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#il a pas l'air d'avoir envie de me parler
chifourmi · 3 months
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On s'est vus et il m'a sorti que son premier amour lui revenait toujours en tête. C'était il y a 1 an et il n'arrive pas à passer à autre chose depuis. Parce que ça s'est terminé très brutalement. Je l'ai détesté immédiatement. Détesté d'avoir commencé quelque chose en ayant conscience de ça. Et lui qui a osé me dire qu'il avait peur de s'attacher alors que j'étais peut-être pas passée à autre chose avec mon plan cul.
Vous savez comme je fuis dès qu'une difficulté se présente. J'ai eu un sentiment de détachement immédiat et la sensation de vouloir tout arrêter tout de suite. Il me l'a dit parce qu'il sentait que je m'attachais et selon lui j'avais l'air de m'attacher plus vite que lui. Alors que c'est lui qui m'a déjà présenté sa famille et d'autres choses bien trop rapides à mon goût. Mais comme je le sentais s'attacher vite, j'ai laissé tomber mes barrières et je me suis laissée aller.
Actuellement, je sais que pour me protéger je serais capable de ne plus lui parler du jour au lendemain. Parce que j'en peux plus d'être blessée. J'ai été honnête et je le lui ai dit. Il n'était vraiment pas bien.
Je ne sais pas s'il a bien fait de me le dire. Je crois que cette vérité fait partie des vérités qu'il n'est pas nécessaire de dire. Évidemment que le premier amour est impossible à oublier mais tu ne commences pas une histoire si tu ressens encore tout à vif. Il a encore pensé à elle actuellement, c'est pour ça qu'il a eu besoin de me le dire. Je suis trop déçue et là vraiment je n'ai plus envie de garder contact.
"Tu retournerais vers elle si elle revenait vers toi?"
"... Je sais pas"
En plus il n'a vu son premier amour que 2-3 fois, ils se sont surtout rapprochés par messages. Mais ça a été très vite, ça a été ses premiers sentiments, ses premiers contacts physiques. Puis c'est un gars super sensible, qui ressent tout très fort et qui s'attache vite. Ça s'est fini parce qu'elle est partie pour revenir vers son ex, qui en plus de ça était un connard. Il est tombé de 10 étages. Ensuite, il est sorti avec une autre fille, qui a réussi à lui faire oublier la première. Mais après leur rupture, il a repensé à la première. Il arrive à être objectif et à se dire qu'il l'a beaucoup idéalisé et mise sur un piédestal. Il en a conscience mais il ressent quand-même encore toute cette frustration de ne pas avoir pu vivre une vraie histoire. Parce qu'au final ça n'aura duré que 3-4 mois.
J'ai beau réfléchir, j'arrive pas à m'imaginer commencer quelque chose avec quelqu'un qui a toujours une autre fille en tête. C'est inconcevable. Je lui ai dit qu'il devait prendre le temps de l'oublier. Il n'y a que le temps qui fera les choses. Mais ça n'a pas été ma décision finale, il m'a dit qu'il me laisserait le temps de digérer les infos et de réfléchir à ce que je veux faire. "En tout cas saches que si tu décides d'arrêter, ça aura été une belle histoire et je ne t'oublierai jamais".
Tout était trop beau pour être vrai.
(20/06/2024)
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swedesinstockholm · 6 months
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7 mars
hier soir devant newport beach je me disais qu'ils avaient jamais l'air d'avoir froid aux mains, on les voit jamais assis sur le canapé avec leurs mains glissées entre leurs cuisses ou sous le plaid pour les réchauffer. est-ce que j'aurais jamais froid aux mains moi non plus si je vivais en californie? je sais que c'est une série pour ados des années 2000 tout sauf réaliste mais c'est vertigineux quand on compare leur quotidien au mien, de l'autre côté du globe, avec les mains gelées neuf mois sur douze. parfois quand je descends les escaliers, les mêmes depuis que je suis petite, je compare ma vie à celle de kristen stewart aussi. je sais que c'est pas comparable mais en même temps on est toutes les deux nées en 1990 sur la même planète.
j'ai décidé de pas aller à la mer avec maman pour pâques pour pouvoir remonter sur la scène de la maison poème, mais d'abord je voulais être sûre que m. y serait parce que je veux plus rester seule. le weekend dernier je suis restée seule pendant deux jours et c'était déjà assez pour me faire dérailler. je devais aller à un concert aux rotondes et puis j'ai changé d'avis et je devais aller à la soirée open mic de c. et de ses copains slammeurs à belval mais j'ai été découragée par 1. les transports pas directs 2. la pluie 3. la nuit. alors je suis restée sur le canapé et j'ai regardé newport beach puis the voice avec un sentiment de culpabilité qui me rongeait l'estomac. j'ai menti à c. alors que j'aurais simplement pu lui dire que je souffre de... je sais pas, une affliction mystérieuse qui m'empêche de sortir de chez moi le soir.
je regardais les stories de f. au ski avec sa copine et son copain et les stories de s. à son weekend de bachelorette à paris auquel j'ai pas été invitée alors qu'y avait toutes ses autres copines luxembourgeoises et je me sentais seule et abandonnée. le meilleur moment du weekend c'était mon cours de luxembourgeois du dimanche matin avec mon élève sympa qui m'a tenu compagnie pendant une heure. je lui ai fait lire un texte sur les voyages et je lui ai demandé si elle voyageait beaucoup et elle a dit oui j'adore aller dans des hôtels all inclusive avec une piscine et des bons cocktails sans une once d'embarras et puis elle m'a raconté ses vacances en turquie et à dubaï et j'oublie tout le temps que ça existe en vrai des gens comme ça.
j'ai réussi à sortir de la maison ce soir pour aller à la soirée openscreen parce qu'ils projetaient mon film. ça allait parce que le casino c'est pas loin mais je crois que j'aurais préféré ne pas y aller. je suis partie avant la fin parce qu'ils m'ont même pas invitée sur scène pour le q&a, bon ils me connaissaient pas et j'ai rien dit donc c'est normal, mais de toute façon j'avais aucune envie de me retrouver assise parmi les réalisateur.ices avec un micro à la main pour me présenter et parler de mon film qui m'a foutu la honte, j'ai cringé du début à la fin c'était un cauchemar, plus jamais j'assiste à la projection publique d'un de mes films, de toute façon c'est fini je fais plus de films, j'ai enfin réalisé que j'étais nulle. le son était un désastre, on entendait tous les défauts que j'entends pas moi sur mon ordi, tout était désastreux, même la structure, la cohérence tient à un fil, je laisse pas le temps au texte de respirer, tout s'enchaine trop vite, j'arrive pas à croire que j'aie envoyé ça à austin et daeja et qu'ils continuent à me dire qu'ils adorent mes films, what the heck, arrêtez d'être gentils comme ça. à partir de maintenant je reste concentrée sur ce que je sais faire. j'ai vu une photo du nouveau numéro de sabir trônant sur une étagère à la librairie tropismes et on voit mon nom pile milieu sur la couverture et j'en pouvais plus de fierté de me voir en vente chez tropismes, avec mon texte qui parle de quand j'étais vendeuse en librairie en plus.
mais le pire en fait c'était que tout le monde présentait des films super engagés avec des sujets graves comme les violences domestiques, le racisme, des immigrés qui racontent leur relation au luxembourg, etc, et moi j'étais au milieu à me plaindre de ma petite vie parce que ça fait cinq ans que j'ai pas pris l'avion avec mon rêve américain à la con et ma poétique de l'espace, GROW UP. je me sentais en dessous de tout avec ma vie enveloppée de papier bulle.
en rentrant je marchais vite pour arriver avant que maman rentre du resto et se rende compte que j'étais pas là et me demande où j'étais. je lui ai rien dit de la soirée ni de mon film, je sais pas pourquoi. je crois que j'avais peur qu'elle veuille venir avec moi (je rêve lol) et j'avais vraiment pas envie qu'elle voie mon film parce que j'y parle beaucoup de mon père. et donc pendant que je me dépêchais de remonter la rue je pensais à la pianiste d'elfriede jelinek que je suis en train de lire, quand erika kohut rentre chez elle dès que ses cours de musique sont terminés à la fin de la journée pour retrouver sa mère, parce que sinon elle va lui poser des questions et la faire chier. mais elle a envie de rentrer à la maison, la maison a un attrait sur elle, l'attrait chaud et confortable de la routine et de la télé et de la soirée passée avec sa mère. ce livre est terrifiant. quand je l'ai pris à la bibliothèque et que j'ai lu la première phrase du quatrième de couverture ("elle ne boit pas, ne fume pas, couche encore à 36 ans dans le lit maternel et aime bien rester chez elle") j'ai été prise d'un petit rire nerveux tirant sur la panique au milieu du rayon.
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selidren · 1 year
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Printemps 1906 - Champs-les-Sims
13/19
Albertine, ainsi que Grand-Mère peu de temps après, s'est aperçue qu'elle portait un enfant. Elle a attendu plusieurs mois, le temps de profiter encore un peu de leur lune de miel, mais elle n'avait pas envie de donner naissance à son enfant loin de son foyer. Foyer qu'elle n'avait d'ailleurs pas eu le temps d'apprivoiser. Au cours des semaines suivantes, nous avons fait les préparatifs et la chronologie de sa grossesse n'a cessé de changer. Un jour elle pensait être à quelques mois du termes, parfois plus, parfois moins. D'où l'urgence de la faire voir par un médecin du cru au plus vite. Elle était par ailleurs fort indisposée de ne pas pouvoir anticiper la date de la naissance.
Une fois rentré, nous l'avons laissée se reposer quelques jours. De mon côté, j'ai été assez peu présent car les retrouvailles avec mon épouse et mes enfants ont été effusives. Ma fille ne me reconnaissait pas, ce qui m'a brisé le coeur et m'a fait jurer en mon fort intérieur de ne plus les laisser aussi longtemps. J'ai donc passé du temps à tisser de nouveaux liens avec elle. Par la suite, mes affaires professionnelles laissées en suspens m'ont grandement absorbé.
Quand je suis revenu aux préoccupations de Constantin, très anxieux à l'idée de devenir père, le médecin avait rendu un verdict inattendu. Il pensait pouvoir se tromper mais qu'il avait entendu plusieurs battements de coeur distincts pendant l'examen. Il pense donc que la grossesse est moins avancée qu'escomptée. Albertine doit apparemment s'attendre à mettre au monde au moins trois enfants selon lui. Constantin n'a pas semblé excessivement paniqué face à la nouvelle, commentant simplement que du coup, cela remontait à leur visite du cénotaphe. Quoi que cela veuille dire.
Transcription :
Albertine : L'Egypte te manque, pas vrai ?
Constantin : Oui, mais c'était important de rentrer pour prendre soin de ta santé. Tu es mon épouse et je t'aime, alors ta santé est importante pour moi.
Albertine : Qu'est-ce qui te tracasse alors ?
Constantin : Je ne sais pas comment faire pour être père.
Albertine : Cela s'apprend sur le tas j'imagine. Comme tu as fait en Egypte avec Monsieur Hautbourg.
Constantin : Ne le prends pas mal, mais je n'ai jamais eu envie d'avoir des enfants. Je sais comment... et bien comment cela arrive, mais je ne pensais jamais que cela arriverai vraiment.
Albertine : Si tu ne voulais pas en avoir, il fallait me le dire. Je me serai procuré de quoi faire en sorte que nous n'en ayons pas.
Constantin : Je le sais, c'est ma faute. Pardon. Je ne t'ai jamais posé la question, mais tu veux avoir des enfants ?
Albertine : J'en ai toujours voulu, mais j'aurai été d'accord pour attendre. Nous aurions du en parler bien avant, à présent c'est trop tard. Et ne t'inquiète pas, je suis heureuse. Et toi ?
Constantin : Si toi tu l'es, moi aussi. Je demanderai à Adelphe comment faire pour bien s'occuper de ses enfants. Alexandre et Emma ont l'air heureux, je dois donc le prendre pour modèle.
Constantin : Hum... je n'entends rien. Les enfants de cet âge ne sont pas très bruyants.
Albertine : Bientôt, il donnera des coups. Je te ferai sentir.
Constantin : Quand j'y réfléchis, c'est plutôt une bonne chose pour moi d'avoir un enfant. Grand-Mère m'a toujours dit que c'était mon devoir d'avoir un héritier pour perpétuer le nom et l'héritage de la famille. Je devrai peut-être nommer l'enfant moi-même dans ce cas.
Albertine : C'est vrai que c'est la prérogative du mari. Tu as déjà des idées ?
Constantin : Si c'est un garçon, nous le nommerons Khäemouaset. Si c'est une fille, ce sera Nebettaouy.
Albertine : Réflexion faite, il me semble que la mère de l'enfant à aussi son mot à dire.
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Scalp-El
Coup d'Esprit, dans la nuit, de scalpel, délicat comme un éclair de lune, un voile agité par le vent. Tranchant, froid et sec.
A moitié nu sur son balcon. Une clope. Avec une robe de chambre contre la marée montante. Armure de chevalier gueux paumé dans le temps, chaque parcelle de peau à vif, il se sent vivant. Une sorte de tourbillon qui prend forme, sensation fantôme d'être parti de lui et d'offrir à plus grand un intérieur infime. Et ainsi habité, de se recoucher.
Réveil, c'était un rêve, forcément, puisqu'il y a ce réveil. Et ce café, et le lendemain matin. Je me sens plein, les muscles, la nuque, les seins enfin la poitrine, le torse, marrant de parler de mes seins, jamais désignés comme "mes seins" mais des pointes tétonnesque sur une poitrine qui me couvre comme un gant. Hmm, ce gant, sur mes seins... C'est un matin étrange que de penser à ma propre sensualité m'était étranger, j'habite un corps comme s'il s'était donné à moi. Oh, je n'avais jamais... ça... non plus... A moitié habité de moi, normal qu'il y ait eu un tel vide, oh corps je ne te savais pas, excuse-moi. Il y a comme un pleur qui se change en douceur. Et autour, toutes ces sensations, filaments de sens qui relient, à l'organisme-temps; lui. Je me sens, et dans ce temps je le sais, lui. Appelons-le Leeil. La divinité soi, intégrée à son espace-temps.
Vivante chose vibrante, cordes tantriques de sensation temps qui relient, donc ; et en jouer, joue-t-on de cet instrument. Un danseur prend le pas. Danseur et donc il y a un chanteur, aux claviers noirs et blancs. Ambiance langoureuse des corps mi-homme mi-femme enfiévrés de désir.
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Trop neutres
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C'était encore un rêve, dans un rêve dans une nuit, mensonge qui masque l'irréalité du matin et d'un instant de créativité d'être à soi. je suis à moi et mon corps m'appartient. Très féminin comme sensation. Transformation comme lorsque un chant, d'une note, vrille l'espace jusqu'au tympan et se répand comme de l'encre sur l'eau, le son dessine dans mon cerveau une pensée-image de la perfection.
Il paraît que l'Univers est né de sons. Fondamentaux. Leurs vibrations dans la matière étaient celle de l'angoisse d'un être qui paraissait.
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Donc de la sensualité-moi, j'en suis arrivé à la théorie de l'univers-origine. Il y a résonance. Est-ce qu'y planer, c'est une question de vibration ? Alors Superman... Je me sens trop moi pour être lui ? (Heu, mec, c'est une évidence.)
Envie d'écrire, ce matin, intéressante forme, image-temps/image-mouvement, le fondement du cinéma est-il aussi celui de ma conscience ? A l'échelle de l'échelle de Planck ça doit avoir du sens. (Relire Deleuze - le dire, ça fait tellement classe : j'ai étudié Deleuze. En toute honnêteté, il faut avoir été confronté à de très très grands penseurs théoriciens pour faire sauter les limites. Ils étaient bien barrés dans leurs sensation-monde ! Comme de regarder Lynch en tentant de pénétrer sa pensée créatrice... Expérience transcendante, à ajouter au lâcher-prise total de son propre corps libéré de l'obligation d'être moi cet égo formé.
J'ai oublié une parenthèse
fermante
)
(Voilà c'est fait ne pas oublier de la refermer) (la parenthèse
Bon, je vais faire quoi aujourd'hui de cette sensation ? Lire. Passer l'aspirateur ? Lire et passer l'aspirateur. Etendre une lessive, non ? (Un doute, ai-je fait une lessive que je n'ai pas étendue ?)
J'aimerais... Avoir du bois à couper ! Et les êtres, ça vous dirait pas d'avoir du bois à couper pour préparer un grand feu ? Retour du totalitarisme humanitaire et du joueur de corde danseur invisible dans l'air. C'est lui superman ? Il danse entre les courants de vent ! 100 costumes multicolorés en gloire de paillettes les neutrinos me traversent, hurle-t-il de plaisir, d'avoir été créé.
J'ai pris une douche, hier soir ? Oui oui, j'ai pris une douche. Ca va, j'ai toujours des repères cohérents. Ou est cette robe de chambre ? J'ai pas de robe de chambre, la seule ici, c'est celle de mon fils, et l'autre quelque part il doit encore y avoir celle de sa mère ! Y'en a au moins deux encore de robes. Purée, ça me rappelle que j'ai essayé une robe et que j'ai envisagé d'aller à la fête de fin d'année de ma boite... en robe ? ! Heu, je manque de limites, moi on dirait, quand même.
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Ouais, si, si jamais je me demandais encore...
Café.
Et fermer la parenthèse)
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Ce soir, je n'ai pas envie d'être touchée, je ne supporte pas qu'on s'attarde sur mon corps.
Mon chéri, veut absolument mettre sa bouche sur mes tétons et ce geste me dérange, je n'en ai pas envie. Au delas de l'envie cela m'agace, c'est insupportable.
J'essaie de manière différente de lui montrer que je ne suis pas en accord, le repousse, lui demande d'arrêter. Il continue indéniablement. Je l'aime de tout mon coeur, devrai-je le laisser faire en raison de l'amour ? Mais ce soir j'en suis incapable, quand il insiste de la sorte je ne peux que me retrouver, telle une enfant qui n'est pas capable de se dégager.
Ce soir, je suis adulte, j'ai 19 ans, je lui dit qu'il n'a pas mon consentement. Il a l'air intrigué et ne me prend pas au sérieux, il a besoin que je lui promette. Je le fais. Alors, il se braque, se retourne et ne souhaite plus me parler, me disant que la prochaine fois que je voudrais un câlin il me repoussera au nom du consentement. Ses phrases plus blessantes les unes que les autres.
Ce soir, j'ai 19 ans et je me retrouve une nouvelle fois comme une enfant.
Ce soir, le mot "consentement" a été perçu comme un mot violent alors qu'il est tout ce qu'il y a de plus beau. Ce mot si doux quand il est respecté a été lourd dans les oreilles de mon chéri, perçu comme un mot violent. Selon lui, comme un mot qu'on ne balance qu'aux inconnus.
Ce soir, je me rend compte qu'il reste bien du chemin à faire avant d'avoir un monde qui me donnerai envie de faire naître des enfants.
Ce soir, une nouvelle fois, je me rends compte que l'on enseigne pas au collège des notions aussi importantes.
Ce soir je suis déçue, pas de mon chéri, mais du monde dans lequel nous vivons.
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tournesolaire · 1 year
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Je crois que j'ai envie de pleurer
De joie probablement, ou d'émotions de façon générale
Ces derniers temps je me sentais vraiment très très très seule, en permanence, j'avais l'impression d'être complètement inutile et de ne pas compter ; j'avais l'impression que d'une seconde à l'autre j'aurais pu me jeter d'un pont sans conséquences pour les gens autour de moi
Et puis le groupe de la fac a intégré une nouvelle fille il y a quelques jours, Louise
On a été chez elle avant hier et c'était vraiment chouette, on était plein et même si je me sentais seule malgré tout c'était chouette d'avoir des gens un peu autour de moi, puis j'aime vraiment bien Louise elle est rigolote et attachante
Mais du coup
Hier soir on a fait une petite soirée chez elle
Il y avait Louise, Thibault, Rémi et moi
On a été mangé à la friterie, c'était la première fois de ma vie que je faisais un "restaurant" avec des copains ça m'a touché
Après la friterie on a été donné nos restes de frites aux canards avec Louise et Rémi c'était vraiment chouette
Mais surtout
Cheyenne nous a rejoint
On a tous pas mal bu
On a passé une trop chouette soirée, on est même allés au drop
A un moment je suis allée parler de spiritualité avec Thibault, allongée sur le parvis de la cathédrale a regarder le ciel et l'écouter
Puis on est tous rentrés chez Louise
Cheyenne était vraiment adorable avec moi
Elle m'a dit d'aller dormir chez elle alors j'ai accepté
A un moment donné (comme d'habitude) j'ai du aller vomir et elle restait derrière la porte pour être sûre que tout allait bien
Elle était vraiment gentille avec moi et quand je suis sortie des toilettes elle a réunit mes affaires et elle a voulu qu'on rentre pour que j'aille me reposer un peu
Donc on est rentrées chez elle
Puis au final l'air de la nuit nous a aidé, alors on a décidé de continuer à boire du vin, on a aussi mangé des tomates cerises et des radis en parlant de traumas et de trucs un peu compliqués à aborder d'habitude
Elle m'a répété plein de fois que ça faisait longtemps qu'elle voulait absolument être ma copine et j'ai cru que j'allais pleurer
Toute la soirée elle a aussi insisté pour que la semaine prochaine on se fasse un petit atelier peinture/vin sur les quais et ça me rend tellement heureuse d'avoir enfin trouvé quelqu'un avec qui faire ce genre de choses
Elle m'a aussi donné un beau caillou, elle m'a dit qu'elle savait pas ce que c'était celui ci mais qu'elle voulait me le donner parce qu'il brille et que du coup ça la faisait penser à moi
On a été faire dodo vers 4h30 environ et ce matin elle était vraiment attentionnée envers moi parce que je faisais que de vomir
On s'est préparées ensemble et c'était beau
C'était doux
Je pleure des larmes chaudes
J'ai une vraie amie
Je suis amie avec Cheyenne
La moi d'il y a 3/4 n'y croirait jamais mais je suis amie avec Cheyenne et on va faire de la peinture ensemble et aussi des rouleaux de printemps
On va faire de la méditation
Se tirer les cartes
Peindre
Vivre
Et je suis heureuse
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ayanna-tired · 2 years
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BREATHE!
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J'ai parfois l'envie de tout foutre en l'air. Cette vie de con qui ne sert, pour le moment, pas à grand chose... Ces mots, pas lus, ou pas compris, ce temps que je perds à attendre qu'il passe...
J'ai envie de changer d'air. De bouger de ce putain de canapé, de cet appartement, aussi accueillant soit-il, de me tirer loin, avec elleux, celleux que j'aime, et de quitter ce pays de merde pour aller vers un pays plus merdique encore où, au moins, on serait dépaysés.
Envie d'écouter de nouvelles musiques sans jamais perdre mes fondamentaux, ces chansons qui m'ont portées et auxquelles je dois la vie. Ne jamais oublier, mais changer d'air. Me muscler un peu, être forte, ne plus être "une petite chose fragile", m'approprier mon corps et mon esprit. Me faire ces putains de tatouages et piercings que je veux (pour les tatouages je suis lancée et j'en ai déjà plein, mais je n'arrive pas à envoyer ce mail pour le prochain piercing que je veux...). Sans crainte, sans faiblesses. Être moi. Aimer et l'être en retour. Plaire, me plaire.
Hurler.
Exister.
Je voudrais posséder ce qui m'appartient, je voudrais avoir un avenir à construire. Je voudrais voir de nouveaux horizons. Je veux vouloir. Je veux m'envoyer en l'air avec passion et sans crainte du regard de l'autre. Je veux me défaire de mes craintes. Je ne veux plus prendre sous mon aile tous les petites choses blessées qui demandent à être sauver. Je voudrais envoyer chier tous celleux qui se servent de moi, qui me demandent mon aide sans jamais rien donner en retour. Ne plus parler aux beaufs, aux con-ne-s, aux fachos... ne m'entourer plus que de ceux que j'aime ou que j'estime. Ne plus jamais passer des heures à écouter un connard se lamenter sans même penser à me demander si, moi, ça va. Aller de l'avant. Quitter ma cage, l'enfance, la dépendance...
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Vivre. Mordre.
Ne plus jamais avoir à me cacher. 
Envie d'avoir envie Envie de vivre pour de vrai Envie de voir la lumière Envie de ne plus avoir peur Envie de ne plus me "protéger" Envie d'avoir tout à perdre, et tout à gagner Envie de ne plus me poser de questions Envie de foncer Envie de faire du théâtre, de jouer dans des court-métrages Envie de boire plein de café, de picoler un coup Envie d'être là pour mes (vrai-e-s) ami-e-s Envie de profiter de la vie Envie d'ouvrir les yeux Envie de bien dormir Envie de rire, de crier, de parler des heures, de jouir, d'écrire, de dessiner Envie de bouffer bien gras Envie d'avoir envie.
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Ayanna
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malorielk · 2 years
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Once Upon A December
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Le temps continue de s'étirer lentement dans cette étrange année, mais ce n'est plus un calvaire. J'aime cette lenteur. Parfois je me précipite pour une, deux semaines où je suis juste ailleurs. Dans les jeux vidéo, dans ma tête, dans des écrits. Mais je reste plus consciente et plus ancrée que je ne l'étais avant. Je vois le temps passer. J'ai photographié l'automne tout du long, non pas pour m'en souvenir, mais pour le voir. Découvrir ses nuances. C'est un peu étrange, mais je suis convaincue que le monde ne se révèle pas d'emblée. Il ne ressemble littéralement à rien si on le regarde comme on regarde dans le vide quand on est au téléphone avec quelqu'un.
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Je suis contente d'avoir repris mes activités de blog. Pendant longtemps je n'en ai plus eu besoin, et je n'en avais pas l'envie non plus. Parce que je n'avais rien réellement à partager. Seulement des choses à dire, et la nuance m'apparaît essentielle.
Décembre est là. Il est différent de novembre, parce que sa lumière est à la fois plus faible et plus blanche. Le froid semble cristalliser ce qui était encore fluide et mouvant. Dehors, l'air vif et coupant sent la fumée. Parfois, la nuit laisse du gel sur les pelouses et les toits, ou des brumes qui s'attardent en prolongeant les heures obscures.
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Ce soir j'ai passé presque deux heures à écouter de la musique, en ne faisant absolument rien. J'ai retrouvé peu à peu le chemin des mots en me perdant dans les mélodies, et en me mettant à écrire ici. Le blog a si souvent été une passerelle vers la fiction. Une façon de noter des choses, de commencer à formuler des ressentis, de s'exprimer sans vraiment d'objectif ni de forme définie. Ça a toujours un certain pouvoir libérateur.
Et la musique... Elle exprime toutes les nuances des émotions sans rien imposer du point de vue du sens, et en cela, elle est unique.
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Quand j'écoute Kyle Landry, mon esprit s'égare de lui-même. Inutile de me forcer à imaginer, de m'introspecter pour savoir ce que je ressens. La musique me révèle mes propres émotions et mes propres rêves. Elle les dessine sous mes yeux. Les étire et m'y entraîne. Loin, très loin...
Aujourd'hui j'écoutais une streameuse disant que vers ses 30 ans, elle avait commencé à se poser de nouveau la question de la mort. En se disant : si demain je suis à l'hôpital et que je ne vais pas m'en sortir, qu'est-ce que je regretterais de ne pas avoir fait ?
Moi, je ne crois pas que mes regrets s'attarderont sur des actions. Je n'ai pas besoin de faire quoi que ce soit. Je ne cours pas après les expériences. La vie qui m'intéresse le plus est la vie intérieure. Tiens, j'aurais peut-être fait une religieuse acceptable, quand j'y pense :D Du moins, de ce point de vue-là.
Ce n'est pas que je rêve ma vie. C'est que "faire" des trucs ne m'apporte pas nécessairement ce qui est le plus important pour moi. J'ai besoin de rêver, de ressentir, de contempler. Pas de voyager, de parler, de rencontrer. Je n'ai pas non plus besoin d'accomplir quelque chose. Être, c'est déjà pas mal.
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On peut vivre une vie bien remplie avec très, très peu de choses. Être présent au monde et à soi-même, c'est ça qui compte le plus. C'est ça qui étire le temps. Qui donne l'impression d'être riche. Qui donne envie de vivre encore.
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Alors pour parvenir à tout ça, je cuisine, je prends des photos, je reste à rien faire pendant deux heures à écouter de la musique. Et je sais que même quand les choses s'emballent et que j'oublie – de la même façon que lorsque je médite et m'applique à toujours ramener mes pensées au même endroit peu importe combien de fois elles dérivent – je reviendrai à cette vie intérieure que je perçois comme un mélange de couleurs et de formes qui se métamorphosent comme l'océan, les feuillages ou le ciel. Et ce paysage-là est vivant, parce que je suis vivante. Je ne cesserai de le peindre, à travers mes écrits, mes rêveries.
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Vous voyez ici la fenêtre de ma cuisine :D J'adore cette vue, comme ça on dirait que j'habite en plein milieu des bois !
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e642 · 2 years
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Il faut tenir le cap, il ne faut pas faillir. Qu'est-ce que l'on peut bien raconter à des parents qui ont déjà été désemparés et marqués par le passé ? Je ne peux rien leur dire, rien de plus que des raisons bateaux, logiques, compréhensibles. Quand ils me demandent pourquoi ça ne va pas, comment pourrais-je leur répondre, dans les yeux, que ce qui ne va pas c'est le fait de vivre ? Un parent n'est pas conçu pour entendre certaines choses, pour les concevoir, pour en voir la portée. Je suis au fond en ce moment, vraiment ça ne va pas et ce n'est plus possible d'avoir des moments à vide comme il y en a déjà eu. Cependant, on a de cesse de me rappeler que j'ai l'air d'aller si bien, peut-être que les gens se rassurent, préfèrent me couper la parole quand je suis sur le point de dire la vérité pour répliquer que je n'ai pas besoin de parler pour que l'on voit comme je vais bien. Certainement que personne n'a envie d'entendre cette vérité si torturante et si redoutée. Puis quoi dire de plus une fois qu'on a dit que ça n'allait plus ? Qu'est ce que ça veut dire aller mal ? Ne plus réussir à se doucher ? Pleurer souvent ? Avoir envie de mourir ? Ou encore planifier son suicide ? Nous sommes déjà arrivés au point de non retour, ça a déjà été trop loin, je suis arrivée à l'avant dernier stade, celui du comas artificiel quelques jours après une prise volontaire de médicaments. Le prochain c'est le suicide, le vrai, celui qui gâchera pour de bon l'existence des gens qui m'aiment. Je ne sais pas si s'effondrer en cachette est une meilleure solution mais il est impensable pour beaucoup de mes proches de revivre le même calvaire. Je comprends. J'entends tout a fait même si je suis là première en détresse en définitive. Je prends sur moi jusqu'à l'épuisement et des fois, au milieu de la nuit, je me demande si c'est possible de mourir de fatigue. Je me sens si puissamment terrassée par quelque chose de supérieur à moi que j'ai la sensation trop réelle qu'un jour je pourrai ne plus me lever. En réalité, je ne sais pas comment faire pour aller mal car si je m'abandonne à mon mal être, si je lui donne l'intérêt qu'il recherche, si je mets la lumière dessus, je finirai tôt ou tard par passer à l'acte. Je repousse, je me dis que c'est un coup de mou comme les autres et ce chaque fois mais je sais qu'un jour ça ne suffira plus. Ça ne peut pas être un quotidien viable celui que je mène.
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eddylunique · 15 days
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Étouffant
J'en peux plus c'est de trop. C'est dur, très dur d'être le monstre. C'est encore plus dur de le savoir et surtout quand ce n'est pas dans les bonnes conditions.
L'ironie du sort c'est qu'il a fallut un meilleur ennemie pour comprendre la vérité et comprendre surtout ma peine ultime. Que je suis stupide, moi qui avait peur que quelqu'un était un monstre, c'était en fait nulle autre que moi. Il me pensait Simp et moi Charo, mais un de nous deux avait tord.
Quelle est grande ma tristesse et ma douleur, je suis tellement blessé, amputé comme d'une part de mon bonheur. Mais fallait bien s'y attendre, le problème c'est que je ne suis pas seulement triste mais je suis aussi énervé. J'ai la rage réellement en plus d'en pleurer.
Si des gens voulaient me comprendre avec une vrai compassion alors écoutez bien. Je le sais et depuis un moment, j'ai pas eu le bon comportement pour surpasser mes soucis et j'espérais avoir une vrai discussion pour faire évoluer ma situation. Cette discussion je ne l'ai pas eu et on a du passer outre si vite...
Ensuite, j'ai fais de mon mieux pour passer outre, pour qu'un électrochoc puisse être possible en moi en prenant petit à petit de la distance (certains ont vu des changements et d'autres non malheureusement). Mais je le jure que j'essayais dans plein de sens. Plus de pique sur son comportement, plus envie de la suivre partout, plus envie d'être à côté d'elle en soirée. Je la voulais libre, elle, qui s'est cru en prison par ma faute.
Alors oui cette soirée était celle de trop, mais d'un côté elle était nécessaire pour que je comprenne mieux certaines choses et les gens. On peut tous avoir tord à un moment ou à un autre, et j'ai eu tord sur mon jugement de quelqu'un. Je l'avoue.
J'ai aussi compris ce qui devait être dis et expliqué et le tout pour que ça aille dans le bon sens. Je ne peux décemment pas être quelqu'un de suffoquant pour autrui qui elle même me faisait aussi suffoquer. La relation comme elle existait était toxique, j'espère que si un jour elle se rebâtît, c'est sur une base plus saine et avec une seule amitié sincère et de confiance (qui aujourd'hui a l'air d'avoir disparu).
Si j'ai la colère aussi c'est que j'ai essayé d'anticiper que le problème de ma présence pouvait arriver, j'ai demandée et pas qu'une fois si je pouvais venir à cette dernière soirée et surtout si ça ne dérangeait personne. Ça dérangeait mais je ne l'ai pas su. Je me suis sentie invité par les gens, pour qui ça allait de me voir, et au final j'ai compris que c'était plus compliqué que ça.
J'aime pas les mensonges, et je ne sais pas mentir, je n'y arrive pas faut souvent que ça sorte de toute façon. Quand durant un certain temps j'ai pas arrêté de répéter que j'avais envie de tester des soirées techno et que j'aimais bien la tech même si pas la cigarette ou drogue mais que je voulais quand même voir, bah ça m'a déplu qu'on me dise "Pourquoi tu viens, tu aimes pas ça, tu aimes pas la tech." Je n'ai jamais dis ça, c'était un mensonge. Alors j'ai dis des mots de travers, qui évidemment ont transcendé ma pensée et qui était rude et pas mérité. Juste c'était déjà trop pour moi à cette soirée. J'en avait trop su, trop lu et un peu bu. J'ai mal agis car si à la base je voulais vraiment discuter sereinement, je me suis juste sentie attaqué et j'ai eu un mauvais réflexe.
Aujourd'hui, c'est avec un gros poids sur le cœur, un besoin d'être ailleurs et loin de tout ça, beaucoup de tristesse et aussi un peu de rancœur que j'écris.
J'écris assez librement ici car je pense avoir le droit de parler pour moi surtout quand j'ai le cœur aussi lourd et difficile à supporter. Surtout aussi après avoir séparé nos blog pour avoir le droit chacun d'y écrire l'esprit plus léger. Ça m'aide.
Mais je me permet tout de même d'écrire ces dernières lignes pour cette personne au cas où, car si je sais qu'elle n'est plus abonné, elle pourrait quand même peut être lire ça un jour. Alors si elle est dans le coin je souhaite simplement te dire quelques mots.
"Sache que j'aurais aimé qu'on puisse en parler, régler ça en communiquant l'un avec l'autre, qu'on puisse réellement poser les bases d'une relation plus saine pour nous deux car aujourd'hui elle m'a bouffé autant que toi je t'assure. Par ailleurs je m'excuse de ce que je t'ai fais enduré, je m'en veux terriblement.
Je pense aussi que j'ai besoin d'un temps un peu plus loin de toi mais si on devait se recroiser (en soirée par exemple) alors je serai simplement courtois et je te laisserai tranquille pour que tu te rapproches de ta liberté et des gens dont tu as envie.
Sache enfin que ça me fend le cœur tout ça, que je m'en veux avant toute chose, mais je n'ai pas le droit de te mettre dans ces états. J'espère que tu m'en pardonnera un jour même si il est lointain quand ça ira mieux notamment pour moi."
Maintenant que c'est dit, il me reste plus qu'à me poser et à avancer de mon côté.
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leventdantan · 8 months
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Je vais péter un câble sur cette planète de merde. J'en peux plus, n'importe quoi d'autre que de continuer à vivre ça. Supporter des gens qui n'en ont rien à foutre, vides au possible, antipathiques à souhait, méprisants, moralisateurs, avec une culture aussi élevée que le catalogue des émissions TF1. Bande d'incapables, de bons à rien. Je vous plains et en même temps je vous envie d'arriver à vivre en étant aussi vides et inconscients du monde qui vous entoure qu'une limace nouvelle-née. D'être aussi détaché de la réalité en restant parfaitement sobre. Vous n'êtes même pas conscients de la chance que vous avez, d'avoir un esprit qui vous laisse tranquille, une vie qui suit son cours paisiblement, toute tracée, sans virages, sans débordement ou sécheresse, cascade, nappe phréatique. Je pensais toujours que tout le monde avait sa part de souffrance, que chacun avait mal, à un certain degré d'intensité, mais je vais laisser tomber cette pensée. Certains sont sur un petit nuage d'invulnérabilité. Certains sont cajolés par le destin, et on se retrouve à écouter des histoire à faire pleurer dans les chaumières pathétiques qui impliquent la rupture un peu difficile de ta dernière copine. En attendant tu fais une crise d'angoisse liée à un syndrome Post traumatique, tu as beau leur parler des histoires les plus horribles et tordues qui te sont arrivées et tu es sensé "continuer à vivre", "la vie est belle".
La vie est moche, injuste, instable, imprévue. La mort est libératrice, certaine, absolue. Ma vie a été semée d'embûches, pas les pires, mais des putains de traumas qui me collent à la peau, enfoncé dans mon hypothalamus comme une verrue purulente qui crache son venin dans mon cortex dès que ces souvenirs sont réactivés. J'en peux plus. J'en peux plus de porter ça. J'en peux plus de ne pas supporter le contact de ma propre peau, de ne pas réussir à me lier avec les gens autour de moi, d'apprécier le contact physique seulement pour me punir. De ne pas réussir à prendre soin de mes proches et qu'au final, ça leur importe même pas tant que ça. J'en ai marre d'être invisible, silencieux, immobile, j'en peux plus. Si je suis comme ça, autant me foutre en l'air.
Il suffit juste de 60 mètres de haut, 60 millimètres de profondeur, 60 milligrammes d'opiacés. Qu'est-ce que ça peut faire vraiment. Qu'est-ce que ça peut faire.
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le-mzungu · 9 months
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C'est du marketing ou de la charité tout ça...
parce que quand on m'a dit qu'on allait planter deux mille avocatiers dans une petite communauté dans le nord du pays, le tout pour souligner la Journée internationale des volontaires, je m'attendais à me salir et à en planter au moins une vingtaine.
Mais bon, faut considérer qu'en plus des 2h45 de route, tout se passe au...
Africa's Time
C'est quoi ça, me direz-vous, le Africa Time? Le traducteur qui m'a été assigné pendant la cérémonie d'ouverture me l'a résumé ainsi: "dans notre culture, le temps est une ressource illimitée."
Et même s'ils savent qu'on meurt tous un jour, ben on se dépêche rarement. Tant pis si tout est en retard.
Pour ceux qui m'ont déjà entendu parler du "Maybe this, maybe that" indonésien, c'est pas mal la même chose ici. Avec comme différence qu'on n'avoue pas ouvertement qu'on ne sait jamais ce que la journée nous réserve.
Pour ceux qui ne savent pas de quoi je parle, voici un exemple:
On se donne rendez-vous pour une présentation à 13h, avec un buffet-diner à 12h, pour ceux qui veulent luncher avant de commencer.
12h: On est les seuls dans le restaurant.
12h15: D'autres expatriés blancs arrivent.
12h55: La responsable de la rencontre arrive, nous confirme que ça commence bel et bien à 13h, puis s'assoit pour manger.
13h40: Ça fait longtemps qu'on a fini de manger et qu'on discute entre-nous. La responsable vient nous voir pour dire qu'elle va commencer la rencontre. Mais la directrice générale, elle n'est pas encore là.
14h: la rencontre commence et l'agenda est chargé.
16h: un quart des points ont été abordés.
17h: C'est l'heure de fin prévue et ça n'a pas l'air de déranger personne... sauf ceux qui ont le malheur d'avoir des plans.
17h30: Après quelques interventions de participants anxieux de respecter leurs engagements, la rencontre est finalement levée.
Je n'étais là que pour la partie repas, mais j'ai fait des entrevues après la rencontre pour compléter le cours de l'après-midi. Ça pratique ma rigueur journalistique.
Autre bel exemple:
S'il pleut, tout s'arrête. Cassez-vous pas le coco pour à arriver à l'heure, y'aura personne, tout le monde se sera réfugié à l'abri de la pluie dans une station service et arrivera... quand ils arriveront.
La ponctualité à l'occidentale, c'est pas juste qu'ils n'ont pas envie d'intégrer ça à leur culture, mais aussi que c'est que ce serait pas toujours pratique pour eux non plus, comme dans ce dernier cas. Arriver au bureau trempé, quand il fait 30 degrés, c'est pas très agréable.
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C'est tout un événement...
la journée des volontaires, je n'étais pas prêt à ça. En arrivant à Kinigi, après un voyage au Africa's Time, où le départ toujours retardé et les arrêts sont toujours plus long que prévu, l'accueil dans la grande salle communautaire est surprenant : on fait salle comble.
Y'a du monde dehors qui assiste au travers des fenêtres ouvertes, pas un mur n'est disponible car y'a 3 personnes de large qui s'y agglutine pour assister à la présentation, sans compter le groupe d'une cinquantaine de personnes qui écoutent de dehors, attroupés dans le grand portique.
Visiblement, tous les habitants qui étaient disponibles dans le village de Kinigi se sont déplacés pour nous accueillir.
Une fois assis dans la salle, on est tous jumelés avec un volontaire rwandais, qui fera office de traducteur, puisque la plupart des discours se feront dans la langue locale.
Et c'est là que j'ai ma première surprise : il n'y a pas que les étrangers qui viennent faire du volontariat ici. Y'a beaucoup plus de volontaires étrangers que de mzungus, et encore plus de rwandais bénévoles.
C'est c'est là que je comprends que c'est pas notre petit groupe d'une douzaine qui valait le déplacement (ouf!), mais parce qu'on était plus d'une centaine de bénévoles à se déplacer, issus de trois organisations différentes.
Soyons honnêtes : J'étais probablement le seul imposteur dans le lot... mais pas le seul salarié au moins : y'avait aussi les employés permanent des ONG qui accueillent les volontaires. Mais eux, contrairement à moi, avaient une bonne raison d'être là. Moi... j'avais une invitation spéciale, car il restait de la place dans l'autobus. Et je suis très reconnaissant qu'on m'ait donné la chance de vivre cette expérience.
CorpsAfrica, la coopération à l'échelle humaine
Ce que m'expliquera le bénévole-traducteur, c'est que CorpsAfrica (l'organisme auquel il est rattaché) envoie de jeunes adultes pour des mandats d'un an dans des communautés rurales. Et c'est eux qui forment la majorité des bénévoles autour de nous. Ils seraient difficiles à distinguer de la population locale, s'ils ne portaient pas un polo aux couleurs de leur organisme.
Quel est leur (très noble) objectif ? Comprendre les enjeux auxquels la population fait face et développer des solutions directement avec les acteurs locaux, non seulement pour que les solutions soient économiques (et économiquement viables), mais aussi pour que les habitants fassent partie intégrante de la solution. Et tout ça, en impliquant et mobilisant les jeunes leaders africains.
Et puisque la plupart des volontaires de Corps partagent la langue et la culture locale, ils sont dans une position parfaite pour ensuite servir de guides et de facilitateurs auprès des autres ONG qui oeuvrent dans le pays et qui ont des projets dans ces communautés.
Mais ils n'acceptent pas n'importe qui non plus : leurs volontaires sont des jeunes qui ont minimalement terminé le collège et souvent l'université dans des domaines variés : ingénierie, sciences humaines, éducation, environnement, etc. Le processus de sélection comprend des entrevues, la vérification des références, sans compter un mois de formation avant d'être déployé, en plus de la formation continue en cours de mandat.
Pour ceux que ça intéresse, leur site web est assez intéressant : https://www.corpsafrica.org/
Avec tout ça, je comprends mieux la crédibilité qu'a CorpsAfrica auprès de la population. Et pendant que j'écoute mon gentil traducteur, m'expliquer tout ça, j'ai droit à un petit épisode...
D'intégration forcée...
à la culture et aux coutumes locales. Avant même la fin de la présentation, j'ai été sorti de ma zone de confort, disons.
Mais ça... ça attendra un autre épisode.
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karoo-o · 10 months
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Je suis retombé. J'allais beaucoup mieux ces dernière semaines ! J'étais fière de moi ! Mais dès que j'ai passé cet oral blanc, tout est retombé... J'ai perdu ma motivation. Comme dit ma sœur : "c'est la maladie qui prend le dessus", mais je me sens quand même faible d'y succomber si rapidement.
La streameuse Horty a dit, en parlant du gp2, "Si je pouvais parler à la Hortense du passé, je lui dirais de ne pas le faire." et je me suis posé la question à moi même : "Si je pouvais voir la Lilou du passé, est-ce que je l'encouragerai à continuer ses études ?" malheureusement, je ne pense pas. J'ai juste envie que l'année se finisse et d'avoir ce putain de diplôme et me barrer !
Pour faire quoi ? Justement, je ne sais pas... Je pense juste constamment à ne rien faire... C'est si mal que ça de vouloir rien faire ? Juste glander ? Oui c'est pas bien, c'est la maladie qui prend le dessus... Je veux que ça aille mieux, comme ses dernières semaines ! Mais ce mémoire me stress trop ! Il me prend au tripes ! Je veux vite le finir mais j'ai pas la motivation de le faire ! Est-ce que mes camarades pensent ça ? Ils ont l'air de tous aimé ce qu'ils font, je les envies.
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erotiqueb · 11 months
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Jeune espionne
Le camping familial annuel, yé. Pognée icitte toute une fin de semaine avec ma famille, à jouer au fer pis manger du câlisse de trail mix. Heureusement que j’ai apporté mes jumelles pour « observer les oiseaux ».
Mes parents, ma petite sœur, mon cousin, sa blonde, mon oncle, ma tante, tout le monde est à la plage. J'y étais aussi mais je suis revenue au terrain chercher un petit snack.
Je me demande ce qu’ils font les autres autour. Je veux savoir qui ils sont mais, sans aller leur parler. Et puis, mes jumelles traînent sur la table, par hasard.
Observons un peu les environs: ah, voilà ce qui fait ce bruit, un pic bois sur l'arbre là bas. Quoi d'autre? Tiens, un espèce de gros hibou, c'est rare qu'on voit ça le jour, me semble. Mon prof de bio au secondaire aurait capoté. Bah, qu'est-ce qu'on trouve d'autre dans ce bois? Un chevreuil, cool. Next. Oh! je tombe sur un humain. Voilà qui capte mon attention. Ça doit être notre voisin de terrain, les campements sont assez loin les uns des autres. Il semble assez grand, athlétique, cheveux courts, barbe courte, shorts en genre de tissus synthétique, veste légère de couleur bleu-sport. Ça c'est une espèce que j'ai envie d'observer.
Il est en train de faire à manger ou je sais pas quoi, mais quand il se déplace pour aller fouiller dans sa glacière, un détail capte mon attention: il semble y avoir quelque chose d’intéressant qui se passe dans ses shorts. Il me faut absolument un meilleur angle de vue. J’essaie de me déplacer un peu vers la gauche pour voir entre certaines branches. Pas de chance, il revient à sa position initiale. Je m'avance de quelques pas dans les bois pour investiguer en étant un peu plus cachée. Il se déplace à nouveau et… Oui! Je n’en crois pas mes yeux: ce gars est debout devant la table à pique-nique, bandé, et il fait ses affaires, casual. Merci mon dieu. Cette fin de semaine aura valu la peine finalement.
Je m'avance encore d'un pas ou deux, en prenant soin de ne pas perdre ma cible de vue. Il continue de faire des aller-retours entre la table, la glacière et la voiture. De temps à autres, il touche un peu à la bosse dans sa fourche. Ça se peut pas que je voie ça, je vais crier de bonheur! Je suis suspendue à mes jumelles. Si seulement il y avait moins de maudites branches! Je scrute chacun de ses gestes. Il boit une gorgée dans une tasse, regarde autour de lui. Shit! Je me baisse d'un coup, j’espère qu’il m’a pas repérée. Mon cœur bat tellement vite. Peut-être qu'il m'a vue l'espionner avec mes jumelles comme une creep et qu'il s'en vient me péter la gueule? Je reste accroupie quelques instants en cachant mes jumelles, comme si j'allais pouvoir dire « c'était pas moi, j'ai pas de jumelles ». Après un moment, j'ose me relever à moitié. J'essaie de voir à l'œil nu mais, c'est trop loin et il y a trop d'arbres. Rongée par la curiosité, je finis par reprendre l'espionnage. Ce que je découvre alors ne déçois pas du tout ma soif de scènes interdites au regard. L'homme a son pénis dans la main et est en train de se masturber en plein air, comme ça! Je ne peux pas croire ma chance. Ma chatte non plus d'ailleurs. Elle est tellement contractée que ça fait mal. C'est bizarre, de temps à autres il s'arrête puis il recommence, je ne comprends pas pourquoi, il n'a pas l'air de vouloir jouir. Je me mord les lèvres. Ça dure longtemps comme ça mais, pour quelqu'un qui a un déficit d'attention, je ne perds pas le focus une seule seconde. Je me lèche les lèvres.  J'ai chaud, je passe ma main dans mon cou pour écarter mes cheveux puis ma main se déplace sur ma bouche ouverte de stupéfaction. Ma langue touche un peu à mes doigts, vu qu'ils sont là, et de fil en aiguille, mon index se retrouve un peu dans ma bouche comme un suçon. Ma main glisse vers mes seins et s'y attarde une seconde mais, c'est difficile d'avoir une image stable dans les jumelles alors je reprends mes deux mains. Jamais je n'ai vécu de telles sensations, je ne comprends plus rien. Je fais un petit tour d'horizon pour m'assurer que personne n'arrive. Je ne sais pas pourquoi j'ai si peur de me faire surprendre, je pourrais très bien prétexter l'observation du hibou.
Quelqu'un s'approche! Mais pas de moi, du terrain du voisin. Shit, il va se faire prendre! Je ne veux pas que mon show privé se termine, retourne-toi! Il se dépêche de s'asseoir à la table alors qu'un monsieur arrive. J'essaie tant bien que mal de voir sous la table. Il a rangé son truc mais sa main est encore dessus. Ils parlent, mon voisin se tortille un peu sur le banc. Il croise et décroise les jambes. Je pensais que le spectacle était fini mais à ma grande surprise, ce revirement de situation continue de m'exciter. J'ai envie de me toucher la chatte mais je ne veux pas lâcher mes jumelles. Je respire fort et je me demande ce que je pourrais utiliser d'autre que mes mains. Je suis tellement excitée que j'irais me frotter à cheval sur ce gros tronc d'arbre à moitié tombé par terre, si seulement les arbres c'était pas si rugueux. Quoique, je suis en pantalons… Je considère l'arbre un instant… au moins j'aurais quelque chose entre les jambes, ça ferait du bien. Les deux hommes prennent une bière en discutant, le monsieur est souriant, genre, il semble amusé. Il est encore debout, mon voisin encore assis et je vois encore son érection sous la table. Sa main fait un petit va-et-vient sur sa bière. Je repense à ce qu'il faisait il y a quelques minutes. Ça y est, j'embarque sur le tronc à califourchon et je le serre un peu avec mes jambes. Je suis complètement absorbée par ce qui se passe. Après un petit moment (en fait j'ai perdu la notion du temps), mon voisin se lève et va chercher un genre de gros marteau et le tend au monsieur. Leurs mains ont l'air de s'être touchées quand il le prend. Je sursaute quand mon cell sonne dans ma poche. Un texto de ma mère qui me dit de ramener la crème solaire. Débuzzant.
***
C’est silencieux dans le camping, tout le monde semble endormi. Dans notre terrain en tous cas, ça ronfle. Sauf moi. Je ne pense qu’à une chose: le voisin. Qu’est-ce qu’il fait en ce moment, seul dans sa tente? Est-ce qu’il est seul? C'en est trop, je mets une veste et je sors dehors avec mes jumelles. C’est peine perdue, aucune lumière qui pourrait me permettre d’espionner quoi que ce soit. Il doit dormir… mais en même temps… il n’a pas pu finir tantôt, il doit être gonflé à bloc. Faut que j’aille voir. J'assume totalement ma nouvelle identité d'espionne et je pars à l'aventure dans la noirceur vers le terrain voisin.
;) suite disponible sur Patreon ou dans le premier recueil
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beatlesonline-blog · 2 years
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maviedeneuneu · 2 years
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Cette sensation d'être tellement triste que j'ai l'impression d'en avoir du mal à respirer ça ne m'avait absolument pas manqué
Jme sens un peu démunie, je sais pas trop vers qui me tourner pour en parler, et en même temps c'est que je crois que j'ai pas le coeur à vraiment en parler non plus
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