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#je suis cuite des deux côtés
semena--mertvykh · 2 years
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Où notre héroïne a un gros béguin
Samedi soir à boire des mojitos avec Valérie, à Savigny-sur-Orge, en pleine vague de froid.
Savigny, ses richesses architecturales, son rayonnement culturel.
On a trottiné dans la nuit et les néons laiteux jusqu'au seul bar un peu classe du coin, pour le plaisir de se répéter la vanne immortelle de Lolita : "Heureusement qu'il y a du brouillard, çà cache un peu les crétins qui vivent ici".
Je voulais lui parler de cette histoire avec les boulets de la classe, qui me tombe sur le pied au moment où j'en ai le moins besoin ; et puis finalement, on s'est retrouvées à parler de Prof Sexy toute la soirée. Elle est heureuse en ménage et les fixettes de célibataires doivent lui rappeler des souvenirs.
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Le calcul que je traînais dans les reins, depuis l'après-midi, irradiait d'heure en d'heure, et elle m'a proposé de rouler un spliff en sortant. Elle a insisté pour qu'on le fume dans la voiture - "Thierry va me prendre la tête sinon" - alors on est restées devant son pavillon, dans sa petite rue transie, à attendre que çà fasse effet et que je puisse reprendre la route. On voit bien que ce ne sont pas des pavillons riches qu'il y a dans sa rue, certains ressemblent même plutôt à de petits immeubles mitoyens ; mais enfin, c'est déjà quelque chose. Une jardinière sur la façade de devant, un jardinet-couloir derrière : le début de l'accession à la propriété. On déglutissait, chaque fois qu'on tirait sur le cône, parce qu'elle l'avait bien chargé, et on soufflait la fumée par les vitres entrouvertes.
On essayait d'imaginer avec quel genre de fille Sexy était maqué. Val le voyait avec une bourge toute refaite de partout, le genre "Grande connasse, blonde en carton, les nichons sous le menton et le chihuahua dans les bras, genre le clébard il pose jamais les pattes par terre". J'ai dit que je le voyais bien cerné par des tas de doctorantes jeunes et sexy qui se battaient à coup de tablettes, en mode Matrix, pour obtenir une audience avec lui. Je sais pas si c'est les mojitos ou le THC, mais visualiser la scène nous a bien fait marrer. On a convenu ensuite que la réalité devait être un mix des deux.
Après, on a essayé de se mettre d'accord sur la chanson à lui envoyer pour lui faire comprendre mes intentions - des chansons de Q, évidemment. Les grandes idées humaines ne naissent jamais après un verre de jus d'orange. Elle voulait que je lui donne son mail pour lui envoyer le clip de Fatal Bazooka
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Je lui ai dit que c'était un message subtil mais que, si elle voulait coller à ma réalité, il valait mieux lui envoyer les paroles de Hey Lover, de LL Cool J.
Elle m'a encore proposé de dormir chez eux, mais je savais que j'allais être réveillée à 7h par leur bouledogue - rebaptisé le Chien Le Plus Con De La Planète depuis qu'il avait essayé de s'accoupler avec un kilo de pommes de terre en filet ; et encore après, à 7h30, par Enzo, leur fils de cinq ans. Je n'avais pas envie que : "Vas-y casse-toi le chien" sois la première phrase qui sorte de ma bouche un dimanche matin. Je ne sais pas pourquoi tout ce qui est en état de marche, à 7h, dans cette maison, n'a rien de mieux à faire que de venir étaler ses jouets gluants sur mon oreiller.
En rentrant, j'ai reçu le sms de Valérie qui me demandait si j'avais croisé des flics sur la route. Je lui ai écrit que tout était ok, que je gardais mon permis. Sa réponse m'a collé le sourire d'une oreille à l'autre :
"NEVER EVEN THOUGHT. MURRAY HEAD !!! "
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aisakalegacy · 3 months
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Printemps 1921, Hylewood, Canada (6/6)
Cela fait très longtemps que je n’ai pas cuisiné, depuis que je me suis mariée à vrai dire, mais je connais par cœur la recette de ma mère, je peux vous la donner, aucune de mes filles ne cuisine, il serait dommage qu’elle se perde. Vous aurez besoin d’une tasse de farine, d’une cuillère à soupe de sucre, d’une cuillère à soupe de poudre à pâte, d’une demi-cuillère à café de sel, d’une tasse de lait, d’un gros œuf, de deux cuillères à soupe de beurre fondu ou de lard, et d’encore un peu de beurre ou graisse pour la cuisson.
Dans un grand bol, mélangez la farine, le sucre, la poudre à pâte et le sel à l'aide d'un fouet ou d'une cuillère en bois. Dans un autre bol, battez l'œuf. Ajoutez le lait et le beurre fondu (ou le lard fondu) et mélangez bien. Versez le mélange liquide dans le premier bol. Mélangez doucement jusqu'à ce que la pâte soit homogène, mais pas trop. Il est normal qu'il reste quelques grumeaux.
Chauffez une poêle en fonte ou en fer sur un feu moyen sur un fourneau ou une cuisinière à bois ou à charbon (faites attention que le feu soit régulier pour que la cuisson soit uniforme). Ajouter une petite quantité de beurre ou de graisse pour graisser la poêle. Lorsque la poêle est chaude, utilisez une louche pour verser des portions de pâte dans la poêle. Chaque crêpe devrait avoir une largeur d’un peu moins d’une main. Cuisiez jusqu'à ce que des bulles commencent à apparaître sur la surface des crêpes et que les bords semblent cuits, environ deux à trois minutes. Retournez les crêpes à l'aide d'une spatule et cuisez l'autre côté jusqu'à ce qu'il soit doré, environ une à deux minutes de plus. Servez les crêpes chaudes avec du beurre, du sirop d’érable et des fruits frais.
Vous m’en direz des nouvelles. J’espère que je l’ai bien retranscrite fidèlement sans faire d’erreurs. Embrassez toute votre famille de ma part.
Bien à vous,
Eugénie LeBris
[Transcription] Jules LeBris : Je voulais vous voir pour vous parler. Je sais que je vous ai terriblement blessée. Jules LeBris : Je ne sais pas comment j’ai pu vous abandonner comme je l’ai fait… Jules LeBris : Comment ai-je pu penser que j’avais cessé de vous aimer ? C'était toujours là, je l’avais refoulé mais je n'avais jamais arrêté… Jules LeBris : C’est vous, Génie. C’est vous que j’ai choisie pour femme. C’est vous et personne d’autre. Jules LeBris : Génie, je suis vraiment désolé.
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unesimplevie · 4 months
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Et puis un jour il lui dit
"Je vais pas te la faire à l'envers, tu pourras forcément trouver mieux
Parce que je suis maladroit,
Nerveux, égoïste et coléreux
Mais si tu le veux, je peux être souriant et même heureux, poli, généreux
Écrire des morceaux moins teigneux
Ou même des chansons pour les amoureux
C'est marrant parce que je me sens à la fois un peu ridicule de te balancer tout ça d'un coup
Et en même temps tu sais, ça me fait beaucoup de bien,
Un bien fou
D'abord parce que je peux enfin être fixé sur ce qui se passe de ton côté
Mais aussi parce que je réalise la chance que j'ai de t'avoir
De pouvoir encore avoir des sentiments pour un être humain autre que moi, depuis que tu es là
Ça me change tellement la vie
Tu te rends pas compte je crois
J'ai l'impression de plus être le même
C'est comme si d'un coup je me remettais d'une cuite qui avait durée genre deux ou trois ans
Et c'est long trois ans tu sais
Je me sens différent maintenant
J'ai envie de me lever à l'heure
De me remettre en mouvement
De moins fumer
De moins boire
Et puis surtout, de ne plus jamais draguer n'importe qui par peur de la solitude..."
Fauve.
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alain-keler · 10 months
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Extrait de mon journal.
Mardi 16 août 2005.
L’opération commence.
La police et l’armée arrivent devant l’entrée principale de Newe Dequalim. Beaucoup de jeunes sont accrochés au portail fermé et soudé. De chaque côté de l’entrée garçons à gauche et filles à droite (vu de l’extérieur). Leur présence est très symbolique, tant la colonie est étendue et facile d’accès pour des groupes nombreux et déterminés.
C’est ce qui se passe. Tout le monde court soudainement vers l’arrière de la colonie, près de la yashiva et de la zone industrielle. Les soldats sont là, partout. Aujourd’hui, pour le premier jour, ils doivent remettre à chaque famille les arrêtés d’expulsion. Ils se répartissent un peu partout dans les zones d’habitations.
Le soir, nous improvisons un dîner dans notre maison d’accueil. Il y a un photographe de Gamma, Alvaro et Caroline de Match, Alfred et Luc Delahaye. Je suis le préposé aux pattes, cuites dans une bouilloire à thé (théière !). En bon français, nous ouvrons des bouteilles de vin rouge achetés au supermarché encore ouvert. Les jeunes de la maison, demeurés après le départ de leurs parents ont fait venir des copains. Ils s’activent à fabriquer des bombes de peintures destinées à sans doute ralentir l’avancée des troupes légalistes de l’IDF (armée israélienne).
 Ils nous font savoir que notre silence est de rigueur. Nous l’avions compris. 
Soudain, alors qu’assis dans le petit jardin de la maison, nous savourions mes pattes, comme dans un film arrive en une fraction de seconde un escadron de soldats courant, hurlant et chantant. C’est ce que l’on appelle de la guerre psychologique. C’est impressionnant. Pour ceux qui en doutaient encore, l’évacuation va se faire. Et rapidement. Nous changeons de maison et allons-nous réfugier dans celle occupée par nos collègues. En effet, la présence de nos fabricants de bombes, fussent-elles de peinture, ne peut faire que de mettre la maison où nous nous trouvons dans le collimateur.
La propagande à l’égard des journalistes avait stipulé que pris après la date fatidique du 14 août après minuit, nous serions expulsés de la zone sans pouvoir prendre nos affaires si elles étaient situées ailleurs. Alors toute la journée, j’ai travaillé avec mon sac à dos sur mes épaules, et je n’étais pas le seul. Par deux fois, et cela est beaucoup plus grave, j’ai essayé de trouver un moyen de quitter Gush Katif. Luc a tempéré mon ardeur de fuite et je suis finalement resté. L’esprit de combativité m’avait quitté devant la force des menaces à notre égard. Dans ce métier, il y a une règle : ne jamais abandonner. L’anxiété a failli avoir raison de moi, de mon projet.
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Coucou tout le monde ! C'est une journée bien remplie que j'ai eue aujourd'hui, je m'endors heureuse
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Après un réveil très très frais, puisque contrairement à ce que la météo m'indiquait hier soir (6-8° dans la nuit, tranquille), l'eau avait GELÉ dans mon évier (dans la voiture donc hein), je suis partie prendre l'air autour du lagon de Sainte Anne (nom étrange pour un petit lac), dont je n'attendais honnêtement pas grand chose ...
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J'adore me tromper ! Le lac était encore gelé d'un côté, et fondait en créant des petites vagues de fumées splendides. Une ambiance tout à fait mystique pour commencer la journée !
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J'ai ensuite fait un arrêt sur une jolie plage de "sable" noir, dont je suis assez curieuse de comprendre l'origine... Je veux dire, origine volcanique, certes, mais pourquoi cette plage spécifiquement et pas toutes ses copines voisines ? Quelle qu'en soit la raison, c'était très sympa, surtout avec cette luminosité un peu étrange
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Je pars ensuite pour la ville de Kaikoura, que j'avais hésité à intégrer dans ce petit tour de l'île... C'aurait été une erreur grossière. La péninsule attachée est encore en cours de création, elle continue de monter tous les ans (au rythme effréné de 3mm/an, Sisi), et donne des reliefs splendides sur les côtes !
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C'est terriblement dur à rendre en photo, mais le coin est vraiment majestueux.
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Bientôt, un fumet familier m'assaille les naseaux... Ça ne trompe pas, il y a de l'otarie dans le coin !
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En fait, il y a une colonie énorme qui est installée là, ils doivent être des centaines ! Et il y a des bébés partout, c'est absolument adorable 🥰
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Puisque je m'ennuie (lol), je décide ensuite d'aller grimper une nouvelle montagne pour avoir un joli panorama de la région. Le temps est magnifique, je me cale au point d'observation pour bouquiner, ça fait du bien ! (J'ai les mollets qui tirent, je crois qu'ils veulent un break haha)
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J'ai croisé sur la balade en bord de mer deux français avec qui j'avais bien accroché à Milford sound, on a bien papoté, et on a décidé de se retrouver le soir pour boire un verre et partager un repas. C'était une soirée vraiment très sympa ! (Et qu'est ce que c'était bon ! Pommes de terre cuites dans la graisse de canard et poitrine de porc, miam miam miam)
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Par contre je suis dégoûtée : ils ont fait la balade dans l'autre sens par rapport à moi, et ils ont vu des pingouins au départ (partis à mon arrivée) et une baleine à la fin (pas encore là à mon départ). Argh ! Peut être demain, le temps devrait se gâter, on verra si j'ai la chance d'apercevoir une baleine quand même 🤗
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livresderomance · 1 year
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Une vie que j’ai voulue me dira-t-on ? Oui, la vie de famille que j’ai toujours voulue quand je suis tombée enceinte à mes dix-huit ans de mon petit ami. Celui qui a fini par devenir mon époux, ne voulant pas négliger ses obligations envers moi. Un rêve magnifique qui durera une dizaine d’années, et qui sera une fois de plus embellit par la venue de notre fils Noah, dix ans après. Mais notre petit garçon souffrant de trouble du spectre de l’autisme (TSA) sera peut-être la porte qui me sort de ce rêve où je m’étais bien enlisé.
Un rêve où j’ai passé vingt ans de ma vie à vivre dans l’ombre de toute ma famille que j’aime plus que tout, mais qui ne me comble pas.
Une soirée, un nuit innocente pour moi me montrera que même du haut de mes trente-huit ans, je suis toujours une femme et non cette femme flétrie par le temps et dévouée à sa famille plus que tout.
Mais qu’en est-il de cette innocence d’une nuit quand elle revient sans crier gare dans ma vie ? Cet étudiant en psychologie du langage chez les enfants n’est autre que ce barman avec qui j’ai retrouvé mes vingt ans…
Lire le livre complet ici.
Chapitre 2 Routines
Shana
- Chérie, tu as vu ma veste noire ? Me demande James en apparaissant dans la cuisine, tout en faisant les derniers boutons de manchette de sa chemise blanche.
- Elle doit être dans la penderie non ? Lui répondé-je en achevant de mettre les œufs pas trop cuit dans l’assiette de Clara, qui va finir par rater son bus si elle ne se dépêche pas.
- Je ne l’ai pas vue. M’informe James et je soupire comme tous ces matins, où je cours de tous les côtés de la maison pour trouver ce qu’ils ne voient pas avec leurs propres yeux.
James était un grand footballeur du temps où nous étions au lycée, mais ma grossesse a mis un terme à ses rêves comme aux miens. Aujourd’hui, il travaille dans un bureau d’assurance la plus connue de L’Illinois, et moi, je suis juste devenue une femme au foyer ; laissant derrière moi mon plaisir pour la dance.
Nous voilà donc à l’aube de notre vingtième anniversaire de mariage, où je cours dans les escaliers de la maison en percutant presque le bac de jouets de Noa qui traine, à aller chercher sa veste noire. Comme je le pensais, celle-ci se trouve dans la penderie. Je l’attrape sur son ceintre, et je sors de la chambre en passant devant celle de notre fille Clara.
Je m’arrête en regardant notre grande fille, finir de se maquiller. Comme je lui ai toujours appris, un maquillage léger fera ressortir la couleur de ses magnifiques grands yeux bleu. Bien que je suis plus grande qu’elle, nous ne pouvons pas nier le fait que nous soyons mère et fille quand nous nous promenons dans les rues. Il faut dire que notre crinière blonde dont nous sommes fières toutes les deux, les aide à le savoir. La seule chose que ma belle Clara n’apprécie pas, c’est qu’on fasse l’amalgame sur le fait que nous soyons sœurs…
- Ma chérie, dépêche-toi. Finis-je par lui dire sentant l’odeur du pain grillé monter jusqu’à l’étage. Je file à nouveau dans les escaliers, où je retrouve James avec sa tasse de café en main, prenant ses mocassins dans l’armoire.
- Tu es un amour. Me fait-il quand je lui montre la veste en me pinçant les lèvres, retenant mon envie de lui dire d’ouvrir les yeux. James sourit, et il prend la veste de ma main en posant un baiser sur mes lèvres qui sont sèches.
- Tu piques. Lui fais-je remarquer.
- Ma patronne trouve que cela me donne un air plus convaincant. Me rétorque-t-il et un pincement se forme dans ma poitrine, comme à chaque fois qu’il parle de sa patronne. Une grande brune qui a hérité de la compagnie de son père. Le genre de femmes que je ne supporte pas, qui a tout pour elle, et ne connait rien de la contrainte familiale. Contrainte qui me rappelle dans la cuisine d’ailleurs.
- Noa, ne touche pas. L’arrêté-je en le voyant voulant prendre les tartines dans le toasteur. Je me ravise de lui toucher la main, et Noa recule pour rejoindre la table en ruminant. J’esquisse un sourire en le voyant s’assoir sur sa chaise, et prendre sa fourchette pour commencer à manger l’œuf plus cuit que celui de sa grande sœur.
- Bon. Me fait-il et je souris, contente qu’il me le dise. Un mot qui pourrait être anodin pour n’importe quel parent, mais venant de notre fils, c’est toujours un moment exceptionnel et rempli de fierté.
- Maman, je n’ai pas le temps de manger ! Me crie Clara en dévalant les escaliers.
- Tu exagères ! Lui rétorqué-je alors qu’elle embrasse son frère et qu’elle pique une pomme dans le panier sur le meuble.
- N’oublie pas que j’ai répétition de cheerleaders après les cours. Me rappelle-t-elle en m’embrassant, avant de disparaitre de la cuisine pour sortir en un souffle. James qui revient avec sa mallette, me regarde en souriant. Je glisse mes doigts dans mes cheveux, me demandant pourquoi je lui fais encore à déjeuner.
- Oh chéri ! M’exclamé-je alors qu’il repart dans le hall pour prendre ses clés.
Noa sursaute et je me rends compte que j’ai crié. Je lui souris pour lui montrer que tout va bien, et je rejoins son père qui ne lui a d’ailleurs pas dit bonjour. Un détail dont je n’épiloguerai pas maintenant, mais dont nous devrons finir par en parler plus tard. Je sais qu’il a du mal avec lui, depuis que nous avons diagnostiqué son TSA à quatre ans ; mais il faudrait qu’il apprenne à le gérer comme je le fais.
- Je passerai voir Bridget à son magasin aujourd’hui, nous devons parler de notre soirée.
- Votre soirée ? Me demande-t-il et je comprends qu’il a encore oublié.
Voilà bien un souci entre nous, je passe mon temps à retenir tout pour eux, mais aucun d’eux ne fait attention à ce que je dis ou fait. Cette impression me ronge vraiment intérieurement depuis quelques temps.
- Oui, tu sais notre soirée entre filles. Lui rappelé-je.
- Ah oui juste. D’ailleurs, Véronica en profitera certainement pour fêter son nouveau divorce. Me fait-il avec un air amusé.
Je souris à mon tour en acquiesçant pour confirmer. Je lui rappelle donc que je serai à la boutique de fleurs de Bridget jusqu’à la fermeture, et qu’il doit passer prendre Noa au centre en revenant du travail. James me promet qu’il n’oubliera pas et après un baiser furtif, il quitte à son tour la maison.
Je me retourne en soupirant vers le couloir, jetant un regard vers la cuisine où notre fils mange en compagnie de ses petits dinosaures qu’il affectionne plus que tout. Voilà donc ce que je répète tous les matins depuis presque vingt ans. Une routine qui semble plaire à beaucoup de femmes, mais pas à moi. Récemment, Noa a besoin de beaucoup plus d’attention et je n’ai pas une minute pour souffler. Heureusement, ce centre a accepté de le prendre trois fois par semaine pour que je puisse respirer un peu. Enfin, ce que je voudrais surtout, c’est que mon mari soit un peu plus présent ; mais je ne peux pas me plaindre. J’ai la vie que toutes les femmes de mon âge rêve, et j’ai des amies uniques en leur genre avec qui je vais bientôt passer une soirée mémorable.
- Maman.
- Oui Noa. Lui répondé-je, en achevant de lui mettre son manteau.
- Je… Je t’aime.
Des larmes de fierté coulent de mes yeux et je suis surprise quand sa main vient essuyer mes yeux.
- Merci mon amour. Lui dis-je
Du moins dans ma routine, Noa me fait des surprises tous les jours.
Blake
Je suis réveillé par le foutu réveil de Shawn qui n’arrête pas de sonner. Je passe l’oreiller au-dessus de ma tête, en grognant des mots qui brûleraient les oreilles du professeur de psychologie que je veux devenir. Enfin, c’est ce que ma chère mère voudrait que je fasse, mais franchement, je ne sais toujours pas si j’irai jusque-là. Dans une semaine, nous commençons notre année de stage dans un centre pour personnes présentant des troubles du comportement. Bien entendu mon cher professeur m’a assigné au service pour les enfants et jeunes adultes ; ce qui n’est pas vraiment ce que je voulais.
Moi, ce qui m’intéressait le plus était le service des suicidaires, des alcooliques et des drogués. Vous me direz, il faut être fou pour aimer cela, et bien pas moi.
- Blake, je me tire ! Crie Shawn, sachant très bien qu’il m’a réveillé pour rien puisque je n’ai pas cours avant midi. Je décide donc de me lever.
J’ébouriffe ma crinière noire en regardant la photo de papa posé sur mon bureau.
- Salut le vieux ! Lâché-je en passant devant lui, nu comme un ver pour me rendre à la salle de bain.
Je sens tout en pissant, l’odeur du café que mon colocataire a préparé avant de partir, et je secoue Gizmo avec mon pouce et mon index pour faire tomber les petites goutes. Ouais Gizmo. A vrai dire je suis fan des Gremlins ; ces petits monstres tout gentils qui après une telle heure se transforme en monstre si vous leur donnez à boire ou à manger. Je dirais que c’est mon cas quand je bois après minuit, et surtout le sien si de la nourriture fraiche est dans les parages.
Bon, j’avoue qu’habiter et travailler au-dessus d’un bar n’aide pas à le calmer ; mais cela paie le loyer et les frais de cours, puisque ma chère génitrice m’a coupé les vivres. Disons qu’elle n’ait pas apprécié que je détruise sa belle Lamborghini. Un détail que nous remettrons sur la partie Gremlins et les coups de minuit…
Je bois ma tasse de café, tout en attrapant un slip dans l’armoire et un froc pour me couvrir, avant de sortir sur la petite terrasse de notre appartement pour fumer une cigarette. Nous sommes en septembre et toutes ces petites fourmis de l’autre côté de la rue, me disent long sur leur vie.
La brunette avec des boucles qui cherchent tout le temps quelque chose dans son sac, cherche juste à éviter le regard du grand blond posé sur elle à l’arrêt de bus. Le groupe de jeunes filles qui rient à écorcher les oreilles de la vieille femme à côté d’elles, essaient de se faire remarquer du grand blond qui n’en a rien à faire. Ouais, c’est trop facile à cerner. Et pourtant, je n’arrive toujours pas à cerner pourquoi papa a fait ça…
Je prends une bonne respiration, ravalant ma souffrance qui vient de monter le long de ma poitrine et je décide de rentrer pour me servir une autre tasse de café. Je regarde le calendrier, Byron m’a mis en service tout le week-end. Il me semblait lui avoir dit que je ne voulais pas travailler le week-end avant le début de mon stage. Je vais avoir la tête dans le cul toute la journée, ou au pire, je serai excité comme une puce qui ne tient pas en place. Ouais, avec moi c’est tout ou rien.
Mon portable sonne, et je remarque que c’est Emi ; ma meilleure amie depuis toujours. D’ailleurs, c’est avec elle que j’ai appris l’anatomie féminine. Expérience qui aurait pu être mémorable, si au moment fatidique, elle ne m’avait pas lâché qu’elle aimait les filles. Un détail que du haut de mes seize ans, m’a coupé ma chique plus vite que mon ombre. Ouais seize ans !
-”Salut mon chou !”
- Salut ma belle. Lui répondé-je en regardant ce qu’il reste à manger dans le frigo, mise à part de la pizza froide et un reste de Durum.
-”Tu fais quoi de beau ?” Me demande-t-elle, ce qui signifie surtout qu’elle veut passer squatter l’appartement avec sa copine du moment. Ses parents sont très protecteurs, alors l’idée même qu’elle ramène une fille pour la sauter dans leur maison risque de finir en attaque cardiaque.
- Je quitte l’appartement dans dix minutes. Lui dis-je avec un sourire en coin.
- “Tu es un amour mon chou !” S’exclame-t-elle ravie.
Et voilà, moi qui pensais flâner un peu avant d’aller à la bibliothèque, c’est raté. Je mets donc un T-Shirt uni noir de la marque Levis et ma veste en jeans, avant de sortir de l’appartement laissant les clés au-dessus de la double porte en bois pour Emi. Je descends les escaliers, et je sors par la porte de derrière pour rejoindre le parking de l’autre côté de la rue où j’ai garé ma vieille Impala. Je passe le trajet à regarder encore ses fourmis qui courent partout, en me disant que je suis bien loin de tous ses gens qui semblent avoir une vie bien remplie.
En ce qui me concerne, ma vie se résume à étudier pour comprendre ce qui a poussé papa à se suicider.
Lire le livre complet ici.
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shalomelohim · 3 months
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La convocation de Sainteté du cinquantième jour – Shavouoth / Pentecôte
Ce lundi 17 juin (début le 16 au soir) - jour chômé - marque la Convocation de Sainteté du « cinquantième jour », la Fête de Shavouot ou Fête des Semaines.
Sept semaines se sont écoulées depuis le dimanche qui suit le shabbat de Pessah et de la période des Matsoth (pains sans levain) où la Gerbe, l'Omer, a été présentée et balancée en Israël correspondant au jour du départ du décompte des 50 jours pour arriver à la Fête de Pentecôte-Shavouot.
La préparation de Shavouot dure 7 semaines, en prévision prophétique du comptage des 7 000 ans (6 000 ans + 1 000 ans pour le Millénium terrestre).
En fonction de notre sensibilité et du calendrier que nous suivons car il y a des différences parmi le peuple ; le principal étant de connaître la signification des Saintes Convocations de Dieu et de les respecter afin de faire partie de Sa famille céleste. Les réajustements se feront en temps utiles.
Le plan de Dieu concernant la rédemption de l'humanité se fait en 7 étapes : 7 convocations de sainteté où Dieu nous assigne pour réunir Son Peuple.
L'Eternel parla à Moïse et dit : Parle aux enfants d'Israël et tu leur diras : Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne, et que vous y ferez la moisson, vous apporterez au sacrificateur une gerbe, prémices de votre moisson. Il agitera de côté et d'autre la gerbe devant l'Eternel, afin qu'elle soit agréée: le sacrificateur l'agitera de côté et d'autre, le lendemain du sabbat. Le jour où vous agiterez la gerbe, vous offrirez en holocauste à l'Eternel un agneau d'un an sans défaut ; vous y joindrez une offrande de deux dixièmes de fleur de farine pétrie à l'huile, comme offrande consumée par le feu, d'une agréable odeur à l'Eternel ; et vous ferez une libation d'un quart de vin. Vous ne mangerez ni pain, ni épis rôtis ou broyés, jusqu'au jour même où vous apporterez l'offrande à votre Dieu. C'est une loi perpétuelle pour vos descendants, dans tous les lieux où vous habiterez. Depuis le lendemain du sabbat, du jour où vous apporterez la gerbe pour être agitée de côté et d'autre, vous compterez sept semaines entières.Vous compterez cinquante jours jusqu'au lendemain du septième sabbat ; et vous ferez à l'Eternel une offrande nouvelle. Vous apporterez de vos demeures deux pains, pour qu'ils soient agités de côté et d'autre ; ils seront faits avec deux dixièmes de fleur de farine, et cuits avec du levain : ce sont les prémices à l'Eternel. Outre ces pains, vous offrirez en holocauste à l'Eternel sept agneaux d'un an sans défaut, un jeune taureau et deux béliers ; vous y joindrez l'offrande et la libation ordinaires, comme offrande consumée par le feu, d'une agréable odeur à l'Eternel. Vous offrirez un bouc en sacrifice d'expiation, et deux agneaux d'un an en sacrifice d'actions de grâces. Le sacrificateur agitera ces victimes de côté et d'autre devant l'Eternel, avec le pain des prémices et avec les deux agneaux : elles seront consacrées à l'Eternel, et appartiendront au sacrificateur. Ce jour même, vous publierez la fête, et vous aurez une sainte convocation : vous ne ferez aucune oeuvre servile. (chômé) C'est une loi perpétuelle pour vos descendants, dans tous les lieux où vous habiterez. Quand vous ferez la moisson dans votre pays, tu laisseras un coin de ton champ sans le moissonner, et tu ne ramasseras pas ce qui reste à glaner. Tu abandonneras cela au pauvre et à l'étranger. Je suis l'Eternel, votre Dieu. “ (Lévitique 23:9-22)
Le peuple de Dieu vit selon un calendrier et des temps qui ne sont pas de ce monde, d’où l’importance d’avoir une vision globale de l’organisation des fêtes et de leur signification.
En vue de notre sanctification, Dieu fixe les fêtes, les shabbats et le peuple les proclament et les célèbrent pour comprendre l’histoire du monde et la manière dont nous pouvons contribuer au rétablissement d’Israël spirituel (psaume 85) - et pas l'Etat d'Israël politique et sioniste.
Le calendrier suivit par le peuple de Dieu commence et est conditionné par la sortie d’Egypte que l’on retrouve dans le 1er Commandement :
“ Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant : Je suis l'Eternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude. Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. “ (Exode 20:1-3)
Il s’agit d’un processus de délivrance ininterrompu au travers des générations et selon les fêtes de l’Eternel.
Tout d'abord une délivrance physique, puis spirituelle au fur et à mesure des fêtes et du travail de sanctification.
La sortie d’Egypte a permis le début d’un projet continu, douloureux et mouvementé avec des changements et des aspirations pour l’achèvement du monde à venir.
Shavouot (semaines) - Pentecôte - Effusion de l'Esprit, tombe exactement le 50ème jour
Shavouot dans la première alliance correspond au don des 10 Commandements (Torah et lois) D’abord, nous sommes enseignés.
Pentecôte dans la deuxième alliance correspond au don du Ruah Ha Kodesh Et pour faire la volonté de Dieu et mettre en pratique ce que nous avons appris, nous avons besoin de Sa puissance par son Ruah Ha Kodesh qui s’accompagne également de révélations pour nous transformer à l’image de Yahshua.
La première alliance est renforcée / renouvelée par la nouvelle alliance qui nous donne la force d’obéir.
Pour qu’une alliance soit possible, il faut qu’il y a ait deux personnes ou groupes qui s’engagent bilatéralement à réaliser ou en s’abstenant de faire certaines choses. 
C’est un contrat qui engage de part et d’autre.
Dans la première alliance, Le Ruah Ha Kodesh n’était donné qu’aux prophètes qu’Elohim appelait “Serviteurs” et ne concernait que peu de gens.
Dans l’alliance renouvelée, Le Ruah Ha Kodesh est disponible pour tout le monde (Juda & Ephraïm).
Dans la première alliance, L’objectif était d’arriver en Terre promise, c’est-à-dire que l’alliance a été faite avec un peuple et une nation physiques.
Dans l’alliance renouvelée, La notion de Terre promise est remplacée par la vie éternelle pour un peuple spirituel constitué de toute nation, toute langue, d’où sera issue l’Epouse, nommé également “le petit troupeau, le petit reste” qui sera dans l’avenir une équipe qui règnera avec Yahshua, devenu Roi de toute la terre, en appliquant la Torah (et lois associées). Nous devons connaître les lois qui seront pratiquées dans le futur royaume. D’une multitude de peuples, surgira le Peuple de Dieu d’où surgira l’Epouse composée de personnes qui se mettront au service de l’Humanité sauvée pour l’enseigner et la diriger dans le monde à venir.
Dans la première alliance, Le contrat s’est déroulé au Mont Sinaï après que Dieu ait mis fin à l’esclavage du peuple et l’ai fait sortir d’Egypte. Il leur a donné la Torah (10 commandements et lois associées) et leur a promis qu’ils seraient une grande nation afin qu’ils deviennent un exemple pour les autres nations qu’ils auront enseignés. Pour y arriver, ils doivent effectuer leur part dans l’alliance, ce à quoi ils devaient obéir (Torah, lois sacrificielles, lois cérémonielles, etc…).
Moïse vint rapporter au peuple toutes les paroles de l'Eternel et toutes les lois. Le peuple entier répondit d'une même voix : Nous ferons tout ce que l'Eternel a dit. Moïse écrivit toutes les paroles de l'Eternel. Puis il se leva de bon matin ; il bâtit un autel au pied de la montagne, et dressa douze pierres pour les douze tribus d'Israël. Il envoya des jeunes hommes, enfants d'Israël, pour offrir à l'Eternel des holocaustes, et immoler des taureaux en sacrifices d'actions de grâces. Moïse prit la moitié du sang, qu'il mit dans des bassins, et il répandit l'autre moitié sur l'autel. Il prit le livre de l'alliance, et le lut en présence du peuple ; ils dirent : Nous ferons tout ce que l'Eternel a dit, et nous obéirons. Moïse prit le sang, et il le répandit sur le peuple, en disant : Voici le sang de l'alliance que l'Eternel a faite avec vous selon toutes ces paroles. “ (Exode 24:3-8)
L’acceptation du contrat par le peuple est confirmé par le sang lors d’une cérémonie. Cette alliance était un contrat de mariage avec l’ancienne nation physique d’Israël.
Dans l’alliance renouvelée, Tout le plan d’Elohim a été rendu possible grâce au sacrifice de Yahshua / Jésus qui a confirmé cette alliance par son sang en nous rachetant et en payant pour tous nos péchés.
Dans la première alliance, Elohim décrit l’état précaire et malheureux dans lequel se trouvait la nation d’Israël, la choisie, celle qui est appelée, avant de signer l’alliance avec lui.
Petite nation sans force et sans valeur, abandonnée à elle-même.
“ Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel, à Jérusalem : Par ton origine et ta naissance tu es du pays de Canaan ; Ton père était un Amoréen, et ta mère une Héthienne. A ta naissance, au jour où tu naquis, ton nombril n'a pas été coupé, tu n'as pas été lavée dans l'eau pour être purifiée, tu n'as pas été frottée avec du sel, tu n'as pas été enveloppée dans des langes. Nul n'a porté sur toi un regard de pitié pour te faire une seule de ces choses, par compassion pour toi ; Mais tu as été jetée dans les champs, le jour de ta naissance, parce qu'on avait horreur de toi.” (Ezéchiel 16:3-5)
Puis Elohim explique qu’il l’a choisit comme épouse :
“ Je t'ai multipliée par dix milliers, comme les herbes des champs. Et tu pris de l'accroissement, tu grandis, tu devins d'une beauté parfaite ; tes seins se formèrent, ta chevelure se développa. Mais tu étais nue, entièrement nue. Je passai près de toi, je te regardai, et voici, ton temps était là, le temps des amours. J'étendis sur toi le pan de ma robe, je couvris ta nudité, je te jurai fidélité, je fis alliance avec toi, dit le Seigneur, l'Eternel, et tu fus à moi. Je te lavai dans l'eau, je fis disparaître le sang qui était sur toi, et je t'oignis avec de l'huile. Je te donnai des vêtements brodés, et une chaussure de peaux teintes en bleu ; Je te ceignis de fin lin, et je te couvris de soie. Je te parai d'ornements : je mis des bracelets à tes mains, un collier à ton cou, je mis un anneau à ton nez, des pendants à tes oreilles, et une couronne magnifique sur ta tête. Ainsi tu fus parée d'or et d'argent, et tu fus vêtue de fin lin, de soie et d'étoffes brodées. La fleur de farine, le miel et l'huile, furent ta nourriture. Tu étais d'une beauté accomplie, digne de la royauté.Et ta renommée se répandit parmi les nations, à cause de ta beauté ; Car elle était parfaite, grâce à l'éclat dont je t'avais ornée, dit le Seigneur, l'Eternel. “(Ezéchiel 16:7-14)
Le peuple qui est sorti d’Egypte pour aller dans le désert était suivi par un rocher :
“ Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé au travers de la mer, qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. “ (1 Corinthiens 1-4)
Donc Yahshua / Jésus, l’Epoux, était présent dans le désert avec l’Epouse, afin de la protéger, à pourvoir à ses besoins matériels et à l’emmener en Terre Promise.
L’Epouse de son côté lui a promis d’être fidèle, de ne pas commettre l’adultère avec les dieux des autres nations, de mettre en pratique ses lois, mais Israël n’en n’a pas été capable et sa fidélité n’a pas duré très longtemps.
Quand elle obéissait, Elohim bénissait le peuple abondamment et quand ils faisaient moins d’effort pour lui obéir, et qu’ils se détournaient de Lui, et allaient vers d’autres dieux, les bénédictions étaient retirées jusqu’à même aller en captivité.
Israël a brisé le contrat de mariage.
“ L'Eternel me dit : Il y a une conjuration entre les hommes de Juda et les habitants de Jérusalem. Ils sont retournés aux iniquités de leurs premiers pères, qui ont refusé d'écouter mes paroles, et ils sont allés après d'autres dieux, pour les servir. La maison d'Israël et la maison de Juda ont violé mon alliance, que j'avais faite avec leurs pères. “ (Jérémie 11:9-10)
La nation a cessé d’adorer Elohim en imitant les coutumes païennes et servir de faux dieux.
Dans l’alliance renouvelée, Par la puissance du Ruah Ha Kodesh, il nous faut sortir des fausses conceptions du monde, nous purifier, ne plus faire les choses comme le monde les fait et comme nous le faisions avant. C’est notre combat, notre cheminement, mais Elohim nous donne la force d’y arriver via le Ruah Ha Kodesh car sans lui, nous ne pouvons pas y arriver. Elohim n’est pas un Elohim de compromis, il ne cohabite pas avec le péché. C’est nous qui avons à changer, pas par notre force ou volonté, mais par Sa puissance.  Nous avons à nous purifier, nous affiner dans les épreuves que nous vivons et qui nous attendent que Dieu a prévu pour nous tout en nous protégeant. [Notes : la grâce est dans la protection si nous obéissons à ses commandements]. “Non, la main de l'Eternel n'est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; Ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l'empêchent de vous écouter. ” (Esaïe 59:1-2) Si nous gardons dans notre vie des choses contraires aux lois d’Elohim, que nous ne travaillons pas à les éliminer, mais que l’on fait avec, nous mettons un mur entre Elohim et nous et nous ne devons pas être surpris s’il ne répond pas à nos prières. Mais si nous ne sommes pas parfaits, qu’il nous arrive de tomber, si nous travaillons en persévérance avec son aide pour éliminer le mal, Elohim va répondre à nos prières car il regarde au coeur.
Dans la première alliance, L’Epoux a été obligé de se séparer de son épouse infidèle (divorce).
“ Ainsi parle l'Eternel : Où est la lettre de divorce par laquelle j'ai répudié votre mère ? Ou bien, auquel de mes créanciers vous ai-je vendus ? Voici, c'est à cause de vos iniquités que vous avez été vendus, et c'est à cause de vos péchés que votre mère a été répudiée. “ (Esaïe 50:1)
“ Quoique j'eusse répudié l'infidèle Israël à cause de tous ses adultères, et que je lui eusse donné sa lettre de divorce, j'ai vu que la perfide Juda, sa soeur, n'a point eu de crainte, et qu'elle est allée se prostituer pareillement. Par sa criante impudicité Israël a souillé le pays, elle a commis un adultère avec la pierre et le bois. “ (Jérémie 3:8-9)
Mais, par l’intermédiaire de Jérémie, Elohim annonce une nouvelle alliance :
“ Voici, les jours viennent, dit l'Eternel, où je ferai avec la maison d'Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, non comme l'alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d'Egypte, alliance qu'ils ont violée, quoique je fusse leur maître, dit l'Eternel. Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël : Après ces jours-là, dit l'Eternel : Je mettrai ma loi au dedans d'eux, Je l'écrirai dans leur coeur ; Et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. “ (Jérémie 31:31-33)
[Notes : l’alliance est nouvelle dans le sens où au lieu d’être gravée sur une pierre, elle sera dorénavant gravée dans notre coeur. A aucun moment Elohim dit qu’il va renoncer aux commandements et lois qu’il a donnés sous prétexte que c’est devenu caduque. Elohim ne change pas, il reste le même.]
Elohim annonce que sous la nouvelle alliance, il va donner son esprit aux appelés pour les rendre capable d’appliquer ses lois.
Plus on se purifie et plus il nous donne son Ruah Ha Kodesh pour que l’on soit capable de continuer d’obéir à ses lois.
La 1ère alliance du 1er mariage a été brisée à cause de l’adultère de la nation d’Israël donc il a divorcé.
Puis Yahshua / Jésus est venu dans la chair en tant qu’Agneau d’Elohim pour payer l’amende de nos fautes. Il est mort et cette mort a provoqué l’annulation de son mariage avec la nation d’Israël.
Il est donc libre de se remarier, mais cette fois-ci pas avec une nation physique, pas avec des gens de chair et de sang qui n’ont pas son Ruah Ha Kodesh.
Il va se remarier avec une nation spirituelle qui se sera repentie totalement, qui aura été pardonnée et qui lui obéit totalement en mettant en pratique la Torah et les lois associées.
Yahshua / Jésus va épouser “L’Israël spirituelle”.
“ En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n'aurait pas été question de la remplacer par une seconde. “ (Hébreux 8:7)
La faiblesse n’était pas du côté d’Elohim car il ne change pas et il est parfait. Elle n’était pas non plus dans les lois car elles sont le reflet du caractère d’Elohim.
Cette faiblesse résidait dans le fait que les israélites n’avaient pas le Ruah Ha Kodesh qui seul peut rendre capable de respecter les conditions du mariage.
Pourquoi cette faiblesse voulue par Elohim ? Il a voulu laisser à l’humanité une longue période de temps pour faire ses expériences.
Depuis nos 1ers parents (Adam & Eve) et jusqu’à présent, tous ont rejeté Elohim.
L’arbre de vie dans le jardin d’Eden est une représentation du Ruah Ha Kodesh.
Elohim a laissé 6 000 ans aux humains pour qu’ils fassent leurs propres expériences d’autodestruction.
Quand la nouvelle alliance sera conclue, terminée définitivement, les signataires vont être totalement capables par l’Esprit d’Elohim de respecter toutes les conditions du mariage.
“ C'est vous qui êtes notre lettre, écrite dans nos coeurs, connue et lue de tous les hommes. Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite, par notre ministère, non avec de l'encre, mais avec l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les coeurs. “ (2 Corinthiens 3:2-3)
Sous le 1er contrat de mariage, Elohim avait écrit les 10 Commandements sur des Tables de pierre, les israélites pouvaient les lire, mais cela ne faisait pas parti de leur coeur, ils n’ont jamais intériorisés la loi d’Elohim contrairement à ce que nous pouvons faire aujourd’hui grâce à la puissance d’Elohim qui agit en nous.
Lui demander qu’il les grave dans notre coeur et notre esprit pour qu’on en vive et que cela fasse parti intégrante de nous dans notre caractère.
Au retour de Yahshua / Jésus, il va conclure un contrat de mariage avec celles et ceux qui vont accepter d’avoir ses lois dans leur coeur et ils seront capables de ne plus pécher.
Notre processus de purification sera complété :
“ Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne oeuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ. “ (Philippiens 1:6)
La nouvelle alliance sera conclue avec celles et ceux qui auront persévéré par la force du Ruah Ha Kodesh en suppliant Elohim de nous aider et ils recevront l’immortalité.
L’alliance renouvelée sera conclue avec l’Epouse de Yahshua / Jésus qui sera constituée d’êtres immortels et ainsi commencer à devenir participants à la nature divine :
“ Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de Celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise, à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. “ (2 Pierre 1:3-8)
Les précieuses promesses d’avoir son Ruah Ha Kodesh, la puissance que Yahshua combatte en nous, l’assurance de la vie éternelle.
“ La gloire de cette dernière maison sera plus grande que celle de la première, dit l'Eternel des armées ; Et c'est dans ce lieu que je donnerai la paix, dit l'Eternel des armées. “ (Aggée 2:9)
On devient participant de la nature divine en ayant l’esprit d’Elohim en nous mais également en continuant de fuir la corruption qui existe dans le monde par la convoitise, fuir les anciennes façons de faire et de penser, d’agir qu’on avait auparavant.
Quand nous répondons à l’appel d’Elohim, il y a un processus qui se met en marche, qui s’amorce dans notre vie grâce à la puissance de son Esprit qui nous permet de changer, de persévérer et tenir ferme jusqu’au bout.
“ Celui qui est descendu, c'est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin de remplir toutes choses. Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'oeuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, Mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ. “ (Ephésiens 4:10-15)
Ceux qui vont être avec Yahshua / Jésus lors de son retour sont les fidèles, les témoins.
Nous sommes en gestation spirituelle vers la nouvelle naissance et tant que nous n’avons pas été changés en êtres spirituels devenus capables de ne plus jamais pêcher, nous pouvons toujours pécher, perdre du terrain, ralentir, faire des compromis, s’éloigner d’Elohim et avorter.
Rappelons que se détourner d’Elohim, c’est mourir.
“ Voici, j'enverrai mon messager ; Il préparera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez ; Et le messager de l'alliance que vous désirez, voici, il vient, dit l'Eternel des armées. Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui restera debout quand il paraîtra ? Car il sera pareil à un feu purificateur, à la lessive des blanchisseurs.” (Malachie 3:1-2)
Quand Yahshua / Jésus est venu sur terre, il a expliqué les conditions pour faire partie de cette alliance :
“ Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l'Evangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle. “ (Marc 1:14-15) 
Yahshua a amplifié les commandements
Dans l’ancienne alliance, On devait offrir des sacrifices d’animaux et sous la nouvelle alliance, elles ont été remplacées par des prières et surtout on doit s’offrir nous-mêmes en tant que sacrifice vivant : travailler à vivre selon les lois d’Elohim, s’offrir à Elohim de cette façon-là.
Ceux qui n’auront pas été persévérants devront passer par la grande détresse afin de prouver qu’ils appartiennent à Elohim, mais en tant que sacrifice mort.
“ Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. “ (Romains 12:1-2)
“ Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n'obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d'iniquité ; Mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice. “ (Romains 6:12-13)
Un vrai serviteur, c’est quelqu’un qu’Elohim a appelé, qui a commencé à comprendre les lois d’Elohim, ses shabbats, ses fêtes, sa manière de vivre et qui a commencé à les mettre en application : 
. Repentance, . Baptême par immersion, . Etude de la Torah et toute la bible, . Observance du shabbat et des 7 convocations de sainteté, . Ruah Ha Kodesh.
Actuellement, nous sommes fiancés à Yahshua / Jésus, c’est-à-dire que nous sommes en attente et en préparation en vue de la ratification du contrat de mariage :
“ Car je suis jaloux de vous d'une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure. “ (2 Corinthiens 11:2)
Nous sommes promis à Yahshua / Jésus comme étant son Epouse dans un futur proche.
Pour préparer son épouse, Yahshua / Jésus la sanctifie et la purifie par l’eau de la Parole :
“ Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Eglise, et s'est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau, afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. “ (Ephésiens 5:25-27)
L'Epouse va être totalement délivrée du péché, elle sera revêtue de la sainteté de la perfection de la famille divine.
La nouvelle alliance est plus excellente que l’ancienne parce qu’elle est basée sur de meilleures promesses :
“ Mais maintenant il a obtenu un ministère d'autant supérieur qu'il est le médiateur d'une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promesses. “ (Hébreux 8:6)
don du Ruah Ha Kodesh aux appelés, puissance qui nous rend capable d’obéir à ses lois et de changer graduellement notre nature charnelle.
la vie éternelle.
“ Et la promesse qu'il nous a faite, c'est la vie éternelle. “ (1 Jean 2:25) 
“ Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle. “ (Romains 6:22)
“ Que le Dieu de paix, qui a ramené d'entre les morts le grand pasteur des brebis, par le sang d'une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus, vous rende capables de toute bonne oeuvre pour l'accomplissement de sa volonté, et fasse en vous ce qui lui est agréable, par Jésus-Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ! “ (Hébreux 13:20)
Profitons de cette fête de Shavouot - Pentecôte pour demander à Yahshua de venir en nous, qu’il combatte nos combats, qu’il nous donne la victoire sur nos faiblesses, qu’il nous aide à voir comme Lui il les voit et comme Père les voit pour que nous puissions le faire.
Nous nous préparons à épouser Yahshua / Jésus lors de son second avènement très proche.
Au travers les âges, ceux qui ont été appelés et préparés vont aussi faire partis de ce mariage : Les noces glorieuses de l’agneau
“ Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance. Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis sous ses pieds.  Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort. Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu'il dit que tout lui a été soumis, il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses est excepté.  Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous.” (1 Corinthiens 15:24-28)
“ Et j'entendis comme une voix d'une foule nombreuse, comme un bruit de grosses eaux, et comme un bruit de forts tonnerres, disant : Alléluia ! Car le Seigneur notre Dieu tout-puissant est entré dans son règne. Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse, et donnons-lui gloire ; Car les noces de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les oeuvres justes des saints. “ (Apocalypse 19:6-8)
La nouvelle alliance sera alors définitivement ratifiée.
“ Et l'ange me dit : Ecris : Heureux ceux qui sont appelés au festin de noces de l'agneau ! Et il me dit : Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu. “ (Apocalypse 19:9)
Source : Juda & Ephraïm
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le-mzungu · 10 months
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Dans le noir, ça l'air de rien...
mais une fois qu'on est sortis de notre chambre d'hôtel en ce beau mercredi matin... ouch que c'est beau. Pas besoin de filtre ou d'un appareil photo à 5000$ quand t'as une vue comme ça devant toi.
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Merci chérie pour la photo. Je vais en profiter pour me dédouaner tout de suite : C'est pas moi qui prend les photos, je laisse ça à quelqu'un de plus compétent que moi!
Ici, on dirait que tout est trois couleur, du vrai RVB (pour ceux qui s'y connaissent un peu en photo/vidéo) : le Rouge, le Vert et le Bleu sont à l'honneur! Et on n'aura eu qu'à marcher une petite minute pour croquer notre premier coup d'oeil du panorama typique de Kigali, dont je ne crois pas que je me lâsserai.
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C'est une fois de retour à notre chambre, après avoir admiré de nouveau le beau petit spot de calme devant notre chambre (photo 1) que je me suis rendu compte à quel point on était bien tombés : On est dans une sorte de mini-motel de 10 chambres, juste en retrait de l'hôtel lui-même, un coin plus calme avec une petite cour intérieure.
Mais la faim m'a rapidement sorti de ma contemplation : le souper était déjà loin, y'était grand temps de mettre à l'épreuve le buffet-déjeuner. Je ne sais pas à quoi je m'attendais, mais je suis resté un peu... surpris. Si je vous disais de vous imaginer un déjeuner en Afrique, je doute que vous vous imagineriez vous asseoir à table et d'avoir ça devant vous.
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C'est certainement pas la saucisse hot-dog ou les bines qui vont vous donner l'impression d'être à 11 215 950 mètres de votre restaurant de déjeuner préféré.
Oui, j'ai pris le temps d'aller mesurer la distance entre ma table dans le resto de l'hôtel et mon spot préféré à l'arrière du Péché Matinal. Jugez-moi si vous voulez, je trouvais ça important, bon.
Plus sérieusement, autant que le Matoke était parfaitement à sa place dans le ragoût la veille et que je m'en veux d'avoir douté de lui à ce moment-là, ce matin, des bananes qui goûtent les patates cuites style ragoût, ça m'a pas impressionné. Mais ça bourre en masse, ça y'a pas à dire.
Côté breuvages, on sert :
Du délicieux café, parfait pour ma drogue du matin;
Du café "africain" préparé avec des épices, qui donnent l'impression que quelqu'un a échappé un pot de cannelle, de piments et d'anis étoilé dans la cafetière, et a essayé de se rattraper en ajoutant du lait;
De thé africain (qui respecte la même règle que son frère-café)
Du jus d'ananas
Du jus de pamplemousse
Sinon les deux variations "africaines" on ne tombe pas en bas de sa chaise ici non plus!
Par contre, autre fait saillant de ce déjeuner, la tite bouteille jaune tout à gauche sur la photo, que certains reconnaitront peut-être de ma présentation pré-départ : l'Akabanga.
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Ça l'air que je vous ai pas menti (en tout cas, pas là-dessus) car ils mettent pas de poivre sur la table : des cure-dents, du sel et de l'Akabanga.
Un peu comme Sriracha ou Kleenex, c'est un nom de marque, qui se traduirait approximativement par "Secret"
Pour les non-initiés, l'Akabanga est une huile de piments assez forte préparée à partir de piments Scotch Bonnets. Si vous ne connaissez pas ce piment, un petit comparatif :
Les Jalapenos sont entre 2K et 8K sur l'échelle de Scoville
Les Tabasco et Cayenne, 30K - 50K
Et là on est entre 100K et 350K. Parfait pour mon déjeuner! :D
Bien que ma journée ne s'arrête pas là, l'article, lui, s'arrête ici, y'est déjà ben assez long.
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mon-sher-liam · 2 years
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Hey! Excuse-moi
Est-ce qu'on peut parler deux minutes?
Ce sera pas long je te promets
Après je disparais
Il fallait juste que je te parle de quelque chose
Et je me connais
Si je le fais pas maintenant je vais encore me défiler et m'en vouloir
Voila, j'arrive pas à te sortir de mes pensées
Je peux pas te le dire autrement
En même temps c'est pas très compliqué
Je pense que tu comprends
Je suis désolé si c'est un peu direct mais je me dis qu'on n'a qu'une vie
Qu'elle est trop courte, trop fragile
Et puis vaut mieux avoir des remords que des regrets
Je sais pas d'où ça sort
Je sais pas d'où ça vient
Je pourrais pas te l'expliquer
Et je comprendrais que tu me prennes pour un dingue
Je t'en voudrais pas
C'est juste que quand je te vois
Il y a des flashs dans ma tête
Il y a des images qui se répètent en boucle
Et j'ai besoin d'en avoir le cœur net
Je nous vois danser au ralenti sur du rub a dub
Et toi tu me déposes des mots précieux au creux de l'oreille
On se regarde droit dans les yeux
On veille jusqu'au lever du soleil
Je nous vois sortir marcher boire et partir sans payer
Tirer des plans sur la comète
Et faire l'amour les fenêtres ouvertes
Je vais pas te mentir sur le marché je suis pas forcément ce qu'il y a de meilleur
Parce que je suis bancal menteur pas fiable jamais à l'heure
Mais si tu veux je peux me faire boxeur, voleur, chauffeur, docteur, serviteur, dresseur de lions
Je vais pas te la faire a l'envers, tu pourras forcément trouver mieux
Parce que je suis maladroit, nerveux, égoïste et coléreux
Mais si tu veux je peux être souriant et même heureux, poli, généreux
Écrire des morceaux moins teigneux
Ou même des chansons pour les amoureux
C'est marrant parce que je me sens à la fois un peu ridicule de te balancer tout ça d'un coup
Et en même temps tu sais ça me fait beaucoup de bien
D'abord parce que je peux enfin être fixé sur ce qui se passe de ton côté
Mais aussi parce que je réalise la chance que j'ai
De pouvoir encore avoir des sentiments pour un être-human autre que moi
Ça me change tellement la vie
Tu te rends pas compte je crois
J'ai l'impression de plus être la même personne
C'est comme si d'un coup je me remettais d'une cuite qui avait duré genre deux ans
C'est long deux ans
Je me sens différent
J'ai envie de me lever à l'heure
De me remettre en mouvement
De moins fumer
De moins boire
Et puis, de plus draguer n'importe qui par peur de la solitude
Je sais pas d'où ça sort
Je sais pas d'où ça vient
Je pourrais pas te l'expliquer encore une fois
Ça faisait tellement longtemps que ça m'était pas arrivé
Et là ça me tombe dessus comme ça
Moi jusque-là je faisais un peu n'importe quoi
Je passais d'une personne à une autre sans réussir à m'attacher vraiment
C'était assez glauque mais bon
Je suis comme tout le monde, qu'est-ce que tu veux?
Alors que là je nous vois carrément danser au ralenti sur du rub a dub au corps à corps
On se regarde droit dans les yeux et puis on repart en tirant des bords
Je nous vois courir nager nus rougir transpirer jusqu'à brûler
Tirer des plans sur Jupiter et faire l'amour sous les éclairs
Alors je vais pas te mentir sur le marché je suis pas forcément ce qu'il y a de meilleur
Parce que je suis bancal menteur pas fiable jamais à l'heure
Mais si tu veux je peux me faire boxeur, voleur, chauffeur, docteur, serviteur, dresseur de lions
Je vais pas te mentir tu pourras forcément trouver mieux
Parce que je suis maladroit, nerveux, égoïste et coléreux
Mais si tu veux je peux être souriant et même heureux, poli, généreux
Écrire des morceaux moins teigneux
Ou même des chansons pour les amoureux
Et même si je sais
Que je suis loin d'être parfait
Si tu veux qu'on se lance
Qu'on essaie
Moi je pense que ça peut donner quelque chose de beau
Parce qu'après tout on sait jamais
Et même si tu vois
Que je suis pas quelqu'un pour toi
Si le soir quand ça va pas
Que t'es triste
Qu'il y a quoique ce soit
Fais-moi signe
Je serai là
Je te promets
Je bouge pas
Non vraiment, vraiment je vais pas te mentir
Sur le marché je suis pas forcément ce qu'il y a de meilleur
Parce que je suis bancal menteur pas fiable jamais à l'heure
Mais si tu veux je peux me faire boxeur, voleur, docteur, serviteur, colporteur
Dresseur de lions
Je vais pas te mentir tu pourras forcément trouver mieux, c'est sur
Parce que je suis maladroit, nerveux, égoïste et coléreux
Mais si tu veux je peux être souriant et même heureux, poli, généreux
Écrire des morceaux moins teigneux
Ou même des chansons pour les amoureux
Et même si je sais
Que je suis loin d'être parfait
Si tu veux qu'on se lance
Qu'on essaie
Moi je pense que ça peut donner quelque chose de beau
Parce qu'après tout on sait jamais
Et même si tu vois
Que je suis pas quelqu'un pour toi
Si le soir quand ça va pas
Que t'es triste
Qu'il y a quoique ce soit
Fais-moi signe
Je serai là
Je te promets
Je voudrais pas que tu te fasses de fausses idées non plus
J'ai pas l'intention de te demander en mariage
Et même si évidemment je peux pas te forcer à me fréquenter
Par contre je peux te demander de me croire quand je te dis tout ce que je te dis ce soir
Je suis pas un énième connard qui veut juste coucher avec toi
Me mets pas dans le même sac
C'est tout ce que je te demande, c'est tout ce que je te demande
Allez, je vais te laisser tranquille maintenant
Je parle beaucoup, je sais, je suis désolé
Mais t'es pas obliger de me répondre tout suite tu sais
Puis en attendant, comme je te disais je bouge pas, je bouge pas
Bonne soirée.
Rub a dub, Fauve
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beatlesonline-blog · 2 years
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yes-bernie-stuff · 2 years
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Lévitique 23:15-22
15 Depuis le lendemain du sabbat, du jour où vous apporterez la gerbe pour être agitée de côté et d'autre, vous compterez sept semaines entières.
16 Vous compterez cinquante jours jusqu'au lendemain du septième sabbat; et vous ferez à l'Éternel une offrande nouvelle.
17 Vous apporterez de vos demeures deux pains, pour qu'ils soient agités de côté et d'autre; ils seront faits avec deux dixièmes de fleur de farine, et cuits avec du levain: ce sont les prémices à l'Éternel.
18 Outre ces pains, vous offrirez en holocauste à l'Éternel sept agneaux d'un an sans défaut, un jeune taureau et deux béliers; vous y joindrez l'offrande et la libation ordinaires, comme offrande consumée par le feu, d'une agréable odeur à l'Éternel.
19 Vous offrirez un bouc en sacrifice d'expiation, et deux agneaux d'un an en sacrifice d'actions de grâces.
20 Le sacrificateur agitera ces victimes de côté et d'autre devant l'Éternel, avec le pain des prémices et avec les deux agneaux: elles seront consacrées à l'Éternel, et appartiendront au sacrificateur.
21 Ce jour même, vous publierez la fête, et vous aurez une sainte convocation: vous ne ferez aucune oeuvre servile. C'est une loi perpétuelle pour vos descendants, dans tous les lieux où vous habiterez.
22 Quand vous ferez la moisson dans votre pays, tu laisseras un coin de ton champ sans le moissonner, et tu ne ramasseras pas ce qui reste à glaner. Tu abandonneras cela au pauvre et à l'étranger. Je suis l'Éternel, votre Dieu
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alexar60 · 3 years
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La prise
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C’était un de ces jours chauds d’été. Je me promenai à travers la campagne picarde au nord de Creil.  La zone est assez vallonnée et boisée. Aussi, j’aimais particulièrement cet endroit en raison des petites grimpettes sportives qui m’obligeaient à traverser de magnifiques endroits insoupçonnés.
Je marchai à un rythme soutenu tout en profitant du paysage. J’avais eu raison de prendre ma casquette tellement le soleil irradiait, évaporant le moindre nuage qui osait salir un ciel si bleu. Parfois, j’arrêtais ma promenade profitant pour boire une bonne rasade d’eau. Puis, je reprenais ma route, observant les environs, à l’affut du moindre animal de passage… Un chevreuil par-ci, un écureuil par-là…
Soudain, je ralentis en découvrant dans un champ en jachère, quelques paysans agités. Ils étaient cinq, habillés de T-shirts, de shorts et, en fait, l’un d’eux était torse nu, montrant ainsi un bronzage si noir qu’on pouvait croire qu’il avait cuit. Je continuai ma ballade, les observant en même temps, lorsque je remarquai au sol, au milieu de ce troupeau de mâles, une jeune femme allongée. Dès lors, je me sentis obligé, de m’intéresser à eux. Non pas parce que la fille était attirante, mais surtout, qu’elle semblait évanouie et ne bougeait pas.
Les hommes me dévisagèrent d’un air béat. Néanmoins, ils ne montrèrent aucun signe d’agressivité, ni envers moi, ni envers la fille. Elle était entièrement nue, recouverte d’un étrange filet de pêche. Elle dormait. Son visage doux dépareillait avec l’inquiétude que je pouvais distinguer sur ceux des paysans. Étonnamment, ils s’écartèrent pour me laisser admirer la beauté de cette magnifique femme.
-          C’est moi qui l’ai pêchée !
-          Comment ? demandai-je avec surprise. Je regardai le gars au débardeur blanc. Il fumait une cigarette roulée. Ses doigts jaunes montrait qu’il n’en était pas à sa première.
-          Oui, répondit-il. Je l’ai pêchée ce matin. Il éclata de rire avant d’ajouter : « Je vous avais bien dit qu’il y a des sirènes dans la rivière d’à côté.
Les autres affichèrent un certain scepticisme.
-          Tu inventes. Je suis sûr que c’est une pute que tu as acheté avec l’internet ! Affirma-l-un d’eux.
-          Ouais, tu la connais, c’est sûr ! Dit un autre.
-          Je crois plutôt que tu l’as prise en stop et que tu l’as droguée pour nous faire croire ça, dit l’agriculteur au torse nu. Ça se pourrait, tu l’a peut-être violée !
-          Et elle est en vie ? demandai-je.
-          Pour sûr ! répondit le pêcheur. Vous êtes vraiment des gros cons ! Je vous prouve qu’il y a des sirènes et vous ne me croyez toujours pas.
Je regardai ses jambes lorsque l’un d’eux les montra du doigt. Elles aussi, avaient la peau douce, et n’avaient rien à voir avec une queue de poisson. Les autres se mirent à rire tout en se moquant de leur ami. Ce dernier les insultaient continuant d’affirmer qu’elle était bien un monstre.
-          Je vous jure, les copains, qu’elle avait une queue qui allait des hanches jusqu’aux pieds !
-          Et là, elle n’a même pas la queue d’un homme,. Je parie que c’est une fille facile parce qu’elle n’a pas de poil entre les jambes ! Avoue que tu l’as payée pour nous faire une blague !
Pendant qu’ils s’engueulaient, je m’accroupis, me penchai et posant deux doigts sur sa jugulaire, je pus ressentir les pulsations. Soudain, elle gémit, m’obligeant à reculer brutalement. Les hommes arrêtèrent leur dispute et observèrent la jeune femme qui étira les bras. Brusquement, elle écarquilla les yeux lorsqu’elle découvrit notre présence.
-          Ça va ? questionnai-je.
Elle recula tout en restant assise bien qu’elle fût gênée par le filet de pêche. Je répétai ma question sans obtenir la moindre réponse. Elle essaya de se dégager du filet, cherchant à partir au plus vite. Nous la regardions faire, et ce qui me dérangeait surtout, fut son manque total de pudeur. Sa poitrine, bien que petite, gesticulait au point d’hypnotiser les gugusses à côté de moi. Aussi, je décidai de l’aider. Le pêcheur voulut m’interdire mais un autre l’empêcha de réagir.
Dès qu’elle fut sortie du filet, elle se leva et courut en direction des bosquets les plus proches. Elle s’écroula une première fois, se releva et reprit sa course d’un pas maladroit. En fait, j’avais l’impression qu’elle courait pour la première fois. Quand je demandai où elle pouvait aller. Le pêcheur répondit :
-          Bin, à la rivière ! La brèche passe là-bas.
Je connaissais ce cours d’eau. Il n’était pas profond et n’avait rien d’un fleuve immense dans lequel on pouvait nager. Dès lors, je suivis la jeune femme, l’appelant par moment afin de lui offrir mon aide. Cependant, elle ne s’arrêta pas. Le pêcheur me suivit, contrairement aux autres qui restaient à discuter. Pendant ce temps, elle pénétra le petit bois qui cachait la rivière.
Peu après, j’entrais à mon tour. Je ne mis pas longtemps avant de la trouver. Elle était assise sur un rocher. Elle regardait l’eau couler. Ses jambes collées, se balançaient dans le vide, laissant la plante de ses pieds frôler l’eau. Il devait y avoir deux à trois mètre de profondeur. Elle me regarda, sans dire un mot. Elle me sourit avant de faire un signe de la tête quand elle remarqua la présence du pêcheur. Soudain, elle inspira un grand coup avant de regarder ses jambes se transformer.  Je fus ébahi de voir des écailles apparaitre aussi vite sur sa peau, recouvrant la totalité de ses membres inférieurs ainsi que ses fesses.
-          Je vous avais dit que c’est une sirène. Faut l’empêcher de partir !
Mais, elle se jeta à l’eau avant qu’il ne puisse l’agripper. Je regardais la belle s’éloigner, suivant le courant. Ses nageoires qui remplaçaient les pieds gesticulèrent avec grâce. Ses bras reposaient le long du corps. Puis, elle disparut de notre champ de vision.
-          Comment est-ce possible ?
-          Bin, en fait, les sirènes remontent les rivières au printemps. Et parfois, elles nichent dans les endroits les plus reculés comme par ici. Je l’avais repérée mais personne ne m’a cru. Maintenant comment je vais faire pour en pêcher une autre ?
Je restai à regarder le gros ruisseau sans porter attention à l’homme qui rentrait chez lui en marmonnant. Ensuite, je retournai dans le champ où il n’y avait plus personne. Le filet de pêche gisait toujours sur l’herbe haute ; seule preuve que je n’avais rien rêvé. J’ai repris ma ballade, sans m’intéresser aux animaux sauvages croisés. Je n’ai pas vu le renard au milieu d’un sentier, ni un sanglier qui labourait une pâture. Je continuai à réfléchir sur la sirène et comment elle avait pu arriver jusqu’à ce coin paumé.
Maintenant, quand je me promène à proximité d’une rivière, j’observe autours, au cas où je verrais une sirène. Mais depuis, je n’en ai pas revu.
Alex@r60 – septembre 2021
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belphegor1982 · 3 years
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@girafeduvexin​ a fait une liste de Kaamelott asks et @kabbal m’a taggée, alors voilà ^^ (c’est long, alors c’est sous le cut)
1) Ton/tes persos préférés ?
Perceval, Bohort, Guenièvre. Mes chouchous 💜 Ce serait tellement facile de les prendre pour des clowns ou des idiots alors que NON.
2) Ton/tes perso que tu détestes ?
Autant j’adore Karadoc papa (à quel point ce sont mes souvenirs de la série, et à quel point c’est du headcanon, je sais pas, mais pour moi Karadoc aime ses gosses même si au départ les fabriquer c’était un peu une obligation), autant à partir du moment où il monte sur le trône de Kaamelott c’est juste. Pas possible. Il est arrogant, puant de suffisance, et tous ses défauts montent à la surface et écrasent ses qualités.
3) Saison préférée ?
Controversé, mais (pour ce que je me rappelle) le livre VI. C’est le premier livre que j’ai regardé du début à la fin sans sauter un épisode, déjà ça joue. J’ai beaucoup aimé les nouveaux personnages, le côté “prequel”, l’ironie dramatique, et même si j’ai vu venir la fin de Mani à deux kilomètres ça m’a pas empêché de tomber un tout petit peu amoureuse de lui ^^
4) Ton OTP ?
Arthur/Guenièvre pour le canon, Arthur/Venec pour le fanon. (et Guenièvre et Venec se partageant Arthur éventuellement pour un mélange entre les deux, parce que OT3 = 💜💜💜) Et Yvain/Gauvain, aussi.
5) Brotp ?
Yvain et Gauvain je les shippe autant que je les broshippe. Si on parle de Brotp strict, alors Perceval et Karadoc (j’aime pas quand Karadoc fait le con et/ou qu’ils se disputent ;___;) et Arthur et Perceval.
6) Notp ?
Arthur/Perceval, parce que la vibe qu’ils me donnent est incompatible avec du romantique.
7) T’as aimé le film ? Pourquoi ?
Ouuiiiii ^^ Il y a des défauts, surtout dans la 2ème moitié (des personnages qui disparaissent, des petits nouveaux pas super développés) mais dans l’ensemble j’ai passé un super moment et il me tarde tellement d’avoir des bonus dessus.
8) entre nous, les fans de Kaamelott, y sont relous ou pas ?
Oh bah ça dépend lesquel.le.s :D Ici, ça va, c’est chill. Pas de fandom wank, tout le monde est libre de développer OCs et headcanons, personne pour nous emmerder quand on écrit des trucs sur la bisexualité de Bohort, etc. Mais ça donne l’impression qu’ailleurs (surtout YouTube et Facebook), le terme “fan de Kaamelott” évoque un mec façon Comic Book Fan des Simpson qui passe sa vie à brailler “on en a gros” ou “elle est où la poulette”. Ça, c’est bien relou.
9) un headcanon que tu adores
“Tonton Arthur”. That’s it, that’s the tweet. (pour faire plus long, Arthur qui s’occupe de temps en temps des enfants de Karadoc, qui fait des pâtés de terre avec Mehgan et Mehben et des marionnettes à doigts pour les deux tout petits, et qui souffre d’autant plus que son désir d’enfant grandit oups désolée)
10) un headcanon adopté par le fandom que tu n’aimes pas
“aime pas” c’est un bien grand mot, mais autant j’adore la relation dans la série entre Bohort et Léodagan, autant je ne suis pas super fan de la ship Bohort/Léodagan. J’aime bien Léodagan et Séli ensemble, même s’ils s’engueulent (et qui ne s’engueule pas, dans cette série - à part Lancelot, qui garde tout à l’intérieur jusqu’au moment où ça pète), et Bohort et Berlewen sont juste 💖 Pour moi (aka dans ma tête et je n’impose ça à personne) Bohort est bisexuel, tout à fait à l’aise avec ça, et est très heureux avec sa femme. Bohort/Leodagan ce n’est pas du tout un Notp pour moi, j’ai lu des super fics dessus, mais dans l’intimité de mon cerveau (quand il fonctionne, ce con), ils ont une amitié et un respect mutuel, mais pas d’attirance.
11) musique préférée ?
“Arthur à la tour” et “Marche Aquitaine” dans le film, et dans la série l’utilisation du thème du film Jo dans les dernières minutes du Livre VI.
12) ta blague préférée de Kaamelott ?
“Qu’est-ce qui est petit et marron” et tout l’échange autour me fume à chaque fois, je ne sais pas pourquoi. Et sinon, Perceval qui se réveille (à peine) d’une cuite juste pour gueuler “PAYS DE GALLES INDÉPENDAAAAAAANT !!!”
13) épisode.s préféré.s ?
“Pupi”, “La quinte juste”, “Always”, “Le tourment II”, “Dies Irae”, “Le sauvetage”... y en a plein, mais c’est ceux qui me viennent le plus facilement.
14) Unpopular opinion ?
les tierces c’est chouette Euh. Ben merde. Je sais pas. Arthur, le noir ça lui va bien, mais j’espère qu’on le verra bientôt à nouveau en rouge. C’est impopulaire, ça, comme opinion? Chaipas.
15) Tu espères quoi pour la suite ?
Des personnages plus fouillés, plus de Venec, Perceval qui s’affirme face à Karadoc, et après plein de belles couleurs, image et musique 💜
16) une chanson qui te fait penser à Kaamelott ?
Quelques unes :D
“King”(Lauren Aquilina) pour Arthur
“King and Lionheart” (Of Monsters and Men) pour Bohort et/ou Perceval re. Arthur
“Dynasty” (MIIA) pour Arthur et Kaamelott à la fin du Livre V
“Two Slow Dancers” pour Guenièvre et Arthur
et je m’arrête là parce qu’on a dit “une chanson”, not a bloody playlist!!
Si vous voulez le faire, considérez-vous comme taggé.e.s :o)
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fallenrazziel · 4 years
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Les Chroniques de Livaï #502 ~ TREPAS, ME VOICI (juin 846) Dita Ness
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
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Il faut forcer l'allure, mais je sais aussi que les civils à pied risquent de se faire distancer ! La formation que nous tenons depuis des heures doit rester intacte, autrement, les titans viendront faire joujou avec ces gens. Ma petite équipe tient encore le coup mais si l'escouade d'élite pouvait nous prêter main forte, ce serait pas du luxe !
Que dis-je ? Elle doit sans doute faire face aux pires dangers à l'arrière en ce moment. S'ils arrivent à nous protéger ce côté, on peut espérer semer ces monstres sur la plaine. Enfin, s'ils n'ont pas trop faim. Je ne suis explorateur que depuis peu mais je sais déjà que nos ennemis sont plus imprévisibles qu'il n'y paraît. Ils peuvent vous courser des heures sans se lasser ou bien passer vite fait à autre chose s'ils sont distraits.
Est-ce que ces chevaux vont tenir la distance ? Je scrute autour de moi et je vois des bêtes déjà fourbues. Ce ne sont pas des soldats entraînés, mais des carnes qu'on a envoyées à l'abattoir. Comme nous, je crois bien... Le peu de repos qu'on leur a octroyé n'a pas suffit, mais on ne pouvait pas s'autoriser davantage ! Ils sont sur nos talons, j'entends le son de leur pas tout proche ! Je fais signe à mes camarades ; il faut aller plus vite ! Oui, je sais qu'on risque de les faire crever mais regardez devant ! Ils ont déjà pris de la distance, il faut les rattraper et ne pas laisser d'espace entre nos rangs ! Et derrière comment ça se présente ?
Je me tourne sur ma selle tout en donnant des talons et constate que la queue de la cohorte suit encore le mouvement. Des gerbes de gaz embrument tout l'horizon au nord et j'espère alors que les nôtres s'en sont sortis, qu'ils vont nous rejoindre... Chaque combattant va compter dans cette expédition, même les recrues. Mais c'est à nous d'y aller si ça tourne mal... Mais n'importe quoi, tout va déjà mal là ! Il est plus temps de se lamenter ! Forcez l'allure, encore un peu !
Les chevaux des civils n'en peuvent déjà plus, je le vois bien. Je dois me retenir de ne pas passer au galop de phase trois, car personne, ni hommes ni bêtes, n'y survivrait. Quel poids à traîner... Je porte mon regard au loin et aperçois des éclats de lumière, comme des explosions ; des détonations aussi. Ca combat devant ! Le flanc droit est attaqué ! Ca veut dire qu'on va en avoir notre part aussi, à tous les coups ! Je prépare mes lames, teste mes gâchettes et serre les dents en priant pour que les chevaux tiennent assez longtemps pour nous sortir de cette nasse. Ca me fait du mal de les voir souffrir mais... je dois faire passer la vie des hommes en priorité !
Les gars, placez-vous à l'extérieur pour intercepter les ennemis qui se présentent ! Gardez la position quoiqu'il en coûte ! Mais il arrive, ce signal, ou quoi ? On devait se déporter vers la forêt pour servir d'appâts aux titans ! On y est toujours pas ?
Nous entrons dans un nuage de poussière qui me fait suffoquer. Ca sent la poudre... Merde, notre visibilité est réduite et le vent ne souffle pas assez pour chasser cette purée ! Cela doit être l'arme secrète du capitaine Hanji ! J'espère que ça valait le coup de l'utiliser, parce qu'autrement, nous sommes cuits ! Ca me pique les yeux... mais j'essaie de les garder bien ouverts afin de pas louper l'alerte. Il y en a dans le coin, je le sais. Montrez-vous, allez, saletés !
Là, je le vois. L'énorme visage qui troue le brouillard et se tend vers moi, toutes dents dehors. Mon coeur manque deux battements... On peut jamais s'habituer à ce genre de chose. Le titan est agrippé au sol des deux mains ; il lui manque une partie du visage, et son sang macule ses cheveux sales ; un oeil pend sur la joue décharnée. Mais il continue de sourire, comme si ça ne voulait rien dire. J'en reviens pas d'avoir le temps de noter tout ça. Cette vision, que ce soit la dernière ou non, me suivra jusque dans la tombe.
Une clameur s'élève derrière moi. Je me tourne vers les civils et lit la panique sur leurs visages figés. Leurs cris éperonnent les chevaux mais les fait aussi aller dans tous les sens ! Arrêtez, ne criez pas, vous allez les affoler ! Ils ne connaissent pas les titans ! Mais c'est trop tard... Plusieurs d'entre eux ont perdu le contrôle de leurs montures et les laissent se précipiter vers le danger, plongeant dans le nuage de poussière qui ne veut pas retomber ! Stop ! Pas par là ! Il y'en a d'autres par là !
Merde, je dois y aller ! Je décolle de ma selle, les lames en avant, et cherche la nuque de cette vision de cauchemar qui essaie de m'atteindre, toujours rampant à terre. Toi, tu seras une proie facile ! Disons que je vais te faire le bonheur de t'achever ! Tes petits copains là-dedans m'inquiètent bien plus que ça ! J'ai à peine fini de me donner du courage que c'est fini. Je dois vite m'occuper des autres ! Keuf keuf, si cette purée pouvait dégager !
Je ne perçois que des ombres à travers la brume ; des hurlements aussi. Des bruits de mastication, d'engloutissement... Ils se font bouffer... Non... Des chevaux se dirigent vers moi, au pas, légèrement sonnés, sans cavaliers...
J'en ai pas encore fini ! Les gars, vous êtes avec moi ? On a le reste de la cohorte a protéger ! Si c'est la dernière chose que nous faisons, faut que ce soit fait avec honneur et dignité ! Donnez votre coeur ! Je me frappe la poitrine et pars à l'assaut des ombres gigantesques qui barrent le passage des fuyards.
Je n'ai que peu d'espoir d'en réchapper... et l'admettre me donne encore plus de force.
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J1, partie 2!
Le guide nous dit en souriant qu'on n'a plus qu'une montagne à escalader, et qu'on sera au campement. Il précise qu'on en a pour une petite demi heure, "si vous arrivez à grimper". Ce cher monsieur finissant en bien plus grande souffrance que nous (enfin surtout que Clem, je galère un peu avec mon sac et les bananes accrochées à l'arrière qui me déséquilibrent en fait carrément), j'en déduis que la grimpette est un succès. C'est, pour être honnête, tout à fait casse gueule (et encore, ce n'est pas mouillé, ça doit être l'horreur à la saison des pluies !), surtout la première partie, où l'on grimpe presque à la verticale … pour rejoindre un chemin qui commence visiblement plus bas et que notre guide a eu a flemme de rejoindre en faisant le grand tour.
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Nevermind, on est vies, et c'est en effet torché en une demi heure ! A ce prix là, je suis bien contente qu'on ait demandé à faire les deux cascades, ça aurait été dommage de rater la plus grande. La deuxième cascade est un petit filet d'eau avec une mare un peu stagnante qui fait moins rêver, mais qui a la caractéristique marrante de créer un motif dans l'eau ressemblant fortement aux portails de téléportation d'un jeu offert par une amie!
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Bref, nous arrivons au campement de ce soir, où nous plongeons de nouveau dans un trou d'eau pour nous nettoyer. Mine de rien, on a transpiré comme des boeufs … en m'essuyant la tête, je réalise qu'il y a plein de terre qui se dépose sur la serviette, malgré les deux séances de décrassage que je viens de subir ! J'espère que ça partira mieux de mes vêtements !! Clémentine trouve l'eau tout à fait à son goût, comme vous pourrez le constater (je recommande un petit zoom sur son visage si vous le pouvez)
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Une structure en bois est posée à côté de la rivière, nous y accrocherons les hamacs plus tard dans la soirée (en faisant le voeu pieux que tout ne s'effondre pas sur nous au milieu de la nuit, je le sens venir gros comme une maison). Le hamac n'est pas assez tendu et j'ai un pilier au niveau des jambes, je sens que la nuit va être glorieuse …
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Avant
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Après !
On aide à préparer le dîner : beaucoup (trop) de riz à cuire dans une marmite, et une tonne de légumes à éplucher et découper accompagnée de porc que le guide met à cuire dans un bambou au dessus du feu… après les avoir rincés dans la rivière "comme ça c'est propre !". Haha. J'ai peur pour mes intestins cette nuit … Notre guide local prépare de son côté une entrée à base de porc, de haricots, d'oignons crus, de citronnelle et d'épices, ça se défend très bien ! Le soleil s'étant couché depuis un temps certain, nous mangeons éclairés a la lumière des braises et d'une bougie, c'est très poétique. Ça le serait encore plus si on avait pu trouver un caillou plat pour s'installer, je suis en pente dans le mauvais sens et ai le choix entre me casser le dos (ce qui, vu la journée que je lui ai fait subir et la nuit qu'il va passer, ne me paraît pas un choix pertinent) ou faire mon associale en tournant le dos à tout le monde. Bon, on fera mieux demain soir !
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Ils partagent avec nous le vin de riz (je n'apprecie pas, mais c'est sans surprise), c'est original comme goût !On discute un peu au coin du feu pendant que Mr Cho met la viande de demain à fumer pour la conserver (c'est grâce à ça qu'on devrait ne pas tomber malades, si j'ai bien compris) en la coinçant entre deux moitiés d'un bambou fendu (on fait tellement tout avec ces bambous que Clem veut en ramener en France !), et Sakal nous parle un peu de sa famille, de son envie de quitter son village pour partir en ville (il a fait des études de management mais reste pour l'instant dans le village où il a grandi).
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(ça c'est le repas qui cuit, je n'ai pas la viande en photo)
On parle aussi un peu religion, où il nous explique que chez les animistes (qui croient aux esprits donc, plutôt qu'à un Dieu), pour se faire pardonner d'un péché et éviter que la punition ne s'abatte sur ses proches, il faut faire un sacrifice d'animal (de la poule au buffle en passant par le cochon, en fonction de l'incident). Cela revient à faire des prières toute la nuit, couper les pattes de l'animal pour qu'il se vide de son sang (les esprits sont censés absorber son esprit à lui en "buvant" son sang), puis préparer un grand feu pour manger la viande (pas de gâchis). Comme tout ce procédé est un peu laborieux, il nous explique que pas mal de monde se convertit au bouddhisme, c'est plus simple … (ce qui nous rappelle un peu les Khmers rouges convertis au catholicisme car ils peuvent être pardonnés, alors que le bouddhisme dit que tu accumulés du mauvais karma que tu paieras dans ta prochaine vie, quoi que tu fasses pour te racheter.) En discutant, des lucioles passent parfois en arrière plan, et le chant des grenouilles et de la rivière nous berce doucement.
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Il fait frais mais pas froid (pour l'instant en tout cas, on découvrira cette nuit que sisi, ça caille!), l'instant est très agréable. Les guides partent se coucher vers 20h (Sakal nous disant que c'est une bien grosse journée et qu'il est fatigué… j'ai à peine l'impression d'avoir marché, je crois que les 40kg de nourriture qu'ils se partagent piquent un peu !), Clémentine finit de graver sa tasse en Bambou avec un émeu, un éléphant, un t rex raté et une cellule de Purkinje, et à notre tour de monter dans les hamacs ! Ayant une moustiquaire, j'ai plus à craindre le mal de dos que les moustiques cette nuit...
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th3lost4uthor · 3 years
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin
Chapitre 2 
I2.eT-/5t : le prisonnier médite
Partie 1
           À l’aube de cette nouvelle journée, alors que les Tofus chantaient le lever de l’astre solaire, l’humeur n’avait pourtant rien de ces matinées embrumées par les affres du sommeil. Bien au contraire, autours des larges tréteaux sculptés de Pouplier, sur lesquels avaient été disposés une multitude de fruits frais, brioches vanillées et pains de seigle, les premiers levés étaient aussi alertes qu’un Écaflip en pleine partie de poker. Il aurait pu s’agir d’une assemblée des plus banales auprès de la Cour dont ils s’étaient faits les gardiens involontaires… La large coiffe crème, aux lacets de cuir et aux boutons de cuivre, attablée à leur extrême opposé, mais dont les discrets soubresauts ponctuels, capturait, du coin de l’œil, l’attention de tous, était là pour leur rappeler les récents évènements. Qilby avait été l’un des derniers à arriver, la couturière royale s’excusant des ultimes retouches nécessaires qu’elle avait dû pratiquer en urgence. Après un bref regard évaluateur derrière de larges cercles de verres flambant neufs, l’Éliatrope ne leur avait présenté qu’un modeste hochement de la tête, avant de trouver place aux côtés de Yugo… Avec cependant une place de distance.
         Les aventuriers, ainsi que le prince Armand et Phaeris, avaient examiné la nouvelle apparence de leur « invité », scruté la moindre expression. La tenue fraichement confectionnée était assez proche de son modèle original, à la différence d’une ample mante brune-orangée attachée à l’épaule droite par une très sobre fibule en argent, et qui dissimulait ainsi ingénieusement le membre manquant du scientifique. Personne ne sembla remarquer que les cornes de son couvre-chef étaient à présent plus basses, ou n’en fit pas montre. Seul Yugo les contempla avec un air proche de la culpabilité. Autrement, il était heureux de voir qu’avec une nuit de repos ainsi que des habits frais, Qilby apparaissait déjà en meilleure forme. Les cernes étaient moins profonds, quoique toujours présents, ses cheveux avaient été débarrassés de leur graisse par des ablutions matinales, et la fatigue avait cédé sa place à une inspection méthodique dans son regard. Ce dernier élément, s’il témoignait du retour d’un esprit perçant et rusé, n’avait rien de rassurant pour les Douziens lui faisant face… Enfin… En omettant le terrible défi que représentait…
 « Hum… Qilby ? Si tu veux, je-… » Tenta Yugo, se rapprochant même de l’individu désigné.
« Non, » Un ton sec, tranchant, à la différence de la lame qu’il tenait. « Je n’ai pas besoin de ton aide et encore moins de ta pit-... »
           Une tentative désespérée de beurrer une tartine d’une seule main, et la malheureuse se retrouva expulsée à l’autre bout de la pièce. Ce qui déclencha l’hilarité du Iop et d’Adamaï, tout en éveillant des pouffements, allant de mesquins à compatissants, chez les autres.
 « Whahahaha : magnifique vol plané !! » S’étouffa presque le dragonnet avec le propre contenu de son assiette. « On a perdu de son agilité à manier une lame ?
- En même temps, héhé, sa main droite doit compenser pour la g- ! »
           Dite main s’empara alors vivement de la fourchette de bois laissée à sa disposition, avant de la faire tourner habilement… Et de la planter de toutes ses forces dans une malheureuse  mangue… Dont le jus parfumé s’écoula lentement sur la chair dorée.
 « Un commentaire, Messire Tristepin ? » Susurra Qilby avec, sur le visage, le sourire le plus innocent qu’il pouvait façonner.
« N-Non, j-je… » Il déglutit lourdement à la vue du scientifique arrachant de ses canines un morceau du fruit. « J-juste une b-blague avec Adamaï : p-pas vrai, A-Ad’ ?
- Vraiment ? » S’enquit l’Éliatrope, aussi mielleux que la plus douce des pâtisseries trônant sur les plateaux d’ébène. « Merveilleux, j’apprécierai beaucoup de l’entendre !
- Qilby… » Gronda Phaeris, la mâchoire serrée et les griffes presque apparentes.
« Enfin, voyons mon cher Phaeris, ne souhaites-tu donc pas, toi aussi, t’initier à l’humour de ces nouveaux peuples ? » Une lueur de folie dans le regard s’ajouta au rictus mauvais. « Par exemple : quelle différence il y-a-t-il entre un Pandawa et un Sadida ? »
 L’un finit en bière, l’autre sent le sapin ?
Ils finiront tous les deux par manger les Pissenlions par la racine ?
Vider sa chope et éradiquer la mauvaise herbe ?
           Tous se figèrent, les yeux rivés vers la famille royale présidant l’assemblée. Tellement de possibilités, de chûtes morbides… Et de calamités diplomatiques en vue ! Ce plan ne pouvait-il attendre plus d’une journée avant d’échouer complètement ?
 « Hum, je ne crois pas que cela soit une bonne id-…» Tenta d’intercepter Yugo.
« Tout dépend de l’état d’ivresse du premier ! » S’exclama le plus âgé.
           La Dimension Blanche n’aurait pas pu offrir un silence aussi parfait que celui-ci. Qilby, tout sourire, en profita pour prendre quelques gorgées de thé vert, tandis que tous cherchaient l’explication tordue de cette devinette. Celle-ci provint du Roi en personne, qui fit retentir un rire généreux :
 « Par Sadida, c’est bien sûr ! » Devant l’incrédulité générale. « La réponse se trouve dans l’expression « avoir la gueule de bois » : cela fait référence à notre constitution naturelle, tout en jouant avec l’ébriété notoire de nos chers voisins ! Bel essai, Messire Qilby !
- Je vous remercie, Votre Majesté. » Le breuvage une fois de plus porté aux lèvres, détaché. « Bien que les meilleures plaisanteries ne nécessitent pas d’explications en temps normal… J’espère avoir l’occasion de m’y perfectionner… »
           Yugo, à peine remis de cette quasi-catastrophe, se redressa subitement : avait-il bien entendu ? Avait-il compris ce que- ?
 « L’heure n’est pas à l’amusement et Phaeris se doit de rappeler que le Traître doit encore expliquer comment l’une de ses créatures s’est retrouvée en liberté, et ce aussi loin du Zinit. » Coupa sèchement le vieux dragon.
           L’autre se défit presque instantanément de sa bonne humeur apparente. Ses yeux furent rivés sur Phaeris en un battement de cils, ses traits prirent un ton grave, sérieux, presque féroce, et, pour les plus observateurs, la jointure de ses phalanges pâlit contre la tasse de terre cuite.
 « Comment cela… « l’une de mes créatures » ? »
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         Les premières révélations houleuses avaient rapidement été déplacées à l’écart de toute oreille indiscrète imaginable, le Roi Sadida ayant conduit ses invités dans ce qui faisait autrefois office d’antichambre des appartements de la défunte Reine Sheran Sharm. Selon lui, nul serviteur ou membre autre que la famille royale n’était admis en ces lieux, ce qui facilita grandement le discours de Maître Joris. Ce dernier narra au scientifique l’exact récit qui l’avait mené jusqu’à la Cour des Sadidas : les meurtres répétés, la bête insaisissable, la terreur des villages… Il prit néanmoins soin d’omettre les tensions entretenues avec la nation de Sufokia suite à la dernière apparition de l’Éliatrope et du Cube… Non pas qu’il s’imaginait que l’homme, décrit comme un habitué des manigances politiques, ne puisse les déduire par lui-même : une simple histoire de monstre n’aurait pas réellement nécessité son intervention personnelle, mais l’on n’était jamais assez prudent…
         Toutefois, l’émissaire bontarien fut quelque peu surpris de constater la profonde réflexion dans laquelle s’état emmuré leur « invité » à la fin de son discours. Paupière close, visage fermé et main lissant méthodiquement sa longue barbe, il semblait perdu dans ses réflexions… Ses souvenirs.
 « En conclusion, et si je m’en tiens à votre description des faits, Maître Joris,… » Finit-il par répondre. « …Vous êtes actuellement confrontés à une créature dont vous ignorez absolument tout, qui menace votre nation, ce depuis des semaines, et contre laquelle la force d’une armée entière n’a pu que s’avouer vaincue… » Acquiescement. « Et donc, dans la plus pure des logiques, vous avez ultimement décidé de faire appel au vieillard dérangé, manchot, connu comme génocidaire et dont la tête doit surement être mise à prix dans bon nombre de vos cités, en vous convainquant que je pourrai vous être d’une quelconque aide ?
- Connaissez-vous la nature de cette bête ?» Rétorqua Maître Joris, imperturbable. « Plus que tout, savez-vous comment la vaincre ? Le pouvez-vous ?
- Oui, encore oui, et… Non. » La salle s’assombrit.
« Comment ça : non ?! » C’était Adamaï. « Si tu connais la manière d’attraper ou de tuer cette chose, pourquoi ne pourrais-tu pas le f- ?
- Car je ne suis pas de taille à rivaliser avec elle, tout simplement. » L’aveu figea son dégoût pour sa propre faiblesse. La chaîne, visible sous sa tunique légère, rayonna d’une aura malsaine. « Je demeure avant tout un chercheur : me battre n’est pas ma spécialité…
- Cela ne t’empêche pourtant pas d’y avoir recours quand cela t’arrange. » Argua Phaeris. Si l’autre pris ombrage du commentaire, il ne le fit pas paraître.
« D’après le portrait dressé par vos éclaireurs, la créature qui sévit actuellement dans vos campagnes, Maître Joris, doit être un Nemerus Phylarium Felisis.
- Un Nepha-quoi ? » Retentit l’interrogation de Tristepin.
- « Félidé des Sylves », « Félin Sylvestre », ou dans sa forme abrégée, un Nephylis… » Reprit Qilby avec un léger soupir. « Un fauve dont la constitution même représente une formidable illustration du concept de symbiose. En effet, les bois portés sont en réalités indépendants de la créature elle-même, un hôte végétal fusionnant avec le système nerveux de l’animal à la naissance, le défendant et effrayant ses adversaires en échange d’éléments nutritifs. L’empoisonnement de vos terres leur est également dû … Si ce n’est les Nephylis, ils ne parviennent pas à survivre avec d’autres espèces : la décomposition des rhizomes immatures lors du toilettage ou du renouvellement des bois, en l’absence d’organisme compatible, dégage des vapeurs extrêmement toxiques. Quant aux larges cercles bruns sur son pelage, ils lui permettaient de se fondre dans les hautes cimes des arbres aux feuillages dorés de sa planète d’ori-…
- Nous ne sommes pas là pour une séance d’étude, Qilby. » L’arrêta Phaeris, à la légère déception de Yugo, qui était envouté par la perspective de mondes si différents du sien.
« Qu’en est-il de la manière de vaincre ce « Nephylis » ? Pourquoi ne parvenons-nous pas à l’arrêter ? » Poursuivit Maître Joris, également frustré de ne pas pouvoir en connaître davantage sur leur ennemi.
« Sans vouloir dévaloriser vos hommes, j’image certainement, à l’image de certains ici présents, que ceux-ci se sont lancés tête baissée dans la bataille, hum ? » Un regard en coin au Iop de la troupe révéla une naïveté totale aux insinuations. « Or, il s’agit là exactement de ce que la créature désire… Les Néphylis constituent une espèce extrêmement intelligente, l’une des plus développées que j’ai eu la chance d’étudier lors de nos voyages krosmiques : leur apparence vous suggère de les attaquer au niveau du flanc et de ses organes vitaux, comme n’importe quel animal à sang chaud, mais si vous procédez ainsi, alors vous êtes certains de vous faire embrocher vivant par son symbiote végétal… » Ses yeux se perdirent dans le vague. Brièvement. « En outre, si vous parveniez à lui arracher, ne serait-ce qu’un minuscule morceau de chair… Alors celui-ci donnerait presque instantanément naissance à un second Néphylis, leur système de reproduction se basant essentiellement sur la scissiparité… » Devant l’incompréhension générale. « Par clonage… Un cas unique pour des individus de cette taille et corpulence, mais après tout, la nature est pleine de surprises lorsqu’il s’agit de survivre… 
- Bien, bien... ! » Approuva le Roi Sadida. « Nous voilà au moins avec de nouvelles informations concernant notre fauteur de troubles ! Toutefois, concernant cette question de la duplication, n’auriez-vous donc pas une solution ?
- Le Roi a raison Qilby ! » Déclara Yugo en se rapprochant de son aîné. « Si nous sommes parvenus jusqu’au Monde des Douzes, c’est que nous avons dû réussir à les maîtriser, ou, du moins à ne pas nous faire dévorer en entier… Tu as bien dû découvrir un point faible en les observant ? »
 « Tu as dû… »
« Il faut que tu… »
« As-tu enfin, ou déjà… »
Pourquoi Déesse devait-il toujours être celui
qui était responsable de tout ?
 « Oui, Yugo, après plusieurs mois sur cette planète… » Enfermé dans mon laboratoire, nuit et jour, la rage au cœur après que Nora et Efrim aient été- « … j’ai pu découvrir qu’en extrayant la sève du végétal symbiote et en en concentrant les éléments basiques, l’effet s’en trouvait inversé : un poison, temporaire certes, mais largement suffisant pour déstabiliser la bête et en profiter pour lui arracher ses bois… Ces derniers étant profondément enracinés dans l’encéphale et la moelle du Néphylis, aucune des deux parties ne survivra à l’amputation…
- Et… Comment l’obtenir ?
- Autrefois, j’avais pu récupérer des échantillons sur des spécimens décédés de vieillesse ou de combats rivaux. Aujourd’hui… » Il prit une profonde inspiration. Il savait que cela n’allait pas être facile. « Aujourd’hui il faudrait que je puisse retourner à mon laboratoire sur le Zinit afin de récupérer quelques-uns de mes manuels et ouvrages, ainsi que des préparations en réserve…
- Bon, eh bien c’est décidé : direction le Mont Zi-… ! » S’exclama Adamaï.
« Je refuse. »
           Comme il s’y attendait, sa remarque ne fut pas accueillie paisiblement, et bientôt, confrontations et menaces reprirent le dessus. Cependant… Les reflets d’une douce matinée ravivaient une impression bien plus vive, bien plus douloureuse… Il ne pouvait pas permettre qu’un tel acte ne se reproduise.
 « Maître Joris… » Remarqua-t-il enfin. « L’anneau que vous m’avez présenté ne provient pas de mon laboratoire, et pour cause, les spécimens y ét-, hum, y ayant été entretenus étaient déjà identifiés par les inscriptions portées par leurs caissons de stabilisation.
- Mais si cette bête s’est bien enfuie du Zinit… » Tenta Ruel. « … Alors cela signifie que-
- À sa construction, et au fil de notre traversée du Krosmoz, d’autres salles d’étude ont été conçues. » Cette fois-ci en fixant Phaeris, méfiant. « L’une d’elle fut spécifiquement définie afin d’abriter des individus vivants... Ainsi que leurs écosystèmes… Dans la mesure du possible. Ce sont ces bagues, conçues par Chibi et Grougal, qui permettaient de les recenser tout en assurant une vérification constante de leur état vital.
- Peut-on alors savoir pourquoi vous avez décidé de conserver un Néphylis en vie, sachant que ces derniers représentaient une menace, même pour votre peuple ? » S’enquit Maître Joris, suspicieux.
« Je n’avais pas d’autres choix ! » Grommela l’autre. « Cette réserve avait pour but premier de limiter la destruction des mondes dans lesquels nous puissions le Wakfu nécessaire au décollage du Zinit, mais le second, était également de maintenir l’Éliacube approvisionné en plein vol. Nous pouvions passer plusieurs mois sans croiser la moindre planète compatible… Et cet artefact de malheur consomme une quantité astronomique d’énergie pour ne serait-ce que produire de l’eau chaude ! » Des tics nerveux se faisaient visibles, la semelle battant la poussière à un rythme frénétique. Réviviscences de pas pressés dans ces couloirs d’acier aux lumières vacillantes. « Dès notre première découverte, nous nous sommes alors mis en quête d’un moyen de « cultiver » ce Wakfu qui nous faisait tant défaut, et c’est à ce moment précis que l’idée d’une réserve artificielle nous est venue : en prélevant les flux émis naturellement par tous ces êtres vivants via des capteurs inédits, elle deviendrait auto-suffisante tout en supplémentant les batteries du Zinit… ! Quant à moi, il s’agirait d’une fantastique opportunité pour-…
- T’adonner à tes expérimentations tordues ! » Conclut Phaeris, les crocs découverts.
« Je ne vous laisserez pas détruire un autre joyau de notre civilisation pour la simple raison que j’en suis le fondateur !! » Cracha Qilby, les yeux brillants de rage. « Je refuse de voir Zeden être réduite en cendres !
- Peur de voir ton terrain de jeu disparaître, Traître ?! «  Rétorqua l’autre, brasier grondant dans ses poumons. « À moins que cela ne soit celle que l’on n’en vienne à oublier jusqu’à ton existence de crimes ?!
- Si tel était le cas, alors je te laisse le soin de détruire chacune de mes inventions ! » Ricana presque le premier. Vaste désignation de la main. « Explique donc à toutes ces personnes pourquoi tu les priveras de leurs Zaaps, de leur fontaines de Wakfu, de leurs- !
-… Zeden ? »
           Les deux adversaires détournèrent leur attention de ce duel pour fixer la petite coiffe turquoise. Ils en avaient presque oublié leur auditoire dans cet accès de pure rancœur. Qilby finit par se rasseoir, bien que toujours contrarié et sur la défensive, tandis que Yugo capta du coin de l’œil, et avec soulagement, que le dragon avait relâché son étreinte sur le Cube qu’il tenait habilement dissimulé derrière lui.
 « Zeden est le nom donné aux entrepôts SPR-594 à 603, les plus proches du cœur du Zinit. » Reprit l’aîné. « C’est là que fut instaurée la réserve naturelle.
- Zeden… Car il appartient au Zinit ?
- Haha, déduction intéressante, princesse ! «  Sourire nostalgique. « Mais non… Nous devons ce nom à notre petite Mina, qui venait alors à peine de renaître… Je me souviens de sa joie en découvrant ce lieu unique et créé de toutes pièces, mais aussi la perspective d’en faire un jardin où elle et son frère, Efrim, pourraient s’amuser durant les longues heures de vide spatial. Elle ne devait avoir que quinze ou vingt cycles à l’époque, l’équivalent pour vous autres de trois ou quatre années d’âge douzien, lorsque j’acceptai pour la première fois de l’y emmener ; il faut dire qu’elle n’avait cessé de me harceler sur le sujet depuis plusieurs semaines. Chibi et moi-même n’avions pas réellement songé à un nom spécifique : c’était un simple domaine d’étude, un noyau d’énergie. Mais en découvrant cet endroit, Nora ne put contenir son émerveillement, pour le génie de son peuple, certes, mais aussi pour la faune et la flore y résidant, tout simplement. » Un raclement de gorge, pouvant être mépris pour un rire discret. « Zeden n’est en réalité qu’un néologisme dû à son jeune âge… Le « merveilleux Éden » que je tentais de lui expliquer s’est vite transformé en « Zeden », et ainsi, par habitude et force des choses, demeura.
- Voilà une histoire très touchante, mais sauf votre respect… » Questionna le prince Armand, clairement dubitatif face à toutes ces révélations. « Peut-on réellement croire qu’après ces millénaires d’absence, cette réserve soit toujours opérationnelle ? »
« Oh, elle l’est, croyez moi : les espèces en son sein ont très probablement évolué depuis sa dernière ouverture, mais, comme expliqué précédemment, le système de maintien des écosystèmes a été conçu pour se régénérer de lui-même grâce à l’énergie dégagée par ses résidents. Les espèces nous intéressant devraient toujours s’y trouver, et sinon, alors leurs descendants.» Plus grave. « Même après la destruction du laboratoire principal, les dégâts ne devraient pas s’être étendus aussi profondément dans les entrailles du vaisseau. »
           Son regard se posa sur Yugo, conscient que les autres n’entendraient pas sa plainte. Le plus jeune avait déjà fait montre de plus de tolérance à son égard, et si cela lui permettait de préserver son dernier héritage, il ne s’en priverait pas.
 « Enfin, pour revenir à mon premier point… S’il s’agit simplement pour vous de prendre ce qui vous intéresse, avant de calciner le reste, alors je-…
- Nous n’y toucherons pas. » Affirma Yugo, avant de lancer un bref regard à Phaeris. « À moins que Zeden ne se révèle une réelle menace pour le Monde des Douze, il n’y a aucune raison que nous la détruisions... » Plus bas. « Je le jure.
- Tss…» Rechigna le scientifique. Il s’agissait sans doute de la plus grande assurance qu’il pourrait obtenir de toutes manières. Tergiverser davantage ne risquait pas de lui attirer davantage de sympathie de la part des autres membres, alors… « Soit, dans ces conditions, j’accepte de vous guider à travers le Zinit pour récupérer ce dont nous aurons besoin pour préparer la solution. Maître Joris, concernant vos habitants, il existe également quelques astuces et dispositifs qui permettraient de tenir le Néphylis à l’écart… Je ne vous garantis pas une réduction drastique du nombre de victimes, mais cela aura le mérite d’alléger les comptes…
- Très bien, la nation de Bonta vous remercie, Qilby. » Salua sobrement l’émissaire. « J’allais d’ailleurs envoyer une missive à la cité-mère afin de les avertir de l’avancée de mon enquête, et de ce fait, du voyage qui nous attend. À ce propos…
- Ne vous en faites pas, mon cher, nous allons nous occuper du nécessaire ! Vous savez où se trouve le Tofulailler ainsi que notre maître messager : je vous laisse y accompagner Sir Qilby pour compléter votre rapport ! » Poursuivit le Roi Sadida. « Et je suis plus que certain que nos aventuriers ici présents se feront une joie de participer aux préparatifs de leur prochaine excursion !
- Tout à fait, Votre Majesté. » S’empressa de répondre Évangéline
« Vous pouvez compter sur nous ! » Renchérit Ruel, souriant à son fidèle Phorreur.
           Alors que la troupe s’apprêtait à se dissoudre à travers les vastes galeries boisées, une main se leva néanmoins.
 « Oui, Messire Tristeprin ?
- Hum, juste pour être sûr d’avoir tout compris… « Sylvestre »… Ça n’a rien à voir avec le prénom de la bestiole, on est d’accord ?! »
           Le soupir unanime, mi- exaspéré, mi- amusé, lui faisant écho ne répondit malheureusement pas à sa question…
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