#8h15

[fidjiefidjie]

Bonne soirée 🆕️ 🔥💙

Absurd Heroes 🎶 8h15

(Born in Chaos)

[ladymortimer]

It's like my school friend tries to purposely upset me, I can't handle her behavior anymore, she should know better

[g4rchomp]

I can tolerate or even mildly enjoy most t s.wift songs when they play at work but the second I hear 'sixteen' I start drafting my two weeks notice

[swedesinstockholm]

5 avril

j'aimerais pouvoir instaurer un quota de temps de pensée quotidien consacré à un sujet. j'accorderais quinze minutes par jour au sujet r. par exemple, quinze minutes quotidiennes que j'aurais épuisées dès 8h15 du matin et hop je serais tranquille pour le reste de la journée. je lui ai parlé de pessoa et il m'a dit qu'en grand romantique il avait adoré le berger amoureux ou un truc comme ça, j'étais assise sur la marche devant la véranda au soleil et je me suis pris la tête dans les mains en gémissant. autre sujet: ce soir dans le train pour revenir de sète je parlais du sud avec maman, je disais que vivre ici était plus sain que vivre au luxembourg, et puis j'ai vu mon reflet dans la vitre avec ma casquette mes nouvelles lunettes de soleil et mon double denim et j'ai imaginé que c'était le reflet de mon moi d'ici. mon moi qui est là où elle est censée être.

6 avril

cet après-midi dans la voiture pour aller à pézenas je me disais que je devais rediriger mon énergie et remplacer r. par le sud de la france. ne plus tomber amoureuse que de territoires. me concentrer sur les arbres et les champs et les vignes qui défilent par la fenêtre ouverte de la voiture et le vent qui s'engouffre dedans et qui fait du bruit par dessus nostalgie et la colline de sète et celles d'agde et les bateaux qui rentrent dans l'hérault et ceux amarrés aux quais et sur le vocabulaire marin et le bruit des vagues sur la plage et l'odeur de marée et le pin du port de la pointe courte et les falaises du cap d'agde et les marais du bagnas et les flamants roses qui marchent avec la tête dans l'eau et les mouettes qui crient dans le ciel quand le soleil commence à se coucher. ne plus tomber amoureuse que de territoires et de littérature. j'ai trouvé la nouvelle édition décensurée de ravages dans une librairie à pézenas, le gros livre mauve qui trônait en exposition sur la table en ellipse de la librairie exc quand j'y avais lu géotropismes. maman me l'a acheté et je l'ai serré contre moi jusqu'à la voiture. autres cadeaux de la journée: une glace caramel beurre salé-chocolat à la mirondela, une vieille chemise de nuit à bords rouges que j'ai trouvée en triant des cartons chez mamie dans la pièce du fond, une bouteille de thé glacé rooibos-pastèque-menthe que h. avait déposée sur la table en bas parce que j'avais dit que j'adorais la bouteille rouge et rose quand on était chez elle.

ce matin j'étais encore en train de feuilleter le catalogue immobilier de sète et je me disais que quand je sortirais de ma non-vie, ce serait comme si je revenais de la mort. et quand on revient de la mort, tout est du bonus. quand on revient de la mort les choses sont moins graves et elles pèsent moins lourd, la gravité perd de son pouvoir, le centre de la terre n'a plus le même attrait. j'imagine. quand je reviendrai de la non-vie je veux faire les choses sans réfléchir. je sais pas quelle forme ça prendra de revenir de la non-vie, peut être que j'arriverai jamais à en sortir, mais dans ma tête ça va quand même finir par arriver.

8 avril

petit journal d'amour qui était caché dans ma banane toute la soirée d'hier dans les loges de la maison poème puis sur mes genoux pendant ma discussion intime interminable avec r. assis sur l'accoudoir du canapé puis sur la banquette du bar avec l., d. et c. et les autres et enfin sous la pluie de bruxelles pour rentrer chez m. en chantonnant don't go wasting your emotions lay all your love on me toute seule dans les rues de st. gilles. au bar l. m'a dit qu'elle adorait ma banane et je l'ai ouverte pour lui montrer sa meilleure qualité: mon journal rentre dedans! et elle a dit c'est de là que viennent tes poèmes! elle a fait une remarque sur le pendentif en perles et j'avais envie de lui raconter l'histoire de r. qu'y a derrière mais c'était pas trop le moment. ils se sont rencontrés hier soir. j'étais en train de discuter avec l. et d. quand je l'ai vu accoudé au bar en train de discuter avec la serveuse mais j'ai fait semblant de pas le voir, jusqu'à ce qu'il se retourne et me voie. je lui ai pas sauté dans les bras comme dans mes fantasmes, je l'ai pas serré fort contre moi, j'étais trop timide, et lui aussi était timide, c'était un peu bancal, et puis l. a dit mais tu connais des gens ici! et je me suis rapprochée de lui en disant c'est mon seul ami. elle a demandé comment on s'était rencontrés et j'ai dit ici à la maison poème et on aurait dit que je racontais une histoire de rencontre amoureuse très romantique.

j'ai passé la soirée à discuter avec lui au lieu de me joindre aux autres. il parlait beaucoup et parfois je m'ennuyais et je me disais est-ce que je suis vraiment amoureuse de lui au point de me priver de discussions avec mes pairs poètes? visiblement oui. il m'a confié plein de trucs intimes sur ses névroses et j'ai remis les deux pieds en plein dans la delulu. j'ai de nouveau réussi à me persuader qu'il était juste terrorisé de m'avouer et surtout de s'avouer à lui-même qu'il avait des sentiments amoureux pour moi. je veux pas en démordre. il m'a confié qu'il aimerait avoir une expérience homosexuelle et je me demandais s'il me disait ça parce qu'il me prend pour une lesbienne et que donc il a moins peur d'être jugé. il m'a dit que ça coinçait encore un peu parce qu'il craignait le regard des autres mais ok OK non mais j'y crois pas, est-ce que je suis vraiment en train de parler de la sexualité de r. alors que hier soir j'étais de retour sur les planches, derrière un micro, j'avais de nouveau les genoux qui tremblaient mais à part ça j'étais archi à l'aise, même avec les gens, quand j'étais pas prise en otage par les états d'âme de r. j'étais avec l. et d. et c. et j'étais normale et l. était un coeur avec moi, je me sentais même presque jolie, je portais mon double denim de sète et j'étais bronzée de la mer mon amour merci ma peau coopératrice. r. m'a écrit que j'avais l'air dans un méga mood en rentrant et je sais pas trop ce que ça veut dire mais j'ai dit ça c'est parce que je reviens de la mer lol. j'allais pas lui dire que c'était à cause de lui. ça c'est parce que t'étais là r. la vérité c'est que j'étais pompée à bloc parce que j'avais des interactions sociales avec des gens qui n'étaient ni des retraités ni des gens de ma famille, j'ai rencontré des nouveaux gens cool j'étais dans mon monde et les gens m'aimaient bien ET j'étais contente d'être avec r. c'était tout ça à la fois.

[readsbymerilu]

resenha #10 | o pior dia de todos

‟[...] tirou dois revólveres da bolsa e apontou para as meninas sentadas na primeira fileira, Que legal, pensei. Achei que era uma demonstração de segurança.”

avaliação: ★★★★★︱contém spoilers!

Daniela Kopsch, escritora e jornalista catarinense, formada em jornalismo pela PUC, em Curitiba, e especializada em Literatura pela UFRJ, estreiou no gênero ficção com sua obra em torno do Massacre de Realengo, O Pior Dia de Todos.

Daniela, que trabalhava como jornalista da Capricho na época, ficou encarregada de cobrir o Massacre de Realengo quando ocorreu, em 2011. Esteve presente na escola minutos depois da tragédia e nos dias que se seguiram pôde conversar com a família das vítimas e as crianças que sobreviveram ao episódio do dia 7 de abril de 2011.

A partir deste evento trágico, que tirou a vida de 12 crianças, Daniela decidiu trazer a vida a essência e homenagear os sonhos de cada uma delas.

‟Às 8 horas começamos uma aula de Língua Portuguesa, e às 8h15, estava tudo terminado.”

Nesta obra de ficção — mas que possui um fundo verídico — acompanhamos Malu e Natália, primas que cresceram como irmãs. A mãe de Malu nunca foi muito presente na vida da filha, e isso só piorou quando decidiu mudar-se junto ao namorado abusivo, enquanto grávida de sua segunda criança, deixando Malu sob os cuidados dos tios.

Malu e Natália sempre foram inseparáveis, crescendo juntas desde a infância nas periferias do Rio de Janeiro. Natália é a melhor em sua turma quando o assunto é escrever. Sonha em fazer jornalismo e poder mostrar suas histórias brilhantes ao mundo. Já Malu, sonha em passar em uma faculdade pública e poder seguir a carreira de médica.

O Pior Dia de Todos nos ensina, acima de tudo, sobre os obstáculos que a vida coloca em nossos caminhos e como devemos superá-los. E que, mesmo quando a vida se encontra em seus piores momentos, devemos manter as esperanças vivas.

Acompanhamos uma história que se passa em um cenário econômico precário, entre duas meninas que enfrentam doenças na família, tratamentos caros, oportunidades únicas que escorregam pela ponta dos dedos pela falta de dinheiro e desconfiança do desconhecido.

Com elas, aprendemos sobre sonhos, honestidade, adolescência, amor, amizade, perdão e luto, que inevitavelmente bate em nossas portas alguma hora, mesmo que injustamente. Somos brutalmente forçados a encarar a realidade de nascer mulher no Brasil. Homens de confiança ou não, que tentam tirar vantagens de meninas como Malu, meninas que são mortas por serem meninas, como Natália, e ao fim do dia 7 de abril de 2011, representar 83% das mortes na Escola Municipal Tasso da Silveira.

Natália e Malu podem não ter existido de verdade, mas a história que representam está ao nosso redor todos os dias. Aquela vizinha que engravidou na adolescência, aquela menina que não sabe como atingir o que almeja, aquela menina que sonha em ter uma mãe.

O livro não é apenas sobre o massacre, e sim sobre toda a vida que existia antes dele, e o que restou depois. Nesta obra, vemos a profundidade de algo que o noticiário só nos mostra por cima. Sabemos quem foi o assassino, sabemos os horários em que tudo aconteceu, os nomes de todas vítimas, mas Daniela não nos deixa esquecer que estes também tinham uma história a ser contada para o mundo. Metas, desejos, uma vida inteira a ser traçada com as cores mais lindas, mas que foram interrompidas por um obstáculo que não se tem como superar.

Natália, que no livro representa uma das 10 meninas mortas durante o massacre, vivia uma vida simples e feliz com seus tios e sua prima. Possuía animais de estimação que a amavam, um menino sobre quem gostava de escrever, um caderno com todos os seu sentimentos escondidos e uma carreira que, já na infância, estava decolando. Assim como ela, Daniela nos conta no posfácio do livro, todos os sonhos que viviam no corações das verdadeiras vítimas:

Bianca tinha treze anos, e queria ser professora. Luiza, catorze anos, engenheira. Karine, catorze anos, atleta olímpica. Gessica, quinze anos, militar da Marinha. Rafael, catorze anos, especialista em informática. Mariana, treze anos, modelo. Laryssa, treze anos, militar da Marinha. Igor, treze anos, jogador de futebol. Larissa, quinze anos, modelo. Samira, treze anos, veterinária. Milena, catorze anos, atriz. Ana Carolina, treze anos, queria apenas continuar estudando.

‟Mais uma menina. Mais um disparo.”

O Pior Dia de Todos nos mostra como a vida é um sopro, e como devemos nos apegar àqueles que amamos, não somente nas horas difíceis, mas sempre que nos é dada uma oportunidade.

Uma leitura obrigatória para todos que se consideram fãs de literatura e desejam se conectar mais com a face real do mundo.

𝐅𝐈𝐂𝐇𝐀 𝐓𝐄𝐂𝐍𝐈𝐂𝐀:

𝐞𝐝𝐢𝐭𝐨𝐫𝐚: tordesilhas;

𝐩𝐚𝐠𝐢𝐧𝐚𝐬: 344;

𝐠𝐞𝐧𝐞𝐫𝐨 𝐥𝐢𝐭𝐞𝐫𝐚𝐫𝐢𝐨: ficção;

𝐚𝐮𝐭𝐨𝐫: daniela kopsch;

𝐜𝐥𝐚𝐬𝐬𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐜𝐚𝐨 𝐢𝐧𝐝𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐯𝐚: +14;

𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜𝐚𝐜𝐚𝐨: 1 de abril de 2019;

𝐥𝐢𝐧𝐤 𝐩𝐚𝐫𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐚:

[tourneefeeltennis2024]

Félicien convoqué pour 7h00 mais début du match à 8h15, merci qui ??? la pluie …

Allez c’est parti 🎾🎾

[amor-barato]

Hiroshima, 8h15 da manhã de um 6 de agosto de 1945.

Pensem nas crianças Mudas telepáticas Pensem nas meninas Cegas inexatas Pensem nas mulheres Rotas alteradas Pensem nas feridas Como rosas cálidas Mas oh não se esqueçam Da rosa da rosa Da rosa de Hiroshima A rosa hereditária A rosa radioativa Estúpida e inválida A rosa com cirrose A antirrosa atômica Sem cor sem perfume Sem rosa sem nada.

Vinicius de Moraes (A Rosa de Hiroshima)

[chelseagoesforit]

My daily routine and how i would like to change it!

My current daily routine

7h: I wake up with my bf and we have breakfast toghter.☕️

7h30: Walk our doggo (a beautifull rescue amstaff).🐶

8h15: I come home and give doggo food. After I tidy the house a bit.🏠

After this moment I kind of loose structure in my day and often waste manny hours doing (almost) nothing.⏱️

12h30: cook lunch and watch yt whilst eating.🥪

13h30: household tasks, this can be anything form laundry to mopping floors!

And again after this I loose structure again and therefore waste manny hours.⏱️

17h30/ 18h30: bf comes home and I start cooking dinner or we cook toghter. 💕

20h: dinner!🥂

23h: bedtime.💤

Improved daily routine

7h: I wake up with my bf and we have breakfast toghter.☕️

7h30: Walk our doggo.🐶

8h15: I come home and give doggo food. Clean up living room.

8h45: sports, yoga or pilatus. (At least 30min)🧘‍♀️

9h30: shower🛀

10h30: study for Imat and study italian.👩‍💻

12h30: lunch🥪

13h30: planned household task (see later blog post ´household tasks planner´)

14h30: train/play with doggo. Boy, our doggo, is 9 years old and super well behaved. Non the less is some training in place because he does have some issues with other dogs.🐶

15h: call parents / sisters / talk to friends. Around a year ago I moved to Italy. This means I see my parents, sisters and friens back in Belgium only a few times per year. Keeping in contact with them is importent to me!🫂

15h30: personal projects. I love art but often fail to make time for it. By making a timeblock i hope i will find it easyer to start and make some projects!💡

17h30/18h30: bf comes home and I start cooking dinner or we cook toghter. 💕

20h: dinner!🥂

23h: bedtime.💤

[steff-02]

C’est l’heure d’un nouveau voyage ! 🥳✈️

Le réveille sonne à 3h ce matin. C’est le jour du grand départ alors pas le temps de traîner au lit… 😴Nos sacs sont déjà prêt, il ne reste plus que les dernières nécessités à empaqueter et les gamelles de nos animaux à remplir. 3h45, nous avons dit au revoir à toute la ménagerie et nous filons prendre le train pour l’aéroport. Le vol pour Londres est prévu a 7h30. Notre arrivée à 5h nous a laissée amplement le temps de prendre notre petit déjeuner avant d’embarquer. Le vol se passe bien, nous avons dormi du décollage à l’atterrissage. Nous arrivons à Londres à 8h15 au terminal 2. Nous récupérons nos sacs et décidons d’aller les déposer directement au terminal 5 pour être tranquille durant la journée. Nous arrivons en ville aux alentours de 10h. Nous nous baladons à Regent’s Park, flânons parmi les roses 🌹 et nous asseyons au bord de l’eau pour observer les oies 🪿 . La matinée ne serait pas drôle si Stefano ne se serait pas assis sur du vomi de canard…heureusement nous avons vite réussi à nettoyé le pantalon…ouf 😅 la journée aurait été trèèèèès longue .

À midi, nous nous dirigeons vers le restaurant. 25 minutes de marche selon Google, 40 minutes avec le lèche vitrine le long de Baker Street. Nous dînons à Mother Mash, de la purée et des saucisses, puis nous allons faire la sieste à Hyde Park. À notre réveil, petit Tea Time 🫖face aux écureuils et aux pélicans puis nous rejoignons l’Elisabeth Line pour retourner à Heathrow.

Nous arrivons à l’aéroport à 16:45, le temps de récupérer nos sacs et nous voilà au Check-in. Grosse grosse frayeur lorsqu’un mec de British Airways nous demande notre destination. Dès que nous annonçons « Johannesburg », il nous répond, « il me semble qu’il est supprimé, aller faire l’enregistrement dans les guichets D et F et vous aurez plus d’informations ». Merci BEAUCOUP pour ton travail inutile monsieur de l’aéroport…à part nous faire stressé pour rien…car notre vol est toujours prévu à l’heure 🤦🏽.Nous passons toutes les sécurités et arrivons à notre terminal. Je ne sais plus où donner de la tête tellement il y a d’avions 😍! Je me réjouis d’embarquer.

19h00, l’embarquement commence avec 55 minutes de retard. Le décollage était originalement à 19h05, maintenant il est annoncé au minimum à 19h45. 19h20, enfin installé dans notre A380 ! Je ne suis pas du tout déçu des sièges que nous avons réservé. Plus qu’à profiter des 12h de vol qui nous attendent 😊

[vaerjs]

✨ aggiornamenti scuola ✨

8h15 chiamata da un'assistente che vuole sapere se ho il dentifricio di una bambina

dopo 2 settimane dall'anticipo della ninna un'assistente mi chiede dove vado alle 13h00 e perché già a ninna

dopo 2 mesi di assenza di un bambino la direttrice chiede se è il caso di spostarlo di classe ignorando la sua assenza

- tre

[toilou-egypte2022]

Jour 6 - jeudi 10 novembre

Journée très chill, debout à 8h15 pour moi, 11h pour Antoine. Petit dej en groupe et direction le pont du bateau pour profiter de ce dernier jour de navigation. La croisière s'arrêtera à la fin de la journée même si nous passons encore deux jours dans le bateau à quai à Louxor. Alors il faut profiter du paysage, du soleil et de la piscine !

Comme d'habitude, repas le midi puis on retourne sur les transats ou les gros fauteuils jusqu'au goûter à 16h30, le temps que le bateau accoste. D'ailleurs on sait enfin à quoi ressemble notre bateau ! Les navires de croisières accostent les uns à côté des autres en raison de leur nombre important et de la taille limitée des embarcadères, il y a quelques années les touristes pouvaient avoir 10 bateaux à traverser avant de parvenir au leur !

À 17h, tout le monde s'est rhabillé car notre guide nous emmène dans une bijouterie à Louxor et ouaaaah il y a du choix mais l'or c'est super cher 😖 du coup on revient bredouille mais on a vu plein de belles choses !

Demain c'est l'anniversaire de Clara, une membre de notre groupe, mais comme la journée sera chargée on a fêté son anniversaire à table ce soir ! On a ensuite enchaîné sur une petite soirée organisée sur le bateau : une danseuse orientale et un derviche tourneur, c'est hyper impressionnant à voir (vidéo sur demande 😉) !

Maintenant, on va se doucher et se coucher car réveil à 6h demain, direction la Vallée des rois et la Vallée des reines !

Bonne nuit et bon week-end à tous vu que c'est férié 😬

PS : Antoine a refait sa petite danse apprise l'autre soir, en plein milieu du resto avec le serveur (vidéo sur demande encore une fois 😂) et il a d'ailleurs appris que les deux mots qu'il devait dire durant cette danse voulaient dire "je t'aime" et "magnifique" en nubien.

[une-touille-en-vadrouille]

Et voici, sous vos yeux ébahis, le récit épique de notre dernière journée de traversée du grand nord de la jungle, à votre service.

La nuit a été très très froide, et si on rajoute à ça le fait que mon hamac touchait par terre quand j'y mettais mes grosses fesses, ça a créé une nuit assez courte ! Clem a l'air encore plus frigorifiée que moi, elle vide trois tasses en bambou de thé brûlant …

On est plus efficaces pour lever le camp que d'habitude, nous partons à 8h15 ! (Avec une Clémentine qui se cache dans les flaques de soleil pour se réchauffer)

Le retour est un peu laborieux : j'ai un peu mal à la cheville, mais surtout peur d'un faux mouvement, et je suis fatiguée des trois derniers jours à mal dormir… comme on commence par remonter la montagne qu'on a descendue hier, le départ est dur ! On retrace nos pas pendant une bonne heure, ce n'est pas très drôle, mais le soleil joue avec les feuilles en créant une luminosité très sympa. On sent que les guides sont allégés, ils crapahutent à toute vitesse devant !

On finit par atterrir sur un chemin que je ne reconnais pas (après avoir escaladé de nouveau tous les arbres couchés par la tempête), et on sort d'un coup de la forêt, un peu comme à l'aller.

On est en fait dans une zone en train d'être préparée pour la plantation de riz dans un gros mois : la tronçonneuse résonne pour couper les bambous géants, et des troncs jonchent déjà le sol. On nous explique que la zone appartenait à une famille qui a quitté les terres il y a trois ans (une maladie qui les a contraints à rejoindre le village plutôt que de continuer à vivre en ermites), ce n'est donc qu'un "petit défrichage"... C'est vrai que les bambous géants poussent en 2 ans, c'est donc cohérent, mais ça n'en reste pas moins impressionnant !

Au détour d'un sentier, on aperçoit un buffle caché dans les arbres. En s'approchant, le guide nous fait remarquer qu'il a une grande blessure ouverte au derrière : c'est un coup de machette. Quand un buffle commence à manger les plantations d'un fermier à qui il n'appartient pas, certains lui font peur, d'autres l'attaquent comme ça. Vu que le buffle ne reste pas au même endroit tout le temps, c'est très difficile de savoir qui l'a blessé, donc il y a rarement des représailles… c'est assez dur à voir pour le coup!

Le soleil tape très dur, on marche à peu près une heure et demie (plus les pauses, on a l'habitude) en plein cagnard, ça nous change de la jungle… on longe de nouveau les plantations de cajou, puis on arrive en vue d'un champ qu'on reconnaît, victoire, on est chez Mr Cho ! (Louk Cho, comme on dit en Khmer)

Après avoir été chercher un coca frais au village en moto (ça fait tellement du bien !!), on partage le déjeuner sur le sol de la maison. On demande combien d'enfant Mr Cho a, et on apprend qu'il a perdu une de ses filles à 21 ans il y a trois ans, en même temps que son mari. Quand sa fille est tombée malade, ils ont fait un sacrifice de buffle aux esprits qui n'a pas fonctionné, puis l'ont emmenée à l'hôpital où ils n'ont pas trouvé ce qu'elle avait (L'hôpital coûte très très cher), elle y est malheureusement décédée le lendemain, laissant son fils de 1 ou 2 ans aux soins des parents. La vie au village n'est pas facile, et les soins difficiles d'accès (que ce soit au niveau financier ou au niveau routier).

On repart après avoir remercié Mr Cho et lui avoir donné un petit pourboire, et on découvre sur le chemin du retour la pratique de ce qu'on nous expliquait ce matin : après le défrichage du plus gros, les fermiers mettent le feu aux champs pour se débarrasser des herbes (qui montent à plus de 2m de haut quand même, c'est sacrément plus rapide que de désherber à la main ..), ce qu'on constate sur tout le bord de la route ! (Et parfois au milieu, vu que certains ont balancé les branches en énorme tas en plein milieu, et qu'on galère à faire le tour). Je ne sais pas trop pourquoi on n'en a pas vus à l'aller, peut être qu'ils ne font ça que l'après midi? On résoud aussi enfin une énigme qui me turlupine depuis des jours : il y a parfois des grands bâtons épineux regroupés comme des boisseaux de blés dans les champs, et je ne comprenais pas à quoi ils servaient. Ce sont en fait les tiges des racines de manioc ! Le manioc est vendu aux chinois, et les tiges replantées (en effet, certaines font déjà des feuilles).

Sakal nous fait visiter le cimetière du village (la partie visible en tout cas, il s'étend sur plus de 10ha mais tout est envahi par la végétation, on ne voir rien). Lors du décès d'un habitant, il est d'abord veillé pendant 6 ou 7 jours. Une nuit de prière et de chants est organisée le premier jour, un buffle sacrifié. Un arbre est choisi dans la forêt pour être débité et faire le cercueil, et la dépouille est transportée dans sa demeure temporaire dans le cimetière. Il passera un an dans une structure assez basique en béton avec un toit, où la famille viendra une fois par mois boire du vin de riz et faire des offrandes. Un buffle est sacrifié le jour du transport. Au bout d'un an, la famille décidera d'un jour pour construire sa demeure finale: ils invitent tout le village pour faire la fête et les aider, et construisent une grande tombe, surmontée d'un préau en bois, en tuiles et en métal. Sur le toit, un bateau stylisé censé permettre à l'âme du défunt de pêcher, du coton pour lui permettre de s'habiller, et à l'entrée de la tombe deux grandes statues humaines représentant ses parents, qui l'accompagnent dans l'autre monde.

Juste sous le toit, on trouve des grands tissus colorés, censés apaiser son âme et éviter une malédiction sur la famille. On y dépose le corps (avec quantité d'objets, sur la tombe : des vêtements, de l'argent, des bougies, du riz, etc… en fonction de la richesse de la famille ) on sacrifie un nouveau buffle, et on ne retournera plus jamais sur la tombe. Parfois, une zone autour de la tombe est dégagée et protégée par la famille pour pouvoir y installer les futurs décédés de la famille, qu'ils soient proches.

Aucun entretien n'étant fait dans le cimetière "ancien" (c'est à dire toutes les tombes définitives terminées), la nature reprend ses droits très très vite et la végétation recouvre 95% des tombes. Le cimetière est couvert de déchets plastiques laissés là après les fêtes (le contraste avec les rues propres était assez frappant), c'est parfaitement normal pour les locaux.

Sakal nous parle également des coutumes dans le village : les enfants sont mariés très tôt (13 ans pour les filles, avec des garçons de 14 ou 15 ans), et ils font également des enfants très jeunes. Les mariages sont arrangés, même si c'est de moins en moins vrai : avec l'arrivée d'une éducation, certaines filles se marient jusqu'à 18 ans (le guide avait une certaine fierté dans la voix, difficile de lui dire que ça me paraît encore tellement jeune !) et choisissent leur futur conjoint.

Ici, l'école a été créée par une association. Celle ci passe un contrat avec l'état, où elle atteste s'occuper de la construction et du premier contrat avec le professeur (souvent sur deux ans), après quoi l'école appartient à l'État. Il lui revient alors de trouver un nouveau professeur, soit dans le village (difficile, il faut une éducation niveau lycée et c'est vraiment rare dans les anciennes Générations, où ils ne sont parfois même pas allés à l'école primaire), soit dans des plus grandes villes. Les uniformes se trouvent dans une ville à 40km de là, si j'ai bien compris une personne du village fait un stock là bas et les gens achètent donc sans avoir à se déplacer.

On retraverse le fleuve (en compagnie de deux petits porcelets dans une cage en bambou qui risquent fort de finir à la broche …), on se prend de nouveau 850 kg de poussière dans le visage, et on arrive enfin à l'auberge !

Après avoir donné son pourboire à notre guide, on se sépare au tournant avant l'auberge (visiblement le propriétaire de l'agence et notre logeuse sont très fâchés), et on va enfin prendre cette douche dont nous rêvons depuis des jours! C'est marrant comme une douche froide peut être attrayante, selon les circonstances…

On partage le repas avec la famille, c'est un véritable festin ! On mange du boeuf sauté aux champignons, un mélange de légumes indéterminés avec de l'œuf et du tofu, un plat incroyable à base de porc haché très finement, de menthe, de citron (?), de condiments divers et d'oignon, à manger avec du concombre, un poisson au tamarin, le tout accompagné de riz. Mon appétit revient instantanément, je dévore ! On discute toute la soirée avec un couple français et un couple polonais/écossais super sympa, c'est génial :)

Et voilà, c'est la fin du feuilleton "aventures dans la jungle", nous espérons que cela vous a plu!

[ladymortimer]

this is so not my week not so my anything this has been going on for 2 weeks when shall the Lord be merciful upon my soul again

[toutmontbeliard-com]

Coupure d’électricité à Bart

La Commune de Bart informe, qu’afin d'améliorer la qualité de la distribution électrique et de répondre aux besoins des usagers, Enedis réalisera des travaux sur le réseau électrique qui entraineront une ou plusieurs coupures d'électricité le lundi 16 septembre 2024 de 7h45 à 8h15 et de 16h45 à 17h30, dans les quartiers et lieux-dits suivants : du 1 au 15, 99, 2 au 56 rue des Bougeots. Pour protéger au mieux vos appareils sensibles, il est recommandé de les débrancher avant l'heure de début de coupure indiquée, et de ne les rebrancher qu'une fois le courant rétabli. Read the full article

[hotnew-pt]

Como foi o primeiro jogo da NFL no Brasil? #ÚltimasNotícias #Portugal

Hot News Valéria Contado 9 de setembro de 2024 – 8h15 Philadelphia Eagles e Green Bay Packers protagonizaram primeiro jogo da NFL no Brasil (Crédito: Valeria Contado) Apesar do frio, a noite da última sexta-feira, 6, foi festiva para os 47.236 torcedores que estiveram presentes na Neo Química Arena e puderam assistir à primeira partida da National Football League (NFL) na América Latina. A…

[thierrylidolff]

DIDIER MAUS EN APPELLE AUX PSYCHANALYSTES POUR COMPRENDRE LES DÉCIDEURS POLITIQUES

Comprendre le comportement et les décisions ou les non décisions de nos décideurs politiques Didier Maus était l’invité de la matinale Radio Classique – Le Figaro Ce 28 août, l’invité de 8h15 de David Abiker (Radio Classique) était Didier Maus, président émérite de l’Association française de droit constitutionnel, ancien conseiller d’État. Voici le commentaire sur LinkedIn fait par David…