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#temps de présence
dandanjean · 1 month
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L’expérience de la mort
L’expérience de la mort nous apprend beaucoup. Lorsqu’une personne que nous aimons beaucoup meurt, on commence un processus de deuil. Cela se traduit par l’apprivoisement de vivre sans la présence de l’autre. Cela se traduit par un grand sentiment de perte. Nous sommes alors confrontés à notre capacité d’aimer sans la présence de l’autre. Cette expérience peut être pour certains très…
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energiologue · 6 months
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LE GRAND MIRACLE DE TOUS LES TEMPS
. . VOUS POUVEZ ENTENDRE CE TESTE EN CLIQUANT SUR LE LIEN CI-DESSUS . C’est comprendre le pourquoi et le comment. Peu importe ce que l’on a été, ce que l’on est en cet instant présent, tout est lumière. On peut toujours penser, croire et prétendre ce qui se manifeste sur le grand écran de l’éternel présent, c’est-à-dire en cet instant d’éternité semble être la fin des temps. Ce monde dans…
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woodfrogs · 8 months
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ça fait une dizaine de jours que je parle presque pas à ma famille à cause dun argument et cet après-midi je suis suis sortie pour lunch et du shopping avec ma mère et mon doux ça ma manqué, parler en français
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praline1968 · 9 months
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Mon beau Charly,
Mon petit bouchon,
Ma beauté suprême,
Ma petite merveille,
Il y a 1 an aujourd’hui, tu prenais ton envol à 3h40 alors que tu étais dans mes bras.
Tu étais agité, j’ai essayé de t’apaiser mais je n’y suis pas arrivée à mon plus grand désespoir.
Malgré des signes d’affaiblissement que j’avais mis sur le compte d’un début de vieillesse,
Je n’ai pas vu, senti, compris, qu’une tumeur grandissait dans ton ventre depuis des mois.
Le poids des regrets et de la culpabilité me ronge un peu plus chaque jour.
Ton départ est le plus grand malheur de ma vie terrestre, nous étions si fusionnels.
Tu étais ma boussole, tu étais ma lumière, aujourd’hui, sans toi, je suis perdue dans le noir.
J’ai perdu le goût de vivre, plus rien n’a d’intérêt ni de sens dorénavant.
J’attends juste la fin au plus vite en espérant que je pourrai enfin te retrouver.
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🎤 Michel Pépé ~ Le coeur des anges 🎧
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(Petit poème que j’ai écrit pour toi le 24 décembre 2022)
🩵 Mon Charly 🩵
Il y a 9 ans, tu apparaissais et venais combler ma vie,
Tél un don venu du ciel, tu rallumais mes jours et mes nuits,
Pour moi, revenait alors le goût de vivre, l’énergie,
Un vrai bonheur, un éclair de temps et de vie qui déjà s’enfuit,
Et me laisse dans un silence, une solitude et une détresse infinie.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Petit chien de caractère, petit être d’exception,
Tes grands yeux noirs respiraient l’intelligence,
Coquin, joueur, espiègle, bavard et râleur,
Tu t’exprimais toujours avec ferveur,
Florilège d’intonations sonores,
Tu t’affirmais avec assurance, énergie et passion,
T’avoir dans mon existence fut une extraordinaire chance.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Tes mimiques, ta joie de vivre, tes discours, ta drôlerie,
Emplissait la maison de joie, de rires et de fantaisie,
Ta démarche aérienne si gracieuse, telle une élégante danseuse,
Ton majestueux panachon exprimait ton humeur toujours joyeuse,
Ta présence nous inondait d’amour et rayonnait d’une manière inouïe.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Ce si triste et douloureux dernier soir,
Malgré ton hospitalisation, je t’ai ramené dans ta maison, près des tiens,
Je ne voulais pas que tu restes à la clinique sans personne ni rien,
Seul dans cette cage, dans la peur, l’angoisse, le froid et le noir,
Je ne sais pas si ma décision fût la bonne,
J’espère juste que ce choix aurait aussi été le tien.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
La nuit de ce 22 décembre qui a vu s’éteindre ta lumière,
Quand ton souffle s’est subitement arrêté,
Et que ton petit corps dans mes bras a soudain cessé de s’agiter,
J’ai senti ton esprit s’envoler, tu étais enfin libéré.
J’ai alors ressenti cet indescriptible vide abyssal où s’arrête l’univers,
Incommensurable et insupportable déchirure qu’à jamais j’aurai du mal à porter.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
A présent, il me reste les médicaments pour ne pas sombrer,
Pour parvenir à trouver le sommeil et ne plus penser,
Malheureusement, chaque jour, il faut bien se réveiller,
Retrouver et affronter cette terrible réalité,
Cette douleur immense, il faudra beaucoup de temps pour l’effacer 💔
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
A jamais, pour toujours, je t’aime mon Charly 💕 💞
J’espère te retrouver bientôt pour l’éternité dans l’amour infini 🙏🏻
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coovieilledentelle · 5 months
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À Paris, la tradition des Bouquinistes remontent à Henri IV. Aujourd'hui, on peut longer les boîtes vertes au pas de charge, d'un oeil distrait en se rendant à un rendez-vous. On peut aussi prendre son temps et éplucher les étals. Peu importe. La simple proximité des livres, la joie de les sentir là, de les humer, agit comme une présence amicale, rassurante, excitante..
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mizaryrottmnt · 2 months
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"My Dear Puppet"
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FR: Un bon début
(you can use thé internet translation, I simplified my language)
✦ ✦ ✦ ✦ ✦ ✦ 
Unity laisse échapper un soupire long alors qu'elle est seule dans une petite pièce qui ressemble a une chambre a coucher. Un matelas au sol plutôt propre avec des draps couleur saumon aussi propre. une petite boite en bois qui fait office de table de lit avec une vieille petite lampe de chevet. Étonnant quand on sait où elle se trouve. Dans le repaire de la famille Hamato, les égouts plus précisément.
On lui a préparé spécialement cette petite couche pour qu'elle puisse dormir correctement et cela se voit. C'est plus propre que ce qu'elle avait pu imaginer avant d'y être. La jeune femme fait quelques pas en avant, regarde autour d'elle. Il y a des tags aux murs, mais pas ceux grossiers trouvés dans les rues que les tagueurs utilisés pour marquer leur présence contre un mur, mais des dessins vraiment artistiques. De beaux motifs qui semblent exprimer plus qu'une simple signature. Ça change encore de l'idée qu'elle se faisait d'un mur d'égouts. Puis l'odeur, il n'y en a pas. Pas d'odeur de fosse septique qui remonte a ses narines, pas d'odeur de putréfaction quelconque ou d'eau croupie là depuis des mois. L'air est bon.
- C'est propre.
Surprenant.
Alors qu'elle zone, sa mémoire retrace la journée qu'elle vient de vivre.
Se faire remarquer par le fils au bandeau bleu Hamato était facile, elle avait le panel parfait pour attirer son attention. Une Yokai licorne. Il était donc simple d'amorcer un premier contact. Mais elle n'avait pas pensé qu'il n'allait pas juste aller lui parler mais complètement la kidnapper en lui laissant a peine le temps de dire "bonjour". Et peu importe si elle avait des protestations, la tortue avait déjà décider de la ramener a peine avait-elle posé les yeux sur lui. En y repensant, si elle n'avait pas accepté de rester pour que la famille fasse pardonner le geste de leur frère, on aurait pu croire a une prise d'otage. Mais même si elle était devenue une otage, le but était d'arriver ici, et elle avait réussi. Il faut juste qu'elle retienne ce nom d'emprunt qu'elle s'est donné : "Unity". Étonnant qu'ils n'aient pas réagi à un nom aussi singulier.
Drrrring drrrring!
Dans sa pose, son téléphone sonne. Un petit appareil à clapet violet lavande avec un porte-clé en forme d'atome. Vieux, usé et quelque peu rayé.
-Oui... Oui je suis bien arrivée. Bien sûr.
-Je suis impressionnée de te voir réussir aussi facilement alors que mes autres petits laqués n'avaient même pas pu suivre l'un d'eux.
-Que voulez-vous Madame, je... suis juste meilleure qu'eux. Répond Unity avec un ton sans joie ni même fierté.
-Ah ah ah! Bien sûr! C'est certain maintenant que je te vois en action. je ne regrette plus du tout mon choix. Peut être l'un des plus judicieux depuis longtemps. Je compte beaucoup sur toi à présent~
Malgré les mots doux et mielleux, la Yokai a une petite grimace devant cette fausse confiance que lui donne la personne à l'autre bout du fil.
-Bien sur. Je vous les amènerais sur un plateau d'argent, soyez en sûr. Juste le temps de gagner leur confiance et de les sédater.
-Efficace. Mais, il semblerait que je n'ai pas pu suivre ton signal une fois passée une certaine zone, large. As-tu une explication ?
Unity fait silence, se remémore la journée, les détails. Les quelques objets qu'il l'entouraient sur sa route avant de passer par ce portail bleu.
-Je pense, que le traceur a été brouillé par un boîte noire.
-Oh! Ce doit être le fait de cette jeune tortue violette.
-Donatello Hamato?
-Oui c'est bien lui. Gagne sa confiance et trouve le moyen de désactiver son brouilleur. C'est ta mission première.
Gagner la confiance de quelqu'un. Quelque chose qui la fait déglutir d'anticipation. Est-ce qu'elle va y arriver? Est-ce possible ? Même s'ils ont l'air ouverts dans cette famille et... Généreux, celui au bandeau violet lui semble bien plus fermé. Son rythme cardiaque s'intensifie alors qu'elle réfléchit a comment faire alors qu'elle est toujours au téléphone avec sa commanditaire.
-.... Me suis-je bien faite comprendre ?
-O-Oui Madame.
-D'ici là, je te permet un budget illimité, carte blanche pour que la mission réussi et si tu as besoin de quoi que ce soit. Mais j'attendrai des résultats. Je les veux tous face à moi, y compris Lou jitsu, et complètement a ma merci, annonce froidement la voix de l'interlocutrice à travers le téléphone. Faisant grincer des dents la Yokai licorne.
...
-Je ne le ferai pas, Big Mama.
Unity déglutit, et raccroche une fois la discussion close par sa patronne. Elle fixe son téléphone, puis regarde le matelas et jette d'un geste ample son appareil sur le lit avant de retirer son poncho et de se poser sur le lit a son tour. Un long soupire quitte ses lèvres, une pression disparaît avec, mais une autre persiste. Une grosse tension sur ses épaules, une épée de Damoclès.
Je ne veux pas y retourner, je ne veux pas y retourner. Je dois y arriver. Si ça marche, alors je pourrai enfin...
Soupire. Elle s'affale sur le lit, les bras tendu et regarde le plafond. Le sommeil ne devrait pas tarder à la prendre, pourtant quelque chose la dérange. Le manque de bruit. Elle a l'habitude a d'un brouhaha constant autour d'elle, des gens qui parlent, qui crient, qui se battent. C'est trop calme pour elle.
....
Demain, je commencerai par celui au bandeau orange. Il semble plus simplet que les autres. Je dois en profiter.
C'est demain que tout commence.
"TBC"
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Ô vert ! Je t'adore dans les forêts profondes où ton ombre protectrice accueille mes secrets et mes rêves.
J'aime ton parfum de fougère et de menthe froissée sous les doigts, ton regard bienveillant qui tapisse les sentiers des sous-bois.
Ô vert ! Tu es le rire des prairies qui dansent et le chant qui berce mes espoirs brisés et vaincus.
J'aime ta force tranquille quand l'orage éclate, j'aime ta façon de sourire aux affronter du temps.
Je t'aime dans les jardins secrets, où ta présence est mon refuge...
#L.J-D-O
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eaumerta · 9 months
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Back from the grave
Bonjour bonsoir à vous tous et toutes. En ce lundi (assez froid, je ne sais pas pour vous) je tenais à vous souhaiter une bonne année 2024. 💫 Je fais ce post afin d'écrire un peu à cœur ouvert, n'ayant plus et ne souhaitant plus être sur discord, il parlera sûrement aux partenaires que j'ai pu avoir avant la nouvelle année et que j'ai "lâchement" abandonnée du jour au lendemain sans un mot. Sachez que cela n'était pas voulu, je me bats avec de lourds démons (bien que cela n'excuse en RIEN mon comportement) depuis que je suis ado et les fêtes de fin d'années n'ont pas été de tout repos pour moi, bien au contraire. Certain(e)s connaissent déjà mon irrégularité globale, Sans rentrer dans trop de détails, une pause de la vie rpgique, voir même de ma vie irl, et du monde d'internet globalement m'a été imposée, pour mon bien. Je ne dirais pas que je vais à 100% mieux, mais je suis vivante et c'est le plus important. Ce message et donc pour m'excuser avant toute chose, sincèrement, j'aurais terriblement voulu vous prévenir, vous tenir au courant. Mais je n'ai pas eu ce luxe. Je ne bosse plus, je suis au ralenti, le temps d'aller mieux. Mon envie d'écrire est plus que présente, je bouillonne d'une rare envie de partager des écrits avec vous tous et toutes. Mais je ne sais pas, plus, où aller. Je ne veux pas imposer ma présence qui pourrait peut-être, être malaisante pour certain(e)s et je ne souhaite m'imposer nul part. De ce fait, si vous connaissez des forums (je recherche un peu de tout, du sombre city au surnaturel.) n'hésitez pas à balancer vos adresses, en commentaires ou par mp ici, je vous serais éternellement reconnaissante. Cependant dû à ma présence qui sera peut-être aléatoire et à mon inconsistance globale, je ne souhaite pas prendre de pré-lien ou de scénario, pour ne plus décevoir personne. Je m'excuse une nouvelle fois, autant pour ce message probablement brouillon, qu'envers les personnes que j'ai pu blesser sans même m'en apercevoir. Je regrette et culpabilise encore beaucoup, et vous êtes plus qu'en droit de ne pas m'accorder votre pardon, je le comprendrais. Il y aura aussi un changement de pseudo, chandelyer devenant Rage. Pour la rage de vivre, pour la rage de ne plus me laisser abattre, pour me battre.
Merci à vous pour la lecture de ce message, votre pardon, et peut-être votre aide.
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nothingtherefornow · 6 days
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A l'approche Miraculous Spécial Londres et de la très attendue saison 6, j'ai trouvé très intéressant de partager cette opinion dite "impopulaire " sur le final de la saison 5
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Traduction !!!
" Gabriel ne s'est pas racheté. Honnêtement, cela me rend vraiment confus de voir comment les gens peuvent regarder ce qui s'est passé dans la saison cinq et dans la finale et dire sérieusement qu'il a été racheté. Il n’a jamais reconnu que ce qu’il avait fait était mal, et au contraire, il a redoublé sa conviction qu’il avait raison. Marinette lui a juste donné une seule chance de faire enfin ce qu'il fallait à Adrien et d'abandonner sa quête, mais il ne l'a pas fait. En gros, il s'est simplement suicidé pour pouvoir éviter la responsabilité de ses propres actes, et il l'a attaquée, lui a pris les miraculi et a fait son vœu. Il a ensuite également procédé à un chantage émotionnel pour qu'elle n'en parle à personne. En parlant de la décision de Marinette, j’ai aussi quelques réflexions à ce sujet. En fait, je ne pense pas que ce soit aussi grave que les gens le prétendent et je pense qu’il y a quelques facteurs atténuants supplémentaires que davantage de gens devraient garder à l’esprit. Le statut actuel du papillon miraculeux est incroyablement précaire et à ce stade, ils ne savent pas ce qui lui est arrivé, ni s’il est potentiellement entre les mains de quelqu’un de pire. Nous, le public, savons que c’est entre les mains du rejeton préféré de Satan, mais ce n’est pas le cas. Adrien étant un senti Marinette sait maintenant qu'Adrien est un sentimonstre, et par conséquent, elle doit maintenant être très attentive pour s'assurer qu'il ne peut pas être akumatisé. Si le mauvais objet est infecté, cela peut très bien entraîner sa mort et elle ne peut absolument pas prendre ce risque. La sécurité d’Adrien si les gens savaient que Gabriel était monarque. Ce point en particulier me laisse perplexe car de plus en plus de gens n’y pensent pas davantage. Les gars, réfléchissez vraiment à ça. Comment pensez-vous que la ville traiterait l’enfant de la personne qui a terrorisé la ville pendant Dieu sait combien de temps ? Dans le meilleur des cas, Adrian serait un paria social, à cause de ce que son père a fait, dans le pire des cas, il aurait en fait une énorme cible sur le dos. Quant au sujet de l'absence de Chat Noir, je pense que de plus en plus de gens oublient que dans les épisodes précédents comme Chat Blanc et Ephemeral, il était assez clair que la présence de Chat aurait été une MAUVAISE idée. Chaque fois que Gabriel découvrait que son fils était Chat Noir, il en profitait IMMÉDIATEMENT. Il a immédiatement utilisé cette information pour l'akumatiser et a gagné le combat avec cette connaissance."
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dandanjean · 3 months
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S’éterniser
Nous ne rejoindrons jamais l’avenir, il n’est pas incarné. Toutefois, nous sommes présents, incarnés et nous sommes juste à temps pour lire ces lignes. Être là est le seul présent de la vie, à tout instant, tous les jours. L’éternité n’est pas un temps dû, il ne peut pas se concevoir comme étant à venir, ou comme une libération du passé, il n’est que cet instant, le temps de notre vie, le…
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energiologue · 7 months
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LA PLÉNITUDE DE L’ÊTRE EST UN ÉTAT DE TOTALE PRÉSENCE
. . La plénitude de l’être est un état de totale présence. Où la conscience arrive à se focaliser, à travers tous les sens, sur chaque élément qui partage l’expérience de cet instant présent. La conscience est ouverte totalement sur tout ce qui se passe en elle, comme à l’extérieur d’elle. Rien ne peut plus interférer l’expérience, puisqu’elle s’est fondue dans le tout, et tout n’est plus qu’un…
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olympic-paris · 22 days
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saga: Soumission & Domination 259
Internationalisation de ma société.
Depuis déjà quelques temps, Ernesto peine à assurer le service auprès de ses nombreux clients espagnols. Faut dire qu'il arrive maintenant à un portefeuille de plus de 20 clients. Entre eux, ses études et son mec, il commence à manquer de temps. Les dernières fois où il est monté chez nous, nous en avions discuté et il voulait savoir s'il pouvait se faire aider. Il avait déjà repéré quelques jeunes mecs en boite et à son club de sport et qui pourraient bien faire l'affaire.
J'en ai parlé à André (le père de Ric et mon banquier conseil). Il me rappel la semaine suivante pour m'exposer son idée sur le sujet. Il préfère une société totalement indépendant, de droit espagnol avec, comme seul point commun, ma présence à sa tête. C'est lui qui nous trouve un avocat Catalan pour construire notre société.
En attendant que les statuts soient effectifs, Ernesto me fait venir à Barcelone (avec PH) pour me faire rencontrer les postulants qu'il avait sélectionnés.
Ernesto s'est calqué sur la sélection que j'avais faite en France et qui correspond aussi à la demande de ses clients. Il a fait même mieux puisque les mecs sont tous calqués que son propre physique ! Pas des clones mais plutôt comme une fratrie. Ils ont tous la taille entre 178 et 187, poils noirs, musclés, imberbes ou épilés avec des bites entre 22 et 24cm dans le genre épais. Il me dit que contrairement à mes clients français, les siens sont majoritairement passifs.
Nous passons les " auditions " dans un appart d'un hôtel-suite de l'aéroport. Ils comportent un coin bureaux avec de quoi se désaltérer et une chambre avec lit King-size et une salle de bain avec douche géante.
A raison de 4 mecs par WE, en trois fois nous avons bouclés les sélections. J'ai effectué les mêmes essais que pour mes Escorts Français. Ernesto avait déjà trié des jeunes mecs en études supérieures en commerce, droit et langues. Après avoir bien vérifié qu'ils avaient compris les tenants et aboutissants de ce job, qu'ils étaient d'accord sur les conditions de salaire et la déontologie que j'avais décidé d'incorporer à ce taf, il ne restait plus qu'à valider leurs " capacités " sexuelles.
Pour tous, ça commence par un strip-tease. Ils le réalisent avec plus ou moins de dextérité mais les résultats sont sous nos yeux : de beaux jeunes mecs bien faits, musclés raisonnablement sauf deux plus conséquemment ! Après questions, il s'avère qu'ils jouent dans l'équipe universitaire de lutte, miammm !!
Ils ne font aucunes difficultés à ce que, avec Ernesto, nous les essayions. Comme nous ils sont tous " recto-verso " et endurent les 24cm x 6 d'Ernesto en seconde sodo. Je passe en premier et en dernier pour vérifier l'élasticité de leurs rondelles.
Ils passent aussi le test de la gorge profonde. Ils prennent tous mes 20cm facilement mais peinent avec les 24 d'Ernesto, même sur le dos et la tête en arrière sauf pour l'un des deux lutteurs. Quand je creuse avec lui, c'et pour apprendre qu'il s'est fait initié à l'époque, par son prof de lutte, une véritable bête, ancien champion local et monté comme un âne ! Merci les moniteurs de sport ! Ils font de bons formateurs.
Ernesto m'avoue les avoir déjà essayés avant de me les avoir présentés. Je le félicite de ses choix. J'avoue que j'ai un bon feeling avec les deux lutteurs ! Leurs masses me rappellent celle de Ric. Ernesto me fait remarquer qu'il avait vu ça vu que leurs auditions avaient duré le double du temps consacré aux autres !  Puisqu'il m'énerve, je lui dis de les convoquer à son appart le troisième WE pour une touze à 7, Marc et Hervé ayant prévus de nous rejoindre.  Ils arrivent le jour dit vers les 19h. Ernesto nous entraine dans ses bars préférés où avec Hervé, il est assez connu. Il est 21h quand nous rentrons, légèrement gris. Marc est content de nos recrues. Nous leur avons rien dit des liens qui nous unissent. Du coup ils ne sont pas gênés pour draguer Marc et Hervé, leur mettant même la main sur leurs pantalons pour vérifier l'effet qu'ils faisaient.
Dès l'arrivé, ils sont les premiers à se mettre à poil. Leurs physiques hors normes font l'effet escompté. Marc et Hervé leurs roulent des pelles pleines de langues. Avec Ernesto et PH nous nous ajoutons et, bien que partie prenante, je note leurs aptitudes à la baise de groupe.
J'aime beaucoup les coups de rein du plus âgé (21ans) pour pilonner le cul de PH alors qu'il se prend mon Marc dans le cul. Marc me dit que nous avons là une superbe recrue ! Hervé, à l'entendre, dit pareil du lutteur qu'il encule. Et les deux mecs de prendre leurs pieds sous les coups de bites de nos deux hommes. Quand Marc en a fini, je prends le relais et j'ai le plaisir de bien sentir la rondelle du lutteur se serrer sur ma bite. Je le pousse à 4 pattes et m'accroche à ses épaules pour bien assurer la pénétration totale de son trou. Il apprécie la sécheresse de la prise et relève le torse et la tête, jusqu'à ce que je puisse lui rouler un patin en me penchant un peu. Il me roule une pelle où il me suce la langue plutôt que nous nous battions avec. C'est finalement super bandant. Ça me fait même plus d'effet que de me faire sucer l'oreille ! Je le sens bien salope cette masse de muscles. J'accélère mes coups de reins et il laisse échapper des gémissements qui s'intensifient en fonction de la fréquence de mon pilonnage. Il se met à juter dans sa main alors que je rempli ma kpote dans deux rugissements qui se confondent. Quand je m'extirpe de lui, je le vois le lécher les doigts. Il est bien la salope que j'avais sentie !  Nous nous apercevons alors que tous les autres nous regardaient nous finir. Gros éclats de rires de tous les participants, mon jeune lutteur aussi.
Les deux mecs nous remercient pour ce bon moment. Je leur dis qu'ils avaient bien fait d'en profiter car à partir de maintenant, ils allaient devoir se réserver pour la clientèle. Ils rigolent tous les deux et s'attrapent leurs paquets pour m'assurer qu'ils ont une production non stop.
Nous finissons la soirée en engloutissant un diner traiteur. Ils nous racontent leurs vies d'étudiants qui, finalement, ressemblent comme deux gouttes d'eau à celle de leurs homologues français.
C'est eux qui nous demandent s'ils pouvaient rester avec nous. Ce qui m'a surpris c'est que ce soit Hervé qui le premier accepte. Marc ets bien sûr d'accord et nous autres aussi. Pour la " nuit ", pour éviter de nous partager nous défaisons les deux grands lits et nous posons au sol les deux matelas collés. Cela nous fait une couche de 3m80. Nous sommes 7 et devons quand même nous serrer. Je fais en sorte de récupérer mon préféré et le coince avec Marc de l'autre coté. Quelques heures plus tard, réveil. Je sens sur ma bite une douceur moite. Quand j'ouvre un oeil, c'est pour voir mon lutteur téter mon gland. Je pose ma main sur sa tête tondue et pousse légèrement pour le lui enfiler dans la gorge. Ça rentre facile. Je me tourne doucement, nous sommes les seuls réveillés. Avec mes mains et tout bas je lui dis de me suivre. Nous nous isolons dans la salle de bain.  J'ai envie de me vider la vessie. Mon lutteur me la tient gentiment et s' "occupe de la laver avant de se remettre à me sucer le gland. Je reviens au maximum de ma dureté. Comme il est à mes genoux, je pose mes mains sur ses deltoïdes et les masse. Il a un sacré cou de taureau ! Tout en lui rappel cette bête. L'es épaules larges et le torse musclé, le bassin étroit et une bite qui ne laisse pas sa place ! Alors qu'il alterne jeux de langue sur mon gland avec plongées profonde vers mes abdos, je me dis que la " section " espagnole pourrait arborer un piercing de téton Taureau +, à l'image des notre Tigre +.
Mais son activité buccale me tire de mes réflexions.  Je me penche et lui fout direct un doigt dans le cul. Sa rosette s'est bien refermée mais laisse passer mon indexe recouvert de salive.  Il cesse sa pipe pour lever son visage vers moi et me demande de l'enculer. Quand c'est demandé si gentiment et par un beau mec comme lui, y'a pas à hésiter. Je le redresse, le pli sur le lavabo et kpoté commence à m'introduire. C'est le moment où la porte s'ouvre, poussée par l'autre lutteur suivit de près par Ernesto. Sans que je change de position, ils viennent nous dire bonjour. Ernesto r attrape le temps perdu et pliant directement son lutteur à coté du mien et l'enfile dès que protégé. Si le mien s'était bien excité sur ma bite ce qui avait ouvert sa rondelle, le sien est plus " froid " et prend grave à l'entrée des 24cm. Il serre les dents et demande juste à Ernesto d'ajouter plus de gel. Une fois en place, nous les enculons en rythme et nous les voyons se rapprocher pour se rouler pelles sur pelles. Leurs bites, coincées devant le meuble sont raides et mes couilles tapent celles de mon lutteur dès que je suis à fond dans son cul.
Bien qu'ils se mangent la langue, ils ne peuvent s'empêcher de laisser passer des petits gémissements de plaisir. Je leur demande s'ils se connaissaient avant. Mon lutteur se décolle et me dis qu'ils étaient dans la même équipe de lutte mais qu'ils ne savaient pas que l'autre était gay.
Je demande à Ernesto d'échanger. Quand j'encule son lutteur, je rentre facile. Je lui demande se serrer sa rondelle et au troisième coup de rein, je sens bien les bords et il continu à serrer. Ça devient bon ! Je le félicite. Nous jouons de nos archers sur leurs rondelles comme des musiciens sur leurs violons.  Lentement ou rapidement, nos assauts se succèdent pour nos plus grands plaisir à tous.  Nous finissons d'ailleurs par exploser en cascade. Ernesto et moi dans nos kpotes et les deux lutteurs sur le carrelage.
Quand nous sortons, le jour se lève ! Ok, on n'a plus qu'à préparer le petit déjeuner. Ernesto descend chercher du pain frais et des gâteaux. Je fais du thé et du café pendant que nos deux lutteurs se douchent.
Quand le reste de la maisonnée de réveille, nous sommes sur la terrasse à prendre le soleil levant en buvant un bon café. Ils nous rejoignent avec qui un mug, qui un bol et piochent dans la corbeille de gâteaux.
Nos invités nous quittent.
Avec Ernesto, je passe la fin de la matinée à implanter sur son PC, le logiciel de gestion des rendez vous et à lui expliquer son utilisation. Nous entrons ensemble les données concernant son équipe : la fiche signalétique personnelle et leurs emplois du temps. J'en prends une copie sur une clé USB. Je tiens à suivre les deux lutteurs de plus près. Ernesto s'en rends compte, ça le fait rire. Nous entrons ensuite les coordonnées de ses clients dans un autre fichier.
Je lui explique comment en positionnant un nom de client sur une plage horaire de l'agenda général, il apparait tous les noms des Escorts potentiels. Là il ne lui reste plus qu'à choisir qui va y aller et la validation envoi automatiquement un message sur son téléphone pour le prévenir de l'attribution d'une prestation et les coordonnées du client à aller voir. Ernesto n'en revient pas de la simplicité du système. Je lui donne aussi les coordonnées du compte bancaire de la société, sur lequel il a la main, permettant les virements directs ou les dépôts d'espèces. Il servira aussi à payer les Escorts. La clientèle est exclusivement Barcelonaise et dans un premier temps nous ne fournirons pas de véhicules de fonction. Nous sélectionnons juste une société de location de voiture pour les besoins ponctuels non résolus par un service Taxi.
L'après midi, nous organisons un système d'enchères pour les premières prestations de nos collaborateurs. Il faut bien profiter de l'effet " nouveauté ".
Avant de partir PH me donne l'idée de faire venir de temps en temps mes Escorts espagnols pour mes clients français. J'appel mes deux préférés (les lutteurs) pour leur proposer ce genre de plan, sachant que les transports seront pris en charge par la société et que ce ne serait que des WE entiers donc des prestations de gros rapport. Ils sont partants quand je veux.
Quand nous rentrons en France, je suis tranquille. Ernesto est tout à fait capable de gérer tout ça. Il sait qu'il peut toujours m'appeler en cas de problème.
Jardinier
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th3lost4uthor · 7 months
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (9.1/15)
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« Aoutch… !
- Q-qilby ? Est-ce que tout va bien ? »
Le nom sonnait presque étrange dans la bouche du jeune Éliatrope. Comme s’il n’avait toujours pas le droit de le prononcer, ce, du moins, sans subir les remontrances de Phaéris ou les colères d’Adamaï. Ce-dernier, toutefois, avait également relevé la tête de son livre à l’exclamation du plus âgé, intrigué par la commotion.
« Oui, oui… » Répondit l’intéressé, qui massait à présent mécaniquement son flanc gauche. « Un faux mouvement, c’est tout.
- Oh ! On pourrait… peut-être faire une pause dans ce cas ?
- Bonne idée ! » S’exclama le dragonnet, délaissant ses lectures runiques. « Le dernier aux cuisines est un Tofu mouillé ! »
Sans attendre de réponse, Adamaï décolla alors à la vitesse de l’éclair en direction des basses-branches, dans l’espoir d’atteindre avant son frère les brioches fourrées au miel qu’il appréciait tant. Il fallait bien lui reconnaître que trois longues heures passées à réviser les écrits de vos ancêtres avaient de quoi vous ouvrir l’appétit. Préférant prendre son temps pour s’extirper du lourd fauteuil de cuir où il s’était laissé absorber, le scientifique pris soin d’étirer une à une chacune de ses vertèbres avant de songer à se relever. Le temps et des chaises d’études bien trop rudes avaient marqué son corps plus qu’il ne l’aurait voulu dans cette existence-ci, mais il n’écartait pas non plus l’hypothèse que ses… « séjours » dans la Dimension Blanche avaient également leur part d’importance. Un dernier craquement sec se fit entendre et il sentit sa nuque libérée d’un poids invisible : il ne devait pas avoir dépassé les 400 ou 450 cycles, et pourtant, il avait l’impression d’en avoir entretenu le double !
Tss… Foutu collier.
« Hey... » Ses yeux tombèrent alors sur ceux de son cadet. Il semblait soucieux. « Tu es sûr que ça va ? »
La question était simple. La réponse qui devait lui succéder, elle, l’était beaucoup moins. Il aurait été aisé de rassurer, de maintenir ce statu quo qu’il avait mis tant de temps et d’énergie à construire au fil de ces derniers jours où la disparition de Phaéris lui avait permis de se rapprocher davantage des deux jeunes âmes. Cependant, il aurait également été hypocrite de sa part d’affirmer qu’il ne se sentait pas lui-même concerné par la situation. Et comme si son corps craignait qu’il ne l’oublie (-ha !), voilà qu’il avait désormais l’impression que chaque douleur, aussi insignifiante soit-elle, se voyait amplifiée… démesurée… Une mise en garde contre celle, bien plus sévère qui menaçait chacun de ses nerfs à chaque perturbation du Wakfu environnant. L’équivalent des bourrasques venant ronger sa patience, vague après vague, décharge après décharge… avant que le cœur de la tempête ne s’abatte.
Yugo n’avait pas bougé de son coussin de laine verte, qu’il semblait favoriser à n’importe laquelle des places qu’offrait la minuscule cellule. Il aimait clamer que celle-ci était particulièrement bien située, à bonne distance qu’elle était de la table où trônait continuellement plateaux de pâtisseries et bols de fruits secs, de la lucarne d’où provenait un léger courant d’air, même en étant fermée (Qilby songeait sérieusement à interroger ses hôtes quant à l’isolation de cette souche percée qu’ils osaient appeler « Palais ») ainsi qu’unique source de lumière naturelle. Que cette place se trouve exactement au pied du large fauteuil que son aîné avait fini par faire sien n’était, toujours selon ses dires qu’une « heureuse coïncidence », qui lui permettait d’ailleurs de « mieux suivre ses leçons ». Le vieil Éliatrope n’en était pas dupe pour autant…
Il s’inquiète.
.
Il a toujours été plus « collant » dans
ces moments-là, mais s’il en vient à rechercher ma présence
plutôt que celle des autres, alors soit je suis
parvenu à regagner sa confiance plus vite que prévu, soit il
est vraiment désespéré.
Hum…
.
Deuxième option. Définitivement.
« Je te remercie de ta bienveillance, Yugo, mais je t’assure… » Les mouvements apaisants cessèrent, comme pour appuyer son propos. « … ce n’est rien de grave.
- C’est peut-être l’humidité ? » S’enquit alors le benjamin. « Je sais que ses articulations font parfois souffrir Papa lorsqu’il pleut… ou ses vieilles blessures de quand il était aventurier. »
La phrase fut laissée en suspens. Une invitation à, qui sait, prolonger l’échange vers un ailleurs commun ; oublié de l’un et porté par l’autre.
« Ah, ce cher Alibert était donc un aventurier ? » Le second ne semblait pas disposé à entretenir les espoirs du premier. « Il faut croire qu’il a su te transmettre sa vocation alors, hum ?
- Oui, je suppose qu’on peut dire ça, hé-hé ! »
C’était mal connaître la détermination tout comme la curiosité sans bornes de la petite coiffe turquoise. Particulièrement après ces après-midis dédiés à l’étude des peuples éliatropes et draconiques sensés tromper l’ennui… et l’attente de nouvelles.
« Mais dis… Avant que je ne sois déposé par Grougaloragran, o-ou même bien avant notre réincarnation avec Adamaï… Qui… ? »
Ses sourcils s’étaient froncés derrière les épaisses mèches blondes, les yeux, perdus dans les reliefs que dessinaient les franges du tapis rugueux. Qilby ne put empêcher un soupir de s’échapper : il savait quelle question torturait l’esprit de son cadet à l’instant même. Après réflexion, il se dit qu’il aurait finalement préféré devoir s’occuper de la discussion sur « le miel et les abeilles ». Au moins celle-ci avait-elle le mérite d’être courte…
« Hum, eh bien… Je suppose que tu as déjà entendu parler de « La Grande Déesse » ainsi que du « Grand Dragon » ? Ne serait-ce que de nom ? »
Yugo hocha à l’affirmative. Il préféra garder pour lui le fait que, plus récemment, les rares fois où il avait pu en avoir un écho, étaient par les jurons du savant lui-même.
« Dans la tradition de nos peuples, ces deux figures sont vénérées comme des Dieux. Les premières générations, ignorantes du Krosmoz et de sa diversité, commencèrent à les vénérer en tant que figures protectrices et, par extension, comme nos parents…
- E-et toi… ? » S’aventura le plus jeune. « Je veux dire… Au début ?
- Au début ? Qu’est-ce qui te fait croire que je les considère autrement ? »
La petite coiffe turquoise le dévisagea, visiblement peu convaincue par cette remarque. Il y avait tant de raisons : le ton, les termes employés, le passif qu’il lui connaissait… L’autre se rendit bien vite compte que son acte ne prenait pas :
« Humpf… Je n’arriverai pas à te faire croire le contraire, hein ? » Sourire malicieux et las. « Non, je… J’y ai cru au début, comme tout le monde, mais… Mais au bout d’un moment, je pense que je… je n’en ai plus été capable.
- Pourquoi ? » Il s’empressa de reformuler. « Enfin, qu’est-ce qui… Il y a quelque chose de précis ? »
Il ne répondit pas. Son regard s’était perdu…
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Une nouvelle addition à la fratrie, c’est incroyable non, Shinonomé ?
Pourquoi…
Nous allons devoir agrandir le dortoir. Oh et puis- !
Pourquoi… ?
Mais- ?! Pourquoi est-ce que la coquille se fissure-t-elle ainsi ?!
Shin’, aide-moi à- !
Pourquoi ?
I-ils… Ils ne seront pas capables de se réincarner. Qu’est-ce que…
Est-ce que c’est moi qui… ?
Pour-
Ils ne reviendront pas, Qilby… C’est terminé.
-QUOI ?!?
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« Je ne sais pas. C’est… une accumulation.
- Tu… Tu leur en veux ? » La voix était timide, les yeux à peine visibles derrière les rebords turquoise. « Pour ton… enfin, tu sais. Tu leur en veux de… t’avoir fait différent de nous ? »
Il dut se retenir. De quoi ? Là non plus, il ne savait pas. Ces derniers temps, son champ d’expertise semblait s’être considérablement réduit. À moins que cela ne soit l’univers qui se soit agrandit ? Difficile à dire.
Il n’a jamais… Pas comme ça en tous cas.
« Non. » Finit-il par déclarer en voyant que l’autre attendait sa réponse, toujours dans ce calme imperturbable. Respectueux même. « Peut-être ? Je… Pour moi, nous ne sommes que le fruit d’un, disons, « heureux hasard ». La rencontre entre deux forces cosmiques… Si nous avons pu leur donner des traits, des noms, personnalités et que sais-je, c’était par manque de repères.
- Hum, oui. » Approuva soudainement Yugo. « Je vois !
- Ah ! Vrai- ?
- Oui ! » S’exclama-t-il, presque enjoué devant la réplique sarcastique. « C’est un peu comme Xav’ le boulanger qui remerciait la terre et la pluie pour lui offrir un pain aussi délicieux ! O-ou encore les singes de l’île de Moon qui adoraient un mulou comme grand Dieu ! Tout ça c’est pour… donner un sens à leur existence ? Pour appartenir à quelque chose de plus grand ? »
Il avait pris le ton de l’élève qui tendait à son professeur sa réflexion dans l’attente anxieuse que celui-ci ne la juge. Qilby en était proprement… ébahi. Il n’avait pas la moindre idée de qui pouvait bien être ce fameux « Xav’ », ni quelle place il avait pu tenir dans les péripéties de son cadet, voire ce que des primates pouvaient vouer à un canidé, cependant, jamais son frère n’avait-il, en ces millénaires d’existence, fait preuve d’autant d’écoute, ni même de… sagesse ?
« Oui, c’est une… une très bonne analyse. » Deux doigts vinrent écraser sa tempe gauche. Le script- « Je pense que l’on peut en effet comparer tes… « expériences » à ce qui a pu survenir à nos débuts. D’ailleurs, il s’agit là d’une réaction assez courante à la naissance de toute civilisation, du moins, pour des espèces dotées de la conscience de la mort.
- Ha-hum, c’est… logique je suppose ? Après tout, comprendre d’où l’on vient, c’est ce qui nous permet de mieux savoir qui l’on est. C’est pour ça que j’ai commencé à voyager ! »
Qilby n’avait pas les mots. Son frère avait déjà pu tenir de tels discours, mais ces-derniers n’apparaissaient généralement qu’au crépuscule de ses existences, lorsque l’Éliatrope fasciné par les voyages et dont la soif d’aventure n’avait d’égal que son penchant pour le danger, avait fini par s’assagir. Le temps, comme à son habitude, faisant son œuvre… Pourtant, là il se tenait, le visage encore rond d’un enfant, les mains à peine usées par le Wakfu, mais les yeux déjà teintés par la noirceur que pouvait contenir cet univers.
Et j’en suis également responsable…
La pensée lui était intolérable. Certes, éduquer les nouvelles générations avait toujours été l’une de ses missions, bien que les leçons de Glip étaient plus célèbres que les siennes, et sa pédagogie s’éloignait d’ailleurs bien assez de celle « humaniste » de ce dernier… Cependant, il n’avait jamais pensé qu’il deviendrait lui-même un jour ce « mauvais exemple », cette antithèse… Cette exception à la règle. N’y avait-il donc pas une once de discernement dans la question du plus jeune ? N’était-ce pas à cause de sa propre « condition » qu’il avait été forcé de s’éloigner du chemin suivi par l’ensemble de ses frères et sœurs ? Avait-il été condamné, et ce dès le départ, par leurs parents ? Si chacun d’entre eux avait été conçu avec un rôle bien précis afin de servir au mieux leur peuple et famille, alors que dire du sien… ? Être le porteur des temps anciens ? L’historien à la mémoire insondable ? Les livres et autres encyclopédies ne pouvaient-ils pas déjà remplir ce poste… ? Scientifique alors ? Après tout, sans ses inventions et ses connaissances médicales, les siens auraient enduré de bien lourdes épreuves ; pour certaines, avec une fin plus funeste que celle rencontrée. Mais… Chibi aurait bien fini par se laisser tenter par les équations et les éprouvettes après avoir épuisé le vaste champ de la technologie, si ce n'est Glip souhaitant peaufiner son enseignement ! De même pour la médecine, pour laquelle Nora et Efrim parvenaient toujours à maîtriser les rudiments avant leur centième cycle… Mais alors… Si jamais tous ses accomplissements auraient pu être ceux d’autres que lui…
À quoi… ?
Quelle est mon utilité ?
Un mot s’imposa à son esprit. Il le détestait.
Traître.
Était-ce… ? Était-ce donc vraiment cela ? Ce que leurs… « parents »… lui avaient réservé comme seul avenir ? Tout comme Yugo était le chevalier blanc, le preux aventurier ne cessant de repousser les limites du monde connu pour en offrir les richesses à son peuple loyal et admirateur, le sauveur… Le « roi légitime » … Lui serait…
« Et après ? Tu… Tu as réussi à t’en défaire ?
- H-hein ? » L’interpellation le sortit de ses pensées macabres. Il lui en serait presque reconnaissant. « Comment ça ?
- Cela ne doit pas être un sentiment facile – Enfin, je ne veux pas dire que je… comprends ce que tu ressens, mais juste que… Je compatis ? » Il attendit le hochement de tête de son aîné pour poursuivre. « Donc… Quand toi aussi tu as eu des enfants, comment… ? Comment tu t’y es pris ?
- Oh. » Évidemment. « Eh bien c’est assez facile, je-…
- Hey-mpf !!! »
Alors que les deux Éliatropes s’étaient perdus dans un échange qu’ils n’avaient plus eu depuis des millénaires, Adamaï fit irruption dans la chambre, pris dans un dangereux équilibre avec un plateau chargé de victuailles et une tartine entre ses crocs.
« Quand je disais « le dernier aux cuisines », c’est parce que je m’attendais à ce qu’au moins l’un d’entre vous me suive ! » Grommela le dragon en rattrapant un écart de justesse.
« Attends, Ad’, laisse-moi… ! » Aussitôt rentré, son frère vint lui prêter assistance en le délivrant d’une partie de sa charge. « D-désolé, on était en train de discuter et…
- Oui, ça je l’imagine bien ! Et de quoi parliez-vous de si intéressant pour ne pas m’accompagner trouver de quoi manger, s’il-te-plaît ?
- Ah, e-eh bien… » Avec un regard pour le scientifique, qui lui renvoya un haussement d’épaule permissif : « Je demandais à Qilby comment il s’y prenait avec ses enf-
- Quoiiii ?! » Le dragonnet pris une expression alliant surprise et colère de manière presque élégante. « Tu veux dire que t’allais oser aborder des questions gênantes sans que ton frère préféré soit présent pour profiter du spectacle ?! »
La coiffe crème laissa échapper un discret pouffement de rire devant les facéties des jumeaux ; Adamaï en éternel contestataire, tandis que Yugo lui, cherchait inlassablement le compromis.
Chacun son rô- ~
Assez.
« Doonc… ?
- Donc ? » Répéta le savant, un air sarcastique dans la voix.
« Moi aussi je veux savoir ! » Adamaï repris sa place sur l’un des tabourets surmontés d’une épaisse couverture, les griffes décortiquant méticuleusement un feuilleté aux raisins. « Comment on élève un dragon ? À quel âge il peut commencer à voler ? Et comment un Dofus éclot avec deux créatures à l’intérieur : l’un des deux vient en premier, ou alors tous les deux en même temps ? Oh-oh ! Attends, ça veut dire que tu as dû changer des couches, non ? Ha-ha-ha ! Je vois bien le grand Qil-… !
- Je n’ai pas de descendance. »
Le silence tomba aussi rapidement que la pâtisserie contre le tapis.
« Tu… ? » Yugo tenta de rationnaliser. « Tu n’as jamais eu d’enfants ?
- En effet. » Soupira l’aîné. « Chibi, Mina, Glip, Nora et toi-même êtes les seuls de la première, disons, « portée » à avoir contribuer à l’accroissement de notre famille.
- Pour- ?
- Première portée ?! » Adamaï interjecta. « Comment ça ? Tu veux dire que tous les Éliatropes et tous les Dragons ne viennent pas de nos premières existences ? Grougal’ disait pourtant que-…
« Avec tout le respect que j’ai pour Grougaloragran… » Mitiger les tempéraments. « Il ne devait pas avoir grand souvenir de cette époque. Moi, oui. » Le ton se fit presque sévère. « Le fait est que… Après avoir créé les Douze Primordiaux – dont nous faisons partis – la Grande Déesse et le Grand Dragon ont donné naissance à d’autres Dofus. Il faut dire que lors de votre première incarnation, le lien familial était encore extrêmement fort entre vous : il était peu probable qu’en l’absence d’individus extérieurs, vous vous soyez aventurés à… eh bien disons, « essayer la chose » avec les autres. » Il fut récompensé de son explication par des moues dégoutées. « Il est également probable qu’ils aient voulu éviter un trop fort risque de consanguinité dès les premières unions, bien que j’avouerai ne pas m’être trop penché en détails sur ce point lors de mes études… Je n’en ai… jamais eu le besoin après tout. »
Je vous ai toujours considéré comme ma famille.
« D’accord, ça… ça se tient, je suppose. » En déduit le dragonnet, toujours sur la défensive. « Mais ça n’explique pas pourquoi tu n’as pas cherché à avoir d’enfants toi aussi. Toi qui aimes toujours autant « expérimenter », tu n’as jamais voulu savoir ce que cela faisait ? Rien que pour voir ? »
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… Vraiment ? Cela ne t’ait jamais venu à l’esprit ?
Si. Bien sûr… Me prendrais-tu pour un insensible, Adamaï ?
Non, non, bien sûr que non !
Ha, ha ! Calme-toi, tu veux ? Ce n’était qu’une plaisanterie.
Tout de même. Quand je te vois interagir avec Izios, Bahl ou même le petit Ogur… Je me dis que tu ne ferais pas un si mauvais travail.
Hum, je vais prendre ça comme un compliment.
Après tout, toi et Shinonomé vous êtes bien occupé de Mina et Phaéris pour leur dernière réincarnation. On aurait presque dit que vous aviez fait ça toute votre vie !
C’est simplement que…
Laisse-moi deviner, tu te fais du souci pour le pauvre rat de laboratoire que je suis, c’est ça ?
Tss, et je ne suis pas le seul figure-toi !
Oui, je sais, je sais… Chibi m’a encore tenu un discours paternaliste pas plus tard qu’il y a deux jours…
Et qu’en as-tu retenu ?
Que si vous voulez procréer, grand bien vous fasse, mais que personnellement, je préfère m’en passer ! De toutes manières, je trouve la position « d’oncle » bien plus confortable si tu veux mon avis : j’ai tous les avantages de la relation sans avoir à en porter les responsabilités – Ha, ha, ha !
Hum… Ce n’est pas moi qui te contredirais sur ce point. Je jure qu’Erzan est une enfant brillante, mais quand je vois comment Yugo la laisse monter Malakath… Il va la laisser se tuer un de ces jours !
Je comprends tes inquiétudes, frère de mon frère, mais rassure-toi : Yugo a beau être intrépide, il tient la sécurité de ceux qu’il aime en point d’honneur. Erzan ne risque rien. Du moins pas plus que quelques bleus et égratignures…
Tss ! On en rediscutera quand ils reviendront de leur future session de vol.
Avec plaisir ~
.
.
Mais plus sérieusement…
… Hum… ?
Shinonomé est d’accord ?
Et maintenant, voilà que tu m’accuses de ne pas prendre en considération les sentiments de ma très chère sœur…
Non, mais c’est simplement qu’elle-
Attention, Adamaï. Je n’aime pas où cette discussion nous mène actuellement. J’apprécierai que tu mesures tes paroles s’il-te-plaît.
Tss ! Pas besoin de prendre la mouche non plus.
.
Et cela ne te pèse pas trop ?
Quoi donc ?
La sol-
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« Tu ne t’es jamais senti seul ? »
Yugo le regardait comme ces casse-têtes dont on cherche à percer le secret des rouages. Que devait-il répondre ?
Sois honnête pour une fois ?
Ça changera.
« Le prix à payer aurait été trop élevé. » L’attention des deux frères était rivée sur lui. « Vous… Vous devez comprendre de quoi je veux parler, non ?
- Hein ? Tu- ?
- Oui. » Coupa la coiffe turquoise. « Je crois que c’est clair. »
Et si le dragonnet ivoire lançait des regards interrogateurs à son jumeau, n’ayant pas encore saisi l’implication des propos du scientifique, le jeune Éliatrope, quant à lui, se souvenait parfaitement de leur précédent échange :
Imagine te lever un jour pour découvrir un monde identique à celui de la veille…
Les mêmes personnes
Les mêmes discussions
Les mêmes parfums
Les mêmes couleurs
Rien n’a changé.
Et pourtant, rien n’est pareil…
Car la seule chose qui n’est plus la même…
.
C’est toi.
« Merci… »
Être séparé de sa moitié pendant plusieurs siècles jusqu’à la prochaine réincarnation était une épreuve douloureuse. Se voir arracher ceux que vous chérissiez pour l’éternité, sans avoir ne serait-ce que l’espoir de les retrouver dans un ailleurs meilleur… C’était de la torture.
Il était terrible pour Yugo que d’en venir à questionner des parents qu’il n’avait jamais eu la chance de connaître, et il savait à présent qu’il ne pouvait se contenter que d’une seule des faces de l’Histoire pour se permettre d’émettre un quelconque jugement envers eux… Toutefois, plus il y pensait et plus il éprouvait de l’empathie pour l’homme qui se tenait en face de lui. Pas de cette compassion mielleuse et bourrée de naïveté, non. Juste… Il comprenait. Et ça faisait mal. Comprendre faisait mal. Ce qui l’amena à une nouvelle réflexion : si comprendre autrui pouvait faire autant souffrir, alors… alors il n’était pas si étonnant que certaines personnes ne cherchent pas à essayer, trop prises qu’elles étaient dans leur propre douleur. Attendant elles-aussi qu’un autre leur tende main, oreille, épaule ou cœur. Le problème étant que, dans le cas où la souffrance de chacun viendrait à les submerger, plus aucune âme ne souhaiterait faire le premier pas vers celles autour d’elle.
« Bon, les garçons, ce n’est pas que votre présence m’importune… » Qilby annonça, souhaitant visiblement mettre un terme à la séance d’étude de manière prématurée. « … mais il me faut encore revoir quelques équations, et- »
Alors pour éviter cela, même si cela était difficile, il fallait oser le faire… Ce premier pas.
« Et des élèves ? »
Qilby haussa un sourcil, visiblement surpris par ce changement de sujet.
« Des élèves ?
- O-oui ! Est-ce que tu as eu… d’autres apprentis, un peu comme Ad’ et moi ? » Tenta d’amadouer le plus jeune. « Est-ce qu’il y en a qui t’ont… marqué ? Est-ce que tu les partageais forcément avec Glip ? J-j’ai cru comprendre que c’était lui qui… s’occupait plutôt de ce genre de chose – enfin, c’est ce que nous a raconté Balthazar !»
L’aîné sentait que le plus jeune cherchait à gagner davantage de temps en sa compagnie. Il fallait dire que depuis quelques jours, l’occupation venait cruellement à manquer, la plupart des résidents du Palais ayant préféré se consacrer à leurs obligations quotidiennes plutôt qu’à celles de groupe ; il fallait bien avouer que ces dernières ramenaient à l’inévitable constat… Quelqu’un manquait autours de la table. S’il pouvait leur éviter d’errer à nouveau dans les couloirs dans l’attente d’une distraction… et s’il pouvait se soustraire à ce maudit silence… Reprenant place contre l’inconfortable dossier, ce sans faire craquer quelques vertèbres au passage, il redressa les lunettes qui avaient fini par glisser sur son nez :
« Glip a toujours possédé un don pour l’enseignement, mais cela ne signifie pas qu’il avait la prérogative sur le fait d’avoir des « élèves ». » Commença-t-il. « Pour être tout à fait exact, chacun des Six Primordiaux avait le devoir de prendre sous son aile, et ce à chaque existence, un de nos… un autre Éliatrope, ce en tant que disciple. »
« Tout Premier né devra, au cours de son cent-cinquantième cycle d'existence,
porter son dévolu sur un membre de son peuple pour lui transmettre
ses connaissances, sa philosophie et son savoir-faire…
« Hein ? Mais pour quoi faire au juste ? » S’enquit Adamaï. « Vous n’étiez pas capables de gérer les problèmes par vous-mêmes ?
- Dans la plupart des situations rencontrées, nous l’étions. Toutefois… »
… Ainsi, malgré la mort de ses gardiens,
le peuple Éliatrope saura être à l'abri de tout malheur, attendant sereinement leur retour... »
« … il est déjà arrivé que nous ne soyons pas « disponibles ». Les cycles de régénération entre deux incarnations peuvent grandement varier en fonction des flux de Wakfu environnant nos Dofus… » Son regard quitta furtivement les deux frères. « … et de la manière dont leurs porteurs ont trouvé la mort. »
Cette déclaration sembla particulièrement résonner chez Yugo, dont la coiffe se releva. Grougaloragran ne leur avait-il pas dit que leur retour sur l’actuel Monde des Douze avait été retardé en raison d’un terrible combat… ? Balthazar avait secondé, en précisant plus tard qu’il avait bien été celui à ouvrir la Dim-… le Portail. Comme s’il avait pu lire dans ses pensées, Qilby redonna quelques frictions vigoureuses à son flanc gauche.
« Ah ! C’est vrai que c’est une bonne idée. On devrait peut-être reprendre ce genre de rituel une fois que les autres seront revenus d’Emrub : qu’est-ce que tu en dis Yugo ?
- O-oui, en effet Ad’… »
Mais si jamais nous sommes autorisés à transmettre…
Alors, par principe, il faudra aussi que…
Le savant ne disait rien, attendant visiblement de pouvoir reprendre la discussion où elle avait été laissée par cette énième interruption.
Jamais Balthazar n’acceptera ça.
Il faut dire que derrière les deux cercles de verre et d’acier jauni, c’était un tout autre dilemme qui avait accaparé son esprit. Un problème qu’il aurait dû résoudre…
Tu vois ?! Tu souffres comme n'importe quel mortel, alors cesse de te croire supérieur !
Cela va faire trois ans que je suis votre élève attitrée : me croyez-vous incapable de reconnaître les traits de celui qui m'a tout appris ?
Se prétendre martyr ne t'autorise pas à agir comme tel !
.
.
Qilby...
Professeur !
.
Ta tendance au sacrifice est néfaste...
Vous n'étiez pas disponible pendant un long moment... Mais je ne vous en veux pas : vous deviez avoir vos raisons, et puis...
Pour les autres, comme pour toi-même...
.
Surtout pour toi-même...
Pourquoi, Professeur ? Pourquoi a-t-il fallu que cela soit cette… cette chose ?!
C'est pour cela que je t'accompagnerai aux Rocheuses Incarnates.
.
.
.
Et ceci n'était pas une proposition.
… il y a de cela des millénaires.
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La matinée était resplendissante. Derrière les larges vitres du laboratoire, la forêt primaire s’étendait à perte de vue, et le ciel n’était rompu que par quelques nuages vagabonds. L’air était frais, il faisait bon. Le tintement cristallin des fioles suivait un rythme mécanique, une danse qui ne connaissait aucun faux-pas, tandis que les alambics sifflaient en cœur. Cela faisait exactement une semaine aujourd’hui.
Qilby fixait l’étrange mélange contenu dans l’éprouvette qu’il maniait d’une main experte. Inlassablement, l’épais liquide aux âcres relents pouvant néanmoins évoquer la prune venait se heurter contre les parois. Cela allait bien faire une dizaine de minutes que la transe avait débuté, mais depuis son poste d’observation près des fenêtres, l’Énutrof, alors désigné pour monter la garde ce jour, demeurait perplexe. Il n’y connaissait pas plus à la chimie qu’à ces histoires de potions (trop proches d’une sorte de magie noire à son goût), toutefois, cela ne l’empêchait pas d’être observateur… Et le temps passé à cette ridicule émulsion était beaucoup trop long. Tout comme les cernes du scientifique étaient bien trop profondes…
« Dites doc’, vous allez finir par la poser cette fiole ?
- Hum ? » Grommela l’intéressé. « Pas tant que la décoction n’aura pas pris des tons orangés, non… Pourquoi cette question ? »
Ruel aurait bien aimé lui rétorquer, ce sur le même ton dédaigneux, que sa foutue fiole avait, depuis bien longtemps viré orange-carotte, et que s’il continuait à la secouer ainsi dans tous les sens, elle ne tarderait pas à devenir citrouille… ! Cependant, il se souvenait de la discussion qu’il avait tenu avec Yugo après le déjeuner de la veille.
« Simple curiosité : pas besoin de vous énerver ainsi voyons ! J’sais bien qu’tout n’est pas pardonné entre vous et… eh bien disons le reste, mais j’me disais que nous étions plutôt en bons termes.
- Ah oui ? » Ses yeux n’avaient pas dévié d’un millimètre. « Vous m’en voyez vraiment ra- »
Le scientifique dû ravaler son ironie maussade, car bientôt, le souffle lui manqua. Soudain, il y eut l’étincelle.
Non… !
Il eut à peine le temps de reposer l’instrument en verre, qui manqua d’ailleurs de se briser tant il fut placer de force dans son support de bois, que les contractions se firent ressentir. Sa vision se troubla, les sons s’étouffèrent pour ne laisser qu’un magma informe. À un moment, l’autre homme avait dû le rejoindre, car il était toujours debout malgré la sensation de vertige qui avait commencé à le submerger. Sa main droite tenait fermement les pans de sa tunique blanche, pourtant repassée avec tant de soins par les lavandières la veille. Il avait envie de l’enfoncer dans son torse jusqu’à cet organe rouge et brûlant qui battait bien trop vite, bien trop fort. Lentement, il avait crû sentir qu’il changeait de position : on l’avait fait s’asseoir à même le sol et on le tenait par les épaules comme pour l’empêcher de s’effondrer davantage.
Non… Pas…
Il… !
Ses poumons se contractaient. S’affaissaient. Il ne respirait pas : il inspirait… expirait. C’était déjà ça. Les points qui avaient envahi son champ de vision reculaient à présent. Une migraine tiraillait ses tempes et lorsqu’il tenta de l’en chasser, le contact de sa propre peau fut aussi violent qu’une décharge du collier. Peut-être celui-ci s’était-il, lui aussi, déclenché à un moment donné ; difficile à dire dans son état.
« Hey- ‘oc ? … Endez ? R- ec- moi ! »
La voix éraillée de l’Énutrof atteint finalement les rives de sa conscience. Le poids qu’il sentait peser sur ces entrailles comme du plomb quelques instants auparavant s’était lui aussi fait plus supportable… et il bougeait nerveusement. Junior, le jeune Phorreur, semblait aussi alarmé que son Maître et compagnon. Sa petite truffe humide ne cessait d’inspecter le vieil Éliatrope dans l’espoir de trouver l’origine du mal qui l’avait foudroyé.
« -oc’ ? Vous ê- là ? » Le son se faisait à présent plus distinct, la scène également. « Doc’ ! Par les Douze, mais qu’est-ce qui vous a- ?
- Il… Il est…
- Quoi ? Qui ça « il » ? » On releva une mèche empoissée de sueur de son front. « Parlez pas trop, v-vous avez dû faire un malaise ou que’que chose du genre ! J-j’vais aller chercher un Eniripsa royal, d’accord ? Bougez surtout pas ! Junior : tu gardes un œil sur lui ! »
Mais alors qu’il s’apprêtait à franchir le seuil du laboratoire dans l’espoir de quérir du secours, le vieil Éliatrope parvint à rassembler les quelques forces qui lui restaient, et, les yeux étrangement humides, finit par murmurer :
« Pha-é-ris - il - Pha-éris est… Phaéris est mort… »
~ Fin de la partie 1/2 du chapitre 9
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jacquesdor-poesie · 7 months
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Nous sommes la demeure des temps anciens, des disparus, des ruines, de l'oubli. C'est dans cette matière noire, cette sédimentation millénaire que se forment les petites bulles d'air et de lumière qui remontent à la surface. La poésie serait l'endroit où ces clartés natives viendraient éclore, soulèvement de braise redevenue flamme, âme et parole. Comme tous, je dois mon chant vivant à ces champs de ruines d'où remontent le vitrail... Mimosa éclatant sur fond de ciel incendié de gris. Toute la lumière du monde vient de là, elle n'est que la métamorphose de ces obscurités d'astres morts et d'amours perdues ; de retour, un jour, —cycle sans fin, à nos présences et à nos rires.
jacques dor
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e642 · 4 months
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J'ai jamais compris le but des anniversaires. Autant le mien que celui des autres. J'ai souvent pensé que ce serait plus symbolique et sensé de célébrer les anniversaires tous les 5 ans. Parce que toutes les demies décennies, nous sommes à un moment clef. J'ai donc jamais réellement fait l'effort de me souvenir des dates de mes proches. Je sais que ça compte pour la plupart des gens donc je fais le minimum mais j'ai du mal à saisir l'euphorie d'avoir une année de plus. Pourquoi ça en fait un jour si exceptionnel. Je trouve l'événement exceptionnel, celui de la naissance, rétrospectivement, on banalise la grossesse et le fait de donner naissance mais ça reste fascinant. En revanche, le reste n'est pas si important à mes yeux. Ça me donne plus envie d'en faire un jour dédier à ma maman par exemple. Plus que pour moi. Donc j'ai jamais ressenti de réel besoin de le fêter, ni de réel hâte/joie concernant cet événement. C'est une journée banale. A la rigueur, j'apprécie que le 16 mai soit la journée mondiale du vivre ensemble même si ça paraît bien dérisoire et hypocrite le temps passant. Première fois de ma vie que j'ai passé ce jour seule physiquement parlant. D'habitude j'étais avec mes parents, en partiels, en colocation. Là, j'étais seule. J'avais pris rendez-vous pour donner mon sang, c'était la première fois. Alors je m'y suis rendue. Et tout s'est très bien passé. Et aujourd'hui, c'est également la première fois que j'ai eu la présence d'esprit de rendre ce jour utile et sensé. Je suis ensuite rentrée et j'ai dormi puis regardé une série. Moi je ne souffre pas de cette solitude à propos des dates importantes comme certains, à entendable titre évidemment. J'ai beaucoup aimé voir personne. J'ai reçu des messages et le prends en considération c'est gentil. Mais au fond, je me demande souvent pour quoi faire. Et ce que je trouve le plus ridicule c'est les gens qui s'excusent d'avoir oublié de te le fêter ou en retard, comme si c'était grave et que mon estime de eux en dépendait alors que je n'y avais même pas fait attention. Ça me laisse d'une indifférence visiblement anormale. Comme les jours de l'an. C'est des jours qu'on declare exceptionnel alors que ce sont juste des mardis ou des jeudis. Rien de plus banal en soi.
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slendermanuniverse · 10 days
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1/3 Analyse : L'opérateur de Marble Hornets !
Aujourd'hui nous faisons une analyse de l'Opérateur de la série qui a été à l'origine de nombreuses autres ensuite, Marble Hornets !! Il est bon de noter que selon certaines sources (j'ai pas su retrouver l'origine) les créateurs auraient affirmé que l'Opérateur, bien que très inspiré, est une créature différente du Slenderman. Je le traite cependant car cet ARG est un pilier du slenderverse !! Et sans plus tarder, allons dans le vif du sujet !!!
ATTENTION, SPOILERS EN GRANDE QUANTITÉ
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L'histoire de Marble Hornets en prenant pour point de départ l'Opérateur :
Le point de départ humain supposé du Slenderman de cet univers serait Alex Kralie, le réalisateur du film Marble Hornets dans l'univers en lui-même. On peut le penser grâce à l'entrée #37 où il fête son anniversaire en 1991 alors encore enfant, le symbole de l'Opérateur apparaît sur son visage puis il vient lui-même apparaître à la fin de la vidéo. On peut aussi considérer Tim Wright comme un point de départ différent et plus tardif mais ça relève plus de la supposition puisqu'il est admis en 1995 à l'hôpital psychiatrique pour des troubles qu'on connait grâce au doxxing sans honte de Jay Merrick, et qui ressemblent à des symptômes que l'on pourrait avoir en rencontrant l'Opérateur, en plus de ses crises d'épilepsie qui étaient déjà présentes.
C'est donc sans trop de risque qu'on peut estimer que l'Opérateur choisit ses victimes enfants avant de les suivre toute leur vie pour propager son influence dans leur entourage. Est-ce que le phénomène a été accentué parce que deux victimes se sont rejointes ?? C'est une question à se poser !!!
Suite à ça, l'Opérateur refait son apparition sur le set de Marble Hornets alors que deux infectés dès l'enfance sont présents. Jay Merrick confirmera ne pas se souvenir de certains événements pour lesquels l'Opérateur était pourtant présent pendant la période de tournage. La suite, nous la connaissons, l'Opérateur passera le reste de la série à tourmenter le cast jusqu'à leur mort ou leur échappatoire, que ce soit par la paranoïa et les effets néfastes qu'il cause, l'emprise qu'il semble avoir pris sur Alex et Tim lorsqu'il est sous l'identité de l'homme masqué, Brian Thomas complètement brisé mentalement au point de prendre l'identité de l'homme à capuche ou simplement sa présence. Tim et Jessica, rencontrée par Jay dans un hôtel et colocataire de la petite amie d'Alex, en sortent derniers survivants.
Ses pouvoirs avérés et supposés :
- La téléportation : On a pu observer qu'il était capable de se téléporter en emportant même des choses avec lui (surtout des corps)
- La "Maladie de l'Operateur" : Les personnes touchées se mettent à tousser fortement et à rejeter une substance sombre qui ressemble à du sang
- Le brouillage d'enregistrements : L'Opérateur peut altérer l'image et le son des enregistrements en les faisant "glitcher"
- La paranoïa maladive : Dur de dire si c'est la conséquence des évènements traumatique ou de l'Opérateur en lui-même, mais les gens à son contact finissent avec une grande paranoïa
- L'amnésie : Jay a expliqué plusieurs fois n'avoir aucune idée de ce qu'il a pu faire pendant des périodes prolongées de temps ou même avoir oublié des évènements passés
- Le contrôle mental : Comme vu avec Tim en tant que l'homme masqué et Alex que l'on peut supposer contrôlé en vu des horreurs qu'il a commis, l'Opérateur est capable dans une certaine mesure de contrôler l'esprit des humains.
- L'incapacité de le toucher : Encore une fois, dur de dire si c'est l'Opérateur en lui-même qui cause ça, mais la maladie qui l'entoure rend les gens trop faibles pour s'approcher assez et le toucher.
- La distorsion de la perception du temps : On a pu voir dans certaines entrées que le temps semble passer anormalement vite à certains moments, sûrement du fait de l'Opérateur
2/3 Théorie personnelle : La propagation et les distorsions !
Les théories :
Ma théorie pour l'Opérateur c'est qu'il propage son emprise par des virus ou des bactéries qu'il dégage un peu comme des phéromones pour contaminer les enfants en priorité.
Je pense aussi que les distorsions causées par l'Opérateur sont un moyen de se protéger pour ne pas être étudié ou que l'on comprenne des choses dans son fonctionnement grâce à des enregistrements.
Les éléments utilisés :
Les enfants ont un système immunitaire moins développés, donc ça ferait sens de les cibler si c'est quelque chose de biologique !! En plus des indices évidents comme le fait de tousser énormément quand on est proche de lui ou qu'on entre à son contact jusqu'à cracher du sang (?) comme si le corps cherchait désespérément à rejeter un parasite. Peut-être que c'est quelque chose qui agit sur le cerveau vu les réactions du cast ??
Pour les distorsions, on a pu voir que l'Opérateur ne se laisse jamais approcher à distance assez proche pour pouvoir le toucher, et qu'il semble avoir d'autres activités que de rendre les gens fous (il récupère des corps, par exemple, et stalk le cast). Ça le desservirait d'être observé trop en détail.
3/3 L'Opérateur : Dangerosité et conclusion !
Sa dangerosité :
Après tout ce que l'on vient de voir, mon avis sur la question est objectivement que c'est une créature extrêmement dangereuse si il vous trouve de l'intérêt ou si vous côtoyez une de ses victimes. Mais je pense que le plus dangereux c'est que l'on ne sait pas pourquoi il fait ça, si on connaissait les raisons de ses agissements on pourrait peut-être le stopper !! Le fait de ne pas pouvoir déduire sa psychologie est fatal.
Conclusion :
L'Opérateur est un être mystérieux mais avant tout dangereux. Il est difficile de savoir pourquoi il agit mais il est clair que d'un point de vue humain, il est néfaste et probablement inarrêtable. Sa présence dans la série a vraiment permis de développer le côté psychologique des personnages et c'est quelque chose que j'ai vraiment aimé !!! Mais je suis peut-être biaisée, Marble Hornets est le tout premier ARG Slenderverse que j'ai regardé. C'est donc la fin de ce billet sur l'Opérateur, j'espère qu'il vous a plu et que ça vous incitera à vous y intéresser de plus près si c'est pas déjà le cas !!!! (Mais j'espère que si, c'est plein de spoilers et l'ARG a 15ans)
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Remerciements :
Merci à Troy Wagner et Joseph DeLage ainsi qu'à toute l'équipe de Marble Hornets pour avoir créé ce fabuleux projet qui a inspiré tant de monde à développer le slenderverse, au serveur Grampo.Co pour m'avoir aidé à trouver la motivation et de bonnes sources d'informations et à ⦻beetlejuice739⦻ et ses connaissances sur l'univers sur discord pour m'avoir relu !!! Et surtout, MERCI À VOUS !!!!!
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