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#journaliste professionnel
dalilamadjid · 4 months
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REDRESSEMENT DE COTISATIONS SOCIALES : LE CAS DES JOURNALISTES REMUNÉRÉS EN DROIT D’AUTEUR
« Dans le journalisme, l’honnête homme est celui qui se fait payer l’opinion qu’il a ; le malhonnête celui qu’on paie pour avoir l’opinion qu’il n’a pas » (Edmond et Jules de Goncourt). Au sujet de la rémunération versée aux journalistes, un récent arrêt de la Cour d’appel de Paris s’est penché sur ce sujet. 1- Rappel par les Juges des règles applicables en matière de droit d’auteur des…
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megasportsmedia · 2 months
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Bénin : Un atelier innovant pour renforcer les capacités des journalistes sportifs
Au Bénin, le Ministère des Sports, à travers sa Direction des Sports et de la Formation Sportive (DSFS), a récemment organisé un atelier de renforcement des capacités destiné aux journalistes sportifs. Cet événement qui se tient du 17 au 24 juillet 2024, vise à outiller les professionnels de la presse pour une lecture approfondie des matchs et une meilleure couverture des événements sportifs. En…
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ruemorinpointcom · 8 months
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Soutenons l'information régionale
Campagne de la FPJQ Saguenay-Lac-Saint-Jean Continue reading Untitled
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bsidibe · 2 years
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Modibo FOFANA, journaliste politique engagé pour les droits de la presse en ligne
Modibo FOFANA, journaliste politique engagé pour les droits de la presse en ligne
Né le 26 décembre 1982 à Koulikoro, Modibo Lassana Fofana, plus connu sous l’appellation Modibo FOFANA est le Président de l’Association des Professionnels de la Presse en Ligne du Mali (APPEL MALI) depuis l’assemblée général du samedi 9 mars 2019 de ladite faitière, pour un mandat de trois (3) ans. Ce journaliste chevronné, doté d’un Master en communication a débuté sa carrière en 2007 au…
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ekman · 2 months
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Une très célèbre école de commerce française communiquait récemment vers les entreprises via le réseau socio-professionnel “LinkedIn”. Elle proposait à d’éventuels prospects en quête de performance personnelle de “renforcer leur leadership par la posture coach”. Rien de moins. Cette annonce, si prototypique du monde de merde dans lequel nous régressons chaque jour que post-Dieu fait, m’a soufflé à l’oreille que la décadence s’accélérait. Plusieurs indices émaillent le parcours qui m’a conduit à cette déduction. Sauras-tu les retrouver ?
• L’accroche qui coiffe le visuel s’est armée de “working idioms” du plus bel effet, favorisant une parité bienvenue entre le langage hébergeur véhiculaire (the français) et les “key-words” impactants (l’english). Comme ça, on ne fâche personne et cette façon montrera aux maîtres anglo-saxons que le français n’est plus, effectivement, qu’un verbiage anecdotique sympathique et inoffensif, donc inoffensant, apte à inclusifier toutes sortes d’impétrants racisés.
• La muse en position debout – c’est à dire en posture dominante – est une crépue génétiquement adoucie ayant fait le choix d’une posture alpha (position des bras), réputée non rigide (la coiffure n’est pas tenue) et indiquant une disponibilité sexuelle grâce à son chemisier laissant apercevoir un décolleté demandeur. On subodore, en complément, une croupe marquée. En dessous de cette lauréate du “Programme Court Executive”, les pas encore “executive”, avec un cadre blanc cravaté et barbu, tendance génuflexion et gay friendly ; à sa droite une jolie dame qui pourrait avoir eu un arrière grand-père natif de Hanoï, phénotype synonyme de soumission aux puissants ; en face de lui un petit morceau de pimbèche française dont on a oublié jusqu’au prénom, mais qui transpire sûrement la frustration et l’esprit revenchard. Pour finir, au premier plan, résolument de dos, un chicanos marocain venu livrer les salades “deetox” Uber-Eats du lundi.
• Comme elle a eu du pif pour booster sa carrière, Christine (appelons-la “Christine”, en hommage à Christine Kelly, la jolie journaliste caribéo-bolloréenne) a voulu améliorer son écoute et adapter son style de leadership, ce qui ne veut absolument rien dire. Elle a, pour ce faire, exploré son cadre de référence et développé son intelligence émotionnelle, ce qui n’en dit pas vraiment beaucoup plus – sauf que “intelligence émotionnelle” indique un embryon d’altruisme post-industriel de bon aloi.
• La signature de ce pavé publicitaire pour le programme “Posture Coach” de cette célébrissime école orientée vers les études commerciales d’altitude, spécifie qu’il développera l’écoute, permettra de questionner efficacement tout en adaptant son style de management. Une promesse en trois points qui aurait sans doute reçu un écho favorable rue Lauriston.
Voilà, vous savez tout. La clé du succès de votre carrière tient à bien peu de choses. Il vous suffit de vous conformer aux standards américano-bolchéviques du moment et votre promotion sera garantie. Soyez “open et bienveillant”, massacrez la piétaille avec le sourire, suggérez une réductions des privilèges carbonés pour maintenir la stratégie éco-favorable sur sa courbe zénithale, trafiquez vos résultats comme Nono-le Rigolo et tout se passera bien pour vous. Enfin n’oubliez pas de souhaiter à vos interlocuteurs une “belle journée” en conclusion de chacun de vos courriels – pardon, de vos mails.
J.-M. M.
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familyabolisher · 2 years
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In “Professing Criticism,” Guillory concludes an essay titled “On the Permanent Crisis of Graduate Education” by pointing to the rise of venues that accommodate the kinds of criticism that the university cannot. “These are sites (for the most part) of intellectual exchange on the internet, new versions of ‘little magazines,’ such as n+1, or of journals such as The Point, as well as the now vast proliferation of blogs on cultural matters, some of which host high-level exchanges,” he writes. “Such sites disclose the widespread desire for an engagement with literature and culture that is more serious than the habits of mass consumption and that demands new genres and forms of discourse.” He does not develop the point further. Yet one suspects, given what such magazines and blogs can afford to pay, that any prospective contributor will have to hold a job, or several. Here one catches a sudden glimpse of a future in which the Scholar-Critic kaleidoscopes into many hyphenated identities: the Critic-Copy Editor, the Critic-Community Organizer, the Critic-Assistant, the Critic-Amazon Warehouse Associate-Uber Driver. (I leave to one side the Critic of Independent Means and the Critic Who Married Into Money.)
This new kind of critic may write for one of the magazines that Guillory names. But there’s no reason to restrict ourselves to such venues. It is not unusual to stumble upon an essay on Goodreads or Substack that is just as perceptive as academic or journalistic essays, which, no matter how many rounds of revision they undergo, reflect the déformation professionnelle of their respective spheres. Nor should we limit the domain of criticism to writing. Anyone who has taught students knows that the best critiques are often produced in the classroom, through conversations in which one is trying to demonstrate how a poem or a novel works to many different readers, few of whom aspire to write or to join the professoriat.
Early in “Professing Criticism,” Guillory writes that I. A. Richards regarded criticism “as a practice in which every reader of literature was engaged.” But a different proposition presents itself: If everybody is a critic, then no one is. The idea recalls Guillory’s ending to “Cultural Capital,” in which he walks his reader through a thought experiment that Karl Marx undertook in “The German Ideology.” Under the communist organization of society, Marx speculates, eliminating the division of labor will also eliminate the distinction that accrues to artists—writers, painters, sculptors, composers, actors, critics, and other producers of “unique labors.” The utopian horizon of aesthetic production is the disappearance of the painter, the writer, the actor, the composer, and the critic—or, rather, the disappearance of painting, writing, and so on as autonomous domains. In this world, there would be no professional critics, only people who engage in criticism as one activity among many.
“Cultural producers would still compete to have their products read, studied, looked at, heard, lived in, sung, worn, and would still accumulate cultural capital in the form of ‘prestige’ or fame,” Guillory writes. But it would not matter whether you published criticism in the form of a Goodreads review or a magazine article; whether criticism was transmitted through the written word or the spoken one, in the form of podcasts or public lectures; whether the object of criticism was a novel, a film, a show, a song, a dance, a painting, a dress. All that would matter would be the logic of the critic’s thought, the pleasure of her style, the persuasiveness of her judgments, and the education imparted through her words. The result would be to liberate criticism from the institutions of the materially advantaged, allowing it to overflow into the activities of daily life.
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claudehenrion · 6 months
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Bienvenue –si j'ose !-- en enfer...
Dans un délai qui risque d'être court, cette ''Fête de Pâques 2024'' restera comme la date officielle du début de la fin de ce qui fut la France : depuis le 15 novembre 2013, ce blog, s'appuyant sur mon arabophonie et ma connaissance de la civilisation arabe –c'est à dire, à peu de choses près, le Coran-- a répété, billet après billet, que nous allions vers une bérézina... Combien de gens de bonne foi et bien intentionnés m'ont écrit que j'étais pessimiste, que je voyais tout en noir...
Et soudain, voilà que toutes les boutiques de sondages se mettent à changer de discours et découvrent ce qu'elles refusaient de voir : les français sont inquiets à en paniquer, ils sont plus pessimistes que je ne l'ai jamais été, et les vrais chiffres sortent enfin des armoires où on les tenait cachés… Faut-il que tout aille mal, pour que nos armadas de vrais parasites/faux démocrates, nos laïcards de salon, nos soi-disant républicains, nosgauchistes d'opérette et nos révolutionnaires du ''Flore'' en soient soudain réduits à dire la vérité, comme de vulgaires hommes de Droite : neuf français sur dix osent enfin dire qu'ils ont peur, dans leur vie de tous les jours, et que l'insécurité progresse à toute vitesse... 72% d'entre avouent ne pas faire confiance au gouvernement pour les protéger (dixit Odoxa, devenue brutalement honnête), et 6 sur 10 ont décidé de se défendre eux-mêmes (alarmes, armes de poing, sports de combat).
Jusque là, on pouvait craindre qu'une passion pour le déni du réel, un attrait pour les idées de Gauche –toutes mauvaises-- et un refus de ce qui n'est pas conforme au grand mensonge qui sert de fondement à toutes nos idéologies mortifères, ne soient devenus de plus en plus difficiles à contourner : le ''système'' en place avait réussi à tout bloquer ! Des gouvernements peuplés d'aveugles et de nuls (mais tout puissants) nous interdisaient tout ce qui n'était pas ''pile-poil'' conforme à leur mensonge, via l'injustifiable (et démodé) enrégimentement à Gauche de 99 % des journalistes (qui doivent être tenus pour co-responsables de tous les maux qui nous tombent dessus). Ils ont été jusqu'à inventer des ''pandémies'' inexistantes pour nous cacher la seule pandémie (qui, elle, en est une, et ''mahousse'' !) qui nous menace vraiment : l'islam triomphant.... aidé dans sa marche par leurs silences et leurs mensonges ! Cet arsenal mortifère nous conduisait peu à peu là où ils voulaient que nous allions : en enfer. Nous n'y sommes pas encore, mais ''on n'en a jamais été aussi près'' !
Nos lamentables gouvernants, incapables --par système, mais aussi par absence d'intelligence et de référentiels culturels-- de désigner par leur nom toutes les horreurs dont ils ont fait notre quotidien, ont brutalement ouvert les yeux, et viennent tout juste de commencer à entr'apercevoir la série de catastrophes à laquelle leur impéritie et leur imprévoyance ne nous laissent que très peu de chances d'échapper : ceux qui ont vu clair ont baptisé ce drame ''le grand remplacement'', pendant que les idiots-utiles parlaient ''d'une chance pour la France''. Cherchez l'erreur !
On en revient toujours à Camus : ''Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde''... sauf que nos faux guides ne nomment même pas : ils esquivent ! Dans un torrent de pensée à l'envers, ils essaient de nous faire avaler que si on est pour la paix, on est pro-poutine... si on est pour dire la vérité, on est complotiste... et si on aime la France en tant que ce qu'elle est (et non en souhaitant leur enfer-sur-terre), on est facho... Notre cas semblait sans espoir...
Devant ce changement, la panique de nos apprentis-ministricules si peu professionnels devrait faire de la peine à voir... sauf que, ayant fait tout ce qu'il ne fallait pas pour que le ciel leur tombe sur la tête, ils n'ont que ce qu'ils méritent ! Nous allons, nous, souffrir ''un max'', mais en ce qui les concerne... ''c'est bien fait pour leur gueule''. Et ils croient nous impressionner en ayant mis devant chaque église, pour Pâques, (''quoi qu'il en coûte'', ajouterait sans doute leur chef, s'il ne s'était pas réfugié dans un inutile ''sauvetage -sic !'' de la forêt amazonienne --qui, sans lui, est condamnée... tout le monde sait ça !-- en veillant à ce que ses costumes voyagent sur un siège ''First Class'', plein prix. Honte à lui !), des militaires lourdement (?) armés des quelques sarbacanes qui nous restent encore, après que nous ayons sacrifié nos arsenaux et nos réserves stratégiques au fantasme anti-poutinien du chef... La vérité ? On ne les croit plus, c'est tout.
Vous rendez-vous compte de ce que signifie cette déroute en rase campagne ? Au nom d'une ridicule ''laïcité'' résiduelle, vidée de son sens et de tout intérêt, seul le christianisme est interdit de pratique, de respect et de considération, en France, où seuls comptent les choix supposés de quelques minorités, surtout si elles ne sont représentatives de rien ou de quelque dépravation indescriptible... Des pouvoirs hostiles ont pris le pouvoir dans nos banlieues, dans nos villes, nos campagnes, nos villages... et nous avons de moins en moins les moyens d'assurer la sécurité dans nos rues... Si Jules Romains revenait parmi nous, il ne ferait plus de ''Ambert et Issoire'' deux ''trous de province'' où des ''Copains'' (joués, plus tard, par Philippe Noiret, Guy Bedos, Pierre Mondy et Claude Rich, accompagnés par Les Copains d’abord de Georges Brassens) exerceraient leurs talents... mais des lieux de ''points de deal'' ! Sic transit gloria mundi, hélas !
Aujourd'hui, la population française –qui n'ose même plus se revendiquer telle, tremble en permanence pour son intégralité physique (je ne parle même pas de son intégrité morale...) pour ses biens, pour ses femmes et ses filles, pour ses enfants visés par les drogues les plus immondes... Notre langue est battue en brèche et arabisée, notre magnifique culture est niée par celui-là même qui devait la promouvoir, nos modes de vie menacés par la violence la plus barbare, et notre histoire, si riche, remplacée par des enchaînements de bobards dont pas un seul ne tient la route, mais que des ''cavaliers d'Allah'' barbus et sales interdisent de mettre en doute, puisqu'ils sont archi-faux !
Au nom de notre gloire fanée, et dans l'irresponsabilité la plus totale... nous avons fait la danse du ventre pour organiser des jeux olympiques qui ne devraient logiquement plus être ni l'un ni l'autre : nous n'avons plus un kopek vaillant en poche, et ceux que nous jetons par les fenêtres vient de traites tirées sur le futur de nos enfants. La guerre rode partout –en partie par notre arrogance à raconter que nous sommes prêts à la déclencher ''pour de vrai'' sans en avoir le début de l'ombre d'un moyen... Au nom du beau mouvement olympique, nous refusons aux athlètes russes de se produire sous les couleurs de leur pays et d'avoir droit à leur hymne national … qui sont les deux strictes définitions-conditions de l'olympisme... Nous sommes inconséquents, irresponsables et provocateurs, en offrant notre gorge aux tueurs de Daech, du défilé inaugural (''Une folie criminelle'', d'après Alain Bauer) au défilé final... qui risque ''d'être de la revue'' !
Et s'il n'y avait que tout ça... Au fil des ans et des mauvaises idées, c'est par vagues successives que nos lamentables gouvernants qui, initialement nuls, se révèlent dangereux tout azimuts (dixit aussi Alain Bauer) détruisent le bel édifice, construit avec amour, persévérance et tellement d'intelligence par 70 générations de français (qui furent, par moments, gaulois ou gallo-romains) : ils croyaient bâtir un monde... et il a suffi de 2 mandatures de ''lumières éteintes'' pour tout foutre par terre... Oh ! Que j'ai mal, très mal, à ma France !
En rongeant les fondamentaux, ils ont fait s'écrouler les murs... et nous voilà offerts, sans défense, aux dangereux vents du large. Un exemple ? Au moment où le monde entier se réarme, fait des stocks de munitions, re-remplit ses arsenaux... nous nous sommes engagés à offrir, gratos, à l'Ukraine (à qui ça ne sera d'aucune utilité : les carottes sont cuites... et nous, avec ! Là encore, il serait sage de voir le monde tel que 7 humains sur 10 le voient...), la totalité de tout ce que nous aurions pu produire... mais que notre impécuniosité va laisser à l'état de ''rêves éveillés''. Pauvre France ! Lorsque les canons tonneront (ce qui est possible, avec les puérils excès présidentiels !), on pourra continuer à donner au monde ce que nous nous croyons encore capables de donner : de mauvais conseils... à surtout ne pas suivre... Dire qu'il suffisait de si peu... trois fois rien, peut-être...
H-Cl.
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Deux réflexions de Georges Canguilhem sur la santé
«Les normes de vie pathologiques sont celles qui obligent désormais l’organisme à vivre dans un milieu "rétréci”, différent qualitativement, dans sa structure, du milieu antérieur de vie, et dans ce milieu rétréci exclusivement, par l’impossibilité où l’organisme se trouve d’affronter les exigences de nouveaux milieux, sous forme de réactions ou d’entreprises dictées par des situations nouvelles. Or, vivre pour l’animal déjà, et à plus forte raison pour l’homme, ce n’est pas seulement végéter et se conserver, c’est affronter des risques et en triompher. La santé est précisément, et principalement chez l’homme, une certaine latitude, un certain jeu des normes de la vie et du comportement. Ce qui la caractérise c’est la capacité de tolérer des variations des normes
auxquelles seule la stabilité, apparemment garantie et en fait toujours nécessairement précaire, des situations et du milieu confère une valeur trompeuse de normal définitif. L’homme n’est vraiment sain que lorsqu’il est capable de plusieurs normes, lorsqu’il est plus que normal. La mesure de la santé c’est une certaine capacité de surmonter des crises organiques pour instaurer un nouvel ordre physiologique, différent de l’ancien. Sans intention de plaisanterie, la santé c’est le luxe de pouvoir tomber malade et de s’en relever. Toute maladie est au contraire la réduction du pouvoir d’en surmonter d’autres. […] Il ne peut rien manquer à un vivant, si l’on veut bien admettre qu’il y a mille et une façons de vivre.» (Georges Canguilhem, La Connaissance de la vie, 1952)
«À partir du moment où "santé" a été dit de l’homme en tant que participant d’une communauté sociale ou professionnelle, son sens existentiel a été occulté par les exigences d’une comptabilité […]
L’élargissement historique de l’espace où s’exerce le contrôle administratif de la santé des individus a abouti, dans le présent, à une Organisation mondiale de la santé qui ne pouvait pas délimiter son domaine d’intervention sans publier, elle-même, sa propre définition de la santé. La voici: “La santé est un état de complet bien-être physique, moral et social, ne consistant pas
seulement en l’absence d’infirmité ou de maladie.” […] Ce discours est celui de l’Hygiène, discipline médicale traditionnelle, désormais récupérée et travestie par une ambition socio-politico-médicale de règlement de la vie des individus […] L’hygiéniste s’applique à régir une population. Il n’a pas affaire à des individus. Santé publique est une appellation contestable.
Salubrité conviendrait mieux. Ce qui est public, publié, c’est très souvent la maladie. Le malade appelle à l’aide, attire l’attention ; il est dépendant. L’homme sain qui s’adapte silencieusement à ses tâches, qui vit sa vérité d’existence dans la liberté relative de ses choix, est présent dans la société qui l’ignore. La santé n’est pas seulement la vie dans le silence des organes, c’est aussi la vie dans la discrétion des rapports sociaux.» (Georges Canguilhem, La Santé. Concept vulgaire et question philosophique, conférence donnée à Strasbourg en 1988)
Il est clair qu’aucun des télétoubibs, membres du Conseil pseudo-scientifique, journalistes ou politiques covidiotistes n’a jamais lu une ligne du plus grand philosophe français de la médecine…
Les champs sémantiques recouverts par les termes de "santé" et de "numérique" sont originellement disjoints et n’ont radicalement rien à faire ensemble, sauf à vouloir induire un forçage idéologique voué à la catastrophe humaine et sociale.
Le corps, c’est la part de "nature" qui entre dans la constitution du sujet.
Plus la "nature" (même étymologie que naissance) tarde à se venger des offenses commises contre elle, plus sa vengeance est cruelle…
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aurianneor · 5 months
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La violence contre les élus
60% des élus au niveau mondial ont été victimes de violences ou de harcèlement et dans de nombreux cas, cela a mené à la fin de leur carrière. Cela ne date pas d'hier. Ces élus sont presque tous des élus progressistes, qui par leur action on challengé la société traditionaliste. Une femme jeune qui dirige, un homme blanc qui veut donner des droits aux Noirs, le contenu de ce qui est enseigné à l'école, etc. Ces élus sont victimes de traditionalistes qui se sentent profondément menacés par les actions de ces leaders. Ils quittent leurs fonctions, ce qui est anti-démocratique. Plus de 600 emails de policiers ont été retrouvés dans les archives du FBI quand Obama était président d'officiers qui disaient ne pas vouloir obéir à un Noir. Obama a reculé pour les droits à l'avortement car il avait peur. Certains n'osent plus critiquer les thèmes de l'extrême-droite ou n'osent plus se présenter aux élections de peur de ces violences. Par exemple, en Finlande, après le harcèlement de Sanna Marin, les principaux leaders de la gauche n'ont pas osé se présenter.
Face aux progressistes, il y a une longue histoire de traditionalistes qui recourent à la violence. Que peut-on faire pour améliorer les choses? Pourquoi la police ne les protège pas plus? Pourquoi ce ne sont que des progressistes qui se font agresser? John Fitzgerald Kennedy s'est fait tuer à Dallas, état Républicain.
Dans les polices du monde entier, il y a un phénomène de corps. L'organisation perpétue des croyances et des traditions. Le corps policier décide de qui il protège et de qui il ne protège pas.
Dans l'empire romain, la garde prétorienne assurait la protection de l'Empereur. C'est eux qui décidaient qui était l'empereur. Quis custodiet ipsos custodes? Qui garde les gardiens?
Quis custodiet ipsos custodes? - Wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Quis_custodiet_ipsos_custodes%3F
La police en fait le minimum quand elle protège un progressiste. La police a tardé avant de répondre à l'appel au secours du mari de Nancy Pelosi. Il s'est passé 4h avant que les policiers arrivent lors de l'attaque du Capitole du 6 janvier 2021. Il n'y a eu aucune preuve qu'un dirigeant avait donné un ordre pour ne pas intervenir. Il n'y a pas de garde nationale à Washington. Le corps policier décide ou non de protéger les élus. Cette violence s'applique contre les gens qui veulent changer la société: les élus, contre les LGBT+, contre les professeurs, contre les journalistes. La police traîne les pieds et ne les protège pas.
A quoi sert la police? - Les Idées Larges - Arte: https://www.arte.tv/fr/videos/117234-001-A/a-quoi-sert-la-police/
Si on veut que la police soit en accord avec la diversité des idées de la société, il faut que le maintien de l'ordre soit effectué sur le modèle des gardes nationales américaines. Il faut donner du temps pour que les gens soient formés au maniement des armes et au maintien de l'ordre. Les policiers de carrière des gardiens de la paix sont sélectionnés, ils sont embrigadés par les anciens, ils peuvent être achetés. Les gardiens de la paix devraient être les citoyens du moment qu'ils sont en capacité physique de le faire. Cela formerait les citoyens à désescalader les conflits, à protéger leurs voisins, etc. Nous avons tous droit à la protection.
La police judiciaire demande des professionnels car c'est très technique, mais pas les gardiens de la paix.
Ce sont les policiers qui sont les faiseurs de roi. Ils devraient protéger la démocratie.
La liste des personnes politiques qui n'ont pas pu mener leur programme à bien à cause de violences est longue:
Matthias Ecke (candidat SPD aux élections Européennes)
Pedro Sanchez (premier ministre espagnol)
Léo Varadkar (premier ministre irlandais)
Yannick Morez (maire de Saint-Brévin-les-pins)
Jacinda Ardern (premier ministre de Nouvelle-Zélande)
Sanna Marin (premier ministre de Finlande)
Nancy Pelosi (président de la chambre des représentants des USA)
Robert Kennedy (ministre de la justice et candidat aux élections présidentielles américaines)
John Fitzgerald Kennedy (président des USA)
Léon Blum (premier ministre de la France)
Jean Jaurès (premier ministre de la France)
Abraham Lincoln (président des Etats-Unis)
etc.
Ukraine’s new military branch: Citizens protecting their neighborhood - Politico: https://www.politico.eu/article/ukraine-russia-military-citizen-reservist-defense/
Le nombre d’agressions d’élus marque une hausse - Le Monde: https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/03/15/l-inquietante-hausse-du-nombre-d-agressions-d-elus_6165642_823448.html
Violence against women active in politics in the EU - A serious obstacle to political participation: https://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/BRIE/2024/759600/EPRS_BRI(2024)759600_EN.pdf
A deluge of violent messages: How a surge in threats to public officials could disrupt American democracy - CNN: https://edition.cnn.com/2023/12/07/politics/threats-us-public-officials-democracy-invs/index.html
Thousands turn out at rally for Spain's PM Pedro Sánchez - BBC: https://www.bbc.com/news/world-europe-68914181
Gardien de la Paix - La Chanson du Dimanche S01E11: https://youtu.be/C-nViGKosyE?si=Z1-mFHrqrdy_jl9X
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Les autorités illégitimes: https://www.aurianneor.org/les-autorites-illegitimes/
Police et justice pour le peuple: https://www.aurianneor.org/police-et-justice-pour-le-peuple/
Police, Armée: https://www.aurianneor.org/police-armee-manif-des-policiers-je-suis-gilet/
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stroebe2 · 16 days
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[...] Klaartje Schrijvers préparait à l’époque son doctorat en histoire à l’Université de Gand, occupée à rédiger une thèse intitulée : «L’Europe sera de droite ou ne sera pas!» Le réseautage d’une élite néo-aristocratique dans le court du 20ième siècle. Il s’agissait en fait, selon son autrice, du résultat d’une enquête dont elle n’avait pas anticipé les résultats. Ce qu’elle a alors dépeint dans sa thèse n’avait, de fait, encore jamais été décrit auparavant: une élite industrielle, financière, anticommuniste, chrétienne, conservatrice et extrêmement positionnée à droite qui joue de son influence au sein de divers cercles et organisations pour œuvrer conjointement, dans les coulisses de la politique officielle, en faveur d’une Europe rangée à droite, et opposée à toute influence de gauche. Il s’agissait d’une élite de l’esprit, un concept emprunté au comte Coudenhove-Kalergi, qui voyait aussi bien dans le communisme que dans le suffrage universel une menace pour sa survie. [...]
KLAARTJE SCHRIJVERS :
"Pourtant, l’anticommunisme en Belgique est responsable de certaines des pages les plus importantes et les plus captivantes de l’histoire belge. Aussi, l’absence de toute trace à ce sujet est pour le moins remarquable. Pour vous donner un exemple, nous ne savons toujours pas avec certitude qui a commandité l’assassinat du leader communiste Julien Lahaut, en 1950. [...] Le meurtre de Patrice Lumumba en 1961 reste encore aujourd’hui en partie enveloppé de mystère. L’enquête belge sur Gladio (le réseau secret qui, à partir de 1952, a opéré dans l’ombre sous l’égide de la CIA et de l’OTAN dans divers pays européens) n’a jamais été menée de manière aussi approfondie et exhaustive qu’en Italie. [...]
On ne voulait plus jamais de guerre et il fallait donc pour cela bâtir une Europe forte, unifiée et pacifique. C’est dans cette perspective que des représentants de la classe politique, du monde des affaires et de la communauté intellectuelle ont mis sur pied le Mouvement européen. L’objectif était de dépasser les frontières idéologiques de la gauche et de la droite pour aboutir à une Europe unie. [...] Toutes ces organisations ont leurs propres membres, bien que nombre de leurs protagonistes se retrouvent dans plusieurs organisations. Ils étaient tous extrêmement conservateurs et de droite et obéissaient à une aspiration commune, celle de restaurer une Europe chrétienne. Pour eux, l’ennemi numéro 1 était le communisme, et par extension tout ce qui se trouvait à gauche. [...]
J’ai choisi, à l’époque, le libellé «néo-aristocratie» comme terme générique pour désigner les protagonistes du réseau. [...] Ils se considéraient comme une nouvelle noblesse, ce qui était d’ailleurs parfois le cas. Ainsi, pour des raisons de mérite professionnel notamment, une personne pouvait être élevée au rang de noblesse par le roi. Le réseau aimait aussi à s’entourer de membres de la noblesse ancienne ou «noblesse de sang», comme Otto de Habsbourg-Lorraine, que j’ai évoqué plus haut. La grande majorité, cependant, était composée de figures éminentes du monde des affaires: de riches patrons de grandes entreprises. À côté de cela on trouvait aussi des politiciens ayant des sympathies prononcées pour la droite, tels que Paul Vanden Boeynants. En somme, une classe fortunée et autoritaire s’est organisée dans les coulisses de la politique officielle pour aiguiller l’Europe dans la direction qu’elle souhaitait. Une classe qui, avec l’avancée du néolibéralisme, a du reste vu se concrétiser la plupart de ses objectifs. [...]
[...] Ce qu’il ne pouvait pas encore concevoir à l’époque, c’est qu’ils n’étaient pas seulement organisés au sein de structures européennes, mais aussi sous forme de cercles privés tels que le Cercle des Nations. [...] En réalité, le cercle privé en question remplissait une fonction charnière au sein du réseau. Fondé en 1969 par un certain Richard Van Wijck (descendant d’une famille richissime qui comptait parmi les principaux actionnaires d’Unilever), le cercle s’est, dès le départ, réuni dans un ancien hôtel sis au n°25 de l’avenue Franklin Roosevelt, à Bruxelles. Officiellement, le cercle avait pour mission de promouvoir la vocation internationale de Bruxelles. Bruxelles devait devenir le centre le plus dynamique d’Europe et, même, du monde. Il faut toutefois lire entre les lignes pour découvrir sa motivation plus profonde. [...] Il s’agissait d’une constellation remarquable qui regroupait, au sein d’un même cercle, un vaste éventail de sociétés parmi les plus puissantes du monde: la Société Générale, Solvay, Gécamines, le secteur des énergies fossiles, des entreprises qui ont amassé leur fortune au Congo, des constructeurs automobiles, la haute finance. [...]
Le rôle central joué par le Cercle lui a valu une place privilégiée dans les accords financiers lucratifs qui pouvaient être conclus sous couvert d’un objectif idéologique commun. Soyons clairs, on peut difficilement se lier avec les membres d’une élite financière industrielle – qu’elle soit ou non néo-aristocratique ou qu’il s’agisse ou non d’une élite de l’esprit – uniquement sur la base d’une lutte politique et idéologique. Avec eux, c’est toujours, et presque toujours exclusivement, une question d’argent. Ce qui ne les rend pas moins «coupables» pour autant. Les liens qu’entretenaient les différentes organisations, chapeautées par le Cercle des Nations, avec des régimes dictatoriaux comme le Chili de Pinochet, ou, plus près de chez nous, l’Espagne de Franco et le Portugal de Salazar, en disent long. Ceux-ci ont révélé une fois de plus leur profond mépris pour la démocratie parlementaire et la démocratie tout court."
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ruemorinpointcom · 1 year
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Action le 15 septembre prochain
Les journalistes et les professionnels en relations publiques font front commun face au blocage des nouvelles de Meta Continue reading Untitled
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Bienvenue chez Les Warren… Un couple diablement controversé
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 Bienvenue chez les Warren « chasseurs de fantômes ». Ed se présente comme étant démonologue autodidacte, safemme quant à elle, se dit médium et claire-voyante, capable de communiquer avec les esprits. Le couple n’a jamaisdemandé d’honoraires pour leur travail. Néanmoins, leurs publications, leurs conférences ainsi que les consultations surdes films relatant leurs expériences paranormales leur a apporté un franc succès financier[1].
 Il existe un certain nombre d’articles et d’ouvrages retraçant le parcours professionnel des Warren ; la plupartd’entre eux sont élogieux et ne remettent pas en question la sincérité et l’honnêteté du couple ceci en ce qui concernecertains faits qu’ils relatent et qui seront repris au cinéma, notamment dans Amityville et The Conjuring. Notons quel’activité du couple Warren, à ma connaissance, n’a jamais été le sujet d’étude sérieuse mis à part, peut-être, l’article surlequel je me suis basée pour écrire cette chronique. En effet, les faits qui y sont relatés semblent beaucoup plus objectifsque le reste de la bibliographie qui leur est consacrée. L’un des principaux « problèmes » à souligner est le fait que laplupart des ouvrages ont été écrits par des proches des Warren, Gérald Brittle, par exemple. De ce fait, les propos sontsouvent élogieux et ne remettent rien en question, ni la vie « pieuse » des Warren ni la véracité des expériencesparanormales du couple.
Il en est de même pour les ouvrages publiés de manière plus tardive, comme c’est le cas pour Les dossiers Warren 1 et 2écrits par Marie Alsina, « blogueuse réputée » dans le monde francophone. Je pense qu’un bouledogue français, enadmettant qu’il puisse écrire, aurait une syntaxe et un style bien plus léger et agréable. En outre, à l’instar des «biographes » précédents, elle dépeint Ed et Lorraine Warren comme étant un couple « pieux », volant au secours des genspar pure bonté d’âme. À aucun moment, elle ne sous-entend que les faits rapportés par les Warren aient pu être exagérésvoire manipulés.
Néanmoins, les journalistes Kim Masters et Ashley Cullins travaillant pour The Hollywood Reporter[2] ont écrit un articleintitulé :  War Over « The Conjuring » : The Disturbing Claims Behind A Billion-dollar Franchise. Il s’agit sans doute del’un des articles les plus pertinents qui aient été écrits à ce sujet. De ce fait, à défaut de pouvoir effectuer une rechercheacadémique, par manque de sources et de ressources fiables, je proposerai ici, de retranscrire l’article dans les grandeslignes. Je me baserai également sur d’autres articles critiques majoritairement américains et anglais…
Les films “basés sur des faits réels… »
 Les spécialistes en marketing ont souvent trouvé pertinent et vendeur d’indiquer que le film d’horreur que l’ons’apprête à visionner est, soi-disant, « basé sur des faits réels ». Toutefois, il n’existe ni loi ni règle explicite réglementantl’usage de ce terme. De ce fait, les cinéastes sont absolument libres d’exagérer les faits prétendument « vrais » sansrisquer quoique ce soit. Il y a eu, dans le passé, des contestations en ce qui concerne certains faits dits «réels » rapportésdans les films tels que The Hurricane de Norman Jewison et Zero Dark Thirty de Kathryn Bigelow mais les tribunaux ontfait preuve d’indulgence. Remarquons tout de même que ces deux derniers films relatent davantage de « faits réels » queThe Conjuring. En considérant tous les faits surnaturels contenus dans les scénarios de cette série de films, il était évident,pour les réalisateurs et la production, que les spectateurs n’interprèteraient pas l’histoire au premier degré. Quoiqu’il ensoit, tant les crédules que les sceptiques se sont rués sur The Conjuring permettant à Warner d’engendrer un bénéfice d’1.2milliard de dollars. Ces profits ont été à la source d’une longue série de conflits et de controverses à propos des histoiresdu couple Warren.
Le couple Warren au cinéma versus dans la réalité…
 Le premier film The Conjuring, tourné au début des années 70, relate l’histoire d’une famille vivant dans uneferme du Rhode Island. Cette bâtisse serait hantée par l’esprit d’une sorcière. Ed et Lorraine, interprétés respectivementpar Patrick Wilson et Vera Farmiga, interviennent alors afin de libérer l’endroit de l’esprit maléfique. Le scénario n’est pasdénué de romantisme puisqu’à un moment donné Lorraine s’adresse à Ed en lui demandant : « Vous souvenez-vous de ceque m’avez dit lors de la nuit de noce ?» et à Ed de lui répondre : «  Vous avez dit que Dieu nous a réunis pour une raison.» Toutefois, comme nous l’avons souligné auparavant, leur couple n’était ni pieux ni idyllique puisqu’Ed entretenait une «relation » avec une fille de 15 ans et, d’après ce que l’on sait, Lorraine ne s’y est jamais opposée.
Penney…
 Ed Warren était âgé d’une trentaine d’années lorsqu’il rencontre, pour la première fois, son amante de 15 ans sacadette… Au début des années 60, le couple Warren ne gagnait pas encore des milles et des cents. De ce fait, Ed s’étaitfait embaucher en tant que chauffeur de bus à Monroe (Conneticut) alors que Penney était une lycéenne de la villevoisine. Les deux ont alors entamé une « relation amoureuse ». En 1963, elle emménageait chez le couple… En novembre2014, Penney aurait fait une déclaration évoquant ses souvenirs ; au début, elle dormait dans une chambre située en facede celle du couple. Quelques temps plus tard, un appartement fut construit pour elle, au-dessus de la maison des Warren.Elle partage ses souvenirs en racontant : « Une nuit, il dormait en bas (…) Une nuit, il dormait en haut[3]. »
 Or, même en 1963, une adolescente n’emménageait pas chez un couple sans se faire remarquer. Par ailleurs, levoisinage a dénoncé cette situation graveleuse et indécente. Et surprise…Penney (pas Ed !)[4] a été arrêtée par la policelocale. Selon sa déclaration de 2014, elle a passé une nuit dans la prison de North End à Bridgeport alors que les policierstentaient de la persuader de signer le procès-verbal rapportant l’affaire. Etant donné qu’elle refusait de coopérer, elle a dû,sur ordre du tribunal, se présenter à un bureau pour jeunes délinquants. (Alors qu’Ed n’est pas du tout inquiété…)[5]Penney aurait dit à plusieurs reprises qu’Ed était l’amour de sa vie. De son côté, le couple Warren la présentait tantôtcomme une nièce tantôt comme une pauvre fille recueillie par charité…
 En mai 1978, alors que Penney âgée d’une trentaine d’années tombe enceinte d’Ed. En 2014, elle confessera queLorraine l’a persuadée (forcée ?)[6] d’avorter puisque la naissance d’un bébé pourrait créer rumeurs et scandale au sein del’opinion publique et ainsi ruiner la carrière des Warren. Lorraine, en tant que « fervente catholique » aurait dit à Penney :« le vrai dieu, c’est l’argent [7]». Dans un enregistrement obtenu par The Hollywood Reporter, Penney raconte non sansémotion : « Ils voulaient que je dise à tout le monde que quelqu’un était entré dans mon appartement et m’avait violée, etque je n’avais aucunement l’intention de tomber enceinte. J’avais tellement peur. Je ne savais pas quoi faire, mais j’aiavorté. Le soir, lorsqu’ils sont venus me chercher à l’hôpital, ils sont sortis, m’ont fait la leçon et m’ont laisséetranquille[8]. » Elle a également affirmé qu’Ed pouvait être violent envers Lorraine. Un jour, il l’a frappée si fort qu’elleen a perdu connaissance. D’autres fois, il la giflait pour la faire taire : « Certains soir, je pensais qu’ils allaients’entretuer[9]. »
Néanmoins, Lorraine Warren semble vouloir empêcher que certains aspects sordides et embarrassants de sa vie de couplesoient exposés sur grand écran. Son contrat avec New Line (consultant) comprend des clauses inhabituelles. En effet, lesfilms The Conjuring ne devaient montrer qu’une image positive du couple. Toutes allusions concernant une relationextraconjugale ou une sexualité déviante devaient être exclues du scénario. L’avocate Jill Smith affirme qu’elle n’avaitjamais établi de telles clauses auparavant bien que certaines personnes cédant leurs droits d’auteur restreignent la libertéde représentation. Elle aurait effectué des transactions afin de restreindre de manière drastique certains aspects del’histoire apparaissant comme étant odieux puisqu’ils ne sont aucunement pertinents à la compréhension de l’histoire.Selon elle, le public n’est pas censé être au courant de tels agissements.
En 2013, peu après le lancement du dernier film, le producteur Tony de Rosa-Grund, a envoyé un courriel à la direction deWarners et de New line afin de les informer que l’histoire des Warren avait été fortement enjolivée. Il a déclaré dans soncourriel qu’une femme proche des Warren avait été : « mortifiée quant au portrait inexact de la relation entre Ed etLorraine Warren[10]. »
Nous ne savons pas comment la production a réagi à ces allégations mais ce que l’on sait de manière certaine se trouvedans le fait que l’on a continué à dépeindre les Warren comme étant un couple heureux, pieux et conventionnel. Warners’est refusé à tout commentaire. Ed Warren est décédé en 2006, et l’avocat de Lorraine Warren, Gary Barkin, affirmequ’elle n’a jamais été au courant de rien et que par. Le fait de son âge avancé, 90 ans, elle se trouve dans l’incapacité derépondre à ces allégations. Notons que les avocats des Warren ont souligné qu’il s’agissait d’une vendetta liée à unebataille juridique : Derosa-Grund a affirmé qu’il a été injustement exclu des suites et des retombées que le film a suscité,et plus particulièrement de profits financiers.
De Rosa-Grund écrit : « Ed était un pédophile, un prédateur sexuel et un mari violent[11]. » Lorraine Warren a, en touteconnaissance de cause, couvert ses agissements pendant 40 ans. Selon lui, ils n’ont fait que de mentir au public. Contretoute attente, le scénario de The Conjuring 2, sorti en 2016, ne fait qu’amplifier l’image pieuse et idyllique du coupleWarren. Les experts juridiques affirment que Warners et New Line n’ont pas grand-chose à se reprocher en permettant unereprésentation autant romancée du couple. D’après eux, à la fin de chaque film, Warners inclut un avertissement : « Lesdialogues, ainsi que certains personnages et évènements contenus dans le film relèvent de la fiction[12]».
L’avocat Lincoln Bandlow, spécialisé dans le domaine de la production cinématographique, déclare : « Le film est moinsagréable si les chasseurs de fantômes sont une bande de connards que personne n’aime. Il faut que vos protagonistessoient sympathiques[13]. » Il poursuit en précisant que ces films ne racontent que des histoires de spectres et, de ce fait,ils ne sont pas strictement historiques. La procureure Lisa Callif, conseillère des producteurs indépendants, convient quele problème est davantage une question de relations publiques que de droit. Les cinéastes pourraient facilementargumenter que la version hollywoodienne ne reflète pas la réalité et se justifier en déclarant vouloir s’en tenir à la version« heureuse. »
Quant à Penney, aujourd’hui âgée de 70 ans, il semble qu’elle n’ait jamais reçu un seul centime de la recette des films,bien qu’elle y ait participé à plusieurs reprises. Elle ressent une grande rancœur envers Lorraine mais garde de bonssentiments à l’égard d’Ed. Par ailleurs, ils sont restés en bons termes jusqu’à sa mort, en 2006. Néanmoins, de manièreparadoxale, elle semble davantage en vouloir à Lorraine de ne pas l’avoir aidée à sortir de cette situation aliénante : «Etant plus âgée, je ne comprends pas pourquoi Lorraine m’a laissée vivre avec eux dans cette maison[14]. » D’autres fois,je m’interroge : « Pourquoi ai-je fait cela ? Pourquoi ai-je bousillé ma vie ainsi ? Parfois, je mets en colère en pensant àquel point l’on m’a privée de beaucoup de choses[15]. »
Derrière les phénomènes paranormaux…
 En 1990, Ed a prétendu avoir capturé la « dame blanche » sur une bande magnétique. Ce fantôme hanterait lecimetière Union à Easton, dans le Conneticut. En réalité, il s’agissait de Penney qui s’était fabriqué une robe avec desfeuilles blanches… Son but était évidemment d’aider Ed à maintenir sa réputation de « chasseur de fantôme ». Bien quel’article ne s’attarde pas sur cet aspect, il paraît évident que le couple Warren ait amplifié voire inventé les phénomènesparanormaux bien avant que les réalisateurs de films d’horreur n’entrent en scène.
En réalité, il n’existe que peu de sources soulignant l’exagération des « évènements paranormaux. » évoqués par lecouple. Quelques revues cinématographiques et journalistiques l’ont fait, c’est le cas par exemple de la revue HorreurQuébec. En effet, l’article Le procès du démon : l’histoire derrière « The Conjuring : The devil made me do it[16]»,souligne le fait que le couple semble avoir profité de la maladie mentale de certaines personnes en faisant croire qu’ils’agissait d’une possession démoniaque. En effet, dans The Conjuring 3, il est question d’un meurtre commis sousemprise démoniaque. Gérald Brittle[17], sous la direction à peine dissimulée de Lorraine, prétend retracer la « véritable »histoire de cette famille dans son livre The Devil in Conneticut. Suite à sa republication en 2006, une partie de la familleen question a porté plainte pour « diffamation », « détresse émotionnelle infligée intentionnellement et violation de leurdroit à la vie privée.[18]» Sans surprise, Gérald Brittle et les Warren ont maintenu leur version des faits précisant que si lefils de la famille avait été possédé, c’était uniquement par la faute de la mère et de la fille qui avaient côtoyé une sectesataniste…Rien que ça ![19]
En outre, une enquête menée par la New England Skeptical Society en 1997, a conclu que le couple Warren était, dans lemeilleur des cas, « des conteurs d’histoires de fantômes vides de sens et, au pire de dangereux fraudeurs[20]. »
[1] https://www.hollywoodreporter.com/tv/tv-features/war-conjuring-disturbing-claims-behind-a-billion-dollar-franchise-1064364/ [2] Magazine américain consacré à l’industrie du cinéma. [3] https://www.hollywoodreporter.com/tv/tv-features/war-conjuring-disturbing-claims-behind-a-billion-dollar-franchise-1064364/ [4] Commentaire personnel [5]Commentaire personnel [6] Hypothèse personnelle [7] https://www.hollywoodreporter.com/tv/tv-features/war-conjuring-disturbing-claims-behind-a-billion-dollar-franchise-1064364/ [8] Ibid. [9] Ibid. [10] Ibid. [11] https://www.hollywoodreporter.com/tv/tv-features/war-conjuring-disturbing-claims-behind-a-billion-dollar-franchise-1064364/ [12] Ibid. [13] Ibid. [14] Ibid. [15] Ibid. [16] https://www.horreur.quebec/le-proces-du-demon-l-histoire-derriere-the-conjuring-the-devil-made-me-do-it/ [17] Gérald Brittle est, en quelque sorte, le biographe attitré des Warren. [18] https://www.horreur.quebec/le-proces-du-demon-l-histoire-derriere-the-conjuring-the-devil-made-me-do-it/ [19] Ibid. [20] https://the-line-up.com/ed-and-lorraine-warren#
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grompf3 · 4 months
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Ne vous laissez pas impressionner parce qu'on vous dit qu'il y a "une étude" - exemple avec Louis Fouché... et quelques autres !
Je reviens sur cette vidéo de la RTS consacrée à Louis Fouché.
Regardez cet extrait. On parle d'une étude.
Vous voyez le truc ?
Un préprint. Une pré-publication.
J'ai découvert plein de trucs en m'intéressant à la désinformation sur le Covid et les vaccins. Notamment plein de trucs utilisés pour embrouiller le débat public avec l'argument du "il y a une étude qui dit ceci".
Je vais vous causer de quelques uns de ces trucs.
1. Le preprint
Le truc utilisé ici.
Un préprint, en théorie, ça devait servir à favoriser le débat scientifique et à partager certaines informations rapidement. Un projet d'article est rendu public.
Comme ça les scientifiques peuvent y jeter un œil, commenter, etc.
En attendant la publication en bonne et due forme dans une revue sérieuse, après vérification.
Sauf que le système à été largement détourné. Et le préprint est devenu un moyen de s'adresser aux médias et au grand public en racontant n'importe quoi sous une apparence sérieuse.
Et que ce soit les internautes lambda comme les journalistes professionnels, on voit ainsi des gens commenter telle étude qui dit ceci ou cela... Alors qu'il peut s'agir d'un texte pourri fait n'importe comment et qu'aucune revue sérieuse ne publiera jamais.
Ce n'est de toutes manières pas le but d'être vraiment publié. Le but c'est juste d'impressionner le public en disant "il y a une étude".
Vous avez un autre magnifique exemple ici. L'ultime grand coup d'éclat de Didier Raoult avant de quitter la direction de l'IHU. Une étude pourrie (et plus que douteuse sur le plan éthique comme légal) "démontrant" l'efficacité de l'hydroxychloroquine.
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Un préprint.
Qui a d'ailleurs été retiré du site.
Qu'importe.
Ça a fait une grosse annonce, il y a eu un buzz sur les RS et les sites complotistes se sont rués dessus. Et on a pu dire qu'une étude prouvait l'efficacité de l'HCQ contre le Covid.
2. La lettre à l'éditeur
Vous écrivez une lettre à un éditeur d'une revue scientifique. La lettre est publiée. Et ensuite la lettre est partagée et diffusée en étant présentée comme un "article scientifique".
Ça vous paraît grossier comme truc ?
Et bien je vous rappelle que c'est avec un truc du genre que Raoult avait lancé le buzz de la chloroquine au début de la pandémie.
Des toubibs chinois avaient écrit une lettre à un éditeur annonçant que la chloroquine (la chloroquine, pas l'HCQ...) avaient selon eux un effet bénéfique face au Covid.
Et Raoult, dans sa vidéo "fin de partie" avait annoncé que des chercheurs chinois avaient mené une étude sur la chloroquine et que ça venait de sortir. En fait, tout ce qu'il y avait, c'était une lettre à un éditeur et la promesse de bientôt publier une étude en bonne et due forme.
J’avais été interviewé par la télévision chinoise. On m’avait demandé les conseils que je donnais aux Chinois et ce que j’attendais des Chinois, que je considère comme les meilleures équipes de virologie au monde. Je leur ai dit, "j’espère que très très vite les Chinois nous donneront les résultats d’une première étude sur l’efficacité de la chloroquine sur les coronavirus." Et ça vient de sortir. C’est efficace sur les coronavirus avec 500 mg de chloroquine par jour pendant 10 jours. Il y a une amélioration spectaculaire et c’est recommandé pour tous les cas cliniquement positifs d’infection au coronavirus chinois. Donc c’est une excellente nouvelle. C’est probablement l’infection respiratoire la plus facile à traiter de toutes, la moins chère. Et donc ce n’est pas la peine de s’exciter, il faut travailler. Ce n’est pas la peine de s’exciter et de promettre les vaccins dans 10 ans.
Je vous avait parlé de ça dans un billet de blog d'ailleurs.
Tout le scandale de la chloroquine a démarré lorsqu'un toubib à Marseille a publié une vidéo évoquant l'existence d'une étude en se basant sur une simple lettre à l'éditeur écrite par 2-3 toubibs.
Les chercheurs chinois en question avaient fini par publier un préprint, qui n'aboutira jamais à une authentique publication.
3. Les revues contrôlées par les copains
Continuons avec le buzz de la chloroquine.
Après sa fameuse vidéo "fin de partie", Raoult a publié une étude, souvent désignées comme l'étude "Gautret & Al." (du nom du 1er auteur), qui démontrait l'efficacité de l'hydroxychloroquine associée à un antibiotique, azithromycine... Oui, la chloroquine avait entre-temps été remplacée par son dérivé, l'HCQ.
Étude révisée en même pas 1 journée (révision qui aurait dû prendre des semaines).
Étude surtout publiée chez des gens travaillant avec Didier Raoult.
Des tas de gens se sont penchés sur cette étude qui fait l'unanimité : c'est de la merde, de la désinformation criminelle.
Des patients qui disparaissent de l'étude (Raoult a décidé que les patients traités à l'HCQ et décédés ne devaient pas être comptés), des groupes pas comparables, etc. Et des bizarreries qu'on n'arrive pas à expliquer à moins de considérer le recours à de la fraude.
Et donc ça a été validé en 24 heures.
Par une revue dirigée par des copains.
4. Les revues prédatrices
Vous montez une revue scientifique qui a l'air tout-à-fait sérieuse, sauf que vous publiez n'importe quoi du moment que les auteurs paient et que ça à l'air plus ou moins sérieux.
Plus ou moins.
Parfois plutôt moins que plus d'ailleurs.
Un groupe de jeunes scientifiques avaient mis le phénomène en évidence grâce à un canular grotesque qui avait abouti pourtant à une publication dans une de ces revues.
Ils ont ainsi "démontré" l'efficacité de l'hydroxychloroquine contre les accidents de trottinette. Oui, c'est complètement crétin. Et si vous lisez l'article en question, vous verrez que c'est juste hallucinant.
Ce canular avait été fait en réaction à une "étude" publiée dans la revue prédatrice en question, l'Asian Journal of Medicine and Health, sensée "prouver" l'efficacité de l'HCQ. Cette "étude", était l'œuvre d'une bande de comploplos organisés au sein d'un collectif regroupant notamment Violaine Guérin et Martine Wonner, "Laissons les prescrire".
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Après la publication de l'article bidon sur les trottinettes et l'HCQ, forcément que pas mal de monde a pigé ce que valait l'argument du "on a publié une étude".
Vous trouverez pas mal de littérature sur les revues prédatrices, qui sont un souci pour le monde de la recherche.
5. Les actes des colloques
Vous donnez une conférence dans un colloque scientifique. Les conférences du colloque en question donnent lieu à des articles en résumant le contenu.
L'article résumant votre conférence est alors diffusé et présenté comme une "étude" (ou comme "un article scientifique"), même s'il y a eu 0 contrôle.
Je ne sais pas si le truc est très utilisé. À dire vrai, je n'ai qu'un seul exemple en mémoire.
Mais c'est un très joli exemple et je tiens à vous le raconter.
Une histoire de vaccins, d'effets secondaires dévastateurs et de compléments alimentaires.
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En novembre 2021, un article scientifique mettant en évidence un risque élevé de troubles cardiaques graves chez les personnes vaccinées faisait un carton sur les RS auprès de nos amis les comploplos.
Un article sérieux. En apparence.
Sauf qu'en fait, c'était juste un toubib qui s'était retiré de la médecine pour monter un business de compléments alimentaires et qui avait participé à un colloque. Il y avait fait des prédictions totalement apocalyptiques sur les troubles cardiaques que provoqueraient dans les années à venir les vaccins anti-covid... Tout en proposant subtilement un complément alimentaire sensé prévenir ces troubles cardiaques. Complément alimentaire qui figurait dans l'assortiment du petit business de notre brave toubib.
Ce cardiologue résume la chose :
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Et si vous voulez des explications plus détaillées :
Bref, un truc pourri de chez pourri et même un gars sans connaissances scientifiques particulières, comme moi, pige facilement les arnaques derrière cette histoire.
6. En rester au titre
Vous prenez un article scientifique tout-à-fait sérieux dont le contenu ne va pas du tout dans votre sens. Et vous y allez au culot, pariant sur le fait que les gens ne vont pas aller vérifier le contenu.
Et vous citez l'article comme source pour étayer votre bullshit.
Très utilisé.
J'avais un joli exemple en Belgique. C'était en septembre 2021. Un collectif avait publié une lettre ouverte sous le nom de "Factor V". En résumé on vous expliquait que le Covid c'était pas si grave que ça, que les vaccins c'était pas si sûr que ça, ni si efficace que ça, ce genre de trucs.
Bernard Rentier, virologue à la retraite, ex-recteur d'université, était dans le coup. Et qqn a eu l'idée de lui demander de sourcer les affirmations contenues dans la lettre ouverte.
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Il s'en était suivi une liste de sources... Dont certaines contredisaient complètement le propos de la lettre, pour autant que l'on se donne la peine de les lire.
Exemple avec ce rapport des autorités du Royaume Uni sur les effets secondaires du vaccin.
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Oulala, on parle des "adverses reactions" ! Ça prouve bien qu'il y a un problème.
Sauf que si vous lisez la conclusion, ça va, y'a pas de quoi paniquer :
Vaccines are the best way to protect people from COVID-19 and have already saved tens of thousands of lives. Everyone should continue to get their vaccination when invited to do so unless specifically advised otherwise. As with all vaccines and medicines, the safety of COVID-19 vaccines is being continuously monitored. The benefits of the vaccines in preventing COVID-19 and serious complications associated with COVID-19 far outweigh any currently known side effects in the majority of patients.
Et ça, c'est donc une source sensée étayer l'affirmation suivante, contenue dans la fameuse lettre :
d. les vaccins actuels entraînent des effets indésirables rares mais graves, dont l'ampleur est sous-estimée et insuffisamment signalée. La déclaration des effets indésirables par les médecins généralistes et hospitaliers et par les vaccinés serait actuellement largement insuffisante;
Et je vous parle pas d'une bande de petits twittos anonymes amateurs d'Illuminati et de Lune creuse. Non, c'était du beau linge qui avait rédigé et signé ce truc.
Et il y avait 2-3 autres exemples du même genre dans les sources fournies par monsieur le recteur honoraire de l'Université de Liège. J'avais raconté ça ici :
Autres trucs
Il y a sûrement d'autres trucs qui m'échappent, auxquels je ne pense pas. Et je ne veux pas tout développer.
Mais on peut citer en vrac encore :
Faire allusion à des études... Sans les citer. Et balancer un "faites vous-même vos rechercher" à celles et ceux qui demandent à voir.
Les citations déformées ou tronquées tirées d'articles sérieux.
Les revues d'apparence sérieuse mais sans peer review, sans vérification (comme dans cette exemple)
La fraude pure et simple : des données bidonnées pour tromper l'éditeur et les réviseurs (et le lecteur)
Et je vous laisse réfléchir si vous avez encore d'autres trucs en tête pour raconter n'importe quoi en faisant croire que c'est le résultat d'une recherche scientifique digne de ce nom.
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Et puis, au risque d'insister, je vous invite encore une fois à jeter un œil à toute la vidéo sur Louis Fouché et à la partager. C'est très intéressant.
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ulisesbarreiro · 2 months
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LE GROUPE BERSERKERS FINANZA ET TOKEN MITHRANDIR SCELLENT UNE ALLIANCE COMMERCIALE
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Le département Presse et Médias de Token Mithrandir considère que ce type d'accord est très précieux, non seulement pour notre entreprise, mais aussi pour les entreprises partenaires qui s'intéressent au paradigme de la blockchain et à la finance décentralisée. Ainsi, dans le cas présent, nous célébrons une alliance commerciale avec Berserkers Finance, un groupe d'entreprises qui réalise des investissements, des activités éducatives et possède même sa propre presse. Ce groupe Berserkers Finance accepte également le jeton Mithrandir comme jeton de paiement pour ses services et ses biens.
Nous disons à notre communauté qu'en s'associant avec un groupe financier qui possède également son propre média, cela apporte plusieurs avantages pour les deux parties. Voyons quelques points afin que notre communauté comprenne la portée de ce partenariat en termes de sens positif des alliances commerciales.
Une portée élargie : En s'associant à Berserkers Finance et à d'autres médias, Token Mithrandir peut atteindre un public beaucoup plus large qu'il ne pourrait le faire seul. Cela peut être particulièrement utile pour les entreprises qui cherchent à s'étendre sur de nouveaux marchés ou à augmenter leur visibilité globale.
Renforcement de la crédibilité : en s'associant à des médias établis et respectés, une entreprise peut renforcer sa propre crédibilité et sa réputation. Les consommateurs perçoivent souvent les entreprises qui s'associent à des médias comme plus dignes de confiance et plus professionnelles.
Partage des coûts : les partenariats commerciaux peuvent contribuer à réduire les coûts de marketing et de publicité pour les deux parties. En partageant les coûts de production et de distribution du contenu, les entreprises peuvent optimiser leur budget marketing et toucher un public plus large pour un coût moindre, et les deux communautés de clients peuvent découvrir les produits de l'autre.
Contenu de qualité : les partenariats commerciaux peuvent permettre aux entreprises d'accéder à un contenu de qualité qu'il serait difficile d'obtenir autrement. En collaborant avec des journalistes, des producteurs et d'autres professionnels des médias, les entreprises peuvent créer un contenu plus intéressant et plus attrayant pour leur public.
Diversification des canaux : les partenariats commerciaux peuvent aider les entreprises à diversifier leurs canaux de marketing et de publicité. En s'associant à différents médias, les entreprises peuvent atteindre leur public par le biais de différentes plateformes et de différents canaux, ce qui augmente la probabilité que leur message atteigne un plus grand nombre de personnes.
Relations publiques : Les partenariats commerciaux peuvent être un moyen efficace de mener des relations publiques et d'établir des relations avec d'autres entreprises et des leaders du secteur. En travaillant ensemble sur des projets de collaboration, les entreprises peuvent établir des relations durables et bénéfiques qui peuvent déboucher sur des opportunités futures.
Innovation : Les partenariats commerciaux peuvent favoriser l'innovation et la créativité dans le domaine du marketing et de la publicité. En travaillant avec des personnes et des entreprises différentes, les entreprises peuvent acquérir de nouvelles perspectives et idées qui peuvent conduire à la création d'un contenu plus innovant et plus engageant.
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what-if-imagine · 2 months
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UNIVERSITÉ DE GREENS RIVER (UGR) •••
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L'écriture des textes avance bien ! Je vous dévoile maintenant le descriptif de l'université de Greens River ! Egalement, vous retrouverez les différents volets proposés par l'UGR, avec ce qu'ils permettent de faire.
Pour éviter d'avoir une population stupide et potentiellement incestueuse (bonjour Alabama), l'État a investi dans le système éducatif en laissant les écoles gratuites avant l'Université. Rendu au cycle des études supérieures, une année scolaire est divisée en deux parties qui sont nommées individuellement par « session ». Il existe une session d'automne et une session d’hiver. Des bourses sont réservées aux étudiants les plus érudits et un système de prêt étudiant est mis à disposition pour les moins fortunés avec un taux d’intérêt plutôt faible.
Ainsi, à Greens River, on retrouve une petite université peu cotée. Elle a pour principe de disposer de quatre volets peu spécialisés : médiatique, administratif, politique et médical. Chaque volet choisi ne vous spécialise pas suffisamment à un programme pour, une fois sortie, être un professionnel. Dans cet établissement, vous ne pouvez que faire le premier cycle universitaire, soit la licence, pour ensuite vous diriger vers une autre université.
Au niveau du transport, des bus sont mis à disposition pour les étudiants vivant loin de l'établissement (à chaque début de session, vous devrez payer votre forfait de bus peu dispendieux). La notation des devoirs et des examens se fait par le biais de lettres et de signes. De plus, l'université possède une petite équipe locale de football, pour ceux qui voudraient faire du sport.
Par ailleurs, lorsque vous recevez votre carte étudiante, vous obtenez quelques rabais intéressants dans les établissements suivant : la boîte de nuit (Highside Town), au cinéma (Highside Town) et au Musée du coin (Rosewood Parkway).
VOLET MÉDIATIQUE •••
Ce programme a vu le jour grâce à la famille Johns, fondatrice du journal de la ville. Dans ces études, vous apprendrez l’univers fantastique des médias, de la communication, des langues ainsi que des arts. À la sortie de l’Université, vous pourrez exercer des professions telles que journaliste, cinéaste, artiste, traducteur…
VOLET ADMINISTRATIF •••
Celui-ci fut l’un des deux programmes originaux de l’université. Avec des cours généraux dans l’administration tels que la comptabilité, le management, le marketing ou encore les ressources humaines. En choisissant d’étudier dans l’administration, vous pourriez travailler comme technicien administratif, devenir entrepreneur, adjoint comptable, gérant de département…
VOLET POLITIQUE •••
C’est grâce au maire dénommé Thomas Campbell que vous pouvez étudier la politique. Dans ce programme, des cours généraux sont donnés comme l’étude du droit, de la politique ou encore des sciences humaines. En sortant de l'université, le monde politique s’ouvre à vous, tout comme aller travailler dans un bureau d’avocat ou encore en tant que greffier au tribunal du coin.
VOLET MÉDICAL •••
Également l’un des deux volets originaux de l’université, on retrouve dans celui-ci l’étude de la biologie, de l’anatomie, de la pharmacologie ainsi que les prémices de la médecine. Des métiers tels que infirmier, ambulancier, analystes en biologie, technicien en pharmacie et bien d’autres s'offrent à vous.
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pierre-hector · 5 months
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Histoire du planning familial, de Malthus à la constitutionnalisation de l’avortement
Marion Sigaut, historienne, nous retrace l’historique du planning familial en France dont les origines sont américaines. Partant des idées de Malthus, nous passons par l’entre-deux-guerres avec les années folles en France, Margaret Sanger aux États-Unis avec l’International Planned Parenthood Federation ; la loi française de 1920 qui réprimait la provocation à l’avortement et la propagande anticonceptionnelle ; le Conseil supérieur de la natalité, puis le code de la famille, l’allocation de salaire unique, etc.
Ce panorama dépeint l’héritage U. S. d’Alfred Kinsey dans les directives de l’OMS pour l’éducation mondialisée des enfants ; l’entreprise de démolition des allocations familiales françaises par Pierre Mendès France ; l’influence d’auteurs comme Betty Frieman (U. S. A.) dans “l’émancipation” des femmes. ; le passage de l’allocation familiale à l’allocation de garde et la promulgation des crèches ; l’avènement du concept de paternalisme, puis de patriarcat ; la propagande démographique servant à faire accepter la dénatalité ; la mise au point de la pilule par des grandes fortunes américaines (fondations Rockefeller, Ford et McCormick), ainsi que sa défense militante en France via Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé et Évelyne Sullerot ; l’affaire des époux Bac qui a servi de tremplin à la mise en place du programme du Planning Familial, puis à l’abolition de la loi de 1920 et à l’élaboration de la loi Neuwirth qui promeut l’information sur les moyens de contraception dans le but de lutter contre l’avortement ; les glissements du sens des concepts [fenêtre d’Overton] tels que les “bébés non désirés” qui deviennent des “bébés encombrants”, puis des “bébés surnuméraires” ; l’opposition de Maurice Thorez (communiste, PCF) au programme du Planning Familial ; le militantisme de certains Protestants, de Sionistes, de certaines loges maçonniques ; l’échec de la pilule auprès des masses populaires, mais la réussite de la légalisation sur l’avortement ; l’aboutissement au contraire de ce qui était annoncé : peu de contraception, mais davantage d’avortements ; etc.
Enfin, la présentation du programme du Dr Richard Day annoncé lors d’une conférence en 1969 à la Pittsburgh Pediatric Society devant un parterre de professionnels de la santé. Programme dénoncé une vingtaine d’année plus tard, en 1988, par le Dr Lawrence Donegan dans un entretien accordé à la journaliste Randy Engel.
‣ Chaîne Youtube « Marion Sigaut », « De Malthus à l’Avortement », pub. 6 avr. 2024, (sans espace) https :// www . Youtube . Com / watch ? v=262LAgGLbBs (cons. 6 avr. 2024). ‣ Notes personnelles complètes au sujet de cette conférence (trop conséquentes pour pouvoir les publier via un post sur ce blog). – Pierre-Hector_Notes_Marion-Sigaut_Planning-familial.pdf —
Rem. 1 : Il serait intéressant de mettre cette conférence instructive et éclairante en parallèle de la notion de sacrifice, collectivement et individuellement, notion reliée à celles de la castration, de l’amputation, de l’impuissance, de la perte, du deuil, des rapports de pouvoir, des peurs ancestrales face aux éléments naturels, du bouc émissaire, etc. – Synthèse succincte sur la notion de sacrifice au sein du catholicisme. – Chaîne Youtube « Le Verbe Haut », « [CONFÉRENCE] Alain Pascal et Sylvain Durain "Le sacrifice humain VS Sacrifice divin" », pub. 28 mai 2023, https://www.youtube.com/watch?v=l8zTWRO9s1c (cons. 16 avr. 2024).
Rem. 2 : À mettre aussi en parallèle de l’interview de Pierre Hillard par le Media 4-4-2, « Révolution française, géopolitique et mystique », pub. 4 avr. 2024 (18). – Media 4-4-2, « Révolution française, géopolitique et mystique », pub. 4 avr. 2024, https://www.tumblr.com/pierre-hector/747037981668474880/r%C3%A9volution-fran%C3%A7aise-g%C3%A9opolitique-et-mystique?source=share
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