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#et sauf si vous me dites que vous préférez 1 par 1
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BBC Merlin vs Kaamelott - Personnages - Arthur, Merlin
Commençons donc par une présentation - rapide - des personnages et de leurs relations. Je précise encore que tout ceci est MON point de vue, mais que je vous invite à en discuter avec moi si vous n’êtes pas d’accord ! En général, ça risque de finir par moi disant “oh mais putain oui t’as raison j’avais oublié ça !!” Donc no worries :)
Au fait, spoilers pour l’intégralité de ses 2 séries ! Et déso pour mon usage inapproprié de l’anglais, j’ai le vocabulaire que cette plateforme m’a appris…
Arthur (BBC Merlin) : le perso principal avec Merlin, le Prince, le Roi, the truest Gryffondor to ever gryffondored. A commencé comme un abruti de prince pourri gâté et a fini comme un Roi, avant de finir tout court. Daddy issues (en même temps qui n’en aurait pas...) mais finit par se faire ses propres opinions et c’est pas dommage. N’aura jamais eu le temps de réellement accepter la magie comme une bonne chose. Se fait blesser mortellement lors d’une bataille, et mourra dans les bras de Merlin
Relationship : Canon : fils d’Uther, a grandi avec sa demie-sœur/adoptive Morgana, tombe amoureux de Gwen et l’épouse, forme sa Table Ronde. Fanon : Merthur all the way, quelques autres ships
Start like that/end like that :
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Arthur (Kaamelott) : perso principal s’il y en a un. Le ROI. Le stratège, le cultivé, entouré de bras-cassés. Le désespéré, le sacrifié (dans un sens). A la base, l’a rien demandé à personne et finit à la tête d’un pays. Tragique backstory. Contrairement à l’autre Arthur, lui n’a pas grandi avec une petite cuillère en argent dans la bouche auprès d’un père (je vais pas dire aimant mais bon. Présent quoi) et s’est retrouvé balancé à Rome (pour sa propre sécurité) pour y faire ses classes. Désir d’enfants +++ Tente de se suicider après une bonne dépression qui dure depuis des années, et après avoir appris qu’il n’avait pas d’enfants (je résume), survit, et passe la main du royaume à Lancelot en qui il a confiance (HA. HA. HA.) La suite en novembre 2020.
Relations : Canon : est tombé amoureux d’Aconia à Rome, a désormais un paquets de maîtresses. Forme sa Table Ronde de bras-cassés (je risque de me répéter. Mais c’est affectueux). Épouse Guenièvre (n’en a jamais été amoureux) et ça étend sa famille à des gens de Carmélide, vous vous rendez compte ? Relation avec sa propre famille limitées et... peu affectueuses (sauf avec son neveu, lui ça va). Relations houleuses avec à peu près tout le monde, on va pas se mentir. Fanon : Arthur/Mani, Arthur/Vénec (je ne prendrais pas parti mais i’d die pour ces ships là), Arthur/Lancelot i guess ?
Commence comme ça (plus ou moins)/Fini comme ça (plus ou moins aussi... vivement K 1V)
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bonus : bb Arthur :
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Points communs : De bonnes personnes, dans l’ensemble. Drames de l’enfance (complètement déraciné pour l’un, perte de sa mère pour l’autre). Font de leur possible pour améliorer la vie des gens. Bons rois, aimés par le peuple. Ont formés leurs Tables Rondes (bon après ça c’est dans la légende mais c’est pas si simple de trouver des points communs alors pouet-pouet)
Différences : Ne peuvent pas compter sur leur entourage de la même façon… Leur amour pour Gwen/Guenièvre est différent, si tant est que K!Arthur en ressente pour sa femme (je dirais que oui, d’une façon ou d’une autre...) M!Arthur est jeune, il apprend, il a de l’espoir. K!Arthur est plus mûr, et a moins d’espoir… Il a été forgé par son passé, alors que la série BBC Merlin retrace en fait ce qui forge Arthur. On ne fait qu’en avoir un aperçu dans Kaamelott (bien suffisant pour nous traumatiser tho). Reste à espérer que les 2 Arthur n’aient pas le même destin (je veux des happy ends)
Merlin sous le cut :
Merlin (BBC Merlin) : le personnage principal, avec Arthur. Le plus grand sorcier qui ait jamais marché sur la terre. Jeune homme qui vient plus ou moins à Camelot pour accomplir sa destinée. Et sa destinée c’est Arthur, et l’aider à faire d’Albion la grande nation qu’elle devrait être (plus ou moins encore). Sa magie est illégale, il est donc le serviteur du prince. Boulet maladroit mais on l’aime quand même. Passe sa vie à déjouer des complots contre Camelot et/ou Arthur. Honnêtement, je sais pas quand il dort. Est immortel (enfin ne peut pas mourir de vieillesse en tout cas), ce qui nous a valu les quelques secondes les plus traumatisantes de cette série, après la mort d’Arthur, avec un petit flash-forward qui se passe de nos jours, où on se rend compte que Merlin attend toujours le retour d’Arthur pour qu’ils puissent accomplir leurs destins.
Relationship : Canon : sa mère, Will un ami d’enfance, puis Gaius (father/grand-père/oncle figure) à Camelot qu’il assiste dans son devoir de médecin de la cour, serviteur/esclave/meilleur ami (?) d’Arthur finalement. Ami avec quand même quasi tout le monde à Camelot. Tombe amoureux de Freya dont je reparlerais plus tard. Fanon : Merthur all the way (je veux dire que c’est le main ship de la fanbase), Merwaine, probablement un paquet d’autres
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Merlin (Kaamelott) : le plus grand sorcier qui ait jamais marché sur la terre aussi.  ... HAHAHAHAHAHA nan jdéconne. De toute façon lui il est druide, et druide et enchanteur c’est pas la même chose alors faut pas s’étonner qu’il soit pas aussi bon que cet abruti d’Elias là. Bref. Mi-démon mi-pucelle, 800 ans et quelques. Ça sonne impressionnant comme ça sur le CV mais c’est pas aussi impressionnant en vrai. Ceci étant dit, protecteur d’Arthur depuis tout petit, c’est lui qui l’a amené à Rome (i think ?). Finit par en avoir ras la casquette d’être pris pour un nul et se barre dans un autre clan. Ressemble à l’idée qu’on se fait classiquement de Merlin, le vieux barbu.
Relations : Canon : il doit bien aimer Arthur quand même. Sa Némésis s’appelle Elias et ils partagent le même labo. Fanon : oh my god they were labmates
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Points communs : Ils s’appellent Merlin. ... euh ... Bon, je suis vache, K!Merlin sait quand même faire de la magie druidique.
Différences : Tout ! Leurs âges, leurs compétences... Et même si K!Merlin a des éclair de sarcasme, M!Merlin le bat à plates coutures aussi là-dessus.
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lily-yvonne · 4 years
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AVERTISSEMENT FINAL DANS L'ESPRIT-SAINT
Comme vous le savez à présent la fin est proche, même très proche… Pourtant, si seulement chacun pouvait y mettre un peu de bonne volonté, cette fin pourrait devenir beaucoup moins horrible que les prophéties déjà écrites par votre serviteur et par la Grâce de la Très Sainte Trinité. Seulement… qui veut y mettre un peu de bonne volonté dans ce magma confusionnel et cette fange hideuse dans laquelle l'homme est plongée ? Certes, il existe l'Espérance, et c'est pourquoi je voudrais bien pouvoir m'y accrocher de toutes mes forces, en voulant rêver, tel un enfant naïf, que l'humanité se réveillerait de sa torpeur, qu'elle deviendrait raisonnable et se plierait enfin à la Volonté de Dieu ! Si la Volonté de Dieu est multiple, elle est cependant accessible à l'homme et il n'existe aucune excuse pour ne pas s'y plier.... Mais, en vérité, cette Espérance est un fil ténu, devenu invisible dans cet épais brouillard de la décadence humaine, et sauf un Miracle, ce rêve entre dans le cadre de la pure utopie ! Déjà, il faudrait impérativement que l'homme puisse supprimer, d'un seul coup d'un seul, toutes les âneries reçues durant son éducation, puis qu'il se conforme avec rigueur : aux Saintes Écritures — dont notamment le Décalogue, — et enfin, aux Paroles Sacrées de Notre Seigneur Jésus-Christ dans les Évangiles. Sans pour autant négliger les Épîtres de Saint Pierre, de Saint Paul et des autres Apôtres. Justement, puisqu'il est question de Saint Paul, votre serviteur va recopier ci-dessous la première Lettre aux Corinthiens, au Chapitre 10, et bien qu'elle fasse référence aux Hébreux, qui se sont particulièrement mal conduits vis-à-vis de Dieu, elle est toujours d'actualité, par rapport aux conduites désastreuses des hommes du passé et du présent. Cette Lettre est donc à prendre pleinement — et au premier degré — en considération, en remplaçant le contexte de l'Exode, par celui de la révolution française et de sa mouvance désastreuse républicaine. Comme quoi, si plus de 3260 ans ont passé depuis l'Exode, la configuration de la société actuelle est absolument identique, dans l'agissement à vouloir s'opposer aux Commandements du Créateur !…
PREMIERE LETTRE DE SAINT PAUL AUX CORINTHIENS Chapitre 10, versets 1-13 (Bible Crampon)
"Je ne veux pas que vous l'ignoriez, frères : Nos pères furent tous sous la nuée, tous passèrent à travers la mer, tous reçurent le baptême de Moïse en la nuée et en la mer, tous mangèrent le même aliment spirituel et tous burent le même breuvage spirituel. Ils buvaient, en effet, au rocher spirituel qui les accompagnait, et ce rocher spirituel était le Christ. Cependant, ce ne fut pas le plus grand nombre qui attira la complaisance divine, puisque leurs corps jonchèrent le désert. Autant de faits figuratifs par rapport à nous, afin que nous n'ayons pas de mauvaises convoitises, comme ce fut le cas pour eux. Ne devenez pas idolâtres, comme certains d'entre eux, selon qu'il est écrit : “Le peuple s'assit pour manger et boire; puis ils se levèrent pour s'amuser.” Ne nous livrons pas à la débauche, comme firent certains d'entre eux, et il en tomba vingt-trois mille en un seul jour. Ne tentons pas le Seigneur, comme le firent certains d'entre eux, et ils périrent de la morsure des serpents. Ne murmurez pas, comme le firent certains d'entre eux, et ils périrent sous les coups de l'Exterminateur. Or, toutes ces choses qui leur arrivaient figurativement furent mises par écrit pour notre instruction à nous qui touchons à la fin des temps. Ainsi donc, que celui qui se croit debout prenne garde de tomber. Vous n'avez pas connu de tentation qui dépassât la mesure humaine. Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces; en outre, avec la tentation, il ménagera aussi la possibilité d'y échapper en vous donnant la force de la supporter."
Dites-moi : Voulez-vous vraiment "périrent sous les coups de l'Exterminateur" ? Ou bien souhaitez-vous changer radicalement et IMMÉDIATEMENT de comportement, afin que le Créateur se retourne vers la Terre et aie pitié de nous ? Le choix vous est donné, dès aujourd'hui, de rester soit dans votre état d'esprit embrumé, soit de revenir à la raison et vous plier à la Volonté de Dieu ! Si vous préférez rester dans votre position d'orgueil, ce sera votre choix que vous aurez pris en connaissance de cause, mais en tant que dernier Avertisseur et Envoyé de Dieu, en cette fin d'un temps, je vous précise très brièvement, pour la dernière fois et en condensé, le bouleversement eschatologique qui va survenir sous peu universellement…
✞ Éclatement social, crash boursier, chute monétaire, guerre civil, chaos et pandémie de maladies virales extrêmement contagieuses !
✞  Dictature de Lucifer et du faux prophète, qui vont nous montrer de grandes illusions sans précédent, puis nous imposer arbitrairement la religion universelle du "new-âge" (le Noachisme) et l'implantation obligatoire de la micro-puce.
  ✞ Le grand Avertissement. Bien que celui-ci ait déjà commencé depuis 2008, il se perpétuera pendant l'arrivée de l'anté-Christ. Ce grand Avertissement, dont l'apothéose sera l'Hyper Tempête Solaire (H.T.S.), doit se concrétiser par le retour de conscience de chacun d'entre nous, alors que nous serons tous plongés dans les ténèbres durant trois jours et trois nuits. C'est-à-dire que tous les terriens seront contraints, par Dieu directement cette fois-ci, de se retrouver face à leur propre conscience durant une quinzaine de minutes.
  ✞ L'H.T.S engendrera : un ciel rouge sang, une vive chaleur, puis un froid intense, un tonnerre fulgurant, l'arrêt brusque de la planète et du Gulf Stream, des tremblements de terre et des tsunamis de grande ampleur, des irruptions volcaniques, la disparition de nombreuses îles, la chute de tous les satellites, l'effacement de toutes les données numériques sur tous les supports, l'explosion des centrales électriques et de certaines nucléaires, l'assaut violent de bandes armées qui pilleront, violeront et massacreront des hommes des femmes et des enfants, l'empoisonnement des eaux, une grande pénurie alimentaire internationale, retour du cannibalisme généralisé, etc. 
✞  Le grand Miracle à San Sébastian de Garabandal, mais peu de personnes seront présentes.
  ✞ Le grand Châtiment avec la disparition de nombreuses villes, dont Paris. Ce grand Châtiment sera la troisième guerre internationale. Elle sera relativement courte, pas plus de quatorze mois, mais particulièrement horrible. Ce seront les Russes associés aux islamistes qui nous feront la guerre. Les Russes ne poursuivront pas, car ce pacte d'alliance sera rompu pour des raisons que j'ignore. En revanche, les islamistes seront extrêmement violents et méchants, surtout contre les chrétiens. Mais ces derniers seront de moins en moins nombreux, car beaucoup auront commis un acte d'apostasie, en épousant les idées sataniques de l'anté-Christ, et nombreux seront morts lors de l'H.T.S parce qu'ils auront porté la micro-puce… 
✞  Arrivée du Saint Pontife et du Grand Monarque. Ce dernier exterminera les islamistes récalcitrants et détruira leur fausse religion, ainsi que toutes les mosquées construites dans le monde. Le Saint Pontife et le Grand Monarque imposeront une dictature de fer au-travers des Commandements de Dieu. La France sera coupée du monde en fermant ses frontières.
Le seul point positif sera l'arrivée des deux Élus de Dieu tant attendu. Tant attendu, certes, mais pas par les mauvais chrétiens, les francs-maçons, les républicains et les autres fausses religions. Voilà pourquoi, lors de l'arrivée des deux Élus, tous ceux qui n'accepteront pas la politique draconienne du grand Monarque, ainsi que la remise aux normes parfaites de l'Église catholique par le Saint Pontife, quitteront le territoire français… Enfin, ceux qui seront encore en vie, puisque la moitié de la population française sera décimée par tous les horribles Événements qui se seront succédés avant la venue des deux Élus de Dieu : Pierre et Henri !
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1 Lire attentivement l'Ouvrage Sacré : "Les Édits du Roi – L'Apocalypse d'Elie".
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EXTRAIT DE L’OUVRAGE SACRÉ : “ APPEL À L'UNIFICATION DES ÉGLISES ET DES CHRÉTIENS AUTOUR DE PIERRE II”
http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/appel-a-l_unification-des-eglises-autour-de-pierre-ii.pdf
http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/
https://www.youtube.com/channel/UCYX3DMJ6JMaEb1vQgJM2jUg
https://www.change.org/p/emmanuel-macron-dieu-ne-veut-pas-de-fl%C3%A8che-sur-notre-dame-098097a0-f72c-4021-9b66-cc9c78ecb8a8?lang=fr-FR
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adieuinertie · 5 years
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Comment éliminer ce #@!/$& de blocage d’écriture
Vous et moi savons ce qu’est un blocage d’écriture…
C’est cette sensation de vide lorsque vous êtes en face d’une page blanche ou d’un écran vide.
Parfois, la peur vous paralyse à tel point que vous préférez oublier l’écriture. Pendant un instant, des jours, des mois, voire des années. Mais ce n’est pas grave. Il y a YouTube, Facebook, Reddit, vos séries, votre travail, et 329 choses inutiles à accomplir avant.
Sauf que…si comme moi, vous adoriez explorer les tréfonds de votre imagination quand vous étiez enfant, un jour, vous allez vous retrouver avec cette soif d’introspection. Ça peut se traduire par l’envie d’écrire, d’inventer des histoires, de dessiner, de chanter des mélodies, de danser librement, etc. Mais prenons l’écriture comme exemple.
Vous voulez écrire, mais vous ne voulez pas
Traduction : Votre subconscient vous donne envie d’écrire, mais votre conscience est une obsédée du jugement.
OK. Ces termes sont un peu ambigus…Résumons-les.
Voyez la concience comme le chef, le roi, le capitaine du bateau.
Le subconscient quant à lui, ne fait qu’exécuter ses ordres.
Lorsque vous utilisez votre conscience, vous choisissez d’utiliser votre cerveau pour réfléchir, vous concentrer, et apprendre une nouvelle recette de cuisine.
Que fait le subconscient ? Il dit : « À vos ordres, chef ! » et il s’exécute. À force de faire ce que la conscience lui ordonne pendant des mois, la tache devient de plus en plus facile. Résultat : vous avez créé une nouvelle habitude.
En gros, le subconscient subit les ordres de la conscience et transforme vos taches en habitudes. C’est un mouton. Mais attention, il cache bien son jeu…
…en fait, notre subconscient est plus intelligent qu’on ne le croit.
Que vous le sachiez ou non, il enregistre tous les signaux sur son passage, 24/7. Même quand vous dormez. Justement, il profite du sommeil de sa capitaine Madame La Conscience pour vous communiquer les rêves les plus farfelus…
D’accord, mais quel rapport avec l’écriture ?
Supposons vous ayez passé votre enfance à créer, à imaginer sans peur d’être jugé. Prenons l’écriture comme exemple, mais vous pouvez très bien remplacer ça par l’activité qui vous convient.
Vous aimiez écrire et votre subconscient a enregistré ce sentiment de joie. Or, quelques années plus tard, vous grandissez et les choses se compliquent. Peut-être qu’un prof a critiqué votre rédaction. Peut-être que vous n’avez reçu aucun commentaire suite à votre dernier article de blog. Ou alors, on vous a répété qu’être écrivain, c’est dur et que seuls les élites peuvent y accéder. Il se peut même que vous ayez vécu des expériences qui n’ont rien à voir avec l’écriture…et qui transforment votre activité préférée en une série de doutes.
Votre subconscient enregistre tout sur son passage, même si les informations sont fausses. Et quand votre conscience s’y met aussi (Non, c’est pas assez bien // Mince, je regrette d’avoir publié ça // Mais que va-t-on penser de moi ?), votre subconscient répond : “C’est vrai, votre Majesté a toujours raison” , parce qu’il n’a pas de logique et il croit tout ce qu’on lui balance.
Explorons ce qui se passe lorsque vous êtes en plein blocage…
Subconscient : écrire me rendait pleine de joie quand j’étais petite, ça doit être la même chose maintenant !
Conscience : oui, mais je n’ai pas écrit depuis belle lurette. Logiquement, j’ai perdu mon talent et ma confiance en moi.
Subconscient : … vous avez raison, votre Majesté.
Conscience : pas étonnant que j’aie le blocage d’écriture… Ça prouve que je n’ai rien à dire. Mais bon, je pourrais quand même essayer d’écrire un paragraphe, on sait jamais. Allons donc, par où commencer…
Subconscient : il y a cette idée qui me vient – Dans cet article, je vais parler du blocage d’écriture, parce que je suis moi-même en période de blocage, vous savez…
Conscience : N.U.L. Cette phrase est trop longue. En plus tu as dit le mot blocage deux fois, ça devient lourd. Et pourquoi faut-il que tu dises vous savez ? Ça fait prétentieux. Madame se prend donc pour une experte ? Aussi, il y a trop de je dans cette phrase, espèce d’égocentrique, personne n’a demandé que tu parles de toi. Enfin bref. Il faut effacer ce tas d’immondices.
Subconscient : …vous avez raison, votre Majesté. *sélectionne le texte et appuie sur la touche Effacer*
Conscience : bon, retour à la case départ. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir écrire, maintenant ?
Subconscient : pas étonnant que j’aie le blocage d’écriture… Ça prouve que je n’ai rien à dire.
Conscience : …
Subconscient : …
Conscience : tu as répété ce que j’ai dit il n’y a même pas une minute.
Subconscient : …mais c’est parce que vous avez toujours raison, votre Majesté.
Conscience : Bon, on laisse tomber. Allons regarder des vidéos de cacatoès qui dansent sur du Elvis Presley.
Et voilà comment vous êtes tombé dans le piège. Comme on le dit souvent, notre pensée est bien notre pire ennemie.
Mais il est possible de s’en sortir.
1- Acceptez votre situation, appréciez vos doutes
Avant même de passer à l’action, acceptez votre blocage. Contrairement à ce que vous aimez dire, vous n’êtes pas le seul ou la seule à subir ce symptôme. Des milliers d’écrivains doivent affronter leur blocage tous les jours.
C’est normal. Je dirais même que c’est un bon signe.
Pourquoi ? Votre conscience vous aide, même si elle est horriblement sèche. Elle vous pousse à progresser, à corriger vos erreurs, à trouver des solutions. Sans elle, pas grand-monde ne comprendrait vos textes.
De plus, les doutes vous rendent modeste. De manière plus subtile, ils affirment que vous êtes sur la bonne voie. Si l’écriture ne vous faisait ni chaud ni froid, vous n’auriez aucun blocage. Mais alors, il n’y aurait plus d’intérêt. Dans ce cas, passez à autre chose.
Or, si vous questionnez vos capacités, ça veut sans doute dire que votre écriture ne compte pas pour du beurre. Alors persistez.
« L’ennui dans ce monde, c’est que les idiots sont sûrs d’eux et les gens sensés pleins de doutes. » – Bertrand Russell
2- Passez à l’action de manière facile et détachée
Une fois votre situation acceptée, voici ce que vous allez faire :
Le lendemain, trouvez une période de libre où vous êtes seul·e. Ayez un carnet ou un ordinateur à disposition.
Oui, c’est maintenant que vient l’épreuve fatidique : vous allez écrire.
Mais cette fois-ci, deux règles s’imposent :
Vous n’allez écrire qu’un paragraphe (bien sûr, vous pourrez toujours écrire plus si le flow s’installe, mais il est inutile de stresser sur ça. Juste un paragraphe, trois lignes. Ça suffit largement).
Vous allez écrire comme une patate. Tout le monde s’en fiche si votre mini-texte est incompréhensible, s’il est bourré de fautes ou d’insultes (faites juste en sorte que personne ne le lise). Si vous ne savez pas quoi écrire, notez je ne sais pas quoi écrire trois fois de suite. Et si votre conscience est trop casse-pieds, écrivez dès le réveil matinal (la conscience est encore semi-éveillée, ça veut dire que votre subconscient est roi durant ce court instant).
Voilà. Appliquez ces deux règles, et votre conscience n’aura d’autre choix que de baisser le volume. Encore mieux, faites-en une habitude. Et là, vous serez en train d’écrire régulièrement. Même si c’est du grand n’importe quoi, ça reste de l’écriture, pas vrai ?
Notez bien qu’ici, le but n’est pas de devenir un super écrivain. L’objectif principal, c’est de se présenter tous les jours face au blocage. Progressivement, vous allez vous rendre compte que ce n’est plus si dur d’écrire un paragraphe.
Dites bien à votre conscience que vous n’allez JAMAIS publier ce texte, ou le faire lire à quelqu’un d’autre. Vous non plus, ne le relisez pas. Si c’est pour vous juger à la minute qui suit, l’exercice ne sert à rien. Attendez un mois peut-être, et vous pourrez retourner à votre paragraphe pour vous moquer de lui, si c’est votre délire.
3- Écrivez comme vous respirez
Bien sûr, j’exagère un peu. N’écrivez pas comme vous respirez, parce que vous avez d’autres besoins à faire comme manger ou vous doucher. Quoique…écrire, c’est comme penser. Et on pense toute la journée, mais on ne s’en rend pas compte. Un peu comme la respiration.
Après tout, l’écriture est un joli mot qui veut simplement dire : traduire ses pensées en mots.
Si vous souffrez du blocage d’écriture, vous croyez que vous n’avez pas d’idées.
Mais au contraire, vous avez beaucoup d’idées ; vous n’avez juste pas fait attention à ce que vous pensez.
Pour remédier à ça, il existe la méditation. En ne faisant rien pendant dix minutes, vous serez un peu obligé d’observer votre subconscient. Vous verrez que vous ne choisissez pas vos pensées ; ce sont elles qui viennent à vous.
Même chose lorsque vous écrivez. Pour ma part, j’ai l’impression que cet article s’est écrit tout seul. Appliquez l’étape Nº2, puis vous verrez le flow s’installer miraculeusement, et là, vous saurez que vous êtes à l’étape Nº3.
Félicitations. Vous avez réussi à écrire comme vous respirez.
4- Si vous comptez publier votre texte, laissez d’abord la pâte reposer
Vous pourriez me dire : OK, je comprends pourquoi il faut écrire comme une patate et ne pas se juger, mais moi je veux devenir un auteur à succès ! Comment je fais ?
Avez-vous déjà entendu les grands écrivains dire que leurs premiers brouillons étaient nuls, et qu’ils ont du les réécrire 120 fois ? Au début, j’avais du mal à les comprendre. 120 fois ? Mais c’est fou ! Comment pourrais-je faire une chose pareille ?
Notez bien que la difficulté, ce n’est pas la réécriture elle-même, mais le jugement de son propre texte. La personne qui a réécrit 120 fois, elle a aussi dû juger son manuscrit 120 fois.
Mais vous, vous préférez écrire votre premier jet à la perfection. Le problème avec cet état mental, c’est que vous allez vous juger avant même d’écrire un mot.
La solution ? Séparez l’écriture et la réécriture. Ce sont deux activités différentes.
Premièrement, votre subconscient fait son job. Puis, comme si vous faisiez un gâteau, laissez votre pâte quelques heures ou quelques jours avant d’y revenir dessus. Ce n’est qu’à la fin, que la conscience pourra appliquer tous ses talents : juger, analyser, corriger les moindres détails, et vous rappeler qu’il y a deux p à appliquer.
Je l’admets, j’ai encore du progrès à faire ; en pleine séance d’écriture, il m’arrive de rectifier des phrases mal formulées. C’est utile dans certains cas, mais ça me fait perdre du temps. Pourquoi se tracasser à rendre son texte parfait alors qu’on peut le faire plus tard, avec le stress en moins ?
Et si vraiment, vraiment, vous êtes trop impatient pour attendre de publier, faites-le. Cliquez sur le bouton Publier. Ce qui est cool avec les blogs, c’est que vous pouvez toujours y revenir dessus pour modifier vos articles. Mais vous n’aurez pas la même chance avec les livres ou les sites réputés…
En conclusion
Avant, il y avait une page blanche et ça me stressait.
Maintenant, il y a du texte.
Du texte imparfait, mais du texte quand même.
J’ai attendu un moment.
J’ai relu le texte.
J’ai corrigé le texte.
J’ai publié le texte.
Vous êtes en train de lire ce texte.
Tous les articles que vous rencontrez sur Internet suivent généralement le même processus.
Souvenez-vous : avant toute création, il y a du vide.
Et c’est normal.
C’est même un bon signe.
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Road trips en Cadillac XT4 et Mustang cabriolet
Le 15 septembre 2021
Je me fais un point d’honneur de publier ce petit blogue chaque semaine…sans faute (et sans fautes, si possible) mais parfois, il faut savoir s’arrêter et reprendre son souffle. C’est donc ce que j’ai fait depuis quelques jours. Je n’ai donc pas publié de blogue la semaine dernière mais j’ai quand même conservé derrière la tête l’idée de vous transmettre mes impressions de conduite. Et pour écrire des impressions de conduite, il faut…conduire !
Il y a quelques semaines, je devais prendre le volant d’un tout nouveau VUS de General Motors mais vu qu’un autre conducteur a eu la malchance d’en modifier le pare-chocs, le représentant de la compagnie m’a proposé de prendre un autre véhicule. Dans ce cas, ce fut un petit Cadillac XT4 de cette année, un véhicule qui n’a pas changé depuis son lancement en 2018 mais dont mon dernier reportage date déjà du printemps de 2019. Vu que le XT4 serait, selon Philippe-André Bisson des relations de presse de GM du Canada, le deuxième vendeur de la gamme Cadillac après le XT5 (avec quand même plus de 3000 par année depuis 2019-2020), j’ai pensé qu’il valait la peine d’en reparler.
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Le plus «petit» VUS (ou VUM) de Cadillac, l’XT4, connaît un certain succès sur le marché. (Photo Éric Descarries)
Évidemment, le «petit» XT4 n’a pas changé depuis son lancement en octobre 2018. D’ailleurs, rien ne semble presser. Les clients de ce petit VUS l’aiment tel qu’il est. Techniquement, le XT4 repose sur la plateforme E2 de GM (la même qui se retrouve adaptée sous les Chevrolet Malibu). C’est donc, de base, une voiture à traction avant mais, dans le cas qui nous intéresse, le XT4 Sport qui m’a été confié était à traction intégrale. Pour faire une longue histoire courte, spécifions qu’il n’y a qu’un moteur disponible dans l’XT4 soit un quatre cylindres turbocompressé (unique à la marque Cadillac) de 237 chevaux avec 258 li-pi de couple et une seule boîte automatique à neuf rapports. Je dois ajouter ici que ce véhicule était chaussé de pneus P235/60 R18 à flancs plus hauts ce qui aura contribué au confort du véhicule en voyage.
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Même de l’arrière, on reconnaît facilement le style de Cadillac dans le XT4. (Photo Éric Descarries)
Je pourrais vous rappeler tout ce que j’ai écrit dans le passé sur ce véhicule (vous pouvez le lire en faisant des recherches dans ce blogue) mais j’aimerais plutôt préciser que j’ai utilisé ce Cadillac pour un voyage de plus de six heures à l’aller dans la région de l’Abitibi (plus précisément chez mon fils).
La route pour s’y rendre est plutôt simple. J’ai donc pris l’autoroute 15 vers le nord. Celle-ci devient la route 117 après Sainte-Agathe. Un peu passé la région de Mont-Tremblant, elle devient une sorte de route secondaire à une voie. Pas toujours parfaite, elle passe au travers quelques petites villes pour se rendre à la plus importante agglomération de Mont-Laurier. Quelque quarante kilomètres plus au nord, on en arrive à un superbe parc provincial, celui de la Vérendrye. Il faut compter presque deux heures pour le traverser (avec un peu de chance, on ne sera pas retardé par des travaux routiers) alors que la qualité du revêtement varie de très bonne à quelque «raboteuse» par moment. On peut s’y arrêter plusieurs fois à des pauses bien aménagées avec vue tout simplement superbe! Rendu à Val d’Or, il faut passer de la 117 à la 111 si l’on veut se rendre à Amos.
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Le tableau de bord du XT4 ne sera jamais élégant à mes yeux mais son instrumentation et ses commandes y sont faciles à lire et utiliser. (Photo Éric Descarries)
Même si l’on est un mordu et un inconditionnel des autos plus sportives ou exotiques, il faut tenir compte de la condition de ces routes lorsqu’il s’agit d’une aussi longue distance (plus de 550 kilomètres). Et c’est ici que le Cadillac XT4 peut s’avérer un compagnon de route agréable. Au départ, je vous le dis tout de suite, le XT4 n’est pas aussi sportif que son appellation Sport veuille bien l’indiquer. Ses accélérations ne vous colleront pas à votre dossier de siège, le petit VUS n’étant capable d’atteindre le cap des 100 km/h qu’en quelque huit secondes. Toutefois, quand vient le temps de doubler un véhicule (surtout un des multiples gros camions qui grimpent aussi vers l’Abitibi), le petit moulin se combine très bien à toute l’agilité de la boîte à neuf rapports et dépasser devient une manœuvre plus rassurante. La seule ombre au tableau, j’ai un peu de misère à entendre le son «rauque» d’un quatre cylindres dans un produit Cadillac…En ce qui a trait aux pneus mentionnés plus haut, des Continental ProContact, leurs flancs plus hauts que ceux des pneus qui équipent une bonne partie des petits VUS concurrentiels de l’XT4 le rendent tellement plus confortable. Pour une fois, je n’ai pas eu à subir les contrecoups des imperfections de la route comme je m’en suis si souvent plaint avec d’autres VUS «sport»! Évidemment, la «tenue de route» dite sportive risque d’en souffrir mais, vraiment, qui va se procurer un XT4 pour le «brasser» sur des routes sinueuses?
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Les places arrière sont quand même relativement généreuses. (Photo Éric Descarries)
Malgré que j’aie déjà critiqué le design du tableau de bord de ce Cadillac, je n’en ai eu aucune difficulté à la consulter ni à manipuler ses commandes. Notons que la plupart d’entre elles sont dédoublées sur le volant ce à quoi je me suis habitué rapidement.  Les sièges (ventilés) se sont avérés plus confortables qu’anticipés sur une (très) longue distance. Étant seul avec ma femme dans le véhicule, nous avons utilisé tout l’espace cargo disponible du petit Cadillac avec les dossiers des sièges d’arrière rabattus pour nos bagages. De la place, il y en avait.  Quant à la visibilité, je n’y ai pas trouvé de difficulté.
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Le Cadillac XT4 offre malgré ses dimensions réduites un bon espace de chargement. (Photo Éric Descarries)
En condition urbaine, le gabarit du XT4 est appréciable puisqu’il se gare facilement un peu partout. Puis, sa conduite en ville est plutôt agréable. Encore une fois, les pneus à flancs élevés ont eu leur rôle à jouer en atténuant le choc des imperfections des rues. De plus, la traction intégrale en sera certainement agréable en conditions hivernales!
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Le seul moteur au catalogue est un quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres dédié à la marque Cadillac. (Photo Éric Descarries)
Évidemment, la consommation a toute son importance lorsqu’on considère l’achat d’un tel VUS (ou VUM, si vous préférez). Dans mon cas, avec un aller-retour de plus de 1200 km et des déplacements urbains de retour à Laval,  j’ai réussi à boucler le «road trip» avec une moyenne de 8,3 l/100 km. Malheureusement, l’essence super serait préférable mais le moteur fonctionne très bien malgré tout avec de l’essence régulière. Le prix de base de ce Cadillac était de 43 798 $ mais avec des options comme la peinture rouge spéciale de 1 395 $, l’ensemble Son et Soleil (stéréo Bose et toit vitré ouvrant) de 3195 $, l’ensemble de Confort et Accommodation de 2685 $ en plus de la taxe spéciale de 100 $ pour le climatiseur, ce prix grimpe à 51 073 $ auquel il faut ajouter les frais de transport et préparation de 2200 $, la facture totalise alors 53 373 $ (plus les taxes de vente, bien sûr !).
Le Cadillac XT4 AWD Sport a toute une panoplie de concurrents auxquels il doit se mesurer. Parmi ceux-ci, je vois les Volvo XC40, BMW X1, Mercedes-Benz GLA, Lexus UX, Acura RDX, Audi A3 et, bien entendu, Lincoln Corsair. Malgré tout, la marque se débrouille très bien sur le marché. Un véhicule «intéressant» à conduire? Pas nécessairement. Mais ce n’en est certainement pas un obstacle à être un véhicule confortable, agréable et prévisible pour de longs voyages, pour des «road trips»…ou encore pour vos déplacements les plus ordinaires.
Wasaga Beach en Mustang
Comme bien des Québécois, je m’ennuie fortement des plages de la Côte Est américaine. Chaque année, depuis des décennies, j’aime me diriger vers Ogunquit (Maine) ou Wildwood (New Jersey) pour profiter du soleil sur le sable. Et combien de fois ai-je eu l’opportunité d’y aller en Mustang cabriolet, un véhicule tout approprié pour ce genre d’excursion. Hélas, en ce temps de pandémie, les frontières américaines nous sont fermées. Il faut alors trouver certains endroits aussi attirants au Canada…et pas trop loin…
Les belles plages locales ne sont pas nombreuses chez nous. L’année dernière, j’ai découvert celles des Sandbanks sur le bord du fleuve Saint-Laurent en Ontario à quelque quatre heures de route de Laval. Mais, cette année, l’endroit était surpeuplé et il nous a fallu changer de direction. Grâce à la perspicacité de ma fille, nous avons opté pour Wasaga Beach à environ une heure de route au nord de Toronto. J’avais déjà vu la région lors d’un programme de constructeur automobile. Mais je n’avais jamais pensé y demeurer une semaine.
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J’ai eu le plaisir de conduire de nouveau cette Mustang GT California Special pour mes vacances en Ontario. (Photo Éric Descarries)
Je reviens à Wasaga Beach dans quelques lignes. Je tiens à préciser ici qu’on m’avait proposé un cabriolet Mustang 2,3 litres pour m’y rendre mais, à la dernière minute, j’ai dû me «contenter» de la GT CS (la 2,3 litres n’étant plus libre) dont il a déjà été question il y a quelques semaines dans ce blogue. Je vais donc mettre les détails de côté (si vous voulez en savoir plus sur la Mustang GT California Special, faites une courte recherche dans ce blogue) sauf pour mes impressions de conduite en «road trip».
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 Le cabriolet Mustang GT est bien à sa place à Wasaga Beach où les voitures du genre abondent ! (Photo Éric Descarries)
Aller de Laval à Wasaga Beach demande un peu plus de sept heures de route (huit heures si vous êtes pris dans la circulation de la région de Toronto). Pour ce faire, de la région montréalaise, on prend l’autoroute 40 qui devient la 20 vers l’ouest et qui se transforme en 401 rendu en Ontario. Ici, vaut mieux engager le régulateur de vitesse (cruise control) car la route est «plate» ! Si la vitesse limite est de 100 km/h, personne ne roule à moins de 110 km/h sauf les milliers de camions-remorques qui y circulent (la 401 serait la route commerciale la plus utilisée au monde au niveau tonne par kilomètre car, au cas où vous ne le sauriez pas, les camions qui l’empruntent peuvent peser près de 110 000 livres chargés alors que pour le reste du continent, la limite oscillerait entre 85 000 à 90 000 livres!) vu qu’ils y sont limités par la loi à 105 km/h. On se rend alors à la route 400 qui monte au nord vers Barrie puis emprunter les quelques routes de campagne ontariennes qui mènent à Wasaga Beach.
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Les vieux motels de Wasaga Beach ont un certain charme mais il faut se méfier de leur entretien! (Photo Éric Descarries)
Pour décrire l’endroit, fions-nous à mon ami et confrère Denis Duquet qui traite cette place de «Old Orchard des Ontariens». Il a parfaitement raison. La partie la plus ancienne de la place est surtout occupée par de vieux motels et de vieilles «cabins». Certains endroits sont bien entretenus mais d’autres…Enfin, si vous y réservez, tentez d’en savoir le plus possible sur l’état des lieux…Vous risquez quelques surprises surtout en plein été quand les jeunes vont y faire la fête. Il y a une partie de la plage no 2 qui inclue un petit centre commercial avec des vendeurs de «bébelles», de T-Shirts, de serviettes de plage, de crème glacée et d’autres chose du genre…très semblable au vieux Old Orchard Beach…Attention, la petite ville de Wasaga Beach n’est pas une destination gastronomique (on y trouve les Boston Pizza, Swiss Chalet, McDonald, Subway, Burger King, ces deux derniers ayant pignon sur rue à la plage). On n’y trouve pas de beaux restaurants de fruits de mer (Wasaga est sur le bord du lac Huron qui regorge de poissons mais pas de crustacés) alors qu’il y a certains établissements locaux qui pratiquent toujours la surenchère (en d’autre mot, «fourrer les clients» en augmentant les prix à l’addition comme cela nous est arrivé au Grecian Circle Family Restaurant!). Pour les achats de souvenirs et autres articles intéressants, il y a…WalMart et Canadian Tire !
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Une grande partie de la plage peut y être tranquille et pittoresque ! (Photo Éric Descarries)
Cependant, je dois vous dire que la plage peut y être superbe! Elle est très longue (quelque 11 kilomètres, la plus longue au monde en ce qui a trait aux plages d’eau douce). Et l’eau du lac Huron y est très claire. Un superbe endroit pour la famille ou pour y lire des livres et se reposer. C’est loin mais ce n’y est pas si mal. Notez qu’il y a d’autres plages plus loin en plus de certains petits endroits charmant à visiter.
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Wasaga Beach a déjà connu ses heures de gloire durant les «belles années». (Photo d’archive via Éric Descarries)
Quant à la Mustang, ce fut vraiment un véhicule approprié pour l’endroit (où il y avait des Show & Shine et autres activités d’automobiles de collection). Voyager à deux dans cette belle automobile est vraiment amusant surtout avec la capote abaissée. Encore une fois, la capacité de chargement du coffre m’a impressionnée, deux chaises de plage, parasol, valises souples (4) pour deux et autres accessoires font très bien dans le coffre alors que la glacière avec prise de courant et le sac à lunch prennent facilement place sur le siège arrière de l’auto. Question confort, les sièges supportent très bien les occupants d’avant alors que l’auto se conduit très facilement. Petite précaution, vaut mieux mettre le mode des échappements à «Silencieux» (c’est possible en pressant sur la commande illustrée du petit cheval au volant) pour ne pas éveiller tout le voisinage. En vitesse de croisière, toutefois, le mode «Normal» (assez bruyant, merci) n’envahit pas trop l’habitacle. On peut y parler à ton régulier.
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La preuve qu’une Mustang GT n’est pas si énergivore sur grand-route ! (Photo Éric Descarries)
En passant, plusieurs détails semblent découler concernant la prochaine génération de Mustang 2023 connue sous le nom de code S650 (l’actuelle Mustang est une S550). Ne vous inquiétez pas, la coque pourrait demeurer la même. De toute façon, la prochaine Mustang ne devrait pas être plus petite. Et on pourrait y voir la traction intégrale en option (avec deux petits moteurs électrique à l’avant?). Ne vous inquiétez pas non plus pour le V8, il y serait toujours. Un coupé ou un cabriolet tout électrique? Selon les experts, pas avant 2028 ou 2029. Ça me donnera alors encore du temps pour faire d’autres «road trips» en Mustang cabriolet avant que cela ne se produise !
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Et si vous êtes un mordu des «belles d’autrefois», sachez qu’il y a plusieurs évènements Show & Shine qui se déroulent dans cette région touristique comme celui-ci à Wasaga Beach ! (Photo Éric Descarries)
Ah oui! La grande inquiétude! «Es-tu fou ? Un si long voyage avec un «gros V8»? Que diriez-vous si je vous disais que cette Mustang GT V8 est descendue à une moyenne de 9,8 l/100 km? Il est vrai qu’en ville, l’auto est plus gloutonne grimpant jusqu’à 17 ou 18 l/100 km. Mais sur la route? Et à quelque 115 km/h de surcroit? Voilà ce qui m’enlève des craintes. Le budget a donc été respecté.
Bon! On retourne donc à la «normale» dès la prochaine publication de ce blogue. À venir, de nouveaux véhicules mais surtout certaines variantes de modèles déjà connus vu une certaine pénurie de véhicules neufs qui ne sont pas nécessairement des autos «exotiques». De plus, il est temps de penser à un antirouille et à vos pneus d’hiver. Il en sera question au cours des prochaines semaines…
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Le vélo et la grossesse
Le but de cet article est de livrer mon expérience du vélo pendant ma grossesse. Je ne suis ni coach, ni gynéco, ni sage femme, donc en aucun cas je peux dire que j’ai fait les bons choix, et je ne suis pas en mesure de conseiller qui que ce soit. Mon but est juste de montrer via mon vécu, que faire du vélo en étant enceinte c’est possible.
A l’heure où j’écris ces lignes mon petit pépère de 1 mois et moi-même allons très bien et j’ai repris le sport (ça fera l’objet d’un prochain article d’ailleurs).
De 0 à 3 mois de grossesse :
On peut dire qu’il y a eu 3 phases dans ma grossesse, en ce qui concerne le sport. La 1ère correspond au 1er trimestre. Pendant ces trois mois, je n’ai pas changé grand chose à ma pratique correspondant à la période (hivernale), c’est à dire 2 sorties courtes de course à pied, une sortie longue (toujours à pied) et une sortie de vélo sur route le weekend. A partir du moment où j’ai appris la nouvelle, j’ai stoppé les intensités en course à pied (type fractionné), et fait ma sortie longue en alternant marche et course, selon mon ressenti. A vélo, j’ai continué la sortie hebdomadaire : environ 60km en groupe, le dimanche. Avant j’étais devant, ensuite je m’accrochais derrière :)
Les sensations étaient en effet moins bonnes par rapport à l’avant grossesse, je me sentais régulièrement en manque de forces musculaires. Par contre, plus question de monter sur le VTT, même pour une sortie tranquille. J’avais peur (à tort peut être - ou pas) que le bébé se “décroche” avec les secousses, et peur de la chute. Et le meilleur moyen de tomber étant justement de redouter la gamelle, j’ai remisé pour un temps ce vélo.
Côté “gynéco” : au 1er trimestre comme durant la globalité de la grossesse, je n’ai pas eu beaucoup de symptômes. A “déplorer” quand même : 6kg de plus sur la balance au début du 4ème mois… Bah oui, l’appétit était bon :)
Côté “regard des autres” : j’ai annoncé ma grossesse à 3 mois, donc avant ça personne n’était au courant donc pas de jugement !
De 4 mois de grossesse au congé de maternité :
Au cours du 4ème mois mon bidon a commencé à pousser, j’étais de plus en plus gênée par ma position sur le vélo de route. Je lui ai donc dis “bye bye” pour un temps, et j’ai repris le VTT mais en allant exclusivement sur le bitume au départ (VTT acier avec pneus bien cramponnés : on est d’accord, la recherche de performance n’était plus à l’ordre du jour !). A partir du 6ème mois j’ai eu un déclic et j’ai recommencé à faire du VTT en sous bois, dans des chemins que je savais (très très) faciles techniquement. Sauf qu’au 7è mois, avec ma prise de poids, ma selle ne tenait plus à niveau (bref, passons…) donc retour sur le bitume.
Côté course à pied j’ai peu à peu réduit les temps de course et allongé les temps de marche, par manque de souffle et de force. Un jour j’ai passé l’après midi avec un gros mal au ligaments du bas ventre, j’ai donc décidé d’arrêter vraiment de courir. A partir de ce moment là (courant 4ème mois) les sorties running ont donc été remplacées par des sorties de marche rapide, avec bâtons.
Côté “gynéco : RAS, pas de désagréments de grossesse, de l’énergie, un peu de poids pris encore (+10kg à 7 mois), et surtout un bébé qui se développe correctement.
Côté “regard des autres” : il n’est pas évident de faire du sport avec un bidon de femme enceinte. Les personnes qui ne pratiquent pas de sport, ou très modérément, ou simplement les femmes qui ne comprennent pas que ça soit faisable (en tout cas qui elles, durant leur grossesse, ne l’aurait pas fait) ne sont parfois pas avares de commentaires : “et tu arrives encore à faire du vélo ?”, “tu n’as pas peur de tomber ?”, “tu n’es pas fatiguée ?”
Certain(e)s ont peut être pensé que j’ai fait du mal à mon bébé, ou à moi-même. Si j’avais eu la moindre contre indication médicale, j’aurai bien sûr arrêté. A contre coeur c’est sûr, mais durant cette période l’important n’était pas mes statistiques sportives ! Et, oui, il m’arrivait d’être fatiguée, mais le bien être (physique et mental) que m’apportaient ces petites sorties me faisait au contraire du bien.
En congé mat’ jusqu’au départ à la clinique :
Une sportive en pleine forme, en congé (maternité) un 22 juin avec un été radieux, ça donne beaucoup de séances de sport, enceinte ou pas  !
Alors que jusque là je réalisais 3-4 séances de sport par semaine, en congé maternité je me suis dépensé presque tous les jours (1 journée de “repos” en général). Ainsi j’ai perdu 1kg ! (C’est moi qui l’ai perdu, pas le bébé, de ce côté là tout se déroulait bien).
Les sorties de vélo se sont avérées de plus en plus lentes, et ponctuées de pauses car le bébé me donnait pas mal de points de compression (des points de côté si on veut). Un mois avant le terme j’ai décidé d’arrêter, car à ce moment j’ai en effet eu la sensation que le petit pépère n’était pas très à l’aise quand je pédalais.
J’ai donc remplacé les sorties vélo par des séances de renforcement musculaire au poids du corps, à la maison. Bien sûr, pas d’abdominaux ni de gainage, mais un travail au niveau des jambes, du dos, des bras. Ma technique : je teste un mouvement : j’ai mal ou ça “ballote” bébé, j’arrête; si tout va bien, je continue.
J’ai en parallèle profité de la piscine plein air de ma commune pour faire de la natation. C’est à dire pas du barbotage ni de la bronzette, mais des longueurs sans m’arrêter ou presque, en alternant brasse et dos (car le crawl, je ne sais pas faire), pendant 1h. Je n’avais aucune référence en natation, je n’en ai pas plus car je ne comptais pas les allers retours, mais le but était de me bouger, tout simplement.
Enfin, j’ai poursuivi mes marches sportives, toujours avec bâtons, et vraiment jusqu’au bout de la grossesse puisque j’ai perdu les eaux pendant une sortie, 10 jours avant terme.
Voilà comment se sont déroulé ces 9 mois, je n’aurai bien sûr pas pu faire tout ça sans une bonne santé de moi-même et de mon bébé.
Quelques astuces / conseils :
Ecoutez-vous ! C’est le conseil le plus important à mon avis. Vous seule savez ce dont vous êtes capable, à partir de votre niveau sportif d’avant grossesse et de vos sensations du moment. Ne forcez pas, ne vous forcez pas sous prétexte de garder un poids correct ou de donner une image de sportive, mais ne vous bridez pas non plus ! Testez (une activité), évaluez (vos sensations pendant et après), décidez (de poursuivre, d’adapter ou d’arrêter).
Informez les personnes qui vous suivent (médecin, gynéco, sage femme) de votre pratique sportive avant la grossesse, et dites-leur si vous continuez. S’il y a des contre indications ils vous le diront (et donc bien sûr, écoutez-les, même si vous vous sentez d’attaque).
N’écoutez pas (trop) votre entourage. Chacun est différent, chaque grossesse est unique, alors laissez parler les personnes qui pensent savoir ce qui est bon pour vous et faites comme vous le sentez. Les personnes qui vous connaissent vraiment sauront que pour être bien dans votre corps de femme enceinte, vous devez rester active, ou au contraire faire une pause.
Concernant le vélo à proprement parler :
Adaptez votre position au stade de votre grossesse. J’ai assez vite abandonné le vélo de route car j’étais trop pliée pour être à l’aise au niveau du ventre. Ensuite, sur le VTT j’ai inversé le sens de ma potence, de sorte que je me suis encore redressé un peu. Evitez quand même de toucher à la selle (hauteur et recul), vous risquez des douleurs autres suite à ces changements (dos, genoux, trapèzes).
Evitez au maximum de prendre des risques. On est d’accord, sur le canapé on risque moins la chute, mais si vous prenez la décision d’aller pédaler, préférez les petites routes peu fréquentées, ne prenez pas les virages à grande vitesse… Ma sage femme m’a mise en garde contre le risque de chutes dû au déplacement du centre de gravité : à aucun moment je ne me suis sentie déséquilibrée. Le bidon ne pousse pas du jour au lendemain, la progressivité fait que le corps tout entier s’adapte.
Comme beaucoup de femmes enceintes, j’ai souffert de rétention d’eau dans les pieds, donc j’ai enlevé les semelles de mes chaussures automatiques. Ce qui fonctionnait le mieux pour éliminer cette eau : la marche rapide. C’est radical ! Par contre prévoyez des itinéraires ou vous pouvez vous arrêter (très) souvent uriner.
Question textile, vous allez vite être à l’étroit dans vos maillots cyclistes, utilisez plutôt des tenues de course à pied, respirantes et plus amples. Pour le cuissard, j’ai rapidement utilisé un vrai modèle femme, sans bretelles.
Donc mesdames, si vous le sentez, osez pédaler en attendant bébé !
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