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#j'aime trop ton boule
karaoketracks · 7 months
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J'aime trop ton boule by Fatal Bazooka Custom Mix Backing Track
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penseescafeinees · 1 year
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Dans ma tête le 10 - 10 - 2023
Les lives me manquent... :( Ma communauté me manque. Mon taf de vendeuse me manque aussi. Mais je n'arrive pas à mettre mon masque de bonne humeur et à faire comme si tout allait bien. Pourtant, j'adore streamer et faire mon taf de vendeuse.
Hier, j'ai été à ma 2e séance d'hypnose. ça m'a faite du bien. ça m'a permise de me poser des questions que je ne me posais pas. Et d'avoir des réponses qui m'aident à avancer. Je sais que le chemin sera encore long. Mais je sais qu'après cet épisode très sombre de ma vie, j'irais mieux. Et je serais encore plus forte.
Pour le moment, j'ai l'impression que la moindre chose me demande une énergie folle. J'ai passé un super week-end avec A, mon 2e amoureux. C'était super. Il a rencontré mes enfants, mon parrain et une de mes sœurs de cœur. J'ai eu un week-end où j'ai été enveloppée d'amour. ♥ Mais même les interactions bienveillantes me fatiguent. Je suis rentrée épuisée émotionnellement et physiquement de ce week-end. J'ai même fait une sieste hier. Chose que je ne fais quasiment jamais.
Comme si ça ne suffisait pas. Je me suis chopée la crève. Samedi, j'ai rendez-vous avec ma psy. Elle a jugé utile de me suivre de façon rapprochée. Toutes les 2 semaines. Et pas tous les mois. Et elle m'a dit qu'elle pourrait me prendre après journée en cas d'urgence.
Avec Indhara, nous regardons la saison 4 de Sex Education. J'aime bien. Même si je préférais les autres saisons. Il y a trop de choses qui me parlent dans cette dernière saison... Attention ! SPOILE ! La mort de la mère de Maeve, le fait que Beau martyrise Vivienne. Le fait que la mère d'Otis se sent dépassée dans sa vie.
Hier, mon hypnothérapeute m'a dit qu'il faudrait que j'apprenne à pardonner. Pour moi. Pas pour mon géniteur. Je ne sais pas... Quand je vois ma vie de maman... Il est juste inconcevable de faire à mes enfants ce que mon géniteur m'a fait. Mon hypnothérapeute m'a dit d'écrire... J'ai envie de partager avec vous quelques trucs horribles que mon géniteur m'a fait. Attention TW : Violence. Je devais avoir 10 ans. Mon géniteur regardait la télé dans sa chambre. Un documentaire qui parlait des chiens dit "dangereux". Et cela me rendait triste. Car quelques mois plutôt, ma mère avait dû se séparer de Kajou (un chien) car il était trop agressif à cause de traumas. Et qu'elle avait peur qu'il ne me morde. Mais j'avais clairement eu le temps de m'attacher à cet animal. J'ai donc demandé à mon père de changer de programme. J'avais envie de passer du temps avec lui. Mais pas de regarder ça. Il a refusé net. Me sentant incomprise. Et prise par mes émotions. Je lui ai dit: "tu n'es plus mon papa!" Il s'est levé. Et a commencé à me courir après. Voyant que j'allais me faire frapper. J'ai couru jusque dans ma chambre pour me mettre en boule et me protéger. Me mettant mes mains autour de ma tête. Et mon visage contre mes genoux. Il a attrapé mes cheveux. Et mon poignet. Et m'a battue de façon à ce que mon nez s'écrase violemment contre mes genoux. J'ai fini le visage en sang. Et ça a mis beaucoup de temps pour s'arrêter. Anecdote supplémentaire... J'ai recommencé à saigner du nez quelques jours plus tard. Et j'ai fini à l'hôpital pour qu'on me le cautérise. Et j'ai fini Rose m'a déjà dit: "t'es plus ma maman." Quand je lui disais non pour quelque chose. Mais quand c'est arrivé, ça ne m'est pas venue à l'idée de la battre. Je lui ai juste dit que je comprenais sa frustration quant à ma réponse. Et que ça me rendait triste qu'elle me dise ça. Et je lui ai expliqué la raison de mon refus. Alors... Quand je demande des excuses à mon géniteur pour ça. Et que ça seule réponse est "J'ai pas fait exprès." ça me fait vriller ! C'était lui l'adulte ! En vrai... Il me dégoutte. Et des anecdotes violentes... Je pourrais vous en raconter encore beaucoup.
Il y a peu, j'ai parlé avec ma marraine au téléphone. (ma grand-mère paternelle) Elle m'a dites :"Jodie. C'est pas pour reprendre pour ton père ! Mais... Faut pas remuer la merde Jodie ! C'est pour ça que tu es si mal ! C'est ce que ton père pense." A ma marraine, je ne lui en veux pas. Elle a 90 ans. Elle est de la vieille école. Elle a vécu beaucoup de choses. Et elle a un fonctionnement différent du mien. Mais... Pour mon géniteur... Je trouve ça tellement facile de dire de la merde comme ça alors que c'est lui qui est le fautif ! Vous voulez d'autres faits ? Allé ! Parce que la honte doit changer de camp ! Attention : TW : Agression s*xuelle sur enfant. Ce que je vais raconter est arrivé 2 fois dans le même contexte. Je devais avoir 8 ans. C'était en été. Il faisait mourant de chaud. Je venais de prendre un bain. Comme il faisait très chaud et que nous étions le soir. Je m'étais dites que j'allais restée toute nue. J'avais donc mis un essuie sur le lit de mon géniteur. Et je me suis assise dessus. Car j'étais encore un peu humide de mon bain. Mon géniteur regardait la télé. Et c'est alors qu'il a mis sa main bien à plat sur ma vulve en me disant : "Ne laisse jamais un homme te faire ça." Je vais avoir 36 ans. Et je me rappelle toujours de la sensation désagréable de ce contact. Il m'arrive de temps en temps de m'en rappeler lors de moment intime avec mes compagnons. Apprendre le consentement à une gosse en l'agressant s*xuellement ! C'est incroyable ! J'ai banaliser le truc pendant des années. Trouvant des excuses à mon géniteur. Heureusement, le travail avec ma psy m'aide à surmonter ça. Alors... oui. Je sais. Il y a pire que moi. Mais minimiser mes ressentis m'a tellement apporté de négatif. Que je ne veux plus le faire. Et quand j'ai demandé des excuses. Là aussi :"J'ai pas d'excuse à te donner. Car j'ai pas fait exprès." Récemment, je me suis demandée... Si mon géniteur recevait d'un coup... Toutes les violences qu'il m'a faites, tout les humiliations qu'il m'a fait subir. Serait-il toujours en vie ? Si j'étais une sadique. Je serais tentée d'expérimentée la chose. Mais je n'ai pas envie de me rabaissée à son niveau.
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fleur-de-violette · 1 year
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Le voyageur
Tu voyages.
Les yeux clos, le souffle lent, roulée en boule, tu voyages.
Tu n'en as peut-être pas la sensation, tu n'en garderas peut être aucun souvenirs, mais tu voyages.
Et moi, je te regarde.
Je ne suis pas ton compagnon de voyage. Oh, non, je ne suis pas assez prétentieux pour penser être digne de t'accompagner.
Moi, ça fait longtemps que ne rêve plus. Que je ne dors plus. Que je ne voyage plus comme toi.
Trop longtemps.
Tes yeux sont rougis. Peut-être as-tu pleuré. Peut-être est tu en train de pleurer en ce moment même, quelque part.
Je n'en sais rien. Je ne te connais pas.
Je ne connais pas ta famille, tes amis, ta situation.
Je ne connais même pas ton nom.
Pourtant, j'en sais plus que toi sur toi même : je sais que tu voyages en ce moment.
Qui je suis ? Est-ce vraiment important ?
Qui tu es ? Tu est la sœur que je n'aurais jamais, la mère qui ne me portera pas, la fille que je n’élèverais pas, l’ennemie qui ne me rejettera pas, l'amie qui ne me tendras pas la main, l'amante qui ne m'embrassera pas.
J'aime bien l'idée d'avoir une petite sœur. A partir de maintenant, et pour la durée de cette nuit, tu es ma petite sœur.
Enchanté, petite sœur.
Et bon voyage.
Ton voyage, ton long et répétitif voyage au pays des songes, je ne peut te le souhaiter que bon.
Par ce que je sais qu'il y aura des hauts et des bas.
Parfois, tu voleras au milieu des oiseaux, tu voyageras à travers la ville, à travers ta vie, et tu te sentiras comme la plus libre des voyageuses.
Parfois, souvent, tu ne comprendras pas. Les décors s'enchaîneront trop vite et sans cohérence, tes réactions et celles de ton entourage seront illogiques.
Mais c'est aussi cela, le voyage. C'est oublier ce que l'on pense être vrai pour pouvoir réapprendre.
Parfois, ce sera dur, terrifiant.
Tu seras perdue dans le noir, le monde s'effondrera, tes proches te serons enlevés, les hommes oublierons ton existence.
Les fantômes ressortiront pour te hanter.
Mais n'aie pas peur. N'aie pas peur même si un cauchemar s'invite au cours de ton voyage.
Je suis là, je te regarde, je veille sur toi.
Je sais comment m'occuper des fantômes.
Pourquoi ? Par ce que je suis ton grand frère.
Même si ce n'est que pour le temps d'une nuit, même si tu ne me connais pas, même si je ne te connais pas, je suis ton grand frère et je sais comment faire pour que les fantômes te laissent tranquille.
Alors tu pourras continuer ton voyage, petite sœur. Seule, avec des compagnons, au gré du vent ou suivant un trajet bien précis.
A toi de choisir.
Tu arpentera les contrées oniriques, et moi, et moi, je resterais là, à te regarder dormir, à veiller sur toi et à jouer à être ton grand frère.
Tu rencontreras le monde, sans bouger de ton lit. Tu découvriras un monde rien qu'à toi. Ton monde.
M’inviteras-tu dans ton monde, petite sœur ?
Sûrement pas. Après tout je suis et je resterais toujours un inconnu.
Et heureusement. Qu'est-ce que tu penserais si tu savais qu'un homme te regardais dormir ?
Tu aurais peur ? Tu serais outrée ? Heureuse ? Je ne sais pas. Je ne te connais pas.
Je ne te connais pas, et pourtant tu es ma petite sœur, il n'y a rien de mal à ce que je te regarde dormir.
Qui je suis ?
Cette nuit, je suis ton grand frère. Parfois, je suis autre chose.
Je suis un voyageur.
Je ne suis pas encore né, ou peut-être déjà mort.
Je suis un voyageur.
J’erre sans but autre que de voir le monde. Ton monde. Mon monde.
Alors, petite sœur, si un jour, si un jour au détour d'un rêve tu me croise, arrêtes toi.
Arrête-toi et parles moi. Souris moi.
Tu sais déjà ce que je vais te dire :
Enchanté, petite sœur.
Et bon voyage.
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very-bad-gifs · 4 years
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Collection familiale [2/?]
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lekintsugihumain · 5 years
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Lis ce texte, tu sera au coeur de mon coeur de ma tête.
Tu comprendra si je me fou en l’air
Parfois je veux crier....
JE SUIS PAS QUELQU'UN DE BIEN, JE VOUS HAIS TOUS, VOUS OSEZ DIRE QUE VOUS ME CONNAISSEZ MAIS VOUS CONNAISSEZ MÊME PAS 1% DE MES SENTIMENTS. VOUS PENSEZ TOUS QUE MON SOURIRE EST FRANC, QUE MES RIRES SONT HONNÊTES. NON PUTAIN. JE VOUS HAIS TOUS. TOUS. AUTANT QUE VOUS ÊTES. VOUS OSEZ DIRE QUE VOUS M'AIMEZ.
VOUS POUVEZ PAS AIMER LE MONSTRE QU'EST EN MOI. J'SUIS UN PUTAIN DE MONSTRE. UNE BOMBE À RETARDEMENT. Y'A UNE GRENADE LÀ EN MOI. J'VAIS VOUS EXPLOSER À LA GUEULE, ET LÀ VOUS COMPRENDREZ, JE SUIS PAS UNE BONNE PERSONNE PUTAIN.»
Moi je comprends plus rien aux gens, on passe des moments ensemble qui semblent être importants puis ensuite plus de nouvelles, changement de comportement et de discours. J'ai même plus envie de m'investir dans n'importe quelle relation puisqu'au final on est toujours pris pour des cons. Les gens nous font croire qu'on compte pour eux et qu'ils sont là pour nous mais c'est faux, et ça me dégoûte de la race humaine. Comme ci il n'y avait que des sans cœurs… Comment on peut mentir les yeux dans les yeux? Je peux pas m'exprimer plus, je sais plus quoi en dire.
Je suis dans une de ces périodes où mes relations avec les autres sont super difficiles et douloureuses pour moi, je me sens très seule et nulle et pas aimée, je me sens jaloux et inférieure à tout le monde, incapable d’écouter, du coup je m’isole un peu même si je sais que c’est jamais la bonne chose à faire, la famille me rend anxieuse et triste, les amis je n’y arrive pas, je galère beaucoup avec mon corps je me sens vraiment monstrueux , je suis dans un cercle vicieux qui m’angoisse du coup je m’accroche à des toutes petites choses des plaisirs minuscules, je me sens en colère contre tous les gens qui me semblent plus beaux et plus vivants que moi, parfois c’est plus doux et alors je suis juste mélancolique et ça me dérange pas trop, mais parfois c’est plus violent et c’est très difficile de communiquer...
J'sais pas, j'me sens plus a ma place dans aucune de mes relations J'ai toujours l'impression de gêner, de faire chier les gens.
Je sens que mes pensées prennent trop de place dans ma petite tête
J'ai l'impression que je ne correspond à personne
Je fais genre que je suis en train de vivre ma vie Mais tout les soirs j'pense a des trucs mais tellement horrible, j'ai clairement envie de disparaître, ou de mourir j'sais pas trop à vrai dire
Je fais rien, j'attends Parfois j'ai juste envie de couper mon portable pendant des semaines et je plus parler à personne j’y arrivais pas,
J'sais pas ce que j'attends mais bordel jpasse vraiment ma vie à attendre
J’en ai marre d'avoir des sentiments pour les gens
Jsuis une putain d'éponge et une putain de bombe à retardement
Je vais exploser dans pas longtemps à force de trop imploser
Ça fait des semaines que rien ne sort j'arrive pas à sortir un putain de mot de ce qu'il se passe dans mes pensées J'ai l'impression d'être constamment critiquer, je deviens mais tellement paranoïaque
Je veux juste pleurer Même pleurer j'y arrive pas J'ai la boule à la gorge les larmes aux yeux mais rien ne sort
J’ai l'impression d'avoir tout le malheur des autres sur moi
J'me sens extrêmement vide
Mais en même temps j'suis tellement plein de sentiments différents
Ça en devient effrayant
J'arrive plus à me regarder dans un miroir, j'arrive plus à regarder mon corps Je me dégoûte J'ai l'impression d'être retourner à la case départ
Fin, c'est pas qu'une impression J'suis réellement retourner à la case départ
Mes tca viennent et partent c'est l'enfer, j'ai perdu j'sais pas combien de kg depuis septembre.
Mon hypersensibilité et ma bipolarité me rende un peu la vie dure
Les personnes que j'ai perdu me hante mon passé mes trauma.
Je dors super mal que des cauchemars, je fais des crises d'angoisses, d'épilepsie.
On approche de Noël tout le monde en parle et si tu savais à quel point je déteste cette période.. que penses-tu que ça fait quand ton premier amour s’est suicidé en partie de ta faute et que ce jour là tout le monde fait la fête autour de toi et que même si de base je n’aime pas cette fête là et ben ta sensation que tout le monde est contre toi car tout le monde est contre toi car ils ne comprennent pas et du coup tu es seul littéralement oui je m’en suis toujours pas remis totalement mais on s’en remet jamais je crois
Pourquoi personne n'a jamais voulu me perdre moi ? Pourquoi personne n'a jamais eu envie de forcer le destin pour que je revienne dans leur vie ? Pourquoi suis je aussi peu significatif ? Pourquoi j'accorde trop d'importance à ces gens là ? C'est vrai, il se battent pas pour moi, pourquoi je devrais continuer à me battre pour eux. J'me force, mon coeur lui il veut pas ça. Mon coeur me cris de faire quelque chose, de trouver une solution pour arranger ça. Ma tête lui met une gifle et lui dit "Non putain, c'est pas à toi, c'est pas a toi de faire ça, imprime cette fois!".
J'suis désolée. J'suis désolée d'être moi. J'suis désolée d'être comme ça. D'être amoché de l'intérieur. J'suis invivable au quotidien. Et je te demande pardon. Pardon pour tout ce que tu endures pour moi et ce que tu vas endurer. Mais t'es pas obligée de rester tu sais. Je comprendrais. Je dis ça à toi comme je pourrais le dire aux autres gens que j’aime qui sont là pour moi
Je me sens vraiment mal, j’ai l’impression que plus rien ne va, je me sens seul, trop seul et j'en peux plus. J'ai l'impression de m'éloigner de tout et de tout le monde, j'ai l'impression de plus du tout avoir ma place nul part… J'aime pas me plaindre et dire quand ça va pas et je vais surement le garder encore une fois pour moi jusqu'à exploser comme d'habitude. Mes idées noires reviennent, le genre qui me dit que ça sert plus à rien, le genre que j'ai eu bien trop souvent. J'ai l'impression que tout ça est sans fin, que j'arriverai jamais à surmonter tout ça entièrement. Parfois je me demande si il y a vraiment une fin à tout ça, je sais bien que c'est normal d'aller mal par moment mais ça fait beaucoup trop là. Et tout, le peu de discussion que j'ai avec des gens, le fait de rester chez moi, les storys, ou tout le reste me rend de plus en plus mal. Je me sens inutile, remplaçable et tellement con.
J'ai envie de disparaître, je veux en parler à personne et en même temps le crier à la terre entière.
Je suis mal et profondément suicidaire et ça fais trop longtemps que j'ai l'impression que tout ne tient qu'à un fil.
Je vais faire comme d'habitude, rien dire et endurer, laisser passer ces envies noirs qui me bouffent sans cesse. Laisser passer l'envie atroce de tout abandonner.
Me taire et encaisser. C'est pour ça que j'aime pas dire tout ça, parce que je préfère me taire et laisser les gens penser que quand je souris et rigole tout va bien. Je prie en silence pour que tout s'arrête, d'une manière ou d'une autre.
Et si ça dure j'y mettrai fin moi-même.
Je suis là j’ai la flemme pour tout pour tout j’ai perdu toute envie toute passion tout ce que je fais, même les choses les plus anodines c’est devenu comme fade pour moi
Je prends plaisir à rien et j’ai la flemme concrètement je pourrai être là qu’à rester dans mon lit pendant des heures et ne rien faire et ça c’est bien connu que c’est un des premiers signes avant-coureurs de la dépression et c’est pour accentuer le fait de la gravité du truc je le dis comme ça on pourrait dire mais non c’est rien mais si enfaite car tu sais c’est un truc domino je sais que si je commence à rentrer dans des actions des comportements negatif bah ça va s’empirer de plus en plus par exemple je ne sors plus de chez moi vraiment je ne vais plus voir les gens je propose plus rien parce que on propose des trucs et les gens ne veulent jamais ou bien il se trouve des excuses parce que ils ne sont même pas honnête et ne sont même pas capable de dire les choses ou alors ils annulent finalement
je vais même plus en teuf je pourrais sortir tous les soirs et j’en ai pour plus envie j’en éprouve plus la force avant je pouvais aller faire des soirées plein par semaine et puis maintenant je suis devenu casanier c’est la merde je ne suis plus rien à part rester chez moi j’ai totalement changé je redeviens anxieux socialement je suis plus capable de sortir et encore moins seul alors qu’avant j’y arrivais très bien j’avais tellement progressé pour apprendre à gérer cette solitude mais j’ai impression que tout est retombé en fait
Après le gros point noir surtout c’est ma vie sentimentale mais ça j’ose même pas en parler parce que c’est tellement honteux je suis tellement une merde genre tu vois avec Faustine c’est vachement compliqué et puis tu as d’autres filles d’autres mecs c’est à présent je pense la personne qui m’aime le plus au monde et et putain en fait je suis une merde sérieuxJe pourrais même pas te raconter parce que tu me détesterais genre je suis quelqu’un de détestable et puis même si je le voulais je pourrais pas t’expliquer même moi je me comprends pas moi-même c’est ça le plus effrayant c’est que j’ai impression d’être spectateur de ma propre vie tu vois si tu connais le sentiment de dépersonnalisation après ça c’est encore autre chose
Mais pour te résumer je fais le mal que je voudrais pas faire et j’arrive pas à faire le bien que je voudrais faire je suis incapable de donner de l’amour aux gens de leurs apporter des bonnes choses je sais pas je suis un ouragan
Après j’en dis déjà beaucoup mais c’est vrai que niveau de tout ce qui est sentiments et tout ça c’est ce qui me bouffe le plus si tu voulais je pourrais développer mais t’expliquer vraiment parce que je pense en être capable mais voilà quoi
Si tu as lu tout ça t’as vraiment du courage
Mais tu vois j’ai tellement peur de la mort que ça me donne envie d’en finir en fait je pense au suicide même pas par tristesse ou quoi Mais plus par fatalité
Et juste je le sent arriver que un jour je me contrôlerai plus et que je peterai un Cable et que je vais faire ce que tu sais
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hildagirl99 · 5 years
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Tome 4 : Chapitre 10 : Vérité et coeur brisé
(french version)
Pendant ce temps, Hilda et Cagney recherchent Linda qui s'était "échappée" pendant Luna parlait. 
"Mon dieu, en pleine nuit, il faut la retrouver et vite…" dit Hilda.
"Tu sais, elle a peut-être besoin d'elle seule…" lui répond Cagney. 
"Oui, toutes ces révélations ont dû la blesser, mais il faut la retrouver avant qu'elle tombe quelque part." 
Linda était à quelques kilomètres d'eux, dans la forêt. Elle a préférée être seule mais elle s'est perdue. Tous ces arbres étaient les mêmes. Soudain, une main la saisie par le bras. 
"Aaah !! Qui est là ?" 
"Chuuut, c'est moi, Fio." 
"Mon dieu… qu'est-ce que tu fais là ?" Dit-elle, affolée. 
"Je savais que tu viendrais, je t'ai envoyé une lettre en braille, pour qu'on se retrouve ici, j'ai vite terminé mon discours pour te retrouver." dit Fio, en l'emmenant avec lui. 
"Hein ? Mais je n'ai pas reçu de lettre…" dit Linda, confuse. 
"Ah bon ? Oh… aucune importance, tu es là." 
"Où allons-nous ?" Demande-t-elle. 
"À l'abri des regards." Lui répond Fio. 
Linda commence à stresser, car il y a quelques minutes, grâce à Hilda, dans sa colère, elle a appris que Fio était son neveu. Dire qu'elle en avait le béguin, elle voulait lui en parler mais ses mots restent bloqués en elle. Ils s'arrêtent en dehors de la forêt. Il se positionne devant elle. 
"Ce n'est pas pour rien que je t'ai emmené ici, j'aimerais te dire quelque chose." Dit Fio, sûr de ce qu'il veut dire. Non loin de là, Cagney et Hilda les avaient retrouver mais ils restent cachés derrière un arbre, en les observant. 
"Mon dieu, Fio… il est sur le point d'avouer ses sentiments…" 
"Cagney, il faut les arrêter, sinon, ils vont faire une grosse bêtise." Dit Hilda, angoissée. 
"Je crois que je t'aime…" dit Fio en posant sa main sur la joue de Linda. 
Elle en reste figée. Ne sachant que dire.
"Mais… Fio, je… je suis trop vieille pour toi, tu mérites tellement mieux, et puis je ne te poserai que des problèmes avec mon handicap…" 
"L'âge n'a pas d'importance…" 
"Mais tu es chef ! Tu mérites mieux que moi !"
"Mais c'est toi que j'aime, Linda, je m'en fiche de ce que les autres pourront dire, je suis sûr que c'est réciproque pour toi, ne le nie pas."
"Je ne peux pas Fio, je suis…" prête à lui dire la vérité, elle sent Fio se rapprocher de son visage. 
"Permet moi juste ce baiser." Dit-il en s'approchant de plus en plus. Leurs lèvres n'étaient que à quelques centimètres jusqu'à ce que…
"Nooon !! Fio !! Ne fais pas ça !!" Surgit Cagney en courant vers son fils. Fio sursaute. 
"Papa ? Maman ? Mais que… qu'est-ce que vous faites là ?" 
"C'est pas l'importance… tu ne peux pas être avec elle !" Dit Cagney, épuisé. 
"Hein ? Qu'est-ce que tu racontes ? Pourquoi ?"
"Fio, ce que je vais te dire va certainement te blesser, l'amour entre toi et Linda est impossible." Dit Hilda.
"Comment ça… Vous ne voulez pas que je sois heureux ?" 
"Ce n'est pas notre intention, écoute… Linda est… ma sœur." Dit-elle. 
"Hein ??" Crit-il. Il regarde Linda qui regarde le sol. 
"Linda… dis moi que ce n'est pas vrai !" 
"Je… je suis désolée, j'ai essayé de te le dire, je l'ai appris aujourd'hui, tu es mon neveu, et je suis ta tante." Dit Linda, elle voulait pleurer. Hilda l'a prend dans ses bras. 
"Je suis désolée… je voulais que tu l'apprenne autrement." Murmure Hilda. 
"Désolé si on n'a pas pu te prévenir plus tôt." Dit Cagney. 
Fio, reste figé, incapable de parler. Il était amoureux de sa propre tante sans le savoir. 
"Pourquoi vous ne me l'avez pas dit !" Dit-il, furieux. 
"On pensait que tu le savais, mais quand tu nous a dit de qui tu étais amoureux, on a essayé de te le dire, mais on ne voulait pas te blesser." 
"Mon dieu… mais vous vous en rendez compte ? Si les villageois l'apprennent ? Je serai accusé d'inceste !" 
"Allons, calme toi, tu n'as rien fait avec elle cependant ! on a tous notre part de responsabilité. Personne ne le sait pour le moment, sauf nous. Cela reste secret." Dit-il en le prenant dans ses bras. 
"Laisse moi… j'ai besoin d'être seul…" dit Fio en le repoussant. Et il rentre au château. 
"Il fallait s'y attendre…" 
"Désolé, Linda, j'aurai aimé que tu l'apprenne autrement." Dit Hilda en tenant toujours Linda dans ses bras, celle-ci sanglote. 
"Toute notre vie a été basée sur des mensonges et des secrets, 49 ans que j'ignorais que j'avais une sœur, 7 ans que je connais Fio, je pensais que je l'aimais, mais tu es arrivé à temps, on aurait pu faire une grosse bêtise." 
"Chuuut, je suis là. Maintenant, rien ne va nous séparer." Dit Hilda en embrassant son front. 
"Enfin, le temps que Fio accepte la réalité… le pauvre a le coeur brisé." Murmure Cagney. 
Effectivement, de retour au château, dans sa chambre, Fio refuse de voir qui que ce soit, il s'est enfermé dans sa chambre. Au moment de se coucher, Oswald interpelle Hilda. 
"Hilda, que s'est-il passé, avez-vous retrouvé Linda ?" 
"Oui, ne vous inquiétez pas, mais la vérité lui a fait mal, tout comme Fio, il a appris que c'était sa tante." 
"La vérité fait mal, je peux tout à fait comprendre."
"Il a besoin de temps, elle aussi."dit-elle en bâillant.
"Je ne vous retiens pas, allez vous reposer aussi." 
"Merci, vous pensez que ça sera à quel moment que vous pourrez avouer aux villageois que je suis la fille de Luna ?"
"Pas pour le moment, l'avant dernier jour, certainement. Je serai à vos côtés."
"Merci, Oswald."
Elle se retourne et dit :
"Bonne nuit, et merci, grâce à vous, j'ai eu les réponses à mes questions." Elle referme la porte. 
Oswald est ému, bien qu'il essaie de le cacher. Il avait le sentiment d'accomplir son devoir correctement. Le lendemain, l'atmosphère dans la salle à manger est froide et sans bruits, encore chamboulé des révélations d'hier soir. 
"Bon, s'il vous plaît, on ne va pas se faire la tête pour ça." Dit Hilda en brisant le silence.
"Facile à dire… je suis juste déçu." Répond Fio.
"Ok, j'aurai peut-être dû te le dire avant, dès mon arrivée, que Linda était ma sœur, mais Oswald m'a demandé de ne rien dire." 
"En faite, si je comprends, c'est la faute de Oswald, c'est ça ? Il nous a rien dit avant ! Et pourquoi ?" Demande Fio. 
"Je l'ignore, mais je suis sûre que ce n'était pas son intention, mais le plus important c'est que tout est dit, et que j'ai pu enfin découvrir les réponses à mes questions." 
"Fio, Linda, ne vous faites pas la tête pour ça, après tout, on est une famille, non ?" Dit Cagney. 
"Linda… je suis désolé si j'ai été insistant envers toi, particulièrement cette nuit-là." 
"Je ne t'en veux pas, je suis au contraire contente que tu sois mon neveu, j'aurai peut-être préférée que tu sois quelqu'un d'autre que un membre de la famille pour t'aimer." Dit Linda, avec ironie. 
Fio lui sourit et se met à rire.
"Hehe, oublions ça. Je serai toujours là pour toi, toujours unis." 
"Aaah, c'est tellement mieux quand tout est réglé." Rit Hilda. 
"Profitons de ces derniers jours ensemble." Dit Cagney en câlinant tout le monde. 
Oswald les regarde derrière la fenêtre, et acquiesce un petit sourire, cela lui rappelle ce qu'il a perdu, il y a quelque temps.
"Ooh comme c'est mignon, une famille heureuse et unie, n'est-ce pas ce que tu aimerais récupérer ?" Dit une voix glacial et sourde. Oswald se fige et comprend qui lui parle, il presse le pas pour se cacher, à l'abri des regards. 
"Que me voulez-vous encore… Vous m'avez fait déjà assez souffrir comme ça." 
Une buée noir prend forme : c'était le diable en personne.
"Alors ? Toujours pas décidé à revoir ta famille ? Tu as réfléchi à ma proposition ?" Dit-il avec un petit rire. 
"Je ne donnerai pas mon âme, je veux être avec ma femme et mon fils…" dit Oswald sèchement. 
Le diable tourne autour de lui, il cherche ses mots.
"Mmmh très bien, étant donné que tu ne veuilles pas donner ton âme, peut-être que quelqu'un d'autre fera l'affaire." 
"Comment ça ?" 
"Je vois que tu as la famille Berg au grand complet." 
"Où voulez-vous en venir ?" 
"Je n'en ai pas finis avec cette famille, j'aurai les derniers des Berg."
"Mais que voulez-vous à la fin ?" Dit Oswald en haussant la voix.
"Les sœurs Berg feront l'affaire… je les veux !"
"Non ! Je vous interdit de leur faire du mal ! Sinon…" dit Oswald en position de combat. Mais le diable lui attrape le bras.
"Ou bien quoi ? Pour faire honneur à ta reine adorée décédée ? Tu as peur de la décevoir ?" Dit le diable en souriant malicieusement. 
"Tu avais beaucoup d'admiration pour elle, voir même des sentiments, n'est-ce pas ? C'est vrai que c'était une jolie femme."
"Taisez-vous !! J'étais plus qu'un simple conseiller pour elle ! J'étais son ami le plus cher ! De même pour son époux !"
"Pffff pathétique… Mais cela n'est pas important, je te propose un deal : livre moi les sœurs Berg et je te rend ta famille." 
Oswald ferme les yeux, frustré. 
"Jamais." 
"Oh, quel dommage, dire qu'ils avaient hâte de te revoir." Dit le diable en faisant apparaître une boule de cristal, à l'intérieur, la femme et le fils d'Oswald appellent au secours. Un sentiment de peur et de colère fait bouillir le cœur de Oswald. 
"Ils sont en bonne santé et bien traités." 
Et il fait disparaitre la boule de cristal en mille morceaux. 
"Toujours pas convaincu ? Si tu refuses toujours, ils disparaîtront comme cette boule de cristal, pouf !" 
"Vous êtes un monstre…" 
"Tu choisis, les sœurs Berg, ou ta famille. Et puis qu'est-ce que tu as à perdre ? Ta chère reine n'est plus de ce monde, elle ne te jugera pas, hehe." 
Oswald serre les poings, confronté au pire choix de sa vie. 
"Livre moi les sœurs Berg, en échange ta famille sera saine et sauve, et vous serez réunis…" répète le diable d'une voix sombre et menaçante. 
Il n'a pas le choix.
"D'accord… je… je vous les donnerai…" dit-il avec dégoût.
"Très bien, demain à minuit, sur la place royale, tu seras là, avec elles, averti ou non."
"La place royale ? Mais… tout le monde vous verra !" 
"Et alors ? tout le monde sera au courant que tu es un traître, et que tu as révélé toi-même par erreur, l'endroit où le peuple de la montagne vivait, hahaha !" Dit le diable en se moquant de lui, et dans un ricanement, il disparaît dans le sol, en fumée. 
Oswald tombe sur ses genoux, le visage dans ses mains, ne pouvant croire ce qu'il vient de faire. Il n'a pas le choix, il doit se présenter avec Hilda et Linda sur la place royale, demain à minuit. Va-t-il vraiment le faire ?
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To be continued ~
(colo drawing @yonnichan-art )
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fillesmissiles · 5 years
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Clowne et des poussières - Annab
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Je suis clowne. Est-ce par défaut? Est-ce parce que j'ai échoué à être autre chose? Par capitulation? Suis-je une incapable heureuse?
Dans l'imaginaire collectif, le clown est essentiellement triste. S'il se démène, c'est pour créer des diversions. Enserré dans la camisole du cliché, du premier degré et des steppettes à deux piastres, on éprouve aisément de la pitié pour lui, comme une flaque d'eau sur la chaussée.
Mais la flaque d'eau émoustille, avive les sens et écarquille le possible. Elle crée une sorte de ravissement inversé, parfois invitant jusqu'à l'explosion. On retrouve le même phénomène chez les clowns. Le sentiment de pitié touche sans doute à la nécessité d'un événement inouï. Il y a là un appel.
Pareil à un exercice d'incendie qui survient, un jour de ciel bleu pétant à la petite école, les clowns ont la faculté de ravir. De varger dans l'obtus des attentes.
La clowne, c'est l'enfant coupable et broussailleuse. Celle qui te tend une invitation : viens-t'en vite, saute sur ton bécycle, un événement inouï s'amène. L'enfant frétille comme un poisson de rivière. Une minute plus tôt, elle déclenchait l'alarme dans un angle mort du corridor, mais sans arrière-pensée aucune, simplement parce que la couleur rouge de la poignée de métal était irrésistible. Il y a une fanfare de pompiers qui débarque et les nerfs du personnel de l'école ont sorti leur gros attirail. C'est beau à en baver, à s'en rouler par terre, c'est la grosse récolte du rire écarlate. Comme le dit mon amie Shally, les enfants sont des clowns naturels – les uns comme les autres, d'une générosité sans pareille.
*
La clownerie relève [...] d'un savoir-être-défait, et ce savoir même est un non-savoir, quelque chose comme un mystère de l'accident, la foi en je ne sais quelle providence de la déconvenue. [...] Le vrai clown n'est pas seulement non programmable, il est involontaire. Il advient à soi en dépit de soi, comme l'existence elle-même.
- Fabrice Hadjadj (Être clown en 99 leçons. Guide (pas très pratique), essai (raté), récit (peu romanesque). Paris : La Bibliothèque. 2017.)
Je suis clowne, mais je pourrais tout aussi bien dire: « je suis lunatique » ou « je viens de la planète poésie ». D'autres appelleraient ça un trouble de l'attention, un dysfonctionnement social ou un pétage de plomb. Je me laisse entraîner par mes abstractions faramineuses, par ma poésie de clavicule-colère et d'infime panache. Je pars en apprentie spéléologue dans mes grandes chamailles irrationnelles. Je me pitche dans la matière de mes scrupules et je mendie l'espoir à même le tremblement qui m'irrite.
Quand j’étais petite, je rêvais de devenir danseuse, chanteuse, ou bien princesse... comme bien d'autres petites filles ordinaires, en fait. Mais j’étais toujours trop grande, trop bancale; trop ci ou pas assez ça. 
- Propos de Anna De Lirium, clowne (de scène) autrichienne, recueilli lors d'une table-ronde au Festival de l'Auguste.
Je pense qu'on devient clown-e quand on tourne le dos à nos ambitions. (Il serait plus juste de dire: les ambitions des autres et celles du siècle, qu'on a intériorisées.) On vire clowne quand on commence à puiser, à même nos maladresses, la promesse d’un jardin. Nos impuissances viennent alors s'auréoler d’un nez de caoutchouc rouge. On abdique, déclarant : « D’accord, oui, je suis une grande innocente. »
Un jour, j’ai arrêté de chercher à être belle. J’ai réappris à grimacer, à m’ensauvager. Je me suis autorisée à pleuvoir, en quelque sorte, avec tout ce que je connaissais de la force désarmante. Quoi que j'y fasse, ma cabane restera croche, habitée de coups de vent. Je m'applique à jouer avec mes fissures comme on joue aux legos ou à cache-cache. Je les assemble; je les prends par surprise. Je les affectionne, même que parfois je les mange. (Car oui, c'est tout l'habitacle de l'âme qui est comestible, y compris les parties ravagées.) Alors là, on dirait que ça m’a sauvée. C'était devenu plus simple d'être aimée.
Bien sûr, il y a des jours où le sens du drame me rattrape au galop. Je deviens monstrueuse tellement je peux stiquer. Chercher la cohérence. Une issue. Me gonfler de colère parce que telle action que j'entreprends ne marche visiblement pas. Me braquer. Prendre mes désirs à la lettre. M'obstiner longtemps avec ma mère qui parle à l'intérieur de moi. M'en tenir à la fonction principale d'un objet. Calculer ce qui manque, méticuleusement. Sculpter le pourquoi du comment dans l'angle fier ma volonté, tête dure.
J’oublie l’élégance du clown, son habileté à l’échec. (Échouer avec élégance, voilà le projet du clown selon Olivier-Hugues Terreault.)
Puis, j’y reviens. Gamine fantasque, délire titanesque. Je ne cadre plus. De nouveau brusque, nerveuse (les mauvais jours) et vigoureuse (les meilleurs), fugitive lorsque ça devient trop laborieux, imprévisible pour de bon. Mes désirs sont obliques, la scène fera feu de tout bois. Je n’officialise plus le territoire de ma douleur. De la fulgurance et du trouble laissés par la sensation de l'échec, je retiens un élan.
*
L'espace scénique rend possible une jouissance imprévisible qui transmet le goût de vivre.  Il suggère de jouer avec ses plaies comme avec des poèmes fous furieux. La deuxième phrase n'annule pas la première.
*
Je danse mes petites morts, toutes ces miettes qui autrement cherchent à se battre. Il y a les manuscrits non publiés, les amoncellements de tendresse sous-utilisée et un sens de la panique omnipotent. Je danse dans la barboteuse. Absolument désorientée, mais absolument honnête avec ça. Un jour, j'aimerais glisser mes diplômes dans une bouche d'égout. Je verrais, tiens, mon personnage Boucane réaliser ce tour de malice. Un acte poétique, comme les aime Alexandre Jodorowski.
Comme je l'écrivais dans un poème de boules à mites : Ne m'apaisez plus, laissez frayer le monstre. Apprenez-moi à pleurer devant vous. Je n'ai pas envie de terminer ce texte. Je suis clowne, j'aime la poussière de garnotte.
Texte et image: Annab  http://www.lanabclowne.com //  www.facebook.com/lanabclowne
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skamfrance · 6 years
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Nouvelle suggestion pour la chanson... j'aime trop ton boule de mec! J'aime quand tu shake ton booty mec!! Halala Ca fait 15 min que je rigole dessus.
Là, c’est trop.  - C.
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bluejevergade · 5 years
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Jour 25 : Shape Shifter
suite de Jour 11 : Were-creatures
Hiccup avait essayé de trouver une solution, de le convaincre que c'était une mauvaise idée. Mais Jack n'avait rien voulut écouter.
Il avait organisé une soirée chez eux.
Pas le genre de soirée avec tes copains autour d'une pizza et de quelques bières. Non, le genre de soirée où Hiccup et les autres devaient se transformer. Ça rendait Hiccup particulièrement mal à l'aise. D'une part parce qu'il ne s'était transformé qu'uniquement devant eux et ses parents, et pas devant quelqu'un d'autre. Et parce qu'il recommençait tout juste à se racheter auprès de Jack. Même si son petit copain jurait qu'il l'aimait toujours, Hiccup surprenait des fois Jack à le regarder avec insistance. Ou avec un air sérieux, comme s'il n'arrivait pas à croire qu'il existait. Et quand Hiccup le regardait, Jack détournait le regard et faisait semblant de rien.
Visiblement, ça n'avait pas dérangé les autres de venir chez lui. Hiccup pouvait les comprendre, avoir un abri juste pour eux devenaient de plus en plus rares, alors la compréhension de Jack tombait à pique. Mais Hiccup avait tellement peur que ça dérape quelque part. Ou qu'après ce soir, Jack décide de ne plus lui parler et de sortir de sa vie. Il n'était pas sûr qu'il y survive.
Le soir venu, Hiccup accueillit ses amis chez lui, alors que Jack finissait de préparer des en-cas. Quand l'argenté revint au salon, Astrid, Rupert, Vincent, Killian et Kia s'étaient métamorphosé. Jack, qui s'était préparé mentalement pendant des semaines, faillit en lâcher son plateau. Astrid était couverte d'écailles bleues et jaunes, et autour de son visage dépassaient des piques qui avaient l'air d'être en os. Des dents acérées dépassaient de sa bouche et des griffes noires avaient remplacé ses doigts. Rupert, avait l'air couvert de plaques rouges sur toutes les parties de son corps visible. Des cornes avaient poussé sur sa tête et ses yeux aux préalables clairs étaient devenus noirs. À certains endroits, des poils noirs sortaient de son vissage, lui donnant l'air d'un de ces philosophes asiatiques qui avait des sourcils extrêmement longs et fournis. Vincent lui, était la créature faites en pierre qu'il avait aperçue à l'entrepôt. S'il avait toujours des poils blonds qui lui descendaient devant le regard, ses yeux n'avaient plus cette lueur animale qu'ils avaient la dernière fois. Killian et Kia se ressemblaient même transformer. Ils avaient tous les deux la peau devenue verte, comme si une couche de peau extrêmement dure les recouvrait. L'un avait des dreadlocks blondes -probablement Killian- et l'autre avait une tresse blonde qui tombait sur le côté -certainement Kia- et tous les deux avaient l'air d'avoir été fusionné avec un crocodile transgénique.
Hiccup, qui était aussi transformé en créature noire, s'approcha de lui.
-Tu es sûr que tu veux rester ? Lui murmura-t-il. Ce n'est pas forcément une bonne idée…
-Non… Non, c'est bon, je ne m'attendais pas à ça, c'est tout.
Il reprit vite contenance et se força à sourire à Hiccup.
-Ça va aller.
La soirée fut un véritable échec. Ils s'étaient tous regardés dans le blanc des yeux pendant près d'une demi-heure, extrêmement mal à l'aise. Puis ils avaient mis la télé, et Jack avait fini par aller se coucher. Il avait à peine embrassé Hiccup et s'était enfermé dans la chambre.
-Il va bien ? Demanda Killian.
-Non, je crois… Je crois qu'il va me larguer, soupira Hiccup.
-Mais c'est lui qui a organisé cette soirée, dit Vincent.
-Je sais, je pense… Je pense qu'il n'acceptera pas ce qu'on est…
-Tu va faire quoi, alors ? Demanda Rupert.
-Je n'en sais rien… Soupira Hiccup en s'écroulant dans le canapé.
Dans la chambre, Jack avait tout entendu, et avait soupiré à son tour. Il avait pensé que cette soirée serait une bonne idée sans réaliser qu'ils allaient vraiment se transformer. Il le savait, bien sûr, mais il ne l'avait réalisé que lorsqu'ils les avaient vus. Hiccup lui avait parlé cent fois des autres, et il pensait qu'il s'y était fait, mais quand il les avait vus, c'était comme s'il était de nouveau avec eux dans l'entrepôt. Il n'avait rien dit à Hiccup, mais il en avait fait des cauchemars. Pendant près d'une semaine, dès qu'il fermait les yeux, il se revoyait là-bas. Sauf que dans ses rêves, Hiccup ne le sauvait pas. Il se roula en boule dans le lit et essaya de trouver le sommeil.
Il ne prit conscience qu'il s'était endormis que lorsqu'il sentit une main griffue lui caresser la tête. Il se tendit, son cœur s'arrêtant de battre un instant et eut de plus en plus de mal à respirer. Puis il entendit la voix d'Hiccup.
-J'arrive. Je veux juste…
-Je comprends, fit la voix d'Astrid. On va se coucher, rejoint nous quand tu veux, d'accord ?
-Merci, Astrid.
Jack entendit la porte se refermer et Hiccup soupirer.
-Si tu savais à quel point je t'aime, murmura Hiccup.
Jack décida de se redresser. Il alluma la lumière avant de regarder son petit ami. Hiccup eut l'air pris au dépourvu puis souffla.
-Je ne voulais pas te réveiller.
-Ce n'est pas grave, fit Jack en baillant.
Jack s'assit correctement.
-Écoutes, pour ce soir, c'était une mauvaise idée, dit Jack.
-Je sais. J'aurais dû plus insister… Si tu veux me quitter…
-Hein ? Non !
Jack lui prit la main.
-Je n'ai pas envie de partir.
-Jack, la situation… Notre malédiction… Tu n'as pas signé pour.
-Je veux être avec toi, dit Jack. Alors je signe pour toutes les situations.
Hiccup souffla et sourit.
-C'est juste, continua Jack. Quand je vous regarde… J'ai l'impression de me retrouver dans l'entrepôt encore une fois.
-On ne te fera aucun mal, la dernière fois c'était…
-Exceptionnel, je sais. Mais j'arrive pas à… J'ai besoin de plus de temps, tu comprends ?
Hiccup hocha la tête.
-Tu veux… Tu veux reprendre un appartement tout seul, ou…
Jack secoua la tête.
-Non. Hiccup je t'aime toujours, mais… J'ai besoin de temps pour accepter ça. Comprendre que les créatures qui sont dans mon salon ne vont pas me tuer. Je veux dire, je le sais. Mais je ne l'ai pas encore enregistré, tu comprends ?
-Je crois.
-Je n'ai pas envie de partir.
-Tu as peur de moi ?
Jack baissa les yeux et Hiccup soupira et dit d'une voix dépitée.
-Je te laisse dormir, alors…
-Non, attends, dit Jack en lui attrapant la main.
Hiccup se tourna vers lui, étonné.
-Dors avec moi, ce soir.
-Jack, je ne pense pas que… Je ne sais pas si tu arriveras à dormir.
-J'en sais rien moi non plus. Mais je ne te vois jamais sous cette forme, et si je veux m'habituer à ça, faudra bien commencer quelque part.
-Tu es sûr ?
-Non. Mais j'ai envie d'essayer.
Hiccup se leva alors, alla prévenir Astrid qu'il dormirait avec Jack -et qu'il les rejoindrait peut-être si Jack avait trop peur de lui- et retourna dans la chambre. Il se glissa sous les couettes et se tourna vers Jack.
-Tu veux dormir comment ?
-D'habitude, j'aime bien quand tu me prends dans tes bras, mais…
-Si je m'allonge, ça ira ?
-Je pense.
-Tu pourras te retourner, si ça devient trop, okay ?
Hiccup s'allongea et tout doucement, Jack se mit contre lui. Précautionneusement, Hiccup l'enlaça et Jack posa la tête sur son torse.
-J'entends ton cœur…
Hiccup rigola doucement.
-Évidemment, j'ai toujours un cœur.
Doucement, ils entrelacèrent leurs doigts et plus vite qu'ils ne l'avaient imaginé, le sommeil les emporta.
Le lendemain, Jack se réveilla en premier. Il vit que la chambre était baignée de lumière et éclaira parfaitement la forme maudite d'Hiccup. En le voyant endormis ainsi, Jack sentit sa tension redescendre. Hiccup était positionné comme d'habitude, un bras au-dessus de sa tête, une jambe dans le vide et la bouche légèrement entrouverte. Jack sourit en le regardant. Hiccup bougea sa tête rapidement et toucha la place de Jack. C'était quelque chose qu'il faisait souvent. Quand Jack se redressait dans le lit, Hiccup le sentait et se réveillait, dérangé par le poids sur le matelas qui bougeait. Cette fois-ci n'y fit pas exception. Il cligna des yeux en les ouvrants, ferma la bouche avant de se passer la main sur le visage et de bailler un coup. Il sourit doucement en voyant Jack :
-B'jour, murmura Hiccup, encore embrumé par les limbes du sommeil.
-Bonjour, sourit Jack.
Hiccup voulut lui caresser la joue, mais dès qu'il vit sa main noire, il se réveilla totalement et regarda sa main avant de regarder Jack, un peu effrayé.
-Ça va ? Tu n'as rien ? Tu n'as pas…
-Relax, coupa Jack. Ça va.
Doucement, Jack se mit sur lui, une jambe de chaque côté de son bassin.
-Attends au moins que je me retransforme… Marmonna Hiccup.
-Non.
Tendrement et en prenant toutes les précautions du monde à cause des canines qui dépassaient, Jack l'embrassa. Hiccup l'enlaça tout en prenant garde de ne pas le blesser. Lorsque le baiser prit fin, Jack se rallongea contre Hiccup. Ils restèrent enlacer de longues minutes avant d'entendre du bruit. Dans le salon, les autres se réveillaient. Jack et Hiccup se levèrent et allèrent dans le salon. Jack embrassa Hiccup doucement et lui murmura qu'il allait faire du café avant de partir dans la cuisine. Hiccup rejoignit ses amis au salon.
Il s'installa sur le canapé, entre Astrid et Kia.
-Alors ? Demanda Vincent.
Hiccup soupira et sourit.
-Ça va.
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semena--mertvykh · 2 years
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Où notre héroïne a un gros béguin
Samedi soir à boire des mojitos avec Valérie, à Savigny-sur-Orge, en pleine vague de froid.
Savigny, ses richesses architecturales, son rayonnement culturel.
On a trottiné dans la nuit et les néons laiteux jusqu'au seul bar un peu classe du coin, pour le plaisir de se répéter la vanne immortelle de Lolita : "Heureusement qu'il y a du brouillard, çà cache un peu les crétins qui vivent ici".
Je voulais lui parler de cette histoire avec les boulets de la classe, qui me tombe sur le pied au moment où j'en ai le moins besoin ; et puis finalement, on s'est retrouvées à parler de Prof Sexy toute la soirée. Elle est heureuse en ménage et les fixettes de célibataires doivent lui rappeler des souvenirs.
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Le calcul que je traînais dans les reins, depuis l'après-midi, irradiait d'heure en d'heure, et elle m'a proposé de rouler un spliff en sortant. Elle a insisté pour qu'on le fume dans la voiture - "Thierry va me prendre la tête sinon" - alors on est restées devant son pavillon, dans sa petite rue transie, à attendre que çà fasse effet et que je puisse reprendre la route. On voit bien que ce ne sont pas des pavillons riches qu'il y a dans sa rue, certains ressemblent même plutôt à de petits immeubles mitoyens ; mais enfin, c'est déjà quelque chose. Une jardinière sur la façade de devant, un jardinet-couloir derrière : le début de l'accession à la propriété. On déglutissait, chaque fois qu'on tirait sur le cône, parce qu'elle l'avait bien chargé, et on soufflait la fumée par les vitres entrouvertes.
On essayait d'imaginer avec quel genre de fille Sexy était maqué. Val le voyait avec une bourge toute refaite de partout, le genre "Grande connasse, blonde en carton, les nichons sous le menton et le chihuahua dans les bras, genre le clébard il pose jamais les pattes par terre". J'ai dit que je le voyais bien cerné par des tas de doctorantes jeunes et sexy qui se battaient à coup de tablettes, en mode Matrix, pour obtenir une audience avec lui. Je sais pas si c'est les mojitos ou le THC, mais visualiser la scène nous a bien fait marrer. On a convenu ensuite que la réalité devait être un mix des deux.
Après, on a essayé de se mettre d'accord sur la chanson à lui envoyer pour lui faire comprendre mes intentions - des chansons de Q, évidemment. Les grandes idées humaines ne naissent jamais après un verre de jus d'orange. Elle voulait que je lui donne son mail pour lui envoyer le clip de Fatal Bazooka
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Je lui ai dit que c'était un message subtil mais que, si elle voulait coller à ma réalité, il valait mieux lui envoyer les paroles de Hey Lover, de LL Cool J.
Elle m'a encore proposé de dormir chez eux, mais je savais que j'allais être réveillée à 7h par leur bouledogue - rebaptisé le Chien Le Plus Con De La Planète depuis qu'il avait essayé de s'accoupler avec un kilo de pommes de terre en filet ; et encore après, à 7h30, par Enzo, leur fils de cinq ans. Je n'avais pas envie que : "Vas-y casse-toi le chien" sois la première phrase qui sorte de ma bouche un dimanche matin. Je ne sais pas pourquoi tout ce qui est en état de marche, à 7h, dans cette maison, n'a rien de mieux à faire que de venir étaler ses jouets gluants sur mon oreiller.
En rentrant, j'ai reçu le sms de Valérie qui me demandait si j'avais croisé des flics sur la route. Je lui ai écrit que tout était ok, que je gardais mon permis. Sa réponse m'a collé le sourire d'une oreille à l'autre :
"NEVER EVEN THOUGHT. MURRAY HEAD !!! "
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larecreative · 6 years
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On se rend sur Spotify pour écouter la playlist
Geneviève Dussault
The Whole Universe Wants to Be Touched - Nils Frahm
20 mars 2018 - Spectacle de Nils Frahm au Palais Montcalm à Québec
Je voyais pour la deuxième fois ce pianiste allemand qui, au delà d’être un génie de son art, est un humain qui exprime le grandiose et communique dans un langage universel avec sa musique. Enceinte de Gaël de 5 mois, je vivais ce moment d’une manière très intense: je visualisais mon accouchement!
À la fin du spectacle, j’ai eu le grand bonheur de serrer ce pianiste si fort dans mes bras et de lui expliquer que je donnerais la vie sur son album. Que “ All Melody” n’était pas seulement une oeuvre incroyable, mais humaine. Surtout humaine. En passant par des moments de douceur et d’intensité, cette musique représente bien l’image que je me faisais de l’arrivé de mon fils dans la lumière éblouissante de ce monde. Nils a d’ailleurs dédicacé le vinyle à Gaël.
4 juin 2018 - Dernière échographie
Moment ou j’apprends que tu n’as plus la tête en bas et mais que tu te présentes désormais en siège décomplété par les fesses. Possibilité de césarienne. Je n’avais pas envisagé cette possibilité.
20 juin 2018 - Échographie supplémentaire 
C’est confirmé. Je t’accueillerai par césarienne. Tu arriveras dans ce monde par la grande porte. Avec pleins d’acteurs et de spectateurs pour t’accueillir. Tu es comme ton papa. Tu fais de l’escalade dans mon ventre et tu cherches les sommets. Tu veux faire les choses différemment. J’accepte avec beaucoup de paix la manière dont tu choisis d’arriver parmi nous et je m’ajuste. Je choisirai 6 chansons au lieu de 200.
10 juillet 2018 - Naissance de Gaël
J’ai convaincu tout le bloc opératoire d’amener mon petit haut-parleur pour pouvoir t’accueillir avec un fond musical symbolique: Nils Frahm, Patrick Watson , Agnes Obel, Olafur Arnald, Rhye, Grizzly Bear, Johann Johannson, Dustin O’Halloren,  La chanson sur laquelle tu as fait ton entrée parmi nous est majestueuse. Sur des voix qui arrêtent le temps pour immobiliser l’essentiel. Le graver à tout jamais dans l’éternel. Merci Nils Frahm. La magie a opéré. Et le vinyle dédicacé à Gaël avec cette chanson demeurera un souvenir précieux.
Marie-Joëlle Gagné
Outsiders - Jean-Michel Blais
Ma chanson de l’année, je l’ai choisie en fonction des émotions que j’ai vécues lors de sa première écoute; et toutes les écoutes suivantes. La fois la plus marquante; c’est lorsque que je jouais avec ma fille de 15 mois dans le salon; elle s’est levée vers le haut parleur et elle souriait. Moi aussi; mais avec les yeux un peu humides.
Marie-Pier Favreau
À la claire fontaine
Ma grand-maman est décédée il y a 2 jours. On s'y attendait. Elle avait 98 ans. Elle est partie en tenant la main de ma mère, dans la paix et sans douleur. J'aurais envie de te dire que ma chanson de l'année est À la claire Fontaine. Une berceuse qu'elle me chantait lorsque j'étais enfant et que je chante à mon tour à mon fils. ❤️ Sinon j'irai avec Ton équilibre de Salomé Leclerc. Une chanson qui provient de l'album que j'ai le plus écouté cet album.
Sarah Normandin
Zombie - Ghostly kisses
Un classique si bien repris. Une chanson toute en douceur comme je les aime.
Judith Paré
Forteresse - Jean-Michel Blais
La naissance d’Élisabeth m’a fait écouté la musique autrement, m’a fait découvrir un registre que je n’avais jamais exploré. Stephan Moccio (Porcelain), Alexandra Stréliski (Ellipse) pour ne nommer que ceux-là.
Forteresse de Jean-Michel Blais me rappelle un doux matin, le réveil, la naissance d’Éli.
Geoffroy Dussault
Je te laisserai des mots - Patrick Watson
Inès à donné naissance à Paul le 20 mai 2018 accordant ses respirations et ses poussées à la beauté et l'intensité du moment. Notre boule de poil a été accueilli par la mélodie et l'amour.
Coralie Desroches
when the party’s over - Billie Eilish
Mon choix n'est pas seulement basé sur la chanson elle même, bien qu'elle soit d'une beauté perturbante, mais aussi sur l'incroyable artiste qu'est Billie Eilish. Tant pour sa voix enchanteresse que pour sa façon d'être si admirable et différente. Cette artiste à l'énorme potentiel est une inspiration!
Sophie Rousseau-Loiselle
You’re the One That I Want - Lo-Fang
J'aurais pu nommer toutes les chansons de la playlist que tu as faite pour l'arrivée de notre belle Élisabeth, mais je te dirais que le titre de celle-ci résume assez bien mon émotion face à ma fille. Celle qu'on voulait, celle qui est parfaite pour nous ! 2018 a changé nos vies à jamais et pour le mieux !
Alex Deschênes
Ending - Isak Danielson
Cette chanson là me transperce. J'ai les larmes aux yeux à chaque lecture mais plus particulièrement, elle me rappelle que j'ai le droit d'être triste, fâché, amoureux, distrait, lâche et surtout moi. Je sens que cette chanson te parlera beaucoup, elle est belle. J'ai aussi l'impression que ce ne sont pas des paroles qu'on entend sur la musique, mais des notes de plus à cette belle symphonie.
Eric Wagner
By the river - Stu Larsen
Dès la première écoute, je me suis senti emporté, comme le courant d'une rivière. À l'écoute de cette pièce, une légèreté s'empare de moi... J'adore!
Marie-Michelle Dugal
Flume - Bon Iver
Le 7 août dernier en fin de journée, mon amoureux et moi quittions la maison à deux, envahis de la grande excitation d'y revenir à trois. J'avais, dans les semaines précédentes, pris le temps et le grand soin, tout en douceur, de préparer la playlist, qui nous accompagnera, dans ce précieux moment ou je donnerai la vie. Une banque de musique, d'une durée d'un peu plus de quatre heures, regroupant plusieurs thèmes; des tounes qui me rappellent ma mère décédée, des tounes qui nous mettent de bonne humeur, d'autres qui me calme, ou qui me rappelle de forts souvenirs, ou d'autres, simplement écouté en boucle, à certaines périodes de ma vie, sans raison précise, juste parce qu'elles me faisaient vibrer. Cet accouchement déclenché fut finalement très long, donc la playlist a joué, disons plus d'une fois. Nous étions évidemment bien curieux de savoir, laquelle de ces chansons viendrait immortaliser ce moment, celle que Téo choisirait pour faire sa grande apparition. Ce moment magique aura finalement lieu le 9 Août au petit matin, sur FLUME de BON IVER. Ceux qui en connaissent les paroles comprendront que ça aurait été difficile de faire mieux. Bien au delà d'être la pièce de l'année, elle se classe désormais dans le palmarès des pièces d'une vie !
Only love is all maroon
Gluey feathers on a flume
Sky is womb and she's the moon
Karina Duguay- Gagné
Tabarly - Yann Tiersen
Mon hymne à la vie
Geneviève Lalande
Le déserteur de fort Alamo - Dumas
J'aime Dumas, l'artiste, profondément, il m'amène ailleurs et j'adore la mélodie de cette chanson.  Il vient me chercher, il me transporte avec lui et dès que la chanson commence, le temps s'arrête…
Marylin Lacroix
Trop d’amour - Marjo
Cette chanson signifie pour moi, plusieurs heures de route, de paysage et d'amour. Après m'être époumonée en 2017 avec Africa de Toto, Trop d'amour est ma nouvelle chanson no*1 a écouté, le volume au maximum en chantant à tue-tête.
Cette année, cette chanson a créé des amitiés, des amours, soigné des deuils, brisé plusieurs cordes vocales, mais a surtout ensoleillé plusieurs heures de routes.
Guillaume Fafard
Beyond - Leon Bridges
L’arrivé de bébé Louis modifie notre vie social; le retour des soupers entre amis à la maison ou des brunchs  BYOB ( bring your own baby) est impossible sans musique. Amis, Bouffe, Musique, Rires; Bonheur!
PS: «Will she have my kids?» oui, c’est toi ça Sarah ;P
Enrico Bouchard
Mes mains blanches - Philippe Brach
Ma chanson, mes mains blanches de Brach, reprise de Bill Whiters “Grandma’s Hands”. Tu sais que j’ai accompagné Philippe au Drums sur cette toune en show !
Jipé Dalpé
Lazarus – David Bowie
J’aurai pu choisir plein d’autres tounes, mais j’y suis allé avec Lazarus de Bowie (Album Blackstar). Pourquoi?  Parce que je n’ai toujours pas fait mon deuil de cet artiste parti trop vite, qui était pour moi et une grande idole et une inspiration.  Même s’il nous a quitté, sa musique elle ne nous quittera jamais!  
Yves Lefrançois
Despite Repeated Warnings – Paul McCartney
2018-Quelle année « poche »! Elle fut marquée par les départs d’êtres chers : mon père et mon grand compagnon de pêche. Pas beaucoup mieux sur le plan politique. C’est peut-être une vision d’esprit de « boomer », me direz-vous , mais j’ai la vague impression que nous ferons encore du surplace au cours des quatre prochaines années.
Heureusement que la scène musicale déborde de talent. Jeunes ou vieux, les musiciens ont encore une fois réussi à nous faire rêver. Voici donc brièvement et très humblement présentées mes sélections 2018 :
Côté québécois : Richard Séguin : Retour à Walden,  un essai musical un peu déroutant qui nous plonge au coeur de l’oeuvre d’un grand écrivain américain.  David Portelance : Un abri contre le vent, un album calme et serein.
Côté Blues : Buddy Guy : The Blues is alive and well, un retour fracassant d’une légende du Blues pesant.
Côté musique progressive : Lunatic soul : Under the fragmented sky, une performance qui montre encore une fois le talent immense du bassiste polonais Mariusz Duda (qui est aussi leader du groupe Riverside).
Enfin coté Pop : Paul McCartney : Egypt station, bien que je sois pas inconditionnel de l’album j’en retiens une toune qui m’a carrément jetée au parterre- Despite Repeated Warnings
Mes deux tounes marquantes sont : https://www.youtube.com/watch?v=ijMiYLiai6Y https://www.youtube.com/watch?v=5vDVZNOFMEM
Au plaisir de vous lire et d’entendre vos choix.
Éric Pilote
Peace trail - Neil Young
Encore plusieurs bonnes choses cette année, mais j'y vais encore avec l'un de mes préférés en la personne de Mononcle Neil Young. Peace Trail est tiré de la trame sonore du film Paradox. Film ben moyen (29% sur Rotten Tomatoes), mais de la superbe musique à l'intérieur. Accompagné du groupe Promise of Real (qu'on a vu au FEQ cet été et dans A Star is Born), ça s'écoute en char les vitres grandes ouvertes en route sur un no-where.
Carine Côté-Germain
Arnaq - Elisapie
Parce qu'elle me ramène vers les paysages immenses et exotiques du Nord. Mais surtout parce qu'elle m'a accompagnée dans un grand cheminement personnel vers l’accueil de mon deuxième enfant... un parcours plus sinueux et riche que je m'imaginais.
Sophie Laforest
Arnaq - Elisapie
Tirée de l'album The Ballad of the Runaway Girl
Cette femme m'inspire; son charisme me saisit. Arnaq signifie « femme » en inuktitut. Mais jusqu'à présent, je n'ai pas cherché à traduire les paroles de cette chanson. Ce qui en fait, pour moi, une chanson d'instinct, d'impulsion, de moment présent.
Le refrain me donne l'impression de prendre de grandes respirations pour ensuite relâcher le trop-plein.
Une chanson qui me rend plus forte et plus confiante, une sorte d'empowerment! L'album The Ballad of the Runaway Girl fait partie de mes albums préférés de 2018, je vous le recommande fortement.
Guylaine Dussault
Jungle - Tash Sultana
Une artiste inspirante qui mérite d'être vu en spectacle, une artiste qui s'investit dans les rues. Une artiste inspirante et forte, une femme qui est parvenue à se sortir de l'univers de la drogue et canaliser son énergie pour en faire de l'art.
Katia Couture
Choukran - Alecka
Pas une chanson de l'année 2018 mais une chanson que j'aime beaucoup et qui parle d'un sujet d'actualité: l'ouverture d'esprit.
Corinne Barat
Wolves don’t lives by the rule - Elisapie (feat. Joe Grass)
Je ne sais pas si c’est ma toune de l’année mais c’est assurément mon vers d’oreille de l’année! Cette mélodie me trotte dans la tête pendant des heures après l’avoir écoutée! Mais d’une manière fort agréable! En plus le propos s’applique bien à ce qu’on vit collectivement en ce moment! Et l’album au complet The Ballad of the Runaway Girl est excellent!
Philippe Desroches
Clap your hands - Whilk & Misky
En cette année de bonheur, de joie d’accueillir notre petit trésor Gaël, cette chanson représente bien mes sentiments par son rythme envoûtant qui invite à la danse. Laissez votre corps répondre à l’appel de cette musique joyeuse et entrainante.
Geneviève Cantin
Deadly Valentine - Charlotte Gainsbourg
Pour les amours parallèles qui nous habitent.
Dominique Paradis
A real hero – College & Electric youth
Le village est encore endormi ou commence doucement à s’éveiller... On part tôt pour atteindre le bout de la route. Avec notre café dans un thermos, on s’élance sur le chemin du « nowhere », les skis bien attachés sur le toit de la voiture. Nous sommes éblouis par l’horizon blanc de la toundra, les quelques sapins givrés, les multiples nuances de lumières, les lames de neige qui traversent la route, le chemin qui se perd parfois dans l’infini blanc. On se prend la main, complices dans cette millième sortie de ski. Cette chanson joue et on se sent chanceux. …
Nous avons exploré un nouveau bout de territoire. Les ptarmigans sont venus nous saluer. Nous avons fait nombreuses montées et descentes dans les collines des plateaux. Nous avons traversé des petits lacs gelés et glissé sur les caps rocheux recouverts de neige. Les joues gelées, le souffle grand ouvert et profond, nous nous sommes rendus jusqu’à la rivière Koksoak, se jetant dans l'Ungava. Nous avons pris le temps d’admirer des minis icebergs flotter sur cette rare eau toujours vive.
... Cette chanson aura été en trame de moments précieux. À travers l’intensité de notre quotidien, elle aura évoqué pour moi l’espoir, une légèreté, la beauté de tous ces « real human being », de ces « real heros », que je rencontre ou côtoie chaque jour dans la communauté. Ces petits ou ces grands « real heros », rois de l'authenticité et de la force... Sur cet air qui joue dans la voiture, je me sens ancrée dans ce que j’aime profondément, alors qu’on continue notre route pour rentrer au village… ... Les nuances de lumière blanche continuent de nous éblouir...
« Back against the wall and odds, With the strength of a will and a cause Your pursuits are called outstanding You’re emotionally complex Against the grain of dystopic claims Not the thoughts your actions entertain And, you have proved to be A real human being And, a real hero”
Manuel Desroches
1-800-273-8255  - Logic (feat. Alessia Cara & Khalid)
J’ai choisi cette chanson car le vidéo m’a beaucoup touché. Je trouve qu’il sensibilise à propos de l’acceptation de l’orientation sexuelle de chaque humain, surtout de l’acceptation par les membres de la famille. Le suicide n’est pas l’option.
Martine Goulet
House in L.A. - Jungle
Yay! J’avais très hâte à ce merveilleux moment, gracieuseté de mon beau Pruno. Ça fait deux mois que je me demande bien c’est quoi ma chanson 2018. Beaucoup de choix cette année, je pense avoir battu mon record d’écoutes. Après délibération, je t’envoie 3 choix  et tu pourras en tirer celui qui semble mieux s’intégrer.
Peach scone de Hobo Johnson. Spoken word très charmant. Je l’aime beaucoup lui, 24 ans avec un passé pas facile, sa belle voix, belle humilité, beaucoup d’émotions. La chanson Jesus Christ me fait pleurer. Peach scone est sympathique et j’aime les histoires.
Moment de Jeremy Warmsley. Un doux morceau qui se laisse découvrir lentement. Un beau défi de placer un morceau de 8 minutes dans une playlist.
House In L.A. de Jungle. C’est toi qui m’a dit qu’il avait sorti un nouvel album, merci. Je l’aime tellement, surtout pour la 16-17e seconde, la 1m35s, et toutes ces belles petites montées.
Benjamin Robinson-Chouinard
SHE  –  The Blaze
Be loved
Éric Trahan
Faux avant-garde - Millimetrik
Cette année, impossible de passer à côté du dernier album de Millimetrik, Make it last forever. Un album plus joyeux; parfois ça fait du bien de sortir de la brume ! L'ajout de pistes de guitare sonne vraiment bien (Guillaume Chiasson de Ponctuation). Un bel exemple de ça, la piste Faux avant-garde. Un gros bravo à Pascal pour cet excellent album !
Geneviève Fortier
Serotonin Rushes - Fujiya & Miyagi
J’ai choisi la chanson « Serotonin Rushes » parce que mon année 2018 a été remplie de « rushes » de sérotonine (une des hormones du bonheur!) : nouvel emploi, nouvelles rencontres et nouvelles passions, l’année 2018 a commencé lentement, mais sûrement, pour finir en force!
J’ai découvert Fujiya & Miyagi au début de 2018 et j’ai beaucoup écouté l’album sur lequel figure « Serotonin Rushes ». Selon mon palmarès 2018 Spotify, la chanson choisie figure dans mon top 5 des chansons les plus écoutées cette année.
Julien Cyr
Unfolding - Rival Consoles
Je vous présente la pièce qui  m'a redonné le goût à la musique électronique, que j'avais abandonné depuis quelque temps! La pièce Unfolding  qui ouvre l'album Persona m'a accompagnée autant au travail avec tous ces bouleversements que sur les longues routes et les paysages magnifiques de la Gaspésie. Entre l'introspection et l'étincelle pour aller un peu plus loin! je crois que j'aurais pu mettre tout l'album si s'était permis héhé!
Ibrahim Ozhan
All Melody - Nils Frahm
Cette année fut une première. Nils frahm. Le retour. J’ai eu le bonheur de le voir performer pour la première fois à Brighton. Pour la sortie de son album “all melody” Cet été il a réussi à nous faire plus ou moins danser au festival Primavera à Barcelone ou il a enchaîné ses morceaux pendant une heure.
Et jamais deux sans trois. Un dernier concert à Londres en décembre pour clôturer l’année Nils Frahm. La boucle est bouclée. Un album formidable que Nils nous a fait découvrir en live. Amoureux. Je choisis donc le titre éponyme. All melody. Le morceau résume très bien l’album.
Emilia Kudaba
Looped - Kiasmos
Walking down St. Joseph... Driving along the coast... Dancing with my eyes closed…
Claire Menanteau
Silence - Bank Myna
J'ai découvert Bank Myna il y a 2 ans et demi, à la suite d'une belle rencontre lors d'un magnifique concert de Sigur Ros, sur Lyon. Ils sont venus par la suite jouer près de chez moi, dans une soirée organisée par des amis. Lors de cette soirée, j'ai eu un gros coup de cœur pour l'un des musiciens, mais amour non envisageable à ce moment là. J'ai continué mon chemin sans me poser de questions, puis j'ai recroisé sa route cette année quand ils sont revenus jouer dans le coin. Gros coup de coeur qui s’avérait réciproque dès le premier regard, et tout à fait possible aujourd'hui. Bref, laisser faire la vie, se laisser porter…
Samuel Mathieu
Untitled (Fyrsta) - Sigur Ros
J'ai choisi cette chanson car elle me fait penser à mon voyage en Scandinavie cet été. Aux paysages nordiques magnifiques, et à la simple et bonne humeur des Scandinaves, accompagné de l'énergie magique qui rayonne autour de ses pays. Bref, cette chanson me rappelle des bons souvenirs.
Fabien Husslein
We’re not done – Mogwai
J'ai choisi ce titre de Mogwai, parce que Mogwai ne m'a jamais déçu depuis presque 20 ans et 2018 non plus, en certains aspects ne m'a pas déçu ! C'est simple. Joyeuses fêtes et portez-vous bien !
Pascal Asselin
Drive your car - L.A. Witch
Pour l'évasion, la naïveté,  l'inspiration de ce rock de roadtrip à travers ma musique électronique, pour l'avoir écouté tellement souvent lors de mes roadtrips cette année.
Virginie Gauthier
La vie commence ici - Marianne Trudel
La vie commence ici - Marianne Trudel
Ma découverte de l'année, une richesse de chez nous. La douceur, la technique, l'émotion si bien incarné par ses doigts de fée. Je trouve que cette chanson est tellement bien orchestré, elle me donne le goût de jouer de la musique jusqu'à la fin des temps. Très active sur la scène à Montréal. À voir et revoir absolument.
I know you - Esperanza Spalding
Une autre découverte... Elle a composé un album complet, from scratch, écris composé  enregistrée en 3 jours Live sur Facebook. 7 777 copies ont été vendu (et j'en détiens un) that's it. autrement c'est comme un secret bien gardé, un élan créatif éphémère. Ça s'appelle Exposure. Une virtuose bassiste et chanteuse hors paire. Je suis en amour.
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quand il n'y a plus rien
il y a la musique
les mots pour surfer sur la tempête
pour éviter de se noyer
la nature
pour sortir de son corps
sa beauté
pour apaiser les maux
il y a une falaise au creux de mon bras
des millimètres grouillant de vie, autogéré par un appareil que je dénigre trop souvent et dont l'intelligence me dépasse
pourquoi on apprends à utiliser son cerveau avant son corps ?
et pourquoi on apprend pas à aimer
je suis moins utopiste qu'avant mais je pense que j'aurais toujours cette flemme qui brûle ou je vois les peuples de la terre danser se lier apprendre et se comprendre ou l'on découvrirait des terres avec passion et respect sans détruire ni posséder
je me sens plus moi
je sens à nouveau tantôt le torrent tantôt la rivière couler en moi
je ris avec mon ventre
et les larmes monte directement du coeur
j'ai moins peur
de moi, des autres et tout ça
je trouve que dire la vie, ou l'expérience c'est trop limité
j'en ai marre des mots je les utilise mal
je crois avec compris qu'il ne fallait pas se battre contre soi
ni contre les événements
que ma bulle interagit constamment avec l'extérieur donc le contrôle c'est insensé
insensé = contraire au bon sens
mais le mot sens à beaucoup trop de significations donc ce mot veut tout et rien dire c'est con
j'aime bien le mot frénétique
j'aime bien la mélancolie et l'explosion volcanique de bonheur
j'aime ne pas réussir à définir ce que je ressens parce que il y a trop de paramètres et que c'est pas vraiment intelligible
il y a certains moments que j'aimerais mettre dans mes mains, en faire une sorte de boule d'énergie et la cacher quelque part en moi et pouvoir la retrouver et me replonger à jamais dans ces moments
je pense que ça me rendrait folle
mais ce serait beau
nager dans des souvenirs, des sourires,
des baisers sucrés
des mouvements plein de couleurs, de douceurs,
la chaleur de ton cou
la douceur entre nous
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lerotismedesmots · 3 years
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*Flashback*
Début avril 2021
Heure indéterminée
J'ai passé les deux dernières semaines à penser à toi à chaque instant, à me demander ce que je devais faire ou dire. Je ne sais plus trop. L'année dernière on n'a pas vraiment eu l'occasion de se connaître, je te trouvais un peu bizarre et j'aimais ça. Je te regardais au loin, être confiant, pleinement toi, sans complexe ni prise de tête. Je t'ai admiré. Cette année quelque chose m'a semblé différent. Je ne voulais pas spécialement être ton amie au début, mais par la suite je me suis dit: pourquoi pas? Je t'admirais déjà et là je découvrais que tu avais un sacré sens de l'humour, un peu trash mais j'aime beaucoup. Et puis il y avait quelque chose en plus. Je ne savais pas ce que c'était au début, je ne sais pas exactement ce que c'est maintenant non plus à vrai dire. Mais j'ai ma petite idée. Parce qu'à moins que ma santé ne se détériore sérieusement, le cœur qui s'emballe, la boule au ventre, la chaleur au visage, ce ne sont que les symptômes d'une atttirance forte. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il m'arrivait. Comme je l'ai déjà dit, je t'admirais, mais je savais bien que l'admiration avait des limites contrairement à mes sentiments. Aucune limite au point que je fasse des choses complètement idiotes juste pour attirer ton attention ou pour en savoir plus sur toi. Pendant des mois j'ai fait cela sans trop comprendre pourquoi, surtout sans comprendre pourquoi ça tombait sur toi, pourquoi tu étais la personne dont je voulais connaître les moindres détails. Je ne comprenais pas parce qu'on est différents et pas qu'un peu, à tel point que je ne suis même pas vraiment sûre qu'on s'entende actuellement. Cependant je suis bien sûre que tu me rends confuse et que ça m'énerve de ressentir autant de choses alors que tu te joues de moi.
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collectiffape · 3 years
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Feuilleton de l’été SEMAINE #4
Semaine du 26 juillet
J’ai fui le bleu des yeux d’Ida, d’un coup sa douceur m’a retourné l’estomac et je n’avais plus faim, j’avais peur. J’avais peur de lui plaire, de sentir dans ses yeux ma propre valeur mon propre ego, je n’ai pas besoin de ça merci, prière de ne pas me mettre sur un piédestal, j’ai déjà des failles narcissiques qu’il ne faudrait pas creuser. Ou bien j’ai eu peur de finir par la trouver trop belle sous le soleil, trop nonchalante avec sa clope à la main au dessus des croissants, habituée à payer le petit déjeuner �� ses amantes de la veille. Peur qu’elle ne remarque mon visage défait. J’avais peur de sentir sous son regard l’envie de me revoir, alors j’aurais du lui dire, la prévenir, lui agiter mon panneau « indisponible émotionnellement » sous le nez. 
J’aurais dû lui expliquer que quelque chose s’était posé comme une ombre, que je l’avais senti dans le soleil qui se voilait, lorsque la lumière glisse vers le gris, que la peau devient vide et qu’il n’y a rien à faire parce qu’on ne peut pas souffler sur un nuage. L’angoisse, avant de se rouler en boule dans mon ventre, avant grimpé sur mon corps comme une plante.
J’ai remis en catastrophe mes vêtements humides de pluie et j’ai dévalé les escaliers. Le bruits de mes pas en cavale semblait scander des petites phrases, « qu’est ce qui ne va pas chez toi, quelque chose ne marche pas, pourquoi je suis comme ça ». 
Je sens la fatigue qui pèse en couches mauves sous mes yeux et les émotions remuer juste à la surface du cœur. Surtout ne pas déborder. 
Qu’est ce que j’ai emporté d’Ida sur moi ? Un reste d’odeur de coton ? Une douceur qui donne presque la nausée ? Qu’est ce qui ne partira pas avec l’eau de la douche ?
Floriane Gitenay
Les clés retentissent dans la coupelle de l’entrée, la porte claque. Ici, c’est chez moi. Enfin. La ville ne m’a pas engloutie finalement. Le téléphone rechargé affiche les notifications qui s’enchaînent, l’une en entraîne une autre, elles se remplacent et s’accumulent sur l’écran. Brièvement c’est ma mère puis la banque, messages groupés, souvenirs d’enfance, mails newsletters spam, messages sur répondeur, une promo Body’Minute épilez-vous pour plus de plaisir, des amis inquiets que j’ai laissés sans nouvelles. Toi, tes messages sont transparents. Répondre à tous : Je vais bien, oubliez-moi. Satanée intelligence. Puis l’écran, à nouveau, posé sur la commode qui ne vibre plus, s’éteint. Laisse paraître mon reflet à la surface.
Je passe devant la baie vitrée de l’appartement. Silhouette élancée, boucles rousses sur épaules, mascara qui a coulé, ma chair projetée sur la cime des arbres. Quelques oiseaux s’envolent.
Douche, ma peau nue. La température augmente et j’ai chaud à nouveau, ça fait vingt-quatre heures que je suis liquide. Il y a de la buée sur le miroir. Faudrait la fixer une bonne fois pour toute, cette buée ! Arrêter les mirages, parce que c’est éblouissant, parce qu’on a déjà lu cette histoire quelque part. Accrocher un filtre poreux entre les corps que je touche et mes propres désirs. Qu’ils ne se ressemblent plus. Ça ne suffit plus de vivre libre, j’aimerais que les autres aussi se libèrent. Toi, comme Ida. Comme elle sait faire Ida. En chantant. Ou quelque chose comme ça.
Sur la platine que tu as laissée dans le salon, je passe le disque d’Eunice Collins. At the hotel se répand dans la pièce. Avec la fumée d’une clope. Je me fous des nuages.
Marie HL
J'ai un bleu sur le bras. Un bleu marron roussi sur le bras blanc, beige, moucheté depuis l'enfance, pas blanc vraiment, peau de peur du jour. 
J'appuie sur le bleu, dans le bras je sens. La douleur indolore qui rappelle seulement le coup, le bras a percuté, quoi, je ne sais plus. 
Bleu brun dédoublé, l'ombre portée turquoise. Qu'est-ce que tu t'es fait là ? Je sais pas. Je parle seule.  T'as mal, non. J'aime bien, je me sens comme à la guerre. T'as mal. Non j'aimerais bien peut être mais non. J'aimerais. Eprouver le jour qui fait peur à la peau. Le jour, où le silence se décortique comme une coque de noisette sous la dent. Sans douleur, l'écaille.
L'arnica sent la maternelle.
Lili Nyssen
il y a plus longtemps que l'instant la nuit s'est marquée sur moi j'ai au-dessus de l'arcade gauche la cicatrice d'une branche que j'oublie souvent 
souvent je ne me vois pas je me touche ne me sens pas
parfois même si je l'aime peur que mon corps s'échappe alors je tire je pince je tape je cours m'épuise secoue me force écarte mes paupières constate c'est toi oui c'est toi             c'est moi et pourtant le visage étranger quand le reste parti ailleurs
peut-être qu'il faut dormir et seule renouer
je n'enlève jamais la buée sur le miroir préfère quand elle s'estompe moins de traces l'eau dans l'air je m'hydrate comme ça
Juliette Buffard
Peignoir de coton blanc serré autour de la taille, la fumée docile entre mes lèvres. Il n’est pas midi. J’apprivoise le vide.
Le parquet a gardé l’empreinte de mes pas après la douche. Je frissonne dans l’air du couloir. Fixe la porte au fond. Il y a toujours ce moment qui m’arrête. Ce moment chaque fois dans l’air embué, dans les restes refroidis des vapeurs d’eau, ma main suspendue entre deux gestes. La poignée, métal froid, qui m’appelle repousse. Il y a tout ce que je ne trouve pas de l’autre côté, tout ce qui ne m’attend plus.
Ton corps tiède après la douche ; nicher mon visage à l’intérieur de ton bras, là où la peau est fine. Sentir l’engourdissement et se taire, s’emmener l’un et l’autre dans les draps, les baisers lents, les caresses lentes aussi. Et puis doucement les corps qui s’affaissent, points lumineux sous les paupières, doucement l’impression que rien n’a jamais eu d’autre place, qu’il n’y a jamais rien eu que ton cou contre ma tempe, tes doigts sous mes doigts, ton souffle en ruisseau dans mes cheveux. 
Je reste assise au bord du lit défait, les odeurs sont plus froides après la nuit d’absence.  La musique s’est éteinte dans un soubresaut et il ne reste que le bruit caoutchouc de la platine. Je pourrais me lever et l’éteindre. Je fixe mes jambes. Les gouttes s’accrochent, froides, sur la peau qui hérisse.
Le bruit continue comme une vague. Je tends le cou vers la fenêtre. De chez toi je voyais la mer, ses rouleaux verts les jours d’orage. Par la fenêtre, les toits penchés, cercles d’oiseaux sur ciel hésitant. Je laisse ma tête retomber dans les reliefs doux, les fibres avaler l’humidité des cheveux.
Manon Secq
Next on : @collectiffape 
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hideuse · 7 years
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Je te revois dans mon ancien appart, dans la résidence universitaire juste à côté de la fac, dans mon lit, à ma fenêtre, pendant l'été et les jours de pluie, en train de couler tes grosses douilles, en train de pleurer dans mes bras.
En soirée, en teuf, toujours un regard pour l'autre même quand on est pas côté à côté. Ton sourire, ton rire. Tes "allez là".
Nos engueulades, nos pleures, nos "je t'aime, excuse-moi", nos câlins, nos mains l'une dans l'autre pendant que l'ont fait l'amour. Les chatouilles, les prouts sur le ventre.
À la coloc, dans notre pauvre canapé-lit qui fait mal au dos, qui couine. Je suis en train de pleurer, j'attends la fin de ta garde à vue, 3 jours qui en paressent des milliers. Partir au travail la boule au ventre, se cacher pour pleurer, essayer de pas craquer. Les autres qui me demandent comment ça va, ça va pas, t'es pas là. Et tu reviens.
Notre appartement, pas le plus beau, pas le plus chaud, mais notre appartement. Ta chaleur contre ma peau la nuit. Mais tout ne va pas si bien, ça a un peu changé, c'est triste, il y a de la tension partout.
Et maintenant que je risque de te perdre, que je vais te perdre, je réalise, c'est certainement ma faute, je ne t'offre pas assez d'amour, je ne suis pas assez d'accord avec toi, je fais de la merde, mais c'est toi que j'aime.
J'ai besoin qu'encore une fois tu me pardonnes, que tu acceptes de m'offrir une autre chance.
J'invoque encore cette phrase, ta promesse, "tout faire pour rester ensemble, le plus longtemps possible". Je sais, c'est dégueulasse de faire ça, encore une fois avec tout ce que je t'ai fait subir, mais j'ai trop besoin de toi.
Dis-moi que ce n'est pas trop tard, que ton cœur n'est pas déjà pris par une autre. Je veux pouvoir dormir avec toi ce soir, et me réveiller avec toi demain, et ceci pour encore une éternité. Je t'en supplie aime-moi, sans toi je fais n'importe quoi, je ne sais plus où poser les pieds.
Je veux ce sentiment d'avant, qu'on était seul contre le monde. Que ce sera pour toujours.
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orellyepearl · 3 years
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Lily Dawson et les trois renards sauvages
Un conte de fées
par un écrivain aléatoire
Il était une fois une fille méchante appelée Lily Dawson. Elle était en route pour la voir Shane Rockatansky, lorsqu'elle a décidé de prendre un raccourci à travers la forêt de Wyre.
Il ne fallut pas longtemps pour que Lily se perde. Elle regarda autour d'elle, mais tout ce qu'elle pouvait voir, c'était des arbres. Nerveusement, elle chercha dans son sac son jouet préféré, Blankey, mais Blankey était introuvable! Lily commença à paniquer. Elle était sûre d'avoir emballé Blankey. Pour aggraver les choses, elle commençait à avoir faim.
De manière inattendue, elle a vu un renard sauvage vêtu d'une veste violette disparaître dans les arbres.
"Tellement bizzare!" pensa Lily.
Faute de mieux faire, elle décida de suivre le renard particulièrement habillé. Peut-être que cela pourrait lui indiquer le moyen de sortir de la forêt.
Finalement, Lily atteignit une clairière. Elle s'est retrouvée entourée de maisons fabriquées à partir de différentes sortes d'aliments. Il y avait une maison faite de choux-fleurs, une maison faite de caramels, une maison faite de frites et une maison faite de gâteaux.
Lily pouvait sentir son ventre gronder. Regarder les maisons n'a rien fait pour apaiser sa faim.
"Bonjour!" elle a appelé. "Y-a-t-il quelqu'un là-bas?"
Personne n'a répondu.
Lily regarda le toit de la maison la plus proche et se demanda s'il ne serait pas impoli de manger la cheminée de quelqu'un d'autre. De toute évidence, il serait impoli de manger toute une maison, mais peut-être serait-il considéré comme acceptable de grignoter l'appareil étrange ou de lécher l'étrange robinetterie, en cas de besoin.
Un gloussement traversa l'air, faisant peur à Lily. Une sorcière a sauté dans l'espace devant les maisons. Elle portait une cage. Dans cette cage se trouvait Blankey!
«Blankey! cria Lily. Elle se tourna vers la sorcière. "C'est mon jouet!"
La sorcière haussa simplement les épaules.
"Rendez Blankey!" s'écria Lily.
"Pas sur ton ventre!" dit la sorcière.
«Au moins, laissez Blankey sortir de cette cage!
Avant qu'elle ne puisse répondre, trois renards sauvages se sont précipités d'un sentier de l'autre côté de la clairière. Lily reconnut celui dans la veste violette qu'elle avait vu plus tôt. La sorcière semblait le reconnaître aussi.
"Bonjour Big Fox," dit la sorcière.
"Bonjour." Le renard remarqua Blankey. "Qui est-ce?"
"C'est Blankey," expliqua la sorcière.
"Ooh! Blankey aurait l'air adorable dans ma maison. Donne-le-moi!" demanda le renard.
La sorcière secoua la tête. "Blankey reste avec moi."
«Euh… Excusez-moi…» l'interrompit Lily. "Blankey vit avec moi! Et pas dans une cage!"
Big Fox l'a ignorée. "N'y a-t-il rien que vous échangeriez?" demanda-t-il à la sorcière.
La sorcière réfléchit un instant, puis dit: "J'aime être divertie. Je vais le laisser à quiconque peut manger toute une porte d'entrée."
Big Fox a regardé la maison faite de gâteaux et a dit: "Pas de problème, je pourrais manger toute une maison faite de gâteaux si je le voulais."
"Ce n'est rien," dit le prochain renard. "Je pourrais manger deux maisons."
«Il n'y a pas besoin de se montrer», dit la sorcière. Mangez juste une porte d'entrée et je vous laisserai Blankey. "
Lily regarda, se sentant très inquiète. Elle ne voulait pas que la sorcière donne Blankey à Big Fox. Elle ne pensait pas que Blankey aimerait vivre avec un renard sauvage, loin de sa maison et de tous ses autres jouets.
Les deux autres renards ont regardé Big Fox mettre son bavoir et sortir un couteau et une fourchette de sa poche.
"Je vais manger toute la maison", a déclaré Big Fox. "Juste vous regardez!"
Big Fox arracha un coin de la porte d'entrée de la maison en caramel. Il la déglutit en souriant, et revint pour en savoir plus.
   Et plus.
      Et plus.
Finalement, Big Fox a commencé à devenir plus gros - juste un peu plus grand au début. Mais après quelques fourchettes supplémentaires de caramels, il a grandi à la taille d'une grosse boule de neige - et il était tout aussi rond.
"Euh ... je ne me sens pas trop bien", a déclaré Big Fox.
Soudain, il a commencé à rouler. Il était devenu si rond qu'il ne pouvait plus s'équilibrer!
"Aider!" cria-t-il en dévalant une pente dans la forêt.
Big Fox n'a jamais fini de manger la porte d'entrée faite de caramels et Blankey est resté piégé dans la cage de la sorcière.
Le Fox moyen a intensifié et s'est approché de la maison faite de copeaux.
"Je vais manger toute la maison", a déclaré Average Fox. "Juste vous regardez!"
Le Fox moyen a arraché un coin de la porte d'entrée de la maison en copeaux. Elle l'a avalé en souriant, et est retournée pour en savoir plus.
   Et plus.
      Et plus.
Après un certain temps, Average Fox a commencé à avoir l'air un peu mal à l'aise. Elle est devenue plus verte ...
   ... et plus écologique.
Un bûcheron entra dans la clairière. "Que fait ce buisson ici?" Il a demandé.
"Je ne suis pas un buisson, je suis un renard!" dit Average Fox.
"Ça parle!" s'écria le bûcheron. "Ces buissons parlants sont les pires. Je ferais mieux de les enlever avant que quelqu'un ne soit blessé."
"Non attends!" s'écria Average Fox, tandis que le bûcheron la prenait dans ses bras. Mais le bûcheron ignora ses cris et emporta le renard sous son bras.
Le renard moyen n'a jamais fini de manger la porte d'entrée faite de chips et Blankey est resté piégé dans la cage de la sorcière.
Little Fox s'est levé et s'est approché de la maison faite de gâteaux.
«Je vais manger toute cette maison», dit Little Fox. "Juste vous regardez!"
Little Fox a arraché un coin de la porte d'entrée de la maison fait de gâteaux. Il la déglutit en souriant, et revint pour en savoir plus.
   Et plus.
      Et plus.
Après cinq ou six assiettes, Little Fox a commencé à s'agiter mal à l'aise sur place.
Il a arrêté de manger des gâteaux pendant un moment, puis a attrapé une autre fourchette.
Mais avant qu'il puisse le manger, il y eut un rugissement tout-puissant. Un rot de fond plus fort qu'une fusée qui décollait, propulsa Little Fox dans le ciel.
«Aggghhhhhh! s'écria Little Fox. "J'ai peur de la hauteur ..."
Little Fox n'a jamais été revu.
Little Fox n'a jamais fini de manger la porte d'entrée faite de gâteaux et Blankey est resté piégé dans la cage de la sorcière.
"C'est ça," dit la sorcière. "Je gagne. Je garde Blankey."
"Pas si vite," dit Lily. "Il reste encore une porte d'entrée. La porte d'entrée de la maison en chou-fleur. Et je n'ai pas encore eu de tour.
"Je n'ai pas à vous donner un tour!" rit la sorcière. "Mon jeu. Mes règles."
La voix du bûcheron portait à travers la forêt. "Je pense que tu devrais lui donner une chance. C'est juste."
"Très bien," dit la sorcière. "Mais tu as vu ce qui est arrivé aux renards. Elle ne durera pas longtemps."
«Je reviens tout de suite,» dit Lily.
"Quoi?" dit la sorcière. "Où est ton sentiment d'impatience? Je pensais que tu voulais que Blankey revienne."
Lily ignora la sorcière et rassembla un gros tas de bâtons. Elle est revenue dans la clairière et a allumé un petit feu de camp. Avec précaution, elle a cassé un morceau de la porte de la maison fait de choux-fleurs et l'a grillé au-dessus du feu. Une fois qu'il eut cuit et refroidi un peu, elle en prit une bouchée. Elle a rapidement dévoré la pièce entière.
Lily s'assit sur une bûche à proximité.
"Vous échouez!" gloussa la sorcière. "Vous étiez censé manger toute la porte."
"Je n'ai pas fini," expliqua Lily. "J'attends juste que ma nourriture diminue."
Lorsque la nourriture de Lily fut digérée, elle cassa un autre morceau de la porte fait de choux-fleurs. Une fois de plus, elle fit griller sa nourriture sur le feu et attendit qu'elle refroidisse un peu. Elle le mangea à un rythme tranquille puis attendit qu'il digère.
Finalement, après plusieurs séances, Lily se retrouva à la dernière pièce de la porte faite de choux-fleurs. Soigneusement, elle l'a grillé et l'a laissé refroidir un peu. Elle a terminé son dernier cours. Lily avait mangé toute la porte d'entrée de la maison faite de choux-fleurs.
La sorcière tapa du pied avec colère. "Vous devez m'avoir trompé!" dit-elle. "Je ne récompense pas la triche !"
"Je ne pense pas!" dit une voix. C'était le bûcheron. Il retourna dans la clairière, portant sa hache. "Cette petite fille a gagné juste et carré. Maintenant donnez Blankey ou je couperai votre manche à balai en deux."
La sorcière avait l'air horrifiée. Elle attrapa son manche à balai et le plaça derrière elle. Puis, soufflant, elle ouvrit la porte de la cage.
Lily se dépêcha et attrapa Blankey, vérifiant que son jouet préféré allait bien. Heureusement, Blankey était indemne.
Lily remercia le bûcheron, attrapa un souvenir rapide et se précipita pour rencontrer Shane. Il commençait à faire noir.
Quand Lily arriva chez Shane, elle passa ses bras autour d'elle.
"J'étais si inquiet!" s'écria Shane. "Vous êtes très en retard."
Tandis que Lily décrivait sa journée, elle pouvait dire que Shane ne la croyait pas. Alors elle a attrapé une serviette de sa poche.
"Qu'est-ce que c'est?" demanda Shane.
Lily déballa une poignée de porte faite de caramels. "Pudding!" dit-elle.
Shane est presque tombé de sa chaise.
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