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#redressement cotisations sociales
dalilamadjid · 4 months
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REDRESSEMENT DE COTISATIONS SOCIALES : LE CAS DES JOURNALISTES REMUNÉRÉS EN DROIT D’AUTEUR
« Dans le journalisme, l’honnête homme est celui qui se fait payer l’opinion qu’il a ; le malhonnête celui qu’on paie pour avoir l’opinion qu’il n’a pas » (Edmond et Jules de Goncourt). Au sujet de la rémunération versée aux journalistes, un récent arrêt de la Cour d’appel de Paris s’est penché sur ce sujet. 1- Rappel par les Juges des règles applicables en matière de droit d’auteur des…
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Quels sont les risques de se lancer sur les plateformes Mym et OnlyFans
Les plateformes de partage de contenu, telles que OnlyFans et Mym, ont révolutionné le paysage des réseaux sociaux en offrant aux créateurs la possibilité de monétiser directement leur contenu. Cependant, ces plateformes suscitent également des préoccupations juridiques et fiscales complexes pour les utilisateurs. Cet article explore les principaux défis auxquels sont confrontés les créateurs sur ces plateformes, notamment en matière de propriété intellectuelle, de droit contractuel, de fiscalité et de conséquences pénales.
Propriété intellectuelle et droit contractuel
La question de la propriété intellectuelle des contenus publiés sur OnlyFans et Mym est un sujet délicat. En général, les créateurs conservent les droits sur leur contenu, mais les termes du contrat peuvent prévoir des licences d’utilisation pour la plateforme. Cependant, il est essentiel de comprendre les implications légales et contractuelles avant de publier du contenu sur ces plateformes.
La loi applicable à la relation contractuelle dépend principalement du lieu où se trouve le siège de la plateforme, mais aussi des lois internationales. Il est important de noter que la relation entre les créateurs et les plateformes peut être considérée comme un contrat de travail, selon l’interprétation des lois locales et nationales. Cette question soulève des préoccupations quant aux droits et aux obligations des créateurs, ainsi qu’à leur statut légal vis-à-vis des plateformes.
Conséquences fiscales et pénales
La déclaration des revenus générés par les publications sur OnlyFans et Mym est une étape cruciale pour éviter les problèmes fiscaux. L’omission de déclarer ces revenus peut entraîner des amendes et des sanctions pénales. En France, par exemple, les revenus provenant de ces plateformes sont soumis à l’impôt sur le revenu et peuvent également être assujettis à des cotisations sociales si l’activité est considérée comme professionnelle.
Les créateurs qui ne respectent pas leurs obligations fiscales courent le risque de faire l’objet d’un redressement fiscal. En outre, les utilisateurs qui génèrent des revenus importants sans structure juridique adéquate peuvent être confrontés à des accusations de blanchiment d’argent et de fraude fiscale. Les banques, soucieuses de prévenir de telles activités, peuvent bloquer les comptes bancaires des utilisateurs et exiger des justificatifs de revenus.
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somethigincredible · 1 year
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Quels sont les risques de se lancer sur les plateformes Mym et OnlyFans, sans avoir créé de structure juridique ?
Propriété intellectuelle et droit contractuel
La question de la propriété intellectuelle des contenus publiés sur OnlyFans et Mym est un sujet délicat. En général, les créateurs conservent les droits sur leur contenu, mais les termes du contrat peuvent prévoir des licences d'utilisation pour la plateforme. Cependant, il est essentiel de comprendre les implications légales et contractuelles avant de publier du contenu sur ces plateformes.
La loi applicable à la relation contractuelle dépend principalement du lieu où se trouve le siège de la plateforme, mais aussi des lois internationales. Il est important de noter que la relation entre les créateurs et les plateformes peut être considérée comme un contrat de travail, selon l'interprétation des lois locales et nationales. Cette question soulève des préoccupations quant aux droits et aux obligations des créateurs, ainsi qu'à leur statut légal vis-à-vis des plateformes.
Conséquences fiscales et pénales
La déclaration des revenus générés par les publications sur OnlyFans et Mym est une étape cruciale pour éviter les problèmes fiscaux. L'omission de déclarer ces revenus peut entraîner des amendes et des sanctions pénales. En France, par exemple, les revenus provenant de ces plateformes sont soumis à l'impôt sur le revenu et peuvent également être assujettis à des cotisations sociales si l'activité est considérée comme professionnelle.
Les créateurs qui ne respectent pas leurs obligations fiscales courent le risque de faire l'objet d'un redressement fiscal. En outre, les utilisateurs qui génèrent des revenus importants sans structure juridique adéquate peuvent être confrontés à des accusations de blanchiment d'argent et de fraude fiscale. Les banques, soucieuses de prévenir de telles activités, peuvent bloquer les comptes bancaires des utilisateurs et exiger des justificatifs de revenus.
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cassatine · 6 years
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Ok an actual serious question, Macron's concessions aren't really enough to satisfy the public, but equally they push France outside the 3% budget defecit limit the EU is pursuing Italy over. Do you think the EU would go after France in the same way as Italy?
You bet it’s not enough: 1) the SMIC isn’t actually raised, rather it’s a) already planned raises to the activity prime which are passed at once, but to which not everyone is eligible, b) lower social cotisations. That means no positive impact on pensions for retirees and the unemployed. 2) the CSG tax on retirement pensions is canceled, but retirement pensions are also being frozen thanks to a recent decision, so there we have a perfect equilibrium between the two measures, equating to zero change - except that the tax break only applies to smaller pensions, so this will, in fact, be profitable to state coffers. 3) Supplementary hours are only being defiscalised. 
So basically it’s a fuckery and we hear it’ll be financed short-term by using the debt, and long-term by... less public spending, which is anything but a good news, but not exactly surprising. The ISF could have paid for it, but Macron is too attached to the idea that the ISF will make the rich leave (even Forbes disagreed on that one), so it’s likely it will push us outside of the arbitrary three percent but it’s not guaranteed either. Things is, that wouldn’t be the first time. Plus, Italy’s already been arguing that France has been getting special treatment, and that if Brussels doesn’t come after us now like it’s coming after them, it’ll only become clearer that the rules are not, in fact, the same for everyone. 
So there’s that; if the EU doesn’t go after France, other members will probably find it hard to swallow, and I don’t see how it’ll help the EU’s, ahem, image problem, which is getting kinda hard to ignore. But also, the Gilets Jaunes movement might have just killed Macron and LREM’s European ambitions (there’s a bunch of articles about how he’s lost credibility as Europe’s future leader blah blah blah, but many forget to mention The Other Thing, which is that, although it really depends on the turn events will take in the coming month, the anticipated support for LREM may end up way lower than expected, especially if the Gilets Jaunes do come up with their own European list(s) as announced, in which case it seems possible many people would vote for the first time in a European election. More polls needed), and that could... idk, with the news about Merkel it’s even more of a mess. 
Like, if the EU does go after France, I don’t see how Macron can recover from that, both in France and in Europe, and by the time of the next French election we’re all going to vote for those terrible, very bad populists that are Le Pen and Mélenchon, which may very well mean a Frexit. The EU won’t be wanting that in 2022 any more than it did in 2017, and I’m not sure it wants to put the nail in the coffin of Macron’s brand of politics either. He was supposed to be a success story, to redress France in what would have been an example to follow all across Europe, and right now it seems to be kind of an epic fail. Bringing in the 3% rule now will just make it a bigger, more obvious fail. 
There’s also the argument that overall France’s reforms will (despite the crumbs), basically, help its financial standing long-term so the EU should ease up. That article gave me rashes, but the point remains that 1) Macron is not assimilated to the terribad populists, and let’s be real that does matter when it comes to how we’ll be treated by the EU; Italy’s in their grubby, grubby hands, and must be convinced to come back into the fold, whereas France must be convinced not to leave it, and a carrot might be needed there, 2) Macron’s policies haven’t changed, despite the crumbs offered Monday; they rest on very different ideological basis than Italy’s, and they remain much more in line with what’s expected of EU members, which matters too. 
I don’t really expect the EU will just do nothing, but I think it’d be more open to negotiation with France than it is with Italy, I guess. But then, the longer the Gilets Jaunes movement continues (hurting our oh so important financial standing) and the more Macron’s popularity goes down while that of the bad, bad populists grow the more likely it will be for the EU to harden its stance, imo. 
( @liesmyth  you’re usually more on point than I am wrt the EU and of course Italy, so feel encouraged to add or clarify or correct)
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ericrocheblave · 3 years
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Faute pour l’URSSAF PACA de justifier de l’envoi d’une mise en demeure préalable à une contrainte, un cotisant échappe à un redressement de 88.543 €
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La France, ce paradis financier pour actionnaires et individus fortunés
Selon les simulations menées à l'aide du modèle Ines, le revenu disponible moyen par ménage en euros constants serait, en 2016, inférieur de 1,2 % à son niveau de 2008.
Les réformes fiscales visant le redressement structurel des comptes publics engagées à la suite de la crise économique, la hausse du chômage et du temps partiel et les évolutions démographiques sont des facteurs explicatifs possibles de cette diminution.
Sans les réformes fiscales intervenues entre 2008 et 2016, le revenu disponible moyen des ménages aurait été supérieur de 1,4 % en 2016. Les effets de ces réformes diffèrent selon la place des ménages dans la distribution des niveaux de vie.
Les ménages les plus aisés, mais c'est bien là le minimum, ont été les plus mis à contribution : les 5 % du haut de la distribution ont vu leur revenu disponible annuel diminuer de 5 640 euros sous l'effet des mesures nouvelles concernant les prélèvements (hausse des cotisations sociales, création d'une tranche d'impôt sur le revenu (IR) à 45 %, imposition au barème de l'IR des revenus du capital, etc.).
Les ménages les plus modestes ont bénéficié de la politique sociale et des amortisseurs sociaux encore existants : les 5 % les plus modestes ont vu leur revenu disponible annuel s'accroître de plus de 450 euros et les 5 % au-dessus l'ont vu s'accroître de 890 euros du fait des réformes des prestations (revalorisation des minima sociaux, création de la prime d'activité, etc.). Les réformes des prestations et prélèvements mises en œuvre en 2017 ont un impact quasi nul sur les inégalités de niveau de vie.
Ce que je viens de citer ici, mes chers collègues, ne pouvait figurer dans le document de présentation du budget 2019 puisque ces lignes sont issues d'une note d'actualité de l'INSEE publiée avant-hier, note fort instructive. Si elle ne réhabilite pas les politiques du précédent quinquennat, elle témoigne en revanche que les quelques garde-fou qui avaient été préservés pour freiner l'aggravation des inégalités sociales ont sauté en 2017, avec l'avènement du Nouveau Monde et de sa course folle vers un ultralibéralisme sans limite. Oui, c'est bien un nouveau projet de société qui est à l'oeuvre, encore plus violent pour les salariés, pour les familles populaires et les classes moyennes, un projet toujours plus protecteur pour les actionnaires des grandes entreprises et pour les marchés financiers.
Ainsi, si l'on compare la première année du précédent quinquennat, largement rejeté par les milieux populaires, et la première année du quinquennat en cours, c'est-à-dire les LFI 2013 et 2019, il semble bien que quelques données ont évolué et qu'elles n'ont certainement pas contribué à améliorer la situation de la grande majorité de nos compatriotes.
Dans la loi de finances 2013, on avait ainsi prévu (entre autres) de percevoir les recettes suivantes :
Impôt sur le revenu 72,8 Mds d'euros
Impôt sur les sociétés 52,3 Mds d'euros (malgré le CICE)
TVA 141,8 Mds d'euros
TICPE 13,8 Mds d'euros
Et nous avions une prévision de 85,2 Mds euros en remboursements et dégrèvements d'impôts d'Etat et de 10,9 Mds d'euros pour les impositions locales.
Devenu Sénateur et rapporteur de la Mission Remboursements et dégrèvements, je me devais de le souligner.
La part de la fiscalité indirecte était déjà importante dans l'ensemble des recettes, mais il n'en demeure pas moins que la situation n'était pas celle d'aujourd'hui.
Dans le texte de la loi de finances pour 2019, nous avons ainsi une prévision ainsi fixée :
Impôt sur le revenu 70,5 Mds d'euros
Impôt sur les sociétés 31,5 Mds d'euros
TVA nette 166,9 Mds d'euros (très fortement impactée par le transfert de plus de 36 Mds euros pour compenser les allégements sociaux)
TICPE 17 Mds d'euros
Par ailleurs, le montant des remboursements et dégrèvements continue son ascension...
Ainsi, les correctifs sur impôts d'Etat vont atteindre 116 Mds d'euros et les allégements divers frappant les impositions locales vont possiblement atteindre les 20 Mds d'euros.
Sur les crédits très approximatifs ouverts pour la mission, on notera cependant que plus de 100 Mds d'euros sont fléchés vers les entreprises, un peu plus de 17,5 Mds vers les ménages et environ 13,5 Mds vers les collectivités locales. Quand on regarde l'évolution des recettes fiscales, on constate l'effondrement du produit de l'impôt sur les sociétés, situant celui-ci à environ 1,3 % du produit intérieur brut, c'est-à-dire, à peu de choses près, quatre jours et demi production.
Un peu comme si les entreprises de notre pays commençaient l'année 2019 en se disant que, dès le 6 janvier, elles auraient fini de payer l'Impôt sur les sociétés !
Nous constatons en revanche la persistance de la fiscalité indirecte puisque nous avons un niveau exceptionnellement élevé de recettes de TVA et de fiscalité énergétique.
La TVA mérite d'ailleurs un détour avec ses 53,5 Mds d'euros de remboursement aux entreprises et les 36,3 Mds qui vont venir combler le trou béant laissé par la pérennisation du crédit d'impôt compétitivité emploi ! Ce ne sont ni plus ni moins que 90 Mds d'euros de TVA brute ristournée ! Les ménages salariés, retraités et autres de notre pays vont donc laisser 60 à 65 Mds d'euros en 2019 en ristourne aux entreprises, l'équivalent d'un impôt invisible de 1 500 euros par ménage et par an !
Ce que vous allez offrir aux Français, c'est une forme d'enfer fiscal, où les bases d'imposition vont, contre toute logique économique, s'éloigner de la sphère de la production pour se concentrer sur les revenus, inégalitaires, et la consommation sous toutes ses formes…
Ai lieu d'avoir un impôt sur le revenu plus progressif, comme nous le demandons avec l'augmentation du nombre de tranches et une modification des taux, nous aurons demain un impôt sur le revenu rendu moins progressif par le traitement de faveur accordé aux revenus du capital et du patrimoine et dont la CSG, transformée en impôt de base, sera l'élément le plus dynamique. N'allez – vous pas, Monsieur le Ministre, consolider la dette sociale au sein de la CADES pour en confier le règlement aux salariés et retraités soumis à la CSG et à la CRDS ?
Et nous aurons, à n'en pas douter, de nouveaux droits de consommation sur les alcools, le tabac, les boissons gazeuses, les boissons avec édulcorants, la consommation en général, l'utilisation de l'air, le recours à l'énergie et aux carburants, etc, etc,..
Mon ami Eric Bocquet, il y a pratiquement cinq ans d'ici, évoquant notre position d'opposition à la mise en place de la contribution climat énergie, soulignait, je cite :
« Derrière l'article 20 se cache un nouvel alourdissement de la fiscalité indirecte pour les ménages à hauteur de 230 millions d'euros dès 2014, et de 2,7 milliards d'euros en 2016.
Le prix du plein d'essence ou de gazole, la facture de chauffage au gaz ou au fioul vont augmenter sans que les intéressés puissent y faire grand-chose. La grande remise à plat de notre système fiscal ne pourra ignorer la situation des familles contraintes d'utiliser leur véhicule personnel pour aller travailler ou dont les logements collectifs sont chauffés grâce au fioul ou au gaz. L'article 20 nous éclaire sur le sens de certaines réformes fiscales : avant deux ans, compte tenu de la montée en charge de sa composante carbone et des pleins effets du crédit d'impôt pour la compétitivité et pour l'emploi, la TICPE va se transformer en recette fiscale plus importante que l'impôt sur les sociétés. Une telle logique nous déroute quelque peu.
En effet, le produit de cette hausse sera affecté non pas à la transition écologique, mais à la réduction des cotisations sociales des entreprises dans le cadre du trop fameux CICE.
Les rôles sont donc clairement partagés : d'un côté, les entreprises collectent l'impôt et le facturent en dernier ressort au consommateur avant de percevoir le produit du CICE, de l'autre, les consommateurs ont le droit de payer le tout directement ou indirectement, sans espérer autre chose qu'un hypothétique mouvement d'embauche dans le secteur privé.
Nous ne pouvons évidemment que proposer la suppression de cet article, qui pervertit totalement le bien-fondé de la fiscalité écologique et témoigne, une fois encore, du fait que l'approche fiscale des problèmes environnementaux n'est pas la bonne. »
J'ai jugé utile ce rappel, notamment en ces temps où les amalgames faciles nourrissent l'antiparlementarisme le plus éculé et brouillent l'écoute que nous devrions avoir vis-à-vis des attentes de nos compatriotes. Enfer fiscal pour le plus grand nombre, voilà ce que devient notre pays avec ce projet de budget !
Et je ne dis rien des dépenses, dans le détail !
Pour ne citer qu'un exemple, on rappellera juste qu'on se félicite de l'adoption du prélèvement à la source, car il va permettre de faire 1,4 Md d'euros d'économies sur les aides personnelles au logement !
Quel bonheur : risquer de perdre l'anonymat sur ses revenus auprès de son employeur pour mieux être sûr de ne plus toucher d'allocation logement ! Mais l'Enfer doit bien avoir un Paradis...
La France est-elle donc en train de devenir un Paradis financier ?
Car enfin, 31,5 Mds d'impôt sur les sociétés, un peu moins de 30 Mds d'euros de fiscalité locale pèsent ils beaucoup au regard des 100 Mds de remboursements et dégrèvements accordés aux entreprises, plus les allégements de cotisations sociales, largement majorés cette année par l'intégration du CICE, plus les mesures retracées dans l'évaluation des voies et moyens comme les 34 Mds du régime des groupes ou les 7 Mds de la niche Copé ?
Nous ne sommes plus très loin de ressembler à un Paradis financier pour actionnaires et individus fortunés, privés d'ISF, dotés d'un prélèvement forfaitaire et bientôt pourvus d'une exemption inégalée pour leurs donations ! C'est cette situation, dangereuse parce qu'elle aggrave les ressentiments déjà profonds dans notre société, que nous devons absolument éviter. C'est cette situation que nous allons résolument combattre avec nos amendements, pour montrer qu'une autre voie est possible que cette politique, dont plus personne ne pourra nier qu'elle est résolument de droite !
Et nous le ferons, non pas pour alimenter l'idée que l'impôt est par nature un enfer, mais bien pour en réhabiliter ses vertus, dès lors qu'il est juste, qu'il est efficace pour relever les défis du développement, de l'emploi, de la transition écologique.
Ce sera le sens de la participation des sénatrices et sénateurs de notre Groupe au débat.
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claudehenrion · 8 years
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Voter pourquoi ? Voter pour qui ? ( I ) : Veille de débat inutile
  Le ''Système judiciaro-médiatico-politique'' fait tout ce qu'il peut, sans la moindre pudeur, pour barrer la route à François Fillon qui est poursuivi par une meute dont les membres ont commis des fautes vingt fois plus graves que les quelques petits manquements véniels dont ils l'accusent sans preuves. Mais eux sont dits ''du bon côté'', alors que c'est pourtant à cause de ces socialistes que le pays a collectionné les catastrophes. Mais ils voudraient bien qu’un clone du sortant continue ça...
  Il y n'a que trois façons de sauver ces bijoux de famille que sont la France, les français, notre civilisation, notre joie de vivre, notre futur et celui de nos enfants : (a)-  Une révolution... ce qui n'est pas une bonne solution : aucune révolution ne s'est jamais terminée comme l’auraient voulu ses initiateurs et ses acteurs.             (b)- Une pression qui forcerait tous les responsables-coupables à corriger leur tir et à remplacer leurs théories et leurs pratiques "bonheuricides" par une obligation d'emprunter les seules portes encore ouvertes. (''Pas demain la veille''!).  ( c)- Faire échouer leur iso-coup d'état institutionnel en votant selon l'intérêt du pays, et non selon des sondages bidouillés et des journalistes sous influence.
  Au delà de ce bourrage de nos crânes par une télé et une Presse partisanes à en être intellectuellement malhonnêtes, le choix qui nous est proposé est binaire : à gauche, Emmanuel Macron, ce fils spirituel de Hollande et son programme de non-rupture, et à droite, François Fillon, dont le programme de rupture (dans le bon sens, contrairement aux ruptures de Hamon, Mélenchon et Marine le Pen, qui sont soit absurdes soit primaires) est le seul à pouvoir redresser la France. 
  Les médias et le pouvoir judiciaire (qu'il ne faut pas confondre avec ''la justice'' --nous en reparlerons bientôt), tous deux situés ''très à Gauche'', font tout ce qu'ils peuvent pour que Macron puisse continuer l’œuvre de destruction commencée par Moi-président. Fait étrange : depuis des années, nos concitoyens répètent qu'ils n'ont aucune confiance dans ce que disent les journalistes, toujours classés bons derniers sur la moralité, l'honnêteté et la probité... (derrière même les politiciens). Pourquoi, soudain, se mettent-ils à gober les pires insanités ?
  En cas de victoire du candidat officiel du système, la perspective est claire : (1)- il ne touchera ni aux causes de notre déficit (fonctionnaires, chômeurs, et "droits" (sic) des illégaux, clandestins et faux migrants si doués pour profiter de la bêtise de nos ''élites''), ni aux excès, abus ou détournements qui constituent de soi-disant droits "acquis" (qui ne sont qu'empruntés, au détriment de nos enfants).     (2)- Il va ouvrir les vannes de la dépense publique  : il a déjà fait tant de promesses dans tant de domaines pour faire croire au maximum de gogos que c'est Noël toute l'année (sans les crèches, évidemment!) qu’il est exclu que le pays puisse y faire face : école, salaires, prisons, impôts, soins, police, jeunes, culture, sécurité, armée... c'est comme à Gravelotte : ça tombe de partout ! Au fou....          (3)- Il va raconter qu'il ''économisera'' 50 milliards, qu'il ira chaparder en douce là où ils ne sont plus : dans les poches des salariés du privé, dans les taxes immobilières, chez les retraités, les épargnants, les ex-classes dites moyennes (en route vers la clochardisation), et les paysans acculés au suicide, mais aussi les héritages, les entrepreneurs, les assurances-vie, les automobilistes et les motocyclistes rackettés, les artisans, les professions libérales... bref en assommant sans limites tout ce qui produit et ne vit pas aux frais de l'Etat. Jusqu'à quand les français vont-ils accepter de se faire voler, ponctionner, déshériter, appauvrir ?
  Quant aux ''turpitudes'' de Fillon...  ''que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre'' (NDLR : dans le jargon parlé dans ‘’l’Hexagone’’, cette parabole christique se traduit par : ''Que celui qui n'a jamais ''oublié'' les cotisations sociales de sa femme de ménage, payé une facture en liquide pour éviter la TVA, celui qui n'a jamais refusé un passe-droit, un cadeau, une invitation, des places gratuites, ni enfreint la loi ou le code de la route... lui jette la première pierre'' !).
  Nous allons avoir une occasion de crier notre ras-le-bol. Le 23 avril puis le 7 mai, il faudra donc ne pas confondre le subsidiaire avec le fondamental : des accusations anecdotiques et non-prouvées d'un côté, et le salut de la France de l'autre. Ceux qui voteront Macron perdront ainsi le droit de se plaindre lorsqu'ils récolteront les fleurs du mal... Les autres, s’ils perdent, par malheur, auront fait leur possible pour rendre l'espoir à nos enfants, et ils garderont la tête haute, eux.  
  Ce soir, lundi 20 mars 2017, une confrontation factice, partisane et inutile (voire même contre-productive) va opposer, au nom d'une démocratie imitée à... 5 sur 11, ceux des candidats que le système a choisis. Nicolas Dupont-Aignan a eu bien raison de crier sa colère en direct : à système biaisé, élection truquée !
H-Cl.
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frtodaynews · 6 years
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L’Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (Acoss) attribue le recul « à la complexité croissante » de certaines infractions, ce qui engendre des « délais d’investigation » supplémentaires.
La lutte contre le travail dissimulé a été un petit peu moins fructueuse en 2017. Le volume de « cotisations et contributions sociales » réclamées aux entreprises indélicates par le réseau des Urssaf a, en effet, diminué de 2,34 %, pour s’établir à 541 millions d’euros l’an dernier, d’après un bilan présenté jeudi 24 mai par l’Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (Acoss). Un léger recul imputable « à la complexité croissante » de certaines infractions, ce qui engendre des « délais d’investigation » supplémentaires et reporte du même coup sur 2018 la prise en compte « d’opérations commencées au cours de l’année 2017 », selon l’Acoss. Exemple : un « dossier majeur », portant sur un redressement de 112 millions d’euros, sera inscrit dans l’exercice 2018, alors même que le contrôle avait débuté l’année précédente.
Meilleur ciblage des contrôles
Ces résultats pour 2017 constituent un coup d’arrêt après plusieurs années de forte hausse (+ 73 % de 2013 à 2016). Ils demeurent cependant à un niveau élevé et sont supérieurs, « de près de 55 % », aux objectifs qui étaient fixés initialement, dans une convention conclue entre l’Etat et les Urssaf. Au total, près de 2,3 milliards d’euros de cotisations ont été redressés en cinq ans. Ce qui ne veut pas dire que la totalité de cette somme a été récupérée : les mises en recouvrement peuvent durer de longs mois (surtout si elles sont contestées devant la justice) ou se solder par un échec (l’entreprise ayant disparu corps et biens).
L’augmentation, ces dernières années, des montants redressés (nonobstant le petit décrochage de 2017) est liée, en grande partie, à un meilleur ciblage des contrôles pour détecter les activités économiques occultées et les heures de travail non déclarées. Sont particulièrement visés trois secteurs à risques : le bâtiment et les travaux publics, l’hôtellerie-restauration et le commerce. La « facture » a également flambé du fait du durcissement des sanctions financières, adopté par le législateur (majorations en cas d’infractions aggravées, annulations d’exonérations de cotisations).
Autre volet de l’action des Urssaf : combattre la fraude au détachement – un système permettant aux salariés d’entreprises étrangères de travailler temporairement en France qui est régulièrement dévoyé. Sur ce front-là, les performances sont aussi en retrait : 63 opérations ont été conduites l’année passée (soit deux de moins qu’en 2016), pour 40,5 millions d’euros de redressements (– 20 % en un an).
Pour la période 2018-2022, l’Acoss a des ambitions encore plus élevées que pour la période quinquennale précédente : le but est de parvenir au redressement de 3,5 milliards d’euros. Dans cette optique, les « inspecteurs du contrôle » devraient consacrer un peu plus de leur temps à la lutte contre le travail dissimulé.
Lemonde Politique
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ericrocheblave · 3 years
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La contrainte URSSAF et son acte de signification mentionnent sans explication des montants des différents ? Vous pouvez échapper au redressement de vos cotisations !
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reseau-actu · 5 years
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EXCLUSIF - Emmanuel Macron doit donner, dans les prochains jours, ses réponses à la crise des «gilets jaunes», à l’issue du grand débat. Le Figaro Magazine et l’iFRAP lui proposent des pistes pour baisser la dépense publique de 60 milliards d’euros d'ici à 2027. Aura-t-il le courage de les appliquer?
«Nous ne pouvons poursuivre les baisses d’impôt sans baisser le niveau global de notre dépense publique.» Emmanuel Macron, le 13 janvier dernier dans sa lettre aux Français dans laquelle il lance le grand débat. «On ne peut baisser les impôts si on ne baisse pas la dépense publique.»Edouard Philippe, lundi 8 avril, lors de son discours pour la restitution du grand débat. A écouter le président de la République et le premier ministre, les Français peuvent avoir l’impression que l’exécutif a les solutions pour résoudre une équation impossible, sur laquelle les gouvernements précédents se sont tous cassé les dents: baisser la dépense publique.
» LIRE AUSSI - Baisser les dépenses publiques: oui, mais lesquelles?
D’ailleurs, dans sa lettre aux Français, Emmanuel Macron leur avait demandé de trouver des pistes sur ce thème: «Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaires à faire? Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité? A l’inverse, voyez-vous des besoins nouveaux de services publics et comment les financer?» Malheureusement dans leurs nombreuses contributions, les ministres d’Edouard Philippe comme les parlementaires de la majorité ont davantage brillé par leurs propositions d’augmentation des impôts que par leurs solutions pour réduire la dépense publique!
Prendre des mesures courageuses
C’est dommage, s’ils avaient lu attentivement les propositions des lecteurs du Figaro Magazine, ils y auraient trouvé d’excellentes pistes. Mis à contribution, une grande partie de nos lecteurs ont joué le jeu du grand débat et proposé des solutions: suppression du Conseil économique social et environnemental (Cese), disparition de la TVA sur les produits de première nécessité et de l’IFI (impôt sur la fortune immobilière), mais aussi des niches fiscales, diminution du nombre de parlementaires, transformation des recommandations de la Cour des comptes en décisions obligatoires à suivre pour le gouvernement…
» LIRE AUSSI - Le Grand Débat du Figaro Magazine: vos propositions pour réformer la France
A quelques jours de l’intervention du chef de l’Etat, Le Figaro Magazine a demandé à la Fondation iFRAP de présenter les mesures qu’elle préconise pour réduire ces dépenses publiques, préalable indispensable à la baisse des impôts. Entre la réforme des retraites, celle des indemnités chômage, la refonte du fonctionnement des collectivités locales et les économies à réaliser sur le train de vie de l’Etat, Agnès Verdier-Molinié a concocté un plan de 30 milliards d’économies d’ici à 2022 et de 60 milliards d’ici à 2027! Un plan qu’elle a envoyé aux équipes d’Emmanuel Macron à l’Elysée. Un plan qui nécessite des mesures drastiques, donc courageuses. Le chef de l’Etat sait ce qu’il lui reste à faire s’il veut réussir l’acte II de son quinquennat.
CHANTIER N°1 : RETRAITES, L’URGENCE D’UNE RÉFORME
310 milliards d’euros de dépenses
A quel âge les Néerlandais partent-ils à la retraite? 66 ans. Et les Danois? 65 ans. Et les Allemands? 65 ans et 7 mois (ce sera 67 en 2029). Et les Italiens? 66 ans et 7 mois. Et ce, alors qu’en France nous en sommes toujours à 62 ans pour le départ à la retraite. On ne sait pas comment faire des économies sur les dépenses publiques? On se gratte encore la tête sur le sujet? Cela ressemble à une blague. A quelques semaines des élections européennes, il suffit d’ouvrir les yeux sur les réformes courageuses engagées par la plupart de nos partenaires européens et de compter combien ils économisent grâce à elles: l’Allemagne dépense 89,4 milliards d’euros de moins que nous chaque année en pensions, la Suède, 67,9 milliards d’euros de moins.
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Les pays de l’Union européenne ont tous choisi de reporter l’âge de départ à la retraite quand la France, elle, a tout fait ces dernières années, sur pression des syndicats, pour ne pas y toucher. Ce qui a donné le résultat que nous connaissons: des cotisations (28 %) parmi les plus lourdes d’Europe, des comptes à peine équilibrés, des pensions de retraite gelées, même pas revalorisées de l’inflation.
Jean-Paul Delevoye, haut commissaire à la réforme des retraites, veut maintenir à 62 ans l’âge légal de départ. - Crédits photo : Denis Meyer / Hans Lucas
Lorsque les principaux régimes ont été créés à partir de 1945, l’âge de départ à la retraite était de 65 ans (avant d’être abaissé à 60 ans par François Mitterrand en 1982, puis remonté à 62 ans) et la durée de vie moyenne d’un retraité était d’environ 10 ans. En dépit de l’augmentation de l’espérance de vie (70 ans en 1950, 80 ans et plus aujourd’hui), la France est l’un des pays d’Europe qui voit ses ressortissants partir à la retraite le plus tôt. Du coup, les pensions ne sont plus versées durant 10 ans mais en moyenne pendant 20 ans, voire beaucoup plus (20 ans à la Cnav, mais 25 ans pour les hommes à l’Arrco et 28 ans pour les femmes ; et même 30 ans pour les femmes à l’Agirc) dans un contexte économique de croissance faible.
Comment peut-on croire qu’un salarié puisse cotiser 28 % de son salaire pendant 43 ans pour percevoir 60 %, voire 70 % de son dernier salaire versé sous forme de rente pendant plus de 26 ans? Ne pas changer notresystème de financement des retraites signifie que, mécaniquement, celles-ci devraient diminuer de 30 % d’ici à 2070.
● Des régimes un peu trop spéciaux
N’ayant pas adhéré au régime général en 1945, les régimes spéciaux ont conservé des règles de gestion spécifiques. Ce qui les caractérise tout particulièrement, ce sont des âges de départ à la retraite différents du régime général (62 ans). Ils varient entre 55 et 57 ans pour certains agents des industries électriques et gazières, entre 50 et 52 ans pour les agents RATP ayant effectué au moins 25 à 27 ans en catégorie active, idem pour la SNCF ou pour certains fonctionnaires locaux…
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L’autre caractéristique des régimes spéciaux, ce sont les financements d’équilibre, via le budget de l’Etat, qui viennent éponger leurs déficits: 3,3 milliards pour la SNCF, 736 millions pour la RATP, 428 millions de contribution employeur pour la Banque de France, 16 millions pour l’Opéra national de Paris… Il faut aussi compter les taxes affectées: 1,4 milliard de contribution tarifaire d’acheminement pour les électriciens et gaziers!
Dernier point, les déficits cachés: les régimes de la fonction publique n’affichent pas de déficit puisque, par construction, la cotisation employeur équilibre les comptes. Pour l’Etat, celle-ci atteint le taux astronomique de 74 % ; pour les fonctionnaires locaux et hospitaliers, c’est 30 %. En comparaison, la cotisation employeur est de seulement 16 % dans le privé.
● Le saviez-vous?
A l’Opéra de Paris, l’âge de la retraite des artistes de ballet est fixé à 40 ans. Pour les artistes des chœurs, il varie entre 50 et 57 ans.
● Plan d’économies: 10,8 milliards d’euros d’ici à 2022, 18,7 milliards d'ici à 2027
(Les propositions de l’iFRAP)
La réforme proposée est un report de l’âge de départ à la retraite de quatre mois par an pour tous à partir du 1er janvier 2020, soit 65 ans en 2028. Cette réforme accompagnerait l’allongement de l’espérance de vie et nous rapprocherait de l’âge de référence en vigueur dans la plupart des pays de l’OCDE. Le report ne ferait que poursuivre le rythme de la réforme Woerth. Certes, la durée de cotisation pour partir à taux plein va continuer d’augmenter sous l’effet de la réforme Touraine (43 ans de cotisation pour les natifs de 1973 par exemple), mais l’âge d’ouverture des droits est un marqueur important. Si le report commence dès 2020, et si des mesures de redressement et de meilleure gestion sont mises en place, on peut atteindre d’ici à 2022 6,9 milliards d’euros d’économies supplémentaires par rapport au trend de dépenses des pensions de retraite ; et, au total, 18,7 milliards d’euros d’ici à 2027.
En parallèle, il faut s’attaquer aux différences public-privé (75 % du traitement hors primes des 6 derniers mois contre la moyenne des 25 meilleures années dans le privé, réversion, majorations pour enfants…). D’ici à 2022, l’économie serait de l’ordre de 3,9 milliards d’euros, notamment en appliquant au secteur public les modes de calcul du privé. On ne peut se contenter de changer les règles pour les seuls nouveaux entrants dans la fonction publique. Avec 5,3 millions de fonctionnaires, et des effectifs de retraités qui vont aller crescendo dans les prochaines années, pour se situer autour de 140.000 départs par an, il faut agir plus vigoureusement. Nous proposons d’augmenter l’assiette de cotisation des fonctionnaires en les faisant cotiser progressivement sur l’intégralité de leurs primes (un tiers des primes soumises à cotisation en 2020, deux tiers des primes en 2021, 100 % des primes en 2022), à droits à la retraite constants.
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CHANTIER N°2 : FONCTIONNAIRES, DES EFFECTIFS QUI RESTENT PLÉTHORIQUES
Masse salariale publique: 290 milliards d'euros
La masse salariale publique représente 12,7 % de notre richesse nationale, contre 9,02 % au Royaume-Uni et 7,53 % en Allemagne. Certes, pour pousser plus loin la comparaison, il est nécessaire de corriger la masse salariale allemande de la contribution directe de l’Etat fédéral aux pensions de ses fonctionnaires. Mais même en tenant compte de ce biais, le montant des dépenses de personnel en Allemagne ne dépasse pas 8,62 % du PIB.
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S’élevant à 290,1 milliards d’euros, la masse salariale publique en France se répartit entre 193 milliards d’euros de salaires et traitements bruts et 97,1 milliards de cotisations sociales à la charge des employeurs. Répartie par niveaux d’administration, elle se divise en 124,2 milliards d’euros pour l’Etat, 18 milliards d’euros pour ses opérateurs, 81,5 milliards d’euros pour le secteur local et 66,4 milliards d’euros pour le secteur social (essentiellement hospitalier).
Mobilisation des syndicats, le 27 mars dernier, contre le projet de loi de transformation de la fonction publique. - Crédits photo : Michel Stoupak/NurPhoto
En 2017, la France employait 5,334 millions de fonctionnaires (équivalents temps plein). Par rapport à l’Allemagne, l’écart est important: en 2017, celle-ci employait 4,738 millions d’agents publics pour une masse salariale de 246,7 milliards d’euros (282,3 milliards d’euros en tenant compte de l’équivalent de la contribution «pension» employeur).
Ainsi, la France dépense en masse salariale quasiment le même montant en valeur que l’Allemagne… qui compte 16 millions d’habitants en plus! Un cas isolé? Loin de là. Nous dépensons beaucoup plus pour nos fonctionnaires que la plupart de nos voisins. Si l’on compare la France à la moyenne de la zone euro (hors France), l’écart atteint 81,8 milliards d’euros.
● Le scandale du sous-travail
Les 35 heures (1607 heures annuelles) ne sont toujours pas effectives dans nos fonctions publiques. La moyenne serait de 1575 heures toutes fonctions publiques confondues. En clair, nos agents publics sont plus à 32 ou 33 heures qu’à 35. Pour les collectivités territoriales, on notait en 2016 une durée de travail de 1562 heures. Le gouvernement, dans sa loi fonction publique, va faire remonter le temps de travail dans les collectivités à la durée légale. Si la nouvelle loi est respectée, cela pourra représenter l’équivalent de 47.000 temps pleins travaillés en plus et, dans un second temps, 1,2 milliard d’euros d’économies.
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Pour l’Etat, le récent rapport de l’Inspection générale des finances pointe du doigt 190.000 fonctionnaires jouissant en moyenne d’un temps de travail dérogatoire de 1555 heures. Un retour à la durée légale représenterait l’équivalent de 30.000 temps pleins. A priori, un amendement devrait passer dans la loi fonction publique aussi. Faire appliquer les 35 heures, c’est un minimum. L’écart avec les agents publics allemands est encore criant: 200 heures de plus par an, soit 1807 heures avec des agents (pour la grande majorité, contractuels) qui travaillent entre 40 et 42 heures par semaine. Si l’on appliquait le temps de travail public allemand à nos services publics, cela générerait l’équivalent de 500.000 temps pleins. Soit 20 milliards d’euros d’économies…
● Le saviez-vous?
- 114.633 fonctionnaires ont pris leur retraite en 2016
- Revaloriser le point de fonction publique de 1 % occasionne une dépense annuelle de 2,1 milliards d’euros
● Plan d’économies: 4,3 milliards d’euros d’ici à 2022, 12,8 milliards d’ici à 2027
(Les propositions de l’iFRAP)
La masse salariale publique représente 22,4 % de la dépense publique, ce qui est considérable. Elle augmente à une vitesse de 1,7 % (période 2018-2020), contre 1,6 % sous le quinquennat précédent. Il est donc cohérent, si l’on souhaite réduire les dépenses publiques, d’envisager de diminuer le nombre d’agents publics. Si l’on ne renouvelait pas un fonctionnaire sur deux partant à la retraite dans la fonction publique d’Etat et la fonction publique territoriale (qui devrait d’ailleurs augmenter ses départs à la retraite jusqu’en 2025) ainsi qu’un fonctionnaire sur trois dans la fonction publique hospitalière, la baisse des effectifs serait de 105.214 agents publics (hors militaires) en 2022 et de 315.253 agents publics (hors militaires) d’ici à 2027. Les effets sur la masse salariale seraient de 4,3 milliards d’euros d’ici à 2022 et de 12,8 milliards d’ici à 2027.
Où réaliser des économies?
-  Au niveau de l’Etat et de ses opérateurs, la baisse envisagée représenterait 2 milliards d’euros d’économies d’ici à 2022 et 6,2 milliards d’économies d’ici à 2027. La France pâtit de l’extrême émiettement de ses structures administratives, d’un manque d’externalisation des fonctions support, de son retard en matière de dématérialisation.... Des gisements importants d’économie existent par ailleurs dans les réseaux déconcentrés (services des impôts, trésoreries et sous-préfectures).
- Au niveau des collectivités territoriales, il serait réaliste d’envisager 1,5 milliard d’euros d’économies d’ici à 2022 et 4,6 milliards d’ici à 2027. Le coût des services généraux est en France beaucoup plus élevé que chez la pluaprt de nos voisins, du fait notamment de l’enchevêtrement des structures et des compétences qu’il convient de rationaliser.
- Au niveau de la fonction publique hospitalière, nous identifions 600 millions d’euros d’économies réalisables d’ici à 2022 et 2 milliards d’euros d’ici à 2027. L’effort porterait essentiellement sur le regroupement des structures de soins, le développement de la télémédecine et la baisse du personnel non soignant (administratif).
CHANTIER N°3 : SANTÉ, DES FRAIS DE GESTION ASTRONOMIQUES
Coût de gestion: 16 milliards d’euros (assurance-maladie et complémentaires), 4,7 milliards d’euros d’économies d’ici à 2027
La France consacre 11,5 % de son PIB à la santé, ce qui fait d’elle le troisième pays le plus dépensier au monde dans ce domaine. Elle est notamment championne en matière de frais de gestion de l’assurance-maladie, avec plus de 16 milliards d’euros de dépenses annuelles! Les mesures à mettre en œuvre pour réaliser des économies sont connues: il faut développer l’ambulatoire à l’hôpital et l’hospitalisation à domicile, organiser de véritables parcours de soins ou encore décloisonner l’hôpital.
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Agnès Buzyn, ministre de la Santé, défendant son projet de loi pour un meilleur accès aux soins. - Crédits photo : Luc Nobout / IP3/MAXPPP
L’Etat, via la Cnam, est trop impliqué dans la gestiondirecte des hôpitaux et de l’assurance-maladie pour assumer ces transformations avec efficacité. Pour parvenir à faire baisser les coûts de gestion de la santé, il convient d’instaurer une «concurrence régulée» entre les caisses d’assurance-maladie, par la contractualisation entre celles-ci et les prestataires des soins ; l’Etat se recentrant sur son rôle de régulateur. Cela doit permettre de revaloriser les actes des praticiens, tout en favorisant la qualité.
Cette mise en concurrence des caisses d’assurance-maladie a été menée avec succès en Allemagne ou aux Pays-Bas. Appliquée en France, cette réforme permettrait de faire baisser les coûts de gestion de notre système de santé de 4,7 milliards d’euros d’ici à 2027.
CHANTIER N°4 : COLLECTIVITÉS LOCALES, DÉCENTRALISER ET FUSIONNER
244 milliards d'euros de dépenses
Plus de collectivités que partout ailleurs en Europe. Un millefeuille territorial qu’il n’est plus besoin de décrire… Alors même que nos partenaires européens réduisent le nombre de communes et de strates administratives, la France continue d’exceller dans le morcellement des décisions et les cofinancements coûteux. Résultat: plus personne ne sait qui est responsable de quelle politique publique: la politique de l’emploi, c’est l’Etat ou la Région? La politique culturelle, c’est l’Etat, la Région ou les communes? Ou les intercommunalités, les départements, voire les métropoles? L’éducation, est-ce l’Etat, la Région, les départements, les communes? Les aides sociales, est-ce l’Etat ou les caisses d’allocations familiales? Les départements ou les communes?
S’y retrouver ressemble fort à un jeu de piste dont on aurait perdu le mode d’emploi. Pourtant, en rationalisant les missions publiques, en décentralisant vraiment l’éducation, la culture, Pôle emploi tout en recentralisant les aides sociales, on pourrait réaliser de sérieuses économies. Sans prêcher le big bang, regardons déjà ce qu’il est possible de faire en mettant les collectivités à la moyenne des dépenses des plus économes d’entre elles, à nombre d’habitants équivalent.
● Le saviez-vous?
- La Suède compte 290 communes pour 10 millions d’habitants ; la France, 35.227 pour 67 millions d’habitants. Avec le même ratio par habitant que la Suède, la France aurait 2000 communes.
- La France compte 640.000 élus locaux, soit un élu pour 104 habitants.
● Plan d’économies: 5,5 milliards d’ici à 2022, 14 milliards d’ici à 2027
(Les propositions de l’iFRAP)
L’idée est simple: créer une incitation forte à rejoindre la moyenne des bons gestionnaires locaux en ramenant à la moyenne des dépenses par habitant (hors masse salariale) les Régions, les départements et le bloc communal. Mettons en place un système de bonus-malus sur la dotation globale de fonctionnement pour baisser la dotation des mauvais gestionnaires et augmenter celle des meilleurs. Et supprimons, à terme, l’échelon départemental. Autre piste: inciter à l’externalisation d’un certain nombre de missions (ce qui sera facilité par la loi fonction publique), notamment la gestion des espaces verts, des cantines, des crèches, ou encore le nettoyage et l’entretien des lycées et des collèges…
Rien qu’à Paris, un milliard d’euros d’économies potentiel
Au niveau des Régions, cela permettrait 900 millions d’euros d’économies d’ici à 2022 et 1,5 milliard d’euros d’ici à 2027. La fusion des Régions en 2015 aurait dû être l’occasion de rationaliser l’organisation des services et de réduire les coûts en passant de 22 à 13 Régions métropolitaines: rationalisation des locaux, réflexion sur l’implantation d’antennes et de services régionaux qui, parfois, doublonnent (comités du tourisme, agences de développement), regroupement des achats… Des économies sont aussi possibles en matière d’apprentissage et de formation, de même que dans le domaine des transports (1,5 milliard d’euros d’économies envisageables).
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Au niveau des départements, un premier objectif serait d’économiser 600 millions d’euros d’ici à 2022, notamment en supprimant l’échelon départemental et en transférant ses compétences aux Régions et aux communes, tandis que les aides sociales seraient recentralisées. L’économie pourrait atteindre 2 milliards d’euros en 2027 grâce à la suppression de l’échelon départemental.
Au niveau des communes, 3,6 milliards d’euros d’économies sont envisageables d’ici à 2022 et 10,5 milliards d’euros d’ici à 2027 grâce à la mise en place d’une véritable politique de fusion des petites communes, ainsi qu’à un travail de rationalisation de certaines missions où l’on surdépense, notamment dans les grandes villes: gestion de l’eau, des déchets, politique culturelle, etc. A noter que la Ville de Paris représente, à elle seule, un potentiel d’économies de 1 milliard d’euros.
CHANTIER N°5 : CHÔMAGE, UN SYSTÈME TROP COÛTEUX
35 milliards d’euros d’allocations chômage
Les Français ne sont pas prêts à renoncer à leur généreux système d’indemnisation chômage. - Crédits photo : Raphael Kessler / Hans Lucas
Gouvernement cherche désespérément 1,3 milliard d’euros d’économies pour assurance-chômage endettée à hauteur de 39 milliards d’euros. Problème, le gouvernement plancherait sur un abaissement du plafond d’indemnisation des hauts salaires (des cadres notamment) tout en maintenant le même niveau de cotisations, côté employeur. Cotiser autant pour percevoir moins en somme… et économiser entre 137 et 285 millions d’euros sur les quelque 35 milliards d’euros de prestations versées… Cela paraît ahurissant.
La question de la réforme de l’assurance-chômage se fait pressante alors que la France a de plus en plus de mal à soutenir son système d’indemnisation, l’un des plus généreux d’Europe. Et que Pôle emploi vient de confirmer que 20 % des chômeurs touchent une indemnisation supérieure à la moyenne de leur rémunération nette antérieure. En cause? La prise en compte dans le calcul de l’indemnité journalière des primes et/ou du 13e mois.
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Notre pays est en tête avec un taux moyen de remplacement à l’ouverture des droits de 71 % contre 57 % en Europe. Nous sommes aussi en tête en matière d’allocation maximale versée (7715 euros maximum, soit 2 fois plus qu’en Allemagne) et de plafond du salaire de référence (13.508 euros contre 5800 euros en Allemagne). A cela s’ajoutent le caractère non dégressif de cette allocation et une durée d’indemnisation qui peut aller jusqu’à 36 mois. Conséquence de cette générosité: le poids des cotisations est très lourd. Même si, depuis le 1er janvier 2019, la part salariale des contributions a été remplacée par de la CSG, le taux de cotisation pour l’assurance-chômage française reste le deuxième plus élevé d’Europe après l’Espagne.
● Le saviez-vous?
Seulement 13 % des chômeurs retrouvent un emploi dans l’année grâce à Pôle emploi, quand plus de 40 % y parviennent grâce à une candidature spontanée ou à leur réseau (25 %).
● Plan d’économies: 4,3 milliards d’euros d’ici à 2022 et 2027
(Les propositions de l’iFRAP)
Il est possible d’économiser 4 milliards d’euros sur les indemnités chômage avec une réforme très simple: calculer le taux de remplacement des indemnités sur le salaire net et non plus sur le brut comme cela se fait aujourd’hui. Pour un salaire de référence de 1 948 € net par mois, le taux de remplacement passerait ainsi de 67 à 55 %. En parallèle, l’augmentation des conditions d’ouverture des droits est à envisager: elle pourrait passer de 4 mois de travail actuellement à 8 mois.
Enfin, il est possible d’économiser 300 millions d’euros sur les frais de gestion de la branche emploi, notamment en autorisant la mise en délégation de la mission «accompagnement des chômeurs» auprès d’associations spécialisées ou d’acteurs privés. Sur plus de 6 millions de personnes inscrites à Pôle emploi en France, seules 300.000 sont en suivi «renforcé», et 75 % d’entre elles n’ont bénéficié que de quatre contacts avec un conseiller en 6 mois.
Dernière piste: il faut régionaliser Pôle emploi afin de faire de la Région la collectivité ayant autorité pour coordonner l’action de l’ensemble des acteurs, mais aussi les moyens en matière de formation, de suivi et de placement des demandeurs d’emploi.
CHANTIER N°6 : AIDES SOCIALES, «UN POGNON DE DINGUE»
714 milliards d’euros de dépenses
Demandes d’allocations logement, familiales, RSA, étudiants, chômeurs... Les Français ont tous de bonnes raisons de solliciter les CAF. - Crédits photo : Gilles ROLLE/REA
Le président Emmanuel Macron parlait du «pognon de dingue» que la France dépensait dans le social. Difficile de le contredire car ces dépenses sont passées de 659 milliards d’euros en 2012… à 714 milliards d’euros en 2016: en moyenne, + 14 milliards d’euros par an. Nos dépenses sociales représentent 31,2 % de notre PIB: un record au niveau de l’OCDE (20,1 % en moyenne) et nous distançons la Belgique, en deuxième position, de + 2,3 %.
Une situation intenable sur le long terme… d’autant que le coût de distribution des aides explose lui aussi: 42 milliards d’euros de frais de gestion, c’est 6 % du total des prestations quand la moyenne de la zone euro est à 3 %. Aucun des 41 gouvernements de la Ve République ne s’est attelé à ce chantier. Résultat, nous culminons à plus de 200 aides et prestations répondant à 80 modes de calcul différents, versées par 330 caisses présentes sur le territoire via 5000 guichets. Si certains efforts ont été faits, on comprend mal pourquoi les Pyrénées-Atlantiques comptent encore deux CPAM et deux CAF ; et le département du Nord quatre CPAM!
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Les prestations sociales regroupent deux grandes familles: 609 milliards d’euros de prestations contributives, autrement dit des assurances sociales pour lesquelles les actifs (salariés et non-salariés) cotisent pour s’assurer pour un risque (santé, vieillesse, chômage). Et 105 milliards d’euros de prestations non contributives, c’est-à-dire financées par l’impôt et versées sous conditions de ressources. On y trouve toutes les prestations famille, logement, une grande partie des prestations d’invalidité et les minima sociaux. Emmanuel Macron proposait, lors de la campagne présidentielle, de créer un guichet unique pour faciliter les démarches des bénéficiaires. Il faut maintenant aller plus loin, en commençant par une rationalisation de notre système de solidarité.
● Le saviez-vous?
- Les CAF récupèrent chaque année 2,5 milliards d’euros versés par erreur… mais estiment à 3,5 milliards d’euros les indus non détectés.
- 27 % des bénéficiaires d’une aide versée par la CAF perçoivent un indu… dont la moitié pour le RSA.
● Plan d’économies: 3,5 milliards d’euros d’ici à 2022, 5 milliards d’ici À 2027
(Les propositions de l’iFRAP)
Il convient de fusionner les 47 aides et prestations non contributives, dans une allocation sociale unique qui devra être soumise à:
- un plafonnement du cumul des aides à un maximum de 100 % du smic en 2022 et 90 % du smic en 2027 ;
- l’impôt sur le revenu et à la CSG. Un euro perçu au titre de la solidarité étant taxé comme un euro perçu du travail.
L’allocation sociale unique devrait être versée comme un crédit d’impôt.
Ces mesures en cumulé doivent permettre d’économiser 3,5 milliards d’euros par an d’ici à 2022 et 5 milliards d’euros par an d’ici à 2027.
CHANTIER N°7 : TRAIN DE VIE, ET SI L’ÉTAT SE SERRAIT LA CEINTURE?
Parc automobile de l’État: 600 millions d’euros de budget
Le parc automobile de l’État représente 600 millions d’euros de budget. - Crédits photo : Frédéric DUGIT/MAXPPP
Evidemment, réduire le train de vie de l’Etat ou des collectivités ne générera jamais des milliards d’euros d’économies. Néanmoins, des économies sont possibles. Par exemple sur le parc automobile de l’Etat, qui compte 65.000 véhicules légers pour un budget de 600 millions d’euros, rémunérations des chauffeurs incluses. Charge par voiture: plus de 9000 euros par an.
Hors services régaliens et Matignon, il faut souligner la situation (cocasse) du ministère de l’Ecologie (actuellement en train de faire voter une loi mobilités pour encourager les Français à prendre davantage les transports en commun) qui compte autant de véhicules que les Affaires étrangères, l’Agriculture, la Culture, Bercy, l’Education nationale et le ministère du Travail réunis, avec 6987 voitures! Du côté de nos parlementaires, malgré la réforme de juillet 2017, si un parlementaire achète un véhicule de fonction avec son avance de frais de mandat (AFM), rien ne l’empêche d’en garder les clés à la fin de son mandat.
Malheureusement, il n’existe pas de données globales ni de définition sur le train de vie de l’Etat ou le train de vie de nos élus… Pas non plus de statistiques sur les parcs automobiles de nos collectivités locales, même si certaines font des efforts pour les réduire. Pour rétablir la confiance, c’est un vrai travail de transparence qu’il faut mettre en place: chaque euro d’argent public dépensé doit être justifié.
La présidence de la République a montré l’exemple, en réduisant ses budgets depuis 2012: - 16 % sur les dépenses d’achats (alimentation, boissons, etc.) et - 12 % sur les dépenses de prestations (location, maintenance…).
● Le saviez-vous?
Au Royaume-Uni, le ministère des Affaires étrangères publie le détail de ses dépenses jusqu’à l’envoi des cartes de vœux et des compositions florales.
● Plan d’économies: 500 millions d’euros d’ici à 2022 et 2027
(Les propositions de l’iFRAP)
Par solidarité, une baisse de l’ordre de 5 % des dépenses de «vie publique» est nécessaire, ce qui est l’équivalent de l’effort général de baisse des dépenses publiques. Sur le personnel d’intendance des 22 ministères et secrétariats d’Etat (1 million d’euros), sur les dépenses de réception et de protocole du ministère des Affaires étrangères (0,86 million d’euros), sur les frais de location de salles et de prise en charge des déplacements du ministère de la Culture (0,26 million d’euros), sur les frais des déplacements ministériels (4 millions d’euros), etc. Sur le parc automobile de l’Etat, Matignon a déjà prévu une baisse de 25 % des dépenses (environ 160 millions d’euros) mais il faut aussi chasser les abus. Au ministère de l’Ecologie, 16 millions d’euros d’économies supplémentaires pourraient être dégagés.
En ce qui concerne le parc automobile des collectivités, on peut estimer l’effort à faire à 15 millions d’euros. Comment? En menant un moratoire sur les avantages automobiles des élus, en réformant les politiques d’acquisition et d’entretien et en recourant plus régulièrement à des services privés.
Autre piste d’économie: passer d’un élu pour 100 habitants à un élu pour 600 habitants. Voilà qui devrait permettre de réaliser 100 millions d’euros d’économies sur le train de vie des élus locaux (moins nombreux mais mieux rémunérés) et 256 millions d’euros sur les dépenses de fonctionnement du Parlement.
Agnès Verdier-Molinié. - Crédits photo : EMANUELE SCORCELLETTI/Le Figaro Magazine
Agnès Verdier-Molinié (directrice générale de l’iFRAP): «S’il y a un tournant à prendre, c’est maintenant»
Pourquoi est-il si urgent de baisser les dépenses publiques?
Nous avons tendance en France à inverser les priorités: demander des baisses d’impôts quand il faudrait réclamer d’abord des baisses de dépenses publiques pour pouvoir enfin diminuer les impôts. La France, qui consacre 56 % de son PIB à ses dépenses, est championne en la matière au sein de l’OCDE. L’objectif affiché par le gouvernement est de ramener ce taux à 52 % d’ici à 2022, mais nous n’y serons pas, et la baisse des impôts sera caduque. C’est pourquoi la Fondation iFRAP a élaboré ce plan d’économies remis aux équipes de l’Elysée. Il propose de vraies pistes de transformation du modèle social français. A la clé: 30 milliards d’euros d’économies d’ici à 2022, 60 milliards d’euros d’ici à 2027.
De telles économies ne nuiront-elles pas à la qualité des services publics?
Nombre de nos voisins ont transformé en profondeur leur modèle social. Entend-on dire qu’il n’y a pas assez d’écoles aux Pays-Bas? Que les Suédois ne sont pas bien soignés? La qualité des services publics n’est pas qu’une question de moyens financiers: elle dépend aussi de la manière dont ces derniers sont gérés. II faut décentraliser, externaliser davantage les services qui peuvent l’être, plafonner et rendre imposables les aides sociales, supprimer des strates administratives, les guichets inutiles, réduire le nombre d’élus, mais aussi travailler plus et plus longtemps… Emmanuel Macron a été élu pour transformer la France en profondeur. Il ne doit pas reculer! S’il y a un tournant à prendre, c’est maintenant.
Tout cela ne risque-t-il pas de casser la croissance?
Cela n’arrivera pas si, en parallèle, le gouvernement réduit le poids de la fiscalité de nos entreprises, en priorité les taxes sur la production qui freinent la création d’emplois dans nos territoires. La clé de la croissance se trouve là. Ce n’est pas en distribuant du pouvoir d’achat et des aides, ou en taxant davantage les plus aisés, déjà étouffés de fiscalité, que l’on relèvera les défis de l’emploi, de la compétitivité et de la croissance.
Source: premium.lefigaro.fr
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Redressement URSSAF des contrats collectifs
Redressement URSSAF des contrats collectifs
Redressement URSSAF sur les contrats collectifs
Lorsque le régime de protection sociale complémentaire, mis en place dans l’entreprise en faveur des salariés ne répond pas aux critères collectif et obligatoire ou que l’employeur ne peut en apporter la preuve, c’est tout le financement patronal qui est requalifié en rémunération assujettie dès le 1er euro aux cotisations sociales.
La loi de…
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ericrocheblave · 3 years
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Comment contester un redressement de cotisations URSSAF ?
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ericrocheblave · 4 years
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ericrocheblave · 4 years
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ericrocheblave · 4 years
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La contrainte URSSAF et son acte de signification mentionnent sans explication des montants des différents ? Vous pouvez échapper au redressement de vos cotisations !
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ericrocheblave · 4 years
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Comment contester un redressement de cotisations URSSAF ?
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