Tumgik
#eh vas y je dors là
lady-foxy · 2 years
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ATTENDEZ QUOIENT??? comment ça Kakucho dit ses "derniers mots" avant de se faire empaler par Sanzu??? Mais non en fait??
IL VA MOURIR??? mais chut je suis pas prête genre comme ça en un clin d'oeil il se fait transpercer??
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girafeduvexin · 3 years
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@shezzarus
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Je sais pas si c'est exactement ce que tu voulais mais voilà ! Tw : mention de pensées suicidaires.
Arthur lui avait proposé de partager son lit par réflexe.
Il ne s'attendait vraiment pas à ce que Guenièvre refuse.
"Non, non, c'est très gentil, mais je vais... je vais dormir..."
Et paniquée, elle cherchait dans le couloir une porte de sortie. Après la destruction de Kaamelott, ils étaient retournés en Carmélide pour reprendre des forces avant de se mettre au travail.
Plus ils s'étaient éloignés des ruines de Kaamelott, plus Guenièvre avait souri. C'était la première fois depuis qu'ils étaient de nouveau en Carmélide qu'Arthur la voyait terrifiée, comme dans...
Comme dans la Tour.
"C'est à cause de Lancelot ? Il..."
Arthur hésita mais Guenièvre devina sa pensée.
"Il ne m'a rien fait ! Enfin, à part m'enfermer dans une tour... Ne le prenez pas contre vous, mais ça fait dix ans que je dors seule avec Nessa et...
- Et bah justement ? Vous voulez pas dormir avec moi à la place ?
- C'est tellement... trop d'un coup."
Elle fit un grand mouvement avec ses bras, frustrée de ne pas trouver ses mots.
Arthur réfléchit quelques instants.
"Et si on descendait aux cuisines se faire un casse-croûte pendant que vous me racontez ça ?"
Guenièvre le regarda, regarda le couloir puis finit par hocher la tête rapidement.
Guenièvre avala un énorme bout de sa tartine d'un coup. Arthur sourit.
"Ça va mieux ?"
Elle haussa les épaules.
"Vous, ça va mieux depuis y a dix ans ?"
Arthur se décomposa immédiatement.
"Bah... non, ça marche pas comme ça.
- Et bien moi c'est pareil. Ça ne va pas mieux juste avec une tartine et un bisou."
Il rougit.
"Je n'ai jamais pensé...
- Non parce que vous venez, vous êtes très romantique, vous grimpez en haut de la tour et j'apprécie hein ! Et vous m'embrassez, et c'est tout ce dont j'ai toujours rêvé sauf que..."
Elle se mordit les lèvres.
"Sauf que quoi ?
- Sauf que c'est peut-être trop tard.
- Trop tard ?
- Ça fait dix ans !"
Arthur détourna le regard.
"Si j'avais su que vous seriez enfermée...
- Mais c'est pas ça, je vous reproche pas ça... Ça fait dix ans plus des années de mariage avec rien, rien du tout. Vous vous souvenez de cette fois où vous avez renversé toute la table du déjeuner parce que j'avais dit... je sais même plus.
- Eh bien...
- Ou quand vous m'avez expliqué comment un instrument de torture fonctionnait ?
- Je...
- Ou toutes les fois où vous avez sous-entendu que j'étais laide et bête ?
- Oui, bon !"
Il allait s'énerver mais face aux yeux écarquillés de Guenièvre, il fit un effort pour se contenir.
"J'ai... pas très bien agi avec vous.
- Ah bah mon petit père, c'est le moins qu'on puisse dire...
- Bon ça va ! J'vous ai pas enfermée dans une tour, moi !"
Elle lui lança un regard critique :
"J'ai jamais dit que je préférais Lancelot. C'est juste que pendant toutes ces années à rester dans cette tour... À ne pas savoir si vous étiez mort ou pas... et si vous n'étiez pas mort, ne pas savoir si vous alliez venir... Je me suis rendue compte à quel point je dépendais de vous alors que vous ne m'avez rien donné. Vous dites que vous êtes pas pire que Lancelot mais vous croyez que c'est une comparaison qui vous met en valeur ?"
Les larmes tombaient de ses yeux et mouillaient son sandwich.
"Coincée entre un homme qui m'aime tant qu'il veut m'enfermer et un autre qui ne me supporte pas... Qu'est-ce que je suis supposée faire, moi ? Je vous aime, je vous ai toujours aimé mais peut-être que je ne devrais plus."
Arthur baissa les yeux sur sa propre assiette. Il n'avait plus faim.
"Pour ce que ça vaut, je suis désolé pour mon comportement pendant toutes ces années. J'avais... mon propre passé à régler mais ce n'était pas une excuse. Vous ne méritiez pas ça."
Guenièvre avait relevé la tête dans sa direction. Encouragé, il continua :
"Je ne vous force à rien. Si vous voulez rester en Carmélide et ne plus jamais me voir, je comprends. Si vous voulez qu'on reste amis, je comprends. Si vous voulez qu'on réessaie... moi, j'ai envie mais c'est comme vous voulez. Et si vous ne savez pas encore, je comprends."
Guenièvre hocha la tête.
"Merci. Dites..."
Elle inspira.
"Comment vous faites quand vous avez... quand vous avez plus envie d'être là ? Quand c'est trop dur de vivre ?"
Arthur sourit, ignorant les battements de son cœur qui s'étaient accélérés d'inquiétude.
"Je sais pas trop, j'ai pas encore trouvé. On peut essayer de chercher ensemble, si vous voulez."
Enfin, Guenièvre sourit, faiblement.
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idereahellyeah · 4 years
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Quand au boulot rien ne va plus.
Trop de patients, trop de charge de travail, pas assez de matériel, pas assez de soignants.
Les arrêts maladies s'enchaînent, les gens sont épuisés, on tourne en sous effectif et la seule chose qu'on entend c'est "je ne peux pas faire autrement".
Mais comment c'est possible putain? On est un service normé, 2,5 patients pour un IDE et 4 patients pour un ASD, et si la norme n'est pas respecté la mortalité est multipliée par 3,5. Cette notion je la sors pas de n'importe où, c'est notre ancien chef de service qui avait fait une étude. Alors qu'on arrête de parler de notre "confort", parlons plutôt de la survie des patients puisque notre état mental et physique ne suffit pas.
Le pire du pire reste que nous étions une équipe soudée, genre vraiment, et que ce week-end nous avons bossé avec les chefs de services et qu'ils nous ont prouvé qu'à part être des gueulards on était rien. Du coup fracture entre paramedicaux et médicaux. Un médecin nous a même dit qu'il fallait '"quelques semaines pour former un IDE" alors qu'en bien même les arrêts pleuvent on pourra faire tourner le service. Ce même médecin n'arrête pas de se plaindre que la qualité de soins déclinent depuis qu'on a de nouveaux DE et des IDE en renfort...
Eh ben oui mais quand on dit aux gens qui s'investissent que personne n'est irremplaçable bah les gens se cassent et depuis plusieurs mois on perd des IDE avec expertises car marre d'être considéré comme le 1er neuneu qui passe.
Oui parce qu'il ne faudrait pas oublier que malheureusement tous les IDE ne se valent pas, autant dans leurs professionnalismes que dans leurs connaissances ou leurs mentalités. Surprise: l'hôpital c'est comme partout ailleurs. Sauf que nous on s'occupe d'êtres humains dans les lits. Alors non, je suis désolée, je ne supporte pas d'être mis au même niveau que certains.
Et pendant ce temps on nous demande de jouer aux chaises musicales dans le service, de laisser des patients instables dans les couloirs pour les muter quand on pourra dans une autre unité parce que là il faut prendre un patient qui va vraiment très mal ailleurs. Dois-je rappeler que nous avons 28 lits (30 mais 2 sont fermés faute de personnel) alors qu'à l'année nous n'en avons que 20? Quand nous n'avions pas de lits en plus bah on ne poussait les murs. Alors oui il y a la pandémie mais à force on met tout le monde en danger: patient/soignants/famille/médecins.
"Moi je dors bien la nuit parce que je sais que tout le monde a été pris" nous a dit un des médecins ce we. Quelle chance. Moi je fais des cauchemars la veille de reprendre le taff et je pars du service en priant de ne pas avoir oublier quelque chose. Et je ne suis pas un cas isolé, bien loin de là.
Bref tout va mal, on entend difficilement les oiseaux chanter en ce début de printemps précoce. La situation en dehors de l'hôpital nous épuise tous également, voir la population être sûre de ne pas être concernée c'est épuisant. Il faudrait que BFM viennent filmer dans les chambres et pas dans les couloirs, que les gens voient vraiment dans quel état sont les gens, quel âge ils ont et les photos/dessins d'enfants déchirants collés un peu partout dans les chambres pour que s'ils se réveillent ils voient que leurs proches pensent à eux.
Je finirais avec un phrase d'un médecin we: "si ça ne vous convient pas, vous pouvez aller voir de nouveaux horizons".
T'inquiète, c'est pas tombé dans l'oreille de sourds, on va se battre une dernière fois mais tu vas perdre le peu d'équipe motivée qu'il te reste.
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syruppawnao · 4 years
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Happy Birtday Mammon FR suite 2-17 à 2-23
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Mammon - Aaah .. Discuter avec toi comme ça est tellement apaisant. Il est impossible d’avoir un beau tête-à-tête quand mes frères sont dans les parages… Mais maintenant je t’ai pour moi tout seul… Hm ? Hé, quelle heure est-il ? … Oh ! C'est minuit ! Le début de mon anniversaire ! MC - Joyeux anniversaire ! / Ma vie ne serait pas la même sans toi, Mammon. Mammon -… ! Oh mec, j'ai juste senti mon cœur fondre. Je suis tellement heureux que je suis encore plus éveillé qu’avant ! Comment vais-je m'endormir ? MC - Fait lui un massage pour l'aider à dormir. / Utilisez l'hypnose. / Dors à côté de lui. Mammon - MC… Tiens, approche-toi. Je ne te laisse pas partir ce soir. Tu comprend ? *soupire*… C’est tellement chaud… J'aimerais qu’on reste comme ça pour toujours… Mammon - ZzZ… . Zzzzz…
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Simeon - Bonjour, Lucifer. Nous somme là. Lucifer - Ah, Simeon. Et Solomon et Luke aussi. Merci d'avoir fait tout ce chemin. Solomon - Merci de nous avoir invités à la fête d’anniversaire de Mammon. Luke - Nous avons aussi apporté un cadeau ! Ici ! Satan - C’est une boîte plutôt grande. Beel - C'est de la nourriture ? Levi - Au fait, où est le chanceux qui fête son anniversaire ? MC - Je pense qu'il dort encore. / Qui sait… ? Belphie - Alors, vous avez bavardé toute la nuit, hein ? Lucifer - Diavolo et Barbatos vont être un peu en retard, mais il est grand temps que nous le réveillions.
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Mammon - *bâillement* ... j'ai tellement sommeil. Pourquoi tu m’appelles dans le hall d'entrée dès le matin… ? Asmo - Gosh ! Ouvre les yeux, Mammon ! Mammon - Hein… ? Qu'est-ce ... tout ça ? Que faites-vous ici ? Oh, je sais ! C’est pour mon anniversaire, non ? Eh bien ! Hahahah ! MC - Nous avons plus d’invités. / Nous sommes tous là pour toi, Mammon. Mammon - Pour moi… ? Lucifer – Peut tu lui donner la lettre finale, MC? Mammon -… ! "Pour une journée incroyable." "Attendez, attendez. Qu'y a-t-il avec ce long ruban fou noué autour de la lettre ? Je veux dire, regarde cette chose ! Ça va jusqu’à où ?
Mammon - Sérieusement, qu'est-ce que c'est que ce ruban ? C’est beaucoup trop long pour attacher une enveloppe. Huh ? Tu veux que je le suive ? … Toute cette histoire de célébration n’est pas un truc pour me conduire dans un piège, n’est-ce pas ? Lucifer - Ne sois pas ridicule. Satan - Si tu es toujours méfiant, alors pourquoi ne lis tu pas la lettre en premier ? Mammon - Tu ne mens pas, non… ? …! ’’Nous espérons qu’aujourd’hui sera l’un des meilleurs jours de ta vie, Mammon.» Asmo – Dépêche toi et vas-y! Suis le ruban ! MC - Allons-y ensemble. / Crois moi. Mammon - D'accord! Tant que tu es ici avec moi, je n’ai peur de rien ! Allons-y ! Mammon - Sheesh ? Ce ruban, pourrait-il être plus long ? Hm ? Maintenant, il grimpe contre le mur. Y a-t-il quelque chose au plafond ?
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Mammon -… Whoa ? Qu'est-ce que c'est que cette énorme boule de papier ? Satan - C'est une piñata. Mammon - Whoa ! Mais ce n’était pas ici hier. Levi - Eh bien, duh. Nous l'avons mis en place après que tu te sois couché. Belphie - Et grâce à ça, je suis privé de sommeil… *bâillement*… Beel - Ici, Mammon. Prends cette batte et ouvre la. Mammon - Alors mon cadeau est là-dedans, hein… ? Ce sera de l’or ou des bijoux, non ? D'accord ! Laisse moi mettre à cette piñata une raclée !
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Mammon – Aller ! Prends ça, piñata ! Graaaaaaah ! .. Wh-Whoaaaaaa ?? Ce sont des pièces de monnaie ! Luke – Wow ! C’est des vrais ? Simeon - Hehehe. Regarde de plus près, Luke. Mammon -…. Attendez, ce ne sont que des pièces en chocolat ! Lucifer - Oh bien sûr. Pensais-tu honnêtement que nous remplirions une piñata d'or ? MC - Ils sont savoureux. / Dommage, Mammon ! Mammon -… Huh ! Tu as raison ! Ce n’est pas à moitié mauvais ! Lucifer - Maintenant, permet nous de te féliciter… Joyeux anniversaire, Mammon.
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Levi - Ouais, joyeux anniversaire. Tu es un crétin sans espoir, à la recherche d’argent, mais je sais que tu a en fait un cœur en or… Ne le laisse pas te monter à la tête. Satan - Je suis souvent gêné de t'appeler mon frère, mais je sais qu'au fond de toi, tu es un démons sincère et honnête… Joyeux anniversaire, Mammon. Mammon - Vous les gars ! Pouvez-vous me souhaiter un joyeux anniversaire sans dire ça ? Asmo - Mammooooon ! Félicitations ! Laisse-moi te donner un bisou d'anniversaire spécial ! Mammon - Ugh, Ouais, merci, mais non merci! Beel - Joyeux anniversaire, Mammon. Je ferai de mon mieux pour ne pas manger ton chocolat. Belphie - Joyeux anniversaire. Tu te rends compte que j'ai sauté ma sieste de l'après-midi pour célébrer avec toi ?
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Solomon - Nous aimerions également te souhaiter un joyeux anniversaire. Simeon - Joyeux anniversaire, Mammon. Je suis vraiment heureux que nous puissions célébrer avec toi aujourd'hui. Luke – Je peux rien y faire pour ça. Je suppose que je vais rester pour célébrer ton anniversaire avec tout le monde ! Mammon - Vous les gars ... MC - Joyeux anniversaire, Mammon / Je suis si heureux pour toi. Mammon - Hehe… Merci ! Satan - Il est encore trop tôt pour avoir les yeux embrumés, Mammon. La vraie fête ne fait que commencer. Lucifer - Diavolo et Barbatos devraient être là à tout moment. Nous avons tous fait de notre mieux pour préparer ta fête d’anniversaire. J'espère que tu es prêt. Mammon - Mec, c'est génial ! Les anniversaires sont géniaux ! Ouais !
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kevinouadhi · 4 years
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BLACKBIRD
Premier billet, on fête ça avec une histoire de Superman que j’ai écrite.
INT - JOUR - LA FERME DES KENT
Jonathan et Martha Kent sont dans la cuisine. Jonathan boit son café pendant que Martha coupe des tranches de pain. Ils ont l'air inquiet. On entend la radio.
RADIO ... Sans transition, l'ouragan Carol a continué sa route sur la vile de Wichita, entraînant la destruction de plusieurs établissements, fort heureusement il n'y a eu aucune perte à déclarer ainsi que très peu de blessés. Selon les experts c'est un véritable miracle si on tient compte de la violence du phénomène. Plus de détails sont à prévoir dans les prochaines heures. Le président aurait déclaré...
MARTHA Il n'est toujours pas levé.
JONATHAN Il ne se lève plus qu'à midi en ce moment.
MARTHA *soupir*
Un bruit. On entend quelqu'un qui descend les escaliers. Clark apparaît dans la cuisine, visiblement très fatigué.
MARTHA Bonjour toi, c'est à cette heure ci qu'on se lève ?
Pas de réponse. Clark se verse des céréales dans un bol.
MARTHA Alors ? C'était bien cette nuit ?
CLARK ... De quoi ?
MARTHA Tu étais où ?
CLARK Dans ma chambre.
MARTHA Je suis rentré dans ta chambre, tu n'y étais pas.
CLARK Quoi ? Je t'avais dit de pas rentrer sans me le dire !
MARTHA Dis moi où tu étais.
CLARK ...
JONATHAN Clark. On a reçu un mot de ton professeur principal. Il nous a dit que tu avais manqué plusieurs cours la semaine dernière.
CLARK ...
JONATHAN Et tu es toujours fatigué en ce moment. Et ça, ça ne te ressemble vraiment pas. Où étais tu cette nuit ?
CLARK ...
MARTHA Clark, on ne cherche pas à t'engueuler, on s'inquiète pour toi. Tu grandis, tu passes une étape difficile, crois moi ton père et moi sommes déjà passés par là, on comprend que...
CLARK Non. Personne comprend.
JONATHAN Tu as peut être l'impression d'être le seul à ressentir ça, mais c'est faux, moi à ton âge...
CLARK A mon âge quoi ?! Ca t'es déjà arrivé ça peut être ?!
Clark se saisit du couteau à pain sur la table, et se le plante brutalement dans la main. Aucune égratignure, pas même une marque. La lame du couteau s'est brisée. Les deux parents sont surpris, non pas par le résultat, mais par le comportement de leur fils.
MARTHA Clark !
JONATHAN Mais ça va pas ?!
Clark les regardent, ils sont apeurés. Il s'enfuit dans sa chambre.
MARTHA ... Ses pouvoirs grandissent en même temps que lui. Comment on peut faire pour lui parler ?
JONATHAN Il est aussi dépassé que nous.
MARTHA Tu devrais aller le voir.
JONATHAN Tu ne viens pas ?
MARTHA Si on va le voir tous les deux, il va s'envoler. Non, vas y toi, je pense que c'est bien que ça vienne de son père.
JONATHAN Très bien.
Jonathan monte les escaliers et s'arrête devant la porte de son fils.
JONATHAN Clark, c'est moi, ouvre.
CLARK Je sais que c'est toi, je te vois.
JONATHAN ... Moi je ne te vois pas, alors ouvre.
CLARK Si je t'ouvre tu vas encore me faire la leçon.
JONATHAN Je veux juste t'aider.
Clark ouvre brutalement la porte.
CLARK Si tu veux m'aider, rends moi normal maintenant !
JONATHAN ... Personne n'est normal.
CLARK Voilà, j'en étais sûr.
Il retourne s'asseoir sur son lit. Jonathan le suit.
JONATHAN Tu grandis. Ton corps change. Alors d'accord, ça a des effets chez toi qui n'ont rien à voir avec qui que ce soit sur Terre, mais ça ne veut pas dire que tu es différent de nous. Tu es notre fils, nous sommes tes parents et nous t'aimons. Peu importe que tu sois invulnérable, que tu puisses t'envoler ou que des tentacules te poussent à la place des bras tu m'entends ? Nous serons toujours là pour toi.
CLARK Papa... Je les entends la nuit...
JONATHAN Quoi ? Tu entends quoi ?
CLARK Tout.
JONATHAN Comment ça "tout" ?
CLARK (au bord des larmes) J'entends des gens ! Mais je suis pas fou je te le jure ! Je les entends ! Tout le monde ! Je les entends qui souffrent, qui appellent à l'aide ! C'est insupportable !
JONATHAN Eh, du calme, tout va bien, évidemment que tu n'es pas fou. Raconte moi.
CLARK C'est souvent la nuit quand y'a pas trop de bruit autour de moi. J'entends des accidents, des agressions, des gens qui hurlent... Alors...
JONATHAN ... Où es tu allé cette nuit ?
CLARK A Wichita.
JONATHAN Wichita ?... LA TORNADE ?!
CLARK Je les entendais mourir papa ! Ils étaient si nombreux !
JONATHAN (panique) Mais tu n'as pas été blessé j'espère ?!
CLARK (colère)
Papa, je ne PEUX PAS être blessé ! C'est pour ça que tu peux pas comprendre ! Tu ne sais pas ce que ça fait d'être insensible et d'être condamné à écouter les autres souffrir ! C'est injuste ! Je peux plus le supporter.
JONATHAN Alors tu voles à la rescousse des gens ? Rassure moi, c'était la première fois ?
CLARK ...
JONATHAN Ca fait combien de temps ?
CLARK Ca fait 1 mois que j'entends les gens la nuit.
JONATHAN 1 mois ?! Et tu ne nous en a pas parlé ?!
CLARK Si je vous l'avais dit, vous m'auriez empêché !
JONATHAN Evidemment qu'on t’aurait empêché ! Imagine si quelqu'un te reconnaît, tu ne pourrais plus vivre normalement !
CLARK Parce que me réveiller en pleine nuit à 10 mètres au dessus du sol c'est "vivre normalement" ?!
JONATHAN Tu vois très bien ce que je veux dire ! Et en plus, tu n'as que 15 ans, ce n'est pas un âge pour aller sur des lieux de catastrophe voir des gens agoniser et mourir ! Tu as beau être invulnérable tu es encore un enfant !
CLARK Non, je suis un homme maintenant, et je dois assumer mes responsabilités.
JONATHAN Quelles responsabilités ?! A quel moment tu dois quoi que ce quoi à quiconque ? Ca fait 1 mois que tu ne dors plus, que tu sèches les cours, que tu mets en danger ton avenir et ta santé ! D'accord, un coup de couteau ne te fait rien, mais 1 mois sans dormir ne t'a pas vraiment réussi tu le vois bien ! Tu n'as pas à porter le poids de la misère du monde sur tes épaules, ce n'est pas ta faute si des gens meurent ! C'est comme ça, ça l'a toujours été et ça le sera toujours, tu n'as rien à voir la dedans.
CLARK (explosant) Alors pourquoi je les entends ?! Pourquoi je suis capable d'entendre leur voix à des milliers de kilomètres ?! Pourquoi je peux me déplacer plus vite qu'une balle de pistolet, soulever 10 tonnes d'une seule main et m'envoler plus rapidement qu'un avion ? Pourquoi j'ai tous ces pouvoirs si c'est pas pour les utiliser pour sauver des gens ?! Dis le moi !
Temps.
JONATHAN ... Je ne sais pas. Je ne suis qu'un fermier Clark, et ça... Ca me dépasse complètement. Tout ce que je sais c'est que tu es un garçon extraordinaire, et qu'en plus de ça, tu as reçu des dons qui nous échappent. Et crois moi, chaque jour je remercie le ciel que ce soit toi qui les ai eu. Tu penses que n'importe quelle autre personne dans ce monde aurait utilisé ces pouvoirs pour aider les gens ? Prends n'importe lequel de tes camarades de classe, qui n'aurait pas déjà frimer avec ça à l'école ? Tu vois Scott voler jusqu'à Wichita pour sauver des inconnus ? Déjà, tu le vois manquer ses 8h de sommeil ? Je ne crois pas. Pourquoi tu as reçu ces pouvoirs ? Je ne sais pas. Et on ne le saura sans doute jamais. Tu les a, c'est comme ça. Je trouve ça merveilleux que tu penses aux autres, je ne compte pas t'empêcher de faire le bien autour de toi, mais tu dois le faire pour de bonnes raisons, sans te détruire comme tu le fais.
CLARK Donc j'ai le droit ?
JONATHAN Ca dépend. Si c'est vraiment ce que tu comptes faire de ta vie. Et il faudra en discuter avec ta mère... Mais une chose est sûre, interdit la nuit et pendant les heures de cours. Tu ne peux pas vivre pour les autres.
Tu dois t'autoriser à penser à toi.
CLARK Mais... Comment je fais la nuit ? Quand je les entends ?
Temps.
JONATHAN ... Tu te bouches les oreilles.
FIN
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fallenrazziel · 6 years
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Les Chroniques de Livaï #371 ~ CHAQUE VIE FAIT SON DESTIN (août 845) Hanji Zoe
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Au garde-à-vous tout le monde !
Les cadets se raidissent, les bras le long du corps, et je passe devant eux, une liasse de papiers dans la main. Moblit me suit de près et scrute lui aussi nos recrues d'un oeil appréciateur.
Qu'ils sont jeunes, ceux-là ! C'est vrai que la formation a cessé prématurément, il manque presque deux ans à ces postulants. Et pourtant ils ont opté pour le bataillon, chapeau ! Erwin a dû bien se débrouiller ! Mais ça ne me dérange pas, la jeunesse est curieuse et inventive, c'est ce qu'il me faut. Je laisse les plus âgés aux autres.
Je sais déjà lesquels je veux, mais je dois potasser les dossiers pour m'en rappeler. Trois me suffiront, on sera cinq, comme Erwin le veut. J'ajuste mes lunettes, colle mon nez sur la feuille que j'ai placée en premier et prononce à haute voix le prénom qui y figure. Nifa ! Une jeune fille aux cheveux roux lève la main sans hésiter ni trembler et répond "oui, chef !" Ah, tu es au taquet, toi ! Dis-moi, Nifa, si j'en crois ton dossier, tu as eu de bonnes notes en théorie. Quel est ton sujet préféré ?
Elle bredouille une seconde en baissant le bras, et répond de façon peu assurée qu'elle préférait ce qui avait trait à la biologie. Quelle genre de biologie, humaine ou... titanesque ? Je me suis rapprochée d'elle en posant cette question et elle doit déceler mon impatience à travers mes lunettes. Elle dit qu'elle s'intéresse à tous les organismes vivants et qu'elle aime aussi le dessin. Le dessin, à la bonne heure ! C'est ce qu'il me faut ! Mais n'essaie pas de surpasser Moblit, c'est peine perdue, il est le meilleur ! Il t'aidera à parfaire tes aptitudes là-dessus ! Tu es engagée, Nifa, bienvenue dans l'escouade !
Je lui indique de se placer à côté de Moblit, et je les regarde un moment l'un à côté de l'autre. Moblit lui fait un grand sourire et la petite se détend un peu. T'inquiète pas, mon escouade a une réputation bizarre, mais on ne mord pas ! Bon, au suivant ! Mmh... Keiji ! Un garçon à la peau halée et aux courts cheveux noirs lève son bras à son tour. Il doit se douter de qui l'attend puisqu'il est le deuxième. Il a une vraie tête de tueur celui-là, il me rappelle quelqu'un...
Avance, soldat ! Apparemment, tu es bon en manoeuvre tridimensionnelle, et aussi assez impulsif si j'en crois les commentaires. Il ne me contredit pas mais je le mets à l'aise tout de suite. Relax ! J'ai besoin de quelqu'un capable de surveiller nos arrières et de nous couvrir si ça tourne mal. S'approcher au plus près des titans pour les observer, aussi, tu vois ? Ca te botte ? Il hoche la tête frénétiquement et je vois bien qu'il en rêve. Ok, marché conclu. Mais on va aussi te discipliner. Tout le monde dit que je suis cool mais je t'apprendrai à te canaliser. Et si ça marche pas, je t'enverrai faire mes courses ! Fais pas cette tête, c'est un honneur, non mais ! Tu peux aller rejoindre Nifa.
Et le dernier, celui dont le profil me plaît le plus. Un acharné des titans, qui pose plein - trop - de questions à leur sujet. J'ai hâte de discuter avec lui jusqu'au matin ! Voyons quelle tête il a... Abel ! Un garçon aux cheveux châtains, doté d'une barbe fournie assez étrange chez un gars aussi jeune, fait un pas en avant en levant la main. Et il a... non, j'y crois pas ! Des lunettes ! Mais il a tout pour plaire, celui-là ! Une vraie gueule d'intello, comme je les aime ! Je colle mon front sur le sien et le regarde par-dessus mes verres ; il connaît le truc et me rend mon regard de la même façon et à ce moment je comprend qu'on va s'entendre !
Alors comme ça, Abel, tu adores les titans ? Parfait ! Dis-moi à quel point ! Il me répond qu'il les adore et rêve d'en voir de ses yeux. T'inquiète pas, ça se fera ! Il faudra juste que tu te pisses pas dessus ! Mais une fois qu'on y est habitué, on peut plus se passer d'eux. Tu as le sommeil lourd, ou bien tu es insomniaque comme Livaï ? Tu ne dors pas beaucoup ? Mais c'est de mieux en mieux ! On aura des discussions endiablées toi et moi ! Des soirées à la belle étoile sur le Mur Rose à observer les titans en train de pioncer, ça te tente ? Eh, ne te fais pas d'idée, c'est professionnel ! Mais on se prendra quand même une bouteille ou deux au cas où !
Je regarde mes trois recrues. Ils ont la tête de l'emploi. J'ordonne aux autres de disposer et me retrouve face à mes quatre soldats. Ca fait du bien d'avoir une escouade au complet de nouveau ! Je reprends du poil de la bête ! Vous trois, il faut que vous sachiez certains trucs. Mon escouade est spéciale car elle est dévolue à la recherche scientifique. Ma is on a pas que ça à faire, et vous vous tournerez pas les pouces ! En plus du boulot que je vous donnerai à faire, vous devrez assister aux cours dispensés par le bataillon afin de vous perfectionner et atteindre le niveau attendu habituellement en fin de session. Il est hors de question que je perde l'un de vous à l'extérieur des Murs ! Alors soyez rigoureux !
Nifa, tu m'as l'air d'une bonne fille, serviable et tout. Mais te laisse pas marcher dessus ni impressionner. Tu vas côtoyer de vraie tarés ici ! Mais avec un peu de chance, vous serez comme nous en un rien de temps ! Elle se pince les lèvres, ne sachant pas quoi répondre, et Moblit lui pose une main amicale sur l'épaule.
Keiji, je veux de la bonne humeur ! Alors, lâche-nous un sourire de temps en temps, ça sera pas mal, ok ? Il plisse la bouche en un sourire peu naturel et j'espère que bientôt il y arrivera sans se forcer.
Abel ! Toi, je t'adore, mais fais en sorte d'entretenir ta barbe ! Elle pourrait te gêner en vol. On ne te l'a pas dit en entraînement ? Il passe ses doigts sur les poils qu'il a au menton et réplique qu'il a oublié de le faire à cause du stress du recrutement. Ok, mais pas plus long que... mmh, tu vois Mike Zacharias ? Le grand blond. Mais si, tu as dû le croiser. Non, pas le major Erwin, l'autre... Enfin, quand tu le verras, dis-toi que ta barbe dois pas être plus longue que ça !
Hormis ces détails, votre hygiène m'importe peu, vous pouvez sentir le bouc, ça m'est égal ! Je veux des gars qui ont pas peur de se salir et de transpirer ! Je les vois tout de suite se détendre et souffler, comme si cette déclaration les rassurait beaucoup. Ah, Livaï peut dire ce qu'il veut, contrairement à lui, je fais partie de la norme, moi !
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dialoverfr · 6 years
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Diabolik Lovers Haunted Dark Bridal - Ayato : Dark Route 01 | Traduction FR
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Yui : Nn…… *Bruit de froissement de tissu* Yui : (Huh……? Mon corps me semble lourd en quelque sorte……) (Ou plutôt……J'ai l'impression de ne pas pouvoir bouger……? Je suis peut-être….. attachée à quelque chose ?) Nn…… *Bruit de froissement de tissu* Yui : (Comme je le pensais……Je ne peux pas bouger……) Ayato : ……hehe. Yui : (Eh……? Ce rire……) Ayato : ……Yo. Alors tu es réveillée ? Yui : ……Eh ?! A-Ayato-kun…… Yui se cogne. Yui : Ow……! (Qu-Quoi ? Le plafond est tellement bas…… Attends, où suis-je maintenant !?) Ayato : Hehe, qu'est-ce tu penses faire ? Yui : A-Ayato-kun, pourquoi sommes-nous ici……ou plutôt, où sommes-nous…… Ayato : C'est mon lit. Yui : Ton lit……Ne me dis pas que tu veux dire un cercueil !? Ayato : Hmph, ne me mets pas dans le même sac que les autres vampires. Mon lit n'est pas un cercueil. C'est une vierge de fer. Yui : Une vierge de fer……n'est pas une sorte d'instrument de torture ? Ayato : Oh, alors tu sais ce que c'est. Yep, c'est ça. Et bien, j'ai vraiment pris soin de chaque pointe, bien sûr. Il y a toujours une légère odeur de sang…… N'est-ce pas genial ? Yui : Eh……!? (J'avais l'impression qu'il y avait une odeur de fer mais…… ça peut aussi être……) Yui essaie de d'ouvrir la porte. Yui : L-Laisse moi sortir d'ici ! Ou plutôt, pourquoi suis-je là !? Ayato : Ne devrais-tu pas te sentir honorée ? Je t'ai spécialement porté jusqu'ici. Yui : P-Pourquoi tu as fait ça…… Ayato : N'est-ce pas évident ? Je suis affamé, voilà pourquoi. Yui: ……! (P-Pourrait-ce être…… Quand me suis-je endormie !?) Ayato : Haha, ne t'inquiète pas. Je n'ai rien fait d'aussi ennuyant que te mordre pendant que tu dors. Ayato attrape Yui. Yui : Arrê……! Ayato : Yep, yep, c'est ce visage. Quand tu fais cette tête, ton sang n'en est que meilleur…… Yui : A-Arrête ça…… Ayato : Haha, n'est-ce pas une superbe expression faciale ? Ah, mais après tout, je ne peux pas la voir très bien là-dedans…… Yui : (C-C'est trop lumineux……!) Ayato : ……Comme ça je peux paaaaaarfaitement voir l'expression de ton visage. Yui : ……nn! L-Laisse-moi……! Ayato : Te laisser ? Qu'est-ce que dit de la nourriture comme toi ? Je vais prendre mon repas maintenant. Alors laisse-toi faire gentiment pendant que je te mords. Yui : N-non ! Ayato : Haa ? Et pourquoi pas ? Yui : “Pourquoi pas”, tu demandes…… Choix : “Parce que ça va me faire mal” Yui : Si tu me mords, j-je vais avoir mal…… Ayato : Hmm~ Alors…… Je vais te mordre de toutes mes forces. Yui : Que……! Arrê…… Choix : “Parce je ne veux pas faire ce qu'on me dit de faire” Yui : Parce que je ne veux pas faire ce qu'on me dit de faire ! Ayato : ……Qu'est-ce que c'est que ça ? Yui : Si je te le donne maintenant, alors désormais, je devrais continuer de te donner mon sang, n'est-ce pas ? Ayato : Pourquoi tu…… Ne sois pas si insolente ! Yui : Kyaaa! Ayato : C'est ton……C'est le travail de ceux qui servent de “repas” !
*Bruit de morsure* Ayato : Nn…… Yui : Arrê……te ! Ayato : ……*Bruit de succion* ……*Bruit de succion*…… Haa. Ton sang est délicieux, après tout. Yui : C-C'est cruel…… Ayato : Qu'est-ce qui est cruel ? Je prends juste mon repas, non ? Faire attendre un type affamé comme tu le fais, moi je dis que ça, c'est cruel. Yui : ………… Ayato : Haa……*Bruit de succion* Haa~ *soupir*…… Quand je suis plein, je commence direct à m'endormir….. Yui : Kyaa……! A-Attends, qu'est-ce que tu……!? Ayato : A ton avis ? Je vais dormir. Yui : P-Pourquoi tu m'enlaces !? Ayato: Hehe, ton visage est rouge, tu sais ? Pourquoi tu fais ta timide d'un coup ? Pendant que tu dormais, je faisais pareil, tu sais ? Yui : ……ah! (Voilà pourquoi je ne pouvais pas bouger !) J-Je vais retourner dans ma chambre maintenant ! Tu as déjà fini ton repas alors c'est bon, n'est-ce pas !? Ayato retient Yui contre lui. Ayato : Qu'est-ce que–, ne bouge pas ! Putain, calme-toi. Je veux savourer le gout persistant de ton sang. Il la rapproche de lui. Ayato : ……haa. Le sang coule dans ton cou…… C'est pas mal comme vue…… Encore une gorgée……nn…… Yui : Ah…… Ayato : Haa……*bruit de succion* Yui : ……ugh…… Ayato : ……nn…… *bruit de succion* Yui : ………… Ayato : ………… Yui: (Nn……?) A-Ayato-kun? Ayato : ………… Yui : Hey, Ayato-kun. Ayato : ………… Yui : (I-Il s'est endormi……) (Zut ! Boire jusqu'à plus soif alors qu'il s'endormait, il agit vraiment comme un enfant.) (De toute façon, il faut que je file avant qu'il ne se réveille, non ? Umm……) De nouveau, il la retient. Yui: Wa……! (J-J'ai réussi à retirer ses crocs de mon cou, mais…… Il a resserré ses bras autour de moi……) Ayato : Zzzz… Yui : (S-Son visage est si proche !) Ayato : Nn…… Yui : (Haa, j'imagine que ça ne fait rien si je dors ici cette nuit, n'est-ce pas ?) (Depuis que je suis arrivée dans cette maison, Ayato-kun n'a rien fait mais il m'intimide.) Ayato: Zzzz. Yui : (Mais…) (Son visage endormi est un peu mignon, je trouve… Enfin, en quelque sorte...)
Ayato : Dark Route Prologue  -  Ayato : Dark Route (02)
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chezledawson · 7 years
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Saison 3 épisode 12: A Weekend in the Country
Hein? Quoi? Moi? Non non je vous jure j’étais là, je, hein? ANAWANAWAY!
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 On commence cet épisode dans la chambre de Joey qui regarde The Big Chill avec Pacey and Dawson hashtag trouple. Ils en sont à cette scène. C’EST IMPORTANT POUR LA SUITE.
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Joey tire la tronche POUR CHANGER car avec sa sister elles ont foutu leur casbah sur Airbnb et elles ont zero résa les meufs, keud, nada, miskina. Dès que le téléphone sonne elle y croit, mais non c’est toujours une erreur!
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Les hommes de sa vie (en eux réunis) (?) décident de faire quelque chose pour aider cette pauvrette.
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Dawson décide qu’il va... ... faire un film publicitaire du B&B (parce que: DAWSON) (d’ailleurs à un moment de l’épisode on le voit sortir comme ça de derrière un buisson avec son putain de camescope toshiba à la main, mais la flippe, ce mec c’est Guy Georges sérieux. J’ai trouvé ce gif sur les internets qui s’intitule d’ailleurs “dawson-creeper” seriously tout est dit).
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Pacey quant à lui invite un mec qui à une rubrique voyage-voyage dans le NY Times (comme un blog quoi) à venir séjourner chez les Potter sisters, comme ça après il leur fera trop de la bonne pub... ...
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Au lycée, Henry raconte sa life à Jen, en particulier le fait qu’il a gagné un repas dans un resto chic en échange de travaux sur un toit (ne me demandez pas, moi non plus je pige rien), et au lieu de lui demander si elle veut bien y aller avec lui, non il lui dit QU’IL A DECIDÉ qu’ils iraient ensemble, pas de NON possible! parce que eh c’est comme ça que font les VRAIS BONHOMMES!
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Ouais c’est vrai les meufs quand on leur laisse le choix parfois elles disent non! Mais Henry a la solution!
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Sérieux les scénaristes, vous puez du cul.
Jen lui dit qu’elle va y réfléchir. Cette courgette se tracasse car elle a peur de s’engager avec Henry et d'avoir à lui révéler SON PASSAY SEXUEL. Je vous jure, elle t’en fait un tel foin on dirait qu’elle a travaillé dans une maison de passe depuis ses 12 ans. Quand elle lui balance le morceau, heureusement, Henry ça a l’air de lui en toucher une sans lui en faire bouger l’autre que Jen ait déjà eu des experiences sexuelles (en même temps: Henry le puceau de l’an 1000 à qui une #meufbonne qu’il veut ken lui dit qu’elle est pas née de la dernière pluie, what did you expect?) .
 Pendant ce temps le blogueur voyage débarque chez Joey et ça a pas l’air d’être un rigolo.
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Pour sa défense l’airbnb chez Joey moi je met 1 étoile sur tripadvisor: le chauffage ne marche pas, les toilettes sont COMMUNES non mais sérieux?
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Pour faire croire au mec que le B&B est trop cool et trop bien fréquenté par plein de monde, tous les habitants de Capeside (c’est à dire Mitche, Gaile, Andie, Jack, Jen et la mémé) sont venus jouer des faux clients. Je vous jure.
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Ouais Dawson est un peu dèg de voir ses parents jouer au couple marié alors qu’ils sont en plein divorce. Cet enfang n’a plus de repères!
Joey est à peu près aussi ravie de cette initiative que moi quand on me dit qu’on se donne rdv pour boire un verre à 21h30. (c’est l’heure où je dors).
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C’est la misère dans l’airbnb, tout le monde crève de froid, heureusemeng la mémé, qui a connu le temps des buches, a la bonne idée de faire un feu!
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La Capeside team se retrouve autour et ça réchauffe les coeurs en mode camp scout et bonne humeur.
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Le lendemain matin, le chauffage est revenu et tout le monde danse et chante dans la cuisine COMME DANS LE FILM AU DEBUT DE L’EPISODE! GENIES!
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OH OUI TRO BIEN LES OMELETTES
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JADOR LE JUS D’ORANGE
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OUECH PASSE MOI ZY LES ALL BRANS!
On a un gros plan sur le cul d’Andie totalement gratuit (mais aucun sur celui de Pacey, bien sûr) qui nous permet cependant de voir qu’elle porte un jean à poches cargo (un jean à poches cargo) #1999
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Monsieur Blog Voyage Grognon est TELLEMENT charmé par l’ambiance et la #jantiyess des gens eh ben malgré la tuyauterie pourrite, il revoit son avis pour son commentaire tripadvisor!
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Tout est bien qui finit bien, après toutes ces aventures incroyables, Pacey remonte la couverture sur Joey, vivement que ça chauffe entre ces deux car là on s’emmerde un peu.
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capitanogiorgio · 7 years
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galevain +5 "Wait a minute. Are you jealous?"
Galessin se renfrogna dans son fauteuil, bras croisés, tandis qu’il avait leregard plongé dans le feu qui crépitait dans la cheminée. Il avait la minemaussade, presque sombre. D’aucun s’en serait soucié, c’était, après tout, uneexpression habituelle sur le visage de l’orcanien. Il soupira quand il entenditquelqu’un arriver. Il avait pourtant pris soin de ne venir que tard, bien aprèsl’heure à laquelle la grande majorité du château était endormie. Mais non,forcément, quelqu’un devait le déranger dans ses contemplations.
“Seigneur Galessin ? Mais qu’est-ce que vous faîtes ici à une heure pareille?”
Guenièvre. La reine. Il ne s’était pas attendu à celle-là.
“Je pourrais vous retourner la question.”
Il n’avait jamais été très bon avec les formalités. Et puis de toute façon,c’était à l’Orcanie qu’appartenait son allégeance première. Peut-être sonprince même; plutôt… Enfin, si ce dernier voulait agir de manière responsablede temps en temps…
“Mon mari ne dors pas avec moi cette nuit et je n’arrivais pas à dormir.”
Il se tourna un peu plus vers elle, la lumière des flammes illuminant sonvisage un peu mieux que quelques secondes plus tôt.
“Et beh dîtes donc…. Vous avez une mine affreuse. Enfin… Plus qued’habitude.”
Galessin lui lança un regard noir avant de reporter son attention sur lacheminée, attrapant la coupe de vin qui trônait sur l’accoudoir pour en avalerune nouvelle gorgée.
“Mais dîtes, vous n’accompagnez pas le seigneur Gauvain, demain matin ? Vousdevriez aller vous coucher !”
“Je n’y vais plus. Décision du roi.”
Nouvelle gorgée de vin. Le ton n’appelait pas à une réponse. Il en reçutpoutant une. Il ne sut si c’était par stupidité ou naïveté : il supposa quec’était un peu des deux.
“Mais enfin… Il ne va quand même pas y aller tout seul ! Déjà qu’il n’estpas très futé, alors tout seul….”
“Il va avec Yvain…”
Sa voix n’avait été qu’un murmure. Évidemment qu’il y allait avec Yvain.Évidemment que Léodagan y avait mis son grain de sel, arguant que ça ferait dubien à son fils de participer à une mission de la sorte. Pour un chevalierchevronné, ce n’était guère qu’une simple mission routinière mais pour lesmoins expérimentés, c’était une belle occasion de prouver sa valeur, c’étaitvrai. Mais Yvain… Pourquoi lui ? Il n’aiderait en rien, si ce n’estdéconcentrer Gauvain ou l’entraîner dans des histoires abracadabrantesques. Etle prince, trop innocent et naïf n’allait certainement pas s’en plaindre, ilaimait bien trop son ami pour lui en vouloir s'ils se faisaient réprimander.
“Comme d’habitude, je suis la dernière au courant…”
Elle ne s’était pas adressé à lui particulièrement, elle avait réfléchit àvoix haute, agacée par la situation. Puis, elle tourna la tête de nouveau versGalessin, confuse.
“Mais… C’est pour ça que vous vous morfondez ? Parce que vous n’y allezpas ?”
“Je m’en cogne le sifflet de cette mission !” Répondit-il exaspéré. Etc’était la vérité après tout. La mission n’avait pas grande valeur après tout,pour un chevalier de son rang.
“Eh beh… Qu’est-ce que ça doit être quand vous vous en cognez pas…”
Etait-ce… du sarcasme ? Lui, Galessin, recevant du sarcasme de la part dela reine qui plus est ? Celle que tout le monde surnommait la cruche deKaamelott dans son dos ? Ses yeux s’ouvrirent en grand, avant qu’il ne serenfrogne à nouveau.
“C’est pas ça… Pourquoi, votre frère ? Il est complètement con ! Je vois pas ce que Gauvain lui trouve pour qu’ils soient de toutes les combines tous lesdeux…”
Il ne s’était pas vraiment rendu compte de ce qu’il disait. Peut-êtreétait-ce la fatigue, ou le vin, qui lui déliait la langue. Toujours est-il quela Reine le scruta, à tel point que Galessin s’en sentit presque mal à l’aise.Et d’un coup son visage s’illumina et Galessin n’aima pas du tout l’expressionqu’il y voyait. Le triomphe.
“Mais… ! Vous êtes jaloux !” Elle se mit à rire “Et de mon frère enplus !”
Elle semblait s’amuser de l’orcanien qui s’enfonçait dans sonsiège,croisant ses bras plus fermement.
“Le roi se plaignait de vos élucubrations, je ne voulais pas le croire maisalors là… J’ai la preuve parfaite. Moi, jaloux. Qu’est-ce qu’il faut pasentendre comme connerie…”
“Vous savez, c’est plutôt mignon quand on y pense et quand on pense à…Bah… A vous. Vous ne me frappez pas vraiment comme le type à être jaloux.”
Elle n’en démordait pas. Et elle avait raison évidemment….
“Allons, ne faîtes pas cette tête ! Vous n’avez pas de soucis à vous faire.Mon frère n’est pas du tout intéressé. Par contre, les maîtresses du roi à ça,qu’est-ce qu’il m’en parle !”
Galessin se leva et partit, il n’allait quand même pas admettre sessentiment pour l’héritier au trône d’Orcanie à la Reine Guenièvre ! Mais enquittant la pièce, il ne put empêcher son visage de s’éclaircir quelque peu parl’intermédiaire d’un sourire en coin satisfait.
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gedjub · 5 years
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021219
Des langues dans la bouche 
Il y a des mots qui roulent mieux en bouche dans une langue que dans d'autres et la musique que j'aime roule comme les dunes des mots turcs dans une tasse à thé anglaise, comme un petit déjeuner néerlandais dans un ascenseur japonais, comme une salade marocaine au chewing gum américain.
*
J'aime les hommes à tête de souris.
*
J'étais si fort tout ce temps et il ne tenait qu'à moi de prendre plus de responsabilités...
031219
Elles tiennent les enfants par la voix, tiennent les enfants par le chant.
*
Wilson Beeing  myself is touching someone s dick Girl met me too When i m talking with hetero play doll - like women - better, they re amateur I learnt from the best
041219
Sipping cocktails of tears 
My friend and I We sometimes gather
Mon amie et moi
Nous retrouvons parfois
Pour siroter des drinks
Faits de nos larmes
De douleur et de joie
On boit chacun le sien
Mais on voit les couleurs 
Sur le visage de l'autre
Néon et lampes 
Du plafond du bar
Et rose grisé
De nos propres visages
Rouler le long des joues
Pas de pailles pour nous
Jusqu'à nos bouches
Au coin des lèvres 
Cocktails salés par les épreuves 
De la journée, du mois, de l'année
Grands crus d'émotions couvées 
Cuvées de longs malentendus 
Qui se décrivent, le goût en bouche
Entre connaisseuses
Entre bourreaux et victimes
Cocktails à zéro centimes
*
Flache Gesichter haben schon was!
061219
Dans le sommeil tout seul au chaud dans la grotte, je sens l'extérieur et sa lumière qui veut me réveiller... Ici les sons sont autarchiques et protège notre monde des alarmes et des surprises. Je suis occupé, ici dedans, caché par l'immobilité du corps sous les couches des draps, j'ai mille choses à faire comme soigner mes blessures jusqu'à la mort qui est née avec. Tiens... Il ne pleut jamais, dans mes rêves...Le balcon peut explositer sous la pluie, je suis au sec et je caresse des visages, ça me fait du bien et j'aimerais que l'on ne me dérange pas ! Il y a comme l'éternité d'un temps qui ne fait que tenter son existence, indéfiniment, l'événement répété prend une importance sans compter vraiment puisque je sais déjà que je ne l'achèverai pas avant d'ouvrir les yeux, pas même dans l'entrée de la sortie du demi-sommeil.
071219
L'ami-abeille fait des petits gâteaux de Noël chez une amie et les déguste avec d'autres, puis va chez d'autres amis pour en faire d'autres et les apporte à la première amie pour s'en régaler ensemble.
*
Le ciel bleu partiellement nuageux a emporté le paysage avec lui. Je reste les pieds sur la terre attendant leur retour, un beau jour sans saison fixe, au soleil ou la nuit.
*
Jane Birkin comme personnage soufflant sur l'ordre des articles le et la. 
081219
Ce petit moment
Sur la voiturette
Du temps et des lumières 
Clignotantes
À l'entrée du magasin
Là où c'est normal et pas normal à la fois
Je monte, tu mets la pièce,
La minute de rêve et on y va
Ça secoue la tête comme toi tu fais le soir
Avant de hurler des murmures de chansons et qu'on te dise arrête 
Et quand tu mens, que ça se voit, que tu tiens tête, et qu'on se bat
C'est moi le fils violent qui te gâche la vie, pas le bâton de vieillesse que Dieu t'a promis
Je vais mieux et plus loin, loin de toi,
Je ne te vois plus mourir mais de temps en temps, des morceaux d'enfance réapparaissent comme à tes pieds.
Je vais beaucoup te parler, maman, en ton absence. Tout ce qu'on aura pas dit, qu'on avait commencé, tout va y passer. D'ici à ce que je meurs, sois sûre, de ton vivant encore, que je vais mettre et garder mes mains dans la plaie.
091219
Entraîne l'amour 
*
The gentle woman's bitch resting face
101219
À la lumière du ciel que mes yeux trouvent au réveil semble correspondre en moi le souvenir d'un jour de ma vie où la couleur était pareille et qui se manifeste alors, aujourd'hui une voix qui me dit : "Allez, on va à la crèche !"
*
Mortimer qui m'a mordu au ventre, 2003.
Rik qui m'a donné un baiser, 2019.
La force et le temps qui brisent la différence entre sensation et sentiment !
111219
Bon anniversaire, papa...
À quoi ça sert, que je te dise ça?
Je vais le faire, juste pour toi,
Pour t'offrir un mot de moi.
*
Je veux dire
Je veux dire
Je veux dire
Je veux dire
...
Je sais même pas 
Ça empire, cette histoire de mémoire
Ça rigole pas quand ça foire
Je cours après les infos
Sur le week-end dernier
Et si je creuse trop
C'est foutu à jamais
Parce que le présent est lourd
Et la note est salée 
De tant de paresse usée
Plus qu'à mon tour
Ton anniversaire, oublie
Même si t'es mon frère 
Même si je sais que ça fait pas plaisir
Que tu me l'as redit l'année dernière 
J'ai oublié le jour
J'y ai peut-être pensé la veille
Et le rappel est tombé dans la nuit
J'ai arrêté de déprimer en arrêtant de penser 
Je me suis mis à manger
Comme on se met à boire
Les moitiés de mon ventre sont devenues indépendantes dans leurs mouvements 
Et c'est ça le danger
Ça finit par m'arranger
De ne plus savoir travailler le temps ni mon corps ni ma mémoire 
*
Album à voix haute, concert à voix basse
 Album à voix aiguë, concert à voix grave 
*
L'étudiante chinoise qui dit : " Un chemin... " 
151219
J'ai vécu ma carrière dans ma tête, mais je peux tout reprendre et sortir: les têtes enturbannées, les accolades et les amours abstraites, les couleurs aimantes, les portraits de très près, la danse des mains, ... Et laisser s'envoler le passé qui m'attaque.
*
Das Kind: "... In der Weihnachtsleckerei..."
Die Mutter: Bäckerei, Weihnachtsbäckerei, nicht -leckerei."
161219
Je retrouve une fascination d'enfant quand je vois certains magasins comme des maisons, avec leurs tables et leurs murs blancs, leur lumière et leurs plantes d'ornement...
181219
Musique d'élastiques
+
Quand il y a du soleil, c'est l'ombre soudaine qui fait fermer les yeux.
+
Traîneau traîne train drague Fromagicien Éléganceluisantonymesurelenterrementeuropéenneuveulevierreuristiquerelleçondulanterracottableau. Figurêtriquochontologiqlée.
+
Zoubeir, le sourire avec la langue, aussi large que la denture...
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Patience...
Un essai de conversation a mené à un silence un peu plus lourd. Moi, j'ai l'estomac vide et l'envie récurrente de sauter de la voiture donne à mes jambes des réflexes lents mais répétés. Seul un mot de mon voisin bien à mon goût mais trop taiseux distrairait mon corps de son désir de sortir. Mais il dort.
Un col roulé favorise les épaules. J'ai froid mais je sèche. Souvenir d'hier, David et mon frère. Dors, voisin, dors, que je te regarde faire. Manufacturate the zzz... Séverine à l'arrivée, retour aux sources d'inspiration et de réactivité. La rêverie entrecoupée d'écriture. La vue est grise avec des lumières rouges, le cul des cars. Un briquet vert sort un peu de la poche du dormeur. Fumeur, pas allumeur comme moi qui en ai toujours un dans mon sac au cas où. Carrefour au milieu de nowhere. Le silence est établi, on respire sans bruit.
On roule. Je croque des amandes. La conductrice converse avec la passagère de devant. Mon voisin, dans son pull soleil, est tombé dans un sommeil plus profond. Berlin a créé deux répliques. J'essaie de n'attendre rien que l'arrivée dans 4 heures. Rire nerveux en fond sonore. Je regrette de ne pas avoir sorti les journaux, restés dans le coffre. Des couleurs sur des camions. Le vacarme de la pluie sur le pare-brise. La sécheresse des amandes dans ma bouche. Le chit-chat devient chuchotis à mes sens. Swing des essuie-glaces. Absence de séduction, silence. Mon voisin : gesunken. Ses douces mains liées. 
Regard de Marie dans le rétroviseur. Encore 3 heures 30.
+
Dans le malheur 
Toujours passager
L'oubli de soi.
Dans l'écriture 
Le salut.
Excité, je ne fais que chercher, me fais mal autant que d'yeux croisés, et je m'éloigne du calme d'à l'origine.
Ma tristesse est un reste incrusté au fond du pot. Oserais-je l'eau de javel?
Assis habillé d'une longue veste, je frappe de mes dernières forces aux portes des visages, je cherche un monde à envahir, un qui n'est pas fermé à clé. Étranger, clament mes yeux, ouvre-toi à moi, j'ai cessé de me haïr et suis prêt à te servir en despote éclairé.
+
Le ciel invisible au dessus du soleil bas. 
____________     Ciel
   \           Soleil   
      \        
                  /      
              /    
          /      Ruelle  
     / 
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Je vais appeler Raoul, disait la grand-mère d'Olivia avec l'envie de vomir.
 231219
Il y a une petite étoile qui fait jour
Dans le soleil
Au dessus de la maison
Elle n'est pas à nous, cette maison
Et maman n'est pas là.
Basile, 2 ans
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Noel c champagne 
Noel c est gras
Noel c est figues et feu de bois
Il reste une dinde entière 
Exactement comme l'année dernière 
Je vais me la faire avec de la bière 
Et ça ira tout dans mon derrière 
*
Musique d’un film crypté imité au tambourin
271219
Les quatre coins les plus cadeaux du monde 
+
C'est quand même mieux d'être mieux en vrai. Séverine et Manon
+
Vidéo père foot et fils photos de la nature alentour. vidéos et photos du fils parasite la télévision du match, calme de fascination et énervement et colère
+
L'homme sourd détourne le regard de sa femme muette.
+
Ontologischer Sprung, prendre une photo où être !
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Enzo à Lucie : ‘’Si je commets un crime, ce sera jamais avec toi!’‘
291219
L'eau du canal et moi, on préfère la lune en croissant. Je la photographie avec son reflet que l'eau s'efforce d'avaler. 
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Et si j'écrivais pour toujours sur toi ? Comme Manette pleure à mort depuis cinquante ans son mari, je pourrais rester maudit par notre amour pourri jusqu'à périr, et l'écrire en toutes lettres entre temps pour ainsi dire que je te laisse être maître inconscient de ma vie, puisque mon âme t'est gagnée, pour avoir mieux à faire que de pleurer d'envie d'un passé rêvé. 
Manque de concentration là.
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Dans le tram 3: "Eh bin moi je préfère manger des patates bouillies chez moi."
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Pour décoller un étiquette sans l'arracher, teste d'abord ta patience sur les nuages.
+
Gibert poésie: 
Cuisine au robot, viandes, poissons, pâtisserie, pâtisserie, recettes saines, végétarisme, aliments qui soignent, rééquilibrage alimentaire.
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Ces farceuses d'étoiles veulent nous faire rire en mimant l'explosion au ralenti, mais elles prennent la blague tellement au sérieux, qui en devient tellement longue et lente, que nous n'en voyons que la beauté.
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Dommage de garder la mémoire en mémoire. Doute de toute redondance !
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Même l'appréciation de la beauté bénéficie d'un peu de légèreté.
010120
Certaines timidités me font peur, mais de moins en moins.
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Je m'exerce à ne pas laisser les visages apparaître dans les choses pour discipliner mon empathie.
050120
Dans l'intimité Flashka et moi nous sentons l'haleine. Je mets mon nez dans les poils blancs de sa poitrine qui me titillent le bout des yeux. Elle visite la grotte que je fais entre les draps et mes jambes.
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Je ne suis pas le même homme, ne l'ai jamais été. Jamais été comme ça, aussi soucieux de moi-même. Le soir je ne bois pas, au matin je vois le jour se lever, je cours, je peine à trouver un rythme mais je vais y arriver. Je fais tout ça pour moi, c'est ce que je me fais croire, mais en vérité je fais tout ça pour toi, toi que je vais croiser quand je me serai donné assez de mal pour ne plus y penser, pour ne plus espérer. Tout ça pour toi qui me ressembleras assez pour partager ma vie, tout ça pour moi au fond, si, pour moi, par envie.
*
Développer la théorie de l'étiquette en distinguant le grattage du coin de préhension, le corps de la tirée et la patience des derniers moments.
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Des robinets sans expression mais de beauté, pour ce qu'ils sont. 
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Et à ne pas laisser ma tête chanter sans moi.
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vasilzelenak · 5 years
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BIDI 28 octobre 2012 Eh bien, BIDI est avec vous et vous salue, et nous allons poursuivre, si vous le voulez bien, nos échanges et entretiens. J'écoute donc vos questions. Question : lorsque nous sommes en charge de responsabilités spirituelles et matérielles devons-nous nous laisser aller à vivre les derniers sursauts de la vie sensuelle de ce monde carboné (au risque d'oublier ce à quoi nous nous sommes consacrés tout au long de notre vie), ou bien ces dernières épreuves sont-elles là pour nous permettre de les voir, pour mieux les dépasser ? Ta question est multiple. Considérer qu'il y a quoi que ce soit à se rappeler concernant ta vie fait donc appel à un processus de mémoire ou de souvenir. Ni la mémoire, ni un quelconque souvenir, ne concerne ce que tu Es. Ce qui est apparu un jour, et ce qui disparaitra un jour (et que tu appelles ta personne, ta vie) est inscrit, nécessairement, au sein d'un éphémère. D'un autre côté, ce que tu nommes « épreuve », ce que tu nommes « responsabilité » ne concerne, justement, que cet éphémère et absolument rien d'autre. Seule la personnalité se place entre un début et une fin, correspondant à l'apparition et à la disparition de la vie, au sein de la conscience. La notion d'épreuve, la notion de responsabilité, ne concerne que ce sac de nourriture et ce sac mental et, en aucun cas, ce que tu Es. Réagir ou ne pas réagir, concernera toujours le déroulement de l'éphémère. Je t'invite donc à envisager que l'ensemble des propositions ne concerne que ce qui est éphémère et donc ne concerne que la personne, au sein d'une croyance en une évolution, d'une croyance en des épreuves, d'une croyance en la pérennité de la mémoire ou d'un souvenir. Tu n'Es rien de tout cela. Ainsi ne se pose pas la question d'agir ou de ne pas agir, mais bien de regarder agir ou pas agir, parce que tu n'es pas concerné par l'agir ou le non agir. Tant qu'il y a implication, au travers d'un éphémère, il ne peut y avoir Absolu. Question : Vous avez précisé que la pérennité de la mémoire n'avait pas de raison d'être. Or, à travers vos interventions, vous utilisez votre mémoire ? Absolument pas. Parce que tu considères qu'il existe un temps linéaire et que ce qui s'exprime est la conséquence d'une ou des incarnations que cette conscience a pris. D'un autre côté, il n'est aucunement question d'une quelconque pérennité, d'une quelconque mémoire. Envisager la pérennité de la mémoire, te maintient, d'une manière ou d'une autre (de ce côté-ci du Voile comme de l'autre côté du Voile), dans l'Illusion d'un éternel. Aucune pérennité de mémoire ne peut être éternelle. L'Éternel n'a que faire de la mémoire. Ce qui s'exprime, aujourd'hui, transcende ce que vous appelez les barrières du temps. Ce que j'exprime, en cet instant, n'est pas la suite logique de ce que j'exprimais, à un moment donné, mais s'inscrit dans le même temps, au-delà de votre temps. Il est très difficile à concevoir, pour l'intellect, que ce qui est dit, aujourd'hui, n'est pas une continuité ou une perpétuation mais bien la même expression, la même qualité, indépendante de ma vie passée, indépendante de tout temps. Ce qui est exprimé (et ce fut le cas lorsque, selon vos données temporelles, je fus incarné) n'a rien à voir, justement, avec ma mémoire, ou une quelconque incarnation. Parce que ce que j'exprime n'est pas une continuité, mais s'inscrit dans le même temps, au delà de nos temps et de vos temps. Toute mémoire est en résonance avec la loi d'action / réaction. Aucune mémoire ne peut exister quand il n'y a plus d'action et de réaction, mais Êtreté, ou encore Absolu. Expérimenter et s'établir dans l'Infinie Présence, dans l'Êtreté, ou dans l'Absolu, met fin à toute mémoire. Au sein de la conscience, la mémoire appartient à l'éphémère. La conscience s'appuie sur la mémoire, s'appuie sur l'anticipation, mais mémoire et anticipation appartiendront toujours à l'action / réaction, à la dualité et donc à l'éphémère. Tu ne peux t'appuyer sur aucune mémoire, aucun antécédent, de même qu'aucune projection, pour être ce que tu Es. Cela change le point de vue, change le regard et te place, de manière irrémédiable, dans ce que tu Es, et non pas ce que tu crois, et non pas en tant que résultat d'une mémoire, ou anticipation d'une projection. Le plus dur, pour la personne, comme pour la conscience, c'est, justement, d'arrêter de se croire. Aucune conscience ne peut conduire à l'a-conscience. Aucune mémoire ne peut conduire à l'Êtreté, à l'Unité, comme à l'Infinie Présence ou à l'Absolu. Tant que la mémoire existe, tant qu'il y a une relation à un passé, à une histoire, tu t'inscris, au sein de la conscience, dans cette mémoire et dans cette histoire, et tu n'es donc pas Libre. Que reste-t-il quand ce sac disparaît ? Que devient la mémoire (que vous croyez ou pas en une quelconque réincarnation) ? Que reste-t-il de ce que tu étais auparavant (que cet auparavant soit hier, un siècle ou mille ans) ? S'affranchir de la mémoire, oublier la mémoire, c'est être disponible pour le présent. S'il y a mémoire, il y a indisponibilité pour le présent. Question : Le passage dans cette Dimension de dualité incarnée ne va servir à rien, alors ? Il n'a servi à rien, il ne servira à rien et il ne servira jamais à rien. Ce sac apparaît un jour, il disparaît un autre jour. La conscience va croire qu'elle est une suite d'expériences, délimitées dans un temps appelé « incarnation », mais que reste-t-il d'une incarnation à l'autre ? Rien. Ce que tu Es n'a jamais bougé, n'a jamais existé, a toujours Été là et Sera toujours là. Seul le regard de la personne et de la conscience vous conduit à envisager des suppositions qui ne tiennent pas debout. Ce que tu exprimes, à travers cela, c'est ce que souhaite la conscience : c'est une forme de perpétuation, une forme d'infini, une forme d'éternité, qui ne peut exister. La conscience rêve d'une éternité. La personne rêve d'une pérennité. Cela ne peut être. Ce que tu Es ne correspond à aucune de ces propositions. Si ce que tu es, aujourd'hui, au sein de cette vie, devait te servir pour dans une après-vie, pourquoi cela disparaitrait-il quand tu apparaitrais, de nouveau, sur ce monde ? Quelle est la valeur de l'oubli, par rapport à la mémoire ? Explique-moi cela. Tous les mécanismes du vivant, au sein de ce monde, passent par des mécanismes que vous nommez « apprentissage ». Ce que tu Es n'a besoin d'aucun apprentissage, d'aucune éducation, d'aucune société et d'aucun monde. Accepter cela (au delà de la croyance), c'est déjà déplacer le point de vue, déplacer le regard et te découvrir tel que tu Es. Tant que tu entretiens (par la personne ou la conscience) l'illusion d'une mémoire, d'une progression, d'une évolution, d'une transformation, tu t'inscris toi-même dans l'éphémère, ce que tu n'Es pas. Question : quelle est la différence entre Absolu et néant ? Pour la personne et pour la conscience, l'Absolu est le néant. Pour l'Absolu, le néant est une stupidité de la personne. Rien de plus. Tant que tu ne peux être ce que tu Es, parce qu'il existe une distorsion induite par la personne, induite par la conscience, alors tu es dans l'erreur et tu considères que l'Absolu est le néant. La disparition des limites (résultant du sac, de nourriture comme mental) crée la supposition d'une identité, d'une délimitation et d'un espace limité. Ce que tu Es, n'est absolument pas cela. Comment ce qui est limité (par les idées, par les pensées, par les conceptions, par la forme, elle-même, de la chair) peut-il prétendre être Absolu ? Pour lui, cela s'appelle le néant. Seul celui qui est Absolu se rend compte, en quelque sorte, par lui-même, que le néant est une sécrétion de peur du sac. Quand tu dors, est-ce que le monde est là ? Quand tu dors, est-ce que le « je » est là ? L'Absolu te fait voir que tu es au-delà d'une histoire, au-delà d'une personne, au delà de tout sac et au-delà de toute conscience. Mais tant que tu ne l'as pas vécu, cet Absolu est un absurde, un néant. Question : quelle différence y a t-il entre Unité et Absolu ? Dans l'Unité, la conscience est présente, elle se regarde elle-même dans un miroir particulier, sans fond, sans tain : c'est un auto-miroitement. L'Unité est une contemplation, un état de la conscience avec différentes étapes (nommées « Samadhi ») correspondant à la conscience Turiya. L'Absolu n'est pas une conscience : c'est ce que tu Es. La conscience existe sur la scène de théâtre, dans le fauteuil de celui qui regarde, dans le théâtre lui-même. L'Absolu sait qu'il y a un théâtre mais sait aussi parfaitement qu'il n'est rien de ce qui constitue le théâtre : dualité comme unité. L'Absolu correspond à l'a-conscience. L'Unité correspond à la conscience totale ou, si tu préfères, une conscience absolue. L'Absolu n'est en rien concerné par les jeux de la conscience. Constater l'Unité, vivre l'Unité, est un état de la conscience. Être Absolu, c'est être au-delà de tout état et surtout pas une conscience. L'Absolu se vit après la Dissolution ou durant la Dissolution. L'Unité se vit en tant que Communion de conscience, de Soi à Soi, ou de tout Soi à autre Soi. La conscience est expérience. L'Absolu n'est concerné par aucune expérience, aucune contemplation. La conscience ne peut se saisir de l'Absolu. C'est l'Absolu qui contient la conscience. C'est le Centre présent en tout centre. L'Unité, c'est avoir conscience de l'ensemble des consciences, mais ce n'est pas sortir de la conscience. Question : l'Absolu bouge-t-il ? Il permet tous les mouvements. Sans lui, pas de mouvements. Sans lui, pas de conscience. L'Absolu est à la fois préalable à tout mouvement et est tous les mouvements, ainsi que l'immobile. Mais, pour l'Absolu, il n'y a pas de différence entre l'immobile et le mouvement. Donner un qualificatif à l'Absolu deviendra, très vite, une absurdité, c'est pour ça que celui qui est Absolu ne peut, comme je l'ai dit, aucunement, traduire en mots ce qui est vécu. Ce qui est vécu n'est pas une expérience de la conscience, mais bien la cessation totale de toute conscience qui fait apparaître ce que tu Es. Ce que tu Es pourrait être nommé « antérieur à la conscience » et pourtant il n'en est rien car c'est ce qui contient tous les possibles de la conscience. Question : Donc c'est l'Absolu qui vient à nous. En aucun cas, nous ne pouvons aller vers lui ? Comme je vous l'ai dit, tant que vous croyez chercher l'Absolu, vous échouerez. L'Absolu est ce que tu Es. Ce que tu Es, ne peut être ni cherché, ni trouvé, puisque c'est déjà là. Tant que tu cherches, c'est la personne qui cherche. Tant que tu crois, c'est la personne qui croit. Ce qui crée la dynamique de la recherche est, à la fois, la conscience et, à la fois, ce qui est nommé la séparation. Ce qui exprime bien que la personne est séparée : elle se vit comme telle, inscrite dans une limite temporelle nommée la naissance et la mort. Elle se crée, au sein de cette vie, des histoires (spirituelles, sociales, matérielles, affectives) de responsabilité. Est-ce que cette notion de responsabilité, est-ce que cette notion d'évolution, change quoi que ce soit à la disparition de l'éphémère ? Quelles que soient les croyances de ce sac, quelles que soient les expériences de ce sac, il se terminera un jour. Que reste-t-il alors ? Éventuellement, tu peux me répondre : « la conscience », si ta conscience, elle-même, n'est plus limitée et séparée et divisée mais a accès à ses propres mémoires. Question : pourquoi l'Absolu dysfonctionne, c'est-à-dire nous plonge dans ce rêve qui n'existe pas ? Mais ce n'est pas l'Absolu qui dysfonctionne, c'est toi. Question : être Absolu avec forme, est-il programmé à l'avance ? Et il serait programmé selon quelle loi, quelle échéance, et quel calendrier ? C'est impossible. L'Absolu est ce que tu as Été, ce que tu Es, ce que tu Seras, au-delà de tout être, de toute personne et de toute conscience. La conscience ne peut pas se programmer à Être Absolu : c'est, justement, une déprogrammation totale de la conscience. Quant à la personne, pour elle, c'est le néant. Du point de vue de la personne, l'Absolu ne peut exister, ne peut être, et ne peut apparaître. Je rappelle qu'il n'y a pas de passage de personne à Absolu, comme de la Conscience à l'a-conscience. C'est l'arrêt de la recherche, elle-même, l'arrêt de la poursuite d'un but, l'arrêt de toute croyance, de toute supposition, qui dévoile (par la réfutation, par l'enquête, par la maturité) l'Absolu. Question : se dire "que la Libération soit faite" peut-il nous aider à sortir de cette illusion ? Dès l'instant où tu prononces cette phrase, tu considères donc que tu n'es pas Libérée. Tu mets donc une distance avec ce que tu Es. Comment, en plaçant, d'emblée, une distance avec ce que tu Es, peux-tu espérer trouver ce que tu Es ? Tu inscris, à travers cette phrase, l'Absolu, comme un but, comme une recherche, comme un manque. C'est une erreur. Question : est-ce que l'Absolu, c'est l'Amour et c'est tout ? Quand tu dis « l'Absolu, c'est l'Amour », tu définis donc l'Absolu. Est-ce que l'Absolu peut être défini ? Rajouter « c'est tout » veut dire que tu limites, et délimites, l'Amour et l'Absolu. L'Absolu, bien sûr, contient l'Amour, il est le contenant de l'Amour, le contenu de l'Amour. Mais tu ne peux pas dire : « l'Absolu, c'est ceci ou cela ». Parce que tu cherches à te repérer, sur une définition, ce qui, pour toi, est l'Amour, dans ton idéal, dans ta conscience, dans tes projections, dans tes buts, dans tes objectifs. Essayer de définir, comme ceci, l'Absolu, t'en éloigne. Ne plus définir, ne plus donner de qualificatif, ne pas chercher une raison, un sens, une explication, une logique (la capitulation de tous les aspects de la personne et de la conscience), te fait Réaliser ce que tu Es, de toute Éternité. Il n'y a pas d'autre possibilité. Toute définition appartient à la conscience. L'Absolu n'est pas la conscience. Question : vous nous répétez qu'il n'y a rien à faire, mais nous vivons encore sur cette Terre où on est donc obligés de faire des choses, tout en sachant que c'est de l'illusion. Mais je n'ai jamais dit de ne rien faire. « Rester Tranquille » concerne la conscience. J'ai même spécifié que tout ce qui était à faire, par ce sac, était à faire. L'Absolu n'est pas être fainéant. L'Absolu consiste à changer de regard, de point de vue, et de conscience. Je n'ai jamais dit qu'il ne fallait pas faire ce qui était à faire par ce sac, bien au contraire. La personne entend toujours ce qu'elle veut. Je n'ai jamais dit ça. Personne ne vous a jamais dit ça. Il avait été spécifié, par certains Anciens, voilà quelques années, qu'il y avait des circonstances de vie à changer, afin de dégager de la liberté. Mais personne n'a jamais dit (et moi, encore moins) qu'il fallait ne rien faire. Quand je dis « ne faites rien », je parle pas des activités de la personne, je m'adresse à ce que vous Êtes. En quoi un Absolu avec forme doit-il refuser l'incarnation ? Le refus est une opposition de la conscience, et ne concerne en rien l'Absolu. Ce que tu Es n'a que faire de ce qui se fait, de comment tu le fais, ou comment tu le réalises. Les obligations concernent la personne, mais pas ce que tu Es. Croire que ta personne, en s'extrayant des obligations, va trouver l'Absolu, est une erreur. La personne ne peut comprendre l'Absolu, tu en as la preuve. Elle interprète les dires selon son point de vue, c'est-à-dire la personne elle-même. Tant que tu raisonnes ainsi, et agis ainsi, cela montre que tu n'es pas « Tranquille ». Question : y a-t-il changement de conscience en se rendant compte que tout cela est de l'illusion ? Aucun changement de conscience ne conduit à l'Absolu. Ce que tu dis est une première étape qui enclenche le changement de point de vue. Mais si tu rejettes l'illusion, en t'y opposant, tu vas nécessairement la renforcer. Question : je crois que ... Ce que tu crois n'a aucune importance : c'est ce que tu Es, qui est important. Croire ou ne pas croire, ne change rien à ce que tu Es. Croire est une dynamique de l'action, du mouvement, et de l'illusion elle-même. Question : se désintéresser des expériences à vivre révèle-t-il un changement de point de vue ? Les deux sont possibles : soit il y a une fainéantise, soit il y a Absolu. Mais toi seul connaît la réponse. Comme je l'ai dit, celui qui est Absolu ne se pose plus de question sur l'Absolu. Il ne peut pas s'en poser. De la même façon que celui qui fait une sortie de son corps, sait qu'il existe en dehors de ce corps : il ne se pose plus la question de l'existence, ou pas, de quelque chose après ce corps, puisqu'il l'a vécu. Mais celui qui ne l'a pas vécu pourra se poser toutes les questions du monde, créer toutes les croyances du monde, toutes les pensées du monde, cela ne sera que des abstractions, parce qu'il ne l'a pas vécu. Tant que vous n'êtes pas mort à vous-même, vous ne pouvez Vivre ce que vous Êtes. Mais vous ne pouvez mettre à mort la personne. Question : abandonner tout effort et se contenter de vivre ce que la vie propose, au jour le jour, est-ce cela qu'il convient de faire ? Il n'y a rien à faire. Tant que tu considères qu'il existe un état préalable (à travers une recherche, à travers « vivre le jour le jour »), cela concerne le sac et la conscience, mais pas ce que tu Es. Pour certains sacs, ce mode de vie est ce qui est proposé par l'Intelligence de la Lumière. Alors, fais-le. Réalise-le. Mais rends-toi compte que ce que tu fais, ou ce que tu réalises, ne t'a ni éloigné, ni rapproché de ce que tu Es : là, est la maturité. L'Absolu n'a que faire de ton degré d'activité ou d'inactivité. L'Absolu n'a que faire de ton degré d'évolution, d'initiation, ou de quoi que ce soit d'autre (comme de ton âge, ou de ton sexe, ou de n'importe quoi d'autre). Là, est la Vérité. Je te rappelle que l'Absolu survient lors de la capitulation de la Conscience. Cette capitulation n'est ni un faire, ni une action, ni même un état d'être : c'est spontané, immédiat. Dès l'instant où tu es, en quelque sorte, extrait (sans le désirer, sans le souhaiter) des illusions et de tout éphémère, cela ne met pas fin à ton éphémère, cela ne met pas fin aux responsabilités de ce sac : cela en est totalement indépendant. Pour certains, cela va être cela. Et, pour d'autres, l'Intelligence de la Lumière les met face à des défis. L'un comme l'autre sont, très exactement, ce qui vous est proposé. Mais je vous rappelle que, quel que soit ce que vous propose l'Intelligence de la Lumière, elle est destinée à vous conduire au Soi, à l'Unité, voire à l'Ultime Présence ou Infinie Présence. Mais le mécanisme Ultime (si je peux le dire ainsi) survient, en quelque sorte, quand, même, tout cela est lâché, en totalité. C'est le moment où la conscience ne revendique plus rien, même plus elle-même (dans le Soi ou dans l'Unité), que se fait jour, en quelque sorte, ce que tu Es. Question : pourquoi le Soi, si narcissique, renoncerait-il à lui-même ? Il ne le peut pas. La conscience ne renonce jamais à elle-même. La projection entraîne la projection. La créativité entraîne la création. L'expérience entraîne l'expérience. Parce que l'ensemble de ce qui est entraîné, implique une comparaison : conscience Unitaire, conscience dualitaire, etc, etc. Mais ce que tu Es n'est aucunement concerné par cela. Ce n'est pas du Soi qu'on réalise l'Abandon du Soi. Ce n'est pas un acte de volonté, ce n'est pas un acte lié à une pratique (encore moins à une ascèse, encore moins à une morale) mais, bien, ce fameux néant du Soi, ou de la personne, ce cataclysme final de la conscience elle-même, qui te fait découvrir ce que tu Es. De la même façon que, quand la plupart des Frères et Sœurs humains vivent des expériences hors du corps (ou d'approche de la mort), il y a bien un traumatisme (quel qu'il soit), une rupture de la continuité, et donc, cette forme de discontinuité qui conduit à Être ce que tu Es, mais pas avant. Je vais reprendre un autre exemple, qui vous est familier parce qu'utilisé, à de nombreuses reprises, par le Commandeur des Anciens (ndr : O.M. AÏVANHOV). La Conscience, que vous cherchez, vous semble éloignée. Cette Conscience, c'est la cacahuète dans le bocal. Quand vous voyez le bocal et les cacahuètes, il faut mettre la main dans le bocal, pour tenir les cacahuètes. Et que se passe-t-il, à ce moment-là ? La main ne sort plus du bocal. Il convient donc de dépasser la cacahuète, le bocal, et la main. Mais tant que tu considères qu'il existe un bocal, des cacahuètes, et une main pour les tenir, il n'y a pas de solution. La considération des réfutations (menées, ou pas, par vous, jusqu'à présent) était destinée à vous faire changer de point de vue. C'était une forme de logique qui s'adressait à la personne et au mental. Aucune autre activité mentale (de la personne ou, même, de la Conscience la plus élargie) ne vous est d'aucune utilité. Réaliser l'Abandon du Soi, n'est pas une Réalisation : c'est une Libération. Ce n'est pas un objectif à accomplir, c'est, bien au contraire, quelque chose à lâcher. Mais ce quelque chose à lâcher ne doit pas être confondu avec le fait de ne plus rien faire. La conscience est ce qui tient. L'a-conscience est ce qui a lâché. Quoi que vous teniez (avec la conscience, avec les idées, avec les croyances, avec les mémoires, avec les projections), tant que vous tenez à quoi que ce soit de cela, vous n'êtes pas Libre. Celui qui est Libre n'a pas effacé ses mémoires : elles sont toujours là, mais elles ne l'affectent plus. La personne comme la Conscience, l'ego comme la Conscience Unifiée, sont toujours en quête d'une expérience, d'un objectif, et d'un but. Aucun objectif, aucune expérience, et aucun but, ne relèvent de l'Absolu. Question : la perception d'un mouvement alors que tout est tranquille révèle l'Abandon du Soi ? Le mouvement est un processus Vibratoire. Tout dépend si ce mouvement est né quelque part dans ce sac, ou s'il prend tout le sac d'un coup. Le mouvement, l'impression de mouvement, ou la perception d'un mouvement, peuvent être reliés à l'une des étapes ultimes de la conscience elle-même. Même s'il n'existe pas de passage, à proprement parler, entre l'Infinie Présence (ou Abandon du Soi, réalisé totalement) et l'Absolu, alors on peut dire que ce sont des prémices, des témoins, si tu préfères, que le point de vue est en train de changer. De la même façon que les expériences de Communion, de Fusion et de délocalisation vous ont préparés. De la même façon que le contact avec d'autres Absolus, par le Canal Marial, vous ont préparés. L'Onde de Vie est aussi un mouvement. Quand la personne est effacée, et quand la conscience arrête de s'observer elle-même (même dans le Soi), alors l'Onde de Vie s'élance. L'Absolu est alors présent. Cela est vécu, et cela est entièrement conscient, parce que vous touchez votre nature, au-delà de la conscience elle-même. C'est ce que vous Êtes. Question : avoir le regard qui ne voit plus rien et qui saute reflète un changement de point de vue ? Non, parce que ce qui est vu, à ce moment-là, est vu par la conscience elle-même. Certes, différente de celle de la personne, mais bien liée à la conscience personnelle, quand même, quels que soient le genre de vision et la forme de vision. L'Absolu n'est pas une vision. L'Absolu n'est pas un état. Mais, bien sûr, il existe, au sein des ultimes états de la conscience, préalables à l'Abandon du Soi (même si ce n'est pas une finalité), la manifestation d'un certain nombre d'éléments Vibratoires qui vous sont connus mais qui n'en demeurent pas moins, pour l'Absolu, une illusion. L'identification de la conscience avec les Vibrations conduit à l'expansion de la conscience jusqu'à l'Unité et jusqu'à l'Infinie Présence mais jamais à l'Absolu puisque l'Absolu est la disparition de la conscience elle-même. Or, comment la conscience qui Vibre, qui s'expand, pourrait disparaître ? Cela est une expérience de la conscience. Le véritable regard est, effectivement, sans les yeux, sans discrimination, sans aucune sensorialité, sans aucune perception, sans aucune conception, sans aucune logique apparente. Le meilleur témoin en est l'Onde de Vie, qui est une propagation et un mouvement, qui vise, comme vous le savez, à franchir certains obstacles de la personne, et de la survie de la personne, et ensuite est destinée à favoriser le Cœur. Ces mécanismes-là sont les témoins de la mise en action, inconsciente, de la confrontation de la conscience, elle-même (que tu perçois), avec l'Absolu. Mais ce n'est pas encore l'Absolu. Ce n'est pas un préalable, parce que si j'emploie le mot préalable, tu vas considérer que c'est une étape qui survient, mais cette étape n'est absolument pas indispensable, ni même nécessaire. Elle est peut-être plus adaptée aux conditions de Lumière actuelle, là où vous êtes. En mon incarnation, cela n'est pas nécessaire. Question : y aura-t-il beaucoup d'Absolus avec forme avant la fin ? Je peux répondre en te disant qu'il y aura énormément d'Absolus avec forme, comme avec sans forme, après la fin. La fin n'existe pas pour l'Absolu. Question : que faire en attendant la fin ? Je pousse plus loin ton raisonnement. Dès que tu es en âge de concevoir que tu es une personne (après trois, quatre ans), tu sais intimement, à ce moment-là, que ce qui est apparu, au sein de cette forme (ce corps, ce champ de conscience) a une fin. Est-ce que, pour autant, tu décides, dès l'âge de quatre ans, de ne rien faire ? Le sentiment d'une fin, s'il doit conduire à un désintérêt, ne te mène nulle part parce qu'il s'agira toujours d'une fuite. Celui qui est Absolu n'est pas concerné, ni par le début, ni par la fin (de lui-même, comme du monde). Il n'y a aucune attitude mentale satisfaisante pour l'Absolu parce que si tu te dis que dans tant de semaines, c'est la fin, et que tu attends cette fin, tu te trompes. Regarde : le plus souvent, quand on annonce à un sac de nourriture qu'il va partir d'une maladie grave, qu'est-ce qui se passe ? Le plus souvent, ces personnes sont plus vivantes qu'avant. Elles goûtent chaque minute, chaque jour et chaque heure. C'est indépendant de l'activité ou de la non-activité. C'est, je dirais, une atmosphère Intérieure. C'est comme si, sachant que tu es une personne (à quatre, cinq ans) qui finira un jour, tu te dis : « ce jour étant inéluctable, à quoi il sert de laisser vivre ce sac ? ». Or, le refus de l'Illusion maintient l'Illusion. De la même façon, toute attente (même justifiée, même réelle) d'un évènement réel témoigne de ce que tu es. L'attente met une distance avec ce que tu Es. Espérer que la fin de quoi que ce soit te permettra d'être Absolu, est une erreur. La fin de quoi que ce soit te rappelle, simplement, ce que tu Es, au-delà de la personne. Cela s'appelle la Libération. Celui qui est Absolu, est Libéré Vivant. Il n'a pas besoin d'attendre une éventuelle, ou une réelle, fin de quoi que ce soit, pour Être cela. Veillez à ne jamais vous placer, vous-mêmes, dans un sentiment d'attente parce que le sentiment d'attente (comme d'espoir ou d'espérance) met une distance. Il y a un piège. Comme cela a été dit, vivez chaque minute, là où vous êtes, pleinement, entièrement, comme si c'était la dernière parce que, de toute façon, en apparaissant dans une personne, il y a la certitude et l'inéluctabilité de la fin de cette personne. Question : aimer l'illusion, c'est-à-dire aimer la nature, aimer les fleurs nous éloigne de l'Absolu ? Mais tout dépend de ce que tu appelles aimer. Il y a autant d'êtres humains que de définitions de l'amour. Si tu aimes sans t'attacher, il n'y a aucune raison que la nature t'éloigne de ce que tu Es, puisque la nature est Absolue, au-delà de l'apparence. Tout dépend ce que tu aimes. Est-ce la couleur, est-ce la forme, est-ce l'odeur, est-ce l'apparence ou est-ce l'essence ? Toute la différence vient de toi, mais pas de la nature. Rien ne peut t'éloigner, rien ne peut te rapprocher. Il y a juste des circonstances qui renforcent l'illusion, qui la maintiennent et l'entretiennent. Et il y a des circonstances qui t'en Libèrent. Mais les circonstances sont Intérieures : elles ne concernent pas la cessation d'une activité ou d'une responsabilité. Le fait d'être dans la nature ou dans un appartement, en Absolu, ne change rien. Mais, bien sûr que la nature et ce qui est naturel permet, de manière beaucoup plus large, a priori, d'expanser la conscience. Mais il ne faut pas confondre les manifestations d'un objectif quelconque avec l'Absolu. Question : Vous avez dit que la nature est Absolue. Pouvez-vous développer ? Au-delà de la forme, de l'apparence, des odeurs et des couleurs. Comment est-ce que ce qui est sous vos yeux pourrait échapper à être Absolu ? Tant que vous considérez que l'Absolu est un objectif, un but, une finalité, une pratique, vous n'y êtes pas. Un arbre est Absolu. Il y a une conscience dans l'arbre. L'Absolu ne fait pas de différence entre un brin d'herbe, un arbre, une galaxie et un univers. Il les contient, tous, de la même façon. L'arbre, comme tout élément de la nature, obéit à un projet, le projet de la Vie : naissance, croissance, décroissance, et mort. Au-delà de cette apparence, au-delà de ses mouvements, de ses formes différentes, il y a l'Absolu. Est-ce que l'arbre se pose la question d'être une entité, une conscience ou un Absolu ? Non, il est tout cela à la fois. Il n'y a que le mental humain qui crée la distance. Un arbre ne peut pas créer de distance. Question : Le cochon que l'on égorge ou le pigeon et le canard qu'Hildegarde de Bingen recommande de manger, comment se situent-ils par rapport à l'Absolu ? De la même façon que toi, que cela soit le cochon, le pigeon ou toi, cela ne fait aucune différence. L'Absolu n'est pas tributaire d'une forme de vie ou d'une autre forme de vie. Tu cherches des jugements de valeur ou des définitions à ce qui n'en a pas. Celui qui est Absolu avec forme voit les différentes formes, conçoit qu'un cochon n'est pas un pigeon, qu'un pigeon n'est pas ta personne, mais que cela ne change rien. Tu veux ramener l'Absolu dans ton champ de compréhension, dans ton champ de perception, dans ton champ d'expérience, mais c'est impossible. Nous n'avons plus de questionnement, nous vous remercions. Eh bien Bidi vous salue, et vous donne rendez-vous une dernière fois, et je vous dis donc à bientôt.
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5amlewd · 7 years
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Plus que beaucoup de travail et on aura enfin un roman
« Tu crois qu’il est mort ?
« Peut-être, peut-être pas, même si son cœur s’est arrêté il est peut-être plus vivant qu’on le sera jamais...
On a continué comme si de rien n’était, la goutte de trop, nous proposer sa came… à nous ! des gens saints ! Quelle beau gâchis ! Sa maman fit tant d’effort pour mettre au monde… je me laisse emporter…  Le vrai problème, Lisbonne en hiver ça mouille... faut porter des godasses…. bien étanches... bien dures... le voilà bien le drame ! qu’il a emporté la mâchoire ! sans cette pièce ça marche terriblement moins…
Faut tracer tranquille, Lisbonne la nuit en hiver c’est bien paisible, c’est plutôt bien la précipitation qui nous ferait finir au cabanon. Quelle sale histoires, enfin...
Je suis pas Raskolnikov et mon comparse c’est Jules, c’est le flegme. Quand on bat pavé de nuit c’est pas chercher les ennuis, pas la croisade. On s’ennuie raide depuis qu’on a arrêté de se dessouder le crâne. On est sobres dans l’histoire. Même si on doit l’écrire : nous sommes les gentils.
« Putain Jules, tu crois que l’amour c’est de la défonce tu penses ?
« Chais pas mec, le truc c’est que c’est déjà dur de pas s’allumer une clope pour l’effet dramatique...
« Ouais, c’était pas très digne des plus grands écrivains, trop cliché. Hé t’sais quoi ? J’ai une idée !
« Quesaquo ?
« On a qu’à dire qu’on fait gaffe ! Quand y en a un qui tire l’autre surveille et empêche les choses d’aller au-d’la du raisonnable !
« On a qu’à dire ça, ça me paraît propre.
On tope et on continu. On a tout arrêté, le salariat, la téloche, l’internet, l’alcool, la clope… On s’autorise guère que les chaires. On peut bien bouquiner mais sans fric tout ça se corse.
« Tché ! On a oublié de vérifier si il avait du fric !
« Saloperie ! On y retourne !
« T’es sûr ? Ça sent un peu le daubé comme plan…
« T’as une autre idée ?
« Bon argument !
Ça...plus les idées qui m’étouffent... On peut tout de même pas arrêter de bouffer... on y retourne. Quel beau charnier ! J’ai un peu envie de vomir... les morts ça se vide… et les fluides ça sent... Jules… il s’en fout, fouille dans la pourriture du type qui fut latente puis concrète... c’est ça le vivant... sauf que le quelconque du vivant mort il n’a pas quarante doublezons pliés dans la poche arrière.
Nous voici refait, on a gagné tous les deux… par accident… ce qu’on gagnait époque soumise.
« Eh tapette ! Devine quoi ? Y respirait encore !
« Dieux est grand… Avec tout ce sang qu’y perd y en a quand même plus pour bien longtemps.
« Bigotte !
« Pharisien !
Le travail… Parlons-en… C’est la raison pour laquelle on se trouve ici-bas… soyez-en sûr, on y bitte rien au portugais. Seulement il faisait beau. Toute façon quand on est prolo un endroit vaut bien un autre... Certain pensent que le foyer c’est la famille… là on s’enracine. Nous, on écoute pas aux rumeurs. Nous sommes des individualistes. Le travail donc, c’est ça qui nous a fait nous rencontrer le grand Jules puis moi. On était là dans la facilité, job con, logement gratuit… Seulement quarante heures semaines… sans compter le déjeuner et la route. C’est le genre de fatigue qui fait changer d’avis. La fatigue du travail, au service du grand capital… qu’elle est malsaine ! pleine de toxines ! à rester assis… d’enchaîner autant de clopes sédatives que faire se peut dans le temps de promenade qu’on a moins qu’au mitard. Une missions de s’éclipser sans cesse aux chiottes, pas trop longtemps pour pas se faire gauler… pour faire fondre du caramel friable. Tu gardes tout dans la paume, tu rajoutes trois quart d’une clope, feuille, tu retournes, carton puis tu roules. Des records de vitesse qu’on devait faire, plus de stress dans la pause que dans le turbin ça-même ! infamie ! Tout juste pour s’empester, finir tout sec des muqueuses, affamé de rien branler. Au moins on avait l’impression de moins sentir les coups du téléphone toute la journée. Les gueulades ! Les insanités ! Et on était vils… jamais le droit à un mot plus haut que l’autre… on était pas là pour nos pommes ! ça non ! On était la compagnie ! Et ça veut dire être sympa… plus que tu l’as jamais été avec ta propre mère. Et on a obtempéré…  tant qu’on a pu, on était pas indispensables mais on était vils. Il y avait des bon côtés apparemment, on a pas le droit de se plaindre quand c’est mieux que pire. Les petits africains qu’on nous disait, ils sont bien malheureux, eux ! Ils ont pas tout le luxe de notre vie bourgeoise de l’occident, eux ! Sauf que les petits africains… Ben on les a jamais au téléphone. Croyez-moi, j’en aurais à leur en demander aux petits africains ! A ces ordures qui volent toute la compassion du monde mais dont tout le monde en vérité se fout !
Comme ça les mois ont passés, les saisons ont passées, pluie, vent, soleil, vent, pluie, brouillard. Sauf qu’au Portugal, allez voir ce qu’y s’écrit au Portugal – Dans le poulailler qu’il ne quittera que pour mourir, le coq chante des hymnes à la liberté parce qu’on lui a donné deux perchoirs-, faut bien avouer que ça donne à réfléchir. Nous sommes des misérables, on a toutes les chances de le rester si on suit les règles, alors on ne risque pas grands chose à ne pas les suivre. Nous n’avons aucune chance, saisissons-là ! J’ai pas pris plus de quelques mois supplémentaires pour convaincre Jules, sans lui j’y serait encore et sans moi il y serait encore.
Voilà comment on finit par arpenter le pavé lisse et glissant en tirant une subsistance pas si frugale directement de la poche des mécréants bien assez nombreux. C’est beaucoup moins douloureux pour l’âme et pour le corps et Lisbonne est tout à fait adaptée aux inconvénients d’une vie malhonnête.
‘Fin c’est comme tout, c’est du tout relatif ! La fabrique d’absolu ce n’est qu’un livre, encore un, un de plus qu’on peut empiler joliment sur une étagère poussière, un coin pour les russes, un coin pour les français, un coin pour les états-uniens et un coin pour les « divers », ça sert à ce que les invités puissent apprécier l’immensité de la culture de leurs hôtes cosmopolites. L’immensité de l’accumulation ! Faire des petits tas de choses inertes, montrer du matos ! Peut pas dire ce qu’on a l’esprit qu’est vide alors montre ce que les autres ont à dire à notre place, la psyché toute pleine d’écho… on a un hôtel où on rentre une fois qu’on en a plein les jambes. ‘Fin un hôtel, plutôt une piaule pas très sûre dans un endroit pas très sûr mais abordable, quartier Intedent, deux sac à dos posés dans un coin et deux pageots d’enfant bien séparés. Je me dis :
« T’as raison, on peut pas rester tout minable comme ça, va falloir penser à se trouver à s’arsouiller sous peu.
« Ouais mec, des semaines qu’on a pas caresser de près une de ces créatures odoriférantes… Le problème c’est comme qu’on faisait avant, suffisait de se rendre dans un de ces lieux anathème, de boire des tonnes de gnôle, de cibler celles qu’en faisaient autant, c’était pas si pénible, surtout pour le temps que ça dure ! Dis-moi hombre, c’est quoi ton idée brillante pour gibouler en toute conscience de soi ?
« Pour sûr qu’un changement de paradigme demande un changement de paradigme… J’ai une idée et on pourra vérifier si demain elle est brillante, au pire ça fonctionne.
Sans plus de cérémonie on éteint la lumière et je fait semblent de dormir pour que le vrai sommeil daigne. Je peux pas dire que je dors très bien, aujourd’hui j’ai refroidi un zigue, c’est pas la première fois mais un parlant... c’était ça la nouveauté, c’est pas tellement le principe, c’est surtout qu’est-ce que ça schlingue la mort, je pense pas que je pourrai jamais m’habituer à ces relents. Ce n’est pas par choix, trop souvent par la destruction quand on a décider de prendre ce que la vie nous doit. Trop de chalands pensent qu’il y a véritablement des règles, des dogmes, des bonnes pratiques… Mon bref passage dans le monde immaculé de l’entreprise mondialisées a terminé de me convaincre du contraire. J’ai pas l’étoffe d’un héros du prolétariat, j’ai pas l’intention de retenir mon souffle toute ma vie pour payer le crédit de mon crédit pour finalement trouver la liberté débilitante dans le monde à la fin vidé de sa substance salariat et ma bouche vidée de toutes ses dents. Je prends mon pain blanc maintenant et le monde est bien assez riche pour qu’il y en ai toujours… C’est ce que je me dis et je m’endors.
Début de journée...rien plus enfer... d’aucuns aiment ça... ça chante... moi dans mon sommeil j’oublie de respirer. Principe de réalité... la première inspiration du réveil, douloureusement en vie ! systole bam bam ! un fardeau à porter… ça s’arrange pas, surtout quand on sait. La binocle focalise… le jour est bien... gris de janvier. aujourd’hui c’est le plan, va falloir être désinvolte.
Sur l’autre pageot ça pétarde ! pas problème ! J’ai bien le temps de me risquer vers la salle d’eau du palier. Ça coule froid, des choses à penser… L’homme ressent le bonheur quand il est dans une situation qui peut durer toujours, merdique ou l’autre. Séant, on aime peu la constance ! surtout pas la queue dans la poche.  Retour dans la carré. Jules sur ses quilles :
« Bien le bonjour pied gauche ! bien le bonjour pied droit ! sacré humeur ici ! on attends bien de savoir ce que t’as comme idée si sobre et immaculée pour nos-zigues !
« C’est saisissant de voir comment tu peux si bien te passer de café, très chère peluche.
« Assez Tardieuzerie ! Parait-il qu’on a un plan tout du moins distrayant !
« Pour le moins ! Enfile voir tes nippes les plus misérables et garde donc ta tête bien grasse, surtout soit pas trop radieux. Aujourd’hui nous sommes des artistes !
Même pour nous ce n’est pas simple d’avoir l’air torturés, c’est qu’on souffre tout de même pas mal moins… Enfin on fait au mieux : moi face cernée violet et cheveux débroulure, fringues froissés et tâchés, Jules teint blême, falzar troués derrière et barbe noire.
Mieux vaut pas prendre le petit déjeuner, on perdrai notre exsanguité de bon aloi, les vrais caves ça ne mange pas, pas par manque d’appétit... par Dégout ! On se rend tranquille direction le port, c’est là que se trouve le terrain de chasse, là où des prolos n’ont strictement rien à faire : les galeries d’art. Par Intendent à pied ça met bien deux heures. L’atmosphère hivernale, froid, vent, crachin… la vie au bords de la mer c’est bien agréable ! pense jamais à la plage pendant les frimas... ça semble absurde. pourtant c’est là où c’est jolie, quand pas un quidam et qu’on prends tout bien dans la gueule ! les rouleaux chaud et sacrément doux tant ils protègent du vent ! La vérité, ou sûrement complexe de contradictions... Je suis unique ! Névrose Narcissique ???
Un peu réticent à la causette mon camarade, je lui inspire peut-être du doute…
On y est, tout cochon sur le port. Comment dire ? c’est comme partout ici : des pavés, des pavés, blanc, blanc, blanc, noir des fois… comme des chicots. C’est un des endroits les plus Authentique de Lisbonne et par Authentique j’entends rédhibitoirement faux. C’est semblable à toute la ville sauf que ça sent le retapé, les bourgeois du lieu ont toujours eu quelques piécettes de côté pour remplacer  les carreaux tombés ici ou là. Pas du tout mal famé. Bien que ça fourmille de containers toutes couleur j’en ai jamais vu un seul de ces robustes dockers portugais à la mine supposément renfrognée… à la face bien carrée... qui apprécient sans doute occasionnellement une bonne bagarre. En tout quais du monde moderne ça ne sent même pas un petit peu la morue… ça n’humecte guère que le monoxyde de carbone. On en est là… Copain, on va visiter les Collections…  s’extasier sur les rouges Cochenille... à la recherche du Coup du millénaire, rien de moins !
Là je dois dire que j’ai dépassé ma connaissance du lieux, à partir de là c’est aléatoire. Au Culot ! On entre dans la première galerie, de l’extérieur ça ressemble un peu à une grange, ancien entrepôt reconverti. Dedans c’est bien minions… odeur de béton… frai et granuleux… des cloisons blanches disposées un peu en labyrinthe, là-dessus les croûtes. On entre vite, la tête entre les épaules comme si on avait peur de gêner que j’ai même pas pris la peine de lire le synopsis ! C’est comme d’habitude... post-moderne.. des gens sensible, qui veulent montrer à quel point le monde est méchant et hypocrite… des Résistants ! Tout enturbannés de soie ! Si ce n’est pas pire, dix joints minutes !
Que je me calme… le Plan … Osé ! dans le plus pur Sun Tzu… une embuscade ! c’est ici que nous devons choisir une toile et nous planter jusqu’à ce qu’une bourgeoise sensible nous voient, l’air bouleversés dans nos nippes ! Faire en sorte que notre conscience même servent d’appât… c’est pas compliqué… sont tellement cochonnes que leur corps leur appartient que ça devrait passer comme une lettre à la poste ! On est debout là devant le tableau le plus aléatoire exécuté par le type le plus aléatoire, Jules se rebiffe… entre ses dents :
« C’est ça ton sacré plan infernal ?! Mais qu’est-ce que tu crois de la vie ?! Tu crois qu’on est dans un film de boule ?!
« Avec panache camarade ! On a pas quitté l’aliénation pour se refuser au fantasme.
« Si j’avais su…. Bon, on a pas fait cette trotte pour rien, je veux bien essayer mais c’est la dernière fois que jt’écoute !
« Au moment M tu me laisse parler, marotte.
Évidement qu’il a des doutes, pour ça je le pardonne… Moi j’ai une conviction religieuse dans la réussite de ce Plan ! Si il m’est venu c’est bien de quelque part, de cette convergence qu’est Dieux lui-même ! Après tout la source de l’échec c’est surtout l’incroyance. Là, je sens une réminiscence de bonne énergie, c’est le bon endroit. Il faut à présent se montrer brave, la réussite dépend de notre courage et ça peut prendre très très longtemps, comme une sorte de méditation. Il faut rester concentrer et surtout ne céder aucunement à la distraction, fixer sans faille ce sacré tableau ! Le truc lui-même assez simple, vu et revu, ça figure un couple, vraisemblablement en grande tenues, dans un restaurent semi-chic, trop cher pour eux. Ils n’ont pas l’air très en forme, l’homme au goût vestimentaire exécrable, chemise cintré sur embonpoint mou, pommettes saillantes et sébum, rougeur malsaine, cheveux court dégarnissant sur les docks, la même coupe que tout le monde. La femme, très maigre, en robe blanche, l’air trop large, flotte comme une voile, la peaux très blanche, le visage très maquillé, dissimulant d’innombrable bosses acnéiques, les dents de devant qui dépassent un peu, les cheveux fin dissimulant mal son crane. Ils ne se regardent pas, ils sont tous les deux rivé à leur téléphone. Sur un coin de la tables négligemment posés comme déjà oublié, la bague de fiançailles dans son écrin. Si j’étais mange merde je dirais : Ah mais en fait, c’est trop vrai, trop notre époque ! t’as vu chéri ? c’est trop nous ! Faut trop que je prenne ça en photo pour ma couverture Facebook ! Hin Hin. -J’en pense qu’un chose : pas mon époque, pas moi… Ce truc-là ne peut maintenir mon attention que quelque pauvres minutes, rapidement c’est comme si je ne le voyait plus, je l’ai consommé.
Minute minute, ça commence à faire long, pas la moindre idée de combien, depuis que j’ai laissé tomber mon cellulaire je l’ai presque plus jamais vu l’heure, hors de question d’un jour porter une montre… première leçon : le temps n’existe pas. Qui un jour à pu saisir le temps dans ses mains ? qui a jamais pu en voir ou en sentir ? non le temps est une illusion, un instrument de répression, une névrose, rien d’autres, sûrement qu’avant le calendrier personne ne se sentais vieux et surtout personne n’a jamais pensé qu’il était en retard pour quoi que ce soit. Quand même long… C’est pas le doute qui m’assaille mais mon corps qui s’en rappel à ma trop longue raideur, mal au dos, mal au genoux, peut-être que je m’en suis jamais rendu compte mais je suis bien vieillard… d’une condition physique lamentable… vingt-trois années, presque vingt à me tanner le cul sur les bancs d’école, génération sédentaire, jamais debout, strictement interdit, toujours besoin d’une autorisation pour tout, respirer, parler, pisser… à en croire qu’on veut tuer le cervelet…
Blabla, je ne veux plus penser… Tention ! Du bout de mon nez ! Alerte ! Parfum ! Combinaison fleurie, Lila, quelque chose comme ça, incontestable ! Note de fond... appliqué il y a déjà plusieurs heures, en-dessous…. concentration… odeur fauve… une Rousse ! Bingo ! Tout près d’ici, tout derrière mon dos ! Je le sens mieux maintenant, une chaleur, qui irradie, tout près ! Moment M ! Faut maintenant faire finesse, naturel, mon corps... j’ai l’impression de ne pas avoir bougé depuis plus de quatre siècles, tout ce temps je l’ai attendu-là Marie Stuart, je sais pas combien…
Deux tonnes sur chaque jambes, je me retourne tout doucement, naturel. Première étape de la séduction :
« Bom Dia Senhora !, on est au Portugal après tout…
Elle répond, un peu balbutiante.
« Hello… I didn’t wanted to disturb you….
Putain, du ricain, la langue de l’ennemi, à mon grand désarroi… nous la parlons très bien, aussi tout sera ici traduit.
«  Oh mais nous ne nous dérangez pas, voyons ! Je m’appelle Adrien (Oui c’est ça mon nom, pas pu le cacher plus, finit ce jeu de dupe) et voici Jules.
Mon comparse souris et hoche la tête, il semble d’accord avec mon analyse.
« Vous êtes français ?
« De la plus pure espèce, Madame*
« Moi c’est Grace.
Elle sourie, et plutôt très bien, pas intimidé, pas du tout… Nous nous voyons ici dans l’obligation d’interrompre ce récit... j’ai toute envie de décrire Grace… Décrire je prétends, avec mes faibles mots… Imaginez-le, Grace définit par le blabla ça sonne creux, sauf dans le corps caverneux… Comme mon odorat me l’as indiqué, elle est de la plus belle rousseurs, fantastiquement cuivrée, une peau crémeuse, pleine de petite taches de son… mais ça peau, ce n’est rien, que la surface d’une sacrée sculpture, tout dans son visage est du plus grand intérêt, que ça soit son front, ces pommettes saillantes, ces sourcilles presque transparents, ces arcades d’une glorieuse race, son petit nez qui remonte un peu vers le ciel... son nez… pour le voir faut déjà pouvoir se détacher de ces yeux verts qui paraissent incongrues, comme si ils ne devaient pas être de cette couleurs mais que peu importe ce qu’on pense qu’il devrait être... on nous demande pas notre avis ! c’est d’un magnétisme animal, je ne crois pas l’avoir jamais vu regarder autrement qu’avec sensualité... sa bouche si rouge, si galbée, on a l’impression qu’en l’embrassant on goûte chaud et doux, une pointe acide, gouleyant… mais là je m’avance un peu trop dans l’histoire ! Elle est grande, presque autant que Jules et Moi qui sommes tout de même Gaillard… Fine mais pas mince, Fine de ciselure, c’est ça qui vous vient à l’esprit quand vous la voyez, Fine mais pourtant aucun attribut de la faiblesse ou de la fragilité, dans tout, surtout dans l’expression, déterminée. Grace ce jour-là, habillée grande bourgeoise, de son âges, vingt-neuf ans, ne lui demandez pas, bandante , même en gros pull elle le serait, pourtant c’est pas son évidente féminité, vous verrez plus tard qu’elle a bien plus que cela. Je dis ça, moi, Patriarchiste fou !  Réificateur forcené ! Connerie ! Comme tout écrivain mâle ! Je le dis, elle est Marie Stuart ! une reine déchue, autrement jamais nous n’aurions eu l’honneur de poser nos yeux sur elle, pour ne pas parler d’autres choses…
Retour à ce que j’ai décidé être le présent. Ce jour de la première rencontre Jules et Mézigue on avait l’air bien tarte dans nos nippes, mais bon… chaque éléments de la divine vision doit être à sa place, aussi étrange que ce soit, nous ne sommes que les habitant du monde, tout nous dépasse… Contrairement à ce que j’ai pensé la veille on a pas eu besoin de se montrer pédant avec la dame, ni blablateur, on a même pas dû faire semblant d’aimer ces tableaux. Tout naturel… on s’est compris  tous trois. Rapidement, un petit thé, une petite discute… Grace californienne, pas besoin de travailler, pas bourgeoise de tempérament… bizarre… On a pas trop insisté, on ne l’a pas évoqué mais tout le monde à compris, on file chez elle, belle carrée, c’est mignon, très haut ! Avenida de la Liberdade ! Superbe vue au-dessus des toits, du parlement  à la Praça do Comercio !
Une fois rentré je ne sais même pas pourquoi dix secondes nous faisons les ingénus… Grace se trouve entre Jules et moi, elle nous pose à chacun un bras sur les épaules, elle embrasse Jules, pleine bouche, aucune pudeur ! Tout deux on la caresse, nos mains qui se croisent sur les hanches, sur les seins… C’est du royale bandant, j’en pète les coutures ! On la porte à deux vers le divan, on lui fait la chaise, comme à la reine, Marie Stuart… travail d’équipe ! Je déboutonne le chemisier, sapristi ! rien en-dessous ! Ravissante arrogance… qui pointe vers le haut ! chacun sa moitié on suce, pas de gêne… elle fouille les frocs, en extrait les queues, gentiment met tout bien en branle ! on en est bien heureux… le Jules ! comme un poisson dans l’eau ! peut-être son premier triolisme… moi ça a pas été souvent non plus… encore loin d’être vieux de la vielle… Elle nous décalotte en douceur, fabuleuse ambidextre… je m’aperçois… que c’est tout de même une belle pair de matraque qu’on a là ! qu’on est devenue si maigre que j’ai l’impression qu’on est monté en turf’ ! j’aime bien ça regarder… Grace aussi elle est tout à fait contente, là on parle la même langue, celle qui se balade, d’un gland l’autre !… Le Grand Jules qui parvient à faire sauter la culotte, beau boulot ! Quelle ravissant mont de Vénus !… si charnu, si velu, si doux ! Un truc qui doit rendre dingue à caresser à travers la soie… Il y glisse le doigt, tout seul, pas de souci, elle se laisse préparer, en douceur… à moi elle s’enfonce mon vit, en pleine gorge ! c’est si rare dans une vie de mâle… c’est si rare qu’on se comprend !  surtout j’adore regarder Jules faire, dans la vie il y a deux types de personnes : les voyeurs et les exhibitionnistes, que je suis voyeur en diable ! J’en peux plus, je lâche tout… dans la bouche, je pense plus… moment sacrale… elle adore ça, faire jouir, quelle bonne amie ! je l’embrasse sur la bouche, dans le coup et puis je les laisse à leurs affaires, je vois que le Jules va passer aux choses sérieuses. Pour ma part, tout de suite, j’ai d’autres priorités… je me rends du côté de la cuisine, ouvertes juste à côté, j’ouvre tout, frigos placards, on trouve de tout ! Baguette française… Chorizo espagnol, pastrami italien, des anchois, des câpres, des frometons d’un autre monde ! je découpe, je tartine et j’empile… des montagnes ! combien de jours que j’avais pas sérieusement mangé ? dix ? vingts ? j’y met toute mon âme… moment sacral… encore… je suis assis au comptoir, je bâfre et j’observe, Jules y met tout ce qu’il a ! de beaux résultats en terme de miaulements et de contorsions… très joli ! lui non plus il n’a pas beaucoup mangé ces jours derniers… il faiblit un peu… La Grace elle-même le retourne comme une crêpe ! qu’elle va lui faire son affaire… très vive ! Staccato ! Moi je bâfre, je bâfre, dionysiaque, qu’il m’en tombe partout ! mon genou cogne dans quelque chose… sous le comptoir je trouve, des bouteilles, elles ne peuvent pas être mauvaises vu les goûts de la tenancière… une petite incartade… raisonnable… dans la sacralité ça se fait… n’est-ce pas là la fête de la vie ? Dieux lui-même n’est pas si intransigeant… Jules enfin tout raide, il gémit bien franchement, c’est beau à voir ! un sacré pied ! quand même un peu blanc, un peu anémique… La Grace en sueur, mais une belle lueur de feu de forêt dans les yeux… hautement excitant… très contente d’elle… j’y retourne, elle reste à genoux sur Jules qui bouge plus guère, le bien-heureux, je luis enfourne un gros sandwich au foie gras dans la mouille, je crois bien que c’est ce qu’y lui faut. Grace, je lui fait couler de l’Alentejo dans la bouche, ça coule sur son menton, j’empoigne son sein et je bois les gouttes à la pointe… toujours à genoux sur le Jules, je lui attrape les hanches et je m’enfonce tout au fond par derrière, elle est totalement accueillante, je la secoue bien de toute ma vigueur retrouvée, le Jules toujours en-dessous  à bâfrer, qui voit ces beaux bouts se balancer, qui la fixe droit dans les yeux, Grace elle prend son bon plaisir…  pouvez pas imaginer comme elle est bonne… tellement que je tarde pas à spasmodier ! que j’ai des troubles visuels ! je crois que ça a duré au moins dix secondes, pour un homme c’est très proche de la folie…
On finit là, tout trois sur le canapé, Grace entre nous, à bâfrer des sandwichs et du vin à la bouteille, on ne parle pas… c’est tout aussi bien… pas la moindre gêne… à un moment elle nous demande :
« Jules ? Adrien ?
« Ouais ouais
Là qu’elle se jette dans nos bras, on y reste longtemps à faire câlin câlin, on est des gentils mecs… Et puis ça fait du bien… D’avoir tant donné je m’endors, merci Seigneur !
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Cold galaxy & human warmth - Klance.
Salut. Je me suis mit à Voltron. Lance bae. Protect Pidge. ( PIDGEEEEEE )/ And love Klance. Klance is life.
J'aime beaucoup trop ce ship, ça se peut doooonc qu'il y ai d'autres OS Klance et/ou d'autres shiiiips. Mais c'est un secret bien gardé, hein ? 8)
Je remercie très fort Poppy sur Twitter. Sans elle je n'aurais jamais osé poster cet OS. Vraiment, merci. JTM FORT.
Je vous souhaite une très bonne lecture, et n'hésitez vraiment pas à poster une review, j'en ai besoin. ;;
Je retourne écrire sur Haikyuu et attendre la prochaine saison de Voltron. c:
Enjoy ! XXXX
On pouvait dire tout ce qu'on voulait, dans l'espace il faisait froid. Très froid. En fait, il devait faire « chaud » seulement dans la salle d'entraînement. Si « chaud » est à peine tiède en tout cas.
Et pour quelqu'un d'aussi frileux que Lance McClain, c'était horrible. D'abord, Pidge et Hunk s'était moqués de lui.
« Tu es tellement frileux, Lance, tu devrais demandé à Cohan un chauffage Altéen , je suis sûr que c'est possible. »
Et non, ce n'était pas possible, il avait bien demandé, mais les Altéens ne savent pas ce qu'est un chauffage. Comment ils faisaient pour vivre, bordel ?
Enfin bon, on en revient à Lance, qui aussi frileux soit-il, se gelait absolument toutes les nuits.
Et toute la journée, sinon ce n'était pas drôle. La plupart du temps, dans le feu de l'action, il oubliait qu'il avait froid. Surtout quand il était avec Bleu.
Mais c'était sans compter sur Keith. Ouais, LE Keith. Son plus grand rival. Le pilote du lion rouge. Lui, n'hésitait absolument pas à rappeler à Lance qu'il faisait froid. Et à se moquer de lui. C'était sa faute, si Mullet pouvait se balader en tee-shirt même sur une planète de glace ? Non. Et ce n'était pas non plus grâce à lui. ( Et heureusement. )
Et c'était surtout dans ces moments, quand Keith lui rappelait dans une moquerie, qu'il faisait froid, que son corps tremblait. Il pestait contre Keith, et il se disait qu'il le détestait. – Ce n'était pas vrai. Il l'admirait. Il ne le dira jamais. Trop de fierté.
XoXoXoX
Il faisait encore plus froid ce soir-là. Peut-être parce que le vaisseau était près – justement- d'une planète glaciale.
Lance tremblait de tout son corps, et il essayait de se réchauffer en marchant dans les couloirs du palais.
Il soupira une énième fois en s'arrêtant pour s'asseoir dans la salle à manger.
En plus d'avoir froid, il se sentait seul, cette nuit-là.
Sans trop savoir pourquoi, en ce moment, tout lui paraissait si lointain. En plus, il avait besoin d'affection, et d'être au milieu de l'attention, or, en ce moment, tout le monde l'ignorait plus ou moins. Ses blagues étaient balayées d'un mouvement de main, et ses moments musicaux ignorés royalement.
Lance soupira une nouvelle fois en s'affalant un peu plus sur la chaise, frottant ses mains l'une contre l'autre pour ne pas mourir congelé.
Il faisait trop froid pour qu'il dorme, alors que tout son corps hurlait de vouloir se reposer. Qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir faire à une heure du matin – heure terrienne-, seul ? Rien. Marcher jusqu'à qu'il s'effondre de fatigue au beau milieu des couloirs. Et que le matin il se réveille avec Shiro à côté de son lit pour le surveiller. Et puis se faire engueuler par Keith. Un peu par Allura aussi. Puis étouffé de câlins par Hunk.
Ce n'était pas comme si c'était la première fois, de toute façon.
En attendant, il était toujours frigorifié.
Ses paupières commençaient à devenir lourdes, quand une main se posa sur son épaule. Lance se releva en position de défense – il se prenait pour un semi-ninja de l'espace- avant de se rendre compte que ce n'était « que » Keith.
« Qu'est-ce que tu fais là, Lance ? »
Le nommé dévisagea l'intru de la tête au pied. Keith dormait torse nu.
« J'avais froid. »
Lance l'avait dit tellement doucement que le paladin rouge du pencher en avant et hausser un sourcil interrogateur. Lance soupira une nouvelle fois. Il n'avait pas envie de le redire. Il n'avait pas envie que Keith se moque de lui. Parce que bordel, même s'il ne le montrait pas, les moqueries de Keith lui faisait plus mal que toutes les autres. Et encore une fois, il ne l'avouerait jamais. Il n'avouerait jamais qu'en fait, il aime bien Keith. D'ailleurs il l'aime plus que bien, mais c'était un secret bien gardé, enfoui dans ses sentiments et pensées. Et ses tremblements dû au froid.
« J'avais. Froid. Ça te dérange, Mullet ?
Ne m'appelle pas comme ça, idiot. Attends-moi. »
Et avant même que Lance puisse riposter quoique ce soit, la silhouette de Keith se fondait dans l'ombre des couloirs. Lance soupira -encore-. Il en avait lui-même marre de soupirer, mais pendant une fraction de seconde il avait l'impression que ça le réchauffait.
Pendant qu'il attendait Keith, il pensait à lui – justement, sinon ce n'était pas drôle. Ça faisait bizarre de voir Keith torse nu. Non pas que Lance n'avait pas l'habitude – durant leurs années de rivalités dans l'école de pilotage, il avait eu la chance de pouvoir l'observer se dévêtir. Et personne ne pouvait dire que le paladin rouge n'était pas magnifiquement bien bâti. Et c'était un délice pour ses yeux.
D'ailleurs, Lance avait eu le temps d'imprimer tous les traits de Keith. Depuis le temps, avait-il envie de dire. Il aimait beaucoup, à la dérobée, le regarder, et apprendre toutes ses formes.
Ses yeux sombres, son nez, les légères traces de la puberté dévastatrices – et qui finalement donnait un charme à son visage – et ses lèvres. Il avait tellement envie de les goû-.
Lance secoua la tête violemment, s'affalant encore plus sur sa chaise.
Puis, Keith revînt enfin. Avec un sweat. Un long sweat – alors que Keith avait un moins cinq centimètres de moins que Lance- gris, et un « Mauvais Garçon » inscrit dessus.
« Hum… C'est pour toi… Je sais que tu as souvent froid… Et… Tu n'en dors presque plus, donc voilà… »
Le paladin bleu regardait Keith, incrédule. Depuis quand son rival était gêné devant lui ? Et finalement, sans rougir un peu – il espérait que sa peau mate les caches d'ailleurs, parce que la peau blanche de Mullet ne les cachait pas du tout. - il sourit de toutes ses dents.
« Merci, Mullet, c'est sympa. Venant de ta part, je veux dire. »
Keith grommela, et la chaise devint plus intéressante que Lance. Un moment passa, alors que Lance enfilait le pull. Les manches étaient un peu trop longues, mais il aimait bien ça. Et il était confortable.
Et surtout, il avait l'odeur de Keith. Il l'aimait bien. Douce, mais un peu abrupt. Enfin bref, Keith tout craché quoi. C'est vrai, une fois qu'on connaissait le Keith qui paraissait si renfermé, une fois qu'on avait brisé ses barrières, c'était une douceur née. Et encore une fois, au plus grand jamais Lance ne l'avouerait.
Lance, qui avait baissé le regard, le releva pour le planter dans celui de Keith.
« Gêné ?
C'est toujours gênant d'être avec toi, Lance.
Ça dépend comment tu le vois.
Tu ES gênant. La gênance incarnée. »
Le rire clair du paladin bleu résonna tendrement. Et il crut percevoir les rougeurs s'intensifier sur le visage de son mi-ami mi-rival. D'ailleurs, il s'approche de celui-ci, petit à petit. Et Keith reculait.
Jusqu'à se retrouver coller contre le mur. Et il ne bougeait pas. D'abord, ça surprit Lance – d'habitude Keith l'aurait frappé et insulté pour qu'il le laisse partir. Puis, en regardant un peu plus dans les prunelles de l'autre, il put déceler un « Vas-y fait le. Je te mets au défi. ».
Lance hésita quelques instants. Il avait peur de tout briser. Et puis, il laissa tomber toutes ses peurs. Il posa sa main près du visage de Keith, déglutissant au passage, avant d'approcher son visage de l'autre, doucement.
Le lien qui unissait leurs regards ne se brisait pas, à aucun moment. Même quand leurs lèvres se frôlèrent une première fois. Et il ne brisa que quand Lance ferma ses paupières, tandis qu'un deuxième baiser commençait. Leurs lèvres se mouvaient, et leurs mains se cherchaient. Et à l'étonnement de Lance, ce n'était pas lui qui menait la danse – même s'il essayait -, c'était bel et bien Keith.
« Eh… Eh, Keith. »
Le paladin rouge sembla se réveiller, et en voulant reculer, il se prit juste le mur derrière lui. Il pesta, avant de rougir et de replanter son regard dans celui de Lance.
« Je… Pardon, je voulais pas Lance, je ne-
Tais-toi. Déjà, c'est moi qui ai commencé, arrête de t'en vouloir. Ensuite… »
Lance rapprocha sa bouche de l'oreille de l'autre, et il put sentir Keith frissonner en sentant son souffle contre sa peau.
« J'ai bien aimé. Et ne me dit pas le contraire. »
Keith rougir encore un peu plus, avant d'acquiescer de la tête.
« Au passage. J'ai encore un peu froid, tu veux venir dormir avec moi ? »
Keith sourit, avant de suivre son nouvel petit-ami vers sa chambre.
Lance n'aura plus jamais froid, tant que Keith sera là. Lui, et son odeur. Lui, et son pull. Lui, et ses bras si réconfortants. Lui, et ses lèvres qu'il appréciait tant. Parce que Keith était sa source de chaleur, et parce que Lance aimait Keith.
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drstagnettes-blog · 8 years
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Une amitié, ça change pas trop qu’on soit enfants ou adultes - 25 janvier 2017
Est-ce que vous vous souvenez, quand on était petit-e-s et qu’on invitait un copain ou une copine à la maison pour dormir ? On avait tellement envie de tout faire sauf dormir...
On disait “Eh ! Tu viens dormir à la maison ?”
Sous entendu “Eh ! Tu viens faire plein d’activités pour éviter de dormir, à la maison ?”
Ben avec Lorie, on fait ça. Sauf que comme on est des grands, l’activité qu’on veut éviter de faire, c’est pas dormir, c’est travailler. Eh ouais, nous avec Lorie, nos pyjama party elles se font au boulot !
Enfants : On s’installe dans le lit, on éteint la lumière.
Adultes : On s’installe sur le bureau, on allume les ordinateurs.
Un schéma connu de tous, un rythme instauré tacitement.
Enfants : On se raconte des histoires qui font peur pour éviter d’avoir sommeil.
Adultes : On se raconte des histoires qui font rire pour éviter d’être trop sérieux.
Le but étant que ça dure le plus longtemps possible, car c’est un des meilleurs moments. Puis, arrive l’instant de maturité, la morale revient sur la table, on se souvient de pourquoi on est là.
Enfants : “Bon allez maintenant, on dort !”
Adultes : “Bon allez maintenant, on travaille !”
Mais là, il y a une tension. On arrive presque à l’instant de non-retour. Nous sommes dans une période très courte durant laquelle une seule chose peut briser ce moment de désespoir qu’est la reprise de l’activité non désirée : une idée.
Enfants/adultes : “Eh, au fait je t’ai pas raconté !” “Non ! Vaz-y !”
Ouf. Il était moins une ! Mais on a réussi. La relance de l’activité “plaisante discussion” a fonctionné à merveille. Mais tout a une fin, et malgré les relances répétées, les souvenirs d’anecdotes comiques s’épuisent.
Enfants : “Bon. Cette fois on dort vraiment hein !”
Adultes : “Bon. Cette fois on s’y met hein !”
Plus aucun espoir. L’activité pénible est en route. Que ce soit une longue nuit ou de longues heures de labeur. Difficile de la stopper. Mais parfois l’amitié est si forte que l’on arrive à trouver une brèche :
Enfants : “Eh. Pssst. Lorie. Tu dors ?” “Non, j’y arrive pas... “
Adultes : “Eh, Pssst, Lorie, tu travailles ?” “Non, j’y arrive pas...”
Ce phénomène n’est présent qu’en cas de symbiose très importante entre les deux ami-e-s. En effet, lorsque l’on développe un tel lien amical, on sait reconnaître quand l’autre est sorti-e de son activité principale.
Enfants : “On va boire un milk-shake ?” “Mais enfin t’es fou, Dr. Stagnettes ! Nos parents vont crier ! On s’est brossé les dents !”
Adultes : “On va boire un café ?” “Mais enfin, t’es fou, Dr. Stagnettes ! Notre patron va criser ! Il n’est pas encore 10h !”
Et on enfreint les règles. Mais on le fait ensemble. Parce que c’est ça qui est bon et c’est ça qui rapproche. Parce que dormir, c’est vrai que c’est bien. Mais quand on le fait en ayant bien ri avant et avec une personne qu’on aime. C’est quand même plus efficace.
...
“Eh Lorie ! Tu viens travailler au bureau demain ?”
“Carrément ! J’arrive pas à me motiver quand je suis toute seule chez moi.”
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syruppawnao · 4 years
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Story Obey me FR 13-10 suite
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Beel -… Alors, voilà ce qu’il c’est passer. Simeon - Hmmm. Essentiellement, ce que nous avons ici est une querelle de frère à grande échelle. Ça résume bien non ? Solomon - C’est une manière douce de le dire. Luke - D'accord, je comprends principalement ce qui se passe maintenant, mais ce que je veux savoir c'est… pourquoi as-tu dû les ramener dans MA chambre, Simeon ? Simeon - C'est vrais, Luke. Beel t’a accueilli et t’a laissé rester dans sa chambre lorsque tu t’es enfui, n'est-ce pas ? Luke - Grr ..
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Solomon - Quoi qu'il en soit, je dois dire que je ne peux pas croire que Lucifer t'a enfermé dans le grenier, Belphegor. Simeon - En effet. Je pensais avec certitude que tu étais dans le monde humain. Belphie - Eh bien, peu importe, je suis à nouveau un démon libre, heureusement. La pièce mansardée était scellée par une malédiction qui ne pouvait être brisée que grâce aux pouvoirs combinés de mes six frères. Donc, il m'est venu à l'esprit que si MC faisait des pactes avec chacun d'eux et gagnait la capacité d'utiliser leurs pouvoirs, alors il serait possible de lever la malédiction sans le consentement de Lucifer. Je n’étais pas terriblement optimiste que ce soit possible, mais je suppose que le fait que je sois hors du grenier en est une preuve suffisante. Je dois dire que je suis impressionné, MC. Tu à réussi à faire un pacte avec Lucifer. Bien joué.
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Solomon -… Attends, MC a fait un pacte avec Lucifer ? Beel - Est-ce vrai ? MC - Non, je n’ai pas fait de pacte avec lui. / Depuis quand ai-je un pacte avec Lucifer ? Belphie - Quoi? Tu n’a pas fait de pacte ? Alors, comment la malédiction scellant la pièce a-t-elle été levée ? Beel - Belphie, que s'est-il passé exactement là-dedans ? Belphie - Eh bien, j'étais dans le grenier en train de faire la sieste, quand soudain, j'ai cru entendre quelqu'un appeler mon nom. ??? - Belphie… Réveille-toi… Désolé, Belphie… Belphie - Mmm ..? Qui est là… ? Belphie - Alors, je me suis assis et j’ai vu la porte s'ouvrir.
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Beel - Peut-être que la malédiction de Lucifer était incomplète d'une manière ou d'une autre ? Simeon - Non, peut-être si c'était la malédiction de quelqu'un d'autre, mais pas celle de Lucifer. Il ne fait pas d’erreurs comme ça. Luke - C'est vraiment étrange, ouais ... Solomon - Après avoir entendu ton histoire, j'ai deux questions. Premièrement, comment la malédiction sur le grenier a-t-elle été levée sans la puissance combinée des six frères ? Ca devait être très puissant. Et même si MC avait réussi d'une manière ou d'une autre à conclure des pactes avec les six frères, cela n'aurait pas été suffisant sans la capacité de contrôler leur pouvoir à volonté. Et sur ce point, je doute que ce soit possible. Beel - D'accord, alors qui a levé la malédiction ? Luke - Attendez, est-ce que cela devient une sorte de mystère effrayant ? Parce que je ne peux pas du tout gérer des histoires effrayantes ! Simeon - Hmmm… Briser la malédiction exigeait la puissance combinée de six d'entre vous. Cela, signifie-t-il qu'il pourrait s'agir de six démons tant qu'ils étaient vos frères et sœurs ? Par exemple, serait-il possible de remplacer quelqu'un d'autre à la place de Lucifer? Belphie - Eh bien, je suppose que oui, mais- Luke - Mais il n'a que six frères. Simeon -… Solomon - Passons à la deuxième question. Et c’est ce que je suis le plus curieux de savoir. Pourquoi exactement as-tu fini par être emprisonné dans le grenier pour commencer, Belphie ? Belphie - Ce ne sont pas t’es affaires. Je n’en parlerais à personne. Solomon -… Très bien, très bien. Si tu ne veux pas en parler, je ne forcerai pas plus.
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Luke – Tu sas, il y a quelque chose de plus important dont nous devons encore discuter : vous ne pouvez pas planifier de dormir dans ma chambre, n'est-ce pas ? Belphie - Quoi, c'est un problème ? Pourquoi ne dors-tu pas dans la chambre de Simeon, Luke ? Et puis nous nous étendrons tous les trois ici. Luke - Qu…? C'est ma chambre ! La mienne ! Pourquoi devrais-je le remettre à un groupe de démons ? Solomon - MC est un humain, tu sais ? Luke - Mais les deux autres sont des démons ! Beel - Je t'ai laissé rester dans ma chambre avant, et maintenant tu vas me renvoyer ? Luke - Je ... euh ... Belphie - C'est exactement pourquoi tout le monde dit toujours que les anges sont arrogants, avares et ingrats. Luke - Tu es le seul à dire ça ! Simeon – Aller, aller, Luke… ça va. Pourquoi ne restes-tu pas dans ma chambre ce soir ? Allez, je vais t’acheter quelques sucreries comme cadeau. Luke - Ne me parle pas comme si j'étais un enfant ! Beel - Oui, il est vraiment arrogant. Belphie - Et avare et ingrate. Luke - Hé, je ne le suis pas ! Et je vais le prouver ! Juste pour une fois, comme une faveur vraiment spéciale, je vais vous laisser les démons utiliser ma chambre. Alors, qu'avez-vous à dire MAINTENANT ? Vous feriez mieux de vous sentir honoré ! Admirez ma formidable générosité ! Belphie - Mmmhm, oui. Nous sommes totalement honorés. Tu es si généreux, wow… Beel - Toutes ces conversations m'ont donné faim… Solomon - *soupire*….
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Glas d’un pénate
F.
La pièce est sombre. Telle une case, elle ne dispose d'aucune fenêtre, et son seul éclairage provient du luminaire vieux des années cinquantes, orné d'une pellicule de poussière, pendant au milieu du plafond. C'est exactement le genre de luminaire qui balancerait en grinçant si le souffle d'un courant d'air pouvait pénétrer la pièce et le faire danser. Imaginer le vent pénétrer cette pièce, c'est également imaginer les documents, posés sur le bureau en métal, valser de toute part, et les feuilles mortes du ficus en perdition s'agiter dans une mélodie berçante. Ce tableau serait à propos, presque réaliste, s'il se trouvait en effet dans cette pièce un bureau en métal et une plante mourante. Mais, hormis une vieille chaise en bois usée, et le possesseur du fessier qu'elle soutient, un peu de poussière au sol et quelques mégots de cigarette, elle est amplement vide. L'homme qui est assis sur la vieille chaise, à l'insu de son plein gré, est squelettique, mais ce n'est pas là sa première caractéristique. Sa première caractéristique, sans doute circonstancielle, quoi que, est qu'il est ligoté. Il y a un autre homme dans le coin le plus au Sud de la pièce. Il n'appartient pas vraiment à la pièce, aussi n'a-t-il pas été mentionné plus tôt, mais son immobilisme pourrait faire penser qu'il meuble le décor. Il tire sur sa cigarette en bout de course, comme lui, une dernière bouffée. Il est fatigué : il dort très mal depuis plus d'une semaine et plus du tout depuis presque trois jours. Les pilules qu'il prend, les seules qu'il puisse se procurer sans ordonnance, ne l'aident pas à trouver le sommeil. Elles ne parviennent qu'à l'enfermer dans un état végétatif extrêmement irritant : pas assez pour dormir mais trop pour pouvoir faire quoi que ce soit d'autre. Ses traits sont tirés, son visage est fermé. Au début, ce n'était qu'un rêve qu'il avait eu, qui par ironie avait fini par lui ôter le sommeil. Puis, petit à petit, l'idée s'est installée, et plus il y réfléchissait, et plus les petites voix se faisaient entendre. Les jours ont passé et les murmures se sont faits de plus en plus bruyants, jusqu'à devenir assourdissants. Il a dû prendre les choses en main, il veut savoir, il saura. Wir müssen wissen, wir werden wissen. Déterminé, donc, car il est prêt à beaucoup pour déterminer le vrai et faire ingurgiter le faux aux colporteurs de médisances. Il porte un jean noir, pas troué pour un sou, et un t-shirt flambant rose qui lui donne bon ton, tout le monde s'accorde là-dessus depuis plusieurs jours. L'homme ligoté, paradoxalement, semble légèrement plus frais et moins usé que son interrogateur, ce qui est très peu dire dans les faits, et vêtu d'un drap blanc pour seul vêtement. Les trois heures d'interrogatoire l'ont endommagé : deux ongles cassés, plusieurs coupures dont deux assez larges, et sans doute de plus sérieux dégâts en ce qui concerne sa tête, cagoulée, que son cou ne soutient plus. L'homme au t-shirt rose a terminé sa cigarette, son néo-mégôt vient s'ajouter à la collection entreprise par la dalle en béton qui sert de sol à la pièce. Il s'approche de la chaise, fixe du regard la cagoule comme s'il souhaitait tenter une ultime manœuvre d'intimidation sans vraiment y croire. L'homme attaché sent qu'un moment décisif approche, il se redresse tant que faire se peut pour faire face, dignement. « Écoute, garçon, je suis fatigué. Je dors très mal depuis plus d'une semaine, et plus du tout depuis presque trois jours. Alors je vais te laisser une dernière chance de me dire ce que je veux savoir. » L'homme cagoulé, en signe de mépris, lui crache à la figure, autant que la scène le permet, c'est-à-dire dans l'esprit mais pas vraiment dans les faits. Conceptuellement, le message est passé. « Ok. Tu sais quoi ? Va te faire enculer. » Il éteint la lumière, comme si ça a son importance, et sort en claquant la porte en ferraille aussi fort qu'il peut. « Renvoyez-le d'où et de quand il vient, je n'ai plus rien à lui dire. On n'en tirera rien. »
J'étais prêt à abandonner, je crois que j'ai déjà laissé bien plus de plumes que ce qui est acceptable dans cette histoire. Mon chien est à deux doigts de mourrir de faim, il a déjà déféqué de partout dans l'appartement, mon hygiène est au delà du seuil socialement acceptable depuis mercredi déjà, mais ce n'est pas très grave puisque ce qui reste de mes interactions sociales se détériore à vue d'œil. Si cette dernière piste ne donne rien, je raccroche, juré. Et le pare-jure, Dieu c'est que c'est pas mon truc. Il paraît qu'un type veut me voir. Il aurait des informations susceptibles de m'intéresser. C'est Roy qui m'a filé le tuyau, ce qui n'en fait pas automatiquement un bon tuyau, mais c'est le seul qui me reste. Onze couillons que j'interroge, pas un seul pour me raconter quelque chose de satisfaisant. Ils ont blindé leur conte de fée, c'est du travail d'artiste. Peut-être que je débloque, peut-être que j'ai tort sur toute la ligne. Voilà que je commence à douter de moi. Putain, j'ai vraiment touché le fond. Voyons ce que ce Roland a à me dire, on réfléchira après. Quel genre d'attardé vous donne rendez-vous sur un banc dans un parc ? Il n'y a que dans les films qu'on voit ça. Cet endroit pue, il y a beaucoup trop de parents avec leurs laisses à chiots dans une main et à marmots dans l'autre à mon goût. En parlant de marmot, qu'est-ce qu'elle me veut, l'autre, avec sa salopette sale et ses couettes des années soixante- dix ? Pourquoi elle me regarde comme ça ? « Pourquoi tu me regardes comme ça ? Retourne jouer avec ton ballon. - J'ai pas de ballon. - Va t'acheter un ballon. - J'ai pas d'argent. - Va demander à ta madre de t'en acheter un, et lâche-moi. - Madre ? - Ta mère. Maintenant lâche-moi. - J'ai pas de maman... - Oh. Écoute, désolé, mais c'est vraiment pas mon jour. - Ça va je rigole, monsieur, j'ai une maman, elle est là-bas. Regarde, c'est la grande dame avec les cheveux noirs et la robe rouge avec des fleurs de partout. » Quelle journée de merde. Même les mômes se foutent de ma gueule. J'ai vraiment touché le fond. Bon, il est où, l'oncle Waldo, qu'on en finisse avec ces sornettes ? J'ai juste besoin d'un témoin, d'une preuve que je ne suis pas fou, histoire de leur clouer le bec. Qu'ils arrêtent pour de bon, tous, de me faire chier avec leurs histoires à dormir debout, qu'ils arrêtent de se cacher derrière cette parodie de livre pour enfant. Il est où, ce banc orné d'un fou ? Roy m'a dit de chercher un banc ballant, ou branlant, grand un peu, blanc sûrement, lent sinon immobile, mais en ai-je eu vent, moi, d'un tel banc ? Des bancs comme ça, dans ce parc, il y en a cent, mais sans sens de l'orientation, il n'y en a finalement pas tant. Putain, j'ai vraiment craqué. Ah, le voilà, ce fameux banc, et son vieux tas dos à l'aspect douteux qui trône juste dessus, comme prévu.
Un vieil homme, assis sur un banc, contemple les passants. Il porte une redingote noire, pleine de poils de chat, et des souliers en cuir desquels dépassent des chaussettes à carreaux qu'un pantalon de soie gris légèrement trop court, conjugué à une position assise et des jambes croisées, laisse entrevoir. L'homme porte une petite barbe pointue, blanche par l'âge, et du crayon noir sur le contour inférieur de ses yeux. Pour parfaire son accoutrement, il porte un noeud papillon rouge à poids noirs, et une montre à gousset dont la chaîne dépasse de sa veste de costume que l'on peut voir à travers la redingote laissée baillante. Pour le reste, il est tout ce qu'il y a de plus banal. L'inspecteur approche, hésite un instant, puis prend place à côté du vieux, et demeure assis en silence pendant plusieurs minutes. Le vieux ne pipe mot, mais il arbore un malicieux sourire, de plus en plus prononcé au fil des minutes qui s'égrainent : d'abord discret, il devient évident. L'inspecteur finit par sortir son paquet de gitanes, en sort une, et en propose une au vieux qui décline d'un geste de la main. « Woleau, c'est vous ? - Woland, mais oui, c'est moi. - Il paraît que vous avez des informations qui m'intéressent. - Ça se pourrait bien. » Le vieux a tourné la tête et fixe pour la première fois l'inspecteur de ses yeux noirs. « Mais êtes-vous vraiment prêt, inspecteur, à entendre ce que j'ai à vous dire ? - Écoutez, j'en ai plus rien à foutre de rien, alors je suis prêt à entendre n'importe quoi. - Très bien. » Le vieux est maintenant complètement tourné vers l'inspecteur et le regarde, par moments intensément, par moments négligemment. « Très bien... Si j'ai bien compris, vous êtes persuadés que la légende est fausse, mais vous n'arrivez pas, malgré vos efforts, à le démontrer. Et le point qui vous pose particulièrement problème est la disparition du corps, c'est bien ça ? Eh bien, c'est simple, c'est moi qui ai volé le corps. - Vous y étiez ? - Oui, j'y étais. Deux jours après qu'il a été décroché et scellé dans le tombeau, j'y suis allé, et j'ai pris le corps. Je pensais les rendre tous furieux, mais le cours des événements fut à la fois étonnant et passionnant. Ils ont bâti la légende sans mon intervention. Cette farce est allée bien au-delà de mes espérances. L'un de mes tous meilleurs coups, si vous me demandez mon avis. Le reste n'est qu'histoire. » Alors qu'il termine sa phrase, un chat noir, que l'inspecteur n'avait pas remarqué jusqu'à présent, vient prendre place sur les genoux du vieil homme. « Comment puis-je savoir que vous êtes qui vous prétendez être, et que ce vous dites est vrai ? - Il y a, en ce moment même, sur votre bureau, vous attendant dans une enveloppe Craft, une boîte de clous qui, je n'en doute pas, finira de vous convaincre. Quant à savoir qui je suis, vous en aurez la certitude tôt ou tard, soyez-en sûr, même si j'espère pour vous que ce sera plutôt tard que tôt... Maintenant, veuillez m'excuser, j'ai rendez-vous à Samarra. Je vous souhaite une plaisante journée. » Le vieil homme se lève, projetant ce faisant le chat noir au sol, et s'en va en marchant d'un pas assuré qui n'a rien de celui d'un vieil homme. Un clignement de yeux, et l'inspecteur l'a perdu de vue. « J'en étais sûr... J'aime bien les icônes, mais je préfère avoir raison. »
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