Tumgik
#plus que son fils probablement
wolfsnape · 5 months
Text
Moi : J'ai une requête étrange, mais t'as le droit de dire non
Partenaire de galère :
Moi : est-ce que je peux crash-tester certains nouveaux livres du CDI sur ton fils ???
Lui : Il aime pas trop lire des romans en ce moment, mais ça pourrait peut-être le motiver d'avoir une mission comme ça !!!
Moi : !!!
Lui : !!!
7 notes · View notes
soeurdelune · 1 year
Text
parce qu'on approche doucement mais sûrement de la spooky season 🎃, c'est l'occasion de parfaire votre culture en films d'horreur! voici une petite sélection de 10 diamants du genre, visionnables gratuitement sur youtube (et sous titrés en anglais pour ceux en langue étrangère! que demande le peuple...) il va sans dire que l'horreur étant un genre parfois costaud, pensez à vérifier vos triggers pour chaque film sur le site does the dog die?
carnival of souls, 1962 (vo: anglais américain), une masterclass, un des premiers grand films d'horreur moderne, il a inspiré des réalisateurs comme david lynch ou james wan. (la note de lune: 5/5)
el espinazo del diablo (l'échine du diable), 2001 (vo: espagnol), personne ne raconte une histoire de fantômes comme guillermo del toro, un très beau film qui inaugure sa trilogie de la guerre civile, à suivre avec le labyrinthe de pan et son pinocchio de 2022. (la note de lune: 4/5)
a tale of two sisters, 2003 (vo: coréen), des influences gothiques saisissantes et une histoire aux allures de diabolique petit puzzle. (la note de lune: 4/5)
ringu, 1998 (vo: japonais), un immense classique de la j-horror que l'on ne présente plus, efficace et très bien ficelé, featuring hiroyuki sanada ♥️ (la note de lune: 5/5)
the last man on earth, 1964 (vo: anglais américain), inspiré du roman i am legend qui a donné une palanquée d'adaptations au fil des années, celui-ci est de loin mon favori, vincent price est une ICÔNE et ce film est un pur plaisir à regarder. (la note de lune: 4/5)
kairo (pulse), 2001 (vo: japonais), un autre classique de la j-horror, l'ambiance est profondément troublante et mélancolique, avec des scènes qui vous hanteront pendant un bon moment. (la note de lune: 4/5)
hellraiser, 1987 (vo: anglais américain), tout le monde l'a probablement déjà vu mais la version youtube est tellement quali que je le mets ici quand même, pinhead est un méchant incroyable, le film a des défauts mais les qualités l'emportent sur le reste, un bijou de l'horreur un peu gory des 80s! (la note de lune: 3/5)
donnie darko, 2001 (vo: anglais américain), diffile à mettre dans une catégorie plutôt qu'une autre, un peu d'horreur mêlée à du thriller psychologique et une pointe de sci-fi, ça reste un classique au dénouement final incroyable. (la note de lune: 5/5)
one missed call, 2003 (vo: japonais), juré après j'arrête avec la j-horror, celui-ci est plus efficace dans sa seconde moitié que dans la première, il y a des moments qui font vraiment vraiment peur. (la note de lune: 3/5)
les yeux sans visage, 1960 (vo: français), avant la piel que habito d'almodovar, il y a eu les yeux sans visage, un petit précurseur considéré comme le premier film d'horreur moderne français. (la note de lune: 3/5)
37 notes · View notes
Text
Tumblr media
La Mercerie Droguerie Chatelaine, un lieu où le paradoxe est roi. D'un côté, une mercerie, cet endroit où les ménagères vertueuses (et quelques ménagers, soyons modernes) viennent chercher du fil pour donner une seconde vie à des chaussettes orphelines. De l'autre, une droguerie, où les mêmes personnes viennent acheter de quoi effacer les traces de leurs crimes, ou tout simplement des tâches de confiture de groseille malencontreusement renversée sur une nappe. Et devant ce magnifique édifice du commerce polyvalent, une voiture qui semble avoir été oubliée par son propriétaire depuis la Révolution française. Peut-être que le type est entré acheter une brosse à reluire en oubliant qu'il en a une naturelle sous le bras. Ces petites guirlandes colorées, suspendues à la façade avec l'élégance d'une moustache sur Mona Lisa, semblent être les vestiges d'une fête. Probablement celle du dernier client satisfait. C'était en 1923. Mais soyons francs, entre le parfum de naphtaline et les échos lointains des marchandages d'antan, le lieu exhale une nostalgie contagieuse. Car, comme disait ma grand-mère : « Mieux vaut une droguerie à portée de main qu'une mercerie au bout du monde. » Et au vu de cette épave rongée par le temps, il semblerait qu'un audacieux ait tenté l'expédition mercerie sans le confort de son tacot et sans se rendre compte non plus qu’il en avait une sous le nez. Une preuve irréfutable, s'il en fallait une, que la bêtise humaine a la persistance d'une tache de rouille sur un pantalon blanc.
24 notes · View notes
recapqsmp · 1 year
Text
Mercredi 13/09 - La dose de réalité
Tumblr media
Un livre est tombé du ciel devant Etoiles, contenant le message "computer" en binaire. Etoiles est allé vérifier l'ordinateur de Luzu qu'Aypierre avait essayé de détruire, et le code est apparu.
Après un court combat contre lui, avec Philza et Tubbo en spectateur au loin dans un arbre, Etoiles l'a tué et a enfin réussi a récupérer ce qu'il cherchait depuis le début : son épée. Nommée "!" en binaire, elle est complète et fait tomber au sol les objets tenus dans la main. Sur le cadavre du code, Etoiles a aussi trouvé un livre disant "protect". Etoiles a supposé que le code lui a laissé l'épée pour protéger les habitants de Forever, sa mission avec cette arme étant de pouvoir le tuer malgré ses 3000 totems. Etoiles a demandé à Philza et Tubbo de garder tout ça secret.
twitch_clip
https://clips.twitch.tv/AnimatedCleanPepperoniCoolStoryBro-krDQbLubL7cwG-uS
Etoiles en a aussi profité pour changer de skin, pour une version "code".
Forever, en visitant sa ferme à xp, a eu une vision de sa version fatigué tentant de construire une gigantesque machine de destruction du monde, de sa version droguée le mettant en prison et de Cucurucho l'arrêtant dans ses plans.
twitch_clip
https://www.twitch.tv/forever/clip/VibrantVastTriangleTBTacoRight-bHHpBNh0jolQ0i-n
Philza BadBoy et Cellbit veulent essayer de tuer Forever à l'Ordo Theoritas en utilisant le scanner d'entité de Dapper. Cellbit a trouvé la lettre que Pac a laissé chez lui, mais le médicament a disparu. En se rendant à Chumes lab, il a découvert des traces de sang et des tombes. En fouillant dans la chambre de Pac, il est tombé sur une mallette nommée "le jour le plus joyeux". Cellbit a trouvé le mot de passe de la mallette grâce à ce nom : la date où ils ont trouvé Richas, le 30/04. Dedans, il y avait deux médicaments, ainsi qu'un livre détaillant les analyses de Pac sur ceux-ci. Pac a découvert que les médicaments agissent comme une potion fermentée, et qu'il manque probablement un ingrédient pour former le remède. Avec cette idée en tête, Cellbit est retourné voir Philza et BadBoy et ils ont eu l'idée de mettre un médicament dans un alambic, et d'utiliser un œil d'araignée fermenté comme ingrédient final (car celui-ci inverse les effets dans les potions classiques). Le résultat de cette opération a été à la hauteur de leurs attentes : le médicament s'est transformé en remède nommé "la dose de réalité", avec le logo de l'Ordo dessus.
twitch_clip
https://www.twitch.tv/cellbit/clip/BadBoredSrirachaMVGame-mZY_Leke7jn7UojZ
BadBoy s'est chargé d'occuper Forever pendant qu'ils mettaient au point le piège pour lui administrer la dose de réalité. Il s'est rendu dans sa base, et Forever l'a a nouveau demandé en mariage. BadBoy a tourné autour de la question et les deux sont allés voir la nouvelle décoration de la chambre de Richarlyson. Prétextant avoir quelque chose à faire d'urgent, BadBoy est parti, et Cellbit a rejoint Forever avec Pac.
Cellbit a essayé de lui faire croire qu'il songeait a prendre les médicaments lui aussi, pour pouvoir à nouveau passer du temps avec eux et son fils. Forever n'y a pas cru et a essayé de pousser Cellbit dans une cage. L'attaque a échoué et Cellbit a réussi a s'enfuir.
twitch_clip
https://clips.twitch.tv/AliveDignifiedGrasshopperOSkomodo-DSTEqIr5g4qnoPBp
Le groupe a ensuite demandé à Forever de venir leur parler dans les locaux de l'Ordo, et Forever s'est retrouvé pris dans le piège qu'ils avaient concocté : un scanner à objet a volé sa waystone et quelques uns de ses backpacks et totems et les joueurs l'ont poussé dans une cage. La même chose est arrivé à Pac quelques minutes plus tard. De là, l'Ordo a posé des horloges à côté de la prison de Forever et ont essayé de le pousser à bout.
Forever, bien que très positif au début et ne comprenant pas trop ce qui se passait, à fini par tomber en manque et a imaginé Cellbit en Cucurucho. Il l'a insulté, lui a dit qu'il lui avait tout pris. Cellbit lui a demandé où étaient les œufs, Forever a répondu qu'ils avaient fuit une entité bien plus dangereuse que la fédération ou le code. Forever a essayé de s'échapper en balançant des mines partout dans sa cage, mais sans succès.
Cellbit a ensuite administré l'antidote à Forever et Pac. Pac est redevenu lui même, mais Forever s'est endormi, comme étant dans un genre de coma. Ils l'ont transporté dans l'infirmerie des locaux de l'Ordo et ont imaginé une chambre forte verrouillée par 3 couches de protection de Cellbit, Badboy et Philza, où ils pourront mettre les mallettes contenant les médicaments à l'intérieur, pour que personne ne puisse en prendre.
twitch_clip
https://clips.twitch.tv/AnimatedFreezingTigerOneHand-NfRmZx7P_mkZC7ix
BadBoy est allé voir les travailleurs pour leur demander une nouvelle fois ce qui est arrivé aux œufs, mais ceux-ci ont expliqué n'être au courant de rien et être seulement en pause repas. BadBoy est parti à l'église, dépité, pour s'allonger sous la pluie à côté des panneaux de ses œufs, les suppliant de revenir. BadBoy est ensuite allé dans sa base et a ouvert une chambre secrète, où se trouvait une cage, avec un des travailleurs paniqué emprisonné dedans. Il lui a demandé où était son fils, et a coupé son stream là dessus.
twitch_clip
https://clips.twitch.tv/AthleticTrustworthyGerbilDuDudu-yA3vm8QiGOvg2zyJ
Cellbit est revenu voir le centre d'adoption abandonné pour y chercher des réponses. Il a pu découvrir un nouveau livre, disant que la réponse correcte n'est pas le centre. Sous la pièce, il a trouvé une nouvelle salle, avec une image d'un labyrinthe, et la mention "A1" écrite dessus. En revenant aux locaux de l'Ordo, Roier l'a rejoint, et Cellbit l'a tenu au courant de ce qui s'était passé. Il souhaite aussi trouver un screen du jour où l'œuf A1 est mort noyé dans la lave.
Tubbo a discuté avec les travailleurs, et l'un d'eux (Fred) lui a expliqué qu'ils devaient faire attention à ce qu'ils disaient, car la fédération les surveillaient. Néanmoins, il a pu trouver un coffre dans sa base, contenant un message codé du travailleur disant "Demain, 1pm PST".
twitch_clip
https://clips.twitch.tv/CrispyCreativeRingDatBoi-0dAN4PwM-DxadQ5m
Un nouveau teaser de QuackityStudios a été posté sur twitter, annonçant un évènement qui aura lieu dans la nuit de samedi à 3h du matin, heure française.
Tumblr media
28 notes · View notes
firebirdxvi · 10 months
Text
Fils du Feu 01 ~ Flamme de Vie
Tumblr media Tumblr media
La jeune fille remontait le couloir aussi vite que le lui permettaient ses courtes jambes et la cruche d'eau fraîche qu'elle portait dans ses mains. Elle connaissait par coeur ce corridor, il était pour ainsi dire devenu son décor le plus familier. Quand elle n'était pas envoyée pour une mission quelconque, elle restait des heures à suivre des doigts les arabesques compliquées mais élégantes gravées dans les parois de pierre, les moulures symétriques qui semblaient vouloir délivrer un message d'un passé très lointain dont plus personne ou presque n'avait connaissance.
C'était certes un étrange endroit. Cela ressemblait à une gigantesque cathédrale souterraine ramifiée de multiples couloirs, constituée d'un minéral qui ne venait probablement pas de Valisthéa ; ils n'avaient pas encore exploré tous les dédales et circulaient au quotidien uniquement dans une dizaine de corridors connectés les uns aux autres. Il existait de nombreuses structures semblables de par le monde, et à Rosalia, elles étaient particulièrement communes. Cependant, il était impossible d'y pénétrer à moins de disposer du pouvoir d'un Emissaire. Or, un Emissaire leur avait permis d'entrer ici. Et depuis cinq ans, ils se terraient tous, les Immortels, au coeur de cette nef, dans l'attente que l'Emissaire de Phénix revienne parmi eux.
Elle songea alors à quel point ils se trouvaient proches de Fort Phénix, là où la tragédie avait eu lieu. Maître Cyril y avait vu un excellent moyen de surveiller les va-et-vient éventuels. Dehors, ces ruines devaient paraître banales à quiconque passerait dans les parages, ignorant qu'une petite communauté autonome y avait élu domicile. Il était fondamental de garder le secret sur leurs activités ; personne ne devait savoir ce qui se passait ici, ni qui y demeurait...
Elle leva les yeux et contempla le plafond de pierre noire aux reflets d'argent qui se perdait dans les ombres. Les Immortels entretenaient de l'éclairage régulier dans tout le bâtiment, mais il semblait évident que ces lieux avaient été conçus pour un autre type de lumière que la lueur brute du feu. Quand ils avaient pénétré ici, les portes circulaires s'étaient ouvertes devant eux quand on y avait posé la main de l'Emissaire. Elles s'étaient alors illuminées d'une phosphorescence bleutée magnifique et tous s'y étaient rassemblés. Depuis, les Immortels avaient réussi à mettre en marche quelques appareils complexes dont le fonctionnement leur échappait encore pour la plupart ; ils parvenaient à faire pousser de quoi se nourrir frugalement et la porte donnant sur l'extérieur avait été modifiée afin d'être actionnée depuis l'intérieur à tout moment. La petite fille savait que son ordre connaissait beaucoup plus de choses sur la technologie céleste que le reste du monde. Le culte rendu au Phénix n'était pas leur seule occupation. Ils étaient des érudits, des sages et aussi des guerriers quand il le fallait. Elle devait elle-même commencer son entraînement dans ce but d'ici peu.
Tumblr media
Elle se demanda alors à quoi cela lui servirait si elle ne sortait jamais d'ici. Cinq ans à voir les mêmes murs, les mêmes gens, à entendre les mêmes voix, les mêmes sons... Cela faisait long pour une enfant avide de découvrir le monde extérieur. Le passé lui manquait, quand elle pouvait aller en ville, à Rosalith, faire des courses et parler à toutes sortes de gens intéressants. Elle n'était pas autorisée à leur dire son nom ni ce qu'elle faisait ; même ici, le nom qu'on lui donnait n'était pas vraiment le sien. Quand on devenait un Immortel, on donnait tout au Phénix, son passé, son avenir, son nom même. Ce n'avait pas vraiment été un sacrifice pour elle ; elle n'avait jamais rien possédé en propre et les Immortels l'avaient sauvée d'un destin bien pire : celui de devenir une Pourvoyeuse, autrement dit une esclave exploitée jusqu'à la mort pour ses pouvoirs magiques.
Ses pouvoirs, elle les mettrait au service du Phénix et de l'ordre des Immortels, sa seule famille.
Elle marcha un peu plus vite. Le couloir n'en finissait plus. Il lui paraissait plus long aujourd'hui ou alors elle pensait trop. Si la vie lui semblait monotone, il y avait pourtant une personne au moins qu'elle avait plaisir à voir chaque jour. Celui pour lequel tous s'étaient terrés ici depuis cinq années, depuis que Fort Phénix était tombé sous les coups de l'armée sanbréquoise, depuis que l'archiduché de Rosalia et la famille Rosfield avaient disparu. Quand les Immortels étaient arrivés sur place après la bataille, ils n'espéraient plus trouver quelqu'un de vivant. Le corps de l'archiduc Elwin avait été récupéré avec déférence puis enseveli comme il se devait dans un lieu tenu secret afin d'éviter les profanations. Aucun de ses fils ne semblait avoir survécu ; l'aîné, Clive Rosfield, avait disparu corps et bien, sans doute soufflé par l'explosion qui avait résulté de la transformation de son jeune frère Joshua en Phénix. On avait vu la chose depuis le petit village de Lestange, situé non loin du Fort Phénix.
Et, par une chance inouïe, un survivant y avait aussi trouvé refuge. Il avait vu tout ce qui s'était passé ce jour-là et son témoignage fut d'une aide plus que précieuse aux Immortels. Il affirma que, pendant l'attaque de Sanbrèque, un autre Primordial de feu, totalement inconnu, était apparu dans l'enceinte de la forteresse et que le Phénix avait tenté de l'arrêter. Un combat titanesque s'en était suivi... au cours duquel le Phénix fut vaincu. Mais nul ne savait ce qu'il était advenu de ce Primordial. Depuis, les Immortels cherchaient désespérément à savoir qui en était l'Emissaire, et c'était pour cette raison qu'ils avaient tenu à rester près de Fort Phénix ; pour enquêter et trouver des indices. Et venger leur dieu.
Un dieu qui avait semblé très humain à la petite fille... C'était ce qu'elle avait pensé quand ils avaient finalement découvert le corps de Joshua Rosfield dans les décombres. Une petite main blanche pleine de sang, crispée sur les gravats... Un enfant du même âge que le sien aujourd'hui... Elle l'avait déjà vu auparavant, quand elle était autorisée à se rendre au palais ducal du temps de sa splendeur. Un petit garçon blond aux yeux bleus, qui paraissait toujours enjoué mais dans le regard duquel elle avait décelé une tristesse insondable...
Il portait sur ses épaules un double fardeau : celui de devenir un jour l'archiduc de Rosalia à la place de son aîné, mais aussi d'assumer le pouvoir du Phénix en tant qu'Emissaire. En voyant cet enfant fragile, timide et souvent malade, elle avait considérablement douté de sa capacité à supporter tout ça.
Mais il était plus fort qu'elle ne le pensait. Car il était en vie. Quand Maître Cyril - qui n'était pas encore Maître à ce moment - avait dégagé les décombres qui le recouvraient pour le prendre dans ses bras, elle avait su tout de suite qu'il vivait encore. Le pouvoir de vie qui émanait du Phénix était tel qu'on pouvait le sentir à plusieurs mètres à la ronde. Son petit corps d'enfant était presque en lambeaux, fracassé par les coups furieux de l'autre Primordial de feu ; mais il respirait. Les Immortels, sous le choc, s'étaient alors tous agenouillés sous la pluie battante qui tombait ce jour-là pour saluer le miracle. Elle croyait se souvenir d'avoir vu Maître Cyril pleurer... mais elle ne savait pas vraiment, elle n'était alors qu'une enfant de six ans. Et puis Maître Cyril n'était pas du genre à pleurer. Les larmes ne faisaient pas partie de la vie des Immortels.
Tumblr media
Pendant presque une année, le rescapé de la famille Rosfield était resté allongé dans le Nid, le corps entièrement recouvert de bandages curatifs, aux soins intensifs de tous les guérisseurs de l'ordre. Chacun de ses os et de ses muscles avait été disloqué, et il avait fallu de la magie de haut niveau ainsi que les remèdes les plus efficaces pour qu'il puisse se remettre. Les Immortels étaient des experts en la matière. Etant les fidèles du Phénix, Primordial de la guérison, ce savoir leur était indispensable afin de l'honorer au mieux. Le plus difficile à soigner fut la blessure mortellement infligée au crâne de l'Emissaire ; il avait fallu tous les pouvoirs de Phénix pour le faire survivre à ce coup d'une violence inouïe.
Son corps était maintenant totalement guéri depuis plusieurs mois, mais l'Emissaire restait dans le coma. Il avait également beaucoup changé... Il avait été sauvé à un âge de la vie où chaque année qui passait le rapprochait davantage de l'adulte qu'il deviendrait un jour. Cependant, il demeurait impossible de juger de son état mental. Si son cerveau avait été touché, le pouvoir du Phénix ne pourrait probablement rien pour lui... C'était peut-être pour cette raison qu'il ne se réveillait pas...
La petite avait déjà demandé aux guérisseurs pourquoi l'Emissaire ne pouvait se soigner lui-même rapidement. On lui avait répondu que si le Phénix était une divinité généreuse avec autrui, elle ne l'était pas autant avec son Emissaire. Ils avaient parlé d'un transfert d'énergie difficile, qu'elle n'avait pas vraiment compris. Ce qu'elle avait retenu c'est que le Phénix soignait parfaitement les blessures des autres, mais s'agissant de son Emissaire, cela était plus complexe et lent. Peut-être n'en savaient-ils pas plus... C'était étrange car les Immortels étaient censés tout savoir sur le Phénix.
C'était pour Joshua Rosfield que les Immortels se cachaient ici, attendant son réveil impatiemment. Tous y croyaient fermement mais dans le cas contraire, ils étaient décidés à rester ici à ses côtés jusqu'à la fin. Cette cathédrale céleste serait alors son mausolée... Macabre pensée pour la petite fille. Pour l'instant, l'Emissaire se contentait de grandir comme un garçon à peu près normal. Cinq ans après sa défaite, le Phénix s'était de nouveau transformé, en un jeune adolescent cette fois. Elle avait assisté à tous les soins qu'on lui donnait et connaissait les potions et onguents qu'on lui administrait afin de préserver ses fonctions vitales. On l'avait installé dans la pièce se situant exactement au centre de la structure céleste et on avait baptisé ce lieu le Nid. C'était leur saint des saints et peu de gens y étaient admis. Certains parmi les Immortels n'avaient même jamais vu l'Emissaire. Elle faisait partie de ces privilégiés et elle réalisait tous les jours l'honneur que cela représentait. Aux yeux de ses acolytes plus âgés, elle semblait une élue.
C'était presque l'heure des exercices de relaxation et elle aimait y assister. La lumière était alors tamisée autour du lit où était étendu l'Emissaire tandis qu'une musicienne jouait de la musique douce ; leur meilleure soigneuse venait alors avec révérence et des gestes étudiés faire fonctionner les muscles et articulations du dormeur, plier délicatement ses genoux, ses coudes, masser ses cervicales et ses pieds avec des huiles parfumées. C'était comme un rituel, un service rendu à leur dieu endormi. Peut-être qu'aujourd'hui, elle lui permettrait de l'aider, qu'elle lui apprendrait ses gestes doux et subtils qui permettaient au Phénix de garder un corps en bonne santé.
Mais ce qu'elle voulait par-dessus tout, c'était qu'il se réveille. C'était l'unique horizon de la foi de tous ici. Si Joshua Rosfield quittait le Nid, leurs vies à tous changeraient enfin.
- "Eh, Jote, tu vas au Nid ?"
Elle se retourna vers celui qui venait de lui parler et se retrouva face à un jeune homme qu'elle connaissait de vue. Comme tous les Immortels, il portait une bure grise un peu élimée avec une large capuche pour l'heure posée sur ses épaules. Il pressait quelque chose contre sa poitrine.
- "Oui...", répondit-elle timidement. "Je peux faire quelque chose pour vous ?"
- "Apporte au Phénix ce voeu que j'ai écrit sur ce papier. Tu peux le glisser sous son oreiller, n'est-ce pas ?"
Elle prit le morceau de parchemin sans pouvoir refuser, un peu désolée pour cet homme qu'elle savait sincère. Quelques Immortels étaient encore adeptes de certaines superstitions qu'on attribuait aux pouvoirs du Phénix. Si on le priait essentiellement pour la santé et la longue vie, dans d'autres parties de Valisthéa, on lui demandait tout un tas de choses. Jote avait compris depuis le temps que leur Primordial avait des adorateurs un peu partout dans le monde. Celui-ci devait venir de Dalméquie ; là-bas, on donnait au Phénix le pouvoir d'influencer la chance ou la bonne fortune.
- "Je... je vais essayer... Je ne sais pas si j'ai le droit...", balbutia-t-elle.
- "Tu trouveras bien un moyen. Tu es une de ses favorites, pas vrai ?"
Elle soupira et renonça à lui répondre. Elle n'avait jamais parlé à l'Emissaire, elle ne le connaissait pas vraiment, mais pour cet acolyte, elle faisait partie de sa suite. Il aurait sans doute tout donné pour être à sa place.
- "Tu lui donneras, hein ? S'il te plaît..."
Elle s'éloigna avec sa cruche d'eau, se rendant bien compte qu'elle avait beaucoup trop tardé. Cette eau fraîche était indispensable pour le rituel de relaxation et elle ne devait pas y manquer. Comme elle le pensait, la soigneuse attitrée du Phénix la rejoignit dans le couloir et lui posa la main sur l'épaule. Elle était très gentille, un peu comme une grande soeur, mais elle ne connaissait même pas son nom. La plupart des Immortels n'en avait pas, seuls les adeptes les plus éminents consentaient éventuellement à en donner un, imposé par l'ordre, comme le sien.
Elle ignorait quel nom ses parents lui auraient donné. On lui avait attribué celui-ci et elle s'en accommodait bien. Il était court et plutôt joli.
- "Vous allez me laisser vous aider aujourd'hui ?" demanda-t-elle à la grande et mince femme à côté d'elle, cachant mal son impatience.
- "Si Sa Grâce le permet, et bien nous verrons."
Tout le monde ici appelait Joshua Rosfield "Sa Grâce", "l'Emissaire" ou plus rarement "l'Archiduc". Il était formellement interdit de se référer à lui par son prénom, même hors de sa présence. L'étiquette rosalienne était ici respectée encore plus qu'à la cour.
La soigneuse comprenait parfaitement l'honneur qui lui était fait de s'occuper de l'Emissaire personnellement. Manipuler l'enveloppe charnelle qui servait de vaisseau au dieu qu'ils vénéraient tous était sans doute la plus haute distinction, plus haute que celle de Maître de l'ordre.
Jote en était à se demander par quels moyens elle pourrait savoir si l'Emissaire acceptait qu'elle s'occupe de lui quand un cri perçant retentit dans toute la nef. Tous les Immortels stoppèrent ce qu'ils étaient en train de faire et un grand attroupement se forma dans le corridor menant au Nid. Jote avait laissé échapper sa cruche d'eau qui explosa en morceaux, éclaboussant ses pieds et ses jambes. Il ne restait plus que quelques mètres jusqu'à la porte...
En dérapant sur la flaque d'eau, Jote se précipita avec la soigneuse vers la porte du Nid. Les Immortels les suivirent en courant. Une effervescence tout à fait inhabituelle régnait dans la cathédrale ; quelque chose de nouveau s'était produit et avait bouleversé leur routine, chacun retenait son souffle.
La porte du Nid, de forme circulaire et gravée de symboles antiques, était scellée pour quiconque n'en possédait pas la clef. La soigneuse du Phénix en était la gardienne et personne ne pouvait pénétrer à l'intérieur sans son accord, pas même Maître Cyril. Pour que le cri ait pu leur parvenir à travers la pierre épaisse, il avait dû être poussé avec la force du désespoir... La soigneuse brandit un étrange artefact et le déplaça devant les arabesques.
Aucune agitation n'était tolérée une fois passé ce seuil. Le Nid était l'endroit le plus paisible et silencieux de leur refuge d'habitude. Mais un bruit de chute la fit trembler. Jote poussa sa supérieure en avant pour voir ce qui se passait.
La lumière à l'intérieur était toujours tamisée et reposante pour les yeux, aussi dut-elle plisser les paupières pour déceler ce qui se passait. Elle porta la main à son visage avec horreur : le lit était vide. C'était là-dessus que son regard s'était porté automatiquement, comme à chaque fois. Alors, elle entendit une plainte saccadée.
Elle distingua vaguement une silhouette prostrée près du mur du fond, de l'autre côté du lit qui trônait au centre. Son coeur manqua un battement... Les draps semblaient avoir été entraînés, arrachés du lit pour venir s'entortiller autour de la silhouette qui gémissait. Elle distinguait une chair pâle et secouée de spasmes dans l'ombre et tous ses réflexes l'abandonnèrent soudainement. Elle se sentait sans force... Mais ce n'était pas le cas de la soigneuse, qui, habituée à porter secours en toutes circonstances, se déplaça vers la forme recroquevillée contre le mur. Celle-ci se rejeta en arrière dans le coin de la pièce, tendant ses mains devant elle pour se protéger, et se mit à tambouriner le torse et le visage de la femme soucieuse de ne pas répondre à ses coups. Avec douceur, elle replia sur le jeune garçon affolé le pan de draps qui traînait par terre, et, comme une mère pour son enfant, se mit à le bercer gentiment dans ses bras en chantant tout bas. Les coups désespérés cessèrent et on entendit plus que des sanglots étouffés.
Jote ne percevait pas ce que disait la soigneuse, mais elle comprit ce qui s'était passé en un éclair. Le coeur battant, elle voulut se jeter en avant à son tour, mais sa supérieure l'arrêta d'une main, tout en continuant de caresser les cheveux de son précieux protégé.
- "Jote, va tout de suite trouver Maître Cyril."
- "Que dois-je lui dire ?"
Elle reprit son souffle avant de répondre :
- "Le Phénix renaît toujours de ses cendres."
Tumblr media
13 notes · View notes
sous-le-saule · 1 year
Text
La lumière sous la porte
Quand elle monte se coucher, il y a encore de la lumière sous la porte de la chambre de son fils. Tous les soirs, il lit jusqu’à pas d’heure. Il devrait dormir, il a école demain, il va être fatigué. Mais à 17 ans, il est assez grand pour décider lui-même de son temps de sommeil.
Elle est loin, l’époque où elle lui lisait une histoire après l’avoir bordé dans son lit. Tous les soirs, sans faute. Elle tire de la fierté d’avoir contribué à en faire un grand lecteur.
Que lit-il d’ailleurs, en ce moment ? La paume de la main contre la porte, sans un bruit, elle hésite. Elle aimerait le lui demander. Et savoir ce qu’il en pense. Mais il est tard. Et dans sa chambre, il a droit à son intimité, elle ne veut pas déranger.
En se démaquillant dans la salle-de-bain, elle dresse la liste mentale des choses à faire demain. Il ne faut pas qu’elle oublie de lessiver son maillot de foot. En revenant du travail, elle pourrait s’arrêter à la pâtisserie pour lui prendre un éclair au chocolat dont il raffole. Un petit plaisir après sa grosse journée de cours.
Il y a toujours de la lumière sous la porte quand elle passe devant la chambre pour aller se coucher. Délicatement, pour ne pas réveiller son mari.
Elle reste allongée longtemps sans trouver le sommeil. Elle sait ce qui la tarabuste, elle voudrait bien ne pas y penser mais c’est peine perdue. Elle n’a jamais été capable de mettre ses angoisses en sourdine – elle ne se souvient d’ailleurs pas de sa dernière bonne nuit de sommeil.
Il a dit que l’année prochaine, il ne partirait probablement plus en vacances avec eux. Il a dit ça gentiment – ils ne se disputent jamais. Juste qu’il aimerait partir avec ses copains, le prochain été.
Elle ne s’y attendait pas si tôt.
Et il n’a plus qu’un an d’études avant l’université – ou ce qu’il voudra faire d’autre. Il n’a pas encore décidé, et ça aussi, ça la tracasse. Peut-être qu’il louera une chambre d’étudiant dans une autre ville.
Elle le revoit bébé, et maintenant il est sur le point de quitter le nid. Elle est fière de lui, bien entendu – c’est la plus grande réussite de sa vie, son enfant – là n’est pas la question. Elle s’inquiète, ça aussi c’est une évidence – cesse-t-on jamais de s’inquiéter à partir de la seconde où on devient parent ?
Mais la pensée qu’elle n’arrive à chasser, là, étendue dans l’obscurité, et qui lui fait verser des larmes silencieuses, c’est la perspective de son inutilité. Le vide qui l'attend. Que devient-on quand la personne autour de laquelle on a organisé sa vie depuis des années n’a plus besoin de vous ?
Que va-t-elle faire lorsqu’il n’y aura plus de lumière sous la porte ?
21 notes · View notes
ladyniniane · 2 months
Note
Coucou ! Pour le jeu des questions de la 🔥🔥🔥VIOLEEENCE 🔥🔥🔥, si ça ne te gêne pas, la question 13, 16 et 17 selon ce qui t'inspire le plus pour le fandom que tu préfères ou les fanfiction en général ! Merci d'avance ! :D
Chose violence ask game
Allez c'est parti 🔥Violence🔥 !
Tumblr media
13) Pire blorboification !
Allez je vais répondre pour FE3H du coup.
🔥 Hildegarde. Ses stans adorent la qualifier de personnage féminin "gris, fort et complexe". Ils sont pourtant experts dans l'art de la laver plus blanc que blanc. Ils font encore plus fort que le jeu et lui enlèvent toutes ses rares aspérités, la transformant en une pauvre petite fille UwU qui n'a rien fait de mal.
La manière dont je la représente dans ma fic a été beaucoup influencée par ça. Je voulais qu'elle soit vraiment dangereuse, cruelle, violente et monstrueuse. Un truc que ses chevaliers blanc détesteraient.
Le pire étant de savoir que des gens ont été harcelés car ils ont osé mal parler de leur déesse en pixels.
🔥 Lambert. Mon interprétation de Lambert est ultra-minoritaire et peu conventionnelle dans le fandom. Pourtant, je défendrai toujours le fait qu'elle ne contredit pas le canon. On voit peu Lambert dans le jeu, mais on en sait suffisamment pour se rendre compte que c'est un : mauvais roi, mauvais mari, un père négligent et probablement un mauvais ami. J'ai les arguments pour le prouver. Bienvenue à ma soutenance de thèse ahem bref.
Alors je comprends la blorboification de Lambert : il est grand, beau fort, facile de l'imaginer en papa nounours. Mais c'est encore un cas où l'on voit que les gens sont capables de se creuser la tête, de chercher de l'humanité à un personnage masculin à peine développé. Ce qui fait tomber le fameux argument "oui mais si les gens écrivent plus sur les persos masculins c'est parce que les persos masculins sont mieux écrits !!!!!". Mais bien sûr, les personnages féminins qui l'entourent n'ont pas droit à la même chose.
Comme dans la vraie vie les pères sont encensés parce qu'ils font juste le minimum, mais les mères sont soumises à toutes sortes de critiques et c'est toujours la faute des femmes.
La blorboification vient aussi du fait qu'on puisse le shipper avec Rodrigue, ce que je déteste bien entendu. Déjà parce que Rodrigue mérite mieux et ensuite que ça fait passer Rodrigue pour un crétin fini ."oh oui Lambert a risqué une crise diplomatique et donc la stabilité de Faerghus et la vie de son fils en épousant une femme qu'il n'aimait peut-être même pas (merci Nopes) mais c'était kro un bon roi ! Ave Lambert, Domina tecum, Benedictus tu in viribus etc. etc." (j'espère que le latin est bon, j'ai pas vérifié).
Genre c'est quoi ce roi qui met tout le monde en danger pour sa maîtresse du moment ?
🔥Matthias et Miklan et ça vaut pour tous les autres fandoms mais j'aimerais qu'on arrête de racler la fosse sceptique et de chercher de l'humanité/une rédemption pour les pires hommes.
Ce dont Sylvain a besoin, c'est d'être loin de Miklan. Il serait temps que les actions des proches abusifs aient des conséquences. Laissez les persos être légitimement en colère contre ceux qui leur ont fait du mal.
Tumblr media
16) Je ne comprends pas pourquoi tant de gens aiment ça (caractérisation, trope, headcanon)
🔥 On va rester dans la lignée du précédent : les épouses troisièmes roues à peine nommées et esquissées et qui ne sont là que pour servir de ventres sur pattes parce qu'il faut donner une descendance au perso du canon. Et évidemment c'est un vrai problème dans le fandom FE3H.
Surtout quand c'est accompagné de situations très violentes comme "mais c'est pas grave, elle était aro-ace" (pour toi c'est pas grave, mais pour moi oui). Parce que le but n'est pas de représenter une situation difficile avec sensibilité. Ce n'est qu'une excuse pour que blorbo 1 et blorbo 2 puissent jouer à tétris sans (trop) de remords. Mais bon, quand je vois les gens se faire des high-fives à eux-mêmes après avoir écrit ça et donné deux traits de personnalité à la femme en question (alors euh bah...elle savait se battre et euh...voilà), je me dis qu'on ne vit pas dans le même monde.
On se croirait au final dans une vieille BD franco belge : les femmes sont en marge. Les seuls trucs intéressants sont liés aux hommes. Elles ne seront jamais le focus et ne sont pas dignes d'amour et d'intérêt. Au pire, elles seront des nuisances qui viennent casser le grand amour éternel ("Noooon Kyphon je ne peux pas rester avec toi car je dois épouser une princesse sortie de nul part". La princesse n'étant même pas nommée et on se fiche de ce qu'elle en pense).
D'autant que dans la vraie vie, les dynasties ne s'effondrent pas parce qu'il n'y a pas d'héritier biologique direct. On trouve des solutions. L'adoption existe. Si vous voulez écrire une relation entre personnes du même sexe, allez-y ! Faites les heureux et épanouis ! Pas besoin de coller une femme troisième roue ! Personne ne vous en voudra si Dimitri n'est pas le descendant direct de Loog ou Felix celui de Kyphon.
🔥Le fait que les personnages masculins aient le droit d'être exceptionnels mais que les personnages féminins doivent à tout prix se plier à des normes étriquées du ""réalisme"". Cessez cette obsession pour les Mary Sue. Beaucoup de vraies personnes seraient des Mary Sues selon ces critères. Ouvrez un livre. Une femme n'est pas une Mary Sue parce qu'elle suit son mari en campagne militaire.
🔥 Les romances où le personnage féminin est naïf/innocent/moins expérimenté dans tous les domaines de la vie que son love interest sombre et torturé. Je préfère quand les deux ont les mêmes aspérités.
17) Il faudrait plus de ce type de fics/art
🔥Plus de fics avec des OCs ! Il faudrait normaliser ça et inonder les fandoms. En ce moment je lis des fics sur Elden Ring et j'adore voir les personnages et les idées de tout le monde. Chaque perso apporte une nouvelle perspective et c'est super chouette.
Pas de reader inserts, non, des vrais OCs bien construits.
🔥Et dans FE3H plus spécifiquement : plus de fics sur Rhéa qui lui sont sympathiques, de contenu sur les Nabatéens, sur le lore du jeu...et sur des couples que j'aime beaucoup mais qui ne sont pas assez représentés comme DeduexByleth ou SylvainxMarianne !
Tumblr media
5 notes · View notes
istadris · 8 days
Note
C'est à la fois pathétique et ironique que Brutus, dans le fils d'Asterix, fait tout pour se débarrasser du fils de Cesar pour éliminer un rival quand le petiot n'est même pas mentionné dans le testament de César (probablement parce que César est déjà marié donc le fils de Cleopatre ça ne passerait pas) alors que lui oui (comme certains des autres futurs assassins de César ce que je trouve super triste) mais qu'il se plante totalement de cible puisque l'héritier que César a choisit et a adopté post mortem dans son testament, c'est Octave, aka baby Auguste.
Non seulement il se plante de cible et fait tout ça pour rien. Mais en plus il a énervé César contre lui (même si il ne seras pas radié du testament pour autant) et la confiance risque de ne plus être trop là.
Et c'est Octave qui l'auras à la fin.
Que ce serait marrant de l'avoir dans un futur album d'ailleurs. Le gamin qui se fait porter pâle à chaque baston mais qui est super intelligent.
Pour être honnête, Astérix diffère tellement de la réalité historique que je considère la BD comme une réalité alternative. On n'est pas dans Alix qui cherche à éduquer ses lecteurs avec un grand souci de réalisme historique XD
Octave n'existe pas (encore) dans la BD et les autres femmes de César ne sont jamais mentionnées alors que Cléopâtre est clairement le principal love interest de César. Le Fils d'Astérix mentionne aussi le but de Brutus comme étant d'éliminer un autre héritier de César, sans mention de qui que ce soit d'autre.
Tumblr media
Et quand au Brutus historique, il est possible qu'il n'ait même pas été le fils adoptif de César ! Mais il était certainement bien loin de la brute avide que dépeint la BD ^^
Par contre j'adhère totalement à ton idée sur la version Astérix d'Octave. Faire un running gag sur ses manies historiques comme César avec son "toi aussi mon fils" serait excellent !
Le pire, c'est que son introduction ne bouleverserait pas tant la continuité de la BD qui, surtout avec les nouveaux auteurs, est de plus en plus floue (et c'est dire, pour une BD franco-belge non feuilletonnante !)
3 notes · View notes
pauline-lewis · 1 month
Text
La fresque de l'été
C’est toujours la même rengaine. Entre 18h et 20h, le dernier dimanche des vacances, je me mets à paniquer. Je regarde mon bureau du coin de l’œil, je sais que je vais le retrouver dès le lendemain et j’essaie de voler du temps au temps pour faire tout et n’importe quoi — tout sauf travailler. Alors je coupe à la va-vite ce chemisier que j’ai envie de coudre depuis quelques jours, j’ajoute deux points à ma broderie Glazig, j’attrape un livre qui traîne sur ma table de nuit depuis trop longtemps (Dîner à Douarnenez de Claude McKay). J’essaie de ne pas penser aux romans de la rentrée littéraire qui s’empilent dans ma bibliothèque, à mon livre sur la comédie musicale que j’ai décidé de jeter à la poubelle et que je dois reprendre de zéro (ça devient presque un sketch cette histoire). Comme à (presque) chaque vacance, je constate sans savoir quoi en penser que je n’ai pas écrit un mot. Enfin si, j’en ai écrit un tas mais dans ma tête, ce qui reste ma manière préférée de m’adonner à cette activité en préservant son caractère éphémère, spontané. J’ai écrit toute une critique de Maestro de Bradley Cooper en flottant dans les eaux bretonnes rafraîchissantes. J’ai commencé une fiction et repris un chapitre sur Chantons sous la pluie en brodant. Mais mon ordinateur est resté éteint et les stylos n'ont pas quitté mon pot à crayons. J’ai fait la paix avec le fait que j’ai besoin, régulièrement, de faire des pauses et de laisser les mots et les sentiments repousser en moi comme les framboisiers du jardin qui renaissent plusieurs fois dans la saison. Il n’y a pas assez de mouvements intérieurs pour permettre de moissonner des textes quotidiennement. Alors on attend.
Tumblr media
Anyway. Je n’avais pas prévu de faire ce petit bilan estival mais pendant les vacances je suis allée prendre un café avec une personne que j’ai rencontrée sur Instagram (coucou Marine) et avec qui j'ai eu une conversation qui m’a fait beaucoup réfléchir sur l’écriture personnelle, l’écriture collective, sur le fait d’écrire un premier jet qu’on peaufinera plus tard et sur quelques névroses partagées. J’ai râlé toutes les vacances sur le fait que j’étais tellement mieux quand je ne regarde pas 172 stories par jour sur Instagram (et c’est vrai), mais je suis vraiment reconnaissante de toutes ces rencontres que les réseaux permettent. Je suis contente de tout ce qu’Internet arrache à mon introversion naturelle. Bref, Marine au hasard de la conversation m’a dit qu’elle aimait bien lire mon blog, et je me suis rendue compte que je l’avais beaucoup délaissé ces derniers temps par l’habituel de cocktail de travail / autres projets / « à quoi bon » divers et variés. Alors voilà que je me suis assise à mon bureau pour écrire ces quelques lignes et raconter ce que j’avais vu, lu, aimé (ou non).
Pendant mes vacances je suis allée faire un stage de broderie pour apprendre à manier le crochet de Lunéville, qui permet de poser des perles, des paillettes et de beaux fils dorés. J’ai tout de suite adoré le geste répétitif, adoré la sensation du crochet qui perce l’organza, adoré voir se dessiner des motifs ultra bling. J’essaie très fort de ne pas théoriser quoi que ce soit de la broderie, pourtant je n’ai pas pu m’empêcher de constater à quel point elle ressemble à l’écriture. Un exercice de patience, de répétition, point après point, mot après mot. Un exercice d’humilité, aussi, car il faut sans cesse défaire, refaire. Quand je brode je suis dans un état mental étrange, j’ai l’impression de ne penser à rien et de penser à tout dans un même mouvement. Les pensées s’entrechoquent, comme toujours, mais je ne les attrape pas forcément. Je les laisse passer, et c’est assez grisant. Je suis tout à mes mains, tout à mon corps (c’est peut-être ce que ressentent les sportifs, mais je n’ai pas la chance d’aimer le sport donc je ne le saurai probablement jamais).
Tumblr media
Au retour du stage, j’ai rattrapé Maestro de Bradley Cooper sur Netflix. Je n’avais pas un a priori très positif sur ce film, n’ayant pas aimé sa variation molle autour de A Star is Born (la version Cukor / Garland / Mason étant à mes yeux un chef d’œuvre inégalé), trop centrée autour du personnage masculin à mes yeux. Mais comme j’aime beaucoup Leonard Bernstein, j’ai quand même eu envie de découvrir Maestro. Outre les partis-pris esthétiques qui m’ont laissée perplexe (l’usage du noir et blanc, les travellings étranges, la seule séquence de comédie musicale qui tombe à plat…) j’étais très étonnée par son choix de ne s’intéresser presque qu’au volet intime de la vie du compositeur et chef d’orchestre. J’aurais pu être contente que le film n’efface pas le côté « grand Artiste torturé » de Bernstein, qui a fait souffrir ses proches et notamment sa femme. Mais ce n’était pas forcément une raison pour complètement occulter ce qui a rendu sa vie et sa carrière intéressante (et notamment ce tiraillement entre musique classique et culture populaire/comédie musicale, et j'en ai évidemment beaucoup voulu au film de ne pas parler de West Side Story). Bref, un biopic qui donne l’étrange sentiment de passer à côté de son sujet et m’a fait me dire qu’il fallait peut-être arrêter de se vautrer dans la vie des grands artistes torturés pour montrer autre chose, enfin. J’ai aussi revu Le parrain qui m’a touchée aux mêmes endroits qu’à l’époque où je l’ai découvert. J’avais cependant complètement oublié à quel point les personnages féminins étaient des concepts plus que des personnes. Comme de simples chevilles dans le récit qui servent à faire avancer tel ou tel arc narratif. La mère, l’épouse battue par son mari et Apollonia, l’idéal féminin muet. J’ai repensé à la série The Offer, vue récemment, qui raconte l’écriture et le tournage mouvementés du film. On y voit Coppola et Puzo écrire le film, deux hommes autour d’une piscine.
Tumblr media
Dans mon Year of Reading de chez Shakespeare and Co, j’ai reçu la BD This Country de Navied Mahdavian, qui m’a émue aux larmes. C’est un récit autobiographique qui raconte comment l’auteur, sa femme et son chien quittent tout pour s'installer au milieu de nulle part en Idaho après avoir vécu des vies de citadin. Il explore la manière dont il apprend à vivre au rythme de la nature, à connaître les animaux, à planter des légumes, à se passer de certains conforts. Mais aussi la violence sourde de se frotter, en tant que personne racisée, à une Amérique raciste et conservatrice. J’ai eu le sentiment qu’il évitait absolument toutes les facilités de son sujet (du "retour à la nature"), qu’il avait dans son regard une poésie, un respect pour son sujet, une vraie honnêteté qui lui permettent de questionner la signification profonde du foyer. C’est venu appuyer à un endroit très sensible de mon cœur, dans cette petite alcôve au fond de moi où je range la grande question : comment vivre, comment être heureux·ses dans ce monde ? Elle vit là, avec les interrogations sans réponses. Mahdavian ne m’a pas apporté de réconfort mais une bouffée de poésie, une respiration après une longue apnée.
Comme chaque été, je suis restée chez moi en Bretagne pendant les vacances. Les gens s’en étonnent, souvent, de l'idée que l'on peut ne pas partir. Pourtant ces quelques semaines étaient pleines d’aventures. Manger un burger vegan à la librairie l’Autre Rive avant de marcher dans la forêt de Huelgoat. Chanter du Céline Dion en regardant le soleil se coucher avec mes sœurs. Faire la planche sur l’une des plages de notre enfance. Lire dans le jardin. Et plein d’autres choses qui sont si petites qu’on ne les raconte même pas, qu’on se contente de les coller sur les murs de sa maison intérieure comme les minuscules carreaux d’une mosaïque. À la fin de l’été, ces souvenirs forment une magnifique fresque, mais il faut savoir faire un ou deux pas en arrière. La BD de Mahdavian m’a fait penser à tout cela, à ma famille, à ma maison, à une fragilité, aussi, avec laquelle il faut savoir composer.
Avant la fin des vacances, j’ai lu Dîner à Douarnenez de Claude McKay (Héliotropismes, traduit par Jean-Max Guieu), un récit très court écrit par cet auteur de la Harlem Renaissance dont je ne connaissais pas du tout l’œuvre. Il y raconte l’histoire d’une rencontre dans la ville du Finistère. Je l’ai lu le dernier dimanche des vacances et la première phrase m’a beaucoup émue : « Lorsque j’ai vu Douarnenez, je suis retombé amoureux ». Il continue et décrit la baie, les bateaux, les couleurs de la Bretagne, l’expérience d’être un homme noir dans cette ville en 1925. Je me suis dit, en le refermant, que c’était probablement le premier été où je ne retournais pas dans cette ville qui était celle de mes grands-parents. Ma grand-mère est morte il y a un peu plus de deux ans. J’ai ressenti comme un vide de ne pas avoir arpenté les Plomarc’h, de ne pas avoir contemplé la « plus belle baie du monde », de ne pas être passée devant la maison à la porte bleue. Porte repeinte depuis. J’ai ressenti comme le poids d’une absence. Le temps du petit récit, j’ai eu l’impression de colmater ce vide et de remonter le temps.
Tumblr media
Quoi de mieux qu’un petit film de Preston Sturges pour finir les vacances ? Un film de Preston Sturges avec Barbara Stanwyck ET Henry Fonda. Je n’avais jamais vu The Lady Eve (Un cœur pris au piège, je déteste vraiment ces vieux titres VF) même si je me souvenais d’avoir lu à son sujet dans Pursuits of Happiness – The Hollywood Comedy of Remarriage, l'essai de Stanley Cavell sur la comédie du remariage. J’adore le cinéma hollywoodien des années 40, Barbara Stanwyck et la screwball comedy j’ai donc été enchantée par ce film, qui m’a malgré tout semblé plus sombre que d’autres du même genre. Bien que pourvu de l’habituelle happy ending, c’est une fable assez cruelle sur l’amour, les classes sociales (plus grave par exemple que le Holiday de George Cukor, un de mes films favoris) et sur les standards impossibles auxquels les femmes doivent se mesurer (être de bonne famille, riche, "vertueuse",...). On y retrouve une de mes dynamiques préférées du cinéma de l’époque : une femme brillante et vive tombe amoureuse d’un homme un peu mou agité par une passion étrange (ici, les serpents). Il y a quelque chose dans ces dialogues rythmés et ces situations décalées qui m’apporte vraiment une joie profonde.
Et maintenant, back to work !
5 notes · View notes
jpbjazz · 2 months
Text
LÉGENDES DU JAZZ
BUD POWELL, LA DESCENTE AUX ENFERS D’UN GÉNIE DU JAZZ ‘’I think he was a genius. When I was coming up, our prophet was Charlie Parker, Charlie Parker was the guy. But Bud Powell, his improvisations were definitely on a par with Charlie Parker. If you’re thinking of the bebop style, Bud Powell was supreme. In fact, some people put him above Charlie Parker.”
- Sonny Rollins
Né le 27 septembre 1924 à Harlem, Earl Rudolph ‘’Bud’’ Powell était le fils de William Powell Sr., un pianiste de stride, trompettiste et joueur de trombone, et de Pearl Young, une violoniste. Powell avait deux frères, William (né le 15 mars 1923) et Richard Bertram (né le 5 septembre 1931).
Powell était issu d’une famille musicale. e frère aîné de Powell, William, jouait de la trompette et du violon. Le plus jeune frère de Powell, Richie, était aussi un pianiste de bop réputé.
Powell, qui avait seulement cinq ans au moment de la mort de son père, avait été élevé par sa mère avec ses frères.
À l’âge de cinq ans, Bud avait commencé à apprendre le piano d’un professeur indien appelé Rawlins. Deux ans plus tard, il avait été initié à la musique classique en jouant à l’église et dans les chorales de son école.
Bud avait fait sa première apparition publique dans un party où il avait imité le pianiste Fats Waller. La première pièce de jazz que Powell avait interprétée était ‘’Carolina Stout’’ de James P. Johnson.
Au printemps 1940, à l’âge de quinze ans, Powell s’était joint au groupe de son frère, les Skeets Powell and Hill Jolly Swingers. C’est probablement à cette époque que Powell s’était lié d’amitié avec un autre pianiste, Allen Tinney. Entre 1940 et 1942, avec Tinney et un autre pianiste, Gerald Wiggins, Powell avait commencé à fréquenter les clubs de Harlem, où il avait lancé des défis à d’autres pianistes.
D’abord influencé par la musique classique, Powell avait commencé à étudier le jazz à l’âge de douze ans. Ses premières influences en jazz avaient été les pianistes Fats Waller, Earl Hines, Jelly Roll Morton, Thelonious Monk et Art Tatum.
Après avoir entendu Art Tatum à la radio, Powell avait tenté d’imiter sa technique.
Après avoir étudié à la Wendell Phillips Academy, où il avait pris des leçons avec le docteur John DeMarco, Powell avait fréquenté le Conservatoire de Musique de Chicago. En 1935, alors qu’il avait treize ans, la mère de Bud lui avait offert un piano. À l’époque, Bud étudiait la musique classique au New York Conservatory of Music.
En 1938, à l’âge de seulement quinze ans, Powell était entré à la Juilliard School of Music, où il avait étudié la composition, l’harmonie, le contrepoint et l’orchestration sous la direction de Lennie Tristano.
Après avoir décroché son diplôme, Powell avait continué d’étudier avec Tristano durant sept ans. CARRIÈRE PROFESSIONNELLE Dans sa jeunesse, Powell avait assisté à des concerts à l’Uptown House, un club situé près de chez de lui, où il allait souvent voir jouer Charlie Parker et Thelonious Monk.
Powell avait amorcé sa carrière professionnelle comme membre de l’orchestre d’Artie Shaw en 1940. C’est là qu’il avait rencontré Charlie Parker qui était rapidement devenu son mentor et l’avait invité à venir jouer avec son groupe. Powell était demeuré trois ans avec Parker avant de se joindre aux Jazz Messengers d’Art Blakey en 1941. Lorsque Monk avait rencontré Powell pour la première fois à l’automne 1942, il avait été tellement impressionné par le jeune pianiste qu’il avait décidé de le présenter à ses musiciens du Minton’s Playhouse. Monk, qui avait vite pris Powell sous son aile, avait d’ailleurs composé une pièce en son honneur intitulée ‘’In Walked Bud.’’ Mais si Monk avait tendance à se servir du piano comme instrument de percussion, Powell se servait plutôt du piano comme un instrument à vent et tentait d’imiter les saxophonistes et les trompettistes qu’il admirait. Son style était une combinaison de musique classique et d’improvisation.
Au printemps 1943, le contrebassiste Jimmy Butts avait proposé la candidature de Powell pour jouer dans le Sunset Royals Orchestra, un groupe de danse dirigé par Doc Wheeler. Powell s’était rapidement lié d’amitié avec un des trompettistes de l’orchestre, George Treadwell.
Entre l’été et l’automne de 1943, Treadwell, qui était conscient que le talent de Powell était sous-exploité, avait décidé de quitter les Sunset Royals pour former son propre groupe avec Powell. Le trompettiste Cootie Williams, qui dirigeait son propre orchestre de danse, avait vu le groupe de Treadwell à l’oeuvre, et avait décidé par la suite d’engager plusieurs de ses musiciens, dont Powell.
À la fin de l’année 1943, on avait proposé à Powell de jouer avec le quintet d’Oscar Pettiford et de Dizzy Gillespie, mais, comme le groupe se produisait dans un club de nuit, la mère de Bud avait décidé qu’il était préférable que son fils continue d’occuper un emploi plus stable dans l’orchestre de Williams.
La décision de la mère de Powell était tout à fait pertinente car l’année suivante, Powell avait participé à quelques sessions d’enregistrement avec Williams. L’une d’entre elles comprenait le premier enregistrement de l’histoire de la pièce ‘’Round Midnight’’ de Monk. Le contrat de Powell avec Williams avait pris fin à Philadelphie en janvier 1945. Après le concert, Powell se trouvait près de Broad Street Station lorsqu’il avait été arrêté dans un état d’intoxication avancé par la police du chemin de fer. Un des policiers l’avait d’ailleurs frappé durement à la tête après qu’il ait résisté à son arrestation. Remis aux constables de la ville, Powell avait été brièvement incarcéré.
Dix jours après sa libération, comme ses maux de tête ne démontraient aucun signe de ralentissement, Powell avait été admis à l’Hôpital Bellevue, avant d’être envoyé à l’hôpital psychiatrique de Pilgrim State situé à une soixantaine de milles plus loin, où il était demeuré durant deux mois et demi. Il est très probable que les coups que Powell avaient reçus à la tête avaient provoqué une commotion cérébrale et avaient été la cause de ses fréquents maux de tête et de ses problèmes de comportement au cours des années suivantes.
Après sa libération en avril 1945, Powell était aller jouer à Manhattan avec le batteur Sid Catlett et le saxophoniste ténor Don Byas. C’est alors qu’il avait été recruté par le contrebassiste John Kirby afin de prendre la place du pianiste Billy Kyle avec son groupe.
En 1945-46, Powell avait enregistré avec Frank Sololow, Sarah Vaughan, Dexter Gordon, J.J. Johnson, Sonny Stitt, Fats Navarro et Kenny Clarke. Le 6 mars 1947, Powell avait dirigé ce qui avait sans doute été son premier concert sous son nom à Harlem.
Powell étant reconnu pour son habileté à lire la musique et à exécuter des pièces au tempo rapide, Charlie Parker l’avait choisi comme pianiste en vue d’une session d’enregistrement qui devait avoir lieu le 8 mai 1947 avec un quintet composé de Miles Davis, Tommy Potter et Max Roach. C’était la seule fois de l’histoire où Powell et Parker participaient à la même session d’enregistrement.
La seule autre session d’enregistrement à laquelle Powell avait participé en 1947 avait eu lieu le 10 janvier dans le cadre d’un enregistrement avec son trio formé de Curly Russell et Max Roach. UNE SANTÉ MENTALE PRÉCAIRE Le 14 novembre 1947, Powell avait eu une altercation avec un client dans un bar de Harlem. Au cours de la bagarre, Powell avait été frappé par une bouteille au-dessus de l’oeil. Lorsque les employés de l’hôpital de Harlem avaient examiné Powell, ils l’avaient trouvé incohérent et turbulent. Ils l’avaient donc fait admettre à l’Hôpital Bellevue, où il avait déjà été soigné précédemment. À leur tour, les employés de l’Hôpital Bellevue n’avaient pas su quoi faire de Powell et l’avaient envoyé au Creedmoor State Hospital, où il avait été gardé durant onze mois.
Powell s’était assez bien adapté à son séjour à l’hôpital, même si lors d’examens psychiatriques il s’était plaint d’avoir été persécuté en raison de sa couleur. De février à avril 1948, Powell avait été soumis à une thérapie par électro-chocs après avoir appris que sa petite amie Mary Frances Barnes était enceinte. La thérapie n’ayant pas produit les résultats souhaités, les médecins de Powell lui avaient administré une seconde série de traitements en mai. Powell avait finalement été libéré en mai 1948. Le 1er juin, l’amie de coeur de Powell, Mary Frances, avait donné naissance à son seul enfant, une fille qui avait été baptisée sous le nom de Cecelia June Powell.
Après avoir été brièvement hospitalisé au début de l’année 1949 après avoir enfreint les conditions de sa libération, Powell avait fait quelques enregistrements durant les deux ou trois années suivantes (notamment avec Sonny Rollins et Fats Navarro), principalement sous étiquette Blue Note, Mercury, Norgran et Clef. Powell avait également enregistré pendant l’été pour le compte de deux producteurs indépendants avec son trio habituel composé de Max Roach et Curly Russell. Les huit ‘’masters’’ qui avaient résulté de ces enregistrements n’avaient été publiés qu’en 1950, après que les disques Roost aient racheté les ‘’masters’’ et les aient publiés sous forme de 78-tours. Le musicologue Guthrie Ramsey avait écrit qu’avec cette session "Powell proves himself the equal of any of the other beboppers in technique, versatility, and feeling."
Le 17 septembre 1949, Powell avait signé le premier contrat de sa carrière avec le producteur Norman Granz. Powell avait fait ses débuts à Carnegie Hall le soir de Noël de 1949 avec son trio. Participaient également au concert le saxophoniste ténor Stan Getz, la chanteuse Sarah Vaughan, le pianiste Lennie Tristano et Charlie Parker.
Parmi les musiciens qui avaient participé à la session d’août 1949 pour Blue Note, on remarquait Fats Navarro, Sonny Rollins, Tommy Potter et Roy Haynes. Au nombre des pièces interprétées par le groupe, on remarquait ‘’Bouncing with Bud’’ et ‘’Dance of the Infidels.’’ La session de 1951 mettait en vedette le trio de Powell avec ses acolytes Curley Russell et Max Roach. Parmi les pièces enregistrées, on relevait ‘’Parisian Thoroughtfare’’ et ’’Un Poco Loco’’ Cette dernière pièce avait été sélectionnée plus tard par le critique littéraire Harold Bloom dans sa liste des plus grandes oeuvres américaines du 20e siècle. Les musiciens Ray Brown, George Duvivier, Percy Heath, Max Roach, Curly Russell, Lloyd Trotman, Art Blakey, Kenny Clarke, Osie Johnson, Buddy Rich et Art Taylor avaient participé aux sessions organisées par Norman Granz.
La rivalité de Powell avec Charlie Parker avait éventuellement semé la zizanie parmi les musiciens. La détérioration de la santé mentale et physique de Powell n’avait d’ailleurs guère contribué à alléger l’atmosphère.
Au cours des années 1950, Powell avait fait d’autres enregistrements pour Blue Note et Norman Granz, mais ceux-ci avaient dû être interrompus par un nouveau séjour en hôpital psychiatrique entre la fin de 1951 et le début de l’année 1953, après que le pianiste ait été arrêté pour possession d’héroïne en compagnie de Monk et de deux autres musiciens. Les quatre compères avaient été enfermés aux Tombs, un célèbre centre de détention. Powell avait d’ailleurs été de nouveau battu dans le cadre de son incarcération. Après avoir plaidé non coupable, Monk avait été condamné à soixante jours de prison. Quant à Powell, il avait été renvoyé à l’hôpital Bellevue, puis à Pilgrim, où il avait été déclaré mentalement inapte. Après une détention d’un mois, le directeur de Pilgrim avait recommandé que Powell soit gardé indéfiniment. Durant onze jours, Powell avait été soumis à une nouvelle thérapie par électro-chocs avant d’être finalement transféré à Creedmoor en août 1952.
Jugé incapable de gérer ses propres finances, Powell avait été placé sous la garde d’Oscar Goodstein, le propriétaire du Birdland, avec qui il avait signé un contrat de vingt semaines. Lorsque Powell ne jouait pas au Birdland, il avait des engagements à Philadelphie, à Washington ou à St. Louis. Jamais Powell n’avait été aussi occupé.
Le 9 mars 1953, Powell avait épousé Audrey Hill, une Californienne. Le mariage avait été arrangé par Goodstein, qui croyait sans doute que le fait d’être marié permettrait de rendre Powell plus stable et prévisible. Le couple ne s’était pas revu depuis que Powell avait été obtenu son congé de l’hôpital. Le mariage avait finalement été annulé en juillet.
En 1953, Powell avait enregistré pour Blue Note dans le cadre d’un trio avec George Duvivier et Art Taylor. La session comprenait l’enregistrement d’une composition de Powell intitulée ‘’Glass Enclosure’’, dont le titre était possiblement inspiré de son quasi-emprisonnement dans l’appartement de Goodstein. Le 15 mai de la même année, Powell avait participé au concert historique de Massey Hall à Toronto avec un quintet formé de Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Charles Mingus et Max Roach. Le concert avait été enregistré par Mingus qui l’avats mis en marché grâce à sa propre maison d’enregistrement, Debut Records, sous le titre de ‘’Jazz at Massey Hall.’’
De nouveau été arrêté le 14 juin 1954, Powell avait été accusé de possession d’héroïne. Le procès avait finalement eu lieu au début de 1955.
Bien que Powell ait obtenu son congé de l’hôpital, la qualité de son jeu avait été affectée par l’ingestion de Largactil, un médicament qu’il prenait pour soigner sa schizophrénie. Le 26 juin 1956, la vie de Powell avait été encore plus assombrie lorsque son frère Richie et le trompettiste Clifford Brown avaient été tués dans un accident automobile. Après avoir passé plusieurs mois à l’hôpital, Powell s’était installé à Paris en 1959 avec sa nouvelle compagne Altevia ‘’Buttercup’’ Edwards et son fils John. Powell avait rencontré Edwards, une femme mariée, après son emprisonnement en 1954. Le couple s’était installé avec l’enfant à l’Hôtel La Louisiane. C’est Altevia qui gérait les finances de Powell et s’assurait qu’il prenne ses médicaments. C’est donc en grande partie grâce à elle que Powell avait pu continuer de jouer et d’enregistrer.
En juin 1960, Powell avait été l’invité de Charles Mingus au Festival de jazz de Juan-les-Pins. En avril 1961, Powell avait participé à une brève tournée en Europe avec Thelonious Monk, notamment à Marseille, Milan, Bologne et Rome. Powell, qui n’avait pas encore enregistré pour une compagnie de disques européenne, avait collaboré avec le saxophoniste Cannonball Adderley pour une série de deux albums en décembre 1961. En février 1962, Powell avait décroché un contrat au Café Montmartre de Paris, qui venait de réouvrir ses portes. Prévu initialement pour deux semaines, le contrat de Powell avait été prolongé de cinq semaines supplémentaires à la demande du pianiste.  
En avril 1962, Powell, qui était de retour à Copenhague, avait reçu une offre d’une compagnie danoise qui lui avait fait enregistrer des classiques qu’il avait rarement joué en studio, notamment ‘’Straight No Chaser’’de Monk et ‘’Hot House’’, une pièce traditionnellement associée à Charlie Parker.
En décembre 1962, Powell, qui avait trop bu, avait été retrouvé complètement saoul dans les rues de Paris et avait été admis dans un hôpital local. Powell avait finalement été transféré dans l’aile psychiatrique de l’hôpital, avant d’être libéré grâce à l’intervention de son ami Francis Paudras.
En quatre mois, de février à juin 1963, Powell avait participé à plus de sessions d’enregistrements qu’il n’en avait fait en quatre ans. Powell avait fait des apparitions comme artiste invité dans deux de ces sessions. La première était dirigée par Dexter Gordon et la seconde par Dizzy Gillespie. DERNIÈRES ANNÉES En 1963, après avoir contracté la tuberculose, Powell avait été admis à l’hôpital de Paris. Powell ayant obtenu un contrat pour jouer au Birdland, il était de retour à New York le 16 août 1964. Neuf jours plus tard, il avait partagé la scène avec Horace Silver, John Coltrane, Charles Mingus et Thelonious Monk.
À l’époque, la qualité du jeu de Powell avait nettement décliné en raison de son alcoolisme. Lorsque Powell avait négligé de ses présenter le 11 octobre à un de ses concerts au Birdland, Goodstein avait décidé de le congédier.
Après des mois de découragement et de comportement erratique, Bud Powell avait été hospitalisé à New York à la suite de complications pulmonaires. Powell avait présenté son dernier concert le 1er mai 1965. Il avait été admis dans un hôpital psychiatrique à l’automne suivant.
Bud Powell est décédé le 31 mars 1966. Sa mort avait été attribuée aux effets conjugués de la tuberculose, de la malnutrition et de l’alcoolisme.
Plusieurs musiciens de jazz avaient rendu hommage à Powell. Dans son autobiographie, le trompettiste Miles Davis, qui avait un jour dit de Powell qu’il ne l’engagerait jamais dans son groupe parce qu’il était encore plus cinglé que lui, avait déclaré: "[He] was one of the few musicians I knew who could play, write, and read all kinds of music. Bud was a genius piano player – the best there was of all the bebop piano players." Le pianiste Bill Evans, qui avait toujours considéré Powell comme sa principale influence, lui avait rendu hommage en 1979 en déclarant: "If I had to choose one single musician for his artistic integrity, for the incomparable originality of his creation and the grandeur of his work, it would be Bud Powell. He was in a class by himself". De son côté, Herbie Hancock avait affirmé dans une entrevue au magazine DownBeat en 1966: "He was the foundation out of which stemmed the whole edifice of modern jazz piano". Le saxophoniste ténor Sonny Rollins avait également eu de bons mots pour Powell et avait commenté: ‘’I think he was a genius. When I was coming up, our prophet was Charlie Parker, Charlie Parker was the guy. But Bud Powell, his improvisations were definitely on a par with Charlie Parker. If you’re thinking of the bebop style, Bud Powell was supreme. In fact, some people put him above Charlie Parker.” Quant au pianiste Bill Cunliffe, il considérait Powell comme "the first pianist to take Charlie Parker's language and adapt it successfully to the piano."
En 1986, l’artiste Francis Paudras avait écrit un livre à propos de son amitié avec Powell. L’ouvrage a été traduit en 1997 sous le titre de ‘’Dance of the Infidels: A Portrait of Bud Powell.’’ Les souvenirs de Paudras avaient servi de base au film de Bertrand Tavernier, ‘’Round Midnight’’, qui était inspiré de la carrière de Powell et de Lester Young, et dans lequel le saxophoniste Dexter Gordon jouait le rôle d’un musicien en exil à Paris.
Bud Powell a influencé plusieurs jeunes pianistes au cours de sa carrière, plus particulièrement Horace Silver, Wynton Kelly, Andre Previn, McCoy Tyner, Cedar Walton et Chick Corea. Ce dernier avait d’ailleurs enregistré en 1997 un album entier consacré à Powell intitulé ‘’Remembering Bud Powell.’’ Grand innovateur, Powell avait été le premier pianiste à jouer des parties qui étaient initialement conçues pour des cuivres. Powell avait été mis en nomination à sept reprises pour un prix Grammy dans la catégorie de la meilleure performance instrumentale en solo. c-2023-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique.
2 notes · View notes
Text
Quelques trucs bien. Aout 2023
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode. 
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme. 
Tumblr media
Finir la saison en apothéose avec la fête de mon anniversaire et une nuit blanche 
Penser et repenser à comment écrire ce discours pour le mariage de ma fille. Tenter de parler d’amour et de couple sans parler de ma propre expérience. Réaliser que j’ai probablement été meilleure mère qu’épouse 
Faire la rentrée de bonne humeur, encore énergisée par la fête récente et le week-end d’amitié avec mon amie C. 
Voir (encore) un arc-en-ciel. Présager le meilleur pour les jours à venir 
Organiser une fête d’anniversaire au dernier moment et à l’auberge espagnole : dépasser l’anxiété sociale. Youpi ! 
Passer plus d’une heure au téléphone avec ma cousine. Prendre l’apéro en écoutant ses confidences, puis dans une légère ivresse, lui envoyer une carte postale de remerciement 
Faire une prise de sang Check up le jour de mon anniversaire de 50 ans. Analyses impeccables ! Pourvu que ça dure 
Remercier mon fils qui pense à me préparer à manger 
Voir un arc-en-ciel pendant la canicule 
Espérer que l’armure se se fissure et que je trouve le courage de dire mes failles et mes désirs. Accepter d’être vulnérable 
Pouponner mon petit M. qui a déjà deux mois, prend du poids et des biscotos qu’adoucissent ses premiers sourires 
Bricoler avec mon fils pour rénover le mur coloré de sa chambre. M’émerveiller de son adresse et de son ingéniosité 
Préparer un cocktail Prosecco et sirop de fleurs de sureau. Trouver une alternative au Spritz trop amer 
Organiser un apéro dînatoire sous l’arbre en soirée. Mettre une nappe bleue pour donner une autre couleur à ce moment plus intimiste 
Accueillir Tatie M. à la maison pour quatre jours. Me sentir moi aussi un peu en vacances 
Sentir encore une accroche avec quelqu’un. Nous sentir engoncés l’un l’autre dans la timidité. Hésiter encore à prendre l’initiative de la rencontre 
Sortir manger une glace avec maman au village. La sentir en vacances un moment suspendu 
Trouver tous les accessoires pour le mariage de ma fille : sac pochette, bijoux, etc. 
Prendre de la distance avec ma sœur qui est partie deux semaines en vacances. Me dire qu’elle avait certainement besoin de couper et qu’elle ne vit pas dans la culpabilité comme moi 
Accepter les pertes de mémoire de maman. Me réconforter en me persuadant que c’est moins douloureux pour sa conscience de la perte d’autonomie 
Accompagner ma fille pour l’essayage de sa robe de mariée. La rassurer sur la beauté de son épanouissement de jeune femme et de jeune mère. Ce sera un des jours de sa vie où elle sera la plus belle 
Me voir offrir par les copines un bouquin intitulé « Fous à lier » parce que ça a immédiatement fait penser à moi 
Trouver du plaisir à jardiner : arroser le jardin et tailler les fleurs fanées 
Retrouver un ami de presque 30 ans pour une soirée. Reprendre le fil des confidences comme si le temps s’était suspendu depuis 
Passer une soirée entre filles à faire débat autour d’un roman féministe de Chloé Delaume. Finir la soirée en lecture à voix haute pour les copines de sororité 
Découvrir une nouvelle forme fixe de poème : ghazel
Surprendre une biche qui traverse la piste devant ma voiture. Surprise réciproque 
Découvrir une petite tarente perdue au plafond de ma chambre. Tenter de la chasser et m’endormir sans crainte
Aller chez le notaire avec ma fille. Me sentir enfin légitime après tant d’années
12 notes · View notes
Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 21
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Bonjour tout le monde,
La suite du Hateread a pris son temps, mais pour vous récompenser de votre patience, je vous livre la review de trois chapitres courts plutôt qu’un seul. J’espère que ça vous plaira ! Je vais aussi faire un petit sondage (voire plusieurs) pour récolter vos avis sur les articles à venir.
Dans le chapitre précédent, Archange arrivait sur Tadix avec sa suite, un échange de cadeaux s’opérait, Angelica suivait un démon vers une destination inconnue et Tara, au milieu de la nuit, se faisait réveiller par une voix familière.
Une voix dont l’identité n’est pas un mystère, car le chapitre d’aujourd’hui s’intitule « Robin, ou comment l’histoire du concombre prit tout son sens. »
Deux choses à dire sur ce titre :
1/ C’est peut-être la troisième fois dans ce tome qu’un cliffhanger perd sa tension, simplement car le titre du chapitre suivant spoile quel personnage est concerné/que ledit personnage est vivant. Je ne peux pas dire que c’est un défaut, peut-être que madame S.A.M. n’a pas particulièrement envie de laisser le suspense s’attarder. Mais bon, je le relève, vous en faites ce que vous voulez.
2/ Dans le tome précédent, Robin et Tara étaient en froid dans leur relation. En effet, dans le tome 8, Robin avait couché avec une démone qui s’était faite passer pour Tara, ce qui avait indigné notre héroïne quand elle l’avait appris. En discutant avec Cal pour savoir comment il pouvait reconquérir l’amour de sa dulcinée, Robin s’est vu recommander par le Voleur d’inventer un code pour s’assurer que Tara était bien elle-même. Le code en question était « concombre ». Voilà, et comme on a des histoires de changelins et d’apparence copiée dans ce tome, je suppose que c’est vers là que l’intrigue du chapitre se dirige.
« — Robin ?
Le demi-elfe ne lui sourit pas. Il avait l’air fatigué et angoissé.
— Tu cours un terrible danger, lui dit-il. Je dois t’avertir que…
Tara sauta au bas de son lit et se précipita sur lui, l’étreignant avec une force à la mesure de son inquiétude.
Elle faillit le carboniser au passage, parce qu’elle avait oublié d’éteindre sa magie.
Robin la serra brièvement contre lui puis recula. Tara reprit vite ses esprits, même si mille questions se bousculaient dans sa tête :
— Robin ! J’ai eu la peur de… mais comment as-tu fait pour… tu es toujours recherché !
Ça commençait à bien faire tous ses amis qui non seulement ne lui obéissaient pas alors qu’elle essayait de leur sauver la vie, mais en plus s’introduisaient partout comme dans un moulin. Même si, pour une fois, elle était très contente. Et soulagée. »
Je n’ai pas grand-chose à dire, à part que j’aime bien ce début de chapitre.
Robin lui parle ensuite de l’assassin qui est envoyé pour tuer Tara, et du complot qui se prépare contre elle, probablement orchestré par les démons. Il était dans la cellule voisine du type qui avait tenté d’assassiner Mourmur, qui apparemment a beaucoup bavardé sur les contrats les plus juteux du moment.
Mais au fil de la discussion, tout ça ne paraît pas naturel à Tara : Sourv, le Familier de Robin, n’est pas dans les parages, et Robin se comporte bizarrement. L’elfe l’embrasse, et elle décide d’utiliser le safe word, « concombre », dans une de ses phrases ; et comme Robin ne réagit pas, elle l’attaque en le plaquant au mur avec sa magie.
« — Je peux maintenir ma magie indéfiniment, mentionna-t-elle d’un ton détaché. Cela ne me demande aucun effort. Je peux même accentuer la pression, tout aussi indéfiniment.
La cage thoracique de Robin craqua soudain alors que la magie pesait de plus en plus lourd sur lui. Le demi-elfe croisa le regard de Tara. Elle était absolument sûre de ce qu’elle avançait. Il n’y avait aucune faille, rien qui puisse lui permettre de la tromper ou de la faire fléchir. Il s’affaissa un peu, dégoûté. Cela n’allait pas arranger ses affaires.
— Arrête ! cria-t-il, ça va ! Je me rends !
— Excusez-moi, persifla Tara, mais il est inutile de vous rendre, puisque vous êtes déjà mon prisonnier, Monsieur… ?
— Appelle-moi Monsieur X, grogna Robin d’un ton acariâtre. Et réduis ta foutue magie avant que mon corps ne craque. Bon sang, on ne devrait pas laisser autant de pouvoir entre les mains d’une gamine ! »
Donc un type inconnu, qui a pris l’apparence d’un jeune homme et a roulé une pelle à Tara sous cette apparence, la mentionne maintenant comme une « gamine ». Est-ce que le baiser était nécessaire ? Non. Déjà, qu’un inconnu embrasse Tara en déguisant son apparence était franchement dégueu, mais il y a la question de l’écart d’âge qui me débecte d’autant plus. Quand on ajoute ça à la scène avec Chem dans le chapitre 10, je me demande s’il n’y a pas un genre de kink sous-jacent. C’est la deuxième fois dans ce tome qu’un type nettement plus âgé vient sous l’apparence d’un jeune homme dans la suite de Tara quand elle est seule, pour la tromper et la manipuler, et qu’il tente de la séduire. Je ne sais pas vous, mais moi je trouve ça vraiment écœurant.
Le type explique qu’il l’a embrassée car il est télépathe et ça marche pas sur elle du coup peut-être qu’avec un contact physique- non.
Non, ça, c’est un prétexte de madame S.A.M. pour faire de la presse à scandale dans son bouquin. « Tara embrassée par un inconnu qui se faisait passer pour Robin ! Mais non, c’était un malentendu, il ne voulait que fouiller son esprit aha ! ». La plupart des auteurs de fanfictions que je connais sont mille fois plus inventifs pour rendre les kiss entre personnages crédibles. Ou au moins, ils savent assumer leur fétichisme comme tel et mettent des tags appropriés sur leurs histoires. Ou bien, troisième option, ils écrivent la scène comme cringe en assumant qu’elle l’est et en faisant quelque chose avec ça dans la narration.
D’ailleurs, Tara devrait manifester du dégoût à avoir été embrassée par un vieux type déguisé en son ex. Là, je ne parle pas de Tara en tant que personne, mais Tara en tant que personnage : Madame S.A.M. aurait dû lui donner une réaction dégoûtée, mais elle ne l’a pas fait. Je trouve ça frappant.
Monsieur X demande à Tara de le libérer de ses mouvements, en échange de quoi il répondra à ses questions. Elle garde sa magie autour de lui mais le laisse s’asseoir dans un fauteuil, suite à quoi il avoue être l’assassin envoyé pour la tuer. Donc c’est lui, le mec sugar daddied dans le prologue. Je retiens.
Monsieur X informe Tara que Robin est retenu prisonnier dans un lieu qui s’autodétruira d’ici trois jours, si l’assassin n’est pas revenu à temps pour le délivrer. Et comme ces deux passages font l’affront de s’enchaîner presque à la suite, je vais vous les offrir :
« Tara pâlit. Monsieur X n’était pas un idiot. Il venait de lui lier les mains. Que cela soit vrai ou pas, elle ne pouvait plus le tuer. Même si, contrairement aux sanguinaires AutreMondiens, en dépit de sa réputation, Tara ne tuait personne, du moins, pas si elle n’y était pas obligée, en général pour sauver sa vie d’ailleurs. (je relève cette dernière phrase, parce que six virgules c’est toujours trop + on ne comprend pas cette phrase tout de suite parce qu’elle devrait s’enchaîner avec la précédente plutôt que d’être coupée par un point)
Il lui restait une option, très « magisterienne ». Elle resserra le champ sur l’homme qui se figea, apeuré.
— Je ne peux peut-être pas vous tuer, fit la jeune fille d’une voix mortellement douce. Mais je peux vous faire mal. Vous faire tellement mal que vous me supplierez de vous écouter lorsque vous me direz exactement où se trouve Robin et comment le délivrer. Ce champ peut vous écorcher vif, très lentement. Je peux aussi le faire chauffer.
Elle joignit le geste à la parole et la peur envahit le visage de Monsieur X, lorsque, soudain, la température du champ augmenta, tandis qu’il devenait rugueux au point qu’en bougeant légèrement l’homme s’entailla la peau de la main. »
Uiui je suis une petite sainte qui ne tue personne et qui trouve le système carcéral de Tadix affreux, par contre la torture c’est okay uwu slay
La moralité de Tara dans ce tome et les précédents est un métronome qui va full vitesse. Elle est dans un entre-deux dont j’ai du mal à situer la cohérence : parfois on la décrit comme un portrait craché de Lisbeth, prête à tout pour affirmer sa posture d’Héritière quitte à se laisser corrompre par le pouvoir et abuser d’autrui, et puis d’un coup elle désapprouve des politiques dures et refuse de tuer, tout en admettant qu’une lente agonie est un choix moral. Et à aucun moment, ses contradictions internes ne sont l’objet d’une introspection. Ça rend le personnage plutôt dur à suivre, et très infantile.
« — Je ne suis pas votre ennemi, Tara Duncan, dit-il rapidement. Nous libérerons Robin, ensemble, là n’est pas la question. Et il est inutile de me torturer, parce que je suis venu ici pour vous aider. Et vous sauver tous les deux. Et AutreMonde aussi si possible !
Tara relâcha un peu le champ, lui rendit sa forme et sa consistance normales. Elle fixa Monsieur X et celui-ci lut dans le regard bleu impitoyable qui lui faisait face qu’elle n’hésiterait pas une seconde à recommencer si cela était nécessaire. Ignorant le sang qui coulait de sa main, il commença :
— Au début, j’ai cru que le commanditaire était un AutreMondien. Vous avez gêné les plans de nombreuses personnes, et toutes aussi nombreux sont les gens qui ont peur de vous et de votre pouvoir. Mais au fur et à mesure que le commanditaire m’expliquait ce qu’il voulait que je fasse, je commençais à me demander si je ne m’étais pas trompé, si tout ceci était bien plus vaste qu’un simple assassinat. J’ai pensé refuser, mais je ne suis pas le seul assassin sur AutreMonde. Il y en a d’autres. Je ne pouvais pas courir le risque qu’il engage quelqu’un de suffisamment compétent pour vous tuer. J’ai donc accepté le contrat. »
Comment dire… j’aurais parfaitement pu suivre ce retournement de situation, accepter l’espèce d’alliance avec semi méfiance entre Tara et Monsieur X, et même apprécier ce personnage d’assassin semblant jouer sur plusieurs tableaux… mais le baiser entre lui et Tara n’était réellement pas nécessaire. Ce choix de scène cheloue et dégoûtante, non traitée, rend tout investissement caduc de mon côté.
Monsieur X explique ce qu’on a déjà deviné, à savoir qu’il est un changelin. Il décrit le procédé de copie d’un corps, grâce à l’absorption d’un peu d’ADN (cheveux, morceau de peau ou autre). Il explique aussi que les changelins ne montrent jamais leur vrai visage, sauf en famille, et il mentionne qu’il a une femme et un bébé (pourquoi t’embrasses une gosse si tu as une femme espèce de porc putain je te déteste, je déteste que personne ne te mette en face de ça), qu’il a été scripte à une époque, qu’il est ensuite devenu un assassin de la Guilde. Bref, du lore qui serait intéressant si je ne haïssais pas déjà le personnage. Il parle ensuite de la façon dont il s’est évadé de prison, évoquant au passage que c’est un sangrave qui a tenté de récupérer Selenba, prouvant ce qu’on sait déjà : la sincérité de la vampyr quant au fait d’être réhabilitée.
On en vient ensuite à l’origine de la machination : les démons de deux factions n’appartenant pas tout à fait à Archange, et refusant les transactions avec AutreMonde. Bref, tout ce joyeux bordel nous explique enfin ce qu’on fout là, et je pense que le reste des chapitres dépliera lentement les autres questions qu’on se pose.
Tara contacte Lisbeth et lui explique tout ce qu’elle vient d’apprendre. Un concert va bientôt commencer, et elle missionne Monsieur X pour qu’il retrouve son commanditaire. Monsieur X l’avertit que s’il meurt, Robin mourrait dans les trois jours suivants ; bref, ils travaillent ensemble, pour mon plus grand déplaisir, et comme la fin du chapitre a apparemment besoin de me rappeler pourquoi je déteste leur dynamique :
« Tara ordonna à la changeline de lui créer une tenue de cérémonie. La changeline fit disparaître son armure et lui créa une magnifique robe noir et blanc qui lui dénudait le dos et les épaules, sculptant son corps, son ventre plat et ses cuisses fines comme une statue. Monsieur X écarquilla les yeux, siffla doucement, hommage respectueux à la beauté de la jeune fille (PFAHAHA va mourir), puis se transforma lui aussi. L’instant d’après, il était nettement plus petit et vert, s’étant changé en lutin P’abo. »
Allez, tg.
Le chapitre est fini ! Je suis très prise dans l’action, mais cette écriture dégueulasse ne m’avait pas manquée. Dans le prochain chapitre, on se concentrera sur Mara.
J’espère que son PDV sera plus palpitant que la dernière fois.
Portez vous bien et à bientôt !
5 notes · View notes
swedesinstockholm · 3 months
Text
24 juin
j'arrive à me faire pleurer from scratch rien qu'en pensant à lui maintenant. ce matin quand j'ai dit à la kiné que j'avais décidé d'aller à berlin elle m'a dit qu'elle pensait que c'était la bonne décision, que c'était une excellente décision, il était TEMPS lara. je me suis dit que si même la kiné qui m'a vue trois fois dans sa vie avait deviné à quel point j'avais besoin de partir d'ici, c'était la seule décision à prendre. et puis cet après-midi je l'ai dit à la secrétaire du dentiste et elle avait l'air nettement moins enthousiaste, elle a dit et tu vas déménager toutes tes affaires là-bas? comme si c'était une idée totalement saugrenue de partir vivre si loin. et puis le dentiste a mentionné la pharmacie hildegarde à bruxelles et j'ai été prise d'un horrible doute qui avait le même goût amer chimique dégueulasse que la substance que j'avais dans la bouche une fois qu'il a eu fini de recoudre le trou dans ma gencive avec du fil. alors je me dis que je peux y rester un an par exemple, le temps de sortir du trou. j'aurai pris de l'élan, je serai prête pour bruxelles. un an ça passe vite. un an c'est le temps qui s'est écoulé entre la première fois que j'ai vu r. et dimanche dernier quand il est venu à la maison. hier soir o. a mentionné une amie à lui qui est interprète au parlement européen et qui gagne beaucoup beaucoup d'argent et je me suis dit que je pourrais profiter de ma relocalisation à berlin pour devenir parfaitement germanophone et tenter de devenir traductrice ou interprète aux communautés européennes à bx. c'était déjà mon plan b au lycée (je me rappelle plus de mon plan a par contre, je crois que j'ai jamais eu de plan a, ceci explique cela) mais il n'est jamais trop tard pour le mettre en oeuvre.
à part ça pendant que le dentiste faisait des trous dans ma gencive j'avais de nouveau envie qu'il me touche le plus possible, je me concentrais sur sa main qui me tenait fermement mais délicatement la mâchoire, sur ses doigts dans ma bouche et ses autres doigts qui me frôlaient la joue, je sentais son ventre contre mon côté droit quand il a forcé pour extraire les racines et je disais plus près, plus près. j'étais presque déçue quand il a dit ça y est c'est terminé. ce matin la kiné m'a massé le ventre avec ses mains chaudes et c'était agréable aussi mais ça m'a pas fait le même effet de TOUCHE-MOI.
j'arrête pas de pleurer et c'est même plus juste à cause de r. je pleure parce que m. est montée au lit me laissant seule devant c ce soir et je sais pas quand je vais la revoir. je veux pas être loin d'elle et je veux pas être loin de r. même si j'ai vu r. que cinq fois en un an alors qu'on habite à trois heures de train, je veux pas faire baisser ce chiffre en partant encore plus loin. et je sais que m. m'aime, mais quand elle est montée au lit on aurait dit qu'elle en avait un peu rien à foutre. j'ai toujours l'impression que je suis beaucoup moins importante pour elle qu'elle ne l'est pour moi. j'espère qu'à berlin j'apprendrai à pas rester seule dans mon coin avec mon chagrin, que les soirs où j'irai mal j'arriverai à le faire savoir et qu'on regardera schitt's creek dans le lit de n. en mangeant de la glace au chocolat florida eis comme l'été dernier suite aux messages de r. peut être qu'emménager dans une coloc est la meilleure chose que je puisse faire en fait. j'aime pas être seule. et si j'arrête pas de pleurer c'est parce qu'un rien me chamboule et qu'aujourd'hui m. a eu son permis et demain elle aura probablement un travail et moi j'habiterai plus à la maison et l'ordre des choses sera chamboulé alors évidemment que je pleure. quand je suis rentrée du dentiste et qu'elle est rentrée de son examen de conduite on a descendu tout un pot de glace au chocolat dans la cuisine.
26 juin
at 33 she moved to berlin to get over a heartbreak. à une période la page wikipedia de sophie calle disait: elle s’est installée à new york pour sublimer sa douleur. moi je veux pas la sublimer ma douleur, je veux juste l'oublier. l'enterrer. faire une petite cérémonie pour lui dire au revoir, comme la fois où je m'étais coupé les cheveux très courts à berlin et le coiffeur hippie m'avait dit d'aller enterrer mes vieux cheveux au görlitzer park. adieu le sous-sol et le coeur brisé, bienvenue à la nouvelle moi fonctionnelle et sophistiquée. je connais pas l'étymologie de ce mot mais sophia = sagesse et j'aime bien lui donner ce sens-là. je veux être sage avec style. plus j'y pense et plus je me dis que j'ai envie de faire quelque chose de mon déménagement à berlin. she moved to berlin to get over her broken heart. ok, et après? m'inspirer de sophie calle et miranda july dans leur façon de jouer avec leur vie dans leur art et de tout entremêler.
dans all fours miranda july classe les gens dans deux catégories: les parkers et les drivers. la narratrice est une parker, c'est-à-dire quelqu'un qui ne sait pas se contenter d'une vie tranquille qui va tout droit, mais quelqu'un qui a besoin de Faire des choses parce qu'elle a besoin de reconnaissance. elle a besoin d'accomplir parce qu'elle a besoin d'être admirée. elle a besoin de se sentir comme le special snowflake. moi je crois que je suis une parker contrariée. quand j'étais en islande en 2015 j'avais écrit en grand i wanna live the spectacular way. je veux une vie spectaculaire ou rien du tout. finalement j'ai choisi rien du tout, mais d'une certaine manière ça peut aussi être considéré comme spectaculaire. tout ça pour dire que je veux me trouver un projet pour berlin. préférablement un projet qui me fera rencontrer des gens. je sais pas, devenir quelqu'un d'autre, suivre quelqu'un, m'investir à fond dans le petit boulot que je trouverai, trouver un sujet d'enquête, refaire un special show mais dehors, ou un essay film comme heart of a dog de laurie anderson. je l'ai revu hier soir parce qu'on en avait parlé avec r. quand il était là, je lui envoyais des petites vidéos de mes moments préférés et il m'a répondu merci, c'est tout, alors que je voyais qu'il était en ligne, donc en train d'écrire à quelqu'un d'autre. j'avais envie de vomir de jalousie et puis j'avais envie de vomir de honte de ma jalousie. j'ai passé la soirée à checker mon téléphone et à chaque fois que je voyais qu'il était toujours en ligne j'avais l'impression d'avoir un taille-crayon dans le ventre qui me taillait mon estomac en le faisant tourner sur lui-même.
she moved to berlin to have sex with a girl. she moved to berlin to escape her past. quand r. était là je me suis rendu compte à quel point je vivais imbibée dans le passé ici. il s'est moqué de moi parce que je faisais que dire que c'était mieux avant, avant y avait pas tous ces immeubles immondes sur la place et là-bas y avait une rue et le bar où on sortait quand j'étais au lycée et au fond de ma rue y avait une clairière et un petit bois où j'avais ma cabane et ils ont tout rasé pour faire des immeubles moches comme partout et avant la cuisine était noire et vert sapin et c'était la maison de mes grands-parents mais ils sont morts et puis je l'ai emmené au cimetière for god's sake. sans oublier ma spectaculaire collection de journaux exposés sur mon étagère pour toujours avoir le passé à portée de main. je les aurai pas avec moi à berlin.
2 notes · View notes
recapqsmp · 1 year
Text
Samedi 09/09 - Vent de déprime sur Quesadilla Island
Tumblr media
Tubbo s'est connecté et a remarqué que la puissance des machines create avait encore été nerf : le coefficient de stress unit a doublé, et les pompes produisent encore moins de puissance ! Aussi, ses backpacks ont été vidés de leur contenu. Les admins lui ont rendu, mais Pac a décidé de transférer le contenu de ses sacs dans des coffres au cas où, et Tubbo a conseillé à Fit de faire la même chose.
Cucurucho a espionné Tubbo pendant qu'il construisait la bibliothèque demandé par la fédération. A chaque fois que Tubbo le voyait, Cucurucho fuyait, pour revenir à nouveau une minute après.
twitch_clip
https://clips.twitch.tv/AmericanTallPoxPhilosoraptor-cANTdmptTLW5BJQE
Cucurucho est finalement allé voir Foolish pour lui proposer une tâche : décorer les alentours du spawn. Foolish a marchandé sa récompense, et les deux se sont accordés sur 15 duck coins, 2 bananes éternelles (au cas où des mouettes lui en volent une encore une fois), peut-être le retour de son sunbird et la possibilité d'arrêter Tubbo s'il fait une bêtise.
twitch_clip
https://clips.twitch.tv/EvilGentleRatDansGame-aKGD9IREQKLrK3ed
Tubbo a terminé sa bibliothèque. Cucurucho a validé la construction, et lui a remis sa récompense. Tubbo a essayé de le questionner au sujet de la disparition des oeufs, mais Cucurucho n'a donné aucune information. Il l'a alors interrogé sur les duck coins, et a appris que la monnaie serait bientôt utilisé sur le serveur, qu'ils seraient mis au courant bientôt, et qu'il y avait pour l'instant moins de 1000 duck coins en circulation.
twitch_clip
https://clips.twitch.tv/SingleDarkButterflyFrankerZ-f2_3v0Zm61_tB1lI
En regardant sa map, Fit est tombé sur une salle secrète sous le spawn (accessible en creusant sous le bloc de magma posé près du mur d'enquête). Dans cette salle faite en quartz, et décoré comme un bureau de Cucurucho, il a pu trouvé un livre nommé "october 10th" disant "badboyhalo :)". Fit pense que c'est probablement une mauvaise blague, car les blocs ne sont pas renforcés. Mouse a tout fait exploser.
twitch_clip
https://clips.twitch.tv/BillowingRespectfulPotatoAliens-n-Ex6CoB6u17lJge
Aypierre et BadBoy sont entrés dans un état de dépression assez avancé à cause de l'enlèvement des oeufs et des changements soundain sur le serveur. Ils ont commencé a creuser des trous partout pour essayer de tomber sur une base de la fédération, avant de tester si d'autres choses sont modifiées ou désactivées sur le serveur et ont enfin théorisé sur des prochaines décisions farfelues qui pourraient être prises, comme le fait de passer le serveur sur la version bedrock, ou la suppression du cuivre.
twitch_clip
https://clips.twitch.tv/StupidEagerTaroBrokeBack-mvODOi5PyHfeALnQ
Cellbit a reçu une dernière mission d'enquête de Cucurucho. Aux coordonnées données par Cucurucho, il a trouvé une sharestone l'emmenant à 100k blocs. Il s'est ainsi retrouvé devant un chalet abandonné. Dedans, il y avait le livre d'un Hermite parlant d'un mur intraversable et se demandant ce qu'il y a de l'autre côté. Au mur il y avait aussi une suite de nombre et au sol un coffre protégé par mot de passe, contenant de nouvelles coordonnées. En suivant la piste, il est tombé sur une cabane à l'entrée d'une grotte luxuriante. Dedans, il y avait un chat sauvage et un autre livre de l'Hermite demandant que la personne trouvant ce lieu s'occupe de son chat nommé Zeno s'il est encore en vie. Cellbit l'a donc adopté. Comme il ne trouvait plus de piste, il a décidé de rendre son rapport à Cucurucho, mais en ne mentionnant pas les livres de l'Hermite trouvé sur la route.
En rendant son rapport, Cucurucho l'a félicité, et lui a donné sa récompense : il peut demander ce qu'il veut à la fédération, excepté une information. Cellbit lui a demandé s'il pouvait avoir son fils à nouveau, Cucurucho lui a répondu que c'était une information confidentielle. Cellbit a alors demandé un peu de temps pour réfléchir, et s'est déconnecté devant le lit de Richarlyson, toujours aussi vide.
twitch_clip
https://clips.twitch.tv/EndearingPluckyGullNomNom-M_keYJpdTEBe_JoP
La fédération a envoyé ElQuackity surveiller Baghera pendant son grand prix de F4.
twitch_clip
https://clips.twitch.tv/EndearingGenerousPuppyMrDestructoid-siKJ8xgONq8W9qJZ
20 notes · View notes
Text
FURIOSA : UNE SAGA MAD MAX (2024)
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Après l'effondrement de la civilisation humaine en Australie, quelques humains, les Vuvalini, ont réussi à établir une communauté dans un oasis, surnommé la Terre Verte. Un jour, alors que Furiosa, une enfant, est en train de cueillir des pêches avec Valkyrie, une de ses amies, elle découvre des pillards en train de dépecer un cheval. Sachant que ces derniers reviendront sans doute plus nombreux, compte tenu des riches ressources de l'endroit qu'ils qualifient de "Terre d'abondance", Furiosa sabote l'une de leurs motos mais se fait repérer, puis enlever, non sans avoir donné l'alerte. Bassa, sa mère, se lance à leur poursuite et tue quasiment l'intégralité du groupe à l'exception du dernier homme qui réussit à atteindre un campement de motards auquel il appartient. Furiosa est introduite au seigneur de guerre Dementus, chef du camps, qui souhaite se rendre en Terre Verte mais le pillard (que Furiosa a grièvement blessé à leur arrivée) succombe à ses blessures avant d'avoir pu révéler quoi que ce soit. Dementus décide donc d'attendre que Furiosa lui révèle d'elle-même, mais sa mère s'introduit dans le camp et réussit à la libérer. Sachant qu'elles seront rattrapées tôt ou tard, Bassa lui demande de continuer seule pendant qu'elle ralentira la horde. Ne pouvant l'abandonner, Furiosa retourne sur ses pas et la voit se faire torturer, puis tuer, sous ses yeux. Reprise par Dementus, Furiosa est alors sans cesse témoin de la cruauté du chef-guerrier mais n'abandonne pas son rêve de rentrer chez elle en se tatouant la position des étoiles sur l'avant-bras.
Au gré de son errance, le convoi trouve un War Boy blessé, qui leur indique l'existence de la Citadelle tenue par Immortan Joe. Dementus, confiant et orgueilleux, imagine qu'il prendra l'endroit facilement avec ses plus d'un millier d'hommes, mais doit finalement battre en retraite en constatant que les War Boys de Joe, sont des kamikazes fanatiques, prêts à mourir pour lui. Loin de se décourager, Dementus réussit malgré-tout à prendre le contrôle de Pétroville, qu'il menace de faire sauter, si Joe ne troque pas l'essence du site envahi, en échange d'eau et de nourriture de la Citadelle. Conscient qu'il est pris au piège, Joe accepte la trêve, non sans pression et négociation avec Dementus et prend possession de son docteur, mais également de Furiosa, dont il remarque rapidement qu'elle n'est pas sa fille. Furiosa est alors emmenée dans le quartier des femmes qui doivent donner des fils sains (non-mutants), au chef de guerre. Une nuit, Rictus Erectus, l'un des fils de Joe, la kidnappe, probablement pour la violer, mais Furiosa s'échappe et grandit dans la clandestinité. Réussissant à se distinguer, Furiosa est promue sous l'identité secrète d'un jeune garçon muet, jusqu'à devenir mécanicienne sur un nouveau Porte-Guerre, conduit par le Prétorien Jack. La jeune femme compte s'y cacher avec une moto et s'échapper lors du trajet jusqu'à Pétroville, mais le convoi est attaqué par d'anciens motards de Dementus qui ont fait défection. Seuls elle et Jack s'en sortent vivants. Ayant vu le talent et le sang-froid de Furiosa, Jack lui propose de lui apprendre la survie à travers les Terres Désolées ce qui les fait se rapprocher l'un de l'autre.
Quelques mois plus tard, Major Kalashnikov, le chef du Moulin à Balles (une ancienne mine de plomb à ciel ouvert où sont fabriqués armes et munitions) leur demande qu'Immortan Joe tienne un conseil de guerre sur la gestion désastreuse de Pétroville par Dementus. En s'y rendant pour obtenir de l'essence, Jack et Furiosa constatent que le chef de guerre n'arrive plus du tout à contrôler ses troupes et souhaite lui aussi un conseil de guerre. Allié à Kalashnikov, Joe ordonne à ses deux prétoriens de retourner au Moulin à Balles pour rapporter le maximum de munitions afin de lancer une attaque sur Pétroville. Jack et Furiosa s'y rendent et sont convenus de s'enfuir sur le chemin du retour, mais en arrivant, ils comprennent aussitôt que Dementus s'est déjà emparé de l'endroit. Après avoir causé des dégâts considérables, Jack et Furiosa s'enfuient mais sont rattrapés par Dementus ; suite à un choc violent de leur voiture, Jack se prend une balle dans l'épaule et le bras gauche de Furiosa est violemment brisé, écrasé par les roues. Encerclés, Jack est attaché à l'arrière d'une moto et doit courir s'il ne veut pas être dévoré par des chiens, tandis que Furiosa est attachée à une chaîne via son bras en lambeau. Quelques heures plus tard, Jack succombe à la fatigue et à ses blessures, mais Furiosa a profité du bruit et de la poussière pour s'arracher le bout de son bras condamné et voler une moto pour retourner à la Citadelle. Tandis qu'elle y retourne dans l'agonie, Max Rockatansky, accompagné de son Interceptor, observe au loin les horizons, où il fait une courte apparition. La prise du Moulin à Balles déclenche alors la guerre des 40 jours où les forces de Joe et de Dementus s'affrontent quotidiennement.
Guérie et équipée d'une prothèse mécanique au bras gauche, Furiosa se rend sur le champ de bataille où les hommes de Joe ont décimé ceux de Dementus, qui lui, a pris la fuite. Se lançant à sa poursuite, elle réussit à le rattraper et tente de lui faire avouer ses regrets pour la mort de sa mère, mais ce dernier, insensible et sarcastique, refuse. La mort de Dementus est alors nimbée de mystère : selon le narrateur, elle aurait pût le tuer d'une balle dans la tête, le faire courir derrière sa voiture jusqu'à qu'il meure d'épuisement ou encore le torturer en l'attachant à un arbre, mais elle l'aurait en réalité emprisonné dans un coin secret, au dessus de la citadelle, pour y faire pousser un arbre (dont elle conservait le noyau depuis des années), qui utilise les cellules humaines du corps très affaibli de Dementus pour grandir.
La dernière scène montre Furiosa emmener les "pondeuses", les femmes restantes d'Immortan Joe jusqu'au camion pour les y cacher, faisant ainsi le lien avec Mad Max: Fury Road.
3 notes · View notes
ekman · 2 years
Photo
Tumblr media
Bien sûr, il est probable que nous tomberons plus bas encore. C’est même une évidence. Mais nous atteignons en ce moment précis un point intéressant dans la chute. À écouter l’ensemble des experts de plateau-téloche, à lire les pointures qui fourmillent sur les blogs géo-stratégiques, c’est une évidence : les Russes sont à genoux. On ne sait pas si ce sont les 24 chars Leopard ou les 8 Leclerc qu’on va leur prêter, mais sûr qu’ils vont bientôt rendre gorge et l’immonde Vladimir sera trainé dans le box des accusés d’une énième Cour pénale internationale en carton-pâte, où l’on pourra tranquillement prendre son tour de cou en vue d’un châtiment équitable. Qu’on fasse les comptes, nom d’un pope en plâtre ! Massacres de civils ukrainiens ou assimilés, certes compensés par l’exhibition nonchalante de leurs cadavres au devant des caméras du monde, exécution des combattants de la liberté grossièrement baptisés “mercenaires” par la Pravda, tortures sur des chats et même sur quelques chiens jaunes et bleus, rapt et déportation d’enfants sur le mode turco-argentin, conquête territoriale contre la volonté de moins d’un quart de la population concernée... Si ça c’est pas des fauteurs de guerre et des assassins professionnels, je veux bien endosser la responsabilité d’avoir percé les tuyaux du gaz.
Et avec tout ça, les Russes prennent les villes imprenables, grignotent, bombardent, grignotent encore, bombardent toujours et voilà : ils avancent. Oh, certes au prix de morts et d’amputés innombrables, mais ils s’en foutent, ce sont des Russes. Un coup de vodka sur la plaie, un autre dans le gosier, un sparadrap et hop, de retour sur le front, sans casque ni gilet pare-balles. On est comme ça chez les cosaques : rustres et durs à la peine. Du coup, sur les plateaux-téloche, ça perd un peu le fil du narratif poussif pondu par le service de presse de la Grande Alliance Atlantique :
“Oui, bien sûr, Stéphane, c’est évident que les assassins et les violeurs recrutés au goulag par Prigojine ont la part belle dans cette affaire puisque l’Europe tarde tant à envoyer ses chars !”, insiste l’argousin de service. “Oui, malgré les efforts d’Ursula von der Leyen, force est de constater que les coups de freins répétés de certains pays proches du Kremlin – comme la Hongrie, mais est-il encore utile de les citer – gênent la prise de décision de partenaires bien plus engagés sur la route de la défense des valeurs de la démocratie européenne, comme la Pologne ou l’Allemagne”, envoie le plumitif en second. “Oui tout à fait Stéphane, et n’oublions pas de rappeler le rôle trouble – pour ne pas dire équivoque – de la Turquie du néo-pacha Erdogan qui oppose son véto à l’ouverture de l’Otan à la Suède pour des raisons de basse politique. On a du mal à croire que le même Erdogan a été activement soutenu par les secouristes de l’Union Européenne lorsque récemment, son pays a été touché par des séismes. Peut-on parler d’ingratitude ? Au vu de son inflexibilité relative à la question kurde – une question qui relève des droits de l’homme, rappelons-le –, c’est sans doute possible.” Sur le plateau, six têtes de cons acquiescent. Là-bas, ailleurs, sur les radios, dans les journaux de la presse capitaliste subventionnée (qui l’eût cru ?), sur tous les canaux de la lucarne hertzo-câblée, le mot d’ordre est unique, catégorique et général : vaincre... le discernement !
Je fais confiance à la piétaille médiatique et à ses cohortes de supplétifs autorisés. Ce sont les révélateurs zélés du recul définitif de la composante intellectuelle du discours public. Le petit peuple, crédule, le cul ouvert par vocation, approuve tout en buvant son Coca. Les bourgeois – toujours prompts à se chier dessus – sont partants pour toutes les compromissions : “donnons-leur ce qu’ils demandent, nous gagnerons du temps !”. Même s’ils veulent votre semblant de liberté putative ? Vos illusions libérales ? Vos enfants wokisés ? “Mais oui, bien sûr ! Prenez tout ! Et pendant qu’on y est, remplacez-nous !” Affligeant, dégueulatoire, sans appel. Ne seriez-vous pas mieux dans un placard, entre la planche à repasser les Institutions, à côté de la macine à laver le linge sale, à l’abri des Lumières enfin éteintes et avec dans les oreilles la rumeur atténuée des prières du muezzin ? 
Gueux éborgnés et notables dépossédés, pseudo-paysans et cadres au labeur domiciliaire, imbéciles endettés sur 25 ans ou déjà faillis à cinquante piges, fils de la rente plate ou pères du néant générationnel, le même vide, la même peur vous rassemble. Cette Trouille défécatoire, c’est celle du vide qui vous habite, la lumière crue du frigo vide, l’indigence du sapin sans cadeaux, la fin de non-recevoir du Monop’ rideau baissé. Tout file entre vos doigts : la santé, la sécurité, l’emploi, le revenu, le retraite, le cul, le carbone... Tout calanche ! Tout disparaît dans les cris d’orfraie et les moues indignées ! Pas de lendemain, plus de coq pour chanter l’aurore nouvelle et la France éternelle ! Bande de cons écouillés ! Cocus de basse-cour ! Depuis sa fusée, Elon Musk vous tweete que vous ne serez plus jamais censurés ! Vive la liberté, vive l’Union Européenne, niet pasaran ! J.-M. M.
27 notes · View notes