Tumgik
#j'adore ma vie. j'adore ce monde. j'adore mes amis si j'en ai parce que j'en ai ou au moins je crois que j'en ai
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et si je me suis trompé ? et si ces voix étaient réels ? et si ils parlaient vraiment de moi ? il m'a dit avant qu'elle parlait de moi, qu'elle me m'aime plus, à force de ne plus être sa fille (et d'avoir jamais été sa fille). je suppose qu'il me dit des bêtises, j'espère qu'il me ment, je fais tout dans mon pouvoir pour qu'elle m'aime encore, je ne sais plus, je ne sais plus, je ne sais plus, quel est mon nom ? je ne dis jamais la même chose mais jamais jamais jamais dans la vie je me m'appellerais encore comme elle m'a appellé(e). satisfait mais j'ai toujours mal au cœur, mal au ventre encore, je ne peux jamais parler quand je la vois, quand elle me voit, quand nous sommes seuls elle nous pense seules
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rown-cheese · 19 days
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LECTURES DE 2024 : La Meute - Slimane-Baptiste Berhoun
Lecture terminée le : 6 septembre 2024 (75/80)
Nombre de pages : 480 pages
Il se revoyait marcher entre les carcasses de voitures et les ruines de canalisations, luttant contre ses propres larmes et de concentrant sur chacun de ses pas pour ne pas penser. Ne pas regarder en arrière. Et ne pas penser. Surtout ne pas penser.
Ma 75ème lecture de l'année est une relecture, du roman La Meute, écrit par Slimane-Baptiste Berhoun, suite officielle à la web-série Le Visiteur du Futur, lecture que j'ai terminée tout à l'heure, après avoir partagé mes pensées tout du long avec vous ! (et vous avoir probablement saoulé avec ça, oups)
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Résumé : Après un mensonge de trop, Henry décide d'agir dans le dos de Renard. Si son ami ne vient pas de l'Autre Monde, et ne peut donc lui donner la preuve de l'existence de celui-ci, il créera un portail pour un autre, Loup, un vieil ami d'enfance de son partenaire. Seulement, une autre figure du passé cherchera à l'en empêcher, mais pourquoi ?
cw/tw : meurtres, pulsions suicidaires, manipulations, violences sur mineurs, groupe sectaire, armes à feu, animaux modifiés, relations sexuelles, mentions/référence au viol, violence sur animaux, animaux morts, mention au cannibalisme, homophobie banalisée, sexisme banalisé, etc...
Bien! Voici mon commentaire pour vous!
C'était tellement plaisant de relire La Meute. J'adore retrouver encore et encore mes personnages conforts, ils sont toujours aussi funs.
J'aime la relation familiale entre Renard, Henry et Raph, parce que c'est totalement là. Renard et Henry lui ont fait un lit, ils le bercent quand il pleure, ils le récompensent quand il agit comme il faut, ils le grondent quand il fait des bêtises (selon eux), et Renard les considère tellement comme ses parents, même s'il ne veut pas le dire! On a LITTERALEMENT une scène où Raph se dit qu'ils sont ses parents, et sa voix grimpe dans les aigus quand Renard et Henry lui disent qu'ils ne le sont pas, parce qu'il le veut même s'il dit le contraire. Et bon, je suis faible pour le Found Family Trope.
Ensuite, qu'est-ce que j'aime Belette. Son besoin d'avoir une famille est, pour moi, terriblement douloureux et logique. Une famille, c'est la protection, et elle aime protéger autant qu'elle a besoin d'être protégée! Il suffit de voir comment elle réagit quand elle apprend que le Maître lui a menti toute sa vie, parce qu'il voulait lui donner juste un petit peu d'espoir pour qu'elle puisse grandir, parce qu'au final, c'est ce que font tous les parents. Et c'est pour ça que pour moi, Belette n'est pas une mère mais une Maîtresse. Parce qu'elle a compris son message, sa volonté, et la garde vivante.
Aussi! J'en ai parlé dans mes autres posts, mais j'ai cette théorie comme quoi le Maître est vraiment Renard du futur, mais après le Double. Un Renard qui a tellement douillé, qui ne sait tellement plus qui il a été qu'il s'est repensé totalement. Déjà, ça fait référence à ce moment dans la web-série où Constance (c'était Constance? J'ai l'impression de la voir elle mais je peux me tromper, les visages sont pas mon fort :/) dit à Renard qu'il va finir par se faire disparaître et que Renard répond qu'il le sait. Dans le film, quand Alice annule sa propre naissance, elle est obligée d'exister malgré tout, incohérence pour créer une cohérence. Eh bien, le Maître ce serait ça. Renard a fini par s'annuler mais pas tant physiquement que mentalement. Il n'est devenu plus personne, avec pour seuls restes que son besoin de faire croire à un futur meilleur. Mais bref, ça c'est juste ma théorie.
Mais voilà quoi! Y'a tellement de choses auxquelles j'ai pensé durant ma relecture, et j'en ai oublié pas mal, mais je voulais vous partager ça.
La Meute est un roman génial, l'histoire est cool, la plume simple mais franchement efficace, et j'adore comment tout se déroule! Si vous avez aimé le Visiteur du Futur, ce roman est pour vous, précipitez-vous (malgré les gros spoilers dont je viens de parler), et si vous l'avez déjà lu, relisez-le, sérieux! Tellement de choses deviennent plus claires avec une relecture!
Enfin bref, je recommande, une fois et même plus que ça! Plongez-vous dans La Meute, ça en vaut la peine!
Et puis, si vous avez des difficultés à lire, mais voulez quand même découvrir l'œuvre, Slimane-Baptiste Berhoun a fait lui-même la lecture de son roman en format audio, alors ça en vaut la peine, je pense! En tout cas, j'aimerais découvrir ça, perso!
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alicelacalisse · 6 years
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Parce que cette année mon prof d'histoire-géo était tellement bien que c'en était scandaleux donc voici ses citations qui ne font rire que moi (malheureusement) (et les 3/4 sont incompréhensibles sans le contexte dommage pour vous) :
"il a une arme chez lui Monsieur I. ?" "Alors chez lui non, mais je sais qu'il en a une dans son sac parce qu'une fois, un élève l'a saoulé et il l'a buté"
"oui le projecteur va exploser. Il va y avoir un attentat dans ce lycée. Tu vas y être Younes, t'es content ? Tu vas mourir !"
"pourquoi ils déménagent les Américains ? Parce que ce sont des serial killer, première hypothèse ?"
"les retraités marchent depuis Paris jusqu'à la mer pour aller s'échouer. Certains n'y arrivent même pas. Et quand ils arrivent au bord de la mer, ils crient "thalassa, thalassa" puis tombent"
"certains veulent me tuer, d'autres trouvent que mes imitations animalières sont de mauvaise qualité"
"la prochaine fois, c'est toi qui sors et tu l'exploses parce moi légalement je peux pas"
"c'est une blague de géographe... Des territoires aménagés à ménager"
"Alfred Nobel a créé la dynamite pour aider dans les mines. Il a dit "eh regardez si vous jetez ça sur une montagne, ça l'ouvre" et nous on a fait "eh regardez si vous jetez ça sur un homme, ça l'ouvre". Du coup, il se sentait un petit peu coupable"
"qu'est-ce qu'on demande aux gens durant la guerre ? Qu'est-ce qu'on leur demande de donner ?" Mathilde : "leurs organes ?"
"Younes il t'arrive quoi aujourd'hui ? T'as pris des stupéfiants ?"
"ça marche la terreur ? Oui ! Si je vous demande de sortir une feuille et que j'en tue un, vous allez obéir !"
"Thara j'adore discuter avec toi. Si je te dis que si tu continues je vais te stériliser, qu'est-ce que tu vas faire ? Oui, tu vas partir !"
"c'est bien, tu dénonces les gens. Après mon cours sur la Seconde Guerre mondiale, je vois que tu as bien compris"
"j'ai une amie qui..." "T'as une amie ? C'est génial"
"est-ce que quelqu'un a de la polaramine ?" "De la quoi ?" "Non laissez tomber, vous allez encore croire que je vous ai demandé de la cocaïne"
"est-ce que tous les gens qui vivent dans le Nord ont fui ? Non, enfin pas encore"
"donc toi t'habiterais dans le 16e pour euh... ce que tu sais ?" Mariam : "LE BOIS DE BOULOGNE"
"tu fais rien ? Tu le fais très bien" "haaaaan" "non mais c'est un jeu de mots, c'est pas méchant ! Si vous ne comprenez pas cet humour, laissez tomber la vie"
"Donald, pas le canard, l'autre"
"est-ce qu'il y a eu une 3e guerre mondiale ? Est-ce qu'il y a eu la guerre ? Est-ce que nous existons ? Est-ce que ce cours existe ? Ou alors on est comme dans Matrix dans une réalité virtuelle et tout ça est faux ?"
"tu veux témoigner ? Tu veux qu'on te floute ?"
"on reproche à la Turquie de ne pas assez être une dictature. Euh pardon une démocratie !"
"bon les cinq à gauche là ! Ohlala y a tout le parti socialiste là ! Ohlala vous êtes au fond du trou là... Y en a au moins pour 10 ans d'Emmanuel Macron"
"est-ce que la taille ça compte ? Pour un État hein. Bon, on oublie cette question"
"allez, vous allez pouvoir le dire, je sais que vous en rêvez ! C'est quoi ?" "C'EST LA MER NOIRE"
"oui je me suis fait plaisir... Les moments de solitude, vous savez ce que c'est" (il parlait de son diaporama...)
"un douanier n'est pas là pour être rigolo hein ! Il est là pour te contrôler"
"pourquoi je raconte ça ?"
"il reste combien de présidents de la république vivants ?" Thara :"quatre !" Prof "ah bon ? Qui ça ?" Thara : "bah... Sarkozy, Valéry Giscard d'Estaing... Jacques Chirac..." Prof : "ah bon il est pas mort Jacques Chirac ?"
"un jour j'ai entendu "sur les 4 piliers de l'islam" et ça m'a trop énervé !! Parce qu'il y en cinq !!"
"à quelle famille appartiennent les croissants, les mains au chocolat, et les pains au raisins ?" Younes : "aux musulmans ?" "Ah bah oui bien sûr. Bonjour, je voudrais un croissant musulman !"
"les filles ! Je dis les filles parce que les garçons sont devant. Ils se mettent là pour faire semblant d'écouter. C'est pour anticiper l'écart de salaire pour plus tard"
"ah merde j'allais dire les pachtounes !" "Tu allais dire quoi Alice ? Les fachos ?"
"oui j'ai été embauché dans les chœurs de Madonna mais j'ai dû arrêter parce que je faisais de l'histoire... Oui, c'est un choix de vie. Tu sais, on est jamais sûr dans le monde du show-biz..."
"là, je vous conseille d'être attentif. Parce que Bush il a un jeu !! Actors Studio ! Alors que c'est lui qui les a organisé ces attentats !"
"des fois, j'ai la prétention de croire que ce que je raconte vous intéresse. Oui, j'ai craqué"
"alors on va parler de ce qui nous intéresse le plus... La faim dans le monde bien sûr... Non je déconne on s'en fout"
"ceci est un bébé, mais on peut le considérer comme un enfant quand même"
"c'est quoi l'avenir ? C'est les enfants ! Oui, vous êtes notre avenir ! Oui, bon ok je suis d'accord, vous n'êtes pas du tout notre avenir"
"je suis le Michel Drucker de l'enseignement"
"On a un nourrisson comme président"
"Rostropovitch est allé jouer lors de la chute du Mur à Berlin. Malheureusement, un pan du Mur lui est tombé dessus et il est mort peu après..."
"comment il a fait Christophe Colomb pour aller en Amérique ? Il a pris sa voiture ?"
"là c'est Matteo Renzi, il ne dirige plus l'Italie. Ils vont avoir un nouveau président d'extrême-droite, ça va les changer, c'est bien le fascisme"
"donc là on a Angela et Matteo. Oui, l'Italie et l'Allemagne toujours à côté l'une de l'autre... Pardon, je suis désolé pour cette blague"
"vous savez ce qu'on dit des Polonais ? Eh bah je ne vous le dirai pas, devinez-le par vous-mêmes"
"on vit très bien sans savoir ce que c'est l'hinterland. Des fois, je rencontre des gens dans la rue, je leur demande et souvent ils ne savent pas, c'est comme ça..."
"c'était pour me prévenir que j'étais attaqué par une araignée ? Les araignées ça ne m'attaque pas. C'est moi qui les attaque"
"en 1958, René Coty nomme Pierre Pfimlin comme président du Conseil. Oui, je lui avais dit qu'avec un nom pareil, il ne pourrait pas faire de politique, mais on ne m'écoute jamais..."
*se cogne une chaise et la fait tomber* *se cogne dans une table* *fait tomber la souris de l'ordinateur* *fait tomber le clavier* "dites-moi vous connaissez Pierre Richard ?"
"oh non, qui m'a prêté un Velleda indélébile ? Cette personne vient de rendre ma vie encore plus nulle"
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bornutyboisson · 6 years
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Au dessus de nous , du côté de la frontière
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(Trilogie trouble
de l'économie politique du voyage
(3)Au-dessus de nous, du côté de la frontière
Quand je vois un arbre
j’ai envie de vomir
Graffiti punk sur un mur de Paris au début des années 80
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Il y a eu des orages ce matin et encore cet après-midi, un peu plus loin, au-dessus de nous, du côté de la frontière, ou alors le réseau est dans un état déplorable. Ou bien les deux. Pour la quatrième fois aujourd'hui, tout a sauté dans le village. 
Au moment de la coupure, comme il est 20 heures, Sylvain n'y voit pas plus loin que le bout de son nez et il fulmine.
Ces colombiens, incapables de rien. Je n'ai pas de temps à perdre avec ces interminables coupures. J'ai des auditeurs moi !
Il marche de long en large dans la cour de l’hôtel plongée dans la pénombre seulement éclairée par un portable. Nerveux, il marche, avec à la main, son ordinateur ouvert et ses écouteurs sur les oreilles. Avant la panne, il était en train de visualiser sa chronique quotidienne et de vérifier s'il n'y avait pas des erreurs, afin de la mettre en ligne sur  Youtube. Sylvain est un voyageur blogueur. 
J'ai plusieurs milliers de followers, m'avait-il dit en bombant la poitrine et avec un sourire qui se voulait complice parce qu'il connaissait mon blog.
Putain ces cons, s'ils croient que j'ai que ça à faire. Je n'ai même pas le temps d'aller à la plage, moi. Et voilà  qu'il coupe mon électricité !
Il parle à son propre visage figé sur l'écran depuis qu'internet a été brusquement coupé. Étant donné son regard fixé sur son image, il ne peut voir une chaise et butte dessus. Son ordinateur glisse de ses mains et s’apprête à tomber tandis que son casque s'échappe de ses oreilles, mais avec  vivacité, il saisit l'ordinateur dans sa chute, le referme et le colle sur sa poitrine.
Ouah putain, un mac à 2000 boules. Il l'embrasse puis pose le précieux ordinateur et les écouteurs sur notre table et souffle comme s'il venait d’échapper à la mort.
Il manquerait plus que ça, casser ce bijou qui m'a coûté les yeux de la tête. Qu'est-ce que t'en penses dit-il à Moshe assis en face de moi, et qui, avant la panne électricité, caressait les tétons de son petit ami Alberto assis sur ses genoux. Il est temps de quitter ce trou à rat. A Capurgana, je ne peux pas travailler dans de bonnes conditions moi.
On est bien ici dit Moshe tout en continuant à titiller  les tétons d'Alberto. Medellín est une grosse ville, pas trop mon trip en ce moment.
Même s'il ne parle pas français, Alberto à l'air de comprendre et, dans l'ombre, je le vois poser une main sur ses couilles. En tout cas, c'est ce que j'imagine assis de l'autre côté de la table en devinant plus qu'en voyant la main d'Alberto plongée entre les cuisses de Moshe.
Vous allez arrêter de vous tripoter tous les deux. Il y a pas que ça dans la vie, s’énerve le blogueur
Mais si, mon cher Sylvain, il n'y a que du cul dans la vie surtout pour les pédés AHAHA. J'adore le cul ! Les pédés juifs, tu trouveras pas mieux comme obsédé sexuel, dit-il avant de lécher le cou d'Alberto. Et en aparté, théâtralement, il dit, ma petite maman juive, ton chéri adoré de fils est un obsédé sexuel HAHAHA.
J'en ai marre fait Sylvain en reprenant son ordinateur. Je retourne me reposer dans la chambre. Je te laisse avec ta maman juive. C'est la meilleur des mamans pour emmerder un fils. Salut fait-il en disparaissant dans la chambre.
On s'en boit un ? dit Moshe en sortant la bouteille de whisky de sous la table. On boit à la santé de ma sainte mère qu'est toujours vivante et qui  espère encore  me marier.
Oui je fais, je ne savais pas que tu avais ça avec toi. Ici c'est hors de prix le whisky. Je ne bois que de l'aguardiente.
C'est ma dernière bouteille acheté à Carthagène les garçons, il n'y en aura pas d'autres, alors on y va mollo. Et pour mieux se contredire, il nous sert des triples doses.
Pour la quatrième fois dans la journée, on entend le démarrage d'un moteur  qui tousse puis celui-ci prend son rythme de croisière. Grâce à la mise en route du groupe électrogène de l’hôtel, la lumière revient.Sylvain et Moshe voyage ensemble en Amérique du Sud depuis un an et demi. Ils arrivent de Carthagène où Moshe a rencontré Alberto, un vénézuélien. Il a fui son pays où il était étudiant à Caracas. J'ai pas l'impression qu'il ait beaucoup d'argent et a 20 ans de moins que Moshe. Parfois il a l'air ailleurs, loin de nous,  mais c'est peut- être seulement l'âge qui veut ça ou bien le fait d'avoir quitté son pays.Au moment où Alberto et Moshe commencent à se bécoter, je me retourne car j'ai cru entendre du bruit. Et en effet c'est eux. Ils sont rentrés en silence dans l’hôtel, en longeant quasiment les murs, comme des ombres de la nuit. Ce sont un érythréen et des congolais de Kinshasa habillés de bric et de broc, portant des hautes bottes de plastique, excepté une petite fille d'à peu près trois ans qui, elle, porte des sandales. L'érythréen est très beau, 20ans tout au plus, avec des yeux bleus comme la mer des caraïbes. IL parle un peu en Anglais, les autres en français. Ils connaissent aussi quelques mots en anglais mais ils n'ont pas, eux, le temps d'apprendre l'Espagnol. John le mécano de Kinshasa me salue de loin. Il m'a raconté son histoire ce matin au moment de la deuxième coupure de courant et alors qu'il attendait de passer la frontière du Panama par la montagne, mais le guide n'est jamais venu les chercher alors ils restent une nuit de plus dans notre hôtel, la police colombienne leur ayant dit que c'était le moins cher du village et ils payent en dollar. Ça fait trois semaines qu'ils sont partis de Kinshasa via un avion pour Quito en Équateur et leurs réserves d'argent fondent comme neige au soleil. Le soleil ici, il y en a beaucoup. L’érythréen s'est joint à eux à Turbo, au moment de prendre une lancha pour traverser la mer, et, arrivé à Capurgana, un village colombien du bout du monde, à la frontière du Panama qui fait tant rêver les touristes, dont moi. Ici, il n'y a que la mer, des plages, une immense jungle, de la petite montagne et il n'y a pas une seule route sur une centaine de km, voire plus.
A Turbo, à 80 km d'ici, ils sont partis de nuit sur une lancha sans lumière, ils étaient une trentaine. Quatre heures de bateau à fond, en passant par un bras de mer envasé puis la haute mer pour éviter la police et l'armée à l'entrée de l'estuaire. La lancha est un bateau tout en longueur et sans tirant-d'eau. Sur une mer d'huile, c'est un plaisir de navigation, il glisse.  Mais dès qu'il y a un peu de houle, c'est l'enfer. Ils ont cogné des vagues pendant 4 heures. La petite en sandale était dans un triste état, pleurant d'effroi pendant tout le voyage. Quand ils ont débarqué, leurs muscles criaient de douleur. Les 4 policiers du villages les ont récupéré aussitôt.  Après vérification des papiers, la trentaine de migrants africains mais aussi indiens et pakistanais se sont répartis dans différents hôtels, les plus pauvres dormant sur la plage ou sous des cahutes, quand la nuit éclatent des orages.
J'ai un frère à Paris m'avait dit John pendant notre conversation du matin.
Dans quel arrondissement habite-t-il John j'avais demandé. Moi aussi je suis de Paris.
Je ne peux pas te le dire. Paris, banlieue, tout ça c'est la même chose pour moi. C'est la France. Au dernier moment je ne sais pas pourquoi, j'ai cédé à mes amis, Je suis parti avec eux en Amérique du Sud. Ils m'ont dit que c'était plus facile que l'Europe et la France pour rentrer aux Etats-Unis ou au Canada et trouver du travail. Maintenant, je regrette.
Il m'avait présenté sa femme qui tenait  son enfant dans ses bras.
Bonjours j'avais dit poliment, mais elle n'avait pas répondu. Je voyais bien qu'elle en voulait à son mari. Elle était sur un autre continent dont elle ne parlait pas la langue, dans un endroit totalement isolé, avec très peu d'argent, dans une précarité qui ferait trembler les plus courageux et leur fille était dans la même galère qu'eux. Enfin elle m'avait dit quelques mots dans la langue de son pays mais à aucun moment elle avait souri.  Comment pouvait-il en être autrement ?
C'est pour quand John ? j'ai demandé quand il est passé à côté de Moshe et D’Alberto.
Je ne sais pas.  On nous a dit qu'il y aura encore des orages cette nuit. Peut-être demain alors. On va se coucher, bonne nuit.
Bonne nuit aussi  John et bonne chance surtout si on ne se revoit pas.Alberto et Moshe étaient torse nu et ils étaient excités. J'ai bu la moitié de mon verre et, sous cape, j'admirais ces deux corps enlacés dont l'un était effrontément jeune et souple et l'autre, couvert de tatouages, était dans la plénitude d'une existence dont le corps n'avait pas trop subi de démolition. Je ne crois pas qu'ils avaient remarqué la présence de John et des autres migrants. Ils s'étaient levés et, Alberto, comme une liane, avait une jambe relevé et enlacé autour de la jambe de Moshe. Moshe le tenait à pleine fesse. 
Je suis sorti de l’hôtel pour aller chercher deux enpanadas  au poisson.
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Le lendemain matin, Sylvain m'attendait à la table du petit déjeuner dans la cour de l’hôtel.
Profitons de cette splendide journée sans pluie pour aller visiter la réserve del Cielo avait-il dit en verve. Mes auditeurs attendront ma chronique un jour de plus. Cela ne leur fera pas de mal. Et puis il faut bien que je prenne des notes pour mon prochain livre. Les enfants de Peter Pan.
j'avais pas beaucoup dormi mais j'étais plus en forme que les autres nuits. L’électricité avait été coupée deux fois dans la nuit et sur le coup de 3 heures, elle était enfin réapparue sans autre coupure jusqu'au petit matin. J'avais donc pu dormir  grâce au fonctionnement des ventilateurs.
Avant de dormir, avec Moshe et Roberto on avait été danser à la brujita, le petite sorcière, la boite de nuit construite sur pilotis au-dessus de la mer, un lieu sublime. Ils passait les musiques des Caraïbes. Musica crossover ils appellent ça ici, et Roberto dansait comme un dieu, beaucoup de garçons et de filles l'admiraient et cela rendait fou de jalousie Moshe qui ne lui avait  pas adressé une seule fois la parole, au lieu de quoi il était resté au bar, en ma compagnie, tous en suivant des yeux un Alberto dansant, prodigieux et absolument parti sur une autre planète. Ils ne s'étaient réconciliés qu'à la fermeture de la petite sorcière. Je les avais laissé sur la plage, dans les bras l'un de l'autre.
Moshe arriva à la table du petit déjeuner, torse nu, les cheveux en bataille et une cigarette à la main, sans nous saluer il alla la fumer sur le trottoir de l'hôtel.
Ça, c'est une belle nuit les amis dit-il de retour dans la cour
Vient prendre ton petit dèj ordonna Sylvain. On va visiter la réserve El Cielo, il parait que c'est superbe. Nous partons dans une heure. Dépêche-toi et vas réveiller ton Adonis. Moshe donne-moi une cigarette.
Quoi dans une heure, mais mon chéri ne sera jamais debout dans une heure. Et puis merde achète des clopes c'est toujours moi qui les paye. Normalement, c'est moi le juif pas toi HAHAHA.
D'accord. D'accord, c'est moi qui achète le prochain paquet. Mais bon soit pas chien. Offre moi une clope.
Grand cœur Moshe tendit son paquet puis il alla réveiller son amoureux.
Bornu tu es prêt me demanda-t-il en allumant sa cigarette à la table alors qu'il est absolument interdit de fumer dans l’hôtel, même dans la cour. J'ai rien dit. J'avais tellement fumé dans ma vie, je le comprenais.
Oui tout à fait je viens avec vous.
En fait tu ne m'as pas dit ce que t'en pensais de mes chroniques.
J'ai pas encore eu le temps de les écouter, j'ai menti. Mais promis, ce soir je prendrai le temps.
J'avais écouté une chronique la veille, avant d'aller à la petite sorcière. C'était celle sur la finale de la coupe du monde de football  entre la France et la Croatie. Je n'aimais pas beaucoup sont état d'esprit bien dans l'air du temps. Il avait une pensée que j'appelle le truquisme et le complotisme. Il disait que la finale était truquée et que ceux qui regardaient le foot étaient des moutons et des cons. Hélas il avait tort au moins sur le premier point. Les français avaient gagné à la régulière, en étant petit joueur, en refusant d'attaquer, c'était un jeu absolument laid, fondé uniquement sur les erreurs de l'adversaire, aucun panache, aucune prise de risque. La France et son entraîneur, le laborieux Deschamp était une honte pour le football, il ne faisait rêver personne. C'était le même cauchemar que la coupe du monde 98 que Deschamp avait déjà gagné comme joueur avec une équipe qui avait refusé le jeu. Par deux fois l'équipe de France avait montré qu'elle n'était pas présente pour enchanter le monde mais pour gagner à n'importe quel prix ! Il y avait en effet de quoi détester ce consensus qui s'effectuait au lendemain des victoires. Seulement Sylvain ne parlait pas tant de foot que des imbéciles et des cons. Il y avait quelques chose du donneur de leçon dans ce qu'il disait. Mais il le disait bien, il était à l'aise devant l'écran, sa cigarette à la main (ou la cigarette de Moshe), les mots lui venaient facilement et tout n'était pas faux dans ce qu'il disait, loin de là. Notre chroniqueur avait quand-même entre trente et cinquante milles followers, beaucoup plus que je pouvais rêver en avoir sur mon  propre blog.  
Une heure après, je ne sais par quel miracle, nous étions en route pour la réserve Del Cielo située dans la forêt à une heure de marche du village.
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Pour ceux qui pénètre pour la première fois dans  ce type de forêt, c'est un émerveillement. 
La forêt en elle-même est un mythe dont le cœur est l'arbre, grand seigneur végétal sans lequel aucun monde terrestre n'est possible. L'arbre parle, raconte des histoires, de nombreuses histoires. Il fait peur et il rassure à la fois. Si l'arbre est perte d'horizon, il est aussi celui qui accepte qu'entre ses racines un chemin conduise à un nouvel horizon. L'arbre devenu forêt est matière à rêver et on ne rentre jamais dans la foret sans une certaine appréhension.
Après avoir visité la réserve del Cielo, Sylvain marche en tête, fier comme un paon, avec une canne qu'il s'est fabriqué dans un solide morceau de bois. Il porte un sac à dos qui semble lourd tant le tissu est tendu à craquer. Il a mis  des chaussures de marche, Moshe et Alberto le suivent. Ils sont en tongue et débardeur. Ils se sont faits des cannes avec des bambous trouvés à côté de la cascade. Je suis derrière, moi aussi avec une canne en bambou et des sandales et, comme je ne vois pas souvent ce type de forêt, j'ouvre grand mes yeux. Sylvain s'est arrêté. Il nous fait face, en tenant sa canne comme un monarque, puis il la dirige vers une plante dont les feuilles ont des veinules rouges.
C'est quoi ça, hein c'est quoi ça mes compagnons demande-t-il. Vous ne savez pas ?
Et comme personne ne répond , il dit avec un accent français à couper au couteau.
El Corazon de Jesus. Je vous traduis ?
Non j'ai dit spontanément et j'ai été surpris. Moshe l'avait dit en-même temps que moi. Cela a produit une cascade de rire qui entraîna Alberto, même si je ne suis pas sûr qu'il nous ait compris. 
Sylvain resta droit comme un piquet, son morceau de bois planté dans le sol et le regard tourné vers les cimes des arbres, comme si nous n'existions pas.
Ignare dit-il vous êtes tous des ignares.
Il reprit sa marche sans se soucier de nous, levant sa canne et donnant des noms aux arbres et aux plantes, tandis que derrière lui, nous marchions en nous tordant de rire. Nous n'étions pas respectueux. Sylvain n'avait aucune autorité et je le pensais si imbu de lui-même que je le croyais près à un coup de folie. Mais non, il nous laissa rire jusqu'à ce que nous nous en lassions, puis il s'est arrêté de nouveau devant une rivière où, détendu, il nous a souri. Je crois que je n'avais jamais vu ce genre de transformation sur le visage d'une personne. Sylvain si sérieux d'habitude, avait un sourire profondément énigmatique et sincère. Depuis que j'avais fait sa connaissance, je ne trouvais pas ce type sympathique, mais sans hésiter, à ce moment-là, il aurait pu me demander n'importe quoi, je l'aurai accepté comme si c'était mon meilleur ami. El Cielo est une réserve aménagée à une heure de marche du village de Capurgana, un sentier puis un escalier en bois nous avaient mené jusqu'à une jolie cascade où nous nous étions baignés ensuite nous avions été jusqu'au sommet d'une colline d’où nous avions une vue  plongeante sur l'océan. La forêt était épaisse, les fougères avaient des feuilles de plusieurs mètres de long, les arbres étaient démesurés, il y avaient des quantités de papillons dont un bleu turquoise grand et rectangulaire comme une feuille d'un carnet de poche. Nous avions aussi rencontré une multitude de rivières que nous traversions sans problème car on avait de l'eau en dessous du genou. L'air vibrait intensément et même si nous étions tout le temps à l'ombre, après 5 minutes de marche nos vêtements dégoulinaient de sueur. Le taux d'humidité devait être à 90%. Parfois un rayon de soleil s'infiltrait sous la canopée et c'était un plaisir de sentir cette piqûre de chaleur sur sa peau.Sylvain, volontairement sans doute, vient de s’arrêter sous un de ses rayons de soleil qui lui éclaire une partie du visage. On dirait un clair obscure d'un maître flamand! Je me dis que notre chroniqueur a le génie de sa propre mise en scène, et, de nouveau, je le trouve tel que le voyais auparavant, un rien cynique et hautain.
C'est là qu'on se sépare mes compagnons, profera-t-il. Je continue l'aventure sans vous. Votre chroniqueur a décidé de passer à l'action.
Moshe s'approcha.
Tu es devenu fou ou quoi. Depuis le temps qu'on voyage ensemble, tu ne vas pas m'abandonner comme le Petit Poucet au milieu de cette forêt qu'on dirait sortie d'Avatar. J'ai besoin de toi mon joli compagnon.
Sylvain  lui passa une main autour du cou.
Roberto garda le silence, indifférent à cette scène, il regardait ailleurs, le vol d'un de ces papillons bleu turquoise.
Qu'est-ce que tu veux nous dire j'ai demandé à Sylvain. On est au milieu de nulle part et le seul moyen de sortir du village c'est de prendre une lancha et de retourner à Turbo.
Il ne m'a pas donné de réponse car le coyote est arrivé à ce moment-là  et nous voyant il a aussitôt mis un foulard sur son visage. En Amérique du sud et central, le coyote est le nom des passeurs de migrants. derrière lui, ils le suivaient. Ils étaient plus d'une vingtaine. John le mécanicien de Kinshasa marchait en tête et il tenait sa fille dans ses bras, derrière sa femme portait un énorme sac sur sa tête. Il y avait au moins deux pakistanais ou afghans, plusieurs érythréen dont ce jeune homme aux yeux d'un bleu magnifique et fermant la marche 4 femmes en boubou  portaient, comme tout le monde, des bottes de caoutchouc et des gros sac de plastique noir sur leur tête. Moins d'une heure après avoir entrepris leur marche dans l'immense et très dangereuse forêt du Darien, eux aussi dégoulinaient de sueur.
Buenas dias cria gaiement Sylvain.
Buenas dias répondit le coyote.
J'ai fait un salut de la main à John et à sa femme. Toutes et tous se taisaient. John m'a fait un petit geste en retour.
Comme vous pouvez maintenant vous en rendre compte, notre petite balade dans la réserve del Cielo n'était qu'un prétexte dit-il. J'avais déjà négocié avec ce monsieur et il nous montra le passeur de migrants. Votre chroniqueur préféré a décidé de partir avec ce nouveau sel de la terre abandonné de tous. Oui je m'engage à mes risques et périls. Et rien ne me ferra revenir en arrière. Je pars avec eux. S'il m'arrive quelque chose Moshe, je t'ai laissé une clé USB à l’hôtel avec l'enregistrement de ma chronique d'outre-tombe. Je t'ai aussi laissé mon code dans une enveloppe pour que tu l'envoies sur Youtube. On ne sait jamais, ajouta-t-il bravache. Mais il n'y a aucune raison que je ne rentre pas. Je suis solide comme un roc moi.
Une partie des migrants souriaient, les congolais. Les autres ne parlant qu'anglais, restaient de marbre.
J'ai pris mon passeport, de l'argent ajouta-t-il, mon mac et 5 paquets de cigarettes. Ce monsieur m'a dit qu'après 3 jours de marche il y aura une route. Je rentrerais en avion ou avec une lancha. Je compte être de retour dans 5 ou 6 jours.
Aux anges, il souriait. Je vais leur montrer ce que c'est qu'un vrai chroniqueur. Je vais leur monter ce que c'est que d'en avoir. Je vais faire le buzz  sur Youtube moi et vous verrez, je doublerai ou même triplerai mon audience.
Et il leva le poing comme s'il venait de marquer un but.
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Six jours étaient passés et Moshe fumait comme un pompier depuis qu'Alberto était parti . La veille de son départ, il était allé danser seul  à la petite sorcière, et il avait rencontré un ingénieur de Medellin qui lui avait promis un bon job, la possibilité d'avoir un avenir et ainsi d'aider financièrement sa famille restée à Caracas. L'ingénieur avait un air vieux car voûté et portant une barbe. Je l'ai vu quand ils ont pris la lancha pour retourner à Turbo. Je voulais dire au revoir à Roberto. Il m'avait souvent regarder du coin de l’œil quand il embrassait Moshe et, dès qu'il m'a vu sur le port, il m'a entraîné dans un coin où son ingénieur ne pouvait pas nous voir, il m'avait embrassé à pleine bouche et je l'avais laissé faire. Il m'avait donné ses coordonnée Facebook et Messenger et je lui avais promis de l’appeler quand je passerai à Medellin. Mais nous n'étions pas dupe. L'un et l'autre savions que je ne l’appellerai pas.
Depuis Moshe fumait donc comme un pompier. Mais ce n'est pas seulement à cause d'Alberto. D'avance il savait qu'un jeune vénézuélien de 20 ans, avec le drame qui se passait dans son pays, avec aussi sa jeunesse et ses rêves que peuvent avoir les jeunes, surtout ceux qui fuient leur pays pour des mondes meilleurs, oui il savait, car Moshe n'était ni stupide ni suffisamment amoureux pour ne pas reconnaître dans sa rencontre avec Alberto qu'une amourette de passage, une rencontre certes superbe - car Alberto était superbe - mais qui ne se prolongerait pas au-delà d'une semaine ou deux.
C'est aussi ça, m'avait dit Moshe, les voyages. Des personnes qu'on aime et qui passent. Ce voyage, s'il m'apprend quelques chose de ce monde, c'est  que je n'ai pas d'autres choix que de me contenter de l'éphémère. AHAHA. Alors que l'on parle toujours d'amours éternels. Connerie que l'amour Bornu ! 
Il fumait donc comme un pompier aussi et avant tout parce qu'il n'avait eu aucune nouvelle de Sylvain depuis 6 jours. J'étais aussi inquiet.  Pour lui,  mais aussi pour Johnny, sa femme et sa fille. Ils étaient jours et nuits dans cette immense jungle sans route et sans aucune aide possible de l'extérieur. J'imaginais cette petite fille de trois ans les yeux ouverts dans la nuit. Elle devait être terrifiée. Entre deux coupures d’électricité j'avais été chercher quelques informations sur internet. Par Capurgana, l'année précédente, on estimait à 8000 les migrants à tenter la traversée de la forêt du Darien. On ne connaissait ni le nombre de ceux et celles qui avaient réussi à traverser le Panama et atteint le Costa Rica, ni le nombre de morts. Mais tout le monde sait qu'on ne traverse pas une des forêts les plus dangereuses du monde sans risques et périls. Il ne pouvait en être autrement, il y avait de nombreux morts. Des morts de toutes les guerres et de toutes les misères du monde. Ces migrants pensaient trouver à Capurgana, la petite porte qui ouvrait sur ce paradis des pays occidentaux et en particulier des États-Unis et du Canada et, devant eux, ils ne trouvaient qu'une forêt infernale dans laquelle aucun de leurs cris ne pouvait être entendu. Quel courage et quelle nécessité les poussaient jeunes, hommes, femmes, enfants à traverser la  Colombie et le Panama  en risquant leur vie dans des conditions aussi difficiles et avec si peu de chance d'y arriver ?
Sylvain était ce qu'il était, mais il n'avait pas manqué de cran en les accompagnant. Si son témoignage pouvait servir à quelque chose, on pouvait lui tirer notre chapeau. Mais encore fallait-il qu'il revienne. 
C'est ce qu'il fit.
8 jours.  8 jours il a mis à revenir. 
De retour de la plage, je l'avais retrouvé dans les bras de Moshe. il avait les dents serrés. Il tremblait. Il ne m'avait pas dit bonjour. D'ailleurs, il ne semblait pas me reconnaître. Creusés par les cernes, ses yeux étaient éteints. Sale des pieds à la tête, ses ongles étaient noirs de terre. Il puait. Même d'où j'étais, je sentais son odeur. Et ses vêtements étaient en loque. Il ne devait pas être de retour depuis longtemps. D'un geste Moshe m'a fait signe de le laisser seul. Je suis donc allé à une des tables sur le trottoir et je me suis assis à côté du patron de l'hôtel, un jeune et gros allemand charmant et très serviable. Sa mère était à côté de lui. C'est elle qui avait acheté l’hôtel quand les premiers touristes étrangers étaient venus dans la région, il y avait  seulement 5 ou 6 ans. Avant la région était aux mains des brigands,  des narcotrafiquants,  des Farcs (Force armées révolutionnaires de Colombie) et des paramilitaires* d’extrême droite. Aujourd'hui, on disait la région pacifiée. Si les Farcs avaient bien déposé les armes, les paramilitaires, les brigands, les narcos n'avaient pas disparu. Ça aussi tout le monde le savait. Le nouveau gouvernement comme l'ancien n'avait aucune volonté de changer la situation surtout chez les paramilitaires qui avaient nombre d'amis dans tous les gouvernements.
Je croyais n'avoir plus rien à faire à Carpugana et j'étais décidé à prendre une lancha pour le port de Turbo, dès le lendemain, d'où partaient des autobus pour Medellin.
J'attendais le soir pour faire mes adieux à Moshe et Sylvain. Ceci bien sûr n'était pas dénué de curiosité sur ce qui était arrivé à Sylvain ainsi  que de crainte pour la vingtaine de migrants.
Ce fut une surprise, excepté les profondes cernes sous les yeux, Sylvain avait retrouvé sa superbe. Il semblait encore plus sûr de lui qu'avant son voyage dans la forêt et son sourire, quasi permanent, ressemblait à celui d'un fou prêt à vous découper en morceau. Je me trompais peut-être, parce qu'au moment où il a pris sa tasse de café et l'a portée à sa bouche, il tremblait si fort qu'il en renversa la moitié. En face de lui Moshe buvait une bière. Il avait un regard sombre que je ne lui connaissais pas.
Salut l'écrivailleur m'a-t-il lancé. Alors tu viens aux nouvelles, comme Moshe et comme les autres. On aimerait bien savoir ce qu'il s’est passé. Mais vous n'êtes pas digne de savoir quelque chose.
Je viens vous dire au revoir. Je pars demain matin pour Turbo.  Bien sûr Sylvain, j'aimerais savoir ce qu'il vous est arrivé.
Ce qu’il m'est arrivé rectifia-t-il. Ici il n'y a que moi. Il n'y a donc que moi qui peut raconter les événements.
D'accord ce qui t'es arrivé.
Je raconterai rien. Vous le méritez pas dit-il .
Moshe souffla, tu commences à me les broyer menues, toi et ton ego de superstar. Tu es parti avec eux parce que tu devais faire le buzz avec ta chronique, rappelle-toi. Tu voulais raconter cette histoire de migrants au monde entier. Alors commence par nous.
Non j'ai changé d'idée, je ne raconterai rien. 
D'accord j'ai dit à Sylvain je pars demain matin à 7h30. Bonne route à vous deux, pour la suite de votre voyage.
Moshe s'est levé et m'a pris dans ses bras, un long moment
Prend soin de toi frère dit-il. Ça m'a fait plaisir de te connaître.
De même pour moi Moshe.
Sylvain nous regardait avec une tête d'assassin et de boudeur. Il se leva précipitamment et quitta l’hôtel.
Excuse-moi me dit Moshe, je vais le rejoindre.  Depuis qu'il est rentré, il est plus tout à fait le même.
J'ai préparé mon sac à dos et j'ai été faire un dernier petit tour de Capurgana. Je suis allé jusqu'à la petite sorcière qui était fermé parce que la boîte de nuit n'ouvrait qu'en fin de semaine et me suis assis sur la plage.  Il y avait quelques lanchas amarrées au large. Le long de la côte, on devinait la forêt d'où quelques lumières immergeaient. Derrière ces derniers feux, il y avait l'immensité de la jungle, un no mans land où aucune loi d'état ne s'appliquait et un trou noir de notre monde contemporain dans lequel bien des hommes disparaissaient. Un faisceau de lumière a traversé mon regard, s'est posé sur ma tête, mon corps puis s'est éteint.
Je te cherchais dit-il en s’essayant à côté de moi. Excuse-moi pour tout à l'heure.
Aucun problème Sylvain. Cela n'a pas dû être facile.
Non.
Puis un long silence s'est installé. J'entendais très distinctement le bruit du ressac. Un chien s'est approché de nous et nous a flairé. Sylvain devait être immobile, le regard perdu, le chien s'éloigna. Il prit du sable à pleine main et le laissa couler entre ses doigts puis il reprit la parole.
Tu sais que tu as un beau petit brin d'écriture dit-il, sans doute pour se concilier mes bonne grâces. Mais le ton était vraiment obséquieux
Merci j'ai dit, car peut-être que dans la bouche de Sylvain c'était un compliment.
J'ai besoin de toi Bornu dit-il dans un souffle presque éteint.
Comment ça Sylvain tu as écrit un livre tu en écris un autre et tu as ta chronique sur Youtube. Tu n'as pas besoin de  moi
En effet dit-il en regardant la mer, j'ai beaucoup de talent. J'ai toujours excellé dans tout ce que j'ai entrepris. 
Il affirmait cela avec tellement de tristesse dans la voix qu'on ne pouvait que le croire.
Peut-être trop continua-t-il sans me regarder. Je manque d'humilité n'est-ce pas ? Ego trop fort. Imbu de ma personne. C'est ça que tu penses. Comme tout le monde d'ailleurs. Je m'en fous de ce que tu penses. Quand on a du génie comme moi, on n'a pas beaucoup d'ami. Moi j'ai Moshe et puis entre trente et cinquante milles followers. Ce n'est pas à toi que ça arriverait, hein Bornu.
Tu es sûr que tu as besoin de moi, je me suis énervé, car oui  tu es un con imbu de ta personne et à l’ego surdimensionné. Tu as de la chance d'avoir un copain comme Moshe. il y a longtemps qu'à sa place je t'aurai laissé tomber. Si tu es venu pour me dire que tu as du talent et moi pas du tout, tu peux continuer ton chemin. Je suis certain qu'avec ton génie tu vas très bien te débrouiller sans moi.Non, non, je m'excuse Bornu, j'ai trop peur. Je ne peux ni en parler en publique ni l'écrire. Je suis un homme mort si je parle. Il n'y aura pas de chronique sur Youtube. Trop dangereux.
Si je comprends bien, tu veux que je parle à ta place.
Exactement. Toi aussi tu as un petit peu de talent. Tu y arriveras.
Merci de cet immense compliment mon cher Sylvain, mais j'arriverai à quoi ?
je vais te raconter tout ce que tu veux et toi tu l'écriras sur ton blog  "Un carnet (latinoamerica)".
Sylvain tu es conscient que j'écris pour vingt personne. C'est le gros maximum. Alors que toi, tu as entre entre 30 et 50 mille  followers sur Youtube. Je ne joue pas dans la même division que toi.
Ça me va, ça me va, ça me va. Il ponctua ces répétitions de coups de poing rageurs dans le sable.
Si je comprends, tu as eu des menaces. Et qu'est-ce qu'il m'arrivera si j'écris à ta place ?
Rien du tout. Ils ne connaîtront que ton nom de blogueur. J'en ai besoin Bornu. Il faut que tu écrives, même si c'est lu par une infinité de gens. Fais ça pour moi, s'il te plaît. Pour que je puisse continuer à me regarder dans la glace. Et puis pour eux aussi . Pour elle. Pour lui.
Sylvain m'avait dit s'il te plaît. S'il n'était déjà assis, il se serait peut-être mis à genoux.
D'accord j'ai dit. Je vais l'écrire ton histoire mais à ma manière, j'ai carte blanche.
Oui oui tout ce que tu veux. je dois te raconter. Tu as pas besoin d'un dictaphone ? j'en ai un dans mon sac tu sais, je te le donne si tu veux. J'ai toujours travaillé avec un dictaphone.  C'est un bon pense-bête, tu devrais. 
Non merci pas la peine, je t'écoute.
Voilà Bornu. Cette histoire je l'appelle le jeune l’érythréen aux yeux bleus.
Je verrai Sylvain, c'est moi qui déciderai du nom de l'histoire.
D'accord, pardon, voilà comment ça s'est passé. 
Il s'approcha, baissa la voix et me parla quasiment dans l'oreille. Il me parla longtemps.
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Comment raconter en quelques phrases l'histoire de Sylvain et des vingt-trois migrants qu'il accompagna ? Pendant ces quelques jours dans la jungle, il avait enregistré une foule de choses. Bien plus que l'on ne peut en enregistrer dans une journée sans importance. Il existent quelques heures ou quelques jours dans une vie qui valent en bonheur, mais le plus souvent en malheur et en souffrances des mois voire des années d'une existence normale. Je vais essayer de vous dire le principal depuis le moment ou le coyote les entraîna dans la forêt et qu'ils passèrent au Panama.
Très vite Sylvain s'est rendu-compte que ce serait l'horreur. Une fois qu'on a dépassé la réserve del Cielo, avec ces quelques chemins balisés pour nous les touristes, il n'y a plus rien. On prend des sentiers quasiment invisible pour un étranger. C'est vraiment l'enfer dès le début et ça dure et ça dure. On monte. On n’arrête pas de monter et il y a de la boue partout. Sans bâton tu tombes, tu te relèves tu mets tes mains n'importe où. Piqûres.  Il y a des araignées partout aussi. Elles sont affreuses. Pauvre John qui portait sa fille. Il est tombé dès le début. Il était recouvert de boue. J'avais envie de m'arrêter toute les 10 minutes. C'est infernal les côtes. On grimpe on a mal. Après c'est les descentes et c'est encore pire, ça glisse tout le temps, les jambes tremblent, on a soif, parfois on voit le soleil mais c'est pas mieux car dès le premier jours on craint la nuit. Je suis resté 6 jours dans la forêt du Darien et j'ai eu peur sans arrêt pendant six jours.
Et la petite ? Comment ça se passait avec la petite, j'ai osé lui demander dans son histoire qu'il disait de façon halluciné et quasiment sans respirer?
De bras en bras. Les plus forts la portait chacun leur tour, pas moi. Pouvais pas, par contre sa maman, oui. Si tu savais la force de ces gens. Sans jamais se plaindre. Ce sont des héros tu sais. Des fantômes dans nos sociétés et des héros de notre humanité. Le courage de ces gens. Une côte on montait, puis une descente, on s'arrêtait 15 minutes et puis on recommençait.  On avait l'impression de marcher sur place, de toujours revenir à notre point initial. Et puis il y a la nuit. On s'est assis ou allongé sur du gravier d'un lit de rivière, il y avait même un peu de sable. C'était mieux que l'humidité et la boue des chemins.  Et c'est là qu'on a entendu un rugissement puis le hurlement d'un congolais. il répétait terrifié, des lions, des lions. il y a des lions dans cette forêt. On s'est tous mis les uns contre les autres. Ce n'était pas un mais deux. Non des lions mais des jaguars. Tu ne peux rien faire contre un jaguar. C'est d'une puissance incroyable. La petite s'est mise à hurler. j'ai bien cru que j'allais en faire autant quand j'ai vu les yeux d'une des bêtes dans la nuit. Tu aurais vu notre terreur. Le coyote nous a calmé. Il nous l'a montré,  bien en évidence, et il s'est mis devant nous , pour nous protéger, on croyait. Entre ses mains, il avait un fusil ce salaud. Deux fois j'ai entendu le rugissement d'un jaguar. Jamais je ne l’oublierai, j'en ai encore les cheveux qui se dressent sur la tête. On avait faim aussi. La seule chose qui ne manquait pas c'est l'eau. J'ai jamais bu de l'eau aussi bonne.
Quoi qu'est-ce que tu me demandes ? 
Non on a perdu personne les deux premiers jours. C'est fou car si tu t'éloignes du coyote, pour aller aux toilettes par exemple, on doit t'attendre, sinon tu es mort, perdu à jamais. On a aussi évité l'armée du Panama. On s'est allongé dans la boue, ils nous cherchaient. Non. Ça c'est au début. l'armée, après il y a les brigands, les narco, les paramilitaires. Il y a du monde dans la jungle. A côté de moi, Il y avait un africain de Sierra Leone, qui avait déjà traversé la forêt. Il s'était fait reprendre avant le  Costa Rica. Il avait des faux papiers colombien car il ne voulait pas être reconduit en Sierra Leone où toute sa famille avait été assassinée. Il était l'unique survivant. Là-bas il était condamné à mort par ceux qui avaient assassiné sa famille. L'armée du Panama l'a donc reconduit en Colombie et trois mois plus tard il était avec nous, tentant encore une fois de passer. Il m'a dit, les animaux, les serpents, les araignées, les moustiques, la pluie les maladies, oui cette forêt est dangereuse. Mais mille fois plus dangereux sont les hommes qui se la sont appropriés. Qu’est-ce qu'il voulait me dire ?
Au matin du troisième jour, il n'était plus là, il avait disparu ce salaud, plus de coyote. Tu peux imaginer cela, 23 personnes souffrantes, affamées, épuisées et isolées dans une jungle sans qu'aucun et aucune d'entre nous ne connaisse un chemin pour s'en sortir. On a connu l'enfer de l'enfer. On s'est repéré à la boussole. Saloperie de forêt, tu n'as aucun point de repère là-dedans. Tu peux tourner en rond des jours et des jours. Il y a des gens tellement hallucinés et désespérés qu'ils ont essayé de traverser le tampon du Darien*,  seul. Le plus incroyable c'est qu'il y en a qui y sont arrivés. Un sur combien ?
On est tombé sur eux le quatrième jour. Ou est-ce qu'on était ? incapable de le dire. La seule chose que je sais. c'était  la dernière fois  que je me suis lavé dans un rivière avec les autres. C'était un vrai guet-apens. Je me demande s'il n'était pas de mèche avec eux le coyote ? Oui bien sûr. Tous de mèche, tu peux être sûr, la douane et l'armée du Panama et de Colombie, les brigands, les narcos et les paramilitaires, tout le monde se nourrit sur le dos des migrants. Ils gagnent à tous les coups. C'est tellement facile. Ils sont si faibles et sans défense. Eux ils étaient bien armés, il étaient 16, je suis sûr, je les ai compté. ils nous ont tout pris, tout. Même le lait concentré de la petite fille. Mon mac à deux mille boules que j'avais emmené avec moi pour faire ma chronique au Panama une fois arrivé. une fois arrivé où ? Et puis ils ont vu le jeune érythréen.
Un long silence s'installa, dans lequel 2 fois je l'entendis aspirer à fond la fumé de sa cigarette. 
Oui Sylvain le jeune érythréen.
Il aspira encore une grande taffe et jeta sa cigarette au loin.
Je ne peux pas. Vraiment. Ils n'aimaient pas les yeux bleus. ils ont joué avec lui. j'ai voulu l'aider, j'ai pris un coup de crosse. Une femme a crié et les a traité de chien. Ils ont sorti une machette. Un machette tu te rends compte ?
Oui.
La pauvre ils ne lui ont pas laisser une seule chance et lui c'est encore pire.
Qu'est-ce que tu veux dire Sylvain ?
Elle au moins elle ne souffre plus.
Sylvain qu'est-ce que tu veux dire ?
Non ils ne l'on pas tué les salauds, non. Simplement ses yeux. Ils ne les aimaient pas. Une peau noir, des yeux bleus, ça porte pas bonheur a dit un paramilitaire en riant. L’érythréen est parti en courant, il avait compris lui. Mon dieu. On est tous partis dans tous les sens mais ils n'ont pas tiré un coup de feu. De toute façon ils nous avait déjà tout pris.  Je sais plus . Si je sais. Ils l'ont rattrapé je m'en rappelle. Ce sont des bêtes les paramilitaires, ce ne sont plus des humains. Mon dieu, si jeune. Il faut l'écrire, les dénoncer. Un jeune qui rêvait d’une meilleure vie. Il n'est peut-être pas encore mort. Les salauds faire ça à cause de la couleur de ses yeux et en plus il jouait avec lui alors qu'il criait de douleur. Il faut l'écrire dit-il en fixant la mer et en serrant mon poignet de ses deux mains.
Foutu pays où les paramilitaires font toujours la loi. Ce jeune érythréen dans cette forêt monstrueuse a une espérance de combien de jours ou plutôt de combien d'heure dans l'état ou l'avait mis le paramilitaires ? J'espère qu'il est mort. On s'est retrouvé 10 personnes sur les 22. On est resté ensemble, affamés, on n’avait plus rien on ne savait pas quoi manger dans la forêt. Et puis au 6ème jour on est tombé sur une communauté d'indiens Kuna. Ils nous ont pris en pitié. Nous non plus, on n’était plus des êtres humains, mais des zombies titubants et marchant tête baissé. Non. John, sa femme et sa fille n'étaient pas avec nous. Ils nous ont conduit à la police on était plus qu'à deux heures du premier village panaméen. J'avais ma carte bleue, mon passeport. Je les avait laissé dans mon slip. Ce n'était même pas la peine de leur parler des paramilitaires colombiens, commettant des crimes au Panama. C'était le dernier de leurs soucis. Les migrants ont été mis dans un camp. Il y avait déjà une vingtaine de personne dans ce camp. Moi comme j'avais mes papiers, ma carte bleue j'ai loué une lancha pour renter aussitôt. 7 heures de route en lancha c'est 6 jours de marche. Je ne sais pas combien ça fait de km, mais c'est beaucoup. Les autres, dans quelques jours, les militaires les reconduiront à la frontière.  Ensuite l'armée colombienne les reconduiront à leur tour jusqu'à Turbo* Et ces nouveaux damnés de la terre devront  recommencer. Trouver de l'argent, puis une lancha à Turbo pour arriver à Capurgana,  payer un nouveau coyote et prier tous les saints du monde pour réussir à traverser cette forêt sans tomber sur des narcos, des paras ou des militaires. Je leur ai donné tout l'argent que je pouvais, mais c'était une goutte d'eau pour soulager toutes ces souffrances. Et j'ai tellement peur que je peux même pas en parler dans mes chroniques. Je ne peux m'empêcher de penser à lui tout seul dans la forêt et à cette pauvre africaine dont il ne reste sans doute plus rien que notre souvenir.
Tu pourras écrire tout ça Bornu ?
 A nouveau il prit une pleine poignée de sable qu'il laissa couler entre ses doigts. Et puis ses beaux yeux bleus. tu pourras vraiment ?
Oui.
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Je n'ai pas écrit cette histoire tout de suite. J'ai pris le lendemain matin la lancha pour rejoindre Turbo. Il y avait un peu de mer mais la houle et le vent nous portaient. Ça ne cognait pas. A peine arrivé à Turbo j'ai pu attraper un autobus en partance pour Medellín. C'est à Medellín que j'ai écrit cette histoire. J'ai trouvé un petit hôtel avec un  beau jardin ou je pouvais écrire en paix. Je devais faire vite car mes amis, rencontrés à Bogotá, arrivaient dans trois jours et nous avions l'intention de connaître la ville, ce qui voulait dire faire des bars, des concerts et peu dormir.
Sylvain, Moshe. Je leur ai envoyé mon carnet (latinoamérica) comme je le fais pour vous. Pour l'instant je n'ai pas eu de réponse de la part de Sylvain. Ce qui est une bonne chose. S'il avait détesté mon texte, je suppose qu'il me l'aurait déjà fait savoir. Tout ce que je peux vous dire à son sujet c'est qu'il a retrouvé tout son mordant. Sa dernière chronique, a dépassé les 55 000 followers. Quant à moi, je n'ai - et probablement - n'aurai pas de nouvelles de John, le mécano de Kinshasa, ni de sa femme et de sa fille. Je ne peux qu'espérer qu'ils s'en sortent et qu'enfin arrivés aux États-Unis ou au Canada, ils se construisent une vie digne et heureuse.
C'est la fin de la "trilogie trouble de l'économie politique du voyage". Mais celui-ci continue avec d'un côté eux, les invisibles du monde qui risquent si souvent leur vie pour passer les frontières et, de l'autre, moi, nous, les bien assis dans notre confort, qui voyageons les doigts dans le nez parce que nous sommes nés, là où tout est plus facile, de ce côté-ci de la frontière.*
Encore une fois, je vous promets (même si je ne tiens jamais cette promesse) que les prochains textes seront beaucoup plus courts.
Prenez soin de vous.
Capugana, Medellin, août 2018
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*La Forêt Du Darien est une forêt primaire  de 160 km de long sur 50 km de large. Elle est prolongée côté Colombie d'un marécage d'environ 80 km de long. Aucune route ne la traverse. La panaméricana qui traverse les Amériques de l'Alaska jusqu'à la Terre de Feu au Chili s'interrompt  donc dans cette région. La seule tentative réussi en voiture à été effectuée entre 1985 et 1987 en Jeep, par Loren Upton et Patty Mercier. Ils mirent 741 jours pour parcourir 201km  soit... 271mètres par jour !
La région du Darien abrite  les indiens Wounaans et kunas. Ils seraient à peu près 2000. Cette région étaient avant tout une zone d'activité des paramilitaires d'extrême droite, de l'ALN (armée de libération nationale ) et des Farcs aujourd'hui démilitarisées et intégré à la vie politique légale du pays. C'est cette région, où le droit n’existe pas,  et jugée infranchissable, que des milliers de migrants doivent parcourir à pied. Ceux qui survivent à cette forêt mettent entre 6 et 10 jours pour la traverser.
*Les paramilitaires constitue une force auxiliaire de  l'armée colombienne regroupés dans les AUC (autodefensas unitades de Colombia). La plupart des crimes de leaders syndicaux, des massacres de populations pauvres ainsi que des milliers de viol dans le but de punir ces populations soupçonnées d'être  sympathisantes des Farcs (force armée révolutionnaire colombienne, leurs sont attribués.En 2005, Leur grand ami et président de la Colombied’alors,( et aussi le  plus grand des voleurs, dépassant largement Escobar. Il se considère même comme le propriétaire du pays) Alvaro Uribe  désarme les paramilitaires contre une impunité quasi totale. Officiellement les AUC n'existent plus depuis cette date. Mais dans la réalité, ils sont toujours utilisés par les grands propriétaires terriens et des grosses entreprises comme Coca cola pour assassiner les leaders syndicaux et les militants paysans. Ils sont payés par l'oligarchie  et les grosses entreprises du pays ainsi que par le commerce de la cocaïne comme c'est le cas dans notre histoire, en la faisant passer de la Colombie au Panama. L'extorsion des biens des migrants est une de leurs sales activités annexes .
*Ce texte à été écrit d'après un long et excellent article du journaliste Colombien , Juan Amorocho Becerra dont voici le lien  internet.
http://www.elcolombiano.com/colombia/crisis-de-migrantes-ilegales-en-capurgana-choco-EL8287053.
Et pour finir, écoutez cette vidéo de Systema Solar à fond. C'est excellent
Plein de belles choses pour vous et à bientôt.ère
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BLOG PERSONNEL: 100 faits sur moi.
Rédigé par: K. Cordero | Journaliste Revue littéraire: K. Solís | Journaliste Édition:K. Solís | Journaliste Photographie: K. Cordero | Journaliste Traduction en Anglais: Disponible | Ingrid Solorzano Traduction Fançaise: Disponible| Jean Paul Madrigal
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Salut! Comme ils sont? Bienvenue sur un blog, très personnel! En cela je vous raconte 100 faits que vous ne connaissez pas sur moi, ou la plupart ne les connaissent pas et aussi, si 100 ne suffisent pas je vous en laisse quelques autres... Commençons!
1. Mon nom complet est Karla Yadira Cordero Rojas. Le fait curieux est que la Karla aurait pu être donnée par mon grand-père maternel ; son nom était Carlos. Le Yadira est parce que ma tante; ça s'appelle comme ça.
2. Je suis né le 8 mai 1991 ; c'était mercredi.
3. Si quelqu'un se demande la raison de ma vie nocturne, c'est parce que cette femme est née à 1h15 du matin; ... pour me tuer !
4. Et s'ils maîtrisent les mathématiques de base; J'ai eu 30 ans cette année… et pas 20!
5. Je suis un signe Taureau.
6. Dans l'horoscope chinois, je suis une chèvre... est-ce dû à l'entêtement?
7. Je suis très têtu, mais avec le point précédent, je pense que vous l'avez imaginé.
8. Je n'aime pas les vaccins; et cette année… j'en ai trois ! (J'ai déjà eu les deux doses de Pfizer/BionTech contre SARS-VOC II)
9. Même si je n'aime pas les vaccins; Je suis pro vaccins. Alors vous qui n'avez pas eu les vaccins... courez les chercher!
10. J'ai subi de nombreuses pertes tout au long de ma vie; mais le plus marquant était celui de mon grand-père maternel : le 26 août 2012… il y a un peu plus de neuf ans.
11. Ma mère est ma personne préférée au monde.
12. J'ai une tache de naissance; qu'une demi-famille l'a; sur la cuisse de la jambe gauche... Je ne peux pas non plus me refuser!
13. J'ai des grains de beauté... beaucoup de grains de beauté! Au total j'en ai huit.
14. Je ne suis pas du tout superstitieux.
15. Bien que je ne sois pas superstitieux; Je n'aime pas les chats noirs... et aucune autre couleur! Ils me donnent impression et peur.
16. Mon cœur a beaucoup souffert; parce que je suis une personne qui croit encore aux gens et donne trop pour les autres et à la fin je souffre trop.
17. J'ai une fascination pour la mode; bien que mes goûts soient très éclectiques et que tout le monde n'aime pas... la mode ce qui me convient !
18. J'ai appris le braille à l'école… En théorie j'étais aveugle… seulement en théorie!
19. J'ai quatre neveux: trois nièces et un neveu.
20. Je n'ai pas d'enfants... et je ne ferme pas non plus les portes pour en avoir.
21. En expliquant le point précédent, j'aimerais avoir un enfant, mais je pense que ce ne serait pas une très bonne mère.
22. J'aime rencontrer des gens; et réalités; C'est pourquoi j'adore faire partie de projets, d'organismes et d'associations qui font la promotion de l'aide sociale.
23. Avant d'étudier l'éducation, préparez un diplôme en logistique d'entreprise (Oui, je sais gérer).
24. J'ai étudié l'éducation parce que mon grand-père m'a toujours dit qu'il allait être enseignant, mais comme je ne suis pas très patient; J'ai étudié pour être enseignant.
25. J'ai toujours voulu étudier la criminologie; mais cela ne s'est pas produit.
26. J'ai commencé à travailler dans l'éducation le 26 août 2014; deux ans après la mort de mon grand-père.
27. Je suis un militant de la communauté LGTBIQ+; car je crois à la diversité et à l'importance de l'amour sans frontières, parfois cela me pose beaucoup de problèmes.
28. Je ne supporte pas le mot «handicap»; Je pense que ce mot génère chez les gens un état de conformité insoupçonné... et qu'il fait beaucoup de dégâts.
29. J'ai un mantra; qui est une phrase de Mère Teresa de Calcutta; "Celui qui ne vit pas pour servir, ne sert pas pour vivre."
30. Je voulais étudier l'espagnol; mais ils n'ont pas ouvert la course; puis j'ai fini par être... Hitler, fait femme!
31. Je ne vais jamais au cinéma; les films me rendent généralement somnolent. (Mais le Festival du Film Européen est une exception claire.)
32. J'aime écrire. J'écris toujours partout, même sur les serviettes du restaurant. Alors tous les ans j'ouvre l'agenda et tous les trois ans tous les jours... je suis de ce qu'il n'y a pas!
33. Je crois à l'amour à l'ancienne... celui des lettres, des roses et de tous ces trucs ringards... Je suis très ringard!
34. Je ne tolère pas qu'on m'appelle "bébé", "précieux"... ou tous ces petits mots que les hommes utilisent lorsqu'ils veulent faire l'amour une nuit.
35. J'ai l'habitude, chose très rare dans ce pays, de donner des pourboires. Chaque fois qu'il y a un conteneur prêt à recevoir des pourboires dans un lieu, je laisse ma contribution.
36. Je ne suis pas fan de WhatsApp, cela me stresse qu'ils m'envoient des messages ou des audios; car je n'ai généralement pas le temps d'y répondre et je me sens mal pour l'autre personne.
37. Je poste plus sur Instagram que sur Facebook ou Twitter.
38. Il y a un peu plus de trois ans, j'ai fermé mon compte Facebook; pour la raison simple et directe qu'un étudiant me harcelait… bien que je l'ai signalé au centre éducatif, ils n'ont jamais attiré son attention et moi pour éviter tout problème; Je l'ai fermé… Une décision très diplomatique!
39. Je suis extrêmement honnête et parfois je dépasse «trois personnes»… J'en fais honte à plus d'une.
40. J'écris pour le journal El País une chronique hebdomadaire intitulée MUNDO DIPLOMÁTICO. Et avec ce même nom, j'ai réalisé une émission de télévision et de radio. (Jusqu'en juillet 2021)
41. J'ai un technicien en graphologie légale. Une folie qui m'a donné d'un instant à l'autre et m'a pointé... Ma folie n'a pas de limite!
42. Je parle français. Et je l'ai fait certifier par l'Alliance Française et l'Union Européenne.
43. Quand je n'aime pas quelqu'un, ça me montre malheureusement… Et en plus, j'aime qu'ils s'en rendent compte.
44. Ma couleur de cheveux est brun bois clair. Il est naturel sans aucun colorant.
45. Mon engouement pour le maquillage et les soins de la peau a commencé relativement récemment… un an et quelques mois !
46. Je n'accepte jamais un Non! pour réponse; Ils sont très insistants et persistants.
47. Je suis la personne la moins patiente que vous trouverez dans votre vie.
48. Je suis excessivement intense… comme le café!
49. En parlant de café, je buvais environ 7 tasses de café par jour... 49 par semaine! (Toucher)
50. Si j'avais du temps et de l'argent; J'étudierais le droit et la psychologie… Je suis passionné par eux! (Je suis le psychologue de la plupart de mes amis).
51. En parlant d'amis… la plupart d'entre eux sont des hommes… les femmes sont très envieuses et venimeuses.
52. Je suis obsédé par la calligraphie et l'orthographe… c'est pourquoi j'ai toujours un dictionnaire pour écrire correctement. Autrement dit, deux dictionnaires: espagnol et espagnol - français.
53. J'ai donné mon premier baiser à l'âge de 18 ans. (Et j'ai demandé la permission; un millennial très rare)
54. Je n'aime pas les gens religieux... cette chose sur ce qui se passe en publiant quelque chose sur Dieu à chaque instant me donne beaucoup de méfiance... au nom de Dieu il y a eu beaucoup de catastrophes.
55. J'adore les plantes dans la pièce… Elles me procurent beaucoup de paix! (Je n'en ai que deux pour des raisons de temps, mais si cela ne tenait qu'à moi, ma chambre serait un jardin botanique).
56. J'ai de sérieux problèmes avec la nourriture. En fait, alors que j'étais à l'école, j'ai souffert d'anorexie mentale... que j'ai heureusement traitée à temps.
57. Je ne crois pas au mariage (liturgique).
58. Mes pieds me dégoûtent beaucoup… généralement mes chaussures sont fermées.
59. J'ai reçu une éducation militaire. (Et c'est pourquoi je suis tellement strict avec moi-même et avec les autres.)
60. Je suis très perfectionniste. (Trop)
61. J'adore parler de santé mentale; principalement parce qu'il y a quelques années on m'a détecté un trouble obsessionnel compulsif, un trouble post-traumatique, une névrose, une anxiété et un syndrome dysthymique.
62. J'aime les livres… Je serais heureux de vivre dans une librairie !
63. J'ai une routine le jour et une autre la nuit pour le visage; mais depuis que je m'ennuie de répéter les produits; Je varie toujours un peu.
64. J'aime les gens qui s'engagent à être meilleurs, ce sont eux qui m'inspirent.
65. Je déteste le mot «pauvre»… Ce n'est que la pointe de l'iceberg en matière de médiocrité !
66. J'aime les choses épicées. (La cuisine tai ou mexicaine est dans mon TOP 5)
67. J'ai de sérieux problèmes d'insomnie. (Je dors entre 1 et 3 heures par jour... Quand je le fais!)
68. J'ai encore des dents de lait… la fée des dents n'en a jamais voulu!
69. J'ai subi sept chirurgies oculaires; plus de 75 éraflures; tout au long de ma vie. (Depuis 2017, avec une fréquence horrible).
70. D'après le médecin; J'étais aveugle à 18 ans... ça veut dire que je suis gracieuse depuis 12 ans.
71. Je crois en Dieu… et avec ça, ça me suffit!
72. Je suis intolérant envers les gens hypocrites... le pire c'est que je le perçois.
73. Je connais toujours les intentions des gens à l'avance ; en particulier celui qui se rapproche de mes amis.
74. J'ai du mal à me lever tôt. (Pas une de mes choses préférées).
75. J'aime danser et chanter… depuis que je suis enfant !
76. Quand je suis très frustré ou en colère… il pleure!
77. Mon sac ressemble toujours au «Sac Barny»; Je marche vers ce dont je n'ai pas besoin.
78. Je suis fan de Grey's Anatomy, Quantico, NCIS, CSI Miami, CSI New York et Criminal Minds, Drop dead diva, Dr House, The Good Doctor.
79. Je n'aime pas Pâques, ni Noël. (C'est le moment où il m'est le plus difficile de me concentrer sur quelque chose).
80. Vous n'avez pas fêté mon anniversaire dans une large mesure, pendant 9 ans.
81. Pour moi, ne me tuez pas; les programmes Giros (Repretel Channel 6), Good Day (TELETICA Channel 7), Report 11 (Repretel Channel 11), 7 Estrellas (TELETICA Channel 7), Hazañas del Deporte (Repretel Channel 6), 120 Minutes (Repretel Channel 11); Ce sont des choses vraiment dégoûtantes qui devraient sortir du gril. (C'est mon opinion)
82. J'ai mes deux carnets de vaccination, ma première carte d'identité pour les mineurs, mes cartes collégiales et universitaires respectives; enregistré. (Je collectionne les moments).
83. D'ailleurs, pour la carte scolaire j'avais gagné un DVD du concert Unplugged de Jesús Adrián Romero.
84. Je suis intolérant au lactose. (Et ce n'est pas que j'aime le lait.)
85. Mon pied est relativement petit, tige entre 36 et 37; selon la chaussure.
86. Portez un appareil dentaire de 15 à 18 ans. (À l'époque, le surnom Ugly Betty était très approprié.)
87. J'adore écouter de la musique, et selon un ami espagnol dit: «La musique apaise la pire des bêtes».
88. J'ai la chance d'avoir de nombreux amis qui sont une référence dans diverses carrières et industries et nous nous entendons très bien; malgré le fait que je sois l'un des plus fervents critiques.
89. Je suis une personne pro-avortement. Je pense que si vous ne voulez pas avoir d'enfants, vous n'êtes pas obligé de le faire. Clarification ; il existe aussi des méthodes contraceptives ; qui sont toujours la meilleure option.
90. J'aime enseigner; C'est pourquoi je fais toujours du bénévolat en lien avec l'éducation.
91. Je suis conférencier : j'aime parler de famille, de séduction, de mariage, d'entrepreneuriat, d'estime de soi et d'émotions.
92. J'étais membre du Club Activo 2030 Internacional de Pérez Zeledón et je garde de nombreux amis internationaux de cette expérience.
93. Je suis un contributeur actif de plusieurs associations à but non lucratif.
94. Mon partenaire est canadien [Gregorie, mon Iceberg particulier]. (Il m'a été présenté par un autre Canadien qui est une personne soleil)
95. Mon nombre de contacts au téléphone comprend des numéros aux États-Unis, au Canada, au Mexique, en Angleterre, en Espagne, en Colombie, au Panama, au Venezuela, au Chili, au Honduras et au Nicaragua… et au total il y a plus de 2 500 contacts.
96. Je suis fan de Snoopy et Mickey Mouse… Attention, ils n'ont pas remarqué !
97. Travailler est synonyme d'écouter de la musique comme un fou.
98. Si je dois regarder des films, j'aime les films romantiques et européens.
99. Mes chansons préférées qui, selon le moment, me font pleurer ou rire s'appellent curieusement « I Believe in You » ; l'un par le Canadien Michael Bublé et l'autre par le quatuor apatride Il Divo et la soprano canadienne Céline Dion.
100. J'ai plusieurs surnoms donnés par mes amis ; certains liés à ma personnalité et d'autres à mon irrévérence.
PRIME
1. J'ai eu le privilège de partager la scène avec Marcos Witt, Coalo Zamorano.
2. Ces dernières années, je me suis consacré au doublage ; grâce à la découverte du coach vocal mexicain Alberto « Beto » Castillo (le chanteur de « Mon fidèle ami » de Toy Story).
3. Gravez trois disques pour une campagne de financement pour diverses fondations et n'est disponible qu'au Canada et aux États-Unis. (Il est sorti cette année sur le marché).
4. Mon seul fruit préféré est la MANGUE.
5. Je suis droitier. (Bien que je puisse parfaitement écrire avec ma main gauche).
6. Mes amis les plus chers, avec qui j'ai noué des liens, ce fut par des accidents regrettables… Des spectacles embarrassants !
7. Je n'ai pas de parfums préférés. Mais j'en ai toujours un pour quand je suis à la maison et un autre pour les sorties... et un pour les moments très spéciaux.
8. J'ai une collection d'environ 1500 stylos (ce qui n'inclut pas les marqueurs, stylos, marqueurs, surligneurs, etc.).
9. J'ai trois stylos à plume qui coûtent deux millions sept cent cinquante mille colones; évidemment je ne les garde pas chez moi.
10. J'ai plusieurs pièces commémoratives, qui ne sont pas non plus chez moi, et qui ont une valeur économique, mais la valeur sentimentale les gagne.
11. Mon produit de beauté le plus cher du marché coûte cent trente-cinq mille colones et fait 60 ml. C'est de l'or liquide.
12. J'adore les robes à fines rayures.
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traitor-for-hire · 3 years
Text
Les Quatre Filles March - Chapitre 31
De notre correspondante à l'étranger
LONDRES
« CHER TOUT LE MONDE
« Je suis bel et bien assise à une fenêtre de l'Hôtel Bath, à Picadilly. Ce n'est pas un endroit chic, mais Oncle est descendu ici il y a des années et ne veut aller nulle part ailleurs ; mais ce n'est pas très important, nous n'avons pas l'intention de rester longtemps. Oh, je ne saurais vous exprimer à quel point je profite de tout ! Je n'y arriverai jamais, aussi je vais juste vous confier des extraits de mes notes, car je n'ai rien fait d'autre que gribouiller et écrire depuis que je suis partie.
« Je vous ai envoyé quelques mots depuis Halifax quand je me suis sentie vraiment très mal, mais après ça le voyage a été délicieux, je n'ai été qu'à peine malade et j'ai passé tout mon temps sur le pont, avec quantité de gens agréables pour me divertir. Tout le monde a été très gentil avec moi, surtout les officiers. Ne ris pas, Jo, les gentlemen sont vraiment indispensables à bord du bateau, pour s'appuyer dessus ou pour se faire servir ; et comme ils n'ont rien à faire, il est charitable de les rendre utiles, autrement ils fumeraient comme des pompiers, jusqu'à en mourir, j'en ai peur.
«  Tante et Flo se sont senties mal durant tout le voyage, et voulaient être laissées seules, aussi quand j'avais fait ce que je pouvais pour elles, j'allais m'amuser. Tant de promenades sur le pont, de couchers de soleil, ce bon air et ces vagues ! C'était presque aussi grisant qu'être sur un cheval au galop, quand nous avancions à si vive allure. J'aimerais que Beth ait pu venir, cela lui aurait fait beaucoup de bien ; quant à Jo, elle aurait grimpé pour s'asseoir sur le foc ou allez savoir comment on appelle ce mât le plus haut, elle se serait liée d'amitié avec les mécaniciens, et aurait trompeté dans le mégaphone du Capitaine, elle aurait été dans tous ses états.
« Tout était merveilleux, mais j'ai été contente de voir la côte irlandaise, que j'ai trouvée vraiment charmante, si verte et ensoleillée, avec des cabanes brunes ça et là, des ruines sur les collines, et des gentilhommières dans les vallées, avec des cerfs dans les parcs. Il était tôt le matin, mais je n'ai pas regretté de m'être levée pour voir, car la baie était couverte de petits bateaux, le rivage si pittoresque, et le ciel rose au-dessus de ma tête ; je ne l'oublierai jamais.
« À Queenstown, une de mes nouvelles connaissances nous a quittés, - Mr. Lennox, - et quand j'ai dit quelque chose au sujet des lacs de Killarney, il a soupiré, et a chanté tout en me regardant,
"Oh, avez-vous entendu parler de Kate Kearney,
Qui vit sur les rives de Killarney ;
Devant son regard,
Fuyez le danger,
Car fatal est le regard de Kate Kearney."
N'était-ce pas absurde ?
« Nous n'avons stoppé que quelques heures à Liverpool. C'est un endroit bruyant et sale, et j'étais heureuse d'en partir. Oncle s'est précipité pour acheter une paire de gants, de vilaines chaussures épaisses, et un parapluie, et pour se faire raser et tailler les favoris. Puis il s'est flatté d'avoir l'air d'un vrai Britannique ; mais dès la première fois qu'il s'est fait brosser les chaussures, le petit cireur a bien su que c'était un Américain qui les portait, et il lui a dit avec un grand sourire, "Et v'là pour vous, sir, passées au cirage Yankee dernier cri". Cela a énormément amusé Oncle. Oh, il faut que je vous dise ce que cet absurde Lennox a fait ! Il s'est arrangé pour que son ami Ward, qui est venu avec nous, commande un bouquet pour moi, et la première chose que j'ai vue dans ma chambre était ces charmantes fleurs avec une carte disant "avec les compliments de Robert Lennox". N'était-ce pas amusant, les filles ? J'adore voyager.
« Je ne vous parlerai jamais de Londres si je ne me dépêche pas. Le trajet était comme un voyage à travers une longue galerie d'art, pleine de ravissants paysages. Les fermes m'ont ravie ; avec leurs toits de chaume, leurs murs couverts de lierre, leurs fenêtres à croisillons, et les femmes robustes avec leurs enfants aux joues roses sur le seuil. Le bétail même paraissait plus paisible que le nôtre, paissant au milieu du trèfle, et les poules caquetaient avec satisfaction, comme si elles n'étaient jamais nerveuses, au contraire des poules de chez nous. Des couleurs si parfaites, comme je n'en avais jamais vues - l'herbe si verte, le ciel si bleu, le grain si doré, les bois si sombres - j'étais envoûtée tout le long, de même que Flo, et nous n'arrêtions pas de bondir d'un côté à l'autre en essayant de tout voir, alors que nous faisions route à quatre-vingt-dix kilomètres à l'heure. Tante était fatiguée, et s'endormit, mais Oncle lisait son guide, et ne voulait s'étonner de rien. Je vous décris la scène : Amy qui se lève - "Oh, ça doit être Kenilworth, cette forme grise entre les arbres !" Flo qui se précipite à ma fenêtre, "Comme c'est ravissant, il nous faudra y aller un de ces jours, n'est-ce pas, Pa ?" Oncle admirant calmement ses chaussures, - "Non ma chérie, à moins que vous ne vouliez de la bière ; c'est une brasserie."
Une pause, puis Flo qui s'écrie, "Seigneur, voici un gibet, et un homme qui y monte" "Où ça, où ça !" s'exclame Amy, en regardant deux grands poteaux avec une barre transversale, et quelques chaînes pendues. "C'est une houillère", fait remarquer Oncle, avec une lueur dans l'œil. "Voici un charmant groupe d'agneaux, tous allongés dans l'herbe", dit Amy. "Vois, Pa, est-ce qu'ils ne sont pas mignons !" ajoute Flo, sentimentale. "Des oies, jeunes filles", répond Oncle, sur un ton qui nous a fait taire jusqu'à ce que Flo se plonge dans Les badinages du Capitaine Cavendish, et que je profite seule du paysage.
« Bien sûr il pleuvait quand nous sommes arrivés à Londres, et il n'y avait rien d'autre à voir que du brouillard et des parapluies. Nous nous sommes reposés, avons défait nos bagages, et fait quelques emplettes entre deux averses. Tante Mary m'a acheté quelques nouveautés, car je suis venue en si grande hâte que je n'étais pas à moitié préparée. Un charmant chapeau blanc avec une plume bleue, une robe de mousseline assortie, et la plus jolie cape que vous ayez jamais vue. Faire des achats dans Regent Street est absolument splendide ; tout semble si peu cher - de jolis rubans à seulement six pence le mètre. J'en ai fait provision, mais j'achèterai mes gants à Paris. Est-ce que ça ne semble pas élégant et riche ?
« Pour nous amuser, Flo et moi avons fait venir un fiacre, alors qu'Oncle et Tante étaient sortis, et nous sommes allées nous promener, mais nous n'avons appris qu'après qu'il n'était pas convenable pour deux jeunes filles d'en prendre un toutes seules. C'était si drôle ! car quand nous fûmes enfermées derrière le tablier en bois, l'homme conduisit si vite que Flo s'en effraya et me demanda de l'arrêter. Mais il était en haut à l'extérieur derrière je ne sais quoi, et je ne pouvais pas l'atteindre. Il ne m'entendait pas appeler, et ne me voyait pas agiter mon parapluie à l'avant, et nous étions là, impuissantes, à bringuebaler à toute allure, au risque de nous briser le cou. Enfin, dans mon désespoir, je vis une petite trappe sur le toit, et l'ayant ouverte, un œil rouge apparut, et une voix à l'odeur de bière me dit,
"Maintenant quoi, m'dame ?"
« Je donnais mon ordre aussi gravement que je le pus, et refermant violemment la trappe avec un "Aye, aye, m'dame", ce vieux bonhomme mit son cheval au pas, comme pour aller à un enterrement. Je tapai à nouveau, et demandai, "Un petit peu plus vite", et il repartit en trombe comme auparavant, tandis que nous nous résignions à notre sort.
« Aujourd'hui nous avons eu beau temps, et nous sommes allés à Hyde Park, non loin, car nous sommes plus aristocratiques que nous n'en avons l'air. Le Duc de Devonshire vit près d'ici. Je vois souvent ses valets s'attarder près de la porte arrière, et la maison du Duc de Wellington n'est pas loin. J'ai vu tant de choses, oh la la ! Cela valait bien les gravures du Punch, car il y avait là de grosses douairières, dans leurs voitures jaune et rouge, avec de magnifiques valets en livrée debout à l'arrière, en bas de soie et vestes de velours, et un cocher poudré à l'avant. Des bonnes élégantes, avec les enfants les plus roses que j'aie jamais vus ; de belles jeunes filles à l'air alangui ; des dandies en train de flâner, avec leurs chapeaux anglais extravagants et leurs gants lavande, et de grands soldats, en courte veste rouge, le béret plaqué d'un côté de la tête, l'air si drôle, que je mourais d'envie de les croquer.
« Rotten Row signifie "Route de Roi"*, mais maintenant c'est plus une école d'équitation qu'autre chose. Les chevaux sont splendides, et les hommes, en particulier les jeunes, montent bien, mais les femmes sont guindées et sautillent, ce qui est contraire à nos règles. Je mourais d'envie de leur montrer un trépidant galop à l'américaine, car elles allaient et venaient au petit trot, engoncées dans leurs vêtements, sous leurs hauts chapeaux, comme les femmes dans une arche de Noé miniature. Tout le monde monte - les vieux messieurs, les grosses dames, les petits enfants, et les jeunes gens flirtent beaucoup ici ; j'ai vu un couple échanger des boutons de rose, car il est à la mode d'en porter à la boutonnière, et je trouve que c'était une charmante idée.
« Dans l'après-midi nous sommes allés à l'abbaye de Westminster, mais n'attendez pas de moi que je vous la décrive, c'est impossible - aussi je dirai simplement que c'était sublime ! Ce soir nous allons voir Fetcher sur scène, ce qui sera une fin appropriée au jour le plus heureux de ma vie.
« Minuit .
« Il est très tard, mais je ne peux pas laisser ma lettre partir au matin sans vous dire ce qu'il s'est passé hier soir. Qui est venu alors que nous prenions le thé, selon vous ? Les amis anglais de Laurie, Fred et Frank Vaughn ! J'ai été si surprise, je ne les aurais jamais reconnus sans leurs cartes. Tous les deux sont grands et portent des favoris ; Fred est bel homme dans le genre anglais, et Frank se porte bien mieux, car il ne boite que légèrement, et n'utilise pas de béquilles. Ils avaient entendu dire par Laurie où nous serions, et sont venus nous demander de leur rendre visite chez eux, mais Oncle ne veut pas y aller, alors nous devrons reporter la visite et les voir comme nous le pouvons. Ils sont venus au théâtre avec nous, et nous avons passé un si bon moment, car Frank s'est dévoué à Flo, et Fred et moi avons parlé du passé, du présent et du futur comme si nous nous étions connus toute notre vie. Dites à Beth que Frank a demandé de ses nouvelles, et qu'il était désolé d'apprendre ses ennuis de santé. Fred a ri quand j'ai parlé de Jo, et envoie "ses compliments respectueux au grand chapeau". Aucun des deux n'avait oublié Camp Laurence, ou à quel point nous nous y étions amusés. Cela semble si loin, n'est-ce pas ?
« Tante tape à la cloison pour la troisième fois, aussi il faut que je m'arrête là. Je me sens vraiment comme une jeune fille londonienne dissipée, à écrire si tard, dans ma chambre pleine de jolies objets, et dans ma tête un mélange de parcs, de théâtres, de nouvelles robes et de galants hommes qui disent "Ah" et tortillent leurs moustaches blondes, avec toute la noblesse anglaise. Vous me manquez tous, et en dépit de mes sottises, je reste à jamais, votre aimante AMY. »
PARIS
« CHÈRES FILLES :
«  Dans ma dernière lettre je vous parlais de notre visite de Londres, - combien les Vaughn ont été gentils, et quelles charmantes fêtes ils ont données pour nous. J'ai apprécié le voyage jusqu'à Hampton Court, et le musée de Kensington, plus que tout le reste, - car à Hampton j'ai vu les croquis de Raphaël, et au musée, des pièces entière remplies de toiles par Turner, Lawrence, Reynolds, Hogarth, et autres grands noms. La journée à Richmond Park était charmante, - car nous avons fait un vrai pique-nique anglais, - et j'ai vu plus de splendides chênes et de hardes de cerfs que je n'ai pu en dessiner ; j'ai également entendu un rossignol, et vu des alouettes. Nous avons "profité" de Londres tout notre soûl, - grâce à Fred et Frank, - et étions désolés d'en partir ; car, même si les Anglais mettent du temps à briser la glace, à mon avis, une fois qu'ils vous ont adoptés, on ne peut rivaliser avec eux en matière d'hospitalité. Les Vaughn espèrent nous retrouver à Rome l'hiver prochain, et je serai terriblement désappointée si ce n'est pas le cas, car Grace et moi sommes très bonnes amies, et les garçons sont très gentils, - tout particulièrement Fred.
« Eh bien, nous étions à peine installés ici quand il est apparu à nouveau, disant qu'il était venu pour des vacances, et qu'il se rendait en Suisse. Tante était froide au début, mais il s'est montré si serein à ce sujet qu'elle n'a rien pu dire ; et maintenant tout se passe pour le mieux, et nous sommes très contents qu'il soit venu, car il parle Français comme un natif, et je ne sais pas ce que nous ferions sans lui. Oncle ne connaît pas dix mots, et insiste pour parler Anglais très fort, comme si cela pouvait aider à ce qu'on le comprenne. La prononciation de Tante est vieillotte, quant à Flo et moi, qui nous flattions d'en savoir assez, nous nous sommes rendu compte que ce n'est pas le cas, et nous sommes très reconnaissantes que Fred soit là pour "parley-vouer", comme le dit Oncle.
« Que de moments délicieux nous passons ! Faire du tourisme du matin au soir ! S'arrêter pour prendre de bons repas dans de joyeux cafés*, et rencontrer toutes sortes d'aventures amusantes. Je passe les jours de pluie au Louvre, à me délecter des peintures. Jo dédaignerait certaines des plus belles, parce qu'elle n'a pas l'âme d'une artiste ; mais moi si, et je cultive mon regard et mon goût aussi vite que je le peux. Elle préfèrerait les reliques des personnes célèbres, car j'ai vu le chapeau et le manteau gris de son Napoléon, son berceau et sa vieille brosse à dents, mais également la petite chaussure de Marie Antoinette, l'anneau de Saint Denis, l'épée de Charlemagne et plein d'autres choses intéressantes. J'en parlerai pendant des heures quand je rentrerai, mais je n'ai pas le temps de tout écrire.
« Le Palais Royal est un endroit paradisiaque, - si plein de bijouterie* et d'objets ravissants que j'en serais distraite, parce que je ne peux pas les acheter. Fred voulait m'en offrir, mais je ne l'ai pas permis, évidemment. Le Bois et les Champs Élysées sont très magnifique.* J'ai vu la famille impériale à plusieurs reprises, - l'Empereur, un homme laid à l'air dur, l'Impératrice, jolie et pâle, mais vêtue avec un goût horrible, à mon avis, - robe violette, chapeau vert et gants jaunes. Le petit Nap. est un joli garçonnet, qui discute avec son tuteur, et envoie des baisers aux gens quand il passe dans sa calèche à quatre chevaux, avec des postillons en livrée de satin rouge, et un garde à cheval devant et derrière.
« Nous nous promenons souvent dans les jardins des Tuileries, car ils sont charmants, même si je préfère les anciens jardins du Luxembourg. Le cimetière du Père la Chaise est très curieux, - car bien des tombes sont comme des petites chambres, et, quand on regarde à l'intérieur, on peut voir une table, avec des images du défunt, et des chaises pour les visiteurs endeuillés qui viennent se recueillir. C'est tellement français - n'est-ce pas* ?
« Nos chambres sont rue de Rivoli, et, assis au balcon, nous contemplons la longue rue illuminée. C'est si plaisant que nous y passons nos soirées à discuter, - quand nous sommes trop fatigués pour sortir après notre journée. Fred est très divertissant, et somme toute le jeune homme le plus agréable que j'aie jamais connu - à l'exception de Laurie, qui a des manières plus charmantes. J'aimerais que Fred soit brun, car les hommes blonds ne me plaisent guère ; toutefois, les Vaughn sont très riches, et d'une excellente famille, aussi ne vais-je pas leur reprocher leurs cheveux jaunes, quand les miens sont plus jaunes encore.
« La semaine prochaine nous partons pour l'Allemagne et la Suisse ; et, comme nous devrons voyager vite, je ne pourrai vous envoyer que des lettres hâtives. Je tiens mon journal, et j'essaie de "me rappeler correctement, et de décrire clairement tout ce que je vois et admire", comme me l'a conseillé Père. C'est un bon exercice pour moi, et, avec mon carnet de dessins, cela vous donnera une meilleure idée de mon voyage que ces gribouillis.
« Adieu* ; je vous embrasse tendrement.
«  Votre Amie.* »
HEIDELBERG.
« MA CHÈRE MAMAN :
« Ayant une heure de calme avant que nous ne partions pour Berne, je vais essayer de vous raconter ce qu'il s'est passé, car comme vous le verrez, certaines choses très importantes sont arrivées.
« Notre voyage sur le Rhin était parfait, et je suis juste restée assise à en profiter de toutes mes forces. Prenez les vieux guides de voyage de Père, et lisez ce qu'ils en disent ; je n'ai pas de mots assez beaux pour le décrire. À Coblence, nous avons passé un moment fort agréable, car quelques étudiants de Bonn - avec qui Fred s'était lié d'amitié sur le bateau - nous ont chanté la sérénade. C'était une nuit éclairée par la lune, et, vers une heure, Flo et moi avons été réveillées par la plus délicieuse des musiques sous notre fenêtre. Nous nous y sommes précipitées, et nous nous sommes cachées derrière les rideaux, mais de petits coups d'œil nous ont permis de voir Fred et les étudiants en train de chanter en contrebas. C'était la chose la plus romantique que j'aie jamais vue ; la rivière, les bateaux, la grande forteresse en face, le clair de lune sur tout ça, et une musique à fendre un cœur de pierre.
« Quand ils eurent fini, nous leur avons lancé quelques fleurs, et nous les avons vus se précipiter pour les ramasser, envoyer des baisers aux dames invisibles, et s'en aller en riant - pour fumer et boire de la bière, je présume. Le matin suivant Fred m'a montré une des fleurs froissées dans la poche de sa veste, l'air très sentimental. Je me suis moquée de lui, et lui ai dit que c'était Flo qui l'avait lancée - cela a semblé le dégoûter, car il l'a jetée par la fenêtre, et a retrouvé la raison. J'ai bien peur que ce garçon n'aille me causer des problèmes, cela commence à y ressembler.
« Les bains à Nassau étaient très amusants, tout comme Baden-Baden, où Fred a perdu quelque argent, et où je l'ai réprimandé. Il a besoin de quelqu'un pour veiller sur lui quand Frank n'est pas avec lui. Kate a dit une fois qu'elle espérait qu'il se marierait bientôt, et je suis assez d'accord avec elle. Francfort était délicieuse ; j'ai vu la maison de Goethe, la statue de Schiller, et la fameuse Ariane de Dannecker. C'était très beau, mais je l'aurais plus appréciée si j'avais mieux connu l'histoire. Je n'ai pas voulu demander, parce que tout le monde la connaissait, ou prétendait la connaître. J'aimerais que Jo puisse tout me dire là-dessus, j'aurais dû lire plus, car je m'aperçois que je ne sais rien, et c'est mortifiant.
« Maintenant vient la partie sérieuse, car cela vient juste d'arriver, et Fred vient de partir. Il a été si gentil et joyeux que nous nous sommes tous attachés à lui ; je n'ai jamais pensé à plus qu'une amitié de voyage, jusqu'à la nuit de la sérénade. Depuis ce jour, j'ai commencé à ressentir que les promenades au clair de lune, les discussions au balcon, et les aventures quotidiennes étaient plus pour lui que de l'amusement. Je n'ai pas flirté, Mère, je vous l'assure, mais je me suis rappelée ce que vous m'avez dit, et me suis conduite du mieux que je le peux. Je n'y peux rien si les gens m'aiment bien ; je n'essaie pas de leur plaire, et je m'inquiète de ne pas les aimer, bien que Jo dise que je n'ai pas de cœur. Je sais bien que Mère va secouer la tête, et les filles dire, "Oh, la misérable mercenaire !", mais j'ai pris ma décision, et si Fred me fait sa demande, je l'accepterai, même si je ne suis pas follement amoureuse. Je l'aime beaucoup, et nous nous entendons bien. Il est bel homme, jeune, bien assez intelligent, et très riche - plus riche même que les Laurence. Je ne crois pas que sa famille s'y opposerait, et je serai très heureuse, car ils sont tous gentils, bien élevés et généreux, et ils m'apprécient. Je suppose que Fred, en tant qu'aîné des jumeaux, héritera de la fortune familiale - et quelle splendide fortune ! Une maison en ville, dans une rue chic, pas aussi tape-à-l'œil que nos grandes maisons, mais deux fois plus confortable, et luxueusement meublée, comme aiment les Anglais. Je l'aime bien, car elle est authentique ; j'ai vu l'argenterie, les bijoux de famille, les vieux domestiques, et les peintures du domaine à la campagne avec son parc, sa grande maison, son jardin ravissant et ses beaux chevaux. Oh, ce serait tout ce que je demande ! et je préfère obtenir cette fortune plutôt qu'un titre qui tournerait la tête à d'autres filles mais ne couvrirait rien. Je suis peut-être intéressée, mais je déteste la pauvreté, et je n'entends pas la supporter une minute de plus que je ne le dois. Il faut que l'une de nous fasse un beau mariage ; Meg ne l'a pas fait, Jo ne le fera pas, Beth ne peut pas pour le moment - aussi ce sera moi, et j'arrangerai tout autour de moi. Je n'épouserais pas un homme que je déteste ou que je méprise. Vous pouvez en être sûre ; et, bien que Fred ne soit pas mon genre de héros, il fait très bien l'affaire, et, avec le temps, je devrais suffisamment l'aimer s'il m'aime beaucoup et me laisse faire comme je l'entends. J'ai donc retourné cette question dans mon esprit toute la semaine dernière, car il était impossible de ne pas voir que Fred m'aime. Il n'en dit rien, mais de petites choses le montrent : il ne va jamais avec Flo, et se met toujours de mon côté de la calèche, de la table ou du chemin, il prend l'air sentimental quand nous sommes seuls, et regarde d'un œil noir quiconque ose venir me parler. Hier, au dîner, quand un officier autrichien nous a dévisagés, et dit ensuite quelque chose à son ami - un baron à l'air canaille - quelque chose au sujet d'une wonderschönes Blöndchen, Fred a pris l'air féroce d'un lion, et il coupait sa viande si sauvagement, qu'elle a presque volé hors de son assiette. Il n'est pas l'un de ces Anglais flegmatiques et guindés, mais il est au contraire assez emporté, car il a du sang écossais, comme on pourrait s'en douter en voyant ses beaux yeux bleus.
« Puis, hier soir nous sommes montés jusqu'au château au coucher du soleil - sans Fred, qui devait nous rejoindre après être passé prendre des lettres à la Poste Restante.* Nous avons passé un moment charmant à nous promener dans les ruines, les caves où se trouve le tonneau gigantesque, et les beaux jardins créés par l'Électeur pour sa femme anglaise. C'est la grande terrasse qui m'a le plus plu, car la vue y était divine ; aussi, pendant que les autres étaient allés visiter l'intérieur, je suis restée pour essayer de reproduire la tête de lion en pierre grise sur le mur, entourée de rameaux de chèvrefeuille écarlate. J'avais l'impression d'être entrée dans un livre, assise là, à regarder le Neckar au fond de la vallée, tout en écoutant l'orchestre autrichien en contrebas, et en attendant mon bien-aimé - comme une vraie héroïne de roman. J'avais le sentiment que quelque chose allait se produire, et j'y étais préparée. Je ne me sentais pas rougissante ou frémissante, mais plutôt calme, et juste un peu excitée.
« Enfin j'entendis la voix de Fred, et il traversa la grande arche en toute hâte pour me trouver. Il avait l'air si troublé que j'en ai oublié tout ce qui me concernait, et lui ai demandé quel était le problème. Il a dit qu'il venait de recevoir une lettre qui le suppliait de rentrer, car Frank était très malade ; aussi il partait sur le champ, par le train de nuit, et n'avait que le temps de dire "au revoir". J'étais vraiment navrée pour lui, et déçue pour moi-même - mais pour une minute seulement - car il dit, en faisant ses adieux - et il le dit d'une façon à laquelle je ne pouvais me méprendre - "Je reviendrai bientôt, vous ne m'oublierez pas, Amy ?"
« Je n'ai rien promis mais je l'ai regardé et il a semblé satisfait - et il n'y avait pas de temps pour autre chose que des messages et des adieux, car il partait dans l'heure, et il nous manque beaucoup, à tous. Je sais qu'il voulait me parler, mais je pense, à cause d'une allusion qu'il a faite une fois, qu'il a promis à son père de ne rien faire de la sorte avant un moment - car il est un garçon irréfléchi, et le vieux gentleman redoute d'avoir une belle-fille étrangère. Nous nous retrouverons bientôt à Rome, et alors, si je n'ai pas changé d'avis, je dirai, "Oui, merci" quand il me demandera, "Voulez-vous, s'il vous plaît ?"
« Bien sûr, tout ceci est absolument privé, mais je souhaitais que vous sachiez ce qu'il se passe. Ne craignez rien pour moi ; souvenez-vous que je suis votre "Amy la prudente", et soyez sûre que je ne ferai rien d'inconsidéré. Envoyez-moi autant de conseils qu'il vous plaira ; je m'en servirai si je le peux. J'aimerais pouvoir vous voir pour une bonne discussion, Marmee. Aimez-moi et faites-moi confiance.
« Toujours vôtre AMY »
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Lundi 26 avril 2021
Un espoir pour l'avenir
Voilà bien quinze jours que je n'ai rien posté... Il s'agirait de ne pas se laisser avoir par la paresse, allez, au boulot ! Et puis l'autre jour, Gladys m'a même demandé quand est-ce que je posterais un nouveau récit, eh bien, le voilà !
L'autre jour je suis allé voir mon psy. Comme environ tous les deux ou trois mois. Comme d'habitude, il commence par me demander comment je vais en ce moment. Je lui explique que je suis quelque peu angoissé parce que mes parents et moi sommes sensés déménager au 1er juin alors que nous n'avons toujours pas trouvé de nouveau logement. Il semblait assez inquiet pour ma situation. Je l'ai rassuré en lui disant que quoi qu'il arrive, nous ne seront pas à la rue puisqu'au pire on pourra toujours atterrir chez ma grand-mère à Gerzat. Et puis j'ai ajouté que si on en vient à cette situation, je partirais prendre mon propre appartement, parce que je ne me voyais pas vivre chez ma grand-mère, même pour quelques mois. Et là il m'explique que si je voulais prendre un studio ou un appartement juste pour moi, avec ma situation, j'aurais le droit aux APL et que tout ça me coûterait pas grand chose.
« Tiens donc ! », ai-je pensé... et à la fin de la séance, je suis reparti chez moi et cette idée a germé dans mon esprit. Et depuis lors, je n'ai cessé d'y penser, encore et encore. L'idée de prendre un nouveau départ et de quitter une fois encore (et pour de bon, cette fois?) la maison de mes parents m'a rendu plein d'espoir. Comme si un horizon nouveau et ensoleillé se profilait enfin pour moi.
J'ai fini par en parler à mes parents. Heureusement, ma mère a accepté cette idée. Elle a bien compris qu'à mon âge, bientôt 36 ans tout de même, il était normal que je songe à prendre mon indépendance. Quant à mon père, il semblerait qu'il ne soit pas ravi à cette idée. Enfin, peu importe, à, l'heure où j'écris ces lignes, c'est décidé, je prendrais un appartement sitôt que mes parents auront trouvés un nouveau logement. J'espère que ça se fera d'ici septembre au plus tard. Je n'arrête pas d'y penser. Vivre à Clermont m'offrirait de nouvelles perspectives : je pourrais sortir régulièrement le soir et manger et aller boire avec mes amies ou mon frère. Tout ça à ma guise, cette idée me plaît beaucoup ! Sans parler du fait que je pourrais désormais recevoir mes dates chez moi. Génial ! J'en ai parlé à mes amies, notamment à Canel que j'ai vu deux fois ces dernières semaines. Nous nous sommes vus deux fois de suite le samedi, nous sommes allés au jardin Lecoq alors qu'il faisait beau. Nous étions bien. Je voudrais bien voir Canel régulièrement. Justine aussi, d'ailleurs, j'adore lorsque nous sommes tous les trois. Hélas, Justine n'est pas tout près et elle ne peut pas se permettre de venir à Clermont trop souvent. Cependant, je dois la voir bientôt parce que c'est notre anniversaire (elle, le 6 mai, et moi le 9) et nous avons prit l'habitude de nous échanger des cadeaux à cette occasion. J'ai déjà acheté un de ses deux cadeaux. J'ai hâte de les lui remettre.
Avec Canel nous avons fait quelques plans, nous nous sommes dit que nous devrions carrément partir quelque par à l'étranger ensemble, avec Justine aussi si elle est d'accord. Nous avons évoqué New York, puis l'Europe : Barcelone, Amsterdam, Bruxelles, peut être l'Italie ou la Grande Bretagne. Les vols depuis Clermont jusqu'aux différentes villes européennes ne sont pas trop chers et c'est un truc qui est vraiment réalisable. Cette perspective là aussi a contribuer à me rendre confiant et heureux dans ma vision de l'avenir. Il faut voyager, c'est important ! Une vie sans voyage serait trop terne. Je veux voir le monde !
J'ai encore reporté mon séjour parisien parce que début mai la situation sera encore un peu trouble, mais d'après les annonces du gouvernement il semblerait que les choses pourraient reprendre petit à petit leur cours courant mai. Alors j'ai décidé de partir au premier week-end de juin. J'espère que ça se fera bien !
Nous arrivons à la fin du mois et mon compte en banque n'est pas encore dans le négatif. Pourtant, je n'ai pu résister à faire quelques dépenses. Peut être que j'arriverais à boucler le mois sans avoir de découvert, ce serait super ! Si je dois m'installer il faut vraiment que je mette de l'argent de côté. Je vais essayer de mettre au moins 200€ par mois pendant 3 ou 4 mois. Je pense que c'est faisable si je suis raisonnable. Je demanderais de l'argent à mes parents pour mon anniversaire. Argent que je mettrais en épargne dans une cagnotte destiné à financer mon installation. J'aurais besoin d'argent pour payer la caution, et pour éventuellement m'acheter des meubles. Je rêve d'une belle et grande bibliothèque pour pouvoir y ranger ma gigantesque collection de livres qui grandit de jours en jours.
Ces derniers jours, nous ne parlons pas beaucoup avec la parisienne. Elle me semble un peu distraite, elle a sûrement moins de temps à me consacrer. J'espère qu'on est pas en train de trop s'éloigner, je ne voudrais pas qu'elle m'oublie. L'autre soir cependant, nous avons fait un cam to cam, et c'était super. J'ai adoré lui parler et la voir en chair et en pixels. J'espère qu'on aura d'autres occasions de se voir. Et puis, j'ai toujours la ferme intention de la rencontrer à Paris, c'est même juste pour elle que je partirais là-bas en week-end (elle n'est disponible que les week-ends).
Voilà un peu tout ce qui se passe dans mon monde en ce moment.
J'espère que la lecture de ce récit ne vous a pas trop ennuyés.
Merci de me lire, ça me touche toujours !
Bande son :  Punisher, Phoebe Bridgers
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writtenrowena · 7 years
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Trouver son clan - Pensées du 2 au 9 janvier 2018
Et comme ça, je rouvre l'énorme et effrayant océan de l'incertitude.
Deuxième jour.
Pour le réveillon du nouvel an, je suis à la soirée d'Emma. Depuis début septembre, je ne l'avais pas vue, et c'est bien de se trouver en sa compagnie. On mange de la raclette, ce qui ne se refuse jamais, quoique je me sens parfois un peu coupable de consommer autant de fromage, et elle a fait un punch excellent. On joue à des jeux et je ris comme jamais. J'ai pendant longtemps redouté les soirées de ce type, et le fait de vivre en ville et de pouvoir rentrer quand j'ai envie a diminué mon angoisse à l'idée de me retrouver avec des gens que je ne connais presque pas, dans du bruit, dans un contexte plein de règles non définies que je ne maîtrise pas. Comme pour le reste, je m'y suis habituée et j'ai appris à gérer le chaos de la situation, j'en ai compris l'étiquette.
Pour minuit, on monte dans les vignes afin de voir les feux d'artifice au-dessus de la ville. Pendant les sept dernières années de ma scolarité, il s'y est passé beaucoup de choses. J'y ai rencontré mes meilleurs amis, dont Emma et L, qui sont présents cette nuit-là. J'y ai écouté beaucoup de musique, j'y ai chanté dans la rue, je m'y suis baignée dans la rivière, j'ai marché pieds-nus sur le bitume brûlant de l'été, j'ai commencé le collège et j'ai passé le bac.
L'an dernier, on était au même endroit à la même heure, mais il y avait du brouillard et on ne voyait rien. En revanche, on entendait. Et cette année aussi, quand on se tenait dos à la ville et face à la colline, on se croyait à Verdun. Mais on a vu des lumières dans le ciel. La ligne d'horizon frémissait, déterminée par mille feux qui y explosaient, célébrant la nouvelle année. De tous côtés, des étincelles s'échappaient de la ville et de ses alentours.
Je suis montée sur le muret au-dessus de la route, un peu à l’écart, et j'ai regardé la scène qui se déroulait devant moi, les gens et les lumières, et j'étais très heureuse. J'ai réfléchi au temps qui passe, à comment chaque instant était unique, à comment 2017 s'est déroulé, et ce qui se passera en 2018. Quelqu'un dit qu'il est heureux de passer ce moment avec les autres, et je suis d'accord. Plus tard dans la nuit, je vais me rendre compte que les gens ici sont très différents de ce que je fréquente à la fac. Ils célèbrent de manière plus libre. Dans la rue, ils sont libres. Ils font peut-être les cons et je n'ai pas nécessairement envie de me joindre à leurs jeux, mais ils sont là, sans hésitation, sans réticence, ils sont bruyants parce que c'est leur nature, pas par une obligation de faire la fête. On peut faire une ronde autour des poteaux, en embrasser d'autres, souhaiter une bonne année aux lampadaires, et on rit, non pas du ridicule, mais du plaisir de le faire.
À l'université, les gens avec qui je passe du temps sont pour la plupart formés dans le même moule de sympathie et de platitude, élevés dans le comme il faut, préparés au succès sans saveur, parfaits par leurs sourires, leurs fêtes au bruit forcé par les attentes de la fête, ridiculisant l'extraordinaire, convaincus qu'ils ne peuvent pas changer le monde.
Moi, je cherche à avoir un impact. Le droit m'intéresse car il est apte à l'impact, capable de modifier l'ordre des choses si on le change lui-même. Apprendre l'ordre existant pour le modifier ensuite. Malgré cet intérêt, je me demande pendant les vacances de Noël si je ne ferais pas mieux de faire d'autres études. Le comme il faut de la fac de droit me fait pleurer de frustration. Ce manque constant de substance, de criticisme, de rébellion, ce manque d'humanité me fait très mal. J'avais envie (besoin ?) du réalisme et de la rigueur de la matière, mais la rigueur d'esprit des gens était inattendue. En droit, ils sont droits en plus d'être de droite. J'ai un problème avec la droititude (mot tiroir entre « droit » et « attitude » ?).
Je me demande ce que je pourrais faire d'autre. Je crois que j'ai besoin d'entrer dans quelque chose de plus littéraire. Mais il n'y a pas de débouchés faits pour moi après des études de philo, non ? Je voulais un compromis entre la théorie littéraire et philosophique, et l'application réelle, et bien que ce compromis en soi me convient, il est aussi capable de faire de ma vie un joyeux enfer. Et ces dernières semaines, je me suis demandée s'il ne valait pas mieux suivre un peu plus ce qui fait du bien à mon esprit, suivre ce qui me rend heureuse, au lieu de satisfaire mon ego, qui me pousse avec ambition dans des études et positions respectées et respectables. Je me demande ce qui me rend réellement heureuse. Est-ce que le compromis que je pensais nécessaire est réellement nécessaire ? Qu'est-ce que je veux ? Je ne peux pas dire que mes études actuelles, du point de vue de la matière, ne me plaisent pas. Mais le monde que ces études impliquent n'est pas le mien. Je ne sais pas si je suis en mesure d'en faire partie pendant des années, au moins jusqu'à la fin de mes études. Je ne fais que commencer. On verra. En juin, il faudra que je sache. (Je vais très probablement rester. Je crois à mon compromis et il faut que je m'ouvre aux autres, ils sont forcément plus chouettes qu'ils en ont l'air. Enfin j'espère.)
J'espère que 2018 sera révélatrice, ou plutôt, que j'arrive à définir un autre plan pour l'avenir. J'espère que 2018 sera aussi lumineuse que la ligne d'horizon de la première nuit de l'année. On espère inlassablement que chaque année sera meilleure que la précédente, et je ne suis pas une exception. J'ai même des résolutions qui tiennent la route (et j'adore faire des listes). Je vais travailler sérieusement et rigoureusement, je vais écrire beaucoup, apprendre à photographier, lire douze livres (surtout des romans), savoir où je vais et être libre.
« Être libre », c'est une de mes expressions favorites aujourd'hui. Ça veut dire beaucoup de choses, ça implique que je ne vais pas me sentir obligée de faire ce qu'on attend de moi si je n'en ai pas envie, et ça implique que je ferai ce que je veux pour me sentir libre si j'en ai envie. Ça implique que je vive comme je veux, libre et libérée. Que je mange plus de légumes et quasiment pas d'animaux, et moins de sucre et plus de pommes. Ça implique que je (re)construise une relation avec mes demi-frères et sœur, librement, sans obligation, et juste parce que ça nous plaît. J'écouterai de la belle musique et je l’achèterai sur format physique pour soutenir l'industrie du disque et les artistes qui en dépendent. J'irai au cinéma et avec un peu de chance je me couperai enfin les cheveux. Je porterai des chemises d'hommes en XL avec des collants parce que je trouve ça beau et qu'au vu du confort que ça procure, autant en faire mon uniforme. Et je n'aurai pas d'uniforme, parce que je ne suis pas uniforme. En 2018, je serai si peu uniforme et tellement libre que je saurai rencontrer des gens non uniformes, quel que soit ce que cela implique. On se reconnaîtra, et on vivra plein de choses.
Cinquième jour.
Je rentre en France pour la rencontre avec les gens qui ont fait l'abibac en même temps que moi. Ils ne sont pas de ceux qui ont été au lycée mes plus grands amis, et en planifiant notre rencontre j'observe encore une fois les dynamiques en place qui m'ont tellement fâchées l'an passé, mais les quelques véritables amis que j'ai parmi eux, ainsi que la présence de notre professeur d'histoire, me poussent à y aller avec plaisir. Sans compter ma certitude d'appartenir à ce groupe, certitude qui avait été compromise à plusieurs reprises par des batailles entre la dynamique du groupe, qui se formait principalement autour d'un noyau dur autour duquel on n'avait qu'à graviter, et mon ego, et mon sentiment d'injustice.
Il est régulièrement question d'appartenance dans mes relations aux autres, et je dois toujours réfléchir à deux fois à tout ce que j'écris à ce sujet, afin de ne pas blâmer les autres pour ce qui a causé ma colère et ma tristesse quand l'appartenance s'est finie en rejet, parfois volontaire, parfois involontaire. Ça remonte à loin, au CP je pense. Je me suis souvent accrochée à des amitiés blessantes parce qu'il valait mieux avoir un compagnon de récréation que de rester seule. Ce trait de ma personnalité aura au moins permis qu'une de filles à laquelle je m'étais liée et qui un jour ne se préoccupait plus vraiment de moi devienne ma meilleure amie, lorsque d'autres gens l'abandonnèrent. C'était en cinquième. C'est Alice et elle est merveilleuse, et elle a fait des choses pas bien à l'époque, et moi aussi, et maintenant elle est ma personne préférée en-dehors de ma famille. Il est très intéressant qu'on s'entende aussi bien, parce qu'on est des personnes aux intérêts très différents. Elle étudie la médecine, moi le droit. On n'écoute pas la même musique, on ne lit pas les mêmes livres, on aborde l'art et la culture sous des angles différents, mais je crois qu'au fond, on est très semblables.
Le besoin d'appartenance, c'est la tristesse quand des amitiés qui semblaient si solides se détachaient pour des raisons si futiles. Quand finalement, au bout d'une quête qui me semblait aboutie, s'ouvrait un nouveau terrain de bataille. Je me suis souvent demandé ce que je faisais de travers. Quand j'ouvre la bouche pour regretter tout de suite ce que j'ai dit, quand les gens ne comprennent pas ce que je veux dire, quand les gens ne m'invitaient pas et que je réalisais alors que non, je ne faisais pas partie du groupe.
À l'université, je ne me sens appartenir à rien. Je n'appartiens pas à cet échantillon de société qui se projette dans les professions respectées avec la certitude évidente et absolue que c'est là ce qu'elle veut faire. À la fin je me reproche de penser qu'ils sont tous aussi lisses et simples, que leurs hésitations étaient entre médecine et droit, lorsque les miennes étaient entre les études et la transhumance en Bulgarie. Parce que je ne pense pas que ces choses-là soient vraies. Je ne pense pas qu'ils soient bêtes, ils s'en sortent dans la vie, ils tirent les hauts résultats et les longues études, ils sont entourés de gens avec qui ils sont d'accord, ils vont bien. Fondamentalement, ils sont là où ils doivent être. Ils appartiennent à ce monde. Et  pourquoi est-ce que moi, je me sens si particulière, alors ? Quel est mon droit de me positionner en tant qu'exclue de tout ? Est-ce que je ne suis pas comme eux ? Est-ce qu'ils ne rentrent pas le soir, et se demandent ce qu'ils foutent là ? Je suis en mesure d'avoir des bonnes notes. J'ai un mal fou à me contraindre au travail, mais aujourd'hui j'ai eu un 15,5/20. J'ai eu le bac avec une mention très bien, 17,63 de moyenne, et un diplôme allemand pour couronner le tout. J'ai été prise dans des études plus ou moins sélectives, plus ou moins difficiles, je suis capable de réussir plus que comme il faut, et ma seule réflexion est que le monde dans lequel j'ai atterri ne me convient pas. Quelle est ma légitimité à me plaindre de ma place dans la société ?
Et alors ce que je fais, c'est que je relance toutes mes interrogations à ces soucis d'appartenance. À dire que les autres m'ont si souvent rejeté de leurs cercles que lorsque l'an dernier, j'ai cru trouver le mien, j'ai décidé que rien d'autre n'était assez bien pour moi. Et je me pose en tant que victime, tout le temps, à clamer que je vais refaire le monde, tout en foutant ma vie en l'air.
Alors, des fois, je respire profondément et j'essaye d'être un peu plus aimable avec moi-même. Ma mère m'a dit de faire ça des fois, dans des moments où j'étais très exigeante avec moi-même. Alors, je me rends compte que je ne suis pas nécessairement victime du monde, et que ça ne signifie pas non plus que tout est de ma faute. Je ne sais pas ce que ça veut dire.  Je sais qui je suis parce que je sais où je vais et qui je veux être. Je veux être quelqu'un à mi-chemin entre rêve et réalité. Je rêve d'un grand appartement en ville avec deux chats. Je rêve d'être aimée. Je rêve d'aller en Australie. Je rêve de réussir mes études. Je rêve d'amis à aimer comme j'aime Alice, et je rêve que tout le monde soit un peu plus comme Emma, et que toutes les soirées aient des feux d'artifice à l'horizon, et j'ai le droit, et j'ai le droit d'être triste, et d'être heureuse, et j'ai le droit de rêver. Et j'espère que quelqu'un comprendra.
Le neuvième jour.
J'écris ce jour-là parce que pendant tout le week-end, je n'ai pas trouvé de temps propice à l'écriture, alors que je ne trouvais pas mes Pensées abouties la dernière fois que j'avais fermé  ce document.
Il y a des jours où je suis plongée dans mes pensées, littéralement, parce que dans ma tête ce sont des mots que je pourrais écrire dans ce journal qui défilent dans mon esprit. Où je pense que je suis en mesure d'écrire des pages et des pages sans m'arrêter. J'ai du mal à mener à bout ces pages, tout semble lié. J'oublie régulièrement ce que j'ai déjà écrit et je raconte plusieurs fois la même chose.
Il y a entre ces paragraphes une longue réflexion sur plusieurs sujets d'actualités remplis de débats et de controverses. Je ne la poste pas ici. Si je le faisais et si j'avais beaucoup de lecteurs, je me ferai probablement incendier. Mais mon réel problème est que c'est très mal écrit. J'en publierai peut-être un jour le contenu, révisé, argumenté avec style.
J'apprends qu'une autre des filles que j'appréciais vraiment s'apprête à quitter notre parcours d'études. N, que je fréquente couramment, est surprise. Je ne lui dis rien. Elle ne comprendrait pas.
Je suis en cours et aujourd'hui comme hier, les cours m'intéressent. Je reste réveillée et je prends des notes. Je travaille un peu chez moi. Je sais que le contenu d'études me manquerait et que je me sentirais en position d'infériorité et de défaite si j'arrêtais. Je serais en manque de science. Mais l'idée de partir pour autre chose, l'envie de me lancer dans un truc un peu fou, de prendre un risque est tentante. L'idée de recommencer encore une fois à zéro, avec un peu d'expérience et la certitude de savoir ce que je veux. En venant en droit ici, je n'étais sûre de rien. Pas sûre que j'aimerai étudier le droit. Eh bien, j'aime bien. Pas sûre que j'aimerais les gens. Eh bien, j'aime pas. Et je n'aime pas le monde que je ressens autour. Strict, coincé, conservateur, rigide. Et si j'allais ailleurs ? Si je faisais autre chose ? C'est comment, ailleurs ? C'est quoi, autre chose ? Est-ce que je serais capable de trouver ma place, ailleurs ? C'est ça, l'incertitude.
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salaz-bryana · 5 years
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BRYANA POUR HOLLYWOODLIFE 30/12/2019
Bryana Salaz est tellement excitée pour 2020 parce que cela signifie plus d'épisodes de `` Team Kaylie ''. Elle a parlé EXCLUSIVEMENT avec HL de ce qui nous attend, comment 'The Voice' l'a préparée pour le chemin qu'elle est en train de parcourir, et plus encore. Une troisième série d' épisodes de l' équipe Kaylie devrait sortir en 2020 et les épisodes sont parmi les favoris de Bryana Salaz . L'actrice de 22 ans joue Kaylie Konrad dans la série comique Netflix. Alors que les deux premières saisons ont consisté à faire connaissance avec l' équipe de l' équipe Kaylie , Bryana estime que la partie 3 est la meilleure à ce jour. D'une Quinceañera à un épisode de catch, Bryana et Kaylie vivent leur meilleure vie en ce moment. HollywoodLife s'est assis avec Kaylie pour parler de ce à quoi s'attendre dans la prochaine série d'épisodes. Elle a discuté de l'exploration de la comédie physique avec son rôle dans l' équipe Kaylie et des raisons pour lesquelles elle l'aime tellement. Bryana a également révélé comment son expérience en tant que candidate à la saison 7 de The Voice l'a aidée dans sa carrière. Bryana prend la responsabilité d'être un modèle très au sérieux et elle explique pourquoi c'est si important pour elle dans notre interview exclusive.
Comment vous sentez-vous maintenant que les parties 1 et 2 sont terminées et que la partie 3 est en route? Bryana Salaz:Je suis vraiment excité parce que j'ai l'impression que la première partie nous a permis de présenter les personnages et de les connaître un peu. Mais ensuite dans la deuxième partie, mon aspect préféré était de voir le développement même en tant qu'acteurs. Il ne s'agissait plus de savoir qui était Kaylie ou de savoir qui était Ray Ray. Elle était ancrée en nous à ce moment-là. C'est comme si nous nous réveillions et nous nous disions: "Oh, c'est qui nous sommes." Je me sentais tellement confiant sur la deuxième partie. Je ne peux pas attendre la troisième partie car j'ai l'impression qu'elle est encore plus imprégnée et nous sommes nos personnages. On sent vraiment la différence. C'est aussi ma goutte d'épisodes préférée parce que ce sont les gros épisodes de cascades, et j'ai pu faire mes propres cascades et tout. Il y a tellement de choses amusantes qui se sont produites dans la troisième goutte et j'ai hâte que ça sorte. Y a-t-il quelque chose de spécifique sur la partie 3 avec Kaylie que vous pouvez taquiner? Bryana Salaz: Il y a un épisode centré autour d'une Quinceañera, ce qui est super amusant. Mais à la télévision pour enfants, ils savent trouver un moyen de faire un Quinceañera un épisode entier. Je suis vraiment excité à ce sujet. Mon préféré de tous les temps pour lequel je suis excité est qu'il y a un épisode de lutte où j'ai pu faire mes propres cascades de lutte. Je n'ai jamais lutté de ma vie, donc c'était amusant. Je suis juste allé chez le chiropraticien et j'ai découvert que ça m'avait fait du mal au dos. Mais je suis vraiment excité de voir ces épisodes tomber. Jouer Kaylie est un rôle très actif. Qu'est-ce que ça vous fait en tant qu'actrice d'explorer la comédie physique? Bryana Salaz: Très intéressant. Je pense que c'est une chose que j'ai trouvée que j'aimais. J'adore la comédie physique. Avec la télévision pour enfants, la première chose que j'ai apprise est que vous devez être à 110% d'accord pour vous ridiculiser. Je suis tout à propos de ça, donc pour être juste à l'aise et confiant et savoir que je vais avoir des trucs sur moi ou que je m'envole de ça et que ça me fait tout le visage, c'est très angoissant au début parce que vous vous dites: «Je ne veux pas que les gens me voient comme ça.» Mais la comédie physique que j'ai apprise est probablement l'une des choses les plus confortables que j'ai faites. J'aime utiliser mon corps pour raconter une histoire. J'aime utiliser la physicalité pour faire rire les gens. J'ai l'impression que cela ajoute juste un autre élément à la comédie, et pouvoir l'affiner et vraiment travailler dessus tout au long de la série m'a mis à l'aise. Maintenant, j'aime faire tout ce qui m'implique en me jetant du fauteuil ou quoi que ce soit. Ce qui est cool, c'est que Netflix est tellement ouvert. Ils ne sont pas aussi stricts que certains autres projets sur lesquels j'ai travaillé ou fait partie. Ils ont permis un tel effort de collaboration même avec moi. Les réalisateurs me laissaient collaborer et y mettre mes deux cents. Pour pouvoir sentir une partie de mon spectacle et y mettre mes deux cents et donner vie à certaines de mes idées, ce fut une expérience d'apprentissage formidable. Je ne peux pas remercier assez Netflix pour avoir permis à leurs acteurs de collaborer également dans les coulisses. Pas trop de projets vous permettent de faire ça en tant qu'acteur. Je suis donc très, très reconnaissant et j'ai tiré beaucoup de cette expérience. Votre moment décisif a été celui de candidat à The Voice . Avez-vous toujours pensé à agir? Bryana Salaz: Beaucoup de gens pensent que j'ai commencé à jouer après The Voice , mais j'ai commencé à jouer de la musique et à jouer en même temps à l'âge de 12 ou 13 ans. C'était quand je vivais à Atlanta. J'auditionnais devant The Voice pour autre chose. J'avais fait quelques trucs comme des publicités ici et là, mais rien ne m'a jamais fait entrer dans le monde du théâtre. J'aime tellement la musique, alors quand The Voiceest venu et c'était une opportunité, j'ai mis un peu en suspens. Pour moi, c'est très imbriqué. Je suis très passionné par le théâtre et la musique. Je suis dans un monde où ces deux choses peuvent être poursuivies en même temps. Parce que je suis tout aussi passionné, cela a été une telle bénédiction de pouvoir faire les deux. J'ai l'impression de ne rien avoir manqué. J'ai été capable d'intégrer les deux dans ma vie et ça a été le meilleur sentiment de pouvoir faire les deux. Comment The Voice et cette expérience vous ont-ils préparé pour ce chemin que vous suivez actuellement? Bryana Salaz: The voice a été une telle expérience d'apprentissage pour moi parce que je n'avais que 16 ans et c'était la première fois que je ressentais la pression de l'industrie et ce qui se passait vraiment derrière les décors et ce qui se passait vraiment derrière la caméra. Ce n'est pas tout ce que vous voyez à la télévision. Ce fut une expérience d'apprentissage que je suis très reconnaissante d'avoir. Parce que si je n'avais pas su que venir ici, je ne sais pas si j'aurais été aussi préparé quand j'ai fait le grand pas après avoir obtenu mon diplôme. Parce que vous passez tellement par la série. Soit vous vous décomposez, soit cela vous donne vraiment envie de plus. Je ne savais pas dans quelle direction ça allait aller pour moi. Mais cela m'a simplement donné envie de le faire et m'a rendu plus résilient pour aller au bout de ce que je veux faire. Je pense donc avoir cela à mon actif et venir ici et m'occuper de… Je ne vois même pas cela comme un rejet. Tout simplement parce que j'auditionne 10 choses par semaine et j'en ai entendu parler peut-être tout au long de l'année. Pour moi, ce n'est pas du rejet, c'est juste que je ne correspondais pas à la pièce. Je pense qu'être surThe Voice m'a vraiment aidé car il y a tellement de voix différentes. Tout le monde est si différent et on ne sait jamais ce que les gens aiment à l'époque. C'est la chose avec notre industrie est de pouvoir suivre et s'adapter à tout. J'ai définitivement emporté beaucoup de compétences et j'ai beaucoup appris sur moi-même lors de l'émission. Cela m'a vraiment aidé à me propulser dans mon jeu d'acteur et ma carrière musicale. L'équipe Kaylie explore vraiment la culture d'influence. À quoi cela ressemble-t-il pour vous en tant que personne qui vit beaucoup dans ce monde? Bryana Salaz: C'est vraiment cool de voir comment ils l'intègrent. J'ai l'impression que ma génération est dans cette catégorie où nous avons vécu la moitié de notre vie sans les médias sociaux. Nous avons donc cette expérience de grandir sans téléphone et des choses comme ça. Mais nous avons également connu très fortement l'influence des médias sociaux dans tout. Pour moi, c'était vraiment bien parce que quand j'ai déménagé ici, tout mon cercle était des influenceurs. C'étaient tous mes amis et tout. Au fil du temps, vous vous séparez. Je me suis retrouvé moins entouré d'influenceurs et je n'en faisais même pas autant sur les réseaux sociaux. C'était vraiment cool de voir le point de vue des écrivains sur les réseaux sociaux. Évidemment,Équipe Kaylieest basé sur la famille Kardashian, l'idée de vivre cette grande vie extravagante et d'avoir cette vie parfaite sur les réseaux sociaux. Mais derrière les portes, tout n'est pas comme il semble. C'est tellement plus profond que ça. Il y a tellement de choses à faire pour faire un spectacle comme ça ou être cette personne qui influence des millions de personnes. Je pense que c'est vraiment bien. C'est vraiment une bonne idée d'avoir une fille qui est dans ce monde et ne comprend pas ce que c'est que de ne pas être dans ce monde, parce que c'est comme ça qu'elle est née et a grandi. Pour la placer dans un environnement où elle apprend des enfants qui n'ont pas la possibilité d'être sur les réseaux sociaux et d'être entourés de cet environnement, je pense que c'est vraiment génial d'apporter de la lumière à cela et de trouver la base et tout cela. Parce que les médias sociaux sont si puissants et si effrayants. Cela peut vraiment aller dans les deux sens. Bryana Salaz: C'est vraiment le cas. Pour moi, parfois je veux tout supprimer car je ne peux pas le prendre. C'est tout simplement trop. Les gens des médias sociaux qui se sentent autorisés à vivre et ceux qui ont l'impression d'avoir accès à votre vie et à toutes ses parties. Ils pensent qu'ils vous connaissent, et c'est comme ils le font dans une certaine mesure, mais en même temps, il est difficile de trouver cet équilibre entre confidentialité et publicité. Faire partie de l' équipe Kaylie et être le visage d'une émission Netflix, vous êtes une inspiration pour les jeunes filles. Comment abordez-vous cette responsabilité? Bryana Salaz:Ça a été fou. J'ai vécu ma propre part d'expériences de médias sociaux qui m'ont affecté négativement. Vous savez, je pense trop à ce que je dois être pour les filles ou les jeunes enfants qui me regardent. Mais j'ai appris tellement de choses de la part de mes followers que d'être moi-même. Je pense qu'en fin de compte, c'est tout ce que je peux faire, aussi cliché que cela puisse paraître. Tu ne vas jamais plaire à tout le monde. Tout le monde a toujours quelque chose à dire, surtout avec Internet. Donc, vous pourriez aussi bien vivre votre vie comme vous le souhaitez. Pour moi, je prends tellement d'importance en tant que modèle parce que j'ai envie de grandir, surtout dans ce marché, vous ne voyez pas beaucoup de filles hispaniques dans des rôles principaux dans quoi que ce soit. Pour moi, être en mesure de faire partie d'un projet qui n'est pas centré sur une famille hispanique et être un leader en tant que femme mexicaine-américaine est énorme. Pour pouvoir être cette inspiration pour les petites filles, et même pas les petites filles, n'importe qui. Je pense que c'est ce qui est spécial dans notre émission. Notre spectacle est axé sur la diversité, l'acceptation, peu importe votre sexualité, votre religion, quoi que ce soit. C'est ce qui est si puissant dans notre émission. Je suis très reconnaissant de faire partie de ce message. Je ne prends certainement pas cela à la légère. Je veux toujours être une inspiration pour quelqu'un là-bas. Je suis très reconnaissant de faire partie de ce message. Je ne prends certainement pas cela à la légère. Je veux toujours être une inspiration pour quelqu'un là-bas. Je suis très reconnaissant de faire partie de ce message. Je ne prends certainement pas cela à la légère. Je veux toujours être une inspiration pour quelqu'un là-bas.
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clalicam · 7 years
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Blondie Tag !
Merci à @blondiefaitsacrise d'avoir pensé à moi ! 1. Quel est le film que tu as honte d’adorer ? (on adore tous regarder des films pas très intelligents mais tellement cools, ça va) Le mien c'est Sexe Entre Amis avec Mila Kunis et Justin Timberlake. C'est pas un super film, mais bon c'est Justin quoi ! Puis il m'a toujours fait rire … Je peux le revoir chaque année sans problème ! 2. Quel est ton disney préféré ? (ta réponse à cette question peut me permettre de te renier à tout jamais, fais gaffe) J'en ai deux en fait … Le Roi Lion (la base) et Pocahontas ! Quand j'étais petite, je disais : “Quand je serais grande, j'aimerais être Pocahontas et me marier avec le Roi Lion !” (Simba bien évidemment !) J'ai même un tatouage signifiant “Hakouna Matata” ! 3. Si tu ne devais manger qu’un aliment jusqu’à la fin de ta vie sans grossir, ce serait quoi? Des paaaaaaates !!! Mais c'est déjà ce que je fais … 4. Tu es plutôt du matin ou du soir? Du soir, sans hésiter ! Je suis d'humeur super gronchone le matin genre me parlais pas, alors que je peux tenir jusqu'à 8h du matin en soirée sans problème ! 5. Si tu avais le choix entre lire des livres et écouter de la musique, que fais tu? Argh … Le dilemme de ma vie ! Les livres sont une grande partie de ma vie, une énorme partie même ! Mais la musique aussi … Après … je préférerais être sourde plutôt qu'aveugle donc … je choisis les livres ! 6. Marvel ou DC? (dilemme suprême) Blondie je vais te vexer mais … aucun des deux ! 😁 7. Si tu pouvais rendre amoureux de toi un acteur/chanteur etc…, ce serait qui? Hum … Patrick Bruel ! Ou Enrique Iglesias … Mais quand même un peu plus Patriiiiick ! 8. Plutôt être seul(e) que mal accompagné(e), ou tellement marre d’être seul(e) qu’un(e) crétin(e) ferait totalement l’affaire? Plutôt être seule que mal accompagnée, sans hésiter. J'ai donné avec les connards, quotas remplis. 9. Pourquoi es tu sur Tumblr à la base ? J'ai créé mon Tumblr parce que j'avais envie de raconter des petites anecdotes, pour moi même plus que pour les autres, histoire d'exulter d'un mal être … Aujourd'hui je ne peux plus m'en passer parce que j'ai rencontré des personnes géniales qui font parties de ma vie ! Vous lire me rend heureuse alors merci ! 😘 10. Et si tu te présentais ? Alors, je m'appelle Clara, j'ai 21 ans (et toutes mes dents !). Je rentre en M1 à l'ESPE de Carcassonne (préparation au concours de professeur des écoles) et du coup, comme vous vous en doutez, je rêve d'être instit ! Que dire de plus … Je suis tatouée (doublement), je vis la nuit et j'ai un faible pour les connards. Je vis à Toulouse depuis toujours, et je m'exile au pays du vent, il va donc falloir que j'apprenne à arrêter le broching et les jupes qui volent. J'écris un roman depuis des années, que je n'arrive pas à finir parce que je ne veux pas quitter mes personnages. J'ai des copines adorables, j'adore les chats et je me déplace en twingo ! J'espère que ma petite présentation vous suffira ! 😉 Bon puisqu'il faut que je pose 10 questions à 10 personnes, je me lance ! 1. Quel est ton livre/film favori (celui que tu peux voir/lire à volonté) ? 2. Utilises-tu Tumblr sur ton téléphone ou sur ordi ? 3. Quelle est la tenue dans laquelle tu te sens le/la plus sexy ? 4. Préférerais-tu devenir sourd ou aveugle ? 5. Quel est pour toi le métier idéal ? 6. Le personnage de série qui te fait rêver ? 7. Aimer c'est : “Regarder ensemble dans la même direction” ou “vivre d'amour et d'eau fraîche” ? 8. Écoutes-tu de la musique pour te réveiller et/ou pour t'endormir ? 9. La chose que tu détestes le plus au monde ? 10. La chose qui te rend le/la plus fièr(e) ? Je tague @sebcorgan @pretty-little-midwife @i-am-a-princess-taco @vieduneattachiante @petit-roquet @une-chocolatine @une-prof-remplacante @questiondevolonte @kelosdustecos @classe
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assenzioppio · 7 years
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Tumblr, il faut que j'te parle d'Angèle.
Angèle, c'est la personne que j'ai cherché pendant 15 ans et que j'ai fini par trouver dans ma classe de 2nde. Petite, mince, de longs cheveux bruns et lisses, de grands yeux bleus, et des lunettes noires. Elle est jolie, elle est même super jolie, mais ça je crois qu'elle ne le sait pas. Angèle, elle a une jolie voix, et tout le monde aime l'entendre chanter de jolies chansons. Angèle, elle t'énerve parfois. Elle t'énerve parce qu'elle rigole un peu fort, qu'elle a des manières, qu'elle connaît tes points faibles et qu'elle est un peu capricieuse. Mais Angèle, elle t'écoute, elle te donne un avis sincère à chaque fois que tu en as besoin, elle est intelligente et elle t'aime. Elle t'aime mais elle te le dira peu. Interdit d'en douter. Elle t'aime vraiment. Les mots, ce n'est pas vraiment son truc. Elle ne dira rien, mais un jour tu la prendras dans tes bras et elle se mettra à sangloter, sans que tu ne saches réellement pourquoi. Et dans ces moments-là, fais lui des papouilles dans les cheveux, et surtout sers la fort, super fort ! Angèle, tu as constamment envie de la rendre heureuse parce que sa bonne humeur est un cadeau du ciel. Si un jour Angèle ne va pas bien, mets la musique à fond, et chante, crie, danse avec elle. Avec Angèle, il faut s'endormir devant des films d'horreur qui ne font pas peur, et il faut faire des muffins à 2h du matin. Angèle, il faut lui dire “ je t'aime ” quand tu raccroches. Elle ne te l'avouera pas, mais ça lui fait extrêmement plaisir. Angèle, c'est celle qui te demandera de faire peur aux pigeons dans la rue pour qu'ils s'en aillent parce qu'elle en a peur et qu'elle n'ose pas passer à côté d'eux. Angèle, c'est aussi celle qui s'énervera parce que tu as hésité à l'accompagner déposer un papier en salle des professeurs parce que tu avais envie de rester en salle de musique. Angèle, c'est des milliards de fous rires, des milliers de sourires, des centaines de secrets et beaucoup d'amour. Parfois, elle m'énerve, bordel parfois elle m'énerve vraiment. Mais j'ai tellement besoin d'elle dans ma vie. J'ai besoin de ses défauts, de ses qualités, de ses secrets, de ses petites histoires, de ses conseils, de ses caprices, de ses folies, de ses peurs, de son trait d'eyeliner dont elle n'est jamais satisfaite à 100%, de son odeur qui me rassure tant, de ses snaps parfois tellement inutiles mais qui égayent mes journées, et de milliards d'autres choses encore. Je suis tellement heureuse de savoir qu'elle fait partie de ma vie. J'ai l'impression que nos deux êtres sont les personnages principaux de nos deux vies, liées entre elles, un peu pour ne former plus qu'une seule vie. Elle agit dans ma vie autant que j'agis moi-même dans celle-ci, et je trouve cela absolument dingue. Peu de personnes arrivent à comprendre notre amitié. Même nos amis les plus proches, ont souvent du mal à comprendre notre fusion. Nous nous opposons pas mal, et donc nous complétons, mais d'une certaine manière nous sommes tellement similaires. J'adore passer du temps avec elle parce que quand elle est là je me sens libre de dire ou de faire ce que je veux quand j'en ai envie ; je sais qu'elle ne me jugera pas et qu'elle m'aidera si nécessaire. Je souhaite à tout le monde de rencontrer sa Angèle. Moi j'ai rencontré la mienne, et je ne voudrais l'échanger pour rien au monde. Je l'aime tellement.
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rpg-mood · 8 years
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Coucou coucou Tata ♥ Déjà je voulais te donner tout plein d'amour parce que j'adore vraiment beaucoup ce que tu fais ! ♥ Ensuite, c'est peut-être un peu idiot, mais j'aurais un petit conseil à te demander. Enfin surtout je pense j'ai besoin d'en parler (mais je me mets lâchement en anon parce que j'ai peur que des gens que je connaisse viennent ici ;;) (part 1)
Du coup voilà, je suis sur un fo depuis mes début rpgique (qui datent de deux ans et quelques mois environ), et j'aime ce fo d'amour, c'est un peu mon bébé tu vois ? Quand je suis arrivée il était pas encore ouvert, je ne connaissais qu'une des deux admin qui habitait près de chez moi et qui du coup était une amie IRL, y avait pas encore grand-monde dessus. Je suis une des vieilles du fo, quoi, et j'ai adoré le voir grandir, accueillir de plus en plus de monde en son sein et tout. J'en suis vraiment, vraiment très très fière. J'ai plus que tout adoré donner des coups de main aux admins, puis à la première modo du fo, parce que travailler sur le forum me plaisait énormément et que l'idée de participer à son embellissement de plus près m'enchantait franchement. En plus, c'est dessus que j'ai rencontré mes amis actuels (ben ouais j'ai pas vraiment de vie irl alors bon -pan-), on se voit irl quand on peut et on s'amuse franchement beaucoup, et j'ai beaucoup trop d'amour à donner (et je dériiive). Bref, même si il a ses défauts et tout, ce fo c'est mon bébé comme c'est le bébé des admins, je suppose, et je l'avoue, j'ai toujours rêvé d'occuper une place dans le staff de ce fo. Et voilà, y a trois-quatre mois, les admins qui étaient débordées ont décidées d'agrandir le staff et de nommer deux nouvelles modo en plus de celle qu'elles avaient déjà. Ô joie, Ô bonheur, bref en plus j'étais bien soulagée parce que je voyais bien que les admins avaient grave besoin d'aide et on avait eu beaucoup de mal à les convaincre de se prendre des modos. Sauf que là, le drame (pour moi), je ne suis pas choisie pour être modo mais à la place ce sont deux de mes plus proches amies que j'ai sur le fo. Bon. Tu imagines bien, j'ai été pas mal déçue, surtout que l'une des admins et la modo le savait, que j'aimerai faire partie du staff, et que j'ai eu l'impression de beaucoup aider à certains moments (de manière objective, je dirais qu'on est plusieurs membres à avoir pas mal aidé mais voilà). En plus l'admin me l'a dit IRL qui elle comptait choisir comme modos, bien en face donc c'était pas forcément agréable quoi, et en plus on en a pas reparlé depuis et bruuuh je sais plus trop quoi dire là. J'en ai parlé aussi aux deux nouvelles modos de cette petite histoire (qui n'est importante que pour moi au final je pense) parce que je trouvais ça plus honnête puis je me suis dit si je m'énerve contre elles elles comprendront mon malaise. Du coup le pincement au coeur et tout, mais en plus je me suis vraiment sentie très très mal, un peu comme si on venait de me trahir alors que booon, ce n'est qu'une place dans un staff, c'est pas grand-chose, y en aura d'autres. Mais voilà, même plusieurs mois après je me sens toujours aussi mal par rapport à ça, surtout que maintenant l'une des nouvelles modos déserte un peu le fo et je me sens tellement déçue par tout ça.. Je suis envieuse, peut-être un peu jalouse, et en colère aussi je crois… Je me demandais si dans ta grande sagesse, tu n'aurais pas un petit conseil à me donner, pour oublier tout ça, réussir à passer outre et faire avec, et puis pour me redonner l'envie de venir à plein temps sur ce fo qui est mon bébé (parce que du coup je l'avoue je le fuis un peu parfois…)… Je suis désolée pour le long pavé, en plus je dérive beaucoup trop facilement;; En tout cas je te dis merci de m'avoir écoutée, et puis pour ton/tes futur/s conseil/s ou soutiens ! Plein de bisous et d'amour sur toi, et surtout restes comme tu es ! ♥
omgg quelle histoire… merci d'avoir pris le temps d'écrire tout ça!! pas de soucis, on est pavé-friendly ici héhé ;)
bon déjà first tu me scotches. ton attitude est admirable, sérieusement tu es un modèle, jadis, j'aurais tué pour avoir quelqu'un de ton tempérament dans ma team. j'admire ton implication et ton honnêteté. je trouve ça très honorable de ta part d'avoir été cash avec les nouvelles modos.
en plus de me faire super mal au cœur, ta situation me perturbe profondément… c'est vraiment étrange. je ne comprends pas. tu n'as pas de problème relationnel avec le staff, au contraire tu es amie avec eux, tu es là depuis le premier jour, tu es investie, tu es attachée à ce forum et tu ne souhaites que son bien… où est le problème alors ? pourquoi tu n'as pas déjà ton badge de modo???!!!!! je trouve TRÈS surprenant que tu ne sois pas recrutée, ni au départ ni maintenant qu'une des modos n'est plus vraiment présente, ton profil est tellement parfait que ton “exclusion” me parait totalement délirante.
si j'ai bien compris, tu es amie irl avec l'une des admins, alors pourquoi tu ne lui en as pas parlé comme tu l'as fait avec les modos ? tu n'as pas osé ? il me semble que ce serait un bon début. demande lui pourquoi tu n'as pas été choisie et explique lui à quel point ça t'a blessée. ensuite, jette toi à l’eau, propose lui ta candidature. vu qu'une modo déserte, c'est le moment ou jamais. je ne peux pas aller plus loin dans mes conseils, tout va dépendre de sa réponse que j'espère -je croise les doigts- positive pour toi.
scénario catastrophe (parce qu'il vaut mieux se préparer au pire) : si jamais les explications de cette admin sont foireuses + la modo fantôme revient et/ou un autre modo est recruté à sa place, et que tu te retrouves encore une fois sur le bord de la route, je te conseille fortement de soit :> laisser tomber ton ambition d'intégrer le staff de ce forum, tant pis c'est la vie, pose toi tranquille, les doigts de pieds en éventail, petit cocktail à la main, tu mènes ta vie rpgique sur ce forum, tu profites, laisse le staff s'enquiquiner à gérer la machine, et toi t'enjoy the ride> ou alors t'en aller vers de nouveaux horizons, dans la joie la paix et la bonne humeur. je sais que tu es profondément attachée à ce forum, mais cette situation décevante te pourrit ton expérience rpgique. ce serait vraiment malsain de rester si tu ne fais plus confiance -à juste titre- au staff. 
voilà, pardonne mon manque de créativité, ce sont des propositions toutes simples que tu as surement déjà envisagées, mais des fois ça fait du bien d'entendre quelqu'un d'extérieur te dire des évidences ;) j'espère ne pas arriver trop tard dans la bataille, je m'excuse d'avoir mis si longtemps à répondre, je suis très prise irl et je manque donc souvent de courage pour répondre aux messages. je te souhaite bien évidemment de réussir à rétablir le dialogue avec ton staff et que ça se finisse par une promotion pour toi!! sinon… tant pis, poursuis ton chemin. c'est douloureux, mais ça vaut mieux que de s'enfermer dans la rancœur. les rpgs doivent rester un divertissement. si ça se passe mal, tu t’en vas, point. on a déjà assez de soucis à gérer irl, on ne va pas en plus se prendre la tête sur les rpgs :’) encore merci d'avoir partagé ton histoire, et merci pour le love que je te renvoie puissance 100000, plein de poutous moustachus, et t'inquiète pas ma belle, vu ton attitude, y'a plus d'un staff qui t'ouvrira les bras sur ton chemin rpgique, je te le promets, t'as tout pour toi♥♥♥
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verloren-y · 5 years
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2 Mars 2020
J'ai envie de pleurer je me sens oppressé.
Il est 2h du matin. J'ai des problèmes niveau logement, je n'ai ps envie d'en parler ça me stress de trop. Mais ces derniers temps la nuit avant de.... dormir. Je panique, je panique beaucoup et je sais pas toujours d'où ça vient. Mon coeur bat plus fort et je stress d'un coup je panique c la panique jme sens mal et voilà C AFFREUX ok. Ptn jme sens pas bien surtout que j'écris encore comme si j'écrivais à qqlun. YANNICK tu t'écris à toi À TOI PTN À TOIIIII C POUR TOI QUE TECRIS PTN...... C'est si dur pour moi. J'ai l'impression de jamais rien faire pour moi. Je, enfaite je Ouais je vis pour montrer aux autres pour qu'ils m'aimes plus PLUS PLUS PLUS JE VEUX QUE TOUT LE MONDE M'AIME PTN JVEUX DE L'ATTENTION JVEUX QUE VOUS MAIMIEZ :'( vous êtes nul des amie de skype ... L'élite. Jsuis juste une ptn de figurine, jsers à rien, quand j'écris personne ne répond, et arrêtez de dire que personne comprends ce que je dis c'est faux (parfois c'est vrai) mais la plupart du temps je réagis ou je dis des trucs mais tout le monde m'ignore. enfaîte c'est pas étonnant que je quittais le discord si souvent Wsh. Jsuis normal et même un génie. Vous comprenez rien pfff. Perdonne me mérite voilà :((( j'ai envie de pleurer en disant tout ça. Ça fait mal de remarquer qu'on est invisible quand on ne voudrait pas l'être. Je veux soivent arrêter le temps comme Piper, je le fait d'ailleurs régulièrement dans mes rêves. Juste pour prendre l'air J'ÉTOUFFE en mauvaise compagnie. Bon là je change de sujet les gars. Je parles de ma famille enfaîte. Aujourd'hui o' est allé au restaurant. Et c'était affeux je veux plus JAMAIS les entendre parler DE MOI ET D'UNE COPINE ÇA ME DÉGOÛTTTEEEEEE C'est BEURK BEURK BEURK ptn jvous hais c affreux j'en ai marres et j'entendais vos rire tout ce que je voulais c'était PARTIR PTN :'( c'était affreux. Là MTN au moment où j'écris jmen fiche si après vous m'aimez plus alors que c'est le centre de mon problème. J'ai quand même peur. Surtout pour certains. Mylène j'ai peur qu'elle me rejette après. Les autres moins. Je sais que tata Isabelle le sait elle a l'oeil j'en suis sûre c'est pas possible. Mais voilà... Mickaël je pense pas qu'il dira bcp là dessus c'est un bon gars et il a un peu une philosophie vivez votre vie tant que ça ne blesse personne, c'est genre super Wise en vrai :). Mais j'en suis pas sûre non plus. Le truc c'est que c'est vraiment 50/50 une chance sur deux. Mais moi j'en ai marre d'être avec des gens qui n'ont aucune idée de qui je suis. Je suis pas moi avec eux, ils ont aucune idée de qui se cache derrière cette personne la moitié du temps mal à l'aise avec eux OU BIEN entrain de jouer un rôle, ou un semi-role je les trouves quand même super drôle parfois surtout ma tata jlaime bcp jles aimes pourtant je crois mais parfois jme demande si c'est le cas.
1-Je voudrais bien découvrir pourquoi je veux être aimé de tous. / Pourquoi le regards des autres m'importe autant?
2-Je voudrais comprendre la mort et apprendre à faire un réelle deuil. Car le problème un vient sûrement en partie de là même si pas complétement. C'est surtout plus simple à vivre d'être aimé pour moi.
3-devenir actif (gay joke lol), je fais souvent RIEN j'ai du mal à entreprendre qql chose, et je deviens de plus en plus mou. Mon corps commence à me faire mal de cette inactivité.
On en arrive au moment où je parles des garçons comme tjrs. Je poste des story insta en ce moment assez régulièrement. C'est pour attirer leur attention. Et j'ai vu que Joris avait vu mon truc aujourd'hui. Alors je vais écrire (je l'ai peut-être déjà fais) pourquoi je l'aime et pourquoi ça ne fonctionnerait pas pourtant: Il est choi, c'est un garçon adorable quand il fait des mouvements brusques et qu'il fait le foufou il est vraiment wow quand il fait ça c'est si chou je l'adore. Il comprends ce que je dis. Il dis n'importe quoi comme cacahouètes. J'avais d'autres trucs mais je les ai oublié je dois avouer. Il est beau aussi genre vraiment alors que c pas forcément mon genre. Nn mais il est ouf genre wouaw. Et en même temps ça ne marcherait pas, je scrollais son insta et jme suis dis, Il te voit à la limite comme un genre de ptit frère. Enfin mtn plus puisqu'on se parle à peine et que je veux pas déranger et le spam. Jsuis un goujat peut-être aussi. Mais ouais je sors pas il sort. Il est extraverti je le suis pas. Voilà des ptites raisons. O K
Bon comme déjà une fois dis la vie est longue et peur être que quand on aura 60ans on se mettra ensemble. Si je vis encore d'ici là....... hm Je sais pas il faut vraiment que je règle mes problèmes. J'ai peur de la vie jme rappelle quand Joris m'avait dit qu'il avait peur aussi, mais que sa mère lui avait dit qu'elle l'aiderai genre pour le prêt tout ça. Et c'est vraiment adorable. Moi jpense de toute façon que les parents devraient donner de l'argent PARCE QU'ON en a besoin quand on est jeune!! Pas quand on aura 60ans et qu'on sera nous-même vieux genre aucune utilité. Ça arrive à chaque fois. Genre maman bref j'ai ps envie de râler là dessus mais voilà. Je vois mon futur avec des enfants. Et jveux qu'ils aient le meilleur avenir possible. J'ai pas envie qu'ils vivent comme les prolos qu'on est à moitié. On vit comme ça, moi j'en ai marres.
J'en ai marres de dire non à des sorties parce-que j'ai peur de l'argent.
J'en ai marre de pas manger parce-que j'ai pas d'argent.
J'en ai marres de pas pourvoir aller chez le psy parce-que je n'ai pas d'argent.
et je voudrais prendre des cours de chant.
Il suffirait de travailler, sauf que mon complexe en réalité bien plus développé qu'on ne le pense, d'infériorité me bloque. Cette phrase fonctionne en allemand mais pas en français. AH. ouloulou.
hm
J'ai du mal à vivre je pense vraiment parfois que ça serait plus simple de pas continuer ça fait mal de dire ça. Et au moment où je l'écris j'imagine tout le mal qu'une personne pourrait penser de ce que j'écris. Comme quoi si j'écris ça c'est que c'est pas si grave, que c'est rien "j'ai vécu pire" jme laisse pas je sais même pas être quoi mais jle laisse pas être. la salade aux pissenlit c'est super bon. J'ai le droit d'être moi... J'ai le droit d'avoir des émotions et des sentiments..... Quand qql chose de mal m'arrive ou même de bien parfois je ressens rien je ne réagis PAS mon mécanisme de défense dit : stop no no don't speak DONNNT SPEAKKKKK AHHSLSKSKKA Alaska?
Ahaha jsuis marrant quand même jsuis triste et bizarre je m'aime écrire ça aide mon gars je t'aime je taime je t'aime Yannick Tu es génial ♥️. La société m'effraie j'ai peur du slef love et tout ces concepts qui devienne mainstream, Jen ai marre d'être dans une case aussi ça me stress. Les médias tout Tout parle tout cris ont est tellement oppressés. Il faudrait que je supprime tout mais la peur de perdre qql chose est trop grande non? Oui je crois enfin pas pour tout.... C'est compliqué d'avoir ses amis partout sur les réseaux. C'est chiant Miaou Je commence à rentrer dans l'écriture automatique où je réfléchis plus vraiment à ce que j'écris TOUT EN GARDANT une logique et hm un genre de fil enfin ça a du sens ce que j'écris c pas de l'écriture automatique mais ça permet de pas se censurer autant voir pas du tour. Genre pas de ponctuation AHAHHAAHAHAHA J'ADORE NE PAS EN LETTRE PTN. C OUUUUUFFFF AHJDIZHSKS. OU LA PLACER COMME ON VEUT. JLE FAIR SOUVENT HIhi pti foufou.
Aie. miaou. Je suis fatigué mais je pense vraiment pas être capable de m'endormir je vais ENCORE TRIO PENSER À 100000 DE CHOSES PT COMMENT VOUS FAÎTES POUR DORMIR SI VITE LES GARS C QUOI VOTRE SECRET PTN. Minimum une heure pour m'endormir et je dis bien MINIMUM. Ya trop de trucs qui me passent par la tête et après j'analyse les situations. Je pense je pense. Et puis ça et ÇA ahhskzjvz voilà.
C tout je crois j'ai écris ce que j'avais à dire je le sens mieux un oeu mieux oui. J'aimerais bien retrouver mon intérêt à jouer aux jeux vidéos aussi c un peu bizarre ça aussi hm hm. Oui. j'ai des fourmis dans les mains je crois que ça fais longtemps que j'écris là. miaou mon chat je l'aime mon bebeeeeee (il est tjrs mort mais Je taimmmmmeee) Tu es mon bébé adoré et je t'aime et tu me manques de tout mon coeur je t'aime JE T'AIME ET je n'ai pas envie de penser à tout ceux que j'aime vous me manquez tous tellement je vous aimes vous me manquez. :Vous me manquez tellement. Pourquoi vous êtes plus là ???? POURQUOI VOUS ÊTES PLUS LÀ ?????????? RÉPONDEZ :'( pourquoi. ..
BON YANNICK FAUT PAS FINIR SI MAL jsuis triste MTN mais c'est pzs grave au moins tu es en vie et tu ressens des choses.... Jme sens mal et complètement déchiré entre Berlin et ici. l'Allemagne et la France. Parceque je suis une autre personne là-bas. Je suis bien plus sûre de moi avec moins d'insécurité. Je suis plus masculin même si mtn plus avec mes amis PARCEQUE JE SUIS UN PTN D'HOMOSEXUEL :p mais surtout mes amis sont plus compréhensifs là bas et BCP BCP moins jugeur ils juges pas alors que Marine elle fait que ça elle a limite honte de qui je suis c'est ouf c'est super toxic ce qu'elle fait. Cesty ravageant même de me dire non-stop combien je suis nule comme personne, et me dire que je sais pas me comporter en société. Accepte moi comme je suis. ptn. je serais qqlun d'autre elle dirait pas ça. Léa elle peut HURLER dans la rue ça la dérange pas poi jle fait elle m'engueule wsh T'as pas le droit de faire ça et en Allemagne non ils disent même pas que ma sur-confience est mauvaise quand je dis 50 fois que jsuis beau. C'est ouf jle sens moins beau en France qu'en Allemagne même. Juste de tout ce que les gens disent. Bon à part Léa ptdr cette salope elle veut me sauter MDR MDRRRRRRRRRR C SUOER DRÔLE PTN j'ai ris. c'était drôle jvous aime les gens.
WOW on a eu le droit à des sauts d'humeurs INCROYABLE en un peu moins d'une heure (ça fait presque une heure que j'écris il est 2h42 là) MES MAINS ME FONT MALL je suis fatigué et j'ai envie de dormir mais mon cerveau lui va continuer à bouillonner :/le 0
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nujamura · 6 years
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Fan fiction d’adolescence
J'ai écrit cette fiction il y a un petit moment donc le contexte est différent de maintenant,il faut se replacer un peu plus en arrière dans le temps.J'ai écrit cette fiction pour une amie,l'hisoire est né d'un rêve que j'ai moi-même fait et que j'ai raconté à mon amie,elle m'a demandée d'écrire la suite et finalement ça m'avait plu donc ça c'était transformé en une sorte de fiction.Mon rêve,le début du texte,n'avait pas été écrit mais juste expliqué à l'oral (comme on raconte un rêve en général),je l'ai donc écrit maintenant et l'écrit et la présentation sera différente du reste je m'en excuse. Léa,15 ans,cousine de Cameron Dallas Partie 1
On avait passé 2 semaines avec toute la famille chez Cameron,dans sa gigantesque maison familiale.Mais c'était prévu que je reste plus longtemps et Cameron m'a proposé d'aller dans son appart à Los Angeles le reste de mon voyage.J'avais rencontré quelques amis d'enfance de Cameron mais jamais « la clique ».On arrive enfin à Los Angeles,Cameron me dit de laisser les valises à l'entrée.Je finis mon chocolat chaud,sur le trajet Cameron a insisté pour que je goute son chocolat chaud préféré,oh mon dieu !! Je me jette sur le premier lit que je trouve,Cameron lui,affalé sur le canapé,regarde la télé.Mes paupières se ferment. Je suis réveillé par des bruits,inquiètes je me demande qui ça peut bien être,et je me rappelle que Cameron ne vit pas seul.A ce moment Nash,Carter et Hayes apparaissent d'un coup dans la chambre « SALUUUT » Nash me fait un câlin « Si tu verrai ta tête Léa » Carter fait de même Oh oh oh calme,ils sont plutôt amicale dans le coin Les gars retournent dans le salon et Hayes me fixe avec une tête de mongole « Tu es dans mon lit,bouge -Ah je savais pas,excuse j'ai sauté sur le premier que j'ai trouvé mais là j'ai vraiment la flemme de bouger -Bon ben laisse moi de la place » Je me pousse et il s'assoit le dos contre le mur,il me regarde en tapant sur ses cuisses « Tu peux poser ta tête sur mes cuisses si tu veux -Oh merci j'aime trop me mettre comme ça Je fixe le plafond puis tourne mon regard vers Hayes « Qu'est ce qui c'est passé avec -Madison ? -Euhh..oui -Rien d'intéressant -Silteplait Hayes part donc dans un monologue et plus l'histoire avance plus je la déteste. « Haaaaaaaaaayyyyyyyyyyyyeeeeeeesssssss ? -Naaaaaaaaaassssssssssssshhhhhhhh -Viens Il se tourne vers moi -T'a entendu le chef m'appelle je reviens Il se lève me fait un bisou sur la joue et part en imitant une fille qui court.Une fois qu'il est parti je me rendors immédiatement,quelque seconde ou minutes-je sais pas-plus tard quelque chose de lourd me tombe dessus. C'était Hayes. Sa faisait au moins 5 minutes qu'il était pas revenu. Je ressentais son odeur,putain mais qu'est-ce qui sentait bon. Il s'est mit derrière moi,en cuillère,et il tenait son portable devant moi pour qu'on regarde des vines ensemble.On rigolait pour les mêmes choses même si c'était nul. Puis il a verrouillé son iphone et l'a mit dans sa poche arrière,il a mit sa main dans mon ventre sous mon tee-shirt,je sentais sa main encore un peu froide sur ma peau brûlante,j'avoue qu'il me donnait des frissons.Puis on s'est endormi,je me sentais bien dans ses bras;je me suis réveillé tout doucement et ça l'a réveill��.Je me suis tourné vers lui et il m'a prise dans ses bras,je lui ai soufflé à l'oreille « désolé de t'avoir réveillé » et il m'a répondu en souriant « t'excuse pas il y a rien de mieux que de se faire réveiller par toi » je lui ai sourit et il m'a embrassé. Oh mon dieu je me sentais comme je sais pas en fait,j'étais bien mais j'avais peur parce que je le connaissais pas depuis longtemps mais je m'attachais pas souvent aussi vite au gens donc sa veut dire qu'il était spécial.Après qu'il ait fini de m'embrasser j'ai enfouie ma tête dans son cou. Et on s'est re-endormi,putain je pourrais m'endormir avec lui toutes les heures que ça me dérangerait pas,j'étais tellement bien avec lui.Mais bon ce baiser ça signifiait quoi? C'était juste sur le moment et on est juste potes ou il veut plus (moi je dis pas non),bon faut pas que j'y pense je vais faire comme si de rien n'était.Je me suis réveillé une heure plus tard,j'étais seul dans le lit,le coussin d'à côté (celui d'Hayes) était bien plié.Il avait du se réveiller avant moi et il a remit tout doucement pour que je me réveille pas,ou bien il s'était réveiller et il regrettait de m'avoir embrasser et il était parti gêné. Bon faut que jarrette de psychoter pour un rien. Je sors de la chambre et je croise un miroir,j'avais bonne mine pour un fille qui venait de dormir mais mes cheveux c'était la catastrophe.Sur le canapé se trouvait Nash & Cam qui parlait et à côté de Nash un fille au cheveux frisés qui avait sa tête sur son épaule,je me demandais qui c'était cette fille ? Et elle s'est retourné et j'ai tout de suite reconnu ma meilleure amie Elaia !! (à vrai dire c'était pas ma seule meilleure amie mais j'avais perdu Marie de vue en venant vivre au États-Unis).Elle a crié « SURPRISE !!! » et a commencé à me sauter dans les bras et à gigoter partout comme d'habitude,j'étais tellement contente de la voir omggg mais attend elle avait sa tête sur l'épaule de Nash ? Ohhhhh,putain,elle sort avec ?
Partie 2
Elle s'est enfin calmé et elle s'est assise à côté de Nash j'ai fait de même à côté de Cameron puis j'ai demandé à Nash « Il est ou Hayes ? » et il m'a répondu avec un petit sourire (je ne comprenais pas ce qu'il signifiait) « Il est parti se doucher il y a 10 minutes il va pas tarder ».Cameron lui a aussi tôt coupé la parole « Oh mais Léa j'ai oublié de te dire ce soir il y a le match Brésil-Chili » et aussitôt Nash et Elaia ont chanté en cœur « BRAZIIILLL » j'ai tout de suite rétorquait d'un ton agressif et sans m'arrêtait « Moi je suis pas pour le Brésil,pour ses favoris de merde qui savent pas toucher un ballon,il veulent gagner la coupe du monde ils peuvent rêver ouais » et Cameron a posé sa main sur ma cuisse et m'a dit « Respire Léa.. ».Je me suis calmée et j'ai regardé Elaia qui semblait énervé je lui ai dit « Désolé mais bon tu sais que je les déteste surtout.. » elle m'a aussitôt stoppé et m'a dit « Je t'interdit formellement de prononcer son nom » je lui ai répondu ok et je me suis tait je crois que j'en avais assez dit.Pendant que Cameron expliquait pour qui il était et pourquoi j'ai entendu du bruit dehors,je sortit pour voir qui c'était.C'était Carter qui s'énérvait sur son mac qui ne marchait pas bien.Il me dit de m'asseoir en face de lui dans des chaises de camping toutes nazes mais confortables tout de même et pendant une demi-heure il m'a parlé de lui bien que je ne lui avait pas demandé mais sa ne me dérangeait pas puis quelqu'un cria mon prénom « LEAAAAAAA »,c'était Cam, « Le match commence dans dix minutes » et je lui ai répondu aussitôt « Parfait,pile le temps de faire des spaghettis,Carter t'en veux ? » - « Non merci mais Léa la prochaine fois qu'on parlera ce sera de toi ok ? J'ai envie de mieux te connaître » - « Ben pour commencer il faut que tu sache que j'adore les pâtes,c'est déjà pas mal,les pâtes prennent une place très importante dans ma vie » - « D'accord » a-t-il répondu en me regardant comme si j'étais bizarre (j'aime bien quand les gens me regarde comme sa,je ne me sens pas bizarre au contraire je me sens unique).Je re-rentre dans le salon et demande à Cam,Elaia et Nash s'il voulait des spaghettis et ils m'ont répondu que non,je me sentais un peu seul mais bon.J'ai ouvert un tiroir de la cuisine,j'ai prit une casserole et j'y ait fait couler de l'eau chaude et l'ai mise à bouillir.Je contemplait l'eau qui bouillait le sel qui coulait au fond de la casserole (je me demande que penser le sel à ce moment s'il mourait paisiblement caresser par l'eau et la chaleur de la casserole qui le décomposait ou si il paniquait et et étant incapable de nager il cherchait un moyen de se sauver).J'étais dans mes pensées les plus profondes et non les plus intelligentes quand soudain deux mains attrapèrent ma taille et je reconnu l'odeur de Hayes immédiatement malgré qui vient de se doucher et il me fit un bisous dans le cou et me glissa à l'oreille « Moi aussi j'en veux » (cette phrase pourrait paraître banale comme « passe moi l'eau » mais de sa bouche sa sonnait comme un citation de Shakespeare ou un film de Luc Besson. Alors qu'il m'entourait la taille avec ses bras et laissait sa tête posait sur mon épaule droite,une voix familière me dit « On dit plus bonjour maintenant ? » je me tourna surprise,c'était Jerome!!J'étais tellement heureuse de le voir je lui ai direct sauté dans les bras et lui ai demandé « Mais qu'est-ce que tu fais là ? » (je le connaissais depuis un moment c'était un français mais je ne savais pas que les boys le connaissait) - « Je suis venue avec Elaia,je l'ai croisée en Angleterre et elle m'a dit qu'elle venait j'ai donc demandé à Nash si je pouvais venir aussi et il m'a dit oui » - « Mais je suis tellement contente de te voir oh mon dieu » Tout le monde nous regardait bizarrement sauf Elaia c'est à ce moment que je me suis rendu compte que je lui avait parlé en français (ça faisait longtemps que j'avais pas parlé français sa faisait du bien,même avec Elaia on se parlait en anglais,j'avoue que la France me manque) J'ai raclé ma gorge et fait comme si de rein était et je lui est demandé en anglais cette fois-ci « Tu veux des pâtes,on va regarder le match Brésil-Chili ? » - « Non c'est bon merci ». Pendant que je parlais avec jerome,hayes avait versé les spaghettis dans la casserole.Il m'a demandé en prenant un accent italien « Tu les veux al-dente ou fondante ? » - j'ai rigolé et lui ai répondu « Al dente por favor » - « Ah non ça c'est Espagnol » - « Ah oui c'est vrai,comment on dit en italien ? - il a regardé sur son téléphone et m'a répondu « Per favore » - « Pardon?Non mais c'est la même chose » - « Et non » - « Et si » - « OK!Une bagarre s'impose pour déclarer qui a raison » - « T'es sur je voudrais pas te faire mal » - « Allez c'est parti viens par ici » - « OK ». Pendant 10 minutes ont été en train de se battre dans toute la maison (on se faisait pas mal) on se poursuivait quand le minuteur a sonné on est redescendu.On a tout mis dans un gros bol et on a bataillé pendant 5 minutes pour que je puisse mettre du ketchup dans les nouilles,quand Cameron nous a dit que le match commençait on s'est assis (bien sur j'avais gagné) et on a regardait le match tous ensemble avec Nash,Elaia,Jerome sur un canapé (ils étaient pour le brésil) et moi,hayes et cam sur l'autre (on était pour le Chili) et Carter sur le fauteuil lui il était pour l'arbitre (et après c'est moi qu'il regardait bizarrement) A 2 minutes du match hayes et moi on avait englouti toutes les nouilles,je rigolait parce qu'il en avait partout et il rigolait parce que je rigolais (j'étais tellement bien avec lui je crois qu'on était né pour être au moins amis).Pendant le match tout le monde se mettait à l'aise Elaia s'est allongé la tête sur les genoux de Nash (d'ailleurs faut que je lui parle elle sort avec ou pas,je le ferai à la fin du match),Jerome avait les pieds sur la table basse,Carter était avachi sur son fauteuil comme une grenouille (il me faisait tellement penser à une grenouille mdrr),Cam avait replié ses bras autour de ses jambes et j'avais ma tête sur l'épaule de Hayes.Le match se passait bien,je me suis efforcé de ne rien dire quand Neymar simulait mais sa me démangeait,Elaia me foudroyait à chaque fois du regard pour voir si j'allais dire quelque chose.A la fin du match,les gars sont partis à un café dans le coin de la rue,elaia et moi on leur a dit qu'on les rejoindrait plus tard,c'était le moment de lui parler de Nash.On s'est installés dans le lit de Nash et je lui ai demandé « Alors avec Nash ? » - « C'est pour me libérer l'esprit et penser à autre chose que l'Angleterre » - « Mais oui qu'est ce que tu faisais en Angleterre ? » - « J'étais avec Niall » j'ai exposé de rire « Non mais sérieusement elaia » - « J'ai jamais été aussi sérieuse » - « Mais comment sa se fait ? » - « Tu te souviens je t'avais dit qu'ils avait dit que les fans du concert pouvait venir chez eux en Angleterre,et ben j'ai prit mes valises et j'y suis aller,c'est Niall qui m'a ouvert la porte et je sais pas j'ai pas une réaction de fan hystérique je suis restés normal et on est devenu meilleurs amis au fil du temps » - « Meilleurs amis carrément ? » - « Ça fait 1ans et demi léa » - « Au putain,toi je te parle plus pendant 1 ans et demi et tu deviens meilleurs amis avec ton idole normale » - « T'es bête..et donc il y a quelques semaines moi je commençait à ressentir des choses sérieuses pour lui mais pas lui j'ai donc voulu partir un peu pour me vider les esprits et il a comprit » - « Mais oh mon dieuuuuuu » - « Et c'est comme sa que j'ai croisé jerome qui est venu avec moi,d'ailleurs quand je l'ai croisé il était avec Ansel » - « Pardon ? » - elle a rit « J'ai fais un selfie avec lui tu veux voir ? » - « Un peu que oui ».Elle a sortit son Iphone et m'a montré la photo ils étaient dans un parc de Londres.J'avais eu trop de nouvelles d'un coup j'étais choqué et je lui ai dit « Viens on va rejoindre les gars mais on y va à pied,le temps que je reprennent mes esprits » - « Ok,c'est parti »
Partie 3
J'avais eu trop de nouvelles d'un coup j'étais choqué et je lui ai dit « Viens on va rejoindre les gars mais on y va à pied,le temps que je reprennent mes esprits » - « Ok,c'est parti ». On marchait dans l'allée illuminée par les lampadaires,on a marché pendant 5 minutes avant d'arriver au coin de la rue,en face on voyait le café encore allumé,de le fenêtre les garçons nous faisaient signe de venir.On a traversé et on est rentrés c'était magnifique c'était comme dans les films,j'allais tout le temps dans ce genre d'endroits.On s'est assis dans la plus grande table mais on la remplissait largement,elaia était contre la vitre à côté jerome et carter,nash était au bout de la table,j'étais en face d'Elaia avec Hayes à côté et cameron (ils s'étaient levés pour nous laisser s'asseoir).Chacun notre tour on commandait,une fois commandait je bataillait avec hayes pour payer mais il voulait pas et on se chamaillait tout en rigolant,elaia et jerome essayait de faire prononcer des mots français à cameron et nash.Carter lui était en train de textoter,d'ailleurs je me demandait avec qui,il avait l'air de s'ennuyer.La serveuse nous a ramenés nos boissons,hayes et moi on se partageait une glace,je lui donnait une cuillère et faisait exprés de lui en mettre partout et il me dit « Non mais arrête les gens vont croire que je sais pas manger » - « Ben ils se tromperaient pas ».Tout le monde rigolait,on passés vraiment un bon moment quand la porte s'est ouverte,c'était... C'était les jacks avec sam,teala dunn et madison beer.Carter c'est direct levait « Vous êtes enfin arriver » - les jacks « C'est pas notre faute si tu propose au dernier moment ».C'était donc avec eux qu'il parlait par message.Nash leur a fait un câlin ainsi qu'à teala et madison,à ce moment j'ai vu elaia rougir de colère,jerome lui a aussitôt parler en français pour qu'elles ne comprennent pas ils lui disaient « Calme toi,elles ont rien fait de mal d'accord c'est pas des anges mais elles sont pas méchantes » et elaia répondait « Non mais tu sais qui c'est ».Cameron a dit bonjours au gars et a fait la bise aux filles (il avait eu des problèmes avec madison et il n'appréciait pas trop teala *trop superficiel* c'est ce qu'il m'avait dit dans l'avion),jerome a fait de même et hayes a dit bonjour à tout le monde sauf à madison.Les garçons ont fait la bise à Elaia et les filles nous fixait quand madison lâcha « C'est la nouvelle gamine avec qui tu sors?et elle c'est sa meilleure amie la bouffonne ? » je me suis i mmédiatement levés pour la taper quand cameron m'a attrapé les bras pour me retenir et je lui ai gueulé « Sale chienne va » et elle m'a répondu « Waouh quel vocabulaire,t'as rien en stock » j'allais riposter quand Cameron m'a mit la main devant la bouche.Elaia quand à elle était rouge,jerome lui parlait toujours en francais et madison l'a regardait et lui a dit « En plus d'être une bouffonne elle est française et bien sa fait peine » jerome retint elaia plaqué à la banquette pour qu'elle ne bouge pas mais je sentais qu'elle en mourrait d'envies comme moi.Hayes et Cameron était en train de faire ferme sa putain de gueule à madison pendant que jack.j me tenait pendant que teala posait ses bras sur les épaules de nash et qui lui disait « j'éspère que tu me remplace pas par une de ces françaises ? » et Nash a regardé elaia puis a répondu « Non non aucun risque ». On était rentrés vite après,sur le chemin on avait pas dit un mot,c'était très tendu entre elaia et nash (moi personnellement je m'en fichais un peu de ce qu'avais dit nash c'était hayes que j'aimais).Arrivés,elaia est parti se coucher directement (je pense qu'elle était énervé et épuisé,je la comprenais tellement),jerome a dormi dans le lit d'à côté.Carter et Nash était dehors et ils rigolaient et parlaient tranquillement comme si il s'était absolument rien passer (sa me mettait hors de moi il auraient au moins aller voir elaia) et cameron m'a fait un gros câlin puis à elaia et il est parti faire un #FaceTimeMeCam pour se changer les idées avant de s'endormir.Hayes et moi étions sur le canapé,les jambes entremêlées,on se tenait les mains et je lui ai dit « Merci,merci de m'avoir défendue face à Madison,je sais que c'était dur pour toi de la voir » - et il s'est écroulé « Je suis tellement désolé que t'es eu à faire face à elle,j'aurais pu t'épargner sa je savais qu'elle aimait venir ici.Mais j'étais vraiment pas bien avant de te rencontrer je te promets tu es celle que j'attendais j'aurais jamais pensé te rencontrer et j'ai pas réfléchis je voulais être avec toi et on était tellement bien dans cette cafeteria..sniff » - « Non je t'interdis de dire sa tu m'as défendue et je t'en suis reconnaissante et c'est la faute de Carter il les a prévenu,je t'aime tellement t'en fais pas pour elle » - « Je t'aime ».Puis on est partis dormir dans son lit dormir. Le matin,je me suis réveillée la dernière comme d'habitudes mais je pensais que elaia dormirai encore quand j'ai entendu la voix de Nash dans le salon.Je suis sorti du lit,mit le sweat de hayes et je me suis assise sur le canapé.Nash était dans le fauteuil et elaia sur l'autre canapé.Cam,jerome était partis faire une vidéo de ''massage'' m'a dit elaia.Et Carter?il était ou?C'est pas important je m'en fiche de lui.Nash était en train d'appeler les jacks quand hayes m'a fait un bisou sur la joue et m'a servie un bol de chocolat au lait,il s'est assis à côté de moi je lui ai immédiatement demander « Il est où Carter? » - « Cameron lui a suggéré de partir,Nash s'est opposé mais Cam l'a résonné » - « Ah tant mieux » - « On va à la plage cette aprem et faudrait que ces deux là se parlent »me dit-il en montrant elaia et nash « Depuis ce matin ils se calculent pas,c'est lourd » - je lui ai répondu « C'est nash qui doit faire le premier pas et enfin je suis pas venue en Californie pour rien ». A présent on écoutés Nash parlait aux jacks « Il fait beau aujourd'hui putain » - « Ouais j'avoue tu fais quoi cette aprem ? » - « On va à la plage » - « Ah ouais bonne idée » - « Sa vous dit de venir?sans les filles biensur » Elaia poussa un soupir « Encore heureux oui,on a pas besoin de deux pétasses » - nash : « C'est pas des pétasses » - « Excuse je connais pas d'autres adjectifs ».Jack Gilinsky les coupa « Ehhh les gars 15h00 en bas de chez vous à cette aprem » - « Ok tchao ». Nash se tourne vers elaia « On peut plus téléphoner tranquille maintenant » - « Commence pas »,je les arrêta immédiatement sur leur élan « Allez discutez putain de merde ».Ils sont sortis sur la terasse,dans les chaises de Camping. -point de vue d'elaia- Il s'est assis en face de moi et m'a dit « Quoi?Qu'est ce qu'il t'arrive ? » - « Non mais tu te moque de moi là,qu'est ce qui m'arrive c'est plutôt à toi que je pose la question,non mais pourquoi tu lui a répondu ça on est des merdes ou quoi ? » - « Non mais tu sais c'est les médias si je me fâche avec elle ils vont en faire une histoire si j'avais le choix je lui parlerais même pas » - « D'accord mais c'est pas une raison c'est pas parce que il faut pas s'engueuler avec elle que tu doit me rejeter comme sa et les laissez nous parler comme sa » - « Mais t'a cherché tu faisait que parlait en français avec jerome toi aussi je pensais que tu lui parlais de moi » - « Mais jamais de la vie on parlait de la France et ça me faisait du bien de re-parler français un peu » - « Ben sur le moment ça ma soûlait » - « Bon je suis profondément énervé mais on est en vacances,je t'aime bien donc on oublie et c'est vrai que j'aurais du parler en anglais avec jerome » - « Ok et je suis désolé de pas t'avoir défendu et de t'avoir exclu pour teala » - « Amis ? » - « Ami » - « Ok ? » - nash a rigolé « Ok,mais tu l'as pas piqué dans un livre ça ? ». -mon point de vue- Au bout de même pas cinq minutes ils étaient re-rentrés,j'ai lancé à Nash « Réconcilié » et Elaia a répondu à sa place « Oui mais juste ami maintenant ».Jerome et Cam sont aussitôt arrivés j'ai fait la bise à Jerome et un gros câlin à cam (j'avais le meilleur cousin du monde).Ils avaient ramenés des pizzas et des boissons on a mangeait sur la table de la cuisine,on rigolais bien. A 15h,les jacks sont arrivés avec sam,tout le monde était près sauf jerome,on l'a attendu 5 minutes pendant ce temps on était tous sur les canapés et je remarquait que elaia parlait beaucoup avec sam (ohhh ça cache quelque chose).Jerome est descendu il avait mit un maillot rouge comme dans alertes à Malibu et il faisait le malin.On est parti à deux voitures : Moi,jerome,cam,jack johnson et Nash et dans l'autre voiture hayes,elaia,jack gilinsky et sam (c'était la première fois que j'étais séparés d'Hayes et j'étais avec son frère dans la voiture je sentais qu'il allait me poser des questions « Alors Léa tu sors avec mon frère ? » - « Ouais pour l'instant il y a rien d'officiel tu sais » - « Ouais je sais mais il est dingue de toi » - « Je le suis aussi » - « Je suis contente d'avoir une belle-sœur comme toi » - « Et moi un beau-frère comme toi ».Puis la discussion s'est terminés,à l'arrière on rappait avec jack et jerome (jerome et moi on faisait n'importe quoi),cam chantait à l'avant et nash conduisait,et on ait enfin arrivé à l a plage.
Partie 4
Hayes,sam et jerome courrait comme des malades,ils faisaient la course.Elaia et Nash était devant,eux aussi étaient pressées d'aller se baigner mais ils avaient trop la flemme de courir.Les jacks,moi et cam étions encore sur le parking,ils nous avaient laissés,cam et jack g ont coupés les moteurs et on a rejoint les autres sur la plage à côté d'un cabanon bleu,il faisait tellement beau.Derrière nous,des filles fixaient cameron qui escaladait le cabanon avec Hayes et Elaia (qui eux n'étaient pas très doués ils faisaient donc les singes,putain mon copain et ma meilleure amie j'ai tout gagner),Nash est parti les rejoindre et a dit discrètement à Cam qui lui n'avait rien capté « Les filles là-bas elles font que te mater,aller va leur parler » - « Non c'est bon,tu sais que je déteste ça » - « Allez bouge toi mec,t'es beau t'as toutes tes chances,faut te trouver une copine maintenant t'as 20ans quoi » - « Ouais ben je préfère attendre si c'est pour trouver une bouffonne et même j'ai pas envie » (quand j'y pense c'est vrai,cameron était magnifique sérieusement mais c'était pas le genre de mec à draguer tout ce qui bougeait,ça fait bizarre de le voir timide comme sa),j'écoutais tranquillement la conversation,assise sur la rambarde du cabanon quand hayes est arrivé tout mouillé et m'a serré dans ses bras,l'eau était gelé omgg,je l'ai poussé et il a fait genre de tomber par dessus la rambarde et je l'ai rattrapé et lui ai fait un câlin.D'un coup j'ai entendue des cris et des rires c'était sam qui mettait Elaia à l'eau,il l'a lâchait et elle s'est relevé et a commencé à le poursuivre,ils se battaient,elaia prenait trop cher.Les gars partait chercher des glaces et il restait cam,elaia et moi;cam a regardé elaia comme si il attendait qu'elle dise quelque chose je lui ai dit « Alors sam?il va bien ? » - « oui très bien et vous ? » - cam l'a coupé « Te fous pas de notre gueule,alors vous êtes ensemble ? » - elaia a explosé de rire « Quoi non mais ça va pas vous ensemble mais n'importe quoi on est juste potes » - on a répondu en chœur « Ouais c'est sa » - « Mais wtf vous êtes graves,je crois que j'ai compris avec Nash c'est bon mais waouh vous vous faites des films » - moi « Bon ok,moi je te crois mais on dirait » -cam « On dirait vraiment beaucoup mais va pas le faire espérer parce que peut être il se dit qu'il a une chance » - elaia « Ok je ferais gaffe ». Les autres sont arrivés avec les glaces,on a plié les serviettes et on partait en voitures en mangeant nos glaces. On est rentrés à l'appart et les jacks et sammy sont rentrés chez eux.Tout le monde s'est douchés chacun son tour,on a mangés tous ensemble quand Jerome s'est levés en coupant nos conversations (il voulait faire comme un discoure solennel) il a fait sonné son verre avec son couteau (malheureusement le verre était en plastique ça le faisait pas du tout) et il a annoncé « Demain soir je vais rentrés en Angleterre pour prendre quelques affaires et je vais aller en France pour voir mes parents un peu donc ce soir c'est notre dernière soirée et je voulais vous faire une surprise »,on était tous choqués et nash n'a pas pu s'empêcher d'exploser de rire « Désolé,mais c'est un rire nerveu,je suis trop triste que tu partes » - « T'inquiète c'est pas grave mais ce soir je veux pas qu'on pleure parce que c'est notre dernière soirée doooonnnc on va tous faire du trampoline »,tout le monde a explosé de rire et jerome vexé a répondu « Mais vous êtes dégueulasses,je vous offre un cadeau et vous vous foutez de ma gueule » - cam « Non mais jerome t'es sérieux du trampoline » - « Mais oui vous savez les salles où il y a des géants trampolines » et tout le monde a rigolé et nash lui a expliqué « On croyait que tu parlais d'un tout petit trampoline,mais là ouii c'est trop bien merci mec » - « Ah de rien on a rendez-vous à 23h,c'est du trampoline de nuit » - « Ohhh trop bien ».Vers 21h45 on avait fini de manger et on s'est tous assis sur le canap' on regardait les vidéos des chansons de shawn,ensuite nash a appelé shawn en facetime on lui a tous dit bonjour.Pas longtemps après hayes et moi on s'est allongés sur son lit j'étais dans ses bras je regardait dehors et lui il fixait le plafond,elaia était monté avec jerome en haut et nash et cam parlaient encore avec shawn.Quand il était 22h45 on est tous descendu et on est parti en voiture,on est arrivés vers 23h10 à la salle.C'était gigantesque et il y avait quasiment personne,jerome et nash essayait de sauter le plus haut possible et cam,hayes et elaia faisait des saltos (elaia se forçait à s'amuser sa se voyait,je me demande ce qu'elle a),moi j'étais juste à côté,assise,je les regardais faire quand hayes m'a vu toute seule il est tout de suite venu,il s'est assis à côté de moi épaule contre épaule (j'allais très bien mais je voulais juste m'asseoir j'étais sur qu'il allait me demander si j'allais bien,si je faisais la gueule nia nia nia),il a posé son menton sur mon épaule et m'a dit en chuchotant « T'es belle tu sais » - « Ouff je croyais que tallais me dire tu fais la gueule bla bla bla » - « Ahah non je le vois si t'es mal mais tu pourrais répondre à mon compliment » - « Lequel ? » - « Ben que tu étais belle » - « Ahh merci même si je suis pas d'accord » - « Ouais bon d'accord mais tu me trouve moche ou quoi?Tu pourrais me retourner le compliment » - « Oui t'es moche désolé je veux pas te vexer »,il s'est aussitôt levés,m'a attrapé et balancé dans les cubes en mousses et il m'a dit « Je retire ce que j'ai dit,en fait je sais pas pourquoi je l'ai dit je le pensais pas du tout » j'ai courru et je lui ai sautés sur le dos et lui ai dit à l'oreille « T'es pas beau,t'es le plus beau »,je suis descendu de son dos et j'ai essayé de lui faire une prise mais c'est moi qui suit tombés,il m'a aidé à me relever et il m'a attrapé par les hanches et il a collé son nez sur le mien et il m'a fait un bisou sur le nez, moi « C'est tout ? » - « Tu mérite pas plus ».Il était déjà 1h00 on est donc rentrés,pendant le trajet elaia parlait à cam (elle lui confiait un truc parce qu'il parlait en chuchotant,j'irais lui demander quand on sera arriver).On est enfin arrivés on est tous partis se coucher,moi avec hayes (je me suis direct endormie j'ai oublié d'aller parler à elaia),jerome et nash chacun dans leur lit et elaia est parti avec cam puis elle s'est endormi dans son lit. Le lendemain je me suis réveillé la première,je me suis tourné face à hayes qui grimaçait parce que j'avais bougé,je le regardais dormir,il était tellement beau et je pensais au fait que j'avais beaucoup de chances de le connaître,de les connaître,d'être là avec eux,à Los Angeles,au soleil,dans ses bras.Il a sourit alors qu'il avait encore les yeux fermés et m'a dit « Arrête de me dévorer des yeux » - « Ahah je peux pas m'empêcher désolé » je lui ai fait un petit bisou sur les lèvres et je me suis levé,il m'a attrapé par le bras et m'a dit « Je t'aime » et je lui ai répondu « Je t'aime ». Je suis arrivé dans le salon,cam dormait dans le canapé,j'allais vers la cuisine tout doucement quand j'ai entendu des pleurs qui venait du deuxième balcon où il avait la table de ping-pong (en fait j'étais pas la première levé) je me suis avancé,elaia était assise dans l'angle et elle pleurait.Je me suis assise à côté d'elle et elle m'a dit « Ne dit à personne que tu m'as vu comme sa s'il te plaît,je veux pas qu'ils croient que je suis triste de partir » - « MAIS QUOI?TU PARS?C'EST GRAVE?DEPUIS QUAND?ET TU PARS OU?NON MAIS WTFFF » - « Léa calme je le sais que depuis hier,il y a rien de grave c'est même génial mais vous allez me manquez énormément mais je reviendrai vous voir ou vous viendrez en Angleterre » - « Alors comme ça tu pars en Angleterre,ça a un rapport avec Niall ? » - « Oui c'est ça » elle me regardait comme si elle m'avait tout dit comme si ça me suffisait,moi « C'est tout?Alors quoi niall ? » - « Ah oui,c'est long tu sais » - « Alors là j'ai tout mon temps,il est 5h du mat' (matt lol) et le premier qui va se réveiller ce sera pas avant 10h,tu as 5h devant toi ce sera suffisant ? » - « Ahah oui je pense ». « Donc tu sais hier avant d'aller au trampoline,j'étais en haut avec jerome en fait parce que j'ai reçu un message de niall,tiens regarde » elle m'a montré le message il y avait écrit : { Coucou,comment ça va ? Perso moi ça va pas trop,depuis que tu es partie je pense vraiment beaucoup à toi même pendant un concert on chantait « Strong » et chaque mot je pensais à toi.Et j'ai réfléchis et si je vais si mal c'est que j'ai des sentiments pour toi,donc si tu m'aime toujours on peut essayer quelque chose tu penses pas ? Si tu veux me répondre,appelle moi s'il te plait,ensemble?] } (ensemble c'est ce qui se disait tout le temps comme OK ? OK dans tfios) et elle m'a aussitôt montré un message de Liam : { Tu veux pas rentrer là,Niall pense qu'à toi,il est toujours en train de rêver,je te jure je fais tout pour le concentrer mais il papillonne tout le temps,si il se chie un morceau pendant un concert tu l'auras sur la conscience !! Non je rigole et tu nous manque à tous,t'a laissé un vide,allez reviens stpp et t'a un gros bisous de Ashton } Elle a enchaîné « Voilà et il me manque aussi donc je veux rentrer,on en a parler en facetime avec Niall et jerome,je pars ce soir avec Jerome » J'ai regarde le sol pendant plusieurs secondes j'étais complètement déconnecté,dans une autre planète puis je me suis fais une raison « Bon je vais pas t'enchaîner pour pas que tu partes,de toute manière si tu seras heureuse là-bas ça me va mais tu vas tellement me manquer oh mon dieu » j'avais les larmes aux yeux,elaia « Tu va me manquer aussi,c'est pour sa qu'hier j'étais triste,je vous voyais rigoler et tout,sa va me manquer » soudain Cam est arrivé,les cheveux ébouriffés,la tête dans le cul,mais dès qu'il a aperçu elaia en larmes il s'est jeté à côté d'elle et l'a prise dans ses bras,cam « Mais qu'est-ce qui a ? » puis elaia lui a tout expliqué [...] « Mais pourquoi tu pleures c'est génial tu vas retrouver niall » (il essayait d'être enthousiaste mais ça se voyait qu'il était triste) - « Mais vous allez tellement me manquer » - « T'inquiète pas on reviendra vous voir ou tu reviendras mais on s'arrangera » il lui a fait un bisous sur le front et elle a posé sa tête sur son épaule,il l'a enveloppé avec ses bras.Je voulais les laisser seuls je suis donc parti rejoindre hayes dans le lit.Je suis entrée dans la chambre,il était affalé dans le lit avec une jambe qui dépassait des draps et qui laissait entrevoir ses fesses (il était en caleçon);je suis restée un petit moment à les regarder (il dort j'ai le droit non?) quand une voix m'a fait sursauté « Ça va tranquille te gène pas ? » c'était Nash,moi « Non mais c'est pas du tout ce que tu crois c'est un malentendu,t'as pas compris.. » - « Pas la peine de trouver une excuse il regarde le tien aussi t'inquiète » - « Quooiii?NoN MAOS WTF quiuioi ? » je bafouillais et j'étais toute rouge ,nash « Ah madame aime regarder mais quand il s'agit du sien elle fait la timide » - « Non pas du tout,ça me gène absolument pas » - il a rit et il m'a dit en se dirigeant vers le salon « Je te crois pas tomate » j'ai mit les mains sur mes joues pour les refroidir,j'étais vraiment trop gêné mais bon ce moment était drôle.Du coup je voulais pas trop m'allonger avec lui,j'ai fait demi-tour vers le salon,nash était sur l'ordi quand la sonnette a sonné il m'a regardé « Je suis déjà assis,à toi d'y aller » - « Putain tu fais chier » je me suis dirigé vers la porte,la sonnette a encore retenti et j'ai ouvert la porte c'était Carter « Salut je peux te .. » je lui ai claqué la porte au nez et je suis parti au salon énerve « Non mais il se fout de ma gueule » - « C'est qui miss je-claque-la-porte-au-nez-des-gens ? » - « C'est Carter,non mais je rêve » - « Mais oui c'est vrai j'avais oublié il m'a dit qu'il viendrais il veut te parler à toi et elaia » il s'est dirigé vers la porte et a fait entrer Carter,il me fixait mais je regardais droit devant moi je voulais pas lui parler,ils se sont assis et je me suis levé et je suis parti vers la salle de bain,nash « Tu vas où ? » - « Prendre une douche,je sais pas si c'est moi qui empeste ou lui mais je préfère me laver on sait jamais �� - « Désolé Carter madame a ses règles » - « Pas du tout dis pas n'importe quoi » - « Voilà qu'est ce que je disais,allez va prendre ta douche » - « Connard » (je sais qu'il rigolais et moi aussi mais je pensais ce que je disais sur carter).Après ma douche je me sentais mieux j'étais plus calme,j'ai ouvert la porte jerome était assis par terre « T'aurais pu te dépêcher il en a qui attendait » - « T'aurais pu toquer pour me dire que t'attendais » - « On m'a dit de pas te déranger que tu était énérvé » - « C'est Nash ? » - « Oui » - « PFFF il me saoule ».
Dernière partie
Jérôme est entré dans la salle de bain et je partais vers le salon quand j'ai vu Elaia et Carter qui parlait assis tranquillement sur le canapé comme si de rien n'était « Non mais ça va pas,lui aussi tu lui pardonne ? » - « Non mais Léa écoute ce qu'il a à te dire,essaye de comprendre » - « Moi la charité c'est pas mon truc désolé je l'écouterais pas » - « Non mais t'es vraiment borné,écoute le » - « Non sa voix agresse mes tympans » - « Non mais t'es pas sérieuse là » - « Si je le suis,il a qu'à aller voir Madison prout prout et Teala caca » - nash « Mais quel vocabulaire je suis surpris face à tant de finesse »,je l'avais même pas remarqué en fait tout le monde était là,cam et hayes sur la table de la cuisine et nash sur le canapé,je lui ai donné une tape sur la tête en rigolant « Oh tais-toi toi » - « D'accord madame vous fâchez pas » - « Oh putain tu me saoule »,elaia nous a coupé « J'en ai marre là t'as intérêt à lui parler avant que je parte !!! ».
Carter,Nash et Hayes la regardait avec des yeux grands ouverts et cameron a sorti un petit « Oups » qui m'a fait beaucoup rire mais je me suis retenu c'était pas trop le moment,elaia en revanche a explosé de rire et s'est mise à pleurer « Oui je pars,c'est une longue histoire et léa va vous la raconter »,alors qu'elle passait devant moi pour partir héroïquement j'ai sorti avec la voix qu'on prenait tout le temps quand on rigolait « En fait pas si long que ça »,elle m'a poussé sur le canapé et a rigolé « T'as gâché ma sortie tu me saoule,raconte leur stp » puis elle est montée.Tout le monde s'est rué sur le canapé autour de moi et me regardait « Bonjour.. » - carter « Allez raconte » - « Avec grand plaisir,si tu te casses de cette maison » - « Allez il s'agit d'Elaia là » - « Ok mais t'ouvre plus la bouche en ma présence c'est clair ? » nash lui a fait un clin d'œil et carter m'a répondu avec un air d'enfant « Oui madame ». Je leur ai raconté toute l'histoire,cameron m'a aidé un peu et quand j'ai eu fini carter m'a dit « Viens faut qu'on parle » - « Toi tu devait la fermer »,hayes et nash m'ont attrapé par les pieds et les bras et m'ont amenés dehors pour que je parle avec carter et ils ont fermés la baie-vitré à clef (comme si j'allais m'échapper pff) Carter « Je tiens à m'excuser.. » Moi -je lui ai coupé la parole- « Je voulais pas c'est pas ma faute tu sais » « Non non c'est ma faute » « Ah bravo tu reconnais tes tords tu veux que je t'applaudisse ? » « Mais non,allez tu peux arrêter de t'emballer deux secondes et m'écouter » « Vas-y » « J'avoue j'ai été un gros naze » -dans ma barbe- « Ah ça tu peux le dire » « Et j'ai pas d'excuse mais je veux juste t'expliquer pourquoi j'ai fait ça,tu sais quand t'es arrivé,tu t'es direct rapproché de Hayes et quand Elaia est arrivé elle était déjà proche de Nash donc je me suis senti nul sans meuf » « Non mais t'es pas sérieux ? » « Laisse moi finir,et donc je trouvais qu'entre vous tous c'était nul,c'était passager,ça servait à rien de faire tout ça,j'ai donc voulu foutre la merde pour vous montrer qui ils étaient vraiment et toi ça a duré avec Hayes donc ça veut dire que je me suis trompé mais tu peux pas dire que ça a pas ouvert les yeux d'Elaia ? » « Oui c'est vrai mais même c'était méchant » « Vous étiez pas les plus sympas,j'étais taquer à l'écart au match,et au café aussi » « Bon j'avoue qu'au match,mais au café tu t'isoler tout seul » « Excuse moi que quand deux meufs arrive comme ça et prenne toute l'attention que j'en réclame un peu » « Bon désolé t'avoir fait ça » « Amis ? » « Dans tes rêves,je te promet de plus t'insulter ou de plus mal te parler mais amis alors la non,peut être avec le temps » « J'ai le droit à un câlin de réconciliation quand même » « Allez viens » On est revenu dans le salon,cam était avec elaia en haut ils appelaient les jacks pour leur proposer de se voir vu que c'était la dernière journée de elaia et jerome,carter est monté les rejoindre.Il restait Nash,Hayes,Jerome et moi dans le salon,je me suis allongé,la tête sur les jambes de Hayes et je lui tenait la main sur mon ventre.Nash et jerome se foutaient de notre gueule et nous imitaient,c'était à mourir de rire et plus je rigolais plus Nash exagérait son rire pour se moquer de moi (c'était pas méchant).Au bout d'un moment ils ont arrêtés et ils s'amusaient à nous prendre en photo,on jouait le jeu et on faisait les mannequins.Les autres sont redescendu et nous ont annoncé que cette aprem on irait à la piscine des jacks,je me suis aussitôt levé pour me changer,j'étais encore en pyjama.Hayes m'avait suivi et m'a attrapé par derrière et m'a dit « Met un truc léger je t'amène pique-niquer » - « Ok ».J'ai mit une robe,un chapeau et des tongs et mon maillot en dessous car on rejoignait les autres chez les jacks,on est parti vers 11h30 nash et jerome nous ont lancés du balcon avec un grand sourire « Aurevoir les amoureux » et j'ai riposté par un « A tout à l'heure les jaloux ».Puis on est montés dans le taxi,hayes avait prit un grand sac avec lui je pense que c'était le pique-nique mais ça devait être un gros pique-nique,le chauffeur s'est arrêtés devant la plage ou on était hier,hayes la payait et on a marché le long de la plage,il avait son bras par dessus mes épaules je tenait sa main et mon autre bras s'accrochait à sa taille,on a marchait pendant 30min au moins puis je suis monté sur un banc,il a mit son sac devant lui,et je suis monté sur son dos,il est descendu sur la plage puis il est monté sur un cabanon,on s'est assis sur le rebord et on a mangé,ensuite on s'est allongés on regardait le ciel,moi « Merci pour ce pique-nique » - « Ahah de rien mais c'est pas grand chose » - « C'est quelque chose quand même,j'ai pas l'habitude qu'on m'offre des choses comme ça tu sais » - « Je te corrige t'as pas l'habitude qu'on t'aime » - « T'as peut être raison » - « Moi je t'aime » - « Moi aussi » je me suis levé « Le premier qui atteint l'eau ? » et je me suis mise à courir il m'a rattrapé et il m'a fait un croche patte je me suis ramassé comme une grosse merde et il est arrivé le premier à l'eau,je l'ai rejoint en rigolant puis je l'ai poussé dans l'eau « Ça c'est pour m'avoir fait tomber »,il était tout mouillé il s'est relevé « Ok on est quitte maintenant » - « Non recule » puis il s'est jeté sur moi et m'a balancé dans l'eau « Elle est bonne l'eau ? » je me suis jeté sur son dos « Tu va voir je vais te couler,tu va plus pouvoir respirer »,il s'est retourné et m'a encore une fois balancé dans l'eau puis il m'a tendu la main « Allez tu me fais de la peine » - « Je te déteste »,il m'a serré contre lui et m'a embrassé « Moi aussi je te déteste ».On est retournés dans le cabanon on a sorti nos affaires et on les a mit à sécher,en attendant il a mit la musique sur son iphone et on a dansé sur la plage,on avait l'air con.Nos habits était secs on les a remis,on est sortis de la plage et il a sorti 2 skates « Voilà comment on va aller chez les jacks,t'es partante ? » - « Tu me demande ça à moi ? » - « Excuse moi championne » - « Je te suis,je sais pas par où il faut aller,c'est loin ? » - « C'est à 10 minutes à pied donc 7 minutes en skate » - « Et 5 minutes sur la route » - « T'es folle ça va pas ? » - « On risque rien t'inquiète je l'ai déjà fait » - « OK,c'est parti ».5 minutes plus tard on était chez les jacks,tout le monde était dans la piscine. Je me suis avancé et j'ai lancé « Salut tout le monde » et j'ai senti quelqu'un me faire un placage et tomber avec moi dans l'eau,je suis remonté à la surface,j'entendais pleins de rires autour de moi et jack g est arrivé derrière moi « Bouche ton né » et il m'a coulé et il me regardait sous l'eau (putain il était beau quand même) puis il m'a fait un sourire forcé je lui en ai renvoyé un et il m'a sorti de sous l'eau.Je suis sorti de l'eau,j'ai enlevé ma robe et jack m'a proposé à boire et il est parti me chercher un coca-cola,je voyais Hayes qui me regardait de loin en enlevant son tee-shirt pour aller à l'eau.Je suis aller vers lui,j'ai écarté les bras et il m'a prise,je le tirai en arrière tout en lui parlant « T'es pas jaloux quand même » - « Non pas du tout » - « Parce que c'est toi que j'aime » et je l'ai tiré d'un coup et on est tombé les deux dans la piscine.Sous l'eau le bleu de ses yeux ressortait beaucoup,il avait pleins de bulles autour de sa tête je l'ai embrassé et il m'a soufflé des bulles à la bouche,quand on est remonté j'avais gardé un peu d'eau dans ma bouche et il m'a dit « Moi aussi je t'aime » et il a essayé de m'embrasser et je lui es craché l'eau à la bouche.Quelques minutes plus tard on était tous sur le canapé de dehors,quand j'ai remarqué que Elaia et sam était pas là,j'ai demandé à Nash « Ils sont ou Elaia et Sammy ? » - « Ils sont dedans,dans le salon il regarde un truc sur l'ordi je crois que ça te concerne toi et Hayes » - « Ah je vais aller voir » - hayes s'est incrusté « Tu vas voir quoi ? » - « Elaia et sam apparemment ils regardent un truc qui nous concerne sur l'ordi » - « Je te rejoins,je dois demander un truc à cameron » - « Ok ». Je suis arrivé dans le salon,Elaia était allongé sur le dos de sammy et il regardait le mac,moi « Vous avez trouver des trucs sur moi et hayes?c'est quoi ? » - sam « Faudrait être un peu plus discret dorénavant » - « Quoi ? » - elaia « Une fan vous a prit en photo toute la journée Hayes et toi et les fans ont lancé un hashtag pour que Hayes explique qui tu es » - « Oh putain merde » - sam « Les fans sont furax » - « Merci de m'avoir dit en tout cas je vais voir Hayes » je me dirigeais vers la piscine quand j'ai croisé Nash « Ah t'es là,tu sais pas ou est Hayes ? » - « Oui il est monté en haut pour expliquer au fan ce qui se passe,tu sais si il dit que c'était juste passager que c'était un flirt faut pas lui en vouloir il est obligé de faire ça pour que les fans se calment mais il t'aime et j'en suis certain » - « Ok merci » - « Va pas le voir,je pense qu'il faut qu'il règle le problème tout seul,il viendra te voir de lui même » Je suis aller me rasseoir dans le canapé,j'avais la tête posé sur l'épaule de cameron et je fixais l'eau,quand j'ai reçu un message de hayes « Monte en haut stp » - « J'arrive ».Je suis arrivé en haut,il était dans le lit de jack j,je me suis assise à côté de lui,il disais rien et je lui est dit « Il fait beau aujourd'hui » - « Bon ça va être dur,elles vont être très méchantes,tu vas en prendre pleins la gueule mais dis toi que tu m'as moi et que je t'aime et que je trouve que tu es la plus belle » - « C'est bien ce que je disais il fait beau » - « Cameron aussi est là,au début elles vont être hyper agressive puis elles vont comprendre que t'es importante pour moi et elles vont se calmer si ça va trop loin,on ira chez mes parents et on y restera le temps qu'elles se calment mais je suis là n'oublie pas » - « J'oublierai jamais rien mais juste qu'est ce que tu leurs as dit pour qu'elles puissent être aussi énervé » - « Je leur ai dit que j'étais bien avec toi et que c'était sûrement pas juste passager et qu'il valait mieux qu'elles te fassent pas de mal sinon elles en payeraient les conséquences » - « Et tu crois que ça suffit pour effrayer ces abominable créatures wahhh » - « tu me saoule c'est sérieux comme discussion là » - « Le plus important c'est qu'elles nous séparent pas on s'en fiche de ce qu'elles peuvent dire » - « t'as raison » - « c'est juste des jalouse parce qu'elles peuvent pas faire ça » je lui ai fait un bisou sur la joue « si ça elles peuvent » - « ça elle peuvent pas » je l'ai embrassé, « ça non plus » je lui ai mordu une lèvre, « ça non plus » je lui ai fait un bisous sur le torse et il m'a dit « arrête ça devient génant » - « Et ça non plus » je me suis assise sur lui et l'ai embrassé.Quand tout à coup jack j est rentré,en nous voyant il a dit « Ah non je veux pas de ça dans mon lit vous sortez de ma chambre,allez dans celle de jack le lit grince moins » hayes et moi on s'est regardé et on a explosé de rire on est sorti de sa chambre et Hayes a dit à jack en rigolant « Merci du tuileau » - « De rien bande de cochons » et on est descendu rejoindre les autres.Jerome et Elaia avait prit leurs valises mais leurs avions partait à 23h00 on avait donc le temps de faire un barbecue. On était tous assis à table et Cameron faisait cuire les saucisses et imite un cow-boy bien engraissé qui fait cuire ses saucisses pour elaia qui est morte de rire,nash jerome jackg et hayes parle ensemble,carter et jack johnson débattent sur un truc (ils sont tellement drôle ils font des gestes bizarres,des fois carter se lève puis jack et ils se regardent et se rassoient) et moi je suis avec sammy et on regarde les autres et je lui demande « Tu t'ennuies ? » - « Non pas du tout c'est juste que des fois j'ai besoin de faire une pause et de regarder les autres » - « moi la même » - « elle va me manquer » - « elle va revenir » - « elle sera avec niall » - « quoi tu l'aime ? » - « non mais c'est que je m'attache à elle et si elle revient avec lui je pourrais plus lui faire des câlin ou être aussi proche d'elle comme maintenant » - « Ouais mais bon tu vas trouver une copine toi aussi et tu pourra lui faire du câlins » - « Ouais mais des câlins d'amour c'est pas des câlins d'amitié tu comprends » - j'ai rigolé et il m'a sourit puis je lui ai dit « Ouais t'as raison mais si tu veux je suis là hein » - « Ouais merci,Cameron avait raison » - « sur ? » - « avant que tu vienne il nous avait dit que t'étais une fille bien » - « Oh il a dit ça et merci » - « De rien je le pense ».Soudain jerome nous a stoppé dans nos conversations et nous a annoncé « Euh je dois vous dire un truc donc tout à l'heure il y a que 2 personnes qui peuvent nous accompagner vu que Cameron conduit il reste donc deux place,on vous laisse décider de qui veux venir,vous avez qu'à lever la main » puis personne ne levait la main et on était tous en train de batailler « Non mais vas-y toi moi je la reverrai » « Non vas-y vas-y je m'en fiche » ... quand jerome nous a coupé « Bon vous êtes des casse-couille du coup on va choisir pour vous moi j'aimerai bien que ce soit nash et toi elaia ? » - « Moi je vais prendre Léa » - « Ok ça vous va ? » tout le monde acquiesçait mais je voyais bien que sam aurait aimer y aller « Si tu veux vas-y à ma place sa me gène pas » - « Non je te promet je lui dirai au revoir ici c'est pas grave ici ou là bas c'est pareil pour moi » - « Ok » . Il était 22h30,c'était l'heure de partir,moi nash et cameron on est direct monté pour pas voir les autres pleurer ou quoi mais on a pas pu résister de baisser la vitre,carter serrait fort elaia dans ses bras qui portait le sweat de sam,sam lui ne pleurait pas mais il avait la tête baissé il était décapité,hayes et jerome se tapait (chacun son truc) et les jacks faisaient semblant de se dire au revoir et de pleurer,quelques minutes après ils sont enfin montés dans la voiture,ils ont fait les derniers au revoir par la vitre et on a mit la musique à fond (que le dernier souvenir soit bon) et on chantait pendant le trajet.A 22h50 on est arrivés à l'aréoport,le vol aurait 10 minutes de retard,on est restés avec eux dans les sièges quand une hôtesse a appelé les passagers de leurs vols ils se sont levés c'était l'heure. Nash restait assis il s'est effondré d'un coup,j'ai prit jerome dans mes bras et il m'a dit « Prend soin de toi et prend soin de Hayes s'il te plaît » - « T'inquiète »,elaia ne lâchait pas cameron et pleurait comme jamais,cameron lui aussi versait quelques larmes Elaia s'est tourné vers moi « Non toi en dernier » j'ai aidé nash à se relever il a prit elaia et a laché un cri (j'étais étonné lui qui d'habitudes envoyer toujours des vents et s'en fichait de tout c'était lui qui chialait le plus) jerome et cam se sont serrés la main puis se sont fait un câlin,cam avait les yeux tout rouges Puis Nash s'est jeté dans les bras de jerome « Tu va me manquer bro,t'as intérêt à te magner le cul et vite revenir nous voir » - « Arrête de pleurer putain imagine tu croises une bombasse là t'a vu ta tête » - « C'est toi ma bombasse » - « Bon ben dans ce cas là » Elaia s'est tourné vers moi « Bon c'est le moment je crois » - « T'es sure ? » - « Euh oui » je me suis jeté dans ses bras et j'ai fondu en larmes puis on ne s'est pas dit un mot de plus on se comprenait juste en pleurant. Ils ont prit leurs valises et ont marché vers un couloir,nash n'arretait pas de leur dire au revoir de la main même quand on les voyait plus,cameron le tenait d'un bras et de l'autre il me tenait.Ils étaient partis
Pour assumer ce texte, je n’y touche pas et préserve le résultat d’un moment où dans ma vie, je rêvais plus que je n’accomplissais de choses. Mes rêves, d’adolescente soient-ils, m’ont permis de grandir et je ne regrette pour rien au monde d’avoir écrit ce qui hantait mes pensées. 
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kurohagi · 7 years
Text
Kagami Taiga and Aomine Daiki interview of a gay couple
Auteur: Kuro-Hagi – 02/12/2017
Genre: Romance - Yaoi 
Disclaimer: Tout ce monde et ces personnages appartiennent à Tadatoshi Fujimaki.
Note: Attention, présence de parler cru et évocation d’acte sexuel
Remerciements: Merci à PerigrinTouque pour la relecture ! ^_^
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Kagami Taiga and Aomine Daiki interview of a gay couple
Interviewer : Bonjour Kagami-san, Aomine-san. Je travaille pour le magazine 'Indiscrétion' disponible sur WouTube.
Kagami : Bonjour.
Aomine : 'Jour.
Interviewer : C'est vraiment un plaisir de vous rencontrer. Comme tous vos fans je me pose énormément de questions sur votre vie privée, toutes plus indiscrètes les unes que les autres. Nous avons donc fait un petit sondage auprès de nos auditeurs… Et nous avons rassemblés trente questions, auxquelles aujourd'hui, vous avez accepté de répondre. J'ai l'honneur d'être la personne qui vous posera toutes ces questions ! *rire niais et parle un peu dans sa barbe* Uhuhu j'en mouille déjà ma petite culotte. *reprend son sérieux* bien. Vous êtes prêts ?
Kagami : Let's go.
Aomine : *hoche la tête*
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Question 1 :
Interviewer : Alors ma première question est très banale. Et beaucoup de vos fans pensent connaître la réponse mais… Je la pose quand même. Dans votre couple qui cuisine ?
Kagami : Sans surprise. Moi.
Aomine : Taiga. *sourire et coup d'œil complice à Kagami* Et il le fait bien.
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Question 2:
Interviewer : *toute émoustillée* Oh mon dieu ce regard. *se tourne vers les caméras* Vous l'avez bien ? *on confirme retourne vers les deux garçons* Hm… pardon. Donc ma deuxième question. Qui fait le ménage ?
Kagami : *éclate de rire* Moi… mais Dai m'aide beaucoup.
Aomine : *soupire* Si je l'aide pas… il fait la grève du sexe.
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Question 3 :
Interviewer : *rigole* J'adore ! *s'évente* ok ok. Hm… Qui fait les courses ?
*échange de regards*
Kagami : Nous deux.
Aomine : ça dépend qui rentre en premier… si j'ai envie d'un truc particulier je fais les courses pour que Taiga puisse préparer… Mais ça nous arrive souvent de les faire ensemble.
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Question 4 :
Interviewer : *qu'ils sont meugnons* Bien. Bien. Alors quelle est la soirée de couple parfaite pour vous ?
Kagami : Un bon repas…
Aomine : *l'interrompt* cuisiné par Tai
Kagami : *rigole* … un match de basket à la télé avec massage de Dai, parce qu'il fait juste les massages les plus merveilleux du monde.
Aomine : *sourit* massage qui dérape : pour une soirée VRAIMENT parfaite.
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Question 5 :
Interviewer : *rigole bêtement* Ok. Vous êtes vraiment trop mignons. Hm… Qui a fait le premier pas ?
Kagami : *sans hésiter* Dai
Aomine : *sourit*
Interviewer : Allez donnez-nous un peu plus de détails !
Kagami : *regard vers son compagnon*
Aomine : C'est moi qui ai fait le premier pas… Mais c'est Taiga qui m'a avoué le premier être amoureux de moi.
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Question 6 :
Interviewer : *un peu frustrée par cette réponse trop courte mais n'insiste pas… pour l'instant* Vous êtes bi ou gay ?
Kagami : Gay.
Aomine : … *hésite* J'crois que je suis Taigasexuel
Kagami : *rit*
Interviewer : Là il faut nous donner plus d'explication !
Aomine : *regarde son amant en souriant tendrement* Notre relation n'a pas toujours été facile. A la base, je préfère les femmes. Mais quand on s'est séparé, lors d'une période particulièrement difficile… Impossible de laisser quelqu'un d'autre me toucher. J'en conclus donc… Que le seul spécimen humain qui puisse me satisfaire aujourd'hui c'est Tai.
Interviewer : Oh my god ! C'est une très belle déclaration d'amour ! *facepalm* Sauf qu'on parle de sexe.
Kagami : Moi elle me va très bien cette déclaration. C'est mon Dai quoi.
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Question 7 :
Interviewer : Depuis quand sortez-vous ensemble ?
Kagami : Dernière année du lycée. C'était au printemps. Deux semaines avant que je parte pour les USA.
Aomine : …
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Question 8 :
Interviewer : Depuis quand vivez-vous ensemble ?
Kagami : Officiellement depuis notre retour des USA. En réalité, aux states comme Dai était en chambre étudiante il venait squatter mon appart'.
Aomine : …
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Question 9 :
Interviewer : Vous vous disputez beaucoup ?
Kagami : Non pas vraiment.
Aomine : On se dispute pas… même si c'est vrai qu'au début on avait du mal à communiquer…. On ne se disputait pas pour autant.
Interviwer : Pourtant… avant de sortir ensemble vous étiez rivaux. Vous vous disputiez tout le temps.
Aomine : *se gratte la nuque* On se testait. Et on se cherche toujours un peu… mais on se dispute pas vraiment.
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Question 10 :
Interviewer : Est-ce que vos familles sont au courant pour votre couple ?
Kagami : Oui.
Aomine : Oui.
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Question 11 :
Interviewer : Ok. Et comment ont-ils pris la nouvelle pour votre couple ?
Kagami : *hausse les épaules* Mon père sait depuis longtemps que je suis gay. Il n'a pas été surpris que je lui présente un mec. Et encore moins que ce soit Dai. Il savait que je l'admirais et on a la même passion pour le basket.
Aomine : *se gratte la nuque* Ben moi… Comme je suis passé direct à l'étape. 'Salut papa, maman je vous présente mon petit ami'... ça a été un peu chaud. Mais maintenant ils adorent Tai et c'est cool.
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Question 12 :
Interviewer : Quel trait de caractère vous aimez le plus chez votre petit ami ?
Aomine : *devance sans hésiter Kagami* Sa sincérité, son honnêteté
Kagami : *blush mais sourit*
Interviewer : Vous pouvez expliciter ?
Aomine : Taiga est la personne la plus honnête que je connaisse. S'il ne l'était pas… Il ne m'aurait jamais avoué ses sentiments et je ne vivrais pas un tel bonheur aujourd'hui.
Kagami : *facepalm, rouge jusqu'aux oreilles* Dai ! Dis pas des trucs comme ça… c'est gênant.
Aomine : C'est vrai.
Interviewer : *amusé* Mais vous êtes plutôt du genre honnête vous aussi Aomine-san.
Aomine : Non. C'est différent. Déjà je m'améliore beaucoup depuis que je suis avec lui… mais longtemps je me suis beaucoup menti à moi-même. Et pour les trucs vraiment important… qui pourrait me faire paraître faible… J'ai beaucoup de mal.
Interviewer : Eh bien merci pour cette honnêteté ci. Kagami-san ? Le trait de caractère que vous préférez chez Aomine-san ?
Kagami : *sourit* sa générosité, au sens large. Dai n'est pas avare, il offre beaucoup de lui-même pour les personnes qu'il aime.
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Question 13 :
Interviewer : Et maintenant quel trait de caractère vous détestez chez lui ?
Kagami : *rigole* Aucun. Il n'y a rien que je déteste. Mais j'aime moins qu'il soit… bordélique.
Aomine : Hey ! J'fais des efforts quand même !
Kagami : J'ai pas dit le contraire. Mais uniquement parce que je te menace !
Interviewer : Et vous Aomine-san ?
Aomine : *se gratte la nuque et rougit* hmm… *marmonne un truc incompréhensible*
Interviewer : Désolé mais je n'ai pas compris.
Aomine : *soupire* Rien. J'le trouve parfait.
Kagami : *rougit, ému et se cache le visage dans ses mains* tu es obligé de dire des trucs comme ça ?!
Aomine : Mais c'est vrai ! Et c'était le but de cette interview.
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Question 14 :
Interviewer : *rigole* Ok. Quelle est la chose que vous préférez qu'il vous fasse ? En dehors du sexe pour l'instant.
Kagami : un massage ! Dai est juste trop doué ! Il a des mains de fée !
Aomine : *sourit* Evidemment il y'a ses teriyaki burgers qui sont à tomber… mais si je dois choisir vraiment un truc… un baiser.
Kagami : *surpris, mais un peu ému de la réponse de son petit ami rosit*
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Question 15 :
Interviewer : Qui est le plus romantique ?
Kagami : Dai.
Aomine : Moi. Mais Taiga l'est lui aussi.
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Question 16 :
Interviewer : Quel est SON plat préféré ?
Kagami : Teriyaki burger
Aomine : Cheeseburger
*rires*
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Question 17 :
Interviewer : Quel est le moment de vos journées de couple que vous préférez ?
Kagami : Hm… j'aime beaucoup de choses… Mais je crois que ce que j'aime le plus c'est m'endormir avec lui. Déjà… sur les périodes où nos horaires ne sont pas du tout compatibles, dormir ensemble c'est parfois le seul moment que nous passons à deux. Et puis partager nos nuits, je trouve que c'est assez symbolique de la signification d'être en couple, de vivre ensemble… Et enfin Dai est très câlin, même s'il n'en a pas l'air… et j'aime comme il se blottit contre moi pour s'endormir.
Aomine : *sourit* C'est vrai que j'aurai pu choisir ce moment aussi, j'aime vraiment dormir dans les bras de Taiga. *réfléchit* Mais, je dirais… Quand on prend notre douche et notre bain ensemble… Le fait de partager un bain ou une douche, c'est aussi un symbole de notre intimité. Taiga est le seul avec lequel j'ai fait ça depuis mes parents quand j'étais gosse. Et puis pour nous c'est un moment de détente et d'échanges. *rigole* on a pris beaucoup de décisions importantes dans le bain.
Interviewer : Ah oui ? Comme quoi ?
Aomine : Euh… Notre retour au Japon. De vivre ensemble… D'annoncer notre relation à nos amis… Et sûrement d'autres encore.
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Question 18 :
Interviewer : Ok ! Là je vois votre côté romantique. Quel est le plus beau cadeau qu'il vous ait fait ?
Kagami : Un cadeau matériel ?
Interviewer : *grand sourire* Eh bien disons les deux ?
Kagami : Accepter de me suivre aux US. Et sa paire de basket pour que je gagne la Winter Cup.
Aomine : *rigole* ouais mais là on était pas encore ensemble !
Kagami : C'est pour ça que c'est le plus beau. C'était ton premier cadeau.
Aomine : La première fois qu'il m'a dit qu'il m'aimait. Et… la clé de son appart.
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Question 19 :
Interviewer : *émotion* Vous êtes si mignons ! Quelle particularité physique vous aimez le plus chez lui ?
Kagami : *regarde son amant comme s'il cherchait une réponse* Hm… Son sourire… sa nuque et son dos magnifiquement sculpté.
Aomine : *sourit* Ses yeux et… son cul !
Kagami : Bah voyons ! Venant de toi de toute façon...
Aomine : Désolé ! Mais tu as un cul magnifique c'est comme ça !
Kagami : *rigole*
.
Question 20 :
Interviewer : Qu'est-ce que vous trouvez mignon/craquant chez l'autre ?
Aomine : Quand il laisse échapper des mots en anglais. J'adore sa voix… mais quand il parle anglais elle se module différemment et c'est HYPER sexy. Il aime beaucoup jurer en anglais. *rit*
Kagami : Qu'il soit très demandeur de câlins. *reprend pour clarifier* Euh… je parle bien de câlins chastes ? Pas de câlins sexuels. Ça aussi il aime beaucoup… mais c'est pas de ceux-là dont je parlais.
.
Question 21 :
Interviewer : *rigole* On a bien compris. Avez-vous eu le coup de foudre ? C'est tellement électrique entre vous...
Kagami : Non. C'était pas un coup de foudre. La première fois que je l'ai vu oui je l'ai trouvé canon. Mais je tombe pas amoureux d'un mec juste parce qu'il est beau… Surtout quand après il m'insulte. Non. Ça s'est fait doucement. Son basket m'hypnotisait. L'affronter me procurait des sensations grisantes. Et à force de jouer ensemble… D'avoir des amis communs, particulièrement Kuroko, on a commencé à se voir fréquemment… Aomine venait de plus en plus fréquemment chez moi. Je sais pas trop quand je me suis rendu compte que j'étais attiré par lui physiquement et que je voulais le voir toujours plus souvent.
Aomine : *se frotte la nuque* Pas un coup de foudre non plus. Mais j'ai réalisé un peu plus violemment ce que je ressentais. J'ai surpris Tai avec un mec, son petit ami à l'époque. J'ignorais qu'il était gay… Mais ce n'est pas ce qui m'a choqué sur le moment. Non. J'étais furieux… Furieux parce que je voulais pas que Taiga voit un autre gars que moi aussi intimement. J'étais jaloux et ça m'a fait un choc. Le fait que Tai soit gay… au final j'ai jamais eu le temps de m'en étonner.
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Question 22 :
Interviewer : ça m'amène à la question suivante… ça tombe bien. Comment avez-vous commencé à sortir ensemble ?
Kagami : *sourit un peu gêné* Ok… OK on a dit qu'on jouait le jeu. Hm… Donc je me suis rendu compte que j'étais amoureux de Dai. Et environs six mois plus tard, j'ai eu cette opportunité de partir aux US. Dai… était vraiment important pour moi. Il est une des premières personnes que j'ai prévenues de mon départ. On a fait un basket comme presque chaque soir. Et à la fin de notre match, je lui ai annoncé que je partais. Ça a plombé l'ambiance évidemment. J'avais prévu de lui dire aussi que je l'aimais et que je voyais ça comme une occasion pour moi d'oublier mes sentiments qui commençaient à me faire souffrir. Mais j'ai pas pu. On est rentré chacun chez soi… un peu abasourdi. Et puis, j'ai regretté de rien lui avoir dit alors je lui ai envoyé un message pour lui expliquer.
Aomine : *sourit tendrement en regardant son petit ami. Ses doigts glissent doucement sur son avant-bras.* Quand je suis sorti de ma douche et que j'ai lu son message, je suis resté un moment sous le choc. Je savais que j'étais amoureux, mais j'aurais jamais osé lui avouer, comme il l'avait fait aussi simplement. Je n'ai rien répondu pendant trois jours. Il me manquait tellement, mais j'avais juste pas les couilles d'aller lui dire que c'était réciproque, et ça faisait tellement longtemps que je voulais pas y croire. Combien de fois, j'ai écris un message, effacé, réécris… Finalement, il m'a renvoyé un message en s'excusant, me disant qu'il ne voulait pas que ça change quoique ce soit et où il me demandait que je lui accorde un dernier match avant son départ. Ça m'a mis furieusement en colère. J'ai débarqué chez lui sans prévenir et j'ai laissé éclater ma colère.
Kagami : *sourire et regard nostalgique* Ouais… Je me souviendrais toujours de sa réponse. 'Comment ça tu veux pas que ça change quoique ce soit ? J'suis pas assez bien pour toi c'est ça ? Je veux que ça change ! Je veux être avec toi ! J'veux pas que tu partes putain !' Je l'avais jamais vu comme ça, il avait l'air effrayé, triste et complètement perdu. Avoir dit tout ça l'a calmé et il m'a embrassé.
Interviewer : *yeux brillants d'extase* Ce n'était pas gagné cette histoire ! Mais c'est SO CUTE !
Aomine : *sourit fièrement* Je vous avais dit que sans son honnêteté, on en serait pas là. J'vous garantis qu'il n'aurait pas fallu compter sur moi pour bouger sans savoir que Tai m'aimait.
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Question 23 :
Interviewer : Bien passons aux choses moins mignonnes… Quel est l'endroit le plus… étrange où vous ayez fait l'amour ?
Kagami : Sur la plage
Aomine : Nan, les toilettes d'une aire d'autoroute… Quand on s'est fait un roadtrip aux states.
Kagami : *rigole* Ah oui ! Exact.
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Question 24 :
Interviewer : Quelle est votre marque de lubrifiant préférée ?
Kagami : *rigole* Peu importe celle disponible
Aomine : *hausse les épaules*
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Question 25 :
Interviewer : Avec ou sans préservatif ?
Kagami : Sans. *se tourne vers la caméra et ajoute d'une voix de professeur* Mais uniquement parce qu'on est en couple, que nous n'avons pas d'autres partenaires sexuels et qu'on a fait les tests avant bien-sûr.
Aomine : Indubitablement sans.
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Question 26 :
Interviewer : Hm… alors une question vraiment indiscrète… mais nous sommes là pour ça donc… Beaucoup de fans se déchirent à ce sujet. Dans un couple comme le votre de deux hommes dominants. Qui est seme ? Qui est uke ?
Kagami : *Gêné. Échange de regards plus que complices avec son petit ami* Hm… On échange.
Aomine : *Rigole* Alors si c'est une question de savoir qui la met à qui… effectivement on le fait tous les deux. Mais en réalité c'est Taiga le seme dans notre couple c'est évident. Déjà, même quand c'est moi qui le prends il aime être au-dessus. Et j'aime qu'il le soit. Et… je préfère quand il me la met.
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Question 27 :
Interviewer : *en PLS, le nez en sang et la culotte trempée* Merci… pour ces réponses honnêtes. Hm… la suivante donc… Quelle est votre position préférée ?
Kagami : *fait la moue* Difficile de faire un choix… Mais globalement je préfère qu'on se fasse face. J'aime voir le visage de Dai quand on fait l'amour.
Aomine : *sourit* Tout fait d'accord avec ta bite dans mon cul
Kagami : *sourire attendrit*
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Question 28 :
Interviewer : *a quitté son corps* nnnnnniiieeeehhhh *se reprend* pardon j'ai déconnecté quelques instants. Question suivante… Est-ce que vous aimez utiliser des accessoires ?
Kagami : *hoche négativement la tête* j'ai horreur de ça. *fronce des sourcils menaçant envers son amant*
Aomine : *immense sourire* j'adorerai ! Mais Taiga n'aime pas ce genre de choses. Mais je lui en veux pas. Il accepte quand même de temps en temps ! Et il est tellement doué avec sa bouche, ses mains et sa bite que je suis entièrement satisfait.
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Question 29 :
Interviewer : *rigole* Ok. Quand il s'agit de sexe. Qu'est-ce que d'après vous l'autre préfère que vous lui fassiez ?
Kagami : *rigole* J'hésite… Dai adore que le lui bouffe le cul.
Aomine : *sourit* Exact.
Kagami : Mais il aime aussi juste me regarder…
Aomine : *rigole* Pas faux. Choix difficile… surtout que tu kiffes que je te regarde en plus !
Kagami : *gêné* Ouais.
Aomine : Hm… *réfléchit à son tour* … Il adore que je lui lèche et morde les tétons.
Kagami : Vrai aussi.
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Question 30 :
Interviewer : Et que préférez-vous lui faire ?
Kagami : *réfléchit* La question est difficile… *se gratte la tête vraiment embêté* J'aime juste lui donner du plaisir et tous les moyens sont bons. Je dirais que j'ai une préférence pour le faire avec ma bouche…
Aomine : *sourit* Et tu es doué pour ça ! *se passe une main dans les cheveux* J'aime lui faire une fellation. Parce que c'est un des rares moments où il me laisse entièrement maître de la situation… Je vous dis qu'il est le seme et ça me va bien. Mais j'aime bien aussi m'occuper lui.
Kagami : *rigole* Et toutes les fois où tu me masses ?
Aomine : Ah oui, mais là on parlait de trucs cochons !
*rires*
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Interviewer : Et nous voilà arrivé au bout de cette interview… Un immense merci à vous pour vos réponses honnêtes. J'espère que la curiosité de vos fans aura été satisfaite.
Kagami : De rien. C'était un plaisir.
Aomine : J'suis un peu déçu je croyais qu'on aurait plus de questions cochonnes…
Kagami : *tape sur la tête de son petit ami pour le réprimander* n'écoutez pas cet Aho !
Interviewer : *rigole* En tout cas, c'était vraiment un plaisir pour moi aussi. Et j'espère avoir l'occasion de vous convier pour une prochaine interview.
Aomine : On parlerait de cul cette fois ?
Kagami : *le bâillonne* Ce serait évidemment avec grand plaisir.
Interviewer : *immense sourire* Au revoir.
Kagami : Bye bye.
Aomine : Salut.
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amanda-leviosart · 7 years
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Le paradoxe de la vie aka "a little girl"
Des cellules des millions de cellules. Elles s'agitent dans tout les sens, s'emboitent et se deboitent. Pendant des jours et des jours elles tourbillonnent jusqu'à atteindre leur forme finale: moi. Je me sens si tranquille, si paisible. Depuis quelques jours je sens que quelque chose se prépare, j'attend impatiemment ce moment. Je sens une petite partie de mes cellules se détacher: une jumelle. Un cordon si mal dédoublé. J'ai déjà pris pas mal d'avance par rapport à elle. Je la sens contre moi. Deux petits amas de cellules séparés par une paroi protectrice, on se sent, on se frôle. On bouge un petit peu, mais pas longtemps. Je sens de l'angoisse et de l'agitation à l'extérieur, je ressent un étrange mal-être. Une nuit, je sens une force extérieure me happer, alors c'est ça l'exterieur? Je tente du mieux que je peux de respirer, mais on me pose des tubes bizarres sur la peau, ça m'aide à respirer mais je me sens très mal. Tout va vite, très vite, trop vite. On a coupé mon cordon, je n'ai plus ma protectrice, je n'ai plus ma moitié. On me met dans une boîte, le tissu est désagréable contre ma peau, je préférais l'ambiance d'avant moi. J'entends des bruits anormaux, des bips et de l'air en pagaille, la boite bouge beaucoup, je ne sens plus la pesanteur. J'apprendrais plus tard que je suis dans un hélicoptère. Au bout de quelques heures tout se calme, toujours ce bruit incessant, bip-bip-bip. Aucune présence familière à mes côtés, j'ai peur, je comprend pas pourquoi c'est si different d'avant. Les jours passent, le temps me parait long, on me fait mal avec des tiges et des tubes, j'ai mal et je pleure. Je pleure de douleur, mais je pleure de tristesse et de mal-être, où sont-elles? Pourquoi je ne sens plus ma jumelle? Pourquoi je ne sens plus le toucher de ma protectrice? Une présence qui se voulait rassurante mais maladroite se trouve à mes côtés, je sens qu'elle me scrute. Elle a peur, elle est comme toutes les autres présence, elle a peur, elle est triste, mais elle a de l'espoir et elle est heureuse, cette présence. C'est possible ça? Les présences se font plus rares de mois en mois, ma protectrice est revenue mais, elle est anormale, elle est angoissée, elle à peur mais elle est heureuse. Toutes ces présences qui me touchent, me parlent et me scrutent sont amplis d'une tristesse sans précédent, je le sens, je sens que c'est pas normal, je veux mon double, je veux retourner comme avant, je la veux. Je veux de cet avant si joyeux, si beau, je veux sentir sa présence, pourquoi n'est-elle pas avec moi..?
"Le temps me semble long et elle me manque"
Les mois passent, je suis a présent mieux entourée, mais la tristesse est là, dans leur yeux, leur gestes. Au quotidien elle est là. Elle, s'est ma "mère", je dirai de moitié je pense, je le sens que c'est elle qui m'a portée mais elle ne semble plus elle-même. J'ai droit à beaucoup d'attention, des oncles, des tantes, des grands-parents et ils comblent un peu ce manque. Une seule personne ne me prend pas dans ses bras, il me regarde comme si j'était la chose la plus fragile et la plus belle au monde, je l'aime beaucoup, j'ai l'impression qu'on se ressemble lui et moi. Un an puis deux, la surproduction à laquelle j'ai droit à chaque jour qui passe me tient isolée, comme dans un cocon, et j'y suis bien. Mais il manque quelque chose, encore. J'ai commencé à marcher, mon grand-père s'était mis en tête de me faire marcher et il a réussi, mon second grand-père lui, il m'a enfin prise dans ses bras, il me parle beaucoup, il me montre des livres, me fais la lecture, j'adore ça.
"L'un m'a fait passer sa passion pour la création, l'autre celle des livres et de l'écriture"
Deux ans, il s'est passé bien des choses, dont l'arrivée d'un frère et une soeur qui me comble de joie, mais je suis un poil jalouse parce que j'ai moins d'attention. C'est l'année de l'entrée à l'école, on m'en a vanté les mérites, les copains, les jeux et tout. Mais une fois qu'on m'y a laissée, j'ai ressentie la chose la plus horrible qui puisse être donnée de connaitre: l'abandon. Je n'ai pas pleuré, ça je ne le fais jamais, c'est un principe, pleurer amène la tristesse et la tristesse j'en suis bercée depuis longtemps. J'attend et ne fais que ça, j'attend ma maman mais aussi quelqu'un d'autre mais je ne sais pas qui, mais il y'a quelqu'un. Je ne joue ni ne parle avec personne. Du coup on m'a amenée voir une psy, je l'aime bien cette dame, du coloriage et des jeux, chez elle je m'y sens bien. Mais je suis toujours silencieuse. Je sens une certaine pression dans la salle aujourd'hui, je ne bouge pas comme à mon habitude, pas un sourire, rien. J'entends ma mère parler, elle pleure, mais elle raconte quelque chose qui me touche beaucoup, je comprend qu'elle parle de quelqu'un, ce quelqu'un c'est la personne qui me manque, je le sais, c'est tout. Depuis ce jour, je me sens mieux, un peu mieux à l'école. Les grands n'ont pas l'air de comprendre ce changement soudain mais je le sais moi, ou plutôt je le sens.
"Je ne comprenais pas ce qu'ils disaient, mais je sais de quoi ils parlaient"
Les années ont passées, j'ai maintenant huit ans. Encore des séances chez la psy, à chaque nouvelle classe, à chaque nouvelle école, j'aime bien cette dame. Encore une fois, comme en maternelle, je ne parle que très peu, je suis assise sur un banc et j'écoute, comme si je cherchais quelque chose. J'aime bien observer les gens aussi, comme si je cherchais quelqu'un. Il manque quelque chose mais je sais pas quoi. Je suis très curieuse aussi, à la maison, je cherche beaucoup, de partout, comme si j'allais trouver quelque chose. Aujourd'hui, je suis tombée sur une carte, je sais lire donc je sais qu'il s'agit d'une carte de naissance, mais il y'a deux prénoms. Après quelques explications, on m'a dit que c'était ma jumelle, on m'a parlé de notre naissance et de mon entrée en vie très difficile. J'y pense souvent à ma soeur, je lui parle et je l'imagine, elle est un peu comme ma copine imaginaire, une copie de moi-même, tantôt fantôme, tantôt une présence. Comme ce matin, je faisais du vélo au centre de loisirs, j'ai eu peur de tomber et j'ai prié très fort ma soeur de me protéger, et ça à marché. Depuis ce jour, je lui parle beaucoup.
"Elle est comme une amie imaginaire, comme une déesse protectrice"
Dix ans. Dix ans que je n'aurais jamais voulu voir. Mon grand-père disait "cette année tu passe à deux chiffres", je resterais à deux chiffres toute ma vie, c'était le commencement de la vie de grand. Cette année-là, en avril, mon grand-père m'a offert comme chaque fois, un livre, c'est un livre sur la philosophie, il y'a une note dedans, une carte sur laquelle il me dit combien il m'aime, combien je lui suis précieuse, sa première petite fille, il me dit qu'il me fait des milliers de baisers et de câlins. Je ne l'ai plus revu, il est décédé deux mois plus tard. Après avoir déposé une rose sur sa tombe je me rappelle très distinctement avoir pleuré, pleuré comme jamais auparavant, cette personne était peut-être la seule qui m'ai donné tout son amour, et elle m'avait été arrachée comme ma soeur. J'en ai voulu à la vie d'être comme cela. Beaucoup.
"C'est la seule personne qui m'a montrée à quel point je lui était précieuse"
L'année suivante, une série est passé à la télé. Cette série aura bercé sept ans de ma vie, mes jours et mes nuits, mes songes les plus profonds. J'ai laissé passé toute une période de ma vie, du collège et le début du lycée, quelques amies mais surtout la série. C'est comme si elle m'avait maintenue en vie. Mais à la fin du collège, j'ai commencé à me sentir triste, tout le temps, des larmes de tristesse, de la peine infinie.
"Il me manquait des bras, il me manquait des mots doux."
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