Tumgik
#j'espère que ça répond à ta question !
lilias42 · 5 months
Note
Salut, désolée que j’ai pas fait votre post chains (je sais pas comme ça dire en français)
Je suis curieuse, avez-vous joué à Fire Emblem en anglais ou français? Vous utilisez les noms anglaises des routes, mais vous préférez parler français.
J’ai supposé que vous avez joué en français avec voix anglaise, mais je veux être sûre.
Bonjour ! Merci pour la question ! Et ne t'inquiète pas, c'est pas grave ! Je suis la première à ne pas répondre aux post chain soit parce que j'oublie, soit parce j'y répond 10 ans en retard ! (c'est les jeux de tag où quand on se fait tagguer par quelqu'un, on doit répondre à une question / poster quelque chose, c'est ça ? J'avoue que je ne connais pas non plus le nom français, j'appelle ça des "jeux de questions" pour faire un nom qui me parle et englobe autant les post chains que les billets avec une liste de question) Ces post chain / jeu de question sont fait pour s'amuser, ça n'a pas de sens d'obliger les gens à les faire s'ils n'en ont pas envie ! Donc, ne t'en fais pas pour ça :)
Et j'ai joué à FE3H en français avec les voix anglaises. Même si je ne parle pas anglais et que j'ai beaucoup de difficulté avec, il y a parfois des mots que j'arrive à comprendre alors, je garde en anglais par défaut. Le seul jeu que j'ai fait avec les voix japonaises, ça doit être ma partie actuelle de "Monster Hunter Stories 2" mais, je l'avais déjà fait avec les voix anglaises.
Pour les noms de route, c'est simplement une question de fluidité et de clarté. Tout le monde utilise les noms anglais alors, même si j'écris en français, je garde les noms de route pour ne pas embrouiller les potentiels personnes anglophones qui passerait sur mon blog. Quand j'ai commencé à lire les billets sur 3H, je m'étais un peu perdue toute seule avec les noms des routes que je ne reconnaissais pas (surtout qu'avec le traducteur automatique, AM était parfois traduit "matin", et CF par "Mucoviscidose") jusqu'à ce que je tilte que c'était les abréviations anglais des noms des routes. En plus, à force de les voir, c'est les abréviations anglaises qui me viennent en premier. C'est donc plus simple pour tout le monde.
EN with Deepl (si c'est ce que tu préfères. Tu dis dans ton billet épinglé que tu parles autant anglais qu'espagnol alors, si tu préfères l'espagnol, je passerais mes réponses au Deepl espagnol pour t'éviter de devoir traduire aussi / if that's what you prefer. You say in your pinned post that you speak English as well as Spanish, so if you prefer Spanish, I'll pass on my answers to the Spanish Deepl so you don't have to translate too.) :
Hello ! Thanks for your question! And don't worry, it's no big deal! I'm the first not to reply to post chains either because I forget or because I'm 10 years late! (It's those tag games where when you get tagged by someone, you have to answer a question / post something, isn't it? I confess I don't know the French name either, I call them ‘jeux de questions’ to make a name that speaks to me and encompasses both post chains and posts with a list of questions) These post chains / jeux de question are for fun, there's no point in forcing people to do them if they don't want to! So don't worry about it :)
And I've played FE3H in French with English voices. Even though I don't speak English and I have a lot of trouble with it, there are sometimes words I can understand, so I keep it in English by default. The only game I've ever played with Japanese voices was my current game of Monster Hunter Stories 2, but I'd already played it with English voices.
As for the route names, it's simply a question of fluidity and clarity. Everyone uses English names, so even though I write in French, I keep the road names so as not to confuse potential English speakers who come across my blog. When I first started reading the posts on 3H, I got a bit lost on my own with the road names that I didn't recognise (especially as with the automatic translator, AM was sometimes translated as ‘matin’, and CF as ‘Mucoviscidose’) until I realised that they were the English abbreviations of the road names. What's more, as I keep seeing them, it's the English abbreviations that come to me first. So it's easier for everyone.
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soeurdelune · 10 months
Note
Hello <3 Je me posais deux petites questions par rapport à ton travail du coup je me permets de slide dans tes dm pour te demander. Est-ce que ça te dérange si des gens utilisent tes colorings pour leurs avatars ? Et qu'est-ce que tu penses des personnes qui s'inspirent de ce que tu fais ? En tout cas, merci à toi pour toutes les merveilles que tu nous offres !
bonjour/bonsoir!
je réponds dans l'ordre:
si tu parles des colos que je mets à disposition sur mon blog de graphisme (@cavalierfou), non ça me dérange pas qu'ils soient utilisés pour faire des avatars, ils sont là pour que les gens s'en servent!
ta deuxième question, j'avoue qu'elle me met un peu mal à l'aise mdr mais je vais essayer d'y répondre de façon un peu détaillée pour bien exprimer ma pensée
je considère qu'il y a inspiration et "inspiration", en soit on s'inspire tous de quelque chose, l'originalité absolue ça n'existe pas (moi par exemple j'espère que mes inspirations sont assez évidentes, je dois beaucoup aux arts des 16ème à 19ème siècles et les affiches publicitaires du 20ème siècle) – y a aucun mal à s'inspirer de ce qui existe déjà tant que tu apportes ta propre touche, ton propre style
et ce que j'entends par style c'est, selon moi, l'ensemble réunissant la manière de composer, de traiter les couleurs, et les thèmes/symboles de prédilection
s'inspirer de ce qui existe dans le très riche patrimoine artistique de l'humanité pour grapher, je trouve ça normal et attendu
ce qui me pose problème, c'est quand on "s'inspire" (et par là, j'entends "copier") le même style que quelqu'un, à savoir l'ensemble de: sa manière de composer, sa façon de traiter les couleurs et ses mêmes thèmes et symboles de prédilection
donc réponse courte:
si quelqu'un veux s'inspirer des arts des 16ème à 18ème siècles et des affiches publicitaires du 20ème comme je le fais pour grapher, GO FOR IT, je suis pas la première ni la dernière à le faire, et il y a plein de façon de procéder, c'est pas les possibilités qui manquent
mais si quelqu'un veut employer les mêmes compositions, les mêmes couleurs, et les même thèmes/symboles de prédilection que moi (tout en même temps) sous prétexte que c'est de ""l'inspiration"", c'est non, je suis pas ok avec ça.
j'espère avoir répondu correctement à tes questions!
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marie-swriting · 10 months
Text
Te Choisir, Toi - Eddie Munson
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Stranger Things Masterlist
Speak Now Masterlist
Résumé : Tu reviens à Hawkins et tombes sur Eddie Munson, le garçon que tu aimais.
Warnings : angst, fin douce-amère, mention de pression de la part des parents à cause de l'école, faux ami.e.s, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
NdA : Désolée pour le retard ! J'espèrais vraiment le poster plus tôt mais la fac est insupportable en ce moment... Enfin bref, voici le one shot de la semaine dernière. J'espère qu'il vous plaira.
Nombre de mots : 4k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Back To December (Taylor's Version) par Taylor Swift
Une cassette de Blondie dans les mains, tu regardes les autres musiques proposées par la boutique. Tu n’as pas un artiste en tête, tu veux juste enrichir ta collection et la petite boutique d’Hawkins t’avait manqué. 
Tu continues de chercher jusqu’à ce que tes yeux se posent sur une cassette d’Iron Maiden. Un sourire nostalgique prend place sur ton visage pendant que tu tends la main pour la saisir quand une autre main se cogne contre la tienne. Tu commences à t’excuser quand tu remarques les bagues de la personne. En relevant les yeux, tu découvres Eddie. Vous ne vous êtes pas vu depuis ton déménagement en janvier dernier. Eddie ouvre grands les yeux en te voyant avant de reprendre une expression neutre. Il est sur ses gardes et tu sais malheureusement pourquoi. 
-Qu’est-ce que tu fais là ? Je croyais que tu étais partie, questionne Eddie, sous le choc.
-C’est le cas. On est revenus pour quelques semaines afin de rendre visite à la famille.
-Oh, je vois. C’est logique, dit-il, gêné avant de faire un signe vers le rayon en face de vous : Tu peux prendre la cassette si tu veux.
-Non, vas-y. Je voulais juste la regarder. 
-D’accord. 
Eddie prend la cassette, regarde rapidement le prix avant de commencer à partir. 
-Comment ça va ? demandes-tu soudainement, l’arrêtant dans son élan.
-Je vais bien, t’informe Eddie en se retournant vers toi.
-Et Wayne ? Je ne l’ai pas vu depuis longtemps. 
-Il va bien aussi.
Tu détailles Eddie du regard et tu remarques qu’il est braqué. Il répond par des phrases courtes et ne te pose pas de questions, sûrement pour finir la conversation plus rapidement. Tu n’es pas étonnée en le réalisant. Tu devais t’y attendre. Cependant, en revenant à Hawkins, tu voulais absolument lui parler et tu as ta chance, tu ne dois pas la laisser passer. 
-Tu joues toujours au Hideout ?
-Oui, chaque mardi. On arrive enfin à attirer un peu d’attention. On va essayer de trouver un deuxième lieu.
-C’est super. Je suis contente pour toi, avoues-tu, sincèrement. 
-Merci. Je dois y aller. Je dois aller payer, informe Eddie en te montrant la cassette et une nouvelle corde de guitare. 
-Eddie, attends ! le retiens-tu une nouvelle fois. Je… Je voulais savoir si je pouvais venir te voir jouer au Hideout.
-On est dans un pays libre. Fais comme tu veux.
-Et j’espérais aussi pouvoir, peut-être, parler avec toi après le concert, commences-tu, en jouant avec tes doigts. Ce n’est pas grave si tu refuses, je le comprendrais. Je veux juste te parler, tu n’aurais même pas besoin de me répondre, juste de m’écouter. Si ça te va. 
-Euh… pourquoi pas. Rejoins-moi derrière le bar quand j’ai fini.
-J’y serai. Merci, Eddie.
Eddie pince ses lèvres et hoche légèrement la tête avant de te laisser. Vous n’avez jamais eu une conversation aussi gênante. Vous marchez sur des œufs, c’est comme si vous étiez redevenus des étrangers et d’une certaine façon, c’est le cas. Tu as un pincement au cœur à cette réalisation. Parler avec Eddie est embarrassant alors qu’avant, c’était simple.
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Vous vous étiez devenus amis vers la fin de l’année scolaire par hasard. En effet, vous ne fréquentiez pas les mêmes groupes. Eddie faisait partie des exclus alors que tu étais un membre à part entière des populaires. Toutefois, grâce à une heure de colle placée au même moment, vous vous étiez rencontrés. Le professeur qui était censé vous surveiller vous avait laissés seuls, vous permettant de discuter. Directement, vous aviez accroché et d’ici le début des vacances, vous étiez en couple. 
Un jour d’été, vous étiez dans son van alors que tu lui expliquais qu’il allait pouvoir jouer au Hideout d’ici quelques semaines. Au début, Eddie ne t’avait pas cru puis en voyant ton air sérieux, il avait pris conscience de la réalité.
-Mais qu’est-ce que t’as pu faire pour qu’un bar accepte qu’on joue ? avait demandé Eddie.
-Je ne vais pas te révéler mes secrets.
-Allez, dis-moi ! Je suis curieux.
-Disons que j’ai appris deux, trois trucs sur les sacrifices. Tu sais, mon petit ami vénère Satan donc c’était facile. Je ne sais pas si tu le connais, avais-tu blagué.
-Manson, c’est ça ? J’ai entendu dire qu'il gérait une culte. Tu es sûre qu’il est bien pour toi ? Il ne m’a pas l’air fréquentable
-C’est plus l’âge, le problème. Il est trop vieux pour moi, j’hésite à le plaquer.
-Hé ! J’ai juste un an de plus, s’était-il offusqué.
-Ça change rien au fait que tu es plus vieux. C’était comment la vie quand vous n’aviez pas encore l’électricité ?
Eddie t’avait lancé un regard inexpressif pour te montrer son agacement, mais il avait fini par éclater de rire. Depuis le siège passager, tu l’avais regardé rigoler, appréciant le son de son rire et la façon dont son visage s’était illuminé. Tu aurais pu l’admirer ainsi toute ta vie. 
Avec Eddie, c’était toujours simple de parler avec lui, tu n’avais jamais à te prendre la tête. Vous ne vous preniez jamais au sérieux et avant de le rencontrer, tu n’avais pas remarqué à quel point tu en avais besoin. Tu n’étais jamais sentie aussi à l’aise avec quelqu’un avant lui. 
En plus, d’être simple, parler avec lui était réconfortant. Tu as toujours eu du mal à t’ouvrir aux autres, mais avec Eddie, tu avais réussi. Il t’avait fallu quelques mois avant d’être vulnérable avec lui. Toutefois, après l’avoir fait une première fois, tu avais réalisé qu’Eddie n’était réellement pas comme les autres et qu’il ne t’aurait jamais jugé.
Un soir de septembre, tu t’étais rendue au parc à caravanes, les yeux rougis. Tu avais frappé à la porte de la caravane d’Eddie avec vivacité. Tu te tenais avec tes bras, cherchant un brin de réconfort. En ouvrant la porte, Eddie avait d’abord été content de te voir avant de remarquer ton visage. 
-Y/N, tout va bien ?
-Désolée, je… j’aurais dû appeler. Je…, avais-tu bégayé avant de prendre peur, je n’aurais pas dû venir. Je vais te laisser, avais-tu dit en te tournant.
-Attends, dis-moi ce qui ne va pas, avait répliqué Eddie en prenant ta main.
-Ce n’est rien.
-Tu as pleuré, ce n’est pas rien. Viens, on sera plus à l’aise à l’intérieur, t’avait invité Eddie avec un doux sourire. 
Tu étais rentrée sans dire une réponse. L’inquiétude s’était faite plus forte dans le corps d’Eddie, il t’avait toujours vu souriante, prête à parler de n’importe quoi pendant des heures. Il n’était pas habitué à te voir ainsi silencieuse et vide de l’intérieur. En te regardant, il s’était dit que tu aurais pu t’effondrer à n’importe quelle seconde. Et peut-être que c’était le cas. Il n’avait pas parlé tout de suite, te laissant le temps de rassembler tes pensées pendant tu étais mutique, les yeux posés sur tes pieds. 
-Qu’est-ce qui s’est passé ? avait-il fini par te demander après quelques minutes. 
-C’est ridicule. Je t’ai dit que ce n’est rien de grave, avais-tu affirmé en balayant l’air de la main. 
-Vu l’état dans lequel tu es, je ne suis pas de ton avis. 
-Je ne vais pas te déranger avec mes problèmes insignifiants.
En t’ayant entendu utiliser le mot “insignifiant”, Eddie était devenu agacé. Il tenait beaucoup à toi, mais il avait vite fini par réaliser que tu avais toujours à penser que tes problèmes étaient moins importants que ceux des autres. Certes, vous n’aviez pas les mêmes problèmes, rien que sur le plan économique - ta famille est aisée contrairement à la sienne, mais ça ne voulait pas dire que tu ne souffrais pas. Eddie admirait ton altruisme, mais il le détestait quand ça t’empêchait de te mettre en priorité. 
-Parle-moi, je suis là pour ça, avait insisté Eddie.
-Je me suis disputée avec mes parents. Ce n’est pas la première fois, mais cette fois, c’est allé loin, avais-tu avoué en soupirant. Ça a commencé à cause de la note en histoire et puis, mes parents ont continué à me faire des reproches sur tout et n’importe quoi. Ils n’ont pas arrêté de me rabaisser, de me dire que je ne suis qu’une bonne à rien. Ils m’ont dit que ce n’est pas avec ces notes que je pourrai aller en école de médecine et je leur ai dit que je voulais être professeur des écoles et là, c’était le début de la fin. Ils m’ont clairement dit que je n’y arriverais jamais et que je pouvais faire mieux. Puis, ils ont fini par critiquer tout ce qu’ils pouvaient sur moi, avais-tu confessé avant de prendre une profonde inspiration. Tu sais, je suis habituée à toutes ces phrases, je ne devrais plus y réagir, pourtant ça m’a fait toujours aussi mal, Eddie. J’ai l’impression d’être une ratée à cause d’eux et peut-être que je le suis. En tout cas, je ne suis pas assez bien, ça c’est sûr.
À ta dernière phrase, tu avais fondu en larmes. Eddie n’avait pas perdu une seconde avant de te prendre dans tes bras. 
-Tu es assez bien, même plus. Et tu n’es pas une ratée non plus. Tu es intelligente et je sais que tu y arriveras dans la vie. Ne les écoute pas.
Eddie t’avait répété ces phrases afin de te calmer. Tu avais pleuré jusqu’à la dernière larme en te tenant à lui comme à une bouée de sauvetage. 
Quand tu avais enfin réussi à reprendre un souffle normal, tu avais senti un mal de tête pointer le bout de son nez puis, tu t’étais séparée de l'étreinte d’Eddie, le regard toujours fuyant. Tu te sentais honteuse d’avoir pleuré de cette façon. Jamais tu n’avais laissé quelqu’un voir cette facette de toi. Tu t’étais toujours occupée de tes émotions par toi-même. Pour toi, personne ne devait savoir quand, intérieurement, tu te sentais aussi mal. 
-Je suis désolée. 
-Pourquoi tu t’excuses ? t’avait-il demandé, les sourcils froncés.
-Je suis venue sans prévenir et j’ai déversé tous mes problèmes sur toi. Tu aurais très bien pu être occupé ou autre et je n’ai pensé qu’à moi. 
-Ne t’excuse surtout pas pour ça. Je suis ton petit ami, non ? Je ne suis pas là que pour les moments où tu es heureuse, je suis aussi là pour les jours où tu ne vas pas bien. C’est mon job d’être là pour toi, t’avait affirmé Eddie en te caressant la joue. 
-Certes, mais je voulais être la copine parfaite pour toi, toujours souriante, je ne voulais pas que tu penses que je suis moins bien et…
-Tu n’as pas à être parfaite, t’avait interrompu Eddie. On est humains, on est pas censés être parfait, encore moins quand on a notre âge alors, ne t’en fais pas. Mon opinion sur toi n’a pas changé. 
-Merci, Eddie, avais-tu commencé avec un léger sourire. Ça compte beaucoup ce que tu viens de dire. Je t’aime, avais-tu lâché sans t’en rendre compte avant d’ouvrir grand les yeux. Oh, mon Dieu, désolée, je…
-Je t’aime aussi. 
Après la phrase d’Eddie, vous vous étiez regardés avec amour avant de partager un baiser court et rempli d’amour. Tu avais repris Eddie dans tes bras, ayant besoin de le sentir contre toi à nouveau. 
Après avoir apprécié votre étreinte pendant un moment, vous étiez allés dans sa chambre pour vous reposer, tu étais émotionnellement épuisée. Eddie t’avait donné un médicament pour ton mal de tête puis, tu t’étais endormie en quelques secondes, les bras réconfortants d’Eddie autour de toi.
À partir de ce jour-là, tu avais appris à être un peu plus vulnérable avec Eddie, à t’ouvrir à lui, le laissant t’aider quand tu en avais besoin. Votre relation avait évolué, devenant un peu plus forte. Tu sentais au fond de toi qu’Eddie était quelqu’un de bien pour toi et tu étais heureuse avec lui. 
Malheureusement, tes efforts n’avaient pas été suffisants. 
Le mois de décembre venait de commencer et chaque lycéen d’Hawkins en était content. Les vacances d'hiver étaient bientôt là tout comme le célèbre bal d'hiver. Chaque jour, il y avait des demandes. Généralement, on pouvait voir des scènes mignonnes, parfois, c’était des refus assez durs. 
Eddie et toi aviez parlé du bal sans vraiment vous étaler. Il l’avait mentionné, voulant savoir si c’était un évènement que tu attendais avec impatience. Eddie s’en fichait comme de sa dernière chemise, mais il pensait que ça ne serait peut-être pas ton cas. Tu lui avais dit que tu aimerais y aller sans pour autant compter chaque jour jusqu’au bal. D’autre part, tu avais aussi la tête dans les cartons à cause de ton déménagement en janvier - ton père avait une opportunité de travail - donc aller au bal n’était pas dans tes priorités. 
En plus du bal, vous aviez également pensé à rendre votre relation moins discrète. En effet, presque personne n’était au courant pour vous deux alors que vous étiez ensemble depuis sept mois. Eddie ne voulait pas que tu deviennes le sujet de moqueries et de ton côté, tu appréciais avoir une relation rien qu’à toi. Toute ta vie, tu t’étais conformée à l’attente de tes parents et de tes amis. Toutefois, avec Eddie, c’était différent et tu voulais protéger cette partie de ta vie. 
Et c’est ainsi qu’Eddie s’était retrouvé avec un petit bouquet de roses en main à t’attendre en fin de la journée de cours sur le parking du lycée. Il essayait de se convaincre que les roses n’étaient pas de trop. Généralement, les filles aiment les roses, pas vrai ? Il espérait que tu n’étais pas l’exception à la règle. Et puis, c’était une demande pour le bal, il fallait que ça soit romantique. Certes, ce n’était pas le genre d’Eddie et il savait que tu n’étais pas très fleur bleue, mais il savait aussi qu’une fois de temps en temps, tu appréciais un geste romantique un peu cliché. 
Eddie avait séché toute la journée afin de préparer ce qu’il allait dire. Malgré son côté extraverti et sa capacité à improviser des discours, il voulait que ça soit parfait et n’étant pas du genre grand romantique, il avait peur de dire quelque chose de travers. 
Quand Eddie t’avait vu sortir du lycée avec quelques-uns de tes amis, il avait pris une profonde inspiration avant de se rapprocher de toi. En le voyant, tu avais froncé les sourcils. Après tout, il était censé avoir séché la journée de cours, tu ne t’attendais pas à le voir là. Tu avais aussi remarqué sa nervosité, chose qui n’est pas commun chez Eddie. 
-Est-ce que le Taré tient vraiment un bouquet de fleurs ? s’était étonnée ton amie Juliet.
-Il est en train de se diriger vers nous ? avait questionné ton autre amie Sarah. 
-Mon Dieu, j’espère pas !
En entendant les remarques de tes amis, tu t’étais rappelée que tu n’étais pas seule. Elles ne savaient toujours pas que tu étais avec Eddie et leurs commentaires en étaient la raison. Tu n’avais pas prévu qu’Eddie vienne te voir alors que tu étais avec elle. Certes, vous aviez parlé d’être moins secret, mais tu n'avais pas pensé le faire maintenant. Tu avais senti ton estomac se tordre, craignant ce qui allait se passer. 
-Y/N, est-ce que je peux te parler ? avait demandé Eddie avec un sourire nerveux.
-Elle ira nulle part avec toi. Parle-lui ici, avait ordonné Juliet avant que tu puisses répondre. 
-Très bien, avait-il accepté en se sentant plus gêné. Je sais qu’on a pas vraiment parlé d’aller au bal ensemble, surtout que ce n’est pas du tout le genre de soirée que j’apprécie, mais je sais que ça te plairait alors, et si tu le veux bien, je serais ravi d’être ton cavalier. Oh, je t’ai aussi pris des fleurs, avait dit Eddie nerveusement, en te tendant le bouquet, mais tu n’avais pas bougé. C’est trop, c’est ça ? Je savais que c’était cliché et…
-Le Taré vous embête ? avait questionné Jason Carver en venant vers vous avec d’autres membres de l’équipe de basket.
-Il a invité Y/N au bal, avait informé Sarah, faisant rire tes amis.
-Sérieusement ? T’es bête à ce point-là ? 
-C’est pas tes affaires, Carver, avait rétorqué Eddie en serrant les dents. 
-Qu’est-ce qui te fait croire qu’elle voudrait sortir avec un gars comme toi ?
-Parce qu’être avec un gars comme toi serait juste une déception. Et puis, je sais qu’elle veut sortir avec un gars de mon genre.
-Qu’est-ce qui te rend si sûr ?
-Je ne vais pas continuer à te parler. Alors, Y/N, qu’est-ce que t’en dis ?
-Tu n’as pas à répondre, l’avait interrompu Jason.
-On va au bal ensemble ? avait quand même continué Eddie.
En entendant la question d’Eddie, tous tes amis s’étaient mis à rigoler un peu plus fort. Eddie prenait sur lui pour ne pas réagir, restant concentré sur toi. Il n’avait beau ne pas comprendre pourquoi tu restais avec eux, il ne voulait pas créer une bagarre par respect pour toi. De plus, ce moment était censé être romantique, ça ne pouvait pas mal se finir.
De ton côté, ton cerveau avait cessé de fonctionner. Tu ne savais plus quoi faire et les rires et remarques de tes amis n’aidaient en rien. Tu voyais bien qu’Eddie attendait ta réponse positive, mais la pression extérieure t’empêchait de lui sauter dans les bras en acceptant sa demande et en prenant son bouquet. Tu avais ouvert et fermé la bouche à plusieurs reprises, ignorant quoi dire. Tu avais entendu une de tes amis les plus proches faire une remarque sur votre “potentiel” couple et comment il était ridicule en plus d’être voué à l’échec et avant que tu puisses réagir, tu avais rétorqué : 
-Eddie, tu as l’air d’être quelqu’un de gentil, mais on ne se connait pas donc non. Ne le prends pas mal, je ne voulais pas aller au bal de toute façon. Mais, je suis touchée que tu aies pensé à moi.
-Tu as raison, on se connait vraiment pas, avait-il répondu en cachant la douleur dans ses yeux. J’ai été de con de penser que tu serais différente des autres.
Et sur ces mots, Eddie avait violemment jeté le bouquet de roses à tes pieds puis il s’était éloigné. Tu l’avais regardé partir avec les larmes aux yeux et en t’insultant alors que tes amis s’amusaient de son humiliation. 
Tu étais restée figée pendant quelques minutes, n’arrivant pas à croire que tu avais pu lui faire ça. Après tout ce qu’Eddie avait fait pour toi, tu l’avais rabaissé. Après tout l’amour qu’Eddie t’avait apporté, tu l’avais laissé tomber pour des amis qui n’avaient jamais fait attention à toi.
Ce soir-là, tu avais pleuré toutes les larmes de ton corps. La douleur dans ta poitrine était insupportable, mais tu te disais que tu la méritais. Eddie devait sûrement être dans un pire état. Tu avais brisé sa confiance. Il t’en voudrait toute sa vie, c’était une certitude. 
Tu n’avais pas osé l’appeler, trop honteuse pour lui faire face. De plus, avec ton déménagement qui approchait, tu essayais de te rassurer en disant que, dans tous les cas, votre relation allait se finir. Cette pensée ne pouvait te réconforter que pendant une seconde avant que la culpabilité revienne. Tu avais fini par quitter Hawkins sans jamais pouvoir t’excuser alors que tu souhaitais plus que tout arranger la situation. 
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Mais maintenant, c’était ta chance. Tu peux enfin réparer tes erreurs. Tu dois le faire, même s’il y a risque qu’Eddie s’énerve contre toi. Tu es prête à recevoir ses foudres tant que tu t’excuses. Il mérite tes excuses. 
Le mardi soir, tu arrives au Hideout alors que le concert de Corroded Coffin a commencé depuis quelques minutes. Tu te fais discrète, restant dans un coin du bar. En jetant un coup d'œil aux alentours, tu remarques que peu de personnes les écoutent, ce qui t’agace. Tu n’aimes pas voir que le groupe d’Eddie n’est pas apprécié à leur juste valeur. 
En écoutant Corroded Coffin, tu réalises qu’ils se sont énormément améliorés. De plus, à présent, ils jouent plus de chansons originales que de reprises. Pendant ton écoute, tes yeux sont posés sur Eddie. Tu le vois heureux de jouer même si c’est un public composé de quelques ivrognes et de toi. Il s’amuse avec ses amis, son sourire est sincère. Son sourire te manque. Il avait toujours un effet thérapeutique sur toi. Tu aimerais pouvoir encore être la cause de son sourire. 
Tu écoutes chacune des chansons avec attention. La dernière te marque particulièrement. Tu n’as pas besoin d’écouter jusqu’au refrain pour savoir que le sujet est votre rupture. En écoutant sa douleur en musique, ton cœur se brise à nouveau. Tu vois dans les yeux d’Eddie qu’il ressent les émotions en même temps qu’il chante, comme si tu avais arraché son cœur la veille. À ce moment-là, tu souhaiterais que tout soit différent. Tu aurais aimé être l’inspiration d’une chanson qui le rende heureux sur scène, pas une où il est sur le point de s'effondrer à chaque mot.
Quand Corroded Coffin ont fini de jouer, tu les applaudis, suivi de quelques personnes qui le font par politesse. Eddie part à l’arrière du bar et tu finis par le suivre quelques minutes plus tard.
Dehors, Eddie allume une cigarette alors que tu te rapproches de lui, embarrassée et les bras croisés sur ta poitrine.
-Vous avez super bien joué, le complimentes-tu, attirant son attention.
-Merci. Bon, tu voulais me parler, non ? demande-t-il en apportant sa cigarette à ses lèvres. Je t’écoute.
-Oh, oui… Je… Je voulais te présenter mes excuses, bégayes-tu en évitant son regard pendant une seconde. Tu es quelqu’un de bien, Eddie et tu ne méritais pas que je te traite de cette façon. Je suis désolée de t’avoir brisé le cœur et je suis surtout désolée pour cette fameuse nuit. Je n’aurais pas dû t’humilier de cette façon en disant que je ne te connaissais pas, c’était méchant de ma part. J’aimerais pouvoir dire que j’ai agi de cette façon à cause de la pression de mes anciens amis, mais ils ne m’ont pas forcé à te dire non. J’avais le choix entre assumer mes sentiments pour toi devant tout le monde ou t’abandonner et j’ai choisi la mauvaise option. J’aurais dû te choisir, toi. Je te jure que si je le pouvais, je remonterai le temps jusqu’en décembre et je changerais tout. Je m’assurerais de ne pas prendre mes jambes à mon cou et t’aimer comme toi tu m’as aimé. Je retournerais dans le passé pour le changer, mais je ne peux pas, je le sais. Je vivrai toujours avec le regret de t’avoir perdu à cause de ma stupidité. Tu étais le meilleur petit ami que j’aie jamais eu et que j’aurai, continues-tu, ta voix pleine d’émotion. Tu étais parfait et j’aurais aimé le réaliser quand on était encore ensemble. Alors, je te demande pardon pour tout ce que je t’ai fait. Et si, par je ne sais quel miracle, tu acceptais de me reparler, de me donner une nouvelle chance, je te jure que je saurais t’aimer comme il faut. Pas forcément de manière romantique, mais je m’assurerai de ne pas tout ruiner une nouvelle fois. Je sais que ce je dis n’enlève rien à la douleur que je t’ai causée et tu n’as pas à répondre à tout ce que je viens de te dire, mais tu méritais de l’entendre, finis-tu avant d’éclaircir ta gorge. Je vais te laisser tranquille maintenant, ajoutes-tu avant de tourner les talons. 
-Y/N, attends ! te retient Eddie et tu te retournes vers lui. Merci pour ce que tu viens de dire. J’apprécie. Je ne sais pas si un jour j’arriverai à oublier ce que tu m’as fait, mais j’apprécie tes excuses.
-Tu m’as tellement donné, c’est le moins que je pouvais faire. J’espère que la prochaine personne que tu aimeras saura t’aimer comme j’aurais dû. 
Tu lui fais un dernier sourire avant de partir. Tu te sens plus légère maintenant que tes excuses sont faites, mais tu sais que ta culpabilité ne te lâchera jamais. Peut-être que dans un autre univers, tu n’as pas fait l’erreur de le repousser ? En tout cas, cette idée te réconforte.
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angellyslion · 6 months
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BioDadClarkKentxBioMumBruceWayne pt 2
J'attends anxieuse l'arrivée de ma mère. Je fais les cents pas dans le hall de l'hôtel me rongeant les ongles. Je vois bien que cette action enerve la blonde qui m'a accompagné.
- Mari-Gold arrête de faire ses vas et viens tu vas me tendre folle !
- Désolé Chlo, je suis terrifiée ! Et j'ai une très mauvaise intuition due à cette rencontre !
- Assieds-toi et respire. Quel est le pire qui puisse se passer ? Découvrir que ton père est un superméchant ? Ou qu'il soit l'actuel dirigeant du monde.
- Même si je n'aime ce nouveau régime au moins  le monde est plus sûr. L'avantage c'est que Papillon n'est pas resté longtemps à terroriser Paris et à part nous deux personnes s'en souvient. Tout le monde pense que c'est une illusion collective. Il y a de forte chance que Superman soit mon père.
- Comment peux-tu en être si sûre ?
- Si ma mère s'appelle Brianna Wayne et que c'est elle qui dirigeait Wayne Entreprise. Tout le monde sait qu'elle fait confiance à Clark Kent qui est un des seuls journalistes qui la. Je sais qu'ils sont des amis proches. Quand Superman a pris le pouvoir son identité civile à été révélée ce qui fait que logiquement ma mère est Batwoman. Elle l'invite souvent à ses galas. Ils ont bien pu avoir une partie de jambes en l'air à une de ses soirées. Il faut dès fois qu'une seule nuit pour concevoir un enfant. Et…
- Tu peux arrêter de parler de ça. Je n'ai pas besoin d'entendre ça !
- Chlo, ça fait partie de la vie.
- Mari-Gold, c'est juste étrange de t'entendre parler de la vie sexuelle de tes parents potentiels.
- Tes parents ont fait de même pour t'avoir !
- Merci Mari pour l'image mentale !
- Je t'en prie Chlo ! Je lui tire la langue. Nos enfantillages sont interrompus par une voix forte qui me fait tresaillir.
- Marinette Dupin-Cheng est-elle ici ? Je me tourne lentement vers la source de la voix et répond d'une petite voix et m'avance d'un ou deux pas
- C'est moi.
- Tu ressemble à ta mère !
- Heu… Merci… Je réponds hésitante.
- Tu sais qui je suis ? Demande l'homme flottant à quelques centimètres du sol. Les bras croisés au niveau de sa poitrine. Je jette un rapide coup d'œil à Chloé pour avoir un Indice sur la réponse à donner. Elle secoue la tête
- Vous êtes Superman, le nouveau dirigeant de la terre. Je réponds sûrement de moi. Et potentiellement mon père, je réponds dans un murmure. Je vois qu'il hausse un sourcil.
- Je vois que tu es au courant des choses.
- Alors c'était une supposition, merci d'avoir confirmé les faits.
- Tu es comme ta mère ! Tu analyse vraiment tout. J'espère que tu n'as pas hérité de son côté bornée. Je n'en supporterai pas une deuxième !
- En parlant de ma mère où est elle ? C'est elle qui devait me rencontrer aux dernières nouvelles ?
- À la Watchtower !
- Elle n'était pas au New Jersey hier ?
- Si. Tu vas venir avec moi. Tous les trois nous serons une famille. Je peux entendre que son ton est devenu sérieux. Même si je veux poser d'autres questions, elles meurent dans ma gorge.
- Est-ce que ça peut attendre une semaine. Après je serai en vacances
- Désolé Marinette, tu rentres avec moi aujourd'hui !
- Mais…
- Je dirai à Miss Bustier que tu as pris une insolation et que tu te reposes. Déclare Chlo.
- Merci Miss Bourgeois. Maintenant Marinette vient ici. Je hoche juste la tête et m'avance vers l'homme. Il sourit. Même si c'est censé être rassurant ça a l'effet inverse.
Nous sortons de l'hôtel, je fais un signe d'adieu à Chloé. Il m'amène à une voiture, il m'ouvre la porte passagère. Je le remercie et monte.
- Nous allons à un endroit appelé "Le Mausolée" où un tube-zéta nous attend. Il sera enlevé une fois que tu sera installée.
- D'accord. Durant le trajet je ne parle pas et regarde le paysage défiler sous mes yeux. Jusqu'à arrivée au porte de la Villette.
Une fois téléporté dans ma nouvelle demeure, ça va être étrange de vivre dans l'espace. Je pense que je ne me laisserai jamais de la beauté de la vue. Je n'ai pas essayé de me battre je sais très bien que je ne pourrai pas gagné et personne peut refuser un ordre su nouveau dirigeant
- Marinette tu m'écoute ? Je rougis jusqu'au oreilles.
- Désolé !
- Je t'amène voir ta nouvelle chambre. Je viendrai te chercher pour que tu puisses rencontrer mère, nous mangerons ensemble et apprendrons à faire connaissance.
- Bien.
Je le suis docilement et ignore les regards sur moi. Il s'arrête devant une porte.
- Ici sera ta nouvelle chambre. Celle d'en face est celle de ta mère et moi.
- Merci. Il me laisse seule. J'ai envie de hurler et de retourner à Paris. Je me sentais comme une prisonnière. J'ai pu voir toutes les caméras. Heureusement il n'y en a pas dans la chambre. Je me doute que les autres héros rapportent mes moindre faits et gestes à l'homme. Je ne l'appellerai jamais père ou papa de bon cœur.
Après un temps indéfini. Il vient me chercher. Je rencontre ma mère pour la première fois. Je dois l'admettre je suis son portrait cracher. La seule différence hormis l'âge, c'est que mes cheveux sont plus clairs. Durant le repas je m'efforce de sourire. J'évoque ma passion pour la mode et le désigne. Je n'évoque à aucun moment ma vie de super-héroïne. Au fur et à mesure de l'échange je me détends comme le fait Brianna. J'étais contente de rencontrer la personne qui m'a donné naissance. Je sais que m'habituer à tout ça prendrait longtemps. Il ne faut pas oublier que je dois toujours faire mon deuil.
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Ça fait longtemps que tu ne nous as pas partagé les aventures de ta terreur à quatre pattes... Comment ça se passe en ce moment ? :)
Je suis désolée je réponds hyper tard... Le temps de prendre et poster des photos de Barbabulle me fixant tous les soirs en chantant dans l'escalier...
On voit que ses babines et ses yeux brillants c'est trop drôle. Sa tête va te hanter a tous jamais. Elle est possédée le soir.
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Et TOUS les soirs elle chante. Grooouuuiiiiooouuu Prrrrroooouuuuuut Rrrrrouuuuu. C'est plus Barbabulle, c'est Barbalala 👩‍🎤
Elle n'a pas du tout été contente du résultat du premier tour ! Elle tournait le dos à la télé avec de gros yeux indignés. Elle n'a pas chanté le soir et elle m'a sauté dessus.
Mais sinon elle est gentille ! Un poil rancunière mais gentille. Faut que je la fasse opérer en revanche.
Et pour moi... Bof ( et pas que pour les élections) déprimée ++ rien n'a changé depuis décembre, là je vois plus. Je ne me vois pas encore tenir les prochains mois comme ça sans savoir si je peux terminer mes études ou pas. Et si j'apprends que je peux pas, ce sera finito je pense.
Merci pour ta question et je suis vraiment désolée pour le retard 😭😭 j'espère que tu m'en veux pas. Je voulais mettre des photos...
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fallenrazziel · 3 years
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Les Chroniques de Livaï #526 ~ DANS LE DOUTE, ABSTIENS-TOI (juillet 846) Rein Maja
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le  personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
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Il faut redoubler d'efforts, les gars. Après la tuile qui nous est tombée dessus, honorer nos commandes va devenir vraiment compliqué... Vous trois, Tabner, Schafer et Raymond, vos femmes vous verrons pas ce soir ; vous resterez ici pour surveiller les ateliers. Je veux pas que ça se reproduise.
Je les vois soupirer mais ils feront le boulot. C'est leur gagne-pain, après tout. Avec quatre machines hors-service, ça va considérablement ralentir le travail. Je crois que j'ai pas fini d'en baver. Si ça fait que commencer, j'ai du souci à me faire... La seule solution, c'est de dormir sur place ; je serais là, moi aussi. De toutes façons, je vais avoir du mal à fermer l'oeil maintenant. Je sais pas qui a fait ça, mais j'ai des idées ; des gens contre lesquels je peux pas faire grand chose. Mais je vais pas me coucher devant eux comme un toutou pour autant. J'ai quelques appuis au Parlement... enfin j'espère qu'ils n'ont pas été corrompus depuis...
Je descends de l'échelle posée contre la fonderie, m'essuie le visage et les mains et jette le chiffon quelque part. Nos arrivages de lingots se font attendre aussi. Je me demande si tout est calculé pour me mettre dans la merde... Je vais devoir refuser des clients tant que c'est pas réglé. Le souci, c'est que je sais pas encore comment régler ça, justement. Si ça se trouve je me fais des idées, c'est peut-être un concurrent qui en a gros... Mais non, dans le métier, on fait pas ce genre de coup bas ; durant toute ma carrière, ce n'est jamais arrivé une seule fois. Non, c'est l'oeuvre de sales gueules sans scrupules qui se croient au-dessus des lois. Et qui le sont, sans doute.
Je sors de l'atelier et contemple en grimaçant la façade de bois encore noircie. C'est presque un miracle si tout a pas cramé... Ce  sont les chiens qui ont donné l'alerte, on dormait tous comme des bienheureux cette nuit-là. Apparemment, les gars qui ont fait ça étaient pas des experts, sinon y'aurait plus une planche debout. Ca les a pas empêché de me saboter le matériel...
Je suis en train de ruminer en me grattant la tête quand un de mes gars m'interpelle. Il court vers moi et m'annonce que j'ai de la visite. Agréable ou pas ? Il répond "Erwin Smith". Smith est ici ? Sans blague ? Des tas de sentiments contradictoires me montent au ciboulot et pendant un moment, je sais même pas comment réagir. L'idée de le revoir me fait plaisir, évidemment, mais je sens aussi un autre truc se pointer qui me plaît pas du tout, et qui ne me vient que rarement : la honte, je suppose... Qu'est-ce que je vais pouvoir lui dire ? Il vient pour une commande, c'est sûr. Il m'a pas retiré sa confiance, ça fait chaud au coeur. Ou alors... il est venu m'annoncer qu'il rompt notre collaboration.
Je sais pas ce que je ressens vis-à-vis de ça. Ca serait un énorme coup dur, pour mon moral surtout, mais d'un autre côté, avec notre dernière livraison... Non, aucune chance, il trouvera jamais un fournisseur moins cher. Il faut qu'on discute ; que je lui montre ce qui se passe ici. J'ai besoin d'en parler avec un homme de poids, d'égal à égal.
Je me dirige vers la maison, pas trop rapidement, pour me laisser le temps de déterminer comment je vais l'aborder. Bah, ça se fera naturellement, comme toujours. Ca y'est, je le vois, il piétine devant chez moi, remuant la poussière avec ses bottes. Je ne saurais pas dire s'il est en forme, il donne toujours si bien le change. J'ai lu les nouvelles sur le bataillon et ça révèle pas grand chose... Il m'en dira peut-être plus.
Il tend la main et je la serre avec chaleur. Je suis si heureux que vous soyez en vie ! On en a pas dormi, en vous sachant dehors, croyez-le ! Je... je suis tellement désolé pour tout ça... On avait tous imaginé autre chose, comme fin... Je n'y ai pas eu la meilleure part, je dois dire... C'est un désastre... Mais vous êtes vivant, et vos meilleurs soldats aussi à ce que je sais ! Croyez bien que j'ai fait tout ce que je pouvais !...
Il m'apaise en posant sa main sur mon épaule et répond que je n'ai rien à me reprocher. J'ai été honnête avec lui et il a fait un choix. Le plus dur de votre vie, j'imagine... Ca été dur pour moi aussi. Et c'est pas fini, il faut que je vous raconte... que je vous montre. Venez.
Je le tire par la manche en direction de l'atelier vandalisé et lui énumère les dégâts. Notre atelier principal, presque parti en fumée. Y a que la fonderie qui a tenu le coup. Une scieuse, une ponceuse, et deux marteleuses, presque neuves. Y a pas une pièce qui ne soit pas tordue, je sais même pas comment ils s'y sont pris. C'est inutilisable. Je me reposais beaucoup sur ce matériel. Je sais pas trop comment je vais m'en sortir...
Smith garde les yeux levés, attentif à l'état de la façade, comme s'il calculait l'argent que j'ai perdu. Puis, sans bouger, il me demande enfin si je peux continuer à honorer les commandes du bataillon. Sujet fâcheux. Y a plein de sous-entendus dans sa question. J'y entends "avez-vous les moyens matériels de continuer à nous approvisionner ?" mais aussi "est-ce dangereux pour vous de continuer à coopérer avec les explorateurs ?" Cet homme a toujours un temps d'avance sur tout le monde.
Je l'emmène à l'écart, dans une ruelle derrière l'atelier, pour éviter qu'on nous entende. Je m'adosse contre le mur tandis qu'il reste stoïque, droit comme un "i".  Je vais jouer franc jeu ; je crois que ce gâchis a été perpétré par notre ennemi commun. Celui qui a tout fait pour que je vous livre pas à temps. Il doit se venger, je suppose... Je sais que vous en savez plus que moi à ce sujet. Non, ne me dites pas de noms, ce serait inutile. Je suppose que je peux rien faire contre ces types. Les menaces ont commencé bien avant votre dernière expédition, comme je l'ai écrit dans ma lettre. Je ne suis donc qu'à moitié étonné. Mais il va sans dire que c'est un risque que je peux difficilement continuer à encourir. Mes gars ont besoin de boulot, et moi, je veux faire fructifier mon entreprise. Notre contrat me cause bien du tracas, vous voyez...
Smith ne m'interrompt pas et comprends que je n'ai pas vidé mon sac. Ecoutez, tout ceci sent la merde, au sens propre. Vous savez déjà que je me fais une minuscule marge avec vos commandes, je vous livre à des prix extrêmement bas. Je ne me plains pas, on en a convenu ensemble. Mais malgré ça... vous restez en tête de ma liste de clients. Je vous fait passer devant tout le monde, et vous avez droit à mes meilleurs produits - à part la dernière fois, cas de force majeure, on va pas y revenir.
J'ai ma fierté. Et cette fierté tient aussi au fait que je vous fournis de quoi vous battre. Putain de merde, je suis plus fier de vous servir que ces satanés tirs aux flancs de brigadiers ! Je sais bien que le bon sens me dicte de couper les ponts avec vous, mais... vous trouverez pas un fabricant moins cher ou de meilleure qualité. On le sait tous les deux. Alors... si vous voulez toujours de moi, on va continuer ensemble, Smith. Parce que je crois en vous, en le bataillon. Cependant, j'ai pas envie de mourir non plus. La prochaine fois, ce sera peut-être un de mes gars, moi, ma femme, ou ma petite qui travaille sur Mithras. C'est une enclume suspendue au-dessus de nos têtes. Vous risquez vos vies, nous pouvons le faire aussi, mais... comprenez-moi, je veux pas tout sacrifier. Je suis tiraillé. Je vous suis loyal mais je dois penser à ma famille et à notre avenir...
Smith m'assure qu'il comprend et demande s'il peut faire quelque chose pour me faciliter la vie. Ah, il pige toujours aussi vite ! C'est si bon de le retrouver ! Oui, y a une chose que vous pouvez faire. Voyez, mes gars peuvent pas passer leurs nuits à crécher ici pour s'assurer qu'il arrive rien, ils ont des familles. Ils triment déjà dans la sueur et la crasse tous les jours... Si vous pouviez me prêter quelques soldats, qui resteraient à patrouiller la nuit dans le coin, ça serait génial. Ils sont armés, entraînés à repérer les intrus et à rester éveillés toute la nuit, ce serait une aide considérable. Ca évitera sans doute d'autres dégâts irréparables. Comme ça, je pourrais vous fournir en qualité en temps voulu. Bien sûr, je vais devoir remplacer au plus vite mes machines détruites - quasi neuves, ah les sagouins, les cochons, les salauds ! -, mais si c'est nécessaire, je repousserai certains clients moins importants, je m'en remettrai.
Il hoche la tête et confirme cet arrangement. A la bonne heure, vous êtes toujours un homme de confiance ! On va se serrer les coudes dans ces heures difficiles ! On est dans le même bateau, vous et moi, après tout. Vous avez le temps pour prendre un godet avec moi ? Je suppose que vous avez une commande à passer ? Les donateurs ont été généreux, j'espère ! Venez, venez, ma femme sera ravie de vous revoir ! Elle a gardé une brioche au sucre de côté, je vous dis que ça !
Bras-dessus, bras-dessous, nous nous dirigeons vers ma bicoque, essayant au moins pour un moment d'oublier nos soucis et de retrouver un peu de notre insouciance des débuts.
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sammyjomcl · 3 years
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J'avais écrit "moments oubliés", des petits passages qui je trouve auraient été super à voir sur le jeu. J'avais écrit d'autres choses et je suis toujours motivée en attendant le mariage. Voici un nouveau bout de "moments oubliés " qui suit directement la première partie. Merci à vous qui me lisez et si vous avez des retours à me faire, que vous ayez aimé mon histoire ou non, n'hésitez pas ! (Désolée s'il y a quelques coquilles, j'écris sur mon tel et le correcteur de Notes me fait de drôles de corrections)
Moments oubliés (part 2) POV Nath
Le Cosy Bear est rempli quand j'arrive. Nina s'active dans tous les sens. Ce n'est pourtant pas l'heure du rush. J'imagine que c'est plutôt bon signe. Je rentre dans le café et Su' est également en train de s'occuper de plusieurs personnes à la fois. Elle file jusqu'à la machine à café et je la suis discrètement. Elle prépare 3 cafés tout en parlant avec une jeune femme d'une exposition. Elles échangent leurs coordonnées et Su' repart apporter les cafés à ses clients. J'avoue m'amuser un peu à la regarder dans son élément. Elle sourit et met toute son énergie dans ce qu'elle fait. Je suis heureux qu'elle soit épanouie dans son travail.
Elle finit par me remarquer et ouvre de grands yeux.
- Nath! Je ne m'attendais pas à te voir si tôt !
- J'ai réussi à m'extirper du commissariat plus tôt que prévu alors je me suis dit que j'allais venir voir ma charmante fiancée mais visiblement je tombe mal.
- Je suis un peu occupée oui mais... installe-toi au comptoir, je vais te servir quelque chose.
Elle sort de la cuisine avec un plateau rempli de bonnes choses à manger.
- Je parie que tu n'avais pas encore mangé ! Tu me diras si ça te plaît. J'espère pouvoir me libérer d'ici une petite heure.
Elle m'embrasse rapidement et repart aussitôt s'occuper de nouveaux clients. Je prends un petit moment pour observer la clientèle. Il y a des familles, des étudiants, des gars en costumes qui travaillent sur leurs ordinateurs portables en prenant leur café, des petits groupes de filles... apparemment le café plaît à tout le monde. Certaines personnes s'attardent sur les tableaux exposés, d'autres sur les vitrines remplies de gâteaux colorés. Je ne me souviens pas avoir vu le café si rempli quand on venait à l'époque du lycée. Je ressens une grande fierté à l'idée que Su' ait pu transformer cet endroit à son image.
Je finis mon repas et Su' réapparaît avec un café. Elle me sourit mais je sens qu'il y a quelque chose qu'elle souhaiterait me dire.
- Tout se passe bien?
- Oui oui, encore une journée bien remplie mais tout se passe super bien.
Je ne la quitte pas des yeux, attendant qu'elle me dise ce qui la chiffonne. Elle semble chercher ses mots. Elle sait que j'ai compris qu'elle a quelque chose à me dire.
- Hum... j'ai reçu un message de ma mère. Elle m'a dit qu'elle et mon père ont pas mal de choses à faire et qu'ils ne pourront venir nous voir que d'ici un mois... mais...
Elle me fixe et se mord la lèvre.
- J'aimerais les appeler en visio pour leur dire... pour leur annoncer...
Elle me montre sa main gauche où une certaine bague devrait se trouver.
- J'aimerais mettre tout le monde au courant mais je voudrais que mes parents soient dans les premiers informés. Bien sûr j'aurais préféré qu'ils puissent être là pour leur dire en face mais bon...
- On fait ça ce soir ?
- Oh... et bien si tu es d'accord... oui...
Je lui fais un clin d'œil et elle me sourit. Une fois que tous nos proches seront au courant que nous allons nous marier l'année prochaine, les choses sérieuses vont vraiment commencer.
Le soir venu, je dois m'empêcher de rigoler doucement devant ma fiancée qui s'est transformée en pile électrique, guettant le moment où ses parents vont appeler. Elle a vérifié la connexion sur son ordinateur une dizaine de fois.
Je la prends par la main et on s'installe sur le canapé. Blanche arrive une seconde plus tard.
- Blanche, tu veux parler à mes parents aussi? Tu veux partager la bonne nouvelle ? Malheureusement je ne suis pas sûre que nous puissions avoir des croquettes pour chat au menu pour notre grand jour.
Blanche se contente de s'étirer avant de se mettre en boule sur mes genoux.
- Ma mère devrait lancer l'appel d'ici quelques minutes... au fait Nath... tu as des nouvelles de ta soeur?
- Elle est toujours en voyage.
- Et?
- Hum? Oh tu veux savoir quand est-ce que je vais lui dire? Je vais essayer de savoir quand elle passera dans le coin pour qu'elle prépare son agenda. On dirait une vraie business woman !
Su' pose ses yeux sur le calendrier dans un coin du salon.
- Il faut vraiment qu'on fixe une date...
- Une fois qu'on aura mis nos proches au courant, on essaiera de voir ce qu'ils en pensent. Et on se mettra d'accord.
Notre discussion est interrompue par la sonnerie de l'application de visio. Belle-maman est pile à l'heure. Su' lance la caméra et répond à l'appel. L'image de ses parents apparaît sur l'écran.
- Bonsoir vous deux! Ça fait plaisir de vous voir! On devrait faire ce genre d'appels plus souvent! J'étais étonnée que tu nous proposes cet appel d'ailleurs, Su'... tout ça bien dans vos vies professionnelles ?
Nous avons à peine le temps de les saluer que les questions fusent...
- Maman, papa, tout va bien ne vous en faites pas! Côté boulot on gère ! Et si on a voulu vous parler ce soir... c'est pour partager une très bonne nouvelle avec vous.
- Oh... on vous écoute...
Un petit silence s'installe et je vois bien que les parents de Su' sont en train de retenir leur souffle, attendant une grande nouvelle. Ils vont être servis... Su' me regarde, m'encourageant à prendre la parole en premier.
- Lucia, Philippe, j'ai la chance d'avoir Su' à mes côtés depuis un petit nombre d'années maintenant et nous allons officialiser notre relation l'année prochaine.
OK j'avoue je n'avais pas réfléchi à comment annoncer la chose. En tout cas mes futurs beaux-parents sont figés sur l'écran, comme si la connexion avait été interrompue.
- Maman, papa, on va se marier !!!!
Su' montre la bague qu'elle s'était empressée de porter sitôt rentrée à la maison après le travail. Ses parents ouvrent grands leurs yeux et c'est son père qui parvient à trouver ses mots en premier même s'il paraît ému.
- Je... nous... nous sommes ravis pour vous, c'est une excellente nouvelle.
- Mais qu'est-ce que tu racontes Philippe, c'est la nouvelle du siècle tu veux dire, notre Su' va se marier!
Lucia paraît presque sur le point de pleurer et elle se met à parler à toute allure de l'aide qu'elle souhaite nous apporter et son excitation est telle qu'elle ressemble un peu à sa sœur Agatha. C'est drôle et attendrissant à voir.
- Maman, respire, calme-toi. Maintenant que vous êtes au courant, on va l'annoncer à tout le monde et on va lancer les préparatifs. On espère arrêter une date bientôt.
- Oh Philippe tu es sûr que nous ne pouvons pas prendre la route de suite pour aller les voir?
Philippe soupire lourdement.
- Je suis vraiment navré, j'aurais voulu être disponible mais j'ai encore quelques semaines de travail sous tension et...
- Je sais mon chéri, c'est juste que... oh et si on faisait comme... ah comment ça se dit déjà... un apero virtuel?
Su' se met à rire. Son père hausse un sourcil interrogateur en regardant sa femme.
- Maman... on peut très bien attendre...
- Tut tut tut... Nathaniel, tu es partant ?
- Je vais chercher une bouteille et des verres.
Je me lève sous le regard amusé de ma fiancée et j'entends sa mère indiquer à Philippe de prendre une bouteille spéciale "grandes occasions". Quelques instants plus tard, nous trinquons à distance.
- A votre santé les enfants ! Surtout ménagez-vous autant que possible, un mariage c'est énormément de travail.
- On sait, maman. Je pense même engager un wedding planner pour être sûre de ne rien laisser au hasard.
- Du coup on va essayer de passer vous voir aussi vite que possible. On vous invitera dans un super restaurant pour fêter ça ! On va arranger nos plannings pour vous aider autant que vous en aurez besoin!
- Merci à vous deux. Ça nous touche beaucoup d'avoir votre soutien.
- C'est normal Nathaniel, on fera en sorte que vous ayez le mariage que vous voulez.
Philippe toussote.
- Il faudrait aussi peut-être... dire à Agatha de ne pas sortir toutes ses robes à froufrous avec des arc-en-ciel.
- Oh Philippe, ne t'en fais pas. Ma sœur a pas mal de contacts donc je suis sûre qu'elle pourra aussi les aider. A sa manière.
- On peut aussi éventuellement vous aider à payer certaines choses.
Lucia lève les yeux au ciel.
- Ne vous inquiétez pas. Il veut juste savoir à quelle hauteur on doit braquer notre banquier.
- Vous avez déjà investi de l'argent dans le Cosy Bear et c'est très gentil de votre part. On aura juste besoin de votre soutien et de vos conseils avisés.
Nous avons parlé une bonne heure au final. Su' s'affale sur le canapé une fois l'appel fini.
- Je me doutais bien que mes parents seraient quasiment en train de faire des bonds... je suis sûre qu'ils vont en parler pendant des heures maintenant.
- Je n'en attendais pas moins d'eux.
Elle se redresse et caresse mon visage.
- Merci d'avoir joué le jeu pour "l'apéro virtuel" et d'avoir laissé ma mère parler pendant tout ce temps.
- Tes parents m'ont accepté il y a longtemps. C'est la moindre des choses que de les laisser exprimer leur joie pour l'occasion.
- Monsieur Carello, seriez-vous vraiment le gendre idéal ?
- J'y travaille depuis que je vous connais ma chère demoiselle... même si je n'ai pas toujours pris le chemin le plus facile pour y arriver.
Son regard est tout ce dont j'ai besoin pour avoir envie de la soulever du canapé pour la porter jusqu'à notre lit.
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trekkie-in-space · 3 years
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Si tu devais choisir un personnage de Kaamelott pour représenter le mois de Décembre, tu choisirai qui ? ☃️
Hey, salut :)
Je pensais avoir des difficultés à choisir parce que c'est un peu obscure comme question, mais en vrai, Perceval.
Et pas parce qu'il à les cheveux blanc x)
En pensant à ce que décembre représente pour moi, et au delà des fête, (meme si c'est forcement lié), j'associe décembre, à la générosité, à la loyauté, à une certaine candeur, à quelque chose de chaleureux/réconfortant, c'est un mois de répit entre Novembre et Janvier. Une bouffée d'air.
Et en y pensant, je vois pas qui collerait mieux à ça que Perceval et plus particulièrement Perceval et sa relation avec Arthur. On le voit peut-être pas être généreux dans la série, mais il donnerait tout pour Arthur, il est loyal envers lui, lui porte un amour inconditionnel. Il est candide. Et aussi épuisant soit-il, il est également une bouffée d'air frais pour Arthur, un répit par rapport au reste et je pense qu'Arthur trouve confort dans sa présence.
OU ALORS, le maitre d'arme ou Loth🤷‍♀️ va savoir il me font penser à décembre aussi, mais autant j'aime bien ces deux personnages, autant je vais choisir mon fav x)
voilà, j'espère que ça fait sens lol et que ça réponds à ta question. Passe une excellente soirée ;)
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theoppositeofadults · 3 years
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J'ai un bon contrôle de mon corps dans le sens où tout se met exactement dans la position que j'imagine quand je bouge (merci les cours de danse), mais en général, je n'ai pas conscience en permanence de l'avoir (pas de retour de sensation sauf s'il y a une douleur ou si j'ai mes chevilles croisées l'une sur l'autre et encore). J'espère que ça répond à ta question ?
ohhh ce n'était pas vraiment le sujet de mon post mais c'est très intéressant aussi!
je n'ai personnellement aucun contrôle de mon corps que ça soit physique (je suis tout le temps en train de trébucher, de foncer dans quelque chose, de me tordre une cheville) ou 'mental' (je confonds ma droite et ma gauche, j'ai du mal à gérer ma respiration (je suis toujours en apnée j'ai l'impression), 0 coordination,...)
mais je n'avais pas pensé à l'aspect sensation, et je n'arrive pas à voir si je ressens autre chose que la douleur
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guanshanbabyfox · 4 years
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Salut ! J'espère que tu vas bien (surtout en ce moment avec le coronavirus...). J'étais entrain de relire 19 days pour la énième fois quand j'ai remarqué un truc. Est-ce que tu pense qu'au tout début He Tian avait un crush sur Jian Yi ? Parce que c'est l'impression qu'il me donnait avant que Mo fasse son appartition. Enfin maintenant on sait tous que He tian aime notre petit Mo mais cela m'a rendu curieuse. Alors je voulais savoir ton avis sur la question. Bonne soirée !
Hey~
Cest tres difficile pour un hyperactif comme moi mais bon, on fait comme on peut. J'espère que ça va pour toi aussi.
Alors j'avais répondu précédemment en anglais il me semble mais en gros:
Pour moi, He Tian ne faisait que flirter gentiment avec lui. Il aimait le taquiner du fait qu'il savait qu'il avait un faible pour Zhan. Franchement je fais pareil avec mes potes et y'a jamais rien eu d'ambigu.
Il a d'ailleurs plus d'une fois dit qu'il le trouvait ennuyeux. J'espère que ça répond à ta question ;)
Bonne soirée
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eagle-raider · 4 years
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Il s'est passé quoi avec la VF de mass effect 2?
Hello !
Je sais pas si t'as fait attention, mais certains dialogues sont coupés. Si tu prends Miranda pendant la mission de loyauté de Jack, à un moment, elle dit :
"They kept kids in there?"
5 mots, 20 caractères (avec le point d'interrogation).
En français, ça devient :
"Ils gardaient des enfants ici?"
5 mots, 26 caractères.
Mais la VF coupe avant qu'elle puisse finir sa phrase.
À l'époque, en 2010 la localisation était pas aussi poussée qu'elle l'est aujourd'hui. Les localisateurs calaient leurs traductions sur l'anglais, en sachant que c'est impossible à tenir parce qu'on a besoin de plus de mots, ou de plus de caractères pour exprimer la même idée. Et on parle plus lentement aussi, donc ça joue sur le doublage.
C'est un problème commun à tous les jeux vidéos qui ont énormément de lore/dialogue.
Or, ce qu'il se passe quand une traduction est trop longue, elle se fait hacher pendant la phase de mixage. Les choses ont changé depuis, la limitation de caractères existe toujours mais elle est plus grande (l'anglais n'est plus le point de référence). Et le temps imparti pour enregistrer les dialogues est plus long.
Voilà, j'espère que ça répond à ta question :)
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girafeduvexin · 5 years
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Question sur ta conversion: comment/quand as-tu su que voulais te convertir au judaisme ? Parce que je fais plein de recherche dessus et depuis un certain temps, je me pose des questions... j'espère ne pas faire preuve d'impolitesse...
Non, pas d’impolitesse t’inquiète ! 
J’ai un parcours particulier, puisque je n’ai pas du tout été élevée dans la religion, catholique ou autre, et ma mère était limite anticléricale. Je pensais être athée presque toute ma vie. Mais j’étais fascinée par le judaïsme ! d’abord par des personnalités juives (Goldman tmtc), puis par la culture juive, puis la religion etc 
Et j’ai commencé, vers la vingtaine, à avoir un.... vide spirituel disons. Je me disais “est-ce que je suis vraiment athée?” et pour faire court, j’ai commencé à m’intéresser à d’autres religions, et j’ai eu une révélation (dans le métro) : oui, je crois en Dieu. Et comme j’avais depuis toujours cet intérêt pour le judaïsme, c’était naturel de me renseigner... J’ai contacté une synagogue, rencontré un rabbin, et la suite... me voilà, Miriam. 
Je ne sais pas si ça répond à ta question, mais le conseil que je pourrais te donner (même si tu ne m’en as pas demandé dfghj), c’est d’aller voir une synagogue ! comment se passe un office irl si j’ose dire. Attention, pour certaines syna, il faut prévenir à l’avance qu’on vient (sécurité et tout).
Si tu as d’autres questions, n’hésite pas !
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panelun · 4 years
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Coucou ! J'espère ne pas avoir déjà posé cette question, mais quelle est ta partie du processus d'écriture préférée ?
Merci ! On ne m’a pas encore posé la question, non.
C’est une vaste question. C’est très large, le processus d’écriture… Je vais me concentrer sur un élément précis où je ne m’en sortirai jamais.
Je ne sais pas si ça répond à ta question, mais lorsque je suis lancée dans mon travail et que les mots me viennent assez facilement, j’ai parfois un effet de “cheval fou”. C’est difficilement explicable, mais c’est comme si mon cerveau se plaçait sur une strate différente, se détachait de mon corps, qu’il était ivre tout en restant lucide, qu’il fonctionnait mieux et que mes pensées abondaient sans difficulté. L’effet est très grisant. Lorsque je suis dans cet état, je suis totalement immergée dans l’histoire et je peux facilement enchaîner huit heures d’écriture sans soucis et recommencer le lendemain, puis l’après lendemain.
Souvent, j’ai un contrecoup/burnout, et je suis hébétée pendant plusieurs heures, voir durant 24h, lorsque l’effet retombe. C’est comme si j’avais des noeuds dans la tête et j’ai du mal à penser de manière lucide. Je fais également beaucoup plus de fautes que d’ordinaire (merci la dyslexie) et mes réflexions sont complètement confuses.
Je pense que ça arrive à tous les gens qui écrivent sur de longues périodes, mais j’adore cet état. Ça ne ressemble à rien d’autre. 
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fuckuuufuckingfuck · 6 years
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Hey, en fait j'aimerais bien te demander un petit conseil :) Depuis qq temps je suis en pleine remise en question de mon genre et je crois que je suis non-binaire ou genderfluid je sais pas trop enfin peu importe, et j'aurais aimé savoir si tu avais quelques astuces pour paraître plus masculin et avoir un meilleur passing tout en gardant des cheveux environ mi long qui font assez féminins ? Merci si tu me réponds, j'admire beaucoup tout ce que tu fais, des bisous :)
Je n'ai pas vraiment de conseils, moi je me sentais vraiment très mal quand on me prenait pour une fille du coup je faisais des trucs qui ne sont pas forcément bons pour toi.
Voilà, j'ai commencé à vraiment fumer beaucoup pour me niquer la voix.
Ensuite je regardais méchamment. ( Maintenant je ne le fais plus mais j'ai pris l'habitude de soutenir le regard des hommes. Si il me fixe je ne baisserai pas les yeux et étrangement ça joue beaucoup)
Le binder. Je ne sais pas si tu en as un mais la sensation est magique, (fait juste attention, vraiment, à ne pas le mettre trop longtemps. Je sais que ca peut être très dur et douloureux psychologiquement de devoir l'enlever mais il le faut)
Au niveau de ta démarche. Plus tu te dis que tu as du passing, que tout le monde te voit comme tu es, plus ils te voient VRAIMENT comme tu es. FUN FACT. C'est ce que tu dégages qui compte.
Puis voilà c'est à peu près tout il me semble.
J'espère que j'ai pu t'aider même si je ne suis vraiment pas de bons conseils
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angellyslion · 1 year
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OS : La fille de l'organisation
FemConan, elle est ma fille du boss de l'organisation. Elle l'a fui et tous les membres sont à sa recherche.
Rye et Bourbon travail pour l'organisation et espionnent le FBI et le PSB. Shinichi et Conan sont deux personnes différentes.
Shuichi est adossé contre un mur déguisé en fille, il espionne les actions de Gin et vodka. Il entend les bruits des klaxons et des bavardages des passants mais n'y prête aucune attention. Il est concentré sur sa mission. Il déteste devoir se faire passer pour une femme. La robe restreint ces mouvements et la perruque la démange. Son attention est attirée par une petite main qui tire sur sa robe. Il se met au niveau de l'enfant et ainsi les cacher de la vue des deux hommes.
« Ne Mio-neechan, pourquoi tu fixes autant cet homme ? J'avoue qu'il y a quelques points communs avec Kukai-nii-san. Il t'a trompé je suis persuadé que tu trouveras un meilleur nii-san pour moi que lui. En plus tu as promis à kaa-san de m'emmener m'acheter un nouveau livre et une glace. Si tu ne tiens pas ta promesse je le dirai à kaa-san. La fille murmure, rentre dans mon jeu si moi je t'ai vu les regarder ils ont dû sentir que tu les fixés. Le souci que tu n'es pas une femme et que tu es un agent du FBI.
- Qu'est-ce qui te fait dire ça ? Et qui es-tu ?
- Je suis Enola Edogawa, une détective ! Après comment je sais que tu étais un agent c'est très simple là dans ta voiture même si elle est cachée j'ai pu voir ta veste ou c'est inscrit les lettres FBI. Tu as une arme cachée et attachée dans ton dos. Tu as une oreillette dans l'oreille droite. Et donc il fait que tu es déguisé en femme pour espionner ces hommes en noir qui sont suspects. Et que  j'ai deviné que tu n'étais pas une femme c'est que la plupart des filles aiment prendre soin de leurs cheveux qui soit doux et soyeux et ta posture est beaucoup trop raide pour être une fille. Et de plus ta robe montre un peu les défauts même si on pourrait penser que tu as des formes.
- Tu as raison Imuto, allons chercher ton livre et ta glace.
- Arigato neechan ! L'enfant souris. Les deux montent dans la voiture. Si j'étais toi j'éviterai de les suivre et partir dans le sens contraire. La prochaine fois que tu auras l'occasion place leur un traceur indétectable sur leur voiture pour pouvoir les suivre.
- Tu as quel âge ?
- J'aurai l'âge sur tu me donneras !
- Ça ne répond pas à ma question ! En apparence tu fais sept ans mais mentalement je dirais que tu es plus âgée mais je ne pourrais pas dire lequel.
- Alors j'ai sept ans, la fille hoche des épaules. Tu peux t'arrêter ici, j'habite à deux pâtés de maisons. En regardant autour de lui, Shuichi remarque qu'ils sont à Beika.
- Je peux te raccompagner jusqu'à chez toi !
- Ne t'inquiètes pas, monsieur l'agent je peux finir le reste du chemin à pied.
La fille attend que l'homme s'arrête. Il le fait en soupirant. Shuichi regarde la fille à la queue de cheval haute qui quitte son champ de vision.
- Shu ça va ? demande une voix de femme à son oreille.
- Je vais bien Jodie ! J'ai juste rencontré une petite fille très intéressante.
- Comment ça intéressante ?
- Elle elle est arrivée à deviner que j'étais un agent et que je n'était pas une femme en quelques secondes d'observation. Pour son âge elle est très perspicace elle ne doit pas avoir plus que sept ans. Je rentre au QG à toute suite Jodie. Shuichi raccroche. Il pense, je t'ai enfin retrouvé Hime-sama.
Pendant ce temps de l'autre côté de la ville.
- Que se passe-t-il Vodka demande Gin avec une cigarette à la bouche voyant que son coéquipier à la tête ailleurs.
- Je crois avoir aperçu Hime-sama tout à l'heure.
- Quand ?
- Au moment où cette femme nous fixait. Mais du peu que j'ai entendu l'un de nous ressemblait à son ex. Les deux étaient sœurs, c'est pour cela que je n'ai rien dit. Les deux sont parties dans l'autre sens. 
- J'espère juste que ce n'est pas elle. Qui aurait pensé qu'une simple enfant nous donne autant de fil à retordre.
- Tu sais bien Aniki que ce n'est pas une simple enfant !
- Elle est fille d'Ano Kata. Je sais et qu'aucun mal ne doit lui arriver.
Enola souffle de soulagement, elle est arrivée à échapper à Gin et Vodka de justesse. Elle s'effondre sur son lit. Au bout de plusieurs heures à ruminer sur son passé, l'enfant se lève et se prépare un petit repas. Une fois ce dernier avalé, elle se brosse les dents et part se coucher.
Le lendemain, elle se rend à l'école tout en restant sur ses gardes entre l'agent du FBI qui connait le quartier où elle habite et les hommes en noir qui sont sur ces traces elle doit rester discrète et faire attention.
Une fois arrivée à l'école, elle soupire une nouvelle fois de soulagement. Elle se dirige vers sa classe et s'assit à sa place. Elle s'installe et prépare ses affaires pour les cours à venir tout en le faisant, elle a une mauvaise intuition.
À la sonnerie, au moment où le directeur Ryujiro Uematsu rentre dans la classe avec une femme qu'Enola reconnaît après que leur regards se sont croisés. Elle pourrait reconnaître l'individu sous n'importe quel masque qu'il pouvait porter.
- Votre sensei a eu un accident, elle est actuellement à l'hôpital. Le temps de son hospitalisation, vous aurez une nouvelle sensei Nagisa Takami. Je vous laisse faire connaissance. Si vous avez besoin de moi Takami-san venez me voir dans mon bureau.
- Arigato Uematsu-san. Une fois que le directeur a quitté la classe. Vous allez tous sortir une feuille et noter votre prénom sur cette dernière. Et pour terminer vous allez la plier pour pouvoir mettre votre prénom en évidence et face à moi. Une fois que tout le monde a exécuté la demande. Arigato mina.
La journée se passe et à la grande surprise d'Enola, la femme n'a rien tenté pour l'approcher. Elle range ses affaires.
- Enola-san pourrais-tu rester, j'aurai besoin d'avoir quelques mots avec toi ? C'était trop beau pense qu'elle ne me reconnaisse pas, pense la fillette.
- Hai sensei, répond l'enfant sachant très bien qu'elle ne peut pas refuser. Les deux femmes attendent que tous les enfants quittent la salle de classe.
- Tu vas continuer longtemps à jouer la comédie Imuto ?
- Je ne sais pas de quoi vous parlez sensei.
- Imuto, arrête ce jeu ! Père a envoyer tout le monde à ta recherche ! Cela fait des mois que tout le monde est sur tes traces ! Il a fallu un appel de Rye pour confirmer que tu es toujours en vie !
- Je suis orpheline !
- Hime ! S'orripille la femme. Ne dis pas ça !
- Il m'a renié. Il n'est plus mon père.
- Il le regrette, rentre à la maison avec moi ! Elle la supplie du regard.
- Non, Puis-je y aller sensei ?
- Bien, soit prudente sur le retour !
- Hai ! Mata ashita sensei !
- À demain Enola !
L'enfant quitte la salle soulagée que l'interrogatoire soit terminé.  Avant de rentrer chez elle, Enola fait un détour au Konbini pour s'acheter quelque chose à manger ce soir. Elle n'avait pas envie de cuisiner. Quand elle s'apprête à rejoindre la fille d'attente pour payer, une voix l'interrompt.
- Tous à terre vous allez tous mettre votre argent et votre téléphone. Étant une enfant, Enola ne bouge pas. Elle fait semblant d'être effrayée et de chercher sa maman de yeux alors qu'elle scanne les cinq voleurs. Elle se couche. Très vite, elle sent une présence à côté d'elle qui l'a prend dans ses bras.
- Ne t'inquiètes pas Enola-Chan, je suis là. Murmure le nouvel arrivant
- Amouro-niisan ?
- Oui, c'est moi, Enola-chan.
- Que fais-tu ici Amouro-niisan ?
- Je faisait quelques courses pour le café.
- Le café est très loin d'ici et je sais qu'il a un autre konbini plus proche du café sur celui-ci.
- Celui-ci est plus grand et les produits sont meilleurs !
- Ce n'est pas pour me surveiller plutôt Amouro-niisan ?
- Pas du tout Enola-chan ! As-tu une solution pour sortir d'ici ?
- Un seul parmi eux a un vrai pistolet les autres sont factices par contre ils ont des taseurs. Celui qui a le vrai pistolet est le chef, c'est lui qui a crié à terre. Vu leur postures aucun des voleurs ne savent se battre. Je suis la seule enfant, sinon il y a cinq adolescents et une quinzaine d'adultes. Je sais que tu as une arme sur toi, Amouro-niisan. Si tu le fais sans avoir peur des conséquences cela signifie que tu es autorisé à en porter une. Donc tu travailles pour la police mais puisque je ne t'ai jamais vue dans les différentes préfectures cela signifie que tu travailles pour le PSB et que tu es un agent haut placé. Et si tu veux avoir une chance de les vaincre commence par le chef. Une fois mis hors jeu, les autres vont avoir peur et cela sera plus simple pour les arrêter, ils feront plus facilement des erreurs et donc par conséquent plus facile de les battre. Et le seul adulte qui sait se battre est le caissier. Amuro fait trébucher le chef, récupère l'arme et l'assomme. Pendant que les autres voleurs sont surpris, le caissier profite de cette opportunité pour mettre KO, le voleur qui est prés de lui.
Le chef se réveille, Enola le voyant lui lance un ballon et le renvoie dans le monde des rêves. Les deux hommes mettent rapidement les autres hors jeu. Les deux hommes ligotent les voleurs et quelques secondes plus tard la police arrive sur les lieux.
- Que sait-il passer demande Megure.
- Ces hommes ont essayé de voler ce magasin. Et Amuro-san et le caissier sont arrivés à les maîtriser.
- Ah Enola-chan ! Pourquoi cela ne m'étonne pas que tu sois mêler à cette affaire ?
- L'habitude ? Vous savez très bien Megure-keiji que je suis un aimant pour les crimes en tout genre. L'enfant hoche des épaules.
- Je vais vraiment finir par te mettre une équipe sur le dos pour m'assurer qu'il ne t'arrive rien. Plaisante l'inspecteur.
- Même si j'ai une équipe de protection, cela ne changera pas grand-chose Megure-keibu. Je sais qu'il faudrait faire une déposition, serait-il possible que je la fasse demain ?
- Bien sûr Enola-chan ! J'enverrai Takagi pour venir te chercher vers huit heure !  Et j'appellerai ton école pour les prévenir.
- Arigato Megure-keibu.
- Sato-san te ramène.
- Hai ! Viens Enola-chan je vais te ramener chez toi ! Enola sourit et suit docilement la policière.
Une fois dans la voiture, Enola laisse tomber son masque.
- Je sais que c'est toi Vermouth. Déclare l'enfant d'un ton neutre.
- Tu n'es pas drôle Imuto ! Vermouth boude.
- La vraie Sato est où ?
- Endormie dans le coffre.
- On peut s'arrêter en route pour commander quelque chose ?
- Bien sûr Imuto ! Quesqui te ferai plaisir ?
- Peu importe, le temps que c'est à emporter.
- Tu es si froide avec moi, Imuto.
- C'est de ta faute, s'ils sont morts !
- Père voulait te récupérer à tout prix et ta mère a refusé qu'il te prenne et je n'ai pas eu le choix en la matière.
- Tu aurais pu trouver une autre solution que d'assassiner ma famille !
- Et comme quoi Hime ?
- Me faire passer pour morte, faire un procès et prouver qu'ils ne pouvaient pas s'occuper de deux enfants en même temps. Il y avait plein de manières de me récupérer sans les tuer ! Tu as préféré la facilité en tuant tout le monde !
- C'était une assurance que personne ne te récupère et te recherche.
L'enfant reporte son attention sur l'extérieur et ne dit plus un mot.Elle lâche un "Arigato" quand sa soeur lui tend un plat. Enola quitte la voiture une fois devant le manoir Kudo. Elle souffle.
Une fois à l'intérieur de sa chambre, la jeune fille s'autorise à pleurer. Sa famille lui manque. Même si Yusaku n'était pas son père biologique, elle le considère plus comme son père que son vrai père. Elle mange son repas et pars se coucher. Le lendemain, elle se réveille avec les yeux bouffi.  
Elle n'a pas arrêté de cauchemarder. Elle pouvait voir sa sœur tuer sa mère Yukiko, son père adoptif Yusaku et son demi-frère Shinichi. Elle peut aussi ressentir la chaleur de l'incendie qui a ravagé leur maison de vacances à Hawaï. Elle se lève péniblement, va à la salle de bain et passe de l'eau sur son visage.Enola s'installe dans le salon et patiente que Takagi arrive. Après plusieurs minutes d'attente, le policier sonne.
- Bonjour Enola-chan es-tu prête à y aller ?
- Hai Takagi-keiji.
- Alors allons-y ! Elle hoche de la tête et ferme le manoir à clé. Elle monte dans la voiture. Et sur le trajet les deux échanges des banalités.
- Bonjour Enola-chan, salut le chef de la division 1, prête ?
- Oui.
- Très bien, commençons par le début, présente toi.
- Enola Edogawa sept ans.
- Que faisais-tu le lundi 7 juin à 19h00 ?
- Je me rendais au konbini pour m'acheter un repas préféré. Quand cette dernière s'est faite attaquer par des voleurs. Ils nous ont ordonné de donner notre argent et notre téléphone. Étant qu'une enfant, j'ai fait semblant de chercher ma maman et de n'avoir rien sur moi. J'ai appelé discrètement le poste de police, sans pour autant répondre aux questions posées pour ne pas me faire prendre. Amuro-san m'a dans un premier temps rejoint pour me calmer et me rassurer. Et dans un deuxième temps, je lui ai dit qui était vraiment armé. Il l'a mis K.O et le caissier en a profité pour mettre le voleur près de lui dans le même état que leur chef. Les deux hommes ont œuvrés ensemble pour mettre le reste des hommes hors service puis vous êtes arrivés.
Après quelques autres questions, Enola est libre de partir. À la sortie du poste, elle croise Amuro.
- Bonjour Enola-chan ? Comment vas-tu ?
- Bien et toi Amouro-niisan ?
- Ça va !
- Que fais-tu ici ?
- Je suis venue te ramener chez toi à la demande de ton père ! Il t'aurait laissé vivre ta vie mais avec les derniers événements, il ne peut plus te laisser faire.
- Je ne veux pas ! Le blond s'approche doucement de l'enfant et lui murmure.
- Si tu crois que tu as le choix, tu fais fausse route Hime-sama. J'ai deux choix à te proposer soit tu viens de manière pacifique avec moi soit j'emploie les grands moyens. À toi de voir Hime-sama.
- Je ne retournerai pas là-bas !
- Tu ne me laisse pas le choix Hime-sama.
Bourbon pique discrètement l'enfant avec une drogue. La fille de sept ans tombe dans les bras du blond. Celui-ci la porte jusqu'à sa voiture à l'abri des regards.
- Rye, Gin et Vodka soyez prêts. Je l'ai récupéré et pour ce faire j'ai dû la droguer, elle ne voulait pas venir autrement.
- Message reçu, soupire Gin, content que la mission cache-cache se termine après deux ans. Ils ont plus qu'à retrouver la traite.
Après les huit heures de route qui séparent Tokyo de Kurayoshi et les quelques réveille de l'enfant. Vermouth récupère sa sœur qui commence à émerger. La fille gémi.
- Chut Hime, rendors toi ! Tu es en sécurité maintenant. La plus jeune suis le conseille de la plus âgée. Elle à trop mal à la tête pour réfléchir correctement.
Quelques heures plus tard, Enola se réveille, son monde n'est plus aussi sensible qu'avant.
- Bonjour Hime, je suis ravi de te revoir après deux ans de fugue. C'est bon de te revoir. Grâce à ton départ w j'ai amélioré tout le système de sécurité. Il sera activé tout le temps, jusqu'à ce que je puisse te faire confiance à nouveau. Et c'est mon dernier mot.
- Je te hais !
- Moi aussi, je t'aime Musume.
L'homme quitte la chambre de sa cadette la laissant le maudire. Une fois qu'elle se calmera, il ira la revoir.
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diariodebicicleta · 6 years
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De Mendoza à Buenos Aires, la pampa argentine
L’ingénieur de la parole de dieu.
Je quitte Mendoza en fin d’après-midi. Je prends la direction de l’est, avec le froid qu’il fait c’est impossible d’aller plus au sud à vélo. 17h, impossible de rouler longtemps, l’objectif est juste de sortir de la ville pour ne pas perdre de temps le lendemain. Je parviens de nuit à Lavalle et je me mets à la recherche d’un endroit où dormir. C’est pas simple, le sol est couvert de plantes à épines, hors de question que je pose mon matelas là-dessus, il est déjà suffisamment troué. Je rôde donc à la recherche d’un endroit propre et finis par trouver un coin de sable dans un quartier tranquille. Les inévitables chiens commencent à aboyer, les voisins sortent pour voir ce qu’il se passe… “Je suis un voyageur français et je cherche un endroit où camper”, “Viens chez nous on est catholique”. Curieuse façon de se définir. La maison est rudimentaire, l’équipement minimal. La douche est un bac que l’on remplit avec l’eau chauffée au préalable dans un chauffe eau pour thé. Je me couche rapidement ce soir là, on ne discute que le lendemain matin. La discussion se révèle être plutôt un prêche, bible à la main. Le bouquin est d’ailleurs l’unique objet en bon état dans cette maison. Mes hôtes sont complètement fanatiques, il semble ne rien y avoir qui ne soit pas vu par le prisme de la religion. Ça me fatigue rapidement, et, lorsque “l’ingénieur de la parole de dieu” comme il se définit lui même, commence à expliquer à l’ancien ingénieur en aérospatial que je suis que la Nasa a découvert un chemin vers le paradis je sens que je vais blasphémer. Alors je me lève, les remercie pour leur aide et reprends ma route. Malgré leur gentillesse et leur aide, voir leur apathie devant tous leurs problèmes, voir que leur solution est de prier en attendant des jours meilleurs me donne envie de les secouer. Ils feraient mieux d’encourager leurs 9 enfants à faire des études, mieux s’occuper de leur petite dernière qui a déjà des problèmes d'obésité à 7 ans. Le peu d’argent qui leur reste va à la paroisse. L’église se porte bien malgré la crise économique, merci pour elle. Je m’en vais énervé et je le suis toujours quand j’arrive à un autel de la “difunta Correa”, une martyre vénérée le long des routes. Décidément, dans ce coin de l’Argentine aussi la religion est partout.
Complétement givré
Les jours suivants sont plutôt monotones. La route est plate, le paysage désertique, les villages rares et le soir je campe entre les arbres qui bordent la route et les clôtures qui s’étirent tout au long du chemin. Je me rapproche de Cordoba, mais avant il y une journée de montagne pour passer un col à 2300 m d’altitude. Sans doute le dernier du voyage.
Départ de Mina Clavero, 7 degrés. J’ai un peu froid mais je suis motivé, de toute façon je me réchaufferai en montant. Plus je monte, plus la température baisse. “Haha, il fera peut être 0 quand j’arriverai en haut”. 0, -1, -2… à ce moment je ne rigole plus, j’ai les pieds et surtout les mains gelés. -3, -4... j’ai l’impression d'être à deux doigts d’en perdre. J’ai faim, je manque d’énergie pour me réchauffer mais je ne peux pas m'arrêter, trop froid, alors je continue. Le brouillard s'épaissit. Un panneau indique “El Condor” à quelques km. Je ne sais pas ce que c’est mais j'espère que je pourrai m’y réchauffer. Il y a de plus en plus de monde. En bord de route, des gens arrêtent leur voiture et sortent pour prendre des photos. Bizarre, je ne cherche pas à comprendre, je n’ai qu’une pensée: me mettre au chaud. Je frappe mes mains sur le guidon en espérant les réchauffer un peu. Enfin le voilà, le col avec la cafétéria El Condor, il était temps. Je rentre, je titube jusqu’à une chaise et me laisse tomber dessus. Je suis vraiment à bout de force et ça doit se voir car toutes les têtes sont tournées vers ce drôle d’oiseau qui vient d’entrer au Condor. “Il fait froid à moto, hein?”, me lance le couple assis à la table voisine. “Pas à moto, à vélo.”, je réponds. Alors commence une incroyable valse de générosité. Le couple en question me laisse une place près du feu et m’offre un sandwich, le couple de la table à côté va me commander un café et un autre sandwich, un motard me prête son manteau pour que je me réchauffe, un homme sort de nulle part et insiste pour m’offrir ses gants… Je suis vidé, tremble de froid, mon cerveau déconnecté ne me permet que de bafouiller quelques “gracias, gracias”. De l’eau s’écoule, me tombe dessus goutte à goutte, signe que je dégivre. Il me faut plusieurs dizaines de minutes pour “reprendre des couleurs” comme on me le fait remarquer et je peux enfin avoir une conversation. “C’est beau Cordoba?”. “Oui mais moins beau qu’ici.”. C’est donc ça, tous ces gens sont sortis de la ville pour monter voir un brouillard à couper au couteau et des tas de neige ridiculement petits. Ça m’amuse beaucoup: la Lorraine aurait-elle un potentiel touristique inexploité 6 mois de l’année? Deux motards Fernando et Santiago me proposent de m’accompagner dans la descente par sécurité. Ils se mettent derrière moi, je profite ainsi de leurs feux arrières qui signalent notre position aux voitures qui nous rattrapent. Un bus se met à ma hauteur et le chauffeur me propose de monter. Décidément, tout le monde a décidé de m’aider! J’aurais accepté avec empressement quelques instant plus tôt, dans la montée, mais je me suis réchauffé depuis et suis maintenant mieux équipé donc je décline. Je laisse mes amis motards en bas et plante la tente pour la nuit. La température est légèrement au dessus de 0, c’est mieux!
Córdoba, Santa Fe
Je parcours le lendemain les derniers km qui me séparent de Cordoba, dite “La docte”. Bin voyons. Le centre historique est sympa avec sa manzana Jésuite mais j’en ai vite fait le tour. Je repars en direction de Buenos Aires. La route est plate maintenant, la distance que je parcours chaque jour dépend donc uniquement du sens du vent. Ça va de 60 à 140 km. Le paysage est monotone, les cultures s'enchaînent, les villages n’ont pas d'intérêt, la route est dangereuse car il n’y a pas de bas côté et à peine la place pour permettre à deux camions de se croiser. La conduite est respectueuse la plupart du temps, mais quand même, pédaler sur cette route n’est vraiment pas un plaisir. Je tente de passer par l’autoroute, plus large, que je longe constamment, mais je me fais refouler deux fois par la police. Je ne regrette cependant pas ce bout de chemin tant je suis bien accueilli par les gens lors de chaque arrêt dans les villages. Le coin n’est pas touristique et ça se ressent. Sur la route, de plus en plus de conducteurs me saluent, à l’image de cet homme qui lâche carrément son volant pour m’applaudir où de ces deux autres qui s'arrêtent pour discuter. A chaque arrêt, je passe de bons moments à parler avec les curieux qui m’abordent. Un homme passablement alcoolisé insiste même pour me donner de l’argent, cela ne m'était plus arrivé depuis la Colombie.
Rosario, ville du Che (et de Messi) se rapproche. Je cherche un magasin de vélo ouvert pour changer mon pneu qui a une vilaine hernie et qui menace d’éclater mais tous les magasins sont fermés entre 13 et 17h ce qui me complique la tâche. Foutus horaires, je reprends la route. En arrivant à Roldan, petite ville bordée par l’immense rio Parana, mon pneu éclate littéralement. J’entre dans la petite ville à la recherche d’une solution et je tombe sur Maria-Celeste et ses amis qui me viennent en aide, m'amènent à un magasin de vélo puis m’invitent à manger des choripans a la parilla et finalement m'hébergent. Encore un super accueil, décidément ce coin de l'Argentine est l’un des endroits où j’ai été le mieux accueilli de tout mon voyage. Deux jours plus tard me voilà à Pergamino. En arrivant je me rends dans une boulangerie pour me ravitailler et obtenir des informations sur la ville. La boulangère m’affirme que la ville est trop dangereuse pour que j’y campe. Je lui demande la direction de la caserne des pompiers et elle m’offre les pâtisseries que je m'apprêtais à lui acheter. En arrivant chez les pompiers il ne me faut pas 30 secondes pour me retrouver avec un mate dans une main et des biscochos dans l’autre… on dirait bien qu’ils sont d'accord pour que je squatte une nuit dans leur caserne. Des journalistes débarquent dans la soirée pour m’interviewer pour le quotidien local. Quelques minutes plus tard, rebelote pour un autre quotidien, on dirait que mon arrivée fait sensation. Le lendemain je décide de prendre un bus pour terminer les 100 derniers km qui me séparent de Buenos Aires. Les derniers km pour arriver à Pergamino étaient vraiment pénibles et les pompiers me disent que c’est bien pire ensuite. Je pars de la caserne, me rends au terminal de bus. Zut, ils me demandent un carton pour emballer mon vélo. Je déambule en ville à la recherche d’un magasin de vélo lorsque je recroise un pompier qui m’aide dans ma quête. Je file à la station de bus, commence à démonter mon vélo lorsqu’un des journalistes de la veille m'aperçoit et vient m’interviewer, directement à la radio cette fois ci! J’ai passé moins de 24h à Pergamino mais j’ai l’impression de connaître tout le monde. En face de moi des anciens combattants de la guerre des Malouines tiennent un stand et on discute un petit moment. Le souvenir de cette guerre est bien présent chez le peuple argentin et les malouines sont considérées ici comme un territoire argentin. Je finis de démonter et ranger mon vélo, le laisse au dépose-bagages et cours prendre mon bus, ouf! En moins d’une heure j’ai donc eu le temps d’aller chercher un carton, revenir au terminal, passer à la radio, discuter avec des anciens combattants, démonter et ranger mon vélo. J’en connais qui ont raté des bus pour moins que ça!
Buenos Aires
J’arrive à Buenos Aires pour le début de la coupe du monde. Mais surtout j’arrive le jour où les députés votent la légalisation de l’avortement: 129 voix pour, 125 contre, un jour historique pour l’Argentine, ce pays si catholique. Les rues sont pleines de manifestants et surtout manifestantes qui ont passés la nuit sur la place du congrès pour mettre la pression sur les hommes politiques. La loi doit cependant encore être validée par le sénat.
Dans l’auberge où je me suis installé il y a évidemment des voyageurs du monde entier, si bien que chaque match ou presque est l’occasion de soutenir une équipe. Seule l’Allemagne semble faire l’unanimité… contre elle. Apparemment tout le monde en a assez de la voir gagner. Lorsque l’Argentine joue on se rend à l’écran géant installé pour les fans… c’est à dire tout le monde dans ce pays! Les rues sont désertes et dans les magasins tous les employés ont les yeux rivés vers un écran.
Je passerai presque deux semaines dans la capitale de l’Argentine, une bonne pause. Il faut dire que je viens de parcourir 3000 km en 1 mois et demi passé en Argentine, je suis pas loin des 70 km par jour en moyenne, pas mal. Je prends le temps de parcourir les rues où les immenses immeubles bourgeois ont souvent un style français. En face de la maison rose, la place de mai raconte l’histoire de ces mères venues réclamer le retour de leurs enfants disparus pendant la dictature. Plus loin, le quartier pauvre de La Boca attire les touristes venus admirer ses maisons colorées. Un soir, je me rend dans un théâtre pour admirer un spectacle de tango. C’est magnifique, aussi bien la musique que la danse.
Et si je reste si longtemps dans cette ville c’est aussi que j’y retrouve Vincent, ancien collègue cannois qui a émigré en Argentine (à Bariloche, trop au sud pour moi avec ce froid!) voilà déjà 4 ans. Ensemble on arpente les rues de Buenos Aires la journée et le soir on se boit des bières dans le quartier de Palermo où se concentre la vie nocturne. L’heure du départ approche et je prends la direction de Tigre où je dois prendre le bateau pour traverser le Rio de La Plata, estuaire formé par les fleuves Parana et Uruguay. C’est l’heure d’Argentine - Nigéria. Pour les argentins il faudra gagner pour se qualifier. Les rues sont désertes, même les chiens semblent être devant la TV. D’ailleurs le son est tellement fort que je peux suivre la progression de la partie pendant les 1h30 que je passe à pédaler dans les méandres de la banlieue portègne. Les klaxons des quelques voitures que je croise m’avertissent d’un but de l’Argentine tandis que les jurons échappés des fenêtres me font comprendre que le Nigeria a égalisé. J’arrive au port, les employées de la compagnie maritime me vendent distraitement un billet, toutes occupées qu’elles sont à regarder le match. Deuxième but pour l'Argentine de leur héros Messi. C’est la fin du match, le prochain adversaire est déjà connu, ce sera la France, mais moi je serai en Uruguay.
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