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#Dents du Midi
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De Patrick Bellon. Un magnifique HALO s’est formé au sommet de la Foilleuse à Morgins dans le domaine des Portes du Soleil dans le Chablais valaisan 🇨🇭. Un phénomène relativement rare se produisant avec des températures glaciales. Cet halo enveloppe la montagne des Dents-du-Midi, rendant l’instant féerique
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December 11 2022
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Ten weeks on - how's the shoulder?
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olympic-paris · 9 days
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saga: Soumission & Domination 272
Arcachon 3
Dans les 18ans (j'espère), châtain clair ébouriffé, imberbe et déjà bien bronzé avec un shorty très court. Dans les 1,75m plutôt fin mais avec des muscles bine dessiné quand même. Je tombe à genou à coté de lui et sort mon plus beau sourire. Il se pousse pour me faire une place sur sa serviette. Je m'assois dessus et en profite pour poser ma main sur son ventre. Il ne la repousse pas, du coup je la laisse et commence même à caresser lentement son torse, le maintenant au sol. Il me dit s'appeler Jules et m'avoue avoir remarqués notre groupe hier après midi déjà.
Je lui demande s'il n'est pas déçu que ce soit moi et pas un autre qui soit venu le voir ? Il ferme un oeil et, après avoir tourné le visage vers les autres occupés à jouer à une 15aine de mètre, me dis que non bien que le grand bronzé et baraqué avec qui je suis venu lui plaisait bien aussi. Je lui fais préciser et il me montre Ernesto. Je ris et lui dis qu'il a, non seulement bon goût, mais aussi un gros appétit. Comme il n'a pas l'air de comprendre, je lui dis que mon ami est très, très bien équipé.
C'est lui qui me demande si nous sommes là pour un moment. Il semble déçu quand je l'informe que nous seront repartis avant la fin de la semaine. Je lui propose alors de ne pas perdre de temps et de m'accompagner derrière le premier rideau d'arbre. Il hésite et me dis qu'il y a pas mal de vieux qui y trainent. Je lui fais part de mon étonnement vu que sur la plage il n'y a que des jeunes. Il m'explique alors qu'il connait bien le coin et qu'ils arrivent par une autre route et rodent en attendant les jeunes mecs qui vont se soulager. Je me penche alors et pose mes lèvres sur les siennes. Et j'attends qu'il fasse le premier pas. Rapidement je sens sa langue glisser sur mes lèvres, s'insinuer entre elle et taper mes dents comme pour me demander l'autorisation d'entrer. J'entrouvre et c'est une véritable furie qui s'empare de ma bouche. Son bras est venu autour de mon cou pour me maintenir serré contre lui alors que sa langue virevolte dans ma bouche, cherchant la mienne et faisant bataille avec elle. Bien que cela fasse un bon moment déjà que nous sommes sur la plage, sa langue est fraîche et je prends du plaisir à lui rouler ce patin. Après un temps qui m'a paru court mais qui, selon la position du soleil, serait plutôt de pas loin d'une heure, je lui demande ce qu'il fait, tout seul.
Il me raconte : il vient de fêter ses 18ans, des parents au travail qui, l'été, s'installent dans la station où nous avons loué et qui font les trajets tous les jours à Bordeaux et un frère plus âgé qui bosse comme saisonnier dans un restaurant un peu plus loin sur la cote.
Je conclue qu'il est donc relativement libre de son temps. Il me le confirme et me dis que ses parents acceptent qu'il rentre tard où plutôt tôt le matin, après tout c'est les vacances. Je lui demande s'il serait intéressé par une invitation à une soirée privée chez nous ce soir même. Il accepte avec empressement et me demande s'il pouvait intégrer notre " groupe " dès maintenant.
Je n'en vois pas d'impossibilité mais avant de rejoindre tous les autres je passe un petit moment à lui préciser qui est qui : le groupe des parisiens et le mien sans lui dire que les deux Ducatistes sont gendarmes.
Quand je le ramène, il se fait siffler et chahuter par nos parisiens alors que mon groupe l'intègre sans chichis. Je vois qu'il a de la suite dans les idées car c'est auprès d'Ernesto qu'il cherche la sécurité !
Quand nous nous séparons, avant de nous retrouver plus tard, nous emmenons Jules avec nous. Amusant, il s'aperçoit que nous avons loués à 3 maisons de chez lui. Ernesto me glisse que le p'tit mec que j'ai trouvé n'était vraiment pas farouche et qu'il avait fait les quelques km du retour avec sa main (à Jules) sur sa bite (à lui). Je lui dis alors qu'il (lui) avait tapé dans l'oeil de Jules. Tout content, Ernesto me dit que lui c'est plutôt dans sa rondelle qu'il ira lui taper.
Le portail refermé et nous nous mettons à poil le temps de traverser la maison. Jules hésite mais quand il voit que certains ont leurs culs touts blancs, et bandent déjà, il baisse son maillot et nous fait découvrir son outillage. Comme il est tout raide, j'estime une bite de 18cm par 4/5, circoncise, avec un beau gland plutôt ovale avec deux petites couilles rasées. Quand Ernesto se retourne, il reste quand même bloqué, le regard fixé sur les attributs de notre espagnol. C'est sur que tâtés par-dessus le tissu du maillot de bain ou les voir dans toute leur nudité, c'est pas pareil !
Nos gendarmes l'attrape, un de chaque coté et le portent jusqu'à la piscine dans laquelle ils le projettent. Alors qu'il remonte à la surface, il est éclaboussé par tous les autres qui tombent autour de lui. Nous jouons, nous nous pourchassons, caressons. Il veut nous montrer qu'il n'est pas une " oie blanche " et pour cela entreprend de sucer Ernesto sous l'eau ! Nous le sauvons de la noyade alors qu'il s'étrangle avec son gland ! PH lui glisse à l'oreille qu'il n'a rien à prouver avec nous. En attendant, nous préparons la réception du soir. Jules m'aide et comme il me fait bander grave, je l'attrape et le pousse dans le bureau du ré de chaussée.
Il a compris tout de suite et se colle à moi tout bandant lui aussi. Je suis penché et lui sur la pointe des pieds. Il fini par me sauter dans les bras ceinturant ma taille de ses cuisses. Ma queue se dresse sous ses fesses. Il se trémousse alors que nous nous roulons toujours un patin, jusqu'à ce que mon gland tape sa rondelle. Il ondule du bassin et comme je le sens s'ouvrir, je le pose sur le bureau et me kpote rapidement avant de le reprendre dans les bras. Ma bite trouve aussitôt le bon chemin et je me sens m'enfoncer dans son cul. J'adore ! Rondelle ferme sans être fermée, Jules appui pour bien s'enfoncer ma bite en lui. Il relâche mes lèvres et halète un peu sous l'effort. J'ai droit à son superbe sourire quand nos os se collent.
Je m'adosse au bureau (les fesses contre le plateau). Jules en profite pour poser ses pieds dessus et des bras autour de mon cou, il se lime tout seul sur mon pieu. C'est trop bon ! Il est vraiment très chaud et j'apprécie sa façon de baiser. Son sexe se frotte à mes abdos et son gland devient violacé. Je le laisse faire quelques minute et reprend la main. Je le porte sur ma bite jusqu'au canapé et accompagne sa chute dessus. Je lui relève les jambes jusqu'à les passer sur mes épaules avant de me mettre à labourer sa rondelle. Il apprécie mes longs coups de rein et quand je fais des sorties complètes avant de me renfourner au chaud. Il attire ma tête et me roule un nouveau patin. Sa langue m'excite un peu plus et j'ai du mal à me retenir quand je sens, projeté sur mes abdos, son sperme. Je lâche les vannes et callé tout au fond de son cul, je me vide dans ma kpote. Je m'écroule sur lui. Il est encore plein d'energie et me lèche le cou, les oreilles tout en serrant son anneau. Je me retire avant de débander. Notre entrée dans la cuisine n'est pas resté discrète. Faut dire que la kpote pleine dans la main, j'aurais eu du mal a contredire le fait que nous venions de baiser. PH me la retire et passe un Sopalin entre les fesses de Jules avant de jeter le tout à la poubelle. Revenant vers nous PH lui demande si son mec, en l'occurrence moi, l'avait bien baisé. Jules me regarde, effaré, puis bredouille à PH qu'il ne savait pas pour lui et moi. Il comprend que c'est sans importance quand nous nous mettons à rire tous les deux. PH s'approche de lui et se penche pour lui rouler un patin, histoire de bien lui faire comprendre notre façon de fonctionner. Les deux gendarmes nous rejoignent à ce moment là. Ils encadrent Jules, le soulèvent et profitant de la situation, le font redescendre mais en le plantant sur G22 (Gendarme 22cm). Heureusement que j'étais passé avant, comme ça Jules a pu bien profiter, sans douleur, de la fougue militaire. PH et moi sommes restés au spectacle. Dès que Jules a été bien calé sur G22, G21 (Gendarme 21cm) l'a penché en avant jusqu'à enfoncer ses 21cm dans sa bouche et sa gorge.
Après la triple prise de plaisir, j'ai demandé à Jules si le programme était à son goût. Il me saute au cou et me dit qu'il ne lui était encore jamais arrivé un plan pareil. Ça le changeait des locaux de son âge. Je lui dis de garder des forces pour ce soir et nos invités. Je l'envoi se doucher. Il nous revient tout frais.
Vers 20h30 nos invités arrivent. Les bras pleins de bouteilles. Les bouchons sautent et les bulles coulent à flot. Ernesto surveille Jules et compte bien se le garder ce soir. Le BBQ chauffe et les grillades roussissent. Le diner est entrecoupé de séances de baises selon les affinités de chacun et le degré d'excitation du moment. Contrairement à la veille chez eux, pas de mêlée commune, mais des actions par petits groupes. Quand Ernesto est " violé " par un parisien en manque de grosse bite dans son cul, il nous confie, à nous ou à nos gendarme la garde de Jules. Ce dernier est d'accord pour se garder pour Ernesto.
J'ai deux fois profité des invités en recto comme en verso, tout comme PH. La deuxième fois, j'ai enculé le mec qui le sodomisait et quand le mec en question s'en est offusqué, arguant qu'il était plutôt actif, je lui ai répondu que c'était le prix à payer pour baiser mon mec ! Il a bien fallu qu'il s'en satisfasse coincé entre nous deux.
Finalement je crois que tout le monde a été content qu'ils partent. Il sont beaux, jeunes et bons baiseurs mais ne peuvent s'affranchir d'une certaine condescendance qui revenait souvent soit dans leurs comportements soit dans leurs propos. Je ne me suis même pas abaissé à leur mettre dans la vue nos relations dans la capitale !
Comme prévu, Ernesto s'est isolé pour le reste de la nuit avec Jules et à en croire les bruits venant de leur chambre, ils ont veillé jusqu'à très tôt. PH et moi avons fini la nuit dans les bras de la maréchaussée.
Arcachon 4
Je me réveille en même temps que G22. Nous laissons nos mecs respectifs dormir ensemble et descendons. Nous sommes les premiers. Je décide d'aller faire quelques courses. G22 m'accompagne. Je lui laisse le volant de la SL, il en mourait d'envie. Malgré les risque de tomber sur quelqu'un de sa connaissance, il roule jusqu'à Bordeaux rien que pour le plaisir de piloter l'engin. On refait les pleins (essence, champagne, viennoiseries et barbaque) et rentrons le pied dedans. Nous arrivons alors que le reste de la maison s'éveille. Ils nous aident à décharger les courses. G21 et G22 nous quitterons ce soir ! Du coup nous restons à la villa pour profiter d'eux jusqu'au bout et réciproquement.
Sans savoir ce qu'ils font dans la vie, Jules leur dis qu'il sera content de les revoir sur la plage. G22 qui se rappelle la douceur de son petit trou lui dit qu'ils reviendront dès qu'ils pourront. En attendant, G21 lui fait connaitre son coup de rein et Jules y semble aussi sensible qu'à ceux de son collègue.
Nous touzons tranquillement toute l'après midi. Ils nous quittent vers les 21h, non sans que nous ayons échangés nos n° de portables et la promesse qu'ils passent nous voir dans le " nord ".
Nous partons le lendemain pour Barcelone avant de rejoindre Sitges. Déjeuner à la frontière et nous arrivons tranquillement en début de soirée à l'appart d'Ernesto.
Marc et Hervé nous rejoignent, enfin en vacances. C'est génial.
Jardinier
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perduedansmatete · 3 months
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j'ai l'impression que tous mes efforts seront toujours vains, j'ai erré en cette fin d'après-midi dans les couloirs du métro et dans la foule dans l'espoir de faire passer cette boule au ventre d'une manière ou d'une autre. je me sentais très seule et le bruit du monde couvert par mon casque était trop fort, les larmes me montaient mais c'est si facile de les retenir, de canaliser le nœud en moi, d'attendre que ça passe. je me dis que ça doit être ça l'impact d'avoir régulé toute mon enfance mes émotions dans le petit recoin entre le mur et mon lit en boule par terre comme un chat se cache pour mourir en paix, d'avoir serré les dents et les poings si fort, de m'être retenue si longtemps de pleurer pour ne pas énerver ou ne montrer aucune trace de vulnérabilité. mais j'aimerais savoir à quel moment tout ça a commencé ? quand est-ce que j'ai commencé à croire que ce que je ressentais n'avait aucune légitimité et pourquoi je n'arrive toujours pas à exprimer mes émotions au moment où je les ressens par peur de blesser ou d'être en tort ? aujourd'hui le petit recoin entre le mur de ma chambre et mon lit n'existe plus mais je finis toujours par imploser en silence roulée en boule derrière ma porte ou sur le carrelage de la salle de bain.
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th3lost4uthor · 5 months
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (9.2/15)
La grande salle était baignée par le soleil de midi, l’aura dorée contrastant à merveille avec le vert des plantes alentours, les spores de coton voletant dans l’air ne faisant qu’ajouter à la féérie de la scène... Un décor aux antipodes de l’humeur de ses occupants.
          Maître Joris avait fait convoquer une assemblée extraordinaire dès que le Tofu messager s’était posé à la volière. La missive était relativement longue, fourmillant de détails que seuls des administratifs pouvaient trouver attrayants, mais l’on pouvait aisément la résumer en quelques mots. Des mots terribles…
« Bien, je vous remercie d’être venu aussi vite. Comme vous le savez très certainement, des nouvelles de Bonta nous sont parvenues il y a moins d’une heure… » Commença l’émissaire, l’air indéchiffrable tant sa capuche voilait son regard. « Et… Je suis au regret de vous... de vous annoncer que-
- Non ! »
          Adamaï s’était relevé de sa chaise pour frapper la table. Au coin des écailles bleutées, des larmes avaient commencé à se former.
« Ce n’est pas possible ! I-il doit y avoir une erreur, jamais il- !
- Ad’… » Son frère avait posé sa main sur la sienne. « S’il te plait… »
          Les yeux encore emplis d’une rage aveugle, le dragonnet se laissa choir à nouveau, laissant Yugo masser ses phalanges dans l’espoir d’en desserrer la terrible étreinte. Les autres membres de la Confrérie et de la famille Royale compatirent, chacun à leur manière, à la souffrance des deux plus jeunes qui venaient à nouveau de perdre quelqu’un de cher. De l’autre côté de la salle, là où Ruel l’avait fait s’asseoir après une marche éprouvante depuis le laboratoire, Qilby observait les jumeaux. D’après leur réaction, leur Wakfu ne semblait pas les avoir alerté de « la rupture »… Ou du moins, pas de manière aussi brutale qu’il avait pu en faire l’expérience. Tant mieux. Non pas qu’apprendre le décès d’un proche par la bouche d’un autre ne soit plus aisé, bien sûr que non, mais si cela avait au moins pu leur éviter la… la douleur… alors ce n’était pas plus mal. Soudain, son cadet croisa son regard, le forçant à se recentrer sur Maître Joris. Celui-ci reprit :
« Je… Je suis désolé pour votre perte. Je sais bien que cela ne représente que peu de chose en une période si… difficile, mais sachez que Bonta vous sera toujours reconnaissante. » Relevant la tête. « Et que je vous le serai également.
- Humpf ! A-au moins… ! » Tenta le dragonnet, désormais seul représentant de son espèce sur ce plan d’existence. « A-au moins d-dites nous qu’il est parvenu à… ! 
- O-oui ! » Renchérit Tristepin, qui s’était rapproché de son camarade d’entraînement, tout aussi ému. « Il l’a e-eu, ce Népharien, pas vrai ? Il a dû livrer la plus b-belle des batailles ! 
- Pinpin… » Murmura Évangéline. « Je ne sais pas si c’est le bon moment pour…
- Maître Joris ? »
          Tous se retournèrent à la question de la Princesse Amalia. L’intéressé ne répondit pas. Le scientifique commençait à goûter le fer : ses dents avaient entamé la chair tendre de ses lèvres.
L’antidote que vous étiez en train de concevoir…
Je suis un scientifique !
Même pas certain qu’il soit efficace…
Il y a toujours des chances que- !
« J-je ne peux rien affirmer avec certitude. Aucun… Aucun cadavre n’a été retrouvé aux côtés de… » Soupir. « … de Sir Phaéris. »
          Devant le silence, l’émissaire déplia le parchemin qu’il tenait, serti d’un sceau de cire frappé de l’emblème du chêne.
« À l’aube, la patrouille Bronze, en charge d’inspecter les prairies de Montay, a découvert le… Sir Phaéris, sévèrement blessé et… inconscient. Une fiole ouverte mais également brisée se trouvait à ses côtés. Des traces d’une lutte bestiale ont pu être relevée. De son acheminement par les équipes de secours à sa prise en charge par les Éniripsas disponibles, Sir Phaéris n’a pas regagné conscience. Les blessures physiques étaient larges, multiples et profondes, notamment une au niveau du torse et deux sur le flanc gauche… Des signes et symptômes d’une forte fièvre ont commencé à faire leur apparition une heure après son arrivée au poste frontière. Malgré toutes les tentatives du personnel présent ce jour, la… la « disparition » du sujet en un flux de Wakfu a été constaté peu de temps après… »
          Le vieil Éliatrope ferma les yeux, la simple luminosité ambiante, pourtant filtrée par les lianes tombantes servant de rideaux, lui donnait la nausée. Toutefois, quelque chose en son for intérieur le dérangeait : un détail du discours qui… ne collait pas. Un sentiment horrible qui lui irritait la peau. Un souvenir. Il lui fallait juste un peu de temps pour…
« Tout ça c’est de ta faute !! »
          Adamaï en avait décidé autrement. Sans avoir la chance de voir l’attaque arriver, le scientifique se retrouva projeté au sol. Il parvint à réprimer de justesse le juron provoqué par son propre côté endommagé, qui n’avait que peu apprécié le contact brutal avec le plancher, mais était désormais bien en peine de retenir la furie du dragonnet dans son état. Son unique bras valide tentait en vain de protéger son visage des assauts répétés de griffes.
« C’est toi qui a planifié tout ça, hein ?! L’antidote n’a pas fonctionné : tu l’as fait exprès !!
- A-Adamaï ! J-je te jure que- !
- Tais-toi ! Tu mens !! Tu n’as jamais cessé de mentir !
- Ad’ ! » Essaya à nouveau son frère qui le maintenait à présent. « Arrête ! Ç-ça n’arrangera rien !
- Il a raison, bonhomme. » C’était le mineur, qui aidait le savant à se redresser. « O-on va en discuter, d’accord ?
- Tout le monde ici sait que tu détestais Phaéris ! » Continuait-il d’asséner. « Ça serait vraiment si étonnant que tu aies voulu en profiter pour… ! Pour l’éliminer ?! »
          Ce furent les mots de trop.
« Suffit ! » Hurla soudain le scientifique, provoquant la stupeur générale. « Tu ne sais absolument rien de ce dont tu parles ! Comment oses-tu m’accuser de… ?! Après tout ce que j’ai fait pour vous !?
- Ce n’est pas comme si cela serait la première récidive. » Contra le Prince Armand.
« Et qu’est-ce que j’aurai à y gagner, hein ?! Phaéris et moi portons pas mal de différents, mais ce n’est pas comme si cela ne faisait pas déjà des millénaires que je les supportais ! Tout ça pour quoi, je vous prie… ? Risquer de retourner dans cet… cet enfer ?! »
Plutôt crever !
« Ouais, enfin… ça n’explique pas pourquoi la potion n’a pas fait effet. Ni pourquoi vous avez envoûté Évangéline en la forçant à venir vous voir tous les soirs… »
          L’attention se reporta sur le guerrier roux, alors resté en retrait du tumulte.
- Pa… Pardon ? » Interrogea le Prince, une once de violence dans la voix.
« Pinpin ! Je t’ai déjà dit que- !
- Oui, oui, je sais. » Balaya l’autre. « Mais rien ne prouve que tu n’es pas sous l’emprise d’un maléfice ou je ne sais quoi, et que tout ça ne sont que des excuses. Tu ne peux pas dire que tout ça n’est pas louche ! Pourquoi tu voudrais parler à ce… à ce… !
- Ce traître ! » Conclut Adamaï.
          La douce chaleur de la matinée avait été remplacée par un froid glacial. Dans son dos, Qilby sentait l’Énutrof osciller d’une jambe sur l’autre, visiblement indécis de ses prochaines actions. Un regard jeté vers l’archère lui confirma qu’il ne pourrait pas non plus compter sur le soutien de sa confidente : celle-ci était trop occupée à vouloir rassurer son futur époux de sa bonne foi… Chose qui semblait peine perdue d’après sa moue déterminée. Ne restait plus alors que…
« Yugo… ? »
          L’intéressé leva la tête. Qilby n’était pas, ou plus assez optimiste pour croire que son frère lui avait déjà pardonné tous ses méfaits : il avait beau être jeune, il n’en demeurait pas moins doté d’une certaine intelligence… ainsi que d’une rancune tenace.
          Cependant… Le script avait changé, non ? Combien de fois n’avaient-ils pas joué une scène différente de celles que sa mémoire lui avait fournies ? Combien de fois avait-il deviné le remord, la gêne, la compassion même, derrière ces grands iris noisette ? Voilà bien longtemps qu’ils n’avaient pas été aussi proches ; cela devait bien remonter à l’Odyssée ! Sûrement il-
« Eh bien… Je ne suis pas sûr… »
          Il fallait s’y attendre. Mais tout de même…
          Le Roi Sadida s’avança, écartant les querelleurs sur son passage, le regard soucieux. La « Grand Salade » n’était pas d’humeur à plaisanter dans les situations où son peuple était à risque.
« N’y aurait-il pas moyen de démêler cette histoire alors ? Bien que cette solution ne me plaise guère nous pouvons, si besoin est, perquisitionner la chambre de notre invité… »
          De la sueur froide commença à se former le long de l’échine du scientifique.
Tesla !
          Finalement, même s’il ne s’agissait pas de l’objet de leurs accusations, les autres n’avaient pas totalement tors non plus : il avait bien des choses à se reprocher ! Pourquoi avait-il fallu qu’il cherche à… ? Voulait-il toujours… ? Quoiqu’il en soit, si l’on découvrait quoique ce soit de compromettant, ne serait-ce qu’un misérable boulon au fond d’un placard, le moindre papier calciné au fond de sa corbeille, alors… !
« Si Sa Majesté me le permet… » Intervint subitement Maître Joris. « Il se peut que j’aie une meilleure solution à vous proposer. »
          D’une sacoche relativement imposante, l’émissaire sortit alors un bien curieux objet, comme nul autre en ce monde… Un prototype.
« Il se trouve que… Sir Phaéris et moi-même avons fait la connaissance d’un certain marchand lors de notre dernière expédition à la Foire de la Science. Ce-dernier nous a assuré que sa création permettait de « lire les souvenirs », d’où le nom de « Lectanima » qui lui a été donné. Nous n’avons jamais eu l’opportunité de le tester, et je pensais d’ailleurs l’envoyer bientôt chez un antiquaire de ma connaissance, mais… Le Seigneur Phaéris semblait persuadé que nous en aurons l’utilité un jour. » Le regard qu’il lança au scientifique était dénué de toute émotion. « Peut-être ce jour est-il arrivé…
- Et comment fonctionne-t-il ? » S’enquit le Roi, perplexe devant l’engin qui, à son goût, ressemblait un peu trop à un outil de torture.
« De ce que j’en ai compris… Comme un projecteur de souvenirs. Les lunettes à l’avant sont empreintes de magie Xélor :  elles permettraient de récupérer les images enfouies dans la mémoire des sujets.
- M-mais c’est sans danger ? » S’enquit la Princesse, également perturbée par l’appareil de cuir et de métal.
« Ça ne devrait pas l’être… » Répondit l’émissaire. « Pas d’après ce que nous en a dit son concepteur en tous cas… »
          La coiffe crème se retrouva centre de tous les regards. On attendait visiblement son aval, ou, a minima, sa pensée sur la chose. À partir du moment où le sujet acceptait de se soumettre à l’expérience, alors la responsabilité de cette dernière n’était plus du ressort du scientifique, n’est-ce pas ? Ou de celle du tortionnaire dans ce cas… Mais avait-il encore le choix ? Refuser serait perçu comme un signe de faiblesse… Une preuve supplémentaire. Un aveu. Et qui sait, peut-être pourrait-il garder un minimum de contrôle sur ce qui serait diffusé : l’objet pouvait peut-être lire dans les souvenirs, mais il en demeurait l’écrivain et donc le maître. C’était tricher, oui, mais toujours mieux que de laisser le doute planer.
Tout ça doit avoir un sens.
Je...
Je ne repartirai pas là-bas.
« Soit… Finissons-en. »
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               Les Lectanima étaient bien plus impressionnantes à observer qu’horribles à porter. Certes, le cerclage métallique aurait mérité quelques ajustements pour ne pas vous écraser les tempes et la sangle de cuir ne conviendrait pas aux plus larges têtes, mais la morphologie du scientifique lui permettait de s’y accommoder sans trop de mal. On aurait presque pu dire qu’elles avaient été conçues sur mesure… La pensée lui provoqua un soubresaut involontaire, arrachant par mégarde une mèche de cheveux prise entre deux boucles d’acier.
« Ne bougez pas autant je vous prie : le manuel stipule clairement que l’appareil doit être correctement fixer pour éviter toute-
- Comme si cela était de ma faute si son inventeur n’a pas été capable de prévoir que la plupart de sa clientèle n’était pas chauve ! » Préféra rétorquer l’Éliatrope.
          Cette remarque fit néanmoins s’arrêter Maître Joris un instant, celui-ci contemplant un peu trop longuement la tignasse brune qui venait une fois de plus de s’emmêler. À ses côtés, se trouvait toujours une paire de ciseaux à peine dégrossie ayant servi à débarrasser les différentes pièces de leur emballage. Qilby déglutit.
« V-vous n’oseriez pas... »
          Heureusement pour lui, l’archère Crâ, restée jusqu’alors en retrait avec le reste de la troupe pour installer la petite salle dans laquelle ils avaient décidé de s’installer, prit les devant. D’une de ses nombreuses poches, elle sortit un fin bandeau noir, un de ceux qu’elle utilisait elle-même pour attacher ses propres mèches blondes par le passé. L’émissaire la remercia sobrement avant d’aller superviser le reste des opérations.
          Dès son départ, Évangéline s’affaira à cette nouvelle tâche, prenant, pour les plus attentifs, grand soin de ne pas arracher davantage le scalp du scientifique. Profitant de l’agitation ambiante comme de leur mise à l’écart temporaire, elle se pencha à son oreille pour lui murmurer quelques mots. Sa voix trahissait une certaine inquiétude :
« Comment… Comment vous sentez-vous… ?
- À votre avis ? » Soupira-t-il.
« Écoutez, je ne sais pas ce que cette… machine du diable peut réellement faire, mais j’ai appris à me méfier des inventions Xélor comme de la peste. »
          Qilby émit un discret grognement affirmatif à cela. Il savait ce que son frère, Adamaï et leurs amis avaient dû affronter lors de leur rencontre avec Nox, le « Xélor Fou ». Plus qu’une bande de joyeux lurons, cette quête et ces batailles avaient demandé de véritables aventuriers…
« Pensez-vous qu’il… que Yugo pourra voir… ?
- Je ne l’espère pas. » Répondit-il, sombre. « Mais vous comprendrez que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’il-
- Hey ! Éva ! » Interpella soudain son petit-ami Iop. « T’as bientôt fini ?
- Je comprends. » Chuchota l’archère en finissant d’attacher les cheveux du savant en une queue de cheval lâche. « Sincèrement. Je… Bon courage… Major. »
          Elle se leva, visiblement en manque de temps… ou de paroles rassurantes. Lui dut se retenir de pouffer de rire à l’usage de ce titre ridicule : décidément, relater leurs campagnes d’extension sur leur planète d’origine avait eu des retombées déplorables. Enfin, au moins était-elle parvenue à le faire sourire avant le début de cette… « expérience » en somme. Toutefois, avant qu’il ne balaye à nouveau la pièce du regard, il eut le temps d’apercevoir celui du Roi Sadida, lui aussi observateur de la scène.
Merde…
          Les avait-il vu échanger ? Lui qui voulait éviter d’attirer les soupçons… Qilby n’eut néanmoins pas le loisir de réfléchir davantage que Maître Joris appelait au rassemblement de ceux encore libres de leur mouvement. La chambre privée était enfin prête, avec ses grands rideaux de lianes tirés, ses couvertures de soie blanche suspendues en lieu et place d’une tapisserie, ainsi que de plusieurs coussins et tapis étalés à même le sol pour ceux et celles qui seraient pris de fatigue durant « l’interrogatoire ». Étrangement, l’accusé serait tourné dans le même sens que les présupposées victimes… La seule différence résidant dans la rude chaise en bois, les lianes maintenant son poignet droit immobile contre son dossier, ce pour empêcher toute tentative de retirer les imposantes lunettes de métal durant la « projection ». Elles ressemblaient presque à celles qu’employaient les forgerons pour se protéger des étincelles et autres éclats aveuglants, mais possédaient cette aura malsaine que seuls les bourreaux et tortionnaires savaient vous instiller.
« Bien ! Nous allons commencer l’interrogatoire. » Enonça Maître Joris, protocolaire à son habitude. « Messire Qilby, avez-vous- ?
- Oui, j’ai bien compris mes droits et obligations, petit gardien de l’ordre. »
          Le dénommé leva un sourcil interrogateur sous sa capuche : il n’était pas dans les habitudes du scientifique d’en venir aux sobriquets et autres formules dégradantes, ce autant pour leur cible que pour leur créateur. L’Éliatrope était acculé ; le voilà à s’en remettre à de maigres attaques verbales. Intriguant. Dangereux…
« Et acceptez-vous toujours de vous soumettre aux questions que nous vous poserons ? » S’enquit le Prince Armand. « Jurez-vous de nous montrer la vérité, et seulement la vérité ?
- La vérité est un concept bien trop complexe pour des âmes aussi juvéniles que- !
- Doc’… » Grommela Ruel, une plainte silencieuse dans le regard.
          Tous s’étaient réunis au centre de la pièce. Maugréant, il finit par concéder :
« Disons que je ferai de mon mieux. Les souvenirs ne sont pas forcément quelque chose… d’aisé à plier à notre volonté. » Soupir. « Et les miens, aussi précis et justes soient-ils… n’y font pas exception.
- Ne vous inquiétez pas, mon cher. » Le Roi Sadida avait posé une main sur son épaule, prenant soin qu’il s’agisse de la bonne. « Je veillerai personnellement à ce que leurs limites soient respectées. »
          Cette dernière phrase, si elle fut appuyée d’une moue sévère à l’encontre du Prince, ne sembla pas apaiser le scientifique pour autant. Après tout, La Source ne connaissait pas de limites. Un puit d’encre infini dont les murs laissaient chaque jour s’envoler davantage de notes, parchemins et gravures vers Les Cimes, qui trieraient, numéroteraient… archiveraient. Ce pour les siècles et millénaires à venir.
« Qilby… ? »
          C’était Yugo, qui s’était enfin approché de lui depuis le début de ce procès infernal. Cela lui rappelait d’ailleurs… Non ! Il ne fallait pas y penser. Enfouir. Enfouir loin ! Il ne pouvait pas prendre le risque que celui-là resurgisse.
« Je… J’aurai préféré que l’on fasse autrement, mais… Mais j’ai peur que les autres ne parviennent pas à croire… » Ses yeux cherchaient ses mots. « … juste des paroles. Tu comprends, n’est-ce pas ? »
          Yugo, petit Yugo, naïf Yugo… Comme s’il n’y avait pas eu d’alternatives à cette farce. Aussi jeune soit-il, son frère n’en demeurait pas moins un membre estimé de la Confrérie du Tofu, un défenseur émérite du Monde des Douze. Eut-il ordonné que l’on offre le bénéfice du doute à son fou de frère, ne serait-ce qu’une enquête soit menée en premier lieu, les autres auraient bien été en mal de lui résister. Mais c’était là la différence majeure qui se tenait entre les deux Éliatropes :
Tu te croies toujours au service des autres,
là où, moi, fatigué de donner…
« Parce que toi, tu y croirais… » Demanda-t-il, un léger rire dans la voix. « … Mon Roi ? »
J’ai fini par exiger que l’on me rende la pareille.
« Bien sûr. »
          Son visage enfantin était ouvert. Déterminé. Ce n’était pas la promesse d’une foi aveugle, comme il avait pu l’avoir lors de leur première rencontre dans cette vie, c’était… Du temps laissé pour s’expliquer. Écouter puis juger. S’excuser, pardonner ou demander réparation si nécessaire. C’était… de la conf- ?
« Prenez place je vous prie ! Nous allons revenir sur les évènements des deux dernières semaines. Pour rappel, une fois la machine lancée, il n’existe pas de moyens de revenir ou d’arrêter le processus de lecture : soyez donc attentifs à chaque détail. Messire Qilby ? » L’intéressé releva la tête, désormais enserrée par le cuir, le métal et le verre. « Je vous sais assez intelligent, mais aussi animé par la curiosité, pour tenter de tester les limites de cette… création. Mais je dois vous informer que le Xélor nous a mis en garde : tenter d’aller à l’encontre du « flot mémoriel », comme décrit par son inventeur, pourrait mener à… disons, des souffrances inutiles.
-  Pardon ? » Les regards inquiets de plusieurs membres de la Confrérie vinrent seconder l’exclamation du Roi Sheran Sharm. « Il me semblait que vous aviez dit que la procédure ne comportait aucun ri- ?
- Elle n’en présentera aucun, Votre Majesté… Si la personne concernée se plie à son mode d’emploi. »
          « Si vous ne faîtes pas de vagues » fut l’implicite. La tentative de réassurance ne sembla pas convaincre le père des Sadidas, qui, s’il s’écarta raisonnablement pour laisser place à la « projection », demeura néanmoins à une liane de distance de leur hôte. Aucune torture inutile n’aurait lieu sous son toit… Du moins espérait-il qu’elle ne le deviendrait pas.
« Tout le monde est-il prêt ? » Demanda une dernière fois l’émissaire pour bonne mesure. « Bien, dans ce cas… »
          Dans sa nuque, Qilby put sentir un loquet se fermer, tandis que l’on tirait le cadre d’une chenille un peu plus haut. Contre le verre noir qui lui bloquait alors la vue, une lumière se mit à danser, créant un tunnel qui ne cessait de croître à mesure que le chaîne contre sa tempe déroulait ses maillons. Une vingtaine : un pour chaque jour que ses utilisateurs souhaitaient visionner. L’effet avait de quoi vous rendre nauséeux. Le cliquetis s’interrompit… Avant de reprendre de plus belle, mais cette fois-ci, dans le sens inverse. La lumière se rapprocha. Le tunnel rétrécissait. Encore. Encore… Encore.
Oh Déesse,
Faites donc au moins que cela soit cou- !
          Soudain… La lumière le frappa en plein cœur. En plein dans ses souvenirs…
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Hey ! Le Traître !
« Ah ! Ça commence !
- Apparemment, il s’agit d’une altercation entre les deux intéressés peu après notre retour de la Foire… »
Tss… Bonjour à toi aussi, Pha-…
Silence ! Phaeris n’a pas de temps à perdre avec tes paroles mielleuses, Qilby !
« Mais… ! Pourquoi… ?
- Chut ! On n’entend rien avec vos commentaires ! »
Le poison contre la créature : quand l’auras-tu terminé ?
Écoute, je ne sais vraiment pas ce qu’il te prend, mais saches que je ne pourrai pas t’en dire plus qu’à l’autre encapuchonné : le mélange n’est pas encore prêt, point final.
« Hum, outre la dénomination, voilà qui est intéressant. Alors il semblerait que Sir Phaéris ait reçu les mêmes informations que nous. »
Et pourquoi donc ?! Toi qui te vantes sans cesse de ton géni, comment se peut-il que cela ne soit pas déjà prêt ? Et ce pour une recette que tu connais déjà ?!
Ce n’est pas la formule qui fait défaut, imbécile, mais les ingrédients ! ! C’est comme si tout reprenait de zéro !
Essayerais-tu maintenant de rejeter tes fautes en plus de ton incompétence sur Phaeris, Traître ?
Ce n’est pas la peine de vouloir réendosser ton ancien rôle, Phaeris « le &X$*/+ », tu sais tout comme moi que je ne fais que dire la véri-Aaaartch ! »
« Que… ? Non…
- Hey, qu’est-ce qu’il a dit ? Phaéris le … ?
- Messire Qilby : n’essayez pas de résister au Lectanima.
- Cette… c-conversation est…
- Tout aussi importante que les autres. Merci de ne pas chercher à en supprimer des éléments qui pourraient se révéler clefs dans leur compréhension. »
Dans une d-dizaine de jours. Je devrai avoir fini dans une dizaine de jours…
Tu en es certain ? Tu n’as pas intérêt à vouloir nous berner !
Tu as intérêt à tenir ce délai. Nous ne pourrons probablement pas nous permettre d’attendre plus longtemps.
Que… ? Quelque chose est-il… ?
Contente-toi de remplir la tâche que l’on t’a confiée.
« Sire Phaéris savait. La rencontre avec le faux émissaire avait donc déjà eu lieu : les éléments concordent pour l’instant, n’êtes-vous pas d’accord Maître Joris ? »
Et pour le poison ? Pardonnez-moi de revenir toujours à notre problème initial, mais…
Je vous promets qu’il sera mis au point à temps.
« Ha ! Quand on parle du Mulou…
- Ruel ! »
J-j’y arrive pas !
Encore un effort : ouvre tes épaules davantage, ralentis ton souffle et-…
Ça marche pas ! Je vais jamais- !
Yugo, calme-toi, ce n’est qu’une question de temps avant que toi aussi tu ne-…
Non ! Tais-toi !!
« C-c’est… moi ?
- Messire Q- !
- Non, attendez. C’était… le jour de l’entraînement. Ceci est donc un… souvenir ? Peut-être que cette perspective, disons, « récente », a provoqué une vision plus ancienne ? »
Comme tu le sais très certainement, le Wakfu se nourrit des flux d’énergies traversant tous les êtres vivants, tels le sang, la lymphe, ou tout simplement l’eau…
Hey, Tristepin ! Intéressé par un petit match amical ?!
« Nous avons visiblement avancé jusqu’à l’après-midi. »
[ Quelque chose ne va pas.
Je pourrais jurer que… Mais non, ce n’est pos-
C’est comme lorsque…
Elle a su se rattraper : la chute n’a pas été violente. ]
Pourquoi donc t’es-tu interposé de la sorte ? Te rends-tu compte du danger que tu as provoqué pour Dame Évangéline ?!
J’ai dit. Regarde-la.
Il semblerait que Dame Évangéline ne soit pas en posture de continuer le combat. Nous ferions mieux de la laisser se reposer pour aujourd’hui et reprendre notre entraînement plus tard.
« Cet épisode était… particulièrement étrange.
- Il a été capable de voir que quelque chose n’allait pas donc.
- C’est pas un Doc’ pour rien : lui sait faire des observations utiles.
- Comment os- ?!
- Armand, assis-toi. »
Hey ! Je sais que vous êtes là !
Ah, vous m’en voyez vraiment désolé, ma chère…
« Voilà ! Le moment de vérité !
- Pinpin… »
Vous êtes un scientifique, non ? J’ai pensé que cela pourrait vous faire plaisir.
« …
- Maître Joris… ?
-Hum ? Non, rien… »
Le collier fonctionne. Je ne peux pas utiliser mes pouvoirs. Je suis simplement plus adepte à sentir les flux de Wakfu.
« Comme à la séance d’entraînement… »
Yugo est mon ami, j’irai même à dire que… je le considère comme un frère. Vous comprendrez donc que je ne peux pas vous laisser agir à votre guise.
Vous… Vous ne partirez pas… hum ?
« Je… Merci, Éva. 
- De rien, Yugo. »
Je suis contente d’avoir eu cette discussion : je vous remercie pour votre honnêteté.  J’aurai encore plusieurs questions à vous poser.
Malgré le plaisir de votre présence… je ne peux pas me permettre de délayer davantage mes travaux sur l’antidote. Mais peut-être seriez-vous intéressée pour partager une autre tasse de thé, disons… Après-demain, vers 15 heures ?
« Donc… Tu voulais juste le surveiller de plus près Éva ? Tu aurais pu me le dire quand même : tu sais quel mal j’ai eu à distraire les gardes durant tout ce temps !
- Pardon ?! Distraire les g- ?!
- Plus tard, Armand. Plus tard. »
Ad’ s’interroge beaucoup ces derniers temps… Il s’est rendu compte que… il, enfin nous – les Éliatropes et les dragons – avons des pouvoirs incroyables. Mais que cela signifie également que nous devons apprendre à les contrôler pour éviter des accidents… de blesser les autres.
« Hey !
- Je devais en parler, Ad’. Il fallait bien commencer quelque part… »
Eh bien, je vous remercie pour cet après-midi. J’espère, cette fois-ci, vous voir manger davantage qu’au diner d’hier soir. Vous ferez plaisir à Yugo en avalant plus que trois feuilles de salade…
Oserai-je voir du souci pour ma santé dans cette requête ?
Pensez donc à faire corriger vos lunettes…
J’y veillerai…
« Et toi qui doutais… »
Qilby ?!
Hum… ?  Oh, Yugo : c’est toi ! Déjà debout ? Je me suis simplement retrouvé à cours de thé et cette charmante personne s’est proposée pour m’accompagner jusqu’à la réserve !
Tu es disponible cet après-midi ?
Disponible est un bien grand mot. Je serai présent dans ma cellule jusqu’au souper si c’est que tu souhaites savoir.
Ah, Yugo ! Comment ça va aujourd’hui, gamin ? Et vous, Doc’ ? C’est rare de vous voir ici-bas dès le réveil ! Vous ne vous êtes pas trop fait mal en tombant d’vot’ lit j’espère ?
« C’était il y a une semaine. Le jour où… »
Sir Phaéris ne nous a pas encore rejoint ?
[ Hey ! Le Traître !
Le poison contre la créature : quand l’auras-tu terminé ?
Un Nephylis…
Dans une d-dizaine de jours. Je devrai avoir fini dans une dizaine de jours…
J’imagine certainement, à l’image de certains ici présents, que ceux-ci se sont lancés tête baissée dans la bataille, hum ?
La bête les as r-ravagées.
Or, il s’agit là exactement de ce que la créature désire…
.
Nous ne pourrons probablement pas nous permettre d’attendre plus longtemps.
.
.
Déjà debout ?
C’est plutôt moi qui devrais te faire la remarque ! ]
L’a-antidote. Phaéris est parti avec l’antidote.
« Il avait déjà compris avant nous ce qu’il se tramait. Mais cela demeure logique compte-tenu de leurs interactions passées. »
Combien de temps avant qu’il n’atteigne votre Cité ?
Un jour… Peut-être deux-
C’est beaucoup trop long. Et les Zaaps ? Vous n’en avez pas à disposition ?
Messire Qilby… ? L’antidote que vous étiez en train de concevoir, n’avez-vous pas dit que sa confection en était presque achevée ?
« Il…
- Oui, on dirait bien, Ad’. »
En théorie, oui. Mais il restait encore à réaliser les tests de contrôle : cette formule n’est pas la même que celle que j’avais pu développer à l’époque ! Tout était à refaire. Il pourrait y avoir un délai d’action à prendre en compte, voire même des effets secondaires ! Je ne suis même pas certain que… !
[ Même pas certain qu’il soit efficace… ]
Messire Qilby. Vous n’êtes pas responsable pour ce qui est arrivé aujourd’hui.
[ C’est moi qui étais responsable de… ]
« Ne serait-ce pas… Sir Phaéris ?
- Ooooh ! Il est vraiment adorable comme ça !
- Oui, mais… C’est une vision du passé, n’est-ce pas ? »
Et je suis certain que Sire Phaéris nous reviendra… Sain et sauf.
Je vais vous laisser… Messieurs.
Vous souhaitiez me voir… les garçons ?
Si les Éliatropes sont faits d’énergie, et que le collier la bloque, même de manière incomplète… N’y-a-t-il pas un risque que… ?
Ouais, et donc…  avec Yugo, étant donné que l’on n’a pas grand-chose de prévu pour aujourd’hui, on voulait te poser quelques questions concernant la langue draconique.
« Ah oui, c’est vrai que plus tard, on était allé lui rendre visite. Pour… tuer le temps. »
Tss… Bon tous les deux, on peut reprendre… ?
Les désirs de Sa Majesté sont des ordres.
Pah ! Touché !
« En tous cas, vous aviez l’air de bien vous amuser. Faudra qu’vous m’invitiez la prochaine fois ! »
Tu… Tu leur en veux ?
Le prix à payer aurait été trop élevé. Vous… Vous devez comprendre de quoi je veux parler, non ?
« Hum, Maître Joris, cette conversation me semble plutôt… privée.
- Nous arrivons bientôt à la fin, Vôtre Majesté. »
Dites doc’, vous allez finir par la poser cette fiole ?
Hum ? Pas tant que la décoction n’aura pas pris des tons orangés, non…
-oc’ ? Vous ê- là ? Doc’ ! Par les Douze, mais qu’est-ce qui vous a- ?
Pha-é-ris - il - Pha-éris est… Phaéris est mort…
« Alors c’était ça, ce qui vous arrivait ce matin, Doc’.
- L-les Éliatropes peuvent… vivre la mort des autres ?
- Comment ça se fait que nous on n’a rien ressenti ?!
- Effrayant… »
Bien, je vous remercie d’être venu aussi vite. Comme vous le savez très certainement, des nouvelles de Bonta nous s-
« Et voilà qui conclue notre histoire. »
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               Il pouvait à nouveau respirer. Il avait réussi. Ses premières tentatives pour modifier l’incessant flot de souvenirs avaient été grossières, perçues directement par leurs spectateurs. Toutefois, dès qu’il eut compris qu’il valait mieux les réarranger, quitte à déformer l’histoire originale, ce plutôt que les censurer, alors la projection avait pu se dérouler sans accrocs… Pour lui comme pour les intérêts qu’il se devait de protéger. Finalement, cela ne changeait pas de ce qu’il avait déjà eu à faire par le passé : ne pas dire la vérité, mais ne pas mentir non plus. Il avait masqué les entrevues avec l’archère par des sessions d’étude, celles avec Ayssla par des heures passées dans son laboratoire. Le scientifique espérait seulement que ses efforts seraient récompensés. Étrangement, il avait du mal à s’en convaincre.
« Bon, après ce visionnage… instructif, je pense que nous pouvons, sans trop nous tromper, rejeter les accusations initialement prononcées à l’encontre de notre hôte. » Le ton du Roi se voulait aussi diplomatique que ferme. « N’est-ce pas ?
- En effet. » Appuya l’émissaire de Bonta. « Je n’y vois pas d’inconvénients. Il paraît désormais très peu probable que Messire Qilby ait volontairement cherché à nous nuire. »
          Il aurait aimé leur rétorquer que le soupçonner en premier lieu avait été une aberration, qu’il aurait eu trop à perdre dans ce pari, que si la fin pouvait parfois justifier les moyens, il n’en était pas à sacrifier ses cartes par pur plaisir sadique… Mais après les évènements qui avaient suivi son premier retour, il se voyait bien en peine de jeter la pierre aux Douziens. Déesse, les rôles auraient-il été inversés, nul doute aurait-il réagi de la même manière.
Peut-être même aurai-je été pire qu’eux…
Très certainement.
« On… peut peut-être lui retirer l’appareil, non ? Maintenant que c’est fini. »
          La voix de son cadet lui fit presque chaud au cœur. Elle semblait si énergique en comparaison aux échos qu’il avait été forcé d’écouter ces trente dernières minutes ! La source conservait les faits, mais n’avait que faire des sens : rares étaient les souvenirs qu’il était encore capable de ranimer à leur plein potentiel. Il manquait toujours cette odeur de printemps, cette voix aux notes cristallines, cette caresse d’un vêtement fraichement repassé… Une pièce de théâtre où les acteurs se voyaient progressivement changés en mannequins dénués de toute expression. De toute vie.
« C’est vrai qu’on doit pas y voir grand-chose avec ce machin sur le nez ! » Déclara une autre, à n’en point douter son ami mineur à son accent tranché. « Bougez pas, Doc’, j’me charge de- ! »
          Très honnêtement, cette histoire aurait dû s’arrêter ici. On le libérait de cette machine du diable, le disculpait de cette affaire, voire, avec un peu de chance, lui présentait des excuses… Repas, tasse de thé, nuit blanche.
« Eh bien moi, je ne suis pas d’accord !
- Pinpin ? Qu’est-ce que- ?
- Éva n’est pas allée qu’une fois le voir et pourtant, on n’a vu qu’une seule visite ! Et on ne sait toujours pas ce que Phaéris et lui ont vu chez elle : il y a quelque chose qui cloche là-dedans et je vais faire la lumière sur toute cette affaire ! 
- Non, Messire Tristepin ! Il ne faut pas- ! »
          Tout ce qu’il sentit, ce fut la chaine partir, accompagnée de quelques mèches de cheveux sauvagement empoignées dans le mouvement… à la différence que les maillons ne furent pas soigneusement comptés. Le défilement métallique résonna comme une avalanche à ses oreilles, ne s’arrêtant qu’avec les cris d’alarme et les grognements des personnes à ses côtés, visiblement aux prises avec le guerrier Iop qui continuait de réclamer de savoir « pourquoi ».
          Et ô comme il allait être servi…
          Car là-bas, dans les entrailles de ces méninges retorses, il allait trouver toutes les réponses qu’il n’aurait jamais imaginé révéler… Et plus encore celles qu’il n’aurait jamais désiré voir.
.
.
.
Celles que tu aurais préféré garder pour toi seul, pas vrai… ?
~ Fin du chapitre 9
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peutetreplusblog · 3 months
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J’ai honte!
Ce matin, dans mon lit, je crois que j’ai poussé un petit cri en me réveillant, une drôle de sensation entre les jambes, et surtout, une petite flaque sur mes cuisses et sur les draps. Ce n’est pas du pipi, c’est un peu collant. Mon zizi est encore un peu dur. J’espère que maman ne va pas voir la tâche sur mes draps.
Je me lève, il y a école aujourd’hui. Depuis la rentrée, je suis au collège, tout neuf, plusieurs bâtiments tout rectangulaires de trois étages, bleu et blanc.
Maman a acheté du Nesquik pour mon petit déjeuner, avant c’était toujours du Van Houten, je crois que je préférais avant. Trois tartines beurrées et de la confiture de fraises. Un coup de brosse à dents rapide, car j’aime pas trop ça et direction le garage pour sortir le mini-vélo que papa a rafistolé après l’avoir récupéré chez ma grand mère.
Dans mon sac à dos en cuir, il y a mes cahiers, livres et trousses. Au collège, on fait des mathématiques modernes, je n’aime pas du tout ça, alors que j’aime bien le calcul mental, mais ça n’a rien à voir. Je crois que je n’aime pas l’école, car je n’attends qu’une chose, la récréation.
Là je sors mon tac-tac, un nouveau jeu où il faut taper deux boules, mais on se détruit les poignets avec. C’est aussi la première année où je suis en classe avec des filles. Devant moi, il y a Véronique, elle est heureuse, ça fait une semaine qu’elle met un soutien-gorge, comme mes sœurs.
À midi, je repars manger à la maison. Il reste du poulet du dimanche.
Puis retour à l’école. Sport cet après-midi. Course sur le stade et grimper à la corde. Je suis nul à ça.
Papa a acheté une nouvelle voiture, une Simca 1100. Maman râle parce qu’il ne fait que de rouler avec et l’essence coûte cher. Moi ça me fait rire. La R8, c’est l’abruti qui traîne avec ma sœur qui l’a achetée.
Le soir après le supplice des devoirs, on va faire les fous avec Patrick et Thierry en vélo dans les chemins de la forêt. Évidemment, je rentre sale comme un cochon, il va falloir passer du temps à se débarbouiller dans l’évier de la cuisine, et subir les moqueries des frangines. On a le droit de prendre un bain que le samedi.
Après le dîner, j’ai pas le droit de regarder la télé, à part le samedi. A 9 heures, direction la chambre que je partage avec ma sœur la plus jeune, mais qui a le droit de se coucher plus tard.
J’entends PopCorn à la télé, c’est chouette cette musique. Je sors le catalogue de la redoute que j’ai caché dans mon armoire pour regarder les femmes en soutien-gorge et culotte. Ça me fait durcir le zizi. C’est drôle, parce que quand je vois maman en soutien-gorge, ça fait pas pareil.
La tâche sur les draps à séché, c’est tout raide maintenant, on dirait une carte. Maman a rien dit, elle a pas dû la voir en faisant le lit. Mais j’aimais bien la sensation que ça m’a fait, j’aimerais bien que ça recommence demain matin ou même ce soir... Peut-être que je deviens grand! On est quand même en 1972.
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chic-a-gigot · 2 years
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La Mode illustrée, no. 49, 3 décembre 1899, Paris. Toilette de réunion pour jeune fille. Robe avec boléro pour jeune fille. Modèles de Mmes de La Torchère et Sauveur, rue du Cherche-Midi, 67.
Description des gravures noires:
Toilette de réunion pour jeune fille.
Robe en soie de fantaisie fond bleu à dessins blancs, garnie de mousseline de soie bleue et de guipure écrue. La jupe de dessus, découpée au bord inférieur en pattes bordées de ruches de mousseline de soie, retombe sur une jupe de dessous en taffetas bleu, garnie à mi-hauteur d'un volant en mousseline de soie bordé de ruches. La jupe est faite derrière avec un large pli creux sur lequel retombent les pans d'une écharpeen mousseline de soie bleu bordée de ruches. Le corsage en taffetas, fermé derrière, est fait avec un empiècement en mousseline de soie disposée en groupes de petites fronces. Le dos et les devants en soie à dessins sont découpés en dents et bordés d'entre-deux de guipure de même que les manches terminées par des manchettes.
Fancy silk dress with blue background and white designs, trimmed with blue silk muslin and ecru guipure. The overskirt, cut at the lower edge into flaps edged with ruffles of chiffon, falls over an underskirt in blue taffeta, trimmed at mid-height with a ruffle in chiffon edged with ruffles. The skirt is made behind with a wide box pleat on which fall the sides of a scarf in blue silk muslin edged with ruches. The taffeta bodice, closed behind, is made with a silk chiffon yoke arranged in groups of small gathers. The patterned silk back and front are cut in teeth and edged with guipure inserts, as are the sleeves ending in cuffs.
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coolvieilledentelle · 8 months
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A midi Spaghetti aux palourdes
Ingrédients:
1kg de palourdes
un petit bouquet de persil
3 gousses d’ail
50ml de jus de palourde
50ml d’eau de cuisson des pâtes
une grosse rasade d’huile d’olive de qualité
poivre
300g de pâtes (spaghettis, cappellinis, linguines)
pour le dessablage : 300g de gros sel non raffiné et 2 L d’eau en bouteille (sans chlore)
La veille au soir ou le matin pour le soir, plongez les palourdes dans 2 L d’eau et 300g de gros sel. Mélangez à la main pour dissoudre au maximum le sel. Réservez au frais. Les palourdes vont recracher leur sable.
Rincez les palourdes à l’eau de robinet, 3 ou 4 fois. 
Hachez l’ail et le persil. Réservez.
Dans un faitout à sec, faites ouvrir les palourdes à feu vif. Retirez les unes à unes dès qu’elles s’ouvrent. (c’est très important pour ne pas, ensuite avoir des palourdes trop cuites qui seraient collées à la coquille) Réservez.
Gardez 50ml de jus de cuisson, jetez le reste. Filtrez le jus uniquement si vous observez du sable, je n’ai pas eu besoin de le faire.
Faites cuire les pâtes très al dente dans une grande quantité d’eau non salée. Récupérez 50ml d’eau de cuisson. (vérifiez sur le paquet le temps de cuisson al dente et faites les cuire 1mn de moins que le temps indiqué) Egouttez.
Dans le même faitout, versez l’huile d’olive de manière a recouvrir tout le fond, ne soyez pas avare. La qualité de l’huile et sa quantité a son  importance, elle va s’ajouter au reste pour donner le gout. Versez l’ail et le persil. Ajoutez les palourdes, l’eau de cuisson et le jus de palourde. Poivrez et mélangez pour enrober les coquillages à la persillade. Ajoutez les pâtes, mélangez en les soulevant régulièrement, à feu moyen pendant une minute ou deux et servez aussitôt. 
Dégustez ces pâtes merveilleuses, et surtout n’omettez pas de sucer les coquilles au fur et à mesure !
Certains ajoutent du vin blanc, c’est complètement inutile. Ne recouvrez pas ce gout unique avec l’ajout du vin blanc… Versez le plutôt dans un verre pour le boire en dégustant vos pâtes aux palourdes ! Ne rajoutez pas de parmesan !
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denissvasiljevs1999 · 5 months
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Tickets for the Champery ice show in August
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grandboute · 2 years
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ditesdonc · 8 months
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Les étés à Curtin
Texte écrit par Jean-Claude Long
Fin des années cinquante. La grande maison est divisée en deux, louée en partie l’été par les sœurs Rochet, Berthe et Denise, mariées plus tard à Robert Magaud et Georges Guichert.
Dans le coin cuisine, un grand évier noir, en pierre, sert aussi à se laver. Le réchaud fonctionne avec une bouteille de butane ; au fond de la maison, une pièce fraîche sert de cellier. Un garde-manger à grille , suspendu, dissuade les mouches et les fourmis .
Dehors, une pompe, qu’il faut « amorcer », c’est un jeu ; un puits, dont on ne se sert pas, des granges, des hangars, des greniers, des machines et des outils mystérieux, des odeurs de paille et de grain, des poules en liberté. La vraie vie est là, pas en ville.
Un chien noir, Jimmy, est attaché à une grande chaîne, en permanence. Il a creusé un chemin sur son passage. Robert le lâche parfois, Jimmy part courir dans la campagne, si vite qu’on dirait un dessin animé : il a douze pattes. Quelques heures après, il revient en lambeaux, boitant, saignant d’une oreille. Cinquante ans après, on aurait dit « il s’est mis minable ».
Lorsque Robert revient sur sa moto, Jimmy s’agite avant que les humains aient entendu le moindre bruit ; Berthe dit alors : « voilà Robert ».
A gauche en sortant de la maison, un pré, dont l’enfant rêve l’hiver, comme une préface à des récits d’explorateur. On le traverse pour aller à la boulangerie à Thuellin.
Souvent vient brouter un troupeau de vaches. L’enfant aime les vaches, à la robe marron et blanche, cette odeur à la fois sauvage et rassurante, leur chaleur épaisse et grasse, maternelle . Elles font un peu peur avec leurs gros yeux, mais sont paisibles, c’est fascinant !Aujourd’hui encore, l’odeur des vaches me met les larmes aux yeux.  "Voilà  les vaches ! " est un cri de fête, un alléluia païen. Avec les enfants qui mènent le troupeau, je crois qu’il y avait une Mireille, on va jouer à cache- cache , à Colin Maillart, à Mère veux-tu. On mangera la tarte aux pommes de ma mère, on boira du Pschitt, l’après-midi ne sera que féerie. La Dent-du-Chat est une frontière au loin, les dieux juchés nous observent.
Fête aussi les commerçants ambulants, qui arrivent en klaxonnant ; galopade ! Dehors en pyjama ! Ducard, petit monsieur chauve aux yeux vifs, sa camionnette bleue aux odeurs de sucre et de bonbons chimiques. Fontana, fruits et légumes, sa camionnette verte, « l’Increvable », ses grosses lunettes. Le boucher a une fourgonnette deux-chevaux, grise .
L’enfant aime la campagne ; la liberté est totale. Sa mère, si craintive en ville, le laisse pendant deux mois divaguer parmi les faux, les herses, les tracteurs, dont un jour il desserra un frein à main dans une pente, bourde réparée d’urgence. Il aime l’errance, nez dans les nuages, la rêverie dans les odeurs. Il est shooté au foin, au fumier, à la pluie, aux animaux, coqs, renards toujours lointains mais dont le glapissement est proche, témoin d’un monde secret qui nous entoure, le comprendra-t-il plus tard ?
Le soir, les chiens discutent de loin en loin, que se racontent-ils ? Il pose un jour la question, un adulte répond : « ils ne racontent rien, ce sont des bêtes ». L’enfant pense que le grand se trompe, je le crois encore aujourd’hui.
On peut prendre des bâtons tant qu’on en veut, pourfendre les ennemis ; les plantes, les herbes sont des légumes pour jouer à l’épicier ; infinie profusion de cailloux pour lancer et construire. Deux shorts, deux chemises pour tout l’été suffisent pour fouler l’herbe menue par les soirs bleus d’été et sans avoir lu Rimbaud. Ma sœur et moi allons chaque soir acheter le lait à la ferme Teillon, dont les bâtiments existent encore. Quand le soir tombe au retour, et que les hirondelles se rassemblent sur les fils électriques en prévision de la migration, c’est que la rentrée des classes est proche. On transporte le lait dans un bidon en aluminium, qu’on appelle une berthe. Je suis gêné que le bidon porte le même nom que la propriétaire, gentille et aimable. Je n’ose prononcer le mot de peur de la froisser.
Après la pluie, au retour, début septembre, l’ombre monte des fossés dans des odeurs de trèfle et d’orties.
Ma mère achète parfois un lapin vivant chez Mme Guetta (Guettat ?) Mon père pourtant plutôt doux et pacifique, mais initié par ses vacances enfantines ardéchoises, assomme, suspend, saigne, écorche et éviscère l’animal sous le regard de l’enfant.
Nous rendons parfois visite à la Génie, vieille dame moustachue qui habite une sorte de chaumière dans une cour herbue et intarissable pourvoyeuse de potins de village. Tonton Maurice vient aussi parfois, il y a toujours une bouteille de vin dans la pièce fraîche.
L’église et la procession du 15 Août font un peu peur.
Mais le plus étonnant c’est le bruit fracassant des métiers à tisser. Comme c’était étrange, ce bistanclaque pan (on dit tchique tchaque pan) parmi les chevaux de trait, les vaches, et l’odeur des charrettes de foin.
Merveilleuse époque : les locataires lyonnais devinrent amis avec les propriétaires, particulièrement Berthe et Robert, qu’ils fréquentèrent jusqu’ à la mort de ma mère, en 1979 ; celle-ci allait voir aussi Denise Rochet, installée à St Sorlin. Le pluvieux été 1958, la belote, les tartes aux pommes, les gâteaux de riz au caramel favorisèrent sans doute le rapprochement. Mon père et Robert, le citadin et le campagnard, « se chambraient » amicalement, ma mère et Berthe riaient en faisant la lessive, parfois au lavoir. L’on prêtait un vélosolex. Avec Denise les conversations étaient plus sérieuses ; Georges était taciturne.
Aujourd’hui, Curtin sort parfois des brumes et ressuscite l’enfant, dont les sens et la pensée s’ouvraient au monde : quelle place y prendrait-il ?
Je voudrais avoir des nouvelles de Brigitte et Jean-Claude Magaud, les enfants de Berthe et Robert. Michel Guichert, fils de Denise et Georges ; il habite encore la maison, me permettrait-il d’y entrer ? La famille Teillon ; j’ai vu qu’il y a un boulanger, un plaquiste, un décorateur. Tonton Maurice buvait rituellement un canon avec Victor, en embarquant la provision de pommes de terre de ma mère dans la quatre-chevaux. Mireille Rochet (existait-elle, est-elle encore en vie ?) Une jeune fille aujourd’hui vieille dame, Hélène, qui était horrifiée par mes acrobaties en trottinette : « je vais le dire à ta mère ! »
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D'autres soirs bleus, par Irène, août 2023.
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Journal d'un Patochimbo : jour 666.
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A défaut de ciel bleu, le moral est lui au beau fixe. Après de nombreuses minutes à nous convaincre avec de grands yeux de chien battu, Dr X réussit à nous entraîner aujourd'hui dans une randonnée au départ... Hasardeux. La route n'est plus une route, mais un amas de sable, trous, racines, branches (qu'on traîne sous la voiture), tuyaux géants protubérants, rivières à traverser et arbres qui nous tapent dessus. Patochimbo affronte les épreuves avec courage (subir serait peut être un terme plus approprié), et effectue la traversée la plus périlleuse de son histoire sur un pont du moyen âge. A noter que Dr Rathatton, fort sage, est restée à l'extérieur pour aller nous sauver si notre bolide venait à faire un vol plané.
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A quelques kilomètres du début de la randonnée, après près de 3/4 d'heures sur ce chemin de l'enfer, nous tombons sur un adorable message du nouveau propriétaire des lieux. (Pour traduire : Entrée interdite, les touristes ne sont PAS bienvenus, ceci n'est PAS Disneyland) A noter qu'il y avait des inscriptions en russe sur le poteau de gauche, magnifiquement oublié sur ce cadrage de photo, manquait juste une kalachnikov pour se sentir comme à la maison !
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Bon bon bon, on passe la barrière juste pour faire demi tour sur un terrain plus propice, et Dr X cale malencontreusement... Et la malédiction du russe frappe. Patochimbo refuse de redémarrer.
Après une dizaine d'essais, on se résout à l'évidence, somehow, la batterie est décédée. On laisse donc Dr X au volant , et Touille (la malédiction de parler espagnol) et Dr Rathatton (la malédiction de ne pas savoir conduire) partent à la recherche d'une bonne âme qui se serait perdue dans ce purgatoire. Nous tombons finalement rapidement sur un éleveur très gentil avec autant de dents que de doigts de pieds, et tentons de lui expliquer notre souci en esquivant veaux et agneaux qui fuient à notre approche. La conversation est un peu difficile, mais il part chercher ses clés de voiture ... Au moment où un Dr X triomphant apparaît avec Patochimbo !!
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Dans un miracle digne d'un film, notre valeureuse monture a décidé de se remettre en marche, probablement parceque Dr X s'est décidé à lui demander gentiment au lieu de l'insulter. Nous décidons donc sagement de faire demi tour dans ce chemin de l'enfer, se disant que finalement, cette rando a l'air laide. Sisi.
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Nous arrivons bon an, mal an (Touille découvre tous les jours de nouvelles orthographes, ça ne s'écrit donc pas bonnant malant) dans une petite ville, où un gentil mécanicien nous apprend que Patochimbo souffre d'un mal terrible : un écrou desserré ! Le ferry a entamé le travail, et notre route de la mort l'a achevé. Tout piteux, mais fort heureux d'avoir guéri Patochimbo en littéralement 20 secondes, nous partons nous planquer dans un camping pour échapper aux vents terrifiants qui secouent la ville ... Finalement, sa panne nous a sans doute épargné fortes souffrances et couinements cet après midi !
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Dr Rathatton quant à elle rentre en profonde dépression en découvrant que sa douche chaude tant attendue est vaguement tiédasse, et se transforme en Grinch jusqu'à la dégustation de nos pâtes carbonaras maison, bien chaudes et dans un abris !
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olympic-paris · 7 days
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saga: Soumission & Domination 274
Espagne - 2 soirées chaudes(2013)
Juan nous emmène (PH, Ernesto et moi) sur la plage à l'heure où les Gogos des boites la parcourent à la recherche de clients à appâter.
Par 3 ou 4, dans leurs maillots blancs portés bas sur les hanches, tirés vers le sable par des sexes lourds, musclés comme sur des publicités pour protéines et bien sûr, tout bronzés, ils sont rapidement le point de mire de toute l'étendue de sable.
Nous jouons les indifférents mais le carré que nous faisons, avec nos petits culs musclés serrés dans nos maillots à la taille calculée au plus juste, attire leurs regards. Ils dévient vers nous et je vois se pencher au dessus de nous le plus beau gosse du groupe, tout sourire, dévoilant deux rangées de dents blanches. Il nous apostrophe en anglais nous proposant des entrées pour la soirée qui vient. Mes trois collègues se retournent et matent leur petit groupe. Comme on tarde à répondre, un des autres s'accroupi à nos cotés et ajoute que, pour nous, ils pourraient aller jusqu'à nous offrir  les boissons toute la nuit.
Comme il nous voit encore hésiter, il m'attrape le poignet et clipse son bracelet " tout compris ". Quand Ernesto leur demande le dress-code, ils nous répondent que nos maillots seront bien suffisants, les kpotes et le gel sont fournis en libre service. On leur garde un flyer et comme nous leur promettons d'y venir, ils bouclent le reste de mon groupe.
Nous rentrons à la villa, tout contents. Nous racontons l'invitation à nos mecs et que nous avons même décrochés le sésame conso. Ils rigolent, comme si nous n'avions pas les moyens de payer. Je leur dis que c'était une question de principe. Hervé dit reconnaitre là ma façon de me vendre au plus offrant. C'est dit gentiment et je ne le prends pas comme une insulte. Sauf avec mes quatre amours (Marc, PH, Ernesto et Emma), je n'ai aucun scrupule à faire payer très cher mes services.
Le reste de l'après midi, nous préparons nos corps à la débauche du soir. Epilations et rasages, muscu et, pour mettre en valeur nos corps déjà bien bronzés, petits massages au lait après soleil. La pose des cockrings met en avant nos " atouts " et l'emballage du tout dans nos maillots ES de la collection 2013 complète notre attractivité. J'en prête un en caoutchouc à Juan. Son petit paquet prend tout de suite meilleur allure dans son Aussiebum. Quand nous nous présentons à Marc et Hervé, nous avons droit à des sifflements approbateurs. Dans notre dos, nous parviennent ceux de Paco. C'est rien mais ça nous mets tous les 4 en joie. Ils nous disent qu'ils viendront aussi à la soirée pour pouvoir nous surveiller un peu. Marc appelle Paco et lui dit qu'il devra nous accompagner pour surveiller son Juan et  ajoute que c'est lui qui offre.
Quand nous arrivons à la boite, nos " laisser- passer " font leur effet auprès du physionomiste et les euros agités par Marc assurent leurs entrées.
La musique est trop forte et il est quasi impossible de s'entendre parler. Par contre la population n'est constituée que des plus beaux gosses de la station balnéaire. Physiquement ils paraissent tous entre 16 et 30/35 ans. Si nous tirons notre épingle du jeu, nous ne sommes pas les seuls beaux-gosses de la soirée. Ça évite d'attraper le melon !
Je me fais draguer par un mec dans les 25-30 ans parmi les plus musclés avec un maillot bien rempli, même s'il bande un peu déjà. Il n'y a pas été par 4 chemins. Ses mains sur mes fesses, il me plaque tout contre lui pour que je sente bien son " intérêt " pour moi grandir. Je pose mes mains sur ses pecs. Il les contracte pour m'en mettre plein la vue. Ok, ils sont bien épais, tout comme la barre que je sens se développer contre ma hanche. Il va vite mais nous avons toute la nuit devant nous. Je l'entraine vers le bar et me commande une bière. Le mec annule ma demande et me dit m'offrir du champagne. Le serveur qui a vu mon poignet, me fait signe d'accepter. Il sort une bouteille de champagne français que l'autre règle avec un billet de 500€ tout neuf sorti de son slip. Je prends une coupe alors qu'il s'enfile le reste de la bouteille. Je me dis alors que ce plan ne va pas tarder à me filer entre les doigts ! L'alcool et le sexe c'est rarement compatible. Pour le moment il reste bien raide. Alors que je sirote la coupe, je jette un coup d'oeil pour voir où sont mes amis. Marc entreprend un p'tit mec tout mignon alors qu'Hervé s'approche d'une copie conforme d'Ernesto. On se refait pas !
Quand je reviens à mon " cas ", la bouteille est vidée mais pas d'effets visible sur le comportement du mec. Il bande toujours, son élocution est nette et le regard bien clair. Nous nous déplaçons sur la piste et sautons avec tous les autres au rythme de la musique. Il me colle un peu trop. Je lui dis qu'il est pas mal mais que j'ai pas encore fait mon choix. Ça le dégrise, je pense qu'il avait cru que c'était du tout cuit et qu'il m'en avait mis plein la vue avec sa grosse coupure. Du coup il me lâche et s'attaque à une autre proie. Je retourne au bar et le mec qui nous avait servi me dit que si je continu sur le même rythme, je serais invité toute la durée de mon séjour. Il est étonné quand je dis que cela ne m'intéresse pas. Je sens alors contre mes fesses se plaquer une grosse bite et des mains sur mes hanches qui la compresse. Je me retourne c'est le mec de tout à l'heure. Il commande une 2ème bouteille et comme je proteste, il me dit de laisser faire, que cela ne l'empêchera pas de bander.  Avant qu'il la finisse, je l'entraine dans les WC. Ils sont déjà bien occupé mais il déniche le dernier m² de libre et me colle au mur avant de me rouler un patin. Contrairement à ce que craignait, sa bouche est fraiche et sa langue agile. Entre deux pelles, il me dit qu'il m'avait remarqué dès mon entrée dans la boite, que mon corps musclé et huilé l'avait attiré et que quand il avait eu mon cul sous ses mains, il s'était dit que j'étais pour lui. Je le remercie de tant de compliment et pousse un peu pour voir jusqu'où il serait capable d'aller. Comme nous parlons espagnol depuis le début, je lui fais croire que je suis sans travail. Il me propose aussitôt de m'aider un peu. Je fais semblant d'hésiter, lui dit que je ne suis pas vénal et que j'ai jamais fait ça. Il me dit me croire mais reste très pressant contre mon bassin. Finalement il me propose de sortir de la boite et de finir la soirée chez lui. Comme il me plait bien, je lui dis que c'est d'accord mais que je dois prévenir un copain d'où je serais. Nous nous approchons d'Ernesto (autant prendre le plus massif pour l'impressionner un peu) et alors que je lui dis que j'accompagne ce monsieur à son hôtel, ce dernier lui donne son nom et l'adresse. C'est à deux pas de la boite et nous passons l'accueil sans autre remarque qu'un clin d'oeil appuyé du standardiste.
Il occupe une suite assez grande. Le lit King-size n'attend que nos ébats. Je me jette dessus et le mec me rejoint. Il me caresse, prenant un temps infini pour parcourir le moindre cm² de ma peau découverte. Sa langue remplace ses mains. C'est assez bon. Arrivé au bord de mon maillot, il finit de dénouer le lacet et pousse le rebord sous mes couilles. Quand il voit mon cockring en or, il me questionne sur qui me l'a offert. Là, j'invente un " service " rendu à un prince arabe. Je le vois avaler l'imposture et ça lui rappelle qu'il m'avait attiré financièrement. Il se relève et va chercher dans le coffre au fond du placard, un paquet d'Euro. Il en détache quelques billets et les pose sur la table basse sous le cendrier en verre. Il en compte 5 de 200, me regarde et en ajoute 2 autres avant de me demander si c'est suffisant. Je fais l'impressionné. J'ouvre de grands yeux en lui demandant ce qu'il fait. Quand il me dit être Trader, je lui dis en riant qu'il aurait pu arrondir. Il me regarde à nouveau ajoute 3 billets et me dit que je vais devoir quand même les mériter. Alors que j'avais remonté mon maillot, je fais quelques déhanchements avant de le retirer en lui tournant le dos et en me penchant pour bien mettre mon cul devant ses yeux. Je sens aussitôt ses deux mains se poser sur mes fesses et il me dit de ne plus bouger. Je me laisse guider. Il pousse sur mes chevilles pour me faire comprendre d'écarter les pieds. Je sens alors sa bouche se poser sur ma peau et sa langue sinuer sur ma fesse droite jusqu'à se poser sur ma rondelle. C'est un pro du léchage de cul. Il me travaille la rondelle un bon momentµ. Il me fait me poser sur le lit le cul en l'air et les épaules sur le matelas. Il fait ça trop bien. Limite qu'il me ferait jouir avec sa langue ! De temps en temps il aspire mes boules dans sa bouche pour les faire rouler sur sa langue. Je bande à en avoir mal. Quand il me lâche, j'ai la rondelle ouverte à trois doigts ! A mon tour de jouer. Il est debout et je caresse son corps. Mes mains s'attardent sur ses muscles qu'il bande les uns après les autres. A genoux devant lui, je lui retire son boxer de bain déformé par son excitation. J'avais bien estimé. Se dresse devant mes yeux un sexe d'environ 22cm bien épais, dans les 6,5. Blanc par rapport au reste de son corps bien bronzé, circoncise, sa bite est bien droite légèrement courbée vers le bas. Son gland rose vif est aussi gros que ses boules. Ces dernières, rasées, pendent bas en dessous, au moins à 5/6cm. Je ne me dégonfle pas et lui prouve que là aussi il a bien investi son argent.
Je me penche en avant et doucement m'enfile sa bite dans la gorge ne m'arrêtant que quand mes dents se sont posées sur son pubis. J'ai senti que ça lui faisait de l'effet alors qu'il avait du mal à rester debout ! Je recule, respire un bon coup et remets ça. Là, ses mains sur ma tête accompagnent ma plongée. Il est impressionné. Je l'entends se dire en anglais qu'il s'est trouvé une sacrée bonne pute. Je fais semblant de ne pas comprendre, ça pourra me servir plus tard.
En attendant il apprécie au plus haut point l'hébergement de son gros gland dans ma gorge. Je le laisse mener ses coups de reins. J'ai l'impression qu'il cherche à voir combien de temps je peux tenir en apnée car il reste de plus en plus longtemps tout au fond de ma gorge, ses mains maintenant ma tête contre lui. Comme j'ai une bonne expérience de cette pratique et une bonne cage thoracique, il prend sont pied à me malmener un peu. Ses propos virent coté " salope " et " chienne ", " bouche à bite " et " pute " reviennent souvent dans sa bouche.
Il se retire avant de juter. Il me repousse et me regarde fixement. Sans m'inquiéter, je m'interroge sur ses motivations. Il me demande alors de tourner doucement devant lui, pour se repaitre de mon physique. Il me demande quels sports je fais et ne s'étonne pas quand je lui dis faire beaucoup de muscu. Lui me dit qu'il passe 1h2/2 par jours à la salle. Je m'émerveille et ajoute que cela lui fait un corps superbe. Il boit mes paroles comme du miel ! J'ai l'impression qu'il jouit d'un égo surdimensionné ! Il me le prouve aussitôt en prenant des poses faisant ressortir ses différents groupes musculaires. Ok je dois admettre qu'il à toutes les raisons d'être fier de lui. Son corps est harmonieusement très musclé et sa bite de 22cm ne parait pas ridicule pour autant.
En Espagnol il me demande comment je le trouve. Je continu sur le mode " mon dieu qu'il est beau ". Je m'approche et caresse son corps. Il ne demandait que cela, trouver un jeune mec à impressionner. Il me quitte soudain et fouille dans son coffre et ajoute une liasse de billets à ceux déjà sur la table basse. Il me dit qu'avec la prime qu'il s'était fait cette année, il pouvait me couvrir de billet qu'il lui en resterait encore suffisamment. J'aime ce genre de propos.
Il revient vers moi, me caresse et pousse ses doigts entre mes fesses. Comme il me trouve resserré, il me pousse sur le lit et me demande de prendre mes jambes sous les genoux pour relever mon cul et écarter mes fesses. Il se couche alors et ventouse ma rondelle. Sa langue refait merveille. Il salive un max et je laisse mon sphincter se déplisser. Il fait entrer sa langue et lèche les 2/3 premiers cm de mon ampoule anale. C'est bon surtout qu'il salive beaucoup et pousse cette dernières dans mon trou.
Je ne me branle pas car ça me ferait juter direct. J'ai perdu la notion du temps quand je le sens se redresser, passer son torse entre mes cuisses et m'écrasant, me donne sa langue à téter. Bien que lubrifié et préparé, je sens son gland chercher ma porte arrière. Pas de Kpote, je serre mon anneau et il bloque. Ça le surprend. Je lui glisse dans l'oreille que je suis une pute mais de celles qui se font prendre avec Kpote. Il fouille sous son oreiller et s'équipe rapidement. Je me détends et le laisse entrer. Pour lui donner plus de plaisir et en prendre aussi ma part, je maîtrise sa vitesse de pénétration en variant ma pression anale. Quand il arrive à coller son bassin à mes fesses, il a l'air d'avoir gravi l'Everest ! Je continu mon jeu de jeune impressionné. Je lui dis " c'est trop bon ", " je ne me suis jamais pris une bite aussi belle " et il me croit !
Il s'agenouille et ses mains me prennent les hanches pour initier s'enculage.
Je fais le fier mais il est réellement bon à ce petit jeu.
Il me baise comme une reine. J'ai l'impression quand même de visiter tout le Kamasoutra. Régulièrement il change nos positions. J'ai beau pulser de ma rondelle, il tient le choc grave. Je suis plus d'une fois à la limite de juter mais il s'en aperçoit et cesse alors tout mouvement le temps que la pression redescende.
Pendant ces moments là, il m'embrasse et nos langues se battent entre elles.
Il me baise comme ça pendant presque 2h avant d'exploser dans sa kpote. Nous sommes alors assis tous les deux, moi planté sur sa queue bien sûr. Il me fait sauter dessus, ses mains sous mes aisselles me soulevant aussi facilement que si j'étais une poupée gonflable. Au moment où il jouit, il pousse sur mes épaules pour se planter encore plus loin en moi. je me laisse aller à juter à mon tour et lui en fout des litres, jusque dans les cheveux.
Je bascule sur le coté et m'éloigne avant qu'il ne débande. Je tâte ma rondelle, il l'a bien élargie le salaud ! À lui tout seul il me l'a défoncée comme lors des touzes maison où je me fais sauter par une bonne demi-douzaine de mecs dont Eric !
Sur le dos, il me demande si je serais encore libre durant la semaine. J'hésite puis lui réponds que non. Il me demande alors si je n'aurais pas quelques amis qui pourraient le dépanner comme je venais de le faire.
Je glisse jusqu'à la table basse et m'empare des billets et les compte. Il y en avait pour 2 000 avant qu'il ne fasse le rajout. Là maintenant j'en compte 10 de 500 en plus. Même si le jour se lève, se faire 7 000 € en une nuit et avec un seul mec, je ne crois pas avoir jamais gagné cela moi-même.
Je lui demande s'il sera aussi généreux. Il me répond que si mes amis sont aussi bons que moi, ce sera oui.  Je cogite vite et pense que mes deux Escorts lutteurs Espagnols feraient bien son affaire. Je lui prends son numéro de portable et lui promet de le rappeler avant midi.
Quand je rentre à la villa, j'apporte des churros frais trouvés sur le chemin. Ils dorment tous. Je pose mon salaire sur la table de chevet et m'endors aux cotés de mon PH et de Marc.
Jardinier
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perduedansmatete · 1 year
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je crois que j'ai passé la journée à vouloir pleurer mais à chaque fois j'étais là non pas maintenant genre cette après-midi je me brossais les dents à moitié en chialant c'était un peu drôle en vrai l'image dans le miroir mais je me suis dit bah non c'est pas possible en plus j'étais trop en retard bref sur la route je commence à pleurer sous la pluie et pareil bim force d'esprit j'arrête et là quoi rebelote je lis un message je sens que ça monte mais je me suis dit allez extinction des feux on éteint la lumière et on va dormir (bon je dors pas du coup mais j'ai pas pleuré!!!)
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Vendredi 3 novembre 2023 les premiers assauts de l’hiver sont arrivés par la grande porte cette nuit avec une limite de la neige s’étant abaissée vers 1000m.
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De magnifiques paysages sous le massif des Dents-du-Midi dans le Val-d’Illiez en Valais 🇨🇭
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Ce samedi abondantes chutes de neige
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Difficile de traverser la frontière franco suisse
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marie-swriting · 2 years
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Je T'aime, Putain - Robin Buckley
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Stranger Things Masterlist
Résumé: Avant Robin, tu n'avais jamais eu de béguin pour une fille donc tu essayes de comprendre ce que tu ressens même si tu veux Robin avec toi. Vous vous êtes mises d'accord pour vous voir sans rendre les choses officielles, mais tes sentiments grandissent de jour en jour.
Warnings : Steve est un peu méchant mais c'est parce qu'il est protecteur, relation secrète car Robin et le reader sont toujours dans le placard, seul Steve le sait, sinon c'est un one shot rempli de fluff. Dites-moi si j'en ai loupés d'autres !
Nombre de mots : 3.7k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : I F*cking Love You par Zolita
Le bruit de ton alarme te sort du sommeil. Tes yeux toujours fermés, tu essayes d’atteindre ton réveil, mais tu tombes sur le corps de quelqu’un. Tu commences à sourire avant d’ouvrir les yeux et de regarder Robin. Elle murmure un « hey » avant d’éteindre la sonnerie. Tu te rapproches d’elle, appréciant sa présence à côté de la tienne.
- Tu es vraiment la plus mignonne le matin, chuchote-t-elle.
- La plus mignonne ? Avec ma tête du matin, mes cheveux pas coiffés et surtout mon haleine ? demandes-tu, pas convaincue.
- Oui. Je pourrais t’embrasser maintenant.
- Très bien, un bisou rapide. Quand on se sera débarrassées de l’haleine, je t’embrasserai comme il faut, lui dis-tu avant de poser rapidement tes lèvres sur les siennes.
- On va se préparer, alors !
Elle n’attend pas ta réponse avant de se lever et de te tendre sa main. Tu la prends et vous vous rendez dans la salle de bain. Pendant que vous vous brossez les dents, vous ne pouvez vous empêcher de vous regarder. Admirant encore sa beauté, tu en viens à la conclusion que Robin a tort. Elle est la plus mignonne le matin.
Quand vous avez enfin fini de vous lavez les dents, vous n’attendez pas avant de vous embrasser. Tu l’embrasses doucement, mais passionnément. Le baiser devient un peu plus pressant alors que tu te cognes doucement contre le robinet. Ses mains sur tes hanches et les tiennes perdues dans ses cheveux, tu t’assures de mémoriser chaque seconde de ce baiser comme vous ne pouvez pas en partager un autant que vous le souhaiterez.
Après vous être embrassées pendant un moment, tu t’écartes. Robin te regarde, perdue alors que tu as toujours un sourire sur ton visage.
- Autant que je veux faire ça toute la journée, si on s’est réveillées à sept heures, c’est parce que tu dois travailler et tu ne peux pas être en retard, dis-tu, l’embrassant à nouveau rapidement. Surtout que c’est Steve qui vient te chercher. Je veux pas lui donner une autre raison de me détester.
- Il ne te déteste pas, corrige-t-elle et tu lui lances un regard incrédule. Il ne te connait pas beaucoup, c’est tout. Crois-moi, il t’adorerait si tu le rencontrerais vraiment.
- Ouais, je ne suis pas très sûre. Enfin, bref, tu devrais finir de te préparer pendant que je fais le petit déj.
Tu embrasses rapidement ses lèvres avant de la laisser seule dans la salle de bain. Tu descends, retrouvant ta mère se faisant son propre petit déjeuner. Vous vous regardez choquées, réalisant que l’autre est déjà levée. Enfin, ta mère est plus surprise car tu n’es jamais débout aussi tôt un samedi matin. Tu lui expliques que tu es déjà levée car Robin doit aller travailler, ceci réveille quelque chose chez ta mère. Elle pose son café sur la table et commence à préparer un ‘vrai’ petit déjeuner pour Robin.
- Maman, je suis sûre qu’un bol de céréales fera l’affaire, lui dis-tu alors qu’elle fait des pancakes et tu sers à toi et à Robin un verre de jus de fruit. 
- Cette pauvre Robin va travailler toute la journée. Elle a besoin de force. Je devrais faire son repas du midi aussi. Je suis sûre qu’elle n’en a pas un de prévu.
- Robin peut prendre quelque chose au magasin à côté. Ne t’inquiète pas, maman. Elle ne va pas à la guerre, elle va juste travailler à Family Video, rigoles-tu, mais ta mère t’ignore et mets trois pancakes dans une assiette.
- Oh mon Dieu, ça sent trop bon ! entends-tu Robin s’exclamer quand elle arrive en bas. Bonjour Madame Y/L/N, ajoute-t-elle, surprise de voir ta mère.
- Je te fais des pancakes. Je ne veux pas que tu sois affamée.
- Merci, dit-elle alors que ta mère lui donne l’assiette.
- Est-ce que tu veux un repas pour ce midi, aussi, ma puce ? Oh ! Tu as besoin qu’on t’accompagne ? Je peux me préparer rapidement pour t’amener à ton travail, demande-t-elle, n’attendant presque pas pour une réponse.
- Je gère, merci ! Steve vient me chercher.
- Steve ? questionne ta mère avec un sourire curieux pendant que tu commences à boire ton jus. C’est ton petit ami ? 
En entendant sa question, tu bois de travers.
- Maman !
- Non ! crie Robin en même temps que toi. Steve est mon meilleur ami. On est justes amis. Notre relation est totalement platonique, avec un ‘P’ majuscule, déclare-t-elle en insistant sur le mot ‘platonique’.
- Oh, c’est bien aussi. Son nom m’est familier, cependant.
- Oui, il était dans l’équipe de natation, l’informes-tu.
- C’est ça ! Robin, pourquoi ne le présentes-tu pas à Y/N ? Peut-être qu’elle le trouvera mignon, suggère ta mère, te faisant grincer des dents alors que Robin se retient de rire à cause de ton visage.
- Maman, arrête, tu es dans l’excès. En plus, on est trop différents.
- Oui, ça ne marcherait pas, si vous n’avez pas de points communs. Mais, tu ne me parles jamais de garçons. Toutefois, je suis sûre que toi, Robin, tu dois tout savoir, dit-elle dramatiquement. Bien, je vais aller me préparer.
- Désolée pour ma mère, commences-tu quand elle est enfin partie. Elle peut être gênante.
- Ce n’est pas grave. Enfin, oui c’était gênant, mais c’était drôle aussi.
- Contente que tu aies appréciée, souris-tu faussement et elle rigole un peu plus jusqu’à ce que vous entendiez un klaxonne dehors.
- Ça doit être Steve. Tu peux lui dire que j’arrive ? J’ai juste besoin d’attraper quelques choses dans ta chambre et mon sac, demande-t-elle et tu hoches la tête.
Elle court à l’étage pendant que tu quittes la maison, croisant tes bras sur ta poitrine, tentant de cacher ton pyjama. Tu marches jusqu’à la voiture de Steve alors qu’il abaisse la fenêtre. Tu l’informes que Robin va arriver dans quelques secondes, il répond simplement par un hochement de tête. Tu restes à côté de la voiture, mal à l’aise. Peu importe ce que Robin dit, tu peux clairement voir que Steve ne t’aime pas.
- Tu sais, commence-t-il, attirant ton attention, pour quelqu’un qui agit comme si tu ne connaissais pas Robin à l’école, c’est bizarre que vous vous voyiez chez toi.
- Ma mère pense seulement que l’on est amies. Se voir ici est plus sûr, rétorques-tu.
- Ça reste bizarre. Il semble toujours avoir une différence entre tes mots et tes actions.
- Tu ne me connais pas Harrington, t’énerves-tu.
Steve est sur le point de dire quelque chose quand la voix de Robin se fait entendre.
- Hey, Steve ! Désolée d’avoir pris un peu plus de temps. J’ai eu dû mal à trouver ma brosse.
- Tu sais que ce n’était pas perdu, hein ? lui dis-tu, en essayant de sourire.
- Ouais, rigole-t-elle. Je dois y aller. Je t’appelle ce soir ?
- Bien sûr, dis-tu avant d’embrasser ses joues.
Robin te regarde retourner chez toi alors que Steve roule jusqu’à Family Video. Robin n’a pas pu s’empêcher de remarquer ton manque de joie quand tu étais avec Steve. Elle se tourne vers lui, prend une grande respiration avant de commencer à parler.
- Tu sais que tu es malpoli avec elle, n’est-ce pas ? Enfin, elle pense que tu la détestes. Tu pourrais être plus gentil.
- Je ne la déteste pas. J’ai juste des doutes sur elle, corrige-t-il.
- Elle n’a rien fait de mal.
- Elle t’oblige à garder votre relation secrète.
- Euh, oui parce qu’on ne peut pas vraiment faire les choses comme toi tu le peux, tu sais.
- Je voulais pas dire dans ce sens-là, rétorque-t-il en comprenant qu’il s’était mal exprimé. Ce que je voulais dire, c’est qu’elle fait comme si elle ne te connaissait pas en public. Vous ne pouvez pas vous tenir la main devant tout le monde, mais elle pourrait au moins reconnaitre ta présence.
- C’est compliqué pour elle. Je te l’ai déjà dit, te défend Robin. Elle n’avait jamais eu un béguin sur une fille avant. Si agir comme si elle me connaissait pas peut l’aider à comprendre ce qui lui arrive, ça me va. Et puis, on n’est même pas en couple. Elle a dit qu’elle voulait pas mettre de label dessus, comme ça on a pas d’attache donc si on veut en rester là parce qu’on a trouvé quelqu’un d’autre, par exemple, on peut le faire. Enfin, je ne vais pas mentir, je n’aime pas la voir parler à d’autres garçons, surtout parce qu’ils lui proposent des rendez-vous, mais elle ne me doit rien. Je savais dans quoi je m’engageais avec elle. Oui, je préfèrerais qu’elle ne parle pas à ces autres gars, mais elle a été claire. Tu ne peux pas lui en vouloir pour ça, admet-elle, se sentant mal.
- Tout ce que j’entends, c’est qu’à cause d’elle, tu es blessée. Tu sais, tu pourrais mettre tes propres conditions aussi, n’est-ce pas ?
- Ça me va comme ça.
- Si tu le dis, dit Steve, ne voulant pas créer une dispute.
- Juste, arrête d’être méchant avec elle.
- Je veux simplement te protéger. Je ne veux pas que tu aies le cœur brisé parce qu’elle n’arrive pas à comprendre la situation et qu’elle fuit parce qu’elle a peur.
- Tu ne comprends rien ! Et je peux m’occuper de moi-même, le coupe-t-elle, en colère car elle sait, au fond, qu’il a compris une de ces peurs.
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Tu termines de te préparer pour l’école quand tu fais ton sac. Tu mets tous tes livres et cahiers dont tu as besoin quand tes yeux se posent sur le paquet parfaitement emballé sur ton bureau. Tu le prends dans tes mains, débattant intérieurement.
Aujourd’hui représente le premier mois anniversaire de ton premier baiser avec Robin. Tu lui as acheté ce présent, mais tu ne sais pas si tu devrais lui donner. Tu as dit que tu ne voulais pas en faire toute une histoire de votre relation et un cadeau est en faire toute une histoire. N’est-ce pas ? Tu ne veux pas rendre la situation bizarre et la perdre alors tu décides de le laisser sur ton bureau.
Au lycée, tu te diriges vers ton casier et ranges les affaires dont tu n’auras pas besoin tout de suite. Au moment où tu le refermes, Josh, un garçon de ton cours d’anglais, est à côté de toi, un sourire aux lèvres. Tu lui rends son sourire, mal à l’aise, attendant qu’il dise quelque chose.
- Comment s’est passé ton week-end ?
- Ça s’est bien passé, merci, lui dis-tu, prête à partir mais il te retient.
- Tu sais, je me demandais si tu voulais aller au cinéma avec moi.
- Hey Y/N, entends-tu Robin dire avec un sourire.
Tu fais un rapide moment de la tête pour lui répondre.
- Elle est ton amie ? Demande Josh sincèrement curieux et tu secoues la tête, paniquant.
- Pas vraiment, on est toutes les deux dans l’orchestre de l’école. C’est tout.
- Du coup, pour le cinéma ?
- Je peux pas, désolée. Je suis occupée, l’informes-tu mais il te regarde perdu.
- Je ne t’ai même pas donné une date.
- Ouais, mais j’ai beaucoup de devoirs cette semaine, mens-tu.
La sonnerie te sauve de la situation.
- Désolée, je dois y aller. J’ai maths.
Tu n’attends pas qu’il réponde avant de courir jusqu’à ta classe. Tu détestes te retrouver dans une situation où un garçon te propose un rendez-vous. Ils ont l’air gentils, mais tu ne veux pas sortir avec eux. Si tu voulais aller un rendez-vous avec quelqu’un, ça serait Robin, mais tu ne peux pas vraiment le faire. En pensant à Robin, tu t’en veux en réalisant que tu l’as ignorée. Encore. Tu te détestes quand tu le fais. Surtout car elle pense sûrement que tu as dit oui à la proposition de Josh.
Tu aimerais que votre relation passe au stade au-dessus, mais tu as peur de le lui dire. Peut-être qu’elle aime votre relation telle qu’elle est et tu ne veux pas risquer de la détruire en lui disant qu’elle est la seule que tu vois ou que tu as peur de la voir partir. Peut-être qu’elle aime la façon dont c’est sans prise de tête.
Tu réfléchis encore et encore à ta relation avec Robin et à la façon dont tu as agi envers elle pendant ta première heure. Tu as peur de l’avoir soit blessée soit repoussée un peu plus en lui faisant croire que tu voyais quelqu’un d’autre. Mais lors de ton cours de physique, cours que tu partages avec Robin, tu sens le poids quitter tes épaules quand elle te sourit. Elle te donne discrètement un papier. Tu le prends et attends que tout le monde soit installé avant de le lire sous ton bureau.
« On se retrouve au placard du concierge pendant la pause ?
R x »
Tu tournes la tête, prétendant de regarder aux alentours sans but précis avant de poser tes yeux sur Robin et de hocher la tête doucement. Tu tentes de cacher ton sourire en pensant à ton futur moment avec elle.
Quand c’est enfin l’heure de la pause, tu n’attends pas une seconde avant d’aller dans le placard du concierge. Tu l’attends, nerveusement avant qu’elle n’arrive une minute plus tard. Elle t’embrasse avant d’ouvrir son sac, cherchant quelque chose.
- Je suis désolée pour ce matin, dis-tu, en l’arrêtant dans ses mouvements. Je n’aurais pas dû t’ignorer quand tu m’as salué.
- Ce n’est pas grave. Je sais que tu veux qu’on soit discrètes au lycée, t’assure-t-elle avant de te donner une petite boite avec un jolie ruban rouge. C’est pour toi. On s’est embrassées pour la première fois il y a un mois, précise-t-elle alors que tu ouvres le cadeau. Pas que ça soit quelque chose d’hyper important. Enfin, on n’est même pas en couple ou autre, mais je voulais quand même t’offrir ceci. J’espère que je ne rends pas les choses gênantes, parce que si c’est le cas, on peut totalement oublier.
- Robin, je l’adore, lui dis-tu en regardant le petit bracelet avec un charm floral. Je n’arrive pas à croire que tu te rappelles que ça fait un mois, murmures-tu avec un sourire attendri.
- Bien sûr que je m’en rappelle.
- C’est très mignon. Tu m’aides ? lui demandes-tu et elle t’accroche le bracelet sur ton poignet.
- C’est très beau sur toi.
- Merci, souris-tu avant de réaliser que tu n’as pas son cadeau. Tu sais, j’ai aussi quelque chose pour toi.
- Tu n’as pas à faire semblant. Ce n’est pas grave. Enfin, on n’avait pas parlé de s’offrir des cadeaux. J’ai juste vu ça et je me suis dit que ça te plairait.
- J’en ai vraiment un, Robin. Je l’ai acheté il y a deux semaines. Et aujourd’hui, j’ai failli le prendre, mais je ne voulais pas rendre les choses gênantes non plus donc je l’ai laissé sur mon bureau. Je peux te le donner tout à l’heure, à Family Video ?
- Bien sûr.
Tu regardes à nouveau le bracelet avant d’embrasser Robin avec passion. Vous restez ensemble encore quelques minutes, appréciant le moment où vous êtes seules.
- Oh mon Dieu, tu aurais dû voir sa tête, Steve ! commence à dire Robin à son meilleur ami avec des étoiles pleins les yeux alors qu’il range une étagère. Son sourire était si grand. Le bracelet lui a totalement plu. J’avais peur qu’elle pense que le charm florale soit un peu enfantin, mais elle l’a adoré aussi ! Elle l’a mis tout de suite. Enfin, je le lui ai mis. Et même si ça ne représente peut-être rien, le fait est qu’elle a accepté un cadeau de ma part et elle le porte maintenant. Tout le monde peut le voir. Je suis sûre qu’il y a quelques semaines en arrière, elle ne l’aurait pas fait. Peut-être que ça veut dire qu’elle veut passer à l’étape supérieure, non ?
- Elle n’a pas accepté un rendez-vous avec un gars aujourd’hui, comme tu m’as dit ? demande Steve, brisant la bulle d’amour de Robin.
- Je t’ai dit qu’un gars lui a demandé de sortir avec lui. Je ne sais pas si elle a dit oui.
- Ok, mais elle ne t’a rien offert, n’est-ce pas ?
- Pas encore, admet-elle et il la regarde avec un regard insistant. Elle m’a dit qu’elle m’avait effectivement acheté quelque chose aussi, mais qu’elle ne savait pas si elle devait me le donner comme on avait pas prévu de s’offrir des cadeaux aujourd’hui. Pourquoi est-ce que tu es toujours pessimiste quand c’est à propos d’elle ? J’ai enfin une petite amie. Enfin, pas vraiment une petite amie comme on ne met pas de label, mais j’ai quelqu’un. Et j’ai vraiment des sentiments pour elle. Tu devrais être heureux pour moi.
- J’ai juste l’impression qu’elle joue avec toi.
- Tu imagines le pire.
- Tu es sérieusement celle qui me dit ça ?
- Je ne veux plus en parler. Je suis à l’arrière, si tu as besoin de moi. J’ai du travail qui m’attend.
Steve regarde sa meilleure amie partir tristement. Il sait qu’il est dur avec elle, mais il ne veut pas que Robin ait le cœur brisé. Il veut le meilleur pour sa meilleure amie et il veut qu’elle ait une relation avec quelqu’un qui se donne totalement à elle, peu importe la situation. Peut-être qu’il imagine le pire, comme Robin a dit, mais il préfère imaginer le pire et avoir tort que ne rien faire et ne pas la protéger comme un meilleur ami le devrait.
Quand il entend la porte s’ouvrir, il relève la tête des films qu’il a dans ses mains et te voit. Tu te rapproches de lui nerveusement, sachant ce qu’il pense de toi. Tu mets tes mains dans tes poches, tentant de paraitre confiante quand tu es enfin en face de lui.
- Hey, tu sais où est Robin ?
- A l’arrière.
- Merci, dis-tu et tu commences à partir, mais il te retient.
- Hey, Y/N. Je sais que tu penses que je te déteste, mais ce n’est pas le cas. Je sais que tu essayes de comprendre ce que tu ressens, mais je ne veux pas que Robin soit blessée à cause de ça, te dit-il et tu ne peux t’empêcher de te sentir reconnaissante que Robin ait quelqu’un qui prend soin d’elle.
- Je sais ce que tu veux dire. Je sais que je n’ai pas géré les choses comme il faut, mais je te le promets, Steve, je ne veux pas la blesser.
- J’espère. Elle tient vraiment à toi.
- Je tiens à elle aussi. Plus que tu ne le sais.
Tu te retournes et marches vers l’arrière-boutique, cherchant Robin. Là, tu la trouves, regardant différentes cassettes et écrivant quelque chose dans un carnet. Tu frappes à la porte, attirant son attention. Elle pose les cassettes et vient vers toi. Elle t’embrasse avant de t’inviter dans la pièce. Elle ferme la porte alors que tu sors le cadeau de ton sac. Tu le lui tends. Elle le prend avec un sourire au visage. Elle défait le papier avant de trouver un livre.
- L’idiot ? Essayes-tu de me dire quelque chose Y/N ? demande-t-elle en essayant d’agir sérieusement.
- Non ! réponds-tu rapidement, la faisant rire. C’est juste que comme je sais que tu parles russe, je voulais t’offrir un livre dans cette langue. Et puis, la dernière fois, tu as dit que tu voulais lire une des œuvres de Dostoïevski en langue originale, donc je suis allée à la libraire et je leur ai demandé. Le libraire avait seulement celui-là, mais il a l’air intéressant !
Robin te regarde avec des yeux remplis d’amour alors qu’elle réalise que tu as tenté de trouver le cadeau parfait pour elle, et tu as réussi.
- J’aime beaucoup, merci. J’ai hâte de le lire ce soir ! sourit-elle avec émotion.
- A propos de ça, commences-tu et elle t’écoute attentivement. Je l’ai acheté aussi. Pas en russe, évidemment, je ne le comprends pas. Mais j’avais pensé que, peut-être, on pouvait se retrouver et le lire ensemble et en parler.
- Comme un rendez-vous lecture ? questionne-t-elle, s’assurant qu’elle a bien compris.
- En gros, oui, dis-tu nerveusement, n’osant pas la regarder pendant une seconde. J’ai juste pensé que ça pourrait être bien et aussi lire ensemble peut-être quelque chose de mignon à faire.
- Oh mon Dieu, je t’aime, putain, murmure-t-elle avant de réaliser ce qu’elle vient de dire. Oh mon Dieu ! Désolée ! Je ne voulais pas dire ça. Enfin, si, je le pense, j’ai des sentiments pour toi, mais je ne voulais pas le dire à haute voix. On n’est même pas ensemble donc je n’aurais pas dû te dire que je t’aime, même si c’est vrai.
- Robin…, dis-tu en essayant de couper son radotage, sans succès.
- Je n’aurais pas dû le dire. Maintenant, les choses sont gênantes et je ne voulais pas ça. Je sais qu’en le disant je t’ai repoussée et je ne voulais pas ça.
- Robin…
- Enfin, on n’est même pas ensemble, ensemble. J’aime ce que l’on a et je ne veux pas le perdre. Même si je suis sûre que c’est le cas et…
- Robin ! l’interromps-tu de nouveau et elle arrête de parler, te regardant avec de l’inquiétude dans ses yeux. Tu n’as pas rendu les choses gênantes, lui assures-tu et elle respire à nouveau. En fait, je voulais te le dire depuis un moment déjà. Je… j’ai des sentiments pour toi aussi et je veux qu’on rende les choses officielles. Enfin, oui, je dois encore comprendre qui je suis et on ne peut pas être publiques à cent pourcent, mais je veux vraiment que tu sois ma petite amie. Le mois que l’on a passé ensemble, j’en ai aimé chaque minute. J’ai aimé chaque baiser, chaque discussion, chaque rendez-vous non officiel.
- Mais je croyais que tu voyais d’autres gars ?
- Depuis qu’on s’est embrassées, j’ai refusé tous les rendez-vous. Je ne veux pas sortir avec ces mecs. Je veux seulement sortir avec toi parce que j’adore ça. Je… je t’aime, Robin, admets-tu avec un grand sourire, malgré ta nervosité. C’est le cas depuis un moment, mais j’avais peur que ça t’éloigne aussi, car je croyais que ça t’allait qu’on ne soit pas sérieusement ensemble comme tu as accepté mes conditions sans hésitation.
- J’ai le béguin pour toi depuis un long moment. Je ne t’aurais jamais repoussée.
Robin n’attend pas ta réponse avant de poser ses lèvres sur les tiennes. Pour la première fois, le baiser est totalement rempli d’amour. Pour la première fois, vous ne retenez rien. Vous voulez juste montrer à l’autre tout l’amour que vous avez. Robin te rapproche en posant ses mains sur tes joues alors que les tiennes font leur chemin jusqu’à ses hanches, la serrant un peu plus fort. Après un moment, vous briser le baiser et vos yeux plongent dans ceux de l’autre.
- Oh mon Dieu, je t’aime putain, répète Robin te faisant sourire doucement.
- Je t’aime aussi, putain.
Stranger Things Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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