#vue community

[a-room-of-my-own]

Je croyais que l’électricité était coupée et qu’Israël pilonnait sans retenue?

[anandshivam2411]

Unlocking the Skills of a Full Stack Developer

To excel as a full stack developer, embark on a journey that begins with mastering the foundational technologies of web development: HTML, CSS, and JavaScript. These essential skills will empower you to build and style dynamic web pages. Next, immerse yourself in front-end frameworks such as React, Angular, or Vue, which will enable you to create engaging and interactive user experiences.

On the back end, dive into server-side languages like Node.js, Python (utilizing powerful frameworks like Django or Flask), Ruby on Rails, and PHP. Understanding how to leverage databases is equally vital, so familiarize yourself with both SQL (using systems like PostgreSQL and MySQL) and NoSQL options like MongoDB.

A strong grasp of APIs is crucial for modern development, so learn how to create and utilize RESTful services and explore GraphQL for efficient data retrieval. Equip yourself with Git for version control, allowing you to track changes and collaborate seamlessly with others.

Enhance your problem-solving abilities through coding challenges on platforms like LeetCode, and build an impressive portfolio by undertaking personal projects or contributing to open-source initiatives. Embrace a mindset of continuous learning by following industry blogs, enrolling in online courses, and participating in workshops to stay ahead of the curve. There is also a masterclass to help you understand these concepts better.

Don’t overlook the importance of soft skills; effective communication and teamwork are vital in today’s collaborative work environment. Finally, seek out mentorship to guide your development and engage in code reviews to benefit from the insights of experienced developers. By diligently following these steps, you can cultivate the expertise and confidence necessary to thrive as a full stack developer in a competitive landscape.

[fyeahpoc]

i   don't   know   who   needs   to   keep   hearing   this   but   please   name   your   brenda   song   fcs   accordingly.   she   is   a   hmong   and   thai   woman.   her   last   name   "xiong/xyooj"   is   a   hmong   surname,   but   was   americanized   to   song.   doesn't   make   her   any   less   hmong.   she   was   raised   in   a   hmong   household.   doesn't   make   her   any   less   thai.   i'm   disappointed   that   in   the   year   2025,   we   are   still   having   this   issue   in   the   rpc��  but   like.   yeah.   anyway,   hmong   people   already   have   such   little   representation   in   media   so   it'd   be   nice   to   just   see   brenda   fcs   with   a   hmong   surname!   and   if   you   do   write   her   as   a   fc   and   would   like   ideas   for   an   adequate   surname,   listed   below   are   the   eighteen   clans   of   the   hmong   community   by   surname   in   american   writing.

chang,   chue,   cheng,   fang,   hang,   her,   khang,   kong,   kue,   lor,   lee,   moua,   pha,   thao,   vang,   vue,   xiong,   and   yang.  

[moncoeurestatoimonamour]

Le Mont Aiguille, majestueux sommet du Vercors, se dresse fièrement au-dessus de la commune de Chichilianne. En parcourant ses sentiers, j’ai traversé des forêts de sapins et de hêtres, me rapprochant peu à peu de ce monolithe imposant. L’ascension est exigeante, mais la vue depuis le sommet, qui s’étend sur les vallées du Vercors et les Alpes, récompense l’effort. Chaque chemin parcouru révèle la beauté brute et sauvage de ce lieu, un véritable défi naturel. Le Mont Aiguille n’est pas seulement une montagne, mais un symbole d’aventure et de communion avec la nature, où chaque randonnée devient une expérience marquante.

Chichilianne / France 🇫🇷

PhoTo ©️LM

[camisoledadparis]

saga: Soumission & Domination 369

Octobre USA - Novembre en France

Pendant le WE j'aurai à nouveau l'occasion de tester ses capacités. Il se défend bien !!

Je me ferais aussi sa bande de copains aussi chauds que lui. Dane s'y essaye aussi. Pour lui c'est une première que de baiser aux côtés de son petit frère. Mais après quelques hésitations, il n'a pas pu résister à la vue des 8 jeunes corps musclés, imberbes dont les peaux brillaient d'un voile de sueur.  Fin de partie au lever du soleil !! La triplette est ravie de cette fin de séjour en Californie.

Quand nous renvoyons mes " petits frères " en France, ils nous arrachent la promesse de faire venir leurs nouveaux amis en France pour passer noël et le nouvel an.

Duke est aussitôt d'accord, Dane accepte aussi. Pour Tyler je pense qu'il sera OK aussi.

En attendant je passe les WE à visiter le pays avec Dane et Tyler. Souvent nous sommes accompagnés d'une bonne dizaine de potes.

Ça été le cas quand nous avons fait du rafting sur le Colorado. Vraiment impressionnant de se faire secouer sur le pneumatique entre deux parois d'une hauteur vertigineuse.

De même lors d'une sortie sur le lac Powell. Dès notre arrivée et les bagages déposés à l'hôtel, nous avons loués des petits bateaux à moteur pour voguer sur le lac. Lac de barrage sur le Colorado, ses bords sont très déchiquetés et s'il y a de grand " plages ", il y a aussi des à-pic qui nous permettent de faire de superbes plongeons. Le milieu naturel c'est quand même plus excitant que la piscine chlorée.

Evidemment, nous ne sommes pas partis sans kpote ni gel !! Du coup quand on se trouve une plage un peu cachée, c'est touze au soleil.

Le mélange nageurs et fighters (combattants) n'as pas mis longtemps à prendre et l'ambiance est trop bonne, j'adore.

Sans parler de compétition, c'est une franche émulation qui agite les deux groupes. Si les adeptes des sports de combats sont longboard, les nageurs ont gardé les maillots réduits du plongeon. Comme s'il fallait ça pour exciter la partie adverse !! Les maillots moulent des bites et surtout les glands circoncis, pire qu'une deuxième peau. Le nylon lâche des shorts de surf pointe en avant sous la pression interne.

J'apprends alors que c'est une première que les deux " groupes " sortent ensemble. Dane et Tyler me dit que je suis leur point commun.

Je le sens bien quand en fin de touze, ils se servent de moi comme point focal d'un gang bang improvisé.

Sans parler que je ressente la même chose que Ric lorsque je suis organisateur de ce genre de plan, j'apprécie le fait que je sois le mec qui les ai amené à se lâcher pareillement.

Ils alternent dans ma rondelle et je prends plaisir à resserrer comme à détendre mon sphincter afin que chacun soit serré au plus confortable. Les deux blacks du groupe apprécient cette capacité alors que je laisse passer facilement leurs gros glands avant, d'une première fois les bloquer aussitôt dans leurs progressions puis de les laisser m'enfiler jusqu'aux couilles et de les bloquer là à nouveau.

Ce sont aussi les mieux montés même s'ils n'atteignent pas les dimensions de mes clients. Mais 23 et 23+ par un bon 6,5 c'est quand même très efficace !! Les gémissements que je n'arrive pas à retenir en font foi !!!

Le dernier à passer me fait juter les litres de sperme dont ses prédécesseurs avaient stimulé la production.

Quand je reçois les litres de sperme stockés dans leurs couilles, ça coule de part et d'autre sur le sable qui absorbe. Heureusement que nous sommes dans un coin isolé, car les mecs crient fort leurs plaisirs quand ils jutent.

Moi, je me serais pris ce coup là, mes 12 comparses et certains plus d'une fois, trop trop bon ça !

Le 13 novembre, cela fait une heure que je suis dans le bassin de plongeon quand Dane déboule et m'appelle avec de grands signes. Je plonge et quand j'émerge, il est sur le bord. Il me tire de l'eau, me serre dans ses bras et me dit qu'il y a eu des attentats à Paris et qu'il y a plusieurs centaines de mort.

Aussitôt je pense à mes amis Parisiens. Kev et Henri, Bogosse et sa Moitié et aussi à Alban plus tous les autres qui peuvent y être sans que je le sache d'où je suis !

Le coach comprend que j'interrompe mon entrainement et me dit d'aller voir tout de suite si mes amis sont indemnes.

J'enfile mes vêtements par-dessus mon maillot et courre jusqu'à ma chambre pour ouvrir mon ordinateur. Sur mon téléphone déjà 10 messages ! PH et Ludovic me rassurent à moitié. Ils ont déjà contacté tous nos amis et ils sont tous sauf, mais il manque à l'appel Alban et Ric et Kev qui étaient au Bataclan pour écouter un concert de rock.

Sur Facebook, de nombreux films me montrent les horreurs qui se sont passée en France. Autour de la salle de spectacle on ne voit que les gyrophares qui percent la nuit.

J'appelle André. Sa voix est calme et posée bien qu'il sache déjà que son fils (Ric) n'est pas joignable. Il me remercie de ma sollicitude et me promet de m'appeler dès qu'il aura des nouvelles.

Henri est dans la même situation. Malgré toutes ses connaissances, il n'arrive pas à savoir si Kev est sauf.

Il s'en suivra quelques heures d'angoisse le temps que la police donne l'assaut et qu'enfin, sur Facebook, Alban nous assure qu'ils sont vivants tous les trois mais à l'hôpital où Ric se fait extraire une balle de son bras gauche et Kev d'une dans un mollet.

Marc me contacte du Japon où il est en déplacement. Ça le rassure que je ne sois pas seul. Il comprend quand je lui dis que je saute dans le premier avion.

Dane a pris les devants et de son côté a déjà retenu par internet deux allers pour Paris départ dans 3h ! Il ne veut pas me laisser voyager seul !

Tyler qui a appris la chose nous rejoint. Embrassade, geste de réconfort, il nous conduit à l'aéroport.

Dans l'avion impossible de dormir. Les hôtesses et stewards très gentils, ne savent comment nous rendre service. Je ne suis pas le seul français à rentrer en urgence !  A Roissy, alors que nous allons prendre un taxi, je vois Henri qui nous fait signe. Nous nous engouffrons dans sa voiture et filons sur Paris. Il nous donne les dernières nouvelles, mes deux amis vont bien et devraient sortir rapidement.

Nous filons directement vers la Salpêtrière. L'entrée est encore très encombrée mais grâce à Henri nous passons rapidement les contrôles et je retrouve Ric alors qu'Henri passe dans la chambre à coté retrouver Kev.

Séquence émotion !! Je le serre dans mes bras et le traite d'imbécile à nous avoir fait aussi peur. Il me dit que la dernière fois c'était moi qui leur avait foutu la trouille (cf. mon accident de moto). Dans la chambre, André et Alban sont là aussi. J'ai la surprise de voir Ludovic.

Embrassades, Alban m'explique que Ric s'est couché sur lui et c'est pour ça, qu'il a pris la balle qui aurait dû le toucher.

Ric rigole et dit que si la balle l'avait touché, lui, elle aurait fait beaucoup plus de dégâts vus l'épaisseur du mec.

Ludovic me dit qu'il est monté à Paris avec PH qui est dans la chambre d'à côté.

Je lui roule un patin grave et part voir Kev.

Je le trouve avec Henri et PH. Il est heureux de me voir. On se serre fort, on s'embrasse. Il me dit que ce n'était pas la peine de revenir puisqu'ils vont bien.

Je me recule et le regarde avec sa jambe plâtrée. La balle qui lui a perforé le mollet lui a aussi cassé le tibia.

Il tape sur son plâtre et me dit que comme ça je ne serais plus le seul à avoir une broche dans la patte ! Puis il me demande qui est la personne qui m'accompagne.

Dane, en retrait, s'avance et se présente. Kev le déshabille du regard et siffle avant de me dire que j'ai toujours aussi bon goût.

J'ai la surprise de voir Dane rougir. C'est la première fois que je le vois intimidé !

Malgré mon envie de rester plus longtemps avec eux, il est déjà tard et ils sont fatigués. Henri nous conduit jusqu'à l'appartement de Kev en nous disant de nous y installer tous les 4 et qu'il nous attend chez lui dans une demi-heure pour le diner.

Arrivés dans le duplex, on se fait un gros gros câlin avec bien sûr émissions de spermes.

Du coup on est un peu en retard chez Henri. Il ne nous en veut pas et nous dit que nous allons directement au restaurant. Pas de raison de changer nos habitudes !!!

Dane est ravi, il n'était jamais venu en France et ne connais les grands restaurants que de nom.

Alors que nous sommes en sportwear, le fait que nous soyons avec Henri règle le problème de l'entrée. La salle est loin d'être aussi remplie que d'habitude. Du coup les serveurs sont à nos petits soins ce qui impressionne encore plus notre américain.

Pendant le diner, nous ne pouvons nous empêcher de parler des évènements. Henri nous remercie encore d'être venus voir Kev. Je lui rappelle que son " fils " est quasiment un frère pour moi quand à Ric c'est pareil. Il me dit que rien que pour cela, il me doit une reconnaissance éternelle. C'est vrai que c'est moi qui ai mis Kev dans son lit, mais après c'est leur propre alchimie qui l'avait poussé à l'adopter comme Emma l'avait fait avec moi.

Retour à l'appart. Le décalage horaire nous rattrape et je m'écroule tout comme Dane.

Réveil, douche, comme d'habitude il n'y a rien à manger dans les placards de Kev !

On descend prendre un café croissant au bar du coin. La télé est branchée sur les chaines d'infos en continu et malgré le débit rapide des journalistes, Dane comprend avec les images.

Il nous dit que ça lui rappel l'ambiance de leur 11 septembre. Le patron qui entend ça nous offre les consommations. Faut dire qu'on est pas nombreux dans son bar ! A nous 4, on fait 50% de sa clientèle !!

Retour à la Salpêtrière. Sans que le calme soit revenu, la partie où mes amis sont soignés n'est plus dans l'effervescence de l'urgence. Avec mes trois acolytes, nous inondons de fleurs et de chocolats le service. Minces remerciements pour le dévouement avec lequel les équipes ont traité cet évènement.

Nos deux blessés vont bien même si pour Kev cela tient aussi au traitement analgésique. L'infirmière en chef nous annonce qu'ils vont pouvoir bientôt sortir. Tout le monde est content !

Avec la complicité de mes amis, nous arrivons même à soulager leur trop plein d'excitation. Rien ne vaut une bonne pipe prodigué par un mec un peu vorace !

Vu comme cela s'arrange pour eux, je rentre au blockhaus. Quand j'arrive l'immeuble qui colle à gauche est en travaux. Heureusement pour nous le bâtiment ne fait que 2 étages mais sa façade est plus longue. Sa cour colle la mienne et du coup je regrette de pas l'avoir acheté pour être tranquille. Faudra qu'on se renseigne sur le nouveau proprio.

En attendant je fais visiter Dane. Il trouve que nous avons bien tiré parti de ce vieil entrepôt. Il kiffe totalement nos deux hommes de service et me dit qu'il ne s'attendait pas à ça.

Le diner est délicieux et Dane se régale de nos plats typiquement français.

Jardinier

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[clhook]

Ma belle-sœur et mon beau-frère vont se marier cette année, on parlait de sa robe et elle m'a dit que c'était hors de question que des invitées viennent habillées en blanc et qu'elle l'avait même écrit sur le faire-part mdr je sais pas vous mais je trouve ça un peu exagéré, évidemment que j'aurais aussi détesté que quelqu'un vienne en robe blanche à mon mariage mais pour moi c'est du sens commun de se dire que tes invités normalement ils t'aiment bien, ils savent que la mariée c'est toi et ils n'ont pas envie de te faire de l'ombre. Au contraire je trouve qu'une meuf qui viendrait sciemment en robe qui ressemble à une robe de mariée ça en dit beaucoup plus long sur son caractère que sur le mien, et c'est même vexant en tant qu'invitée de voir que la mariée ne me fait pas assez confiance pour respecter les coutumes (quoique je pensais que le fait de ne pas vouloir que mes invités ramènent leur gonze avec qui ils sont depuis 1 semaine et qu'ils se roulent des pelles couchés dans l'herbe en pleine vue de tous les autres invités c'était aussi du sens commun et pourtant mon cousin l'a fait, peut-être que j'aurais dû l'écrire sur le faire-part ptdr)

[raisongardee]

"Saint Augustin avait fixé pour des siècles la pensée de l’Église sur ce point. Il admettait la légitimité de la guerre à condition qu’elle soit déclarée par l’autorité compétente pour une juste raison (se défendre ou sanctionner une injustice) et en vue de restaurer la paix ou d’assurer le bien commun. Saint Thomas avait développé par la suite sa théorie de la guerre juste en s’appuyant sur Augustin. Mais celle-ci ne prit sa vraie dimension qu’à partir du De jure belli (1539) du dominicain Francisco de Vitoria dont les principes peuvent être résumés en trois points : 1. Il ne faut pas chercher des occasions et des causes de guerre, mais vivre en paix avec tous les hommes (le rejet de l’Évangile n’étant pas une raison de guerre juste). 2. Il faut faire la guerre non pour la perte de l’ennemi mais pour la défense de sa patrie et pour que la paix puisse en résulter. 3. Il faut une juste proportion entre la violation du droit et les maux engendrés par la guerre et profiter de la victoire avec mesure et modération."

Arnaud Imatz, « Juan Donoso Cortès entre libéralisme et socialisme », 2013.

[motsimages]

"C'est que dans ces espèces de contrats tacites qui maintiennent le lien hiérarchique de la famille, la mère n'est réellement maîtresse de sa fille qu'à condition d'être continuellement pour elle un exemple de sagesse et un type de perfection."

Ainsi décrit Dumas le mariage de Mme. Danglars et sa situation, qui peut aussi être la situation de beaucoup de mères. Le même auteur qui a écrit en faveur du divorce (pour les femmes) et du vote féminin.

Et on voit dans ce livre aussi la situation de différentes femmes et leur mariages. Elles sont toutes riches, mais elles sont toutes obligées à se marier pas seulement pour hériter (on sait que Valentine pourrait hériter sans mariage si un testament était écrit en sa faveur), mais aussi pour le statut.

Mme de Morcerf peut quitter son mari seulement après le scandale, toujours mariée sauf si elle entre dans un couvent.

Mme et Mlle Danglars ont une quantité d'argent décidée par M. Danglars et c'est avec cela qu'elles peuvent payer leurs caprices. On comprend que c'est le cas en général pour les autres femmes aussi.

Si le mariage ne marche pas, si le mari n'a plus d'argent, elles n'en auront que leurs rentes et propriétés, si elles en ont.

Mais dans cette structure, Dumas nous raconte aussi les triches, les accords et les négociations que les femmes et leurs familles peuvent avoir pour avoir un peu plus de liberté.

Mme. Danglars a son amant, un accord indirect avec son mari. M. Noirtier a besoin de quelqu'un pour prendre soin de lui, pourquoi pas donc Valentine ? Elle quittera alors la maison familiale et aura plus de liberté parce que son grand-père est d'accord. Eugénie a fait semblant jusqu'à ce qu'elle décide de ne plus le faire, en rompant avec toutes les normes de la société riche de Paris (pas nécessairement avec les normes de la société d'artistes de Paris à l'époque).

Bref, on a des femmes différentes, gentilles et méchantes, idéales et idéalisées, communes et simples aussi. Et elles sont toutes coincées par le mariage. Les jeunes ont encore de l'espoir de bien se marier, mais peut-on croire que tous ces mariages iront bien à la vue des mariages des adultes ?

[atelierscarole]

Dessins de Bertrand Kervarrec. Souvenir d'une superbe expo au Périscope (galerie de feu les Ateliers du Bout du Monde à Lorient). Article paru dans le Ouest-France à cette occasion: Des fusées en tous sens, une navette américaine, une station spatiale en orbite, un généreux soleil, une explosion de couleurs: ce dessin aux feutres de plus d'un mètre de large est un peu la pièce centrale de la rétrospective consacrée à Bertrand Kervarrec. Il l'a réalisée quand il avait 15 ans, « le 4 janvier 1980, j'étais encore en 4e CPPM, l'ancienne filière technique. » Il est comme ça Bertrand: à 51 ans, il cite de mémoire les dates de ses dessins, les événements majeurs de la conquête spatiale, tous les lancements de fusées, les noms des spationautes.

Passionné depuis l'enfance par le sujet, il continue aujourd'hui de produire des dessins au crayon, à la peinture ou aux feutres. « Ça, c'est une vue de l'intérieur du poste de commande de Gemini 3. Elle a été lancée juste après la mission Mercury aux USA en 1965. J'ai imaginé ce que voit le pilote dans la capsule. Elle devait servir à préparer le programme lunaire américain. » Le dessin est réalisé au crayon gris, il reproduit le poste de pilotage avec tous ses cadrans compliqués. Des cadrans et des voyants techniques qui sont récurrents dans les oeuvres de l'artiste hennebontais. « Ce dessin au crayon a duré 6 ans, entre 1983 et 1988. C'est aussi une vue de l'intérieur d'une station spatiale, avec un travail de perspective : le point de fuite est la roue au centre du dessin. Il y a près de 2 000 cadrans! » On y repère aussi quelques des clins d'oeil d'époque: la chaîne TV6 sur un écran, un compteur EDF, un boîtier France Telecom, une canette de coca... « Je l'ai imaginé après le voyage de Jean-Loup Chrétien le 24 juin 1982 à bord de Soyouz T-6 et de Saliout 7 en juillet ».

« Quand on ne me comprend pas, je dessine »

Impressionnant Bertrand Kervarrec, intarissable sur le sujet, qui sort une par une, les 50 oeuvres exposées pour cette première rétrospective de son travail. Des dessins réalisés dans son enfance à ceux d'aujourd'hui, on ne saurait voir de vraie différence. L'imagination, le goût des couleurs, le souci du détail, la simplicité des traits rendent une même impression de voyage temporel et spatial. S'il aime les fusées, Bertrand a aussi d'autres thèmes de prédilection, comme l'histoire, l'archéologie. « Je considère le dessin comme un moyen de communication depuis que j'ai 6 ans. Quand on ne me comprend pas, je dessine. » ----

[ombre-originelle]

Henri Camille Danger - Aimez-vous les uns les autres (1892)

"Nous sommes tous, en effet, tellement aveuglés et pleins d’amour-propre que personne ne doute qu’il a de bonnes raisons de s’élever au-dessus des autres et de les déprécier par rapport à lui-même. Si Dieu nous a donné quelques qualités appréciables, dès que nous en prenons la mesure non seulement notre cœur se gonfle, mais il éclate presque d’orgueil ! Nous sommes pleins de défauts que nous cachons soigneusement aux autres, alors que nous prétendons qu’ils sont petits et légers ; il arrive même que nous les considérions comme s’ils étaient des qualités ! Quant à nos points forts, nous les apprécions tellement qu’ils nous remplissent d’admiration. Si les autres possèdent les mêmes qualités et en plus grande mesure que nous, et que nous devions le reconnaître, nous les ignorons ou les déprécions tant que nous pouvons. En revanche, nous ne nous contentons pas de juger avec sévérité les défauts de nos prochains, nous les amplifions odieusement. De là vient l’impertinence avec laquelle chacun de nous, comme s’il échappait à la condition commune, cherche à avoir la prééminence sur les autres et, sans exception, les méprise comme s’ils nous étaient inférieurs. Les pauvres cèdent aux riches, les vilains aux nobles, les serviteurs à leurs maîtres, les ignorants aux savants ; mais chacun a dans son cœur le sentiment qu’il est digne d’être considéré meilleur que les autres. Chacun, de son point de vue, règne en souverain dans son cœur. En s’attribuant les qualités qui lui plaisent, il censure les pensées et les mœurs des autres. Si un conflit éclate, le venin sort et se manifeste. Certes, plusieurs ont l’apparence de la générosité et de la réserve tant que tout leur sourit ; mais combien y en a-t-il qui conservent leur douceur et leur modestie si on les attaque ou les irrite ? Il ne peut, en effet, en être autrement tant que cette peste mortelle que sont l’amour-propre et l’autosatisfaction n’est pas arrachée du plus profond de notre cœur."

Jean Calvin. Institution de la religion chrétienne

[corinneecrivaine]

Vi/Caitlyn - Xena/Gabrielle

Je poursuis l’analyse des personnages de la série Arcane, pour ceux et celles qui l’on aimée, et pour ceux et celles qui ne l’on pas vue, j’espère que ça vous donnera envie de la voir.

il est impossible de ne pas parler de Caitlyn et sa relation avec Vi. Caitlyn est un personnage central que j’apprécie particulièrement pour son savoir-être, sa répartie et son courage.

Toutes deux viennent de mondes opposés : l’une est une enfant des rues de Zaun, l’autre une noble de Piltover. Elles se trouvent liées par des défis personnels et une ennemie commune : Jinx.

Jinx représente à la fois le lien profond qui unit Vi/Caitlyn mais aussi le gouffre qui risque de les séparer.

Comme j’ai comparé Vi à Xena, je reste sur cette lancée en comparant VI/Caitlyn - Xena/Gabrielle

Les deux duos partagent une histoire similaire, dans laquelle une figure forte et tourmentée trouve un refuge dans l’autre.

Caitlyn tout comme Gabrielle, sont les piliers émotionnels de Vi et Xena.

Gabrielle est le cœur et la conscience de Xena, Caitlyn est le point d’équilibre pour Vi.

Caitlyn incarne la justice, la droiture et une innocence face au chaos du monde. Contrairement à Vi, elle est patiente et réfléchit avant d’agir. Comme Gabrielle pour Xena, Caitlyn est la boussole morale de Vi, souvent dépassée par ses instincts brutaux et sa colère.

Dans Xena, Gabrielle aide la guerrière à canaliser sa violence et continuer son chemin vers sa rédemption. Caitlyn a une influence similaire avec Vi. Mais là où Gabrielle et Xena partage une relation « platonique, ambiguë », celle de Vi et Caitlyn est construite sur une tension romantique et émotionnelle. Caitlyn devient un espoir dans les ténèbres de Vi.

Contrairement à Gabrielle, Caitlyn est autonome. Elle n’est pas seulement la compagne de Vi, mais une femme avec ses propres forces, ses doutes, ses colères et ses propres luttes. Son besoin de prouver sa valeur dans un monde aristocratique qui la méprise font d’elle une héroïne moderne. Elle n’est pas seulement au service de la rédemption de Vi. Si Gabrielle vit dans l’ombre de Xena, Caitlyn est légale de Vi.

Un élément crucial vient complexifier leur relation. Tout comme Callisto pour Xena/Gabrielle, Jinx incarne une ennemie tragique. Ces deux antagonistes partagent une blessure similaire : elles sont le produit des actions des héroïnes qu’elle combattent. Si Gabrielle est un soutien sans faille pour Xena, Caitlyn, vacille dans la haine, jusqu’à s’y perdre elle-même, jusqu’à aller à l’encontre de ses véritables valeurs, rongée par la soif de vengeance. Là où Gabrielle a toujours été présente pour Xena, Caitlyn rompt cette relation au profit de sa haine.

Caitlyn est un personnage fascinant car elle démontre qu’elle n’est pas sans faille, ni parfaite et qu’elle peut sombrer à tout instant. C’est cette imperfection qui la rend attachante, tiraillée entre ses principes et ses émotions. Elle est une femme capable de porter ses propres batailles

[ivressesdhier]

Extraits du journal de Nelly Mousset-Vos, chanteuse d'opéra, lors de sa détention dans les camps de Ravensbrück et Mauthausen, déportée pour avoir été résistante, évoquant sa rencontre et son début d'histoire d'amour avec Nadine Hwang, fille de diplomate chinois s'étant engagée dans l'armée chinoise et ayant travaillé à Paris pour Natalie Barney, de qui elle était, évidemment, aussi l'amante:

“22 avril 1943, Paris. J'étais arrêtée devant le buste de Molière. ‘Halt, Polizei!’ J'étais ravie au monde.”

“Ravensbrück, 1944. Je vais chanter avec les Françaises, comme autrefois les troubadours dans les châteaux. [...] Soudain, une voix appelle dans le brouhaha: ‘Chantez-nous donc Butterfly!’ [...] L’émotion coule sur ma peau...une joie dionysiaque [m'envahit]. Battements de mains. Deux bras me serrent, deux baisers sur ma joue. Butterfly est devant moi. Ses cheveux noirs, sa peau d’ivoire, ses yeux obliques. Nadine. Elle dit: ‘Le bon Dieu a été chic pour nous ce soir!’”

“10 janvier 1945, Ravensbrück. Je rentre de la corvée de charbon, épuisée, mes jambes molles. Je verrai Nadine tout à l’heure. Je me suis attachée à elle. J’ai pris l’habitude de chercher du regard ses cheveux noirs sous le foulard blanc, et ses yeux qui s’éclairent à ma vue...Je monte à ton lit du troisième étage. Tu y es heureusement seule, ce qui est rare dans ce camp. Mi-couchées, mi-accoudées, nous parlons. Moi de mon enfance, du jardin de ma grand-mère…de musique, de mes concerts. Toi de la Chine. Du Grand Hôtel de Pékin et des ses fastes, ou de ta vie chez Natalie Barney dans son salon de la rue Jacob. Tu fais de singuliers projets où il est question de caviar et de champagne que nous attendons au retour d’une soirée parfaitement brillante. Cela me fait rire. Plus tard, si je reviens dans la vie, je reverrais cette nuit. Je te reverrai, Nadine, au bras de qui je m’appuyais. Ce bras que je sens chaque jour plus maigre sous le vêtement rayé. Nadine, y aura-t-il jamais une vie pour nous?”

“Là-haut, couronnant la montagne, le camp. Mauthausen, antichambre de l’enfer. Nous descendons un escalier géant de 186 marches taillées dans la roche. C’est la carrière, notre tombeau. L'air sent le typhus et le cadavre. [...] Où es-tu? Toi, qui m’a aidée à vivre?”

“18 avril 1945. La mort règne...Je cours après ton souvenir, de toutes mes forces. Je revois ta silhouette si familière, ton visage aux traits fins. Je revois ton regard sérieux, dont tu tournais vers moi seule l’intense expression mystérieuse. Attends-moi. Je dois te revoir.”

Ayant perdu Nadine de vue à Ravensbrück lors de sa mutation au camp de déportation le plus strict et violent (Mauthausen), Nelly ajoute à sa libération:

“Juillet 1945. Seule sur le balcon où j’attendais ton retour. Je rêve qu’un jour peut-être, tu viendras frapper à ma porte. J’aurais une longue robe de cretonne claire. La chambre sera toute baignée de clarté. J’ouvrirai ma porte et je te verrai debout dans la pénombre.”

Par une chance incroyable, Nadine, elle aussi, survit, est libérée et la retrouve. Nadine envoie une carte postale à Claire (nom de guerre de Nelly) en février 1946:

“Mon amour, où es-tu? Sache seulement que je ne cesse de penser à toi. Tu es dans mon cœur, et dans mon âme. Je donnerais ma vie pour te revoir ne fut-ce que 24 heures. Claire, à genoux je te demande de m’écrire. Puisse Dieu, qui nous a donné la chance de franchir déjà cette étape, nous accorder la faveur de la poursuivre encore longtemps. Je t'aime comme jamais.”

Elle se retrouvent et s'empressent de déménager à Caracas, d'où Nadine filme et photographie leur vie commune. Elles ne se quittent plus jusqu'à la mort de Nadine en 1972.

“Octobre 1972. Oh ma chère camériste, ta pierre est placée. Cela tu le sais, si tu peux encore savoir quelque chose. Pourquoi l’envie me reprend-elle d’écrire un journal? Je sais que c’est morbide. Car il ne faut pas se dissimuler que c’est là ce que je fais, t’écrire. Mais est-ce ma faute si chaque geste que je fais, chaque objet que je touche, évoque tes mains, ta silhouette. Personne pour juger de ma nouvelle robe, personne pour me la fermer. Je t’attends, comme si tu étais en voyage.”

[codumofr]

Type de mécanisme autrefois utilisé dans les armes à feu et mis au point vers 1630 par l’Arquebusier Marin Bourgeois (avec une combinaison des deux systèmes à chenapan et à miquelet existant alors à cette époque). La platine à silex est un mécanisme où un morceau de silex est fixé sur le chien de l’arme (chaque pierre pourra être utilisable pour une quarantaine de coups.). Lors de la pression sur la détente, le silex heurte ainsi fortement la lamelle de fer (ou batterie) possédant une surface rugueuse, provoquant ainsi une forte étincelle. C’est en soulevant la batterie due au choc avec le silex que le bassinet renfermant la poudre d’allumage se découvre et permet le tir grâce aux étincelles issues du choc qui passe au travers d’un petit trou reliant ainsi le bassinet au canon (appelé La lumière) permettant ainsi d’enflammer la poudre et d'effectuer le tir. Utilisé durant tout le 18e siècle et connaîtra son apogée durant l’ère napoléonienne grâce à sa fiabilité plus grande que la platine à mèche tout en étant plus économique que le rouet. Toutefois, environ un coup sur cinq est raté lors du tir, rendant ainsi les ratés de tirs fréquent.

Plusieurs zones de productions en Europe sont connues pour être importantes et avoir eu de grandes quantités dans la production de ses armes. On peut par exemple citer les Monts Lessini près du lac de Garde dans le nord de l’Italie, en Angleterre dans la région de Brandon ou encore en Bavière. Pour la France, la production serait au début située dans la commune de Couffy dans le Loir-et-Cher avant de rapidement s’étendre aux alentours. Ainsi, du XVIIe au XIXe siècle, Meusnes en France sera vue comme la capitale de la production de la “Pierre à fusil” ayant même la citation de Diderot comme étant en même temps que Couffy “les endroits de la France qui produisent les meilleures pierres à fusil, et presque les seules bonnes. La production de la pierre à fusil atteint près de 40 millions d’unités au début du XIXe siècle tandis que la qualité de ses mêmes pierres aura une très grande renommée pour la région du Berry.

Nous avons aussi sur la photo, une technique d'orfèvrerie née avec l'avènement de l’arme à feu (renaissance en Europe et notamment en Italie). Consistant à embellir une arme en y gravant des motifs décoratifs dans le but de l’embellir et augmenter son prix. Généralement ayant comme des thèmes des motifs floraux (feuilles d’acanthe, de houx, d’olivier ou de chênes), des scènes animalières et de chasses, des chimères et monstres, mais aussi plus rarement des cheveux, voitures de course ou tout ce qui fait partie de l’imaginaire et du quotidien du commanditaire de la gravure. Pour la gravure, cela sera principalement les crosses d'armes, pièces en bois de noyer ou de poirier qui seront les plus ornées et décorées. Il existe aussi des incrustations de nacre, d’ivoire, d’os ou de métaux précieux qui iront consteller la monture des armes à feu alors que peu à peu, les pièces métalliques seront à leur tour décorées par les orfèvres. Ça ne sera qu’avec la fin du 19e siècle que naîtra la gravure sur des armes à feu moderne et que les crosses, suivront la mode anglaise, seront désormais uniquement quadrillés, sans aucune incrustation, rendant ainsi les armes plus impersonnelles et moi reconnaissable à leurs porteurs.

[cheriebear]

J’adore votre blog! Ça me rend vraiment content n’important quand je vous vois. Aussi, l’art que vous faites de reblog est magnifique. Vous avez un excellent œil pour ça.

J’ai aimé en plus vos commentaires sur les relations platonique et serais fasciné d’apprendre plus sur la distinction entre un vue romantique des liens platoniques et des liens vraiment romantiques.

(Feel free to respond in either English or French if you would like)

Ahhh merci beaucoup pour le message!! Tu as illuminé ma journée 🥰 J'adore aussi votre blog. Seriously, I enjoy seeing you both on the dashboard and in my notes. Merci pour le compliment aussi, I love to indulge in art, decorate my blog with it, and by doing so spread it to further audiences too since I know how important that is.

As for what you came here to discuss: I'm so thrilled you're fascinated to learn more about it! I'm not sure how broadly it's been talked about, but for much of my life I have been passionate about the distinctions between the platonic and romantic as concepts when applied to relationships, and also romanticism as an idea/movement. I very much think of myself as a romantic, as it sometimes took looking at things perhaps a little "delusionally" or with rose-tinted glasses to cope with living my everyday life in the past.

Cutting off the post here because it turns into a VERY long ramble. To read more about my thoughts on the distinction between a romantic lens on platonic relationships and truly romantic relationships continue reading below.

So, to establish to anyone else who didn't read my commentary, I'll go over the key parts to then expand. Platonic is often used to describe the love of a friend, as that is its meaning, and the antithesis is the romantic love of someone (whether you are with them in a relationship or not) which impliedly involves physical and sexual aspects because those are specifically excluded from platonic bonds.

Quite literally, the opposite of platonic is sexual. To be sexual is generally to be romantic, as romance as a definition involves a sort of "excitement" and "passion". I'm certain there's more detailed discussions on romance and being aromantic/asexual, but that's not exactly what I'm here today for. Approximately, it's understood that there are two common dynamics in love: platonic and romantic. One is non-sexual and the other is impliedly sexual.

If we look to the Greeks, there are several different kinds of love. That which is understood to be romantic (using other words that do not translate exactly) appears to have evolved into the English language to be combined with the Greek word for sexual love too. They go hand in hand in our Western society at the very least. And platonic is distinctly another type of love that is not romantic or sexual. The love of friends. Not romantic. Not sexual. Something else.

I must VERY MUCH STRESS that this is not supposed to be some sort of criticism of aromantic and or asexual identities in the LGBTQ+ community. That is not what I am here for. Aromanticism is not something I personally experience, so I am no authority on it, and I offer no thoughts on it in this post. I am on the asexual spectrum, so I feel that is partially where I come from when I talk about this topic. But I am also not any authority on what all ace-spec people think/feel/believe. I fully expect differing thoughts and opinions. I welcome them.

Now, to continue:

It has long been the frustration of the asexual community that platonic bonds are not taken seriously with the same gravity as romantic bonds. Your best friend, soulmate even, or platonic partner (generally, as you might have a platonic partner under the radar that is considered your "romantic" partner under law if you married or, in some jurisdictions, are considered a de facto partner - but that's another can of worms in the legal sense of these words) is not held in high regard compared to your girlfriend, boyfriend, spouse, and so on. I'll copy the post below that prompted my commentary in the reblogs and subsequently Obi's curiosity (je suis désolée, my dear mutual, I don't know your name, so I turned "occasionally bilingual" into O.B. and subsequently Obi as a placeholder).

To summarise the post: there is a common belief in our society, seen in the microcosm of fandom spaces, that "friendship is not enough to justify insane acts of love" between characters. Quite literally that is the essence of this discussion in one sentence. That platonic love--friendship--is not believed in. That friendship is not such a profound relationship of deep feelings that would motivate anyone to go to the ends of the earth over. A sentiment I highly disagree with.

As a side note: a little crudely, I think some people might be ruled more by their carnal desires than the love in their hearts, without always having the words or wisdom to internally assess the differences when acting on their feelings.

I'll be so bold as to put this to you: think of any fandom you're in. Any. Think of two characters, often of the same sex, who are friends in the canon and nothing else. Friends for the whole duration of the story. Entirely platonic with the understanding of the word as I have described it above. You got them in mind? Good. Now, I can guarantee someone, somewhere in your fandom has shipped them together romantically at some point. This is not inherently wrong. But I can tell you that someone has also argued something along the lines of "did you see [insert scene] where [character a] did this to/said this to/looked at [character b] in that way? Friends don't do that. Obviously these two characters are gay (and the author may or may not be a coward or making use of subtext)." And then that's how all the fanon ships treated as "basically canon" are born.

You could insert a heterosexual pair too; it happens all the time in our real lives. "Boy meets girl" and they fall in love because it's apparently inevitable (it's not).

It's a lot more distinct in same sex pairings though, the rhetoric around that's not what friends do for each other. Looking at them a certain way, doing something for them at their own detriment, and so on. But that's because, in an amatonormative society (one that assumes that everyone needs an exclusive romantic relationship for fulfilment in their life), many people cannot imagine prioritising friendship so highly that you might do anything within your power for someone you only have platonic regard for. That you would "waste" time and resources on someone you are not romantically attached to or pursuing (this is where my side-argument that amatonormative culture significantly is influenced by capitalism--but that may be a separate discussion for another time since I'm already yapping an essay).

There is also the fact that creatives like writers, filmmakers, and so on, are all artists. And artists have a way of romanticising some topics they portray in their art.

Romanticisation has a sort of elusive meaning in my mind. It's easier to point it out than articulate it. You could probably look up the definition yourself or the romantic movement. But it is distinctly separate in meaning/use from romantic relationships.

Let me explain.

To romanticise would be: describing the beauty of the dancing flames in the fireplace as your skin tingles with the fire's thawing heat that seeps into you like a hug from your grandmother. Or whatever. Not the best sentence in the world. Or how about this? As I lay on the glittering asphalt in the mists, I see the blue and red lights of the siren wink at me with halos like I'm looking at starry angels. Oh, or the cannibalism fans, what about this: her warm lips caress my skin as if in a kiss before her teeth sink into flesh, drawing hot blood spilling with all the darkness of wine down her chin. It hurts, but it feels good too, as if I have found my purpose in feeding her with my body.

That's romanticism. An emphasis on the unique beauty of something that can border on dangerous delusion.

By contrast, a romantic relationship is simply a bond you might have with someone where you are in love with them in such a way you experience physical desires of a more sexual nature. You can, in fact, romanticise a romantic relationship. Media does it all the time in selling amatonormativity. You could go on Pinterest right now and see boards filled with lipstick kisses on letters, suggestive silhouettes, poems between or about lovers, and so on.

Where I think people sometimes trip up, especially as seen in fandom since I haven't experience this in my real life to this degree, is when the romanticisation of platonic relationships is mistaken for an allusion to romantic feelings/a romantic relationship between characters.

Let me reiterate my earlier point about platonic bonds: by definition, they are inherently non-sexual and are not considered romances (God, the limits of the English language lead me to regular crash outs over words like this, not gonna lie).

Non-sexual. No romance. But can be viewed with a romantic lens (romanticisation) that I distinguish from a lens that views characters as being romantically involved.

This could be seen in the way your heart swells when your bestie does in fact confirm you two are best friends, or how your friend's eyes light up when they see you across the parking lot, or the easy flow of conversation between you as you sit in a cafe and bask in the buttery warmth of the morning sun and each other's smiles, or dropping everything at a single text to come help them move apartments, or fight their boyfriend, or comfort them over a death, or provide tutoring on a class they're worried about failing. There's love in all that. Not romantic love. But the way I described it all was a romanticisation of a platonic situation/bond.

There might be people who read that paragraph and thought at some point, Oh, no, "just friends" aren't like that, they must be in love or going to eventually fall in love (romantically) someday. To that, I say, please, sit down and broaden your mind a little. Treasure your friendships a bit more. Romantic love and sex aren't everything or all that matters in this world.

I just typed way too many words in an attempt to explain, basically, that there is beauty in the love shared between friends which should not be mistaken for romantic love. I know in fandoms we love shipping. It's just part of the culture. No one's gonna be able to stop anyone from it and nor should they. I can't even really ask anything of anyone.

As I said earlier, I also have no authority on this topic. These are just my thoughts and opinions. I've long been an advocate for the asexual community, and I only recently understood my own identity. Unironically, I believe in the power of friendship. I believe the love between friends is equal to the love between romantic/sexual partners and should be treated as such. "Just friends" is a term I don't like all that much. While I suppose you could argue that adding sex to the equation equals a romantic bond, changing it from platonic, I think that kind of talk downgrades the value of platonic connections and only creates pressure for people to have sex or be in romantic relationships to be considered valid, happy, and human or "normal"--the kind of view I don't think we need in our society.

Normalise going above and beyond for your friends again. Doing things because you care. Because you're a good friend. Because you're happier with the company of a community in your corner. You shouldn't derive all your needs for connection from a romantic partner. It's a lot to lay on one person. That's why you have friends and family and friends that are your family. Romantic feelings can be way fickler too. Friendships are more likely to stand the test of time.

Just some food for thought.

Friends can look at each other adoringly. Friends can sacrifice everything for each other. Friends can be your soulmate. Platonic merely means non-sexual and it is a separate kind of love from romantic. Sometimes people get confused when friendships are romanticised and celebrated, taking them to be romantic relationships. It happens. There are distinctions to be made though. Romantic in terms of beauty and romantic in terms of love/emotion are two different things that sometimes go together. Just be careful with it. English is a confusing language.

Thank you for coming to my TED Talk.

Hope this longass discussion post satisfied your curiosity, Obi 💝If you had any thoughts you'd like to add, feel free to do so in French or English.

[ekman]

Environ 18 heures après la diffusion de l’interview de Vladimir Poutine par Tucker Carlson, Twitter annonçait autour de 125 millions de vues. Je ne sais pas si ce missile-là est supersonique, ou s’il s’est déguisé en torpille au plasma, mais autant vous dire que c’est un brin la panique dans l’Occident collectif – pour ne pas dire “collecteur”. On m’a montré les réactions sur LCI (ou était-ce BFM ?) de chroniqueurs confus, d’experts délirants et de traine-sabres hystériques n’hésitant pas à se noyer dans leur logique de loser intégral : Poutine ment, alors mentons plus que lui encore. Fascinant ! Plus loin, c’est le chargé de communication du “National Security Council” des États-Unis, l’amiral John Kirby, qui ne parvient pas à dissimuler son agacement et son désarroi face au tsunami d’audience réalisé par cette longue séquence. “Les Américains savent qui est Poutine et ce qu’il a fait.” Oui, bien sûr John. Ils savent aussi que quelques heures plus tôt, Joe “Alzy” Biden affirmait que tout allait bien dedans sa boule d’escalier – deux jours après s’être entretenu avec Mitterrand. Les États-Unis fabriquent des mensonges comme ils impriment des dollars. C’est à dire sans vouloir comprendre qu’ils sont dans une fuite en avant qui un jour va cesser, Brics obligent. L’empire de la freedomerie s’écroule à son tour, emporté par cette méchante fièvre apparue un soir de novembre 1989. La liberté tue l’espérance et seuls ceux qui doivent lutter pour elle ont l’énergie pour se tenir debout. Je sais, c’est un poil sisyphien, mais c’est ce que j’ai observé tout au long des cinquante dernières années. Les combattants marxistes d’hier sont devenus des entrepreneurs libéraux et les porteurs de sacs de riz face caméra sont devenus des porteurs de parts anonymes. Mozambique et Amazon réunis dans la même équation fatale. Vladimir sourit. Il s’amuse à dérouler sa démonstration sans appel. Il aime bien Carlson, ça se voit, même s’il le rattache fatalement à cette nation de clowns psychopathes que sont devenus les États-Unis. Enfin “Unis”... pour quelques temps encore.

J.-M. M.

[amourdesmots]

Dans la série encore et toujours : Je n’ai pas la prétention d’être un écologiste, mais simplement essayer d’avoir une philosophie de vie qui souhaite préserver le bien commun de toutes et de tous, cette nature nourricière à tous points de vue. Comme une sorte d’éthique qui correspond à certaines valeurs humanistes auxquelles je suis attaché.