Tumgik
#je vais me recoucher en fait
Text
les pieds devant
J'ai pas réglé mon réveil depuis le changement d'heure.
Chaque matin, il faut que je calcule quelle heure il est vraiment. Ou alors que je me demande si j'ai changé l'heure.
C'est épuisant. J'ai rêvé toute la nuit un rêve à la con où je cherchais des toilettes, mais tous avait été baby-proofés ! Vraiment très con ! J'en trouve un que j'ouvre, il y avait un truc à défaire en plus, et en dessous une autre protection, mais qui baby-proof les toilettes !!? S'il y a un truc à pas baby-proofer, c'est bien les WC !
Bref, ça m'a réveillé.
5h18 au compteur.
2 minutes plus tard, mon réveil sonne 6h20. Donc j'allais pas me recoucher, dehors soleil, dedans chats qui miaulent. Café. Ah oui, je vais pas me plaindre, mais personne s'est soucié de ma santé alors que j'étais malade... Bon, pas tant que ça, mais on sait jamais, je pourrais avoir un truc grave du genre rhume ou allergie ! Ca fait 2 nuits que je me couche avant 22h, quand même.
Après ça, sur l'escalier devant la porte, il y avait un abricot qui était tombé. Je l'ai pas pris en photo, je l'ai mangé, comme un acte de résistance à l'exhib sociale ! (et en plus j'y ai pas pensé, zut, ça aurait été une chouette photo, mais cela semble être une preuve que je reviens à une vie normale).
Mon voisin était là, me demande si je suis en télétravail vu que c'est un jour férié décrété par Macron pour influencer le vote de la fin du mois. BIen sûr, à 6h20, avec mon sac sur le dos et un abricot dans la main, je suis en plein TT...
Je lui dit qu'il m'aura pas ! Je vais nettoyer l'abricot au robinet, vu que je l'avais pas encore mangé. Et je regarde dans le parterre municipal et là j'ai complété mon petit déjeuner avec 4 ou 5 fraises (je n'ai pas compté, l'information n'est pas fiable), et un abricot au milieu (c'est là que je l'ai mangé).
C'est même pas un rêve !
J'aurais pu éviter un accident sur la route. Prendre 4 espressos en arrivant au boulot. Blaguer avec la meuf assez canon qui m'aurait ferait un effet assez canon aussi. Arriver dans le bureau avec ma stagiaire, allumer mon ordinateur et me dire que j'ai toujours pas envie de bosser et que cet exam d'aikido de fin de semaine commence à se rapprocher sacrément trop à presque me toucher l'appel du pied ! Et mon prof d'aikido qui se la joue maître-d'arme-si-vous-m'aimez-pas-tant-pis-pour-vous... Alors qu'en tant que président du club, on cherche surtout à avoir des adhérents qui sont pas effrayés par un moment cool de pratique ensemble, hé !
Ca se mélange là, là. L'heure du repas, la diète forcée, la fin de journée, le début de journée ; yapu'd'temps linéaire, y'a qu'du temps littéraire. Matrice de probabilités d'un moment au suivant ? Quantisme ! Kantisme ! Noumène ?
3 notes · View notes
recidivelocale · 6 months
Text
réflexions
Je t’assure tu n’es pas si seul que ça
Regarde l’homme en face de toi
Il t’observe depuis longtemps
Il doit être addict complétement
Il est de l’autre côté, j’en suis sûr
Il est de l’autre côté, côté mur
Il reproduit tes gestes, et s’empresse de te fixer à nouveau
Ne fait rien, ne bouge pas, suis le du regard
Observe-le un peu plus, discret, pénard
Il n’est pas si mal, il est même beau
Il est de l’autre côté, j’en suis sûr
Il est de l’autre côté du mur.
Ce manège dure un peu trop
Je le vois presque vieillir tellement ça dure
Je me casse, je vais lui dire deux mots
C’est un gros taré, encore un, c’est sûr
Il est de l’autre côté, j’en suis sûr
Il est de l’autre côté du mur.
Je m’approche et je l’insulte, c’est violent
On se frappe, j’ai mal aux mains, puis c’est le néant
Quelqu’un me saisit par le bras et me parle doucement
Venez vous recoucher, ce n’est que votre reflet. Je l’ai eu, je suis content
3 notes · View notes
jezatalks · 1 year
Text
Je sais plus si j'en ai parlé ici. Avec mon copain on a décidé que l'on ne serait plus exclusif uniquement sur la période où je serais en PVT.
On n'en a parlé à très peu de personnes, mais dans l'ensemble elles respectent et sont assez curieuses. Et dans le lot, il y a mon ex, qui vient régulièrement, quand la conversation s'y prend, à me lancer des sous entendus comme quoi "quand tu veux on recouche ensemble".
Et je vais pas vous mentir que, c'est très tentant car le sexe avec lui était toujours au top (malgré mon vaginisme) mais le fait que si je lui demande, il est disponible dans l'heure ça me gêne. Surtout que la date officielle d'ouverture aux plans cul n'est pas encore passé (aka 13 novembre).
On a surtout pris cette décision car :
Je suis la première et seule relation de mon copain. Et il regrette de pas avoir pu tester avec d'autres personnes avant. Donc c'est l'occasion.
Et moi, bah pareil j'ai que lui et mon ex comme expérience. Pas que j'ai pas eu envie de tester tinder pendant les un an où j'étais célibataire entre mes deux relations. Mais mon vaginisme me faisait peur vis à vis d'un coup d'un soir. Aka "oui j'ai envie de coucher avec toi mais aucune pénétration". Je sais que je peux trouver des partenaires compréhensifs, mais bon, j'ai pas l'impression que ce soit courant sur les sites de rencontres. Et j'ai les mêmes peurs pour quand je serais au japon + barrière de la langue. Mais on verra bien. Et en plus, vu que ma libido semble de plus en plus rare, pas sûre que j'ai une aventure de toute la durée du séjour.
3 notes · View notes
oblqs · 2 years
Text
boite noire
Alexandre Dupont <[email protected]>  25 déc. 2016 19:27
Vive les fêtes qui réunissent, où il fait bon vivre autour d'une table ou près du feu ! At..choum ! (Sorte de "at home ") Noël, jour des chaumières ! Noël ! Jour chômé ? Nous saurons tirer de la langue celtique choum qui signifie chômer. Dérivé du latin cauma, ardeur du soleil, canicule. En occitan on dit caumar, la sieste est facultative... Si on éternue au sortir de la sieste, mieux vaut se recoucher. Je vous souhaite beaucoup de chaleur à venir, avec une motion spéciale tout de même pour les hypocondriaques, les climatosceptiques, les reptiliens de toute espèce, etc. Jingle : Joyeux noël, meilleurs vœux et bonne année grand-mère !
Aude Van Wyller <[email protected]>  25 déc. 2016 22:03
Dupont ton verbe m'empapaoutera toujours. Bientôt l'académie! Il faut au moins une bonne toux pour passer l'exam: il est grabataire, il doit s'asseoir! Manque de pot d'chambre des députés, tu es sur le qui-vive, perché sur la cuvette, protégeant la fatale évacuation de belles paroles à tire l'argot. La chaire à patte d'oie ça te connait, autant se fourrer du collagène direct dans les oreilles et se titiller le lobe gonflant jusqu'à éclatement du privilège, baudruche fumante à la zonzon. Et non, je ne sais pas si la chôme c'est ton toit ou alors un onomat qui exécute les tâches quotidiennes de ton esprit pendant que tu es au chant. Je reste en ligne, par la bande passante traversante fulgurante jusqu'au prochain signe que tu lanceras.
fanfan Demeulenaere <[email protected]> 25 déc. 2016 23:31
Ah merci pour les nouvelles et nous avons bien pensé à toi ici à  saint Arnoult.Mardi je vais voir pépé et je te recontacte en fin de semaine pour la nouvelle année Gros bisous..mon petit breton
Cristof poull <[email protected]> 26 déc. 2016 09:30 salut alexandre il y a une soirée de prévue chez jean bernard a pen prat alors je ne sais pas si tu descend du rocher autrement il va nous dire mais il est ou pelouze. biensur c'est pour le grand bal? donne moi j'espere une réponse positive pour une fois que je t'invite juste a faire la fete et pas pour travailler .je peut meme venir te chercher  au rocher  un soir dans la semaine avec rieg . kenavo
[email protected] 27 déc. 2016 09:53
Chers auditrices, chers auditeurs, Noël au balcon ! 20 degrés aujourd'hui et une lumière magique sur la mer. Beaucoup de photos prises et un grand bol d'air. Ce soir c'est réveillon local dans l'appartement loué pour la semaine. Nous avons fait les courses dans une supérette où tout est écrit en hébreu, donc surprise culinaire ! Demain départ pour Jérusalem. Tel aviv est vraiment un ovni en terre d'israël, elle est bordélique, bouillonnante, curieuse, très tolérante et c'est un hymne à la vie ! C'est une ville qui fait du rentre-dedans à la liberté d'être et de penser, elle accepte toutes les manières d'être et de vivre et c'est vraiment étonnant compte tenu de sa délicate situation. Très culturelle, très jeune et totalement improbable ! Pour le Noël des commerçants, je ne le fête pas puisque j'entends la révolution gronder. (D'ailleurs le Père Noël est rouge : il me l'apportera sans traîneau ainsi que, sûrement, à chacun dans sa hotte !) J'écris "sans traîneau", car après sa tournée à Jérusalem, il s'apprêtait pour une tournée en Palestine (où il y a aussi des enfants), mais au poste frontière la police israélienne, après l'avoir tabassé en le laissant pour mort, lui a réquisitionné vingt-trois de ses vingt-quatre rennes (un avis de recherche a été lancé pour celui qui s'est échappé, et deux tanks sont à sa poursuite) qui sont désormais à croupir dans les prisons de Tel Aviv... Tout au long de ces sept jours je n’ai cessé de penser aux milliers de Palestiniens qui croupissent depuis parfois plus de 30 ans dans ces geôles israéliennes et qui n’ont que peu de chances d’en sortir. Le vingt-quatrième renne a été retrouvé ! Il se terrait dans les environs de Rafah. (Le Hamas refuse de se prononcer au sujet de sa présence sur la bande de Gaza.) Nous savons seulement que ce renne a « dûment été ramené à Tel Aviv ». De par le témoignage d'une source sûre, qu'il ne nous est pas possible de dévoiler, nous savons également que, après être passé de planque en planque, il a pu être assisté de plusieurs complicités entre la mer Méditerranée et Israël. (Ces hébergements, qui mettent en risque la sécurité de l'État d'Israël, seront très durement sanctionnés.) Il semblerait que ce renne, Dodo de son prénom, fut lié par des liens familiaux à ses compagnons de traîneau. Dodo tentait-il de rejoindre l'Égypte ? La question reste posée. Une vidéo, prise par un touriste au moyen de son Ipad, circule sur les réseaux sociaux. (Ce document a été supprimé dans la nuit du 24 au 25 décembre, et Internet n'est plus le moyen qui permet de la visionner, mais ce sont les pièces-jointes aux courriels que s'envoient les abonnés du nouveau bouche-à-oreille électronique qui ont permis à l'AFD d'en prendre fait.) Il y est vu menotté, quasi écartelé entre deux tanks. La presse parisienne vient d'apprendre à l'instant que le renne, emprisonné après une longue cavale, puis « échappé » de la prison de Givon, laquelle est située à environ 20 km de l’aéroport de Tel Aviv, a été retrouvé à Bethléem, les quatre sabots cloués sur un gigantesque crucifix. Selon l'AFD, il s'agirait d'une action d'intimidation lancée à la population palestinienne : ce renne avait délibérément été relâché par les agents secrets du Mossad et attelé à un traîneau transportant treize oliviers. Il avait dû effectuer le trajet de jour, sans eau (ce qui le laissa mou), mais chargé à dos, en plus des arbres qu'il devait traîner, de huit larges amphores remplies d'huile d'olive. Selon ses dernières paroles, recueillies par un groupe d'enfants palestiniens (une source qui reste à vérifier), il espérait que, en obéissant aux consignes qui lui avaient été données, quelques-uns des vingt-trois camarades, toujours emprisonnés dans les geôles de Tel Aviv, soient libérés. Des manifestations, sévèrement réprimées, ont eu lieu à  Bethléem, dont le mot d'ordre traduit était : « Que le Mossad ait emprisonné vingt-huit rennes, passons ; qu'il se prenne pour la police de la bande de Gaza, passons ; que l'État d' Israël se croit tout puissant, passons ; mais nous, le peuple Palestinien, nous ne tolérerons pas l'incarcération du Père Noël, retrouvé plutôt mort que vif dans une geôle de Givon, et demandons aux Nations Unies des étrennes et un avocat pour payer les oliviers des rennes ! » Votre correspondant pour l'AFD. À vous l'antenne. * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * Chers auditrices, chers auditeurs, Nous avons une brève d'une extrême importance pour tous les enfants du monde. Sauvé in extremis par l'ONU, le Père Noël a été retrouvé aux États-Unis. Il a démissionné de ses fonctions et est désormais pompiste. Il semblerait que ce soit chez lui un MO (mode opératoire) assez connu, car l'Histoire déjà l'avait mis dans cette situation, du temps où c'était la CIA qui faisait la pluie et le beau temps. On se souviendra notamment qu'en 1940, il avait été peint par Edward Hopper devant une crèche où se tenaient également debout les trois Rois mages. Il semblait que l'un de ces trois Rois lui permettait que circulent les cadeaux destinés aux petits américains, ainsi que les marchandises aux adultes ; c'est l'illustration, d'après un expert en histoire de l'art, après Coca-Cola, du Père Noël en pompiste du plan Marshall. Ce tabelau à pour titre Station-servive, Gas en langage vernaculaire. Malheureusement, les vingt-trois rennes restés vivants sont toujours à croupir dans la prison de Givon (leur état de santé physique et mentale est grave, voire très grave). Il nous semble bien que, malgré les efforts diplomatiques entre les Pays du monde arabo-musulman et l'État d'Israël, ils y resteront. Pour l'AFD, votre envoyé spécial à Tel Aviv. El Fiel'ouz
veuve alvilda <[email protected]> mar. 27 déc. 2016 23:05
porté perdu
Tumblr media
Bourotte <[email protected]> jeu. 29 déc. 2016 16:38 Très cher Dupont, ne seriez vous pas Pelouze lorsque neige fond ? J'ai failli supprimer ce mail dont La provenance me semblait douteuse. Mais ayant encore des doutes sur la provenance du père Noël je laissais une chance à ce mail de m'informer sur cette réalité qui me semble devenir un mythe au fur et à mesure des années qui passe. Les postillons de Bretagne mon interpelé.Il est vrai quand cette période hivernal la peau sèche et toute forme de miasme hydratant est absorbé par la peau comme le sucre du père fouettard par les enfants grassouillet . Si j'éternue 2 fois après la sieste que dois je faire ? Joie yeux Noël et bonne à nez grand mer si c'est bien toi. N'oublie pas de rester soullier, moche et propre.   Envoyé de mon iPhone
Jedrzej Cichosz <[email protected]> sam. 31 déc. 2016 20:50
Merci !Alexander Dupont?
Alexandre Dupont <[email protected]> 1 janv. 2017 15:36
Oui, nom très répandu dans l'hexagone, je ne sais pas exactement pourquoi cela a changé, c'est sûrement qu'à un moment la modification a été possible dans les options de boîte mail, alors j'ai laissé libre cours à mon désir d'anonymat, même si cela reste aisé de filer les pistes de ce crime contre l'identité, et de remonter au coupable.... Ce vieux Pelouze ! Comment va ?
7 notes · View notes
darkchaton444 · 1 year
Text
Link ou BEN ? x Reader - Ch.1 "Le Grenier"
Tumblr media
[Narrateur à la 1e pers.] [Dans notre monde.] [Pov : Toi <3]
/Bip bip bip bip/
"- Gnh... Non..." Maugréai-je encore à moitié inconsciente.
Je retournai ma tête pour fourrer mon nez dans mon oreiller.
Ainsi me fis-je réveiller par un ami que tout le monde connait. Monsieur le Réveil-Matin !
Je l'ai placé hier à l'autre bout de la pièce.
Pourquoi ? 
Car ça m'oblige à aller éteindre ce son strident de l'enfer qui joue en boucle pour mes douces oreilles. Je pris donc mon courage à deux mains, à deux bras et à deux jambes avant de me lever, encore à moitié endormie.
Encore une fois, j'avais commis une insomnie.
Oui oui, commis.
Le fait que cette immondice existe devrait être illégal.
Hélas, j'en fais maintenant tous les jours depuis... Eh bien, avant notre déménagement et maintenant que nous vivons dans cette nouvelle maison.
(F/p) croit que le fait de déménager me stresse énormément et que c'est à cause du nouveau -ainsi de ce que ça génère- que mon esprit refuse de se détendre. Et franchement, j'y crois.
((F/P) = Forme Parentale. Donc votre mère, votre père ou bien votre tuteur légal. J'emploierai des pronoms masculins à son égard (Comme c'est le masculin qui l'emporte sur le neutre, en français.) mais soyez libre de le mettre au féminin dans votre tête.)
Bon, maintenant que ce son agressant s'est tût, je vais... me recoucher ? 
Ah, j'aimerais bien mais cette fois ce sera (F/P) qui viendra biper à mes oreilles. Je vais donc devoir m'habiller et bien évidemment prendre mon petit déjeuner. Quoique je n'ai pas très faim...
Bon, commençons cette journée, on verra bien ce qui se passe après.
{Ellipse}
Ah que c'est long... Même le soleil semblait prendre plus de temps que d'habitude à voyager dans le ciel. Je me dirigea vers la cuisine, là où se trouve l'autre forme de vie de cette demeure, prête à me plaindre comme une pré-adolescente.
"- Je m'ennuie..." Commençai-je d'un ton las.
(F/p) était entrain de lire un journal..... Électronique, bien évidemment. On est en 2023 et il est temps d'arrêter d'utiliser du papier recyclé inutile. Mon interlocuteur sirota son café et me regarda d'une façon qui se trouve entre la détresse et l'inquiétude extrême, tremblant, avant de me dire de façon tellement sincère :
"- Et ?"
"- Je n'ai rien à faire." Répondis-je, cette fois un peu plus blasée.
"- Bien sûr, c'est vrai que tu n'as pas des devoirs à terminer." Je râla au dernier mot de sa phrase et pourtant il poursuivit. "Tu n'as pas de pelouse à tondre, des boîtes à défaire, un voisinage à visiter."
"- ... D'accord pour la première chose et la troisième, mais on ne fait plus les autres depuis 1980 au moins."
"- La pelouse n'a pas cessé d'exister en même temps que ta naissance, (T/p)." Argumenta (F/p), le sourire moqueur aux lèvres.
Je grimaçai à son ton ironique et me laissa accoter au mur derrière moi, toujours lasse. Quelques secondes plus tard, (F/p) renchérissa :
"- Bon alors Coraline, et si t'allais compter tout ce qu'il a de bleu dans cette maison ? Et pourquoi pas aller explorer le grenier ?"
Au mot <<grenier>>, sembla-t-il que je repris vie car je ressentis un gain d'énergie ! 
Le grenier ! La place parfaite pour trouver des babioles hantées !
"- Je vais aller trouver la poupée Annabelle !" M'écriais-je avant de laisser (F/p) comme ça.
Effectivement, il y avait deux étages, dans cette maison. Le hall d'entrée se situait au red-de-chaussée, avec la cuisine, une petite salle de bain et le salon, au premier étage se situait les chambres et une salle de bain, puis au deuxième se situait une salle de... repos ? De jeux ? Et enfin, le grenier. 
Je suis impatiente !
"- Je vais mourir aujourd'hui !" Chantonnai-je sarcastiquement.
"- On n'a pas l'argent pour ça." Cria (F/p) de la cuisine, alors que j'étais rendue au premier étage, m'ayant entendu.
Très bien.
Je me rendis vite fait à la salle de repos puis inspectait soigneusement le plafond. Une petite corde blanche pendait à une porte discrète au coin de la salle. Je voulu bien sauter pour l'atteindre, mais il me manquait au moins 20cm. Après m'être consentie à utiliser une chaise, la porte du grenier céda pour faire place à de petites marches qui furent vite employées.
Cependant, ma si grande joie fut remplacée par une déception pointue. Après avoir actionné la lumière, je découvrai que rien ne semblait poussiéreux. Comme si les objets laissés par les anciens propriétaires n'étaient en fait pas si vieux. Je n'avais pas réellement assisté à la vente de la maison et (F/p) ne m'a rien dit au sujet de ces anciens habitants. Ainsi, je ne connaissais pas leur histoire, tout ce que j'ai entendu, c'est qu'ils sont partis dans une autre ville.
Quoiqu'il en soit, je ne redescendis pas tout de suite. Tant qu'à y être, j'allais fouiner un peu. Je voulais découvrir la raison de ces abandons. Il y avait quelques commodes bien banales, une chaise berçante... Qui ne grince même pas ! 
"- Donc, je ne mourrai pas aujourd'hui." Déclarai-je pour moi-même en posant mes mains sur mes hanches.
Dans l'un des tiroirs des commodes, se trouvait une large robe usée de couleur rose et aux motifs de fleurs blanches. 
"- Ah.. Ça, je comprends qu'ils aient voulu s'en débarrasser." 
J'allais remettre le vêtement en place, lorsque j'aperçu une petite boîte qui se voulu dissimulée derrière tous ces meubles. Aaah ?
J'y parvins et la souleva... Tiens, elle fait quand même un certain poids. Je la déposa sur la surface d'une commode et l'ouvrit, tout naturellement. La première chose qui me sauta dessus fut un long papier. Chouette, voilà les notes qui y sont écrites :
<< Avis à tous ceux qui tombent sur cette note.
Cette boîte contient une console de jeux vidéos qui appartenait à notre fils. Nous l'avons trouvée à ses côtés lorsqu'il fut décédé.
Comme elle nous rappelait trop notre enfant, nous avons essayé de nous en débarrasser. Mais une personne cruelle se croyant drôle trouvait toujours le moyen de nous la ramener. Ainsi, nous la laisserons derrière nous et vous la léguons.
Prenez-en soin. >>
Étrangement, je sentis de multiples frissons me parcourir l'échine. Ce n'est finalement pas aussi chouette que je l'aurai pensé. Et je ne sais pas quel détail est le plus morbide entre le fait que la console soit à côté d'un corps ou bien le fait que quelqu'un ait fait une blague là-dessus à ces pauvres personnes. Et si c'était pour ça qu'ils ont déménagés ? Cela voudrait-il dire que maintenant, c'est nous qui avons ce problème sur les épaules ? Je vais en parler à (F/p).
1 note · View note
lady-foxy · 2 years
Text
ATTENDEZ QUOIENT??? comment ça Kakucho dit ses "derniers mots" avant de se faire empaler par Sanzu??? Mais non en fait??
IL VA MOURIR??? mais chut je suis pas prête genre comme ça en un clin d'oeil il se fait transpercer??
0 notes
alexar60 · 3 years
Text
Poème
Tumblr media
-          Mais c’est moi qui ai écrit ça ? Non, je ne te crois pas ! 
-          C’est pourtant la vérité, murmurai-je.
Je récupérai la caméra déposée sur la commode et, après l’avoir branchée sur la télévision, je démarrai le film. Elle resta muette, attentive. Soudain, elle garda la bouche grande ouverte en se découvrant sur l’écran. J’avais filmé juste après qu’elle se soit levée du lit. Elle était en sous-vêtements, petite culotte en coton et t-shirt moulant. On distinguait la pointe de ses seins à travers le tissu.
Elle se vit marcher tel un robot dans le couloir. Elle ouvrit le tiroir de mon bureau et sortit un cahier. D’ailleurs, elle m’avait surprise car personne ne savait que j’avais encore des cahiers vierges dans ce tiroir. Il faut dire que je ne l’ouvre plus depuis que j’utilise un ordinateur pour écrire. On pouvait entendre ma voix l’appeler. Je n’aime m’entendre parler, cependant, elle ne porta pas attention à mes appels et continua de s’observer. Elle entra dans la salle à manger, prit un stylo à côté du téléphone fixe et commença à écrire.
Tout en gardant un œil sur l’écran, elle détailla ses mots sur le papier qu’elle tenait toujours dans la main. En fait, elle ne reconnaissait pas son écriture ni même la langue dans laquelle elle avait écrit. C’était du latin ; j’avais reconnu certains mots tels que « quoque » ou « amo». Néanmoins, ses vers étaient incompréhensibles et je regrettais avoir arrêté l’étude de cette langue dès la cinquième, préférant le grec, plus compliqué et plus noble.
J’avais posé la caméra pour me recoucher. Elle continua de tourner, ainsi on pouvait la voir écrire entièrement jusqu‘à ce qu’elle s’effondre brutalement. Sa tête tomba sur la table. Elle garda le stylo dans la main. Elle restait endormie, j’accélérai le visionnage. Puis, tout s’arrêta subitement. Elle ne sut pas comment elle a fait pour retourner dormir.
-          Je… je ne sais pas quoi dire, soupira-t-elle.
Un sanglot envahit le timbre de sa voix. C’était une telle évidence qu’elle voulait pleurer de honte car elle ne contrôlait rien de son propre corps. Je la pris dans les bras, je la rassurai. Elle inspira fortement pour retenir ses larmes. Dès lors, je demandai si elle n’avait pas de douleurs.
-          Si, mal aux cervicales et à la tête quand je me réveille, répondit-elle.
-          C’est peut-être lié, ne crois-tu pas ?
-          Peut-être… surement !
Cela faisait plusieurs jours que ce problème durait. Elle se levait en pleine nuit, très souvent vers trois heures du matin. Elle partait écrire des poèmes dans différentes langues. Je reconnus du vieux français, de l’anglais mais aussi de l’allemand. Ensuite, elle s’endormait subitement avant de retourner se coucher. Elle se levait toujours à moitié perdue, persuadée avoir rêvée… et avec un atroce mal de crâne.
Quelques jours plus tard, elle prit rendez-vous chez son médecin traitant. Ce dernier lui conseilla un psychanalyste. Il suspecta un burnout ou au moins, une dépression liée à un quelconque évènement. Par précaution, ma compagne fit quelques tests et prises de sang qui n’apportèrent aucune réponse.
Lorsque le psychologue regarda les vidéos prises, il ne montra rien de sa surprise. En fait, il avait face à lui, un cas extrêmement intéressant. Il lut  les poèmes, fit quelques recherches et grâce à ses contacts, il découvrit des ressemblances avec des auteurs célèbres. Il y avait du Esope dans certains poèmes, du Victor Hugo dans d’autres, il y avait aussi le style de Goethe. Un nom retint particulièrement son esprit car il était présent sur certaines feuilles, posées comme s’il s’agissait de l’auteur des poèmes.
-          Qui est exactement Ann Finch ?
-          Justement, je ne sais pas, répondit-elle.
-          C’est étonnant que vous ne sachiez pas qu’Ann Finch était une poétesse anglaise. Ce qui me surprend, c’est que vous signez son nom et les poèmes sont en français. Un peu vieillot mais en français tout de même.
Elle ne répondit pas à sa réflexion. Elle sentit une certaine hostilité, se demandant si elle avait inventée tout ça. Aussi, il proposa d’organiser une séance d’hypnose. Il ne savait pas ce que cela donnerait, alors, il invita un collègue spécialisé dans cette méthode. Mon amie accepta à condition que je sois présent. La séance fut riche et me stupéfia.
Elle était assise dans le canapé de travail, le psychiatre face à elle laissait pendre un pendule qu’elle suivait du regard tout en écoutant ses mots. Il annonça qu’il arrêterait, puis il compta jusqu’à trois l’obligeant à fermer les yeux. Le silence ambiançait le cabinet. Tout en prenant des notes, l’autre psy suivait à côté de moi la séance. Il avait posé un magnétophone sur une table basse, à gauche de mon amie, ainsi qu’une caméra sur le bureau pour filmer l’hypnotiseur et sa patiente.
Elle demeurait assise, les genoux collés, les mains sur les cuisses. Le médecin proposa revivre  cette nuit. Soudain, son visage perdit son calme tout en gardant les yeux fermés. Elle respira fortement par coups saccadés, elle se mit à parler dans une voix bien plus grave:
-          J’ai besoin d’écrire, j’ai besoin d’écrire ! J’ai besoin d’une plume ! Je tuerais pour une plume !
-          Qui êtes-vous ? demanda le psychanaliste.
-          Et toi, qui es-tu pour poser la question ?
L’homme se présenta, annonça ses qualifications, faisant rire mon amie qui gardait toujours les paupières fermées. Je déglutis à l’annonce du nom qu’elle prononça.
-          Je m’appelle François Villon.
-          Vraiment ? Alors vous pouvez nous réciter la ballade des pendus ?
Dans un français parfait, elle entreprit un long monologue, prenant aussi la forme, et l’expression nécessaire lorsqu’elle dit : « Mais priez dieu que tous nous veuille absoudre ! ». J’entendis le psychiatre racler sa gorge avant de susurrer à mon oreille qu’elle n’oublia aucune strophe, surtout que le poème est long. Encore plus surprenant, elle ajouta un passage inconnu à la ballade.
L’hypnotiseur mit fin à la discussion en avançant le temps d’une semaine. A ce moment, mon amie se présenta comme un poète portugais totalement inconnu. Puis, elle devint Charles d’Orléans avant de prononcer le nom d’Ann Finch pour la première fois. Toutefois, ses discussions n’apportèrent rien d’intéressant. Le spécialiste continua à remonter dans le temps de mon amie. Il y avait au moins un poète par jour. Et enfin, nous eûmes la réponse à ses possessions.
-          Je suis chez Amélie, dit-elle.
Je me souvenais de cette soirée. Je n’y avais pas été car j’étais invité à voir un match de football avec des amis dont le frère d’Amélie.
-          On boit, on rit énormément. Et nous discutons sur la mort, l’au-delà et la vie après la mort… Oui ? Une partie de ouija ? (un sourire marqua soudainement son visage) Je suis d’accord, c’est excitant ! … Nous nous installons autour de la table, Mélanie revient avec un tableau qu’elle pose devant nous. On se tient par la main. C’est Christelle à ma droite et Léa à ma gauche. Nous commençons la séance dirigée par Amélie… Je ne sais pas, j’ai comme un souffle derrière mon oreille. Je me sens faillir pourtant je ne m’endors pas. Je crois que c’est l’alcool. Et…
Je retins mon souffle, écoutant ses explications avec attention. Elle garda le silence pendant quelques secondes avant d’affirmer :
-          Je peux enfin réécrire. Quel bonheur ! Quel bonheur de me sentir vivante !
-          Qui êtes-vous ?
-          Mary Finch, dit-elle.
-          Pourquoi êtes-vous en elle ? demanda-t-il avec le plus grand calme.
-          Parce que son esprit a laissé la porte ouverte.
-          Je vais vous demander de ne plus la déranger.
-          Je comprends, dit-elle. Mais à une condition. Je voudrais écrire un dernier poème.
Il tendit un crayon et un carnet. Elle se mit tout-à-coup à griffonner, raturant, corrigeant. Elle prit son temps. Puis, elle signa de son nom avant de quitter sans prévenir. Mon amie tomba brusquement sur le côté. Toutefois, elle se réveilla lorsque le psychiatre lui ordonna d’ouvrir les yeux. Elle ne comprit pas pourquoi elle tenait un crayon dans une main et un carnet dans l’autre. Elle me regarda avec de gros yeux hagards avant de se lever et de réaliser qu’elle avait mal au cou. Elle comprit que cela avait recommencé.
Nous quittâmes le cabinet après avoir remercié les deux psychanalystes. Depuis ce jour, elle ne se lève plus la nuit pour écrire. Par contre, j’ai engueulé Amélie pour lui dire ce que je pensais de ces conneries de « ouija ».
Alex@r60 – août 2021
Photo: Auteur inconnu
32 notes · View notes
plexussolaire · 4 years
Text
Dans le Tartare
Aujourd’hui, je vais y arriver. Je vais prendre mon courage à deux mains. Je ne vais pas avoir peur du vide. Je vais prouver aux autres et à moi-même que je suis capable de me débrouiller seule. Il faut que j’en sois capable. Il faut que je m’entraîne. Il faut que je nettoie. Il faut que je range. Il faut que je travaille. Il faut que je me trouve des projets. Il faut que je me trouve des amis. Il faut que je bloque l’accès à ce sentiment, cette pierre imposante, aux bords presque coupants, pour qu’elle n’aille pas se faire de la place entre mon foie et mon estomac. Il faut que j’y arrive sans acheter de l’alcool, ou des clopes, il faut que j’y arrive dans un habit de sainteté, que je n’en parle à personne, comme si tout était naturel, comme si moi aussi j’y arrivais sans peine, sans état d’âme, comme tout le monde quoi. Parce que je suis adulte, parce que je contrôle ma vie, je fais mes propres choix, et je dois faire les bons. Il faut que je fasse ma vie à mon image, que j’arrive enfin à décrypter mes besoin et mes envies, encore floues, sans savoir où les chercher. Et la pierre roule, et la pierre creuse.
Je suis levée tôt. J’ai des tas de choses à prévoir et à accomplir, mais c’est les vacances. Je n’ai rien de prévu. Je suis censée en profiter. Je suis censée me reposer. Me détendre. J’ai le temps. Je peux absolument tout faire. Je peux lire. Je peux écrire. Je peux danser, dessiner, cuisiner, sortir, voir des gens, faire du sport. J’ai le temps, le grand temps long, vingt quatre heures dans mon appartement flambant neuf et vide. Je peux rester dans mon lit. Je n’ai aucune habitude, pas vraiment de repère, je n’ai jamais vécu une journée entière ici, et je ne connais personne dans la ville autour. Tout me semble soudain fait de contours infinis. Alors je reste là. Je reste là en me disant que j’ai le temps. Et la pierre roule, et la pierre creuse.
Je voudrais me changer les idées, lancer quelque chose, une activité. Je pourrais faire ci ou ça, m’avancer dans le travail, me détendre, regarder la télévision. Enchaîner des actions sans but précis, m’arrêter au milieu, et puis me recoucher. Je ne peux pas m’empêcher de penser à tout ce qu’il faut faire, ou pourrait être fait. Il faut que je me détende. Il fait beau, ce serait dommage de ne pas en profiter. Mettre la radio, ranger la cuisine qui est sale alors que je n’y ai pas mis les pieds. Repousser la table dans l’autre pièce pour voir comment ça fait, est-ce que je m’y sens mieux, est-ce que ce serait pas mieux de m’installer à la verticale, qu’à l’horizontale, pour voir si ça change quelque chose, si ça me donnerait l’impulsion pour faire, mais faire quoi, dans quel ordre, quelle heure est-il ? Et la pierre roule, et la pierre creuse.
Et là je sens que je n’ai pas arrêté de penser depuis ce matin, comme si j’étais dans une concentration épaisse et compacte depuis le réveil. Je n’ai rien fait, je ne sais pas où je suis, ni qui je suis, ni où je pourrais être. Je ne sais pas qui appeler car tout le monde est occupé ailleurs, et que je suis isolée. Envoyer des messages, l’air de rien, pour prendre des nouvelles, des rendez-vous, des engagements. Y a-t-il quelqu’un dehors ? Je suis perdue, est-ce qu’il y a quelqu’un ? Proposer, ou se taire, ne pas oser raconter, comme à chaque fois, les d��tours d’une âme encombrée d’un mal mystérieux, et savoir de même que voir l’autre ne suffira pas à combler, l’attente est trop haute, l’angoisse trop forte pour former des relations, tu connais cela trop bien, et tout sera comme avant. Des demi-mesures, de la peur d’être soi, et d’être celle à qui l’on dit : “Putain t’as l’air vraiment triste”, ou bien “De toute façon ça va jamais”, “tu fais tout le temps la gueule”. Pourtant, c’est mon combat du jour, du jour précédent, du jour suivant. Être heureuse. Ne pas être cette personne. Trouver une solution en moi-même pour être acceptée et aimée.
Tout est fermé à l’extérieur, pas de café, pas de bar, pas de ciné, pas de musée. L’écho sonore des parois de mon crâne. Et la pierre qui grossit. Lire sur ce que j’ai ? Essayer de comprendre ce qui traverse et que je ne veux pas sentir. Ce que j’ai. Et sentir le poids, le poids des peurs, des crises passées, des angoisses, la lassitude de la litanie qui ne me quitte pas un jour et qui me dit chaque fois, “ce sera comme ça jusqu’à la fin de ta vie”. L’impression pourtant d’avoir pris des mesures, d’avoir essayé de prendre soin de moi, de faire ce qu’ils disent tous, profiter de l’instant présent, s’aimer, faire des activités sportives, et manuelles. Et chaque fois ça dérape. Et la pierre grossit, grossit, les heures passent dans le même vide. J’ai six ans, j’ai huit ans, j’ai dix ans, j’ai seize ans, j’ai vingt ans à nouveau. Et la même, la même culpabilité de se noyer et de décevoir ceux qui nous connaissent trop bien, ceux qui savent ne pas penser trop, sentir trop, qui ont toujours su au fond être en sécurité, devant lesquels on s’excuse d’échouer à nouveau, de devoir être aidé. Qui ont toujours su trouver une place, ne serait-ce que chez eux, où s’asseoir et se reposer.
Méditer alors. Parce qu’il fait beau et que le soleil inonde cette chambre à soi dont on a longtemps rêvé. Méditer pour écouter le flux, la pierre. Se demander en passant quelle substance on a en stock pour dégonfler la pierre. Méditer et sentir son dos, ses muscles, tendus par le stress, les pensées, les mains qui veulent attraper quelque chose, passer à autre chose, que faire, que faire, que faire, pour sortir du torrent furieux, pour ralentir la chute, pour retrouver la paix, la concentration, la joie ? Que faire, que dire, alors qu’on a essayé de se parler, de se calmer soi-même avec les mots qu’on attend, mais que la gorge s’est nouée et fermée dans un sanglot. Les pleurs enfin. Des pleurs boursouflés. Jugement d’échec, vague. Sentiment que si les autres nous voyait, ce serait encore un fracas. “Elle a tout, elle est insatisfaite.” Une nouvelle marque de dépendance à une communauté qui n’existe pas. Pas de noyau, pas de cocon, pas même dans sa propre maison. Personne à venir, promesse d’une solitude éternelle. Pourtant je sais qu’il faut affronter ces pensées-là, car ce sont des pensées qui mentent. Essayer encore, timidement, de se convaincre du contraire. Relever la pierre, et la remonter, encore, encore, en haut de la colline.  
94 notes · View notes
sammyjomcl · 3 years
Text
Voilà la première partie de "Moments oubliés". Il s'agit de petits instants qui prennent place à différents moments de l'histoire. Ce sont des petites choses que j'aurais aimé voir sur le jeu. On commence avec un moment qui prend place pendant le dernier épisode de Campus Life et ensuite on retrouve Nath à la fin de Love Life. La seconde partie viendra plus tard. J'ai déjà du tout réécrire car j'avais perdu ma première version... j'écris sur mon tel donc il y a parfois des coquilles, j'en suis désolée. J'aurais peut-être pu étoffer un peu mais je pense que ca sera déjà pas mal. Si jamais vous avez le courage de me lire, n'hésitez pas à me faire un retour ici ou sur mon topic d'histoires du forum. J'ai très peu de retours sur mes dernières histoires, c'est un peu triste mais bon de tout façon ces moments oubliés vont signer la fin de mes écrits sur Nath. Bonne lecture!
Moments oubliés - 1ere partie
- Je n'ai pas besoin de ces livres pendant mon stage... je vais les laisser ici. D'ailleurs Blanche adore se coucher dessus. Je vais sûrement retrouver des poils blancs partout!
Je n'écoute qu'à moitié pendant qu'une tornade prend place dans mon appartement. Su' va laisser quelques affaires ici avant de partir dans moins de deux semaines pour son premier stage. Mais ce qui me soucie le plus, c'est lui annoncer mon choix de carrière. Je garde le secret depuis un petit moment...
- A ton avis Blanche, il pense à quoi ton maître depuis quelques jours?
- Huh?
Je suis sorti de mes pensées par cette remarque. J'essaie de trouver les mots justes pour lui dire... je retarde sans cesse l'échéance, ça devient pathétique.
- Nath, tu veux que j'aille préparer le repas?
- Ça peut attendre... je dois te parler.
- Tu es enfin prêt ? Je peux encore attendre un peu si tu as besoin d'encore un peu de temps.
Je sais qu'elle a bien vite remarqué que je tourne autour du pot depuis quelques temps. Je me dois d'être honnête. Elle vient s'asseoir près de moi. Ses doigts parcourent légèrement les miens. Je prends une grande inspiration.
- Inspecteur de police.
- Pardon?
- Je me suis inscrit à l'école de police. J'espère devenir un jour inspecteur.
- ... Inspecteur Carello ? La classe!
J'essaie de deviner ce qu'elle pense vraiment de cette information derrière le sourire qu'elle m'offre.
- Tu seras parfait Nath. Tu es un bosseur, je suis sûre que tu y arriveras vite. J'ai bien vu que tu avais été impressionné par l'inspecteur qui t'a aidé à te sortir de tes histoires. Tu es droit et juste, tu feras sûrement une bonne recrue. Et Agatha Christie sera sûrement fière de toi!
Je ne sais pas trop quoi dire. Son soutien est primordial et savoir qu'elle croit autant en moi n'a pas de prix. Je doute toujours de moi, j'ai tant pris les mauvaises décisions par le passé...
- Tu sais que... ça ne sera pas facile. Ça demande pas mal de boulot et ce n'est pas... sans risques. Dans mes livres, tout est plutôt simple après le dénouement final mais là ça sera pour de vrai.
- Je... je sais. Je me doute qu'il y aura des moments difficiles. Mais on fera de notre mieux. Et si c'est ce que tu veux, je serai là autant que possible.
- J'ai beaucoup parlé avec Éric et... il pense aussi que je peux trouver ma place dans cette voie. Il sera là pour m'épauler. Je lui dois beaucoup au final.
- Je pars en stage plus sereine... tu vas avoir beaucoup de travail aussi... on essaiera de se conformer à notre plan pour se voir certains week-ends et se parler dès que possible. J'ai déjà hâte d'être dans un an pour qu'on emménage ensemble. Et pour te voir en uniforme!
Elle m'embrasse et se lève.
- Je pense que Blanche va essayer de rentrer dans mes cartons de vêtements, je dois surveiller ça. Blanche, tu peux sortir, viens féliciter ton maître même s'il ne m'a demandée en mariage!
- Quoi?????
- Haha c'est juste que... tu étais si nerveux depuis quelques temps, je voyais bien que tu essayais de me parler et que tu hésitais. Ça me faisait un peu rire d'imaginer que tu te préparais à me poser la grande question, même si je savais qu'il s'agissait d'autre chose alors j'en ai parlé à Blanche! Je pense qu'elle aussi a un peu rigolé !
Elle me lance un clin d'œil et s'en va trouver Blanche en riant.
Si tu savais Su'... j'ai déjà pensé à te poser cette question. Nous nous sommes retrouvés et je sais que ma vie est à tes côtés. Il m'est apparut totalement normal d'envisager cette possibilité. Je n'aurais jamais cru ça possible il y a encore quelques mois. Mais j'apprends à faire les bons choix. J'ai au final seulement proposé que l'on vive ensemble. Ce n'est que la première étape. Nous sommes au début de notre vie à deux et quand le moment sera opportun, je te demanderai de m'épouser. Ça me laisse un bon moment pour préparer tout ça.
****
Je n'arrive pas à dormir. Je regarde Su' qui a fini par s'endormir. Après les douloureuses révélations sur les intentions de celui que je croyais être mon ami, nous avons tout mis de côté et passé une bonne partie de la nuit dans les bras l'un de l'autre. Après avoir passé quelques mois à seulement se croiser, ce moment ensemble était simplement divin.
Je me lève du lit pour me prendre à boire. J'ai presque envie de me faire un café mais bien vite je sens la colère revenir car rien que de penser café me fait penser à LUI. Et à ce rythme, j'aurai plus besoin d'un punching ball plutôt que d'un café.
Comment a-t-il pu tomber amoureux de ma compagne? Il s'attendait à quoi, à la séduire, emménager avec elle et me laisser là à les féliciter ? Après toutes ces années je pensais le connaître pas mal... je n'ai pourtant rien vu arriver. Comment j'ai pu passer à côté de ça? Je voyais bien qu'il n'était plus tellement affecté par sa rupture mais de là à imaginer qu'il avait des sentiments pour Su'... et merde, je vais devenir comme Castiel à imaginer qu'on ne peut faire confiance à personne.
J'ai presque envie de l'appeler maintenant au beau milieu de la nuit pour lui demander des explications. Mais je suis bien stupide au final... il essaie de refaire sa vie... il développe des sentiments pour quelqu'un... pourquoi penserait-il à moi ? Je suis peut-être trop naïf de me dire que parce que moi je ne pourrais pas faire ça à un ami, cela doit être réciproque.
Je sais que Su' a du succès, que les gens l'apprécient assez vite. C'est aussi important dans son travail. Et je sais qu'il n'est pas forcément facile de contrôler ses sentiments. Su' est bien arrivée dans ma vie de cette façon. Je ne m'attendais pas à avoir des sentiments pour elle au lycée vu ma situation familiale compliquée, je ne m'attachais à personne. Et pourtant je n'ai pas pu m'empêcher de poser mon regard sur elle dès que je la voyais.
Je sais que je réagis toujours excessivement quand il s'agit d'elle. Il ne s'est rien passé entre elle et Éric et c'est le plus important. Mais le goût de la trahison est trop fort pour être oublié. Je ne sais pas comment on va pouvoir continuer à travailler ensemble. Il faudra qu'on parle et advienne que pourra.
Je vais aller me recoucher. Mais je vois mon manteau et je soupire lourdement. Je prends une boîte dissimulée dans une de mes poches. Je l'ouvre et le diamant brille même dans la semi obscurité de la pièce. Ce petit voyage en amoureux aurait dû être bien différent. Je m'apprêtais à préparer un bon repas pour Su' puis nous aurions passé un moment devant la cheminée. J'aurais bien attendu le bon moment et... j'aurais enfin fait ma demande. Elle aurait déjà la bague au doigt si tout s'était passé comme prévu. Mon beau plan a pris l'eau.
Je me prépare à lui demander de m'épouser depuis longtemps. J'y ai pensé un bon nombre de fois. J'ai trouvé la bague que je voulais il y a déjà plus d'un an. Je me demandais si je devais attendre son anniversaire ou Noël ou la Saint Valentin, à la plage, au parc... mais comme cette année a été éprouvante, je voulais lui faire une surprise pour qu'elle se détende et qu'on se retrouve. C'était bien parti pour que tout se passe parfaitement.
Je referme la boîte et la range soigneusement. Bague ou pas, c'est moi qu'elle a choisi et pas lui. Ce n'est que partie remise.
****
Zut, j'étais perdu dans mes souvenirs et je n'ai pas écouté grand chose de la réunion. Heureusement que le chef ne m'a pas tellement porté d'attention.
- Pour finir, je vous annonce, non sans regret, que notre collègue Ward nous quitte pour un nouveau poste...
Ah, l'annonce officielle. Personne ne s'y attendait apparemment.
- Vous avez beaucoup apporté à ce commissariat Ward, votre équipe avec Carello fonctionnait très bien. Cette énergie commune va nous manquer.
- Je sais que Nathaniel saura continuer dans cette voie, il est totalement opérationnel. Et au moins on ne me grognera plus dessus quand je vide le distributeur de cafés !
Tout le monde rigole avant de se tourner vers moi. Ah, je n'avais pas envie de m'exprimer.
- Je sais ce que je dois à mon coéquipier et je suis prêt à mettre autant d'énergie dans les prochaines missions, sachant qu'il fera du bon travail de son côté dans ses nouvelles fonctions.
Simple, sobre et vrai. Ne m'en demandez pas plus. Heureusement, tout le monde commence à parler de fêter son départ, ce qui met fin à la réunion.
Un collègue m'appelle avant que je ne puisse m'éclipser.
- Nath tu es dispo quel soir pour le pot de départ?
- Choisissez une date et je me débrouillerai.
Je me débrouillerai pour ne pas être là.
- Et ta copine elle connaît bien Éric vu le nombre de cafés qu'il prend au Cosy Bear, elle peut venir aussi!
- ...
Bah tiens. Il est tellement doué qu'il me touche où ça fait mal sans même le savoir.
- Elle est très occupée. Je sais juste qu'elle passera par ici dire merci aux nombreux collègues qui ont participé à sa campagne de financement.
- Elle a sauvé le café, c'est super, j'aurais bien aimé être libre pour la soirée !
Une collègue entend la conversation et se jette sur moi.
- Ah oui je voulais te demander !Crowstorm a fait un concert au café n'est-ce pas? Tu as des photos Nathaniel ?
- Euh... une seule je crois...
- Tu peux me montrer s'il te plaît?
Manquait plus que ça... je sors mon téléphone et bien vite les collègues font défiler les quelques photos prises ce soir-là. Je tends la main pour reprendre mon appareil quand la collègue sursaute.
- Mais... c'est ta copine! Elle montre la bague qu'elle a à la main!
- Carello, me dis pas que tu...
Je ferme les yeux, conscient que je suis foutu. J'arrache mon téléphone de leurs mains. J'ai pris plusieurs photos de Su' avec sa bague. Son sourire brille autant que la pierre à son doigt. Je n'avais absolument pas envie que quelqu'un voit ça et je prévoyais d'annoncer la nouvelle bien plus tard. Evidemment tout le commissariat va être au courant dans l'heure.
- Je suis désolé mais j'ai quelques dossiers à ranger! Je ne veux pas que ça traîne!
- Comme ça tu pourras courir retrouver ta fiancée !
Je ne réponds pas et attrape deux cartons remplis de papiers avant de disparaître dans la salle des archives, laissant le brouhaha des commérages derrière moi.
Je n'ai au final que peu de rangement à faire avant de mettre ces cartons de côté. L'opération Shark appartient désormais au passé.
- Une bonne chose de faite, n'est-ce pas ?
- ...
J'imagine que je ne pouvais pas éviter Éric jusqu'à son départ. Devant mon mutisme, il poursuit.
- J'ai cru comprendre que c'est à moi de te féliciter.
- Ne te donne pas cette peine.
- Nath, je te souhaite sincèrement un très beau et heureux mariage, crois-le ou non.
- Je te crois mais ça ne change rien. Quand j'ai prévu cette demande, je prévoyais déjà que tu sois mon témoin. Au final tu ne feras plus partie de nos vies et tu ne seras même pas invité.
Il soupire.
- Tu sais qu'il ne s'est rien passé n'est-ce pas? Je n'aurais jamais pensé avoir des sentiments de ce genre. Je m'en suis aperçu un peu tard. Su' m'a remis à ma place en bonne et due forme. Le mal est fait, je le sais mais ce n'était pas du tout ce que je souhaitais.
Je hausse les épaules.
- T'as juste foutu en l'air notre équipe et le respect que j'avais pour toi. Rien de bien grave, pas vrai?
- Tu sais très bien que je te considérais comme mon petit frère. Je sais que je faisais un peu plus figure paternelle pour toi et j'aimerais juste que cette histoire te serve à réaliser que tu as encore d'anciennes plaies ouvertes. Tu es un bon gars et je pense vraiment que tu es un bon inspecteur. Mais n'oublie pas de mettre définitivement tes anciens démons au placard. Ce n'est pas parce que j'ai merdé que le monde entier te décevra. J'apprendrai moi aussi de tout ça.
- ...
- J'ai pris quelques jours pour préparer mon départ, je vais aller vider mon bureau.
- Au revoir Éric...
Je le regarde un instant et je pense que rien d'autre ne doit être dit. Nous sortons de la salle des archives et nous nous dirigeons chacun de notre côté, lui vers son bureau, moi vers la sortie du commissariat.
42 notes · View notes
nanananerd · 3 years
Text
Les vacances chez Papy
30 jours pour écrire/jour 14/14.08.2021
Thème : Au bout du couloir
Au bout du couloir.
Cher Journal,
Aujourd’hui, c’est le premier jour de vacances chez Papy. On a commencé la journée en nourrissant les poules, les canards et les lapins. Après on fait du jardinage, et j’ai aidé Papy a préparé le repas de midi. Et après ça, il fait sa sieste. Comme il fait chaud, j’en profite pour explorer la maison. J’ai vu plein de poupées russes dans la maison. Il y en à des jolies, alignés sur le machin au-dessus de la cheminée ; elles sont toutes très colorées. Papy m’a dit que mamy faisait la collection, quand elle était encore vivante. Je n’ai jamais connu Mamy. Mais j’ai un très gentil Papy. Des poupées russes, il y en à aussi sur les étagères, là où papy range tous ces livres. Je ne sais pas de quoi ils parlent les livres, c’est écrit en “Cyril-like”.
Mon Papy est russe, et c’est rigolo parce que sa peau, c’est comme du papyrus ! Papy m’a dit de ne pas toucher aux matriochkas. Il m’a dit qu’elles sont fragiles. Je les aime bien. Comme Papy fait la sieste, j’ai continué mon exploration ; au rez de chaussé, il y à la cuisine, le salon avec tout plein de livres, le bureau de Papy, une salle de bain et la chambre de mon Papy. Dans le bureau de Papy, il y à des vieux livres, et dans une étagère, pleins de pistolets trop chouettes et des couteaux. Il m’a dit de ne surtout pas y toucher. Ce n’est pas dangereux, mais c’es très fragile. Il m’a dit que je pourrais les voir quand j’aurai 14 ans, mais c’est dans longtemps.
Moi, je dors à l’étage. Il y à ma chambre et ma propre salle de bains. Comme je suis plus un bébé, j’ai le droit de l’utiliser. Dans ma chambre, il y à un lit douillet, et un petit bureau, où je m’assoie pour écrire et regarder le jardin. J’ai aussi quelques livres, que j’ai rangé sur l’étage. Il y à une autre petite étagère, sur laquelle il y à une famille de Matriochkas. Elles sont toutes noires. Avec des visages tristes. Chacune pleurent un peu plus que la précédente. Elles me font un peu peur. J’entends Papy qui se réveille de sa sieste, je te raconterai plus tard ce que j’ai trouvé au bout du couloir.
Cher Journal,
Aujourd’hui, pendant la sieste de Papy, j’ai essayé d’ouvrir la porte au bout du couloir, mais elle est bloquée. Je ne sais pas ce qu’il y à derrière, Papy ne veut pas me le dire. J’ai une nouvelle poupée russe dans ma chambre, elle est aussi toute noire, mais elle sourit. Elle est plus grande que celles qui sont sur mon étagère. D’ailleurs, je ne retrouve pas les autres. J’étais sûre qu’elles étaient sur l’étagère. Ce n’est pas grave. Cette après midi, on va aller voir des chevaux ! J’ai trop hâte !
Cher Journal,
j’ai fait un cauchemar. Je me souviens as trop bien, mais il y avait des enfants qui pleuraient. Et j’ai été réveillé par un gros bruit. J’ai cru que c’tait Papy qui était tombés, mais je l’ai entendu ronfler. Il ronfle très fort mon Papy. Je crois que le bruit venait de la pièce dans le couloir. Je vais aller me recoucher(...)
J’ai trouvé une autre poupée noire ; dans ma salle de bain, sur le rebord du lavabo. Les autres ont disparus. Elle rigole, et elle est encore plus grande que celle que j’ai vu hier. Presque la taille de mon bras. J’ai un peu peur.
Hier j’ai vu les chevaux, et demain, je pourrais monter Pamprelune ! Mais aujourd’hui, il faut que j’apprenne à m’en occuper d’abord.
Cher Journal.
Les bruits ne venaient pas de mon rêve, mais bien de la pièce au bout du couloir. Je suis contente que ce matin on part tôt. Je n’ai pas très bien dormi à cause de ce qui court dans l’autre pièce. J’ai un peu peur, et j’ai vu une drôle de forme apparaitre sur mon bureau. Une grande poupée russe, elle prenait presque toute la place sur mon bureau. Quand je me suis réveillé, elle était dans un coin de la pièce. Elle m’arrive presque à la taille, et elle rigole aussi. On dirait qu’elle à des dents. Je n’ai pas osé la regardée.
Cher Journal,
Le cheval, c’était trop bien ! Pamprelune et moi on s’est baladé dans les champs et puis après on est allé en forêts. À un moment, comme je voyais la maison de papy de loin, j’ai voulu y aller, mais Pampelune a refusé, elle tapait du sabot et faisait des bruits bizarres. J’avais beau essayé de la dirigée, elle m’a ramené à la ferme. Je comprends qu’elle a eu peur. Moi aussi j’ai de plus en plus peur. Quand je suis rentré, il y avait une nouvelle poupée dans la salle de bain. Plus grande que celle que j’ai ignoré ce matin. Son visage me fait peur ; le dessin de sa bouche qui rigole est fait de pleins de dents, et elle pleure. Elle fait presque toute ma taille. Il y a de plus e plus de bruits dans la pièce au bout du couloir, mais papy ne les entends pas. Il dort de plus en plus. Et quand il ne dort pas, j’ai du mal à le trouver dans la maison. Pourtant, ça n’est pas si grand. J’aimerais bien appelé mon papa et ma maman, mais le téléphone de papy ne fonctionne pas. J’ai peur d’aller me coucher.
Cher Journal,
Je n’ai pas dormi de la nuit. C’était bizarre, je n’entendais pas mon Papy ronflait. Quand je suis descendu, il n’était plus là. Il a dû sortir faire des courses. Il a prit le temps de ranger les poupées russes de toute la maison, elles sont toutes dans la plus grande de leur famille. Quand je suis remonté dans ma chambre, j’ai vu que la porte au bout du couloir était ouverte. Grande ouverte. Et dans la pièce, il y à une poupée russe géante. Je n’ai pas bien vu son visage, mais elle était toute noire, et on aurait dit qu’elle n’avait pas de visage, ou alors c’était une trés trés grande bouche. Je suis rentré dans ma chambre et j’ai fermé la porte à clé. Papy m’a dit que c’était mal de le faire, mais j’ai trop peur. Papy est parti, et pourtant, j’entends quelque chose roulait et raclé par terre. J’ai peur que ça ne vienne me chercher.
1 note · View note
Text
Scalp-El
Coup d'Esprit, dans la nuit, de scalpel, délicat comme un éclair de lune, un voile agité par le vent. Tranchant, froid et sec.
A moitié nu sur son balcon. Une clope. Avec une robe de chambre contre la marée montante. Armure de chevalier gueux paumé dans le temps, chaque parcelle de peau à vif, il se sent vivant. Une sorte de tourbillon qui prend forme, sensation fantôme d'être parti de lui et d'offrir à plus grand un intérieur infime. Et ainsi habité, de se recoucher.
Réveil, c'était un rêve, forcément, puisqu'il y a ce réveil. Et ce café, et le lendemain matin. Je me sens plein, les muscles, la nuque, les seins enfin la poitrine, le torse, marrant de parler de mes seins, jamais désignés comme "mes seins" mais des pointes tétonnesque sur une poitrine qui me couvre comme un gant. Hmm, ce gant, sur mes seins... C'est un matin étrange que de penser à ma propre sensualité m'était étranger, j'habite un corps comme s'il s'était donné à moi. Oh, je n'avais jamais... ça... non plus... A moitié habité de moi, normal qu'il y ait eu un tel vide, oh corps je ne te savais pas, excuse-moi. Il y a comme un pleur qui se change en douceur. Et autour, toutes ces sensations, filaments de sens qui relient, à l'organisme-temps; lui. Je me sens, et dans ce temps je le sais, lui. Appelons-le Leeil. La divinité soi, intégrée à son espace-temps.
Vivante chose vibrante, cordes tantriques de sensation temps qui relient, donc ; et en jouer, joue-t-on de cet instrument. Un danseur prend le pas. Danseur et donc il y a un chanteur, aux claviers noirs et blancs. Ambiance langoureuse des corps mi-homme mi-femme enfiévrés de désir.
Tumblr media
Trop neutres
Tumblr media
C'était encore un rêve, dans un rêve dans une nuit, mensonge qui masque l'irréalité du matin et d'un instant de créativité d'être à soi. je suis à moi et mon corps m'appartient. Très féminin comme sensation. Transformation comme lorsque un chant, d'une note, vrille l'espace jusqu'au tympan et se répand comme de l'encre sur l'eau, le son dessine dans mon cerveau une pensée-image de la perfection.
Il paraît que l'Univers est né de sons. Fondamentaux. Leurs vibrations dans la matière étaient celle de l'angoisse d'un être qui paraissait.
Tumblr media
Donc de la sensualité-moi, j'en suis arrivé à la théorie de l'univers-origine. Il y a résonance. Est-ce qu'y planer, c'est une question de vibration ? Alors Superman... Je me sens trop moi pour être lui ? (Heu, mec, c'est une évidence.)
Envie d'écrire, ce matin, intéressante forme, image-temps/image-mouvement, le fondement du cinéma est-il aussi celui de ma conscience ? A l'échelle de l'échelle de Planck ça doit avoir du sens. (Relire Deleuze - le dire, ça fait tellement classe : j'ai étudié Deleuze. En toute honnêteté, il faut avoir été confronté à de très très grands penseurs théoriciens pour faire sauter les limites. Ils étaient bien barrés dans leurs sensation-monde ! Comme de regarder Lynch en tentant de pénétrer sa pensée créatrice... Expérience transcendante, à ajouter au lâcher-prise total de son propre corps libéré de l'obligation d'être moi cet égo formé.
J'ai oublié une parenthèse
fermante
)
(Voilà c'est fait ne pas oublier de la refermer) (la parenthèse
Bon, je vais faire quoi aujourd'hui de cette sensation ? Lire. Passer l'aspirateur ? Lire et passer l'aspirateur. Etendre une lessive, non ? (Un doute, ai-je fait une lessive que je n'ai pas étendue ?)
J'aimerais... Avoir du bois à couper ! Et les êtres, ça vous dirait pas d'avoir du bois à couper pour préparer un grand feu ? Retour du totalitarisme humanitaire et du joueur de corde danseur invisible dans l'air. C'est lui superman ? Il danse entre les courants de vent ! 100 costumes multicolorés en gloire de paillettes les neutrinos me traversent, hurle-t-il de plaisir, d'avoir été créé.
J'ai pris une douche, hier soir ? Oui oui, j'ai pris une douche. Ca va, j'ai toujours des repères cohérents. Ou est cette robe de chambre ? J'ai pas de robe de chambre, la seule ici, c'est celle de mon fils, et l'autre quelque part il doit encore y avoir celle de sa mère ! Y'en a au moins deux encore de robes. Purée, ça me rappelle que j'ai essayé une robe et que j'ai envisagé d'aller à la fête de fin d'année de ma boite... en robe ? ! Heu, je manque de limites, moi on dirait, quand même.
Tumblr media
Ouais, si, si jamais je me demandais encore...
Café.
Et fermer la parenthèse)
4 notes · View notes
onceupontimebrl · 5 years
Text
Volets ouverts
Et tu te réveilles le matin la gorge sèche, les jambes lourdes, les chevilles douloureuses. Y’a encore cette odeur de bière premier prix qui imprègne tes vêtements, et celle de la clope dans tes cheveux. Tu sens encore ta tête qui tourne un peu. L’alcool que t’as ingurgité hier est encore dans tes veines. 
Tu fermes les yeux. Impossible de savoir comment tu es rentré hier. C’est mauvais signe. Le début de la soirée ça va. Y’avais Lucie et Evie, et Clara aussi. Y’avait ce mec que tu voulais pas voir et qui étais là quand même. Y’avait pas ta meilleure amie. T’étais pas à l’aise au début. Ils riaient trop forts à des blagues qui te faisais pas rire. Y’avait ces jeux d’alcool, et tu trouvais ça marrant. Tu voulais boire aussi de toute façon. 
Puis y’a eu ce jeux sur un téléphone qui revient à trop de soirée et où tu dois parler de tes histoires de cul. Et toi, tu détestes parler de ta vie affective, encore moins à des inconnus. T’as bu un peu plus. Tu l’aurais fait quand même de toute façon. Tu te connais maintenant. Tu la connais cette limite. Cette limite où tu perds conscience, où tu n’es plus vraiment toi même, où tu peux dire ce que tu penses vraiment. Et tu t’en souviendras plus demain de toute façon.
Après c’est un peu plus flou. On est sorti en ville, on est allé dans cette boite. Les couleurs se mélangent, les visages aussi. Le sien revient souvent. Tu fermes les yeux. Tu te concentres. Les moments importants, tu t’en souviens normalement. Dans ces moments tu reprends le contrôle, et quelque chose de plus profond rappelle à ton cerveau de mémoriser ce moment. Tu entends son rire et tu revois son sourire s’approcher brusquement jusqu’à disparaître. On c’est embrassé, alors. j’sais pas si c’est une bonne idée, ni pour moi, ni pour lui, ni pour celle pour qui il m’a laissé. 
J’suis pas en état d’y réfléchir de toute façon. Ma tête tourne encore, mon corps est un peu fébrile. 
Je me lève, je ferme les volets et je bois un vers d’eau. Il est midi, je vais me recoucher. 
Je répondrais à mes messages plus tard.
6 notes · View notes
ts2-uglacy · 5 years
Text
Chapitre 23 : À la recherche d’un géniteur.
Tumblr media
Commençons tout d’abord par une petite explication : je ne publierai plus les billets sous forme de “semaine”, mais de “chapitre”. La raison est toute simple : j’ai ENCORE atteint le nombre d’images maximales dans un post alors que je n’avais pas terminé la semaine ! Et plutôt que de devoir encore couper en deux, je me suis dit que finalement, jouer semaine par semaine, ce n’était pas forcément le plus important. Aussi, à partir de maintenant (à part peut-être à l’université), je publierai des chapitres qui seront aussi longs que le nombre d’images que je puisse poster. Ça pourra donc être des laps de temps plus courts, ou plus longs, selon ce qui se passe.
La semaine précédente fut exceptionnellement longue et pleine d'évènements. L’arrivée de Brice, le demi petit frère de Becky en est un parfait exemple. Mais les nombreuses conquêtes de cette dernière ne sont pas non plus à négliger, même si malgré nos efforts, elle n’a toujours pas atteint son objectif de 30 relations amoureuses simultanées. Y arrivera t-on dans ce chapitre ? Le petit Brice vieillira t-il et si oui, sera t-il toujours aussi moche ? C’est ce que nous allons voir.
Tumblr media
Tout commence avec cet écran de chargement qui nous montre BECKY en train de s’occuper du petit. Le jeu essaierai t-il de me faire passer un message ? Becky serait-elle prête pour avoir son propre bébé ?
...
Non. Certainement pas.
Tumblr media Tumblr media
Puisque ce Servo est censé vivre éternellement pour s’occuper des Bucket, autant qu’il apprenne de nouvelles compétences. Et avec la vie trépidante de Becky, celle-ci n’était peut-être pas une mauvaise idée.
Tumblr media
De la potion de vie !
Tumblr media
“Wahouuu, ça me fait un de ces effets ! J’en ai même une ére...”
Tumblr media Tumblr media
Euhhh oui. Neuf jours au total.
Tumblr media
“Allez, dis “papa” !”
Tumblr media
“Nope. Je préfère continuer à t’ignorer en me concentrant sur cette tête de lapin décapitée.”
Tumblr media
Attardons-nous sur la personnalité de bébé Brice. Encore un crevard avec un sens de l’humour quasi inexistant. Parfait, on a une vraie famille de pourris !
Tumblr media
“J’ai appris à conseiller les couples, Madame. Peut-être que mes nouvelles compétences pourraient vous venir en aide.”
Tumblr media
“En aide à moi ?”
Tumblr media
“Non, rien à foutre.”
Tumblr media
“Ouais, salut poupée. Je sais qu’on se voit pas tellement, mais j’ai mille et un trucs sur le feu. Mais dis-moi comment tu vas, quand même. Ouais ouais. Bientôt. Promis, je me libère dès que je peux tout spécialement pour toi.”
Pas facile de justifier auprès de toutes ses amoureuses le manque de temps passé ensemble, mais Becky commence à avoir l’habitude et afin de garder de bonnes relations avec elles toutes, elle les appelle UNE. PAR. UNE. Qu’on ne me dise pas que ça ne demande aucun effort !
Tumblr media
Pendant ce temps, Florinda a failli manquer le boulot, trop occupée sur sa guitare. Mais la voilà ENFIN prête à commencer le travail !
Tumblr media
“PAAAA PAAAA”
Tumblr media
“Jamais de la vie, papy.”
Tumblr media
Voilà aussi pourquoi on te garde en vie, mon p’tit Bucky. On t’aime bien mais on aime encore plus l’argent, cela va sans dire.
Tumblr media
Wooohooo ! Florinda commence bien et monte un échelon dès le premier jour !
Tumblr media
Elle ramène une collègue de boulot qui BIEN ÉVIDEMMENT craque immédiatement pour Becky. On va donc sauter sur l’occasion !
Tumblr media
“Alors comme ça, tu bosses dans le journalisme ?”
Becky active son mode “blabla de prédation”.
Tumblr media
“Regardez-moi, je vais tellement la pécho.”
Tumblr media
Pendant ce temps-là.
"J’aime mettre ma tête dans la poubelle.”
Tumblr media Tumblr media
L’expérience, mes ami·e·s.
Becky a toute l’expérience qu’il faut pour que ça aille aussi vite.
Tumblr media
“Je ne sais pas qui est cet homme.”
Un collègue de Junior, Florinda. Peut-être devrais-tu lui dire bonjour au lieu de l’ignorer comme si il était malpropre.
Tumblr media
Becky souhaite se lier d’amitié avec Violaine. Direction donc le centre LGBT dans l’espoir de la croiser !
Tumblr media
Et à peine arrivée...
Tumblr media
... cette végésim vit son premier baiser avec Becky !
Je déteste quand je perds le contrôle cinq secondes. C’est super dangereux, ces interactions romantiques. Ça pourrait créer des jalousies qui feraient tout tomber à l’eau !
Tumblr media
C’est déjà un entichement de pris. Et on arrête de les compter parce-qu’on a bien compris que c’était des amours dont on avait besoin.
Tumblr media
“Salut Becky, tu te souviens de moi ?”
Non. Mais puisque tu es demandeuse d’interactions, on va essayer de devenir ton amie.
Tumblr media
Et pendant ce temps, Sarah retrouve l’amour dans les bras d’une autre !
Tumblr media
“Hey ! Je t’ai vue embrasser cette fille tout à l’heure. Est-ce que ça voudrait dire que t’es prête à me pardonner ?”
Tumblr media
“Non.”
Tumblr media
“Et arrête de me harceler sinon je te refais payer plein pot ton mobilier !”
Tumblr media
Becky passe vite à autre chose.
“Alors Comtesse, on me cherchait ?”
Voilà une bonne opportunité de maximiser leur relation amicale !
Tumblr media Tumblr media
Et au centre LGBT, tous les p’tits vieux s’en prennent à ce même pauvre mec chauve.
Tumblr media
Puis au petit matin.
“IL EST SEPT HEURE TRENTE, JE VEUX DORMIR.”
Oui oui, Becky, d’accord, ta nuit passée dehors t’a épuisée. Retour à la maison, donc.
Tumblr media
“Hey, mec, j’adore ta maison ! J’y viens souvent !”
Tumblr media
“Mais je ne vous connais pas Monsieur, sortez d’ici !”
Tumblr media
Enfin, Brice et Bucky deviennent meilleurs amis.
Tumblr media
Il faut dire qu’à part Bucky, personne ne s’occupe vraiment de ce gamin et même ses relations avec Junior sont plutôt basses. Il serait peut-être bien que le reste de sa famille apprenne à le connaître !
Tumblr media Tumblr media
Un génie de la musique qui mâchouille ses instruments, donc.
Tumblr media
Pour y avoir réfléchi un petit peu, je crois que le manque de relations avec Junior, Florinda, ou Becky, vient surtout du fait qu’avec tous ces bouquets de Gueule-de-loup, Brice voit tous ses besoins remonter pendant qu’il dort. En plus, avec ce lit, il peut en sortir tout seul quand il a fini de dormir, et s’y remettre lui-même quand vient l’heure de se recoucher. Alors à part un petit caca de temps en temps... il est complètement autonome !
Tumblr media
*prend une voix nasillarde* “Bonjour, je suis Brice et je suis un génie de la musique !”
Tumblr media
Son numéro de ventriloque terminé, Bucky repose le nounours devant la baignoire. Comme ça, tous les Sims qui voudront prendre un bain ne pourront pas accéder à cette dernière. Parfait.
Tumblr media
Florinda, elle, ressent la musique. Ouh yeah.
Tumblr media
Alors quand je dis qu’il faut investir en panneaux solaire, c’est pas des conneries, hein !
Tumblr media
De son côté, Bucky passe plusieurs heures dans l’electrosphère. Charlotte le faisait aussi. Ça doit être un truc de vieux.
Tumblr media
Bon, maintenant que Becky a dormi, revenons-en à ses relations.
Il y a cette Caroline qui ferait une bonne cible. On l’appelle donc.
Tumblr media
Bonne nouvelle !
Tumblr media Tumblr media
26 amours. Becky s’y prend bien et très vite, on peut appeler la cible suivante.
Tumblr media
Ça sera Violette.
Tumblr media
Et alors qu’on attend sa venue...
Tumblr media
... Florinda revient avec une promotion !
Tumblr media
Et étonnamment, c’est des compétences en cuisine dont elle a besoin ! C’est donc parti pour quelques heures de lecture de livres de cuisine...
Tumblr media
“Salut les filles !”
Tumblr media
Et encore une de gagnée avec ce 27ème amour.
Suivante !
Tumblr media Tumblr media
Mais personne ne travaille ou quoi ? Toutes ces Simettes sont toujours disponibles à toute heure du jour !
Tumblr media
“Au fait, félicitations pour toutes tes conquêtes, ma chérie.”
“Merci papa.”
Tumblr media
“Vois-tu, je te déclare ma flamme alors que mon père est à côté, c’est pas rien !”
Tumblr media
Etttt 28 amours !
Suivante !
Tumblr media
Ah, la Comtesse !
Tumblr media Tumblr media
Pendant ce temps, ce collègue de Junior traîne toujours dans les parages.
“T’as été à l’université ? Trop cool !”
Mais vas-tu partir de cette maison, à la fin ?
Tumblr media
“C’est pas pour te vexer, mais t’es un mec, et je ne parle pas aux mecs !”
Tumblr media
“J’adore ta robe !”
*prend une voix dramatique* “Moi aussi.”
Tumblr media
Mais cette fois-ci, les avancent de Becky font chou blanc.
Tumblr media
*sourire crispé*
Tumblr media
“Écoute, tu ne veux peut-être pas de moi, mais toi...”
Tumblr media
“... et moi, un Rendez-Vous, t’en dis quoi ?”
Tumblr media
Ah bah bizarrement, ça, ça marche !
Tumblr media
“Nichons.”
Tumblr media
“J’ai cueilli cette rose pour toi. Elle me rappelait ton caractère piquant.”
Tumblr media
“Pour moi ? Rien que pour moi ?”
Tumblr media
Ah bah il fallait ça ! Remarquez, une Comtesse probablement plusieurs fois centenaire doit aimer les vieilles méthodes...
Tumblr media Tumblr media
Et voilà que grâce à une rose, tout est débloqué !
Tumblr media Tumblr media
Les deux femmes tombent amoureuses et on est donc à 29 amours !
Tumblr media
Allez, attendons que le jour se lève et SUIVANTE !
Tumblr media
“Je ne veux pas voir ce bouquet.”
M’enfin... va pas te prendre les pieds dans les escaliers non plus, hein.
Tumblr media
En voilà une avec qui ça ne devrait pas être trop compliqué... on l’appelle !
Tumblr media
Les amantes de Becky, toujours disponibles...
Tumblr media Tumblr media
La première avance est repoussée mais Becky a toujours une rose dans son sac... Mouahahahah.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Et encore une fois, ça marche ! Becky n’est pas encore amoureuse mais on va vite y arriver si tout se passe bien.
Tumblr media
Mettre la main devant la bouche quand on crache ses poumons ? Jamais ! Et après on s’étonne qu’ils tombent tous malades les uns après les autres.
Tumblr media
Un petit rapprochement et...
Tumblr media
... tadam !
Mais...
Mais..
MAIS !
Je croyais qu’on était à 30 amoureuses ? Pourquoi son désir ne se satisfait pas ?
J’ai mal compté ou bien ?
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Bah oui, j’ai raté un truc. Je compte 29 amoureuses. QUI AVONS NOUS PERDU EN ROUTE ? QUI ?!
Arf... C’est pas grave, on y est presque.
Tumblr media
Pendant ce temps, Florinda nous prouve une fois de plus qu’elle affectionne traîner en nuisette puisqu’elle ne se change pas même pour faire griller des hamburgers.
Tumblr media
Bucky, lui, s’envole en sniffant des bulles.
Tumblr media
Bon, puisque notre petite monstresse a envie de faire une nouvelle rencontre, elle va retourner au centre LGBT voir si y’a pas une Madame qui traîne avec qui elle n’aurait pas déjà tissé des liens !
Tumblr media
“Hey salut ! Je cherche à faire des nouvelles rencontres et toi et moi on ne se connaît pas encore !”
Un peu de blabla plus tard :
Tumblr media
“Si tu fais partie d’un Uglacy, il va te falloir un donneur de sperme pour faire un bébé biologique. Et ici, y’a plein de gays qui ne pourront pas en faire non plus avec leurs partenaires, et certains sont assez moches pour ce que tu veux en faire, genre le type derrière avec ses fringues peace and love.”
Hé, en voilà en idée !
Tumblr media
C’est vrai qu’on ne peut pas trop le qualifier de beau...
Tumblr media
... vraiment, non, il est pas moche à l’excès mais ça pourrait le faire !
Tumblr media
“Salut, je suis Becky, je fais partie d’un Uglacy. Je cherche un donneur de sperme pour faire un bébé toute seule. Intéressé ?”
Tumblr media
“Hmmmm laisse-moi y réfléchir trois secondes...”
Tumblr media
“Ouais, pourquoi pas !”
Tumblr media
Bon, on regarde quand même autour, voir si on ne trouve pas encore plus moche. Celui-là, par exemple, je ne le trouve pas vilain mais il a sans équivoque des traits intéressants qui pourraient donner quelque chose. Sinon...
Tumblr media
... je crois qu’on tient là un vainqueur ! Une mâchoire affreuse, des yeux qui tombent, une lèvre supérieure trop fine... Allons le voir !
Tumblr media
“Salut...”
“Désolé, meuf, je ne peux pas te parler, j’ai une fièvre pas possible, je rentre chez moi !”
Bon, tant pis.
Tumblr media
Et ENFIN voilà la jeune femme au look tellement 2005 avec qui Becky souhaite nouer une amitié depuis plusieurs jours ! Manque de pot, elle aussi quittera la conversation très vite pour sortir du terrain... On a néanmoins, je l’espère, suffisamment amélioré leur relation pour l’inviter à la maison.
Tumblr media
“Tu crois que ta fille finira par se poser avec quelqu’un et faire des enfants ? Je veux dire, c’est ton héritière, ça devrait être un peu inquiétant qu’elle n’ait pas encore commencé à chercher...”
Tumblr media
“À vrai dire, je n’en sais rien...”
Tumblr media
“Mais depuis que Brice est né, je ne m’en fais plus ! Il pourra très bien prendre sa place !”
Et puis j’ai réinstallé mon mod de durée de vie x2 alors elle a le temps. Largement le temps.
Tumblr media
En parlant de Brice, Florinda s’en occupe enfin un peu...
Tumblr media Tumblr media
... et le lance dans les airs jusqu’à lui encastrer la tête dans le plafond.
Tumblr media
Becky, elle, a envie de s’envoyer en l’air. Elle va donc appeler Comtesse puisqu’à 1h34 du matin il risque d’y avoir peu d’autres Simettes disponibles...
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
C’est très rapidement une affaire réglée et Comtesse repart avant le lever du jour.
Tumblr media
Pendant ce temps, Junior travaille sa maîtrise de la colère grâce à un livre, sur le lit conjugal. Parce-que pourquoi le faire au salon, je vous le demande.
Tumblr media
“Allez petit frère, fais ton popo.”
Tumblr media
Et grâce à sa sœur, bébé Brice a appris à faire sur le pot !
Cet enfant n’en est qu’à la moitié de sa durée de vie et sait déjà faire tout ce qu’il pouvait apprendre : marcher, parler, faire sur le pot, chanter une comptine...
Tumblr media
Il gagne ainsi deux points d’aspiration bonus à dépenser, mais on n’en utilise qu’un, on garde l’autre pour le moment où les autres colonnes seront débloquées.
Tumblr media
Becky doit patienter jusqu’à ce qu’une de ses relations amicales atteigne un point suffisant pour flirter sans trop risquer de râteau. Elle en profite donc pour apprendre à connaître son frère, enfin !
Tumblr media
Et finalement, les deux deviennent amis !
Tumblr media
Becky constate que sa relation avec cette brunette pourrait être propice à des sentiments amoureux, alors, elle l’invite à venir !
Tumblr media
Tout le monde est toujours disponible pour Becky, on dirait.
Tumblr media
“Elle me fait tourner la tête !”
Tumblr media
“Je peux te faire tourner autre chose si tu veux...”
Tumblr media Tumblr media
Et voilà qui est fait ! TRENTE relations amoureuses simultanées et un désir à 30000 points réalisé !
Becky est la reine du monde !
Tumblr media
Elle obtient désormais des désirs plus simples à satisfaire, comme faire des galipettes au lit, dans le jacuzzi, avec Marie...
Tumblr media Tumblr media
... et elle ne s’en prive pas !
Tumblr media
Avoir un bain à remous au bord de la plage, je comprends que ça donne envie !
Tumblr media
Et hop ! Nouveau désir réalisé !
Tumblr media
“Dis-moi ma chérie... Tu sais que si tu vis avec nous, c’est pour être l’héritière de cet Uglacy... alors je me demandais si tu avais un jour ou l’autre, l’intention de me faire un petit-fils, ou une petite-fille...”
Tumblr media
“C’est marrant que tu me poses la question maintenant, parce-que justement, je commence à y réfléchir et...”
Tumblr media
“... j’ai probablement trouvé le donneur de sperme idéal ! Il faut encore que je lui en parle, mais si il accepte, tu seras ravi ! Tu verrais la tête qu’il a, un géniteur parfait pour notre famille !”
Tumblr media
“Fantastique ! J’ai hâte de le rencontrer ! Dès que le projet est en marche, surtout, tiens-moi au courant !”
Tumblr media
“Becky, j’ai deux-trois choses à te dire. Ça ne va pas du tout !”
Tumblr media
“Tu réalises bien qu’il y a un jeune enfant dans cette maison, non ? Alors tes parties de jambes en l’air un peu partout, il faut que ça cesse !”
Tumblr media
“Ouais, ouais...”
Tumblr media
“Cause toujours... Je suis chez moi, je fais ce que je veux !”
Tumblr media
“Cher journal, Je déteste tellement Florinda que j’envisage sérieusement le meurtre. Peut-être qu’un empoisonnement serait efficace...”
Tumblr media
Direction le centre LGBT pour essayer de rencontrer cet homme qu’on imagine faire un bon géniteur !
Voyons voir qui se trouve sur place...
Tumblr media
Non. Pour avoir ce Sim dans tous mes quartiers depuis plusieurs années, je peux affirmer qu’il ferait un mauvais géniteur. Ses enfants sont toujours trop mignons !
Tumblr media
Non plus. Il est plutôt beau gosse ; ça ne colle pas.
Tumblr media
Pas assez moche.
Tumblr media
Pas très beau, mais on a vu pire, et on cherche pire.
Tumblr media
Boarf, finalement, quand on y regarde bien, à part son nez de profil, le reste n’est pas si affreux.
Tumblr media
Non. Plutôt choupi, alors non.
Tumblr media
Y’a un début intéressant avec cette arcade sourcilière gigantesque, mais ça reste trop peu.
Tumblr media
Il tire un peu la gueule, mais ça ne suffit pas à me convaincre.
Tumblr media
Non. Trop banal.
Tumblr media
Il y a quelque chose d’intéressant avec ces oreilles décollées, mais ça n’est toujours pas assez.
Tumblr media
Ah ? Pourquoi pas...
Tumblr media
Son profil est convainquant ! LÀ on a du moche !
Malheureusement pour nous, il ne fait que passer et Becky n’a pas eu le temps d’aller le saluer...
Tumblr media
Son coup de soleil mis à part, encore un physique trop banal.
Tumblr media
Toujours trop banal.
Tumblr media
C’est pas encore ce qu’il y a de mieux mais cette mâchoire super creusée et cette lèvre supérieure quasi invisible me plaisent bien... En attendant de voir passer celui qu’on a en tête (et qui n’est toujours pas là après plusieurs heures d’attente), essayons de faire sa connaissance...
Tumblr media
Mais à peine l’avons nous salué que...
Tumblr media
... celui qu’on cherche est là !
“Salut ! Ça te dirait pas d’être donneur de sperme ?”
Tumblr media
“Quoi ? Mais ça va pas ?! Pour me retrouver avec un bébé sur les bras un jour ou l’autre ?!”
Tumblr media
“J’ai trop de problème à gérer pour ça. On vient à peine de me libérer du labo où ils faisaient leurs expériences sur moi, je suis trop encore foldingue pour avoir un enfant à charge !”
Tumblr media
“Mais non ! Tu serais anonymisé. Je pourrais même te retirer de l’arbre généalogique. Personne d’autre que toi, moi, la narratrice, et ses lecteurs seraient au courant ! Et à vrai dire, c’est pour moi. Je suis l’héritière d’un Uglacy, enfin... si mon petit frère ne me détrône pas à l’adolescence, et pour ça, j’ai besoin de gènes comme les TIENS !”
Tumblr media
“Pas de responsabilités parentales alors ?”
Tumblr media
“Mmmh, c’est vrai que j’ai les gènes parfaits pour un Uglacy !”
Tumblr media
“Si tu jures de me retirer de l’arbre généalogique, j’accepte ! Je pourrais transmettre mes superbes gènes sans avoir à chambouler ma vie. C’est tout bénef’ !”
Tumblr media
“Allez, un p’tit câlin pour conclure notre accord.”
Voilà qui est décidé ! Hector le géniteur disparait donc de longues minutes aux toilettes et puis en revient avec un petit flacon plein d’une substance magique... que Becky va immédiatement utiliser !
Tumblr media
En espérant que la fécondation fonctionne, Becky s’est décidée à revendre les meubles des chambres de son frère et sa sœur, et ainsi faire de la place pour son futur bébé. Et puis peut-être pour un autre qui viendra ensuite. Juste au cas où.
Tumblr media
La voilà donc en train de méditer face à la mer quant à sa place dans la famille. Elle croise les doigts pour avoir un enfant qui sera suffisamment moche pour détrôner Brice, mais s’inquiète aussi du changement de vie radical que cela va provoquer.
Tumblr media Tumblr media
Et puisque la famille avait de l’argent à dépenser... on a ENFIN planté des arbres partout ! La propriété commence ainsi à avoir un air luxueux, ce qui n’est pas pour me déplaire !
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Ai-je vraiment besoin de légender ceci ?
Tumblr media
“FLORINDAAAA !! POURQUOI A T-ON UN HOMME DE MÉNAGE MAINTENANT ??!”
Faut croire que Junior ne suffisait plus !
Même si en fait, ça date déjà des derniers jours de Charlotte... Seulement, Becky ne l’avait pas encore remarqué, à n’être quasi jamais là !
Tumblr media
Je vous laisse légender ça comme vous voulez.
Tumblr media
Et voici l’un des côtés obscurs de la vie de retraité : déboucher les toilettes que personne ne touche puisque tout le monde est soit au travail, soit ailleurs !
Tumblr media
En parlant d’ailleurs, c’est sur la plage que Becky se trouve. Elle profite d’avoir encore un ventre plat pour prendre le soleil.
Tumblr media
Quant à Florinda, elle gravit encore les échelons ! Presque à la moitié de son objectif !
Tumblr media
Elle continue donc de travailler sa cuisine devant SimChef.
Tumblr media
“Papa... vous avez vendu les toiles de maman et toi qu’il y avait dans ta chambre ?”
Tumblr media
“Oui ma chérie... on a fait de la place pour mettre nos photos à nous. Florinda et moi n’en avons pas encore !”
Tumblr media
“Mais papa... c’était maman...”
Tumblr media
“Nous avons gardé le photomaton de ton père et Charlotte à côté du lit, tu sais !”
Tumblr media
“Mais c’était maman...”
Il va falloir t’y faire Becky... avec toutes ces baies vitrées, il y a peu de murs disponibles pour entasser tous les portraits qu’on fait !
Pendant ce temps-là, dehors...
Tumblr media
“Mouahahhahah, je suis vilain !”
Tumblr media
“Mouahahah, je suis VRAIMENT un vrai grand vilain !”
Tumblr media
“Je vais voler ce journal et....”
Tumblr media
“... partir avec !”
Et ainsi se clôt ce chapitre.
Comment vieillira Brice ? Becky est-elle enceinte ? Si oui, comment la vie de ce bébé chamboulera t-elle la famille ? Et si ce bébé naît, sera t-il plus moche que Brice ? Brice et le nouveau bébé seront-ils en compétition pour l’héritage ? Becky va t-elle enfin calmer sa libido et se ranger pour s’occuper d’un bébé ? Je ne sais pas encore, mais la suite nous le dira.
En attendant, portez-vous bien !
8 notes · View notes
fallenrazziel · 5 years
Text
Les Chroniques de Livaï #435 ~ ABSENTS LES CHATS, LES SOURIS DANSENT (décembre 845) Hanji Zoe
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
Tumblr media
Oh bon sang, il neige ! Il était temps ! J'aime les hivers bien froids et je craignais qu'on en ait pas cette année.
Du haut de ma fenêtre, je contemple les toits blancs aux alentours et la ville encore à moitié endormie. Je pourrais aller me recoucher mais c'est plus facile de décorer le QGR quand il y a peu de monde. Je saute du lit, vais me passer un peu d'eau sur le visage - juste un peu, j'ai pas envie de devenir flasque -, me passe la main dans les cheveux avant de les attacher, et saute dans mes fringues de la veille éparpillées par terre. Aah, une journée tranquille s'annonce ! Comme il fait froid, Erwin nous dispensera peut-être d'aller aider en ville. Ca m'arrange.
C'est vrai que j'ai profité de son absence pour décorer le QGR à ma fantaisie, mais maintenant que c'est commencé, il peut plus dire non. J'ai dû demander l'autorisation à Dot Pixis, qui a fini par me la donner, à condition que je reste dans l'aile du bataillon. Dès que Erwin a eu le dos tourné, je me suis lancée. Il n'a pas eu l'air particulièrement heureux de la nouvelle déco, mais l'essentiel c'est que ça plaise aux soldats.
Je me doute bien que nous n'aurons pas droit à des divertissements aussi sympas que l'année dernière... J'ai pensé que... au moins ça égaierait les lieux, et donnerait une ambiance de fête à notre quotidien... Et puis ça occupe ceux qui s'ennuient. En parlant de ça...
Mike a été coopératif, mais je voudrais que Livaï participe aussi. Il fait encore un peu peur aux jeunes, le voir découper du papier et accrocher des guirlandes le rendrait plus sympathique. Ah ! qu'est-ce qu'il ferait si je ne pensais pas à son image et ses relations publiques ! Je ne sais pas si ce serait une bonne chose qu'Erwin s'y colle aussi ; il a un statut à tenir devant ses hommes... Enfin, s'il se propose, pourquoi pas !
Je descends les escaliers quatre à quatre et manque d'entrer en collision avec Nanaba. Je lui demande où est son chef ; je n'ai pas pris le temps d'aller frapper à la porte de tout le monde. Elle répond qu'elle-même vient juste de se lever et que Mike n'est toujours pas apparu. De même, elle n'a encore vu ni Livaï, ni le major. Mmh, des marmottes, ceux-là ! Ils n'échapperont pas à mes projets, ils doivent mettre la main à la pâte, c'est l'esprit de Yule. Je les choperai quand j'aurai le temps.
Je me dirige vers la cambuse et retrouve Moblit, une tache sombre en travers de la figure. T'as pas bien dormi à ce que je vois. Il m'avoue qu'il a passé la nuit à cauchemarder de titans en papier, dansant sur des guirlandes de toutes les couleurs. Mon pauvre Moblit, tu travailles trop ! Va plutôt me chercher un café ! Et prépare-toi, il y a encore des guirlandes à découper ! Il me montre ses doigts pleins de durillons en gémissant. Cesse de te plaindre, actuellement il y a des gens plus malheureux que nous.
C'est très rassurant de se dire qu'on est au chaud quand il pèle méchamment dehors. Tous n'ont pas cette chance... Ce type de misère est très nouveau, je ne l'avais encore jamais vu, mais je dois bien admettre que quand je suis descendue en ville la dernière fois et que j'ai vu des familles entières à la rue, pleurant et suppliant qu'on leur donne un toit, je me suis sentie mal... Des soupes populaires ont été mises en place, peut-être que j'irai y donner un coup de main. Plus tard.
Le mess est devenu mon nouveau quartier général ; j'y entrepose mon matériel de décoration. Sitôt Moblit revenu avec le café, je me remets à l'ouvrage et dessine de nouvelles formes sur une pile de feuilles pliées. Surtout des sapins - je me suis retenue de faire des titans, je pense pas que ce serait passé -, mais aussi des animaux divers qui donnent un peu de vie. C'est très amusant de dessiner ces trucs. D'habitude c'est Moblit l'artiste, mais ici, il suffit de faire des silhouettes ; et je préfère que ce soit lui qui découpe. Il y met de la bonne volonté, il faut le signaler.
Que font Mike et Livaï ? Ils exagèrent, en tant que vétérans, ils doivent donner le bon exemple. Je détoure vite fait de nouvelles formes et vais les donner à découper à deux jeunes à la table d'à côté afin qu'ils participent. Ils ne refusent pas, mais je devine qu'ils avaient autre chose de prévu. Je suis votre supérieure, pas de discussion. Vous verrez comme le QGR sera beau après, quand les bougies seront allumées ! Je me demande si on ne pourrait pas mettre un sapin dans la cour aussi... Mike et Livaï pourraient s'en charger, avec leurs muscles. Tiens, ça me donne une idée...
Je griffonne un autre motif et me mets à le découper moi-même, quand les mecs font enfin leur apparition. Mike bâille largement, et Livaï essaie désespérément de plaquer un épi sur sa tête, qui se redresse avec insolence à chaque tentative. Ils ont pas fière allure, dans l'encadrement de la porte de la cantine. Réveillez-vous, y a du boulot ! Il faut aller accrocher ceci dans le hall ! Je leur remets trois guirlandes colorées.
Mike proteste qu'il a déjà participé et Livaï affirme qu'il lèvera pas le petit doigt. Allez, ayez l'esprit d'équipe, tout le monde doit donner de soi ! C'est le moment de montrer que les explorateurs sont soudés, non ? Livaï soupire, se saisit du matériel et se dirige d'un pas lent vers le hall, suivi de Mike. Attends, c'est très haut, il te faut une échelle ! Il ne m'écoute pas et continue sa route.
Arrivé sur place, devant la porte d'entrée de notre aile, il regarde en l'air, se gratte le menton, et tire sur la manche de Mike. Celui-ci, à moitié endormi, se baisse et Livaï en profite pour lui grimper sur les épaules. Euh... j'imaginais pas ça... Mais... bonne méthode ! Mike se redresse, Livaï tangue un peu et tape dans les flancs de Mike comme si c'était un cheval. Notre géant fait quelques pas, positionne Livaï comme il faut, et le nain parvient à maintenir la guirlande en place grâce à des punaises que je donne à sa monture dans le coaltar. Le travail effectué, Livaï saute des épaules de Mike - qui semble s'être à peine rendu compte de quelque chose - et clame qu'il a fait sa part du boulot.
Hééé, une minute, pas si vite ! Y'en a encore ! Vous faites une bonne équipe vous deux ! Mike fait une échelle très efficace, faut pas vous arrêter en si bon chemin ! Livaï refuse en croisant les bras et en faisant sa moue ennuyée. J'en ai qui vont te plaire, attends là !
Je retourne dans la cambuse en quatrième vitesse et reviens juste à temps, au moment où ils s'apprêtaient à quitter les lieux en douce. Je me plante devant eux et déploie ma dernière création. Tadaaaa ! Regarde comme elle est chouette ! Ce sont des tasses de thé ! Je peux t'en faire d'autres, et même des balais, si tu veux ! Il faut aller les suspendre dans le couloir des dortoirs ! Comme ça, ça rappellera aux jeunes que tu les as à l'oeil ! Ils penseront à toi direct en les voyant ! Allez, montre-leur que t'es un brave type, même si on sait tous que t'es une peau de vache !
Mike sourit sous sa mèche de cheveux. Il se saisit des guirlandes, passe son bras autour du cou de Livaï qui continue de faire la gueule et commence à l'entraîner vers le dortoir des soldats.
Et avec le sourire, s'il vous plaît ! C'est l'idée, hein, allez pas me gâcher mon Yule !
6 notes · View notes
ralfa10 · 5 years
Photo
Tumblr media
Ce matin, de très bonne heure, je me suis levé car ma nuit était courte, peut-être tourmentée par la journée précédente, riche en évènements et autres petits soucis du quotidien. Ma compagne dort encore dans son pyjama démodé et décoloré, ce qui ne me motive pas à patienter un peu plus dans mon lit. Après avoir réchauffé au micro-ondes un fond de café de la veille, j'enfilai mon jean et un tee-shirt «  Fruit of the Loom » qui n'avait plus vraiment l’odeur et la fraîcheur de la lessive. Dehors, à cette heure il fait encore nuit, et seul les éboueurs sont déjà sur le qui-vive. La rue est déserte, mais il faut dire, que même en plein jour, ce n'est pas très passager. Seules quelques fenêtres sont éclairées, des personnes qui travaillent tôt, sans doute. Quelques oiseaux piaillent déjà lorsque je franchis le portillon qui m'emmène dans la rue. Un petit regard à gauche, à droite pour voir si je n'arrive pas à saisir un moment de l'intimité de mes voisins, mais ce ne sont que quelques ampoules allumées que j'arrive à distinguer. Au bout de la rue, je tourne à gauche pour éviter l'avenue. Ce passage, je l'ai emprunté des centaines, ou plutôt des milliers de fois pour aller bosser où me rendre chez des amis. Je sais que bientôt, je rejoindrais la rivière qui coule sans s'arrêter depuis des millénaires. Ce cours d'eau, depuis son existence, en a vu et entendu, sur ses rives, des rires, des désespoirs, des amoureux, des suicidés... Je m'en approche, le courant est très fort aujourd'hui, il faut dire qu'il a beaucoup plu en cette sortie d'hiver. Malheureusement, la rivière charrie aussi de nombreux déchets dont la nature se serait bien passée, mais l’espèce humaine n’en a pas grand chose à foutre. Au loin, la circulation s'intensifie. Je m'assoie tout au bord de l'eau, je sors mon téléphone, je regarde quelques photos. Des photos remplies de joies, de bonne humeur, de souvenirs passés, des heures de rigolades. Je retourne mon portable, un petit selfie avec en fond le courant encore un peu dans la pénombre. Mon dernier selfie… Je retire mes chaussures, je n’ai pas mis de chaussettes, j’avance vers l’eau, y pénètre doucement, c’est très froid, presque gelé. Je n’insiste pas, je ressors et sèche tant bien que mal mes pieds pour me rechausser. Je reviens sur mes pas, même chemin, même route, je croise quelques personnes. Dans un appartement, au troisième étage, un couple se dispute déjà de très bonne heure, la journée va être compliquée pour eux. Je devine derrière d’autres murs des couples faisant l’amour. J’aimerais être un papillon de nuit pour les regarder… Je tourne la clé. Je rentre chez moi. Je me déshabille, j’ai les pieds gelés que je vais arroser d’eau chaude sous le jet de la douche. Je me recouche, me colle contre le dos de ma compagne avant de passer la main sous le haut de son pyjama pour lui saisir un sein. Elle ne se réveille pas malgré mon érection que je frotte entre ses fesses… C’est pénible ces nuits et ces insomnies. Bientôt, elle me demandera si j’ai bien dormi. Je dirai oui. Avant de me rendormir, je repense au portable que je vais changer dans la matinée...
19 notes · View notes
bloguementmoi · 5 years
Text
Chapitre 4 : J'ai recouché avec mon ex.. Oups !
Knock..Knock ?? Yes ! I'm still alive !!!
Je n'ai jamais dit que j'étais parfaite, on fait tous des petites bêtises mais bon là j'avoue que c'était un peu particulier, vous vous rappelez de Tony ? Alias le mec impulsif avec qui je suis restée deux ans et demi ? Lisez le chapitre 1, parce que oui il y aura pas mal de revenant.
Comment j'ai pu recoucher avec mon ex ? 2016 était la période la plus dingue comme vous le savez, beaucoup de légende célèbres sont mortes ainsi que certains proches dans ma famille, du moins un qui m'a particulièrement  affecté, mon grand père, la personne la plus cher à mes yeux après  mes parents. Et le jour où je l'ai perdu ce fut un réel choc, j'étais limite en dépression, je n'arrivais plus à manger, ni à dormir, rien du tout.. Je parlais souvent avec Tony à ce moment là et aussi dingue que ça puisse paraître il m'aidait beaucoup et ça me faisait du bien, tellement de bien que je me suis accrochée à lui. J'avais l'impression que j'étais entrain de me noyer, que j'étais seule, et je me suis accrochée à la seule personne que je voyais en face de moi comme pour fuir une émotion ou la réalité, je m'enfermais peu à peu dans une bulle avec lui et c'était très très mauvais, j'avais cette sale impression de me servir de lui et que lui en profitait pour se rapprocher de moi..
Je n'en veux pas à Tony, sur ce coup là c'est moi qui ai merdé, j'avais cédé à des pulsions pour combler un vide que j'avais peur de ressentir, encore si c'était arrivé une fois je veux bien mais c'était pendant presque toute une période où j'allais mal, on se voyait on buvait un verre chez lui... Puis s'en suit ce qui s'en suit, pendant tout une putain de journée, comme si j'étais pas du tout rassasié, comme s'il m'en fallait encore plus.
Pendant cet état de faiblesse j'ai laissé échapper certaines choses, comme un léger « je t'aime ».. c'était pas bien, je le  disais d'une manière totalement malsaine. C'était la même sensation que de s'accrocher à une bouée en pleine ouragan.
Avec du recule je me suis dit que la réaction qu'aurait du avoir Tony à ce moment la c'était de me repousser. Je ne le blâme pas pour ça, il avait énormément souffert de notre rupture et j'étais toujours dans un coin de sa tête, comme un éternel optimiste il pensait que c'était une question de temps avant que l'on se remette ensemble, peu importe l'état dans lequel j'étais, tout était bon à prendre tant que la finalité c'était de m'avoir moi.
Je vous parle de ça avec beaucoup d'objectivité, je ne vais pas rejeter la faute sur une personne en  particulier alors que nous étions tout les deux en tord. Je savais que c'était mal mais à ce moment la j'étais incapable de réfléchir de manière rationnelle.
On fait tous des erreurs c'est ce qui fait de nous des êtres humains et d'autant plus quand on l'assume. Quand j'ai commencé à réaliser que je m'engouffrais dans quelque chose de malsain avec lui, j'y ai mis  fin tout de suite. Je lui ai dit que c'était une erreur et qu'il fallait qu'on y mette un terme, vous croyez qu'il était du même avis que moi ? Il m'a dit que  j'avais juste pris peur parce que je laissais parler mes réels sentiments SAUF QUE NON TONY ! Je ne laissais pas parler mes sentiments j'étais juste  une droguée en sevrage en manque de crack et tu étais mon dealer qui m'aidait à fuir une réalité que je refusais encore d'affronter (bien sûr c'est une métaphore pour ceux qui n'ont pas compris je tenais à préciser). Il était encore dans le dénis, il se raccrochait à ce que j'avais provoqué par pur égoïsme,  j'avais vraiment l'impression d'être un succube à ce moment là et je détestais vraiment la personne que j'étais. Je m'en suis excusée très sincèrement même si je l'avais en quelque sorte prévenu avant que tout ça ne s'envenime j'ai toujours été clair sur mes intentions il me disait qu'il me comprenait mais toujours avec l'espoir que je change d'avis, c'était son truc à lui, il vous faisait croire qu'il allait dans votre sens pour ensuite lentement faire basculer votre opinion de son coté. Oui c'était un manipulateur et j'en ai connu des masses, de différents types je vous en parlerais très prochainement.
Tony était on va dire une personne qui m'empêchais d'avancer sur tout les plans il était toxique et un peu mythomane de ce que ses potes m'ont dit, au début j'y croyais pas du tout mais ça m'a quand même fait réaliser pas mal de chose qui clochait dans notre relation sur le fait qu'il me mentait beaucoup et flirtait aussi beaucoup avec ses « amies » et qu'il m'accusait enfin il accusait plutôt mes potes mecs de vouloir mon cul, foutage de gueule n'est-il pas ? Enfaite vous savez quand (notez bien ce que je vais dire) une personne vous reproches des choses que vous n'avez jamais faites et bien c'est à elle qu'elle se le reproche ? ( ça aussi je vais vous en reparler très prochainement et plus en détails). Quand quelqu'un fais quelque chose et sait que c'est mal il ou elle  restera dans le dénis en faisant en sorte de se convaincre que c'est innocent mais lorsqu'il ou elle voit son ou sa partenaire discuter avec le sexe opposé (de manière totalement innocente), y'a une sorte de malaise et d'insécurité qui s'installe due à sa propre culpabilité. D'où son agressivité avec vos amis du sexe opposé.
1 note · View note