Tumgik
#encore fumer
jade-curtiss · 9 months
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Des fois être dans police c'est comme vouloir être animatrice de talk shows d'après midi, mais finalement t'es dans police. Comme y'a du monde mal placé partout. Les gens y rushent. Donnez leur un break.
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warningsine · 10 months
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prosedumonde · 3 months
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Elle se sent à la fois trop présente et vaporisée, incapable de se tenir à une limite ferme, à un point donné de la salle. Quoi faire de ce grand trou qui la dévore ? Elle pourrait fumer et boire et manger et avaler, se remplir de tout le banquet, de tout le village, de tout ce qui manque — tout manquerait encore.
Marie Darrieussecq, Clèves
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vs120shound · 11 months
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SULTRY SMOKING SOLÈNE 'SUPER STAR' STEPS UP FOR HER 8TH VIDEO HERE
HER SECOND CONSECUTIVE 🚬 COMPILATION VIDEO 🚬 ('SSSSS' IS NOW A KEEPER!)
★ ★ ★ ★ ★ + | Five-Plus "Stars"
From muruk (SFK) | ★★★☆ (L)
Multi-Media 8-Pack
"Want to try to peg me as to fitting into a certain mold? You just cannot. I'm a champion of many appealing styles -- and they all command attention and admiration. Which do you 'love' most of all? Cannot decide, can you! Wait til tomorrow when I'll be crushing it with another ensemble, hotter makeup, giving off yet another different kind of vibe. And when you come by, bring over some of my 120s, won't you, dear? À bientôt!"
Bonjour amis fumeurs fétichistes (Hello my Smoking Fetish friends). First in Solène's language . . .
"Monsieurs, madames et mademoiselles, bienvenue dans la mystique, l'aura et la beauté presque indescriptible -- la splendeur pure -- de la principale candidate au "Nouveau venu SF de l'année" de la Communauté mondiale du Grand SF pour 2023, Mademoiselle Solène, une femme d'une vingtaine d'années originaire de France, dont La plate-forme de médias sociaux préférée est Bigo Live et dont la tournée à travers les cercles SF a pris de l'ampleur et approche d'un tourbillon frénétique à chaque semaine qui se déroule depuis ses débuts à la mi-avril sur Smoking Fetish Kingdom."
In our supremely difficult-to-learn language . . . Monsieurs, Madames et Mademoiselles, welcome to the mystique, aura and nearly unspeakable beauty -- sheer gorgeousness -- of the leading candidate for the Greater SF World Community's unofficial "SF Newcomer of The Year" for 2023, Mademoiselle Solène, a woman in her early 20s from France, whose preferred Social Media platform is Bigo Live and whose tour through SF circles has gained momentum and is approaching a frenetic whirlwind with each unraveling week since her debut in mid-April on Smoking Fetish Kingdom and a pair of YouTube SF webpages. This is the eighth posting of her within our family of blogs/vlogs/webpages on vs120shound ("The Hound"), lostlighter23 ("The Lighter") and vs120shound-2 ("The Deuce"/vs120s-2). Her acceptance and popularity with each post of her on tumblr, SFK and YouTube -- the Big 3 platforms for SF videos, clips, photos and GIFs -- is growing in an immeasurable way with each blog of her. No exception here.
"Elle est un rêve; Solène est un trésor. Que de délices nous attendent à chaque nouvelle vidéo disponible dans le royaume SF! Il s'agit d'une reprise progressive de l'élan. Au début, c'était plutôt lent, mais au cours du dernier mois, il semble vraiment qu'elle l'adopte de plus en plus, essayant –– et réussissant –– de plaire à tous les aficionados de SF. Elle a appris ce qu'il faut, comment impressionner, comment séduire. Et, rappelez-vous, il n'y a pas de manuel pour un BSW (Belle Femme Qui Fume) et comment le faire basculer en entrant dans le concert de publication de contenu SF. Mais elle a trouvé sa voie de façon spectaculaire."
Back to English . . . She is a dream; Solène is a treasure. What delights await us with every new video staring her available in the SF realm! It has been a gradual pickup in momentum. At first, it was rather slow but within the past month, it really appears as though she is embracing it more and more, trying to -- and succeeding at -- appealing to all SF aficionados. She has learned about what it takes, how to impress, how to entice. And, remember, there is no manual for a BSW (Beautiful Smoking Woman) and how to rock it when entering the SF-content-posting gig. But she has found her way spectacularly.
"Solène emmène ici ses vidéos dans une nouvelle stratosphère (et on peut imaginer que cela ne fait qu'ajouter à son plaisir de fumer) ! Solène nous tue. Pas encore tous (ce ne sera jamais TOUT LE MONDE) mais sa popularité tombera peut-être bientôt dans les charts, si elle continue sur cette voie. Il y a une telle élégance dans son style avec ses vêtements, son maquillage, ses bijoux, ses tatouages ​​et ses accessoires et ses chaussures - comment elle s'emballe et se présente, et ce n'est jamais tout à fait le même look. Mais c'est merveilleux à tous points de vue pour chaque fois qu'elle s'est mise sur le World Wide Web!"
And back to English once more . . . Solène is bringing her videos to a new stratosphere here (and we can imagine that is only adding to her smoking pleasure)! Solène is slaying us. Not all of us yet (it never will be EVERYONE) but her popularity will be off the charts fairly soon perhaps, if she continues on this path. There is such elegance to her style with her clothes and makeup and jewelry and tattoos and accessories and her shoes -- how she packages and presents herself, and it's never quite the same look. But it is marvelous in every way for every time she has put herself out on the World Wide Web!
Added in early-July 2023. muruk now gets the credit for the original post on Smoking Fetish Kingdom (SFK). This was discussed at a Staff Meeting for the ole VS120s Hound SF-Content Shop between the two muruk posts on SFK within a four-day span. Lively discussion; we were divided. We decided this is the best and most equitable way to distribute the credit. Our staff certainly contributed . . . as always. This is the second straight video from muruk. It is not a standalone, independent video. It is an amalgamation of different clips from different video shoots. Some of the scenes in the video for this post have appeared before among the seven previous videos featuring Solène in our domain. More independent/standalone, original-scenes videos of Solène will be added on vs120shound, lostlighter23 and vs120shound in the coming weeks and months, for as long she continues to allow videos of her smoking to be distributed out on to the Internet or has agents doing the posting for her. Hope you enjoy! We sure as heck do . . . and will continue to do so for the foreseeable future! Vive Mademoiselle Solène!
"Espérons que vous apprécierez. Si vous n'êtes pas déjà un grand fan de "SSSSS," vous pourriez bientôt le devenir. Elle est fascinante. 'Solène va vous couper le souffle!' un membre du personnel a dit de ce poste alors qu'il était encore au début de la production. Cette vidéo d'elle est de 380 secondes de Nirvana fumant sexy!"
And in King James English (sort of, we guess) . . . Hope you enjoy. If you are not already a huge fan of "SSSSS" you might soon become one. She is mesmerizing. "Solène will take your breath away!" a staffer said of this post while it was still early in production. This video of her is 380 seconds of sexy smoking Nirvana!
Seductive. Smoking. Solène. 'Super Star!'
Madames et monsieurs, we present Solène for your pleasure . . .
Now six screen captures from muruk's video -- yes, the reproduction IS more than a little bit fuzzy -- added to that post by an SFK administrator, and capped off by her avatar on Bigo Live as our anchor . . .
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Screen captures
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SOLÈNE'S AVATAR ON BIGO LIVE!
Séduisante. Fumeuse. Solène. 'Super Étoile!'
(Follow vs120shound, lostligher23 and vs120shound-2 for more posts of Solène and other delightful SF models/SF entrepreneurs/Social Media Smoking Darlings, by video and by photograph and rarely by GIF. Please enjoy!) . . .
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deescontinuity · 20 days
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Moi qui me disait mmm peut-être me faire une petite boisson, fumer une petite cigarette de ma réserve, je suis dans un mood plutôt cool détente, de ouf, détente à fond, j'ai encore des fourmis et cette fois dans ma cuisine
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e642 · 9 months
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Étant donné que ma mère a un cancer et qu'elle va subir des opérations lourdes, on lui a demandé vendredi d'arrêter de fumer. Mais arrêter de fumer du jour au lendemain, pas progressivement. C'est une fumeuse de longue date qui fume beaucoup depuis des années. Bien sûr que ça lui a mis un coup que les médecins lui demandent ça bien qu'elle s'en doutait. Encore une fois, savoir et entendre quelque chose, ça résonne différemment. Moi aussi je fume, bien moins mais, dans quelques années, ça finira comme elle. J'ai bien compris qu'en plus d'être cruel, c'est contre productif de fumer devant elle, ça la ramène à une notion de punition, de double peine. Pourquoi lui enlever l'un de ses rares plaisirs si en plus elle vit une période extrêmement dure et stressante ? Donc ce soir, j'y avais pas vraiment réfléchi avant, j'ai fini mon paquet avec elle et je lui ai dit que ni elle, ni moi allions en racheter car j'allais arrêter avec elle. C'est une pente glissante car je n'ai pas eu le déclic de l'arrêt, j'ai pas franchement envie d'arrêter mais si je peux faire une seule chose pour elle, alors je vais le faire et ça finira par venir la volonté d'arrêter. J'espère. Je sais que ce genre de chose, il faut le faire d'abord pour soi pour que ça fonctionne et que ça ait un réel impact, mais là, ce sera d'abord pour elle en attendant que je comprenne pourquoi il faut que j'arrête. Bonne chance à nous, puisse le sort nous être favorable.
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selidren · 3 months
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Eté 1916 - Champs-les-Sims
8/15
Il y a en plus la question de la consommation de tabac à l'hôpital. Selon Rose, les salles tapissées empestent le tabac froid alors que les patients n'ont en théorie pas le droit de fumer dans les chambres. Lors d'une fouille début juillet, les infirmières ont confisqué une montagne de cigarettes. Le problème, c'est que l'habitude de fumer est tenace chez les soldats, cela les détend, un peu comme vous avec votre hashish. Adelphe, qui a toujours juré par tous les saints que la fumée le faisait tousser et qu'il ne voulait pas s'encrasser les poumons, s'y est mis avant même la fin de l'année 1914. La même chose pour mon Constantin, à la différence que cela confine à l'addiction chez lui. Dès la fin de la guerre, il faudra que je sévisse. Vous avez du entendre tous ces petits surnoms qu'ils donnent au tabac de troupe, les "gris" ou le "perlot". M'est avis que cela va se répandre et deviendra hors de contrôle.
Transcription :
Gilles « Dis, tu n’aurais pas encore un peu de perlot pour la pipe ? »
John « … »
Gilles « Allez, sois pas radin ! Eh… »
Gilles « Ramasse ta mâchoire l’Engliche, elle traîne par terre. »
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poetesse-verte · 19 days
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Errances
J'aimerais siroter un café sur une terrasse parisienne, dessiner des cœurs cabossés à volonté. J'ai envie de revisiter la tour Eiffel, de griffer mes genoux sur le sol et d'en rire, de me moquer de ma légendaire maladresse ! Je veux que mon verre de vin soit mon verre de fin, voir les lumières se refléter sur la Seine, râler sur le prix de l'addition puis partir sans payer. Avoir les joues douloureuses, lever les bras si haut que je pourrais presque toucher le soleil, ou la lune, ou un nuage noir rempli d'orage. Être à l'arrière d'une Vespa et fuir les vagues qui s'écrasent le long des rochers. Fumer, puis regretter, accumuler des objets inutiles, les vendre, devenir riche. Prendre le train avec une impatience palpitante. Partager un dessert, déguster des macarons géants du 4e arrondissement, chasser mes vieux démons, courir autour d'un feu de joie, laisser mon cœur sur le quai de la gare, revenir le chercher. Danser. Stop. Encore danser ! Voir le monde flou, retirer un caillou de ma botte. Attendre au feu rouge avec mille pensées qui fourmillent. Soupirer, confectionner une robe avec le rideau d'un hôtel. Débattre de la couleur de mes yeux ; sont-ils verts, sont-ils bleus, vert-bleu, bleu-vert... Toujours croire que je peux toucher le soleil, ou la lune, ou ce nuage... Mettre mon réveil, l'entendre sonner, et ne pas me lever à l'heure... Oh et puis tant pis ! Vivre.
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roger taylor x french reader - fluff (sassy roger)
hi I wanted to post a snippet from a fanfiction we're writing on Queen with my best friend. but it's in french. (2205 words)
let me know if you'd be interested in me translating my work. :)
FR : pour ceux qui parlent français, j'avais envie de poster un extrait d'une longue fanfic qu'on écrit avec ma meilleure amie. Roger rencontre Jane pour la deuxième fois avant leur concert. (2205 mots)
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On se mit en route tout en appréciant le silence entre nous. Le truc avec Mac, c'est qu'on avait pas toujours besoin de se parler, on était pas gênées par le silence, il nous faisait du bien, surtout quand on passait beaucoup de temps ensemble. Après une dizaine de minutes, nous arrivions dans le quartier universitaire où nous croisâmes pleins d'étudiants marchant dans la même direction que nous. Le tumulte autour de nous, la musique qu'on entendait du bar, les gens qui parlaient dans un brouhaha , tout ça fit monter en moi une certaine excitation. On s'engouffrait dans le couloir étroit placardé d'affiches pour des fêtes et autres événements qui prenaient place sur le campus. Je croisais quelques personnes que je connaissais de vue et je leur fis signe avant de rentrer dans la salle d'où la musique provenait. À ma grande surprise, la scène était vide des musiciens de la veille. Je reconnaissais leurs instruments, surtout la batterie avec le sourire dessiné dessus, mais la musique provenait de hauts-parleurs.
Le pub universitaire n'était pas particulièrement rempli, il était encore un peu tôt. Molly m'entraîna jusqu'au bar où elle commanda deux bières qu'on trinqua ensemble. Accoudée au bar, une fille que je ne connaissais pas s'approcha d'elle et elle commencèrent à discuter. Je jetai un coup d'œil à la scène, puis dans la salle, mais aucun musicien en vue, pas celui que je recherchais en tout cas. Je posai ma main sur le bras de Molly pour lui faire comprendre que je m'éclipsais sans l'interrompre dans sa discussion et partis avec ma pinte en main.
Je présumais qu'ils ne devaient pas être bien loin et j'entendais une certaine agitation dans le couloir. En sortant, toujours aucune trace d'eux alors je m'approchai d'une des filles que j'avais croisée plus tôt.
- Est-ce que tu aurais vu le groupe, par hasard ? lui souris-je.
La fille aux cheveux châtains me répondit qu'ils trainaient souvent à l'arrière du pub, tout en me pointant une sortie au bout du couloir. Je la remerciais et me mis en route vers la sortie. J'entendais déjà des voix provenant de l'extérieur. Je pris une gorgée dans ma bière amère et poussai la lourde porte en bois qui me fit atterrir dehors où quelques personnes étaient en train de fumer et discuter sous les étoiles. Il ne me fallut pas longtemps pour trouver celui que je recherchais ; une tignasse blonde accoudée sur le capot d'un van, en train de lui-même fumer. Il discutait avec, je présumais, les deux autres membres du groupe.
Je m'avançais sans trop y réfléchir vers eux tout en prenant quelques gorgées. Ils étaient tous les trois en pleine discussion sur leurs chansons lorsque j'arrivai à leur hauteur. Sans m'attarder plus longtemps, je m'approchais du type debout, tout en posant ma main sur son bras, je levai la tête pour regarder le grand brun.
- Excuse-moi, tu n'en aurais pas une pour moi ? lui dis-je en pointant la cigarette à ses lèvres.
Il acquiesça gentiment et sortit son paquet pour m'en tendre une que je pris avec ma main de libre pendant que le guitariste continuait de parler avec animosité. Cigarette en bouche, bière dans ma main droite, je tenais la cigarette entre mes doigts pendant que le chanteur sortit son briquet pour en allumer le bout. Il bloquait le vent avec sa main pour que la flamme cesse de s'éteindre. Pendant ce court instant où il était pleinement concentré sur ma cigarette, mon regard dévia sur ma droite et je croisais les yeux de Roger, qui était déjà en train de m'observer. Accoudé sur le van, il expirait la fumée de sa bouche tout en maintenant le contact visuel, et ce fut moi qui le brisai lorsque le briquet s'éteignit et qu'en inspirant je ressente le tabac remplir mes poumons. Alors, je reportai mon attention sur le chanteur.
- Merci pour la cigarette, dis-je en expirant la fumée avant de me détourner d'eux, sentant toujours un regard brûler sur moi.
Je marchais avec l'intention de rentrer à l'intérieur, mais je ne pus m'empêcher de sourire lorsque j'entendis une voix derrière moi accompagnée de pas qui me rattrapaient.
- Excuse-moi, dit-il alors que je me retournais vers lui.
J'inspirais un coup sur le tabac et nos yeux se rencontrèrent une seconde fois. Il avait le même regard mystérieux et intrigué qu'il m'avait lancé à peine quelques secondes plus tôt. Je me rendais compte que c'était la première fois que je l'avais vraiment en face de moi. Il n'était pas très grand, on faisait sûrement la même taille mais je portais des talons aujourd'hui, cependant ça n'enlevait absolument rien à son charme. J'étais surprise de voir que sa chemise était boutonnée de façon conventionnelle. Ça me rappelait la veille et la façon dont il était assis sur la chaise à côté de moi, comme si elle lui appartenait, comme si le pub entier lui appartenait. Évidement, je n'avais pas oublié ses cheveux blonds qui lui arrivaient jusqu'aux épaules, la première chose que j'ai recherchée dans la foule aujourd'hui.
- Tu es bien rentrée chez toi hier ? me tira-t-il de mes pensées.
Je fronçais désormais les sourcils tout en esquissant un léger sourire, pas certaine de la raison pour laquelle il me posait cette question.
- Je crois bien, oui.
- Tu crois ? à son tour de hausser un sourcil. J'ai dû te supplier de prendre un taxi car tu ne voulais pas rentrer, ria-t-il sans méchanceté.
D'un coup, la chaleur me monta aux joues, je me sentis gênée et mes souvenirs s'éclaircirent enfin. Le pub fermait, on avait trainé longtemps. Je refusais de partir et c'est lui qui m'avait trouvé le taxi. Je n'aimais pas être aussi ivre, surtout quand je me rendais ridicule devant des inconnus. Je baissais les yeux et riais de gêne, ne sachant pas comment me comporter après avoir appris qu'il m'avait vue dans un état pareil.
- Désolée, j'étais venue avec une amie, mais on s'est perdues de vue, puis on a discuté et je n'ai pas vu le nombre de verres que j'ai-
- Hey, c'est rien, t'as pas à t'inquiéter, dit-il en posant sa main sur mon épaule pour me rassurer. Ça nous arrive à tous.
Je ressentais la chaleur de sa main sur celle-ci de longues secondes après qu'il l'ait retirée.
- Tu as quand même décidé de revenir ce soir, fit-il en souriant, incapable de garder son sérieux.
Il détendit immédiatement l'atmosphère et je me laissais aller à rire tout en relevant mes yeux vers le batteur.
- Merci en tout cas. Mais ne crois pas que je suis revenue pour toi, j'accompagne mon amie.
Il fit mine de regarder autour de moi.
- Tu parles de l'amie imaginaire d'hier soir ?
Il semblait amusé par ma mine à moitié agacée. J'eus un petit sourire en coin, lui aussi. Il rit un instant à peine et amena sa cigarette à ses lèvres.
- Je ne me rappelle pas que tu m'aies dit ton nom.
Pas un mensonge, puisqu'effectivement, je ne me souvenais pas l'avoir entendu me le dire.
- Alors, ça, ça m'étonne pas, ria-t-il, cette fois-ci plus fort.
Je le jaugeais du regard pendant quelques secondes. Il avait vraiment un beau sourire, mais je n'allais pas me laisser attendrir comme ça. Ne voulant pas réagir à sa moquerie, je tournai les talons pour marcher en direction de la porte. Je l'entendis marmonner, ce qui me fit bien rigoler et avant que je ne l'entende arriver, il me rattrapa et se posta devant moi, me bloquant le chemin et me tendant sa main.
- Roger Taylor.
- Enchantée Roger, lui répondis-je en serrant sa main. Jane Stonem.
Il hocha la tête, satisfait de ma réponse et lâcha ma main. On se regarda un instant, un instant où nos yeux étaient encore une fois braqués dans ceux de l'autre.
Du coin de l'œil, j'aperçus Brian arriver à notre hauteur et tapoter sur l'épaule de Roger pour lui faire signe que ça allait être à eux de jouer. Celui-ci lui répondit qu'il allait arriver.
- J'imagine que tu as mieux à faire que de venir nous écouter, alors.
- Si tu me vois dans le pub, c'est qu'on m'y a forcée.
Un autre rictus apparut sur son visage. Il me sourit une dernière fois avant de se retourner et de s'engouffrer à l'intérieur, en bousculant quelques personnes qui tentaient de rentrer. Je me souris à moi-même en pensant à l'échange étrange qu'on venait d'avoir en tirant une dernière fois sur ma cigarette. J'aperçus, au-dessus de ma tête, le ciel parsemé d'étoiles et j'écrasai le mégot sous mon pied pour rentrer à l'intérieur.
J'avais fini ma bière et je déambulais dans les couloirs avec une question en tête : où était Molly ? Mais je ne vis que quelques personnes accoudées au mur placardé d'affiches. La foule qui y était précédemment avait dû se réfugier à l'intérieur car, alors que je me rapprochais de l'embrasure de la porte, j'entendis des applaudissements, sifflements et encouragements, et l'instant d'après, le bruit de percussions qui résonnaient et une mélodie à la guitare électrique. En rentrant dans la salle tamisée, tous étaient tournés vers la petite scène, le son de la musique devint plus claire à mes oreilles. C'était une musique entraînante, mais pas agressive, qui jouait. Je fis balayer mon regard à travers le pub à la recherche de ma colocataire, mais elle n'était ni au bar, là où je l'avais laissée précédemment, ni dans la foule à priori. 
Appuyée contre l'embrasure de la porte, mon regard continuait à balayer l'endroit jusqu'à ce que je m'attarde sur le groupe sur scène. Je remarquais évidemment le guitariste et le bassiste qui étaient debout, mais mon regard était attiré par le batteur. Bien qu'il était en retrait, c'était sa présence qui était la plus remarquable. C'était lui qui menait la danse en réalité, le chef d'orchestre, celui qui dictait le rythme. Ça lui donnait beaucoup de charisme. En plus de ça, je remarquais la façon dont sa concentration se traduisait dans ses expressions faciales. Il avait l'air parfaitement à l'aise avec son instrument, mais il se mordait parfois la lèvre inférieure. Je le voyais froncer les sourcils tandis que le rythme de la musique s'accélérait, d'une part car il se concentrait, mais aussi par plaisir. Il vivait la musique jusque dans ses expressions. Il était encore plus séduisant lorsqu'il jouait.
Soudain, alors que j'étais en train de le fixer depuis quelques longues secondes, il tourna sa visage et posa son regard sur moi. Le fait que j'étais en train de le regarder le fit sûrement sourire car je remarquais un rictus prendre forme au coin de ses lèvres. Il avait l'air satisfait et reporta son attention sur sa batterie tout en lançant quelques regards aux musiciens et à la foule tandis que la musique se terminait. Le blond tapa une dernière fois sur son instrument et lança sa baguette en l'air avec sa main droite.
Après les applaudissements de la foule, je le vis faire un signe de tête au guitariste comme pour donner un signal et une musique qu'ils avaient interprétée hier se mit à jouer. Le rythme donnait envie de bouger et j'aperçus la foule se détendre et commencer à danser. Je voulais me joindre au public alors j'ai retiré ma veste pour la déposer sur une des chaises à ma droite, là où j'avais déjà laissé mon verre vide.
Je me frayais désormais un chemin entre les gens, voulant me rapprocher de ceux qui dansaient déjà afin de les rejoindre. La musique résonnait plus fort et le public au devant de la scène bougeait sur le rythme de la batterie. L'idée que c'était Roger qui contrôlait la cadence à laquelle nos corps bougeaient me donna envie de lui jeter un coup d'œil. Ma surprise fut plus grande lorsque je me rendais compte qu'il était déjà en train de m'observer, alors que j'étais en contre-bas de la scène, en train de laisser aller mon corps. Je soutins son regard tout en bougeant légèrement la tête. Son expression n'était plus joueuse, ni la mienne d'ailleurs. Il n'y avait pas l'ombre d'un sourire, juste une intensité dans son regard qui me rendait fébrile, bien que je continuais à le regarder comme si j'étais hypnotisée. Je fus la première à briser cet échange de regards en fermant les yeux, me laissant entrainer par la musique. Je sentais la chaleur des corps qui se bousculaient autour de moi et qui me donnaient encore plus envie de bouger. En rouvrant les yeux, son regard brûlait toujours sur moi, mais il le redirigea bien vite sur son instrument, tout en entre-ouvrant légèrement la bouche. La mélodie arriva à sa fin et mon corps, toujours bercé par la musique, ralentissait sa danse.
- Merci à tous d'être là ce soir ! dit le chanteur. Nous avons Brian May à la guitare, Roger Taylor à la batterie, et moi-même, Tim Staffel, à la basse !
Les cris et applaudissements furent francs. Je me souvins à l'instant que je n'avais toujours pas retrouvé Molly et je jetai un coup d'œil derrière moi. Je l'aperçus en train d'applaudir près du bar, un peu en retrait. Contente de la voir, je souris et me mis à marcher en sa direction, mais je jetai tout de même un dernier coup d'œil vers la scène, d'où Roger me regardait.
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unesimplevie · 6 days
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youtube
Et puis un jour il lui dit
"Je vais pas te la faire à l'envers, tu pourras forcément trouver mieux
Parce que je suis maladroit,
Nerveux, égoïste et coléreux
Mais si tu le veux, je peux être souriant et même heureux, poli, généreux
Écrire des morceaux moins teigneux
Ou même des chansons pour les amoureux
C'est marrant parce que je me sens à la fois un peu ridicule de te balancer tout ça d'un coup
Et en même temps tu sais, ça me fait beaucoup de bien,
Un bien fou
D'abord parce que je peux enfin être fixé sur ce qui se passe de ton côté
Mais aussi parce que je réalise la chance que j'ai de t'avoir
De pouvoir encore avoir des sentiments pour un être humain autre que moi, depuis que tu es là
Ça me change tellement la vie
Tu te rends pas compte je crois
J'ai l'impression de plus être le même
C'est comme si d'un coup je me remettais d'une cuite qui avait durée genre deux ou trois ans
Et c'est long trois ans tu sais
Je me sens différent maintenant
J'ai envie de me lever à l'heure
De me remettre en mouvement
De moins fumer
De moins boire
Et puis surtout, de ne plus jamais draguer n'importe qui par peur de la solitude..."
Fauve.
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warningsine · 10 months
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icariebzh · 3 months
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".../...Il est un peu en avance, toujours aucune trace de ses amis. Il s'assoit sur un banc de jardin qui jouxte le musée de l'Homme et sort de sa poche La Chambre de Giovanni. Il l'a commencé dans le métro, les premières pages lui plaisent déjà. Il prend un crayon et son carnet puis, le livre en équilibre sur ses genoux note:"...on ne peut malheureusement pas inventer nos amarres, nos amants ni nos amis, pas plus qu'on ne peut inventer nos parents. La vie nous les donne et nous les reprend, et la grande difficulté est de dire oui à la vie." "La vie nous les donne et nous les reprend" répète-t-il. Etrange, comme les mots lus dans un livre, choisi au hasard sur la table d'une librairie, peuvent résonner en nous. Il arrête de lire et, les yeux dans le vide, se souvient de la mort de son père, de ces moments où, comme sa mère, il avait arrêté de dire oui à la vie. Il n'aime pas y repenser, pourtant les mots de Baldwin l'y obligent. Il entend le souffle court et rauque de son père, la toux et les crachats. Il redoutait ces bruits qui venaient la nuit de la chambre voisine et l'avaient amené à haïr son père. Comme il aurait préféré continuer à l'aimer! Il savait bien qu'il n'y pouvait rien., qu'il ne faisait pas semblant de mourir, qu'il ne faisait pas exprès de s'étouffer, mais il lui en voulait de le déranger dans son travail et dans son sommeil, il avait l'impression qu'il abandonnait sans combattre, sans se soucier du vide qu'il allait laisser. La mort et le vide. S'il ne s'était pas rendu compte sur le coup de l'effet que cette extinction progressive avait sur lui, s'il n'avait pas compris à quel point la tristesse et la conscience de la mort s'étaient emparées de lui, il avait bien ressenti la diminution du temps que sa mère pouvait lui consacrer: leurs sorties au cinéma s'étaient arrêtées et les moments qu'ils partageaient autour des devoirs et des livres qu'il lui lisait s'étaient réduits. Le souvenir des soirées qu'il passait seul, ou pire encore avec sa tante paternelle et ses cousins insupportables, quand sa mère était à l'hôpital pour veiller son père dans la phase terminale de son cancer, lui serre encore le coeur, cette sensation d'abandon dont il n'arrivait pas à se détacher, partagé entre acceptation et jalousie. Comment pouvait-il être jaloux d'un  mourant?  Lui le bon élève, sérieux et travailleur, avait avait perdu l'envie d'aller au lycée du jour où  il avait compris que la maladie se son père était incurable. Il se souvient-là sur son banc, un peu triste maintenant, sans même se rendre compte de l'agitation qui s'accentue autour de lui,  des mouvements des forces de l'ordre et des manifestants qui commencent à occuper les points stratégiques- des matins où il lui était  impossible de se lever, malgré les efforts de sa mère, et où il finissait comme son père, par rester couché et louper les cours. Il avait quatorze ans quand la maladie s'était déclarée, et il avait fallu que Georges meure, deux ans plus tard, pour qu'il sorte de sa déprime.
Et comme pour marquer ce retour dans le monde des vivants, il s'était mis à porter des tenues voyantes de dandy inspirée des muscadins, à parler comme un aristocrate, à se laisser  pousser les cheveux, à fumer et à boire, à écouter du rock anglais autant que du Wagner...
Bref à se faire remarquer.
Il avait un peu honte de le dire, mais la mort de son père avait été une libération.
.../..."
Charles Salles extrait de: Alain Pacadis Face B-Editions: La Table Ronde
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nayelleya · 30 days
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déjà qu'à la soirée là y'a un mec qui me regardait tout le temps et voulait tout le temps qu'on aille fumer une clope et qui m'a proposé de me payer un verre
puis après le mec qui me dit au bar que j'ai un beau visage et que je dégage quelque chose de très beau (lol)
PUIS ENCORE APRÈS un mec que j'ai match sur une appli de rencontre qui me reconnaît (famous la meuf)
pour finir avec le chauffeur qui me complimentait toutes les minutes là beurk
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e642 · 9 months
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Il n'y a que quand tu arrêtes que tu saisis la dimension de l'addiction. C'est compliqué de ne pas fumer. Notamment tôt le matin, après les repas et tard le soir. Je sais que je reprendrai quand je serai à la fac si tenté que je trouve un appartement. C'est la seule chose malsaine volontaire que je me fais subir avec les compulsions de grattage. Je ne suis pas prête à définitivement arrêter et j'aime être honnête avec moi même sur ce point là. Mais il faut que je soutienne ma mère donc, il faut tenir. Et je tiendrai. Je tiens déjà sans me priver de manger, sans la mutilation, sans la weed, sans l'alcool. C'est pas bon pour moi mais c'est mes moments de détente. C'est peut-être un peu triste de dire ça, de réaliser que je me détends avec des trucs mauvais pour moi mais c'est la définition même d'une addiction. C'est peut-être pas pour rien que phonétiquement dépendre et détendre sont à une lettre près. La période est simple pour personne et je fais de mon mieux pour ne rien laisser paraître auprès de mes parents et ne pas ébruiter l'angoisse qui m'étouffe auprès des autres. Je fais comme je peux, sûrement pas si bien que ça mais j'essaie. Je donne le change, j'aide, j'écoute, j'organise, j'appelle, j'envoie des dossiers, je paie, je mets de l'ordre dans ce qu'il y a à faire. J'ai toujours beaucoup de mal à répondre aux messages, à m'intéresser profondément à la vie de ceux qui m'entourent mais j'essaie de l'enfouir le temps de retrouver un mince semblant de stabilité. Septembre va être dur, essayer de trouver un appart, un boulot, emménager, tout finir de payer, l'opération de ma mère, la rentrée, une ville que je ne connais pas, une relation qui va s'essouffler, des liens que je vais délaisser mais c'est comme ça. Et visiblement, pour tout ça, j'y peux rien. Alors je me rassure sur le fait que ça va passer. Que l'air sera plus respirable plus tard sans me demander quand. On y est pas encore à quand, on est à comment et pourquoi en ce moment. Faut impérativement que je sois patiente quitte à ce que ça irrite mon cœur, c'est pas comme s'il était mas encore fragile.
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tournevole · 10 months
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Elo : Il se fait tard, je rentre.
Clara : je reste encore un peu, le temps de fumer une dernière clope
Clara reste seule sous le porche de l'entrée de la maison. Elle a jeté un dernier regard sur la porte refermée par sa soeur, elle va pouvoir fumer sa toute dernière cigarette. Elle sait que ce sera la dernière, elle l'avait senti dans son corps ( les dernières cigarettes roulées avaient un gout de tabac froid dégueulasse) et le plus important : elle était psychologiquement prête.
Elle sentait que les capacités athlétiques de son corps diminuaient, elle toussait et percevait une mauvaise santé de ses poumons...les bronchites à répétitions, les sprays à la cortisone, les antibiotiques, elle n'était pas du tout adepte de cette médicamentation, elle avait toujours su passer entre les virus, les maladies de saisons, mais à ce niveau de contraintes elle devait se reprendre en main, même s'il fallait, tout reprendre à zero.
Elle voulait se sentir vivante à nouveau, vivre et non plus revivre.
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boywrencher · 3 months
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Tumblr media
Ce soir g enchainé deux films et je suis maxi en paix, à rien foutre, à fumer clope sur clope et passer la journée sur l'ordi, à boire du thé noir et sortir mes bouquins juste pour lire mes scènes préférées. Je découvre des sons de dingue, je mange du riz avec du kimchi, je fais des rêves agréables. J'écris un peu mais je trouve pas ça très convainquant et pas grave j'écris quand même. Il pleut toute la journée, des éclairs dans la cuisine quand je me prépare à diner, je fais les courses etc. J'ai hâte de prendre des cours interessants et apprendre des choses utiles pour le taff, genre gérer des machines cool pour faire du son. J'ai dis à personne que je suis rentrée alors j'ai encore quelques jours pour être seule et rien faire. Ma semaine de débauche totale après des mois chargés à bloc. Archi chill. Après ça, ça va repartir de plus belle, là aussi j'ai hate. Malgré la fatigue, j'ai toujours envie de faire la teuf. haha
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