
J'arrivais en début d'après midi un samedi où je savais le mari pris par ses affaires. La mère de Jean me viola carrément. Les jeunes bites des copains de son fils ne savaient la satisfaire et surtout son cul était en manque de défonce !
Happé dès le passage de la porte d'entrée, je me suis retrouvé propulsé sur un canapé, chevauché par une meuf en furie ! mes fringues ont volées autour de nous et je me suis vite retrouvé à poil. Excité par la situation, je bandais bien et sans attendre mon gland s'est retrouvé au plus profond de sa gorge. A croire qu'elle s'était entraînée sur un gode tellement ça entrait facile ! Sa fellation valait presque celle de son fils.
2mn après elle me Kpotait et m'enjambait pour enfiler ma bite dans sa chatte. Elle était brûlante ! d'elle même, après deux ou trois va et vient, elle changea de trou et profitant de la lubrification de la Kpote enfonça ma bite au fond de son cul. Après 5 bonnes minutes de sodo, Jean attiré par le vacarme, nous trouva dans cette position. Sa mère ne fit aucun commentaire, j'en déduisis qu'elle s'était habitué à sa fonction de " pute ".
J'ordonnais à sa mère de me chevaucher en me tournant le dos afin de libérer sa chatte et dis à Jean de ramoner sa mère. elle se coucha sur moi et bientôt je sentais le sexe de Jean progresser dans son vagin. Nos deux bites se frottaient l'une contre l'autre juste séparées par les deux fines parois vaginale et intestinale. De mes mains, je pressais se seins et comme elle avait les tétons bandés, j'ordonnais à Jean de les sucer.
A partir de ce moment là, elle a vraiment décollé et nous l'avons entendu gémir de plaisir, nous demandant de la défoncer encore plus, qu'elle était notre pute, notre vide couille, que pour une telle baise elle serait prête à tout...un vrai délire !! Alors qu'elle jouissait pour la deuxième fois, Jean s'est vidé dans sa mère alors que je déculais et arrosais copieusement ses couilles, la chatte et le cul de sa mère d'une bonne dose de sperme. Comme Jean s'était retiré, je basculais la mère sur le canapé et ramassant mes affaires nous sommes montés à sa chambre, la laissant seule malgré ses envies de câlins ! Après une bonne douche, il me fit voir sur son PC les enregistrements de sa mère en train de baiser avec ses potes.
Alors que je m'étonnais des mecs qui la baisaient, il me dit qu'il avait préféré ouvrir le " marché " aux terminales car seuls 4 de ses potes de cours avaient été intéressés. J'ai donc pu admirer quelques beaux mecs, correctement foutus (sports-co oblige)et quelques un bien montés. On pouvait voir d'ailleurs que sa mère en profitait bien et qu'elle appréciait plus la chose qu'avec les petites bites de ses potes.
Il y eu notamment un couple de jumeaux super mignon et bien foutus, (dans les 1m80, 65 Kg, montés 18/19 larges, de l'équipe de foot du lycée selon Jean) qui l'on prise chacun à leur tour et à la demande de la mère à deux comme nous venions de le faire. Là j'ai pu voir qu'ils kiffaient comme jamais ! dans l'enregistrement, nous les entendions la traiter de salope qui n'en n'avait jamais assez. D'elle même nous la voyons se limer toute seule sur les deux bites, le mec du dessous caressant les hanches de son frère. Vers la toute fin alors que l'excitation était au plus fort, les deux jumeaux se sont rapproché par dessus la meuf et se sont roulé une pelle. C'est à ce moment là que nous avons pu voir leurs corps se crisper sous l'effet de leurs plaisirs.
Le spectacle des deux corps semblables s'embrassant amoureusement par dessus le réceptacle de leur jouissance ma fait bander aussitôt. On devinait que la femme ne servait que d'intermédiaire et qu'il y avait plus entre eux que de baiser la même meuf ! Comme je demandais plus de renseignement à Jean, il me dit qu'effectivement quand après ils ont pris leur douche ensemble, leurs savonnages réciproque ressemblait plus à des caresses qu'autre chose.
J'enregistrais sur ma clef USB l'ensemble des baises des terminales. Et en attendant la fin du chargement je descendis mon pantalon pour que Jean me suce la bite. Comme toujours il le fit avec beaucoup d'enthousiasme et de " profondeur ". Me repassant le film des jumeaux dans ma tête, je me dis qu'il faudrait que j'arrive à me les faire ! Par contre la mère allait payer l'offre de son cul aux jumeaux. Je ne lui avais autorisé que l'utilisation de sa chatte ;dans ses dépucelages !! Je me concentrais sur la superbe fellation de Jean et finalement la trouvais quand même meilleurs que celle de sa salope de mère !
Jean me Kpota et baissant juste son jeans sous ses fesses vient s'asseoir sur mes genoux, s'enfilant ma bite au fond de son cul. J'appréciais la douce chaleur de son intérieur et la puissance de contraction de son anneau. Malgré l'usage assez intensif que je lui faisais subir, il continuait les exercices et si son anus était devenu capable d'accepter les très très gros calibres, mes 5cm de diamètre se trouvaient encore bien serrés.
Je le basculais sur le sol, à 4 pattes et les mains sur ses hanches j'augmentai la cadence et la puissance/violence de la pénétration. Je sortais mon gland de son cul tout en restant serré entre ses fesses puis le rentrais d'un puissant coup de reins. Ce petit jeu eut vite fait de faire monter mon excitation au top et dans une dernière pénétration, je me verrouillais au fond de son cul le temps de remplir la Kpote de 6 bons jets de sperme, dépassant la capacité de la réserve de la Kpote et noyant mon gland d'un gel gluant. Après m'être retiré et jeté la Kpote , Jean est venu nettoyer mon gland avec sa langue. c'était trop bon pour que je l'arrête ! Je décidais de sacrifier un samedi matin de muscu avec le père de jean afin de surprendre sa mère baiser avec les jumeaux. J'ordonnais à Jean d'organiser ça le plus tôt possible .
Arrivé à la maison, je copiais les enregistrements sur le disque dur et les montra à Marc. Le passage avec les jumeaux a attiré son attention plus particulièrement. Et lorsqu'il les a vu s'embrasser avant de jouir, j'ai vu son jeans se tendre sous la pression. Vite je me suis agenouillé entre ses cuisses et après avoir sorti avec difficulté son sexe, je me suis mis à téter son gland puis l'ensemble de sa bite. Il repassait en boucle sur le PC la baise des jumeaux et surtout la fin où on les voit se bouffer la langue. 5mn lui ont suffi pour envoyer la purée. Comme je me relevais en me léchant les lèvres, il me demanda de me débrouiller pour les lui amener. Je ne le surpris pas en lui disant que j'avais déjà envisagé la chose et que j'étais en piste pour cela, ayant prévus de les surprendre sur la mère de Jean un des 3 samedis suivants.
Marc me caressa la joue, me félicita pour mon initiative puis se pencha pour me rouler la pelle du siècle ! comme je n'avais pas encore joui et que je bandais comme un âne, Marc me coucha sur le dos puis me relevant le cul jusqu'à ce que je ne repose que sur la nuque, il entreprit de me bouffer l'oignon. Pendant ce temps là je me branlais et rapidement sous la double stimulation, j'ai juté. Ma bite, au dessus de ma tête, libérait mon sperme directement dans ma bouche. Comme Marc m'interdisait de l'avaler, je me suis retrouvé les joues gonflées de jus. Il abandonna mon anus et posant sa bouche sur mes lèvres fermées me demanda de les entrouvrir. Lentement alors que je les desserrais, j'ai senti mon jus couler entre mes dents vers sa langue qui venais le chercher. Bientôt, bouches grandes ouvertes, nos langues se battaient dans ma sauce.
Trop bon ! Nous n'avons cessé que lorsque tout le sperme a été bu !
JARDINIER
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vidoggytv-blog · 1 year
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Kaylee Stoermer Coleman : qui est-elle ? Sa vie personnelle et professionnelle en détail
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Kaylee Stoermer, Coleman est la sœur de Zendaya. Elle est bien connue comme le plus jeune enfant du père de Zendaya, Kazembe Azamu Coleman. Kaylee est née à la fin des années 2000 et a partagé l'écran avec sa sœur actrice. C'est souvent un mystère qui sont vraiment les frères et sœurs de Zendaya. Les gens ont parfois interrogé Zendaya sur sa paternité et sur le fait qu'elle ait ou non des frères et sœurs. Cinq frères et sœurs composent l'actrice de Dune. Ce n'est qu'une petite partie de l'histoire. Zendaya est une actrice bien connue, mais sa sœur Kaylee Coleman, qui est aussi une star à Hollywood, n'est pas aussi connue. Kaylee Coleman est une autre histoire. Pourquoi elle et les frères et sœurs de Zendaya sont-ils anonymes ? Qui est Kaylee Stoermer Coleman ? Aussi loin que l'on s'en souvienne, la famille Coleman a gardé secrète la vie privée de Zendaya et de ses frères et sœurs. Étrangement, Kaylee n'a pas rendu publiques ses dates de naissance. Les frères et sœurs de Kaylee et Zendaya ont fait un travail horrible pour rester à l'écart des projecteurs. En raison du secret de tout, même une photo claire d'elle a été difficile à trouver sur les réseaux sociaux. Cependant, elle s'est présentée à la prise de contrôle d'Halloween de l'album Michael Jackson Scream au TCL Chinese 6 Theatres, à Hollywood, en Californie, le 24 octobre 2017. Cela faisait partie de l'album Michael Jackson Scream. Cela montre que Kaylee est membre de la génération X. En conséquence, elle pourrait être née à la fin des années 2000. Kajembe ne sait pas grand-chose de la femme qui l'a mise au monde. Le père de Zendaya a posté une photo Instagram avec deux femmes et a déclaré qu'elles étaient des "baby mamas" de Zendaya. Cependant, il n'a pas mentionné laquelle des deux femmes était la mère de Kaylee. Kaylee Stoermer Coleman est-elle vraiment son vrai nom ? Beaucoup de gens ont cru à tort que Kaylee Stoermer Coleman était son nom complet. Stoermer est son vrai nom. Claire, sa belle-mère, est en fait celle qui porte ce titre. Kazembe Ajamu Coleman est son père. Kaylee était son enfant. Il est afro-américain et est né dans l'Arkansas. Fille cadette de Kazembe, elle est en couple avec une autre femme. Kazembe est également le PDG de KZC Entertainment. Kazembe est également coach et musicien. Beaucoup de gens croient qu'il est le propriétaire d'une station balnéaire. Zendaya (la sœur de Kaylee Stoermer Coleman) était-elle une enfant adoptée ? Kaylee n'a pas accueilli Zendaya. Les gens se demandent si Zendaya est la sœur de Kaylee ou l'un de ses quatre autres frères et sœurs. Zendaya est la demi-sœur de Zendaya. Après le divorce de Kaylee, Kazembe a épousé Claire Stoermer. C'est une femme blanche d'origine allemande et écossaise. Les deux ont eu une fille, qui est devenue actrice dans Euphoria. Bien que Zendaya et Zendaya ne soient pas nés du même ventre, Kazembe est la même personne. Claire est la mère de Zendaya et était la belle-mère de Kaylee. Ancienne enseignante, elle dirige maintenant Kizzmet Jewellery, une marque de bijoux faits à la main. Elle gère également la maison du California Shakespeare Theatre. Claire fabrique les bijoux de Claire, qui sont souvent portés par Spider-Man : No Way Home. Ses frères et sœurs Kaylee Stoermer-Coleman a deux sœurs, Katianna Coleman et Annabella Coleman. Elle a également deux frères, Austin Coleman et Julien. Comme cela a été dit, Zendaya est sa demi-sœur. Le père de Coleman a publié une autre photo montrant une mère tenant un bébé avec les mots "Mon premier-né Latonja Coleman et mon boo adolescent !! En octobre 2020. Kaylee pourrait avoir une sœur cadette, Latonja. Cependant, elle n'a pas été très souvent avec la famille. Est-ce que Zendaya, la sœur de Kaylee Stoermer Coleman, sort avec Tom Holland ? Holland et Zendaya n'ont peut-être pas déclaré publiquement qu'ils sortaient ensemble, mais ils ont prouvé qu'ils étaient plus que de simples co-stars. Zendaya et Tom ont été aperçus en train de s'embrasser dans une voiture en juillet 2021. Cela a alimenté des rumeurs de longue date selon lesquelles ils sortaient réellement ensemble. Pendant des années, ils avaient soutenu qu'ils n'étaient que des amis. Timothée Chalamet a joué Paul dans Dune. Il a également suggéré que leur relation serait plus intéressante. Zendaya et Chalamet ont brièvement parlé de la relation de Holland lors d'une interview promotionnelle pour leur film. La sœur de Kayklee a ri lorsque Timothee, l'intervieweur, lui a demandé de nommer leur plus grand coup de cœur pour les célébrités. Les gens l'ont depuis pris comme un autre oui de la part de l'actrice. La meilleure nouvelle était septembre 2021. Holland lui-même a souhaité un joyeux anniversaire à sa petite amie présumée ce jour-là. Holland a légendé: "Mon MJ a le plus joyeux anniversaire." Appelle-moi, xxx, quand tu te réveilleras. Il était évident que Zendaya et Zendaya sortaient en fait ensemble lorsque Zendaya a répondu à sa question par "Appeler maintenant" avec une émoticône en forme de cœur rouge. Ils ont de nouveau été aperçus ensemble lors d'un mariage peu de temps après. Kaylee Stoermer-Coleman est en couple ? Zendaya et ses demi-frères et sœurs mènent une vie normale loin des projecteurs. On ne sait pas si Kaylee s'est mariée. Kaylee est encore jeune et ne pense peut-être pas au mariage. Cependant, elle pourrait avoir un petit ami. Kaylee est la seule personne qui peut confirmer ou infirmer cela. Valeur nette de Kaylee Stoermer Coleman On estime qu'elle a une valeur nette de 350 000 USD en 2022. Sa richesse n'est pas signalée. Cela ne vaut pas la peine de parler de la richesse de Kaylee Stoermer Coleman pour le moment. Elle est une adolescente et elle est probablement une enfant scolarisée. Elle sera millionnaire, voire milliardaire dans son avenir. C'est une personne gentille et généreuse qui croit au partage et au don. Il s'agit d'une estimation aléatoire de notre équipe. Considére le s'il te plait. Apparence physique En 2022, elle a 17-18 ans et mesure 5'3 ". Kaylee semble être plus petite que sa sœur Zendaya. Selon les rapports, sa taille est de 5 pieds 1 pouce. Elle semble également en bonne santé et mince, malgré ses mensurations. Elle pèse 105 livres. Read the full article
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sapphetti · 4 years
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Deux jeunes femmes s'embrassant (ca. 1790-1794) by Louis-Léopold Boilly
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bernar444 · 5 years
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“Two Young Women Kissing” (Deux jeunes femmes s'embrassant) (about 1790-4) | Louis-Léopold Boilly
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claudehenrion · 3 years
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Cochonneries républicaines en tout genre
  Avant-propos : une panne de réseau a empêché la publication de ce ''billet'', hier soir et aujourd'hui toute la journée. Ma connexion vient d'être rétablie ce mardi 12 janvier à 17 h 30. Je vous propose donc, chers amis lecteurs, de ''sauter'' un jour (pour vous éviter une indigestion de ma prose). Nous allons donc dater ce billet de demain mercredi, ce qui vous aura libérés de mon envahissante présence sur votre écran pendant une journée. Pardon, mais je plaide ''non-coupable'', pour une fois !
  Lorsque la sale affaire dite “Duhamel” a commencé à faire les “une”, j'ai décidé de ne pas en parler dans ce Blog : le monde actuel est assez débordant de laideurs en tout genre pour ne pas rajouter la monstruosité à l'innommable, et de moins en moins de braves gens ont encore des doutes sur la moralité des princes qui nous gouvernent. Mais les rebondissements en ont décidé autrement, puisque rien ne semble devoir arrêter cette séquence honteuse : chaque jour qui passe révèle une nouvelle saloperie, un nouveau nom “mouillé” dans ce scandale, un autre épisode dégueulasse, ou un détail “croustillant (?) sur le comportement de nos fausses élites, totalement dévaluées –et dévoyées, plus encore. 1968 n’est pas mort !  
  Retour sur images (NB - Comme elles sont pornographiques, moins on les regarde, mieux on se porte) : une bombe ’‘sale” a éclaté dans le Landerneau de la Gauche-caviar-bobo qui se maintient, contre toute sagesse et toute jugeote des citoyens, à la tête de notre pauvre pays usé, dégoûté, ravagé par leur impéritie, leur arrogance, et leurs vices à peine cachés : une des stars (?) médiatiques de cette camarilla de malfaisants, l'ex-député socialiste européen Olivier Duhamel, politologue, éditorialiste, auteur, conférencier, président de la Fondation Nationale des Sciences politiques (parmi tant d'autres titres ronflants dont la présidence du “Siècle”, ce club de “machos” inconditionnels et de gauche qui exigent des autres une parité hommes-femmes en tout… et dont personne n'a jamais pu dire à quoi diable il pouvait bien servir : un Davos du pauvre, quoi !), ayant occupé des containers entiers de ces fonctions honorifiques et bien rémunérées que notre République iso-bananière réserve à ceux qui restent dans la “bonne mouvance” (lire : “à Gauche, toute”!), constitutionnaliste en vue de la Ve République et, in cauda venenum (si j'ose, dans ce contexte !), l'un de ceux qui fixent les canons de la soi-disant “bien-pensance” à laquelle les citoyens français sont censés se soumettre… s’est, des années durant, rendu coupable de viol sur mineur, sur la personne du fils de sa femme, alors âgé d'e 13 ans. On a envie de vomir.
  Un témoignage sordide met un coup de projecteur sur la corruption morale des élites dirigeantes, qui sont les seules responsables de la faillite d'un référentiel devenu sans morale par leur faute. Cette fois-ci, c'est la sœur jumelle de la victime qui, utilisant son nom pour faire une entrée fracassante (et de gros tirages) dans le microcosme de l'édition (où il est tout de même plus facile de percer si on est le rejeton d'un ministre de gauche ou du patron du “Monde” que celui d'un “plombier polonais”), révèle les dessous de cette sordide affaire. Et comme on la comprend !
  Résumons : tout le monde savait que le couple Duhamel était le noyau d’une sinistre camarilla d’intellectuels, de politiques et de journalistes très en vue, tous de gauche comme il se doit, qui gravitait autour d’eux. Ils se retrouvaient dans leur magnifique propriété du Var, pour d'interminables soirées dites “légères”, en vérité de pure (?) débauche, la dite légèreté étant, en langage dit “familier”, “du lourd’' : des enfants y participaient, apportant à ces ’'parties” décadentes leur fraîcheur, leur douceur, leur ingénuité… dont on pouvait se rire, avec eux, en les entraînant dans cet ultime déni de toute humanité (“Camille (15 ans), viens ici : tu vas nous jouer La chatte sur un toit brûlant”. C'est charmant, non ? La-dite Camille avait alors 15 ans) 
  Il ne fait pas de doute que, compte tenu de la couleur politique dans laquelle se drapent tous les protagonistes de ce monstrueux scandale, le microcosme gaucho-bobo, les médias contaminés et les maîtres-à-penser de traviole que rien n'arrête, vont invoquer (avec l'air outragé qu'ils prennent lorsque c'est de l'un des leurs qu'il s'agit), la trop fameuse présomption d’innocence qui s’applique à tous… sauf aux gens de droite –mais ça, c'est normal : ils ont tort ! Sauf que, dans le cas présent, l’intéressé n’a pas même pas cherché à démentir, puisque les faits étaient connus, admis et acceptés… mais tus et tenus sous le boisseau depuis des années. Des centaines de personnes savaient, précise Ariane Chemin, journaliste au Monde, y compris telle ex-ministre et super star de la mitterrandie qui, déjà amie et défenseur du priapique Dominique Strauss-Kahn, se retrouve Présidente de la “Commission sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants” (sic ! Ça fait penser à Mugabe à la présidence de la Commission des droits de l'Homme de l'ONU !).
  Sérieusement, existe-t-il une seule chance pour que, fréquentant depuis 1990 (c'est elle qui le dit) la famille (?) Duhamel et la “grande maison rouge”, cette propriété de famille décorée (me dit-on) de photos “des culs” (je répète) de ses invités (mais comme c'est charmant –bis !) et où tout le monde vivait, en gros, à poil, s'embrassant à bouche-que-veux-tu… elle ait été la seule, absolument la seule, à ne pas savoir, à ne pas avoir compris ? Serait-elle stupide à ce point-là ? Si “oui”… Bravo, les mecs, de l'avoir catapultée à tous ces postes prestigieux. Et si “non”… comment fait elle pour ne pas démissionner dans la seconde qui suit ?
  La simple lecture de la Presse (qui, pour des raisons évidentes de “je te tiens tu me tiens par la barbichette” ne va pas en rajouter plus que nécessaire, après avoir fait semblant d'être outrée) donne le vertige et le dégoût : là se retrouvaient tous les grands noms de la mitterrandie et de ses survivances claniques. Anciens ministres, gourous ratés, faux intellectuels, hauts fonctionnaires, dignitaires en tous genres, stipendiés et prébendiers, ceux qui vont être nommés au prochain tour et ceux qui le sont pour la n ième fois… tous les noms qui “font” la une de nos quotidiens et des journaux-télé… “Ils sont venus, ils sont tous là”, réunis et unis dans un phalanstère de la putréfaction, dit “La Familia grande” ! Vous les connaissez tous, ils inondent vos écrans, et vous les entendez à défaut de les écouter : c'est eux qui décident de qui doit être félicité, encouragé, cité, remercié, donné en exemple ou promu… mais aussi de qui doit être ostracisé, mis à l'index, interdit des chaînes du lamentable “Sévice public” pour longtemps esquinté par Delphine Ernotte.
  Pensez que cette bande d'ignobles salopards en était arrivé à ce que leurs propres enfants se demandent si, au fond, “tout cela n'était pas normal” ! Le père, Bernard Kouchner, savait, mais ne disait rien : on est de gauche ou on ne l'est pas, et il faut assumer que l'on a écrit, réclamé et proposé cette “pétition en faveur de la pédophilie” publiée, avec gourmandise, dans le Monde et dans Libération, en 1977, aux côtés des fausses stars de cette époque, les Sartre, Beauvoir, Sollers, Matzneff  ou aussi Kohn-Bendit… et tous les autres ! Ces pauvres enfants se sont retrouvés noyés dans la pseudo-culture soixante-huitarde qui prétendait justifier les comportements répugnants d'une fausse élite/vraie fange purulente, qui justifie tout pour elle-même et donne des leçons de morale aux autres. Le libertinage ou la licence sont dépassés : pour tous ces pourris, la corruption et la pornographie ont été banalisées, la ‘’norme’’ est un bouillon sado-anarcho-libertiniste, et la pureté inhérente au jeune âge utilisée, manipulée et instrumentalisée (dans tous les sens de ces deux mots) et moquée, comme tout ce qui est beau et bon pour l'humanité.
  Pour une fois, c'est au Monde (que le regretté Pierre Péan avait re-baptisé “l'Im-Monde”, dans un livre éponyme) que je vais demander de conclure : il est bien placé, entre son rôle de propagateur des idées perverses qui détruisent l'humanité et celui, rêvé, d'être un “guide de la morale universelle”. "Dans ce phalanstère foutraque défile la gauche culturelle : le philosophe Luc Ferry (les premières années), la productrice Fabienne Servan-Schreiber, l’avocat pénaliste Jean Veil (dont Olivier Duhamel est désormais l’associé, au sein de son cabinet) et l’ex-ministre socialiste de la justice Elisabeth Guigou…’’ écrit Ariane Chemin.  "Je ne révèle rien dans ce livre, tout le monde sait", précise d'ailleurs Camille Kouchner. Doit-on  déduire de cet aveu en forme d’évidence qu’il n’y a pas que là que cela se passerait, dans ce qui fut la France ? Bouchons-nous le nez, et tournons la page…
H-Cl.
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versarnoz · 3 years
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Deux Jeunes femmes s'embrassant (ca.1790-1794), Louis-Léopold Boilly // "Todo lo que arde" (2020), Andrea Latham.
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bobbole · 4 years
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Louis-Léopold Boilly, Two Young Women Kissing (Deux jeunes femmes s'embrassant), 1790–4. Oil on canvas, 45.5 × 37.5 cm
---> http://www.alaintruong.com/archives/2019/02/26/37133362.html
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mikanskey · 4 years
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Chronique fleuve : Cyrano de Bergerac sur une mise en scène de Jamie Lloyd avec dans le rôle-titre James McAvoy.
SPOILERS ALERT ! Ne lisez pas cette chronique si vous comptez voir la pièce !!! Ne vous gâchez pas la surprise ! ça serait vraiment dommage.
 19h15. Playhouse theatre, une salle prestigieuse et un lieu ancien qui fleure bon le 19ème siècle avec balcons néo-rococo, lustres dorés et coupole. Nous sommes en avance. On s'assoie dans la salle, 5ème rang au centre. Très bonne places. Le rideau est levé même si la scène est encore vide.
Le décor est un cube creux de simili béton. Du blanc peint à la truelle, des chaises en plastiques orange, quelques micros de concert sur pied avec leurs longs fils qui traînent au sol. L'impression de débarquer dans un squat d'artistes caché dans un sous-sol de banlieue.
Juste le temps de réaliser qu'on est bien là en vrai, à quelques instants d'assister à cet événement et la pièce commence. Les lumières s'allument, crues, blanches. Ils sont sur scène, lui n'est pas visible. Une douzaine d'actrices et d'acteurs de tous âges, aux looks bigarrés, punk, sportifs, sweat à capuche, baskets, salopettes et pantalons treillis. Quand ils parlent c'est à nous, les spectateurs. C'est un jeu de scène très original et au départ déroutant, rares seront les fois où les acteurs auront une conversation en se regardant dans les yeux. On va vite se rendre compte que cette étrange manière de tourner les dialogues a un pouvoir étonnant, celui de nous hypnotiser. Celui qui parle s'adresse à nous, qu'il soit agressif ou qu'il déclame la plus belle des déclaration d'amour, c'est à nous et à nous seul qu'il l'offre. L’impact est immédiat.
Le ton est tout de suite urbain, tout de suite provocateur. Il ne reste rien du texte d'Edmond Rostand, rien et tout puisque c'est l'âme à vif qui seule perdure, d'une stupéfiante modernité. Les joutes verbales commencent, on entend des bribes de beatbox.
Cyrano rentre en scène. Il n'a pas son nez. Aussi surprenant que cela puisse paraître : non, Cyrano n'a pas son nez, ce long nez, ce grand nez, cette péninsule que l'on attendait, n'est pas. Non Cyrano n'a pas son nez, mais il en porte néanmoins le poids et derrière les premières passe d'armes à coup de mots c'est bien l'ombre de ce nez que l'on sent roder. Le début est drôle, léger, on se moque, des uns, des autres, Cyrano est amoureux, il s'empare du micro et de la scène. Il frime, il fait tomber le blouson et reste en t-shirt noir, jeans et Caterpillar à gros lacets pour affronter à coup de mimes et de vers le ridicule Vavert. Il se pourlèche les babines, il anticipe les répliques, il s'amuse. Il sort victorieux, mais semble peu sûr de lui derrière sa bravade de guignol. Son ami le Bret l'interroge : - Tu es amoureux? - Oui de la belle Roxanne, mais je suis si laid, je n'ai aucune chance ! À le voir si charismatique on a, comme Le Bret, bien envie de le détromper. Survient un messager un peu benêt en survêtement, une bonne nouvelle : Roxanne l'a peut être remarqué, elle veut un rendez-vous. Cyrano est transporté de joie, on dirait un gosse, son sourire découvre toutes ses dents. Il soulève à pleins bras Le Bret, qui tente en vain de la calmer.
Rapidement Cyrano angoisse, il va voir Roxanne, il va lui dire... Lui dire quoi ? Il bafouille et tente de composer une lettre pendant que s’agite les autres acteurs autour de lui, que la boutique de Ragueneau s’emplit, que la scène continue. Nous  sommes curieux, mais ne voyons pas cette lettre car quand on dit "lettre" c'est le micro dont il se saisit et il s'agenouille sur scène et cherche les mots en parlant à ce micro dont le fil s'enroule sur le sol.
Roxanne apparaît peu de temps après. Elle a d'autres choses à lui dire, mais lui hélas ne sait prédire son désespoir prochain. Ils sont assis sur les marches de la scène, ils parlent des temps anciens où ils n'étaient que deux enfants. Il est ému de ses souvenirs. Il pose ses mains sur les siennes, il ose y croire, la regarde dans les yeux, sourit timidement lorsqu'elle lui dit que l'homme qu'elle aime est un soldat comme lui. Lorsqu'elle avoue que cet homme est très beau, lui a le regard qui se fige. Il semble vide soudain, sans émotion. Elle lui demande de protéger Christian, de l'aimer comme un frère, car c'est le beau Christian qu'elle a remarqué bien sûr et pas l'hideux Cyrano. Il accepte, dépité, blessé.
Les cadets débarquent sur scènes, le héros du jour est à fêter. Ils braillent, chantent, ôtent leurs t-shirt, se saisissent de Cyrano et le dévêtissent. Parmi ces grands gaillards taillés comme des armoires il est de loin le plus petit, le moins musclé, mais certes il gueule le plus fort. Ils le soulèvent, le portent littéralement aux nues. Lui retrouve le sourire, l'impertinence, Roxanne est partie. Un énorme camarade l'attrape et il finit pratiquement sur ses épaules, dans ses bras, les jambes nouées autour de son torse. Entre De Guiche, homme sec aux répliques acerbes. Tout le monde se calme. Il propose à Cyrano de financer ses textes au prix de sa servilité. Lui refuse. Il se moque, il fanfaronne. Les hommes ricanent. De Guiche s'en va.
Restent les cadets, tous debouts , tous à gauche de la scène, lui se vautre sur une chaise, épuisé, seul à droite.  - Pourquoi as tu refusé une telle proposition ?, disent ils. Lui commence par répondre avec lassitude, puis avec effronterie, puis avec colère, hargne, il s'emporte. On le sent acculé, comme s'il devait se justifier devant un tribunal. Que croient-ils tous ? Qu'il va vendre son âme, qu'il va donner en esclavage la seule chose dont il soit fier ! Sans sa liberté et son impertinence il n'est rien qu'un monstre grotesque. Cette tirade a viré violemment en cri de rage et un sanglot étouffe la fin de sa diatribe. Il se recroqueville sur sa chaise et s'est avec l'estomac noué que l'on assiste impuissant à ce désespoir ravalé, à cette extrême fragilité. Il sanglote et c'est poignant. Ragueneau s'approche de lui, elle hésite à le réconforter, on voudrait que quelqu'un le fasse, l'étreigne et le protège. Il semble près de se briser. 
La scène change, la pièce progresse, Christian le jeune fougueux imbécile rencontre Cyrano. Leur différence de charisme est si forte que l'on ne peut que se demander où Roxanne a vu dans ce grand idiot fanfaron un prince charmant qui s'ignore. Les deux hommes font un deal, l'un sera la beauté, l'autre sera les mots pour ensorceler la belle. Le moment est léger, Cyrano est bienveillant, il semble croire encore que ce simple marché sera suffisant pour lui. Roxanne à la langue bien pendue, elle n'hésite pas à jurer, et à se jouer du sombre De Guiche. Ce n'est pas une Roxane naïve et pure, c'est une jeune femme au caractère de feu, son manque de compassion est assez refroidissant. Il est difficile de prendre le parti de cette femme qui semble si détachée de tout et qui joue avec les hommes comme une gamine capricieuse.
Mais voici la fameuse scène du balcon. Pas de balcon sur scène. À la place : quatre chaises. Roxanne, Christian, De Guiche et Cyrano sont assis. Lorsque les personnages dialoguent, ils sont tournés vers nous, nous parlent les yeux dans les yeux, lorsqu'ils sont muets ils nous tournent le dos. C'est un jeu de chaises non musicales mais poétiques. Christian commence, ridiculement mauvais, son parlé de petite frappe butte sur les rimes. Roxanne se détourne de lui avec humeur. Cyrano en chuchotant aux côtés du soupirant peu inspiré commence à lui souffler des répliques. C’est laborieux. Soudain Cyrano, pris dans le feu des mots, il parle tout haut et se lève pour répondre à la place Christian. Les deux hommes se figent, les yeux ronds comme un lapin sous les phares d'une voiture. Roxanne se doute que quelque chose a changé, mais se laisse bluffer. Cyrano prend la main, Christian se met en retrait. De léger et drôle, l'échange prend soudain une toute autre tonalité. Cyrano s'assoit, d’abord à peine maître de ses émotions, le dialogue reprend avec Roxanne. Elle le pousse dans ses retranchements, hautaine, rieuse. Lui s'amuse d'abord, réplique avec tendresse, puis écartant définitivement Christian qui tentait de reprendre la parole, Cyrano baisse la voix jusqu'à n'être plus qu'un murmure, chaud, ensorcelant. Dans la salle, plus un bruit, plus un souffle. C'est vers nous qu'il est tourné, c'est à nous qu'il s'adresse, les yeux plein d'une passion calme, c'est une confession, ce sont des aveux, c'est d'une telle sensualité qu'il est difficile de ne pas soupirer. " Roxanne, I love you.." commence t-il. Sa voix entre par tous les pores de notre peau. "I want you...I need you". Les mots qui suivent sont un flot, une succession de vagues, douces, enveloppantes, érotiques. Roxanne l'interrompt à peine et , comme elle, on voudrait que cette manière enivrante de faire l'amour sans se toucher, uniquement avec le frôlement  de cette voix envoûtante, n'ai jamais de fin. Lorsque la magie s'interrompt c'est Christian qui se lève et enlace une Roxanne pâmée. Il profite sans vergogne du baiser si magnifiquement gagné par Cyrano et nous sommes encore trop sonnés pour réaliser que ce dernier vient ici de sacrifier son cœur sur l'autel de sa loyauté. Il se met de côté, les tourtereaux s'embrassent.
Vient le prêtre, puis De Guiche. Cyrano fait le clown, il gagne du temps, les amants doivent se marier. Pour faire distraction, Cyrano raconte les yeux fermés, comme en songe, les aventures du royaume de la lune. Il est amusant de constater que lorsqu'il a les yeux clos, l'effet d'hypnose qu'impose cette drôle de mise en scène où nous sommes les interlocuteurs forcés a moins d'impact.
L'action se bouscule, De Guiche découvre l'intrigue, Roxanne insolente le provoque. Éconduit, humilié en public, il envoie Cyrano et Christian au front. Roxanne reste seule face à nous tandis que les deux hommes quittent la scène en marchant vers le fond devenu noir. Elle demande à Cyrano de protéger Christian : "I'll try" dit-il, elle demande à ce que Christian lui écrive de longues lettres " I'll do what  I can " promet Cyrano qui n'est plus qu'une voix qu'on entend des loges. La salle s'éteint.
Entracte.
La lumière se rallume sur des marches d'escaliers. Des hommes sont allongés sur chacune d'elles. On dirait des gisants. Le Bret discute avec un autre soldat. Surgit entre eux deux Cyrano, qui vient d'escalader l'envers de l'escalier. Il est emmitouflé dans un blouson noir, il porte son éternel jean noir, on remarque alors que pour être le plus impétueux et flamboyant personnage de cette pièce il n'en est pas moins celui qui est vêtu le plus modestement.
La scène suivante est légère malgré son pitoyable sujet, les soldats ont faim et soif, Cyrano cabotine, survient De Guiche qui envoie par dépit tout le régiment à la mort. Les effets de la bataille sont suggérés par une beatboxeuse qui ponctue les tirades de bruits secs imitant  les canons et la mitraille. Après un drôle de chaos où tous courent en tous sens, ce sont cette fois Ragueneau et Roxanne qui paraissent, inconscientes du danger. La réaction de Christian est virulente, il ne veut pas d'elle sur un champ de bataille, Roxanne ne se gêne pas pour l'envoyer paître. Elle est venue pour lui pourtant, pour lui et surtout pour ses lettres. Cyrano lui apprend que son mari sera bientôt envoyé à la mort. Elle hurle et se jette sur De Guiche. Cyrano n'a que le temps de la saisir à la taille pour empêcher l'esclandre. Dans la scène suivante, étrangement désincarnée, elle couvre Christian, qu'elle croit l'auteur d'une correspondance fleuve, de compliments comme une adolescente énamourée, lui récite même le texte des  lettres qu'elle a appris par cœur. Christian se r'enferme, s'écarte d'elle, il est bien près de verser des larmes lorsqu'elle lui avoue que c'est de ces mots dont elle est amoureuse et qu'elle pourrait bien l'aimer même s'il était défiguré. Il sait qu'il a perdu. Il trouve une excuse pour qu'elle aille au fond de la scène. Il se saisit de Cyrano qui jusqu'à ce moment était resté très en retrait comme un gamin qui sait qu'il a fait une grosse bêtise. On peut croire un instant que leur échange va être violent, Christian est désespéré il a toutes les raisons d'en vouloir à Cyrano. Il lui crache tout d'abord combien ce dernier a outrepassé son rôle, combien il le déteste pour cela. Mais Cyrano ne cherche pas l'affrontement, il baisse les yeux, s'excuse, il ne veut pas croire un instant que Roxanne puisse aimer un autre que Christian. Il fait assoir le jeune homme, devenu plus perdu qu'excédé. Il lui répète tant et plus qu'il ne veut que son bonheur. Christian cherche ses mots, il s'embrouille, il écoute, il se rapproche, il avoue qu’il ne sait plus où il en est. Il se rapproche encore. La tension monte d’un cran.  " Y aurait-il une version de cette vie où deux hommes puissent vivre en ne faisant qu'un ?", demande Christian. Cyrano est mutique, désemparé.
Christian l'embrasse. Et dans la salle nous sommes tous paralysés. C'est un baiser presque timide auquel Cyrano ne répond pas. Pas tout de suite. Car ce premier baiser hésitant est suivi d'un second plus décidé, plus passionné. Un drôle de frisson parcourt la salle. On retient notre souffle. Pendant une fraction de seconde c'est un baiser partagé et les deux hommes sont seuls au monde. Mais survient Roxanne qui surgit sur scène du haut des escaliers et les deux amants se repoussent violemment comme s'ils avaient été électrocutés.
L'action se précipite. Encore sous le choc, nous avons bien du mal à suivre la séquence. Une bataille, les lumières s'éteignent, ne restent que les voix de Roxanne et Cyrano. Ils sont de chaque côtés de la scène, débout dans l'ombre. Au centre Christian est découpé par une langue de lumière blanche, les voix se disputent, autour de la mort de Christian.  Les soldats défunts arrachent leurs micros. Tout s'éteint.
Dernier acte. Le principe des chaises face au public est repris. Seule bizarrerie, Christian, mutique et assis en tailleur, se tient sur l'avant-scène. Drôle de spectre qui nous fixe de ses yeux ronds. Troublant fantôme qui vient hanter les survivants.
Deux personnages secondaires  dialoguent et nous plantent le décor. Ainsi Roxanne est devenue une femme indépendante qui vit seule, Cyrano vient la voir chaque jour, en ami. Il a été attaqué ce matin, paraît il : un coup de couteau, on l'aurait vu à l'hôpital. Les deux personnages disparaissent et laissent place aux deux protagonistes principaux qui viennent s'assoir au centre. Christian, figé dans sa position de gosse sage, est entre eux deux. Roxanne toujours aussi précieuse et inconsciente se moque sans vergogne du retard de Cyrano, elle le taquine en suggérant qu'il a passé la nuit dans les bras d'une femme. Pour la faire rire, il lui dit en des termes crus que oui. Il lui a apporté un livre qu'il vient de publier, elle propose avec une certaine ironie cruelle qu'il lui en fasse la dédicace. Lui a le regard étrangement brillant, serré dans un blouson fermé jusqu'au col, il se tient le côté. Il prend de bonnes grâces les boutades de la jeune femme. Le sujet arrive soudainement sur les lettres de Christian. Cyrano demande à les lire. Elle refuse. Il demande à nouveau. Sa voix est suppliante. Elle accepte. Aucun papier n'est échangé entre eux, c'est le micro qui passe de main en main. Mais avant qu'il n'ait eu le temps de lire cette fameuse dernière lettre. Il lui avoue tout, d'un ton désespéré. "Roxanne je suis l'auteur de toutes ces lettres". Elle ne le croit pas. Elle se vexe presque. Pour lui prouver, il lui récite le début. Elle se braque carrément et cette réaction est d'autant plus choquante qu'il est en larmes et vient de poser son cœur à ses pieds. Mais elle fait parler son orgueil, elle se lève, l'insulte, c'est un menteur, il s'est joué d'elle. Lui, fou de douleur et probablement à l’agonie, recommence à la supplier de lui pardonner. Elle a cette phrase terrible et si pitoyablement contemporaine "ok so  what now ?".  L'humeur change radicalement.  Peut-être un peu vite car on s’y perd. Les mots deviennent plus doux, le ton vire, ils sont à nouveau assis, leur visage se rapprochent, ils se murmurent des paroles noyés de larmes et front contre front sont prêt à s'embrasser. Aura-t-on un happy end à cette pièce ? C'est sans compter l'intervention de De Guiche venu arrêter Cyrano, celui-ci perd connaissance il s'écroule de sa chaise et tombe dans les bras de Roxanne. On découvre qu’il est mourant. Comme dans le texte original, il a un sursaut de lucidité, bondit sur ses pieds et se prend à raconter une drôle d'histoire à propos de deux hommes amoureux d'une même femme qui rencontrent un tavernier moqueur.
Cyrano agonise, il perd ses forces et répète la même phrase comme un pantin cassé mais il reste droit. Il lâche son micro, on comprend qu'il est mort. 
Quand la scène se termine et la pièce avec elle, on ne sait pas vraiment que signifie cette étrange conclusion. Qu'importe la salle est debout, c'est un tonnerre d'applaudissements et de bravo. On vient de se prendre une claque phénoménale. 
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byronsmuse · 4 years
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Louis-Léopold Boilly - Deux jeunes femmes s'embrassant (Two Young Women Kissing) vers 1790-1794
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Préquel Dan & Alinne
Après avoir parlé de la tumultueuse histoire de Selim et Myriam, il était temps que je parles en long en large et en travers de Dan, dont j’apprécie beaucoup écrire les tribulations. Voilà donc encore une histoire de première fois nulle d’adolescent, qui se passe en seconde.
(Anectode nulle sur ça : j’ai écrit cette préquelle dans le train, sur mon portable, au milieu de gens fatigués)
(si vous avez un doute sur quoi que ce soit, n’hésitez surtout pas à aller regarder dans les pages Personnages & Relations qui sont là pour ça).
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TW : Alcool / SEXE / rapport au corps compliqué / langage cru / ados nuls
Dan était bourré. Gravement bourré. Les derniers shots de tequila avait finit de l'achever. Et là il avait envie de cul, envie de pas penser à Martin, au moins ce soir. 
Adia avait pas arrêté de faire de "subtiles" allusions entre lui et Alinne. Mais Alinne, quoi. Une pote aussi proche, Dan pouvait pas se faire à l'idée qu'il pourrait avoir envie d'elle mais pourtant, avec l'alcool qui lui battait les tempes, il finit par la redétailler. Il l'a trouvait jolie assurément, on trouve toujours beau ses amis, et puis Alinne avait un certain charme. Un charme froid, mais un charme. Elle n'étais évidement pas son genre de fille, trop anguleuse, trop rachitique, mais à l'instant où il la détaillait, il se rendit compte qu'à ce moment là, il avait envie de son cul. 
Alinne elle aussi était torchée, elle venait de boire un cimetière confecté avec soin par Adia, qui l'avait poussé d'ailleurs vers Dan toute la soirée. Ça l'avait gentiment agacée, mais ce qui la troublait vraiment c'est que ce soir, malgré l'amitié forte qu'elle avait pour Dan, qui d'habitude rayait ce genre d'envie, l'idée ne lui déplaisait pas. Après tout, ce soir, avec la boisson, avec son regard perdu, il lui faisait plutôt envie le Dan.
Ils remarquèrent que leurs regards se croisaient avec la même envie intriguée, alors Dan décida de se poser sur le canapé à côté d'elle. 
"Adia t'as finalement convaincue ?" Avait demandé Alinne, maudissant juste après sa langue marchant plus vite que son cerveau à cause de l'alcool. 
La réponse de Dan fut brève quand il plaqua ses lèvres sur les siennes avec une maladresse alcoolisée. Prise au dépourvu mais pas fâchée de la situation, elle accentua le baiser puis finit par passer ses bras autour du cou de Dan. 
Désinibés par l'alcool, ils marchèrent en titubant vers la chambre d'Adia, tombant à moitié sur le lit s'embrassant avec un fougue maladroite. Alinne passa doucement ses mains pâles sous le sweat de son pote de coucherie et fut étonnée de sentir un torse chaud mais maigrichon sous ses doigts.
“Eh mais en fait t'es tout…
- Ta gueule, je suis au courant”
Dan avait lâché ça avec une froideur soudaine, visiblement irrité par sa remarque.
“C'est rien, j'aime bien.
- Tant mieux parce que moi pas.”
Alinne se sentit coupable mais Daniel passa à son tour ses mains sous son haut pour plotter sa petite poitrine.
Tandis qu'il degraphait le soutien gorge de grande blonde, Dan paniquait à moitié. C'était sa première fois, il aurait aimé que ça se fasse avec Martin, soit, mais il avait surtout en tête l'idée que Alinne, allait dans l'ordre des choses le voir torse poil. Et elle l'avait déjà touché. Elle savait et il ne pouvait pas revenir en arrière. Mais l'alcool, la moiteur de la pièce et son érection naissante lui firent oublier cet aspect de la situation tandis que Alinne se débarrassait de son string.
Nus l'un contre l'autre la situation était aussi agréable qu'étrange. Ils étaient potes quand même, et ça, l'alcool ne pouvait rien y changer. Malgré l'excitation des deux, une gêne commune restait encore, alors que les deux corps maigres se touchaient.
“Bon, tu veux une pipe ? C'est avec une capote par contre"
La remarque abrupte d'Alinne avait brisé le silence mais rajouta au malaise ambiant. Dan finit par acquiescer et alla chercher à quatre pattes un préservatif dans son pantalon. Il l'enfila avec un peu de peine puis s'allongea avec une petite gêne. Alinne approcha sa bouche en tremblant et… Ce fut un fiasco. L'alcool, la fatigue, la gène rendant ses gestes patauds, la jeune femme entrechoquait sa dentition contre le pénis du concerné à qui ça ne plus que moyennement. Rapidement, Dan, encore plus mal à l'aise finit par lui demander d'arrêter, même si il ne voulait pas la vexer. Alinne gênée elle aussi, remonta, posa sa tête sur son torse et souffla un peu. Dan fit une proposition de cunilungus mais Alinne expliqua rapidement qu'il fallait une digue dentaire et qu'elle avait la flemme et pas très envie. Il se firent encore quelques bisous maladroits, pensant finir la dessus, mais cela entendra une nouvelle vague d'excitation pour chacun, et la capote restée à sa place, ils se tentèrent à une pénétration. Ce fut maladroit, laborieux et troublant, et même si ce fut plutôt agréable à certains instants, ni l'un ni l'autre ne prirent clairement de plaisir.
Ils finirent quand même par s'endormir l'un sur l'autre, avec une certaine tendresse.
Le lendemain, à leur réveil, ils paniquèrent tous les deux. Alinne s'en voulait d'avoir été la première relation de Dan, et était mal à l'aise à l'idée d'avoir couché avec un mec de qui elle était aussi proche amicalement et Daniel de son côté angoissait terriblement du fait qu'elle l'ait vu sans sweat large, sans rien pour cacher ses côtes trop apparentes qui le gênait tant. Et il n'était pas à l'aise d'avoir eu comme première fois sa plus grande confidente, une sorte de meilleure amie et de grande soeur, une de ses amies les plus proches. C'était gênant en effet.
Après un rapide échange à base ” ça s'est vraiment passé ?“ et "bordel on étaient trop bourrés” les deux finirent par se promettre d'un commun accord de n'en parler sous aucun prétexte ou presque et que ça ne se reproduirait jamais.
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traver-sees · 5 years
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Etape #5 - Sri Lanka, croiser les chemins ( 1/4 )
Lieu #21 - Colombo
Arriver à l'aéroport tard. Traverser le hall. Un homme m'arrête et me demande où je vais. Il propose un taxi pas trop cher - rien à voir avec ce que j'avis lu avant le départ.
Le chauffeur est un jeune homme, un uber je pense, ou peut-être un ami ou quelqu’un de la famille de celui qui m'avait fait signe à l'aéroport. Son accent sonne fort en anglais. On échange quelques mots, durant le trajet. Lorsque j'arrive, il me dit que le quartier n'est pas super, surtout la nuit. L'endroit où l'auberge de jeunesse réservée est indiqué sur la carte semble vide, sombre. Il me regarde et se gare pour m'accompagner. Je repère le signe du lieu indiqué au deuxième étage. Il attend que je sois montée pour repartir. C'est gentil, je me dis.
Je ris de me retrouver ici à presqu'une heure du matin.
Je sonne, une femme m'ouvre. Il y a quatre jeunes femmes qui semblent arriver tout juste, elles aussi.
La femme qui s'occupe de faire les "check in" est bien portante, très énergique, elle a une voix vive. Elle sourit, souvent. Quand elle a fini avec celles déjà là, elle se tourne vers moi, me demande si j'ai déjà réservé. Elle m'indique un lit d'un des lits superposés. Le dortoir est rempli et endormi. Elle a réveillé sa collègue qui nous fait signe de faire nos lits car elle ne peut pas monter. Bien sûr, ça me paraît évident. Mais elle reste là, pour bien tirer les draps, quand même. Avec l'inconnue juste arrivée aussi, à côté, on se regarde en riant doucement.
Se faufiler dans le tout petit espace des toilettes puis dans la douche. Une douche rapide après le long voyage. C'est froid, ça fait du bien.
Je me couche, en silence, je m'endors.
Une femme me touche l'épaule - "breakfast", "breakfast ready". J'ouvre les yeux. "Est-ce que vous voulez petit déjeuner? C'est prêt!
- Oui, j'arrive".
Il est huit heures. Je souris de l'odeur du petit déjeuner et de cette femme qui vient me réveiller. Comme une impression de 10 ans en arrière, juste le temps d'un instant. Quelque chose de familier, qui me met à l'aise.
Dans la cuisine, une femme est assise et est déjà en train de petit déjeuner.
#32 - La Japonaise
Alors on commence à discuter. Elle est japonaise. Elle a l'air d'être ici depuis un moment. Elle connait les prénoms les deux femmes qui tiennent le lieu - elles ont l'air de bien s'aimer.
La femme qui a préparé le petit déjeuner me touche délicatement le bras pour me dire bonjour quand j'arrive. Ca me fait chaud au coeur, je souris de la douceur qu'il y a dans le lieu. Ca vibre de vie et de rires.
On commence à discuter, de nos voyages, des cultures, des espaces traversés. De la ville, Colombo, du Sri Lanka.
Puis on se retrouve à parler de Murakami. Elle est contente que je l'ai lu. Je lui parle de l'impression de la langue japonaise laissée dans la traduction. Elle sourit, un peu surprise. Elle me dit que ça lui fait étrange de savoir que je ne l'ai pas lu en japonais, mais dans ma langue. Elle me raconte qu'elle l'a vu, une fois. "Il parait très mystérieux, renfermé".
J'aime ces traces du japonais dans son anglais aussi. Il y a une façon de dire les chose qui rend la langue poétique.
Cette femme est douce. Je traine au petit déjeuner pour continuer de papoter. C'est agréable.
Puis on débarrasse ,on fait notre vaisselle rapidement.
Je vais me préparer pour aller me balader. Packer le sac, de nouveau. Le refermer. Je demande si je peux le laisser là la journée.
"Bien sûr" - on m'indique où.
Au moment de partir, les deux femmes sont dans la cuisine avec un homme, ils sont plongés dans une conversation, de celle qui sonne de tous les jours. Ils rient, échangent.
Je leur demande où je dois prendre le train pour Bentota - j'ai envie d'aller à Bentota, j'ai vu que l'une des très belles plages du Sri Lanka s'y trouvait. J'ai envie de voir la mer.
Ils se disent pleins de choses, ne sont pas d'accord, puis finissent par m'indiquer la gare en me disant qu'il faut que je parte de là-bas.
Je commence par aller à la gare pour réserver un billet pour le soir. Pour savoir à quelle heure je dois rentrer pour repartir.
Je passe la journée à marcher. Je vais voir le Musée de l'histoire du Sri Lanka. J'y vais à pieds. C'est un peu loin, je mets une heure et demie pour arriver.
Sur la route, je m'arrête dans un temple hindou. Il est grand et beau. D'un coup, la prière commence. Je ne sais pas où me mettre. Je m'écarte un peu, j'observe, en silence. Il y a beaucoup de bruit, de musique. Des hommes sortent avec des bougies et chacun s'approche pour caresser l'air autour de la bougie et se passe les mains sur le visage. Je pense que peut-être, le feu purifie.
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Un vieil homme près de l'entrée me sourit et me dit de m'approcher. J'avance un peu mais pas trop. Les hommes du temple mettent des marques rouges sur le front des femmes - le troisième oeil, je pense. Un bindi dessiné.
D'un coup, tout s'arrête. Je vois que le vieil homme commence à fermer le temple.
Je sors. Il me demande d'où je viens, on échange quelques mots, il me raconte un peu le temple et me demande si on en a des comme ça à Paris.
"- Vous avez pris des photos ?
- Non, je ne savais pas si je pouvais...
- Oh, mais allez prendre des photos! Je vous attends pour fermer."
Je vais prendre quelques photos avant de ressortir. Je lui souris en lui disant au revoir. Il a l'air fier du temple et d'avoir pu m'en parler.
Il fait chaud. La ville me paraît immense. Il y a de grands immeubles et pas beaucoup de choses liées au tourisme finalement. Même pour manger, c'est difficile de trouver quelque chose.
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Le musée est très grand - beaucoup plus grand que ce que je m'imaginais. J'ai chaud, très chaud, je suis un peu fatiguée. Je vais vite sur la fin - dommage je me dis, mais je n'en peux plus d'être debout.
Je ressors et regarde la carte pour essayer de me rediriger vers la ville. Il y a un petit fleuve que je peux longer pour me rapprocher du front de mer. Le trouver, le suivre.
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Je trouve un petit café sur la route. Ils font quelques petites choses à manger. C'est cher, tant pis. J'entre, je m'assieds, je commande. J'y passe un long moment. Les serveurs sont sympas. Je discute un peu avec le proprio, avec un client aussi.
"Tu voyages toute seule?!" - je ris de leur stupéfaction. C'est qu'il n'y a pas beaucoup de femmes à l'extérieur, dans les rues. Ni dans les commerces. Je me demande où elles sont. Probablement à l'intérieur, à la maison.
Quand je repars le proprio me dis "Ah, tu as une meilleure mine! Tu avais l'air fatiguée en arrivant!". Je me dis qu'il a raison, je me sens mieux. J'avais besoin d'une pause.
Je longe le fleuve et continue la balade. Je finis par arriver sur le front de mer. C'est beau, l'océan à perte de vue. Les vagues sont incroyables. Il y a quelques personnes sur la promenades. Quelques touristes mais aussi beaucoup de locaux.
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Là, je me dis que cette ville me fait un drôle d'effet. Je m'y sens bien, malgré le bruit, malgré les rues remplies de voitures. Il y a quelque chose de calme, d'agréable. Je me dis, pour la première fois du voyage que j'ai cette sensation d'un "je pourrais vivre ici un moment".
Sur le petit bout de sable en contre bas, une bande d'ados met les pied dans l'eau. Ils rient fort. Une femme s'arrête près des personnes assises sur les bancs pour leur lire les lignes de la main. Elle dégage quelque chose de mystérieux.
Un vieil homme marche et s'arrête tout au bord, pour regarder l'océan.
Deux ados sur un banc se cachent derrière un parapluie pour s'embrasser.
Je souris de la vie qui bat.
Rentrer à l'auberge de jeunesse pour récupérer le sac. Je suis un peu en avance alors je m'assieds sur le canapé.
Lorsqu'il est temps de partir, je me mets en route. A la gare, quelqu'un à l'entrée me demande où je vais, il m'indique le quai en me disant que le train part seulement dans une demie heure. "J'attendrais".
Je trouve une petite place pour m'asseoir. L'homme à côté de moi me demande où je vais. "Dans une demie heure", il me dit. Un train entre en gare et s'arrête. "Ah, c'est peut-être le votre" - il s'adresse à deux autres personnes assises à ma gauche. Ils échangent un moment. Il trouve quelqu'un d'autre, lui dit quelque chose puis revient.
"Oui, c'est bien celui-là. Montez vite car il va se remplir et après vous ne pourrez plus vous asseoir!".
Je le remercie et me dépêche de monter. Je m'assieds, mon sac à dos entre les jambes.
#33 - L'homme du train
Le train est bondé. En face de moi, il y a un homme. Il me sourit. Il me demande d'où je viens. Puis où je vais (Peut-être que ces questions reviennent plus souvent qu'on ne les aperçoit, au fond). On discute un peu. Quand je lui dis que je vais à Bentota, il me dit qu'il me dira comment descendre. Il me parle de son travail - il répare des téléphone. Il me tend sa carte. "Avant, j'avais mon entreprise, mais maintenant, je travaille avec mon fils."
Il me dit que parfois, le trajet est long, chaque jour, le matin et le soir, ça fait beaucoup. Il me dit que son fils, lui, vit à Colombo.
On discute un peu, puis on s'arrête. Puis, de nouveau.
Le train passe devant un temple et, au même moment, tous les passagers ou presque joignent leur main en signe de prière et baisse la tête. C'est surprenant. Ça se fait dans un sursaut.
Quelques stations avant qu'il ne descende, il me demande si je sais où je dors ce soir. Je lui réponds que pas encore, je trouverai bien en arrivant. "Si vous voulez, vous pouvez dormir chez moi. Il y a ma femme et moi, tous mes enfants sont partis".
Ca me fait sourire "Ca va aller, mais merci beaucoup! 
- Moi, je descends dans une station. Donc je descends, ensuite il y a une autre station à passer et ensuite, vous descendez".
Il me le répète plusieurs fois, comme pour être sûr que j'ai bien compris. Il descends du train en me disant au revoir de la main.
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J'aimerais écrire, m'échapper, pianoter, voyager, rire, pleurer de joie, découvrir monts et merveilles, dessiner. J'aimerais faire tout ça en même temps si je le pouvais. Mais les études, elles, n'attendent pas mes loisirs et mes envies. Alors frustrée, je penche la tête vers cette feuille blanche d'examen qui n'attend que d'être remplie de formules et d'écritures savantes dont je ne veux pas remplir un seul coup de crayon. Continuer mes pensées aurait été bien mieux.
Mon regard s'arrête sur une jeune femme, je ne la connais pas, ou du moins je ne sais que ce qu'elle laisse voir d'elle. Elle est concentrée à mordiller son bout de stylo, les yeux rivés sur sa copie remplie de ratures. Sa peau est délicate, avec un grain de beauté sur le dos de sa main droite. Ses doigts fins sont ornés de bagues diverses dont une me tape à l'oeil. Je l'avais vu chez le bijoutier de mon village et je la trouvais très jolie. Mais mes doigts de pianiste ne peuvent supporter d'ornements de ce genre. Je continue de la regarder, car mon devoir me repousse pour l'instant. Elle porte une chemise couleur du sable. Je peux arriver à distinguer une carrure frêle et peu assurée. Je pense qu'elle ne doit pas être à l'aise avec autrui, plutôt réservée, sur ses gardes. Sa chemise est coincée sous ses fesses, elle n'a du faire attention à ce genre de détail, surtout lors d'un examen. Peut-être n'est-elle pas regardante sur la mode.
Ses mollets sont nus, car elle porte une jupe mi longue. Je peux apercevoir une cicatrice partant de son tendon d'Achille et remontant vers son genou. Je l'imagine exploratrice dans une île déserte à ses heures perdues et lui crée de nombreux scénarios comme pour excuser cette marque indélébile sur sa peau. Peut-être le l'aime-t-elle pas et que plus tard elle se fera un tatouage pour le camoufler. Lequel choisirait elle ? Peut-être des fleurs enfin tatouage long et suffisamment discret à la fois. Pas facile.
Elle porte des chaussettes hautes, deux personnes s'embrassent dessus, une femme et un homme. La femme a les cheveux roux et l'homme les cheveux noirs, c'est tout ce que je peux apercevoir. Le dessin s'est effacé. Elle doit les avoir depuis longtemps ou sinon c'est un dessin fait main. Dessinerait-elle ?
Un geste de sa part me fait sortir de cette analyse des plus oppressantes si elle me voyait. Elle a levé la main. Cette main, parfaite selon moi. Longue, fine, délicate, pâle et recouverte de quelques grains de beauté. Ses bagues luisent au contact de la lumière de la pièce. Un homme s'approche d'elle, puis elle se met à parler. Je ne sais ce qu'elle a pu lui demander, sans doute une question sur le contrôle qu'elle ne comprenait pas. Mais j'ai senti les vibrations de sa voix. J'ai senti cette légèreté presque enfantine de ses cordes vocales. Un délice pour mon ouïe.
L'homme lui répond et part. Il se retourne vers la classe pour nous parler. Je me sens obligée de le regarder pour éviter d'attirer tout soupçon ou me faire remarquer de lui. J'ai bien fait puisque peu de temps après il s'est mis à me regarder tout en disant qu'il nous restait 20 minutes avant la fin du devoir.
Prise d'une panique soudaine, me rendant compte que j'avais passé bien 40 minutes à penser et à regarder cette femme, je me mis à écrire quelques formules et mots me permettant petit à petit de finir la moitié de mon contrôle avant la fin de l'heure fatidique. De quoi avoir la moyenne et passer en classe supérieure. Je sais que ce que j'ai fait est juste et que je savais toutes les réponses à inscrire sur ma copie. Mais je ne veux pas me faire remarquer, ainsi, plus moyenne je suis, plus les regards ne se tourneront pas vers moi. Je veux atteindre les sommets sans attirer l'attention.
Je me lève, range mes affaires, rends ma copie au professeur qui nous surveillait et sort de la pièce. Jamais je ne recroiserai cette femme, je le sais, j'ai entendu qu'elle allait déménager et changer d'école. Tant pis, elle m'avait l'air distrayante. Je me trouverait bien un autre pantin théâtral.
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riovikings · 3 years
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Note de Rio : La mère de Ivar et de ses frères (Aslaug) n'a pas été tué par Lagherta dans ce one-shot.
Asta se promenait sur les quais de Kattegat en attendant l'arrivée de son prince qui était partie en raid avec ses frères et quelques hommes. Déjà quasiment 2 mois et demi que Ivar était parti. Tout comme Ivar manquait à Asta, Asta manquait à Ivar. Sur un drakkar Ivar regarde la ligne d'horizon qui est dressé au loin. Il pensait à Asta. Ses beau cheveux long blond polaire tressées en une tresse africaine. Il se perdait dans ses yeux gris orageux. Il est dans le besoin de ressentir le touché de sa bien-aimée, de sa femme, de sa princesse. Il est sorti de ses pensée par son frère ainé Ubbe.
« - A quoi penses-tu Ivar ?
- A rien.
- Ce rien ce ne serait pas Asta ?
- ... Oui. »
Ivar a répondu sans trop réfléchir à la question. Lui qui par habitude ne parle pas de sa vie sentimental et intime à ses frères, il a simplement répondu « Oui » à l'entente du nom de celle qui fait tous ses désirs. Ubbe à aperçût une lueur de bonheur dans les yeux de son plus jeune frère. Les dieux savent à quel point Ivar Lothbrok est fou amoureux de cette femme unique. Et cela n'échappât pas à Ubbe qui avait remarqué que Ivar est bien différent avec Asta. Il est plus calme, doux, attentionné, protecteur. Même si Ubbe n'y aucun de ses autres frères ne sont au courant de la relation de couple que mène leur petit frère et Asta, ils pensent que ces deux dernier sont seulement de bon amis, mais que Ivar ressent des sentiments plus que amicaux pour Asta. Ubbe tapote le dos de Ivar et regarde ses autres frères avec un sous-entendu « il faut l'aider avec Asta ». Si ils savaient...
Les drakkar arrivent au port de Kattegat. Dans sa robe en satin de couleur bleu, Asta enlace Ivar et salue ses frères. Ils parlent tous ensemble de leur petite aventure. Puis sans en dire plus Asta et Ivar parte en direction de la hutte de la jeune fille. Elle embrasse son bien-aimé.
« - Tu m'as tellement manqué !! Je n'en pouvais plus de t'attendre !!
- C'était insoutenable. Plus que les autres fois. Comme si ma conscience me disait de rester avec toi. Mais à ce que je voie tu es bonne santé princesse. »
Sa conscience ? Asta pensait savoir d'où ceci venait. L'instinct.
« - Je te prépare un bain. Tu as besoin de te laver. »
Ivar plonge son nez dans la chevelure polaire de la jeune fille et inspire son odeur attrayante.
« - A condition que tu vienne avec moi.
- D'accord. » dit-elle avec joie et sourire.
Asta aide Ivar à se déshabiller et à plonger dans l'eau chaude du bain. Elle lui embrasse le front. Elle se déshabille en retour sous le regard admiratif de Ivar qui détail la moindre parcelle de son corps. Il passe un doigt le long de sa colonne vertébral lorsque Asta se tourne pour poser sa robe sur une chaise. Elle frisonne et soupire. Elle rentre dans le bain et s'assoie entre les jambes de son amant qui entoure le buste de Asta de ses bras musclés. Cela fessait trop longtemps qu'il n'avait pas ressenti la douceur de sa peau et la chaleur qui s'émanait d'elle. Il prend délicatement dans ses mains les seins de Asta qui sur le coût lâchât un profond soupir et un couinement de douleur brève. Il remarqua que sa poitrine était un peu plus grosse que à son habitude et que Asta est bien plus sensible. Il n'est pas idiot, il sait pertinemment que quelque chose d'inhabituelle se passe avec Asta. Un tas de scénario se fessait dans sa tête. Mais il a confiance en Asta et sait pertinemment que jamais elle ne serait aller voir un autre homme pour coucher avec lui. Elle est le femme le plus fidèle.
« - Asta tout vas bien ?
- Ou... oui. Tout vas bien ne t'inquiète pas. »
Ivar à la capacité de savoir si Asta mentait ou pas.
« - Asta, rien ne sert de mentir avec moi. Tu le sais mon amour. Alors dit-moi !
- Un jour tu voudrais avoir des enfants ? »
Un peu perplexe Ivar souris à la question. Bien sûr qu'il en voulait, et seulement avec Asta. De plus faire des enfants est très productif et plein de plaisir corporelle.
« - Bien sûr que je veux des enfants. Pourquoi cette question ?
- Et bien il se trouve que j'attends un enfant. Je suis enceinte Ivar. »
Ivar n'en revient pas ! Il pensait qu'il était stérile à cause de la mauvaise expérience qu'il avait eu avec cette tchoin de Margrethe. Mais depuis qu'il avait réussi à faire l'amour à Asta, à lui procuré du plaisir, à jouir en elle, il était devenu euphorique à l'idée de pouvoir avoir des enfants plus tard avec elle. Mais il ne pensait pas que plus tard s'agissait de quelque mois de relation. Mais après tout Asta est déjà en âge de donné naissance. Elle est fertile et lui aussi.
Sans s'en rendre compte Ivar caresse le bas du ventre Asta. Il sentit déjà une enflement, l'enfant qui grandissait.
« - On vas avoir un enfant Asta ?!
- Oui Ivar, ton enfant. Notre enfant. A nous deux. Tu en rêvait et moi aussi.
- Ce jour est enfin venue. »
Ivar embrasse Asta avec tout l'amour du monde. Il est heureux de voir ses désirs se réaliser. De constater que les reste de l'inquiétude de pouvoir ne pas procréer c'est définitivement envolé à l'instant même de l'annonce de la grossesse de Asta.
« - Asta !! Je suis tellement heureux ! Te savoir avec mon enfant dans ton ventre est le plus beau des cadeau !
- Moi aussi je suis heureuse Ivar. Je ne me voyais pas passer ma vie sans toi ! Je suis fiancé au plus beau, au plus fort et au plus intelligent des hommes et être fécondé par lui-même. »
Les deux amoureux s'embrassent langoureusement et tendrement. Dans une lenteur excitante. Mais tout ceci est interrompu par l'arrivé d'une personne dans la hutte de Asta. Une voix retentit.
« - Ivar ?! Tu es là ? »
Les deux jeunes avaient reconnu la voix de la mère d'Ivar qui venait de rentrer dans le petit hall de la hutte. Asta sort du bain et enfile rapidement une robe puis vas voir Aslaug.
« - Bonjour Aslaug ! Comment allez-vous ?
- Bonjour Asta ! Je vais bien et toi ?
- Merci je vais très bien. Vous êtes à la recherche d'Ivar ?
- Oui, il n'est pas rentré. Ses frères m'ont dit qu'il était partis avec toi.
- Ah... heu...oui. »
Asta rougit, gêné de la situation. Il faut dire que ni elle ni Ivar avait mis au courant quelqu'un de leur relation.
« - Il est ici ?
- Heu... o... oui ! Oui, oui !! Il est bien là. Je vais le chercher. Installez-vous sur la table. Je reviens le plus vite possible ! »
Aslaug sourit de l'embarras de la jeune fille qu'elle a vue grandir en compagnie de son plus jeune fils. Et elle se demandait bien ce qu'ils pouvaient entrain de faire pour que Asta soit embarrasser de sa venue dans sa hutte à la recherche d'Ivar.
« - Ivar je t'aide à te laver ta mère attend à côté !
- Je t'en prie, rien ne me fait plus plaisir que de me faire lavé par toi.
- Et avoir un enfant ne te fait pas plaisir ? » sourit-elle malicieusement.
« - Me faire laver et un enfant me font plaisir. Te faire l'amour aussi ça me fait plaisir !
- Tu parles trop ! »
Asta fit une petite tape sur la tête du jeune homme. Elle savonne les cheveux d'Ivar tandis que celui-ci se lave le corps. Puis le rince. Elle lui passe des habits qu'elle pose sur son lit. Ivar lui vole un baiser et sort de la chambre de la jeune fille suivit par celle-ci. Il voit sa mère et l'enlace.
« - Bonjour mère !
- Bonjour Ivar. Comment vas-tu ?
- Bien et vous ?
- Je vais bien merci. »
Asta sert de l'hydromelle à Ivar et à Aslaug. Aslaug regarde du coin de l'œil Asta qui se sert un verre d'eau contrairement à ses habitudes quand il y a des invités chez elle.
« - Tu ne prends pas un verre d'hydromelle Asta ?
- Heu... Non, j'évite d'en boire en ce moment, je préfère boire de l'eau.
- Je vois. Ohh mais tu as les cheveux tout mouillé. Donne moi une serviette que je te les sèches. »
Effectivement. Quand Aslaug est arrivée Asta n'a pas eu le temps de ce séché. Elle prend une serviette que Aslaug utilise. Ivar à bien remarqué que sa mère agissait bizarrement, comme si elle se doutait de quelque chose.
« - Vous allez bien mère ?
- Oui. Pourquoi ça n'irais pas ?
- Je ne sais pas. Je vous trouve étrange aujourd'hui.
- Etrange dis-tu ? C'est plutôt à vous deux qu'il faut dire ça.
- Comment ça ?
- Voyons Asta. Ce n'est pas à moi que tu ferras avaler ceci.
- Je ne comprend pas. Je vous assure. »
Oh que oui elle comprenait très bien, de même pour Ivar. La mère du jeune homme avait décelée quelque chose. Ils savaient que cacher la vérité à Aslaug ne servait plus à rien. Au temps tout avouer.
« - Ivar quand demanderas-tu Asta en mariage ? »
Ivar s'étouffe avec sa boisson et tousse avant de regarder Asta puis sa mère. Il ne s'attendait pas à une tel question !
« - Et bien... Comment vous dire ça ? Asta et moi sommes déjà fiancé. »
Aslaug sourit de toutes ses dents et enlace Asta.
« - Ivar !! Asta !! Quelle bonne nouvelle !! J'étais persuadée qu'un jour ou l'autre vous vous unirez !! Je n'en pouvais plus de vous voir toujours ensemble sans rien que n'avance. Mais visiblement vous avez déjà des projets !!
- Merci Aslaug. Cela nous fait plaisir de vous voir ravie de nos fiançailles.
- Asta tu es la femme parfaite pour mon fils. Je n'aurais souhaité personne d'autre que toi ma chérie. Vous commencez à établir des projets pour votre futur. C'est très bien. Vous grandissez.
- Mère.
- Oui Ivar ?
- Pour ce qui est des projets on en a déjà un qui devrait être réalisé dans quelque temps.
- Lequel ?
- Celui de fabriquer un berceau. »
Aslaug est tellement choqué et émue par le sous-entendu de son fils que des larmes coulent de ses yeux. Elle regarde sont fils et sa belle-fille. Aucun sons ne sort de sa bouche.
« - Mère ?
- Aslaug ?
- Ivar. Asta. Par tout les dieux. Vous avez procrées !! Vous allez avoir un bébé !! »
Aslaug se lève et embrasse fort dans ses bras les deux futurs parents. Elle continue de pleuré de joie et dit :
« - Effectivement Asta. L'hydromelle n'est pas bon pendant la grossesse. »
Elle embrasse le front de Ivar et celui d'Asta, puis béni le ventre de Asta en posant une main sur le bas du dos de Asta et une autre main sur la bas de son ventre. Ivar regarde la scène avec un regard admiratif.
« - Je vous aimes tout les deux mes enfants.
- Vous voulez dire tous les trois mère. »
Ils se mettent à rire puis se rassoies autour de la table. Aslaug reprend la parole :
- « Il faudra annoncer ces deux bonnes nouvelles à vos frères Ivar. Ils sont persuadés que tu n'arrives pas à avouer t'es sentiment à ta charmante fiancé. Enfin ! Ils ne savent pas que vous êtes fiancé ! Ils sont entrain de comploter afin de vous mettre ensemble d'une façon ou d'une autre !!
- Si ils savaient !! »
Quelque minutes plus tard, Aslaug rentre eu près de ses autres fils toute souriante tandis que Ivar et Asta passe une nuit agitée.
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bloguementmoi · 6 years
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Chapitre 2 : Je ne me la joue pas Carrie Bradshaw
J'ai été une fan inconditionnel de « Sex in the city » et je peux vous dire que je me sens vraiment proche du personnage de Carrie, c'est assez étrange de se dire qu'un simple personnage fictif peut vous donner autant de leçon sur la vie amoureuse, il faut savoir prendre du recule et je pense que c'est pour ça que j'ai autant aimé cette série. Bref ! Passons ! Je sais que ça va faire presque un mois et demi que j'ai rien poster sur mon blog et oui ça craint un peu je vous le fait pas dire...
Comme tout le monde j'ai eu ma période application de rencontre (ne me jugez pas bandes d'ingrats è.é), en premier lieu : Tinder aka THE application. J'ai fait mes premiers pas dessus il y a de cela deux ans, la candide jeune fille que je suis pensais pouvoir discuter avec des personnes assez sympa sans me prendre la tête et sans arrières pensées sexuel SAUF QUE ! Je suis tombée que sur des belles gueules recherchant plan cul et je peux vous dire que ça m'a sacrément démotivée... Franchement y'en a vraiment qui ont à ce point la dalle ? De base Tinder c'est une application de RENCONTRE j'insiste sur ce mot « RENCONTRE », ce sont ses utilisateurs qui en ont fait un réseaux de petites puteries et c'est assez dommage car le concepts était pas mal. Enfin pour les filles par contre les mecs je vous plains, vous êtes assez restreins dans vos choix xD. OUI JE VAIS EN VENIR AU FAIT ! Donc je me suis inscrite dessus, après plusieurs match avec des putains de campeur (note : les campeurs sont les connards qui match et reste en ligne mais qui ne vous parles pas, MÊME QUAND C'EST VOUS QUI LE FAITE ! J'ai une question, pourquoi matché si vous ne parlez pas les gens ? C'est quoi votre putain de problème sérieux?!), anyway donc je disais... Mon attention s'est porté sur Clyde (si vous n'avez pas suivi le chapitre précédent je précise que je ne donne pas les vrais noms de mes protagonistes).
Clyde était un beau bruns au yeux d'un bleu azure à vous en faire fondre (mon dieu j'ai chaud rien que d'y penser oulala..), c'était un designer qui suivait des cours en dehors de la capitale mais qui rentrait de temps en temps voir principalement sa famille. Lui et moi au début c'était un peu plat faut l'avoué nos discussions n'étaient pas fameuses mais au fur et à mesure on a commencé à se rapprocher, à se parler tous les jours, à skyper tous les jours, à s'envoyer des snaps tous les jours, à s'appeler tout les jours... Il était potentiellement l'homme parfait pour moi et j'étais (j'ose espérer), la femme parfaite pour lui (c'est bon j'ai dit « J'OSE ESPERER » merde !).
Après des mots tendre et des naiseries en tout genre à base de « j'aimerais tellement goûter tes lèvre » (je vous laisse deviner lesquelles ;), en vrai on parlait que de bisous bisous xD), on décide de se voir (nos emploies du temps nous empêchait de faire ça plus tôt). On a opté pour une petite visite dans un musée, je me fais belle j'arrive à l'heure prévue....et j'attends, parce que oui monsieur était en retard ! Bon il avait une excuse, en week-end on trouve difficilement des places pour se garer.
10-15 minutes plus tard je le vois, un bel homme grand, cheveux en bataille tout souriant avec une jolie barbe se dessinant parfaitement sur son visage. Et ses yeux ! MON DIEU SES YEUX ! Être aussi divin devrait être prohiber, ça peut porter préjudice à mes ovaires, genre vraiment ! Il avance vers moi et me lance un « hey », sans réfléchir je cours vers lui et je lui saute dans les bras il me rattrape et me sers contre lui, honnêtement on avait l'air de deux amoureux qui ne s'étaient pas vu depuis des mois... Je me dégage doucement de son étreinte puis il me regarde avec des yeux, OUI SES YEUX ENCORE UNE FOIS PUTAIN... Il me regarde avec des yeux qui disaient  « j'ai envie de t'embrasser... », j'ai perdu mes moyens j'ai détourné le regards, ris nerveusement puis on est aller visiter le musée.
Ce qui était drôle c'est que pendant toute la visite on se cherchait et on se taquinait à un moment on s'était assis près des tableaux sur un banc à l'étage (parce que oui on avait passé une bonne partie de la journée debout),  on se chamaillait comme des enfants et puis on s'arrête on se regarde et nos lèvres se collent l'une à l'autre, on s'embrasse quoi ! Mais c'était vraiment étrange, parce que j'avais l'impression qu'il se retenait, il mettait de la distance entre nous, ses baiser étaient retenus on va dire.
Après ça on est retourné voir les tableaux après on en a profité pour se balader sur les quais, il agissait bizarrement à la fois il était proche de moi et à la fois il mettait de la distance. Franchement je ne m'en souciais pas vraiment mais ça me faisais quand même quelque chose j'avais un espèce de pressentiment. Bref tout à la fin comme un super gentleman il m'a raccompagné au métro, on s'est embrassé pour se dire au revoir mais encore une fois cette putain de distance !
Une fois chez moi je lui dit que je suis bien rentrée, lui aussi puis il me dis « J'ai passé une super journée mais comme tu le sais on ne peut pas être ensemble comme je vais partir étudier à l'étranger et j'avais pas envie de profiter de toi et que tu me vois comme un connard.. T'es une fille géniale...blablablabla ». Mouais ok. Je m'y attendais plus ou moins on en avait déjà parlé avant et on s'était déjà mis d'accord sur le fait qu'on allait juste passé une journée ensemble et voir ce que ça donnerait. SAUF QUE ! Bah rien apparemment. C'était étonnant, ensuite il me sors : « Qu'est-ce que tu attends de moi exactement ? », mec, t'es sérieux là ? Je lui ai répondu : « Écoutes, je n'attend absolument rien de toi, surtout que je comprend pas vraiment où tu veux en venir avec ta question après m'avoir dit que nous deux c'était pas possible, pour moi c'est clair que t'étais l'homme parfait mais bon ce sont des choses qui arrive malheureusement :) » et là il m'a dit un truc genre : « Je suis vraiment gêner... », excuse moi ? Gêner de quoi ?! Et il ajoute : « J'ai vraiment l'impression d'avoir été un salaud »...Euh chéri c'est moi qui est entrain de me faire larguer la, pourquoi tu t'auto flagelle comme ça ?
Bref après cette discussion je lui ai dit que je ne lui en voulait pas, c'est étrange il avait comme un problème de conscience il voulait à tout prix être le « nice guy » et pas le « son of a bitch guy », certains accorde vraiment une importance monstrueuse à leur image, cher lecteurs sachez que ce n'est pas en dissimulant le fond de votre pensée pour ne pas blesser l'autre que cela fera de vous être « quelqu'un de bien », justement, c'est pire ! En agissant de la sorte vous montrez de la pitié et vous estimez que la personne en face de vous n'est pas apte à encaissez ça, ne sous-estimez pas les autres s'il vous plaît vous seriez vraiment surpris de voir que le monde n'est pas peuplé que de personne dépressives ou hystérique. Dîtes simplement la vérité, vous verrez vous vous sentirez mieux après avoir été honnête. Par la suite Clyde et moi on s'envoyait de moins en moins de message, je le sentais s'éloigner mais bon tant pis j'ai envie de dire.
Deux semaine plus tard je regardais les story snapchat et je vois la sienne et sur cette fameuse story il mentionne sa copine : OKAYYYYYYYYYYY. Du coup tout à enfin pris un sens dans ma tête, cet enfoiré ne partait pas à l'étranger, il hésitait simplement entre moi et une autre nana. C'est vrai que ça fait moins tâche de dire à tes potes que ta copine tu l'as rencontré dans ton école au lieu de dire que tu l'as rencontré sur Tinder, mais oui tout s'explique. J'étais vraiment mais vraiment énervé le gars me fais de grand discours sur l’honnêteté (et ce n'était pas le seul, je vous raconterais dans les chapitre à suivre), il me disait que c'était le genre à dire ce qu'il pensait quitte à blesser l'autre mieux valait lui dire la vérité, MON CUL OUI ! J'ai eu la preuve qu'il m'avait vraiment prise pour une débile mentale, Clyde, dès le début tu aurais pu me dire qu'entre nous c'était pas possible parce que tu avais quelqu'un d'autre en tête, c'est tout, je ne l'aurais pas mal pris. AH ET OUI J'OUBLIAIS ! Monsieur a cru que pendant son soi disant voyage à l'étranger qui devait durée 1 an tout au plus que j'allais l'attendre, en faite c'était juste une technique à la con pour me dire 1 an sans se voir, se toucher (I mean sex), c'est pas possible :l qu'on allait trop se manquer et blablabla. Bref il savait que les relations à distance c'était niet avec moi (je lui avais parlé de mon ex et du désastre que c'était il a un peu jouer la dessus le fourbe). Voilà comment ça à pris fin, malgré ça le mec continue de regarder mes story sur snap, chose que moi je ne m'amuse pas à faire, je m'en fou en faite, après il peut être curieux, je ne l'en empêche pas.
Pourquoi je l'ai pas supprimé ? Je m'en fou, genre vraiment, on était pas en mauvais termes non plus puis je me voyais mal aller l'embrouiller deux semaines après, surtout que le mec ne me devais aucun compte on était pas ensemble à aucun moment, attention ce qu'il a fait n'était en aucun cas excusable juste que peu à peu j'ai été indifférente, il était devenu un fantôme pour moi comme ceux que j'ai connu par la suite (hors applications).
Quand on me lis, on a l'impression que je suis abonnée aux « relations floues » et vous n'avez pas tord, on a tous besoin de clarté et si un jour vous rencontrez une personne qui prend des détours pas possible pour vous dire une chose simple dans la crainte de salir son image à vos yeux et bien elle ne vous mérite absolument pas et si vous êtes dans l'autre cas de figure (c'est à dire celui qui a peur de dire les choses), soyez sincère mieux vaut un headshot qu'un hara-kiri.
Je peux comprendre que certaines vérités sont difficiles à dire mais sur le long terme ça devient encore plus hardcore, on se complique de plus en plus la tête et ça devient ingérable. Tant que vous avez encore le contrôle faites le choix le plus raisonnable possible, votre partenaire mérite que vous soyez sincère.
« Je ne prend jamais de virage sur l'autoroute. » - Nyx.
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