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rwpohl · 5 months
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madame le juge: le dossier francoise muller, tv series 1978
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 4 (1/2)
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Salut tout le monde, et bienvenue pour la suite de ce Hateread sur le tome 10 de Tara Duncan ! Cette fois j’ai appris de mes erreurs de la dernière fois : je coupe la critique du chapitre en deux, et je le ferai également avec celles des prochains chapitres si je le juge nécessaire.
Dans le chapitre précédent, Tara rembarrait son cinquante-sixième prétendant et imaginait que c’était une bonne idée d’aller secouer les objets démoniaques comme un nid de frelons asiatiques. On s’était arrêtés au moment où Moineau, l’une de ses meilleures amies, entrait en trombe dans sa chambre pour lui annoncer une terrible nouvelle : elle est fiancée !
Le chapitre s’intitule « Moineau, ou comment choisir exactement le Garçon qu’il ne faut pas au moment où il ne faut pas et le regretter vraiment, vraiment beaucoup »
Soupir.
« — Quoi ?
À peine l’exclamation incrédule quittait-elle les lèvres de Tara qu’elle la regrettait. Moineau, le regard navré, tressaillit.
— Je suis fiancée, répéta-t-elle comme si elle n’arrivait pas à réaliser ce qu’elle disait.
— Quoi ? reprit de nouveau Tara, le cerveau bloqué. »
Vas-y répétez-le une troisième fois j’ai pas suivi.
J’ai déjà envie de me plaindre… Mais non, vous savez quoi, je vais rien dire pour cette fois. Cela dit je commence à envisager de distribuer des Oscars pour les débuts de chapitre les plus claqués de ce livre.
Moineau en fait des caisses sur cette histoire de fiançailles, à base de « oh là là mes parents vont venir me tuer », et Tara est un peu confuse par la situation et lui pose une question un peu bête.
« — Tu es fian... (elle n’arrivait même pas à prononcer le mot)... mais pourquoi ?
OK, elle avait des excuses, elle était sous le choc, mais, là aussi, à peine les mots quittèrent-ils sa bouche qu’elle réalisa à quel point ils étaient stupides. Moineau ne dit rien, mais son regard parla pour elle. Et il précisait :
« C’est débile, comme question. » »
Oh putain… Bon non, là, je peux plus.
Moineau est arrivée en pleurs dans la suite de Tara. En principe, cette histoire l’affecte. En principe, si ça la met dans cet état, c’est qu’il s’agit d’une nouvelle réellement désastreuse. Si elle est assez détendue par rapport à ça pour jouer les blasées face à la réaction de Tara, je ne vois pas pourquoi elle ne laisse pas son Héritière Impériale/Impératrice bis de meilleure pote se reposer de ses entretiens sans venir ajouter un problème qui n’en est pas un à la pile.
Pour le coup je suis obligée de défendre Tara. Moineau néglige toutes les raisons que Tara a de pas être réactive ou cohérente. Je ne suis peut-être pas investie dans l’intrigue, encore une fois, mais pour un personnage qui est censé l’être, rappelons que Tara :
1 - enchaîne les prétendants
2 - a des devoirs compliqués à remplir
3 - a volontairement choisi de s’écarter de ses potes par crainte de ce que Dark Tara pourrait leur faire
4 - a elle-même deux prétendants d’importance qui ont demandé sa main récemment
Et bon, même si c’est affreusement con et illogique, la situation avec les objets démoniaques, même si elle n’est pas connue des autres personnages, a de quoi la stresser.
Rajoutons à ça le fait que Moineau est très oublieuse, de façon qui ne colle pas avec son personnage. Elle n’a pas conscience que quelque chose cloche avec Tara depuis des semaines, alors que dans le tome précédent elle était la première à deviner en quelques minutes que la miss à mèche blanche comptait partir en mission solo quand Fabrice a été blessé.
Cela dit, je peux pas reprocher entièrement à Moineau de ne pas garder l’œil vissé sur Tara et de faire des choses un peu frivoles pour changer, à la place… mais le problème, c’est que si elle se monte la tête pour lesdites choses frivoles, on est pas rendus. À moins d’en faire quelque chose d’intéressant : montrer que par contraste, elle apprécie de mener une vie plus « quotidienne » quitte à se prendre le chou pour des problèmes qui n’en sont pas ! Là, je comprendrais l’idée !
Mais bon c’est pas dans Tara Duncan que je pourrai voir ça.
Franchement, je ne trouverais pas aberrant que Tara la rembarre, ou au moins recadre la conversation sur quelque chose de plus sérieux.
Bon, tout ce monologue pour dire que si la scène se prétend drôle, je peux pas trop me plonger dans le mood, perso. Avec tout ce qu’on sait de la situation de Tara, le moment semble pas trop bien choisi pour des petites rigolades.
Le décalage continue :
« Tara fit un pas en arrière, lâchant son amie. Elle ne voyait qu’une seule explication à un engagement aussi soudain : par tous les Dieux d’AutreMonde, Moineau était enceinte ! (Quoi…?) Là, Tara ressentit comme un gros besoin de s’asseoir. Elle recula jusqu’au sofa rouge et fit signe à Moineau de faire de même. La ravissante jeune fille brune aux longs cheveux bouclés s’assit docilement et regarda sa blonde amie. Elle portait sa robe bleu et argent de sortcelière du Lancovit, ce qui signifiait qu’elle venait sans doute juste d’arriver du petit royaume. »
Tara, pourquoi, comment. Qu’est-ce qui te fait lâcher une déduction comme ça. Comment tu peux retenir « machinalement » par cœur la liste des localisations des objets démoniaques, que tu as vue il y a DES ANNÉES, mais sortir des conneries pareilles ?!
« Moineau avait bien assez à faire avec ses problèmes, mais elle remarqua que Tara n’avait pas l’air très heureuse. Un pincement de culpabilité vint s’ajouter à l’angoisse qu’elle éprouvait.
Elle éclata de nouveau en sanglots. »
Moineau, ma chérie. Ta gueule.
Je précise tout de suite que je ne juge pas les gens qui pleurent pendant une situation stressante, hein, ce sont des choses qui arrivent et franchement on ne peut pas être parfait dans un moment qui nous secoue. Je ne suis pas la dernière à paniquer, souvent même pour des raisons peu importantes.
PAR CONTRE, mademoiselle Gloria de mes couilles, personnage fictif que je me cogne dans cette aventure à la con, et qui vient de se fiancer (aka genre… d’accepter de se fiancer à quelqu’un ? De son plein gré ?), j’ai vaguement du mal à compatir. Wow, Moineau, tu viens d’accepter une demande en mariage, qu’est-ce que tu veux que je te dise, bravo, RIP ? Si tu ne voulais pas l’accepter pourquoi tu l’as accepté ?
Si le Lancovit avait des enjeux quelconques d’expliqués qui nécessiteraient que Moineau se marie, je dis pas. Mais là c’est juste du remplissage. Dans la vraie vie, on peut venir parler de ses problèmes à sa meilleure amie, même si celle-ci en traverse de pires. En revanche dans ce livre ça me soûle.
Bref. Livre.
Tara la prend dans ses bras pour la consoler :
« — Bon, fit Tara d’un ton raisonnable lorsque les pleurs commencèrent à s’espacer un peu. Maintenant, peux-tu m’expliquer ce qui s’est passé ?
Moineau se dégagea, s’essuya le nez avec sa manche, sans se préoccuper de savoir si le tissu magique absorbait le liquide et fronça de nouveau les sourcils.(Déplace ta virgule derrière « liquide » ou ajoute-en bougre de...)
— En fait, je ne sais pas très bien !
Ah bon ? Cela paraissait pourtant clair à Tara. Une fille, un garçon (Un Gars, une Fille, j’ai la ref) et paf, un bébé neuf mois plus tard. Ils étaient dans la bouse de traduc. »
La déduction est toujours absolument mauvaise mais Tara ne la remet pas en question pour des questions d’« « « humour » » », (ouais, faut la dire lentement, celle-là). C’est vraiment très visible que c’est une scène de sitcom foireuse, j’entends les rires préenregistrés et je vois le logo de Disney Channel, abrégez mes souffrances svp.
« — OK, fit-elle patiemment. Alors, commence depuis le début. Tu es fiancée à... ?
— Je ne te l’ai pas dit ?
— Non.
En fait, Tara avait une bonne idée du coupable, mais espérait de tout son cœur que ce n’était pas Jer...
— Ben, à Jeremy bien sûr ! Je sors avec lui depuis plusieurs semaines. Il m’a fait sa demande. Hier soir.
Ah, raté. »
Tu veux qu’elle se fiance à qui ? Cal ? Fabrice qu’elle a quitté au dernier tome ? Pourquoi Jeremy pose problème ? Et puis en quoi ça t’intéresse, t’étais pas censée couper les ponts avec elle, en fait ?? Trouve une excuse et gerte-la !
« — Il a fait sa demande lorsque tu lui as dit ?
Moineau la regarda d’un air perplexe.
— Quand je lui ai dit quoi ?
Galant lui lança un avertissement, mais les mots quittèrent la bouche de Tara avant que son cerveau n’ait le temps de les retenir.
— Que tu étais enceinte ? »
*rires préenregistrés*
Et une coupure, une. Oui on va pas se faire chier à réserver les coupures aux situations dramatiques et sérieuses, on est dans Tara Duncan, merde.
« On aurait assommé Moineau avec un traduc poilu qu’elle n’aurait pas eu l’air plus surprise. (Assommé avec un traduc ? Genre tu choppes les sabots du bison et tu le balance comme une batte de baseball… ? « Un traduc poilu aurait assommé Moineau », utilise ton lore comme il faut !)
— En... enceinte ? chevrota-t-elle, mais je ne suis pas... (Elle regarda Tara puis, très illogiquement, vu qu’elle venait de pleurer toutes les larmes de son corps, éclata de rire.) »
C’est pas illogique, ça existe. Ça s’appelle « faire une crise de nerfs ».
« Moineau finit enfin par se calmer.
— Tu sais, parvint-elle enfin à articuler, j’oublie tout le temps que tu es terrienne, enfin que tu as été élevée sur Terre. Vous avez vraiment une conception moyenâgeuse des rapports humains, hein ? (Généraliser les habitants d’une planète entière au comportement d’une seule adolescente, un régal <3) Sur AutreMonde, il n’est pas possible de tomber enceinte si on ne le veut pas. En fait, c’est tomber enceinte qui est compliqué. Le flux magique est si puissant qu’il perturbe la fécondation. Peut-être pour compenser le fait que nous vivions bien plus longtemps que les humains normaux, afin d’éviter que la planète ne soit surpeuplée, je ne sais pas. (Putain madame S.A.M., merci de dropper ces morceaux délicieux de lore dans un passage de comédie, si vous saviez comme ça manquait) Bref, si je tombais enceinte, ce serait volontaire et rien n’obligerait qui que ce soit à m’épouser. Non, Jeremy a décidé qu’il était amoureux de moi et il m’a demandé en mariage. Et moi, je n’ai pas fait attention au fait qu’il y avait des scoops tout autour de nous, parce qu’il m’avait fait boire du bullage et que du coup, j’étais un peu… euuh, distraite. »
Jeremy est un porc qui propose à une meuf qu’il a alcoolisée de se fiancer et qui ne se soucie pas que ce soit une princesse et que la médiatisation de l’événement l’engage. Merci beaucoup de cracher sur ce perso qui était pourtant intéressant jusque-là, c’est charmant.
Et je ne sais pas quoi dire concernant cette question de fécondation perturbée. Tu dois lancer un sort pour empêcher le fœtus de se développer ? Pourquoi le flux magique « compenserait » la longévité des habitants, un flux c’est un truc naturel autorégulateur ? A quel point il faut baiser pour avoir un gosse dans cet univers ? Pourquoi c’est amené là ? Ils pensent quoi de l’avortement, les sortceliers ? Et Selenba, comment ça se fait qu’elle soit infertile ? Pourquoi je suis censée m’intéresser à un sujet dont tout le monde se moque depuis dix tomes et qui, soit dit en passant, n’a jamais été amené avant ? Pourquoi on aborde ça avec une déduction foireuse de Tara sur un événement qui n'a rien à voir, quand on a le personnage parfait pour en parler, aka Lisbeth ?
Lisbeth, la tante de Tara, non moins que l’Impératrice d’Omois depuis un bon moment, excusez du peu, et qui n’apparaît dans ces bouquins que pour avoir une description de sa tenue monochrome du jour et se faire vaincre systématiquement. Lisbeth qui est stérile, qui a Various en love interest depuis le dernier tome, dont l’histoire mériterait plus de place dans cette série. Pourquoi ne pas prendre l’occasion de parler de ces histoires avec eux, plutôt qu’avec les gamines ?
Hurgh.
J’ai lu que 3 pages de ce chapitre et il en reste 18, dites-vous bien.
Moineau nous apprend ensuite que toute la famille de Jeremy guettait leur échange et ont sauté de joie quand elle a dit oui. Ils ont commencé les préparatifs - et ces gens sont dégueulasses ?!
Des fiançailles forcées par l’alcool et une famille complice, putain mais quelle horreur.
« Depuis que nous les avons délivrés du Continent Interdit, [les membres de la famille de Jeremy] rêvent que Jeremy s’allie avec l’une de nous. Je sais que tu étais leur premier choix, d’ailleurs.
Tara soupira.
— Je suis l’Héritière d’Omois, Moineau, je suis le premier choix de tellement de gens que j’ai l’impression d’avoir été transformée en côtelette.
Cela fit de nouveau rire Moineau. Bon, au moins, elle ne pleurait plus. Bieeeen.
— C’est... euh, un peu jeune pour s’engager, non ? souligna Tara, tout en ayant l’impression bizarre d’être une vieille rabâcheuse.
— Évidemment que c’est jeune ! grogna Moineau qui se leva et pour faire les cent pas dans la pièce. »
Ahahahahahahaha
1/ Tara j’essaie désespérément de te supporter, mais là ta pote vient de t’apprendre qu’elle se retrouve fiancée par pression groupée, inquiète-toi d’elle plutôt que de te plaindre. Je sais que je disais le contraire plus haut, mais je n’avais pas le contexte, et toutes ces explications justifient que Moineau s’alarme et panique.
2/ MOINEAU RIT ?? MAIS QU’EST-CE QUI TE FAIT RIRE ? ON VIENT DE TE FORCER A T’ENGAGER DANS UNE RELATION ET TU AS POTENTIELLEMENT LA PRESSION FAMILIALE DE TON GARS EN PLUS ??
J’ai trop subi des mecs pour trouver cette situation drôle
3/ Oh bah oui Tara, c’est être une vieille rabâcheuse que de dire qu’elle est jeune pour s’engager... Ta pote a quoi, dix-sept ans ? Et pas pour insister, mais elle n'était pas consentante !
4/ Je n’arrive pas à supporter cette scène pour la simple raison que Moineau est une girouette. Elle arrive en sanglots chez son amie, fait la blasée quand celle-ci est déconcertée, rigole nerveusement, puis rigole franchement, et maintenant elle grogne et je… Cette scène est censée être quoi ? Une scène comique ? Une scène d’exposition ? Une scène dramatique ?
Dans cette scène, Moineau est une espèce de non-personnage qui n’a aucune espèce de cohérence d’une réplique à l’autre. Que voulait faire madame S.A.M. avec elle ?
Nous faire rire ? Dans ce cas faites-en des caisses, assurez-vous que le lecteur n’ait pas à s’inquiéter de la situation ! Moineau pleure comme une drama queen, dit des choses incohérentes, essaie de se poser sur une chaise et tombe, je ne sais pas ! Montrez que Tara est déstabilisée parce que c’est un problème véritablement minuscule ! Et faites-en un problème minuscule en effet ! Montrez que Moineau voulait se fiancer, que Jeremy et elle s’étaient mis d’accord, mais qu’ils voulaient que la demande soit parfaite ! Qu’ils l’ont longtemps préparé, même ! Et surtout que le souci avec le fait d’avoir accepté devant des scoops n’est pas que Moineau n’était pas sûre, mais que la demande n’est pas du tout comme elle le voulait ! Montrez que Jeremy était pété aussi ! Montrez que la famille réagit avec beaucoup de joie, par contraste, parce que je ne sais pas, ils étaient au courant du plan des tourtereaux ! Tiens, vous qui adorez insérer des éléments de culture des différentes espèces, vous pouvez vous amuser avec ça : dire que par coïncidence, la demande de fiançailles ressemble beaucoup aux traditions d’une autre espèce d’Autremonde, et que la famille décide de faire les préparatifs à la manière de cette espèce, parce qu’ils pensent que ça leur fera plaisir !
Parce que jamais vous ne me ferez rire en laissant entendre que Moineau a été forcée à consentir à des fiançailles alors qu’elle n’était pas sûre !
Nous expliquer la situation ? Alors virez-moi ce ton humoristique, oubliez le malentendu de Tara qui pense que Moineau est enceinte, virez les éléments comiques et concentrez plutôt la narration sur ce que Tara ressent face à l’annonce, tout en ne focalisant pas tout sur elle. Moineau se contente d’expliquer ce qu’il s’est passé, et Tara considère ça comme un problème à rajouter à la pile mais décide d’être quand même là pour son amie. La narration peut parler de ce que ressent Tara depuis que Moineau n’est plus proche d’elle, la faire hésiter sur sa décision de s’éloigner de ses amis pour les protéger de Dark Tara, bref, appliquer concrètement la décision suggérée dans le précédent chapitre.
Et en parlant d’appliquer concrètement la décision suggérée dans le précédent chapitre : si vous voulez nous mettre face à une situation dramatique, il y a tout le potentiel. La distance entre les deux amies, la pression psychologique que subit Tara qui peut tout bonnement exploser en colère face aux pleurs de son amie, puis se transformer en culpabilité quand elle comprend ce qui arrive à Moineau, Moineau qui lui reproche d’être distante, Tara qui lui reproche de ne plus la comprendre, de l’avoir remplacée, n’importe quoi !
À la place, toute la scène est un genre d’amalgame qui se veut drôle mais exposant à la fois, et qui ajoute des éléments affreux avec un ton léger, ce qui donne l’impression que l’autrice n’a pas de recul sur ce qu’elle écrit. C’est exactement comme quand, dans le tome 9, Selena et Danviou avaient envoyé le fantôme d’une gosse de six ans s’incarner dans le corps ressuscité de Selena, quand Magister essayait de la ramener auprès de lui.
Je doute de pouvoir espérer que le traumatisme de Moineau soit traité comme tel, donc pour l’instant, on va avancer.
Tara a rendez-vous avec son cinquante-septième prétendant, mais se propose d’aider Moineau à refuser le mariage, en voulant user de son expérience de rembarrage de prétendants. C’est mal amené, et incohérent puisqu’elle était supposée se mettre à distance de ses amis, mais bon, ça reste une preuve d’amitié je suppose. Moineau songe qu’elle ne veut pas mêler Tara aux intrigues politiques du Lancovit où elle-même vient de s’empêtrer en acceptant cette demande de fiançailles, et huh… j’espère qu’on en saura plus ? Parce qu’on manque cruellement de contexte, pour l’instant. Bref les deux jeunes filles se rendent à une réception pour mettre en application le plan de Tara.
On a plusieurs paragraphes rappelant à quel point il est beau le palais impérial d’Omois. Et apparemment, Moineau agit comme si « sa Bête » était une entité à part d’elle. Ça n’avait pas été introduit avant, mais on va dire que c’est de l’évolution de personnage.
Les deux jeunes filles passent devant un écran de cristal :
« À son grand désarroi, Moineau découvrit qu’une émission « people » s’était emparée de ses fiançailles avec Jeremy, qu’elle annonçait en grande pompe.
— Et slurk, slurk, slurk, murmura la jeune fille. Manquait plus que ça !
Des images d’elle en train de faire la fête avec ses amis et Jeremy, dont une où elle brandissait non pas une, mais deux bouteilles de bullage dans ses pattes de Bête, ce qui les faisaient paraître toutes petites, la fit frémir. Tara lui lança un regard plein de compassion. »
Vous voyez ce que je veux dire sur le traitement de la scène précédente ? Une fois rapporté, le passage de la fête n’a rien, mais rien de drôle.
Après cette émission, Tara et Moineau voient passer une publicité vantant les mérites de la condition de loup-garou, ce qui alarme Tara car il semble que T’eal, le président des loups-garous (qui est aussi l'ex de sa mère, Selena), veuille recruter des sortceliers dans son armée.
Puis elles arrivent en salle de réception, et à peine entrées, tout le monde regarde Tara avec convoitise.
« Ah. Moineau comprenait soudain un peu mieux pourquoi son amie avait l’air si malheureuse. »
On dit « l’air si malheureux ». « Malheureux » s’accorde avec « l’air ».
Moineau va se refaire une beauté parce que dis donc oh là là elle a pleuré. Quand elle revient, Tara est plus loin, entourée de gens. Un jeune homme interpelle Moineau :
« Soudain, elle remarqua que sa peau avait de très vagues reflets bleus. C’était assez joli. Avait-il des ascendances elfes ? Mais il ne présentait aucune de leurs caractéristiques physiques. Du coup, elle le dévisagea, curieuse.
— Je vous connais, dit-il d’une voix douce. J’ai déjà vu... mais oui, vous êtes la célèbre Gloria D’aavil ! La princesse du Lancovit ! »
Il la remercie car elle et le magicgang ont plusieurs fois sauvé la planète et notamment des membres de sa famille. Quand Moineau lui demande qui il est, il révèle qu’il s’appelle Glubl et qu’il est un gnome.
Et là je me dois de laisser le passage suivant en entier, parce que je phase complètement dessus :
« — Euh, je crois que votre amie vient de renverser son gobelet sur mon ambassadeur.
Moineau se retourna, surprise. Il désignait un gros pot de fleur aux verdoyants branchages. On avait servi de l’alcool à Tara et elle détestait ça, mais comme c’était la production de l’un des prétendants et qu’il lui avait expliqué que c’était une liqueur unique et très rare, elle avait essayé de s’en débarrasser discrètement.
En le vidant dans le pot de l’ambassadeur de Santivor, planète exclusivement peuplée par des plantes intelligentes, les Diseurs. Sauf que celui-ci ne ressemblait pas du tout à un Diseur.
Il ressemblait vraiment à une plante en pot.
Glubl se précipita dès que la plante se mit à bourdonner, car tous télépathes et se nourrissant de lumière et d’eau, les Santivoriens n’avaient pas de bouche. Cependant, ils étaient capables – Moineau ne savait pas très bien comment – d’émettre des espèces de sons sifflants ou très sourds par les petits trous qui leur servaient de nez et vu... ou plutôt entendu... ceux qu’il émettait en ce moment précis, il n’avait pas l’air content. Du tout. »
Je… je sais pas trop par quoi commencer.
Déjà, ça ne se fait pas sentir ici car je n’ai pas laissé le passage où Glubl se présente, mais la transition entre cette présentation et le passage de l’ambassadeur est très foireuse. On a à peine le temps de se remettre de son annonce et de qui il est qu’on enchaîne directement sur ça. Mais bon, ça, ce n’est pas forcément un problème, ça peut donner du suspense amusant.
Cela dit, un autre problème, narratif celui-ci : si on est censés suivre le point de vue de Moineau, elle ne peut pas savoir pourquoi Tara renverse le contenu d’un verre sur une plante. Ça peut sembler n’être qu’un détail, mais on passe d’un point de vue interne à un point de vue omniscient : la « caméra » métaphorique vole de Moineau à Tara, sans prévenir, ce qui déstabilise encore le lecteur.
Et enfin, le dernier paragraphe n'est pas terrible à lire. Le « vu… ou plutôt entendu… » n’a aucun sens et coupe la progression de la lecture, j’ai dû m’y remettre à plusieurs fois pour relire l’ensemble, et ça m’a sorti de la scène.
Bref, en gros l’ambassadeur de Santivor est venu avec Glubl et a l’apparence inhabituelle d’une plante en pot. Et personne ne prend la peine de le signaler pour éviter ce genre de problèmes.
Une autre scène comique qui me sort du livre parce qu’elle est mal écrite et n’a pas de sens, wouw.
La suite est un peu mieux, cela dit. Tara s’excuse platement et Glubl lui explique que l’ambassadeur a adoré l’alcool et que, tous les Santivoriens étant télépathes, l’info a été transmise à la planète entière. Tara craint pour une fois les conséquences de ses actions, parce que ça signifie que par sa faute, les habitants de Santivor vont possiblement devenir alcooliques.
« Glubl eut pitié de la pauvre Héritière, qui se décomposait à vue d’œil.
— Ne vous inquiétez pas, Votre Altesse Impériale, les Santivoriens sont des gens raisonnables, dès que la surprise de cette découverte sera passée, je suis convaincu que...
Tara l’interrompit en lui montrant le représentant qui se déplaçait subrepticement vers les tables surchargées de bouteilles qui flottaient un peu partout.
— Je suis convaincue, moi, qu’il voudra recommencer l’expérience, constata-t-elle, amère. »
Le prétendant n°57 de Tara, lui, est content, car il va pouvoir vendre son alcool aux Santivoriens. Pour le coup, l’exposition n’est pas trop dégueu puisque l’erreur de Tara est expliquée :
« Bon sang ! Les Diseurs étaient très reconnaissables ! Ils avaient de grandes robes blanches autour de leur corps de bois, des têtes qui ressemblaient à des oignons marron, avec deux grands yeux souvent verts pétillants d’intelligence et un minuscule nez. Celui-là n’avait aucune robe de quelque sorte que ce soit, aucun signe distinctif et... il ressemblait définitivement à une plante en pot. Elle se jura, comme elle l’avait fait un demi-millier de fois, de ne jamais recommencer. Et tant pis si on la surprenait à discuter avec des plantes afin d’être sûre de ne pas avoir affaire avec des êtres intelligents. »
Tara met en application son apprentissage politique, et est prête à faire des efforts pour ne plus reproduire l’erreur, mais quelle joie ! La barre est au sol, mais je suis sincèrement contente que notre personnage principal ait une réaction cohérente !
Et pour l’instant, j’aime bien Glubl, qui nous change un peu des autres personnages secondaires. De manière générale, les gnomes restent le peuple que j’aime le plus dans ces livres.
Bon, puisqu’on reste dans Tara Duncan, Moineau se dit qu’elle s’amuse beaucoup plus avec Tara qu’avec Jeremy.
« Ce fut assez fascinant. Moineau observa son amie et constata à quel point elle avait évolué depuis qu’elle était arrivée sur AutreMonde. Elle parvenait à faire croire à chaque prétendant qu’il était son choix le plus évident, mais que hélas !, pour telle ou telle raison, leur union n’aurait pas lieu. C’était tellement subtil que les princes, les rois, les présidents, les ministres, tous ceux qui venaient quémander sa main, ne se sentaient ni insultés ni rejetés.
Bon, cela dit, le fait que Tara ait une réputation bien établie de mauvais caractère et de dangerosité certaine faisait qu’ils n’insistaient guère. De sombres histoires de batraciens et de vers de terre couraient encore sur la jeune fille... »
Ah bah oui c’est sûr que des prétendants envoyés pour quémander la main d’une Héritière Impériale n’ont suivi aucune formation qui pourrait leur permettre de discerner si on se fout de leur gueule. Puis aucun peuple d’aucun pays n’aurait l’idée de faire espionner les autres entretiens, et aucun prétendant n’aurait l’idée d’échanger avec un de ses rivaux.
Je répéterai sans doute plusieurs fois cette remarque, en substance ou non, mais dans Tara Duncan, les personnages secondaires et tertiaires n’ont aucune volonté propre, une intelligence et une cohérence réduite, et des réactions écrites plus pour l’effet immédiat et moins de fa��on plus réfléchie. La plupart du temps, ils sont taillés pour leurs interactions avec Tara, Cal et les autres : au-delà de ça, ils n’ont aucune substance. On veut qu’ils les mettent en déroute ? Ils le font. Qu’ils les aident ? Ils le font. Et si ça n’a aucune logique, tant pis ! Résultat, le lore, les enjeux et la continuité sont confus, dans Tara Duncan. Dans une histoire “simple”, ça ne poserait pas de problème : une petite comédie sans prétention n’a pas besoin d’expliquer tout le contexte derrière “ce voisin existe et il va chercher du lait”. Dans un univers fantaisiste, c’est plus ennuyeux pour le développement, et on ne peut pas se permettre d’écrire ce qui nous passe par la tête. Ça ne rend l’histoire qu’inintéressante.
Et pour le truc des batraciens et des vers de terre… en fait, ça me fascine, parce que je ne me souviens pas que Tara ait particulièrement changé les gens en animaux au cours de ses aventures. Je me souviens plutôt qu’elle a téléporté un palais entier d’un point A à un point B sans difficulté.
Tara va voir Safir Dragosh le vampyr, un personnage récurrent de la série, qui est là pour une raison ou une autre. Leur échange n’est pas retranscrit, mais il quitte la pièce pour une mystérieuse raison (qu’on nous donnera sans doute dans quinze chapitres quand vous aurez oublié, vous inquiétez pas), ettttt coupure elliptique !
Dont je vais profiter pour tirer ma révérence sur cette première partie de critique du chapitre 4.
A bientôt pour la suite !
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aaronburrdaily · 1 year
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June 18, 1809
Couche at 12. Lev. at 8. Slept the whole time sound. Raining. Read till 12. Dressed and walked to Professor Gahn’s country house, about two and a half miles. Found there a large circle. Baron (General) Cronstedt (brother of him of Calberg) et ux.; she had just performed a journey by land with her three children from Tornea through Finland to ——— and thence across the gulph¹ to Stockholm; a cheerful, pleasing woman; la belle Comtesse Lowenhaupt, to whom je feroit I’am²; M’lle Hoschell, la charmante boiteuse,³ who plays on harp tre. superieurment; Colonel Gahn,—we barely saluted and did not speak afterward, est drole⁴; M’e ———, fem, du juge et souer cadette de Hoschell; bien belle et interessante; douce, plein d’am.⁵ A very pleasant day. Came off at 9, declining to stay to supper. Dr. Gahn showed me his ice-house built above ground. Two walls or houses of wood about eighteen inches apart filled in with charcoal. Home at 10. Read various nonsense two hours. Mem.: Baron Munck’s servant called this morning with a verbal message from le Baron and la Baronne with tickets of entrance and inviting me and Hosack to dine and pass the day at Haga. We were engaged. Hosack did not go to G.’s on account of the rain.
1  So in the MS. Old-style spelling. 2  The pretty Countess L. to whom I [ fain ] would make love [ je ferais volontiers I’amour ]. 3  The charming lame girl. 4  Probably c’est drôle. It is queer! 5  Madame ———, wife of the judge and younger sister of Hoschell. Very fine looking and interesting. Sweet, full of friendship (amitié), or love (amour).
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latribune · 2 days
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juristique · 2 years
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Modèle de lettre d’indemnisation si votre avion est en retard
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Modèle de lettre d’indemnisation si votre avion est en retard
Si votre avion est parti en retard, la compagnie aérienne est responsable de ce retard. Mais, vous ne pourrez prétendre à être indemnisé que sous certaines conditions. Si celles-ci sont réunies, vous devez alors adresser une lettre de demande d’indemnisation à la compagnie aérienne selon le modèle proposé ci-dessous.
Les règles d’indemnisation qui s’appliquent pour un avion en retard
En principe, une compagnie aérienne est responsable du dommage résultant d’un retard. Elle ne peut y échapper que si elle prouve qu’elle a pris toutes les mesures nécessaires pour l’éviter ou qu’il lui était impossible de les prendre.
Cela dit, elle n’est tenue de vous indemniser que des conséquences dommageables que ce retard a pu avoir pour vous et non du retard lui-même, ce dont vous devez apporter la preuve.
Seul un retard anormal et important est de nature à justifier une indemnité. Ce critère s’apprécie par rapport à la durée et à la nature du vol. Les juges considèrent que la sécurité prime sur la ponctualité et exonèrent le transporteur lorsque le retard résulte d’un événement indépendant de sa volonté, tel un incident technique ou de mauvaises conditions météorologiques.
Par ailleurs, la réglementation européenne prévoit, pour tous les vols à partir d’un pays européen et ceux à destination d’un tel pays quand la compagnie est communautaire, que vous bénéficiez d’un service d’assistance au sol de type :
Communications téléphoniques (ou par fax, télex ou mail),
Services de restauration,
Hôtellerie,
Et, le cas échéant, de frais de taxi.
Télécharger un modèle de lettre de demande d’indemnisation si votre avion est en retard
Pour cela, il faut que le retard soit d’au moins :
2 heures pour un vol de moins de 1 500 km,
3 heures, de 1 500 à 3 500 km (y compris les vols intracommunautaires de plus 1 500 km vers les DOM),
4 heures pour les autres longs courriers.
Si le retard dépasse 5 heures, quel que soit le vol, vous avez droit au remboursement de votre billet ou au réacheminement vers votre point de départ si vous êtes en transit. Aucune indemnité financière automatique n’est prévue dans ce cas.
Vous pouvez aussi vous prévaloir de l’arrêt du 19 novembre 2009 (affaires C-402-07 et C-432-07) de la Cour de justice des communautés européennes (CJCE) qui a estimé que les passagers de vols subissant plus de 3 heures de retard doivent bénéficier des mêmes indemnités forfaitaires que celles prévues en cas d’annulation du vol.
Pour les vols non européens, vous pouvez prétendre à une indemnisation qui dépend de l’ampleur du préjudice. À ce titre, la convention de Montréal ne prévoit aucune indemnisation minimale forfaitaire et limite même la responsabilité du transporteur à environ 4 500 euros par passager.
Quelles sont les démarches à accomplir en cas de retard de votre avion ?
Si vous avez subi un préjudice résultant d’un retard important que vous pouvez justifier, vous devez adresser une demande d’indemnisation à la compagnie ou à l’agence de voyages qui vous a vendu le billet.
Exemple de lettre de demande d’indemnisation en cas de retard de votre avion à la compagnie aérienne
<Prénom et nom> <Vos coordonnées> <Téléphone fixe / mobile / courriel>
<Nom de la compagnie aérienne>
<Coordonnées de la compagnie aérienne>
À l’attention du service clients
<Ville>, le <Date du jour>
Par lettre recommandée avec accusé de réception, N° de l’AR : <A reporter>
Objet : lettre de demande d’indemnisation pour un retard d’un vol aérien
Madame, Monsieur,
Le <Date>, le vol <Numéro> Paris/Athènes est parti avec 4 heures de retard, sans aucune explication de votre part.
Par ce délai supplémentaire, je n’ai pas pu prendre mon avion en correspondance pour Santorin. J’ai finalement dû rattraper, 2 jours plus tard, à Naxos, la croisière à laquelle je devais participer.
En application de l’arrêt de la Cour de justice des communautés européennes (CJCE) du 19 novembre 2009 (n° C 402/07 et C 432/07), compte tenu de mon retard, je vous rappelle que je peux prétendre à l’indemnisation de <Montant> euros prévus par le règlement européen n° 261/2004 en cas d’annulation de vol.
En conséquence, je vous saurai gré de bien vouloir m’indemniser le plus rapidement possible.
Par ailleurs, je vous serais obligé(e) d’accuser réception de la présente lettre.
Dans l’attente d’un prompt règlement de ce litige, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’expression de mes sentiments respectueux.
<Prénom et nom> <Signature>
Foire aux questions (FAQ) en cas de retard de votre avion
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Comment envoyer une lettre de demande d’indemnisation en cas de retard de votre avion à la compagnie aérienne ?
Pour envoyer une lettre de demande d’indemnisation en cas de retard de votre avion à la compagnie aérienne ou l’agence de voyages, il vous suffit de faire un « Copier-coller » et de personnaliser le texte de la lettre proposée de l’article dans votre traitement de texte (Microsoft Word ou Writer d’Open Office).
Que faire si la compagnie aérienne tarde à vous répondre ou refuse de vous indemniser ?
À défaut de solution amiable, y compris après avoir contacté la Fédération nationale des associations d’usagers des transports ou la direction générale de l’aviation civile, vous pouvez saisir le médiateur tourisme voyage. Si ces démarches n’aboutissent pas, vous devrez engager une action judiciaire (éventuellement par une action de groupe)
Faut-il envoyer la lettre de demande d’indemnisation par lettre recommandée ?
Oui, il est fortement conseillé d’adresser sa demande d’indemnisation par lettre recommandée avec accusé de réception compte tenu des montants et du risque élevé de contestation dans ce type de dossier. Pour rappel, la lettre recommandée vous permet d’avoir une date certaine de votre envoi.
Quel est le règlement applicable aux compagnies aériennes en matière d’indemnisation ?
Il s’agit du règlement européen (CE) n° 261/2004 du 11 février 2004. Suivre le lien pour le consulter.
Autres publications sur les litiges, règles d’indemnisation du transport aérien et modèles de lettres
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Modèle de lettre d’indemnisation si votre avion est en retard
Modèle de lettre d’indemnisation en cas d’annulation de votre vol
Modèle de lettre d’indemnisation en cas de surréservation de votre vol
Règlement (CE) n° 261/2004 du Parlement européen et du Conseil du 11 février 2004
Modèle de lettre de mise en demeure du voyagiste OPODO
Actions collectives pour les billets d’avion annulés en raison du covid-19
Modèle de courrier en cas de perte ou de vol de valise à l’aéroport à télécharger
Nouvelles règles sur les droits des passagers aériens au Canada
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pompadourpink · 3 years
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A beginner’s guide
Bonjour! Is there a list of things that a french beginner should learn, is there a specific order to learn topics in french? Also, love your blog, it helps me a lot.
*
Hello, thanks love you too! Here's roughly how to proceed:
#1. Genders.
Nouns, adjectives, determiners and past participles in French are either masculine or feminine. There is no neutral.
Known: LE/LA/L’ (+ vowel) + singular, LES + plural (The girl)
Unknown: UN/UNE + singular, DES + plural (A cat)
Uncountable: DU/DE LA + singular, DES + plural (Sugar)
How do I know what gender an item is?
Those that end with a consonant are likely masculine (Un éléphant), those that end with an -e likely feminine (Une girafe), especially if it follows a couple of the same consonant (Une tasse). A noun or adjective can be ‘gender-neutral’, or épicène (Juge, Drôle). There are obviously exceptions (Nation, Incendie).
What’s an uncountable item?
It’s a group of items that are either too small or too large to be counted: fruit, sugar, flour, people, etc (ex: Du sable, Des gens).
Let’s practice: Le facteur et la boulangère sont mariés. La ministre est sortie. Un chien aboie dehors. J’ai mangé du pain.
#2. Numbers.
To turn a singular into a plural, adding an -s is your most popular option. It can also be an -x (Bijou, Feu), nothing if the singular ends in -z, -s, -x (Nez); some words only exist as plurals (Ciseaux). There are a few irregulars (Oeil/yeux, Monsieur/messieurs, Madame/mesdames, Animal/animaux).
Let’s practice: J’ai deux petits frères qui sont nés (past participle) en 1998. J’ai un chat sur les genoux. Il y a des noix dans mes gâteaux. Mes yeux sont noirs.
#3. Verbs.
Verbs belong to one of three groups: -er except Aller (90%), -ir with a few exceptions, and the bin (auxiliaries Être and Avoir, Aller, -re, -oir, -ir exceptions). They can be modal (Should) or reflexive: preceded by an object pronoun (Je m’appelle).
The most useful verbs are:
Être: to be, avoir: to have, faire: to do/make, dire: to say, pouvoir: can, aller: to go, voir: to see, savoir: to know, vouloir: want, venir: to come, falloir: to have to, devoir: must, croire: to believe, trouver: to find, donner: to give, prendre: to take, mettre: to put down/place, laisser: to let, to need: avoir besoin de (...)
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#4. Tenses.
The most useful tenses are:
Indicative present (J'aime le fromage - I like cheese)
Imperfect (J'aimais le fromage - I liked cheese)
Perfect (J'ai aimé le fromage - I have liked cheese)
Future (J'aimerai le fromage - I will like cheese)
Present conditional (J'aimerais le fromage - I would like cheese)
Present subjunctive (Je veux que tu prennes le fromage - I want you to take the cheese) triggered by certain verbs + que.
N.B.: There are irregular past participles (Être: été, Avoir: eu, Voir: vu, etc.).
Let’s practice: Je ne sais pas. Il dessinait bien. Nous sommes venus. Ils te verront quand ils reviendront. Vous seriez partis tôt.
#5. Function words.
Personal pronouns: Tu manges du pain
Demonstrative pronouns: Celui de ma soeur est mieux
Possessive determiners: C'est ton chien
Contracted words: Elle est au parc
Coordinating conjunctions: J'y vais mais j'ai peur
Subordinating conjunctions: Je demanderai quand il rentrera
Linkers: On se voit plus tard
Let’s practice: Je crois qu’elle sera à l’heure mais je peux me tromper. Pourquoi est-ce que tu pars? Nous reviendrons plus tard, quand il fera plus beau. Vous ne devez pas être en retard sans raison. C’est là, celle à droite.
#6. Basic knowledge.
Accents
Adverbs
Calendar
Colours
Conversation
En + Y
Family
Food
Negations
Numbers
Prepositions
Questions
Relative pronouns
Terminations
Time
Tu or Vous
*
As you're mastering those, start practising.
Listen to music, podcasts, books while looking at the transcription - don't translate, get used to the pronunciation and the word chewing. Record yourself reading.
Then, start reading. I recommend starting with children's literature, especially books you already know in English. Things like Le petit prince or Perrault's fairytales should be accessible.
Use Reverso and Deepl as if you were paid to.
Study the pronunciation posts. The devil is in the details.
Learn vocabulary every week. Avoid translating English word by word, it's often a fool's bet; make a simpler sentence instead.
Explore my grammar tag once in a while.
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monsieurloutre · 4 years
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T01E02 : Mais rien ne se passe.
“Tykist sum okkurt rørir seg har On dirait que quelque chose bouge par là-bas Rópi men eingin svarar mær” J’appelle, mais personne ne me répond
~ Í Tokuni in Slør, Eivør
J’entre cette semaine dans ce qui sera la routine : la rentrée est passée, plus de réunions, c’est maintenant le temps des rires et des chants de la mise en place, de l’installation. Un moment où les choses se posent, se fixent, s’assemblent. 
Je commence la semaine comme je finis la précédente : par une séance de TP. À cette occasion, je remarque qu’en fait, sur les carnets sont indiqués des emplois du temps personnels : les créneaux par groupe ne ressortent pas du tout, et vu que la mention “TP” est absente, il est moins évident de remarquer l’alternance SPC/SVT. Cela dit maintenant que les premiers créneaux sont passés, ça ne posera sûrement plus problème par la suite. Évidemment.
 Mon premier TP, portant sur la masse volumique, était un TP classique, dans le prolongement du programme de cycle 4 (de la cinquième à la troisième). Une mesure de masse, une mesure de volume, un quotient : en trois briques, c’est une masse volumique. L’objet du TP est un petit bout de métal. Je rentre dans la salle avant l’entrée des élèves, j’allume l’ordinateur pour faire l’appel (on a maintenant besoin d’électricité pour compter les élèves ; tout un programme) et réaliser l’inventaire du matériel. Je constate qu’il manque un bécher à chaque paillasse, et constate avec quelques grognements que toute la verrerie présente est en plastique. On fera avec le plastique ; je rajoute quand même un bécher, en verre, à chaque paillasse.
La cloche sonne, je fais rentrer les élèves dans le respect des règles de sécurité : rien au sol, vestes et sacs accrochés au mur ou sur la table-au-fond-mais-pas-sur-les-paillasses-m’enfin. Je les laisse choisir leur binôme par affinité, en leur indiquant bien qu’en cas de problème, je reprendrai la main sur l’ensemble des binômes. Je fais quelques remobilisations des connaissances préalablement abordées au cycle 4 rappels de cours, nous répondons aux questions préliminaires, puis le TP commence véritablement.
Pour mesurer un volume, Madame Hermine et moi (qui faisons les mêmes TP) avons retenu la méthode de déplacement d’eau : on remplit un contenant gradué d’eau, on note le volume ; on rajoute un objet, le niveau monte, on note le volume après immersion. La différence des deux volumes donne celui de l’objet immergé. Dix minutes après le début des manipulations, pendant que je me déplace d’un binôme à l’autre, je constate avec stupeur qu’un binôme a trouvé une valeur négative pour son volume. Les deux membres dudit binôme en sont d’ailleurs beaucoup moins stupéfaits que moi. Je m’interroge une demi-seconde en me demandant comment ils ont pu faire ça, quand soudain un “plouf !” sonore, un bruit d’éclaboussure et un juron retentissent à deux mètres cinquante. “Eh Monsieur ! Ça fait de l’eau de partout !” Grmph. J’explique donc qu’il faut faire attention à ne pas fausser la mesure, et introduire dé-li-ca-te-ment l’échantillon dans l’éprouvette. 
Je continue mon tour, et constate qu’un autre binôme est en train d’éponger sa paillasse. Je constate les dégâts : un des béchers que j’avais apportés, en verre, présente un trou en forme d’échantillon. Je comprends maintenant pourquoi on m’avait mis à disposition des éprouvettes en plastique. Ma naïveté va mettre du temps à se déconstruire. Plus de peur que de mal cependant : à part quelques feuilles imbibées, aucun dégât matériel ni physique. L’avantage, c’est que ce demi-groupe a maintenant compris la nécessité de faire attention. La question, c’est de savoir pour combien de temps la leçon sera retenue. 
Les trois autres demi-groupes de TP ont plus ou moins reproduit ce schéma — avec plus ou moins de bons résultats, et avec cette fois-ci la mention à plusieurs reprises de ne pas jeter avec force l’échantillon dans la verrerie. Certains comportements devront cela dit être surveillés. Je commence déjà à repérer les binômes que je devrai probablement séparer — en tête de file, celle qui trouve amusant et opportun d’utiliser un réglet en acier pour tenter d’assommer son camarade, lequel juge inutile de prendre en notes le TP. Ce qui aura permis la conversation suivante : 
M. Loutre — Bon, vous deux, je vous préviens, si vous continuez comme ça je vous sépare. Élève 1 — Pourquoi ? M. Loutre — Parce qu’il faut se comporter correctement en classe, prendre des notes et répondre aux questions. Élève 2 — Wesh Monsieur, moi j’ai pris les notes ! M. Loutre — Vous, la ramenez pas, vous vous servez du matériel pour frapper vos camarades. Élève 2 — Ah oui. Pardon.”
Du côté des cours, à part une difficulté certaine à suivre un plan de place (et à se remémorer l’ordre alphabétique !), je commence à remarquer quelque chose. Avec les masques, les rapports et les contacts sont vraiment différents. L’interaction professeur-élève ne se fait pas de la même façon. D’où vient ce bruit ? Qui a parlé ? Pour le moment, ils n’ont pas encore décidé de discuter entre eux avec le masque, ni de chahuter, ou d’être trop bruyants. Mais déjà, quand un élève m’interpelle en TP, quand on répond à mes questions, je n’ai pas la moindre idée d’où vient le bruit. Au mieux, une vague idée d’un quart de classe. Je ne suis plus sûr de rien. Et en plus de cela, les élèves ont gagné en timidité, ils sont moins enclins à prendre la parole. Je parle, je demande, je questionne, m’agite sur l’estrade et gesticule ; rien ne se passe. J’espère pouvoir travailler sur ce point et construire quelque chose avec mes deux classes. Mais entre ce point-ci, et le fait qu’avec les masques j’ai une immense difficulté à retenir les prénoms, j’avoue que je suis un peu inquiet, certains soirs. 
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claudehenrion · 8 years
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Le rêve brisé…
 En cette veille de vacances scolaires, et conformément au “cahier de charges” suivi depuis la naissance de ce Blog, je vais interrompre notre dialogue pour deux bonnes semaines. La reprise tombant le 21 février, imaginons le nombre de tempêtes qui peuvent arriver d'ici-là, au rythme actuel de “n + 1” par jour ! Cette élection présidentielle de mai 2017 se met à ressembler à ce qu'est devenue la France après cinq dramatiques années de hollandisme : n'importe quoi !
   Aucun des outils que j'utilise d'habitude pour tenter de prévoir un futur aussi proche que possible de “ce qui va arriver vraiment” ne permettait entrevoir les péripéties et les rebondissements qui nous tombent sur la tête… et rien ne me permet de deviner quoi que ce soit… Le plus prudent serait donc de se taire, mais comme la France entière ne parle que de ça, il n'est pas possible de faire semblant de regarder ailleurs : la seule utilité d'un blog est, justement, de ne pas se taire ! Je me jette donc à l'eau, mais en demandant l'indulgence du monde entier !
   Résumons l'affaire. Un homme politique qui est à peu près sûr de rentrer bientôt à l'Elysée se fait surprendre avec la main tout entière dans le pot de confiture, le plus étonnant étant qu'il ne s’était apparemment pas rendu compte lui-même de ce qu'il faisait, qui peut se résumer en quatre volets, très différents les uns des autres :
1- Les attachés parlementaires : c'est l'écume des vagues, les blancs d’œufs battus en neige. Une somme est attribuée à chaque parlementaire et lui est versée qu'il ait ou non des attachés ou des collaborateurs. Ce n'est donc plus du tout de l'argent public mais une forme particulière de rémunération… dont il peut bien faire ce qu'il veut, y compris rien, ou en donner une partie à sa femme ou à ses enfants.   Savoir s'il est moral d'employer les siens est d'une autre nature : il vaut mieux éviter de le faire, mais ce n'est pas illégal, et je persiste à trouver ‘’hors sujet’’ de savoir ce que “Pénélope” a fait, ou a dit ne pas avoir fait... il y a 5 ou 10 ans ! 
2- Les conférences rémunérées et les avis donnés à des entreprises : que lève la main le chef d'entreprise qui n'a assisté 10, 20 ou 50 fois à des conférences où un ministre, député, sénateur ou grand serviteur de l'Etat prenait la parole (souvent moyennant “participation” à ses frais inexistants !)... et que celui qui n'a pas été, obligé ou pas, quémander une aide, une autorisation, une permission… ou une subvention auprès d'un ministre fasse de même : nous aurons une jolie forêt de bras levés, d'honneur ou déshonorants, et bien malin qui pourra faire le tri !
3- Les comptes bancaires : l'existence d'un compte commun et/ou de plusieurs comptes est de simple bon sens : je ne me sers que d'un seul compte, mais ma banque en a créés d'autres, selon les besoins… ou bien : au décès de mes parents, j'ai cru bon d'isoler telles ou telles sommes dans des comptes séparés et temporaires… mais je considère n'avoir qu'un seul compte : ‘’le principal’’.
4- Les revenus extérieurs de Madame : là, je suis plus gêné pour avoir un avis, ne connaissant pas le fond du dossier, et là, il pourrait y avoir matière à ce que la Justice se prononce. Mais en toute sérénité, sans ébruiter chaque mot dit (certains journalistes semblent être vraiment bien renseignés sur “ce qui se dit dans le cabinet du juge”). Une enquête apaisée et complète serait la bienvenue…
5- Sur le fond : si François Fillon semble bien avoir tiré sur la ficelle, en étant imprudent et approximatif, où commence la “justice” et où, la chasse à l'homme ?        D'un côté, on se souvient de l'apostrophe lancée par Jules César lors de la répudiation de son épouse Pompéia “La femme de César ne doit pas être soupçonnée”.  ’‘La morale ni ne se discute, ni ne se découpe en rondelles’’ apprenaient les écoliers de ma génération, jolies sentences copiées à la craie sur le tableau noir par des instituteurs qui étaient dignes de toute admiration…                      Mais l'autre versant de la morale, tout aussi exigeant et aussi peu négociable, pose deux questions  : “qui est à la base de ces fuites” et “à qui profite le crime’' ?      Si la justice répondait en même temps et avec le même zèle à ces deux versants d'une seule et même affaire, elle sortirait… blanchie de toutes les accusations de partialité qu'elle semble mériter depuis que l'idéologie y aurait remplacé la sérénité.    Car quand Fillon crie au complot, hausser les épaules ne suffit pas : il faut démontrer qu'il a tort, si l'on veut être un tant soit peu crédible, Monsieur le Foll.
    Il ne sera pas facile de stopper la vague de mails d'indignation qui voient, dans l'élimination du seul homme politique qui affichait sa foi, les agissements d'officines para ou iso-gouvernementales dont les membres, au nom de serments et d'engagements plus ou moins cabalistiques ou ésotériques, seraient prêts à tout pour le remplacer par un membre de leurs groupes… quitte à sacrifier à l’affreuse ‘’Taqqyia’’ islamiste (le mensonge sacré) : ‘’Mais où peut-il voir un complot ?’’.
   Car les conséquences sont graves : les gens qui en ont assez de vivre dans le passé s'accordent à dire que les idéologies de gauche ont fait leur temps et qu'il est temps de ’'passer à des choses sérieuses”. Les observateurs honnêtes (il y en a) sont d'accord aussi pour dire que cette élection est celle de la dernière chance,      Non que notre pays doive disparaître : les Grecs nous rassurent (si l'on peut dire !) sur ce point : un pays ne disparaît pas. Il sombre, il souffre, il s'enfonce, il est ridicule (le nôtre) ou pitoyable (le leur), mais il surnage... ''mal an, mal an'’.
   La situation est donc facile à résumer : un candidat avait pris la mesure des maladies qui détruisent notre chère France, et même, au prix du mécontentement de ceux qui tiennent à garder les yeux grand fermés, il assumait avec courage les mesures inévitables qui seules peuvent nous donner une petite chance de rester ce que nous rêvons de redevenir : ce que nous étions ! Or il est prudent de lui conseiller de se retirer à Sablé-sur-Sarthe avant que le mal ne soit devenu inguérissable : qu'il ait tort ou raison, que tombe un non-lieu ou pas… la logique voudrait que “ce coup-ci, c'est cuit pour lui” ! Personnellement, je le regrette très fort, mais ce n'est pas le sujet. Pour mon pays, je le déplore plus encore… et c'est un vrai sujet, c'est un vrai drame ! En cas de défaite (désormais envisageable !) d'une vraie droite-de-Droite (= ni honteuse de ses idéaux, ni contaminée par l'absence d'idéal des survivants d'une gauche sans espoir), le prix à payer serait énorme pour la France, réduite à un non-choix entre les fausses solutions de Marine le Pen et l'absence totale de solutions d'Emmanuel Macron. Les vrais problèmes attendront : le monde, après tout, n'aura qu'à se soumettre à leur dangereuse nullité ! Pour les français, le rêve est brisé, le gâchis reste !
   Nous nous retrouverons le mardi 20 février, si Dieu le veut, date “à reporter sur vos agendas”, selon la formule consacrée. D'ici-là, si le ciel ne nous est pas tombé sur la tête, nous pleurerons devant un paysage nouveau mais désespérant… ou nous nous réjouirons, sous un ciel définitivement éclairci… et rempli d’espoirs.      Bonnes vacances à tous. A très bientôt, pour de nouvelles histoires à commenter !
H-Cl.
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reseau-actu · 5 years
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Un rapport accablant démontre la mainmise du réseau d'ONG de George Soros, qui impose à l'Europe son idéologie de la “société ouverte”. Valeurs actuelles révèle l'ampleur de l'influence du milliardaire hongrois, qui n'hésite pas à utiliser sa fortune pour avancer ses pions au sein de la Cour européenne des droits de l'homme.
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Chapitre 3 - Quand les “juges Soros” investissent la Cour des droits de l'homme
Soros, combien de divisions ? Entre 2009 et 2019, sept ONG - toutes liées à l'Open Society - ont “envoyé” certains de leurs collaborateurs à la Cour pour qu'ils y deviennent juge permanent. Parmi les 100 juges ayant siégé au cours de cette période, 22 ont un lien direct avec l'une de ces ONG, « que ce soit comme dirigeant, bénéficiaire de leurs financements ou comme participant notable et régulier à leurs activités », précise le compte rendu du rapport. Pour des raisons méthodologiques, Puppinck ne prend en compte dans son analyse que les juges dont le lien avec l'une de ces sept ONG est direct, mais si l'on prend en compte des liens plus indirects (l'OSF finance des centaines d'organisations et d'institutions), le nombre monte bien au-delà…
L'OSF et ses 32 milliards de dollars, sur le toit du monde des ONG
L'exercice de l'énumération, aussi fastidieux soit-il, est malheureusement indispensable pour mettre en lumière le poids de l'OSF à la CEDH. Sur la première marche du podium des ONG ayant “placé” un juge à la Cour, l'inévitable Open Society Foundations. Pas moins de douze juges ont siégé après avoir tenu des postes clés dans cette organisation ou l'une de ses diverses branches, en particulier l'Open Society Justice Initiative. Le réseau des comités et fondations Helsinki est également très présent avec sept juges, suivi par la Commission internationale des juristes (CIJ), cinq juges, la célèbre Amnesty International, trois juges, et les ONG Human Rights Watch (HRW), Centre sur les droits individuels en Europe (AIRE Centre), et le Centre international pour la protection judiciaire des droits de l'homme (Interights), un juge chacune. L'indépendance de ces ONG vis-à-vis de l'OSF du “philanthrope” américain n'est le plus souvent que factice, tant l'OPA menée par ce dernier depuis plus de trente ans sur le monde des organisations non gouvernementales fut efficace : toutes sont financées, parfois très largement, par l'organisation dans laquelle George Soros a investi 32 milliards de dollars depuis 1984. Comment imaginer, par exemple, que Human Rights Watch puisse ne pas rendre de comptes à l'OSF, qui lui a versé 100 millions de dollars américains depuis 2010 ? Ou les comités Helsinki, dont 40 % du budget en 2017 était issu des ressources du milliardaire et de sa fondation ? La même année, la Commission internationale des juristes recevait 650 000 dollars, Amnesty International 300 000 dollars en 2016. Pour se convaincre de la convergence des intérêts de ces différentes organisations, il suffit de citer l'Open Society, qui revendique sur son site Internet le fait que le lien établi avec ses bénéficiaires ne soit pas seulement financier mais vise à mettre en place de véritables « alliances pour atteindre des objectifs stratégiques du programme de l'open society ». L'OSF et les ONG qu'elle finance partagent donc, selon la première citée, les mêmes visées.
Quand un fonctionnaire du Conseil de l'Europe théorise l'“homo sorosensus”
Quelle est leur finalité ? On la trouve bien résumée dans la bouche d'un autre fonctionnaire européen, le Letton Nils Muiznieks, qui fut directeur des programmes de l'Open Society dans son pays avant d'accéder au poste de commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe. En 2009, il expliquait dans l'Open Society News que l'OSF œuvre à l'avènement d'un « nouvel homme de la société ouverte », sobrement appelé « homo sorosensus » — du nom de leur bienfaiteur —, par opposition à l'« homo sovieticus ». Dans les discours, ce soft power exercé par l'OSF prend la forme de la défense des droits de l'homme, des libertés individuelles, de la démocratie ou de la lutte contre le réchauffement climatique ; dans les faits, elle se concrétise par l'action en faveur de la disparition des frontières, l'apologie de l'immigration, la promotion de l'euthanasie et de l'avortement ou la dépénalisation de la drogue et de la prostitution. En 2018, le même Nils Muiznieks qui théorise la figure de l'homo sorosensus condamne vivement le projet de loi de Viktor Orbán prévoyant de taxer les ONG qui reçoivent des financements étrangers avec les arguments suivants, explicites : « Les mesures envisagées sont particulièrement préoccupantes dans la mesure où elles concerneront des organisations ou des personnes qui agissent pour protéger les droits des migrants, des demandeurs d'asile et des réfugiés, ce qui est parfaitement légitime dans une société démocratique. »
Chapitre 4 - Où se dessine le portrait d'un milliardaire militant… et intéressé
« Les dents longues… mais la main sur le cœur ». « Le plus grand philanthrope du monde ». « L'ennemi numéro un des dirigeants autoritaires ». Partout où Soros est en odeur de sainteté, on aime le présenter comme un spéculateur repenti expiant ses fautes passées en distribuant sa fortune au profit des plus nobles causes. Mais les pays dans lesquels le financier dispense son argent — il consacre plus de 90 millions de dollars par an à l'Europe, quand la CEDH ne dispose “que” de 70 millions d'euros — sont surtout ceux dans lesquels il a le plus de chance d'obtenir un retour sur investissement. Dans le cas de la CEDH, chaque État partie à la Convention envoie un juge à Strasbourg… indépendamment de sa taille et de sa démographie. Dans les petits pays d'Europe centrale, « l'OSF et ses fondations sont devenues au fil des années des acteurs incontournables pour toute personne engagée au plan social et médiatique, note Puppinck dans la synthèse de son enquête. Elles sont des employeurs et financeurs majeurs. » En 2018, Valeurs actuelles publiait sur son site un article intitulé « L'ombre de George Soros plane sur la nomination des nouveaux juges de la Cour européenne des droits de l'homme ». Sans soupçonner alors qu'il s'agissait d'une tendance de fond, nous expliquions qu'en Albanie, pays où l'Open Society Foundations a investi plus de 131 millions depuis 1992, deux des trois candidats à la fonction de juge étaient des dirigeants de l'OSF - l'un d'entre eux fut élu quelques jours après la parution de notre article. L'Albanie n'était qu'un exemple parmi d'autres. Les deux derniers juges lettons de la CEDH sont aussi des collaborateurs de l'École supérieure de droit de Riga, fondée par la Fondation Soros de Lettonie, qui a investi plus de 90 millions de dollars dans le pays entre 1992 et 2014. Les deux derniers juges bulgares de la CEDH sont également issus d'ONG soutenues par l'OSF. De manière plus générale, les juges liés à ce réseau d'ONG viennent de pays tels que la Bosnie-Herzégovine, l'Albanie, la Bulgarie, la Croatie, la Hongrie, la Lettonie ou la Roumanie.
Au Conseil de l'Europe, badges “arc-en-ciel” et expressions “non genrées”
George Soros sème et la récolte est abondante. Car le pouvoir d'un juge européen est sans commune mesure avec celui d'un juge national. Les juges français sont là pour dire la loi — c'est l'étymologie de juridiction —, et le droit français comporte des milliers de textes. À l'inverse, la Convention européenne des droits de l'homme et ses protocoles sont si brefs — une vingtaine d'articles seulement garantissent les droits et libertés — que le pouvoir d'appréciation des juges strasbourgeois est immense. Il l'est d'autant plus que la Convention est considérée par la CEDH comme un « instrument vivant à interpréter […] à la lumière des conditions de vie actuelles ». Dans ce contexte, « l'influence de la tournure d'esprit du juge, de ses idées et de sa formation, est considérable, explique Puppinck. Les droits de l'homme sont une discipline par nature fortement idéologique : on peut faire dire à la Convention une chose et son contraire. Si un juge estime que la légalisation de la GPA s'impose au nom de la liberté, ou si, au contraire, il la condamne au nom de la dignité, il pourra faire dire les deux au même texte. » Dans des affaires aussi diverses que celles examinées par les juges de Strasbourg, qui vont des conflits inter-étatiques (Crimée, Ukraine, Russie… ) aux questions de mœurs (sexualité, mariage, famille, avortement), de biotechnologies (PMA, GPA, eugénisme), d'immigration (regroupement familial, droits des réfugiés) en passant par la liberté de religion (port du voile, minarets) ou encore la liberté d'expression (blasphème), les répercussions sur les législations et pratiques nationales sont considérables.
Ce constat est d'autant plus dommageable que les juges européens sont sélectionnés selon des critères principalement politiques — l'instance chargée de les élire, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, est elle-même éminemment politique. Il suffit pour s'en convaincre de constater qu'il est de bon ton, à la CEDH, d'arborer autour du cou un cordon de badge aux couleurs de l'arc-en-ciel — fourni par le Conseil de l'Europe —, ou de voir que les juges ont renoncé depuis plus de dix ans à l'emploi des expressions “Madame” et “Monsieur”, trop “genrées” selon eux. Aux États-Unis, personne ne prétend que les membres de la Cour suprême n'ont pas d'opinion politique ; ils sont choisis selon ces critères. Mais en Europe, l'illusion de la neutralité politique des juges persiste et ce fantasme ne fait que renforcer le poids de leurs décisions.
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ecoledeschartes · 6 years
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Promouvoir le patrimoine bâti en Chine
Julie Glodt effectue son stage de 4e année au centre de recherche en sciences humaines de l'Université du Peuple, à Pékin. Voir la carte des stages 
La mise en valeur du patrimoine bâti en Chine a connu un élan très important au lendemain de la Révolution culturelle. Les monuments protégés ont gagné en variété, depuis le patrimoine révolutionnaire jusqu’au patrimoine industriel, vernaculaire ou même intangible[1]. En même temps les acteurs en charge de leur préservation se sont multipliés, comme le note Gutong  Lai : « Today, Chinese heritage conservation is in the midst of a historical change, a dramatic shift from a state-monopolized enterprise to a multiple-channelled social project[…] »[2] . L’influence croissante du tourisme de masse concentre le regard sur les monuments jugés les plus importants : l’armée de terre cuite du premier empereur à Xi’an, la Cité Interdite et la Grande Muraille à Pékin et creuse les inégalités, tandis que d’autres sites sont encore méconnus[3].
Le temple Tianning à Pékin recèle l’une des pagodes les plus anciennes de l’actuelle capitale, mais n’est pas l’objet de valorisation. À Wuhan, une partie des bâtiments de l’ancienne concession japonaise est laissée à l’abandon. La promotion et la diffusion d’un discours scientifique sur les monuments Chinois sont un enjeu de taille qui pourrait permettre l’émergence d’une conscience patrimoniale élargie et le nivellement de ces inégalités. Cet article propose quelques pistes de réflexion glanées au cours de visites de monuments ou d’institutions en charge du patrimoine, mais ne prétend à aucune exhaustivité.
Créer des salles d’exposition
Commençons par nous confronter à la ville, à sa structure et à son urbanisme. Lors de son ouverture en 2004, le musée du Planning Urbain de Pékin présentait une première exposition sur le visage qu’aurait la capitale après les reconstructions dues aux Jeux Olympiques. Le musée déploie une impressionnante maquette de 302 m² de l’actuelle capitale[4] . On y voit le cœur de la ville encore principalement constitué de hutongs intriqués autour de la cité Interdite et des lacs. Puis à mesure que l’on s’éloigne du centre, les bâtiments s’élèvent[5] . Un axe fort traverse la ville du Nord au Sud depuis le Temple du Ciel jusqu’au village olympique. Régulièrement, un « laser show » (que mon appréciation personnelle juge un peu tape-à-l’œil) anime la maquette. Tandis que le premier étage décortique un à un tous les plans d’urbanisme quinquennaux de Pékin, le deuxième est consacré à la préservation de l’urbanisme ancien. Des écrans et des tablettes présentent les principales mesures de protection. Des maquettes déploient une typologie des portails des maisons à cour (siheyuan). Le troisième étage est tourné vers le futur et l’aménagement du territoire : transports, logements, infrastructures… La maquette géante est visible depuis les deux étages et fait communiquer ces deux mondes. De la nécessité de préserver le patrimoine face à la modernisation, nous n’aurions pu imaginer illustration plus frappante.
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La maquette géante de Pékin exposée dans le musée du Planning Urbain
Complémentaire du musée du Planning Urbain, celui de l’Institut d’architecture ancienne, localisé dans l’ancien temple de Xiannong, présente une exposition sur le patrimoine bâti traditionnel chinois. Son parcours examine l’histoire de l’architecture, les techniques mises en œuvre, l’urbanisme ancien et la typologie des édifices. Les maquettes, les échantillons et les reproductions exposés permettent au visiteur d’examiner en détail les caractéristiques de l’architecture chinoise traditionnelle. On regrette qu’aucune salle ne soit spécifiquement dédiée à l’activité du centre de recherche. Il existe en Chine quatre instituts de ce genre : dans le Shaanxi, le Shanxi, le Henan et à Pékin. Cette institut est divisé en quatre départements s’occupant respectivement de la recherche, de l’étude des techniques, de l’inspection des restaurations et de la protection technique des monuments anciens. L’institut pékinois compte vingt-six chercheurs, historiens, architectes ou ingénieurs. Il est notamment composé d’un laboratoire dans lequel les chercheurs expérimentent de nouveaux matériaux de restauration[6] .
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Une salle du musée de l’architecture ancienne de Pékin
Un autre musée mérite encore d’être cité ici pour l’élargissement du regard qu’il porte sur le patrimoine. Il s’agit du musée James Jackson, aménagé à Wuhan dans le gymnase du même nom. Organisée par le comité du patrimoine architectural du XXe siècle et par le Centre de Recherche de l’ICOMOS-Wuhan sur le patrimoine partagé, une exposition présente sur une série chronologique de panneaux explicatifs des exemples de l’architecture chinoise depuis l’observatoire de Sheshan bâti en 1901 jusqu’à la tour Jin Mao construite à Shanghai en 1999. Au second étage, une salle de conférence permet d’accueillir d’autres actions de médiation autour du patrimoine récent. Plus difficile d’accès, sans-doute, du fait de la densité de l’information proposée, ce musée jette toutefois une lumière sur une part du patrimoine peu connue et peut-être moins aimée de la Chine : le patrimoine architectural du dernier siècle, à la fois pétri de références architecturales occidentales et emprunt de nationalisme, témoin des grands changements connus par le pays au cours du XXe siècle.    
En dehors de la sphère muséale, l’amateur de patrimoine bâti peut trouver de quoi assouvir sa soif de connaissance au sein même des monuments. Il est fréquent, en tout cas pour les monuments reconnus importants que j’ai visités, qu’une salle de médiation soit aménagée. Au temple du ciel, à Pékin, une annexe située à côté du hall des prières pour la récolte présente des maquettes du hall sous différentes dynasties, des photographies de l’architecte Liang Sicheng (1901-1972) juché sur le toit du monument, ainsi que des échantillons prélevés et des photographies prises pendant la restauration de 2005. Ces initiatives évoquent, à l’échelle du monument, les centres d’interprétation qui sont établis en France dans les villes labellisées « Villes et pays d’art et d’histoire ». En Chine, ces salles exposent aux visiteurs des éléments d’architecture, des photographies anciennes, des chronologies et des explications sur les restauration récentes. Dans le centre d’interprétation de la petite pagode de l’Oie sauvage de Xi’an, l’information concernant le bâtiment est répartie dans deux salles : la première présente l’histoire de la pagode depuis sa fondation jusqu’à sa détérioration à l’époque contemporaine. La seconde salle présente la protection du monument : les plans de sauvegarde, les colloques, les restaurations, des éléments lapidaires, des exemples d’événements organisés autour du monument.
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Xi’an, petite pagode de l’Oie Sauvage, seconde salle de médiation
Il serait enthousiasmant que ce genre d’initiatives se généralise pour promouvoir non seulement les monuments les plus fameux, mais aussi le patrimoine plus humble ou plus récent. 
Publier l’information
Très classiquement peut-être, de nombreuses institutions se chargent de publier l’information scientifique qu’elle produisent et collectent sous forme de livres. L’Institut d’architecture ancienne de Pékin a par exemple publié une série de beaux livres très illustrés auprès de la Beijing Publishing Group Company. La série « Essence de l’architecture ancienne à Pékin » présente différents volumes s’intéressant notamment aux palais, aux murs de Pékin ou encore à l’architecture moderne.
À Wuhan, Le Centre de Recherche de l’ICOMOS sur le patrimoine bâti partagé utilise aussi les livres imprimés comme outil de promotion. Le centre, dirigé par Monsieur Ding, a été créé par l’ICOMOS International Scientific Comitee on Shared Built Heritage. Il est hébergé et financé par l’entreprise publique CITIC General Institute of Architectural Design and Research. L’activité du centre se déploie aussi dans la Société de Recherche sur le Patrimoine Bâti Partagé qui assume des missions éducatives et reçoit des fonds de la ville de Wuhan. Enfin, le centre partage la chaire UNESCO sur le patrimoine industriel avec l’Université des Sciences et Techniques de Huazhong à Wuhan, et perçoit pour ce faire un financement de la Gubei Industrial Area. L’équipe du centre comprend des historiens, des architectes, des ingénieurs, un photographe et des topographes. Les chercheurs répartissent l’information sur deux niveaux : des livres illustrés sont destinés à faire connaître le patrimoine de la capitale du Hubei, tandis qu’un autre sur le patrimoine de Wuchang (une des trois villes à l’origine de Wuhan) propose une information scientifique plus dense.
Le projet Mémoire de Pékin (Beijing Jiyi) hébergé dans les locaux de l’école de gestion de l’information dans l’Université du Peuple publie également des livres portant sur les sujets abordés par les chercheurs aux Presses Universitaires[7]. Toutefois, la mise en ligne des informations sur leur site spécialisé (www.pekingmemory.cn) prévaut largement sur la publication matérielle. L’équipe de professeurs a élaboré une réflexion sur la mise en ligne des données en même temps que celles-ci sont collectées. Une grande attention est portée à la forme des sites Internet. L’enchaînement des différentes parties du discours est fluide et intuitive tandis que chaque partie acquiert une identité propre grâce un arrière-plan choisi pour refléter l’atmosphère culturelle du monument étudié.  
Un écueil apparaît cependant : celui d’instrumentaliser les documents visuels pour en faire une simple illustration. Dans le projet du numéro 3 de la rue Zhang Zizhong[8] , un des lions de pierre présents de part de la porte est utilisé au moment d’évoquer l’ancienne rue traditionnelle : le hutong du lion de fer. Or la statue du « lion de fer » en question a été déplacée et perdue et ne correspond en rien avec le lion de pierre, plus récent. Toutefois, Madame Zhang, la chercheuse, a assuré qu’il sera fait mention de cette inadéquation dans le site.
Le design attractif et ludique des sites Internet est clairement un moyen d’élargir le public visé : il n’est pas question dans ce projet de ne toucher que les professionnels du patrimoine, les professeurs ou les chercheurs, mais de répondre aussi aux attentes des Pékinois, des visiteurs et des amateurs. Dans le cadre de ce projet, l’information est encore disponible dans une base de données (www.search.digitalmemory.cn). Les documents sont accessibles par de nombreux moyens : carte, cube mémoriel, liens, tags, guide de classement. Pour l’heure, le téléchargement des données n’est encouragé ni sur les sites spécialisés, ni sur la base de données. Il est possible que ces sites ne répondent pas à tous les besoins des chercheurs, qui chercheraient certainement à rassembler de nombreuses informations simultanément. Cependant, ils répondent de façon adéquate à la nécessité de promouvoir le patrimoine auprès d’un large public.
Organiser des visites aux contenus scientifiques
Enfin, organiser ou animer des visites des monuments est sans doute le moyen le plus efficace de sensibiliser le visiteur à la protection du patrimoine. Le Centre de recherche sur le patrimoine bâti partagé de l’ICOMOS-Wuhan est très impliqué dans l’organisation de visites de terrain dans la capitale du Hubei. Le « Forum sans frontières », organisé annuellement, est l’occasion de convier des professeurs étrangers à visiter les monuments de Wuhan. Cette année, des représentants de l’Espagne et du Portugal ont été invités. Le Centre de recherche organise aussi des visites pour le jeune public. Des collégiens ont ainsi pu visiter le Gymnase James Jackson et son exposition sous la direction de l’équipe.
Dans les rues de Wuhan, le visiteur ou le simple promeneur, peut découvrir au gré de sa balade diverses plaques présentant certains monuments de la ville. Le Bureau des Reliques Culturelles de Wuhan gère les monuments classés aux échelles nationale, provinciale et municipale. Le Bureau de Gestion des Logements se charge des architectures dites remarquables. Certaines plaques présentent des codes QR (Quick Response), qu’il est possible de scanner avec un téléphone portable, notamment via l’application WeChat (un des réseaux sociaux les plus populaires de Chine). Ces codes permettent d’accéder à une brève introduction historique et à des photographies concernant le monument en question. Cette initiative présente encore le grand intérêt d’attirer le regard sur un patrimoine plus modeste que les grands sites de la Chine impériale, mais qui constitue pourtant aujourd’hui une grande part de l’identité de Wuhan et notamment du district de Hankou : le patrimoine du vingtième siècle, l’architecture des anciennes concessions, l’héritage industriel. Le Bureau de Gestion des Logements a en outre commandé un livre au Centre de Recherche de l’ICOMOS-Wuhan sur ce qu’il a défini comme « Monuments historiques remarquables ».
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Exemple d’une plaque apposée pour une architecture remarquable par le Bureau de Gestion des Logements 
La technologie du code QR place notre visite à mi-chemin entre la visite réelle et la visite virtuelle, également très prisée des amateurs en Chine. La réalité virtuelle est présente dans les musées, comme celui Wanlin, de l’Université de Wuhan. Du 15 septembre au 21 octobre 2018, une exposition intitulée « Art et Science » permettait aux visiteurs d’explorer virtuellement les grottes bouddhistes de Dunhuang. Cette technologie a été mise en place par l’école de télédétection et d’ingénierie de l’information de l’Université de Wuhan[9] . 
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Au musée Wanlin de l’Université de Wuhan, le visiteur pouvait explorer en réalité virtuelle les fameuses grottes de Dunhuang
À Pékin, les chercheurs de l’Institut d’architecture ancienne travaillent en ce moment à un projet de visite virtuelle des hutong qui devrait être disponible sur une application. Le visiteur peut se déplacer dans les ruelles pékinoises et accéder à quelques informations concernant différents éléments d’architecture. Le but est de sensibiliser le public à l’urbanisme ancien de la capitale et de récolter des fonds pour sa préservation.    
Si les modélisations 3D sont encore à l’étude, l’équipe du projet Mémoire de Pékin a d’ores et déjà mis en ligne des visites panoramiques des monuments présentés dans les site spécialisés. L’année dernière l’équipe de l’Université du Peuple a collaboré avec l’entreprise Zhengdu pour élaborer une visite panoramique de l’ancien village de Taizhou, maintenant disponible en ligne [10]. Pour des raisons de coût, il n’est pas prévu de réaliser des visites panoramiques pour chacun des sujets spécialisés.
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Capture d’écran de la visite panoramique de Taizhou réalisée par les soins de Monsieur Liu
Toutes agréables et ludiques qu’elles sont, ces visites numériques ne doivent pas se limiter à un simple divertissement. Il est nécessaire qu’un discours scientifique les accompagne, sous forme de panneaux explicatifs ou de liens au sein d’un site Internet. Néanmoins, il faut souligner l’attrait que ces nouvelles technologies peuvent avoir, notamment auprès du public jeune, pour promouvoir le patrimoine. Elles peuvent également permettre la promotion de sites fermés à la visite ou difficile d’accès, voire reconstruire virtuellement des monuments détruits. Dans le cadre du projet Mémoire de Pékin, une reconstitution en trois dimensions est prévue pour une maison du village ancien de Chuandixia bombardée pendant la deuxième guerre Sino-japonaise.
En Chine aujourd’hui les moyens de promotion du patrimoine sont nombreux, depuis les classiques livres imprimés jusqu’aux visites virtuelles. L’implication des technologies numériques dans la mise en valeur du patrimoine répond à leur utilisation croissante par les Chinois pour discuter et débattre sur leur patrimoine[11].
Qui dit promotion dit nécessairement public. La médiation sur le patrimoine doit toujours permettre l’émergence d’une prise de conscience patrimoniale. L’un des moyens les plus aboutis d’y parvenir est sans doute d’impliquer le public dans la promotion du patrimoine. Le projet Mémoire de Pékin a aménagé un site Internet collaboratif (www.mypekingmemory.cn) sur lequel il est possible à tout un chacun de partager des contenus, des photographies, des vidéos sur le patrimoine de la capitale. La conscience patrimoniale se développe de manière collective autour d’une communauté virtuelle. Les contributeurs sont associés dans un groupe de discussion sur l’application WeChat. Cette promotion collective du patrimoine peut encore prendre une forme plus classique : le Centre de recherche sur le patrimoine partagé de l’ICOMOS-Wuhan organise par exemple tous les ans des conférences à destination des lycéens. Ceux-ci sont impliqués dans un petit travail de recherche sur le patrimoine pendant deux mois au sein du « Crossover Youth Forum ». Les lauréats sont choisis par les intervenants du Crossover Forum annuel et récompensés à cette occasion.
Les enjeux de la promotion et de l’éducation au patrimoine sont de taille. D’eux dépendent l’élargissement de la sphère patrimoniale, le financement de certaines actions ou encore la préservation de l’urbanisme ancien. Les nombreuses initiatives pourraient permettre d’esquisser un tourisme culturel durable et une meilleure conciliation entre conservation du patrimoine et modernisation.
Notes
Svensson (Marina), « Evolving and contested cultural heritage in China : the rural heritagescape », dans Reconsidering Cultural Heritage in East Asia, éd. A. Mastuda et L. E. Mengoni, Ubiquity Press, 2016, p 31-46. Lire aussi Whitehand (J.W.R), Gu (Kai), « Urban conservation in China : Historical development, current practice and morphological approach », dans The Town Planning Review, vol. 78, n. 5, 2007, p. 643-670.
Lai (Guolong), « The emergence of « cultural heritage » in modern China : a historical and legal perspective », dans Reconsidering Cultural Heritage in East Asia, éd. A. Mastuda et L. E. Mengoni, Ubiquity Press, 2016, p. 79
Sur le développement rapide du tourisme en Chine et ses conséquences : Huibin (Xing), Marzuki (Azizan), Abdul Razak (Arman), « Protective Development of Cultural Heritage Tourism : the Case of Lijtiang, China », dans Theoretical and Empirical Researches in Urban Management, vol. 7, n. 1, 2012, p. 39-54.
J’ai rencontré des maquettes géantes similaires dans le musée de Xi’an et dans le musée de l’Institut d’architecture ancienne de Pékin.
Lire Liang (Zhang), La naissance du concept de patrimoine en Chine, XIXe-XXe siècles, Ipraus, Editions Recherches, 2003, p.202-206. L’auteur montre comment autour des années 1987, la politique de réforme du système du logement a vu l’abandon du maintien et de la réhabilitation de l’urbanisme ancien, jugés peu lucratifs. Toutefois, on a encore cherché à conserver le « caractère du paysage pékinois » (p. 203), notamment en établissant des règles sur la hauteur des bâtiments.
Le 1er Novembre, Monsieur Li, chercheur au sein de l’Institut d’architecture ancienne, m’a accordé un entretien.
J’ai effectué un stage dans ce centre de recherche au cours du mois d’octobre. http://ecoledeschartes.tumblr.com/post/180374787747/m%C3%A9moire-de-p%C3%A9kin
http://ecoledeschartes.tumblr.com/post/180101009542/étude-et-mise-en-valeur-du-numéro-3-de-la-rue
https://mp.weixin.qq.com/s/Q6gXrW-czPbuLE9fEMaAdA
http://www.vamplatform.com/VAM/gaoqiancun/vam/#/-v/mainNodeId/25094270-3692-489d-9c9c-0c842358f8b6/mapNodeId/77f15ad0-f9ea-40c1-946c-9e6604c403c2/linkId/50dda007-7cfd-449a-9c5b-6a15c95ae49e
“A growing number of Chinese citizens are thus today using a wide range of digital technologies to document, celebrate and debate local traditions and heritage” Svensson Marina, “Heritage 2.0, Maintaining Affective Engagements with the local Heritage in Taishun”, dans Chinese Cultural Heritage in the Making, Experiences, Negociations and contestations (ed. Christina Maags et Marina Svensson), Amsterdam University Press, 2018, p. 277.
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aaronburrdaily · 1 year
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July 3, 1809
Couche at 12 1/2. Lev. at 8 1/2 . You see I have got up to 8 again. At 10 came in Hosack. He had been last evening to a bal¹ at the Park Djurgarden. 11 un dame parl’t fr. et ang. Spirituelle, &c. Sur le champ entroit Jacobi. Then Capt. Weidenhjolm, then Bergstrom. Tous s’occupaient beaucoup de la dame qui pretendoit s’amuser dans la biblioth. Restaient un heure. M’e part.² Gave Jacobi a card for Mr. Becker and another for le Juge³ ——— which he promised to transmit. Weidenhjolm says I must have mistaken the trappur upp⁴ at Helvig’s; that they were certainly at home. Received invitation from Comte and Comptesse Cronstedt to dine and sup jeudi 6 Juliet⁵; now as jeudi is the 7th and not the 6th, what is to be done? Wrote, however, that would come Thursday jeudi prochain.⁶ Raining all the forenoon. Afternoon clear and fine. Read Varia.⁷ At 7 walked by the long bridge and Skeeps Holmen; thence boat, the free ferry, to Djurgarden and au⁸ park, intending to pass the evening at Wennerquiest’s. Just before I got there, met Jacobi, who enticed me to return to the Merchants Society to play chess and sup. On the way met and sat some time with two U’s. One jo.; nom encor.⁹ Played chess and supped. Hosack joins us. Supper and a bottle Moselle wine; 1 rix dollar chaque.¹⁰ Home at 11. Mem.: Dined on fillibonka at 5.
1  A ball. 2  At 11 came in an intellectual lady speaking French and English. Immediately Jacobi entered, then Captain Weidenhjohm, then Bergstrom. All paid a good deal of attention to the lady, who pretended to amuse herself in the library. They remained an hour. Madame left (partit). 3  The judge. 4  For trappor upp, Sw. Literally, flights of stairs up; three trappor upp would mean up three  flights of stairs, or in the fourth story. 5  Thursday, the 6th of July (Juillet). 6  Next Thursday. 7  Various things. 8  To the. 9  For two jungfrus. One jolie. [Il faut demander son] nom encore. I must ask her name again. 10  Each.
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alice-marquand · 7 years
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Recap des Audiences de la Saison 14 d’Alice Nevers
Épisode 1 : Les liens du sang
Benjamin Desplat, 21 ans, est retrouvé mort sur le bord d'une route. La victime a reçu un violent coup derrière la tête. Marquand et Alice se rendent dans sa chambre de bonne. Ils découvrent que le jeune homme avait préparé l'arrivée d'un bébé ainsi qu'un courrier venant de l'association « Egalité-papas ». Parallèlement, la procédure d'adoption de la jeune Ada se poursuit. Marquand souhaite aider Alice, mais cela n'est pas sans conséquence.                        
Audience : 5.607 millions de téléspectateurs (23% PDA)
Épisode 2 : Cam girl
Babeth Vasseur, 37 ans, décède suite à un accident de scooter. Sur les lieux du drame, le médecin légiste constate que la victime a les pupilles dilatées. Visiblement, elle a été empoisonnée. Alice et Marquand commencent par interroger le fils de la victime. Celui-ci pense que sa mère lui cachait quelque chose. Peu après, la police retrouve l'ordinateur de Babeth Vasseur dans la poubelle.                        
Audience : 4.962 millions de téléspectateurs (24.6% PDA)
Épisode 3 : Disparue
Pas facile de retrouver l’assassin de Karine Martin, une paysagiste sans ami, sans compte en banque et sans aucun passé connu ! Pourtant, l’arbre sous lequel elle a été poignardée offre une piste à Alice et Marquand : il est parrainé par une famille dont la mère, Karine Sagnol, s’est inexplicablement volatilisée il y a trois ans… Ada, elle, a disparu du foyer ! Le nouveau légiste qui sollicite madame le juge n’est donc pas la priorité…
Audience : 5.794 millions de téléspectateurs (24.4% PDA)
Épisode 4: La mémoire dans la peau
Rémi Garcin a peut-être été tué par sa mère, atteinte de la maladie d'Alzheimer. Les enregistrements obsessionnels qu’il faisait d’elle étaient-ils un simple exercice de mémoire ou la volonté plus profonde de faire la lumière sur un mystérieux événement du passé ? La thérapie proposée aux parents adoptants à laquelle Alice et Marquand doivent participer leur sera-t-elle bénéfique ? 
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Épisode 5 : Lanceuse d’alerte
Enfermée dans la cage aux lions d’un zoo, Anne Laforge n’a pas survécu. Mais pourquoi cette secrétaire de banque était-elle partie si précipitamment de son bureau en pleine matinée ? Pourquoi avoir récupéré en catastrophe sa fille au lycée ? Visiblement, le dur combat que menait Anne l’exposait à de nombreux dangers, pas tous prévisibles… Pour Alice et Marquand, leur mariage implique-t-il forcément une vie en couple ?
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Épisode 6 : Divine compagnie
Antoine Bétillon, architecte et père de quatre enfants, a pris une balle dans le ventre en bas de chez lui. Dans sa poche de veste, son alliance et dans son téléphone professionnel, le message d’une femme… Mais s’il s’agit bien d’une relation professionnelle, il n’est aucunement question d’architecture… En vue de l’anniversaire d’Ada, Alice, Marquand, Victor et Djibril cherchent à connaître sa culture, sans toutefois la perturber...
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Épisode 7 : Esprit es-tu là?
Anya Vidal est morte empoisonnée, en pleine séance de spiritisme, dans l’auberge tenue par la mère de Marquand. Est-ce bien l’esprit de son frère qui a fait bouger le verre ? Est-ce le médium ou encore l’un des hôtes ? Chez Joséphine Marquand, les suspects sont aussi peu aidants que les esprits… Pour Alice, mener une enquête de flagrance ne doit pas l’empêcher de rencontrer sereinement sa future belle-mère…
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Épisode 8 : Cas d’urgence
Christophe Grangier est retrouvé calciné dans son véhicule SOS Médecin, sur le parking d’une cité. Qui pouvait en vouloir à ce docteur qui soignait sans distinction les malades de ce "désert médical". Une ordonnance inquiétante entraîne nos héros dans les arcanes de ce dur métier, en prise directe avec le terrain… Alice est inquiète : Léa est rentrée, prête à en découdre. Mais au fait, où Marquand passe-t-il ses nuits ?
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Épisode 9 : Cryo
Noémie Fournier a été étranglée sur son chantier archéologique. La scène de crime intrigue Alice et Marquand : la victime, enveloppée dans un drap comme une momie, présente des traces d’injections post mortem. Ce mystère serait plus commode à élucider si le fourgon conduisant le corps à la morgue ne s’était pas fait braquer… Alice et Marquand doivent-ils prendre au sérieux le message de menace envoyé par Léa ?
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Épisode 10 : Justicières
Gisèle Humbert a été poussée du toit d’un immeuble. Si la jeune fille séchait les cours depuis un mois pour faire de l’acrobatie urbaine, Alice et Marquand découvrent que ses premiers pas dans le "Parkour" coïncident avec la sortie de prison du pédophile qui l’avait abusée dans son enfance. Qu’est-ce que Gisèle avait donc en tête ? C’est le mariage d’Alice et Marquand ! Mais pour rester amants malgré tout, Alice exige de Marquand… du rêve.
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