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#mes reines sont belles
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L'élégance occasione le trouble de la transparence qui sous cet écrin de délicatesse se parseme les formes de tes courbes sensuelles.
Car de la courbure de tes reins,
A la sensualité de tes seins.
Ta sensibilité se dessine aux monts érigés et aux merveilles de la vie où la passion se grandit pour se nouer dans cette invitation à la tentation d´un baiser et de caresses pour  t'éffleurer puis t'éffeuiller de mes envies .
Elles sont le but de te prouver que la plus belle intention, c'est de t'aimer.
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SensuElle'ment Toi
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homomenhommes · 2 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 149
Jean est passé l'autre soir. Cela faisait un bon moment que nous ne l'avions vu. Du coup il est resté diner car il avait plein de chose à nous raconter.
Tout d'abord le deal avec son " vieux " roule tout seul. Exigences correctes aussi bien coté temps passé que prouesses sexuelles. Financièrement le marché est aussi respecté, donc tout le monde est content (voir l'Audi A3 neuve dans la cour). Le seul défaut du système est le manque de diversité ! Baiser avec le même mec toute la semaine et toutes les semaines ça lui pèse un peu car il n'a pas beaucoup de temps pour aller voir ailleurs.
Nous en étions encore qu'à l'apéro. Marc, à l'entendre, s'est levé et placé devant lui. Il a ouvert sa braguette et a fait " suce ". Jean s'est jeté dessus et j'ai assisté à une fellation en règle. Jean, la gorge habituée à laisser passer du gros calibre, a avalé Marc entier dès le premier coup de rein avec une facilité que je ne lui connaissait pas. Marc les mains sur sa tête maitrisait le rythme et décidait de la profondeur voulue.
Comme Jean s'était assis sur le bord du canapé, je me suis glissé derrière lui et j'ai commencé à le dévêtir. Déboutonnage de chemise, retrait dévoilant un torse toujours aussi lisse. Ouverture du pantalon et avec sa coopération descente de ce dernier avec le shorty jusqu'aux genoux. Je me recule contre le dossier et libère ma queue qui bande depuis le premier coup de langue de Jean sur la bite de Marc. Je la kpote rapidement et soulevant Jean de mes mains sous ses fesses, je le fais s'asseoir de nouveau mais tout contre moi. Mon gland trouve tout seul l'entrée arrière et le poids de Jean fait le reste. Le gel lubrifiant de la kpote plus son excitation font merveille et je m'enfonce bien serré par ses muqueuses.
Pas un moment il n'a cessé de sucer Marc. Nous avons juste entendu des gémissements de plaisir couler le long de la verge qui encombre sa bouche. J'avais oublié quelle belle salope il faisait. J'ai pu l'enculer comme cela quelques instants avant que nous le mettions à 4 pattes. Un peu plus tard j'ai cédé ma place à Marc qui lui a limé le trou jusqu'à ce qu'il jute sur le cuir du canapé. Moi, j'ai juste eu le temps de me retirer de sa bouche vorace avant de lui tapisser les amygdales de mon jus et de le lui envoyer sur les cheveux. Marc s'est terminé en quelques coups de reins dans son trou resserré par la jouissance.
Samir nous a apporté des serviettes et a nettoyé le canapé pendant que nous finissions l'apéritif. Et Jean de nous dire que c'est ce genre de plan qui lui manque terriblement. Il me demande si je ne pourrais pas lui organiser un gang bang pour se faire un max de mecs. Il en a parlé avec son client et ce dernier est d'accord. Nous ne lui demandons pas comment il lui a arraché l'autorisation ! Mais il est sûr que cela l'aiderait à tenir avec son vieux.
Je me dis que puisque j'étais en train d'en organiser un pour Ric, je pourrais envisager un coup double. Doubler les participants et les faire jouir sur mes deux amis ensemble.
J'explique en deux mots, Marc et Jean trouvent ça jouable.
Nous dinons ensemble avec un Jean tout ragaillardi par le projet.
Le lendemain j'appelle André (le père de Ric). Après les échanges de nouvelles, je lui demande si le fait de mettre Ric en double avec Jean pour un gang bang le dérangerait. Il réfléchit quelques secondes avant de me répondre que non, ça pourrait même être très excitant vu la différence de gabarit entre les deux. Je lui dis que je le rappellerai plus tard.
Marc devant repartir une semaine, Emma nous a invités à diner chez elle. J'emmène Marc qui ne connaît pas la maison. Quand nous arrivons, je fais un bisou rapide sur les lèvres de notre hôtesse. Marc fait une drôle de tête. Il est vrai que la fois où ils se sont rencontrés, comme nous étions au restaurant j'avais été plus discret. Je m'empresse de lui faire pareil. En entrant dans le salon, nous avons la surprise d'y voir Kev assis dans un des canapés, seul. Il nous explique que son " boss " avait un diner d'anciens HEC où les conjoints n'étaient pas invités.
L'apéritif détend tout le monde et nous passons un bon moment. Le repas est délicieux et nous félicitons tous la vieille cuisinière qui en rougi de confusion. Au moment du café, Kev part aux toilettes non sans poser un regard appuyé à Marc. Pas besoin de faire un dessin, son cul est en manque ! J'en informe discrètement Marc qui n'avait surpris que la fin du mouvement. Il s'éclipse alors qu'Emma se rend à la cuisine. Quand elle revient, je suis seul. Elle m'interroge du regard et je l'informe sans fard que Marc est parti combler un besoin de Kev inassouvi par son boss. Elle comprend vite. Je la prends dans mes bras et lui dis que je suis tout prêt à faire de même avec elle. Elle reste un peu interloquée que je lui propose cela alors que Marc est dans la maison, puis se ravise, se rendant compte que ce dernier n'hésite pas à s'envoyer en l'air avec Kev.
Comme je suis sur un des canapés, elle m'enjambe et s'assoit face à moi sur mes cuisses. Roulage de pelle, je bande ! Mes mains glisses sous sa jupe retroussée et je m'écarte de sa bouche le temps de la traiter affectueusement de salope, elle ne porte pas de culotte ! Ses mains à elle s'acharnent sur ma ceinture et la fermeture de mon jean pour libérer ma queue. Quand elle y est arrivée, elle se redresse, se rapproche de moi et se rassoit. Ma bite est happée par son vagin. C ;"est à ce moment que la cuisinière entre au salon avec le plateau du café. Avec naturel, Emma, immobile, lui demande de le poser sur la table qu'elle fera le service elle même.
La seule chose visible était notre baiser et sa position sur mes genoux, la jupe cachant notre emboitement. Dès la porte refermée, Emma à repris sa cavalcade. Certain emballement me faisait sortir de son vagin pour y retourner aussitôt. J'ai profité d'un de ces instants pour glisser sur le canapé. Quand elle s'est rassise sur moi, mon gland s'est trouvé à l'aplomb de son cul et j'ai investi son anus, royal !! Emma sait que je préfère l'enculer. Elle même y a pris goût et arrive a jouir quand je la prends ainsi. J'ai décidé que je ne toucherais pas à ses seins. Par contre ma main droite passe sous la jupe et j'arrive à enfoncer mon pouce dans son vagin. Ce n'est pas tant l'occupation de ce dernier (vu la taille de mon pouce, rien avoir avec ma queue !) mais l'écrasement de son clito qui ajoute à son excitation.
Je la sens accélérer le rythme. J'essaye de la calmer mais elle a peur que Marc et Kev nous trouvent ainsi. Je la laisse faire et elle me fait juter alors qu'elle même atteint l'orgasme. Je la retiens de mes bras mais des bruits de pas dans le couloir l'alarment. Elle se relève et je finis juste de fermer ma ceinture qu'ils ouvrent la porte et entrent. Le maquillage d'Emma estompe sa rougeur et j'essaye d'être le plus naturel possible pour elle. Pour les deux autres, on devine aisément la complicité post éjaculatoire. Kev, alors qu'il passe près de moi, se penche me fait un bisou sur les lèvres et me remercie de lui avoir prêté Marc. Nous discutons de choses et d'autres, notamment de la procédure d'adoption de Kev par l'ami d'Emma. Il nous confie qu'elle est en bonne voie. Ce sera bientôt amusant de nous retrouver dans certains conseils d'administrations. A terme, je saurais m'appuyer sur lui.
Nous nous quittons tous content de notre soirée. Durant le trajet de retour, je demande à Marc comment c'était avec Kev. Réponse, très bon, bien serré et rappelant de bons souvenirs.
Le lendemain je mets tout en oeuvre pour l'organisation du Gang Bang double.
Je passe ma journée au téléphone afin de faire coïncider les contraintes de tous. Je fini par trouver une date correcte sous 15aine. Le plus facile étant la réservation du gite.
Ric au téléphone est très content de faire le centre d'attraction avec Jean. Il me dit que cela faisait déjà plusieurs mois qu'il tannait son père pour que j'organise cela. Il me dit qu'il passe à la maison, tout fier d'étrenner son permis tout neuf. Je le vois arriver dans une Alfa Roméo 8C cabriolet. Je descends dans la cour pour en faire le tour. Elle est superbe, même capotée. Il en sort tout content et me fait admirer le cadeau de son père. Je lui dis qu'il (André) est inconscient de confier une bête de 450 CV à un jeune fou comme lui. Ric me jure qu'il est très sage sur la route. Il me propose de l'essayer, je n'hésite pas longtemps ! Nous filons vers l'autoroute toute proche et je peux apprécier l'engin. Totalement différent de ma SLS, ce petit véhicule procure de sympathiques impressions. Sur le retour je pousse le moteur et nous trouvons les particularités des mécaniques italiennes, rageuse, bruyante d'une musique incomparable, un fun de petit engin.
Retour à la maison. Devant un café, Ric me confie n'avoir pas encore été aussi vite que moi avec sa voiture. Nous attaquons le sujet de son déplacement : le gang bang. Je lui dis que comme ils seront deux j'ai trouvé 20 mecs pour la soirée dont son paternel, Xavier, mes deux " flics " plus une bonne partie des clients des anciens Gang Bang. Il me dit que sans problème il assurera, ce dont je n'avais jamais douté. Pour me le prouver, il se déshabille. Strip-tease très excitant. Il est toujours aussi lisse, blanc, musclé et ses 20cm x 4,5 sont bien en forme.
Il tourne sur lui-même pour que je détaille la marchandise. Son dos est parfait, deltoïdes, dorsaux, lombaires, un fessier de rêve et les jambes qui vont avec. Je lui demande si, à sa salle de gym, ils ne veulent pas l'inscrire dans des concours. Il me répond que si mais qu'il a toujours refusé ne faisant cela que pour lui et son père et un peu moi. Je me lève et lui roule un patin pour le remercier. Il me prend dans se bras et je ne sais comment je suis nu quelques secondes plus tard (bon, il est vrai que je n'avais sur moi qu'un jeans et un t-shirt). Il est devenu sacrément fort ! je pèse quand même un bon 85Kg !
Il me pose sur mes pieds et glisse vers le sol jusqu'à me prendre dans sa bouche. Mes 20cm se retrouvent dans une chaleur moite, mon gland perforant sa gorge avec facilité. Je le relève et je passe un bon moment à lui rouler un patin. Nos langues se battent, nos bouches s'aspirent, nos bras nous serrent l'un contre l'autre. Cela fait longtemps ;que nous ne nous étions retrouvés seuls tous les deux. Je descends ma bouche sur ses pecs et attrape un de ses tétons pour le manger. Il crispe ses pecs, ma main droite s'occupe de l'autre et pince l'autre téton. Il vibre, je sais que c'est une de ses caresses préférées.
Il prend ma tête entre ses mains et me la relève devant son visage. Doucement il pose ses lèvres sur les miennes et nous sommes repartis pour nous manger nos langues.
Il me quitte pour se mettre à 4 pattes sur la table basse. Il est superbe ! Jeune mâle musclé, en position de salope intégrale, je ne peux plus me retenir. J'enfile une kpote et positionne mon gland sur son anus. Deux secondes plus tard je suis au fond, couché sur son dos, mes dents plantées dans son trapèze. Même habitué au gros calibre de son père, son cul moule ma bite impeccablement. Je reste quelques instants bloqué au fond de son trou. Je me redresse et mes mains crochetées à ses hanches j'entame un bourrage de cul en règle. De son coté Ric n'est pas inactif. Il bouge son boule comme il faut et je sens sur ma queue, les pressions internes qu'il arrive à produire.
Son discours m'excite encore plus. N'étant pas une " mauviette " non plus, je le soulève et l'envoie, dos sur le canapé. Je lui tire les fesses sur le bord, ses jambes sur mes épaules, je réinvesti la place. Je m'écrase sur lui et nous reprenons une pelle sans que nos hanches ne cessent leurs mouvements. Quand je sens que nous ne sommes plus très loin d'aboutir, je délaisse sa bouche et lui mords un téton. C'était juste ce qu'il lui fallait. Il a explosé, jutant une quantité impressionnante de sperme sur son ventre, le mien, jusqu'à mon cou. Ma bite bloquée à chaque éjaculation a laissé sortir mon jus dans son cul (bloqué par la kpote). Je reste quelques instant couché sur lui. Ammed arrive avec des serviettes et attend patiemment que nous nous décollions. Je sors de Ric alors que je suis encore raide (histoire de ne pas perdre ma kpote dans son cul) et laisse Ammed m'essuyer. Il s'attaque après à Ric, retirant les trainées de sperme de ses abdos.
Direction les douches du sous sol où nous pouvons nous laver à deux. Il profite de ce moment où nous sommes seuls pour se confier. Il sait que je comprendrais sans le juger (et pour cause, ne suis je pas celui qui lui a permis de vivre libéré de sa folle de mère). Il me raconte l ;"évolution de sa relation avec son père. Comme quoi il est toujours addict à sa grosse queue et à son autorité, qu'il sait maintenant parfaitement doser sa progression dans le plaisir et que certains soir il le canalise plusieurs heures avant de le laisser jouir. Je le félicite. Il me dit par contre craindre le futur. Si son père se lassait de lui, comment il ferait tout seul ... Je le prend dans mes bras et le rassure. Il se laisse aller et pose sa tête sur mon épaule. Je lui jure que quoi qu'il arrive je serais toujours là pour lui et qu'il peut compter sur moi. Il me remercie d'un gros palot et nous nous séchons. Quand nous remontons, Jimmy est là. il saute au cou de Ri pour lui claquer un bisou sur les lèvres. Son exubérance chasse les pensées noires qui pouvaient subsister dans la tête de Ric et nous rions tous les trois.
JARDINIER
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nvminnd · 4 months
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Ça fait des mois que j'ai une idée de fic avec Galessin et Angharad (en mode Brotp je précise) basée sur cet épisode
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J'ai pas le temps de l'écrire mais je veux me la sortir de la tête, alors voilà les grandes lignes :
"Faut qu'on se tire" : les premiers mots de la fic prononcés par Angharad à l'adresse de Galessin
Angharad revient d'un énième "rencard" avec Perceval et elle vient de comprendre (enfin) que Perceval ne passera jamais le cap de la demander en mariage
Elle a bien réfléchi : pour s'extirper de sa condition de bonniche et être indépendante, sa meilleure option est de faire un peu comme Lancelot et de se tirer. Elle est debrouillarde, elle s'en sortira
Galessin se demande en quoi ça le concerne
Angharad lui propose de se tirer avec elle. Lui aussi, c'est sa meilleure option pour ne plus être à la botte de personne
Là y'aurait un dialogue avec Galessin qui nie par peur de sortir de sa routine et Angharad qui essaie de le secouer un peu (y'aurait sûrement quelques parallèle avec Loth, sauf que là Angharad essaierait de le faire sortir de la noix de Saint Jacques au lieu de l'enfoncer)
Galessin met quelque part l'argument qu'il tient à son confort et que la vie de bohème à faire du camping c'est pas son truc (il a déjà essayé de jouer à être pauvre, il a pas aimé)
Angharad lui fait remarquer que le camp de Lancelot c'est pas franchement le luxe, et que quitte à dormir par terre dans la boue, autant le faire en étant libre
Galessin flippe un peu de la réaction de Loth s'il se barre. "S'il me retrouve je suis mort"
Angharad lui répond qu'elle sent que les choses vont bouger à Kaamelott, avec le départ de Lancelot et de la reine, et que Loth sera sûrement plus occupé à foutre la merde dans la politique pour s'assurer d'avoir un belle place dans le futur du royaume que de courir après lui.
Pas mal de débat un peu philosophique et psychologique sur les craintes et les désirs des deux.
Galessin finit par accepter
Angharad dit qu'elle voudrait emmener Guenièvre aussi pour la sauver de sa situation. Elle ne peut pas la laisser seule avec ce taré de Lancelot.
Les 2 prévoient un plan de fuite pendant que Lancelot est hors du camp
Guenièvre, enchaînée au lit, rechigne au début par principe mais Angharad la persuade vite.
Le trio fuit dans la nature. Là y'aurait des échanges marrants entre les 3, sur comment s'organiser, qui monte le camp, qui part chasser etc.
Angharad est une badass de la nature, dans la même categorie que Léodagan
Du coup Galessin prend plutot les tours de gardes pour protéger Guenièvre
Y'aurait sûrement une discussion un peu gênante mais interessante entre les 2
Le royaume s'effondre progressivement autour d'eux. Ils entendent dire qu'Arthur a replanté l'épée et ne gouverne plus.
Galessin et Angharad sont bien contents d'avoir quitté tout ça, mais Guenièvre s'inquiète pour Arthur. Elle veut retourner auprès de lui à Kaamelott
Grosse dispute "c'est trop dangereux, pourquoi vouloir retourner là bas avec lui, etc." (Galessin est toujours terrorisé par l'idée que Loth puisse le retrouver)
Galessin et Angharad (Angharad d'abord, Galessin après) réalisent qu'ils sont en train de faire à Guenièvre ce que tout le monde a toujours fait : lui imposer sa conduite. Ne voulant pas reproduire cette erreur, ils se résignent.
Ils font discrètement parvenir un mot à Arthur, lui disant de se rendre à un certain endroit pour revoir Guenièvre.
Guenièvre et Arthur se retrouvent, Galessin et Angharad en retrait.
Arthur toise Galessin et Angharad. Silence pesant.
Anghard brise la glace avec un simple "On a bien pris soin d'elle"
Arthur voit que Guenièvre est en bonne santé, ça lui suffit.
Il les salut d'un dernier signe de tête.
Galessin et Angharad retournent à leur camp, et construisent leur nouvelle vie du mieux possible sans plus jamais se mêler des affaires du royaume.
Le titre de la fic ça serait un truc genre "La reine, la bonniche et la noix de Saint Jacques"
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orageusealizarine · 9 months
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Lire la volupté (je ne l'entends pas) mes larmes sont pour d'autres textes d'autres mots d'autres voix j'ai l'habitude j'ai perdu la délicatesse des jours de pluie j'ai gagné la tendresse des bras j'ai donné chair au langage j'ai voulu que mon esprit fasse chair et il était pour toi chair comme verbe être et non faire la mélodie douce m'a écorchée les jambes et les bras dans les ronces belles du discours dire savoir fermer les yeux à la lisière du faire se perdre ou plutôt se rencontrer plus que soi-même dans le sous-bois les bêtes ont reniflé mes paumes je suis des leurs je suis hors du temple enlacée aux lianes arrêtée pour un temps l'immobilité des pierres et du sang dans mes veines d'autres ont posés leurs griffes sur mon corps les fourrures qui ornent mon cou de reine déchue dans la cohue un meurtre et rien qui ne le fasse arrêter pas de signalement les dents ensanglantées les cuisses j'ouvre les yeux sur le dérisoire chant du mépris l'acte cérémoniel répété pour d'autres noces divertissements flétrissures l’abêtissement des corps sans signification l'attente insupportable d'être achevée pour le plaisir d'un autre et réclamer son dû ou laisser faire en attendant l'orage qui n'épargne ni les prophètes ni les impuissants j'ai roulé dans la terre pour fusionner avec les plantes donner laisser ma fécondité aux arbres se partager le printemps comme dans une autre vie et à une autre époque ailleurs les bourgeons fleurissaient sur les corps et nous nous souvenions de nos vies antérieures comme d'une aube renaissante tes bras avaient du feu et tes doigts étamines à la cheville fardée nous aurions su offrir et contempler nos âmes sur le seuil d'un baiser que nous réapprenons en suçant des étoiles et des brindilles mouillées
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dre-amin-g · 6 hours
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Guy de Maupassant : Le baiser. Texte publié dans Gil Blas du 14 novembre 1882, sous la signature de Maufrigneuse. Il a également été repris dans La Vie populaire du 10 avril 1884.
Mis en ligne le 5 novembre 1998.
Dialogues initiés par : tiret - guillemet
LE BAISER
Ma chère mignonne,
Donc, tu pleures du matin au soir et du soir au matin, parce que ton mari t’abandonne ; tu ne sais que faire, et tu implores un conseil de ta vieille tante que tu supposes apparemment bien experte. Je n’en sais pas si long que tu crois, et cependant je ne suis point sans doute tout à fait ignorante dans cet art d’aimer ou plutôt de se faire aimer, qui te manque un peu. Je puis bien, à mon âge, avouer cela.
Tu n’as pour lui, me dis-tu, que des attentions, que des douceurs, que des caresses, que des baisers. Le mal vient peut-être de là ; je crois que tu l’embrasses trop.
Ma chérie, nous avons aux mains le plus terrible pouvoir qui soit : l’amour. L’homme, doué de la force physique, l’exerce par la violence. La femme, douée du charme, domine par la caresse. C’est notre arme, arme redoutable, invincible, mais qu’il faut savoir manier.
Nous sommes, sache-le bien, les maîtresses de la terre. Raconter l’histoire de l’Amour depuis les origines du monde, ce serait raconter l’homme lui-même. Tout vient de là, les arts, les grands événements, les mœurs, les coutumes, les guerres, les bouleversements d’empires.
Dans la Bible, tu trouves Dalila, Judith ; dans la Fable, Omphale, Hélène ; dans l’Histoire, les Sabines, Cléopâtre et bien d’autres.
Donc, nous régnons, souveraines toutes-puissantes. Mais il nous faut, comme les rois, user d’une diplomatie délicate.
L’Amour, ma chère petite, est fait de finesses, d’imperceptibles sensations. Nous savons qu’il est fort comme la mort ; mais il est aussi fragile que le verre. Le moindre choc le brise et notre domination s’écroule alors, sans que nous puissions la réédifier.
Nous avons la faculté de nous faire adorer, mais il nous manque une toute petite chose, le discernement des nuances dans la caresse, le flair subtil du TROP dans la manifestation de notre tendresse. Aux heures d’étreintes, nous perdons le sentiment des finesses, tandis que l’homme que nous dominons reste maître de lui, demeure capable de juger le ridicule de certains mots, le manque de justesse de certains gestes. Prends bien garde à cela, ma mignonne : c’est le défaut de notre cuirasse, c’est notre talon d’Achille.
Sais-tu d’où vient notre vraie puissance ? Du baiser, du seul baiser ! Quand nous savons tendre et abandonner nos lèvres, nous pouvons devenir des reines.
Le baiser n’est qu’une préface, pourtant. Mais une préface charmante, plus délicieuse que l’œuvre elle-même ; une préface qu’on relit sans cesse, tandis qu’on ne peut pas toujours... relire le livre. Oui, la rencontre des bouches est la plus parfaite, la plus divine sensation qui soit donnée aux humains, la dernière, la suprême limite du bonheur. C’est dans le baiser, dans le seul baiser qu’on croit parfois sentir cette impossible union des âmes que nous poursuivons, cette confusion des cœurs défaillants.
Te rappelles-tu les vers de Sully Prudhomme :
Les caresses ne sont que d’inquiets transports,
Infructueux essais du pauvre amour qui tente
L’impossible union des âmes par le corps.
Une seule caresse donne cette sensation profonde, immatérielle des deux êtres ne faisant plus qu’un, c’est le baiser. Tout le délire violent de la complète possession ne vaut cette frémissante approche des bouches, ce premier contact humide et frais, puis cette attache immobile, éperdue et longue, si longue ! de l’une à l’autre.
Donc, ma belle, le baiser est notre arme la plus forte, mais il faut craindre de l’émousser. Sa valeur, ne l’oublie pas, est relative, purement conventionnelle. Elle change sans cesse suivant les circonstances, les dispositions du moment, l’état d’attente et d’extase de l’esprit.
Je vais m’appuyer sur un exemple.
Un autre poète, François Coppée, a fait un vers que nous avons toutes dans la mémoire, un vers que nous trouvons adorable, qui nous fait tressaillir jusqu’au cœur.
Après avoir décrit l’attente de l’amoureux dans une chambre fermée, par un soir d’hiver, ses inquiétudes, ses impatiences nerveuses, sa crainte horrible de ne pas LA voir venir, il raconte l’arrivée de la femme aimée qui entre enfin, toute pressée, essoufflée, apportant du froid dans ses jupes, et il s’écrie :
Oh ! les premiers baisers à travers la voilette !
N’est-ce point là un vers d’un sentiment exquis, d’une observation délicate et charmante, d’une parfaite vérité ? Toutes celles qui ont couru au rendez-vous clandestin, que la passion a jetées dans les bras d’un homme, les connaissent bien ces délicieux premiers baisers à travers la voilette, et frémissent encore à leur souvenir. Et pourtant ils ne tirent leur charme que des circonstances, du retard, de l’attente anxieuse ; mais, en vérité, au point de vue purement, ou, si tu préfères, impurement sensuel, ils sont détestables.
Réfléchis. Il fait froid dehors. La jeune femme a marché vite ; la voilette est toute mouillée par son souffle refroidi. Des gouttelettes d’eau brillent dans les mailles de la dentelle noire. L’amant se précipite et colle ses lèvres ardentes à cette vapeur de poumons liquéfiée.
Le voile humide, qui déteint et porte la saveur ignoble des colorations chimiques, pénètre dans la bouche du jeune homme, mouille sa moustache. Il ne goûte nullement aux lèvres de la bien-aimée, il ne goûte qu’à la teinture de cette dentelle trempée d’haleine froide.
Et pourtant, nous nous écrions toutes, comme le poète :
Oh ! les premiers baisers à travers la voilette !
Donc la valeur de cette caresse étant toute conventionnelle, il faut craindre de la déprécier.
Eh bien, ma chérie, je t’ai vue en plusieurs occasions très maladroite. Tu n’es pas la seule, d’ailleurs ; la plupart des femmes perdent leur autorité par l’abus seul des baisers, des baisers intempestifs. Quand elles sentent leur mari ou leur amant un peu las, à ces heures d’affaissement où le cœur a besoin de repos comme le corps ; au lieu de comprendre ce qui se passe en lui, elles s’acharnent en des caresses inopportunes, le lassent par l’obstination des lèvres tendues, le fatiguent en l’étreignant sans rime ni raison.
Crois-en mon expérience. D’abord, n’embrasse jamais ton mari en public, en wagon, au restaurant. C’est du plus mauvais goût ; refoule ton envie. Il se sentirait ridicule et t’en voudrait toujours.
Méfie-toi surtout des baisers inutiles prodigués dans l’intimité. Tu en fais, j’en suis certaine, une effroyable consommation.
Ainsi je t’ai vue un jour tout à fait choquante. Tu ne te le rappelles pas sans doute.
Nous étions tous trois dans ton petit salon, et, comme vous ne vous gêniez guère devant moi, ton mari te tenait sur ses genoux et t’embrassait longuement la nuque, la bouche perdue dans les cheveux frisés du cou.
Soudain tu as crié :
— Ah le feu...
Vous n’y songiez guère ; il s’éteignait. Quelques tisons assombris expirants rougissaient à peine le foyer.
Alors il s’est levé, s’élançant vers le coffre à bois où il saisit deux bûches énormes qu’il rapportait à grand’peine, quand tu es venue vers lui les lèvres mendiantes, murmurant :
— Embrasse-moi.
Il tourna la tête avec effort en soutenant péniblement les souches. Alors tu posas doucement, lentement, ta bouche sur celle du malheureux qui demeura le col de travers, les reins tordus, les bras rompus, tremblant de fatigue et d’effort désespéré. Et tu éternisas ce baiser de supplice sans voir et sans comprendre.
Puis, quand tu le laissas libre, tu te mis à murmurer d’un air fâché :
— Comme tu m’embrasses mal.
Parbleu, ma chérie !
Oh ! prends garde à cela. Nous avons toutes cette sotte manie, ce besoin inconscient et bête de nous précipiter aux moments les plus mal choisis : quand il porte un verre plein d’eau, quand il remet ses bottes, quand il renoue sa cravate, quand il se trouve enfin dans quelque posture pénible, et de l’immobiliser par une gênante caresse qui le fait rester une minute avec un geste commencé et le seul désir d’être débarrassé de nous.
Surtout ne juge pas insignifiante et mesquine cette critique. L’amour est délicat, ma petite : un rien le froisse ; tout dépend, sache-le, du tact de nos câlineries. Un baiser maladroit peut faire bien du mal.
Expérimente mes conseils.
Ta vieille tante,
Colette.
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Bonjour 🎅
Ton Santa attend la neige en prenant des notes.
En attendant, il se demande :
Quels sont tes ships exotiques préférés ?
Coucou 👋
J’ai l’impression que ça fait des années que j’ai pas vues de noël blanc. En même temps où j'habite, y’a pas trop de neige sauf parfois en février. En tout cas, je te souhaite de jolies matins plein de flocons !
Pour répondre à ta question, je vais considérer qu’exotique, c’est tout ce qui n’est pas canon ?
J’adore Guenièvre vraiment très beaucoup, c’est une cutie I mean just look at her 🥰
Dans ma tête, j’essaie toujours de lui donner un peu d’amour et de bonheur. Donc je pars du principe que tout le monde tombe plus ou moins amoureux d’elle 😌
J’ai un faible pour Guenièvre/Demetra (another cutie). Je partage d’ailleurs un headcanon/AU avec yumeka où Demetra est en fait la maîtresse de Guenièvre et pas celle d’Arthur.
Guenièvre/Edern friendship et/ou romance. J’ai plusieurs headcanons où Guenièvre et Edern se connaissent depuis qu’elles sont nées/petites puisqu'elles viennent toutes les deux de Carmélide et que Léodagan connaît assez son père pour la recommander à Arthur. Aussi, le trope du chevalier avec sa princesse toussa 👉👈 [insert le clip de “Cup Runneth Over” by Kiki Rockwell here]
Guenièvre/Alzagar un autre ship que je dois à Yumeka ❤️
Guenièvre/Attila (vous avez dit exotique ???) Celui là ca vient de l’episode 317
Arthur a ramené Grüdü, déguisé en femme. Attila : C'est la plus belle femme de Kaamelott ? Arthur : La plus belle. Attila : C'est Guenièvre ?
Et du coup la première fois qu’Attila voit Guenièvre pour de vrai c’est le coup de foudre (pour lui en tout cas).
Léodagan/Séli/Lancelot Bon, je dis pas ça que parce que j’ai co-écrit la seule fic avec ce ship mais listen si on prend le mec le plus puceau de Kaamelott et qu’on le met avec le vieux couple qui n’a aucun scrupule, aucune gêne et qui a probablement déjà tout essayé bin ça donne ce ship et c’est bien
Mevanwi/Lancelot listen LISTEN. EUX. Juste. Two vilain bitches. Ils se détestent, ils sont toxiques et ça me suffit.
Nessa/Kolaig Les deux disparaissent dans KV1 au même moment et on entend plus jamais parler d’eux
Le headcanon ici, c’est que Nessa non plus elle était pas complètement insensible au brun à bouclette qui écrit de la poésie en secret à sa maîtresse et vient de temps en temps leur parler à la fenêtre. Après sa chute, Kolaig n’est pas mort, mais il a quand même pris cher et n’est pas en état d’aller au rocher avec Arthur pour retirer Excalibur. Heureusement, sa sœur (celle dont le pâtissier de Kaamelott est amoureux) habite pas loin. Le choc initial passé d’avoir le roi et la reine de Bretagne (tous les deux présumés morts), ainsi que deux illustres chevaliers (c’est comme ça qu'ils se sont présentés) et son frère à moitié mort chez elle, elle accepte de garder son frère jusqu’à son rétablissement. Le problème ? C’est qu’elle doit aller chercher quelques herbes pour soigner son frère, mais Kolaig ne peut pas rester seul. Nessa, restée silencieuse jusque-là, saute sur l’occasion et se propose de rester et veiller sur lui. Arthur, Guenièvre, Perceval et Karadoc (enfin surtout Guenièvre) finissent par reprendre la route avec la conscience tranquille, Kolaig est entre de bonnes mains.
Uther!Yvain/Ygerne  Je suis tellement désolé de ressortir des trucs du fin fond de Tumblr mais ce crackship ne m’a jamais quitté depuis qu’il est discuté dans ce post. Je n’ai rien a dire pour ma défense I’d still read this ship.
Capito/Sallustius Je trouve qu'ils agissent comme un vieux couple marié. Ils me rappellent des gens que je connais.
Très curieuse de savoir ce qu'il leur est arrivé après qu’Arthur les ai viré de Bretagne et de l’ambiance sur le bateau pendant le voyage du retour.
La Dame du Lac/La Dame du Feu Je sais qu’elles ont genre 2 répliques, mais c’est pas ça qui va m'arrêter. Si elles sont pas besties elles sont soulmate, l’un comme l’autre ca me va.
J’ai beaucoup d’autre ship bizarre mais je me suis retenu et j’en ai mis que 10 voilà 😊
Et bientôt et passe une bonne fin de semaine petit Santa 💖
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claudehenrion · 4 months
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Les faux modèles de la Gauche... et leur échec programmé...
Pendant le lamentable quinquennat de hollande, et même avant --lorsqu'un destin sinistre avait mis jospin à Matignon--, on nous bassinait avec les ''modèles'' (?) des pays scandinaves, comme si quoi que ce soit permettait de nous comparer à eux (nos gaucho-pseudo-modernistes'' oubliant de préciser qu'il s'agissait de petits royaumes, mais la présence d'un Roi / d'une Reine, ne les gênait pas : en Socialie, on prend ce qu'on veut, et on jette le reste !).
Souvenez-vous...Pendant toute la sinistre période mitterrandienne, il ne se passait pas de jour sans qu'une comparaison avec un pays scandinave ne vienne alimenter –ou fausser, plutôt-- tout débat. Cette comparaison tendait exclusivement à soutenir la thèse qu'ils étaient ''vachement'' en avance sur nous, qu'ils étaient drôlement plus intelligents, plus ''dans le coup'', et que nous devions impérativement avoir honte de ne pas faire comme eux.. Et (cela coulait comme de source) nous avions bien de la chance d'avoir porté au pouvoir un gouvernement tellement excellent que grâce à lui, nous n'aurions bientôt plus de raisons de remâcher notre honte méritée de ne pas être nés danois ou suédois...
Quelques années plus tard, c'est l'Allemagne qui est devenue le seul objet des fantasmes de nos politicards... (avoir Madame Merkel comme fantasme ne saurait être le signe d'un grand équilibre mental ou psychologique, surtout qu'à partir de 2015, elle s'est mise à ''yoyoter'' dans les grandes largeurs, en ouvrant toutes grandes les portes de l'Europe à ''toute le misère du monde'', sans rien demander à personne, ce qui prouve en quelle piètre estime elle tenait ses soi-disant ''partenaires'' --dont le petit coq gaulois (généralement… le ''coq ''U'', si on me permet, lorsque Marianne décide de tenir tête --temps moyen : 2 minutes-- à Germania, l'une offerte seins nus et l'autre casquée et armée de la tête aux pieds !).
Mais fi ! des réalités et de l'expérience : seule compte la théorie, et celle là était catégorique : l'Allemagne, c'est bien... et on doit faire comme elle (ou plutôt : ce qu'elle permet qu'on fasse comme elle !). Après qu'elle nous ait fait payer, dans notre naïveté persistante de puceaux-par-système (et par vocation), la totalité des premières places qu'elle nous raflait... il a fallu continuer. Et lorsque tout son système s'est bloqué (leur Europe masochiste ne pouvant plus se payer tant de folies et de stupidités), et que leurs paysans (ex-exemplaires), leurs cheminots (ex-parfaits), leurs syndicats (ex-modèles) et leur économie (ex-''de-rêve'') sont partis en ''quenouille'' comme de vulgaires gaulois (ex-prêts à être bouffés tout crus), nous n'en avons rien déduit, rien tiré, rien conclu, alors que, comme le titrait Valeurs Actuelles, notre voisin d'outre-Rhin n'est pas encore le nouvel ''homme malade de l'Europe'', mais c'est la grande pagaille, au pays de l'ordre et de la discipline. On a attendu, pour faire comme eux, une fois de plus. Une fois de trop ? 
Car pendant qu'on faisait du sur-place en marche arrière, en passant du hollandisme au macronisme --sic !-- le monde a continué à vivre, lui (et à l'opposé complet de nos visions gelées --comme j'aimerais oser écrire : ''con-gelées''!). Les autres ont bougé, compris, mûri, pigé où ils avaient vraiment ''joué aux cons'', en imitant notre gauche donneuse de leçons contre-productives. Les pays scandinaves ont oublié leurs fausses belles intentions (toutes suicidaires), et l'Allemagne est en passe de devenir un pays normal, avec grèves et bordel (d'ici qu'elle tourne le dos à ce qui subsistera de la fausse Europe si coûteuse... il n'y a pas loin !). En attendant, Paris et Berlin sont assiégées par des Panzer agricoles –bavure collatérale de la formidable idée de nos nuls d'un ''blocus de Poutine'' (qu'est-ce qu'il doit se marrer, celui-là!).
La "vague populiste" qu'ont évoquée avec terreur ces derniers mois nos ravageurs-destructeurs n'a pas encore submergé l'Europe, mais on sait que 2024 est une année faste pour les élections et l'espoir de salut : 46 % de la population théorique du monde va devoir se rendre aux urnes, dans les mois qui viennent, et cela pourrait signifier –enfin-- un vrai changement radical. Histoire de sourire un instant... imaginez une majorité enfin conforme aux souhaits des populations qui se présenterait à Strasbourg ou au Berlaymont, avec des attitudes et des comportements exactement opposés à ceux qui rendent irrespirables les faits et gestes de la grosse Commission actuelle, celle de Madame von der.... Imaginez (on peut toujours rêver!) un Parlement européen où les Verts seraient enfin ramenés à ce qu'ils sont, des néfastes et rien d'autre (de vrais écologistes sont, en revanche, ardemment désirés, en petit nombre)... et qui lèverait enfin l'interdit qui frappe l'utilisation du mot ''immigration'' lorsque c'est lui (ou elle !) qui est la source presque unique de tous nos problèmes... Rien que d'y penser, on a les larmes aux yeux (enfin... un peu !). Car la situation est grave, et plus on attendra pour changer tout lee système de référence à la mode et plus l'atterrissage sur une Terre redevenue amicale à l'homme sera difficile.
Les graves problèmes démographiques de l'Europe sont à peine mentionnés, au quotidien. Le changement de population en cours (qui est nié, contre toute évidence, par ''ceux qui refusent de voir et de savoir'') est traité comme un fantasme "de l'extrême droite". Les faits, cependant, sont indiscutables : en Europe continentale, les taux de fécondité sont très inférieurs au seuil de remplacement de 2,1 enfants par femme : 1,45 en Italie, 1,48 en Allemagne, 1,5 en Espagne, 1,4 en Hongrie et 1,38 en Pologne. En France (1,97) il est moins catastrophique, mais c'est le pays qui a la plus importante population musulmane d'Europe, et toutes les données disponibles montrent que les taux de natalité sont plus élevés dans les familles musulmanes. Résultat : l'Italie perd 250 000 habitants par an, et l'Allemagne a cru malin d'accueillir des millions d'immigrés en 2015 ''pour mettre fin au déclin de sa population'' (sic !), et cet afflux massif d'immigrants musulmans a été un désastre. L'intégration n'a bien sûr pas eu lieu et la plupart de ces nouveaux arrivants sont toujours sans emploi et dépendent des aides sociales pour survivre. Géniale, la Merkel !
Parallèlement, le nombre d'agressions sexuelles et de violences antisémites a beaucoup augmenté rendant la situation inquiétante, et pas qu'en Allemagne : les enquêtes montrent que la plupart des violences urbaines, du trafic de drogues et des attaques antisémites sont le fait d'immigrés musulmans, ce qui a conduit les pays scandinaves à devenir plus intelligents et à renoncer à leur ancien faux angélisme de bazar. Pas la France... où la situation n'est pas très différente, pourtant : pour le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA), "le coupable est musulman dans presque toutes les attaques antisémites''. Le gouvernement français, qui raconte qu'il veut lutter contre l'antisémitisme, ne veut connaître que "l'antisémitisme de droite et de gauche", mais interdit de mentionner l'antisémitisme musulman, dans cette mortelle ''spirale de l'échec'' à laquelle le condamne une stupide ''omertà'' : énoncer la vérité ? Vous n'y pensez pas !
Dans cette ''spirale du pire'', nos paysans ont pour une fois réussi à faire aussi bien que l'Allemagne –où les tracteurs ont tout de même été autorisés à bloquer la Porte de Brandebourg, notre pouvoir anti-démocratique ayant fixé des ''lignes rouges'' (on voit la différence !). Les dirigeants français en profitent pour accumuler les erreurs, les fautes, les ratages en tous genres avec ces pauvres agriculteurs. C'est terrible, de voir une camarilla de nuls passer à côté d'un problème aussi grave, aussi structurant pour notre futur... sans être capable, une seule seconde, de se sortir de ses mauvaises analyses, de son mauvais vocabulaire et de ses mauvaises idées... ne sachant que répéter, en boucle, son catalogue de fausses solutions qui n'ont jamais marché nulle part, et brandir le spectre de leur fausse Europe dont personne ne veut, sous son déguisement actuel... Où tant de nullité bornée et endoctrinée va-t-il nous mener ? On peut redouter le pire, demain ou... dans quelques jours.
H-Cl.
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c-etait-ailleurs · 1 year
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La Lune, qui est le caprice même, regarda par la fenêtre pendant que tu dormais dans ton berceau, et se dit : “Cette enfant me plaît.” Et elle descendit moelleusement son escalier de nuages et passa sans bruit à travers les vitres. Puis elle s’étendit sur toi avec la tendresse souple d’une mère, et elle déposa ses couleurs sur ta face. Tes prunelles en sont restées vertes, et tes joues extraordinairement pâles. C’est en contemplant cette visiteuse que tes yeux se sont si bizarrement agrandis ; et elle t’a si tendrement serrée à la gorge que tu en as gardé pour toujours l’envie de pleurer. Cependant, dans l’expansion de sa joie, la Lune remplissait toute la chambre comme une atmosphère phosphorique, comme un poison lumineux ; et toute cette lumière vivante pensait et disait : “Tu subiras éternellement l’influence de mon baiser. Tu seras belle à ma manière. Tu aimeras ce que j’aime et ce qui m’aime : l’eau, les nuages, le silence et la nuit ; la mer immense et verte ; l’eau uniforme et multiforme ; le lieu où tu ne seras pas ; l’amant que tu ne connaîtras pas ; les fleurs monstrueuses ; les parfums qui font délirer ; les chats qui se pâment sur les pianos et qui gémissent comme les femmes, d’une voix rauque et douce ! “Et tu seras aimée de mes amants, courtisée par mes courtisans. Tu seras la reine des hommes aux yeux verts dont j’ai serré aussi la gorge dans mes caresses nocturnes ; de ceux-là qui aiment la mer, la mer immense, tumultueuse et verte, l’eau informe et multiforme, le lieu où ils ne sont pas, la femme qu’ils ne connaissent pas, les fleurs sinistres qui ressemblent aux encensoirs d’une religion inconnue, les parfums qui troublent la volonté, et les animaux sauvages et voluptueux qui sont les emblèmes de leur folie.” Et c’est pour cela, maudite chère enfant gâtée, que je suis maintenant couché à tes pieds, cherchant dans toute ta personne le reflet de la redoutable Divinité, de la fatidique marraine, de la nourrice empoisonneuse de tous les lunatiques.
Charles Baudelaire, “Les Bienfaits de la lune”, recueil Le Spleen de Paris
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nowis-scales · 1 year
Note
4,5, 12 e 13 per Hinoka? :D
Certainement! Merci. C'était vraiment amusant à faire!
4. What about their personality I like?
As-tu trois heures? Non? Je vais faire de mon mieux d'être bref, alors.
J'aime qu'elle est une femme — une princesse — qui est gentille et aime beaucoup les autres, mais qui est aussi une guerrière, qui n'est pas toujours serein, qui est fort mais peut aussi pleurer, aimer, et vivre une vie pour les autres. Hinoka est un héros, et elle n'est pas écrite comme moins que ses frères. Quelquefois ça semble qu'elle est le plus noble membre de sa famille, qui pense le plus de autres, mais ce n'est pas à dire qu'elle ne fera pas de mauvaises décisions aussi. Elle est capable d'être sournois, comme dans Conquest avec son “protection” du Rainbow Sage.
Vraiment, ce que j'aime à propos Hinoka est qu'elle est équilibrée. Elle semble qu'une vraie personne, et ça donne beaucoup de pouvoir à son personnage.
5. What about their backstory makes me emotional?
Quand tu penses vraiment à propos de son enfance, c'est vraiment triste. Une princesse d'un pays sexiste qui est devenu orpheline à sept ans, qui a perdu son frère/sa soeur à un pays ennemi et son enfance à la possibilité de la guerre, qui n'avait aucun support sauf un autre enfant et une belle-mère qu'elle ne pourrait pas faire confiance à cause de ses propres problèmes comme orpheline… C'est vraiment triste! La vie n'était pas gentille à Hinoka, et dans Conquest, c'est encore si méchant. Elle a perdu ses parents, Corrin, et puis ses deux frères… et maintenant elle doit subir la vie comme une reine, sans avoir assez de connaissance de savoir quoi faire pour un pays presque détruit.
12. What I like about how fandom portrays them?
J’aime que le fandom veut faire plus d’attention à Hinoka. Elle n’a pas reçu assez dans Fates, donc j’aime beaucoup qu’elle est souvent connu comme une fille impressionnant. C’est comme elle est la soeur aînée “cool”, et j’aime ça vraiment. Même si j’ai des problèmes avec comment elle est dépeint avec ses frères et soeurs quelquefois, la majorité du temps, j’aime que tout le monde reconnaisse qu’elle est compatissant et pensif. Le fandom assure qu’elle n’est pas réduit par sa manque de présence dans l’histoire, et ça c’est toujours quelque chose de bon.
13. What I don't like about the way fandom portrays them?
C'est un problème que je pense est présent pour presque chacun des frères et soeurs Hoshidan, mais c'est qu'elle n'est pas souvent traitée comme un être humain, parce qu'elle est toujours vue par les yeux de Takumi. Ce n'est pas à dire que Takumi n'est pas sympathique à ses frères et soeurs, mais qu'il est un narrateur non fiable. Il n'est pas non fiable par exprès, je veux dire, mais ses incertitudes lui donne une impression spécifique de sa soeur basée sur ses incertitudes. L'impression de la famille de Hoshido est fait presque totalement par Takumi, car il est le plus ouvert membre de famille. Et donc, les impressions de Takumi deviennent nos impressions. Si nous ne cherchons pas les détails à propos des autres, ils deviennent exactement les personnes que Takumi se dit qu'ils sont. Sakura est son mignon petite soeur, Ryoma est le frère qui ne le comprend pas et qui est trop parfait, et Hinoka est forte mais lui ignore et ne l'aime pas. On voit directement que Hinoka l' aime beaucoup, mais l'opposé est souvent dit.
Selon moi, ça c'est parce que les gens ne voulaient pas confronter la peine de Hinoka, et comme résultat, ne comprende pas pourquoi elle n'est pas assez attentive. Je ne dirai jamais que la peine de Takumi n'est pas vrai, mais que Hinoka a ses propres raisons pour agir comme elle agit. De plus, ce n'est pas facile à taper dans l'angoisse de Hinoka parce qu'elle est le membre de famille le plus stable. Elle a déjà confronté beaucoup de ses problèmes émotionnels, alors les gens pensent qu'elle est tout d'accord. Moi, je ne suis pas en accord avec cette idée, car son comportement avec ses domestiques et sa famille démontre un hero complex. Elle veut que chacun de ses frères et soeurs partagent leurs émotions avec elle, et elle est toujours prête à aider ses domestiques quand ils agissent dans les manières bêtes. Même sa décision de devenir chevalier de pégase est une expression d'angoisse. Ça donne l'impression de vouloir aider les autres parce qu'elle ne sait pas comment aider elle-même. Et oui, Hinoka peut être plus attentive à Takumi et Sakura aussi, il y a de vrais problèmes là et les émotions de Takumi sont valides, mais la façon dont le fandom traite le comportement de Hinoka comme malveillante ne me plaît pas.
Aussi, pour un autre point petit, je déteste que dans chaque reécriture de Fates, elle est toujours “le raciste”. Je dis LE raciste parce que Ryoma est toujours le sanguinaire, et c'est décrit comme une amélioration sur la moralité de Hoshido. Non. Ça semble qu' il est basé sur les commentaires secondaires par les personnes qui ne sachent pas beaucoup de personnes japonaises. Il y a beaucoup de problèmes dans l'histoire du Japon qui méritent discussion en Hoshido, mais tout le monde veut que faire ces caricatures des personnes racistes et sanguinaires. Il y a un manque subtilité qui donne l'idée de vouloir confronter le racisme jusqu'au point d'invoquer un peu de racisme.
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homomenhommes · 5 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 84
Dimanche PM.
Pour organiser la touze de fin d'année, Marc a fait venir Eric, Igor et Bruno. Bien sur, Arnaud et les jumeaux les ont accompagnés. Pendant que nos aînés discutent des contingences matérielles, notamment le couchage où Bruno propose quelques chambres au besoin (rappel : ils habitent de l'autre coté du mur du fond du parc), je me fais questionner par les plus jeunes. Au courant par ricochet du rififi qui s'était passé 15 jours plus tôt, ils voulaient tout savoir. Je leur ai servi une explication édulcorée et ils ont voulu voir l'objet du " litige ". Dans le garage, Le Z8 ne déparait pas le tableau. Entre les motos, et la voiture de Marc, il semblait naturellement à sa place. Après une inspection détaillée, ils admirent que c'était une belle bête !
Retour à la maison. Les arrangements pour le WE du 1er ont l'air calés, nous retrouvons Marc Igor et Bruno en train de boire une bière. J'en propose autant à mes acolytes et nous voilà tous les 7 installés devant la cheminée.
Je ne sais plus qui a commencé, d'Arnaud, des jumeaux ou de moi mais nous nous sommes retrouvés tous les 4 à genoux sur le tapis à pomper nos hommes. Pendant que je suçais Bruno, Arnaud s'occupait d'Igor et Marc et Eric testaient les Jumeaux essayant de savoir lequel des deux pompait le mieux. S'ils sont indiscernables physiquement Tic est plus passif que son frère et cela se ressent dans son comportement. Et il remporte finalement la palme. Quand Igor demande à Marc comment il a fait la différence, ce dernier lui répond qu'il passe plus facilement dans la gorge de Tic, même si Tac arrive aussi à prendre entièrement ses 22cm même remarque d'Eric avec ses 26cm.
Marc baisse la vitre de l'insert et augmente la ventilation. Il ne faut pas longtemps avant que la pièce ressemble à un four ! Nous sommes tous à poil rapidement. Igor nous fait nous aligner à genoux. Les quatre hommes passent ainsi de l'un à l'autre nous enfoncer leurs bites au fond de nos gorges. Le petit jeu dure, à chaque changement de bouche, ils se prennent un instant de décompression ! Coup d'oeil à ma droite et à ma gauche, hochement de tête de mes homologues et nous passons tous les 4 à la position 4 pattes, reins cambrés, culs relevés.
En plus des bites qui pénètrent nos gorges, ce sont bientôt un, deux puis trois doigts pleins de salive qui sondent nos anus.
Nos culs se tortillent sous la stimulation. Nos pipes s'approfondissent encore quand c'est possible. Marc prend les kpotes dans le tiroir de la table basse (il y en a partout dans la maison au cas ou). Et nous fait la distribution. Chaque futur enculé kpote la bite qu'il avait 1mn plus tôt dans sa gorge. Puis ensemble, nous nous retournons pour présenter nos postérieurs.
Nos hommes ont la délicatesse de mettre un peu de gel sur nos anneaux avant de les dilater de leur bites conquérantes. Je me prends Eric dans le cul quand Tic et Tac se font respectivement défoncer par Bruno et Marc et qu'Igor enfonce sa queue dans le cul blanc et imberbe d'Arnaud.
C'est amusant de constater que le fait d'être cote à cote, les rythmes s'harmonisent. Quand un des enculeurs accélère, dans les 30 secondes, involontairement, les autres suivent et augmentent la cadence. Idem en cas de ralentissement. Eric me fait bien sentir chacun de ses 26cm et ses pénétrations sont puissantes et régulières. Quand il est au fond de moi, je suis physiquement plein ! Comme avec Xavier (c'est l'effet TTTBM). 1ère rotation. Après changement de kpote, j'hérite d'Igor. Rapidement je resserre mon anus qu'il en sente bien les bords (merci aux heures passées à muscler mon anneau sur mes plugs spéciaux). C'est Tic qui se fait à son tour défoncer par Eric. Comme il est juste à ma droite, je le vois distinctement grimacer à la première pénétration. Je me penche vers lui et nous nous roulons un patin.
Cela donne une idée à Marc qui nous demande de nous installer en 69 couchés en travers de la table basse. Tac se couche sous moi et à nos cotés Arnaud prend la même position. Je me place au dessus de lui, et j'embouche sa bite quand je sens sa langue glisser le long de la mienne.
Une fois les deux 69 calés, nos mâles reviennent à la charge. Nos cul réabsorbent les bites et nous avons maintenant sous nos yeux, le spectacle des queues coulissant dans l'anus de nos partenaires. Trop beau ! Quand, nous au dessus, nous fatiguons, nous échangeons nos place avec celui de dessous et les enculades reprennent de plus belle.
Ce n'est que quand ils ont tous goûté à tous nos culs qu'il y a emballement. Et c'est sous les coups de bite de Bruno que je jouis inondant les abdos de Tac. il mélange son sperme au miens dans les secondes qui ont suivi excité par les va et vient d'Eric et surtout son pilonnage final.
A nos cotés l'autre quatuor et dans le même état que nous, gluant de sperme et assommé par le plaisir.
Un peu de Sopalin pour éviter les taches sur le sol et nous gagnons les sanitaires de notre salle de sport. Douches, savonnages mutuels, re douche, puis bouchonnage (plus qu'essuyage) et nous sommes redevenus présentables, nus mais propres !
Nous remontons en peignoirs. Je propose un café accepté par tous. Quand je le sers, j'ajoute des gâteaux. La baise ça a tendance à creuser l'estomac. Faut dire aussi que les bites qui nous quittées ont laissé un vide en nous, et la nature ayant horreur du vide...
JARDINIER
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thelightofmeridian · 2 years
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Quelques informations
Bonjour, bonsoir ! J'espère que vous profitez bien de cette belle journée de décembre. Me revoilà donc pour donner des nouvelles du projet.
Côté administratif :
Le forum n'est pas encore créé : n'étant pas certaine de la faisabilité du projet et s'il plaira à d'autres que moi, je préfère avancer doucement de mon côté sans me mettre la pression.
Cependant, j'avoue avoir commencé à créer un petit serveur discord si le projet abouti pour pouvoir discuter idées de personnages, éventuellement faire des recherches de liens etc (je me bats avec les configurations des bots. Pas si simple ce truc haha) Vous en serez les premiers informés ici-même ou bien sur des serveurs discord de pub.
Eventuellement, je pourrais lancer une recherche de staff pour construire le forum. C'est toujours plus sympa d'avoir des points de vue différents, échanger nos idées, rebondir sur celles des autres plutôt que de faire ça seule.
Univers du forum :
Le contexte est inspiré de la bande-dessinée W.I.T.C.H. (apparue dans Minnie Mag puis WITCH Mag par la suite pour ceux qui connaissent), créée par Elisabetta Gnone.
Contrairement à la BD, l'histoire ne se déroule pas à Heatherfield (planète Terre) mais à Meridian, capitale du Royaume de Metamoor (l'un des nombreux mondes placés sous la protection de Kandrakar).
Les Gardiennes de la Muraille n'existent pas encore : nous ne sommes qu'au début de la prise de pouvoir du Prince Phobos, qui d'ailleurs n'est pas le souverain "officiel" de Meridian. La Reine Weira Escanor et son époux sont toujours en vie, il y a donc toujours de l'espoir !
De ce fait, Metamoor n'a pas le charmant surnom de la Zone Obscure du Non-Lieu. Personne ne sait où la Princesse Elyon se trouve, mais elle est en sécurité loin de de son frère, qui en tant qu'homme n'a pas sa place sur le trône.
La magie est présente partout sur Metamoor. Tous ses habitants ne la pratique pas, mais son usage est considéré comme normal. Cette magie commence doucement à s'épuiser, le Royaume plonge peu à peu dans les ténèbres. La Lumière de Meridian a disparu, transmise par la Reine Weira à sa fille Elyon.
Evolutions possibles/idées en vrac :
Pour le moment, seul Metamoor sera jouable inrp et l'action se concentrera sur Meridian. Selon l'évolution du forum et des intrigues, je n'exclue pas la possibilité de rendre Kandrakar jouable, ou encore la Terre. A voir donc.
Concernant les groupes, ils seront au nombre de quatre pour commencer : la cour royale et les meridianites (les habitants de Meridian). Mais où sont donc passés les deux autres groupes ???? Surprise surprise. Il existerait deux groupes cachés : les murmurants/roses noires de Phobos (fidèles au Prince Phobos donc, de gré ou de force, pour x raison) et la rébellion (pro-Escanor aka la Reine Weira). Les membres de ces deux groupes devront à tout prix garder leur appartenance à tel ou tel mouvement secret et pourront donc agir chacun de leur côté pour faire avancer l'intrigue. Il faudra donc contacter le staff au préalable par mp avant la validation pour l'en informer et la mission "rester discret" commencera donc dès la partie présentation (vous n'êtes donc pas obligés de raconter la vérité toute la vérité la rédaction de votre fiche !!!!) Je prévois des parties privées sur le forum justement, avec la possibilité de rajouter quelques éléments d'histoire pour compléter la fiche (optionnel).
A chaque mise à jour (tous les mois/deux mois ou +, rythme à définir) , l'un des deux camps pourra prendre le dessus sur l'autre (ou pas) et ainsi faire avancer leur souverain respectif (Prince Phobos ou Reine Weira). Les personnages ne faisant pas partie de ces deux mouvements seront donc neutres (cour royale ou meridianites) et auront le pouvoir de ralentir les deux groupes opposés pour rester dans un semblant de "paix", empêcher des événements tragiques.
Et c'est tout pour l'instant, j'espère que ces petites idées vous ont plu ! Encore une fois, s'il y a des intéressés, n'hésitez pas à me contacter ici ou bien sur discord. A bientôt !
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moon-girls-stories · 1 year
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~ Shadow And Bones ~ Aleksander Morozova X F!Reader
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Point de vue omniscient :
Lace se tient droite comme un piqué en face du Général Kirigan, la jeune mère a les mains jointe sur son ventre plat, regardant le Général droit dans les yeux.
-Que puis-je faire pour vous, Madame Fell ? Lui demande-t-il avec un fin sourire.
-Je suis venue vous parler de Asteria. 
Kirigan se redresse et bombe le torse sans même y faire attention. Il incline la tête sur le côté et fronce les sourcils. Il s’approche de la bourgeoise résidant à la cour du château.
-Moi et mon mari voudrions l’adopter. Elle serait une Fell. Avec un bel avenir.
-Hors de question. Avec moi, elle est en sécurité.
-Tous les enfants la craignent pour ses dons et se moquent d’elle. Tout le monde à la cour sait qu’elle est une orpheline du bas peuple. Général, si vous voulez vraiment son bien, vous acceptez mon offre.
-Quelle offre ? Je n’y gagne rien. Repartez.
Il lui tourne le dos et se poste à une fenêtre, regardant justement Asteria jouer dehors avec quelques gardes qu’il a envoyés pour la divertir. Lace le rejoint, observant la petite fille de huit ans rire aux éclats. Un fin sourire s’installe sur les lèvres pulpeuse de la jeune femme contrastant avec l’air préoccupé du Général.
-Elle se mariera à l’un des fils du roi et de la reine. Elle pourra devenir reine de Ravka.
Il détourne son regard sur elle, la regardant perplexe à ce qu’elle dit. Elle lui offre un sourire d’autant plus grand.
-Je ne vous l’arrache pas, Général. Tout le monde sait que vous voyez bien plus en elle qu’une simple élève. Mais avec mon mari et moi, elle aura un climat familial et stable. Elle grandira dans l’amour et la protection d’une famille soudée et bienveillante.
-Vous faites cela juste pour que votre famille accède au trône.
-Ne voulez-vous pas qu’elle obtienne du pouvoir ? 
-Là n’est pas mon but principal. 
-Vraiment ? Alors les cours intensif et entraînements répétitifs ne sont pas installés pour la faire gagner en pouvoir ? 
-J’agis pour son bien à elle et pour tous les grisha. 
Sa voix se fait menaçante et ses yeux s’assombrissent de colère. Il la fusille du regard quelques secondes avant de lui tourner le dos, rangeant quelques papiers et cartes traînant sur sa grande table centrale.
-Je pense aussi à elle. Elle sera choyée comme ma descendante directe et les autres enfants et adultes de la cour se verront être forcés de la respecter. Je lui sauve la vie en lui donnant la possibilité d’être la future reine de Ravka. Pensez-y.
Un silence se fait dans les appartements du Darkling. 
-Quittez mes appartements.
-Je vous laisse réfléchir, j’attendrai votre réponse.
Elle quitte les appartements du Darkling la tête haute et l'air assurée, sachant qu’elle a insinué le doute en lui. 
Plus tard dans la journée, Aleksander vient chercher la petite Asteria dans sa chambre alors que les dames de chambre venaient tout juste de finir de la préparer pour aller au lit. En le voyant entrer tel une furie, elles se courbent en avant puis sortent en souhaitant bonne nuit à Asteria. Aleksander se met assis sur le matelas de qualité de la petite, l’invitant la seconde d’après à s’installer auprès de lui.
-Que penses-tu de la famille Fell ?
-Les garçons sont gentils. Mais un peu bête quand même.
-Et Madame Fell ?
-Lace est très gentille. Elle m’aide à cueillir des fleurs des fois.
-Et son mari, que penses-tu de lui ? Il a l’air de confiance ?
-Il m’aide avec mes devoirs que l’apparat me donne. Mais ne le dit pas, c’est un secret !
Aleksander lui offre un sourire qu’elle lui rend. Elle prend soudainement sa main et le tire avec elle au lit. Il se laisse faire et s’allonge sur les draps alors qu’elle passe sous la couette, se rapprochant de lui. Il l’entoure d’un bras, profitant de sa proximité avec la petite fille.
-Tu aimerais vivre comme Madame Fell ?
-Je veux devenir comme elle. Belle, gentille et influente. Tu la trouves belle, toi ?
-Elle est jolie, oui. Mais tu deviendras plus jolie qu’elle.
-Avec des belles robes et des bijoux qui brillent ?
Elle relève ses yeux noirs pétillants de joie vers le visage du Darkling plus fermé. Il remarque alors cette étincelle de bonheur et d’espoir dans les yeux de sa protégée. Il lui sourit avant de soupirer en haussant les épaules.
-Rien n'est impossible pour nous.
-Parce qu’on est trop fort !
-Parce qu’on est trop fort, c’est ça.
-Et quand je serai la plus forte, tous ceux qui auront été méchants avec nous seront punis.
Elle baille longuement avant de s’enfoncer un peu plus dans les bras du Général. Ce dernier a les yeux baissés sur elle avant de soupirer et de se retirer lentement, faisant grogner la petite.
-Je vais te laisser dormir petit ange. Fait de beaux rêves.
Il lui embrasse le front mais avant qu’il puisse se relever elle retient sa kefta noir.
-Reste avec moi cette nuit. S’il te plaît.
Il la jauge du regard un instant avant d’acquiescer à sa demande. Il retire ses bottes et quelques uns de ses vêtements, gardant un simple haut noir ample et son pantalon de la même couleur. Il se met sous les draps, Asteria venant directement se coller à lui. Il enroule ses bras autour d’elle et pose son menton sur le sommet du crâne de la gamine.
Le lendemain matin à sept heure lorsque les dames de chambre entrent dans la chambre d’Asteria elles sont toutes aussi surprises les uns que les autres de voir le Darkling dormir à point fermé avec la petite dans ses bras, se serrant l’un contre l’autre comme s’ils avaient peur d’être arraché de leur étreinte. Celle qui dirige le petit groupe de jeune femme leur fait signe de rester silencieuse et de quitter la pièce.
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aisakalegacy · 2 years
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[TW : Cringe overload]
Hiver 1888, Hylewood, Canada (4/4)
Soigneuse et économe, serviable et dévouée, cette douce créature si sensible et enthousiaste avait toutes les vertus souhaitable chez une épouse.  Loin d’être futile et attachée aux choses matérielles, sans me porter aucun jugement, cette femme-là semblait apprécier, sinon comprendre, mon mode de vie simple. Hélas ! Elle est repartie. Reviens-moi, belle enfant, Héliade de mes nuits que je vois en rêve, le soir dans ma hutte, coiffée de fleurs tandis que nymphes et naïades portent des paniers de lys et d’amarylis à nos noces ! Ah ! Virgile, Virgile, quelle démence est la tienne ? J’ai rencontré la reine des femmes, et elle m’a été enlevée.
Virgile
[Transcription]
Jeanne Daville : Ma maîtresse vit à Gananoque, elle a déjà échangé quelques lettres avec votre père. Ils ont convenu ensemble de quel cheval elle doit lui acheter, je suis ici pour lui remettre son paiement et ramener le cheval. Mais je me suis perdue…
Jeanne Daville : Je cherchais un élevage comme par chez nous, avec une maison et un pré, mais il semblerait qu’ici, toute l’île serve de pré. Il y a des chevaux partout ! 
Jeanne Daville : Quand avez-vous dit que votre père sera de retour ?
Virgile Le Bris : Mon père est à Kingston, la Cité calcaire. Il y reste généralement une semaine au moins.
Jeanne Daville : Une semaine ? Oh, seigneur… Votre père devait m’attendre… Las, il a dû décider de partir… Oh, comment vais-je faire ? Que vais-je dire à ma maîtresse ?
Virgile Le Bris : Saurais-tu reconnaître la bête qui lui a été promise ?
Jeanne Daville : Certainement pas, je n’y connais rien en chevaux… Je viens de South Augusta. Chez nous, on fabrique des outils agricoles. Je suis devenue bonne parce que je ne voulais pas travailler dans une manufacture.
Virgile Le Bris : Tu as été sage : le métal, quand il est pur, a des vertus magiques qu’il perd quand il est transformé.
Jeanne Daville : Oh !! Ça me revient ! Isabelle ! Madame disait : « Cette jument s’appelle comme moi ». Madame s’appelle Isabelle !
Virgile Le Bris : Isabelle ? C’est une robe. C’est ainsi que l’on désigne la couleur des nobles coursières, qui, telles les cavales du char d’Apollon…
Jeanne Daville : Vous sauriez la reconnaître ?
Virgile Le Bris : Oui, je l’ai montée hier. 
Jeanne Daville : C’est merveilleux, je vais donc pouvoir m’acquitter de la tâche qui m’a été confiée ! Oh, mais il est bien trop tard pour repartir…
Virgile Le Bris : Passe la nuit ici. Il y a de la place dans la maison. Les lettres de ta maîtresse sont probablement dans le bureau de mon père et elles m’informeront du prix convenu. Demain, je traiterai de cette affaire en son nom.
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Johnny est revenu
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#3 - Les mots de Brigitte
Cette nuit, j’ai rêvé que Johnny était revenu. Il m’avait retrouvée pour me dire que ma beauté d’antan, je l’avais perdue. Mon visage lisse de poupée en porcelaine, mes yeux qui brillaient d’innocence, mes seins ronds gorgés de vie, mes reins amples et ma peau de lait, mes joues rouges pour un rien. Ma jeunesse, tout simplement, je l’avais perdue. J’avais pas besoin de lui pour avoir cette info.
Mais il était venu me dire qu’aujourd’hui c’était une autre beauté qui venait colorer mes jours  : la beauté des rides, la beauté de la vie qui laisse des preuves d’amour, de tristesse, d’angoisse et de bonheur sur le visage, le corps et le cœur. « T’as jamais été aussi belle, Brigitte. Même quand t’étais plus belle, t’étais pas aussi belle. » J’sais pas s’il savait bien ce qu’il disait, Johnny, si tout était clair dans sa tête, mais voilà les mots qui sont sortis de sa bouche. Il les a dit, et il est parti. Encore. Et pour toujours.
C’était un beau rêve. J’étais heureuse de revoir sa bouille de jeune homme, beau comme un marin. Parce que dans ce rêve, lui, avait pas pris une ride, évidemment. Il avait gardé le charme ravageur de ses 17 ans, son air rebelle, du gamin plein d’insouciance qui ne sacrifie rien : ni le voyage, ni l’amour, ni la liberté, ni la vie. Il m’a regardée, avec ses yeux clairs hypnotisants, et m’a dit ce qu’il avait à me dire avec tendresse et détermination.
Ah, Johnny ! Je ne l’oublierai jamais. Comment je le pourrais ? On a fait ensemble quelque chose de grand, de magique : un enfant.
[Fragment d’un roman en cours d’écriture]
// Dédé ANYOH //
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traitor-for-hire · 2 years
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Les Quatre Filles March, Chapitre 39
Laurence le paresseux
Laurie se rendit à Nice avec l’intention d’y passer une semaine, et y resta un mois. Il était fatigué d’errer en solitaire, et la présence familière d’Amy semblait donner le charme du foyer aux scènes étrangères auxquelles elle prenait part. Les « cajoleries » qu’il avait l’habitude de recevoir lui avaient manqué, et il appréciait d’y goûter à nouveau ; car nulle attention, aussi flatteuse qu’elle fut, de la part d’étrangers n’était à moitié aussi plaisante que l'adoration fraternelle des filles à la maison. Amy ne l’avait jamais cajolé comme les autres, mais elle était très heureuse de le voir en ce moment, et se raccrochait à lui, avec l’impression qu’il était le représentant de la famille bien-aimée qui lui manquait plus qu’elle ne voulait le confesser. Chacun d’eux trouvait un réconfort naturel en la présence de l’autre, et ils passaient beaucoup de temps ensemble, à chevaucher, se promener, danser ou paresser, car personne ne peut se montrer industrieux durant la belle saison à Nice. Mais, tout en s’amusant apparemment de la manière la plus insouciante, ils faisaient sans s’en rendre compte des découvertes et formaient des opinions au sujet de l’autre.
Amy montait chaque jour dans l’estime de son ami, mais il baissait dans la sienne, et chacun le sentit avant que le moindre mot ne fut prononcé. Amy essayait de plaire, et y réussissait, car elle était reconnaissante pour les nombreux plaisirs qu’il lui offrait, et les lui rendait avec les petits services auxquels la féminité sait donner un charme indescriptible. Laurie ne faisait nul effort, d’aucune sorte, mais se laissait emporter par le courant aussi confortablement que possible, en essayant d’oublier, et avec l’impression que toutes les femmes se devaient d’être aimables envers lui parce que l’une d’elle s’était montrée froide. Il ne lui coûtait aucun effort de se montrer généreux, et il aurait donné à Amy tous les colifichets de Nice si elle l’avait accepté, mais en même temps, il sentait qu’il ne pouvait changer l’opinion qu’elle se faisait de lui, et il craignait quelque peu les vifs yeux bleus qui semblaient le regarder avec une surprise mi-peinée, mi-grondeuse. 
« Tous les autres sont allés à Monaco pour la journée. J’ai préféré rester et écrire des lettres. J’ai fini maintenant, et je vais à Valrose pour dessiner, veux-tu venir ? » dit Amy en rejoignant Laurie par une belle journée quand il vint lui rendre visite, comme à son habitude, vers midi. 
« Eh bien, oui, mais est-ce qu’il ne fait pas plutôt chaud pour une si longue marche ? » répondit-il lentement, car le salon ombragé semblait attirant après l’éclat du soleil au-dehors.
« Je vais prendre la petite voiture, et Baptiste peut conduire, aussi tu n’auras rien d’autre à faire que tenir ton ombrelle et garder tes gants propres », répliqua Amy, avec un regard sarcastique vers les gants de chevreau immaculés qui étaient une faiblesse de Laurie. 
« Alors ce sera avec plaisir », et il tendit la main pour lui prendre son carnet à dessin. Mais elle le cala sous un bras en disant vivement -
« Ne te donne pas cette peine ; cela ne me fatigue nullement, mais tu n’as pas l’air de taille. »
Laurie haussa les sourcils et la suivit lentement comme elle descendait les escaliers en courant, mais quand ils arrivèrent à la voiture il prit lui-même les reines, laissant le petit Baptiste sans rien d’autre à faire que de croiser les bras et s’endormir sur son perchoir. 
Ils ne se disputaient jamais - Amy était trop bien élevée, et ces temps-ci Laurie était trop paresseux, aussi un instant plus tard il jeta un œil sous le bord du chapeau d’Amy avec un air interrogateur. Elle lui répondit avec un sourire, et ils poursuivirent leur chemin le plus amicalement du monde. 
C’était une charmante promenade, le long de routes sinueuses riches des scènes pittoresques qui ravissent l’œil épris de beauté. Ici un ancien monastère, d’où leur parvenait le chant solennel des moines. Ici un berger aux jambes nues, portant sabots et chapeau pointu et une veste rustique jetée sur une épaule, en train de jouer de la flûte assis sur un rocher, tandis que ses chèvres gambadaient au milieu des rocs ou reposaient à ses pieds. Ils croisèrent de dociles ânes gris, chargés de paniers d’herbe fraîchement coupée, avec une jolie fille sous un grand chapeau assise entre les piles vertes, ou une vieille femme en train de filer au fuseau. Des enfants bruns aux doux yeux sortaient en courant des masures en pierre pour leur offrir des bouquets, ou des oranges encore sur la branche. Des oliviers noueux couvraient les collines de leur feuillage sombre, les vergers abritaient des fruits dorés, et des anémones écarlates bordaient le bas-côté, tandis que par derrière les coteaux verdoyants et les sommets escarpés, les Alpes Maritimes s’élevaient, nettes et blanches, contre le ciel bleu d'Italie. 
Valrose méritait bien son nom, car dans ce climat d’été perpétuel, les roses fleurissaient dans tous les recoins. Elles pendaient du porche, se jetaient au travers des grilles de la grand porte pour accueillir les voyageurs de leur parfum, et bordaient l’avenue qui serpentait parmi les citronniers et les palmiers jusqu’à la villa sur la colline. Dans chaque recoin d'ombre, où des sièges invitaient à s’arrêter et se reposer, était une profusion de fleurs, chaque grotte fraîche avait sa nymphe de marbre souriante sous son voile de roses et chaque fontaine reflétait l’écarlate, le blanc, ou le rose pâle des fleurs, qui se penchaient au-dessus pour admirer leur propre beauté. Les roses couvraient les murs de la demeure, drapaient les corniches, grimpaient aux piliers et se déchaînaient par-dessus la balustrade de la large terrasse d’où le visiteur avait vue sur la Méditerranée ensoleillée et la cité aux murs blancs sur le rivage.
« C’est un véritable paradis pour une lune de miel, n’est-ce pas ? As-tu jamais vu de telles roses ? » demanda Amy en s’arrêtant sur la terrasse pour profiter de la vue et d’une luxueuse bouffée parfumée qui passait par là.
« Non, ni de telles épines », répliqua Laurie, le pouce dans la bouche, après une vaine tentative de capturer une fleur écarlate solitaire qui poussait juste hors de sa portée.
« Essaie plus bas, et choisis celles qui n’ont pas d’épines », dit Amy, en cueillant trois des petites fleurs crème qui constellaient le mur derrière elle. Elle les glissa dans la boutonnière de Laurie en gage de réconciliation, et il resta un instant à les regarder avec une expression étrange, car le côté italien de sa nature était un peu superstitieux, et il se trouvait en cet instant dans cet état de mélancolie douce-amère où les jeunes hommes pleins d’imagination trouvent du sens dans des broutilles, et partout de quoi nourrir la romance. Il avait pensé à Jo en cherchant à atteindre la rose rouge épineuse, car les fleurs vives lui seyaient, et elle en avait souvent porté de similaires, venues de la serre de la maison. Les roses pâles qu’Amy lui avait données étaient de la sorte que les Italiens placent entre les mains des morts et jamais dans les couronnes de mariées, et pendant un instant il se demanda si le présage était pour Jo ou lui-même. L’instant suivant son bon sens américain eut raison de sa sentimentalité, et il rit, avec plus de cœur qu’Amy ne l’avait entendu rire depuis son arrivée. 
« C’est un bon conseil, tu ferais mieux de m’écouter et d’épargner tes doigts, dit-elle, pensant qu’elle l’avait amusé.
— Merci, je vais le faire » plaisanta-t-il, avant de le faire sincèrement, quelques mois plus tard.  
« Laurie, quand vas-tu voir ton grand-père ? demanda-t-elle alors, en se perchant sur un siège rustique. 
— Très bientôt. 
— Tu as dit la même chose une douzaine de fois ces trois dernières semaines. 
— Je trouve que les réponses courtes épargnent les ennuis.
— Il t’attend, et tu devrais vraiment y aller. 
— Accueillante créature ! Je le sais.
— Alors pourquoi ne le fais-tu pas ?
— Dépravation naturelle, je suppose.
— Indolence naturelle, tu veux dire. C’est vraiment terrible ! » Et Amy avait l’air sévère.
« Ce n’est pas si mal qu’il y paraît, parce que je ne vais que l’accabler si j’y vais, alors autant que je reste et t’accable un peu plus longtemps : tu le supportes mieux. En fait je pense que cela te convient parfaitement », et Laurie grimpa sur la large balustrade pour s’y étendre.
Amy secoua la tête et ouvrit son carnet de croquis avec un air résigné, mais elle était décidée à faire la leçon à « ce garçon »  et une minute plus tard elle recommença. 
« Qu’est-ce que tu fais, en ce moment ?
— Je regarde les lézards.
— Non, non. Je veux dire, qu’est-ce que tu as l'intention de faire, que souhaites-tu ?
— Fumer une cigarette, si tu m’y autorises.
— Que tu es provocant ! Je n’approuve pas les cigarettes et je ne l’autoriserai qu’à la condition que tu me laisses te placer dans mon dessin. J’ai besoin d’un modèle.
— Avec tout le plaisir du monde. Comment me souhaites-tu, en pied ou en buste, sur la tête ou sur les talons ? Je suggère respectueusement une posture allongée, et tu t’y mettras toi aussi et tu l’appelleras Dolce farniente . 
— Reste tel que tu es, et dors si ça te chante. J’entends travailler dur », dit Amy de son ton le plus énergique.
« Quel enthousiasme délicieux ! » et il se laissa aller contre une grande urne avec un air de totale satisfaction.
« Que dirait Jo si elle te voyait maintenant ? » demanda Amy avec impatience, espérant le piquer au vif par la mention du nom de sa sœur, toujours plus énergique.
« Comme d’habitude. “Va-t-en, Teddy. Je suis occupée !” » Il riait en parlant, mais ce n’était pas un rire naturel, et une ombre passa sur son visage, car le nom familier avait touché la blessure encore ouverte. Le ton et l’ombre frappèrent Amy, car elle les avait déjà remarqués, et elle leva les yeux à temps pour surprendre une nouvelle expression sur le visage de Laurie — dure et amère, mêlée de douleur, d’insatisfaction et de regret. Elle disparut avant qu’Amy ne puisse l’étudier et l’air apathique reprit sa place. Elle l’observa un moment avec un plaisir d’artiste, pensant à quel point il ressemblait à un Italien, étendu au soleil, la tête nue et les yeux pleins d’une rêverie méridionale, car il semblait l’avoir oubliée et être plongé dans ses pensées. 
« Tu ressembles à l’effigie d’un jeune chevalier endormi sur sa tombe », dit-elle, en dessinant avec soin le profil bien découpé qui contrastait avec la pierre sombre.
« J’aimerais bien !
— C’est un vœu stupide, à moins que tu n’aies gâché ta vie. Tu as tellement changé, parfois je pense — » Ici Amy s’interrompit, avec un air mi-timide, mi-songeur, plus significatif que son discours inachevé.
Laurie vit et comprit l’anxiété affectueuse qu’elle hésitait à exprimer, et, la regardant droit dans les yeux, il dit tout comme il avait l’habitude de le dire à sa mère, « Tout va bien, m’dame. »
Cela la satisfit et apaisa les doutes qui avaient commencé à l’assaillir ces derniers temps. Cela la toucha aussi, et elle le montra, par le ton cordial avec lequel elle dit,
« J’en suis heureuse ! Je ne pensais pas que tu avais été un très vilain garçon, mais je m’imaginais que tu avais perdu ton argent à Baden-Baden, qu’une charmante Française mariée avait pris ton cœur, ou que tu t’étais fourré dans le genre de pétrin que les hommes semblent considérer nécessaire à un voyage à l’étranger. Ne reste pas au soleil, viens t’étendre ici sur l’herbe et “bavardons entre amis”, comme Jo avait coutume de dire quand nous nous installions dans le sofa du coin pour nous raconter des secrets. »
Obéissant, Laurie se jeta à terre, et commença à s’amuser en piquant de pâquerettes les rubans du chapeau d’Amy, resté sur l’herbe.
« Je suis tout prêt pour les secrets », et il leva les yeux, l’air intéressé.
« Je n’en ai aucun à raconter. Tu peux commencer.
— Je n’ai pas le bonheur d’en avoir. Je pensais que peut-être tu avais des nouvelles de la maison —
— Tu as entendu toutes les nouvelles récentes. Tu n’en reçois pas souvent ? Je pensais que Jo t’enverrait des volumes entiers.
— Elle est très prise. Je me déplace beaucoup, c’est impossible d’être régulier, tu sais. Quand commences-tu ton chef d’œuvre, Raphaella ? » demanda-t-il, changeant abruptement de sujet après une pause, durant laquelle il s’était demandé si Amy connaissait son secret et voulait en parler.
« Jamais », répondit-elle, l’air abattue mais décidée. « Rome m’a dépouillée de toute ma vanité, car après avoir vu les merveilles qui s’y trouvent, je me suis sentie trop insignifiante pour vivre et, de désespoir, j’ai abandonné toutes mes aspirations ridicules.
—Pourquoi le devrais-tu, avec tant d’énergie et de talent ?
— C’est justement pourquoi — parce que talent n’est pas génie, peu importe la quantité d’énergie qu’on y consacre. Je veux être géniale, ou rien du tout. Je ne serai pas une barbouilleuse ordinaire, aussi je n’ai pas l’intention d’essayer davantage.
— Et que vas-tu faire de toi-même, maintenant, si je peux te poser la question ?
— Perfectionner mes autres talents, et être un ornement de la société, si j’en ai l’occasion. »
C’était un discours plein de caractère, qui semblait osé, mais l’audace sied aux jeunes gens, et l’ambition d’Amy reposait sur de bonnes fondations. Laurie sourit, mais il apprécia l’esprit avec lequel elle avait embrassé un nouveau but quand celui qu’elle chérissait depuis longtemps avait péri, sans perdre de temps à se lamenter.
« Bien ! Et c’est là qu’intervient Fred Vaughn, je suppose. »
Amy conserva un silence discret, mais il y avait un air préoccupé sur son visage baissé qui fit se redresser Laurie pour lui dire gravement, « Maintenant je vais jouer le rôle de frère, et poser des questions. Puis-je ?
— Je ne promets pas de répondre.
— Ton visage le fera, si ta langue s’y refuse. Tu n’es pas femme du monde depuis suffisamment longtemps pour dissimuler tes sentiments, ma chère. J’ai entendu des rumeurs sur Fred et toi l’an dernier, et mon avis personnel est que s’il n’avait pas été rappelé si soudainement chez lui et retenu si longtemps, quelque chose se serait produit, oui ?
— Ce n’est pas à moi de le dire », fut la réponse ferme d’Amy, mais ses lèvres voulaient sourire, et une étincelle traîtresse dans son œil disait qu’elle connaissait son pouvoir et jouissait de ce savoir.
« Vous n’êtes pas fiancés, j’espère ? » et d’un coup Laurie avait tout à fait l’air grave d’un frère aîné.
« Non.
— Mais vous le serez, s’il revient et se met proprement à genoux, n’est-ce pas ?
— Très certainement.
— Alors tu aimes ce bon vieux Fred ?
— Je le pourrais, si j’essayais.
— Mais tu n’entends pas essayer avant le moment convenable ? Doux Jésus, quelle prudence surnaturelle ! Fred est un bon gars, Amy, mais pas l’homme que j’imaginais te plaire.
— Il est riche, c’est un gentleman, et il a des manières charmantes », commença Amy, voulant rester froide et digne, mais légèrement honteuse d’elle-même, en dépit de la sincérité de ses intentions.
« Je comprends. Les reines de la société ne peuvent rien sans argent, aussi tu entends faire un beau mariage, et débuter de cette façon ? Tout à fait correct, de nos jours, mais cela semble étrange venu des lèvres d’une fille de ta mère. 
— C’est néanmoins vrai. »
Une courte réponse, mais la détermination tranquille avec laquelle elle fut énoncée contrastait curieusement avec la jeune locutrice. Laurie le sentit instinctivement et se rallongea, avec une sensation de déception qu’il ne pouvait expliquer. Son regard et son silence, ainsi qu’une certaine désapprobation interne envers elle-même, irritèrent Amy, et la firent se résoudre à lui faire la leçon sans délai.
« J’aimerais que tu me fasses la faveur de te réveiller un peu, dit-elle brusquement.
— Fais-le pour moi, sois gentille.
— Je pourrais, si j’essayais », et elle avait l’air de vouloir le faire de la manière la plus sommaire.
« Essaie, alors. Tu as ma permission », répliqua Laurie, qui appréciait d’avoir quelqu’un à taquiner, après une longue abstinence de son passe-temps favori.
« Tu te mettrais en colère en cinq minutes.
— Je ne suis jamais en colère après toi. Il faut deux silex pour faire un feu. Tu es aussi froide et douce que la neige.
— Tu ne sais pas ce dont je suis capable. Appliquée de la bonne façon, la neige peut être cuisante. Ton indifférence est pour moitié affectation, et une bonne pique le prouverait.
— Pique-moi, ça ne me fera pas de mal et pourrait t’amuser, comme le dit le grand gaillard quand sa petite femme le bat. Vois-moi comme un mari ou comme un tapis, et bats jusqu’à épuisement, si cette sorte d’exercice te convient. »
Elle-même étant décidément piquée, et se languissant de le voir rejeter l’apathie qui l’altérait tant, Amy aiguisa sa langue et son crayon, et se mit à l’ouvrage.
« Flo et moi avons un nouveau nom pour toi. C’est Laurence le Paresseux. Qu’en penses-tu ? »
Elle pensait que ça l’ennuierait, mais il se contenta de croiser les bras sous sa tête, avec un imperturbable, « Ce n’est pas mal. Merci, mesdames. 
— Veux-tu savoir ce que je pense honnêtement de toi ?
— J’en meurs d’envie. 
— Eh bien, je te méprise. »
Si elle avait dit « Je te déteste » avec pétulance ou coquetterie, il aurait ri et aurait plutôt apprécié, mais la gravité presque triste de sa voix lui fit ouvrir les yeux, et demander vivement :
« Pourquoi, je te prie ?
— Parce que, avec toutes les chances d’être bon, utile, et heureux, tu es plein de défauts, paresseux, et misérable.
— Ce sont là des mots forts, mademoiselle.*
— Si cela te plaît, je vais continuer.
— Je t’en prie, c’est assez intéressant.
— Je pensais bien que ça t’intéresserait. Les personnes égoïstes aiment toujours à parler d’elles-même. 
— Je suis égoïste ? » La question lui échappa involontairement, sur un ton de surprise, car la seule vertu dont il se targuait était la générosité.
« Oui, très égoïste », poursuivit Amy, d’une voix calme et froide, deux fois plus efficace en cet instant qu’une inflexion de colère. « Je vais te montrer en quoi, car je t’ai étudié tandis que tu t’amusais, et je ne suis pas du tout satisfaite. Tu es à l’étranger depuis bientôt six mois, et tu n’as rien fait que perdre ton temps et ton argent et décevoir tes amis.
— Est-ce qu’un jeune gars n’a pas le droit de profiter de la vie, après quatre ans d’efforts ?
— Tu n’as pas l’air d’en profiter beaucoup. En tout cas, tu n’en sembles pas plus heureux, de ce que je vois. J’ai dit quand nous nous sommes retrouvés que tu t’étais amélioré. Je le retire maintenant, car je ne te trouve pas moitié aussi bien que quand je t’ai laissé à la maison. Tu es devenu abominablement paresseux, tu aimes les ragots, et tu perds ton temps en frivolités, tu te satisfais des cajoleries et de l’admiration de personnes ridicules, plutôt que d’être aimé et respecté par d'honnêtes gens. Avec ton argent, ton talent, ta position, ta santé, et ta beauté — ah, ça te plaît de l’entendre dire ! Mais c’est la vérité, aussi je ne peux m’empêcher de le dire — avec toutes ces splendides choses à mettre à profit et à apprécier, tu ne trouves rien d’autre à faire que traînasser, et au lieu d’être l’homme que tu devrais être, tu es seulement — » ici elle s’interrompit, avec un regard mêlé de peine et de pitié.
« Saint Laurence sur le grill », ajouta Laurie, finissant platement la phrase. Mais le sermon commençait à faire effet, car il y avait maintenant une étincelle bien éveillée dans ses yeux, et une expression moitié de colère, moitié de peine avait remplacé son ancienne indifférence.
« Je me doutais que tu le prendrais ainsi. Vous les hommes, vous nous dites que nous sommes des anges, et que nous pouvons faire de vous ce que nous voulons ; mais dès l’instant où nous essayons sincèrement de vous rendre meilleurs, vous riez de nous, et vous ne nous écoutez pas, ce qui prouve toute la valeur de vos flatteries », dit Amy, amère, avant de tourner le dos à l’exaspérant martyr à ses pieds.
Un instant plus tard une main se posait sur le page, l’empêchant de dessiner, et la voix de Laurie dit, en une imitation cocasse d’un enfant repentant, 
« Je serai sage ! Oh, je serai sage ! »
Mais Amy ne rit pas, car elle était sincère , et avec une tape de son crayon sur la main ouverte, elle dit gravement, 
« N’as-tu pas honte d’une main telle que celle-ci ? Elle est aussi douce et blanche que celle d’une femme, comme si tu n’avais jamais rien fait que porter les meilleurs gants de chez Jouvin et cueillir des fleurs pour les dames. Le Ciel soit loué, tu n’es pas un dandy ! Aussi je suis heureuse que tu ne portes pas de diamant ou de sigillaire, seulement la petite bague que Jo t’a donnée il y a si longtemps. La chère âme ! J’aimerais qu’elle soit ici pour m’aider !
— Moi aussi ! »
La main disparut aussi soudainement qu’elle était venue, et il y avait suffisamment d’énergie dans l’écho de son vœu pour satisfaire même Amy. Elle baissa les yeux vers lui avec une nouvelle pensée en tête, mais il était étendu, avec son chapeau sur la moitié du visage, comme pour s’abriter du soleil, et sa moustache dissimulait sa bouche. Elle vit seulement sa poitrine s’élever et s’abaisser, avec une longue expiration qui pouvait être un soupir, et la main qui portait la bague se nicher dans l’herbe, comme pour cacher quelque chose de trop précieux ou sensible pour être discuté. En un instant différents indices et broutilles trouvèrent forme et sens dans l’esprit d’Amy, et lui dirent ce que sa sœur ne lui avait jamais confié. Elle se souvint que Laurie ne parlait jamais volontairement de Jo ; elle se rappela l’ombre sur son visage plus tôt, son changement de caractère, et la petite et vieille bague, qui n’était guère un ornement pour une belle main. Les filles sont promptes à lire ce genre de signes , et à ressentir leur éloquence. Amy avait pensé que peut-être un chagrin d’amour était à la naissance de ces changements, et maintenant elle en était sûre ; ses yeux perçants s’emplirent de larmes, et, quand elle reprit la parole, ce fut d’une voix qui pouvait être merveilleusement douce et gentille quand elle le décidait.
« Je sais que je n’ai aucun droit de te parler ainsi, Laurie ; et si tu n’étais pas le garçon le plus aimable du monde, tu serais très en colère après moi. Mais nous t’aimons tous et sommes si fiers de toi, je ne pouvais pas supporter de penser qu’ils seraient aussi déçus à la maison que je l’étais — quoique peut-être ils comprendraient mieux le changement que moi.
— Je pense que oui », vint de sous le chapeau, sur un ton sombre, aussi touchant qu’un ton désespéré.
« Ils auraient dû me le dire, pour ne pas me laisser faire une bêtise et te gronder, quand j’aurais dû être plus gentille et patiente que jamais. Je n’ai jamais aimé cette Miss Randal, et maintenant je la déteste ! » dit Amy la rusée, souhaitant cette fois être sûre de son fait.
« La peste soit de Miss Randal ! » et Laurie repoussa le chapeau de son visage avec un air qui ne laissait aucun doute sur ses sentiments envers cette jeune personne. 
« Je te demande pardon ; je pensais — » et ici elle marqua une pause, avec tact.
« Non, ce n’est pas vrai. Tu savais parfaitement que je ne me suis jamais soucié d’une autre que Jo. » Laurie avait parlé avec son ancien ton impétueux, en détournant le visage.
« Je le pensais bien ; mais comme ils n’en ont jamais rien dit, et que tu es venu, je pensais m’être trompée. Et Jo n’a pas été bonne avec toi ? Pourtant, j’étais certaine qu’elle t’aimait tendrement.
— Elle a été bonne, mais pas de la bonne façon ; et elle a bien de la chance de ne pas m’aimer, si je suis le bon à rien que tu penses. Mais c’est de sa faute, et tu pourras le lui dire. »
L’expression dure et amère fit son retour tandis qu’il parlait, et cela troubla Amy, qui ne savait pas quel baume appliquer. 
« J’avais tort, je ne savais pas. Je suis vraiment désolée d’avoir été si fâchée, mais je ne peux m’empêcher de penser que j’aimerais que tu le supportes d’une meilleure façon, Teddy chéri.
— Ne m’appelle pas comme ça ! C’est le nom qu’elle me donne ! » et Laurie leva vivement une main pour stopper les mots prononcés sur le même ton que Jo, à la fois gentil et plein de reproches. « Attends d’en être passée par là », ajouta-t-il, plus bas, tout en arrachant l’herbe par poignées.
« Je le prendrais avec courage, et je serai respectée si je ne peux être aimée », s’exclama Amy, avec toute la fermeté de celle qui n’y connaissait rien. 
Il faut dire que Laurie se flattait de l’avoir remarquablement bien pris — ne proférant aucune plainte, ne réclamant pas de pitié, et s’éloignant avec sa peine pour la soigner tout seul. Le sermon d’Amy apportait une nouvelle lumière sur le sujet, et pour la première fois il lui semblait faible et égoïste de se décourager au premier échec, et de se renfermer dans une indifférence morose. Il avait l’impression d’être soudain tiré d’un rêve, et qu’il lui était impossible de se rendormir. Il s’assit et demanda lentement, « Crois-tu que Jo me mépriserait, comme toi ?
— Oui, si elle te voyait maintenant. Elle déteste les paresseux. Pourquoi ne fais-tu pas quelque chose de splendide, pour la faire t’aimer ?
— J’ai fait de mon mieux, mais ça n’a servi à rien.
— Tu parles de ton diplôme ? Ce n’était rien de plus que ce que tu te devais de faire, pour le bien de ton grand-père. Il aurait été honteux d’échouer après avoir dépensé tant de temps et d’argent, quand tout le monde savait que tu pouvais réussir.
— J’ai pourtant échoué, dis-en ce que tu veux, puisque Jo n’a pas voulu m’aimer », commença Laurie, reposant sa tête sur une main dans une attitude abattue.
« Non, ce n’est pas un échec, et tu t’en rendras compte à la fin, car ça t’a fait du bien, et ça a prouvé que tu pouvais accomplir quelque chose si tu essayais. Si tu t’attelais seulement à une autre tâche, tu serais bientôt à nouveau toi-même, content et chaleureux, et tu oublierais tes soucis.
— C’est impossible.
— Essaie et tu verras. Ce n’est pas la peine de hausser les épaules et de penser “Elle ne sait rien de ces choses”. Je ne prétends pas être sage, mais je suis observatrice, et je vois bien plus que tu ne l’imaginerais. Je m’intéresse aux expériences et aux incohérences des autres, et même si je ne peux l’expliquer, je m’en souviens et en use pour mon propre bien. Aime Jo toute ta vie, si tu le souhaites, mais ne laisse pas cette décision te gâter, car il est immoral de rejeter tant de dons parce que tu n’as pas eu celui que tu désirais. Voilà, je ne vais plus te faire la leçon, car je sais que tu vas te réveiller et être un homme en dépit de cette fille sans cœur. »
Ils restèrent silencieux plusieurs minutes. Laurie resta assis, faisant tourner la petite bague à son doigt, et Amy appliqua les dernières touches au croquis rapide sur lequel elle avait travaillé tout en parlant. Elle le déposa alors sur le genou de Laurie, en disant simplement, « Qu’en penses-tu ? »
Il regarda et sourit, sans pouvoir s’en empêcher, car c’était fantastiquement réussi — la longue silhouette nonchalante sur l’herbe, avec ce visage distrait, les yeux mi-clos, et dans une main un cigare dont s’échappait la petite auréole de fumée qui encerclait la tête du rêveur.
« Comme tu dessines bien ! », dit-il, sincèrement surpris et heureux de son talent. Il ajouta, avec un petit rire, « Oui, c’est moi.
— Tel que tu es. Voici comme tu étais », et Amy déposa un autre croquis à côté de celui qu’il tenait.
Il était loin d’être aussi bien exécuté, mais il y avait une vie et une énergie qui compensaient bien des défauts, et il évoquait si vivement le passé qu’un changement soudain traversa le visage du jeune homme comme il le regardait. Une simple esquisse de Laurie en train de dompter un cheval. Il était sans chapeau ni veste, et chaque ligne de la silhouette en action, du visage résolu, de l’attitude dominatrice était pleine d’énergie et de sens. La bête magnifique, tout juste matée, arquait le cou sous le rêne tenu d’une main ferme, tapait le sol d’un pied impatient, et dressait les oreilles comme pour écouter la voix qui l’avait maîtrisée. Dans la crinière en désordre, les cheveux ébouriffés du cavalier et sa posture rigide, il y avait une suggestion d’un mouvement soudain interrompu, de force, de courage, et de dynamisme qui contrastaient vivement avec la grâce étendue de Dolce farniente. Laurie ne dit rien, mais tandis que son regard allait de l’un à l’autre, Amy le vit rougir et pincer les lèvres comme s’il lisait et acceptait la petite leçon qu’elle lui avait donnée. Cela la satisfit, et sans attendre qu’il parle, elle dit, à sa manière enjouée,
« Tu te rappelles le jour où tu as dressé Puck, et où nous avons toutes regardé ? Meg et Beth étaient effrayées, mais Jo applaudissait et sautait partout, et je me suis assise sur la barrière et je t’ai dessiné. J’ai trouvé ce croquis dans mon portfolio l’autre jour, je l’ai retouché, et je l’ai gardé pour te le montrer.
— Merci infiniment. Tu as immensément progressé depuis, et je te félicite. Puis-je m’aventurer à suggérer, dans “un paradis de lune de miel”, que cinq heures est l’heure du dîner à ton hôtel ? »
Laurie s’était levé tout en parlant, lui avait rendu les dessins avec un sourire et une révérence et regardait sa montre, comme pour lui rappeler que mêmes les leçons de morale devaient avoir une fin. Il essaya de reprendre son air indifférent, mais c’était un simulacre maintenant, car les réprimandes avaient été plus efficaces qu’il ne voulait l’admettre. Amy sentit la note de froideur dans ses manières, et se dit à elle-même,
« Maintenant je l’ai offensé. Eh bien, si ça lui fait du bien, je suis contente, s’il doit me détester, je suis désolée, mais c’est vrai, et je ne peux pas retirer un mot de ce que j’ai dit. »
Ils rirent et bavardèrent sur tout le chemin du retour, et le petit Baptiste, sur son perchoir à l’arrière, trouva que monsieur et mademoiselle étaient d’humeur charmante. Mais tous les deux se sentaient mal à l’aise. La franchise amicale était perturbée, le soleil voilé, et en dépit de leur gaieté apparente, un secret mécontentement reposait dans leur cœur à tous deux.
« Nous verrons-vous ce soir, mon frère*? » demanda Amy, comme ils se séparaient devant la porte de la tante.
« Malheureusement, j’ai un engagement. Au revoir, mademoiselle* », et Laurie s’inclina comme pour lui baiser la main, à la mode étrangère, qui lui seyait mieux qu’à la plupart des hommes. Quelque chose sur son visage fit dire à Amy, vivement et chaleureusement :
« Non, sois toi-même avec moi, Laurie, et séparons-nous comme au bon vieux temps. Je préfère une chaude poignée de main anglaise à toutes les salutations sentimentales de France.
— Au revoir, ma chère », et sur ces mots, prononcés sur le ton qu’elle aimait, Laurie la quitta, après une poignée de main presque douloureuse tant il y mit de cœur. 
Le matin suivant, au lieu de la visite habituelle, Amy reçut une note qui la fit sourire au début et soupirer à la fin :
« Mon Cher Mentor,
« Fais mes adieux, s’il te plaît, à ta tante, et exulte intérieurement, car “Laurence le paresseux” est allé retrouver son Grandpa, comme le meilleur des garçons. Passe un bon hiver, et puisse les dieux t’accorder une merveilleuse lune de miel à Valrose ! Je pense qu’une bonne pique serait bénéfique à Fred. Dis-le lui, et félicite-le de ma part.
« Avec toute ma gratitude,
« “Telemachus” »
« Brave garçon ! Je suis contente qu’il soit parti », dit Amy avec un sourire approbateur. La minute d’après elle se rembrunit en contemplant la pièce vide, et ajouta, avec un soupir involontaire. « Oui, je suis contente, mais comme il va me manquer. »
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cricxuss · 2 months
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Comme à ton habitude, tu es arrivé derrière sans faire le moindre bruit. Tu as déposé un baiser sur mon cou, murmuré un " Je t'aime " et puis tes mains se sont posées sur le haut de ma robe. Avec délicatesse, tu as fait glisser la fermeture éclair, découvrant mon dos et mes reins.
La robe a glissé sur le sol. J'ai souri lorsque tu m'as dit que j'avais la plus belle chute de reins que tu ais vue.
Tes mains se sont posées sur mes hanches, tu t'es plaqué à moi et ta bouche, lentement, est descendue le long de ma colonne !
Vertige, frissons, chaleur ... tout m'est venu en même temps et ça, tu sais très bien le faire !!!
Tu as pris ton temps me faisant languir encore et encore.
Mes gémissements n'ont rien fait pour arranger les choses, au contraire, tu as pris encore plus de temps et moi, moi, j'ai fini par prendre une de tes mains et je l'ai placée entre mes cuisses...
Tu as retiré ta bouche de mon dos et un " tu as encore perdu " est arrivé à mes oreilles !! Tu as ri, m'a tournée face à toi, tu m'as plaquée contre le mur en me maintenant les bras, tu t'es reculé, m'a fixée et puis ton regard s'est promené sur mon corps : regard plein d'envies , l'heure, enfin, est arrivée où, de moi, tu feras ce que tu voudras.
MartyWha@20230403
Bel après-midi à toutes et tous :)
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