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#sociologue
plumedepoete · 1 year
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Djamel Guerid, le sociologue exemplaire - Brahim Boumedien
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  Le meilleur d’entre nous Il est parti trop tôt Le meilleur d’entre nous Il reste sa photo Et tout son travail fou   Il brillait ce chercheur Depuis longtemps déjà Il brillait ce docteur Que la mort emporta   Mais il reste debout Gardant tout son aplomb Lui qui voyait le bout De ce tunnel trop long   Les potes qui l’ont connu Peuvent vous le dire Il est devenu Celui qu’il faut lire    Comme ami il était Dans l’ancienne Cirta Dont il fit la fierté Et qu’elle félicita   Il n’était encore Qu'humble médersien Mais battit les records De tous les lycéens   Dimanche, fidèlement Les copains, à la hâte Se retrouvaient gaiement Au café "El-Hayat"   Autour de lui, assis Ils écoutaient "Halim" Dans un "lastou adri" Absolument sublime    Ce cadre amical Pour le politologue Préparait déjà Le futur sociologue   Le thé exceptionnel Et les amis heureux En ce lieu fraternel Ne parlaient pas que d'eux   L'Algérie, son histoire Le combat héroïque Et toutes les victoires Nous rendaient euphoriques   On évoquait Boulaïd Avec lui ces grands hommes  Ces lions intrépides Qu'avec fierté on nomme   Pour tes disciples, Djamel Le Maître ne meurt pas Tu demeures éternel J'entends toujours tes pas.      Brahim. B   Read the full article
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plaque-memoire · 9 months
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Plaque en hommage à : Albert Bayet
Type : Lieu de résidence
Adresse : 2 rue Monsieur le Prince, 75006 Paris, France
Date de pose :
Texte : Dans cette maison vécut de 1910 à 1961 Albert Bayet, professeur à la Sorbonne, président de la Ligue française de l'enseignement 1944-1959, président de la Fédération nationale de la presse clandestine, président fondateur de la Fédération nationale de la presse française 1944-1961
Quelques précisions : Albert Bayet (1880-1961) est un historien et sociologue français, qui a joué un rôle significatif dans le développement de la sociologie en France au XXème siècle et contribué à l'enseignement et à la diffusion des sciences sociales. Disciple d’Émile Durkheim, il enseigne la sociologie à l'Université de Paris, et contribue à la création de la Faculté des Lettres de la Sorbonne. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages importants sur la sociologie, dont La Morale scientifique, essai sur les applications morales des sciences sociologiques. Ses écrits ont contribué à populariser cette discipline en France et ont servi de base à de nombreux cours universitaires. Opposé à la montée de l'Allemagne nazie et soutien du régime soviétique, il rejoint la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale au sein du mouvement Franc-Tireur, et est président de la Fédération nationale de la presse clandestine en 1943 et 1944. Une rue de Paris porte son nom.
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thebusylilbee · 22 days
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"Un café crème et une minute, voire deux, de réflexion. Nawel (1) est à la recherche des mots pour décrire ses sentiments. La trentenaire est «chargée de sécurité en ligne» pour un média social. Elle a «galéré» pour se faire embaucher. La faute à quoi ? Son nom, son prénom et sa religion, dit-elle dans une brasserie parisienne proche de la place de la République. «Je fais attention à ne pas tomber dans la colère parce qu’on nous refuse le droit à la colère. Elle est perçue comme une forme de violence alors que nous la subissons au quotidien.» Le «nous» englobe de nombreux Français musulmans diplômés. Ils dénoncent une atmosphère «pesante» dans le monde du travail, les médias et l’espace public. Ils ne supportent plus les regards de travers les jours qui suivent les attentats, la «suspicion» et les débats politiques. Une vie avec la «boule au ventre», disent-ils.
Aïcha (1) qui enseigne la littérature dans le Val-de-Marne garde encore en elle la souffrance lorsqu’un collègue lui a posé une question après l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre. Elle était installée en train de boire son café en pianotant sur son téléphone dans la salle des professeurs. Tout était calme. Puis : «Et toi Aïcha, tu es bien silencieuse, ça ne te fait rien ce qui vient de se passer ?» Elle a fondu en larmes dans sa voiture sur le chemin du retour. En arrivant à son domicile, Aïcha a demandé à son compagnon : «Pourquoi on reste encore ici alors qu’on pourrait être respectés ailleurs ?»
«On se bat pour se faire embaucher»
Le ressenti est documenté. Trois sociologues ont mené une enquête. Olivier Esteves, Alice Picard et Julien Talpin ont interrogé une partie de cette «élite minoritaire» – appuyée sur un échantillon quantitatif de plus de 1 000 personnes et sur 140 entretiens approfondis – qui a décidé de quitter la France pour s’installer à Londres, Dubaï, New York, Casablanca, Montréal. Ils ont en fait un livre, La France, tu l’aimes mais tu la quittes (Seuil). Les interrogés racontent les raisons de l’exil : discrimination, stigmatisation et difficultés à grimper dans le fameux ascenseur social. Libération a rencontré une dizaine de jeunes diplômés musulmans – pratiquants ou non – qui travaillent actuellement en France mais qui pensent chaque jour un peu plus à l’exil. Nous en avons également croisé qui ont passé le cap ; celui de vivre ailleurs.
Le recteur de la grande mosquée de Bordeaux, le médiatique Tareq Oubrou, perçoit le phénomène. «Le malaise est profond chez les musulmans et ne l’a jamais autant été. Il y a de grandes interrogations, une angoisse même face à l’avenir politique et social d’une France qui se crispe», explique cette figure de l’islam de France. Combien ont passé la frontière ? Les chiffres n’existent pas.
Salim est ingénieur dans la téléphonie. «J’en parle presque tous les jours avec des copains, dit-il en introduction. Nous sommes nombreux à ressentir la même chose. On se bat pour se faire embaucher et on galère pour être promu. Récemment, mon collègue qui a été nommé chef d’équipe a été gêné. Il n’arrive même plus à me regarder dans les yeux. Je suis arrivé avant lui et j’ai fait de meilleures écoles que lui. Je suis vu comme le mec sympa qui fait des blagues, qui devrait remercier chaque matin ses patrons d’être là.» Le trentenaire est en train de se laisser convaincre par son cousin à Londres. Il gagne le double de son salaire mais pas seulement. Salim regarde le plafond, s’évade et revient parmi nous : «Personne ne lui fait de réflexions pendant le ramadan ou après une attaque terroriste. Il n’est pas vu comme un arabe ou un musulman mais comme un ingénieur français.»
«Je me suis sentie entièrement française»
Dans la brasserie parisienne, Nawel commande un second café crème et déroule le câble de sa trajectoire. C’est la petite dernière des huit enfants de la famille. Ses parents ont quitté le Maroc à la fin des années 60 pour s’installer dans l’Yonne. Le daron à l’usine et la daronne avec la marmaille. La famille déménage un peu plus tard dans un petit village du Loir-et-Cher. «Mon père est devenu bûcheron. Les premiers temps étaient compliqués dans le village. Il y avait beaucoup de racisme, nous étions la seule famille arabe du coin. Mais notre famille nombreuse a sauvé l’équipe de foot, la fanfare et l’école du village.» Après un bac littéraire, la petite dernière se lance dans la sociologie. Elle se retrouve à Londres grâce au programme Erasmus. Tout change. «Je rencontre des gens du monde entier et plus personne ne me méprise, dit-elle. Je n’avais plus besoin de me justifier ou d’avoir honte de ce que je suis. Et, pour la première fois de ma vie, je me suis sentie entièrement française.» Cette dernière phrase reviendra souvent tout au long de nos rencontres avec les expatriés.
Nawel se cherche à son retour. Elle se lance dans le journalisme, un milieu où l’entre-soi est roi et la diversité (surtout dans les postes à responsabilité) un songe. Elle galère, enchaîne les petits jobs pour payer les factures. Elle décide de partir pour Dublin, en Irlande, où elle se retrouve – après avoir vendu des sandwichs – modératrice de contenus pour Facebook. Elle gravit les échelons en interne et change de boîte. Airbnb puis Twitter (devenu X). La vie est belle. Un bon salaire et des responsabilités. Nawel décide de rentrer en France après sept années en Irlande. «Je pensais que ça allait bien se passer. J’avais fait mes preuves dans de grosses boîtes, mais non. Je postule à un tas de trucs mais je n’ai aucune réponse. Je galère aussi pour trouver un appartement à Paris. J’avais des offres d’emploi toutes les semaines en Irlande et pas une depuis mon retour en France.» Elle ne lâche pas l’affaire. La «chargée de sécurité en ligne» décroche deux entretiens. Deux réponses positives. Elle ne croit pas au hasard : «J’ai eu un entretien avec un directeur des ressources humaines maghrébin et le second, c’était en visioconférence avec un Afro-Américain parce que c’est une entreprise américaine.»
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Pour Amara, 24 ans, la religion en France reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. (Dorian Prost/Libération )
La jeunesse diplômée qui pense à l’exil se ressemble dans le regard de ceux qui mettent dans le même sac les enfants d’immigrés nés en France. «Nous sommes différents. Tous les Arabes ne sont pas musulmans et tous les musulmans ne sont pas Arabes, explique Salim. Et chez les croyants, les degrés de pratique varient mais de nombreuses personnes ne cherchent pas à comprendre.» Les pratiquants, notamment les femmes voilées, sont nombreux à se projeter loin de la France ; pas forcément dans des pays musulmans.
«On est obligés de cacher un peu notre identité»
Cap au Nord. Ils ont tous les deux un parcours brillant : étudiante en M1 dans une grande école lilloise pour l’une ; en dernière année de Centrale-Lille, cursus ingénieur en développement applications mobiles et web, pour l’autre. Fatima (1), 22 ans, a grandi à Roubaix, immigration de troisième génération. Ses grands-parents, habitants de l’Algérie française, sont arrivés en métropole dans les années 50. Amara, 24 ans, originaire de banlieue parisienne, a des parents venant d’Afrique subsaharienne : Côte-d’Ivoire pour le père, Guinée pour la mère. Tous les deux, si différents dans leur histoire, partagent le même désir d’ailleurs. «Rester reviendrait à vivre dans un pays où on ne se sent pas à 100 % acceptés», résume Fatima, voile kaki accordé à sa chemise vintage, chinée en friperie, et jeans blanc. Amara approuve : «Je voudrais trouver un pays où je peux pratiquer ma religion dans des conditions plus propices.» Il dit qu’en France, la religion reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. Un regret ? «On est dans le pays où on a grandi, on fait la culture de ce pays, mais on est obligés de cacher un peu notre identité.»
Fatima souffre, elle, de l’image des musulmans issus des quartiers populaires. «On les associe dans l’imaginaire collectif à délinquance et à communautarisme. Et on nous confond avec des terroristes», soupire-t-elle. Le retour de Berlin, après un séjour Erasmus, a été dur. «Deux jours après, c’était l’annonce de l’interdiction de l’abaya. Je ne me sens pas vraiment concernée, je n’aime pas porter des robes, mais après Berlin, où tout le monde se respecte…» Elle porte le voile depuis trois ans. Dans son école lilloise, elle n’a subi aucune discrimination, de la part des profs comme des élèves. Juste parfois des étonnements maladroits quand on constate qu’elle ne parle pas arabe ou que ses parents sont français. Elle flippe pour les entretiens d’embauche. Elle a une autre peur, que l’extrême droite arrive au pouvoir. Pour ces raisons, elle prévoit de chercher du travail au Canada ou en Grande-Bretagne. «Soit on reste et on aide au développement de sa ville, soupire-t-elle. Soit on part, avec un sentiment de culpabilité. La France a investi sur moi, mais cela ne lui profitera peut-être pas. Je n’ai pas l’impression qu’elle se rende compte de cette perte.»
Amel a une phobie : l’avion. Elle traverse les mers et les océans pour rejoindre les différents continents. Elle a vécu un temps au Brésil. Puis un long moment à Dubaï. Elle raconte toujours un tas d’histoires. Ses traversées en cargo ou en voiliers. «J’ai toujours su que je quitterais la France après mes études, explique l’ancienne étudiante en école de commerce. Je n’ai jamais été une victime directe de racisme mais je sentais que j’aurais moins de barrières ailleurs et qu’on ne me jugerait pas.» Amel a créé plusieurs entreprises à Dubaï dans la cosmétique. Elle travaille aussi dans la finance. Dans un café du IIe arrondissement de Paris, la trentenaire pose une question qui paraît banale : «Pourquoi les choses ne changent pas ?» Elle ne cherche pas la réponse. Elle refuse de parler de «regrets» ou de «gâchis». Elle préfère dire «tant pis» pour la France. Son retour à Dubaï est programmé pour les prochaines semaines. Elle cherche un voilier pour embarquer.
Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante»
Omar est ingénieur en informatique. Il a tout quitté du jour au lendemain pour la Californie. Une décision «difficile mais réfléchie», «contrainte aussi». Le trentenaire, fils de Marocains, est musulman pratiquant. Il y a six mois, il était encore «bien installé». Omar a traversé le monde pour s’établir à Los Angeles avec sa femme Nadia, 30 ans, chercheuse en biologie, et leurs deux enfants de 3 et 8 ans. La réponse à «une atmosphère islamophobe» devenue trop pesante. «Nos proches nous manquent, mais on ne veut plus se cacher par peur d’être jugés», dit-il. La réalité ? Un «incident» leur a fait franchir le pas l’an dernier. «Nadia a été dénoncée par des collègues car elle portait le voile dans son laboratoire.» Des questions de sécurité ont été mises en avant. Une «fausse excuse», selon Omar, qui insiste pour dire que sa femme travaille désormais dans l’un des plus grands hôpitaux de Californie «sans que cela ne leur pose de problème». Dans son entourage, leur cas n’est pas isolé, ses deux sœurs, dont il préfère taire la profession, sont parties en Angleterre pour les mêmes raisons.
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La trentenaire Amel a préféré dire «tant pis» à la France et partir vivre à Dubaï. (Marie Rouge/Libération)
Facky, lui, raconte un tas d’anecdotes. Diplômé d’école d’ingénieur l’an dernier, il a sauté le pas il y a quatre mois pour rejoindre le Japon. Une parenthèse pour le moment. Il compte y apprendre la langue, pendant un an, et, s’il s’y plaît, s’y installer définitivement. Ici ou ailleurs mais pas en France. «J’aime mon pays mais malheureusement je n’ai plus vraiment l’espoir de vivre sereinement quand on te répète tous les jours que tu n’es pas chez toi en France.» Il raconte des expériences. Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante». Cette fois, lors d’un contrôle d’identité alors qu’il attend sa mère, où quatre policiers le mettent en joue par crainte de ce qu’il peut avoir dans son sac. Un flingue pointé sur sa tête. Ou alors, «moins grave», mais tout aussi «fatiguant», lorsqu’un caissier de supermarché refuse de passer ses articles. Dernier épisode en date, il y a un mois, dans l’avion le ramenant en France pendant le ramadan. Il explique au personnel de bord qu’il jeûne. Une femme, assise à portée de la conversation, juge bon de donner son avis : «On est au Japon ou à Kaboul là ?»
Dans la brasserie parisienne, Nawel regarde l’heure. Elle doit retourner travailler. La pause est terminée. Une ultime question : partir ou rester en France ? «Je parle cinq langues et j’ai fait mes preuves mais mon pays a du mal à reconnaître mes compétences. C’est triste. Nos parents sont venus ici pour travailler sans faire de vagues. Ils ont accepté beaucoup de choses que je ne pourrais jamais accepter.» Nouvelle hésitation. Nouveau silence. Puis : «Je n’ai pas envie de faire semblant ou de jouer à la meuf sympa pour me faire une place. C’est terminé cette époque. Peut-être que demain j’aurai des enfants et je ne veux pas qu’ils grandissent dans une ambiance ou il faut toujours montrer patte blanche ou se justifier.» "
(1) Les prénoms ont été modifiés.
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raisongardee · 9 months
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"Comble de la disgrâce, une "école parallèle", selon l’expression du sociologue Georges Friedmann, s’immisce dans l’intimité familiale par l’intermédiaire du poste de télévision qui s’arroge aussitôt l’une des plus anciennes prérogatives du père qui était d’être, sous son toit, le haut-parleur du monde, l’intercesseur privilégié entre le dedans et le dehors, le forain et l’intime. Au modèle d’identification paternel qui avait fonctionné pendant des millénaires succède l’empyrée cathodique des héros de feuilleton télévisé, des animateurs et des chanteurs de variété qui s’offrent au regard des jeunes comme autant de pères électifs décidément plus gratifiants que ceux que la nature leur a donnés. Le magistère des "étranges lucarnes" est tel que les choses ne sont plus vraies parce que c’est le père qui l’a dit mais parce qu’on l’a vu ou entendu à la télé. Qui n’a pas vécu ces années-là dans une cours de collège ou de lycée ne peut imaginer à quel point la télévision a pu façonner les comportements des teenagers et leur faire adopter, sans la moindre résistance, de nouveaux codes sociaux en comparaison desquels les valeurs patriarcales étaient brusquement frappées d’obsolescence et devenaient, à tout le moins, suspectes de passéisme."
Patrick Buisson, La fin d’un monde. Une histoire de la révolution petite-bourgeoise, 2021.
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elinaline · 11 months
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Quelques bons commentaires choisis (meilleure décision de ma vie d'adulte d'interagir avec des sociologues et des historiens de mouvements politiques sur les réseaux) pour éviter le racisme de classe et les préjugés nuls. On peut simultanément dire "ça craint les écoles et les bibliothèques qui brûlent c'est triste" et aussi "c'est compréhensible et légitime que des symboles du pouvoir en place partent en fumée (surtout l'école prison quoi)".
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perduedansmatete · 3 months
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aujourd’hui j’ai pissé dans un tube trop petit et donc sur mes doigts, raté deux bus d’affilé, fait des blagues sur les sociologues au lieu d’avancer mon exposé, caché des sachets de ketchup dans toutes les pressions de ma robe, mangé des frites du crous plus un chili con carne pour fermer la bouche de tous les haters qui disent que je bouffe rien et surtout parce que je ne savais pas choisir, puis dit à ma prof que j’aime pas car son cours est inutile et son rire insupportable que j’avais rien fait depuis la semaine dernière tout en ne faisant rien de toute l’heure et demie qui est passée vite avec l’alcool dans le sang, mais surtout j’ai écouté la chanson « zinedine zidane » en boucle comme depuis trois semaines et je rentre pour la première fois depuis la rentrée par mon chemin habituel à savoir celui de l’autoroute qui donne des envies de suicide parce que je ne peux pas faire les fripes avec marion ou aller me balader avec tia en buvant des bières comme d’habitude vu que je dois aller à une réunion de merde dans mon collège pendant qu’elle va au cinéma voir un film bizarre dont je n’ai toujours pas compris le sujet après qu’elle l’ai expliqué à trois personnes différentes qui n’ont d’ailleurs pas voulu l’accompagner
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nietp · 11 months
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«Pourquoi brûlent-ils des écoles ?» par Laurence de Cock
Les plus empathiques parlent d’autodestruction. Les jeunes se saboteraient eux-mêmes. Mais dans la droite la plus extrême et dans certains médias d’information continue, on profite de ces actes, cette « violence aveugle », pour tourner en boucle sur la sauvagerie des jeunes, ces « nuisibles », comme les qualifient les syndicats UNSA-Police et Alliance réunis dans un infâme et séditieux communiqué. On fustige leur absence de scrupules et on voit bien là la preuve du caractère apolitique de leur colère. Ils n’attendaient que ça, disent-ils, piller et mettre le feu.
Les écoles, lieux d’injustice sociale
Mais pourquoi brûlent-ils des écoles ? La question ne se pose pas pour la première fois. En novembre 2005, cela avait déjà interpelé car 255 établissements scolaires avaient été touchés. Pour Laurent Ott, éducateur et pédagogue social, dans les quartiers populaires, depuis longtemps, les écoles incarnent le lieu de l’injustice sociale, et beaucoup d’adolescents n’en gardent pas un si bon souvenir que cela. Présentées comme les lieux de « promesse républicaine » aussi bien par l’institution que par les enseignants, les jeunes ne peuvent que percevoir le décalage entre ces beaux discours et leur réalité. Dans les quartiers populaires, l’école produit beaucoup plus de relégation que d’intégration.
Les sociologues Didier Chabanet et Xavier Weppe notent à leur tour que « la rage [des émeutiers] porte contre le quartier lui-même, elle n’a rien à négocier ». Ils confirment la révolte des jeunes contre des institutions publiques qu’ils méprisent en retour et miroir du mépris qu’elles leur ont fait subir. L’école n’est pas une cible collatérale, elle est au cœur des institutions ciblées comme mensongère. Lors d’entretiens en 2016 et 2017, les jeunes critiquent les enseignants « blancs », qui n’habitent jamais le quartier, qui ne les respectent pas, ne les félicitent jamais. Le ressentiment est lourd. Les bibliothèques, elles, ne seraient fréquentées que par à peine 10% des habitants en moyenne. Les deux sociologues notent alors l’échec patent d’une politique de la ville qui n’a jamais réfléchi aux modalités d’association des habitantes et habitants aux choix de transformations de leur quartier. Dès lors, toutes les institutions publiques apparaissent comme des excroissances qui au pire les écrasent ou rejettent, au mieux ne les concernent pas. L’école ne fait pas forcément exception.
Nos lycées brûlent 
S’en tenir à ces explications ne suffit peut-être pas pour comprendre la place particulière occupée par les établissements scolaires dans cette démonstration de colère. Dans les années 1970, on assiste à une multiplication d’incendies criminels, par des élèves, touchant des écoles, collèges et lycées. C’est à l’occasion de l’incendie du collège Pailleron le 8 février 1973 que les médias commencent à interroger cela comme un phénomène de société. Pour les seuls mois de janvier et février, le journal Paris-Match en dénombre onze dans tout le pays …
Comme pour Pailleron, ce sont des incendies ou départs de feux faits par des élèves qui veulent se venger de situations ou propos humiliants. À Pailleron, le jeune Patrick 14 ans avait dit à la police qu’il ne voulait pas aller dans la classe surnommée « des déchets ». À Bobigny, ce sont les classes dites « pratiques » d’un CES qui brûlent, cinq baraquements en bois : « Mon prof nous a raconté que les autres profs lui disent sans arrêt : « tu as du courage de rester avec ces tarés » raconte un élève, ajoutant : « les portes n’ont même pas de poignées, elles nous restent dans les mains. Par moment il n’y a pas de carreaux, les extincteurs ils viennent les remettre pour l’enquête pour faire bien devant les inspecteurs, c’est parce qu’un mec a voulu mettre le feu ».
Deux ans plus tard, en 1975, on compte encore une quarantaine d’incendies criminels. Les conditions matérielles sont avancées comme principales causes à deux niveaux : d’abord parce que les constructions sont hautement inflammables et que tout départ de feu peut être fatal, comme à Pailleron ; ensuite parce que les établissements scolaires qui sont incendiés sont pour la plupart délabrés et renforcent le sentiment de honte des élèves qui y sont scolarisés.
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aurevoirmonty · 2 months
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Pourquoi le retour de maladies disparues depuis des lustres ? s’interroge gravement Le Parisien Réoccupé. Oui, c’est comme les viols en plein jour, les machines à laver jetées par les fenêtres, les égorgements et les détritus le long des routes : comment, mais comment expliquer ça ? Il faudrait plus de sociologues…
Renaud Camus
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lepoingleve · 2 months
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André Devambez, La Charge, huile sur toile, 1902. Musée d’Orsay.
« La Charge » dépeint une confrontation entre les forces de l'ordre et des manifestants dont les affiliations politiques restent évasives. L'œuvre vise avant tout à capturer l'essence d'une protestation et son affrontement avec la police. La scène, plongée dans l'obscurité, reflète la réalité des manifestations post-travail, souligne les tensions et les craintes associées à ce que le sociologue Gustave Lebon appellait « l'âge des foules ». Les agents de police chargent avec méthode, révélant une redoutable efficacité. Le tableau figura longtemps dans le bureau du préfet Chiappe (de 1927 à 1934), connu pour son penchant pour l'ordre et spécialiste de la répression des manifestations de rue. En contemplant cette scène, on réalise que le temps a beau filer, la façon qu'a la République de gérer ses contestataires reste d'une troublante constance. Les pas se suivent et se ressemblent, sur une piste éternellement pavée de coups de matraque.
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havaforever · 5 months
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L'INNOCENCE - Ce n’est pas une affaire de viol, comme dans les Risques du Métier, mais de violence qui détruit la notoriété d’un professeur. Une violence aux effets destructeurs, générée par le mensonge, le remord et la dissimulation.
Le génie de Kore Eda sera d’utiliser l'effet Rashōmon (du nom d’un film réalisé en 1950 par Akira Kurosawa) pour décrire les faits sous différentes perspectives, selon la version de chaque protagoniste. Mensonges et absence de preuves permettent de conforter ou de disqualifier toute version de la vérité, tandis que la pression sociale exerce tout son poids en faveur de la clôture du débat.
La critique de la société (japonaise « mais pas que.. ») est féroce et ne manquera pas de dénoncer les défenseurs d’une certaine tradition. Les acteurs Sakura Andō (Saori), Eita Nagayama (Hori), Soya Kurokawa (Minato) sont dirigés d’une main paternelle et douce et expriment par leur jeu tout en retenue l’humanisme et la délicatesse de Kore-Eda.
Qu'aurait donné L'Innocence si Hirokazu Kore-eda avait construit son film de manière traditionnelle et linéaire, sans recourir à un procédé à la Rashomon ? Sans doute aurait-il gagné en évidence dès le départ, et peut-être même en émotion, mais il aurait en revanche perdu de son mystère et d'un rapport ludique avec son public. Oui, la forme sophistiquée du long-métrage dissimule somme toute une histoire plutôt simple et touchante, qui ne se révèle que dans ses dernières minutes, mais on n'en tiendra pas trop rigueur au cinéaste, eu égard au plaisir qu'il nous concède, in fine, avec ce regard attentif et bienveillant sur l'enfance, qui est sa marque de fabrique.
A travers le regard d'une mère puis d'un enseignant et l'exploration d'un milieu scolaire où l'on peut stigmatiser le comportement d'un élève, doté d'un "cerveau de porc" (sic), ou encore enregistrer le poids des rumeurs et la tenaille du harcèlement, Kore-eda se fait sociologue de son pays, sans virulence mais en ne cachant quelques unes de ses failles, y compris au sujet du tabou dont il est question de manière certes tardive mais néanmoins claire. L'Innocence n'est vraisemblablement pas le meilleur film de son auteur mais la richesse de ses personnages contribue à ne pas en sortir déçu, d'autant qu'il se situe dans la continuité d'une œuvre dont la cohérence ne cesse de se consolider au fil du temps.
NOTE 14/20 - On retrouve et on partage les attentes du réalisateur : la quête d’un père qui ne soit ni absent ni violent et l’aspiration à la lumière et à la vérité. On apprécie de façon renouvelée, sans jamais se lasser : sa poésie, sa délicatesse, et cette très jolie magie des images.
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regardgaspesien · 3 months
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Séance #05 - L'amitié en plein monde numérique
Il peut être difficile d’entretenir son réseau social à la longue. Mais avec l’évolution constante de la sphère numérique, les amitiés peuvent devenir plus faciles à conserver via Internet.
Selon Claire Balleys, sociologue interviewée par Marion Dupont, ce n’est pas la nature des liens d’amitié qui a changé depuis l’implantation des réseaux socionumériques, mais plutôt la façon dont chacun prend soin de ces liens. Elle avance aussi que l’humain ressent continuellement la nécessité d’être en contact avec son réseau pour ne rien manquer (Dupont, 2023, paragr. 8).
Évidemment, grâce au Web, l’humain est face à une diversité de moyens de jouer, de communiquer et de s’informer accessibles en tout temps. Cette disponibilité constante permet donc d’accommoder n’importe qui, n’importe quand, peu importe la demande. Les réseaux socionumériques mentionnés plus tôt font d’ailleurs partie de ces moyens facilitant l’interaction semblant si essentielle à l’humain.
Grâce à des plateformes comme Facebook, Instagram et Snapchat, il devient si facile de suivre le voyage de Julie. En quelques clics, je peux dire à Julie qu’elle est magnifique sur la plage sans même être avec elle physiquement. C’est ce qui montre l’évolution des moyens de préservation des amitiés. À une autre époque,  j’aurais attendu que Julie revienne de vacances pour l’inviter afin qu’elle me raconte son voyage de vive voix, photographies à l’appui. Mais maintenant, grâce aux réseaux socionumériques, les gens peuvent tout savoir en direct. Plus besoin de se voir ou de se parler en personne. Comme ça, le besoin de ne rien manquer est satisfait et les liens amicaux sont entretenus facilement.
En commentant la photo mise en ligne par Julie, je montre aussi à tous la relation qui nous lie. En plus d’entretenir une amitié, je l’expose au grand jour, ce qui, selon Claire Balleys, permet de me valoriser (Dupont, 2023, paragr. 9). Montrer à tous que je connais Julie grâce à mon commentaire est valorisant, mais le fait que Julie «like» mon commentaire l’est tout autant. Notre lien d’amitié est réel et connu de tous, ce qui nous pousse à croire qu’il est bien entretenu. Ainsi, grâce aux réseaux socionumériques, plus rien n’est manqué et la valorisation devient possible.
En ce sens, il est normal de considérer que les amitiés sont beaucoup plus faciles à maintenir sur le Web. Mais il faut tout de même veiller à ne pas trop manquer de chaleur humaine!
Médiagraphie
Dupont, M. (2023, 4 août). «Demander en ami», «liker»: à l'ère des réseaux sociaux, des relations amicales en format numérique. La Matinale du Monde. https://nouveau-eureka-cc.acces.bibl.ulaval.ca/Link/ulaval1/news%c2%b720230804%c2%b7LMT%c2%b76184401
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lemondeabicyclette · 11 months
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Le wokisme, un totalitarisme?
Pour la sociologue au CNRS Nathalie Heinich, le wokisme est une "régression civilisationnelle" qui écrase les valeurs de liberté, de justice et de rationalité.
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LE SOCIOLOGUE QUI DÉMOLIT MACRON - AVEC JEAN FRANÇOIS BAYART
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raisongardee · 5 months
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“Le caractère analytique de la science moderne se traduit par la multiplication sans cesse croissante des "spécialités", dont Auguste Comte lui-même n’a pu s’empêcher de dénoncer les dangers ; cette "spécialisation", si vantée de certains sociologues sous le nom de "division du travail", est à coup sûr le meilleur moyen d’acquérir cette "myopie intellectuelle" qui semble faire partie des qualifications requises du parfait "scientiste", et sans laquelle, d’ailleurs, le "scientisme" même n’aurait guère de prise. Aussi les "spécialistes", dès qu’on les sort de leur domaine, font-ils généralement preuve d’une incroyable naïveté ; rien n’est plus facile que de leur en imposer […]”
René Guénon, Orient et Occident, 1924. 
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elinaline · 11 months
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après okay les bibliothèques les écoles blah blah mais le centre d’accueil pour enfants autistes/ les refuges pour personnes vulnérables… c’est assez violent comme images et oui, plutôt contre productif, et pas trop « symbole de l’état dominant »
Mais c'est tout violent hein, à aucun moment je ne dénie la violence des actes, une émeute c'est un soulèvement spontané violent, et sans organisation.
Bien sûr que parmi les institutions qui vont être attaquées il y en a aussi qui ne sont pas particulièrement des symboles de l'état ou du capital ou autre dans ce cas, mais c'est juste absurde de dire que c'est (comme je l'ai beaucoup vu) de la sauvagerie ou de la violence aveugle et stupide de s'en prendre aux écoles et aux bibliothèques, même si je suis aussi d'accord que ça fait bien chier quand une école ou une bibli crame. Et d'ailleurs même au sein des mouvements d'émeutes on a aussi eu des gens qui se sont tournés vers les groupes et qui ont dit "ok mais pas ça s'il-vous-plaît", c'est bien la preuve de l'absence d'organisation et de but précis du mouvement cette semaine. On est cons quand on est en colère, hein.
À un moment donné, c'est quand même nécessaire de prendre un peu de recul et de bien comprendre que cette explosion que l'on voit elle ne sort pas de nulle part, et que juste de condamner les violences matérielles sans réfléchir aux décennies de violences politiques et institutionnelles qui ont amené là c'est aussi cautionner ce status quo meurtrier, c'est ça que je souligne en choisissant ces textes partagé par des sociologues et un bibliothécaire.
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perduedansmatete · 3 months
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résumé de cette semaine lundi j’ai fait la morte pour cause d’urticaire, mardi je suis allée au restaurant avec mes meilleures amies pour avouer à l'une d'entre elles qu'on avait appris que son gars était le genre de facho qui avait voté zemmour aux présidentielles, on pensait que ça allait mettre fin à leur relation sachant qu'elle baigne dans le communisme depuis sa plus tendre enfance, qu'elle bosse dans un des seuls journaux qu'on peut encore qualifier de gauche et qu'elle avait dit que c'était un motif de rupture pour elle mais finalement non elle a estimé que c'était pas si grave qu'il lui ait caché ce gros détail pendant plus d'un an et demi et que pire que ça, apparemment il avait changé grâce à elle (il serait donc je cite « juste de droite avec quelques avis de gauche ») ce qui a l'air de beaucoup flatter son égo et c'est là que je me dis que la barre est vraiment très basse, le point positif de cette soirée étant qu'on s'est régalé et qu'on a rien payé car il y avait des problèmes de courant dans le restaurant, sinon je suis très peu allée en cours et j'ai beaucoup bu alors que j'aurais du être à la fac mais à partir de demain ça change (c'est faux les bières du lundi midi sont devenues une institution très rapidement) jeudi grève oblige 21 profs sur 27 absents dans mon collège alors qu'on est toujours en sous-effectif ce jour là et que cette fois-ci on était que deux surveillants, autant dire que c'était sportif mais la direction a quand même eu le temps de m'inviter à un « goûter » sur les coups de dix heures, ce qui m'a fait très peur car j'ai cru que c'était un piège et que j'avais fait une connerie mais non ils voulaient juste profiter d'un moment de calme pour manger de la brioche tous ensemble c'était vraiment très étrange j'espère ne plus jamais revivre ça puis vendredi je suis allée voir mon meilleur ami sur grand écran dans un petit cinéma car un de ses potes a monté un genre de documentaire sur l'amour et sur les nouvelles formes de relations blablabla c'était très marrant en vérité et je pensais rentrer directement après mais j'ai retrouvé des gens du passé et j'ai fini paumée au fin fond de ma banlieue dans le même genre de soirée que celles où j'allais à dix-sept ans c'était fatiguant, étonnant et plein de drogues auxquelles je n'ai pas du tout touché (trop forte) mais très bien en même temps même si j'ai appris qu'un ami de cette époque était un énorme violeur, c'est le point négatif mais à chaque fois qu'on m'apprend ce genre de nouvelle je suis jamais étonnée, sur une note plus positive hier j'ai enfin découvert l'appart d'une de mes meilleures amies après des mois à ne pas réussir à se voir autrement qu'au thé dansant d'anniversaire de ses parents... (la vie d'adulte apparemment) et je remercie infiniment son entorse car c'est son immobilisation qui nous a permis de passer enfin un moment ensemble à se raconter nos vies et à pas mal rire aussi, c'était super sympa et la suite l'était tout autant puisque j'ai rejoins tia avec mes meilleures amies pour leur faire découvrir notre bar préféré et par conséquent pour qu'elles rencontrent tia aussi, même si la raison pour laquelle on se voyait était officiellement l'exposé qu'on a à faire pour cette semaine et parce que c'était plus pratique de travailler aujourd'hui si on s'y mettait ensemble dès le réveil, chose que l'on a évidemment pas du tout fait car on s'est levées à pas d'heure et qu'on a ensuite préféré discuter du fait que les sociologues étaient quand même d'énormes prouveurs à écrire des textes insupportables et illisibles simplement parce qu'ils sont tous moches (c'est notre théorie, vive la sociologie)
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