Tumgik
#mur bleu roi
devynmccart · 9 months
Photo
Tumblr media
Contemporary Home Office - Home Office Image of a study room with a mid-sized, modern built-in desk and a medium-toned wood floor and blue walls.
0 notes
halcaeyon · 1 year
Photo
Tumblr media
Paris Dressing Area Closet Inspiration for a large contemporary gender-neutral light wood floor and brown floor dressing room remodel with beaded inset cabinets and white cabinets
0 notes
laurartcreations · 3 months
Text
La combinaison du bleu et du blanc en décoration
Chaque combinaison de couleurs permet de créer une atmosphère unique dans une pièce.
En combinant des nuances de bleus au blanc, cela apporte une touche de fraîcheur dans une pièce tout en permettant d'agrandir visuellement l'espace. Selon la philosophie Feng Shui, le bleu est une couleur yin qui symbolise la sérénité et la relaxation. Le blanc quant à lui, en tant que couleur yang, incarne la pureté et l'harmonie. En alliant ces deux tons, cela permet une complémentarité qui aère l'espace tout en procurant un sentiment de tranquillité et d'apaisement.
Notons qu'en associant le bleu au blanc, nous pouvons élaborer diverses ambiances et différents styles selon les éléments incorporés à la décoration. En effet, la combinaison de ces deux couleurs peut convenir pour créer des pièces au style moderne, naturel, à l'esprit bord de mer ou à la décoration minimaliste.
Style naturel :
Si vous souhaitez créer une ambiance naturelle en associant le bleu au blanc, optez pour un bleu naturel (ex. : bleu canard, bleu minéral, bleu paon, bleu ciel, ...). Vous pouvez peindre un pan de mur de façon unie ou combiner deux tons de bleu avec du blanc (libre à vous de choisir la forme, qu'elle soit circulaire, abstraite, droite, ...). Accompagnez ce revêtement mural avec des meubles aux tons beiges et en matière naturelle (bois, osier, ...). De plus, vous pouvez parfaire cette ambiance en ajoutant des plantes ainsi que des éléments de décoration en osier, en rotin ou en jonc par exemple, tels que des paniers, un tapis, des décorations murales, ...
Style bord de mer :
Pour créer un esprit bord de mer dans une pièce, la combinaison du bleu et du blanc est parfaite. Optez pour un bleu marine ou un bleu Santorin qui, associé au blanc, rafraîchira la pièce. En ce qui concerne le mobilier, le bois est inévitable pour renforcer l'esprit bord de mer que vous souhaitez donner à votre pièce. Si vous voulez être à 100% dans le thème, le bois flotté est parfait. Sinon, le bois vieillit ou le bois brut peuvent également convenir à cette atmosphère. En ce qui concerne la décoration, laissez libre cours à votre imagination. Pour rester à fond dans le thème, vous pouvez optez pour des éléments de décoration en corde, des coquillages, des bibelots rappelant l'océan (ancres, poissons, bouteille à la mer, bouée de sauvetage, bateaux, ...).
Style moderne :
Pour décorer une pièce moderne, vous pouvez peindre un pan de mur en bleu nuit ou en bleu roi et laisser les autres murs en blanc. Optez pour des meubles assortis combinant ces deux tons, et ajoutez des éléments de décoration graphiques, sobres et homogènes selon vos goûts et le cachet que vous désirez apporter à votre pièce. Si vous souhaitez atténuer le contraste entre le bleu et le blanc, le gris clair est une bonne alternative. Notez que le jaune s'accorde parfaitement avec les nuances de bleus sombres en donnant un coup de peps à la pièce.
Style minimaliste :
Basé sur la continuité des lignes et l'homogénéité des couleurs, le blanc et le beige sont les couleurs phares de la tendance minimaliste, mais ce style peut parfaitement être mis en lumière en combinant du bleu au blanc. Pour se faire, optez pour une nuance de bleu sobre (ex. : bleu nuit, bleu guède, bleu gris, ...), évitez les tons bleus plus "criards". Restez dans une concordance des tons pour homogénéiser la pièce. Si vous souhaitez que le blanc soit la couleur dominante, vous pouvez optez pour quelques éléments de décoration bleus épurés (ex. : lampe graphique, tableaux minimalistes, vase en céramique, ...). Le plus de l'ambiance minimaliste est de mettre en avant l'espace, en offrant une pièce aérée et épurée.
2 notes · View notes
it-is-i-a-retard · 2 years
Text
Fluent Forever 625: French
For those of you who can’t be assed to get all the 625 words in French I’ve done it for you (I might do other languages as well)
-Repost from my old account
Animals: chien, chat, poisson, oiseau, vache, cochon, souris, cheval, aile, animal
Transport: train, avion, voiture, camion, vélo, bus, bateau, navire, pneu, essence, moteur, billet, transport
Lieux: Ville, maison, appartement, rue/route, aéroport, gare, pont, hôtel, restaurant, ferme, cour, école, bureau, chambre, commune, université, club, bar, parc, camp, boutique/magasin, théâtre, bibliothèque, hôpital, église, marché, pays, bâtiment, terre, espace, banque, lieu
Vêtements: chapeau, robe, combinaison, jupe, t-shirt, pantalon, chaussures, poche, manteau, tache, vêtements
Couleur: rouge, vert, bleu (clair, foncé), jaune, marron, rose, orange, noir, blanc, gris, couleur
Personnes: fils, fille, mère, père, parent, bébé, homme, femme, frère, sœur, famille, grand-père, grand-mère, mari, femme, roi, reine, président, voisin, garçon, fille, enfant, adulte, humain, ami, victime, joueur, amateur, foule, personne
Travails: professeur, étudiant, avocat, docteur, patient, serveur, secrétaire, prêtre, police, armée, soldat, artiste, auteur, directeur, journaliste, acteur, travail
Société: religion, paradis, enfer, décès, médicament, argent, dollar, facture, mariage, mariage, équipe, race, rapports sexuels, sexe, meurtre, prison, technologie, énergie, guerre, pais, attaque, élection, magazine, journal, poison, arme à feu, course, exercice, balle, jeu, prix, contrat, drogue, marque, sciences, dieu
Art: bande, chanson, instrument de musique, musique, film, art
Boissons: café, thé, vin, bière, jus, eau, lait, boisson
Nourriture: œuf, fromage, pain, soupe, gâteau, poule, porc, bœuf, pomme, banane, orange, citron, maïs, riz, huile, graine, couteau, cuillère, fourchette, assiette, tasse, petit déjeuner, déjeuner, dîner, sucre, sel, bouteille, nourriture
Maison: table, chaise, lit, rêver, fenêtre, porte, chambre à coucher, cuisine, salle de bains, crayon, stylo, photo, savon, livre, page, clé, peinture, lettre, note, mur, papier, plancher, plafond, piscine, verrou, téléphone, jardin, jardin, aiguille, sac, boîte, cadeau, carte, bague, outil
Électronique: horloge, lampe, ventilateur, téléphone portable, réseau Wi-Fi, ordinateur, programme d’ordinateur, laptop, écran, appareil photo, télévision, radio
Corps: tête, cou, visage, barbe, chevaux, œil, bouche, lèvre, nez, dent, oreille, larme, langue, dos, orteil, doigt, pied, main, jambe, bras, épaule, cœur, sang, cerveau, genou, sueur, maladie, os, voix, peau, corps
Nature: mer, océan, rivière, montagne, pluie, neige, arbre, soleil, lune, monde, terre, forêt, ciel, plant, vent, sol, fleur, vallée, racine, lac, étoile, gazon, feuille, air, sable, plage, vague, feu, glace, île, colline, chauffer, nature
Matériels: verre, métal, plastique, bois, pierre, diamant, argile, poussière, or, cuivre, matériel
Mathématiques/dimensions: mètre, centimètre, kilogramme, pouce, pied du roi, demi, cercle, carré, température, date, poids, bord, coin
Noms divers: carte, point, consonne, voyelle, lumière, son, oui, non, pièce, douleur, blessure, trou, image, modèle, nom, verbe, adjectif
Directions: haut, bas, côté, devant, derrière, à l’extérieur, à l’intérieur, en haut, vers le bas, gauche, droit, nord, sud, est, ouest, direction
Saisons: été, printemps, hiver, automne, saison
Nombres: zéro, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt, vingt et un, vingt deux, trente, trente et un, trente deux, quarante, quarante et un, quarante deux, cinquante, cinquante et un, cinquante deux, soixante, soixante et un, soixante deux, soixante-dix, soixante-onze, soixante-douze, quatre-vingt quatre-vingt-un, quatre-vingt-deux, quatre-vingt-dix, quatre-vingt-onze, quatre-vingt-douze, cent, cent un, cent deux, cent dix, cent onze, mille, mille un, dix mille, cent mille, million, milliard, première, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, nombre
Moie: janvier, février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre
Jours de la semaine: lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche
Temps: année, mois, semaine, jour, heure, minute, second, matin, après-midi, soir, nuit, temps
Verbes: travailler, jouer, marcher, courir, conduire, voler, nager, aller, arrêter, suivre, penser, parler/dire, manger, boire, tuer, mourir, sourire, rire, pleurer, acheter, payer, vendre, tirer, apprendre, sauter, sentir, écouter, écouter, goûter, toucher, voir, regarder, donner un bisou, brûler, fondre, creuser, exploser, asseoir, supporter, adorer, passer à côté, couper, se battre, s’allonger, danser, dormir, se réveiller, chanter, compter, marier, prier, gagner, se perdre, mélanger, plier, laver, trouver, tomber, pousser, tirer, porter, casser, porter, pendre, secouer, signer, battre, soulever
Adjectives: long, court, grand, petit, large, étroit, grand, petit, lent, vite, chaud, froid, chaleureux, frais, nouveau, ancien, jeune, vieux, bon, mal, mouillé, sec, malade, sain, bruyant, tranquille, heureux, triste, belle, moche, sourd, aveugle, gentil, méchant, riche, pauvre, épais, mince, cher, pas cher, plat, courbé, mâle, femelle, serré, ample, haut, bas, doux, dur, plongé, peu profond, propre, sale, fort, faible, mort, vivant, lourd, léger, foncé, clair, nucléaire, célèbre
Pronoms: je, tu, il, elle, ce, nous, vous, ils/elles
97 notes · View notes
n-a-colia · 2 years
Text
Partie d'Echecs
Nouvelle du : 08/10/22.
Défi : Une image aléatoire à décrire dans une nouvelle.
         Je me tins face à un homme âgé en costume trois pièces qui avait une longue cravate noire. Il avait les traits amicaux mais il semblait fatigué. Il me sourit et se décala d’un pas sur sa gauche, me laissant l’accès à la porte qu’il gardait. Il s’inclina légèrement dans ma direction et fredonna :
« Bonne chance, Monsieur. »
Je restai immobile, ne sachant à quoi m’attendre.
         La porte était dans un bois ancien mais elle était entourée d’un gigantesque mur blanc et tellement lisse que s’en était surréaliste. J’avais le sentiment que quelque chose de terrible m’attendait derrière, mais que pouvais-je faire d’autre qu’entrer ? Revenir sur mes pas ? Ma marche jusqu’ici, dans un océan de vide blanc avait duré des heures et bien que cet endroit me terrifiât davantage que ma route, il était le signe que je n’étais pas perdu dans le néant.
         Je tournai la poignée prudemment, puis, l’homme en costume partit dans la direction d’où je venais. Je poussai la porte qui ne fit aucun bruit. Tout n’était que silence ici… Quand je franchis le seuil, j’examinai ce lieu nouveau et tout aussi absurde que le reste.
         C’était une pièce faite de carreaux noirs et blancs de la taille d’une main, comme sur un échiquier géant. Au sol étaient tracées des lignes verticales noires et blanches et il en était de même sur les murs, mais de façon horizontale. La salle était grande et cubique. Sur ma droite, des fenêtres sans vitre laissaient passer un filet de lumière qui provenait de je ne savais où… Le soleil n’existait pourtant pas ici. Au fond de cet endroit de folie, il y avait une petite table de marbre, placée de façon horizontale. Derrière elle, deux femmes se tenaient devant une sortie aux ténèbres insondables. Le plafond au-dessus de celle-ci dessinait une arche d’escaliers à l’envers.
         J’eus alors une impression étrange, comme si j’étais observé. Je tournai la tête sur ma gauche et m’aperçus qu’un autre homme était à mes côtés. Son visage plongé dans l’incompréhension m’indiquait que lui aussi était dans la même situation que moi. Il était un autre endormi.
Les deux femmes prirent alors la parole à l’unisson dans une parfaite coordination :
« Je vous en prie, approchez. »
Elles avaient toutes deux la même tenue élégante. Une robe longue au bas épineux qui touchait le sol et des gants qui remontaient jusqu’à leurs avant-bras. La seule différence entre leurs deux tenues se trouvait dans la couleur. Celle de droite était entièrement faite d’un blanc des plus purs, tandis que celle de gauche était d’un noir d’une profondeur absolue. En outre, les cheveux noirs de la femme en blanc tombaient sous ses épaules et il en était de même pour les cheveux blonds de la femme en noir. Elles se placèrent devant la table de marbre blanc et elles tendirent leurs mains dans notre direction.
         L’inconnu et moi échangeâmes un regard inquiet, puis, nous avançâmes vers la femme qui nous regardait. Arrivé à distance de ses mains, la femme en blanc passa ses bras autour de ma nuque, puis elle m’embrassa tendrement sur la bouche. La femme en noir fit de même avec l’inconnu. J’étais perdu, mais ce baiser fut d’un réconfort étrange malgré le fait que les lèvres de celle qui m’avait choisi étaient gelées. Elle recula légèrement son visage, toujours accrochée à moi, et planta ses yeux amoureux dans les miens durant quelques secondes. Ils étaient d’un bleu plus clair qu’un ciel d’été. Les paupières à demi fermées, elle murmura à l’unisson avec son alter ego :
« Mon roi, que la victoire soit votre ! »
Puis, nos reines nous tirèrent vers les extrémités de la table rectangulaire. J’étais face à l’inconnu, tandis que les femmes étaient placées sur ma droite, entre l’édifice de marbre et la porte des abysses.
         C’est alors qu’un plateau d’échecs apparut progressivement sur la table, comme s’il avait toujours été là mais que nous ne le voyions pas. J’étais du côté des blancs et l’inconnu, du côté des noirs. Je posai mes mains sur les coins de la table et examinai mon adversaire. Il était plus déstabilisé qu’avant. « Un novice ? » pensai-je. J’en étais un également, mais j’avais déjà joué quelques parties contre mon grand-père par le passé. J’étais mauvais et je ne pouvais que prier pour que mon adversaire le soit davantage. Cependant, je connaissais quelques coups stratégiques. Ma reine plaça ses deux mains sur mon épaule droite, puis elle déposa son menton dessus. Le regard plongé sur mon visage, elle souffla sur ma joue d’une voix généreuse :
« Les blancs commencent, mon roi. C’est aussi bien une bénédiction, qu’une malédiction… Faites-en sorte que cela nous procure un avantage. »
En m’embrassant, elle me laissa une trace de rouge à lèvre noir sur la joue, puis elle posa la sienne sur mon épaule pour observer le plateau de jeu.
         J’étais hésitant. Qu’arriverait-il au perdant ? Cette dimension étrange ne semblait pas tendre avec ses invités et je me jurai de gagner cette partie, coute que coute. Je fis une ouverture à deux pions, devant les cavaliers pour libérer mes fous et la femme m’embrassa la joue de nouveau.
         C’était au tour de l’inconnu de jouer. Sa reine vint se placer auprès de lui exactement de la même manière que la mienne l’avait fait pour moi. Mais elle lui murmura autre chose :
« Mon roi, l’ouverture de votre adversaire en dit long sur ses intentions. Au jeu du plus fou, c’est celui au galop qui remporte la victoire…
— Je ne sais pas jouer aux échecs. » paniqua l’inconnu.
Mais sa reine n’eut aucune réponse à lui donner. Sans l’embrasser, elle posa sa joue sur son épaule pour observer le plateau.
         L’inconnu passa ses mains au-dessus de toutes ses pièces. Il gigotait ses doigts et réfléchissait intensément. Il ne savait que faire. Il attrapa le pion devant son cavalier et il l’avança d’une case. À ce moment, la femme en noir retira sa joue et ses mains de son épaule, puis, l’air sévère, elle lui asséna une gifle spectaculaire. L’homme laissa s’échapper un souffle de douleur, se tenant le visage à l’endroit de l’impact et le regard affolé dans la direction de sa reine. Après quoi, la femme reprit sa position sur son épaule.
         Ce jeu n’était pas qu’une simple partie d’échecs. J’en étais persuadé maintenant. Les entités qui nous accompagnaient, quelle qu’elles soient, n’étaient pas ici pour notre simple plaisir. Elles étaient là pour que l’on gagne, ou que l’on meurt.
         Je regardai ma dame qui avait tourné son visage vers le mien. Je sentais son souffle chaud contre ma peau tandis qu’elle avait encore la même attitude amoureuse à mon égard.
« Mon roi, avez-vous compris l’erreur de votre adversaire ?
— Oui, ma reine. »
Je déplaçai mon fou sur la case dégagée par mon pion et j’eus alors la tour de l’ennemi dans ma ligne de mire… La femme en blanc m’embrassa sur la joue.
         C’était de nouveau au tour de l’inconnu de jouer et il était plus réticent qu’avant. Le stress lui tiraillait l’estomac tandis que je restai confiant. Perdre une tour sans prendre la pièce qui l’avait volée était généralement très mauvais signe pour la suite. Cependant, il y avait une action toute simple qui pouvait le sortir de cette situation et j’espérai qu’il ne la voit pas. Sa reine lui susurra d’un ton attendrit :
« Mon roi, perdre une tour est mauvais présage. Perdre un tour est inconcevable. Vos soldats n’attendent qu’à donner leur vie pour vous. »
Il laissa s’échapper la tension qu’il ressentait dans un souffle, puis, il déplaça, comme je l’avais fait, son fou sur la case dégagée par son pion. Le pauvre ne savait vraiment pas jouer aux échecs… En tentant de défendre sa tour, il me donnait son fou en plus de la pièce convoitée. La reine en noir recula son visage de l’épaule du malheureux et ce dernier mit ses mains en barrière pour ne pas recevoir de gifle. Énervée, la reine lui envoya un coup de poing dans le ventre et l’homme se tordit de douleur. Ces femmes semblaient être dotées de plus de force que ce qu’elles auraient dû. Elles étaient belles avec une taille de guêpe, et pourtant, elles arrivaient à blesser fortement un homme en bonne santé. Quand l’inconnu se redressa, sa reine posa de nouveau sa joue sur son épaule mais il la craignait désormais. Il n’était plus apaisé par la présence de sa dame…
« Continuez ainsi, mon roi, et je vous épouserai. » me dit ma reine.
Évidemment, je pris le fou de l’inconnu, comme prévu. Là, ma dame me saisit le visage entre ses mains et elle m’embrassa vigoureusement. Ses lèvres étaient plus chaudes que lors de notre premier baiser et j’eus un sentiment étrange mais agréable, comme si mon cœur s’était embrasé rapidement avant de refroidir.
         La partie continua un moment. L’inconnu avait pris une pléthore de coups et il saignait du nez. Il était avachi sur la table, pour garder la force de tenir debout. Sa reine ne se donnait même plus la peine de venir sur son épaule, tandis que la mienne était collée à mon dos, accrochée à mon torse et la joue dans le creux de mon cou. Elle ne me tenait pas rigueur de la perte de quelques pièces car elle comprenait que je les sacrifiais par stratégie.
         C’est alors qu’après que sa reine eut pris la parole, l’inconnu avança son autre fou au centre du terrain. Il serra les dents et ferma les yeux, prêt à recevoir sa punition, mais sa dame lui déposa son premier baiser sur la joue. Surpris, je m’aperçus qu’il avait piégé ma tour alors qu’elle était centrale dans mon plan de jeu. Je commençai à stresser. Déstabilisé par ce manque d’anticipation, ma respiration s’accéléra. Mon regard se perdait sur toutes les pièces du plateau. Non… S’il prend ma tour, ce fou aura le champ libre sur mon terrain ! Ce sera un véritable massacre ! Je ne voyais aucune échappatoire et il se pouvait bien que je perde la partie sur ce coup de maître qu’avait exécuté mon adversaire. Ma reine me murmura alors, d’une voix plus fleurie qu’au départ :
« Mon roi, votre reine est toute à vous. Elle vous soutiendra dans les moments difficiles et elle vous montrera le droit chemin lors de vos manquements. »
Et je compris enfin :
         Ce jeu n’était rien d’autre qu’un jeu d’écoute. Nos reines nous prodiguaient des conseils énigmatiques qu’il fallait savoir déchiffrer pour mener les coups justes. Elles n’étaient pas de bonnes joueuses d’échecs, mais elles étaient toutes deux en symbiose et elles connaissaient parfaitement les coups de l’adversaire. Le vainqueur était celui qui tendait l’oreille et non le maître des échecs. Mon amour me parlait d’une reine de soutient et de droit chemin. Je pris ma reine sur l’échiquier, puis je l’avançai dans le camp ennemi, prenant un pion au passage et mettais en échec le roi adverse. De cette manière, sacrifier le fou qui me menaçait était la seule façon de sauver son roi coincé. Dans un coup des plus réfléchis, je sacrifiais ma reine contre un fou. Ma dame tourna autour de ma taille pour se placer devant moi. Elle entrouvrit la bouche et ferma les yeux. Je lui levai le menton de ma main droite pour lui donner le baiser d’amour véritable qu’elle attendait. Elle savait, dès lors, que nous étions sur la même longueur d’onde.
         Quelques coups plus tard, j’avais les lèvres noires et mon adversaire ne tenait presque plus debout. C’était mon tour et j’allai être le grand gagnant de ce jeu séduisant.
« Mon roi, je vous aime… me glissa dans le coup, mon aimée.
— Je vous aime, ma reine. »
Je déplaçai mon fou et coinçai ainsi le roi ennemi dans une prison de deux cases dont il ne pourrait jamais sortir…
« Échec et mat… »
         Ma dame se plaça sur le côté droit du plateau, les mains au niveau de son bas ventre et le regard toujours tourné vers le mien. La femme en noir, quant à elle, restait figée aux côtés de ma reine, les yeux rivés sur le roi piégé de l’échiquier.
         Sans prévenir, l’obscurité s’empara de la pièce lumineuse d’un coup. Les lumières qui simulaient le soleil par la fenêtre devinrent des éclaircis de lune et l’on pouvait à peine discerner ce qu’il se passait dans la salle d’échecs. L’inconnu poussa un cri apeuré face à ce changement d’ambiance abrupte tandis que je gardais l’esprit tranquille. La femme en noir prit une longue aspiration, puis elle tourna lentement son visage vers le perdant.
« Mon roi, on dirait que votre prison est éternelle…
— Quoi ?! répondit-il.
— Laissez-moi vous amener à votre nouvelle demeure. »
D’un geste, elle lui saisit la gorge et elle le tira vers le néant de la porte derrière elle. L’homme tenta de se débattre dans des cris étouffés, mais il ne put rien y faire… Ils disparurent à jamais dans l’obscurité.
         Je remarquai alors une bague qui était apparue autour de mon roi sur l’échiquier. C’était un anneau d’argent orné d’un petit diamant sur lequel la lune brillait. Je m’en emparai et me mis à genoux devant la femme dont j’étais inexplicablement tombé sous le charme. J’étais fou d’amour pour elle.
« Ma reine, voulez-vous m’épouser ? »
         Sous ces mots, elle bondit de joie en criant. Elle était plus vivante que jamais. Plus belle encore qu’à mon arrivée. Elle était celle pour qui j’avais combattu et elle était maintenant, et à jamais, celle qui partagerait ma vie.
         Elle accepta ma demande en m’embrassant de nouveaux puis, après lui avoir passé la bague au doigt, je la pris par la main et franchis cette porte abyssale derrière laquelle j’étais persuadé qu’un nouvel avenir m’attendait…
2 notes · View notes
marmot-bee-person · 4 months
Text
Entered every episode name into English-to-French google translate:
Le garçon dans l'iceberg L'Avatar revient Le Temple de l'Air Austral Les guerriers de Kyoshi Le roi d'Omashu Détenu Le solstice d'hiver, partie 1 : le monde des esprits Le solstice d'hiver, partie 2 : Avatar Roku Le parchemin de maîtrise de l'eau Jet La grande fracture La tempête L'esprit bleu La diseuse de bonne aventure Bato de la Tribu de l'Eau Le déserteur Le Temple de l'Air Boréal Le maître de la maîtrise de l'eau Le siège du Nord, partie 1 Le siège du Nord, partie 2 L'État d'Avatar La Grotte des Deux Amants Retour à Omashu Le marais Journée des avatars Le bandit aveugle Zuko seul La chasse Travail amer La bibliothèque Le désert Le Passage du Serpent La perceuse Ville de murs et de secrets Contes de Ba Sing Sé Les jours perdus d'Appa Lac Laogaï Le Roi de la Terre Le gourou Le carrefour du destin L'éveil Le bandeau La belle dame Le maître de Sokka La plage L'Avatar et le Seigneur du Feu La fugue Le marionnettiste Cauchemars et rêveries Le Jour du Soleil Noir, Partie 1 Le Jour du Soleil Noir, Partie 2 Le Temple de l'Air Occidental Les Maîtres Maîtres du Feu La roche bouillante, partie 1 La pierre bouillante, partie 2 Les Raiders du Sud Les joueurs de l'Île de Braise La comète de Sozin, partie 1 : Le roi Phénix La comète de Sozin, partie 2 : les maîtres anciens La comète de Sozin, partie 3 : Dans l'enfer La comète de Sozin, partie 4 : l'avatar Aang
1 note · View note
christophe76460 · 4 months
Text
Tumblr media
En courant vers mon Papa (254)
https://youtu.be/o8GykXAw7zQ
Très jeune j’avais pris l’habitude de courir vers mon papa lorsque j’avais besoin d’être consolée. Alors que je ressemblais à l’époque à une maigre petite perche coiffée de nattes. J’étais vraiment un garçon manqué. Je tombais constamment des arbres sur lesquels j’avais grimpé, m’engageais dans des bagarres ou était souvent victime d’accidents de bicyclette. Mes pauvres genoux couverts de bleu, semblaient saigner sans arrêt.
C’est en ces occasions que je courais vers mon père, mes nattes volant au vent et mes larmes toutes sales ruisselant sur ma figure. « Papa ! Papa ! »
J’étais tellement chanceuse d’avoir un papa qui prenait soin de moi depuis mes plus jeunes années, jusqu’au jour où il est parti rejoindre le Seigneur Jésus. J’ai toujours été sa petite fille bien aimée. Je volais vers ses bras ouverts, il m’installait sur ses genoux, ils les nettoyaient saletés, sang et tout, et essuyait mes larmes, repoussait mes nattes et me disait
« Maintenant ma chérie raconte à ton papa »
Plusieurs années plus tard, j’ai encore beaucoup souffert. Mais je ne pouvais plus courir vers mon père, il n’était plus là. J’étais alors une mère monoparentale avec deux jeunes enfants qui tentait à la fois de travailler et de terminer ses études.
Et c’était durant ces journées, douleurs, solitude, regrets, pressions, inquiétudes. Je me rappelle avoir garé la voiture dans l’allée puis m’être dirigée vers la porte d’entrée de la petite maison de briques où nous habitions. Pour une raison que j’ignore, le temps sembla subitement s’arrêter pour un moment.
À ce jour, je ne peux expliquer ce qui a tout déclenché, mais soudain j’eus une vision, je voyais une petite fille, la figure ruisselante de larmes qui courait. Son corps révélait de nombreuses ecchymoses et le sang coulait sur ses jambes toutes frêles. Je voyais une petite fille qui avait besoin de son papa et qui courait vers lui. Puis tout à coup et étrangement, je l’ai vu s’élancer dans un large corridor éblouissant. Les murs de ce corridor étaient recouverts de marbres et des fenêtres majestueuses laissaient pénétrer la lumière céleste. Au bout de ce couloir de marbres, se dressaient deux immenses portes étincelantes. Deux puissants gardes resplendissants armés de grandes lances, se tenaient devant ses portes. J’ai compris que la petite fille qui se précipitait vers la salle du trône de Dieu, le souverain de l’univers, c’était moi. Cependant j’étais la fille du roi des rois. Alors lorsque les gardes m’ont aperçu, ils ont ouvert les portes à plein battant. J’ai poursuivi ma route en pleurant, courant jusqu’à Dieu. J’entendais les chérubins et séraphins qui criaient d’une voix forte :
« Saint ! Saint ! Saint est l’éternel des armées. Toute la terre est pleine de sa gloire »
Plusieurs se prosternèrent devant le trône et la cour siégea. Mais je ne faisais que courir et courir sans m’arrêter. Je me voyais monter de larges marches en courant vers ce trône glorieux, deux marches à la fois s’écriant « Abba Père ! Abba Papa » Abba est ce mot araméen originel qui veut Père ou Papa.
Et je pouvais le voir stoppant toute activité et ouvrant très grand les bras pour les refermer sur moi et me serrer contre sa poitrine.
« Voilà ! Voilà ma précieuse enfant ! Laisse-moi essuyer ces larmes et raconte tout à ton Père ! »
0 notes
plumedesnuages · 5 months
Text
J'ai rêvé qu'on était recherchés par un roi cruel qui nous considérait comme une menace mais ignorions de quoi nous avions l'air
Par hasard il a sympathisé à plusieurs occasions avec chacun d'entre nous
Il nous rendait service, nous réciproquement, et nous nous attachions à lui, et, l'espérait-on, réciproquement.
Mais difficile de lui annoncer car peur de sa réaction
Il avait le pouvoir de détruire la planète
Il était immense, bleu, ressemblait un peu au roi dans adventure time
On était dans une maison qui était un mix de l'actuelle et de celle de chevrier.
______
Sasayoki Zao
J'ai rêvé que je jouais (fausse moi) à un jeu vidéo
Je jouais avec des gens que je connaissais
Il y avait ma mère qui voulait se sentir incluse à tout prix. Et c'est le cas de le dire car elle appuyait toujours sur des boutons qui le faisaient dépenser des fortunes (60 000!) Pour obtenir des objets ou bonus aux moments où ils ne me servaient à rien
Dans le jeu j'ai rencontré ce type, sasayoki Zao. Sa tenue était dans le thème bleu et blanc un peu marin un peu healer.
Moi j'étais plus rose/rouge & blanc
Bref il avait tous les bonus possibles et imaginables et il m'aimait bien
Il avait créé un portail pour que je puisse le rejoindre quand je voulais dès qu'il serait en ligne. J'avais fait remarquer que ce portail coûtait cher mais restait temporaire. Alors il avait dépensé des fortunes, sous mes yeux, plusieurs milliards, pour répliquer la demande de portail jusqu'à ce qu'il y ai assez pour plusieurs semaines peut être même mois.
J'étais bouche bée.
J'ai commencé à nous comparer. Il était plus équipé, plus.. coordonné, cohérent dans sa tenue. Et il avait des auras complètes à chaque membre, bras, jambes, tête, dos. Moi je n'avais qu'une aura incomplète à la tête après plusieurs heures ou jours de jeux.
Il a vu ma mine triste et gênée et il a disparu. Le portail avec lui.
J'étais désespérée je voulais lui demander pardon. Mais impossible
Il était possible d'accéder au jeu depuis le monde réel, il était parallèle au notre. Régulièrement je me jetais dans le vide là où le portail aurait dû être. En vain.
Un jour à cet endroit là le "vide" est devenu solide
Je me jettais contre ce mur invisible à plusieurs reprises.
Mon meilleur ami, ami d'enfance vint finalement m'intercepter pour me dire que c'était un écran géant
___
À l'école j'étais obsédée par un garçon
Qui ne voulait plus de moi
Alors je cherchais un remplaçant
J'en ai testé plusieurs comme ça dans la journée mais rien de bien rien qui convenait
Le mec dont j'étais obsédé s'était moqué de moi ouvertement, et mon meilleur ami l'avait vu. Ils se battaient
En voyant ça je ne sais pas pourquoi mais j'ai commencé à synchroniser avec le jeu
J'étais entre virtuel et réel
Les gens autour étaient inquiets
0 notes
my--wonderland · 11 months
Text
Dette.
Tinworth, 30 août 2002. Le village de Tinworth, partagé entre la magie des sorciers et la conformité des Moldus, semblait encore endormi ce matin-là. Le soleil levant illuminait les rues pavées, la végétation et les petites maisons classiques et individuelles de ce quartier tranquille et encore peu éveillé. Le numéro 16 d'une petite ruelle au nom effacé par les années paraissait plus animé que les autres. Petite maison aux murs blancs et gris, aux tuiles rouges usées et un peu branlantes, elle appartenait depuis une quinzaine d'années à Sibylle Trelawney, une femme que ses voisins, qu'ils soient Moldus et sorciers, qualifiaient tous de folle. Femme étrange et prétendant posséder le don de voyance, Sibylle portait toujours un châle sur ses cheveux bruns, tandis que ses bras débordaient de colliers et de bagues. Ses yeux, d'une étrange couleur marécageuse, étaient agrandis par ses lunettes rondes et proéminentes. Personne ne la connaissait vraiment, mais quelques voisins bien informés savaient qu'elle avait une fille, et un mari qui l'avait quittée. Le sens de ce dernier mot partageait les curieux : s'étaient-ils séparés, ou Aaron était-il mort ? Seules les Trelawney avaient la réponse.
Dans sa chambre, la petite Amara entrouvrit les stores, laissant la lumière du jour pénétrer dans la maison. Ses yeux chocolat clignèrent plusieurs fois, aveuglés par le soleil estival. Ces matins étaient les plus difficiles ; s'éveillant de ses songes, la petite fille croyait que tout allait bien, avant que le ciel lui tombe à nouveau sur la tête.
La petite brune sortit de sa chambre et se rendit à la cuisine, pour préparer son petit-déjeuner. Avant, c'était ses parents qui s'en occupaient, mais il fallait bien que quelqu'un le fasse désormais. Amara passa devant un miroir, accroché dans le couloir. Un vieux miroir défraîchi qui lui renvoyait l'image d'une fillette vulnérable, désespérément seule, en quête de repères. Ses traits fins étaient attristés, ses yeux vides. La fillette se demanda à qui elle ressemblait. Son corps portait la marque de sa mère et de son père à la fois. Son âme, elle, était également un mélange. Sauf que les traces laissées s'apparentaient à des cicatrices.
Car tout avait changé, tout ce qu'Amara connaissait et chérissait. La complicité de ses parents, les balades à vélo dans la forêt, les démonstration de magie de son père et celles de divination de sa mère. Les câlins, les marques de tendresse. Elle aurait tout donné pour une étreinte avec son père. Pour que ses bras chauds l'enlacent à nouveau. Pour sentir une nouvelle fois son odeur cannelée. Mais cela lui était impossible. Aaron était parti, parti dans un ailleurs où elle ne pouvait le rejoindre. Enfin, si, elle le pouvait... Amara l'avait envisagé une fois. Mais s'y refusait. Elle resterait pour sa mère. Pour Sibylle qui voyait des présages de mort dans une chaussette trouée, mais qui n'avait rien vu venir, même pas le funeste accident qui avait coûté la vie à son époux.
Amara se détourna du miroir, et continua de marcher à pas de loup dans le couloir. Passant devant le salon, elle entendit un bruit, et fit lentement volte-face. Dans le séjour où régnait le désordre, avachi sur le canapé bleu roi, sa mère marmonnait, dans un état de semi-conscience. Une bouteille de whisky Pur-Feu était encore dans sa main, et quatre identiques jonchaient le sol, toutes vides et l'une d'elles brisées.
Sous les yeux de sa fille, qu'elle n'avait pas encore remarquée, Sibylle reprit une nouvelle lampée de whisky, avant de sombrer, sa boisson lui échappant des mains et se répandant sur le sofa. Se mordant la lèvre, le regard triste et lointain, Amara avança doucement vers elle. Elle l'observa quelques instants. Ses cheveux, sales et désordonnés, étaient vagueument maintenus par une espèce de turban. Des bijoux et des châles ornaient ses bras et son cou. Ses lunettes rondes lui tombaient presque du nez, et de fortes effluves d'alcool émanaient de chaque pore de sa peau livide.
Hésitant toujours, la petite fille se pencha sur sa mère et enfouit sa tête dans son cou. Quelques larmes lui échappèrent et coulèrent le long de ses joues, puis elle s'écarta. Sibylle grommela le prénom d'Aaron, ce qui ne fit que pleurer Amara davantage. S'essuyant les yeux, elle recula en ne cessant de regarder sa mère, coquille vide recroquevillée sur le canapé, évoluant dans un monde qui n'appartenait qu'à elle. Un monde parfumé au whisky Pur-Feu. Incapable désormais de s'occuper de sa fille, de l'aimer et de la protéger comme avant. Et Amara se sentait chargée d'un devoir envers sa mère. Quelque chose qu'elle devait à Sibylle, à Aaron. Elle devait protéger sa mère comme son père ne pouvait plus le faire. La seule certitude qui la maintenait debout, alors que son monde s'était effondré.
Car tout avait changé…
0 notes
darkpalmor · 1 year
Text
15 MARS 2023
Programme des Ides
1°) Accumulation (5-10 minutes) : Essai expérimental. Certains auteurs utilisent le principe de l’accumulation pour faire ressentir une atmosphère, tout en construisant une personnalité, par exemple dans la description d’un intérieur qui fait comprendre son occupant ou son propriétaire. On fera la description d’un intérieur familial en deux ou trois phrases très longues, qui feront comprendre à la fois l’occupant des lieux et sa mentalité par l’accumulation d’un grand nombre de détails concrets (mobilier, décoration, environnement sonore et olfactif, etc.). Contrainte : une famille bourgeoise jeune et récemment enrichie. Obligatoirement : une table ronde.
Tumblr media
Derrière les deux lourds canapés bleu roi en velours de chez Cinna, et autour de la grande table ronde en verre fumé et au piètement inox anguleux, un vrai casse-pattes, les huit chaises à l’assise en peau de buffle noir et grenu, au dossier plus raide que la justice, reposaient sur un tapis blanc imitation berbère en pure laine écrue, griffé de quelques initiales illisibles et au décor géométrique fait de losanges emboîtés les uns dans les autres, et à chaque place le couvert était mis, inox massif aux lignes pures, porcelaine chinée rue de Rivoli, et verres à pied sûrement très instables destinés à éprouver le savoir-vivre des invités attendus. Ceux-ci auraient de quoi se remplir les yeux autant que les papilles, car des plateaux de toasts s’alignaient sur de petites consoles tout au long des trois murs blanc nacré où les Dupont avaient accroché une douzaine de lithographies, chacune éclairée d’un petit spot qui mettait en valeur le modernisme et la signature de l’artiste, dans des cadres en aluminium brossé. Et dans un coin, la chaise de bébé, vide et très design, sur un tapis en fibre de coco, laissait bien comprendre qu’ils étaient une vraie famille, et que leur moutard dormait quelque part, surveillé par une baby-sitter à deux cents euros, si bien que les heureux parents Dupont, dans le vestibule, accueillaient sans façons les invités, tous hauts fonctionnaires et collègues de Jean-Jacques, qui étaient aimablement invités à déposer leurs manteaux dans le dressing et leurs fleurs sur une desserte Art Nouveau au plateau de marbre noir.
2°) Le feu de bois (5-10 minutes) : Ça vous dit quoi ? Écriture libre…
Tumblr media
Mon souvenir est chargé de deux sortes de feux de bois. D’abord le fourneau-cuisinière où l’on cuisait toute la journée, avec sa double porte en fonte qu’il fallait ouvrir au pique-feu pour allumer les deux feuilles de journal et le paquet de brindilles journalier avant d’y mettre une première bûche, et où on fourgonnait joyeusement, après avoir soulevé le petit couvercle troué en fonte, pour y ajouter un rondin ou remuer les braises et faire de belles étincelles. C’est mon premier, avec sa caisse à bois au tiroir basculant qu’on rechargeait régulièrement, sur laquelle il faisait bon s’asseoir et se chauffer. C’était le feu quotidien. Et puis il y avait les grands bûchers, les exceptionnels, en plein champ, que mon père et mon grand-père bâtissaient en y empilant troncs pourris, ronces raclées le long des haies et branches qui dépassaient de l’alignement, et parfois une souche arrachée à un buisson qu’on avait défoncé. Et là, c’était le vrai feu, avec le plaisir de l’allumette unique si on était un champion de l’allumage, et l’entretien à la fourche, pour remuer les branches, les repousser plus au centre si elles basculaient, le plaisir de la fumée grisante qui pique les yeux et s’incruste dans les vêtements, et la chaleur sur le visages, les poils des bras qui roussissaient quand on recevait une braise volante. Et surtout, à la fin, c’était le plaisir de piétiner dans le tas de cendres encore tièdes, gris-clair, où on avançait en produisant un tout petit bruit d’écrasement, et d’où on sortait avec les bottes grises jusque plus haut que la cheville. Mais je n’ai pas de souvenir de feu de bois en cheminée, sauf dans des inserts aseptisés et inoffensifs, chez des amis qui avaient eu les moyens de s’en faire construire une.
3°) Le cru et le cuit (5 minutes) : Vos préférences ? Texte libre ! Mais contrainte dure : quel que soit le choix, le texte devra comporter un nombre le plus élevé possible du son « cru » ou du son « cui ».
Moi, j’aime les aliments bien cuits, de préférence, pas mous comme ceux que l’autocuiseur permet de couper à la petite cuiller, les cuisses de poulet tellement recuites sur la cuisinière que les os se détachent tout seuls. Je préfère les cuissons à point, et même davantage : le bifteck comme du cuir de semelle ne me fait pas peur. Les casseroles en cuivre conviennent le mieux pour cela, excusez ma cuistrerie de cuistot retraité et outrecuidant ! Moi, je suis un dur-à-cuire, pas du genre à me contenter de salades vertes et de biscuit qu’on trempe dans sa tisane.
4°) Écriture longue (15 minutes) : Critique littéraire. Rédiger un article de critique littéraire d’un ouvrage, avec une identification du genre, de l’auteur, puis un bref résumé et un commentaire sur le style, le contenu, l’intérêt de l’œuvre dans la production de l’auteur, etc. Ou écriture de la dernière page ? Œuvre à commenter : La leçon du passé, Ozaku Katagawa, éditions / irrégulières, 2023.
Tumblr media
O. Katagawa, récemment disparu, avait déposé un manuscrit chez son éditeur, que celui-ci a choisi de publier avec ce titre étonnant, La leçon du passé. Ce roman d’initiation, qui lance dans le monde de la finance internationale et les aventures sentimentales un jeune homme inexpérimenté, se serait mieux appelé Sans avenir, ou Le présent qui ne passe plus, car ce jeune cadre bancaire n’a pas de parents, ne vit que dans l’instantané des traders et les aventures sans lendemain et sans souvenirs : il brasse du dollar, et il en meurt frustré. Quant au monde où l’auteur le fait survivre, c’est le Tokyo des affaires, et Katagawa met si longtemps à en décrire les rues, les façades, le mobilier, qu’il n’en reste après lecture que la vague impression d’avoir parcouru, sur papier glacé, des catalogues d’ameublement et d’architecture intérieure. C’est un enterrement de première classe que l’éditeur a infligé à son auteur, pas pour la valoriser, mais pour en tirer la plus-value inévitable en librairie quand on y colle le bandeau « Les derniers mots d’Ozaku. » Donc, à ne pas lire. Le patron des éditions / irrégulières s’enrichira sans vous.
5°) Scrabblacrostiche de mots (5 minutes) : Initiales obligatoires. On tire les lettres qui détermineront la contrainte, mot après mot : la lettre tirée est l’initiale du premier, du deuxième, etc. On tire le nombre de lettres qu’on veut. Et on essaie de faire une petite phrase qui tienne debout ! Lettres tirées par une main innocente : E N I I C A P D U E
Elle Nous Interrogeait Insidieusement : Catherine Aurait Pu Devenir Une Enseignante !
1 note · View note
omagazineparis · 1 year
Text
L'état instable par Shani Rhys James
Il faisait beau à Londres ce début mai. Je sortais du travail en fin d’après midi et me dirigeais vers la galerie d’art contemporain Connaught Brown sur Albemarle street. Ce soir, on inaugurait l’ouverture de l’exposition “Inconstant state” de l’artiste Galloise, Shani Rhys James. J’entrais dans la galerie, seule, et me trouvais nez a nez avec les toiles aux sujets écorchés vifs, leur visages roses aux yeux bleus grands ouverts. Partout, peints en de grosses touches de couleurs, des bouquets de fleurs jaunes, bleus et rouges sur des fonds parfaitement noir. Je cherchais l’artiste des yeux; elle s’était déplacée pour l’inauguration. Je la trouvais. Nous discutions. Pour vous aujourd’hui, j’ai eu la chance d’interviewer une artiste que j’admire énormément. Une femme sensible et terriblement talentueuse qui tente de matérialiser le passage du temps dans sa dernière exposition personnelle “The Inconstant State”.Dite “une des plus importantes artistes du Pays-de-Galle”, la peintre anglo-australienne puise également son inspiration en Charente Maritime, dans la maison de campagne de sa mère.Un miroir dans une main, un pinceau dans l’autre, Shani peint son portrait comme un paysage, avec distance et émotion. The Inconstant State, ou L’état instable Si vous avez lu Marcel Schwob, alors peut être verrez vous aussi en ces visages austères au regard brillant le reflet de Monelle, personnage unique et universel. Parmi ses oeuvres, vous découvrirez les visages du doute, du questionnement, du choc. Vous y verrez le visage de Shani, vous regardant calmement derrière les vases bleus et blancs, les tables rouge vif et les coupes de fruits jaune.Dans cette exposition, Shani Rhys James nous présente sa vision du temps et de la fugacité de l’Etre, rien de moins. Interview le Shani Rhys James Les fleurs sont présentes un peu partout dans votre oeuvre. Lesquelles préférez-vous peindre? “J’adore toutes les fleurs. Les plantes aussi. Mais si je devais en choisir une, je pense que je choisirais une rose, un beau rosier grimpant.” La littérature vous inspire-t-elle dans votre travail? “Oh oui. énormément. Les pièces de Hendrick Ibsen, Anton Chekhov et Gustav Flaubert m’inspirent beaucoup. La thématique de la place de la femme dans la société, ses frustrations et ses peines. Son sentiment d’impuissance, d’asservissement face à la figure masculine et à la société toute entière. Son incapacité à entrer le monde de la politique, de la médecine; sa prédestination à rester confinée dans son rôle de femme et de mère, bloquée à la maison. Le diktat de l’apparence et de la beauté. C’est finalement très moderne comme sujet. J’apprécie egalement beaucoup Samuel Beckett qui a souvent écrit en français a propos de la condition humaine.Également, les pièces de Shakespeare (un classique) dont les sonnets expriment et présentent la faiblesse humaine, comme au travers de Hamlet, le procrastinateur, Othello, le jaloux, et le roi Lear, le vaniteux.” Voyez-vous une réelle différence entre vos oeuvres exécutées au Pays de Galle et celles faites en France? “Il y a, en effet, une réelle différence entre mes travaux réalisés au Pays de Galle et ceux faits en France. Ces deux pays sont si différents ! La lumière en France est incroyable. Les murs des maisons sont beiges/dorés, ce qui reflète considérablement bien la lumière. Les rosiers grimpant sur les pierres des vieilles bâtisses sont incroyables. Je ne m’en lasse jamais; quand je les vois, j’ai besoin de les peindre. En France, j’aime également peindre les intérieurs des vieilles maisons, très authentique. Au Pays-de-Galle, en revanche, mon travail est nettement plus sombre et psychologique.” Quel matériel utilisez vous pour travailler? “C’est vraiment compliqué de trouver une peinture de bonne qualité sans mastic. Même chose pour les pigments, ils sont souvent trop concentrés. Michael Harding est bien. Old Holland également. Pour ce qui est des outils, j’utilise des pinceaux, une petite palette, un couteau, un chiffon… et c’est tout !” Les toiles que vous peignez sont parfois très larges. Comment decidez vous de la taille que vous utiliserez pour votre prochaine oeuvre? “Cela dépend vraiment de ce que je visualise dans ma tête. Des fois je ressens l’urgence de peindre quelque chose d’énorme, des fois quelque chose de très petit. Également, une exposition publique en galerie est une bonne opportunité de présenter des peintures expressives très larges. La dernière que j’ai faite a New York a, par exemple, été pour moi l’occasion d’exposer mes toiles en lin de très grandes dimensions.” Une dernière question. Avez vous toujours une idée précise de ce à quoi ressemblera le résultat final lorsque vous commencez a peindre? “Absolument pas ! Je commence par une idée plus ou moins précise mais la peinture peut changer radicalement, suivant le cours de mes idées.” Je tiens à remercier Shani Rhys James pour son temps et sa patience et vous invite vivement à regarder son travail sur son site internet ou sur celui de la galerie Connaught Brown ou elle est exposée jusqu'à début juin.Prêtez attention à chaque détail, à chaque couleur. Laissez libre cours à votre interprétation. Mais attention, ne voyez aucune mélancolie dans les regards énigmatiques. Il n’en est rien. Ressentez plutôt le calme et l’application apportés à chaque toile. Chacune d’elles est lourde d’émotion et de sens. ‘La rose d'automne dure une saison ; chaque matin elle s'ouvre et tous les soirs elle se ferme. Sois semblable aux roses ; offre des feuilles à l'arrachement des voluptés, au piétinement des douleurs.’Monelle, Marcel Schwob. Read the full article
0 notes
angellyslion · 1 year
Text
la fille de Bruce Wayne 10
Dans une semaine, il y aura le bal de printemps. Et je me suis inscrite pour aider à la préparation de ce dernier. Cela me permet de rester loin du manoir et éviter que je termine en dépression. Quoique je vive dans un manoir avec un grand jardin. Je suis emprisonné. Pour moi cette punition est une prison dorée.
Le lundi, j'écris sur mon bloc-notes les idées qui me viennent et je les traiterai plus tard. Au cours de la journée, je note de nouvelles idées et en raye d'autres.
Le mardi midi, nous choisissons le thème royal. Les couleurs dominantes pour le bal sont le bleu roi, le blanc avec quelques taches de rouges. Le soir nous faisons des esquisses du gymnase et de l'emplacement des décorations.
Le mercredi nous décidons des animations et de la musique pour la soirée ainsi que des buffets et des boissons.
Le jeudi nous mettons les décorations et le vendredi la mise en place du buffet.
Le samedi matin je prépare au manoir des pâtisseries individuelles pour amener au buffet. Je finis les gâteaux au milieu d'après-midi. Je demande à Alfred, s'il peut me déposer au lycée. Il accepte, au moins depuis que j'aide à l'organisation du bal, mon père à alléger ma punition, mais pour le bal j'aurais le droit à un chaperon en plus de Damian. Une fois au lycée avec l'aide d'Alfred nous déposons les gâteaux sur les tables réservées à cet effet. Je vérifie une dernière fois que tout est en place pour ce soir et c'est le cas. De nombreux ballons bleus et blancs sont accrochés aux murs. Contre les murs reposent des tables où d'un côté il y sucre et salé en face les boissons et une estrade repose au fond du gymnase. Les tables sont avec des draps blancs et recouverts de quelques décorations bleues et rouges.
Nous rentrons au manoir et fini de coudre ma robe. Je dois juste ajouter quelques détails. Ma robe est rose à bretelles noires. Au niveau du bustier, elle a une lanière droite qui se croise et au niveau du bassin, j'ai fait un nœud. Ma robe a des volants. Mes chaussures sont assorties à la robe et pour compléter le tout je me suis créé une couronne de fleurs dans les tons blancs et roses. Et mes cheveux allaient être détachés.
Je suis heureuse, l'heure du bal se rapproche à grands pas. La fin du bal marquera le spring break ou plus connu sous le nom en France des vacances de printemps. Je vais au bal avec Jon. Pendant un long moment, j'avais hésité à l'invité par peur qu'il me rejette, cette peur était inutile. Je l'attends sur le perron du manoir. Et j'ai pour chaperon Dick. Les professeurs nous avaient demandé qu'au moins deux adultes nous encadrent et bien sûr Dick s'était porté volontaire pour nous surveiller et principalement moi. La soirée se passe sans encombre, j'ai dansé tout le long avec Jon et dans ses bras, je me sens bien. Je pense que j'éprouve des sentiments pour lui. Mais l'histoire avec Adrien, je ne sais pas si je suis prête à me lancer dans une relation. Et j'ai peur que si je me confesse et que lui ne ressent rien pour moi de ruiner notre amitié, pour l'instant je préfère me taire et voir avec le temps. Pour conclure la soirée, je monte sur scène et chante la dernière chanson de la soirée. À la fin avec l'aide de l'équipe d'organisateurs ainsi que Damian, Dick et Jon nous rangeons et passons le balai.
Une fois dans ma chambre, je m'affale sur mon lit et repense à tous mes moments passés avec Jon. Je me sens bête de ne pas être déclarée. Durant la soirée j'ai eu plus d'une occasion pour le faire et je les ai laissé passer à chaque fois.
Bonus 1
Bonjour, Jon, c'est Marinette ! Le jeune homme est surpris quand son ami l'appelle.
Salut, Nettie, répond Jon. Comment ça va?
Bien et toi?
Je vais bien merci ! Pourquoi cet appel?
Je voulais te le dire en face, mais avec la préparation du bal et ma punition cst un peu compliquée… Mais… Veux-tu m'accompagner au bal de mon lycée samedi prochain ?
Oui avec plaisir !
Merci, Jon, à samedi soir !
À samedi !
Après avoir décroché le jeune homme souris, il est heureux d'accompagner son amie à la soirée. Il sait qu'Il ne ressent pas la même chose envers Marinette que Damian, mais peut-il appeler cela de l'amour? Sûrement, il attendra que Marinette fasse le premier pas avant que lui-même se confesse. Il n'a pas envie de la perdre.
Bonus 2
Le soir du bal
Kent tu as intérêt à prendre soin de ma sœur ce soir !
Je ne lui ferai rien !
Tu as intérêt !
Kent tu as aussi intérêt à lui dire ce que tu ressens ! Elle t'aime aussi. Cela me rend malade de vous voir vous tourner autour sans que l'autre fasse quoi que ce soit.
Si je fais ça et qu'elle me repousse .
J'ai l'impression d'entendre ma sœur ! Elle t'aime, tu l'aimes mettez-vous ensemble avant qu'une autre personne ne te la vole ! Tu es là seule personne digne d'être avec elle !
Tu as raison ! Je vais le faire !
Bien ! J'ai intérêt à être ton témoin à votre mariage Kent !
Chose sûre Damian !
Bonus 3
Au final, il n'a pas réussi à avouer ses sentiments à Marinette. Il a peur de la perdre s'il elle la repousse ou si leur relation ne fonctionne pas et par la même occasion Damian.
Tt, tu me déçois Kent ! Je ne pensais pas que tu étais autant poule mouillée que ça !
Je ne suis pas une poule mouillée.
Pourquoi tu ne t'ai pas déclaré alors je sais que vous vous aimez ! C'est fatigant de vous voir tourner autour de l'autre !
Je ne veux pas qu'elle me repousse et je ne souhaite pas non plus vous perdre.
Tu ne me perdras pas ! Si tu ne lui dis pas que tu l'aimes tu finira par la perdre !
Tu as raison !
0 notes
Text
Je n'ai pas peur de la pénombre car la Nuit est une Femme et nous sommes la Vérité .
Tumblr media
Je n'ai ni peur des ondulations de Serpents aux regards catacombes 
Je n'ai pas non plus peur des Araignées ou des Vagins qui saignent dans la liberté 
Les Chauves souris ont le Sourire de la Nuit et leur souffles aiguës sont aussi beaux que la Pluie 
J'aime le Orange ringard ,non honorable car il crie et jouïe si franchement la Vie
Je n'aime pas le Bleu et son regard indémodable dont le vide manque de Folie
Le Feu qui dérange plutot que les cieux 
J'aime les anges tordus plutôt que les saints imbus de leur pureté 
Je préfère l'Éternité inquiétante à la brillante normalité 
Je n'aime pas les dauphins ,je préfère les clandestins 
J'aime l'enfant autiste et les étranges pistes 
J'aime le schizophrène ,la puanteur ,les gueules cassés et les vitres brisées 
J'aime la tristesse, le sinistre,la joie trop  dépravée 
J'aime le Rose des pétasses et des coincées 
Je préfère les sales filles plutôt que les gris banquiers 
Je n'ai pas peur de la mort car elle est le ventre de ma mère 
Je n'ai pas peur de l'eau qui dort car elle fait naître l'antre des artères 
Je me demande d'ailleurs si vivre n'est pas pire que de mourir 
Je préfère un désir sale franchement dit plutôt que des faux sourires
Je crie : Nique les Rois ,Vive les Rats  
Je préfère les fractures et ratures aux murs dorés et aux mumures 
Je n'ai pas peur de celui qu'on appele étranger car si Jésus renaît il sera fou ou réfugié 
Je n'ai pas peur des fenêtres menant aux trous et je comprend l'absurdité 
J'aime les corbeaux, pas les corps botoxés ou trop beaux ,plutot les accords faux ,malaxés aux bords des échos
J'aime les putes et l'Art brut
J'aime être trop prude et trop brute 
J'aime le Cri de Munch et pas le sourire de la Joconde
Je préfère la pluie qui mange au soleil qui gronde 
La liberté dégoûtante à la stabilite ragoûtante 
Qui suis je ?
Je suis le cri refoulé de l'humanité 
Tumblr media
Nébuleuse. M
0 notes
amenagementdesign · 2 years
Text
Canapé gris : quelles couleurs choisir pour les murs ?
Tumblr media
Combiner la couleur de vos murs avec votre canapé gris est beaucoup plus facile qu'il n'y paraît. Les options sont larges et incluent l'utilisation de tons chauds et froids. Si vous avez choisi un canapé gris pour votre salon, il est temps de réfléchir aux couleurs de mur idéales avec lesquelles l'associer. Bien que le gris soit le roi des couleurs neutres, la palette n'a pas besoin d'être étroite. Lisez la suite pour découvrir toutes les possibilités. L'essentiel est de choisir les bonnes combinaisons de couleurs entre votre canapé gris et vos murs. Il est pratique que vous fassiez ce choix avant de ramener votre canapé chez vous afin de pouvoir peindre vos murs l'esprit serein. De plus, vous pouvez choisir vos coussins sans aucun problème et même les acheter dans le même magasin où vous avez acheté votre canapé.
Canapé gris : les couleurs des murs à assortir
Si vous cherchez une combinaison de couleurs entre votre canapé gris et les murs de votre salon, nous avons quelques idées que vous pouvez envisager. Choisissez celle qui convient le mieux à votre personnalité et au style décoratif de votre maison.
Tumblr media
Canapé gris et murs blancs ou beiges Sachant que le gris est le roi des neutres, le blanc est le meilleur pari car ce n'est pas très risqué. Bien que pour beaucoup, cet effet puisse être trop fade. Si ce n'est pas ce que vous voulez, mais que les murs blancs sont votre truc, tentez votre chance avec d'autres accessoires comme les coussins, les plaids et les tapis.
Tumblr media
Si vous ne voulez absolument pas opter pour du blanc sur les murs, mais que vous ne voulez pas prendre de risques audacieux, le beige est une autre option. Tons terracotta La couleur terracotta va très bien avec le gris, alors n'ayez pas peur de les combiner. Pour bien faire les choses, choisissez un ton doux. L'idée est qu'il n'éclipse pas votre canapé gris. Ces couleurs donneront à votre salon un aspect chaleureux et cosy. Maintenant, si vous êtes heureux de prendre un risque, misez sur des tons terracotta moyens. Ceux-ci ont l'avantage de se marier très bien avec le bois, ainsi vos meubles peuvent être choisis dans ce matériau et contribuer beaucoup au style décoratif.
Tumblr media
Vous pouvez également avoir un mur de cette couleur et le combiner avec du blanc, pour obtenir un meilleur équilibre. Canapé gris avec un mur de bleu Une autre des combinaisons infaillibles entre le gris du canapé et les murs est avec les tons bleus, comme le bleu canard, bleu turquoise ou le bleu Klein. Ils donnent un aspect beaucoup plus élégant aux pièces à vivre et vous n'avez rien à craindre. Vous pouvez l'équilibrer avec des accessoires pour éviter que l'espace ne paraisse sombre.
Tumblr media
Essayez de peindre vos murs en blanc pour refléter la lumière entrant par les fenêtres et utilisez des couleurs telles que le bleu clair pour les rideaux . Canapé gris et tons rouges Un canapé gris se marie très bien avec des tons rouges sur les murs. Pour beaucoup, le rouge est une couleur trop forte pour être le protagoniste. Parmi les options, il y a l'utilisation de rouge uni sur un mur qui est le principal point d'attraction.
Tumblr media
Une autre option concernant les tons rouges est la terre cuite ou le rouge rustique : une couleur chaude qui se marie très bien avec le gris. gris avec des murs gris Il y a des espaces, (surtout les grands espaces), où combiner un canapé gris avec des murs gris est un succès. Dans ce cas, la règle est simple : assurez-vous que les murs gris et le canapé soient de tons différents.
Tumblr media
Des meubles et des objets de décoration dans d'autres couleurs comme le jaune ou le vert citron peuvent être ajoutés à cette combinaison. De cette façon, vous ajouterez de la couleur et du contraste à votre salon.
Tumblr media
Read the full article
0 notes
sloubs · 2 years
Note
Petit headcanon : Avant la bataille finale contre Lancelot, Arthur convoque ces 2 plus fidèles chevaliers Bohort et Perceval. Et il leur dit : "Je vous demande non en tant que Roi mais en tant qu'Arthur Pandragon, en tant que mari, de protéger la Reine, de protéger ma femme, Guenièvre...Quoi qu'il vous en coûte, protéger la..." (juste une scène où Arthur est protecteur envers sa femme :c)
ouuuuin j'avais eu ce hc post-kv1 un jour qui en gros consistait à ce que guenièvre prenne beaucoup plus part à la quête du graal et aux missions qu'arthur organisait, parfois même elle partait avec eux pour certaines quêtes, et arthur s'assurait toujours d'être là au cas où il lui arrive quelque chose
sauf qu'un jour je sais pas, arthur se blesse et peut pas partir en mission avec les autres, alors que guenièvre elle, veut absolument partir à l'aventure. donc la veille, pendant des heures il cuisine perceval, karadoc et bohort pour bien leur faire comprendre que oui bon, la mission c'est bien beau hein mais quand même, la priorité c'est la protection de guenièvre. et que si jamais Ô GRAND JAMAIS, il lui arrive un truc, un bleu, une griffure, une simple égratignure, ça va barder.
alors au petit matin ils partent en mission, sous l'oeil d'arthur qui jusqu'à la dernière seconde leur supplie de faire gaffe, et il attend leur retour. pendant des heures. pendant de très longues heures. c'est bizarre d'ailleurs, parce que c'est pas censé être aussi long. il tourne en rond, il tape du pied, il regarde par la fenêtre toutes les cinq minutes, en vain. le soleil commence à se coucher et il a toujours aucune nouvelle. il rumine tout seul parce qu'il est mort d'inquiétude, il commence à s'imaginer le pire, et là, de longues minutes plus tard, la porte s'ouvre doucement. passent l'un après l'autre à la queue leu-leu bohort, karadoc et perceval, mais pas guenièvre. elle est pas là.
alors arthur fait les gros yeux et demande où elle est, et les trois hommes se regardent un peu décontenancés genre "bah c'est bizarre...pourtant elle nous suivait..." et avant même qu'ils puissent s'expliquer, arthur se met à bondir sur l'un d'entre eux, l'agrippe au col et le plaque contre le mur
"j'vous laisse ma femme une demie-journée et vous êtes pas foutu de revenir AVEC?! OÙ ELLE EST??"
arthur a un regard hyper noir, tellement sombre que ça fout les jetons à perceval. il s'apprête à mettre une énorme avoine à chacun d'entre eux, puis un petit raclement de gorge le stoppe dans son élan. il croise alors le regard de guenièvre, qui observe la scène, appuyée contre la bordure de la porte. elle porte sur son dos un énorme sac rempli de trésors, et dans un souffle, elle le lâche violemment contre le sol.
"au lieu de vous battre là, ça vous aurait gêné de m'aider à porter ces machins dans les escaliers ? ça pèse au moins trois vaches, j'ai le dos en compote !"
20 notes · View notes
lingo-learning · 2 years
Text
Fluent Forever 625: French
For those of you who can’t be assed to get all the 625 words in French I’ve done it for you (I might do other languages as well)
https://www.reddit.com/r/languagelearning/comments/hy2hmt/625_words_to_learn_in_your_target_language/
Animals: chien, chat, poisson, oiseau, vache, cochon, souris, cheval, aile, animal
Transport: train, avion, voiture, camion, vélo, bus, bateau, navire, pneu, essence, moteur, billet, transport
Lieux: Ville, maison, appartement, rue/route, aéroport, gare, pont, hôtel, restaurant, ferme, cour, école, bureau, chambre, commune, université, club, bar, parc, camp, boutique/magasin, théâtre, bibliothèque, hôpital, église, marché, pays, bâtiment, terre, espace, banque, lieu
Vêtements: chapeau, robe, combinaison, jupe, t-shirt, pantalon, chaussures, poche, manteau, tache, vêtements
Couleur: rouge, vert, bleu (clair, foncé), jaune, marron, rose, orange, noir, blanc, gris, couleur
Personnes: fils, fille, mère, père, parent, bébé, homme, femme, frère, sœur, famille, grand-père, grand-mère, mari, femme, roi, reine, président, voisin, garçon, fille, enfant, adulte, humain, ami, victime, joueur, amateur, foule, personne
Travails: professeur, étudiant, avocat, docteur, patient, serveur, secrétaire, prêtre, police, armée, soldat, artiste, auteur, directeur, journaliste, acteur, travail
Société: religion, paradis, enfer, décès, médicament, argent, dollar, facture, mariage, mariage, équipe, race, rapports sexuels, sexe, meurtre, prison, technologie, énergie, guerre, pais, attaque, élection, magazine, journal, poison, arme à feu, course, exercice, balle, jeu, prix, contrat, drogue, marque, sciences, dieu
Art: bande, chanson, instrument de musique, musique, film, art
Boissons: café, thé, vin, bière, jus, eau, lait, boisson
Nourriture: œuf, fromage, pain, soupe, gâteau, poule, porc, bœuf, pomme, banane, orange, citron, maïs, riz, huile, graine, couteau, cuillère, fourchette, assiette, tasse, petit déjeuner, déjeuner, dîner, sucre, sel, bouteille, nourriture
Maison: table, chaise, lit, rêver, fenêtre, porte, chambre à coucher, cuisine, salle de bains, crayon, stylo, photo, savon, livre, page, clé, peinture, lettre, note, mur, papier, plancher, plafond, piscine, verrou, téléphone, jardin, jardin, aiguille, sac, boîte, cadeau, carte, bague, outil
Électronique: horloge, lampe, ventilateur, téléphone portable, réseau Wi-Fi, ordinateur, programme d’ordinateur, laptop, écran, appareil photo, télévision, radio
Corps: tête, cou, visage, barbe, chevaux, œil, bouche, lèvre, nez, dent, oreille, larme, langue, dos, orteil, doigt, pied, main, jambe, bras, épaule, cœur, sang, cerveau, genou, sueur, maladie, os, voix, peau, corps
Nature: mer, océan, rivière, montagne, pluie, neige, arbre, soleil, lune, monde, terre, forêt, ciel, plant, vent, sol, fleur, vallée, racine, lac, étoile, gazon, feuille, air, sable, plage, vague, feu, glace, île, colline, chauffer, nature
Matériels: verre, métal, plastique, bois, pierre, diamant, argile, poussière, or, cuivre, matériel
Mathématiques/dimensions: mètre, centimètre, kilogramme, pouce, pied du roi, demi, cercle, carré, température, date, poids, bord, coin
Noms divers: carte, point, consonne, voyelle, lumière, son, oui, non, pièce, douleur, blessure, trou, image, modèle, nom, verbe, adjectif
Directions: haut, bas, côté, devant, derrière, à l’extérieur, à l’intérieur, en haut, vers le bas, gauche, droit, nord, sud, est, ouest, direction
Saisons: été, printemps, hiver, automne, saison
Nombres: zéro, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt, vingt et un, vingt deux, trente, trente et un, trente deux, quarante, quarante et un, quarante deux, cinquante, cinquante et un, cinquante deux, soixante, soixante et un, soixante deux, soixante-dix, soixante-onze, soixante-douze, quatre-vingt quatre-vingt-un, quatre-vingt-deux, quatre-vingt-dix, quatre-vingt-onze, quatre-vingt-douze, cent, cent un, cent deux, cent dix, cent onze, mille, mille un, dix mille, cent mille, million, milliard, première, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, nombre
Moie: janvier, février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre
Jours de la semaine: lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche
Temps: année, mois, semaine, jour, heure, minute, second, matin, après-midi, soir, nuit, temps
Verbes: travailler, jouer, marcher, courir, conduire, voler, nager, aller, arrêter, suivre, penser, parler/dire, manger, boire, tuer, mourir, sourire, rire, pleurer, acheter, payer, vendre, tirer, apprendre, sauter, sentir, écouter, écouter, goûter, toucher, voir, regarder, donner un bisou, brûler, fondre, creuser, exploser, asseoir, supporter, adorer, passer à côté, couper, se battre, s’allonger, danser, dormir, se réveiller, chanter, compter, marier, prier, gagner, se perdre, mélanger, plier, laver, trouver, tomber, pousser, tirer, porter, casser, porter, pendre, secouer, signer, battre, soulever
Adjectives: long, court, grand, petit, large, étroit, grand, petit, lent, vite, chaud, froid, chaleureux, frais, nouveau, ancien, jeune, vieux, bon, mal, mouillé, sec, malade, sain, bruyant, tranquille, heureux, triste, belle, moche, sourd, aveugle, gentil, méchant, riche, pauvre, épais, mince, cher, pas cher, plat, courbé, mâle, femelle, serré, ample, haut, bas, doux, dur, plongé, peu profond, propre, sale, fort, faible, mort, vivant, lourd, léger, foncé, clair, nucléaire, célèbre
Pronoms: je, tu, il, elle, ce, nous, vous, ils/elles
8 notes · View notes