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#en plus je suis tout le monde dans cette histoire de 20 épisodes dans la saison
norellenilia · 2 years
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Eldarya, A New Era - Episode 17
Originellement publié ici le 2 février 2023.
Bon bah, jamais deux sans trois, hein…
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Étonnamment, j’ai moins souffert que ce que je craignais, mais je pense que c’est parce que j’ai pu choisir de n’être que la témoin de Chrome. C’est pas pour autant que j’ai passé un bon épisode. Un moment de calme et de joie, oui. Un épisode tranquille entre deux arcs (supposément) dramatiques et intenses, oui. Mais un épisode entier consacré à des enterrements de vie de jeune fille/garçon juste après deux épisodes complètement creux et à trois épisodes de la fin ? NON. Désolée mais là je vois même pas comment vous allez vous en sortir sur les trois derniers épisodes, on va encore passer de « hihi préparons un mariage lol ça va m’occuper la journée » à « baston tragique et sanglante » sans aucune transition… J’ai dépensé 2046 maanas et Purriry m’a forcée à acheter 900 maanas une robe qu’on porte même pas sur l’illu de l’épisode. Allez, plus vite on commence, plus vite ça sera fini. CDC TO : Valkyky le Non-Épousé CDC ANE : Personne, route de Mathieu
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L’épisode s’ouvre sur Erika qui se réveille d’une énième nuit torride avec Mathieu en repensant à la soirée d’annonce du mariage des deux autres zigotos. Et tout en cherchant son haut (parce que nuit torride, rappelez-vous, faudrait pas qu’on oublie qu’ils ont des RAPPORTS SEKSUELS), elle se demande ce qu’elle va bien pouvoir faire de sa journée. Oh bah oui tiens, on se le demande, tu fais partie de la Garde, visiblement y’a plus que toi et les PNJ du jeu là-dedans, avec plein de choses à faire en préparation d’une potentielle bataille, les trucs habituels à faire aussi, on pourrait penser qu’il y a un emploi du temps ou même des fiches de mission comme dans The Origins, mais non, l’Élue de l’Oracle ne sait jamais quoi faire de ses journées tant qu’un personnage ne vient pas la trouver pour lui dire de se bouger les miches. Et ce matin, c’est Chù qui s’en occupe, car on a besoin d’aide au labo d’alchimie. Mathieu se propose et Chù lui dit que de toute façon l’entrée du labo lui est interdite, du coup je comprends pas parce qu’on a été le chercher dans l’épisode précédent en faisant une exception à cette interdiction parce que « situation être critique, » mais bon j’imagine que l’explication la plus logique est « ah bah oups, on a oublié ¯\_(ツ)_/¯ » Vient ensuite le débat sur le fait qu’Erika ne sait rien de ce qui est censé relever de son job en tant que membre de la garde Absynthe. Alors déjà ça veut dire que c’est acté que même dans The Origins elle avait rien appris en tant qu’Absynthe (c’était ma garde dans TO), et ensuite que personne n’a été foutu de lui apprendre quoi que ce soit depuis sa sortie du Cristal… Alors ouais c’est bien pratique d’avoir été des feignasses sur la chronologie où du coup on sait pas combien de temps s’est écoulé depuis, mais j’pense qu’on peut raisonnablement dire que là il s’est écoulé quelques mois au moins, que hormis les voyages Erika a passé son temps à courir les jardins pour se promener et les jupons de Mathieu pour forniquer (je sais Mathieu a pas de jupon mais c’était ça ou le mot tassettes (pièce d’armure pour les cuisses, c’est mon mot savant du jour) et ça rendait moins bien pour la blague lol). Plein d’occasions de se rendre utile, en somme. Surtout qu’au début on sentait du danger mais on en était pas encore à parler de fin du monde lol Ce serait pas grave si on avait pas régulièrement des références à des événements passés pour lesquels on aurait bien eu besoin de savoir QUAND ça s’est passé par rapport au moment présent. D’autant plus que là y’a vraiment rien pour indiquer le temps qui passe, même pas des saisons en dehors d’Eel (on rappelle qu’il y a une espèce de micro-climat autour du QG où « c’est à peine s’il pleut »), tout ce qu’on a c’est « quelques jours passèrent » de temps en temps… Et ça soulève un autre problème : où sont les membres des différentes Gardes ??
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C’est vraiment devenu un QG fantôme, la prophétie disait vrai !
Autant dans TO on avait souvent des références à d’autres gardien-ne-s avec qui Erika conversait ou qui partaient en mission avec nous (je demande une minute de silence pour Valarian, puissent les dieux t’accorder un jour un visage dans l’au-delà des PNJ oubliés, mon ami), on avait aussi les ombres de personnages lors des grandes réunions, autant ici on a vraiment l’impression qu’il n’y a personne à part les personnages illustrés. Parce qu’ok, admettons que Chù soit occupée depuis l’épisode 2 à s’inquiéter de la fin du monde entre deux moqueries envers Mathieu, la Garde Absynthe elle est quand même pas composée que d’elle, Koori, Mathieu et Adalric, si ? Où sont les autres membres invisibles qui auraient bien pu (ré-)enseigner les bases à Erika ?? Ça empêche pas qu’elle aurait pu ne pas connaître les incantations nécessaires à la préparation de ces potions-là en particulier, parce que très spécifiques ou j’en sais rien, mais ça nous éviterait de nous demander pourquoi une Absynthe ne sait rien de l’alchimie alors qu’elle est réveillée depuis quelques mois – ou pire, qu’elle est déjà censée avoir eu une formation en saison 1. En parlant des incantations, je m’interroge aussi sur « l’ancien langage » utilisé par Koori : dans The Origins, on parlait de la « langue originelle, » parlée par l’Oracle, et il est facile aujourd’hui de trouver le décodeur pour comprendre les dialogues dans cette langue, c’est sur le wiki Eldarya. Cependant, ce décodeur ne permet pas de déchiffrer les incantations de Koori dans cet épisode, ni celles de Chù dans l’épisode 10. Je pensais qu’il y avait une erreur dans le texte et qu’on ne voulait pas dire « ancien langage » mais « langue originelle, » sauf qu’il semblerait qu’on parle d’autre chose, mais du coup ça sort d’où, parce qu’à part le truc contre les banshees de l’épisode 30, toutes les incantations étaient avec ce même code sous la dénomination de « langue originelle, » du coup c’est quoi l’ancien langage, et si c’est bien une erreur de dénomination, pourquoi on a changé le code, qu’est-ce qui se passe, j’suis perdue, que veulent dire ces incantations, à l’aide ??? Ensuite c’est là qu’on commence à parler du mariage. Je suis agréablement surprise qu’à la fois Chù ET Koori soient un peu je-m’en-foutistes. Honnêtement je pensais que Koori serait du genre à dire qu’elle aurait voulu porter une super jolie robe pour frimer et qu’elle aurait adoré s’occuper de l’organisation de la soirée de… D’EVG/EVJF ? (Dsl je suis extrêmement vieille je connaissais pas le lexique 😆) Après tout c’est la meuf qui a organisé un bal au sortir d’une mission traumatisante pour elle… Mais non ça la saoulerait, tout comme Chù, tout comme ça me saoulerait moi, déjà ça me saoule d’avance d’organiser mon mariage, alors une soirée pour les autres ptn la flemme lol On a également l’occasion de découvrir la « tradition » d’adelphe d’un jour, si je puis dire, et je vais en reparler un peu plus tard dans cet avis mais c’est assez décevant de se retrouver avec une coutume purement terrienne quand, à côté de ça, l’épisode tente de développer (enfin) le lore spécifique à Eldarya. Après cinq longues minutes de blabla là-dessus, on reprend le travail sur les potions, et nous avons une discussion avec Koori sur l’état des fenghuangs et sur le phénix. Si en soi j’ai trouvé cette discussion intéressante, la fin avec Koori qui taquine Erika sur l’éventualité de se marier avec Mathieu pour avoir l’Aengel Ressuscitée et la future phénix en sœurs d’un jour me met mal à l’aise. Y’a des gens que ça dérangera pas mais je trouve qu’encore une fois, l’amitié entre Koori et Mathieu n’est pas montrée de façon saine. Je suis pas contre une amitié homme/femme avec des blagues de flirt, une de mes amitiés préférées à l’écran c’est Derek Morgan et Penelop Garcia dans Esprits Criminels où il y en a beaucoup, mais déjà de ce que j’ai compris, Mathieu n’est pas spécialement ok pour participer à ce « jeu », et ensuite, Erika non plus, du coup je trouve ça très malvenu de la part de Koori d’insister. On y gagnerait tou-te-s à ce que vous montriez leur amitié avec plus de moments complices entre eux, plutôt qu’avec Koori qui fait ses blagues de séduction qui ne font littéralement rire qu’elle.
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Plus d’amitiés où on montre son amour à l’autre, moins d’amitiés basées sur des insultes et vannes pas drôles pour l’autre
C’est dommage parce qu’à part ça et le blabla sur les témoins, j’ai bien aimé avoir passé du temps avec Koori et Chù. J’ai eu l’impression qu’on faisait des trucs utiles, les discussions n’ont globalement pas été trop alourdies par des ajouts ennuyeux juste pour donner l’impression d’une discussion plus « vivante » et il y a eu des sujets pertinents, c’était chouette. Mais bon, on vient de passer un tiers de l’épisode ici d’après ma vidéo, il est donc temps d’aller voir ailleurs si on y est.
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Nous commençons par la cantine, où nous nous attablons avec Caméria et Eweleïn. Nous avons droit à un dialogue pas spécialement pertinent sur le fait que la cantine est réservée aux gardien-ne-s, mais on fait une exception pour Leiftan parce que c’est un « gardien honoraire » (a-t-il jamais vraiment souhaité faire partie de la Garde ? Personne ne le sait), pour Mathieu parce que euuuuh… On lui a déjà laissé le privilège de sa chambre alors autant continuer lol (???) et pour Orgelz pour pas qu’il se rebelle trop… Mouais, j’aurais trouvé ça plus logique que ce soit plutôt en tant que chef de son clan ; on l’a eu avec Hua en saison 1 après tout, encore que je crois que ça s’applique plus aux invités qu’aux réfugiés, whatever, faut trouver une justification à sa présence dans cette scène donc yolo on fait les fonds de tiroir. Et ladite scène, bah elle est juste là pour qu’on se foute de la gueule d’Orgelz, en fait. Vraiment je crois que c’est là uniquement pour enfoncer encore plus un personnage qui, dès qu’il est entré en scène, a été rendu détestable et risible. Genre, est-ce qu’on avait vraiment besoin d’une scène aussi longue pour nous montrer à quel point il est insupportable, que tout le monde le déteste et que ce n’est pas sur le point de changer ? Parce que oui on peut choisir d’être du côté d’Eweleïn et de dire que quand même c’était exagéré les applaudissements (sans doute un choix daemon/aengel), mais Orgelz il reste fidèle à lui-même du début à la fin. Ok il est tout confus et repart la queue entre les jambes après les remontrances de Karuto, mais c’était pareil quand il s’est fait enguirlander par Erika et Karenn. Je vois plus un acharnement sur un perso qui n’en avait clairement pas besoin plutôt que l’amorce d’un changement de sa part. En effet, si on était en train de partir sur une voie où il finit par comprendre qu’il est odieux et qu’il doit réfléchir à ses façons de faire, on aurait pu par exemple le voir arborer, même très brièvement, une expression de peine face aux applaudissements, avant qu’il ne reprenne son air hautain et s’en aille dans un mouvement de cape de drama queen, voyez ? Ça introduirait l’idée qu’au final, ça le blesse qu’on le prenne autant pour un idiot et qu’il ne comprend pas, parce qu’il vit dans sa bulle de petit privilégié à qui personne n’ose jamais rien refuser. Ce serait un début de… De… ? D’arc de rédemption !! Bravo à celleux qui avaient la bonne réponse ! :D Après ça reste un personnage très secondaire, hein, on demande pas un épisode consacré à son auto-introspection, on s’en fout. Ce que je voulais dire, c’est que quitte à avoir la possibilité de le prendre en pitié, ou tout du moins à trouver les applaudissements de mauvais goût, autant nous donner une raison de ne pas apprécier de voir Orgelz se faire remettre à sa place de manière aussi spectaculaire. La scène est, selon moi, écrite pour que l’on apprécie de le voir être humilié de la sorte, parce que tout du long il reste insupportable : il est odieux avec Karuto, il a des demandes déplacées et il continue de se comporter comme un petit roi sans que l’on n’ait à un seul instant l’impression qu’il a conscience d’être détesté et détestable. Il est confus et il ne comprend pas, et peut-être que c’est ça l’amorce de son changement, mais vu la façon dont il est décrit dans cette scène, dans un contexte où dès qu’on le voit on a envie de lui mettre des baffes de toute façon, bah ouais quand on est face au choix de dialogue, oui p’t’être que les applaudissements c’était pas cool gnagna, mais en même temps vous avez vu le gus ??
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Je trouve pas d’autre réaction à avoir
Je suis honnêtement pas sûre que ce soit une scène écrite dans le but de nous faire réfléchir sur notre morale en mode « oh là là ok il est méchant et débile mais vraiment les personnages s’acharnent c pas bien. » Ou alors c’est mal fait. Parce que moi le seul sentiment que j’en retire c’est, « oui bah c’est bon on a compris qu’Orgelz est stupide et insupportable, pas besoin de s’attarder dix ans là-dessus ! » Et la façon dont il est viré de la cantine comme un malpropre inspire plus le rire que la compassion. Pareil pour le fait que Karuto a potentiellement modifié sa recette pour lui : c’est plus traité comme une habitude comique de Karuto que comme comme quelque chose qui nous ferait dire, « bah logique qu’Orgelz s’énerve si Karuto lui sort de la bouffe volontairement mauvaise, aussi ! » Paradoxalement, je pense que ça aurait mieux marché si on n’avait pas été témoin de la scène. Genre Erika croise Orgelz complètement perdu en sortant de la cantine, elle peut lui demander ce qui se passe et il fait une moue vexée et presque blessée peut-être, puis Ewe et Cameria lui expliquent ce qui s’est passé, en ajoutant leurs ressentis sur la situation, badaboum on embraye. On avait vraiment, vraiment pas besoin d’une énième scène où il est ignoble de bout en bout si le but est de nous le faire prendre en pitié. BREF, un autre truc de cette scène dont je voulais parler, je voulais le faire lors du dernier épisode mais j’ai oublié : qu’avez-vous fait avec l’armure de Caméria ?? Déjà le boobplate hein voilà, mais le métal qui fait super cheap on dirait un déguisement d’Halloween, les nénés « protégés » d’une pièce d’armure mais le ventre à l’air, la pose HYPER rigide, il s’est passé quoi ?? Bon, tant pis, c’est l’heure de se demander à nouveau ce qu’on va bien pouvoir faire de sa journée oh là là trop dur la vie à l’approche de la fin du monde, p’t’être j’vais méditer un peu, p’t’être j’vais voir mon keum, p’t’être j’vais éviter de croiser mes potes pour pas avoir à organiser leur soirée. Oui ! Super programme ! Très productif !
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Malheureusement, nos espoirs d’échapper à Chrome et Karenn sont réduits à néant quand ils nous tombent dessus sans prévenir à la sortie de la cantine. Ah, le bon vieux temps de The Origins où échapper à un personnage était bien plus facile puisqu’il fallait invoquer l’Oracle pour avoir une chance de trouver qui que ce soit dans le QG quand on en avait besoin ! (Rappel que c’était un choix, ça aurait très bien pu être ajusté.) Et malheureusement encore, pas le droit de refuser aux deux, donc entre la peste et le choléra, j’ai choisi Chrome :’) De toute façon c’est lui qui a demandé en premier, et en plus, il m’a trop fait penser à la façon dont moi j’ai demandé à mon témoin d’être mon témoin mdrrr, du coup c’était réglé. Ouh bah dis donc, ça nous fait un emploi du temps très chargé, maintenant ! Ouh là là ! >w<
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Un emploi du temps de ministre, je dirais même ! °w°
Tout ça pour qu’en 6 minutes ce soit réglé en demandant de l’aide aux Purrekos et à Mathieu, en lançant un running gag pas drôle, pour finir par dire aux chats d’apporter de la boustifaille, de la boisson, et empêcher Purral d’apporter de la drogue. Wow, bravo, Erika ! Une affaire rondement menée ! En vrai je la comprends, pourquoi se priver de déléguer ce genre d’âneries à des gens que ça dérange pas mdrrr m’enfin comme dit plus haut bravo le rôle de sœur d’un jour, elle refile les trois quarts du boulot qui lui revient à quelqu’un d’autre. Au moins on s’évite trois heures de courses, de marchandage et de décoration. Nous allons ensuite récupérer notre robe, qui cOmME pAr HaSaRd a été faite pour nous (what), mais qui au final reste assez classique parmi les robes que nous possédons sur le jeu. Elle est jolie, hein, mais pas exceptionnelle. Oui ça saoule d’être encore obligée de lâcher un tiers du prix de l’épisode pour ça. Erika qui propose à Koori de lui prêter la robe après le mariage mdr désolée mais je pense qu’elles font pas la même taille à un certain niveau de leur anatomie :’) Quant à la robe de mariée qu’ils auront soi-disant finie dans deux jours mdr c’est vraiment des flèches, si seulement je pouvais faire pareil avec la mienne mais je sens d’avance que ça va me prendre un peu plus de deux jours lol On sort de l’atelier après avoir pris rendez-vous avec Koori pour la méditation de laquelle je ne serai malheureusement pas repoussée par Leiftan, je veux bien le cheatcode. Les excuses de Maora, faut les lui arracher et elle passe le pire sous silence, j’ai eu exactement la même, j’ai pris la réponse ni daemon ni aengel parce que voilà, fin, pas envie de m’attarder là-dessus, je l’aime toujours pas. Séance de méditation, waouh Leiftan fait des étincelles c’est bien bravo, j’m’en fiche donc je m’en vais. Et c’est avec la satisfaction d’avoir bien rempli son après-midi de façon très très utile en tant que gardienne, ainsi qu’en tant que clé pour sauver Eldarya qu’Erika part se doucher afin d’être prête pour une soirée d’enterrement de vie de garçon !
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La soirée de Chrome
Relativement peu fournie, mais honnêtement ça ne me dérange pas vu que je cherche encore la pertinence d’une telle soirée à ce moment de l’histoire. Les discussions sont très triviales mais étonnamment pas insupportables à lire. Si seulement ça avait été le cas depuis le début 🙄
Par contre je reviens sur la révélation de Karuto sur son projet de mariage raté : j’espère que ce n’est pas encore un teasing qui ne mènera à rien ; j’attends toujours que Caméria nous raconte comment elle a failli devenir une valkyrie, moi è_é
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PAM PAM PAPAPAPAM PAM PAPAPAPAM PAM PAPAPAPAAAAAAAM (vous l’avez ?)
Plus sérieusement, on sait déjà très peu de choses des personnages, c’est quand même dommage de nous balancer des moitiés d’infos sans jamais nous donner le reste. Les parents adoptifs de Leiftan ? On sait même pas comment il s’est retrouvé avec eux. Caméria qui a failli être une valkyrie ? On sait pas comment ni pourquoi. Karuto a failli se marier ? On sait pas avec qui ni pourquoi ça s’est pas fait, et on le saura probablement jamais. Mathieu a perdu un bout de patte ? C’est jamais venu sur le tapis, je suis sa route et à aucun moment on a pu avoir une discussion à cœur ouvert sur le sujet, à trois épisodes de la fin. C’est frustrant. Le sujet des enterrements bon c’est un peu dommage d’en faire un sujet qui plombe l’ambiance mais ça c’est parce que je suis d’avis qu’il faut qu’en tant que société on apprenne à parler plus librement de la mort et de ce qui l’entoure et qu’on arrête de considérer ça comme un sujet tabou x) Le spectre de la fin du monde est relégué à l’arrière-plan comme à chaque épisode chaque fois qu’on fait des soirées ou qu’on fait des trucs kokins avec Mathieu, puis Erika demande à Zif de jouer de son instrument. Le pauvre, il doit se sentir bien seul au milieu de tous ces p’tits jeunes pleins d’énergie mdr On danse, on danse, et Adalric arrive. On apprend qu’il sera celui qui mariera Chrome et Karenn, et dans un sens… Je suis absolument pas surprise x) Je trouve que c’est le personnage idéal pour ce rôle. On a un petit coup de pinkwashing sur le concept de genre chez les sylphes, on danse à n’en plus finir, puis Erika veut se retrouver seule avec Mathieu.
La soirée de Karenn
Ouh là là bah dites donc, je suis allée voir à quoi elle ressemblait sur YouTube, j’en suis qu’au début et j’en ai déjà marre, les discussions qui s’allongent pour expliciter une réplique alors que y’a pas besoin et qu’on s’en fiche, là, je regrette pas d’avoir refusé d’être la témoin de Karenn. Le moment de gêne sur un mariage raté revient ici évidemment à Koori, mais je trouve ça cool qu’elle dissipe le malaise immédiatement. C’est chouette pour elle qu’elle puisse en parler aussi librement. Par contre Karenn qui se persuade qu’elle tuerait Chrome s’il commençait à se transformer en tyran sanguinaire, bon. Malheureusement si c’était aussi simple, ça se saurait. Vient ensuite la séquence où l’on parle de mariage tout court et où en sont les différentes invitées sur le sujet. On découvre enfin une nouvelle facette de Chù, outre sa passion du harcèlement de Mathieu et sa « franchise » qui consiste à dire tout ce qui lui passe par la tête même si c’est complètement con ou que ça n’a pas de sens : madame aime les artistes qui ont de l’humour. Hua et Ewe n’ont pas la tête au mariage, même si Ewe y a pensé. Quant à Caméria, elle nous explique le fonctionnement des sociétés hamadryades. Et on revient à ce que j’évoquais au début de cet avis : c’est bien de développer le lore et le background de vos persos dans cet épisode, mais c’est pas un peu tard, pour ça ? On en revient encore et toujours au même problème, mais on est à trois épisodes de la fin de la saison 2, c’est pas du tout l’heure de faire les scènes d’exposition ?? Je veux dire, si le mariage était arrivé bien plus tôt dans la saison, genre peu après qu’Erika s’est réveillée, ça aurait permis de montrer à quel point elle était à l’ouest sur ce qui s’est passé depuis la saison 1, on aurait pu présenter du lore des différentes espèces (alors ouais pas de moment gênant sur Koori qui explique pourquoi son mariage a raté mais p’t’être ça aurait juste introduit l’idée et elle aurait explicité en allant à Genkaku, et quelqu’un d’autre aurait pu parler des hamadryades jsp), c’est pas à la fin d’un livre qu’on explique le lore de l’univers, vous pensez pas ? En plus bonjour l’ambiance de faire ce genre de soirées maintenant, se contenter de dire de temps en temps « nous dansâmes en oubliant la fin du monde imminente » ou je sais pas quoi ça aide pas à se mettre dans le contexte, là j’ai juste une énième pyjama-party remplie d’insouciance hihi je bois avec mes copines/je danse avec mes copains et dans le 18 BAM le mariage va être interrompu par des méchants (c’est tellement cousu de fil blanc que c’est plus un fil c’est une corde), oh non c’est triste vite reprenons l’ambiance de fin du monde !
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On a pas l’temps pour les transitions faut que ce soit BRUTAL
Le seul rappel qu’on a de la situation c’est quand on fait les potions, le reste ça pourrait être un épisode random en début de saison quand on découvre le jeu ça serait pareil. Je dis pas qu’il faut que tout le monde soit triste tout le temps pour rappeler ce qui se passe, mais juste là j’suis pas en contexte de bagarre imminente, Erika glande rien à part un peu de potion, le reste du temps elle s’emmerde et c’est à peine si on voit les autres travailler à préparer le QG, une phrase par-ci par-là ça aiderait déjà à se mettre dans le bain, plutôt que OH OUI enterrement de vie de jeune fille/garçon OH NON mariage attaqué D: Koori qui demande l’autorisation à Hua pour utiliser ses pouvoirs c’est vrai que j’avais pas capté que normalement ce qu’elle fait en méditation avec Leiftan elle a techniquement pas le droit, enfin en fait si vu qu’il est pas gardien, mais en fait comme tout le monde le considère comme un « gardien honoraire » je sais pas mdr L’illusion de strip-tease est euh… Gênante au mieux. Après moi de base les strip-teases ça m’intéresse pas plus que ça donc ça joue peut-être mais je trouve que, comme beaucoup de choses dans cette histoire, on aurait pu s’en passer. Passons enfin à la dernière partie de l’épisode.
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Précision : je désigne cette partie comme la scène de sexe, mais j’ai conscience qu’on a à chaque fois le choix de ne pas la jouer. Cependant, on va pas se mentir, c’est un peu la « bonne » réponse quand même, parce que l’illustration est à la clé. Et je sais pas ce qui se passe quand on refuse, mais m’est avis que c’est pas là que je vais trouver les dialogues de romance et de communication qui manquent désespérément à notre histoire. Je parlerai juste d’abord des illustrations. Bon en premier lieu, le fait qu’on ne porte pas la robe de l’épisode dessus : déjà j’ai même pas compris si on l’a portée pendant la soirée ou si c’est que pour le mariage, mais ensuite le problème c’est que c’est la première fois de l’histoire du jeu qu’on obtient une tenue dans un épisode sans la porter dans les illustrations (on a eu un cas complexe avec l’épisode 17 de TO où mdr on voit juste les chevilles d’Erika mais bon techniquement on voit les chaussures de la tenue et le bas de la robe). Du coup on nous fait claquer 18 jours de salaire pour qu’on voie même pas Erika porter cette robe pourtant tellement attendue apparemment ? Je sais pas si on sera censée la porter au mariage à l’épisode 18 mais vu qu’il va être interrompu de façon sauvage je sais pas si on aura une illu avec, à moins que l’interruption et la panique qui s’en suit soit le sujet d’une illustration (parce que ce sera BRUTAL et CHOQUANT est-ce que vous avez VU ????), m’enfin n’empêche que la règle qu’on a toujours eue dans les otome Beemoov c’est : on obtient une tenue dans un épisode, elle sera mise en valeur dans une illustration, et ça me paraît quand même logique, donc pourquoi ce changement…
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C’est comme le reste, on saura pas.
Quant aux illus en elles-mêmes, toujours des problèmes d’anatomie et d’expression du visage. C’est pas une question de chercher la p’tite bête, mais genre l’épaule de Lance fait la taille de la tête d’Erika, elle a l’air d’avoir accepté les drogues de Purral dessus, chez Mathieu elle a un bas ventre de trois mètres (avec épilation intégrale comme d’hab hein on est modernes mais pas trop), etc. Ensuite, les scènes de sexe en elles-mêmes. J’ai vu celles de Nevra et de Mathieu donc c’est de celles-là que je parlerai plus en détail. Et en vrai celle de Mathieu c’est pas compliqué, c’est froid et robotique, j’ai vraiment eu l’impression que c’était forcé. Pas les personnages, hein, l’auteur, j’ai vraiment eu l’impression qu’il s’est forcé à écrire cette scène, c’est sans saveur, c’est plat, c’est encore « j’ai envie de toi » -> on se déshabille -> pratique vaguement indécente -> zizi dans foufoune -> « nous atteignîmes notre paroxysme » -> « j’aimerais que ce moment dure une éternité » -> fin de la scène. Et c’est tout le temps ce même schéma. Ce que j’entends par « pratique vaguement indécente » c’est la partie « ouh là là attention on fait un truc autre qu’une pénétration » et qui remplace à peu près ce qu’on pourrait qualifier de « préliminaires. » Chez Mathieu, il se frotte contre le popotin d’Erika, et chez Nevra c’est un cunnilingus. Dans la scène avec Mathieu ça va ça se voit quand on relit la scène deux fois comme moi parce qu’on arrivait pas à faire le lien avec l’illu mdr, autant chez Nevra faut y aller au décodeur de Champollion, tout ce qu’on a c’est un truc du style « il se mit à genoux devant moi et approcha sa bouche » ou quelque chose dans ce goût-là. Vous écrivez des scènes de sexe en pensant que c’est ce que nous voulons mais vous n’êtes pas capables de nommer les choses. Bien sûr que je demande pas un porno on est pas là pour ça, mais le coup du cunni c’était déjà un problème en saison 1, alors qu’un simple « les mouvements de sa langue entre mes cuisses firent monter des vagues de plaisir en moi » ou un truc du genre ça passe nickel, on comprend clairement qu’il y a un cunni sans que ce soit inutilement explicite. Et arrêtez de dire « paroxysme » à la place d’orgasme, j’ai juré ce mot n’a jamais été écrit dans l’histoire alors que ça fait pas peur, orgasme !
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Le mot kifépeur
En plus Erika est tout de même très passive dans ces scènes à chaque fois. Oui c’est souvent elle qui initie le rapport, mais après c’est rarement elle qui prend les devants, qui fait les pratiques « vaguement indécentes » (elle n’en fait pas à son partenaire, son partenaire en fait sur elle), qui change de position, etc. Ensuite, si je ne regrette pas l’abondance de platitudes pseudo-poétiques de la saison 1, là pour le coup c’est pas le romantisme qui vous étouffe. Non seulement Mathieu et Erika ont dû avoir quoi, 2 ou 3 moments romantiques à deux depuis l’épisode 9 outre les scènes de cul et ça doit faire en tout 10 minutes de jeu en étant généreuse, si en plus pendant lesdites scènes de cul y’a zéro complicité, juste de la pénétration et des regards de désir, changez de branding au bout d’un moment parce que la romance plus personne la voit. Puis quitte à avoir des scènes de fesses à la place de la romance, ok moi j’ai rien contre, mais autant qu’on ait envie de les lire, parce que les descriptions plates associées à la musique de film de charme des années 80 perso je suis pas émoustillée. Pourquoi ne pas ajouter du piment, qui pourrait même donner lieu à des discussions intéressantes ? On en parlait avec une amie qui imaginait une scène de pseudo-SM qui tourne mal avec Mathieu où Erika lui claquerait le popotin en disant « tu as été un vilain gardien » mdr, mais ça le fait culpabiliser par rapport au fait qu’il a littéralement été un vilain gardien, bam discussion plus intense sur ses regrets, ses remords ou on sait pas, illu où ils se font un câlin plutôt qu’une levrette, on aurait pas été émoustillé mais à défaut on aurait rigolé et chopé une illu plus romantique x) Parce que je pense que vous avez compris que cette énième illu de sexe c’est pas trop ce que vos joueuses attendaient de cet épisode.
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Un épisode qui n’apporte rien, ou alors trop tard. C’est pas maintenant qu’il faut développer le lore et les personnages. J’ai aucunement envie de parler d’un épisode de transition, parce que l’épisode 16 n’était pas palpitant non plus, ça fait maintenant trois épisodes qu’on fait une pause, et là on va avoir trois épisodes hyper intenses pour compenser. Surtout que quitte à faire un épisode calme avant la tempête, autant éviter de nous donner l’impression qu’on est juste dans un épisode d’exposition où on fait la fête avec les copains sans poser l’ambiance de danger pesant sur nos têtes, encore une fois il suffit pas de faire penser à Erika que « oh là là on en oubliait l’apocalypse planant sur nos têtes » de temps en temps. Pourtant le coup du décor qui change de jour à nuit et vice versa régulièrement pendant l’épisode sans qu’on s’en émeuve à chaque fois que ça arrive c’est pas mal, mais bon c’est là depuis quelques épisodes maintenant, donc c’est pas ça qui me fait sentir le danger. Même du coup le mal fenghuang et le mal des vampires, durant l’épisode c’est soulagé grâce aux potions, au moins temporairement, tout est joyeux tout va bien, zéro nuage à l’horizon, et BAM attaque du mariage au 18 parce qu’Eldarya est un jeu D4RK et M4TUR3, on le rappelle. (J'hésite franchement à considérer ça comme un spoiler parce que même sans les leaks, c’est un trope vieux comme le monde et même ici ça avait été utilisé avec la kermesse de Miiko lol) Décidez-vous sur ce que vous voulez faire d’Orgelz mais franchement ce personnage ne sert à rien à part permettre d’avoir quelqu’un de qui se moquer (j’espère que c’est pas un self-insert, cette fois). Je comprends pas pourquoi vous nous l’avez présenté comme le danger de Yaqut pour ensuite nous servir ça, vraiment. Si vous voulez pas écrire une histoire de romance, changez les pubs du jeu parce que plus ça va plus c’est de la pub mensongère, à ce niveau-là. Même durant les scènes d’intimité, ben y’en a pas, d’intimité. Y’a ni romance ni érotisme dans vos scènes de sexe, alors très honnêtement, qu’est-ce qu’elles font là ? J’ai l’impression qu’il y a du relâchement dans l’écriture, on commence à voir reparaître des erreurs de grammaire et il y a des passages chelou, genre la scène de sexe de Mathieu où on a le mot « regard » trois fois de suite dans trois phrases courtes, ça aurait pu être tourné autrement. Bref, à bientôt pour le retour des hostili– pour le mariage de Karenn et Chrome !
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Promis je ferai semblant d’être surprise pour vous faire plaisir
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Ce qui vous marque.
Le temps passe on vieillit puis on se remémore comme des flashbacks des stimulus auditifs ou visuels.
Réminiscence du passé. Madeleine de Proust. On entends 3 notes et la symphonie recommence.
Et il y a ce type anglais qui présentait Continentale sur la 3 pendant les vacances d'été avant de faire son coming-out et disparaître. Cetait la même époque je crois où On avait appris la mort de Cyril Collard dans Giga et il y avait les épisodes de la 4e Dimension ~ Twillight Zone donc en VO.
Bienvenue dans l'horreur et le fantastique avec cette histoire qui m'impressionne toujours autant 20 après l'avoir vue. De l'adolescence à l'age adulte, ce qui te marque, reste finalement. Bien ancré à l'intérieur de toi. Quand j'explique pourquoi j'ai appelé ma librairie Melodie en Sous-Sol et pourquoi je suis libraire des fois on dirait je parle à un mur. C'est une évidence pour moi. Cest ma vie et tout est imbriqué. Ce qui reste c'est pas l'argent, ce qui reste c'est ce que tu es. C'est pas un bazar mais une évidence.
Quand tu voudras te lancer vraiment demande toi juste pourquoi tu ne l'avais jamais fait jusqu'à maintenant. Moi ? Je suis dans la cour des grands depuis longtemps.
Pour revenir à l'épisode c'est l'histoire d'un employé de banque qui se cache dans le coffre pour pouvoir lire tranquille. Question de temps. La bombe de la fin du monde a éclaté et il reste le dernier à être libre de pouvoir lire tout ce qu'il veut sans etre dérangé par personne.
Sauf que et oui il casse sa paire de lunettes et ne voit plus rien...
Et toi tu t'en souviens encore ?
Moi oui.
#librairiemelodieensoussol #melodieensoussol #oiseaumortvintage #twilightzone #laquatriemedimension #continentales #giga
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Amour Sucré Alternate Life: Armin Episode 1 (SPOIL)
Bonjour à tous !
Je vous écris aujourd'hui, pour vous donner mon avis du premier épisode de l'Alternate Life d'Armin sur Amour Sucré.
Tout d'abord, ils montrent à quel point ils ne savent rien de ce que c'est que d'une vraie relation amoureuse.
Ce qui m'a le plus interpellé déjà, c'est le fait qu'elle souhaite jouer les gamines en jouant à cache cache, laissant en plan Armin qui essaye de seulement avoir un certain dialogue. Elle n'assume rien et se permet de lui faire sans cesse des reproches, alors qu'Armin n'est pas le seul fautif. TOUT LES DEUX, manquaient cruellement de communication et la Sucrette de confiance en elle. Elle préfère qu'un gars se permette de jouer les gars possessifs et jaloux parce que c'est soi-disant une preuve d'amour...
FAUX ! ARCHI FAUX !
Armin a bien raison, dans une relation il est important d'avoir des liens autre qu'avec son partenaire. Le monde ne tourne pas autour de cette personne uniquement. Surtout quand la relation était à distance.
Mais clairement il aurait pu avoir l'idée d'en parler à la Sucrette pour qu'ensemble ils trouvent des solutions au sujet du manque de moyens pour lui faire une surprise qui est bien au-dessus de ses moyens, plutôt que de la laisser dans la confusion, et le doute. Même si l'intention était bonne, ce n'est pas une raison pour mettre la relation en péril pour ça. Ça là dessus, je suis du côté de la Sucrette.
Après, Alex aurait dû laisser Armin lui dire la vérité par contre...Parce que ça aurait donné beaucoup plus dans leur histoire.
Mais ils auraient dû parler autre part que dans un PUTAIN DE LIEU PUBLIC !! Qui a envie d'entendre un couple se mettre sur la face leur quelques mois de relation ??! Même le vigil en pouvait plus et voulait trouver n'importe quelle excuse, pour les faire partir.
Le baiser à la fin m'a peut-être donné un peu de frisson. Pourtant, je n'ais pas trouvé ça crédible. Même si on a compris que le désir était là et qu'elle voulait lui sauter dessus en l'ayant vu depuis à peine 20 minutes...
Enfin bref, je suis un peu déçue de ce premier épisode. Les fans d'Armin méritent un meilleur début à leur histoire ! Nous verrons le deuxième épisode, ce qu'il en sera !
Dites-moi ce dont vous en avez pensé, de ce premier épisode et je vous dis à très vite ! See ya !
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Le(s) labo(s)
#1 [RACONTAGE]
"La covid", qu'est-ce que c'est moche. Prononcé comme écrit je n'y arrive pas. Même avis pour "le covid". C'est à cause de cette maladie partageant le même nom qu'une bière, que je me suis retrouvé à faire la tournée des labos, au lieu des bars. 
(Bon ok il était 11h du matin et dans tous les cas, je n'ai jamais fait la tournée des bars.) “Cas contact”, je pense que ça parle à tout le monde. J'ai vu une personne qui doutait de ses symptômes, on en a fait des blagues et manque de peau, elle s'est avérée être positive. Nouvelle négative pour moi. Le premier labo où je me suis rendu était étonnamment vide. Pas de file d'attente interminable et une atmosphère calme et détendue à l'intérieur. Bizarre, ce n'est pas ce qu'on m'avait décrit. Je m'approche pour prononcer le pitch que j'ai rédigé avec ma coach de la Sécu, et je comprends au soupir de la secrétaire que ça ne va pas le faire : «Uniquement sur rdv, vous pouvez en prendre un pour lundi.
-Mais c'est écrit sur votre site que c'est possible. -Roh ils l'ont toujours pas enlevé ?! C'est pénible {elle râle auprès de sa collègue tout en essayant de froncer les sourcils pour montrer qu'elle est contrariée, compliqué d'être expressive quand on a un masque}. On a déjà fait remonter l'info. Désolé monsieur, mais si vous voulez vous pouvez essayer à Richelieu Drouot ? Le labo ferme à 13h. -{Je regarde l'heure et estime la distance} Non ça va aller. Merci au revoir. » Je suis donc rentré chez moi en ayant gâché 30 minutes de ma vie pour voir Christelle de l'accueil se plaindre du service informatique. Heureusement que je fraude, payer 3,8€ pour ça aurait été excessif. Fort de ce premier échec, je décide de tenter un autre labo durant l'après-midi sur recommandation de ma sœur et après avoir vérifié sur le site du Ministère de la Santé. C'est supposé être la source d'info la plus crédible en ce moment et je fais confiance à ma sœur mais, l'expérience m'a prouvé qu'il valait mieux prévenir que guérir. 
J'ai essayé d'appeler et je suis tombé sur une hotline fantôme qui a raccroché dès que le jingle était fini. Sympa. Je prends une capture d'écran cette fois, en espérant quand-même que Mamadou le stagiaire de l'informatique, tient à jour le site.
C'est à pied que j'ai décidé d'y aller. 28 minutes de trajet selon l'appli. Sur le chemin je me suis arrêté prendre un sandwich tomates mozza et à ma grande surprise la vendeuse m'a offert "une douceur pour accompagner mon vendredi après-midi". La phrase était tellement préparée que ça m'a fait sourire. Peut-être les astres seront-ils favorables à l'accomplissement de ma quête.
{Étant immigré, j'ai eu la joie chaque année depuis mes 18 ans de faire la queue à la préfecture pour: déposer mes documents, redéposer d'autres documents, encore revenir car Jean fermait son guichet une heure avant la fin sans raison particulière, récupérer un deuxième document provisoire et, enfin recevoir mon titre de séjour. Ces longs allers-retours sont d'autant plus usants que si on ne veut pas passer sa journée à espérer que Jean ne fermera pas plus tôt son guichet, il faut être parmi les premiers. 
Mais pour être en tête de la file d'attente de la sous-préfecture d'Antony, il faut se lever de bon matin. La première fois, j'y suis allé à 7h du mat' et il y avait déjà 20 personnes devant moi. A quelle heure ouvre la préfecture ? 9h. J'ai donc appris au fil des années que si je voulais plier cette affaire en détente et rentrer chez moi tôt, il fallait au moins que j'y sois à 5h30. Mais bon, ça c'est une autre (longue) histoire.} Grâce à mes compétences confirmées en pliage de file d'attente, j'ai eu la bonne idée de me pointer 30 minutes avant l'ouverture, soit à 13h. Une seule personne devant semble attendre. J'ai le temps de checker les infos affichées sur la porte. Début septembre le Dr a annoncé que le labo ne prenait que les rdvs. Pourtant, leur site mis à jour récemment par Mamadou dit le contraire. Je décide quand-même de patienter en regardant un épisode de Gumball. 
L'homme qui était là avant moi m'apostrophe alors : « Vous êtes en train de les appeler là ? -Euh non pourquoi ? -Ah, vous connaissez les délais ? -Une semaine voir plus si vous n'avez ni ordonnance ni SMS de l'assurance maladie, sinon 48h. Regardez {je lui montre le saint-écrit produit par Mamadou} -Putain c'est trop long ! »
J'ai rentré mes lèvres, et haussé mes sourcils en même temps que mes épaules et mes mains: la tête qui veut dire que j'approuve et que j'en ai rien à foutre en même temps, sentiment assez ambivalent. Il soupire (sans masque) et retourne à son appel vidéo en s'éloignant du laboratoire.
Je prends place devant une barrière située juste en face de la porte d'entrée. Désormais je suis seul, je suis le premier. Mon k-way est jaune poussin, personne ne pourra dire qu'il ne m'a pas vu.
13h17: Une première dame avec un chapeau arrive, et se met à ma gauche sans poser de question. 
13h20: Un second homme à lunettes arrive livre à la main et se met à ma droite. Il fait un tour rapide de la porte d'entrée et des environs, me regarde, puis ouvre tranquillement son livre.
13h22: Un troisième homme avec un afro arrive au téléphone, il fait également un tour rapide des environs et se met à la droite du second. 
13h25: Un quatrième homme arrive en boitant et se met à la gauche de la seconde dame. A partir de ce moment là il arrive une cinquième, puis sixième, et septième… J'arrête de compter en me disant que mon k-way jaune me donne le totem d'immunité pour pouvoir entrer en premier. Toutes les personnes qui arrivent essaient de comprendre la logique de la file d'attente et se positionnent à gauche ou à droite. Je suis alors pris d'un malaise et me dis qu'il aurait peut-être fallu effectuer une file d'attente en bonne et due forme car c'est une situation propice au "j'étais là avant". À la sous-préfecture d'Antony j'ai vu des gens se battre pour moins que ça. Bah, après tout ce n'est pas mon problème aujourd'hui, je suis premier. Une dame aux cheveux rouges arrive alors et se positionne près de la porte. Tous les regards se tournent vers elle et je crois que nous lui avons bien transmis notre pensée "ça sert à rien de te mettre là, c'est pas à qui sera le plus proche". Je pense qu'elle a bien reçu le message car elle s'est éloignée de la porte, tout en restant sur le côté. 13h29: Je range mon portable et enlève mon casque. Ça faisait un moment déjà que je suis plus focalisé sur les arrivées que sur ma musique. L'homme à lunettes me voyant faire, il décide de fermer son livre.
13h30: J'ai l'impression d'être le général d'une armée dans Kingdom et que l'on attend mon feu vert pour commencer la bataille. C'est pas hier, c'est pas demain, c'est maintenant. Je m'avance donc vers la porte pour l'ouvrir… Sans succès. La pause déjeuner n'est pas encore finie. Je retourne à ma place en me disant qu'il ne me reste qu'à patienter.
13h32: Une dame à l'allure snob arrive comme les autres, mais vient se positionner près de la porte et essaye même de l'ouvrir. Insensible au regard assassin des (im)patients, très sûre dans ses mouvements, je me suis dit qu'elle devait travailler au labo. Ou alors elle est sacrément gonflée. 
13h37: Les volets se sont ouverts et une secrétaire médicale est sortie du cabinet pour annoncer "c'est ouvert". La dame-snob en profite pour se glisser dans le cabinet et ainsi échapper aux protestations en commençant à parler au docteur. Je m'avance alors pour limiter la casse et ne pas perdre ma place de premier. Derrière moi mon armée a formé les rangs et chacun avait l'air de connaître sa place, excepté la dame aux cheveux rouges. J'entre alors dans le cabinet et elle m'emboîte le pas. Là, c'est le drame.
Lunettes-man ouvre le bal : « Qu'est-ce que vous faites ? Vous voyez pas que y a une queue ? Allez derrière comme tout le monde ! Rousse-woman: J'ai juste une question ! Lunettes-man: Ouais ben moi aussi j'ai une réunion, et je fais la queue !
Pendant la cohue, l'homme qui boitait en a profité pour passer devant moi en montrant une carte.
Rousse-woman a alors continué : -Et eux alors ils étaient là avant ?! J'ai fait ma tête d'approbation qui veut aussi dire que je m'en fous comme de l'an 40 et lui ai répondu : -Elle c'est déjà trop tard, et lui il a une carte d'invalidité. Dr: Fiioouuou on peut tous se détendre et souffler ? Afro-man: Faites la queue comme tout le monde ! Lunettes-man : Y en a toujours qui respectent rien c'est pas possible ! Rousse-woman: J'ai juste une question, si ils répondaient au téléphone je serais pas là. Chapeau-woman: Oui oui c'est ça, moi aussi j'ai une question. Lunettes-man : Ouais moi aussi j'ai une réunion et pourtant je fais la queue ! » Malgré tout le bazar qui régnait, mon tour est enfin arrivé. Je vais voir le Dr en lui exposant ma problématique grâce au même pitch que j'ai utilisé le matin, et en m'appuyant cette fois sur une capture d'écran du saint-écrit de Mamadou. Il me regarde et me répond simplement : « Non on ne prend pas sans rdv, vous pouvez en prendre un maintenant et revenir mardi. -Mais c'est pourtant écrit sur votre site. -Non non on ne prend pas de rdv. » Je sais reconnaître une situation où il est possible de négocier, ce n'était clairement pas le cas. Je suis donc parti sans demander mon reste en laissant mes troupes désorganisées se fritter avec Rousse-woman. {Mamadou le stagiaire de l'informatique 2 - 0 Le raconteur du dimanche} Si ça n'en tenait qu'à moi j'aurais abandonné et je serais juste resté isolé pendant 14 jours en attendant que ça passe. Mais le fait est que j'aime les relations sociales et mon syndrome du FOMO a commencé à se réveiller à l'idée que j'allais passer le week-end seul, sans mes supers potes. J'ai donc persévéré et continué mes recherches. En croisant les publications de trois sources différentes et en prenant en compte leur date de publication, j'ai enfin réussi à trouver le Labo Promis parmi une dizaine de candidats. {Mamadou le stagiaire de l'informatique 2 - 1 Le raconteur du dimanche} J'ai donc réussi à passer un test sans rdv à Issy-les-Moulineaux dans un gymnase réaménagé, après 2 heures de recherches, 5 km parcourus à pied et un incident diplomatique. Comment était la file d'attente ? Je pourrais vous le raconter mais ça, c'est une autre histoire 🙃
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nuitarie · 5 years
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Crown of Thorns Pod’rama
Parlons, si vous le voulez bien, de Good Omens (De bons présages pour la traduction française).
(Il y a un TLDR à la fin, c’est un long article.)
Good Omens, c’est un roman un peu inclassable, dans lequel un ange, Aziraphale, et un démon, Crowley (Rampa), depuis si longtemps ennemis qu’ils en sont devenus amis, tentent d’empêcher l’apocalypse. Ce trésor d’humour et d’absurdité a été co-écrit par Terry Pratchett et Neil Gaiman et a été publié en 1995 en France. J’aurais bien du mal à dire quand je l’ai lu pour la première fois, mais ça devait être entre le collège et le lycée. Et j’ai adoré.
Sautons en mai-juin 2019. Amazon Prime diffuse Good Omens en une série de 6 épisodes, avec Neil Gaiman aux commandes, Michael Sheen dans le rôle d’Aziraphale et David Tennant dans celui de Crowley. Et la série est formidable. Je retrouve avec délectation tout ce qui m’avait plu dans le roman, et plus encore.
Depuis longtemps, lorsque j’apprécie vraiment un livre, un film ou un série, je prolonge le plaisir en allant lire des fanfictions. C’est difficile de dire au revoir à des personnages et des lieux avec lesquels on a passé un si bon moment, alors lire d’autres histoires les concernant permet d’alléger le deuil, de titiller l’imagination, de se faire plaisir tout simplement. J’ai donc fait exactement la même chose après avoir vu la série Good Omens, et je suis tombée sur une merveille. Cette merveille, écrite par irisbleufic c’est Crown of Thorns.
Dans le monde des fanfictions, c’est un monstre : publiée sur 14 ans, 275 000 mots, 75 chapitres, plus de 100 000 hits sur la plate-forme AO3. Et on comprend pourquoi. Le style est délicat et poétique, les personnages originels et originaux sont décrits avec orfèvrerie, les dialogues sont de toute beauté... Je l’ai dévorée.
Et voilà que cet automne, j’apprends (via le compte Tumblr de Neil Gaiman, rien que ça) qu’un groupe de fans s’apprête à produire une version audio de cette fanfiction et qu’ils cherchent des acteurs pour interpréter les personnages. Je ne suis pas très bonne actrice, mon accent anglais est certes bon mais géographiquement capricieux, mais j’avais tout de même envie de participer au projet. Alors j’ai proposé mes services de compositrice. Étant la première folle furieuse à se présenter de la sorte, j’ai été accueillie à bras ouverts et bombardée compositrice officielle de la podfic.
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Il s’agissait maintenant de se mettre au travail. Comment compose-t-on pour un podcast ? De toute évidence, la musique n’est pas prioritaire. Ce qui compte, c’est le texte. La musique, elle sert juste d’habillage, en bonus. La directrice du projet, Literarion, et l’autrice de la fanfiction, irisbleufic, ont été très claires : la musique ne pouvait pas être grandiloquente. Il fallait des instrumentations intimistes, mettant en lumière des instruments acoustiques. Respecter l’œuvre, c’était en comprendre l’essence : une comédie dramatique d’amour et d’amitié, la construction de familles que l’on choisit, la poésie mélancolique de l’autrice et tout ce qui fait la richesse de Crown of Thorns.  L’urgent à présent, c’était un thème qui servirait à ouvrir et clore les épisodes, quelque chose de court qui incarnerait l’esprit de l’histoire entière. J’ai retroussé mes manches et “The Limestone Cliffs” est né.
J’ai choisi le piano, le violoncelle et la nyckelharpa comme fondement, et j’avais à présent une base pour travailler et imaginer le reste des pistes. Certaines correspondraient à des épisodes précis à l’intérieur des chapitres, d’autres seraient plus des morceaux d’ambiance, d’autres seraient d’autres thèmes associés à des personnages. À ce jour (20/01/2020), 7 morceaux sont terminés, un 8e est sur mon établi. Je ne sais pas exactement combien il y en aura à la fin, mais peut-être une douzaine ou une quinzaine au maximum.
Crown of Thorns Pod’rama est un projet bénévole qui ne peut pas générer de revenus, j’ai donc déposé mes compositions à la SACEM et les ai basculées dans le catalogue sous une licence Creative Commons. Elles seront disponibles sur Soundcloud et Bandcamp, gratuitement.
La podfic (podcast d’une fanfiction) sera lue par une trentaine de personnes différentes et devrait durer environ 35 heures. Elle sera diffusée à partir du 26 janvier et devrait courir jusqu’en décembre. Je mettrai tous les liens pertinents dès que ceux-ci seront disponibles !
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TLDR ; Je compose la musique pour une podfic, une lecture audio d’une fanfiction intitulée Crown of Thorns, dans l’univers de Good Omens. Première diffusion le 26/01, la musique sera disponible gratuitement.
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havaforever · 4 years
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LE BUREAU DES LÉGENDES - (Série en 5 Saisons de 10 épisodes chacun)
La violence globalisée, un danger permanent, des trahisons, des coup tordus, des doubles ou triples jeux, des taupes, des manipulations à plusieurs ressorts, le cynisme au nom de la raison d’État et des romances contrariées : tels sont les principaux ingrédients de la série d’espionnage française. Jusque là rien de bien nouveau, sinon que c’est en mode “français”, complètement, et que c’est pour cette ambiance que je m’y suis mise. Les acteurs mal fringués, les décors un peu usés, la série n’est pas du tout pimpée à l’américaine, et les personnages ne sont dans l’ensemble pas totalement dans la caricature: ils évoluent, pour la plupart d’entre eux. 
Le Bureau des légendes (Canal Plus), est donc un succès avéré. Dans cette fiction, une «légende», c’est, pour un agent de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), une fausse biographie qui va au-delà de la simple couverture. C’est l’invention d’une autre vie, la plus détaillée et le plus crédible possible. Un viatique nécessaire pour permettre aux maîtres-espions d’agir sur une longue période en terrain étranger, souvent hostile, et d’identifier des cibles locales susceptibles d’être recrutées pour le compte des services français.
L’aspect psychologique et existentiel du principe de la double vie, la jouissance, la souffrance, la dépendance, les degrés de croyance en cette double vie, est parfaitement décortiquée, surtout à travers le personnage central de Malotru; mais à travers les autres également. C’est le point fort de la série, même si le fond du propos n’est pas forcément original. Cette discussion reste passionnante du fait que bien sûr elle renvoie à la légende, voire même aux différentes légendes que nous élaborons à partir de notre propre histoire, pour vivre ou pour survivre… 
Au fil des saisons on suit donc les pérégrinations de plusieurs agents «sous légende», les principaux étant le chevronné Guillaume Debailly, alias «Malotru» (Mathieu Kassovitz) et la néophyte Marina Loiseau, alias «Phénomène» (Sara Giraudeau). Pour l’amour d’une Syrienne, Nadia El-Mansour (Zineb Triki), détenue par le régime de M. Bachar Al-Assad, Malotru trahit les siens, se perd et aggrave le mensonge qui empoisonnait déjà sa vie d’infiltré. Quant à Phénomène, ses missions en Iran, puis en Azerbaïdjan, la conduisent à chaque fois au seuil du précipice et révèlent, derrière son apparente fragilité, des ressources physiques et intellectuelles inattendues.
Les intrigues qui s’entrecroisent, le suspense, mais aussi la normalité du quotidien professionnel de plusieurs protagonistes (rivalités, pressions de la hiérarchie, burn-out, idylles plus ou moins sereines entre collègues, discussions à la cantine) font partie des éléments qui donnent de la puissance à la série en lui conférant une certaine véracité, une implantation dans une réalité plausible. 
L’aspect pédagogique sur les enjeux géo-politiques majeurs de notre époque, est bien vu également, même si certains sujets comme le recrutement des djihadistes, ou la survie en pleine guerre, ont été un peu surexploités dans leur partie spectaculaire, voire “spectacle”, tout simplement. 
Par plusieurs procédés narratifs — réunions ou discussions autour de grandes cartes —, les enjeux de la guerre en Syrie sont explicités avec soin. Dans la première saison, on prend la mesure des forces en présence (régime de M. Al-Assad, opposition modérée incarnée par l’Armée syrienne libre, et enfin groupes djihadistes) et de l’implication de plusieurs forces étrangères, dont la Russie. Dans la troisième, c’est la bataille multiforme dans le nord du pays qui est décryptée. Qu’il s’agisse des Kurdes, alliés à certaines troupes sunnites contre les djihadistes de l’Organisation de l’État islamique (OEI), ou des Turcs, alliés à d’autres sunnites contre ces mêmes Kurdes pour les empêcher de créer une zone autonome comparable à celle qui existe déjà en Irak, c’est toute la complexité du drame syrien qui est mise en exergue avec le souci de ne jamais la simplifier à outrance.
L’ensemble est un peu simplifié, sans tomber dans le simplisme ou le manichéisme des séries américaines, qui n’hésitent pas à bâcler sur les motivations du «camp du mal» qui sont rarement évoquées et encore moins explicitées. On est bien en peine de prendre Le Bureau des légendes en défaut sur la rigueur du contenu géopolitique. La série ne cède même pas à la facilité en ayant recours à l’habituel résumé lapidaire de la situation au Proche-Orient, à savoir un affrontement de type religieux entre sunnites et chiites. L’Iran y est appréhendé en tant que puissance régionale incontournable et, comme l’objet de toutes les attentions.
Tous les services secrets du monde en prennent pour leur grade, soit du coté des intérêts qu’ils nourrissent ou de l’honnêteté et l’intelligence avec laquelle ils travaillent. Mais il est tout de même un service qui est ménagé. Absent de l’intrigue durant les deux premières saisons, le Mossad occupe une place de choix dans la troisième. En 1994, Les Patriotes, troisième film d’Éric Rochant, relatait l’itinéraire d’un jeune Français recruté par les services secrets israéliens. Vingt-trois ans plus tard, le réalisateur continue de présenter ces derniers sous un jour plutôt favorable. Mais l’ensemble incite même à se demander si Rochant et ses co-scénaristes n’ont pas décidé de redonner le moral aux téléspectateurs français en les convainquant que les services secrets de leur pays étaient finalement les meilleurs du monde. C’est la première critique que je ferai de cette jolie série. 
Ensuite, je dirais que certains passages sont complètement invraisemblables voir frustrants, dans la façon dont les plus charismatiques de nos héros se font piéger. On nous fait littéralement subir que Malotru-le-génie-qui-a-toujours-5-coups-d’avance, oublie la carte d’identité de sa fille dans son costume, boit du thé en présence d’ennemis dont il sait qu’ils lui veulent sa mort en toute naïveté, et laisse repartir sa bien-aimée seule au plein cœur de la nuit… Ces éléments, et d’autres nous ramènent paradoxalement à l’invraisemblance du scénario dont les “besoins” priment sur la qualité du suspense. 
D’autre part on peut globalement dire que si les deux premières saisons fonctionnent parfaitement tant sur le fond que dans leur forme, les trois dernières sont inégales dans leur rythme mais surtout dans le mode d’emprise que ce récit a sur nous. Les dernières saisons tendent à n’exploiter que l’aspect “appât” de la série. La tension qui fait tourner le scénario dans laquelle on reste pris persiste, mais sans conviction, sans palpitation. Sans véritable autre motif que d’en finir avec cette aventure qui continue de nous faire marcher parce qu’on s’est liés aux personnages et laissés “addictés” par l’engrenage. Les épisodes un peu répétitifs dans leurs mécanismes s’enchainent mais nous laissant en dehors de l’émotion du départ. On se transforme en spectateur qui a conscience de fixer son écran; l’ennui nous guette parce que l’on cesse progressivement d’être partie prenante pour devenir “juge de série”. Dans l’espoir de tromper la redondance ou d’être réellement surpris, on en arrive à se laisser tenter par le jeu prévisions qui recouvre de moins en moins de mystère.  
NOTE 15/20 - Deux premières saisons excellentes, qui fonctionnent à merveille tout en étant instructives, sensibles et profondes sur beaucoup d’aspect. Et puis une suite qui ressemble à toutes les suites. Une odeur d’usure, une musique imperceptible d’ennui et la sensation de convenu et d’inachevé plane jusqu’au générique de la fin. 
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detective-pulp · 4 years
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Review : Fire Power
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Scénariste : Robert Kirkman
Artistes : Chris Samnee, Matt Wilson, Rus Wooton
Éditeur : Image Comics/Skybound
La genèse
Robert Kirkman a voulu créer l’événement autour de sa nouvelle série Fire Power .
Pour cela, il a eu l’idée de faire converger la sortie du prélude de la série avec le Free Comic Book Day, début mai. Ainsi, vous auriez pu découvrir, l’introduction (à 9.99$) et son premier numéro gratuitement en avant première chez vos libraires spécialisés. Le nouvel ordre mondial (post pandémie) n’a eu cure de ces projets. Finalement, le prélude a été publié début juillet et les deux premiers épisodes de la série début août, au lieu de juin.
En France, la maison d’édition Delcourt devait collaborer avec Image Comics pour sortir le prélude simultanément. L’origin story de 160 pages n’arrivera dans nos contrées qu’en octobre 2020 au prix de 16.5€.
Résumé
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Owen Johnson, jeune sino-américain, entreprend une quête initiatique en Chine. Sur la trace de ses parents biologiques, ses pérégrinations le mènent à un mystérieux temple Shaolin. Les élèves y étudient l’art du Pouvoir de Feu, une discipline perdue permettant de maîtriser les boules de feu. Une prophétie raconte que le porteur d’un tel pouvoir est destiné à sauver le monde.
Owen Johnson sera-t-il la première personne en mille ans à maîtriser le Fire Power ?
Quinze ans après avoir quitté le temple, dans des conditions encore mystérieuses, Owen Johnson mène une vie de famille américaine paisible. Entouré par ses proches, il ne pouvait rêver meilleur avenir. Cependant, son passé refait surface. Une vieille connaissance tente de le convaincre de rejoindre la résistance. L’élu va-t-il rentrer dans les rangs pour combattre le clan de la Terre Brûlée ?
Mon avis
Oups...
Je me suis lancé dans la lecture de Fire Power sans avoir lu le prélude de l’histoire. Grave erreur… Bien que les deux premiers numéros soient une bonne lecture, ils perdaient en consistance sans un minimum de contexte. J’ai failli ne pas faire cette critique, j’avais l’impression de m’être fait rouler. Je voulais être certain de n’être pas passé à côté de quelque chose, alors je me suis aussi procuré le prélude. Et là, une épiphanie, les étoiles se sont alignées, le récit a pris tout son sens.
Karaté Kid +  Desperate Housewifes
Robert Kirkman est un scénariste connu pour s’approprier un genre et le façonner selon ses désirs. Prenez The Walking Dead par exemple, histoire post-apocalyptique aux premiers abords. L’auteur nous plonge dans les tréfonds de la nature humaine, faisant du zombie un prétexte.
Avec Fire Power, il s’attaque aux codes des arts martiaux. Durant le préambule, le héro est entraîné à la dur par un Maître (fan de Radiohead) intransigeant, à la Karaté Kid. Ses origines sont étrangement similaires à celle de Danny Rand aka Iron Fist ou de Dr Strange. L’apprenti surdoué, aux capacités extraordinaires, voué à une destiné incroyable, liée à des secrets familiaux embarrassants, ne prend plus. Ce constat soulève la suspicion d’un manque d’imagination de la part de Robert Kirkman. Cependant, le succès de la série réside ailleurs que dans le trope suranné de l’élu salvateur.  
C’est là que la magie Kirkman entre en jeu. Il instille un dosage parfait de mystère, de suspense et de coups de théâtre pour retenir l’attention du lecteur. On veut savoir ce qui est arrivé à ses parents, pourquoi il a quitté le temple, en savoir plus sur le clan de la Terre Brûlée et pourquoi leur chef ressemble tant à Shredder. Et soudain, ellipse de 15 ans, on atterrit au sein d’une famille moderne idéale. Owen Johnson vit désormais une vie bien rangée.
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Kirkman prend le lecteur à contre pied et le déstabilise pour lui faire comprendre qu’il n’a pas juste imité les codes des arts martiaux. Il s’en est emparé pour en faire une œuvre aux thématiques contemporaines. Le premier épisode sert de scène d’exposition à la nouvelle vie du protagoniste, autour d’un barbecue familial. Kirkman sait « créer un moment », pour développer discrètement les motivations de la galerie de personnages nourrissant la narration.
The Secret Weapon
Le talent de Chris Samnee est une raison du succès critique et commercial de la série. Sa patte reconnaissable entre mille, lui a valu de remporter les deux prix les plus prestigieux de l’industrie : en 2011, le Prix Harvey du talent le plus prometteur pour Thor: The Mighty Avenger et en 2013 le  Prix Eisner du meilleur dessinateur/encreur pour son travail sur Daredevil et Rocketeer: Cargo of Doom.
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Dans Fire Power, il dévoile son plein potentiel. Le récit est introduit par l’épopée d’Owen Johnson dans les montagnes himalayennes à la recherche du moindre indice sur son passé. Instantanément, le dessinateur tire la couette vers lui en exposant son savoir-faire, dans une séquence muette sublime. Chris Samnee est capable de retranscrire le faste d’un temple bouddhiste et de dépeindre le quotidien américain moyen avec le même enthousiasme. Dans un autre registre, Chris Samnee prouve sa maîtrise de l’art séquentiel en donnant vie à un combat long de 20 pages dans l’épisode #2. Une sorte de plan séquence digne du story board de John Whick 4 (fraîchement annoncé).
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Couleur menthe à l’eau
Matt Wilson, coloriste de renom dans le milieu du comics, forme le vrai duo de la série avec Chris Samnee. Sa palette de couleurs traverse tout le spectre visible. Ce côté aplat pastelle souligne dans le prélude l’aspect zen de la tradition bouddhiste avec des couleurs chaudes. Il donne toute sa profondeur à l’expression « fleur-bleue » lors de la courte romance entre Owen et Ling Zan. Et jongle entre les couleurs ternes dans un épisode totalement nocturne.
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Conclusion
Dans plusieurs interviews, Robert Kirkman explique avoir voulu donner une origine story en huit épisodes (une demie année de vie éditoriale) à un prix raisonnable. L’intérêt ? Faciliter l’attachement du lecteur à la série dans une courte période de temps. Les créateurs ont déjà une année de contenu (environ 2 tomes) supplémentaire, alors attendez-vous à en réentendre parler très bientôt!
Note : 8,5/10
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Celle qui ne se croyait pas faite pour ce monde
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Cela me ramène même encore plus loin, dans ma tendre enfance, lorsque ma mère me passait un gant d’eau froide sur le visage lorsque mes pleurs ne s’arrêtaient pas. J’avoue ne pas tout à fait parvenir à me rappeler si cela fonctionnait immédiatement. Un vague souvenir me dit qu’il y avait cet effet de choc qui effectivement me faisait plus ou moins “revenir à mes esprits”. Mais en réalité, cela calmait les symptômes, mais la cause n’était pas du tout traitée. Je n’en veux pas non plus à ma mère pour ça, elle faisait avec son éducation. Même si il aurait été préférable qu’elle se pose un peu plus de questions, pour éviter notamment de reproduire ce qu’elle avait déjà mal vécu de sa propre éducation, mais ma mère est encore cette petite fille blessée dont personne à date n’a réussi à expliquer la douleur. A cette même époque, je me souviens aussi de ma tante, la soeur de ma mère, très différente d’elle et bien plus affirmée, qui ne comprenait absolument pas ma détresse. Je ne me rappelle pas de ses mots, mais cela se rapprochait certainement de ceux de mon père. Avec autant d’adultes voulant pourtant mon bien dans l’absolu mais m’envoyant le message que ce que je ressentais n’était pas normal, n’était pas compris, était incompréhensible, comment penser qu’on a sa place dans ce monde. Alors, oui, je l’ai pensé, longtemps, souvent, et pas uniquement pensé en réalité, je l’ai dit, crié, en me sentant transpercée, aspirée par un vide absolu. “Je ne suis pas faite pour ce monde” est la terrible idée qui surgit encore mais désormais de manière tellement plus fugace dans les pires moments d’émotion destructrice. Elle est souvent accompagnée de sa encore plus impitoyable comparse, l’envie de fuir ce monde, et je vous laisse comprendre la bien sombre idée derrière ces mots. Qu’il est terrible de ressentir ça. Mais désormais, je SAIS que cela n’est pas la réalité. Qu’il s’agit d’une ombre que j’ai longtemps laissé prendre le dessus sur qui je suis vraiment, sans vraiment la laisser gagner heureusement. Mais cela n’est pas moi, juste ma peur. Ah, et pour la petite histoire, j’ai littéralement vu cette ombre, sortir de moi, sur la droite de ma tête, un jour de crise où j’avais réussi à prendre le dessus et que j’étais partie faire un footing dans la nature et que j’étais allée chercher une force en moi très loin car j’étais au bout de mes forces (que je croyais en tout cas) mais m’étais mis en tête que si je terminais la boucle de footing le problème ayant déclenché la crise allait trouver une issue positive. Il faut dire que ce problème me tenait très à coeur (mon histoire d’amour était en péril, et rien ne compte plus que l’amour pour moi), et que cela m’a donné plus de courage que jamais, que la symbolique de ce défi a fonctionné, et qu’elle a en plus eu la vertu de littéralement me montrer ma dark side. C’est depuis cet épisode que je l’appelle “mon ombre”, avant je ne savais pas qu’elle existait. Amusant d’ailleurs, j’ai vu passé ici la notion de “shadow” selon Jung et la sorcellerie. Comme quoi, je ne suis certainement pas la seule à avoir rencontré une ombre lors d’un état de conscience modifié. Elle n’est pas tout à fait partie ce jour là, elle s’est encore manifestée récemment malgré toute ma bonne volonté, mais désormais je sais la renvoyer dans ses filets, je ne lui fais plus confiance, je ne l’écoute plus, et ainsi elle perd tout son pouvoir et disparait peu à peu ! Désormais, je suis celle qui pensait (le passé est important) ne pas être faite pour ce monde. Je suis celle qui aime ce monde, aussi imparfait soit-il, celle qui sait que ce serait drôlement c** de rater toutes les merveilleuses expériences qu’il me réserve, et celle qui est prête à affronter les difficultés à traverser de la manière la plus constructive possible tout en acceptant de le faire avec mes moyens du moment. Je reste hypersensible mais je le gère mieux, tellement mieux qu’avant ! Et je continue d’y travailler, avec à la fois sérénité et joie de voir le chemin parcouru. Merci spécial à moi, parce que ouais, j’le fait l’boulot bord**, et aussi à mon cher et tendre qui bien que me rendant dingue de manière douloureuse parfois, est celui qui m’a aidée à trouver le plus de clés pour avancer sur ce chemin (bien plus que tous les psy qui m’ont suivie depuis presque 20 ans maintenant !) Aujourd’hui, je n’ai jamais été aussi alignée avec qui je suis et qui je veux être, et même si le travail n’est jamais vraiment fini, ça fait un bien de fou !!
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lamergelee · 4 years
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“La vie conne et fine de Gustave F.” [épisode 12]
[Lire les épisodes 1, 2, 3, 4, 4 bis, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11] Le jour 12, Gustave fut beaucoup sur l'ordinateur. Depuis le début de la nouvelle ère, Gustave se demandait, avec un peu plus de virulence chaque jour, après le déjeuner, ce qu’il aurait pu devenir, autrefois, quand il était temps encore. Il avait joué de malchance, concluait-il, catégorique. Mais il y revenait, malgré lui, d’heure conne en heure fine, à petits bonds furtifs. Que s’était-il donc passé ? Avait-il raté quelque chose ? Sa pensée dans le monde d’avant serpentait d’abord, multipliant les longs détours à travers de vagues paysages, allemands, italiens, où il se souvenait avoir marché, des années plus tôt, en Toscane, en Saxe, avec des amis dont il avait pour la plupart perdu la trace et presque entièrement le souvenir, à trente ans de là. Des beuveries jusqu’au petit matin dans des bars clandestins, des concerts, des théâtres, une aube d’été à Dresde, des trajets de trois heures en train jusqu’à Chemnitz où il donnait des cours de français, le dense ciel bleu qui baignait la ville dès cinq heures, un éblouissement. C’EST FLOU, QUAND MÊME. C'EST SUPER FLOU, GUSTAVE, C'EST COMME SI TU N'AVAIS PAS ÉTÉ LÀ. BLEU, MATIN, TERRE, DRESDE : TU N'AS RIEN DE PLUS PRÉCIS ? Gustave prenait la mouche. Il ne supportait pas quand il s’apostrophait ainsi et se manquait de respect. Alors il se relevait d’un bond, rejoignait la cuisine et son ordinateur ouvert sur la table. Il plongeait dans les sites d’informations, les fils, les réseaux, la toile, les liens. Le WWW. Il épluchait tout, en prévision de la période d’après la nouvelle ère, la Nouvelle Nouvelle Ère. Il recopiait. Il accumulait. Il rebondissait de fil Twitter en fil Twitter, s’exclamait, relayait, mettait des cœurs, haranguait, jetait des points d’exclamation, apostrophait avec rage. Il ouvrait des dizaines de pages web à la fois, sautait de l’une à l’autre, comparait, en français, italien, allemand, anglais. Il traduisait via les logiciels de traduction en ligne. Il vérifiait certains termes complexes. Il avalait tout, les yeux fixés sur l’écran, affamé, tremblant de rater quelque chose. Il avait échangé des insultes en ligne avec @Frédéric – « Consultant en prise de parole stratégique | Amoureux des mots » et avec @Louise – « Être humain du moins j’essaie | Je bloque les trolls direct. » Il cherchait une réponse cinglante à @Nicolas – « Si tu crois aux rumeurs t’es un fils de pute » qui avait fait une allusion fielleuse à son retweet de @Marie « J’espère que ça va péter | Je veux l’apocalypse maintenant. » Il supputait la possibilité d’un verre ou d’un repas un jour futur avec « @Rosanette – « Mon libraire mon univers ! | Passionnée par les Livres et la Nature | Mes tweets n’engagent que moi 😀 », mais ne se précipitait pas, se contentant de retweeter tous les deux jours un de ses posts. Il lui avait parlé des films de Lubitsch qu’il adorait. Il proposerait bientôt de lui envoyer via GrosFichiers Le ciel peut attendre, ce chef-d’œuvre de 1943. Elle comprendrait son humour, sa finesse, son goût. Il l’inviterait à boire un café en début d’après-midi, car il l’imaginait libre de son temps, comme lui, et vivant de minima sociaux. Un café en début d’après-midi n’engageait à rien, ne valait pas date comme un dîner ou un verre à 20 h. Il aurait laissé ses grosses lunettes Afflelou à la maison pour avoir l’air sportif. Ils évoqueraient leurs quatre mois confinés. Il la laisserait parler, ne lui couperait pas la parole, ne lui lirait pas ses poèmes de jeunesse, ne déclamerait pas les tirades de Radio-Plouc dont lui seul rirait. Après un troisième rendez-vous, il proposerait un dîner et elle accepterait. En attendant, Gustave dégueulait @LolaL « Chanteuse engagée | Folk et permaculture », 13 000 followers, qui annonçait la sortie d’un nouvel album. « Regardez-moi cette affreuse bonne femme ! » cria-t-il à l’adresse de ses enfants Charles et Léon, « elle a le toupet de faire de la retape pour vendre sa camelote. Ces artistes de merde n’ont aucune vergogne ! » « Chacun son flic, son curé, son artiste, tuez-les tous ! » rugit encore Gustave qui avait un peu fini la bouteille de rouge à midi. « On s’en fout tu sais, papa », répondaient les deux petits gars, déguisés ce matin en chefs de guerre, des décorations en papier doré collées avec du scotch sur leur T-shirt. Ils jouaient à rendre visite aux poilus du front, comme on l’avait vu faire au président la veille. Ils voulaient faire tous les deux le président. Ils avaient décidé qu’il y aurait deux présidents. « Alors, disait Charles, ça va mon brave ? Pas trop dur la vie sans masque ? » « Soldats ! Je suis content de vous, renchérissait Léon. Vous avez justifié tout ce que j’attendais de votre intrépidité ! Vous avez décoré vos aigles d’une immortelle gloire. Il vous suffira de dire "Je travaillais à l’hôpital public", pour que l’on réponde : Voilà un brave ». « Si vous survivez, vous jouerez à la Wii tant que vous voudrez ! » concluait Léon. Puis Gustave se souvint qu’il n’avait pas d’enfants. À intervalles réguliers, toutes les deux ou trois minutes, il fermait les nombreuses pages ouvertes sur Firefox et regardait ses pieds, puis le mur d’en face. Trois ou quatre heures passaient ainsi, à rouvrir et refermer les dizaines et dizaines de pages ouvertes sur le monde, avant qu’il ne finisse par éteindre l’ordinateur, qui le lâcherait bientôt de toute façon, espérait-il, pour revenir à sa vraie, sa position préférée, allongé dans le couloir, prêt à lancer de nouveaux filets plus fougueux vers sa vie d’avant. En y repensant, et il avait tout son temps pour y repenser, il se demandait s’il ne partait pas un peu trop tôt, un peu trop tard, dans ses histoires avec les gens. Il ne cultivait aucune relation suivie. Rodolphe, Jérôme, sa mère, son ex-femme, ce n’était pas grand-chose. Il avait sans doute trop vécu avec Napoléon, adolescent, dont il s’étonnait de retrouver dans sa mémoire des petits restes coagulés, aujourd’hui encore : le pont d’Arcole, l’auto-couronnement sur le tableau du sacre par David, les visages gris bleu sur des chevaux décharnés pendant la retraite de Russie. Sur l’immensité ténébreuse de l’Histoire, saillissaient encore çà et là, sans aucun rapport entre eux, Bayard mourant, l’Appel du 18 juin, l’assaut du RAID à Marignane, Chirac repoussant un soldat israélien à Jérusalem. Tout cela ensemble composait son histoire de France. Il avait été sensible, quoi qu’il en eût, à la prestation du président sous la tente militaire à Mulhouse. Elle lui avait rappelé certaines toiles d’Antoine-Jean Gros, les grands formats qu’il avait vus dans les livres d’histoire puis au Louvre : Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa, par exemple. Bien sûr, dans le cas de l’ancien inspecteur des finances, l’improvisation, le ridicule, une sorte de comique presque assumé se mêlaient à la posture, mais cela aussi n’était pas tout à fait absent des toiles de propagande impériales. Un corbeau s’était posé sur le toit d’ardoise de l’immeuble en face, et remuait son bec par à-coups. Le soleil de la fin d’après-midi faisait luire son plumage, avec des éclats bleu-violet que Gustave n’avait jamais remarqués. Il regarda le gros oiseau, son œil noir et lourd qui vibrait. Outre Napoléon, Gustave s’était construit un bric-à-brac de vies tapageuses, chanteurs, acteurs, artistes des deux sexes, où il puisait son répertoire d’attitudes possibles, de destins sublimes. Longtemps, il avait ignoré la vie de ses semblables, moins portés que lui à la dévotion, et qui évoluaient dans des univers dont il ignorait presque tout. Alors, plein de bonne volonté, il s’était juré de rattraper son retard. Il était allé voir les films, avait écouté les disques, lu les livres des autres, s’était énormément saoulé aussi, pour passer du temps avec eux, et il surmontait sa timidité et son ignorance. Sur son téléphone posé sur le parquet à côté de lui, un petit message de sa banque s’afficha. « Hop, hop, hop, on ne bouge plus, Axa reste avec vous pendant la vie confinée ». Le corbeau s’était avancé sur la gouttière. C’était peut-être une corneille. On apercevait des coyotes à San Francisco, pourquoi pas d’authentiques corbeaux sur les toits de sa ville ? Avec Jérôme et Rodolphe, il s’était découvert une passion commune pour la vie du dernier président élu. Ils partageaient leurs informations, et le père de Gustave les aidait. Tous les trois aimaient tout particulièrement l’histoire du chien élyséen. Brigitte, depuis le début du mandat de son mari, visitait tous les dimanches un centre SPA. Elle cherchait pour le couple présidentiel un animal aux traits distinctifs précis. Depuis six mois, elle repartait bredouille, lasse et résignée. Quand sa Peugeot 5008 de fonction repartait, elle fixait longtemps la route, sans un mot, les traits tirés. Elle regardait les platanes qui perçaient le ciel avec une immobilité d’estampe. Elle pensait à la déception d’Emmanuel quand il apprendrait son nouvel échec, et à sa main si belle qu’elle prendrait doucement dans la sienne. Un jour cependant, en visite dans le chenil de Hermeray, dans les Yvelines, le personnel lui avait présenté Marin, qui correspondait en tous points à leur désir, un croisement de labrador retriever et de griffon noir. Né le 7 avril 2016 à Tulle, ville longtemps gouvernée par le précédent président français, Marin était arrivé en août 2017 dans le refuge. Les récits divergeaient sur sa vie d’avant. On disait qu’il avait été recueilli par un berger, sur un plateau des Causses, et qu’il avait mis en fuite une meute de loups. Brigitte était transportée, elle tressaillait de joie. L’entente fut immédiate, la confiance et l’écoute mutuelles, entre l’ancienne professeure de français et l’animal. Avec le président aussi, fou de joie, tout alla bien. Ils eurent une petite dispute au sujet du prénom, mais elle se rangea à ses raisons : Némo était plus souverain. Dans une interview à Der Spiegel, l’ancien pensionnaire mélancolique d’Amiens expliqua avoir volontairement choisi un chien qui ne soit pas de race, mais issu de la SPA, afin de se démarquer des autres présidents et d'offrir un changement disruptif de destin à l'animal. (A suivre).
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norellenilia · 2 years
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Eldarya, A New Era - Episode 15
Originellement publié ici le 3 décembre 2022.
Cet épisode avait tellement peu d’intérêt que je sais même pas quoi mettre en phrase d’intro.
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Vous le savez si vous lisez mes avis, j’évite autant que possible les jugements trop tranchés, mais là vraiment c’est pas possible : j’ai beau chercher, je ne comprends pas l’intérêt de cet épisode. Alors je suis presque sûre que parmi les justifications on pourra trouver des trucs du genre « dilemme moral sur la Garde et ses méthodes » ou bien « le développement du background de Nevra » mais vous vous en doutez déjà, je ne suis pas convaincue. Pour bien des raisons. J’ai dépensé 2580 maanas et on m’en a extorqué 940. Let’s go dans le désert, c’pas comme si je m’étais pourtant réjouie d’avoir quitté la fournaise de l’été :’) CDC TO : Valkyky le Dragon de Feu CDC ANE : Personne, route de Mathieu
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Sans transition, nous arrivons dans le désert, et d’emblée Erika nous dit qu’il est très difficile d’estimer combien de temps s’est écoulé depuis le départ du QG à cause de l’horloge biologique d’Eldarya toute cassée. Moi ce que je remarque, c’est que ça permet surtout de pas avoir à se creuser la tête pour faire une chronologie ou un semblant de carte, parce que pourquoi on s’emmerderait à faire ça sur une histoire dans un monde inventé, je vous le demande. C’est un truc qui pose problème depuis le début de l’histoire, mais je crois que même quand on arrivera à la fin de l’épisode 20 je saurai toujours pas placer Balenvia et le Temple Fenghuang l’un par rapport à l’autre. Aussi pourquoi Erika a embarqué son familier pour la mission alors qu’il est encore plus inutile que Leiftan ?? Le truc il sait que japper et réclamer des friandises elle voulait en faire quoi, l’offrir en casse-croûte aux vampires ?? Erika repense à sa nuit torride avec Mathieu et au fait que tout le monde tire la gueule parce que Nevra et Karenn continuent de penser qu’il a rien à faire dans cette mission… Oui, en effet ?? Même en mettant de côté l’affaire Templiers il a pas spécialement besoin d’être là, il a pas un rôle déterminant, au contraire en tant qu’humain « pure souche » s’il y a bien quelqu’un qu’il fallait vraiment pas emmener c’est bien lui mdr, mais bon comme il est apparemment im-pen-sable de passer un épisode entier sans les 4 CDC au même endroit, bah voilà. Alors que désolée mais si on a pas Mathieu en CDC, 90 % de l’épisode 14 se passe sans le crush, donc bon quelle serait la différence si ni Mathieu ni Leiftan n’étaient là dans cet épisode, surtout alors qu’à la fin on rentre au QG ? Ensuite, c’est là qu’on commence à arriver en terrain miné. Lance essaie de rassurer Mathieu, qui lui répond qu’il fait une dissonance cognitive par rapport au fait qu’il n’a eu qu’une tape sur les doigts avec la Garde là où il aurait pris 30 ans de taule sur Terre, parce que sur Terre on envoie les gens en zonz pour rien, du coup limite une partie de lui aurait préféré être puni parce que ça fait plus sens même s’il préfère être libre évidemment, et si Erika comprend où il veut en venir, elle n’est pas d’accord parce que ça n’aurait aidé personne qu’il passe 30 ans en prison et c’est plus logique de le maintenir dans la Garde. PAR OÙ COMMENCER.
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Trop de choses à décortiquer en si peu de phrases
Alors pour commencer avec un truc simple : dire qu’on envoie les gens en prison pour rien, euuuuh c’est un peu oublier que c’est pas n’importe qui qu’on envoie en prison pour rien. Le petit dealer de banlieue qui se prend 10 ans vs le mec riche et connu qui agresse sexuellement ses fans mineures mais qu’on laisse traîner sur YouTube et les plateaux télé pendant des années hein, BON. Ensuite, oui hashtag la prison pour personne, je connais, je soutiens, je comprends le concept. Je suis pas du tout une spécialiste du militantisme anti-carcéral (et je mettrais ma main à couper que le scénariste non plus lol), mais je sais que le but de la prison, c’est censé être la réhabilitation. On en est loin, très loin, le système carcéral en France (et pas que) est d’une horreur sans nom, faut tout raser et recommencer, on est d’accord. Mais est-ce qu’on serait pas également d’accord pour dire qu’il y a une nette différence entre passer 30 piges en taule dans un système comme le nôtre et être viteuf sermonné et renvoyé en mission super importante dès le lendemain alors qu’on a caché des informations vitales à ses supérieurs et manqué de faire tuer tout le monde ???????? Vraiment c’est tout ou rien ici, l’histoire se prétend nuancée mais c’est toujours un extrême ou l’autre, les super gentils vs les super méchants, l’horrible prison à la française pendant 30 ans vs on va te surveiller un chouille mais reprends ta vie comme si de rien n’était, c’est pas parce que vous insérez des pseudo-discussions de morale pendant la moitié de l’épisode que ça en fait une histoire nuancée hein, c’est que des mots, parce que ce que vous nous servez au final c’est polarisé au possible et la nuance on s’assoit dessus. Donc oui le garder avec nous ça me semble TOTALEMENT illogique, si vous voulez être logiques, oui c’est la suspension, il aide au refuge ou j’en sais rien, mais il reste pas dans la garde, on le renvoie pas en mission comme ça direct, ça renvoie quoi comme message, ça ? « Oh bah faites les plus grosses conneries que vous voulez, si vous montrez ne serait-ce que le moindre signe de remord on vous pardonnera et on fera comme si rien ne s’était passé ! UwU » Et venez pas me dire que « bah s’il recommence c bon il sera puni è_é » Chrome il a fait TROIS GROSSES FAUTES et il est chef de l’Ombre… Vient ensuite le discours de Leiftan, qui parlotte sur le système moral des terres d’Eel différent de celui d’Erika et Mathieu, que ça n’aurait aucun sens d’enfermer Mathieu, ni même Leiftan, ils sont déjà surveillés, et de toute façon même si Leiftan voulait comploter contre la Garde avec qui il ferait ça, etc. J’ai beau chercher, je vois pas le rapport ??? Encore une fois c’est partir du principe que la prison = on t’enferme dans un trou et c’est marre, alors oui c’est l’image qu’on a dans les films et séries d’inspiration médiévale et c’est basiquement ce qu’on a chez nous, mais personne n’a dit qu’il fallait qu’ils soient enfermés dans une cage jusqu’à ce qu’ils aient compris que faire des trucs pas bien c’est pas bien, en plus ils ONT des systèmes de punition autres que l’incarcération, Purral a fait des TIG, y’a des mises à pied et des suspensions, c’est pas comme s’ils avaient le choix qu’entre les geôles de la Garde et « bah on le laisse dehors tu veux qu’on fasse quoi sinon ? » Et j’en sais rien y’a des milliards de raisons pour lesquelles Leiftan pourrait vouloir comploter contre la Garde, on sait toujours pas pourquoi il l’a fait en saison 1 alors c’est pas trop tard pour trouver des raisons, et des gens avec qui le faire y’en a une palanquée on va littéralement chez des vampires qui aiment pas la Garde et on a été chez Tenjin, de quoi il parle ??????????
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Ce que vous écrivez n’a pas de sens mais qu’est-ce que vous racontez, bon sang de bois ???
Après il parle de Lance, que Hua l’a libéré parce que désespérée, alors corrigez-moi si je me trompe, hein, mais il me semble que les emmerdes elles ont recommencé à peu près en même temps que quand le Cristal a recraché Erika et Leiftan, pas un an à peine après la fin de la saison 1 ??????? Et encore une foiiiiiiis, personne a parlé de laisser Lance croupir dans une cellule pendant 7 ans sans rien faire (et mdr ils avaient pas des bracelets/talismans/machin mes fesses anti-magie là ? J’sais plus), punaise y’a besoin de vous faire un dessin sur le panel de possibilités qui existent entre « l’enfermer dans une cage moisie pendant 7 ans » et « le ressortir au bout d’un an pour en faire le chef de la garde obsidienne alors qu’a priori on est pas encore en période de crise » ?????????? Surtout que le ressortir de son exil ou je sais pas quoi en début de saison 2 PARCE QUE ça commence à puer du fion, là ça aurait eu du sens, on l’aurait fait revenir parce que c’est un dragon, il aurait eu une raison et une occasion de se racheter, nous en tant que lecteurs on aurait vu une progression du personnage, ça nous aurait évité que tout le QG nous casse les pieds à coup de « tolérance et de pardon » sans nous laisser souffler, TOUT LE MONDE y aurait gagné. Quant à l’excuse de « chaque épée compte, » si vous voulez mais Mathieu il a rien de particulier, et le suspendre temporairement ça va rien changer, pour l’instant on est pas sur le point d’entrer en guerre, y’a une menace latente, certes, mais le laisser dans son coin en attendant qu’on en ait besoin et arrêter de l’envoyer dans toutes les missions giga-importantes c’est pas non plus 30 ans de prison, quoi ??? En plus de toute ça fait 15 épisodes qu’on nous saoule avec le fait qu’il est dans l’Absynthe au lieu de l’Obsidienne, on sait tous qu’il est pas censé faire partie des cogneurs en cas de baston >_> Pour ce qui est de « heureusement que ni toi ni Leiftan n’avez été traités en ennemis ça a permis de gagner la bagarre en fin de saison 1 » je… Erika elle a atterri près du Cristal, c’était un signe et ils auraient été particulièrement stupides de l’ignorer. Leiftan, ils ont bien été particulièrement stupides et naïfs de lui faire confiance aveuglément. Alors oui, il a eu un retournement de veste en scénarium et Sa Majesté la Grande et Belle et Généreuse Huang Hua la Superbe a détecté avec son radar à bonnes ondes qu’il avait soudainement changé d’avis alors que deux jours plus tôt il insultait tout le monde, on s’en souvient. Mais c’est pas parce que le pôle scénario a pris des décisions tellement bêtes qu’elles devraient servir d’exemples de trucs à pas faire dans les manuels pour apprendre à écrire des scénarios qu’il faut les justifier par des raisons tout aussi bêtes 15 épisodes plus tard ??? Ici on pourrait faire dire à Lance « oui la situation était désespérée mais ça restait irréfléchi d’un point de vue stratégique de faire revenir le gars qui a tenté de tuer tout le monde y’a 5 minutes sur la base du ressenti de Hua, » ou encore mieux quand vous avez écrit l’épisode 30 ça aurait pu être « écoute Leif on a pas le choix, t’as fait des trucs impardonnables mais on a besoin de ta force de frappe contre Lance, on t’a à l’œil on n’oublie pas, un seul faux pas et on te catapulte dans la stratosphère, » POINT. Et pas les dialogues sur « hanlanlan faut le pardonner regarde il a aidé à enterrer les corps sa veu dir kil se repent >w< » En plus il a servi à quoi exactement dans la bataille ?? A part pour le pseudo-échange ?? Erika limite elle se serait battue toute seule ça aurait suffi ?? Par contre Mathieu qui dit que techniquement il fait plus partie de la Garde, hein ????? Mais je croyais qu’il n’avait qu’une simple mise à l’épreuve, pas une suspension ?????????? De quoi vous parlez ???????????? DANS CE CAS QU’EST-CE QU’IL FOUT LA ALORS ?????????????????????????? Ça fait même pas 10 minutes d’épisode, il me reste une heure à commenter, je vais tourner chèvre, heureusement la leçon de morale numéro 1 est finie.
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Erika veut en apprendre plus sur Yaqut et interroge Nevra. L’une des premières choses que nous apprenons sur le lieu est qu’il s’agit en fait d’un réseau de grottes.
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Désolée j’ai des flashbacks des grottes de Balenvia
Bon apparemment j’ai menti, la leçon de morale est pas finie, cette fois on parle de l’intérêt de la punition. Ici Nevra nous explique que, comme lui et Karenn sont des gosses de riches, dès qu’ils faisaient une bêtise, Papa payait pour qu’ils ne soient pas punis, du coup ben… Ils recommençaient. Et devinez quoi, Nevra a longtemps été un abruti imbu de lui-même et adepte du harcèlement des jeunes femmes, et Karenn continue d’être une gosse pourrie gâtée qui supporte pas qu’on lui reproche son comportement déplacé de grosse fouineuse. J’suis d’accord avec le raisonnement de Nevra sur le fait qu’une punition envoie aussi un message. Mais j’suis d’accord aussi sur la visée éducative, et faudrait pas l’oublier. Et je parle pas de châtiment corporel comme une fessée ou des coups de fouet, dans les deux cas c’est de la violence physique et là, oui, pour le coup, ça ne sert à rien, ça n’apprend rien à part la peur (la team « j’ai eu des fessées j’en suis pas mort-e c’est bon mdr » je vous écoute pas), encore une fois y’a des nuances entre frapper un enfant qui a fait une bêtise et ne rien faire ??? Donc la justification débile pour Hua de « je veux accueillir toute personne prête à se battre pour la Garde malgré ses erreurs passées » pour moi ça tient pas debout. On parlait de réhabilitation tout à l’heure, la Garde c’est déjà la structure de réhabilitation. Accueillir d’anciens criminels pour qu’ils servent à défendre Westeros Eel je veux bien, mais on fait quoi si des gardiens commettent des fautes ? Je le répète mais le message que ça leur envoie, et que ça envoie au reste du monde, c’est « bof, il a tué des collègues et a comploté contre nous ? Pas grave, il a dit désolé donc on pardonne et on fait rien, au pire il sera désolé la prochaine fois aussi ¯\_(ツ)_/¯ » Et pour moi l’exemple le plus flagrant c’est Chrome au final, ils ont eu du bol qu’il soit pas fondamentalement méchant, parce qu’il aurait pu se dire « bof, tant pis si je continue de commettre des erreurs, ils me passeront tout si j’ai l’air désolé hihi » et faire les pires trucs pour Leiftan et Lance. Quant au radar de Hua, qui sait s’il est faillible ou non ? Est-ce que ça lit dans les pensées ou ça sonde ton cœur ou jsp quoi pour voir si t’es cro méchant ou si t’as du bon en toi ? Parce que du coup rien ne dit que c’est 100 % fiable, en fait. Retirer toute idée de punition constructive, SURTOUT dans une structure de réhabilitation, et UNIQUEMENT basé sur un détecteur de mensonges personnel auquel tout le monde a décidé de se fier sans se poser de questions, c’est au mieux d’une bêtise sans nom, au pire de l’inconscience. Et en termes d’écriture, que ça serve une fois ou deux pourquoi pas, mais quand ça devient un ressort scénaristique pour s’extirper d’une situation inconfortable, c’est de la paresse. Nous avons ensuite enfin une scène avec un peu d’intérêt entre Mathieu et Erika qui ont une discussion à cœur ouvert, et j’ai enfin l’impression qu’il se passe quelque chose entre eux, à 5 épisodes de la fin de la saison, il serait peut-être temps. Après de longues descriptions découpées en tout petits morceaux indigestes, nous voici enfin arrivé-e-s à la cité de Yaqut.
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Nous sommes accueilli-e-s par la môman de Nevra qui commence par nous annoncer que le pôpa de Nevra mange à présent les pissenlits par la racine. C’est la pagaille depuis que les humains ont décidé qu’ils ne voulaient plus servir de repas aux vampires, qui maintenant perdent la tête à cause de la soif. Alors que tout le monde sait qu’à la créa de perso ils avaient qu’à mettre des points dans « Troupeau » pour avoir des humains à disposition et donc une réserve sans fin de sang, il suffit de boire modérément sur les humains pour pas les tuer et prendre soin d’eux pour qu’ils durent :’) J’ai pas trop de trucs à dire sur les passages qui suivent mais je reviens juste sur le moment où Nevra et Karenn se disputent sur la réaction à avoir face à leur mère ; Chrome leur dit de se disputer plus tard au cas où ils mourraient maintenant, et Karenn s’énerve en mode « oui euh c’est gentil mais ton conseil n’était pas sollicité et donc pas bienvenu » alors s’tu veux bichette hein mais en vrai pour le coup il a raison mdr, ils auraient eu tout le temps d’en parler après, et surtout en privé. Môman nous raconte à quel point Yaqut est dans le caca tout en pleurnichant qu’elle veut pas renoncer aux traditions de tuer des humains pour les manger. Je veux bien entendre qu’en temps de crise les traditions ça sert de repère mais madame faut savoir faire des compromis dans la vie. Surtout quand de base vos traditions sont mal branlées. On commence aussi à parler d’Orgelz, le chef de clan. Il semble être l’antagoniste de cet arc. Au vu de ce qui est dit, et comme c’est un vampire et qu’ici on part plus sur le mythe du vampire séduisant que sur Nosferatu, je suppose que nous allons avoir à faire à un homme charismatique et intelligent, malgré le fait qu’il soit réactionnaire et bloqué dans un fantasme illusoire l’empêchant de quémander l’aide nécessaire pour sortir Yaqut de son pétrin. J’ai hâte ! Enfin un méchant digne de ce nom !
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Ça va changer des méchants précédents !
On parle un peu du portail et des humains qui l’ont ouvert il y a un siècle, et Môman nous dit qu’elle sait pas trop comment fonctionnent les portails. J’ai envie de dire, rien d’étonnant, personne ici ne sait vraiment comment ils fonctionnent, pas même les gens qui les ont imaginés vu que ça change d’un épisode à l’autre. Là déjà à plusieurs reprises on parle du portail qui s’ouvre, se referme, se rouvre etc, du coup est-ce que les ingrédients super rares/pas si super rares dragon pas dragon on sait plus, ils sont nécessaires pour activer un portail et après il s’ouvre et se referme un peu comme on veut, ou bien ils sont nécessaires pour ouvrir un portail et on retombe sur les grands paradoxes des transports de bouffe etc tmtc ? Et apparemment les vampires non plus ne consignent pas leur histoire ; c’est pratique, si aucun perso ne s’intéresse à l’histoire de son monde, comme le dit Erika, pas besoin de se creuser la tête pour l’écrire ! On a juste à dire « jsp on a pas d’archive lol » Imaginez si y’avait pas eu d’archives d’il y a 3000 ans à Minas Tirith, Gandalf il aurait jamais su que l’anneau de Bilbon c’était l’Anneau Unique è_é On a ensuite un résumé de l’histoire du pacte entre les vampires et l’Ordre, puis on nous explique que personne n’a soupçonné que l’Ordre était un peu louche, parce qu’ils étaient trop obnubilés par le sang humain, après Maora fait preuve d’une condescendance sans limite et Nevra décide de résoudre ses mommy issues quand elle se met à insulter Erika et Mathieu, en lui mettant le nez dans son caca, pour parler poliment. Ce qui restera, de mon point de vue, le point d’orgue de cet épisode. C’est dire. Enfin, nous obtenons une entrevue avec Orgelz, le chef actuel du clan.
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En arrivant dans la salle du trône, nous sommes accueillis froidement par le bonhomme, dont l’aura et la palette de couleurs me rappellent vaguement quelqu’un…
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♫ AH QUEL CHAMPION CE GASTOOON ♫
Je dois vous avouer que le nom « Orgelz » me fait inévitablement penser au mot « orgelet » et j’ai considéré l’idée de le surnommer ainsi, mais je pense que vous serez d’accord avec moi pour dire que « Gaston » ça rend quand même mieux. M’enfin de toute façon, on a eu notre dose de méchants Disney avec Naytili ou même Tenjin, aucun risque que la comparaison avec le méchant de La Belle et la Bête soit prémonitoire, haha ! Notre ami n’est donc pas super jouasse à l’idée d’avoir la Garde chez lui. Et très rapidement, il aborde des points intéressants, à savoir que de son point de vue, la Garde d’Eel ne veut rien d’autre que s’imposer partout où elle le peut à Eldarya, sous des airs moralisateurs, tels des colons prétendant apporter la connaissance aux peuples dits « barbares » qui n’ont pas la même culture qu’eux. Si bien sûr ici il est surtout question d’empêcher le peuple de Yaqut de crever de faim suite au fait que leurs victimes ont décidé de se rebeller, dans le principe, le but est de semer le doute dans la tête du lecteur. Malheureusement, Orgelz tombe très vite dans la paranoïa pure et simple. Ça passe encore, après tout il est sur les nerfs à cause des réserves de sang qui s’amenuisent, il en est pas encore à nous faire une Tenjin à juste vociférer dans tous les sen– « T’FACON T’ES JUSTE LA POUR VOLER MES HOMMES ARRÊTE DE ME MENACER JE VAIS T’EXÉCUTER AU LEVER DU SOLEIL SALE TRAÎTRE ET BIM » … Nan vraiment c’est mort je l’appellerai Gaston, dorénavant. Sans déconner, c’est littéralement un Tenjin 2.0, le mec s’exprime en criant, en menaçant, il se croit imbattable et il est parano au possible. Je dirais même que c’est pire que Tenjin, parce que vous lui donnez des expressions du visage complètement décalées, comme celle avec le nez retroussé et les crocs sortis, ou celle de stupeur où il a vraiment l’air de sortir d’un dessin animé, tous les autres personnages ne le prennent pas une seconde au sérieux et s’adressent à lui de manière ostensiblement moqueuse, j’crois que vous avez même pas essayé d’en faire un personnage un tant soit peu effrayant. Le monologue de Mathieu sur les armes me fait plus peur que les élucubrations de Gaston. Par conséquent son discours sur la Garde retombe comme un soufflé, on va en reparler après mais du coup là y’a même pas de dilemme, tout est fait pour qu’on soutienne la Garde à 100 % et qu’on se dise que l’autre là il est complètement fou et teubé et que si les vampires restent avec lui ils sont condamnés. Il suffit de brandir la carte « on a un dragon, » un coup de lumière d’Erika et la garde d’élite de Gaston s’effondre, mais comme il est fou, même super fou, bah il déclare qu’il va aller lui-même sur Terre, vu qu’Eldarya n’est plus accueillante pour les vampires ! Wouloulouh qu’il est fou, regardez comme il est FOU, est-ce que quelqu’un a eu envie de le prendre au sérieux ? Nan parce qu’il est COMPLÈTEMENT TARÉ !!! Du coup pour essayer de le dissuader, tout le monde y va de ses descriptions horrifiques de la Terre pour qui viendrait d’un monde comme Eldarya, aux antipodes du monde actuel. Après tout, dit Erika, l’image qu’ils se font de la planète bleue date d’un temps où imaginer une cathédrale était de la science-fiction, donc bon. Mais au bout d’un moment, s’il veut rien entendre, parce qu’il est fou au cas où vous auriez pas remarqué, on va pas s’éter– … A-Attendez une minute, quoi ? « Un temps où imaginer une cathédrale était de la science-fiction » ??
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Arrêtez tout, c’est l’heure de réviser nos leçons !
Rappelez-vous : à l’épisode 14 de The Origins, le cours d’histoire nous apprend que le Grand Exil a eu lieu 100 ans après la mort de Jeanne Au-Secours l’Arcadienne. Jeanne, elle est morte en 1431. Donc le Grand Exil, c’était au milieu du 16ème siècle, on est d’accord ? Alors déjà, pourquoi l’autre cruche elle dit que leur image de la Terre c’était il y a 1000 ans si le Grand Exil c’était y’a 500 ans seulement ??? Et ensuite, les cathédrales c’était pas de la SF même en 1431 ??? Rien que la cathédrale de Notre-Dame de Paris la construction a commencé au 12ème siècle ??? Et même y’a 1000 ans les cathédrales existaient déjà, juste c’était pas forcément des monuments qui ressemblaient Notre-Dame de Paris ??? Bon, Nevra expose son marché aux vampires, et comme ils ont un choix cornélien à faire entre une mort quasi-certaine et l’aide assurée de la Garde, Gaston finit par céder, surtout quand il voit que ses loyaux sujets sont un peu frileux à l’idée d’une escapade sur Terre.
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Alors que nous entamons le voyage de retour en compagnie de vampires en état de manque de notre substance vitale, Nevra souhaite parler avec nous de ce qu’a dit Gaston à propos de la Garde. Lui-même se dit que finalement, Gaston a-t-il si tort que ça lorsqu’il prétend que la Garde n’agit que pour elle-même et en conquérante ? Après tout, ils sont effectivement repartis avec la majorité des vampires de Yaqut, qui vont devoir ensuite suivre les règles et les coutumes de la Garde, tout comme Gaston l’avait prédit… Nevra doute, il ne sait plus comment se positionner sur la question, et demande conseil à Erika, qu’il considère comme étant plus extérieure que lui à la situation. Franchement c’est ça qu’on veut, une ambiguïté morale, des doutes, une réflexion, une remise en question !!! Je suis contente qu’on ait ça, après le fiasco d’Ashkore, enfin on va descendre la Garde de son piédestal, enfin on va arrêter de considérer Hua comme un parangon de vertu, enfin… « NAN MAIS AU FINAL LA GARDE EST COOL LA GARDE EST BELLE LA GARDE VEUT JUSTE QUE LES FAËRIES VIVENT EN PAIX PARTOUT A ELDARYA LA GARDE EST GÉNÉREUSE ET DÉSINTÉRESSÉE ET HUA C’EST LA MEILLEURE HUA PRÉSIDENTE !!! » Sérieux on dirait un clip de propagande de l’armée russe, tous les arguments de Nevra sont « démontés » par des poncifs à la noix sur le fait que t’façon les valeurs de la Garde sont trop cool, que les chefs sont de toute façon désintéressés donc autant continuer à les écouter parce qu’ils ne veulent que notre bien à tous,  et le dialogue est coupé par la scène suivante mais m’est avis qu’Erika allait dire quelque chose du genre « peu importe si t’apprends des sales bails sur la Garde toi tu sais ce qu’elle vaut donc les écoute pas. » En gros, peu importe ce qu’il se passe, la Garde a raison, sa Grande et Superbe cheffe a raison, toute critique est infondée, toute ambiguïté morale est à proscrire, pas de ça chez nous, c’est les Gentils contre les Méchants, un point c’est tout. Vient ensuite l’attaque des familiers, qui marque la fin de l’épisode.
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Bon sang de bois, je comprends pourquoi j’avais tant repoussé l’écriture de cet avis. Il ne se passe quasiment rien, la moitié de l’épisode est consacrée à des leçons de morale qui se résument à « la Garde a de bonnes valeurs et toute critique à son égard est infondée car la Garde c’est les Gentils de l’histoire et toute erreur doit non seulement être pardonnée mais aussi oubliée comme si elle n’avait jamais été commise, » et l’autre moitié à converser avec un pseudo-méchant tellement pathétique que ça tient de la parodie d’une parodie. Alors oui ça a mis Nevra en avant, j’admire ce personnage dans son rôle de chef, mais alors qu’il aurait pu être le vecteur d’une remise en question de la Garde et de Hua qui sont constamment considérées comme intouchables, ses doutes légitimes n’ont servi qu’à remettre une couche sur l’adoration quasi-obligatoire de l’institution. Toute ambiguïté est écartée, toute réflexion sur les erreurs passées et présentes de la Garde est repoussée, il est apparemment impossible d’émettre le moindre doute sur la perfection de la Garde. Alors qu’il serait pourtant tout à fait envisageable d’avoir une Garde noble et belle et généreuse, tout en ayant conscience de ses défauts, de ses failles et de ses erreurs, de les prendre en compte pour l’améliorer ; et là, la seule erreur reconnue c’est qu’ils ont pas prévenu Erika du retour de Lance, et encore, aucune réflexion sur ce qui aurait pu être fait à la place, et entre nous c’est franchement pas la pire erreur à mentionner… Bref, un épisode affreusement creux qui parle beaucoup pour ne rien dire, à part pour s’auto-congratuler. A l’heure où j’écris, l’épisode 16 est sorti il y a quelques jours à peine, mais je ne l’ai pas encore joué. J’espère qu’au moins, il nous apportera un peu plus que des personnages vides et des injonctions à l’adoration de la Garde.
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J’ai besoin de repos, maintenant.
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Ce qui vous marque. Le temps passe on vieillit puis on se remémore comme des flashbacks des stimulus auditifs ou visuels. Réminiscence du passé. Madeleine de Proust. On entends 3 notes et la symphonie recommence. Et il y a ce type anglais qui présentait Continentale sur la 3 pendant les vacances d'été avant de faire son coming-out et disparaître. Cetait la même époque je crois où On avait appris la mort de Cyril Collard dans Giga et il y avait les épisodes de la 4e Dimension ~ Twillight Zone donc en VO. Bienvenue dans l'horreur et le fantastique avec cette histoire qui m'impressionne toujours autant 20 après l'avoir vue. De l'adolescence à l'age adulte, ce qui te marque, reste finalement. Bien ancré à l'intérieur de toi. Quand j'explique pourquoi j'ai appelé ma librairie Melodie en Sous-Sol et pourquoi je suis libraire des fois on dirait je parle à un mur. C'est une évidence pour moi. Cest ma vie et tout est imbriqué. Ce qui reste c'est pas l'argent, ce qui reste c'est ce que tu es. C'est pas un bazar mais une évidence. Quand tu voudras te lancer vraiment demande toi juste pourquoi tu ne l'avais jamais fait jusqu'à maintenant. Moi ? Je suis dans la cour des grands depuis longtemps. Pour revenir à l'épisode c'est l'histoire d'un employé de banque qui se cache dans le coffre pour pouvoir lire tranquille. Question de temps. La bombe de la fin du monde a éclaté et il reste le dernier à être libre de pouvoir lire tout ce qu'il veut sans etre dérangé par personne. Sauf que et oui il casse sa paire de lunettes et ne voit plus rien... Et toi tu t'en souviens encore ? Moi oui. https://www.instagram.com/p/CozrlLNsWhs/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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TRADUCTION FRANÇAISE (de moi)
VOLSKRANT.NL 31/01/20
par Mennon Pot
https://www.volkskrant.nl/cultuur-media/conchita-wurst-sorry-dat-ik-zo-n-wandelend-clich
(Conchita) Wurst: "Je suis désolé, je suis un cliché ambulant".
Par-dessus tout, nous connaissons Conchita Wurst en tant que chanteuse barbue «féminine» qui a remporté l'ESC en 2014. Mais nous avons évolué et sommes un peu plus avisés. C'est juste Wurst maintenant, mais la barbe est toujours là.
En sautillant, Thomas Neuwirth (31 ans) entre dans la salle de conférence de l'hôtel à Groningen où il séjourne: des bottes de combat noires, un pantalon en cuir noir, un t-shirt noir moulant, la barbe noire et les cheveux noirs de jais courts et parfaitement coupés.
Il se présente comme Tom. Il n'est pas difficile de reconnaître la drag queen barbue Conchita en lui. (Kopenhagen, 2014, vous vous souvenez?) Mais la robe et la perruque sont rangées pour un certain temps. Conchita a une sorte de congé sabbatique, pour ainsi dire.
Neuwirth est en tournée en tant qu'homme. Nom de scène: Wurst. Hier soir, il a joué à Groningen; le prochain concert aura lieu le 7 février au Melkweg d'Amsterdam. Son nouvel album «Truth over Magnitude» porte également le nom de l'artiste Wurst.
Soyons clairs: lorsque le sujet est Conchita Wurst, le mot «transgenre» revient parfois. À tort. Neuwirth est un homme (`` mais incroyablement gay, bien sûr '') qui a désormais le choix: être en tournée en drag queen (Conchita) ou en homme (Wurst).
«Beaucoup de plaisir, d’être un personnage de scène masculin», dit-il. Conchita reviendra quelque part ailleurs.
La Hollande a apprécié «Rise like a Phoenix» de Conchita avec le score le plus élevé, il y a presque 6 ans.
Neuwirth n'a pas oublié: douze points de la Hollande pour la diva barbue d'Autriche.
Puis des années mouvementées ont suivi. 'Après l’Eurovision, je pensais que je devais en profiter maintenant, bâtir ma renommée et encaisser les revenus. Je me suis donc entouré de toutes sortes d'experts, managers, stylistes, maquilleurs, tout le cirque. Après 3 ans, j'étais épuisé. Je ne pouvais plus le faire. Je disais à mon public tous les soirs, soyez vous-même, croyez en vous. Mais en cours de route, je me suis oublié.´
Il s'est débarrassé du cirque des experts et fait maintenant une tournée détendue, avec un petit entourage. Il se sent bien à nouveau, bien qu'en 2018 il ait dû annoncer qu'il était infecté par le virus VIH. Son manager demande poliment, presque humblement, de ne pas en parler.
Tom ne semble pas très péocccupé par ce sujet. Il y a rarement eu une star qui commence une interview aussi joyeusement. «Une superbe séance photo et après cela, je parle de choses que je trouve belles et amusantes.
Super, je l’attendais déjà avec impatience quand je suis sorti du lit.´
‘curriculum vitae'
1988 - Né sous le nom de Thomas Neuwirth à Gmunden, Autriche
2007 - Candidat à l’émission de talents Starmania, et dans le boysband Jetzt anders!
2011 - Débuts en tant que personnage féminin Conchita Wurst, le premier single `I´ll be there´
2012 - Deuxième place à la sélection autrichienne pour l’Eurovision
2014 - Gagnant de l'Eurovision avec «Rise like a Phoenix»
2015 - Premier album «Conchita», co-présentateur de l’Eurovision
2018 - Deuxième album «From Vienna With Love»
2019 - Début en tant que personnage de scène masculin «Wurst», troisième album «Truth Over Magnitude»
2020 - Wurst «Truth Over Magnitude» Sony Music
Wurst se produira au Melkweg d'Amsterdam le 7 février
BANDE SONORE
Musique du film Titanic ... 1997
«Mon premier CD. J'avais 9 ans quand je l'ai acheté. "My Heart Will Go On" a changé ma vie ". Pour ainsi dire, Céline Dion m'a donné la permission d'être complètement dramatique et d'en faire trop. Quand je suis sorti du placard, j'entendait cette chanson dans ma tête.
C'était aussi une libération pour moi en tant que chanteur. Ma maman chantait toujours avec une voix claire et aiguë de fausset. Je pensais que c'était ainsi qu’in devait chanter. Dion m'a appris, vous pouvez crier aussi fort que vous le pouvez, avec tout le pouvoir que vous avez en vous. Lorsque vous chantez si fort, vous ne pouvez pas faire semblant. Le son que vous poussez hors de votre corps est le son de votre corps, unique et par définition authentique. Céline Dion m'a appris que chanter est quelque chose de vraiment physique.´
SERIE
The Crown ..Netflix ..., 2016 à 2019
«Pour moi, il devient difficile de regarder un film jusqu’à à la fin. Je suppose que c'est à cause de toutes les séries sur Netflix et HBO. Mon préféré est «The Crown». «L'introduction seule est si belle, cet or liquide qui forme une couronne, tellement artistique. A une époque, je la regardais deux fois. Ça explique le fait que je ne peux pas choisir entre les deux femmes qui jouent Elizabeth et les deux hommes qui jouent le prince Philip. Tous les acteurs sont super. Les costumes, les histoires, les palais, c'est tellement délicieux. L'histoire m'intrigue également, après chaque épisode, j'ai vérifié sur Wikipedia si c'était vraiment ce qui s'était passé.
FÊTES
«À Noël, je reviens toujours à Vienne. J'adore les lumières, les paillettes et les décorations, ma Mariah Carey intérieure l'attend chaque année avec impatience. Noël 2019 a été très spécial car cela faisait longtemps que toute la famille ne s'était pas réunie chez ma grand-mère.´
J'aimerais que ce soit comme ça chaque année ... Quelques jours ensemble dans une même maison. Parler, apprendre à vraiment connaître ma famille. Peut-être que maintenant vous pensez, des jours entiers avec des oncles et des tantes, quelle horreur! Il est facile de dire que je n'ai pas vraiment beaucoup de points communs avec ces personnes. Mais si, vraiment. Ils ont tous une histoire et des similitudes avec vos histoires. Interrogez-les sur votre vie et parlez-leur de vous. »
C’est ce que Noël est pour moi. Pour moi, la naissance de Jésus n'a pas grand-chose à voir avec cela.´
ÎLE
J'ai un accord avec mes meilleurs amis pour partir en vacances au moins une fois tous les deux ans. Nous sommes allés à Mykonos plusieurs fois, l'île particulièrement gay. Je suis désolé, je ressemble à un cliché ambulant.´
Le soleil, la mer, les plages, les petites rues, si agréables. Nous louons une maison avec piscine et pendant une semaine ou deux nous vivons dans notre propre petit paradis, en étant en fait un peu éméché tout le temps. Faisant les courses et la cuisisne.’
`Ce qui est également très important, à Mykomos, le vent souffle toujours dans le bon sens. J'adore regarder les femmes, car leurs robes et leurs cheveux flottent si joliement.´
ICÔNE DE STYLE
Victoria Beckham
J'étais et je suis toujours un grand fan des Spice Girls et j'admire particulièrement Victoria Beckham, car elle vit sa vie comme elle le souhaite. Elle apparaît tous les jours dans les tabloïds, mais a survécu à une crise dans sa relation et est restée heureuse avec l'amour de sa vie et de sa famille. Je pense que c'est vraiment fort.´
En ce qui concerne son style, elle peut aller de très chic à très trash, j'aime ça. Un jour, elle porte une robe de créateur, le lendemain, elle et David Beckham marchent dans des tenues de jogging identiques. Elle s'en fiche complètement. Je pense que c'est inspirant.´
«Je pense qu'elle est tout à fait authentique, faisant fureur à travers le glamour. Bien que je ne l'ai jamais rencontrée, je suis sûr que je pourrais m'amuser avec elle. J'aimerais boire de la tequila avec elle pendant un après-midi environ.´
ÂGE
30
«Je pensais qu’avoir 30 ans était vraiment spécial, j'ai perdu mon comportement tout-fou, je suis devenu plus calme. D'une manière ou d'une autre, je pense beaucoup à certaines choses que ma mère a dites: dans la vingtaine, j'ai ignoré ces leçons, mais maintenant j'ai 30 ans, je me suis soudain rendu compte qu'elle avait raison, par exemple à quel point la famille et les amis sont importants.
J'ai 31 ans maintenant, j'ai la paix intérieure et ma vie en ordre, mais je me sens encore jeune. Je suis convaincu que c'est la meilleure période de ma vie ». Mon conseil à tout le monde ... ayez 30 ans’
ALBUM
Recomposed’par Max Richter / The Four Seasons ..2012
Je ne joue pas d'instruments et jusqu'à il n'y a pas si longtemps, je ne connaissais pas grand-chose à la musique. J'ai vraiment trouvé ça dommage parfois. Heureusement, mon meilleur ami Martin étudie à l'École des arts musicaux ... !! Il étudie intensément l'histoire de la musique et me parle de beaucoup de grands compositeurs. J'apprends beaucoup de cela. »« Je n'ai jamais compris la musique classique et je n'en savais rien, mais grâce aux séances d'écoute avec Martin, je suis tombé amoureux de Vivaldi ..
L'artiste pop des artistes classiques.
«Max Richter a interprété les Quatre saisons de Vivaldi et l'a composé de façon moderne. C'est une pièce moderne et post-minimaliste, complètement différente de l'original, mais vous la reconnaissez toujours. Bravo, pour le moment c'est mon album préféré.´
LIVRE
Friedrich Schiller. « Ueber die esthetische Erziehung des Menschen » ..A propos de l'éducation esthétique des gens..´
«Un bon ami m'a conseillé de lire l’ensemble des lettres philosophiques de Friedrich Schiller .. Lettres, 1794-1795)
C'est un travail difficile à faire. À cause de l'allemand ancien, j'ai dû lire des phrases 5 fois. Vous devez toujours vous battre à travers une épaisse couche de sexisme du XVIIIe siècle.
«Mais plus loin, vous trouverez quelque chose de beau. Schiller écrit beaucoup sur la recherche de votre beauté intérieure et de votre propre vérité. Osez être vous-même. Embrassez vos côtés les plus sombres. Ils sont également importants.´
«En même temps, il prêche la perspective de soi. Ne vous prenez pas trop au sérieux, vous n'êtes pas le centre de l'univers. Ça a beaucoup de sens pour moi. C'est parce que je pense que je suis le centre de l'univers, haha.
`Cependant ça reste très sage de sa part d'envoyer un message de 1795 à une drag-queen du 21e siècle qui se prend pour Mariah Carey.´
CLUB
Le Circus à Vienne
«L'Arena est un immense complexe à Vienne, un bâtiment pour des concerts avec une méga discothèque. Deux fois par an, ils organisent le Circus, ma soirée club gay préférée. J'y vais toujours avec mon groupe d'amis les plus proches, mais c'est en fait un peu une règle que nous nous perdions et disparaissions dans la foule.´
«Je me promène toute la nuit - Chaque salle, chaque étage a son propre thème musical et sa propre décoration. J'adore les types de gens que je rencontre là-bas, leurs vêtements, leurs fétichismes, tout.´
… .Arena Vienna, Baumgasse 80, Vienna
VILLE
Amsterdam
«J'habite à Vienne, j'adore Vienne et j'y reviendrai toujours, mais la ville la plus formidable où je suis allé est Amsterdam - depuis, j'ai voyagé partout dans le monde, donc je sais de quoi je parle.
"De toutes les villes que j'ai visitées, Amsterdam est la seule où je voudrais vivre un certain temps. C'est donc ce que je vais faire, cet été, pour quelques mois pour commencer.´
«Je constate qu'Amsterdam possède également les magasins phares de toutes les chaînes de magasins connues. Et beaucoup de touristes, comme chaque ville spéciale. Mais je vois toutes ces petites bijouteries où ils vendent leurs bijoux faits maison. Petites boulangeries. Rues agréables. Et beaucoup d'eau. J'aime l'eau. J'adore les villes avec beaucoup d'eau.´
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philippinesvsusa · 6 years
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Premier jour se classe
Aujourd'hui, 20 août, je me suis réveillée à 6h15 et j'ai baguarré intérieurement avec moi même jusqu'à 6h22. Et oui, que voulez-vous, sept minutes de sommeil supplémentaire ça ce mérite. Ma nuit a été horrible (oui, je suis dans l'exagération). Je me suis endormie tard et n'ai cessé de me réveiller. En plus, toute la soirée j'ai revu en boucle les images d'un film d'horreur que nous avions regardé entre amies. Brrr 😱👻 👻👻
Après ce réveil, nous sommes partis et pour une fois j'étais à l'heure! Chers parents, vous serez peut-être en mesure de remercier les USA pour m'avoir appris la ponctualité! ⏱ En arrivant, j'ai reçu un casier mais je suis incapable de comprendre le fonctionnement du cadenas et je n'ai pas pu récupérer mes affaires aujourd'hui parce qu'il n'y avait plus personne dans les vestiaires. Je n'ai pas beaucoup courru aujourd'hui car mes papiers n'étaient pas en ordre. Du coup, j'ai fait des tours de piste avec une autre fille dans le cas. Moi qui n'avait plus couru depuis deux mois, ça à fait mal et ce n'étaient que deux miles (3,2km). Normalement, c'est 5 miles.
Cross country était donc ma première période mais puisqu'on arrive à 7heures, à 8 heures j'avais fini et j'ai du attendre jusque 9h25 pour aller en psychology. J'aimerais bien avoir un cours en première période mais ce n'est pas possible puisque la douche compte comme le cours de cross country. Du coup, j'ai regardé toutes les filles se maquiller pendant des heures. Ce qui m'a étonné, vu que tout le monde m'avait dit que les américains prêtaient peu d'importance à l'apparence. Pendant ce temps j'ai mangé un donuts. Très sain. Au fait, les déjeuners sont gratuits le matin.
Psychologie était un cours intéressant bien que j'ai repondu faux aux trois quart des questions. La classe était disposée de telle sorte que les élèves étaient en vis à vis.Nous avons fait un jeu que certains profs utilisaient dans mon ancienne école avec les téléphones. J'avais l'impression que la Belgique brillait de mille feux rien que par cette égalité technologique. Chouette. J'ai mangé à 11h et bien que l'envie de me cacher dans les toilettes m'a tentée, je suis rentrée SEULE dans la cafétéria et j'ai trouvé quelqu' un de mon cours de psychologie.
En espagnol nous n'étions que 10 et c'était très long car comme dans les cours qui allaient suivre, la prof n'a fait que lire les règles et les attentes. Seigneur. Et puis, petit épisode flippant de la journée, il y a un espagnol qui vient d'Espagne et qui est ici pour immigrer. Si j'ai bien compris. Du coup, vu que je viens d'Europe, il croit qu'on est meilleurs potes et voulait me suivre toute la journée. Mais je ne comprenais rien de ce qu'il disait et les règles sont claires pas trop de contacts avec les étudiants échanges. Donc même si il ne l'est pas...
Après ça, j'avais histoire des Etats-Unis et ne me demandez pas comment je me suis retrouvée en classe d'art où la prof m'a dit que je m'était trompée. Du coup j'ai couru les miles que j'avais manqué ce matin pour être au cours et là je suis tombée sur un gentil monsieur qui m'avait déjà aidée ce matin. En me revoyant toute perdue, il est venu vers moi et m'a amenée au proc1ahin cours dont il était l'assistant. Chose différente ici, certains profs ont des assistants pour les aider à aider les élèves. Le prof d'histoire est très chouette mais il ne s'aide d'aucun support. Pour comprendre c'est pas facile et à la fin j'ai décroché. De toute façon, ce n'avait pas encore réellement commencé.
Ensuite j'ai eu animation. Je ne sais pas si je vais garder ce cours car tout est sur ordinateur et ça semble long ( dites-moi ce que vous en pensez dans les commentaires).
Ensuite, j'ai eu Anglais et la prof est sympa en plus c'est convivial. Un fait intéressant est la manière dont s'adressent les élèves aux professeurs: "Oui, maman/ ser/ coach". Nous avons du remplir des formulaire dont je doute que les réponses intéressent vraiment les professeurs mais bon. J'ai oublié de rendre le mien. Évidemment parmi les quelques fournitures dont nous avons besoin, je n'ai pas les bonnes. Il me manque donc des cahier et un fluo bleu parce que il faut " toutes les couleurs sans exception". Oulalala. Et j'ai appris à mon grand plaisir que nous allions lire " La ferme des animaux" que j'ai déjà lu en français l'année passée. Merci Monsieur C. Un de mes camarades de classe a dit aimer mon t-shirt,. Je crois que s'il avait été à sa taille, il me l'aurait piqué. 😂
Pour l'instant, j'ai rencontré quelques personnes. Surtout en cross country où la majorité sont des mexicaines. Demain je lunch avec l'une d'entre elle et pour les amis, seul l'avenir nous le dira. J'aimerais bien participer à la pièce de théâtre Marry Poppins mais les répétitions sont presque tous les jours donc...
Ensuite la journée c'est terminée et avec joie je suis rentrée avec ma famille d'aceuil le sac plein de documents à signer. Les enfants m'avaient manqué et la famille au complet en fait. Ils m'ont fait de nombreux calins et en vidant mon lunch packet, j'ai trouvé un mot de ma maman d'acceuil tout mignon. Si seulement je l'avais eu à midi.
Gros bisous
Emilie
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nelielombrelune · 6 years
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Avis sur le spoiler
Voici l’avis que j’ai posté sur le forum officiel :
                                                     °~ Aloa ~° En tant que Leif'addict j'attendais avec impatience ce spin-off. 
Pourtant mon avis va être en demi-teinte...
Déjà concernant le prix : bien que je trouve relativement scandaleux le fait de vouloir faire payer un ftp, je trouve le prix de cet épisode plutôt correct par rapport à celui de Chrome. Outre le fait que je déteste Chrome, je n'aurais pas payé ce prix-là pour un spin-off. Cette fois-ci j'avais de POs de côté donc je me suis décidée à payer, pour Leiftan. De plus il était possible, en étant assidu aux baluchons, de réunir la somme nécessaire sans être obligé de passer par la banque, je tolère donc.
La bonne surprise a été que le SO se passait de son point de vue ce qui offrait une vision inédite de l'histoire et promettait d'en apprendre plus sur ce perso bien mystérieux. Je sais que cela avait été suggéré par la communauté et je vous remercie d'en avoir tenu compte.
Sauf que...Je n'ai pas vraiment aimé le Leiftan que vous nous avez montré.
Je l'ai trouvé trop obsessionnel, trop mièvre, trop jaloux, trop culcul, TROP quoi.
J'attendais vraiment de voir son côté sombre, de comprendre la révélation de l'épisode 17 (j'égorge sans sourciller quelqu'un qui passe par là, je dévoile ma vraie forme)...
Bien-sûr je sais que rien d'essentiel pour l'intrigue principale ne doit être révélé dans un spin-off mais j'aurais aimé explorer cette partie de sa psychologie, ce qui m'aurait éviter une légère nausée devant toute cette mièvrerie.
J'ai aimé les réflexions de Leiftan sur Eweleïn et Kero, le fait qu'il apprécie les personnes au "cœur pur" prouve que malgré son appellation de "daemon", il n'est pas qu'un méchant basique. Il accomplit un plan précis, cherche à assouvir une vengeance sur ceux qu'il considère comme des traîtres, pas à prendre le pouvoir ni à tuer tout le monde.
J'ai bien aimé aussi qu'il n'aime pas Miiko, parce que je ne l'aime pas non plus (raisonnement digne de la primaire, je sais).
Soyons clairs : je suis ravie que Leiftan soit fou amoureux de ma gardienne. Je suis ravie de clore le bec de toutes ses détractrices qui disaient qu'il nous manipulait, ravie de voir que la théorie des Leif-addict sur les âmes-sœurs semblent être en bonne voie mais... il y a beaucoup de points qui m'ont chiffonnée :
- J'ai vraiment l'impression que l'histoire est écrite au fur et à mesure et que vous tentez dans ce spin-off de modifier un peu les premiers épisodes pour y intégrer Leiftan alors qu'on ne l'a quasiment pas vu en les jouant. (Oui ok il était dans l'ombre j'ai compris mais ça me donne vraiment l'impression d'avoir été ajouté à posteriori). Idem l'histoire du sort "connu de son seul peuple" qui tente d'expliquer pourquoi l'Oracle a disparu du paysage pendant une dizaine d'épisodes.
- Comme dans l'épisode 20, Leiftan dit qu'il nous attend depuis des années. Sauf qu'il ne semble pas savoir qui est la gardienne, ni sa race, ni d'où elle vient, ni comment elle est arrivée ici, ni son lien avec l'Oracle... Bon alors en fait que sait-il ? Et comment sait-il qu'il attend quelqu'un dont il ne semble rien savoir ? Cette histoire me laisse bien perplexe. J'attends l'explication à base d'une fumeuse prophétie mais bon...
- J'ai été surprise par l'insolence d'Ashkore. Pas de manière générale hein, j'adore son humour sarcastique et son ton ironique, mais avec Leiftan je m'attendais à un rapport hiérarchique plus marqué. Honnêtement je n'ai pas trop aimé sa désinvolture ni le fait que Leiftan le laisse agir à sa guise (se vautrer sur son lit) et désobéir à ses ordres (attaquer de jour alors qu'il avait l'ordre de le faire de nuit). Dans l'épisode 20, lorsque Leiftan et Ashkore se battent (lorsqu'Ashkore menace la gardienne), Leiftan a clairement l'ascendant sur lui et montre clairement sa supériorité. C'était ce Leiftan-là que j'attendais de voir.
- Je suis ravie que Leiftan soit un personnage complexe. Je suis ravie de voir un peu son côté manipulateur même si on n'en comprend pas toujours le but (pourquoi envoyer Ashkore voler le bateau et mettre la vie de la gardienne en péril ?) (D'ailleurs j'ai un peu de mal avec l'explication de sa présence, il semble compliqué de se cacher dans un espace clos de 5m² mais bon, passons). J'aurais bien aimé creuser son alliance avec Yvoni, je le répète j'aurais aimé le voir en "cerveau de la Vilain Squad" et pas en gentil diplomate qui ménage Ash, cet imbécile de Chrome et qui offre un toutou à la gardienne pour qu'elle se sente mieux. Globalement j'ai trouvé qu'il y avait un problème de dosage, un manque d'équilibre dans ce spin-off. Trop de "tu étais si belle" "tu es tellement magnifique" "je ne m'attendais pas à autant de beauté" et plus de conspiration, de psychologique et de badasserie. Ce qui m'amène au point suivant.
- Celles qui comme moi ont Leiftan en CDC savent qu'il est possessif et jaloux. Habituellement cela ne me dérange pas, un peu de drama ça marche toujours, mais là j'ai trouvé ça too much. Jaloux de notre chef de garde, de Chrome dont il pense qu'on l'a choisi pour aller ramasser les cendres d'Yvoni, de Valkyon qui nous surveille à l'infirmerie, de Huang Hua à cause de notre amitié... Même s'il est fou amoureux ce n'est pas logique, cela ne colle pas. Je comprends certaines joueuses qui assimilent ça à une relation toxique d'un manipulateur qui veut contrôler toutes les relations ou isoler complètement sa partenaire. Pour moi c'est juste que c'est mal dosé, mais j'ai trouvé ça abusif et ça m'a un peu agacée.
- Comme le spin-off débute après l'épisode 20 j'aurais aimé aller plus loin dans l'histoire ! Comme beaucoup de joueuses j'aurais voulu avoir son pdv sur la potion d'oubli, connaître son rôle dans cette trahison, son avis... Et ses motivations à défendre la garde par la suite et à encourager la gardienne à pardonner.
Mais le pire de ce spin-off pour moi c'est...La gardienne. Elle est tellement laide, pitié ! Je sais bien qu'il n'est pas possible d'intégrer notre propre avatar dans le jeu mais là ça gâche complètement l'expérience du jeu, aucune immersion possible... Ne serait-il pas envisageable de revoir son sprite ? Je sais que Chino affectionne les cheveux raides et ces coupes longues à étages (cf la Sucrette de CL) avec ces insupportables mèches qui reviennent sur les joues mais là ce n'est vraiment plus possible. Et puis ses expressions sont vraiment ridicules, grossières, son air constamment étonné... Déjà que je ne l'aimais pas beaucoup pour sa "personnalité" mais si en plus il faut la voir, c'est trop pour moi !
Quand-même quelques points positifs car je me rends compte que cet avis est plutôt négatif alors que j'ai quand-même apprécié de le jouer :
- Bravo à Hécarta pour le décor de sa chambre qui est sublime. A vrai dire je n'imaginais pas du tout sa chambre comme ça mais beaucoup plus "minérale", mais c'est quand-même très très beau.
- L'illustration est jolie, tendre et la gardienne n'est pas vilaine dessus.
- Huang Hua semble au courant de l'amour que Leiftan porte à la gardienne et le valider, et ça me fait plaisir parce que j'adore Hua (Oui je sais on s'en fout).
Et quelques détails en vrac qui m'ont fait sourciller :
- Lorsqu'on dit à Leiftan qu'on va briser le coeur de Karuto en retirant ses décos, il nous dit que Miiko a eu la même réaction or c'est bien lui qui fait cette réflexion et pas la kitsune.
- Lorsque Leiftan s'étonne que Mery n'ait pas révélé que c'était lui qui lui avait confié le morceau de cristal, il dit "ce secret de polichinelle que je me gardais bien de te confier" or c'est un contresens, un secret de polichinelle est justement un secret éventé dont tout le monde est au courant.
- Lorsqu'il parle des "réfugiés" Fenghuang (à quel moment ce sont des réfugiés et pas juste la cour de Hua ?) il dit "la prochaine fois nous frapperons un plus grand coup", cela signifie qu'il a quelque chose à voir dans l'attaque du temple ? Dans l'épisode on nous dit que ce sont les humains, je doute qu'il s'y soit associé vu comme il semble les détester... J'ai besoin d'un éclairage sur ce point.
- Le passage de la 2ème à la 3ème personne m'a parfois un peu perturbée quand il parle de la gardienne.
Bon voila globalement c'était un épisode assez plaisant à jouer mais en tant que fan inconditionnelle de Leiftan j'étais un peu déçue par le visage que vous nous en avez montré. 
Pour moi ce qui fait son intérêt, sa profondeur c'est sa complexité, son ambivalence, pas le fait qu'il dégouline d'admiration devant la gardienne au moindre de ses faits et gestes.
Au final cet épisode apporte plus de questions que de réponses...
°~ A bientôt ~°
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und100 · 3 years
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[Test] Undercover Turbo Duckies, Men In Pizzas
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Undercover Turbo Duckies
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1-5 joueurs
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Phil Vizcarro
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10 ans
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Armand Texier
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30 minutes
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Cosmo Duck
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chifumi, campagne, cartes, coopératif
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Space Opera
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27€ chez Cosmo Duck et dans
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Financé le 13 mars 2020 sur Ulule, Undercover Turbo Duckies me fait de l’œil depuis un an et demi. Quand Phil a annoncé sa sortie en boutique, il fallait que je le teste. J'ai tout de suite été attiré par les illustration d'Armand, certes qui ne plairont pas à tout le monde, mais qui m'ont parlé. Le ton décalé du titre et les multiples références à la pop culture des années 90-2000 ont fini de me séduire. A peine arrivé, je déballe le jeu, je lis les règles et on enchaîne 4 parties d'affilé. Undercover Turbo Duckies est addictif, les parties courtes et l'envie de découvrir les éléments supplémentaires vous pussent à rejouer, puis rejouer puis rejouer. Allé, encore une dernière ? Dans Undercover Turbo Duckies les joueurs incarnent des chasseurs de prime intergalactiques qui vont traquer les pires criminels de l'espace, à bord de leur food truck spatial qui leur sert de couverture. 5 Turbo Duckies seront alignés à chaque partie, et les joueurs en incarnent un ou plusieurs en fonction du nombre de joueurs. Grâce à une mécanique de Pierre-Feuille-Ciseaux, les joueurs vont commencer par éliminer des vagues de sbires avant de se frotter au boss qui ne se dévoilera qu'au dernier moment. Contenu de la director's cut : - 220 cartes à découvrir progressivement - 5 cartes légendaires (exclusif) - 2 nouveaux personnages jouables (exclusif) - 1 livret de règles - des sachets zip pour sauvegarder la progression
Comment on joue à Undercover Turbo Duckies ?
On commence par dévoiler carte par carte la pioche aventure jusqu'à tomber sur la prochaine carte épisode. On place ensuite 5 Duckies en ligne dans l'ordre de son choix. On place en dessous de chacun une carte burger correspondant aux points de vie du personnage (attention, un personnage ne guérit pas automatiquement entre chaque partie, on place le nombre de burgers égal aux points vies qu'il avait à la fin de l'épisode précédent) On place la pioche de cartes action à proximité des joueurs et on en distribue un nombre variable selon le nombre de joueurs. Face aux héros, on dévoile aléatoirement 5 colonnes de sbires correspondant au chiffre indiqué sur la carte épisode. On place l’excédant des cartes sbires face seedz visible et on place des cartes burgers en dessous de manière à montrer autant de burgers qu'indiqués sur la carte épisode. Un épisode se joue en 3 phases : - Phase sbires - Phase boss - QG Dans la phase sbires, les personnages vont attaquer les sbires qui sont en face d'eux. Les joueurs commencent par décider s'ils permutent ou non des personnages. Puis ils vont poser jusqu'à 3 cartes devant les héros qu'ils contrôles, dans l'ordre croissant des numéros. Chaque carte qui correspond à la préférence du héros augmentera son attaque. On révèle ensuite une carte devant chaque colonne de sbires. On compare alors les cartes qui se font face et on détermine l'attaquant et le défenseur de chaque colonne en regardant la dernière carte posée devant chaque héro et la carte devant chaque sbire. C'est le personnage (héro ou sbire) qui remporte le chifoumi qui devient attaquant. On additionne les points présents sur chaque carte pour chaque personnage qu'on additionne avec l'attaque pour l'attaquant, la défense pour le défenseur. Si c'est l'attaquant qui gagne, il inflige un point de dégât au défenseur. Si c'est le défenseur qui gagne, rien ne se passe. Une fois tous les sbires vaincus (ils ont tous 1 point de vie seulement), ou si le compte tours est vide, on passe à la phase boss qui se déroule de la même manière à part que le boss est considéré comme étant en face de chaque héro et qu'il a plusieurs points de vie. Une fois le boss vaincu, on passe à la phase QG qui au début de la campagne est quasi vide, mais qui se remplira au fur et à mesure de la campagne. Il y a 20 épisodes, et donc 20 boss à affronter pour arriver au terme de la campagne. Si un héro perd tous ses points de vie, il est retiré définitivement de la campagne. Si les joueurs sont incapables d'aligner 5 héros dont au moins un duckie de l'équipe originale, la campagne est perdue, il faut recommencer à zéro. https://youtu.be/wM7gc_YsdtM - Le ton décalé d'Undercover Turbo Duckies - Les références - L'humour - Les dessins d'Armand Texier - La durée des parties qui incitent à en refaire une - L'aspect évolutif qui permet de découvrir tout le contenu au fur et à mesure - Le système de sauvegarde, simple et efficace - Le système de combat... - ... un peu simple pour des joueurs experts - Les premières parties vraiment simples, mais ça se corse par la suite - Les objets qu'on utilise peu finalement
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Design
J'aime bien le design d'Undercover Turbo Duckies. Je suis conscient que les dessins d'Armand peuvent être clivants, mais j'aime bien ce style BD un peu crade qui me rappelle les comics pulp des année 90. La symbologie est claire et explicite, on comprend vite ce que ça veut dire. On reconnait bien les types d'attaque et les numéros se lisent bien. Toutes les couleurs sont doublées d'un symbole, aussi Undercover Turbo Duckies est daltonien friendly. Dans l'ensemble Undercover Turbo Duckies est plutôt agréable à regarder selon mes goûts, il m'a donné envie d'y jouer.
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Qualité du matériel
Le matériel d'Undercover Turbo Duckies est de qualité standard. Les cartes sont de la bonne épaisseur, sans le linen finish. La boite et l'insert semblent de bonne qualité. Il n'y a que des cartes dans Undercover Turbo Duckies, il n'y a donc pas grand chose à fore de plus au niveau matériel
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Thème
J'adore le thème d'Undercover Turbo Duckies ! Il reprend tous les codes du space opera, avec beaucoup de clins d’œils à la pop culture. C'est agréable de deviner ces easter eggs tout en élaborant sa stratégie. Le space opera ou feuilleton spatial est un sous-genre de la science-fiction caractérisé par des histoires d'aventure épiques ou dramatiques se déroulant dans un cadre géopolitique complexe. Suivant les œuvres, le space opera rime avec exploration spatiale à grande échelle, guerres intergalactiques ou rigueur dans le réalisme scientifique. Apparu formellement au début des années 1940, le genre devient très populaire à partir des années 1960 et 1970 avec notamment Star Trek et Star Wars. Parmi les premiers livres de proto-science-fiction que l'on considère comme appartenant au space opera, on compte Star ou Ψ de Cassiopée (1854) de Charlemagne Ischir Defontenay et Lumen (1872) de Camille Flammarion. Le genre se développe également à la fin de l'ère victorienne, mais de manière épisodique (tel que The Struggle for Empire: A Story of the Year 2236 de Robert William Cole). Le terme « space opera » fut tout d'abord une expression péjorative, utilisée pour la première fois par l'écrivain Wilson Tucker dans son fanzine Le Zombie en 1941. Il entendait ainsi désigner, par analogie avec les expressions horse opera (Western opera) et « soap opera » (littéralement : feuilleton-savon), ce qu'il qualifiait de « the hacky, grinding, stinking, outworn space-ship yarn », autrement dit des clichés du récit d'aventure ou du western transposés dans l'espace, tels qu'on peut les trouver par exemple dans la série des John Carter de Mars de l'écrivain américain Edgar Rice Burroughs. Cette définition fut entérinée par l'une des premières encyclopédie de SF, Fancyclopedia, en 1944 ainsi que dans sa réédition de 1959. Ce sens péjoratif perdure encore parfois de nos jours. Une certaine nostalgie pour le space opera des origines amène à une réévaluation du terme. Il est ensuite utilisé pour désigner un récit d'aventures dans l'espace, avec des personnages complexes et bien campés, une dramaturgie et une action spécifiques. Les chefs de file de ce nouveau space opera sont E. E. Smith (avec ses séries Skylark et Lensman), Edmond Hamilton, Jack Williamson et plus tard Leigh Brackett. Les premiers écrivains ne disposaient d'aucun modèle sur lequel se baser : leurs premières histoires doivent énormément aux récits d'aventure et aux pulps des années 1920 à 1940, notamment les westerns et les récits exotiques situés en Afrique ou en Orient. Il y a de nombreux points communs entre les récits maritimes et les voyages spatiaux, les explorateurs de l'Afrique et les explorateurs interstellaires, les pirates des mers et les pirates de l'espace.
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Mécanique
Reprendre la mécanique du chifumi dans un jeu de société moderne, c'est osé. Phil Vizcarro a relevé le défi avec succès. Bien sûr cette mécanique n'est qu'une partie du tableau, mais il fallait oser. A chaque tour, on reprend la litanie : les frites font fondre la glace, qui gèle le soda qui ramolli les frites. Heureusement, pour les premières parties, une aide de jeu est présente dans la boite, mais la logique fait son oeuvre et on retient vite la roue. Pour le reste de la mécanique globale du jeu, c'est très simple et accessible, il suffit de savoir additionner et comparer les symboles. Les joueurs très experts seront un peu déroutés par la simplicité de la mécanique et les stratégies sont assez simples à élaborer. Si les joueurs coopèrent bien, les parties s’enchaîneront facilement même si le niveau augmente drastiquement à partir du 4ième-5ième boss. Il faudra bien s'entendre, avec une communication un peu limité pour poser les cartes devant le bon canard et dans le bon ordre puisqu'on doit poser les cartes dans l'ordre croissant des numéros. A chaque partie, on jouera 5 personnages qui seront répartis entre les joueurs et leur positionnement face à la colonne de sbires est primordiale car certains canards se voient buffés s'ils sont en face d'un certain ennemi. C'est bien vu, et cela fait partie de la stratégie. Si tel ou tel joueurs n'a que des glaces en main, il sera plus efficace s'il contrôle un canard qui aime les glaces. L'entente entre les joueurs se fait donc au niveau des placements des personnages et dans la pose des cartes, un personnage pouvant être contrôlé par plusieurs joueurs. Dans l'ensemble, Undercover Turbo Duckies est un jeu bien huilé, qui introduit son contenu et donc se complexifie au fur et à mesure des parties. Le jeu conviendra parfaitement à des joueurs néophytes qui pourront ainsi découvrir l'univers des jeux de société modernes.
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Simplicité des règles
Les règles sont très simples, les éléments sont introduits au fur et à mesure te le livret de règles est très bien fait. Il se lit au fur et à mesure qu'on avance dans la campagne et les pages de BD sont les bienvenues pour développer l'histoire des canards auxquels on s'attache finalement. Undercover Turbo Duckies convient donc à tous types de joueurs et à tous niveaux de jeu.
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Undercover Turbo Duckies se met en place rapidement et de manière fluide. Il se range tout aussi vite pourvu que vous fassiez bien attention aux étapes de sauvegarde. Cette dernière est très bien vue et on retrouve l'avancement de la campagne très facilement par la suite. Des sachets zip sont prévus pour cette opération. Undercover Turbo Duckies est un super jeu coopératif avec un thème très sympa et des illustration qui m'on beaucoup plu. On enchaîne les parties pour découvrir le contenu supplémentaire, les nouveaux boss et l'issu de la campagne. L'histoire se développe au travers des pages de BD présentes dans le livret, c'est bien vu ! Au final, la campagne se fait bien en 2-3 séances et de nouveaux modes se débloquent à ce moment là. Si vous aimez les jeux coopératifs accessibles qui se déroulent dans un univers SF, je vous conseille vivement Undercover Turbo Duckies !
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blogdimanche · 5 years
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Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 9,1-41: 
En ce temps-là, sortant du Temple, 1 « Jésus vit un homme aveugle de naissance. 2 Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? » 3 Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui. 4 Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler. 5 Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » 6 Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle, 7 et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait. 8 Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? » 9 Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. » 10 Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? » 11 Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit : “Va à Siloé et lave-toi.” J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. » 12 Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. » 13 On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle. 14 Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. 15 À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. » 16 Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. » D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés. 17 Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. » 18 Or, les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme avait été aveugle et que maintenant il pouvait voir. C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents 19 et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il qu’à présent il voie ? » 20 Les parents répondirent : « Nous savons bien que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle. 21 Mais comment peut-il voir maintenant, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. » 22 Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs. En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de leurs assemblées tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ. 23 Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! » 24 Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. » 25 Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n’en sais rien. Mais il y a une chose que je sais : j’étais aveugle, et à présent je vois. » 26 Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? » 27 Il leur répondit : « Je vous l’ai déjà dit, et vous n’avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ? Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? » 28 Ils se mirent à l’injurier : « C’est toi qui es son disciple ; nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples. 29 Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. » 30 L’homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux. 31 Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce. 32 Jamais encore on n’avait entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance. 33 Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. » 34 Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors. 35 Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? » 36 Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? » 37 Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. » 38 Il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterna devant lui. 39 Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. » 40 Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous aveugles, nous aussi ? » 41 Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : “Nous voyons !”, votre péché demeure. »
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Commentaire de Jn 9,38: 
“Je crois, Seigneur !” (Jn 9,38) Ces paroles sont celles d’un aveugle de naissance guérit par Jésus. Lors de sa première rencontre avec l’aveugle, Jésus a fait le geste qui le guérit de sa cécité naturelle. Lors de sa deuxième rencontre, c’est le cœur de l’aveugle que Jésus ouvre à une autre lumière, la vraie lumière. D’ailleurs, l’Évangéliste Jean se donne la peine de nous expliquer le sens du mot “Siloé” qui veut dire “Envoyé”. (9,7) Or, dans d’autres cas semblables, il ne donne pas le sens des mots. Cela veut dire qu’il y attache une grande importance. Jésus est vraiment envoyé par le Père pour illuminer le monde de sa présence. Mais une fois de plus, nous butons sur le même problème : comment se fait-il que celui qui était envoyé dans le monde pour y apporter la lumière de Dieu a été refusé, récusé, par ceux-là mêmes qui l’attendaient avec le plus de ferveur ? Et, en ces jours-là, plus que jamais, peut-être, puisque, l’épisode de l’aveugle-né s’est déroulé le lendemain de la fête des Tentes qui était la grande fête à Jérusalem et au cours de laquelle on évoquait à plusieurs reprises avec ferveur la venue du Messie. On sait qu’au temps de Jésus cette impatience de la venue du Messie agitait tous les esprits. Il faut se mettre à la place des contemporains de Jésus : pour eux tout le problème était donc de savoir s’il était réellement “l’envoyé du Père”… celui que l’on attendait depuis des siècles, ou un imposteur ; c’est la grande question qui accompagnera toute la vie de Jésus : est-il le Messie, oui ou non ? Or ce qui alimentait les discussions, c’était le côté paradoxal des faits et gestes de Jésus : d’une part, il accomplissait des œuvres bonnes, qui sont bien celles qu’on attendait du Messie : on savait qu’il rendrait la vue aux aveugles justement, et la parole aux muets, et l’ouïe aux sourds. Mais Jésus ne se préoccupait guère du sabbat, semble-t-il ; car cet épisode de l’aveugle-né s’est passé un jour de sabbat justement. Or si Jésus était l’envoyé de Dieu comme il le prétendait, il respecterait le sabbat, c’est évident pour les Juifs du temps de Jésus. Mais nombre d’entre eux avaient trop d’idées bien arrêtées sur ce qu’il est bien de faire ou dire et n’étaient pas prêts à l’inattendu de Dieu. L’aveugle, lui, en savait moins long : quand les Pharisiens lui demandent : “Comment se fait-il que tu voies ?” Il leur répond simplement : “Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois.” (9,15) C’est à ce moment-là que les Pharisiens se divisent : les uns disent : “Cet homme est un pécheur puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat.” A quoi d’autres répliquent : “Comment un homme pécheur pourrait-il accomplir des signes pareils ?” (9,16) L’aveugle, lui, n’est pas empêtré dans des idées toutes faites : il leur répond tranquillement : “Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce. Jamais encore on n’avait entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance. Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire.” (9,31-32) Mais c’est toujours la même histoire : celui qui s’enferme dans ses certitudes ne peut même plus ouvrir les yeux ; tandis que celui qui fait un pas sur le chemin de la foi est prêt à accueillir la grâce qui s’offre ; alors il peut recevoir de Jésus la véritable lumière.
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