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#journaliste salarié
dalilamadjid · 4 months
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REDRESSEMENT DE COTISATIONS SOCIALES : LE CAS DES JOURNALISTES REMUNÉRÉS EN DROIT D’AUTEUR
« Dans le journalisme, l’honnête homme est celui qui se fait payer l’opinion qu’il a ; le malhonnête celui qu’on paie pour avoir l’opinion qu’il n’a pas » (Edmond et Jules de Goncourt). Au sujet de la rémunération versée aux journalistes, un récent arrêt de la Cour d’appel de Paris s’est penché sur ce sujet. 1- Rappel par les Juges des règles applicables en matière de droit d’auteur des…
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yespat49 · 4 months
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Selon une étude, le RN et Reconquête largement sous-représentés sur le service public
« Pas d’émission pour cause de grève ». Depuis ce jeudi 23 mai, les salariés de l’audiovisuel public battent le pavé, signent des pétitions et lancent des appels à la grève. Techniciens et journalistes manifestaient ainsi sous les fenêtres de la Comédie française, à quelques pas du ministère de la Culture, pour dire “non” à la fusion des médias de l’audiovisuel public (Radio France, France TV,…
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omagazineparis · 5 months
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Anti_Fashion Project ou le renouveau de la mode
Depuis presque 10 ans maintenant, ce qu’on appelle “économie responsable” est sur toutes les bouches. Inertie de l’industrie de la mode oblige, ces acteurs ne sont passés à l’action qu’en 2015, grâce au manifeste de la célèbre prévisionniste de tendances néerlandaise ; Lidewij Edelkoort. Focus sur ce projet qui dessine déjà l’avenir de la mode… Genèse du projet : Lidewij Edelkoort Pour ceux qui ne connaissent pas Lidewij Edelkoort, c’est un peu la Madame Irma de la mode. C’est elle qui prédit les tendances depuis près de 40 ans. Celle que l’on surnomme “la Pythie de l’industrie”, est connue pour son bureau des tendances parisien “Trend Union” ainsi que ses studios d’études éponymes présents à l’étranger. 2015 signe le début d’une nouvelle ère : la fashion prophète publie le manifeste “Anti_Fashion Project” comme réponse à une industrie dépassée. Anti-Fashion Project, kezako ? Bien plus qu’un projet visant à rendre l’industrie de la mode responsable, Anti_Fashion Project, c’est surtout une plateforme participative où idées, initiatives et réflexions s'entremêlent. Le but étant de créer et nourrir une nouvelle industrie de mode transparente avec en bonus l'aspect collaboratif. Le projet se concrétise grâce à des workshops, des rencontres mais également un programme de mentoring destiné aux jeunes de quartiers populaires. Le plus ? Que vous soyez étudiants, salariés, ou même sans activité, tous les acteurs de cette industrie, de l’industriel au consommateur, sont les bienvenus pour penser le futur de la mode ! Et en France, ça donne quoi ? Avec une carrière à la Chambre Syndicale de la Couture et la Fédération Française du Prêt-à-Porter (FFPAP) ainsi qu’à la Maison Méditerranéenne des Métiers de la Mode à Marseille (MMMM) en tant que consultante, Stéphanie Calvino est la porteuse du projet Anti_Fashion en France. Lassée de la passivité des fédérations de mode française, elle décide en 2016 de collaborer avec Lidewij Edelkoort. Le but ? Créer des actions concrètes autour du manifeste. En bref, les mots d’ordre sont le collectif et la transparence pour un système transversal gagnant ! A lire également : WildWild Paris, la mode made in Paris Prêts à devenir un allié anti-fashion ? Le projet qui s’est déjà arrêté à Roubaix, Marseille et prochainement New-York est gratuit ! De quoi réjouir les plus créatifs d’entre vous ! Sans mentionner la qualité des mentors : la célèbre écrivain et journaliste de mode Sophie Fontanel ou encore  Katell Pouliquen, directrice de rédaction chez Marie Claire. Rien que ça ! Si vous avez suivi l’actualité de près pendant le confinement, vous avez sans doute entendu parler du projet ! En effet, une dizaine de jeunes auraient participé à la confection de masques pour la ville de Roubaix. On ne peut que saluer cette jolie initiative solidaire ! Anti tendances oui, mais loin d’être anti-mode ! Alors, envie de bousculer la face entière de cette industrie désuète ? Read the full article
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8 mars : la Journée internationale des droits des femmes
L’idée de cette Journée internationale des femmes est à la fois féministe et socialiste. Elle aurait été proposée en 1910 par la journaliste féministe allemande Clara Zelkin lors de 2e conférence de l’internationnale des femmes à Copenhague. Mais déjà en 1909, le Parti socialiste américain avait pris l’ initiative d’un Woman’s Day qui s’est déroulé le 28 février dans les seuls États-Unis. C’est le 19 mars 1911, que cette journée est devenue vraiment internationale : plus d’un million de femmes manifestaient dans divers pays. Dans les années qui suivent une Journée internationale des femmes est donc organisée un dimanche de la fin février ou de début mars.
La date du 8 mars a été choisie en 1921 par Lénine en souvenir des femmes de Saint-Pétersbourg qui avaient profité, en 1917, de la Journée internationale des femmes (le 8 mars du calendrier grégorien) pour manifester contre la vie chère et leurs conditions de travail. Ce mouvement de protestation allait aboutir à la chute du tsar une semaine plus tard. Cette journée fut donc la première de la Révolution russe. À l’époque, la Russie vivait encore au rythme du calendrier julien si bien que localement, on était le 23 février. Par un curieux cheminement de l’histoire, cette date de l’ancien calendrier russe est devenue en Russie la Journée de... l’homme, en particulier celle des militaires (voir le 23 février).
Cette fête du 8 mars est donc très liée à l’ancien monde communiste. Elle est devenue une commémoration obligatoire à partir de 1946 dans tous les pays qui deviennent des satellites de l’URSS. Si bien que la Tchéquie l’abolira en 2008 comme un mauvais souvenir d’une époque révolue.
La dimension féministe de la Journée de la femme a resurgi en Occident dans les années 1970 et son caractère international a été renforcé par son adoption par l’ONU comme une commémoration officielle en 1977. La France a fait de même après l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981, sans pour autant en faire un jour férié comme c’était le cas dans les très conservatrices républiques soviétiques, qui l’avait transformé en fête des mères, ou dans certains pays d’Afrique... En Chine ou au Népal, on accorde qu’une demi-journée chômée aux salariées, seulement aux femmes.
À l’heure où la célébration est devenue mondiale et où la dimension partisane a disparu (en même temps que le monde communiste), certaines voix s’élèvent pour se demander si cette journée a bien lieu d’être, si elle ne produit pas l’effet inverse du but recherché tant le 8 mars est l’occasion de débiter des discours truffés de stéréotypes qui deservent la cause des femmes. Pour d’autres, cette journée est loin d’être un gadget politique, c’est l’occasion de rappeler à l’opinion publi­que qu’un siècle de combat politique n’a pas effacé les inégalités (tant dans le monde du travail que dans la politique), ni les violences faites aux femmes.
La Journée internationale des femmes (selon l'appellation officielle de l'ONU), est également appelée Journée internationale des droits des femmes dans certains pays comme la France (depuis 1982).
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latribune · 9 months
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www-thomasvino-ch · 1 year
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Le temps de réduire la voilure (ou de mettre les voiles!)
Je viens de passer cet automne 2023 un cap: un demi-siècle de journalisme professionnel à plein temps, à peu près pour moitié en salarié, dont la moitié à des postes à responsabilités, et l’autre moitié en journaliste libre. Début septembre le blog les5duvin m’a demandé, comme à tous ses collaborateurs, de livrer une séquence «émotion»: la voici, qui remonte donc à près de 50 ans! Officiellement,…
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thebusylilbee · 1 year
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Comme dans beaucoup de journaux français, un parfum de vacances flotte sur la rédaction du Journal du dimanche. Mais il est altéré par un goût amer : celui de l’arrivée à sa tête du très droitier Geoffroy Lejeune. L’ancien directeur de l’hebdomadaire Valeurs actuelles débarque ce mardi 1er août au sixième étage de l’immeuble de Lagardère News, dans le XVe arrondissement de Paris, pour prendre la tête d’un journal dont la quasi-totalité des troupes ne veut pas travailler avec lui. Un Lejeune seul dans son bureau sans rédacteurs en grève depuis près de quarante jours ? Pas sûr… Selon nos informations, les négociations entre les représentants de l’équipe, officiellement rompues depuis une semaine, ont repris avec la direction avec l’objectif d’obtenir de bonnes conditions de départs individuels, y compris pour les plus précaires. Lundi 31 juillet au soir, réunie en assemblée générale jusque tard dans la soirée, l’équipe devait décider de la poursuite du mouvement après six dimanches de non-parution – un record – de ce titre fondé par Pierre Lazareff en 1948.
Samedi, les salariés étaient encore 97% à voter pour la reconduite de la grève. Sans trop d’illusions. «Il y a quelque chose d’inéluctable [dans cette lutte], nous ne sommes pas naïfs», rappelle un journaliste, conscient que Vincent Bolloré – dont le groupe Vivendi doit absorber Lagardère – a toujours réussi ses tours de force précédents. Le journaliste Guillaume Caire assurait encore vendredi 28 juillet, lors d’un rassemblement devant le ministère de la Culture, que «la rédaction [était] toujours aussi unie et solidaire». «La communication [en interne] est moins bonne», tempérait un rédacteur.
«Un grand point d’interrogation»
Ce même jour, place du Palais-Royal pour – a priori – un dernier rassemblement, peu de monde osait alors imaginer l’arrivée de Lejeune dans une équipe où, comme le rapportait une journaliste, «beaucoup de gens se sont organisés pour se rajouter des vacances». Elle y compris. «C’est un grand point d’interrogation», rappelait de son côté la cheffe du service Société, Emmanuelle Souffi. Quelques idées circulaient alors sur la manière d’accueillir le nouvel arrivant. Mais aucune proposition concrète, disait-on, ne se faisait sur le groupe WhatsApp de la grève. Seul David Assouline, sénateur PS de Paris venu soutenir le mouvement, se remémorait ses luttes étudiantes et proposait un «blocage»…
Lejeune, ancien leader de la rédaction de Valeurs actuelles lui-même débarqué par l’actionnaire de l’hebdo d’extrême droite pour son positionnement trop radical – il était un soutien revendiqué d’Eric Zemmour et est un très proche de Marion Maréchal – devrait donc bénéficier d’un premier jour calme. Quand – et comment – sortira le prochain numéro du JDD ? Depuis un communiqué publié le 24 juillet, la direction assure que Lejeune «travaille et prépare les éditions du JDD à venir». Mais tout dépend de la suite du mouvement et de la volonté de ce qu’il lui reste d’équipe en attendant des arrivées. Selon plusieurs bruits de couloirs, Lejeune serait accompagné de Charlotte d’Ornellas, l’une de ses plus fidèles à Valeurs actuelles et polémiste régulière de CNews. Il pourrait aussi être épaulé de Laurence Ferrari, déjà à Paris-Match. Même si la grève prend fin, sortir un journal de qualité risque d’être compliqué.
Dans l’intervalle, la Société des journalistes (SDJ) compte s’assurer de bonnes conditions de départs pour tous. Tant pis pour le contenu de la charte éthique : l’équipe souhaitait qu’elle mentionne explicitement l’interdiction de «toute publication de propos racistes, sexistes et homophobes». Refus de la direction. Outre le combat social, les journalistes du JDD espèrent que leur grève fera avancer le pouvoir politique dans la protection des rédactions. Première réussite, l’ouverture d’«états généraux de l’information» en septembre. L’exécutif a ressorti cette promesse des cartons de campagne d’Emmanuel Macron quelques jours après la demande, mi-juillet, d’une lettre ouverte des salariés du JDD au président de la République. Consciente qu’il s’agit pour le moment d’une simple annonce, la rédaction espère que ce rendez-vous ne se transformera pas en «coquille vide».
«Une “loi JDD”, ce serait une victoire»
Autre espoir : une proposition de loi transpartisane visant à protéger l’indépendance des rédactions. Son but serait d’agir en faveur des rédactions en «conditionnant les aides à la presse» ou, pour l’audiovisuel, «l’octroi de canaux TNT et de fréquences radio», à «la mise en place d’un droit d’agrément des journalistes sur la nomination de leur directeur ou directrice de rédaction». Emmenés par Sophie Taillé-Polian (Génération·s, groupe écologiste), les députés veulent offrir un droit de vote aux journalistes pour – comme c’est le cas au Monde ou à Libération – pouvoir s’opposer à la nomination d’une personnalité par la direction ou l’actionnaire majoritaire. Le Rassemblement national et Les Républicains ont, en revanche, refusé de s’y associer. Le porte-parole du parti d’extrême droite, Laurent Jacobelli, député de Moselle, rappelait lundi matin sur France Info que «la presse est libre, […] je ne vois pas ce qui pourrait empêcher la nomination d’un rédacteur en chef».
En plus de mobiliser les députés, l’équipe du JDD a approché, à deux reprises, le cabinet de la ministre de la Culture. Fin juin, après que Rima Abdul Malak a dit, via un tweet, «comprendre les inquiétudes de la rédaction». Une deuxième rencontre a eu lieu vendredi, après leur rassemblement place du Palais-Royal. Avec un appel solennel, exprimé dans une lettre ouverte, pour que «la ministre» aille «au-delà des clivages partisans» pour «souten[ir] ces initiatives parlementaires».
De quoi tenter d’ancrer leur grève historique dans un combat politique plus global. «S’il y avait une “loi JDD” ce serait une victoire, insistait ainsi Emmanuelle Souffi en marge de cette rencontre rue de Valois. Ce serait le signe que tout ça n’a pas été fait pour rien.»
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actu24hp · 2 years
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ce qu'il a dit pour se défendre
Rachid M’Barki a été licencié de BFM TV, à la suite d’une enquête interne sur la diffusion de contenus liés à de la désinformation. Il se défend de tout manquement journalistique. Rachid M’Barki et BFM TV, c’est terminé. La chaîne a annoncé à ses salariés le licenciement du journaliste, présentateur du Journal de la nuit (minuit – 4h30), ce jeudi 23 février 2023, un peu plus d’un mois après avoir…
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ouyander · 2 years
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"Pandora Papers" : révélations sur les bonnes affaires fiscales de Dominique Strauss-Kahn au Maroc et aux Emirats arabes unis. "Cash Investigation" a enquêté sur un homme d'influence, Dominique Strauss-Kahn. Depuis qu'il a quitté la vie publique, l'ancien ministre socialiste gagne le salaire d'un patron du CAC 40 tout en se jouant des frontières fiscales. Dominique Strauss-Kahn : «Pandora Papers», les bonnes affaires fiscales de DSK Après le scandale du Sofitel de New York, l'ancien directeur général du FMI (2007-2011) est devenu conférencier et consultant international. Ses clients : des oligarques, des entreprises ou des chefs d'Etat pas toujours recommandables. Une activité qui rapporte gros. Depuis qu'il a quitté la vie publique, l'ancien ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie gagne le salaire d'un patron du CAC 40 tout en se jouant des frontières fiscales : il a implanté ses sociétés dans des pays où il n'y a aucun impôt sur les bénéfices. Barça le club catalan souhaite prolonger une pépite Pour "Cash Investigation", la journaliste Linda Bendali s'est plongée pendant des mois dans les "Pandora Papers", ces millions de documents confidentiels obtenus par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) et a mis au jour des informations inédites sur Dominique Strauss-Kahn. Une oasis fiscale au cœur de la capitale économique du Maroc L'histoire de DSK, l'homme d'affaires, commence un an après l'affaire du Sofitel. Alors qu'il est toujours résident français, en mai 2013, l'ex-député crée au Maroc la société de conseil Parnasse International. Il en est le seul actionnaire et n'a aucun salarié. Pourtant, cette société fait des millions d'euros de bénéfices : 7,8 millions en 2014, 3,8 millions en 2016 et plus de 5 millions d'euros l'année suivante. Sur ces montants, Dominique Strauss-Kahn n'a payé aucun impôt car il a immatriculé son entreprise dans le nouveau quartier d'affaires de Casablanca, la Casablanca Finance City (CFC), une zone franche très attractive pour les entreprises étrangères. Pandora Papers les avoirs secrets de la famille Uhuru Kenyatta dévoilés par une fuite Quand DSK s'installe dans cette oasis fiscale au cœur de la capitale économique du Maroc, les entreprises qui y sont enregistrées ne paient aucun impôt sur les bénéfices pendant cinq ans. 8,75%, contre 30% dans le reste du Maroc et 33,13% en France au même moment Ce n'est qu'à partir de la sixième année qu'elles doivent s'acquitter d'un impôt de… 8,75%, contre 30% dans le reste du Maroc et 33,13% en France au même moment. "Cash Investigation" a demandé à l'économiste spécialiste de la fiscalité Ano Kuhanathan de calculer l'économie d'impôt que DSK a réalisée en délocalisant son activité de Paris à la CFC : "Sur cinq années fiscales complètes, on arrive à environ 6,163 millions d'euros d'impôts sur les sociétés, que son entreprise aurait dû payer si elle avait été domiciliée en France." D'une oasis fiscale à l'autre DSK aurait également participé à l'élaboration du cadre juridique de la Casablanca Finance City. Selon un document jamais révélé, il aurait été rémunéré 2,4 millions d'euros pour cette mission entre 2012 et 2013. Cette oasis fiscale qu'il a contribué à édifier n'a pas plu à l'Union européenne, et le Maroc a été placé sur la liste grise des paradis fiscaux pendant quatre ans. Pandora Papers la richesse secrète et les relations des dirigeants mondiaux dévoiléesCapture Et quand se terminent les cinq ans d'exonération fiscale de la CFC en 2018, Dominique Strauss-Kahn ouvre une autre société dans une juridiction encore plus opaque aux Emirats arabes unis. Cet Etat, qui abriterait des milliers d'exilés fiscaux, est classé au dixième rang des principaux paradis fiscaux du monde par l'ONG Tax Justice Network. La création par DSK d'une société dans ce paradis fiscal est l'une des révélations des "Pandora Papers". Des leaders à Dubaï de la création d'entreprises offshore
Selon des documents confidentiels, DSK crée Parnasse Global Limited en avril 2018. Il fait appel à la société SFM, l'un des leaders à Dubaï de la création d'entreprises offshore dont le slogan est "simple, rapide et efficace". La journaliste Linda Bendali a pris rendez-vous avec cette société en se faisant passer pour une cheffe d'entreprise française qui souhaite échapper à l'impôt. Un commercial lui propose de créer une entreprise en 48 heures afin de lui faire bénéficier des 0% d'impôt sur les sociétés. Et ce pour la modique somme de 2 000 euros par an. Pandora Papers Comment les fuites sont signalées dans le mondeCapture "Vous ne devez pas déposer vos bilans comptables, explique le commercial. Ce qui assure un bon niveau de confidentialité pour les clients." Les clients de DSK ? Un gotha mondial qui sent le soufre... Pour bénéficier de cette opacité, SFM ne va pas immatriculer la société à Dubaï, mais dans l'émirat de Ras Al Khaimah, comme elle l'a fait pour celle de DSK. Le RAK dispose de sa propre législation et il n'y existe pas de registre du commerce public comme en France. Toutes les informations sur les sociétés, comme le chiffre d'affaires, l'identité des dirigeants ou des actionnaires, sont tenues secrètes. Impossible d'y accéder. Une pratique contraire aux règles internationales de lutte contre la fraude. Elle fait de cet émirat l'un des paradis fiscaux les plus opaques au monde. Grâce aux "Pandora Papers", l'équipe de "Cash" a également eu accès aux livres de compte de 2016 et 2017 de la société de Dominique Strauss-Kahn, et a ainsi pu cartographier la galaxie de ses clients. Un gotha mondial qui sent le soufre, composé de grandes entreprises comme Rosneft, un géant du pétrole russe, dont le patron Igor Setchine est un proche de Vladimir Poutine. Géant mondial sur le marché des encres de sécurité Cette entreprise a versé 1,75 million d'euros à DSK. Il y a aussi la société suisse Sicpa : ce géant mondial sur le marché des encres de sécurité, par ailleurs soupçonné de corruption par la justice helvétique, lui a versé un million d'euros. En Chine, HNA, l'un des plus gros conglomérats du pays, aujourd'hui en faillite, a déboursé de son côté 400 000 euros. Uhuru Kenyatta listé dans les Pandora papers A lire aussi Comment le monde signale des fuites sur des dirigeants puissants Parmi ces clients figurent également des chefs d'Etat africains comme Faure Gnassingbé, l'autoritaire président du Togo, mais aussi Denis Sassou-Nguesso, le sulfureux président du Congo-Brazzaville. DSK aurait touché 1,4 million d'euros par l'intermédiaire d'Orion, un trader pétrolier proche du clan de ce chef d'Etat. Pour cette somme, DSK est devenu le conseiller très spécial du président du Congo-Brazzaville... "DSK, enquête sur un homme d'influence", une enquête de Linda Bendali diffusée jeudi 7 octobre 2021 à 21 heures sur France 2. RECOMMANDÉ POUR VOUS Ethiopie : Abiy Ahmed rempile pour un nouveau mandatEn pleine reconstruction, la Libye organise un salon du bâtimentAfrique du sud : une grève dans l'industrie mécanique paralyse le…
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naantokhi · 2 years
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"Pandora Papers" : révélations sur les bonnes affaires fiscales de Dominique Strauss-Kahn au Maroc et aux Emirats arabes unis. "Cash Investigation" a enquêté sur un homme d'influence, Dominique Strauss-Kahn. Depuis qu'il a quitté la vie publique, l'ancien ministre socialiste gagne le salaire d'un patron du CAC 40 tout en se jouant des frontières fiscales. Dominique Strauss-Kahn : «Pandora Papers», les bonnes affaires fiscales de DSK Après le scandale du Sofitel de New York, l'ancien directeur général du FMI (2007-2011) est devenu conférencier et consultant international. Ses clients : des oligarques, des entreprises ou des chefs d'Etat pas toujours recommandables. Une activité qui rapporte gros. Depuis qu'il a quitté la vie publique, l'ancien ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie gagne le salaire d'un patron du CAC 40 tout en se jouant des frontières fiscales : il a implanté ses sociétés dans des pays où il n'y a aucun impôt sur les bénéfices. Barça le club catalan souhaite prolonger une pépite Pour "Cash Investigation", la journaliste Linda Bendali s'est plongée pendant des mois dans les "Pandora Papers", ces millions de documents confidentiels obtenus par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) et a mis au jour des informations inédites sur Dominique Strauss-Kahn. Une oasis fiscale au cœur de la capitale économique du Maroc L'histoire de DSK, l'homme d'affaires, commence un an après l'affaire du Sofitel. Alors qu'il est toujours résident français, en mai 2013, l'ex-député crée au Maroc la société de conseil Parnasse International. Il en est le seul actionnaire et n'a aucun salarié. Pourtant, cette société fait des millions d'euros de bénéfices : 7,8 millions en 2014, 3,8 millions en 2016 et plus de 5 millions d'euros l'année suivante. Sur ces montants, Dominique Strauss-Kahn n'a payé aucun impôt car il a immatriculé son entreprise dans le nouveau quartier d'affaires de Casablanca, la Casablanca Finance City (CFC), une zone franche très attractive pour les entreprises étrangères. Pandora Papers les avoirs secrets de la famille Uhuru Kenyatta dévoilés par une fuite Quand DSK s'installe dans cette oasis fiscale au cœur de la capitale économique du Maroc, les entreprises qui y sont enregistrées ne paient aucun impôt sur les bénéfices pendant cinq ans. 8,75%, contre 30% dans le reste du Maroc et 33,13% en France au même moment Ce n'est qu'à partir de la sixième année qu'elles doivent s'acquitter d'un impôt de… 8,75%, contre 30% dans le reste du Maroc et 33,13% en France au même moment. "Cash Investigation" a demandé à l'économiste spécialiste de la fiscalité Ano Kuhanathan de calculer l'économie d'impôt que DSK a réalisée en délocalisant son activité de Paris à la CFC : "Sur cinq années fiscales complètes, on arrive à environ 6,163 millions d'euros d'impôts sur les sociétés, que son entreprise aurait dû payer si elle avait été domiciliée en France." D'une oasis fiscale à l'autre DSK aurait également participé à l'élaboration du cadre juridique de la Casablanca Finance City. Selon un document jamais révélé, il aurait été rémunéré 2,4 millions d'euros pour cette mission entre 2012 et 2013. Cette oasis fiscale qu'il a contribué à édifier n'a pas plu à l'Union européenne, et le Maroc a été placé sur la liste grise des paradis fiscaux pendant quatre ans. Pandora Papers la richesse secrète et les relations des dirigeants mondiaux dévoiléesCapture Et quand se terminent les cinq ans d'exonération fiscale de la CFC en 2018, Dominique Strauss-Kahn ouvre une autre société dans une juridiction encore plus opaque aux Emirats arabes unis. Cet Etat, qui abriterait des milliers d'exilés fiscaux, est classé au dixième rang des principaux paradis fiscaux du monde par l'ONG Tax Justice Network. La création par DSK d'une société dans ce paradis fiscal est l'une des révélations des "Pandora Papers". Des leaders à Dubaï de la création d'entreprises offshore
Selon des documents confidentiels, DSK crée Parnasse Global Limited en avril 2018. Il fait appel à la société SFM, l'un des leaders à Dubaï de la création d'entreprises offshore dont le slogan est "simple, rapide et efficace". La journaliste Linda Bendali a pris rendez-vous avec cette société en se faisant passer pour une cheffe d'entreprise française qui souhaite échapper à l'impôt. Un commercial lui propose de créer une entreprise en 48 heures afin de lui faire bénéficier des 0% d'impôt sur les sociétés. Et ce pour la modique somme de 2 000 euros par an. Pandora Papers Comment les fuites sont signalées dans le mondeCapture "Vous ne devez pas déposer vos bilans comptables, explique le commercial. Ce qui assure un bon niveau de confidentialité pour les clients." Les clients de DSK ? Un gotha mondial qui sent le soufre... Pour bénéficier de cette opacité, SFM ne va pas immatriculer la société à Dubaï, mais dans l'émirat de Ras Al Khaimah, comme elle l'a fait pour celle de DSK. Le RAK dispose de sa propre législation et il n'y existe pas de registre du commerce public comme en France. Toutes les informations sur les sociétés, comme le chiffre d'affaires, l'identité des dirigeants ou des actionnaires, sont tenues secrètes. Impossible d'y accéder. Une pratique contraire aux règles internationales de lutte contre la fraude. Elle fait de cet émirat l'un des paradis fiscaux les plus opaques au monde. Grâce aux "Pandora Papers", l'équipe de "Cash" a également eu accès aux livres de compte de 2016 et 2017 de la société de Dominique Strauss-Kahn, et a ainsi pu cartographier la galaxie de ses clients. Un gotha mondial qui sent le soufre, composé de grandes entreprises comme Rosneft, un géant du pétrole russe, dont le patron Igor Setchine est un proche de Vladimir Poutine. Géant mondial sur le marché des encres de sécurité Cette entreprise a versé 1,75 million d'euros à DSK. Il y a aussi la société suisse Sicpa : ce géant mondial sur le marché des encres de sécurité, par ailleurs soupçonné de corruption par la justice helvétique, lui a versé un million d'euros. En Chine, HNA, l'un des plus gros conglomérats du pays, aujourd'hui en faillite, a déboursé de son côté 400 000 euros. Uhuru Kenyatta listé dans les Pandora papers A lire aussi Comment le monde signale des fuites sur des dirigeants puissants Parmi ces clients figurent également des chefs d'Etat africains comme Faure Gnassingbé, l'autoritaire président du Togo, mais aussi Denis Sassou-Nguesso, le sulfureux président du Congo-Brazzaville. DSK aurait touché 1,4 million d'euros par l'intermédiaire d'Orion, un trader pétrolier proche du clan de ce chef d'Etat. Pour cette somme, DSK est devenu le conseiller très spécial du président du Congo-Brazzaville... "DSK, enquête sur un homme d'influence", une enquête de Linda Bendali diffusée jeudi 7 octobre 2021 à 21 heures sur France 2. RECOMMANDÉ POUR VOUS Ethiopie : Abiy Ahmed rempile pour un nouveau mandatEn pleine reconstruction, la Libye organise un salon du bâtimentAfrique du sud : une grève dans l'industrie mécanique paralyse le…
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katakaal · 2 years
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"Pandora Papers" : révélations sur les bonnes affaires fiscales de Dominique Strauss-Kahn au Maroc et aux Emirats arabes unis. "Cash Investigation" a enquêté sur un homme d'influence, Dominique Strauss-Kahn. Depuis qu'il a quitté la vie publique, l'ancien ministre socialiste gagne le salaire d'un patron du CAC 40 tout en se jouant des frontières fiscales. Dominique Strauss-Kahn : «Pandora Papers», les bonnes affaires fiscales de DSK Après le scandale du Sofitel de New York, l'ancien directeur général du FMI (2007-2011) est devenu conférencier et consultant international. Ses clients : des oligarques, des entreprises ou des chefs d'Etat pas toujours recommandables. Une activité qui rapporte gros. Depuis qu'il a quitté la vie publique, l'ancien ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie gagne le salaire d'un patron du CAC 40 tout en se jouant des frontières fiscales : il a implanté ses sociétés dans des pays où il n'y a aucun impôt sur les bénéfices. Barça le club catalan souhaite prolonger une pépite Pour "Cash Investigation", la journaliste Linda Bendali s'est plongée pendant des mois dans les "Pandora Papers", ces millions de documents confidentiels obtenus par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) et a mis au jour des informations inédites sur Dominique Strauss-Kahn. Une oasis fiscale au cœur de la capitale économique du Maroc L'histoire de DSK, l'homme d'affaires, commence un an après l'affaire du Sofitel. Alors qu'il est toujours résident français, en mai 2013, l'ex-député crée au Maroc la société de conseil Parnasse International. Il en est le seul actionnaire et n'a aucun salarié. Pourtant, cette société fait des millions d'euros de bénéfices : 7,8 millions en 2014, 3,8 millions en 2016 et plus de 5 millions d'euros l'année suivante. Sur ces montants, Dominique Strauss-Kahn n'a payé aucun impôt car il a immatriculé son entreprise dans le nouveau quartier d'affaires de Casablanca, la Casablanca Finance City (CFC), une zone franche très attractive pour les entreprises étrangères. Pandora Papers les avoirs secrets de la famille Uhuru Kenyatta dévoilés par une fuite Quand DSK s'installe dans cette oasis fiscale au cœur de la capitale économique du Maroc, les entreprises qui y sont enregistrées ne paient aucun impôt sur les bénéfices pendant cinq ans. 8,75%, contre 30% dans le reste du Maroc et 33,13% en France au même moment Ce n'est qu'à partir de la sixième année qu'elles doivent s'acquitter d'un impôt de… 8,75%, contre 30% dans le reste du Maroc et 33,13% en France au même moment. "Cash Investigation" a demandé à l'économiste spécialiste de la fiscalité Ano Kuhanathan de calculer l'économie d'impôt que DSK a réalisée en délocalisant son activité de Paris à la CFC : "Sur cinq années fiscales complètes, on arrive à environ 6,163 millions d'euros d'impôts sur les sociétés, que son entreprise aurait dû payer si elle avait été domiciliée en France." D'une oasis fiscale à l'autre DSK aurait également participé à l'élaboration du cadre juridique de la Casablanca Finance City. Selon un document jamais révélé, il aurait été rémunéré 2,4 millions d'euros pour cette mission entre 2012 et 2013. Cette oasis fiscale qu'il a contribué à édifier n'a pas plu à l'Union européenne, et le Maroc a été placé sur la liste grise des paradis fiscaux pendant quatre ans. Pandora Papers la richesse secrète et les relations des dirigeants mondiaux dévoiléesCapture Et quand se terminent les cinq ans d'exonération fiscale de la CFC en 2018, Dominique Strauss-Kahn ouvre une autre société dans une juridiction encore plus opaque aux Emirats arabes unis. Cet Etat, qui abriterait des milliers d'exilés fiscaux, est classé au dixième rang des principaux paradis fiscaux du monde par l'ONG Tax Justice Network. La création par DSK d'une société dans ce paradis fiscal est l'une des révélations des "Pandora Papers". Des leaders à Dubaï de la création d'entreprises offshore
Selon des documents confidentiels, DSK crée Parnasse Global Limited en avril 2018. Il fait appel à la société SFM, l'un des leaders à Dubaï de la création d'entreprises offshore dont le slogan est "simple, rapide et efficace". La journaliste Linda Bendali a pris rendez-vous avec cette société en se faisant passer pour une cheffe d'entreprise française qui souhaite échapper à l'impôt. Un commercial lui propose de créer une entreprise en 48 heures afin de lui faire bénéficier des 0% d'impôt sur les sociétés. Et ce pour la modique somme de 2 000 euros par an. Pandora Papers Comment les fuites sont signalées dans le mondeCapture "Vous ne devez pas déposer vos bilans comptables, explique le commercial. Ce qui assure un bon niveau de confidentialité pour les clients." Les clients de DSK ? Un gotha mondial qui sent le soufre... Pour bénéficier de cette opacité, SFM ne va pas immatriculer la société à Dubaï, mais dans l'émirat de Ras Al Khaimah, comme elle l'a fait pour celle de DSK. Le RAK dispose de sa propre législation et il n'y existe pas de registre du commerce public comme en France. Toutes les informations sur les sociétés, comme le chiffre d'affaires, l'identité des dirigeants ou des actionnaires, sont tenues secrètes. Impossible d'y accéder. Une pratique contraire aux règles internationales de lutte contre la fraude. Elle fait de cet émirat l'un des paradis fiscaux les plus opaques au monde. Grâce aux "Pandora Papers", l'équipe de "Cash" a également eu accès aux livres de compte de 2016 et 2017 de la société de Dominique Strauss-Kahn, et a ainsi pu cartographier la galaxie de ses clients. Un gotha mondial qui sent le soufre, composé de grandes entreprises comme Rosneft, un géant du pétrole russe, dont le patron Igor Setchine est un proche de Vladimir Poutine. Géant mondial sur le marché des encres de sécurité Cette entreprise a versé 1,75 million d'euros à DSK. Il y a aussi la société suisse Sicpa : ce géant mondial sur le marché des encres de sécurité, par ailleurs soupçonné de corruption par la justice helvétique, lui a versé un million d'euros. En Chine, HNA, l'un des plus gros conglomérats du pays, aujourd'hui en faillite, a déboursé de son côté 400 000 euros. Uhuru Kenyatta listé dans les Pandora papers A lire aussi Comment le monde signale des fuites sur des dirigeants puissants Parmi ces clients figurent également des chefs d'Etat africains comme Faure Gnassingbé, l'autoritaire président du Togo, mais aussi Denis Sassou-Nguesso, le sulfureux président du Congo-Brazzaville. DSK aurait touché 1,4 million d'euros par l'intermédiaire d'Orion, un trader pétrolier proche du clan de ce chef d'Etat. Pour cette somme, DSK est devenu le conseiller très spécial du président du Congo-Brazzaville... "DSK, enquête sur un homme d'influence", une enquête de Linda Bendali diffusée jeudi 7 octobre 2021 à 21 heures sur France 2. RECOMMANDÉ POUR VOUS Ethiopie : Abiy Ahmed rempile pour un nouveau mandatEn pleine reconstruction, la Libye organise un salon du bâtimentAfrique du sud : une grève dans l'industrie mécanique paralyse le…
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yespat49 · 11 months
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Hold-up sur les retraites du privé : le gouvernement persiste et signe
Par Éric Letty (Journaliste) Une information diffusée par France Info a laissé croire que le gouvernement avait renoncé à ponctionner les réserves de l’Agirc-Arrco, comme il le souhaitait. En réalité, le pouvoir n’envisage plus d’accomplir ce hold-up… pour l’instant, et à condition que les organisations syndicales et patronales qui gèrent le régime de retraite complémentaire des salariés du…
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omagazineparis · 5 months
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Anti_Fashion Project ou le renouveau de la mode
Depuis presque 10 ans maintenant, ce qu’on appelle “économie responsable” est sur toutes les bouches. Inertie de l’industrie de la mode oblige, ces acteurs ne sont passés à l’action qu’en 2015, grâce au manifeste de la célèbre prévisionniste de tendances néerlandaise ; Lidewij Edelkoort. Focus sur ce projet qui dessine déjà l’avenir de la mode… Genèse du projet : Lidewij Edelkoort Pour ceux qui ne connaissent pas Lidewij Edelkoort, c’est un peu la Madame Irma de la mode. C’est elle qui prédit les tendances depuis près de 40 ans. Celle que l’on surnomme “la Pythie de l’industrie”, est connue pour son bureau des tendances parisien “Trend Union�� ainsi que ses studios d’études éponymes présents à l’étranger. 2015 signe le début d’une nouvelle ère : la fashion prophète publie le manifeste “Anti_Fashion Project” comme réponse à une industrie dépassée. Anti-Fashion Project, kezako ? Bien plus qu’un projet visant à rendre l’industrie de la mode responsable, Anti_Fashion Project, c’est surtout une plateforme participative où idées, initiatives et réflexions s'entremêlent. Le but étant de créer et nourrir une nouvelle industrie de mode transparente avec en bonus l'aspect collaboratif. Le projet se concrétise grâce à des workshops, des rencontres mais également un programme de mentoring destiné aux jeunes de quartiers populaires. Le plus ? Que vous soyez étudiants, salariés, ou même sans activité, tous les acteurs de cette industrie, de l’industriel au consommateur, sont les bienvenus pour penser le futur de la mode ! Et en France, ça donne quoi ? Avec une carrière à la Chambre Syndicale de la Couture et la Fédération Française du Prêt-à-Porter (FFPAP) ainsi qu’à la Maison Méditerranéenne des Métiers de la Mode à Marseille (MMMM) en tant que consultante, Stéphanie Calvino est la porteuse du projet Anti_Fashion en France. Lassée de la passivité des fédérations de mode française, elle décide en 2016 de collaborer avec Lidewij Edelkoort. Le but ? Créer des actions concrètes autour du manifeste. En bref, les mots d’ordre sont le collectif et la transparence pour un système transversal gagnant ! A lire également : WildWild Paris, la mode made in Paris Prêts à devenir un allié anti-fashion ? Le projet qui s’est déjà arrêté à Roubaix, Marseille et prochainement New-York est gratuit ! De quoi réjouir les plus créatifs d’entre vous ! Sans mentionner la qualité des mentors : la célèbre écrivain et journaliste de mode Sophie Fontanel ou encore  Katell Pouliquen, directrice de rédaction chez Marie Claire. Rien que ça ! Si vous avez suivi l’actualité de près pendant le confinement, vous avez sans doute entendu parler du projet ! En effet, une dizaine de jeunes auraient participé à la confection de masques pour la ville de Roubaix. On ne peut que saluer cette jolie initiative solidaire ! Anti tendances oui, mais loin d’être anti-mode ! Alors, envie de bousculer la face entière de cette industrie désuète ? Read the full article
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auda-isarn · 2 years
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Ça faisais assez longtemps que je n'avais pas fais de fiche de lecture. La dernière fois nous parlions de Pierre Benoît, un romancier assez peu connu aujourd'hui. J'ai décidé ce soir de parler de Henri Béraud, un auteur souvent très aimé, mais aussi souvent très détesté. Il faut dire que c'était un grand polémiste, ses écrits en témoigne.
Henri Béraud : Polémiste sorti du peuple :
Voici un demi-siècle paraissait un petit livre de souvenirs romancés d'à peine deux cents page. Son titre : << Qu'as-tu fait de ta jeunesse ? >>. Son auteur : Henri Béraud. Il était alors au faite de sa renommé. Trois ans plus tard, il était arrêté, condamné à mort, grâcié de justesse et libéré en 1950 du bagne de Ré. Quand il mourut en 1958, au début de la Ve République, il était assez oublié par les partisans d'un bord politique qui n'était d'ailleurs pas tout à fait le sien. En pleine guerre d'Algérie, on se souciait peu de la disparition de ce romancier-journaliste qui reussit le coup de force de s'être vu accusé d'intelligence avec l'ennemi, alors qu'il n'avait jamais éprouvé la moindre sympathie pour les Allemands. Il les détestait un peu près autant que les Anglais ( qu'il rêvait de << réduire en esclavage >> ). Mais ce redoutable polémiste, fils du peuple si il en fut, plutôt anarchiste, était revenu pacifiste de la guerre de 14. Il manifesta toujours un franc-parlé et un goût de l'outrance qui le possèrent à épouser sans prudence quelques une des querelles les plus dangereuses d'une époque dont il fut le meilleur témoin. A le relire, on s'aperçoit qu'il fut surtout un merveilleux enquêteur et un robuste écrivain.
Qu'as-tu fait de ta jeunesse, qui ce déroule avant la grande tuerie fratricide de 14, est la suite du meilleur livre de Béraud, cette " Gerbe d'Or ", où il raconte son enfance de fils d'un boulanger de la rue Ferrandière, à Lyon, où il est né le 21 septembre 1885, entre les Terreaux et la place Bellecour.
Cette presque île entre Saône et Rhône sera toujours pour lui le cœur de son univers sentimental. Et si il fut un grand voyageur, " flâneur salarié ", à travers le monde, comme il disait lui-même de son métier de reporter globe-trotter, il restera toute sa vie fidèle au petit " gone " qu'il fut enfant d'un milieu populaire, encore très proche du village dauphinois de ses grands-parents paysans. Peu d'écrivains sont aussi enracinés que ce citadin d'une grande ville, qui dispute à Marseille le rang de seconde de France et garde à travers tout les orages le même aspect un peu fermé sur elle-même.
Par reaction contre le côté radin et dévot de la plupart des bourgeois de leur ville industrieuse et embrumée, beaucoup de Lyonnais manie comme personne l'irrespect, dont Guignol est l'ironique porte-parole. Amoureux de cette cité que l'on dit " la plus au Sud des ville du Nord ", le jeune Béraud devient vite le rassembleur des garçons qui y mènent comme lui la vie de bohème au début de notre siècle. Passionnés de théâtre et de musique, ils aiment Wagner avec passion. Comme il faut travailler quand on n'appartient pas aux dynasties marchandes, le fils de boulanger sera tour à tour dessinandier en soieries, clerc d'avoué, commis en assurances, antiquaire , du genre brocanteur, et journaliste, surtout journaliste.
Son sens inné de la polémique, parfois la plus féroce mais toujours la plus drôle, fait merveille dans les petits joumaux de Lyon, où il se rend indispensable. Un entracte de quatre ans, dans l'artillerie, le marque à jamais. Parti insouciant, il devient pacifiste. Mais aussi bien décidé à quitter sa ville natale pour partir à la conquête de Paris, comme ses amis le comédien Charles Dullin et le journaliste Albert Londres.
Très vite, il va s'imposer comme le maître incontesté du grand reportage. Nul ne sait comme lui transcrire les atmosphères et les rencontres en ces pays étrangers que la télévision n'a pas encore rendus faussement familiers. L' entre-deux guerres voit le triomphe de ces envoyés spéciaux qui n'ont pour eux que leur stylo, beaucoup de culot et de confortables notes de frais consenties par des patrons de presse intelligents. On verra Henri Béraud à Moscou et à Berlin, à Rome et à Vienne, à Dublin et à Madrid, partout où il se passe quelque chose. Il raconte ce qu'il voit, ce qu'il entend, ce qu'il croit, se montrant toujours bon observateur et parfois bon prophète. L' Europe en pleine crise le fascine, car il sent à chaque enquête la guerre venir, inéluctablement.
Écrivant au sommet de sa carrière dans Gringoire, le grand hebdomadaire conservateur, il réserve ses élans populistes pour son œuvre littéraire. Il dénonce la littérature hermétique et lugubre de ceux qu'il nomme " les longues figures " et defend la langue claire et la vie simple des " bons vivants ". En politique, il s'affirme sans hésiter républicain, chantre du 14 juillet et admirateur de Robespierre. Celà ne l'empêchera pas de denoncer le gouvernement radical dans " Pavés Rouges " ( 1934 ), et la gauche dans " Front-popu " ( 1936 ). En politique extérieur, il ce montre volontiers cocardier et poursuit les Britanniques d'une haine qui lui coûtera un jour très cher.
L' Académie Goncourt lui a décerné en 1922 son prix pour " Le martyre de l'obèse ", essaie romanesque sur son impressionnant tour de taille, qui est loin, très loin d'être son meilleur livre. Il réussit mieux dans le roman historique : " Le vitriol de lune " et " Au capucin gourmand ", annoncent la fantastique maîtrise d'une trilogie ( qui devait comporter au départ une dizaine de volumes ), " Le bois du Templiers pendu ", " Les lurons de Sabolas " , et " Ciel de suie ".
Le premier surtout est un incontestable chef-d'œuvre, roman paysan, à la fois joyeux et sanglant, hymne païen aux paysages et aux de son Dauphiné ancestral. Un jour, ces ruraux quitteront la terre pour la ville et participeront aux insurrections lyonnaises parmi les canuts révoltés contre la rapacité des possédants et l'ignominie des politiciens.
Quand viendra la défaite de 40, Béraud aurait pu se taire. Ce n'était pas son genre. De Lyon, il continuera à dire ce qu'il pense, en bon patriote. Tout aussi opposé à la << dissidence gaulliste >> qu'à la collaboration << parisienne >>. Il ne comprendra pas que son directeur et ami Carbuccia décide un jour, par prudence, de saborder son hebdomadaire. Lui, Béraud, continuera à hurler ce qu'il croit. Il le payera, dans une cellule de Fresnes, chaînes aux pieds. Il meurt le 24 octobre 1958, dans la solitude et dans la misère.
Principales œuvres :
Poèmes ambulants, poésie (Le Monde lyonnais, 1903). Les jardins évanouis ( Le Tout-Lyon, 1904). L' héritage des symbolistes, critique (Sansot, 1906). L'école moderne de peinture lyonnaise, essai (Basset, 1912). Les morts lyriques, contes (Basset, 1912 ) Le trial de lune, roman historique (Albin Michel, 1921). Le martyre de l'obèse, roman prix Goncourt (Albin Michel, 1922). La croisade des longues figures, articles (Editions du Siècle, 1924). Lazare, roman (Albin Michel, 1924). Retour à pied, articles (Crès 1920 ). Au capucin gourmand, roman (Albin Michel, 1925). Le bois du templier pendu, roman (Editions de France, 1926). Mon ami Robespierre, récit romancé (Plon, 1927) La gerbe d'or, souvenirs (Editions de France, 1927). Le 14 juillet, récit (Hachette, 1928 ) Leurons de Sabolas, roman (Editions de France, 1932). Souvenirs d'avril, articles (Editions de France, 1932). Ciel de suie, roman (Editions de France, 1933). Dictateurs d'aujourd hui, essai (Flammarion, 1933). Pavés rouges, chroniques (Editions de France, 1934), Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ?, chroniques (Editions de France, 1935). Trois ans de colère, chroniques (Editions de France, 1936). Popu-Roi chroniques (Editions de France, 1938). Qu'as-tu fait de ta jeunesse ? souvenirs (Editions de France, 1941). Sans haine et sans crainte, chroniques (Editions de France 1942). Le nœud au mouchoir, chroniques (Editions de France, 1944). Vous ne connaissez pas mon pays, souvenirs (Lardanchet, 1944). On tue pour moins que ça, roman policier (Plon, 1950). Quinze jours avec la mort, souvenirs (Plon, 1951). La chasse lampiste, souvenirs (Plon, 1951). Les derniers beaux jours, souvenirs (Plon, 1953) Les flâneurs salariés, reportages (10-18, 1985).
A consulter :
R. CARDINNE-PETIT: Le martyre de Henri Béraud (L'Elan, 1949). Jean BUTIN: Béraud (Horvath, 1979). Georges FERRATO: Henri Béraud, le flâneur salarié (Le Loriot rêveur, 1985). Henri Béraud, Qui suis-je Pardès édition.
Il me semble que ses articles ont étés publiés aujourd'hui dans des ouvrages, à vérifier. On peut également trouver ces ouvrages dans des librairies parisiennes lors de flâneries.
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latribune · 1 year
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grenobleagglo · 2 years
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Aidants : une cause qui mérite l'attention : mercredi 05 octobre 2022, à Paris, c'est une étape importante pour les aidants. Jérôme Ripoll, un ex grenoblois désormais installé à Paris, présente des mesures concrètes avec notamment une responsable du Groupe Altrad Endel. Altrad, c'est 42 000 salariés. En avril 2022, ce groupe a absorbé Endel (6 000 salariés). Mohed Altrad, c'est un parcours digne d'un roman. Ce qui est intéressant dans le parcours de Jérôme Ripoll, c'est pas seulement le partenariat avec Altrad Endel, c'est le choix de FAIRE.
Il y a quelques années, une personne de sa famille est impactée par la maladie de Charcot. Avec son épouse, ils consacrent toute leur énergie pour aider. Ils découvrent alors le parcours du combattant. Ils ne vont pas demander au "système" d'agir mieux . Ils ne vont pas oublier leurs difficultés. Ils vont penser aux autres pour qu'ils ne rencontrent pas les mêmes soucis. Ils vont penser aussi à la mémoire du membre de leur famille.
Ils vont FAIRE !
C'est ce qui manque le + à la société française aujourd'hui : des citoyens qui ont la mémoire longue et qui font. Les politiques parlent. Le secteur public coûte et se paralyse. Les journalistes commentent une actualité qui s'évapore en 48 heures au +. Jérome Ripoll fait. C'est davantage qu'une nuance. Aujourd'hui, c'est la
société civile qui fait bouger les lignes. Et pour les aidants, Jérôme Ripoll défend une belle cause.
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