Tumgik
#Fier De Ne Rien Faire
guessimdumb · 2 years
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Les Olivensteins -  Euthanasie (1979)
Les Olivensteins were a French punk band that released just one 45 then broke up.  In keeping with the times, their lyrics were provocative, advocating for euthanasia on this great tune.
Votre calvaire est fini
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spilladabalia · 2 years
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Les Olivensteins - Fier de ne rien faire
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chaotictomtom · 1 year
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pas pole emploi qui doit envoyer des mails pour dire "svp arretez de nous solliciter autant on a remarqué une grosse augmentation de demande et questions concernant les indemnisations et vos droits pour genre vivre on comprend que vous voulez des réponses mais bon attendez tranquille jsp hihi ✨" 💀
#de l'augmentation de gens qui demandent des indemnités pour vivre et manger🤔🤔 bizarre#c'est de pire en pire les services d'aides#ils sont débordés parce que de plus en plus de personnes sont dans la grosse merde#et derrière y'a des services comme la mission locale où les conseillers depuis janvier 2023 reçoivent des refus pour TOUTES les demandes#d'aides d'urgence. ils ont également plus le droit de donner un billet de 20 quand la personne est dans la merde la plus totale pour manger#l'aide de la cej qui a remplacé la garantie jeune a encore changé et ne dure plus que SIX MOIS. si tu as le malheur de sortir de formation#avec la rfpe aka l'aide qu'on te donne de 500/mois parce que t'as ZERO revenu à côté bah pour la cej c'est trop 👍#donc tu peux te faire niquer 2 mois d'aide sur les pauvres 6 mois de cej. si t'as un loyer a payer et genre. tu dois bouffer bah temps pis#derrière les services d'assistance sociale pareil tu sors de formation et t'as olus AUCUN revenu bah t'es trop haut dans les barèmes vu que#y'a ça prend sur TROIS MOIS en arrière ou purée tu gagne 500/mois c'est beaucoup trop en fait t'es riche à ce stade là#vraiment au bout du bout jamais on s'en sortira les pauvres j'ai juste plus une once d'espoir.#tomtom_is_rambling#tomtom_communique#je vent pour pas sauter du 3eme jvais pas vous mentir#jsuis fier que depuis pas mal de temps je relativise et arrive à tenir le coup malgré tout les bails mais là#là y'a plus rien qui me donne de l'espoir c'est fini pour de bon je pense.#oh well
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aisakalegacy · 4 days
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Été 1925, Hylewood, Canada (4/4)
Je relis ce que tu m’écris sur ta reprise de l’entreprise familiale. Tu me dis que tu n’es pas prête. Ton oncle ne s’est-il pas assuré que tu connaisses toutes les ficelles du métier ? Il travaille pour vos vignobles depuis son enfance. Avec une telle carrière, c’est attendu qu’il souhaite se mettre en retrait. Tu parles de ton oncle avec beaucoup d’admiration, tu sais que tu peux te fier à ses jugements. Et s’il juge que tu es prête, étant donné sa connaissance aiguë du métier, c’est que tu l’es sûrement. La question de ta capacité étant écartée, demande-toi : est-ce réellement ce que tu veux faire ? Maman me dit que vous êtes riches. Avec votre fortune, tu serais sûrement en mesure de payer quelqu’un pour gérer vos affaires à ta place. Le vrai bénéfice de la fortune, c’est qu’elle donne le choix. En fin de compte, ta grand-mère, ton oncle, tout le monde te donne l’impression que ce choix, tu ne l’as pas. Mais tu l’as. Ton père a fait le choix de refuser cette vie pour suivre ses passions. Tu m’écris l’envie que tu ressens quand tu vois toute ta famille, tes frères et tes sœurs, suivre leur voies et leurs désirs. Mais, si je peux me permettre… Et toi, Noé ? Que souhaites-tu ?
Tu écris que tu ne sais pas ce que cela veut dire que d’être adulte. En vérité, cela ne veut rien dire du tout. Être adulte, c’est la plus subtile des hypocrisies. On nous le présente comme le triomphe de la maturité, du contrôle, comme l’abdication de tout ce qui rend la vie délectable, comme la complaisance dans la morne discipline du quotidien et de la respectabilité. Ça serait plier son esprit aux conventions, brider ses désirs, étouffer ses rêves sous les impératifs du devoir, les sacrifier sur l’autel de la sagesse factice. On nous parle de responsabilité, mais quel mot effroyablement ennuyeux ! Mon père n’a jamais tenu une responsabilité de sa vie ; il s’enthousiasme à l’idée de l’Égypte comme ma petite sœur s’enthousiasme des cônes de neige de la foire ; doit-on dire qu’il n’est pas adulte ?
Je crois, Noé, que tu te poses tellement de question sur ce qui pourrait être, que tu en oublies de vivre. En cela, je suis plus enfant que toi. Quand je pêche le doré jaune, les deux pieds dans la rivière, je ne pense plus aux cargos, et aux contrats et aux chèques à encaisser. Je pense à ma ligne et je pense au soleil sur ma peau. C’est probablement ce que tu ressens quand tu es avec ton Jean. Puis je retourne à mes cargos de charbon, mais je ne suis pas angoissé. Je sais que je ne ferai pas cela toute ma vie, et je me sens tranquille. Toi, Noé, tu es tellement accaparée par tout cela que tu en oublies de vivre. Ça t’obsède, ça te poursuit partout, et dès que tu trouves un échappatoire, tu te précipites dedans pour ne pas te confronter à cette question que tout le monde semble - avec la plus grande bienveillance - t’empêcher de te poser : que souhaites-tu faire de ta vie ? Je te la pose, mais je n’attends aucune réponse. D’ailleurs, tu n’en auras peut-être aucune avant des années. On est jeunes, on a le temps de se tromper et de changer d’avis. Regarde, cette année, notre ancienne bonne, Mlle Carreau, a démissionné parce qu’elle a été recrutée pour le tournage d’un film. Elle a notre âge. Elle s’est rendue compte que cette vie ne lui plaisait pas, et elle en a changé.
Réponds-moi vite. Je t’embrasse affectueusement. Ton cousin,
Lucien LeBris
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pommunist · 6 months
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En vrai Quackity le gars il a utilisé la strat habituelle des streamers quand t'as un drama, qui est le "je savais pas uwu je suis un pauvre choupinou tout aussi victime que vous" mais ça marche pas dans cette situation en fait... (Après on pourrait faire tout un truc sur les streamers qui découvrent que leurs potes sont chelous comme par hasard quand ça sort publiquement alors que bon... m'ouais, mais c'est un autre sujet.) Pour le coup là c'est sa boîte, tu peux pas juste dire "oui mais vous voyez j'ai créé une entreprise qui porte mon nom, qui publie des truc en ligne pour moi, qui utilise mon logo et dont je suis trop fier, mais euh en vrai je sais pas ce qu'ils font lol". Il y a un moment, tu peux faire l'autruche mais ton entreprise=ta responsabilité. S'il voulait pas qu'ils fassent de la merde, il fallait qu'il supervise le bordel, et là déso mais le gars est fautif, même si c'est par négligence (ce qui est limite pire parce que quand on voit le manque de comm, il peut faire des excuses publiques tant qu'il veut personne pourra me convaincre qu'il en avait quoique ce soit à foutre des conditions de travail ou du bien-être de ses employés ptdr)
Un autre truc c'est le côté limite insultant du type qui fait un petit gameshow sympatoche avec les copains alors que ça fais trois semaines qu'il a balancé un "oui oui je règle les problèmes" et que... bah rien. Il a rien fait pour ses employés? Pas un mot pour l'admin de Pomme, ce serait bien de se pencher sur ça au lieu de jouer à minecraft mon gars? J'ai l'impression que si tu ouvre un dico, tu vois sa photo quant tu trouve les mots "foutage de gueule".
On est bien d’accord. Même si on laisse le bénéfice du doute et qu’on admet qu’il était au courant de rien (perso je veux bien le croire là dessus), il reste le problème de la négligence.
Désolée t’es le patron d’une boîte à ton nom, tout est à ton image et tu ne te tiens ABSOLUMENT PAS au courant de ce qu’il se passe en coulisses ? Pour ce qui est « lore » on va dire je comprends qu’il veuille pas s’immiscer dedans car c’est aussi un joueur mais pour tout ce qui est des conditions de travail de ses employés, de leur rémunération ? C’est pas excusable.
En plus faut pas oublier que de ce qu’on sait c’est lui qui finance beaucoup de chose et il sait jamais demandé comment c’était possible que ça lui revienne si peu cher toutes ces personnes fournissant autant d’heures de taf pour sa boîte ?
« Non mais il est jeune c’est son première projet blabla » alors OUI mais dans ce cas si t’es pas sur d’être capable de gérer un truc de l’envergure du QSMP comme on l’a connu pendant 10 mois revoie les choses à la baisse ? Le projet aurait eu du succès même en étant un peu moins ambitieux.
Et quand tu découvres que ta négligence en tant que boss a donné lieu à des abus comme ça dsl mais tu devrais te donner à fond pour essayer de corriger ça au mieux. Je vais pas me répéter sur le manque de com parce que j’en ai beaucoup parlé déjà mais lancer le dialogue avec les admins aurait du être la première étape.
Pour le game show je vais pas trop rager car c’était sûrement prévu pour le Tubbathon depuis longtemps (pour les awards par contre j’ai bien la rage)
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alexar60 · 1 year
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Repartir à zéro
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Jeanne regardait la jambe artificielle posée sur la table. Assise dans un fauteuil roulant, elle attendait que l’infirmière explique comment la porter. Pendant ce temps, Antony préparait les barres parallèles.
Cela t’aidera à avancer, dit-il tout en serrant une vis.
Le bord de la prothèse recouvrit le moignon. Aussitôt, l’infirmière se redressa avant de pousser le fauteuil. Et, une fois devant les barres, elle aida Jeanne à se relever. La jeune amputée avait une appréhension de sentir cette chose cogner contre sa cicatrice. Elle n’osait jamais toucher le bout de ce qui lui restait. La peur de réaliser qu’elle ne pourra plus jamais marcher ni courir comme avant. Toutefois, cette crispation ne dura pas longtemps.
Elle attrapa une des barres et s’installa au milieu du chemin préparé. Puis, encouragée par Antony et l’infirmière, elle s’élança. L’effort parut surhumain. Elle trainait cette jambe en carbone. Elle n’arrivait pas à la lever. Son visage devint rouge de colère mais aussi de honte.
Ne t’énerve pas. Prends ton temps et ça viendra par la suite, réagit calmement Antony.
Jeanne regarda cet homme qu’elle côtoyait depuis presqu’un an. Il était présent pour la rééducation de ses bras et son autre jambe. Il était aussi présent, même si ce n’était pas son rôle, quand elle réapprenait à parler convenablement. C’était devenu un peu son mentor, le seul homme qui montrait ouvertement de la confiance pour elle.
Dès lors, elle inspira un grand coup pour calmer son empressement. L’infirmière était partie s’occuper d’un autre patient. Plus loin, un second kiné aidait un amputé à s’assoir dans son fauteuil. Jeanne s’agrippa fortement aux barres. Puis, elle réussit à faire un pas. Toutefois, la prothèse rappa le tapis. Antony sourit et approuva cet effort d’un signe de tête.
Je sais que tu dois tout reprendre depuis le début, mais dis-toi que Rome ne s’est pas construite en un jour. Dit-il.
La séance dura une heure avant que Jeanne ne retourne dans sa chambre. Elle se sentait exténuée et resta dans le fauteuil plutôt que de retourner sur son lit. La fatigue commençait à envahir son esprit. Seulement, elle avait peur de dormir. Elle avait peur des cauchemars qui lui faisaient revivre son accident.
Elle lui avait dit de ralentir, mais il n’entendait rien. Son compagnon avait trop bu et voulait rentrer vite. L’Opel fracassa un muret de sécurité avant de s’écraser dans un fossé. Il est mort de ses blessures. Quant à Jeanne, la tôle écrasa sa jambe. Sa tête entra dans le parebrise obligeant une chirurgie reconstructive d’urgence. Elle ne voulait pas dormir. Elle ne voulait pas revivre ça.
Durant toutes les semaines suivantes, Jeanne fit des progrès et put enfin marcher en utilisant la jambe artificielle. Antony était fier d’elle. Jamais, il n’avait rencontré quelqu’un avec autant de volonté. Dès qu’elle levait cette jambe, elle riait comme un enfant qui réussissait un test. Néanmoins, cette volonté nécessitait d’énormes efforts. Aussi, elle ne marchait correctement que pendant quelques minutes. Ensuite, elle s’asseyait ou tenait fermement une des barres parallèles afin de reposer sa vraie jambe.
Je trouve aussi que tu t’exprimes bien mieux. Tu parles toujours lentement mais ta voix, les mots que tu prononces sont nettement plus clairs.
Ça va m’aider pour trouver du travail, dit-elle.
Elle était professeure de sport. Dans son état, il était compliqué de continuer. Elle envisageait de reprendre des études. Une assistante sociale l’avait orientée sur un centre pour réadaptation professionnelle. Par contre, elle n’avait pas encore trouvé son prochain métier ou sa future spécialité. Antony encouragea sa patiente à refaire au moins un aller-retour entre les barres, puis d’essayer de traverser la salle. Elle mit une vingtaine de minutes pour faire les exercices demandés. Vingt minutes pénibles mais encourageantes.
Le lendemain, Jeanne ne se présenta pas à sa rééducation. Dès lors, Antony monta dans sa chambre pour la gronder. Il détestait qu’on ne respecte pas le programme. Il frappa à la porte. Personne ne répondit. En reconnaissant le kiné, une infirmière intervint immédiatement pour ouvrir. Jeanne ne s’intéressa pas à eux. Elle était dans la salle de bain. Le jeune homme fut gêné de la découvrir entièrement nue. Elle était debout, à côté de son fauteuil. Elle se regardait à travers une glace. Elle était horrifiée par cette jambe de bois. Elle regarda Antony et l’infirmière. Ses yeux étaient rouges et humides.
Même pour ça, je dois m’habituer, affirma-t-elle.
Les deux agents hospitaliers demeurèrent silencieux. Jeanne s’appuya contre la barre de la douche et se retourna sans quitter des yeux le grand miroir. Elle caressa les cicatrices de sa mâchoire. Bien qu’ils ne fussent pratiquement pas visibles, elle les voyait toujours en premier. Ensuite, ses doigts frôlèrent le carbone froid de la prothèse.
Je ne sais pas si je me sentirais capable d’être aimée, ajouta-t-elle. Je suis devenue…
Une belle femme !
Elle dévisagea Antony pendant que l’infirmière posait un peignoir sur ses épaules. Elle proposa à Jeanne de s’assoir sur son fauteuil. Cette dernière refusa préférant le faire seule.
Tu es toujours une belle femme, confirma Antony. Seulement, tu dois apprendre à l’accepter. Tu dois tout reprendre depuis le début. Il existe de nombreuses personnes qui vivent avec des bras ou des jambes en moins, et qui sont mariés. Tu as besoin d’aide pour tout réapprendre, on est là pour ça.
Jeanne l’écoutait. En même temps, elle regardait par la fenêtre les gens se promener dans le parc de l’hôpital. Il lui était difficile d’accepter que sa vie ne sera plus jamais comme avant. Et qu’elle devait repartir à zéro. Mais ce jour-là, elle comprit aussi qu’Antoine fera tout pour qu’elle y arrive.
Alex@r60 –août 2023
Photo de Riana Lisbeth
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L’enfumage idéologique à l’épreuve des enseignements de la psychanalyse
L’invention par Freud de la psychanalyse nous amène à découvrir que nous ne vivons pas, mais que nous sommes vécus, à savoir que la plus grande partie de notre expérience n'est pas consciente, mais construite en nous (et par nous) à notre insu, au moyen de forces inconnues de nous-mêmes.
Ces forces ne sont rien d’autre que celles du langage lui-même, son inertie fantasmatique, et c’est ce en quoi consiste l’inconscient.
L'Unbewusste freudien, l'inconscient de la psychanalyse, n’est cependant pas à entendre comme ce mécanisme objectif qui règle à mon insu mon expérience phénoménale, mais bien ce qui reste à jamais inaccessible, ne se faisant jour qu'à travers le langage, c’est un savoir, un savoir insu de lui-même.
Ce en quoi l'inconscient est réel, le Réel dont chacun est, qu’il le veuille ou non, affligé.
L'expérimentation subjective la plus intime de qui je suis, j'en suis forcément privé, mon fantasme fondamental (le cadre à travers lequel les choses m'apparaissent) constituant et garantissant le noyau de mon être, je ne peux jamais en faire l'expérience directement, il est primordialement refoulé.
C'est presque devenu un lieu commun dans l’idéologie d’aujourd'hui de (se) dire, pour présenter l'expérience vécue de sa propre subjectivité : "peu importe le mécanisme objectif inconnu qui gouverne mes perceptions, mes pensées et mes actes, ce que personne ne peut m'enlever c'est mon ressenti profond, ce que je vois et sens maintenant, mes émotions..."
C'est pourtant ce que fait Lacan, détruisant cette ultime illusion: pour lui, le sujet du signifiant n'émerge qu'à partir du moment où l'expérience subjective phénoménale de soi-même (son fantasme fondamental) devient inaccessible au sujet, il ne peut plus s'y fier, il n'y croit plus, et c'est cette inaccessibilité qui vide le sujet et en fait un sujet barré $, le sujet du signifiant, sujet de la psychanalyse, sujet de l'inconscient.
Ce qu’il y a de plus inconscient chez un sujet, c’est l’attitude consciente par laquelle il prétend se rapporter à lui-même.
L’apport décisif de Lacan fut donc de considérer le langage comme l’archétype du cheval de Troie, le cadeau empoisonné par excellence, il se présente comme un choix qui ne peut pas être refusé, puis, quelle que soit la manière dont tu l'auras considéré et quoi que tu en penses - puisque tu ne peux penser qu'à travers lui - il t'aura déjà colonisé et pris le contrôle de ta vie.
C'est l'aliénation au signifiant, qui fait que le sujet est toujours représenté par un signifiant pour un autre signifiant qui ne le représente pas.
La seule sortie possible de l'aliénation passe par une réconciliation avec l'aliénation elle-même.
Le sujet parlera alors plus de libération que de liberté, la liberté comme le désir se conjuguent seulement au futur antérieur, j’aurai été libre, j’aurai désiré.
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perduedansmatete · 1 year
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ce matin j'ai râlé dans mon coin car j'avais mal au ventre et que je me suis dis oh putain voilà j'ai encore des douleurs de règles une semaine avant de les avoir j'en ai marre mon corps a vraiment décidé de me faire chier depuis quelques temps genre un an ou deux mais en allant aux toilettes je me suis rendue compte que non j'avais juste mes règles et j'ai encore plus râlé car on ne peut plus se fier à rien elles sont encore en avance et ça m'énerve c'est pas normal puis j'étais pas bien car j'ai l'impression et souvent mes impressions se vérifient qu'on me ment et j'aime pas ça j'ai stalké quelqu'un aussi et ça m'a pas apporté grand chose finalement à part faire passer le temps, d'ailleurs je pense que les gens qui croient qu'on leur ment tout le temps (moi) y croient parce qu'eux-mêmes mentent et je n'aime pas mentir mais je suis bien obligée pour un ou deux trucs toujours les mêmes et ça me pèse car c'est des mensonges généralisés dans le sens où c'est le même mensonge mais à plusieurs personnes et j'aime pas ça, je pense que j'aime aussi pas trop mentir car souvent c'est pas du tout dans mon intérêt car je cache juste mes émotions et mes ressentis en me disant qu'ils ne sont pas valables ou que ça me porterait préjudice de les exprimer et ça me met dans des situations merdiques enfin bref c'est peut-être pour ça que j'ai encore essayé de faire plein de tri aujourd'hui car j'ai besoin de me vider de beaucoup de choses je crois mais j'y vais petit à petit même si à force je commence quand même à me sentir démunie de tout et pourtant j'en amasse des trucs mais j'ai besoin de me défaire de certaines choses j'ai envie d'être une nouvelle moi et ça prend du temps, dans l'après-midi mon amie qui habitait à trente secondes de chez moi m'a appelé car elle passait à l'appart une dernière fois et qu'elle savait que je voulais le voir avant de tourner la page avec elle, ça m'a fait bizarre mais j'ai bien aimé on a laissé une dernière trace en me mesurant sur la porte de la salle de bain comme ça je serai toujours là avec elle et sa famille avant le coup de peinture des nouveaux propriétaires, en repartant de l'appart on a croisé le chat que j'aime bien car il me colle tout le temps = le chat qu'elle aime pas car il la colle tout le temps, il avait l'air d'avoir extrêmement chaud donc elle a voulu le mouiller avec un peu d'eau mais c'est sorti tout seul et il a fui le pauvre mais au moins on peut dire qu'il est bien hydraté et là je suis rentrée chez moi avec l'envie de revoir fleabag car j'ai besoin d'avoir le cœur brisé mais je crois que je vais juste m'abrutir le cerveau car j'ai vu qu'il y avait de nouveaux épisodes de love is blind où ils vont se taper dessus (j'espère) donc voilà mon programme de cette fin d'après-midi et de journée peut-être si je ne m'arrête pas (passionnant n'est-ce pas)
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alicedusstuff · 6 months
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Version française.
Juste envie d'écrire un peu parce que cela fait un moment que je ne l'ai pas fait. Et je pensais au roi d'os; donc... voici un petit quelque chose ^^
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Au début, rien n’était anormal. Tout était même plus que normal lorsqu’il a ouvert les yeux. Le roi d’os savait qui il était. Il savait ce qu’il devait faire, il savait ce qu’il se passait. Tout lui était venu en tête comme s’il était dans ces rêves où tu ne sais pas que tu rêves. Où tu sais que tu es toi et que tu continues d’agir en accord aux lois du monde que tu habites, sans te soucier de rien.
Puis, ses yeux ont rencontré les pupilles de faux bronze de ce singe à la fourrure d’ombre, et le monde a tremblé comme le ferait un monde onirique lorsqu’une émotion trop forte était sur le point de te faire sortir de ton rêve. Cela l’avait intrigué. Il s’était approché de l’étranger pour comprendre ce qu’il se passait, malgré son esprit qui lui hurlait qu’il devait arrêter d’avancer, et des souvenirs qu’il ignorait avoir. Des souvenirs qui commençaient à marteler son crâne. Ses entrailles lui disaient que si le monde continuait de trembler ainsi, si sa réalité éclatait, il ne serait plus. Malgré tout, le roi d’os a ignoré cet instinct, car il trouvait ce dernier ridicule. Il était un roi invincible. Rien ne pouvait le vaincre, et sa menace ne pouvait se résumer en un démon singe tremblant, et qui feignait la bravoure pour protéger un gamin que le roi avait prévu d’écarter de son chemin rapidement. Il s’était arrêté juste en face du démon. Il a entendu sa voix, un peu plus assuré que ne l’était sa posture. Le monde du roi a encore tremblé. Il a entendu deux voix crier dans sa tête alors que sa vision vacillait entre le bleu et l’or, avant que cette dernière ne revienne à la normale.
« Macaque »
Avaient hurlés sur des tons différents, les voix dans la tête du roi.
Le roi a ensuite décidé de prendre Macaque avec lui. C’était une décision abrupte. Quelque chose qu’il avait choisi sur le moment. L’envie était trop forte, et la confusion trop curieuse. Peu importe combien ses souvenirs étaient encore étranges, ou que son esprit semblait avoir des pensées contradictoires à l’égard du démon singe. Il était sûr d’une chose. Macaque était à lui. Il devait l’être étant donné combien son esprit semblait si perplexe à son égard. Macaque était un guerrier et un champion. Macaque était le meilleur des guerriers. Un comme ceux que le roi mérite. Le singe de l’ombre était son guerrier bien trop mortel, et cela renfrognait le roi. Il devait l’entraîner plus tard, essayer de l’endurcir.
Après ça, il a fallu un temps pour que Macaque obéisse au roi d’os. Le démon de l’ombre avait tenté de fuir, de comploter contre son roi, et rallier le sbire du roi d’os à sa cause. Chaque tentative avait fini par un échec que Macaque avait regretté à chaque fois. Son petit air fier à vite disparu sous les tremblements, et son sourire arrogant était désormais dissimulé par son écharpe, qu’il remontait jusqu’au nez, pour fuir le froid et tout ce qu’il signifiait. Il perdait de l’assurance, répondait un plus souvent aux questions de son roi, et restait éternellement tremblant en la présence de Wukong. Macaque changeait de ce que les souvenirs du roi se souvenait.
Plus il le faisait, moins la réalité tremblait, et c’était assez pour assurer au roi qu’il allait sur la bonne voie. À de rares occasions, le démon de glace qui le suivait partout semblait donner une impression étrange au roi d’os. Ce n’était pas suffisant pour faire trembler le monde, comme il était le cas avec Macaque ; mais cela laissait une sensation désagréable au roi d’os, et le mettait de mauvaise humeur pour la journée. Ces moments-là, il renvoyait le faux maire ailleurs, où lui ordonnait d’aller chercher Macaque pour une séance d’entraînement encore plus insatisfaisante. Malgré tout ; et le roi le savait, Macaque était le seul qui était suffisamment à sa hauteur pour tenir si longtemps contre lui en un contre un. Et si le roi d’os était parfois assez déplu que Macaque, lors de ses imprévisibles regains de motivation, parvenait à le faire flancher un instant, au point d’emmener le roi à être plus rude envers Macaque, le singe de l’ombre ne le saurait jamais.
Aujourd’hui cependant était étrange. Le roi d’os ne savait pas si l’impression de malaise qu’il ressentait avait à voir avec Macaque. Depuis quelque temps, le singe de l’ombre s’était rapproché, il avait cessé de le fuir. Maintenant, il l’observait de loin. Il restait toujours à portée de vue, mais faisait de son mieux pour que le roi ne fasse pas attention à lui. Puis il repartait se cacher quelques heures, et revenait voir le roi. Les moments où les deux singes se croisaient étaient plus fréquents, et Macaque semblait être plus volontaire pour initier des contacts. C’était étrange…
Nouveau et familier.
Et aujourd’hui, le roi d’os attendait presque avec impatience que son petit guerrier trop faible, soit à porter de vue. Il l’aperçut dans les couloirs. Macaque ne semblait pas faire attention au roi d’os. Le roi pouvait voir que le démon était préoccupé. Par quoi ? Il l’ignorait, mais il se doutait que ce devait être quelque chose en rapport avec lui. Lui, où le gamin étrange qui le fuyait et venait de temps en temps l’affronter avant de fuir quand Macaque remarquait qu’il était en danger.
­-Macaque.
Le concerné sursauta violemment quand il sentit son poignet être attrapé dans la main du roi. Le roi d’os n’avait pas remarqué qu’il avait couru pour rattraper Macaque. Avait-il couru ? Mais comment aurait-il pu arriver si vite aux côtés de l’autre sinon ? Il aurait pu se téléporter. L’aurait-il fait inconsciemment ? Tout était bien trop étrange aujourd’hui.
­-Mon roi ? Vous… vous avez besoin de moi ?
La voix de Macaque avait flanché au début, mais il réussit avec brio à montrer un demi sourire au roi malgré le tremblement de ses membres, et l’inquiétude dans ses yeux. Un souvenir se superposa à la scène. Ce fut trop fugace pour que le roi le retienne cependant. Le souvenir était quelque chose de joyeux. Plus doux que ce moment étrange. Le roi d’os le prit comme tel, et il sentit sa queue frapper le sol derrière lui. Il y a eu un petit silence. La queue de Macaque se resserra un peu sur sa jambe à mesure que le temps passait sans que le roi ne fasse quoi que ce soit pour le relâcher. Il aurait des problèmes n’est-ce pas ? Il avait remarqué le mouvement de queue du roi, et cela l’inquiétait de se demander ce qui amusait le roi à ce point ? Quel genre de chose sadique avait pu traverser son esprit ? Il ne savait jamais si c’était les pensées de la dame d’os ou de Wukong qui était prioritaire dans le comportement de Wukong. Quand le roi avait besoin de contact, Macaque savait que c’était Wukong, et quand le roi semblait déplut de lui plus que de coutume, il savait qu’il s’agissait de la dame. Certains jours étaient plus supportables que d’autres. Macaque savait pertinemment que le fait que l’un où l’autre prenne le contrôle sur l’humeur du roi d’os ne changeait rien pour lui. Les deux êtres le détestaient au plus au point.
­-Tu agis bizarrement dernièrement.
Le cœur de Macaque s’est emballé à la constatation du roi, et sa queue s’est resserré un peu plus contre lui. Il n’osa pas bouger, mais les pensées se bousculaient. Le roi avait-il remarqué quelque chose ? C’était donc le nombre de temps qu’il avait avant que Wukong et la dame remarquent que Macaque avait posé un sceau sur eux. Il avait été stupide de penser que le plan de MK fonctionnerait. Si Macaque avait pu laisser facilement un sceau magique sur MK, sans que ce dernier le remarque ; ce n’en serait rien du roi d’os. Bien évidemment que ce dernier remarquerait la magie de l’ombre sur lui. Pourtant Macaque avait été si actif à être présent pour masquer le fait que le sceau était sur le roi. Il s’était tant appliqué.
« Désolé MK… c’était un échec. »
Pensa Macaque alors que le roi fronça un peu plus les sourcils.
­-C’est comme si…
« Finis-en ! »
Hurle intérieurement Macaque alors que la peur le tiraillait. Il était totalement dans les problèmes.
Pourtant, le roi d’os ne finit pas sa phrase. Son monde recommençait à trembler. Les souvenirs s’assemblaient devant lui. Le visage de quelqu’un qui lui souriait et qui disait à quelqu’un qu’il l’aimait. Le souvenir de douces caresses. Le sentiment d’être soutenu dans sa cause, le souvenir d’un lapin si adorable entre ses mains gelées avant que son attention soit portée sur un homme avec un chignon, et au regard sévère, qui semblait s’inquiéter pour lui. La vue de Wukong semblait vaciller entre Macaque et les souvenirs qui lui brûlaient la rétine et faisaient fondre son esprit. Autour de lui, le monde devenait flou, comme s’il allait disparaître. Puis, son cœur sauta, quand le visage de Macaque se couvrit de sang, Des souvenirs douloureux. Du sang et des flammes sur des terres autrefois brillantes. Un visage détruit par les larmes et le sang ; un petit lapin mort alors qu’il pleurait pour lui. Le sentiment d’injustice dans le mélange de souvenirs dont il ne se rappelait même pas.
­-quelque chose… murmure le roi d’os.
­-Wukong ?
Le roi d’os ne corrigea pas Macaque. Il était bien trop concentré à se battre contre ses propres pensées, essayant de, ne serait ce que les comprendre. Et la voix de Macaque semblait se mêler aux souvenirs. En faire partit. Il semblait réellement inquiet. La main du roi d’os quitta le poignet de Macaque pour serrer ses épaules.
­-Je… j’ai toujours… j’ai toujours voulu…
Le roi d’os chercha ses mots alors que deux états de pensées criaient leur vision du monde dans son esprit. Sa vision tanguait, et il se raccrocha à Macaque comme on s’accroche à une bouée de sauvetage. Le roi d’os ne sut jamais ce qu’il a dit pour finir sa phrase. Il ne sait même pas s’il avait même dit quelque chose. Il sait juste que Macaque l’a regardé avec un choc immense avant que son regard s’adoucisse, et que la peur ne fasse place à l’inquiétude. De l’inquiétude pour le roi. Le singe de l’ombre tremblait toujours quand ses mains se rapprochèrent du visage du roi, et il tremblait toujours quand il demanda silencieusement au roi de se baisser pour embrasser son front.
­-Ne pleure pas mon roi.
Le roi d’os ne sût à qui Macaque s’adressait. Il arrivait souvent au singe à six oreilles de l’appeler son roi, mais de penser à quelqu’un d’autre. Mais cette fois, il n’était pas sûr d’à qui était adressé cet instant de réconfort. Le mode est devenu blanc au contact. Le silence s’est fait dans son esprit, sa vision a cessé de faire du désordre dans ses souvenirs, et le calme revint. Il était à nouveau lui-même. Macaque avait toujours le front collé à celui du roi, les yeux clos, les mains sur ses joues. Le roi d’os n’est pas sûr de quand est-ce qu’il s’est mis à genoux devant Macaque pour permettre à ce dernier de lui accordé ce simple contact.
Il n’a rien fait non plus pour éloigner Macaque, où lui faire part qu’il allait mieux. Macaque avait arrêté de trembler. Quelque chose de si rare chez le singe de l’ombre, et une part du roi ne voulait pas que ça s’arrête. Il resta une minute ainsi, profitant juste de la présence de Macaque.
­-Mon roi ? J’ai fait ce que vous aviez demandé.
Macaque fut celui qui rompit le contact. Cela a immédiatement dégradé l’humeur du roi. N’avait-il pas envoyé cette marionnette au loin ? Oh ! C’est vrai… il lui avait demandé de placer un mouchard dans le groupe de cet étrange enfant. Le roi d’os oublia immédiatement ce qu’il venait de se passer, et se concentra sur le moment présent. C’est vrai. Il devrait empêcher ce gamin et ses amis de venir l’embêter. Ils n’étaient pas une menace, mais ils devenaient exaspérants. Il était bon de savoir qu’il pourrait enfin savoir quand est-ce que ces derniers viendraient l’embêter, et agir en conséquence.
­-C’est bien. Félicite froidement le roi d’os avant de reporter son attention sur Macaque.
Ce dernier était à nouveau tendu en sa présence. Mais le roi d’os pouvait toujours sentir son monde vaciller légèrement. C’était embêtant. Mais cette journée en général, était étrange.
­-Toi.
­-Oui ? S’empresse de répondre Macaque.
­-Hors de ma vue.
Macaque n’a pas hésité. Il s’est enfui aussitôt. Le démon de glace suivit Macaque du regard jusqu’à ce que ce dernier disparaisse, puis, il reporta son attention sur son roi.
­-Vous êtes sur de vous mon roi ?
Le roi d’os fronça les sourcils.
­-Tu penses que je ne suis pas capable de savoir ce que je veux ?
­-Non ! Non, bien sûr mon roi. Je me demandais juste s’il était prudent de laisser ce simien s’en tirer. Il pourrait avertir le groupe.
­-Hm. Surveille-le.
Le roi d’os n’a pas manqué combien le sourire du faux maire s’était un peu trop élargi. Il n’aimait pas ça. Mais il ne pouvait pas rester auprès de Macaque là, maintenant. Le démon de glace s’est envolé, et le roi a râlé en posant une main sur son visage.
­-Étrange…
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sofya-fanfics · 1 month
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Te revoir une dernière fois
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Fandom : Doctor Who
Relationship : Eleven x Rose
Voici ma participation pour le Aug-kissed 2024 pour le prompt : Un baiser sur la main.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : « Je suis fier de toi Rose Tyler. Je sais que tu feras des choses extraordinaires. -J’ai l’impression que vous êtes en train de me dire adieu. »
Il lui prit la main et la porta à ses lèvres.
« Tout ira bien Rose. Je te le promets. »
Il ferma les yeux, essayant de profiter de ces derniers instants avec elle.
Disclaimer : Doctor Who est une série de la BBC.
@aug-kissed
AO3 / FF.NET
Le docteur et Clara se dirigèrent vers le TARDIS. Ils venaient d'empêcher une invasion de Sontariens. Le docteur croyait bien qu'ils ne s'en sortiraient pas, mais heureusement le pire avait été évité et la Terre et ses habitants avaient été sauvés. Ils tournèrent au coin d'une rue, lorsque le Docteur entendit au loin :
« John ! »
Il se figea. Il reconnaissait cette voix. Même s’il ne l’avait pas entendu depuis des siècles, il savait qui venait de l’appeler. Alors que le nom de John Smith était le nom qu’il donnait lorsqu’il en avait besoin, une seule personne l’appelait ainsi sous cette forme. Clara se tourna vers lui et le regarda avec inquiétude.
« Docteur ? Tout va bien ?
-Tout va bien. Je vous retrouve au TARDIS. »
Clara acquiesça. Elle voyait bien qu’il se passait quelque chose. Mais si le Docteur ne voulait rien lui dire, elle n’allait pas le forcer. Elle continua son chemin vers le TARDIS, laissant le Docteur seul. Celui-ci prit une profonde inspiration et se retourna. Il sourit jusqu’aux oreilles, mais il espérait que son regard n’exprime pas la tristesse qu’il pouvait ressentir à cet instant.
« Rose Tyler ! S’exprima-t-il joyeusement. Mon élève préférée ! »
Il y a bien longtemps, il était devenu professeur particulier et il aidait Rose à faire ses devoirs lorsqu’elle était entrée au lycée. Il avait essayé de passer le plus de temps possible avec elle, mais il savait que cela ne pouvait pas durer. Alors un jour, il lui avait dit qu’il devait partir à l’étranger pendant un long moment et il était sorti de sa vie. Pour lui, tout cela c’était passé il y a plusieurs siècles. Pour Rose, cela devait faire à peine deux ans.
« Depuis quand êtes-vous revenu ? Demanda-t-elle. »
Elle avait un immense sourire aux lèvres, heureuse de le revoir après tout ce temps.
« Depuis peu, répondit rapidement le Docteur. Je ne suis que de passage, je dois repartir. »
Rose avait l’air à la fois déçue et triste. Le Docteur avait toujours détesté la voir ainsi. Il changea de sujet. Il voulait savoir où il se trouvait dans sa ligne temporelle. Est-ce qu'elle l'avait déjà rencontré, où devrait-il dire, a-t-elle rencontré une de ses anciennes régénérations ?
« Dis-moi, que deviens-tu ? Je veux tout savoir. »
Elle détourna légèrement le regard, gênée.
« À vrai dire, peu de temps après votre départ, j’ai arrêté le lycée. »
Elle ne voulait pas voir la déception sur son visage. Il n'arrêtait pas de lui répéter à quel point elle était intelligente et la première chose qu'elle avait fait après son départ était de se mettre en couple avec Jimmy Stone et d'arrêter le lycée. Le docteur prit son visage entre ses mains et la regarda droit dans les yeux.
« Rose, n'oublie pas ce que je te disais. Tu es intelligente et fantastique. N’en doute jamais. »
Un immense sourire illumina le visage de Rose.
« Quoi ? Demanda le Docteur.
-C’est juste que lorsque vous avez dit que j’étais fantastique, ça m’a fait penser à mon nouvel ami.
-Vraiment ? Dit-il en souriant à son tour. »
Rose acquiesça.
« Je l’ai rencontré... »
Elle se tut quelques secondes, cherchant ses mots.
« Au travail, finit-elle par dire. Cela fait peu de temps que l’on voyage ensemble.
-Vraiment ? Répéta le Docteur, en souriant de plus en plus. »
Rose ne put s’empêcher de rire.
« Vraiment. »
Le Docteur savait où il se trouvait dans la ligne temporelle de Rose. Ils venaient de se rencontrer, alors qu’il avait de grandes oreilles et portait un blouson en cuir.
« Je suis fier de toi Rose Tyler. Je sais que tu feras des choses extraordinaires.
-J’ai l’impression que vous êtes en train de me dire adieu. »
Il lui prit la main et la porta à ses lèvres.
« Tout ira bien Rose. Je te le promets. »
Il ferma les yeux, essayant de profiter de ces derniers instants avec elle.
« Je vais devoir partir et je suis sûr que ton ami t’attend.
-Est-ce que l’on se reverra ?
-Peut-être. »
Il lui mentait. Il ne devait plus la revoir, sinon il risquerait de changer quelque chose. Pourtant, cela lui serait tellement facile de tout changer pour que Rose reste auprès de lui. Pour toujours. Mais il ne devait pas. Il lui embrassa une dernière fois la main et la lâcha. Il recula doucement.
« Au revoir Rose Tyler.
-Au revoir John. »
Le Docteur s’éloigna. Il se retint de toutes ses forces pour ne pas se retourner et demander à Rose de partir avec lui. Il regarda au loin et vie sa précédente régénération. Celui-ci le regardait, surpris. Il l’avait reconnu. Le Docteur se souvint de ce moment. Il lui fit un clin d’œil et continua son chemin vers le TARDIS. Il devait continuer à avancer sans jamais s’arrêter, comme il l’avait toujours fait. Et il avait un autre mystère à résoudre. Découvrir qui était Clara. Il entra dans le TARDIS et programma une nouvelle destination pour lui et la fille impossible.
Fin
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leparfumdesreves · 7 months
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LA PEINE ESSENTIELLE DES NON-ESSENTIELS...
LE LIBRAIRE
Il a toujours aimé lire mais il n'y arrive plus trop en ce moment. Trop d'angoisse. Les charges qui tombent, le propriétaire qui réclame les deux mois de loyer en retard, le conseiller bancaire qui est un peu plus sec. "Désolé mais je ne peux pas donner des crédits à la terre entière. Faites du click and collect." Son neveu lui a bricolé à toute vitesse un site Internet mais il paraît qu'il n'est pas bien référencé. C'est un métier de vendre sur Internet et ça n'est pas le sien. Lui, il aime faire des petites fiches manuscrites sur les livres et conseiller ses clients.
Il a mis son unique employée en chômage partiel, il a installé une table pour bloquer la porte de la librairie et faire comme un guichet. Parfois les visages s'éclairent : "Oh mais vous êtes ouvert." "C'est pour le click and collect", il répond. Puis, en baissant la voix : "Dites-moi ce que vous voulez et on va faire comme si vous l'aviez commandé." On lui dit "bon courage" en baissant la voix comme s'il avait une maladie grave.
Derrière son guichet toute la journée, il attend que le téléphone sonne puis va sur le site vérifier s'il n'y a pas de commandes.
Le quincaillier lui a pris quelques livres en dépôt. Avant tout ça, ils allaient parfois boire des bières le soir dans le petit café d'à côté. L'autre jour, le quincaillier a vendu un livre de Marcel Proust à quelqu'un qui venait acheter des clous. Il était tellement fier que le libraire a souri derrière son masque, il y a juste cette boule dans la gorge qui ne s'en va pas.
LA FLEURISTE
Comme la nuit elle ne dort plus, la journée elle ne tient pas debout, alors elle boit café sur café. Ses enfants ont dû s'apercevoir de quelque chose, quand ils rentrent de l'école ils jouent en silence et elle n'a même plus besoin de crier pour qu'ils rangent leurs affaires. Elle a déposé des bouquets à 17 euros à la boulangerie d'à côté. La boulangère vend cinq, six bouquets par jour, c'est déjà ça, mais ce n'est pas comme ça qu'elle va arriver à payer les charges. Les fleurs, c'est pour les fêtes, les anniversaires et les amoureux ; en ce moment il y a surtout des enterrements. Parfois, la fleuriste a des idées noires puis elle regarde ses enfants et elle se dit qu'elle doit tenir le coup.
L'INTERMITTENT
On lui a tellement répété qu'il était un privilégié qu'il a fini par le croire. C'est vrai qu'il fait un métier sympa avec des horaires sympas et des gens sympas. Pendant le premier confinement, il faisait des vidéos sur Internet, là il se demande comment il va payer son loyer. Parfois il a l'impression qu'il ne sert à rien.
LE RESTAURATEUR
Ça faisait longtemps qu'il rêvait d'avoir son restaurant. Depuis ses années d'apprentissage, quand il se levait à 4 heures du matin pour accompagner son patron à Rungis. Il a ouvert en janvier 2020 et tout de suite ça a cartonné. Au premier confinement, il apportait des repas dans les hôpitaux et disait en rigolant : "On pourra dire que j'ai bien choisi mon année." Là, il s'est inscrit sur Deliveroo, prépare des salades César en barquettes plastique à 9 euros et du chirashi saumon au quinoa à 11 euros : les gens dans les bureaux ne mangent que ça à Paris. Le ministre de l'Economie a annoncé qu'il y avait des aides, mais il y a plein de trucs à remplir en ligne. Le restaurateur a du mal, il manque toujours un papier. Il a dû aller aux impôts, la dame derrière le guichet a dit : "Eh ben, vous avez bien choisi votre année pour démarrer", et le restaurateur s'est mis à pleurer.
NE LES OUBLIEZ-PAS ! LEUR VIE NE TIENT QU'À UN FIL...
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selidren · 7 months
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Hiver 1916-1917 - Champs-les-Sims
5/7
Je suis bien loin d'être une spécialiste aussi informée que Constantin, mais il me semble que les autres bustes que nous possédons sont également de la XXème dynastie. Personnellement j'ai un attrait plus particulier pour l'art de la XVIIIème et XIXème, mais je trouve cela fascinant de voir que nous avons dans notre collection des reliques datant d'une lignée de princes de sang, qui se sont autrefois passés le pouvoir de mains en mains. Bien que l'on puisse reprocher aux pharaons de la XXème l'affaiblissement progressif de l'Egypte, il y a quelque chose d'émouvant dans tous ces portraits qui reprennent le nom et la forme d'un ancêtre prestigieux. Cela me rappelle ma petite Eugénie. Le jour où Madame Eugénie nous quittera, elle sera là pour se souvenir d'elle.
Nous possédons aussi une très belle collection de vases canopes que nous exposons dans le bureau, de même que mes photographies. J'espère pouvoir un jour vous les montrer et je sais que Constantin en serait également extrêmement fier.
Transcription :
Eugénie « Tu es bien gentil d’accompagner ta vieille grand-maman à sa promenade mon garçon. Et quelle élégance, tu me rappelles ton grand-père au même âge ! »
Marc-Antoine « Votre mari, André ? »
Eugénie « Oh grand Dieu non ! Tu n’as rien pris de lui le ciel soit loué ! Non, je parlais de Maximilien. Et tu lui ressembles presque trait pour trait. Chez lui, l’élégance n’était pas qu’une question d’allure mais aussi de physionomie. Et tu as la même prestance. »
Marc-Antoine « Merci Grand-Mère, c’est gentil. Allons nous monter jusqu’à l’étang ? »
Eugénie « Non, le froid fait mal à mes vieilles articulations. Nous allons rester dans le domaine pour aujourd’hui si tu le veux bien. Cela te ferait plaisir que nous montions à l’étang un jour ? »
Marc-Antoine « Oui beaucoup ! Il y a une très belle vue sur le village de là-haut. »
Eugénie « Alors dès que le temps le permettra nous irons. Aujourd’hui, j’ai envie de venir ici. Tu sais ce qu’est cet endroit ? »
Marc-Antoine « Oui, enfin un peu. Les filles n’aiment pas venir jouer ici car elles trouvent que c’est un peu glauque. Et vous dites que des fois, les fantômes des morts sortent. C’est terrifiant je trouve. »
Eugénie « Oh ils ne peuvent pas nous faire de mal. Pas plus qu’il n’en ont fait de leur vivant pour certains, en tous cas. »
Eugénie « Je voulais venir ici avec toi, spécifiquement toi. Tu sais qui repose ici j’imagine ? »
Marc-Antoine « Oui, nos ancêtres. »
Eugénie « Exactement. Tous les Le Bris qui sont nés qui sont nés sur cette terre de la Butte aux Chênes, depuis plus de cent ans. A quelques exceptions bien sur. Il y a ton grand-père, Maximilien, dont tu tiens tellement. Il y a son frère, Matthieu, et deux de ses sœurs, Lazarine et Daphné. Mes enfants enterrés bien trop tôt. Il y a aussi feu mon mari, qui malgré ses actions détestables a eu à coeur le bien être de notre famille. Il y a aussi ses parents, Jean-Pierre et Marianne, tes arrière-arrière grand-parents, ceux qui ont rebâti sur les cendres du domaine familial. »
Marc-Antoine « Et un jour... »
Eugénie « Oui, un jour il y aura tes parents, ton oncle Adelphe, puis toi, tes enfants, et les enfants de tes enfants. Et bien sur, d’ici quelques temps, vous m’y enterrerez également. »
Marc-Antoine « Vous ne mourrez jamais Grand-Mère. Oncle Adelphe dit que vous êtes une force de la nature inébranlable et bien trop têtue pour céder aux caprices du destin. »
Eugénie « C’est adorable. Mais vois-tu, j’ai déjà enterré trop d’enfants et de petits-enfants. Je suis trop usée, mon petit. Comme beaucoup de gens de mon âge, j’aspire au repos après tant d’années de bons et loyaux services. Chaque personne enterrée ici a fait son devoir au service de cette famille. »
Marc-Antoine « Quel devoir ? J’ai des devoirs envers qui ? »
Eugénie « La famille, mon petit. Nous sommes chacun ici un individu, une pièce d’un immense ensemble que nous appelons la famille Le Bris, et durant notre vie, nous ajoutons notre pierre à l’édifice. De tous ceux qui reposent ici, je crois que c’est ton grand-père Maximilien qui le comprenait le mieux. »
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bachassclub · 8 months
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Piochée ces derniers jours chez Éric Ciotti, cette image légendée comme suit : '…nous allons faire décoller notre ville '. Nice, bien sûr. Les chabeuillois connaissent bien ce mode de recours propagandaire et néanmoins tintinophile, l'emploi de la même fusée, support de la même métaphore du 'décollage'. Devenue donc un topique LR, quand les sondages, eux, refusent précisément de 'décoller' et que la situation politique de ce parti est justement celle-là : l'apesanteur.
LE COUP DE MOU D'ALBAN PANO. Mardi 23 janvier, le Conseil municipal de Chabeuil présentait ses voeux à la population. Du monde au centre culturel, et on semblait enfin revenu aux jauges d’avant Covid, quatre cent personnes aux premiers décomptes. L’an dernier, seule l’équipe majoritaire avait été invitée sur scène par le maire de Chabeuil et cette entorse à la démocratie représentative locale, une faute de débutant, avait été sévèrement jugée en son temps : correction donc en 2024 où l’ensemble du Conseil Municipal des chabeuillois avait été plus justement et décorativement disposé sur l’estrade. Seule absente sur scène, Cécile Trempil, représentante et singleton du Groupe Le Chemin des possibles, qui, en matière de voeux, avait préféré assister à ceux du valentinois Jimmy Levacher (LFI, qui lançait à Valence sa campagne municipale pour 2026), qui venaient d’avoir lieu. Autre absence notable, celle des services techniques, dont on ne repérait que peu de représentants, d’autant plus isolés que l’élu qui s’occupe d’eux dans sa délégation, Stéphane Planta, était absent lui aussi. Stéphane Planta a pris du champ avec l’action municipale, on en reparle plus bas… Pour le reste, le public habituel : corps constitués, sous-préfet, mirlitaires zà lavalières, associations chabeuilloises, fiers notables et pompiers divers et variés. Et Nicolas Daragon, bien sûr, qui a très sûrement son rond de serviette féodal (LR) à Chabeuil. Sans oublier Nathalie Iliozer, binôme d’Alban Pano au Conseil Départemental, qui y a ses pantoufles (LR) et sa tenue complète de chaperon. Bref de l’ordinaire, assez pauvrement ritualisé cette année, sans tambours ni trompettes, comme on dit.
Non, la surprise est plutôt venue du discours d’Alban Pano, terne, morne, et marqué tout du long par de nombreux bafouillages et glissements. Un discours ‘savonné’, qui suivait ensuite sa pente de clichés et d’images convenues, pour un maire pas en forme, ça se voyait et s’entendait, fatigué, loin de la pop’politique enjouée à quoi les chabeuillois commençaient à s’habituer, loin de cet habituel (souvent incongru, mais parfois emballant, voire charmant) optimisme insouciant qui faisait jusqu’alors la ‘marque’ Pano.
Chabeuil a affaire d'ordinaire à un jeune maire fluide et à l'aise, énergique mais ce soir-là la ville découvrait son Pano sans allant et sans joie de vivre, au discours qui ne décollait pas de cette tristesse empesée et des lourdeurs de style qui vont avec, prononcé gorge sèche et voix éteinte.
Intermezzo : un court film de réclame au montage rapide, bien rythmé, où crépitaient les images archibattues de fusées, de feu d’artifice, de biquettes environnementales, photogéniques, et brouteuses, de Tintin, de Tintin et encore un peu de Tintin, obstinément imposé comme signature visuelle de Chabeuil, sur fond d’infantilisation de la ville, encore et toujours.Alban Pano était fatigué, voilà tout.
Après que son petit clip touristico-tintinophile ait échoué à relancer la cérémonie, à lui redonner un peu d’élan politique et de ressort programmatique, il devait poursuivre sur le même ton. C’était censé évoquer des projets et mettre l’année 2024 en perspective, bref, donner de l’allant à l’année qui vient, mais rien, ou si peu n’attachait plus au fond de la gamelle :
-Projet Cuminal (une salle audiovisuelle dans l’enceinte de l’ancienne école de Chabeuil), mais sans les images montrées au dernier Conseil Municipal. Dommage. Et sans le montant global annoncé (Dans son compte rendu, le Dauphiné Libéré comblera cette information déficiente : 1,4 M€) : un peu court pour une première présentation publique d'un projet pourtant séduisant par bien des aspects.
-Une politique environnementale faiblarde, qui, les années passant, s’efface sûrement du bilan Pano et de son adjoint. Rien, hormis une nième (et très brève) mention du ‘relamping’ de l’éclairage.
-Mieux, au même chapitre, Alban Pano réalise le tour de force de passer sous silence les Points d’Apport Volontaires (PAV), pourtant la plus grosse affaire communale (entreprise par l’agglo…) de 2023, qui a d’abord pris du retard et qui, depuis l’installation des PAV en question, pétouille notoirement, exigeant des services des efforts répétés de nettoyages des alentours. Et ça tombe mal, parce ces fameux PAV sont du ressort du même évanescent adjoint à l’environnement, dont la délégation s’avère toujours plus faible : rien non plus sur le moustique tigre, rien sur le Canal des Moulins… Et rien de rien pour le traitement des déchets organiques pourtant obligatoire depuis le 1er janvier.
-Des ‘études’ pour l’école Cavalli, à Parlanges, sans plus de précision d’échéances (‘la fin de mandat’…) Rénovation de la salle des f��tes des Faucons, toujours sans beaucoup de précision.
-Ah si…la voirie, voilà la grande affaire, au moins budgétaire. Comme tous les ans. Le Dauphiné Libéré fait les comptes : 700 000 € en 2022 et 2023 et 900 000 € jusqu’en 2026.
-Ah si…on ne pouvait pas s’en sortir comme ça, sans Tintouin à Chabeuil, forcément Tintouin qui, en 2024 proposera de s’agiter autour des Cigares du Pharaon. Cette gaudriolante perspective [triompher à coup sûr (enfin!) de méchants trafiquants d’opium] rend un peu de sourire au maire de Chabeuil, qui annonce un programme de mobilisation citoyenne : ‘préparez vos babouches et vos cigares’. Un demi-clin d’oeil d’Alban Pano, avant qu’il replonge son discours dans la morosité d’une plainte très politique contre la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) traitée sur le ton très facile de la démagogie antiparisianiste, contre une loi qui serait imposée d'en haut, à quoi on oppose un imparable slogan ‘ici, ce n’est pas Paris’. Mais sans bien sûr aborder le sujet au fond : le logement social, bien sûr, ni apporter les chiffres qu’il faudrait fournir sur les perspectives de l’équipe Pano en la matière. Une autre paire de manches.
Bref, on se traînait : Alban Pano avait besoin d’un dopant, d’une relance. Ça tombe bien, IL est là, assis au premier rang du banc de touche. IL se lève et se dirige vers le micro et annonce dans un demi sourire : ‘…je vais refaire le discours d’Alban’. Une vanne (on est entre amis, n’est-il pas ?), qu’IL veut sans doute sympathique, mais qui annonce trop lourdement la redite littérale qui allait suivre. Parce que redite il y eut, Nicolas Daragon (il s’agit bien de LUI,) ne faisant en somme que répéter le discours d’Alban Pano, sans trop de vergogne. Sous couvert de présidence de l’agglomération de Communes, le maire de Valence repassait ni plus ni moins, les plats du discours du maire de Chabeuil, et déroulait son menu d’actualités locales, à l’aise, chez lui, tout sourire…IL poussait même l'imitation jusqu'à escamoter LUI aussi des PAV qui sont pourtant de la compétence de l'Agglo, se privant d'une bonne défense et illustration, concrète, de son institution, à quoi ça sert, et combien ça ‘rapporte’ à la Commune. Raté.
Nicolas Daragon devait ensuite reprendre pesamment la marotte LR, cette très fameuse ligne argumentaire d'un ruissellement bénéfique Wauquiez-Mouton-Daragon-Pano (LR inc.). Soit une continuité de financement Région-Département-Agglo-Commune théorisée ce soir-là comme suit : '…notre vision commune (LR) permet de développer nos territoires…'
Nicolas Daragon ne se lasse pas non plus de répéter ‘mon ami Alban par-ci et cher Alban par-là, appuyant sans aucune pudeur sur le tutoiement, répétant et flagornant : ‘Alban est un maire comme on (LR) les aime…’
Marie-Pierre Mouton présidente du Conseil Départemental (LR) l’an dernier, Nicolas Dragon cette année, les parrains et marraines politiques et partisanes viennent meubler les voeux d’Alban Pano et étoffer ses prestations, masquer ses difficultés, comme s’ils prenaient leur tour de baby sitting dans la petite classe de Chabeuil. Dans quelle autre ville du quartier est-ce que ça se passe comme ça ? Nulle part. Partout ailleurs les maires sont seuls maîtres de l'annonce de leurs projets, et de l'exposé de leur bilan, bien assez grands pour rester maîtres du rapport démocratique avec leurs administrés. Parce que c’est vexant, à la fin, cette infantilisation (encore !) de Chabeuil. Quand Les Républicains du coin vont-ils enlever les roulettes du petit vélo du maire de Chabeuil, pour qu’il fasse enfin seul le tour de la piste de ses voeux et de son bilan ?
Cérémonie dans la cérémonie, Alban Pano remettait ensuite une médaille de ‘citoyen’ ou ‘citoyenne’ d’honneur à six personnalités chabeuilloises, bien connu.es en ville, chenu.es et blanchi.es sous le harnais de l’action locale. Pour l’’énergie nouvelle’ dont aime à se vanter Alban Pano, on repassera, mais ça mettait un peu de chaleur humaine dans la soirée. Notabiliser des notables, c’est pas vraiment une performance et ça a le défaut surtout de distinguer (en les flattant) quelques chabeuillois, laissant dans l’ombre les associations qui les portent. Alban Pano décorait ainsi la trésorière de l’association des amis du Canal des Moulins de Chabeuil, sans même mentionner le nom de son association. Oubli, négligence ou mesquinerie, on ne sait trop...
BRÈVES COMPLÉMENTAIRES, qui expliquent le passage à vide du maire de Chabeuil, tel que mis en évidence ci-dessus :
-Le poste de Directeur Général des Services (DGS) de Chabeuil est à nouveau vacant. Poste à pourvoir, roulez jeunesse, tournez manège, le 1er mars, pour cette pièce centrale de la machinerie communale. Le titulaire était en place depuis juillet seulement, après la foirade de l’embauche de Vincent Campens, premier DGS de l’ère Pano, indûment recruté ‘hors classe’. La préfète de l’époque avait toussé et posé un recours au tribunal administratif de Grenoble : Campens avait piteusement quitté la place. Son remplaçant n’a donc pas tenu longtemps à Chabeuil et le recrutement du remplaçant du remplaçant est en cours, annonce publique publiée le 25 janvier, et aussitôt signalée par le groupe d’opposition Le chemin des possibles dans sa publication (Facebook) dominicale.
-La Chambre régionale des comptes a procédé à un ‘contrôle simple’ de la Commune de Chabeuil, et doit rendre bientôt son rapport ordinaire, qui concerne la période 2018-2023. Ce qui devrait en ressortir, rapidement : les subventions aux associations posent un problème, et l’absence de critères d’attribution surtout.///La location de salles à ces mêmes associations et la mise à disposition de salles soulèvent quelques questions. Sur le même sujet, on note que Groupe le Chemin des possibles a posé un recours au tribunal administratif contre une ‘délibération fixant les tarifs pour l’utilisation des salles municipales’. Rapport, recours : il y a donc bien un sujet sérieux.///Plus largement, le rapport relève une absence de politique de recrutement dans les services, pas de Ressource Humaines à proprement parler.///Toujours dans les services : une prime importante devra être intégrée dans les salaires, la situation actuelle étant irrégulière. S’attendre à des secousses sur ce sujet, internes et budgétaires. De même facture : les heures supplémentaires sont trop nombreuses et devront être régularisées.///Trop de commandes publiques passent ‘en interne’. A revoir.///Pour le reste, et dans la mesure ou ce contrôle est dit ‘simple’ : la Commune est déclarée ‘bien gérée’.
-Les services techniques, encore eux : ils ont de fait boycotté les voeux du maire (aux services) début janvier. Ce qui n’est pas rien, et traduit un climat tendu entre les élus de la majorité et les services. Les causes d’après plusieurs témoignages, recueillis à des sources multiples : 1-L’élu en charge, Stéphane Planta, délégué aux services techniques est aux abonnés absents, occupé par une carrière professionnelle nouvelle et prenante. Les services se plaignent à qui veut les entendre de ce manque d’interlocuteur. La délégation ‘services techniques’ est maintenant vide : problème. 2-Les DGS passent et veulent laisser leurs marques dans les services de la Commune. On enchaîne les nominations, on esquisse des recrutements, on réforme les organigrammes et…on s’en va. 3-Le népotisme qui avait présidé aux recrutements opérés par Vincent Campens dans les premiers temps de l’ère Pano passe toujours aussi mal. Il avait mis en place des proches, notamment au service accueil de la mairie, et une telle disparité de traitement provoque de multiples difficultés.
-Changement de poste au périscolaire : une titulaire très expérimentée part à la MJC. D’après quelques témoignages, ça tangue, au moment où, devant les besoins manifestes, la Commune ouvre des places supplémentaires à Gustave André, quand les listes d'attente s'allongent, et où les coûts pour les familles vont semble-t-il augmenter.
-L'actualité nationale vient d'imposer à Alban Pano une présence soutenue en appui à son parti, au moment où celui-ci tentait de récupérer à toute force la colère des agriculteurs : très présent dans un soutien appuyé à 'nos' agriculteurs, comme il dit, comme dit LR. Présence sur le barrage de Bourg-de-Péage, photo et déclaration conclusive à Valence. Sur ce sujet aussi, l'intégration verticale et l'alignement strict d'Alban Pano sur les préoccupations politiques partisannes des Républicains, son absence d'autonomie, a un prix : il est en surchauffe, surexposé. En novembre dernier, il a été élu délégué LR dans la troisième circonscription de la Drôme (164 inscrits, 88 votants) et il doit maintenant remplir ce rôle partisan. Pas de problème, mais ça ne doit pas l’empêcher en quoi que ce soit de travailler pour sa commune, ni bouffer son temps ni l’obliger à imposer à ses administrés, à tout bout de champ, les cadres locaux de son parti. On comprend bien à la fin, le coup de mou du maire de Chabeuil : grosses difficultés dans les services, absence de Directeur Général des Services, et nécessité d'une présence partisane aux côtés d'un parti LR à la peine au plan national. C'est sans doute trop pour un jeune maire inexpérimenté, qui vient d'arriver aux responsabilités, dans une ville qui, au passage, n’est pas LR.
claude meunier
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aisakalegacy · 7 months
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Automne 1917, Hylewood, Canada (4/9)
Je profite de cette lettre pour vous annoncer une triste nouvelle. Le 11 avril dernier est mort Zéphir Rumédier, mon compagnon du R22eR, sur les falaises de Vimy en Artois. Il avait vingt-quatre ans. Il n’est pas mort en vain, puisque son sacrifice et celui de nombreux Canadiens a permis d’enlever toutes les positions ennemies sur une profondeur de plusieurs kilomètres, de récupérer une centaine de canons dont un certain nombre de pièces lourdes de tout calibre, et de faire une dizaine de milliers de prisonniers. Ses parents sont bien sûr effondrés, mais aussi très fiers, car cette bataille est un peu pour nous un symbole, celui de la victoire des quatre divisions du Corps canadien, et donc en quelque sorte de l’union de notre nation, qui, comme j’ai pu vous le dire, est habituellement très divisée. Si je ne regrette en rien les tranchées, cet esprit d’union face à l’adversité et de camaraderie me manque souvent.
[Transcription] bruits de pétards Maria Mayordomo : Marie, ¡deja eso ahora mismo! (Marie, vous arrêtez ça tout de suite !) rires d’enfant qui s’éloignent
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Un autre souvenir et une anecdote supplémentaire pour vous expliquer mon candaulisme :
"sur la route de l’Espagne..".
Une autre soirée avec Ana, peu de temps après avoir quitté Toulouse et notre adorable amie Elena (je vous raconterai prochainement nôtre dernière soirée commune avant notre départ, mais aussi la suite de cette soirée préhispanique) fut aussi propice a réellement me conforter dans mon attirance, que dis-je ma conversion et ma future dévotion au Candaulisme...
Nous avions promis à Elena de passer au retour sur Toulouse.
Elle était déjà impatiente de nous retrouver et surtout, au vu de nos inclinaisons actuelles, elle comme nous, qu’on puisse se raconter et partager nos aventures de vacances. Ce serait assurément un moment grandiose.
Nous nous mîmes en route tôt pour Perpignan et plus exactement Paulilles, une petite anse de bord de mer magnifique sur le littoral, entre le cap Béar et le cap Oullestrell.
Un site classé en réserve naturelle avec un paysage à couper le souffle et l’immensité d’un parc très agréable d’une ancienne usine désaffectée (Usine Nobel, fabricant de dynamite).
Des plages magnifiques. Bref un petit coin de paradis à côté des immenses et parfois trop impersonnelles stations de la côte Catalane.
L’un de mes amis proches, Robert, y avait été affecté pour l’été à la surveillance des plages.
Je lui avais promis de passer lui dire bonjour et Ana qui avait fait sa connaissance quelque mois plus tôt l’avait beaucoup apprécié.
Aussi avions-nous convenu d’un rendez-vous le soir même en bord de plage où il y avait depuis peu un restaurant et une petite boite de nuit.
Nous avons déjeuné et passé une partie de l’après-midi dans la superbe ville de Perpignan et j’étais réellement fier de m’y promener avec Ana qui pour l’occasion s’était vêtue d’une très belle et courte robe d’été...
Elle était réellement superbe...
Tous les hommes la remarquaient et j’avoue que cela me rendait heureux tout comme elle, qui semblait si heureuse et épanouie. Encore plus me semblait-il depuis l’épisode de sa dernière rentrée universitaire et le fait qu’elle se sache avec moi maintenant complétement libre, libérée et en peine confiance...
C'était ça et aussi surtout ça le Candaulisme pour moi.
Nos dernières soirées Toulousaines et son séjour chez Elena, avaient amplement confirmé nos choix de style de vie : Hot-Wife pour elle et Candaulisme certifié pour moi.
Comme déjà évoqué, nous ne portions jamais de sous-vêtements et si pour moi ce n’était pas si flagrant de le remarquer, pour Ana qui s’amusait si subtilement et savamment à en jouer c’était beaucoup plus évident et nous donna l’occasion de « teaser » un jeune serveur du restaurant où nous avions déjeuné.
Ana bien que ne portant absolument rien avait gardé par habitude et précaution un string blanc et minuscule dans son sac à main.
Aussi lui vint l’idée de faire semblant et d’être surprise à le retirer lorsque le serveur vint prendre la commande...
Elle le fit si bien qu'il en rougit et cela amusa Ana.
J’étais spectateur et si heureux en l’instant de l’être.
Là aussi le Candaulisme me l'avait appris...
À chacun de ses passages à notre table, elle s’amusait à prendre en main ostensiblement ce tissu affriolant mais aussi à en parler suffisamment fort pour qu’il entende (je pense même que les tables voisines entendaient...) quelques phrases du genre :
« Tu vois Chéri, je l’ai fait...Je l’ai enlevé comme tu le souhaitais... Tu sais que je ne peux rien te refuser mon coquin...Tu me veux salope...je suis ta salope... ! »
Mais aussi :
« Il était si mouillé – elle avait versé dessus de l’eau de la carafe avant l’arrivée du serveur à notre table- j’ai tellement toujours envie de toi, tu sais mon Amour... »
Elle termina par lui laisser comme pourboire, bien en évidence sous un billet de cinq Euros...
« Tu crois qu’il va bander, me dit-elle en m’embrassant et tout en le fixant du regard et lui adressant un sourire de vraie chienne... ? Peut-être même aller se branler de suite dans les toilettes... ? Non... ? »
Bref, ça plus quelques autres provocations dans la rue en remontant négligemment sa robe sur ses fesses altières et autres audaces vestimentaires déboutonnant de plus en plus sa robe que ce soit en bas ou en haut, rendaient l'après-midi très savoureux et délicieusement chaud et coquin...
Ses seins magnifiques débordaient d’amour et offraient le vertige aux passants tandis que son déhanché naturel accentuait irrémédiablement l’ouverture du bas de sa robe et la vue quasi immanquable de la naissance du galbe de ses fesses mais également parfois de sa vulve...
Sans trop s’en rendre compte (?), c’est aussi et surtout moi qu’elle avait « teasé » tout au long de l'après-midi... !
Aussi, le reste du parcours après avoir repris la route, je ne pu m’empêcher de la doigter...
Son sexe largement ouvert était d’une chaleur, d’une douceur et d’une moiteur absolument folles...
Elle jouit... Je bandais...
J’avoue que j’aurais aimé et même sûrement mérité qu’on aille plus loin et qu’on fasse l’amour...Mais je n’étais pas si impatient...Je savais que nous en aurions la possibilité très rapidement et j’aimais beaucoup aussi, tout comme elle, à jouer à nous « chauffer » et à rester dans une « zone d’attente », tout à la fois coquine et frustrante mais si délicieuse pour qui sait guetter et attendre l’instant paroxysmique qui en découlait immanquablement à chaque fois...
Nous adorions en jouer l’un et l’autre...C’était trop bon...
 Robert, Bob pour nous, ravi de nous revoir, venait de terminer son service et nous invita au café restaurant de la plage pour nous désaltérer. Il était beau, bronzé, charmant et très attentionné.
Il nous fit part de son idée et de ses projets pour la soirée, nous indiquant qu’il serait vain de vouloir se reposer avant deux heures du matin vu la proximité et les horaires de la boite de nuit jouxtant la cahute où nous devions passer la nuit. Il nous informa également, si cela ne nous embêtait pas, que deux de ses récentes amies se joindraient à nous.
Nous lui avons indiqué, pardon, Ana lui a indiqué que nous étions à sa disposition et que plus il y avait de fous, plus il y avait de plaisirs...
Ana était ainsi et ce dont on aurait fait comme reproche de sans gène à d’autres personnes et dont on aurait pu se moquer, Ana faisait passer cela avec un si beau sourire et avec une telle candeur, qu’on la pardonnait volontiers tous ses lapsus...
Elle avait une mémoire assez approximative et souvent « arrangée » des maximes et interprétait souvent à sa façon les citations...
Parfois même elles se transformaient en suggestions quasi explicites de ses sentiments et cela pouvait être torride...
Je pense que Bob en avait plutôt été amusé et le connaissant, ravi...
Je poussais parfois des petits « oh... ! » devant ses répliques spontanées et dynamiques, mais j’en était absolument toujours amusé et bien souvent même, au final, très heureux.
On ne s’ennuyait jamais avec Ana !
Dans l’attente de l’arrivée de ses amies, Clara et Laura, nous avait-il annoncé, Bob nous emmena faire une balade en zodiac avant de diner.
 Nous en avons apprécié la fraicheur après cette longue journée de route due aux bouchons des vacanciers et touristes – nous étions un samedi - jour des arrivées et départs des locations-
Cependant être bloqué et retardé sur une des plus belles routes en corniche de bord de mer desservant de très nombreux et pittoresques villages, n’avait pas non plus constitué un enfer insurmontable, ce d’autant que je j’avais pu ainsi doigter Ana tendrement et très longtemps.
Nous pûmes, et Ana apprécia réellement, prendre un bain un peu plus au large où la fraicheur de l’eau nous requinquât facilement de cette journée passée dans la ville et la voiture.
Personne n’avait prévu de maillot mais aucun d’entre nous ne fut en peine de se mettre nu pour se baigner.
Je remarquais qu’entre Ana et Bob les regards corporels étaient réciproques et je m’en amusais délicieusement.
Bob était généreusement doté par la nature et son physique entretenu sur un bronzage parfait le rendait réellement sexy...
Je les connaissais tous les deux intimement, j’avais fait beaucoup de sport avec Bob, et si nous devions aller plus avant dans nos échanges, je savais que cela serait plaisant pour tout le monde...
Peut-être même l’espérais-je secrètement...
C’était aussi cela mon Candaulisme...
Oser faire profiter ses amis de ses "trésors" et les partager... !
En serais-je capable ?
Bob était un ami... ! Un très bon ami !
Nous n’en avions pas parlé avec Ana mais depuis cette histoire de la rentrée universitaire passée et tout ce que nous avions vécu à Toulouse, ce n’était pour moi qu’un détail que mes pensées même les plus osées soient parfois devancées par les audaces et l'imprévisibilité d'Ana, tant notre relation avait évolué favorablement vers nos désirs les plus profonds et secrets entre elle et moi.
Il s’était instauré une si belle et tendre complicité, parfois même sans concertation et tout en provocation ou test (l’expérience du serveur de ce midi m’en était la preuve...)
Nous n’en avions nullement discuté. Nous étions sur la même longueur d’ondes et même si ses audaces, que j’appréciais au plus haut point chez Ana et que j’apprécie chez les femmes en général, me surprenaient souvent, je ne tardais jamais à la rejoindre tant cela correspondait à ma nature profonde...Mon éducation m’avait parfois retenu ...Elle, elle savait me toucher au plus profond de mon être, me faire réfléchir et sortir, pour mon bonheur, le sien et celui de notre couple, de ma zone de confort...
Je ne l’ai jamais regretté...
Les amies du moment de Bob, charmantes, étaient arrivée à la cahute à notre retour de Zodiac.
Maître-nageur facilite manifestement les contacts et intérêts, et nous préparâmes pour aller au restaurant avant que la boite de nuit n'ouvre vers 23 heures.
 Elle fermait vers 2 heures du matin, arrêté municipal oblige, Bob nous l’avait indiqué mais les échanges entre les fêtards se produisaient en amont et surtout après sur cette même plage...
Il y avait déjà beaucoup de monde qui attendait...Il devait être un peu plus de vingt et une heures.
Ana était vraiment charmée par Bob, je le voyais. Je m’en réjouissais même.
Bob était vraiment un ami.
Ce que nous avions vécu à Toulouse que ce soit dans le restaurant Tex-Mex et surtout après (je vous le raconterai plus tard) avec Elena et quelques-uns de ses amis m’avait conforté dans mes désirs et envies Candaulistes tandis que je remarquais qu’Ana s’y retrouvait tout autant sinon plus encore que moi ...
Elle aimait être belle et elle l’était, être au centre des attentions, parfois même provoquer...
Elle était belle radieuse, lumineuse, détendue, heureuse...
Je la voyais en permanence rire, sourire et cela me convenait parfaitement. Cela m’enchantait et me faisais en retour le plus grand bien...
Je me sentais tellement heureux, en confiance, encore plus homme... !
C’est assez paradoxal de dire cela tandis qu’on autorise d’autres mâle à courtiser sa femelle et même parfois à la saillir, mais cela me rendait dix fois plus sûr de mon attrait, ce qu’Ana me confirmait jour après jour en me revenant quoiqu’il arrive encore plus et toujours amoureuse.
Je ne doutais plus de moi...Je ne doutais plus d’elle...On partageait tout en confiance et en bonheur...Et même les partages en devenaient plus intenses et s’inscrivaient dans le temps de par les souvenirs tendres qu’ils nous laissaient immanquablement...C’était comme si, au lieu de les vivre une fois, de « consommer » un ou des plaisirs, ils s’additionnaient sans cesse et se potentialisaient.
J’avoue alors que j’étais maintenant sans cesse curieux, voire excité, tant je connaissais les regards de mon amie, ses attitudes, ses envies qui rejoignaient, voire anticipaient, bien souvent les miennes... Je les vivais avant, pendant, après...
Le candaulisme avait pour moi cette vertu de catalyser, d’exacerber nos relations et les rendaient irrésistibles, divines, mille fois plus intense...
C’était comme savoir perdre ou lâcher pour gagner plus encore...Plus encore même que l’on peut imaginer...Oui c’était réellement un bénéficie tel que même nos imaginaires ou plutôt nos habitudes s’en trouvaient chamboulées, rendues caduques devant tant de jouissances et réjouissances proposées et surtout vécues...
Oui, c’était tout cela qui se manifestait à moi et devant moi maintenant, devant Ana, devant nous.
Un espace incommensurable de libertés, de bonheurs, de récompenses...
Mon ami Bob, mâle assuré et extraverti n’avait aucune peine à voir que nous étions heureux.
Il était également heureux que nous nous soyons arrêtés...
Il nous avait indiqué qu’il ne fallait pas s’attendre à un grand confort dans ce qui lui servait de logement, en fait le local SNSM du site, et s’en était par avance excusé nous disant que nous n’aurions que des matelas gonflables dans un espace exigu pour trois pour toute couche et que la douche ne serait que celle de la plage une fois les vacanciers partis où avant qu’ils ne reviennent.
Je connaissais auparavant les lieux car j’y avais moi-même été Maître-Nageur quelques étés auparavant et Ana avait trouvé que cela serait sûrement une expérience intéressante et sympathique, en tout cas certainement un agréable souvenir...
La soirée fut assez arrosée et les esprits ne tardèrent pas à s’échauffer...
Bob nous proposa à l’issue du restaurant et dans l’attente que la boite n’ouvre de goûter un petit Banyuls qu’une charmante plagiste qu’il avait parfaitement comblée et sautée lui avait récemment offert...
Bob était un « chaud-lapin » et un insatiable baiseur.
C’est d’ailleurs ce qui nous avait fait nous rencontrer et même détester dans un premier temps au sein de notre club de musculation puisque nous avions jeté notre dévolu sur la même et accorte jeune femme....
Nous avions à terme sympathisé et fini par proposer à la belle de l’époque un plan à trois qu’elle n’avait pas accepté, nous traitant publiquement et en peine séance de cardio dans une salle pleine, de dépravés, pervers et autres amabilités...
Elle ignorait que c’est ce qui nous fit devenir encore plus amis et même, si elle avait su la belle, nous offrit de multiples occasions de trios et autres parties fines avec quelques femmes ayant assisté à l’esclandre mais qui elles, loin de nous juger, profitèrent pleinement de nos désirs, saisissant l’opportunité de savoir que deux libertins gaillards pouvaient proposer ce genre de chose...
Ce qui me rassurait aussi de lui.
Je savais qu’il était tout autant partageur que moi et que seul le sexe l’intéressait...
Il aurait pu faire un parfait Candauliste s’il n’avait pas accordé trop d’importance au challenge, à la compétition et donc aussi souvent au jugement et à la jalousie...
Un trop plein d’égo jouait aussi en sa défaveur ainsi qu’une culture « machiste » exacerbée par une éducation stricte à l’Italienne donnée par son beau-père pour admettre un instant que d’autres que lui puissent toucher celle qui serait sa « Madonne »).
Dans l’attente de l’ouverture de la piste de danse, il nous invita à nous installer sur une petite digue bétonnée surplombant l’anse un peu à l’écart et permettant d’admirer le coucher de soleil...
Chacun d’entre nous s’installa ainsi sans ordre pré-établi mais pour autant, c’est en quinconce que nous nous retrouvâmes : une femme, un homme (moi), une femme (Ana en l’occurrence), un homme (Bob) et enfin sa seconde amie ...
Nous nous étions serrés du fait de l’angle de vue du soleil couchant à cet endroit et nous étions très proches les uns des autres...
Bob déboucha la bouteille de vieux Banyuls à la couleur mordorée.
Nous admirions la beauté du site et la descente lente et majestueuse du soleil dans la mer... On aimait ainsi toutes et tous la beauté et le charme du lieu. La soirée était vraiment très agréable.
La gourmandise du vin gorgé de sucs et de soleil, d’un bonheur et une douceur incroyable, ne tarda pas à nous enjouer plus encore...
Ana m’embrassait de temps à autre et se lovait tendrement contre mon épaule...
Bob n’était pas en reste avec sa voisine de droite...
À un moment celle-ci osa même caresser et taquiner Bob, d’abord sur ses cuisses fuselées et musclées, puis par-dessus son short au point de le rendre assez visiblement bandant...
Ana s’en aperçu aussi et me demanda à l’oreille si, et c’était son péché mignon que de caresser un sexe offert et tendu près d’elle ou vers elle, elle pouvait se joindre à la belle pour profiter pleinement de l’instant :
« On est là aussi pour ça, non, c’est les vacances ? me dit-elle en me glissant un clin d’œil... ça t’ennuie si c’est avec Bob ? Profite aussi mon chéri...L’autre amie de Bob, Clara je crois, serait déçue de ne pas participer...Tu as vu comment elle te dévorait des yeux pendant le dîner ? Elle est belle non, me dit-elle en riant ? Je sais qu’elle te plait tout comme tu sais que Bob me plait... ! »
Que lui répondre, je n’en eu pas le temps d’ailleurs, si ce n’est qu’en lui adressant un vrai regard complice et un baiser tendre et passionné, lui signifiant entre autres :
« Va ma belle, sois belle...Sois heureuse, fais-toi plaisir...Prends et donne du plaisir...Je suis si amoureux et fier de toi...Que puis-te refuser... ? »
« T’inquiètes...dit-elle partant d’un éclat de rire que tout le monde put entendre, je m’occupe de lui et reviens vers toi aussi, tu connais ma gourmandise... ! »
Aussi, Ana saisi de sa main gauche mon membre qui n’avait pas lui non plus tardé à gonfler au travers de mon léger pantalon de soirée, le sortit de son écrin (on ne portait ni elle ni moi aucun sous-vêtement en été...) et commença à me masturber adroitement et plaisamment.
Dans le même mouvement et alors que l’amie de droite de Bob avait elle aussi dégagé le splendide sexe de Bob de son short trop moulant pour le caresser plus aisément, Ana se pencha et engloutit avidement l’engin de mon ami, grillant un peu la priorité à Laura en impatiente gourmande...
Laura, l’amie audacieuse de Bob ne s’en offusqua pas et caressa même tendrement les cheveux ondulés d’Ana tout en encourageant son initiative en aidant le mouvement de tête de ma belle prenant à pleine bouche l’engin majestueux de mon ami...De son autre main elle dégagea habillement les pointes déjà hautes et acérées des seins sublimes d’Ana pour les caresser en les effleurant...Ana émettait déjà de doux et si plaisants gémissements qui ravissaient tout le monde...
La nuit nous avait fort heureusement déjà légèrement couverte de sa discrétion et peu de personnes malgré le monde présent sur la plage pouvait nous voir ou nous entendre...
Aurait-ce d’ailleurs été un drame tant il me semble que le spectacle que l’on offrait pouvait être assez sensuel et beau...
Ana étant néanmoins de nature partageuse, ne tarda pas à laisser et partager le sexe de Bob qui devenait turgescent et impatient...
Ana revint ainsi comme promis vers moi et m’engloutis à mon tour tout en attrapant la main de Clara, l’autre amie de Bob assise à ma gauche, pour la diriger vers la base de mon sexe complétement sorti et accessible. Elle lui signifia de me caresser les couilles que j’avais par nature fermes et développées...
Pendant ce temps, mes mains avaient elles aussi pris le chemin de la chatte de ma voisine que je trouvais entrouverte et déjà humide sans aucun sous-vêtement sous sa courte jupe d’été...
Ses seins dardaient également sous le mini haut qu’elle portait et mes lèvres furent irrépressiblement attirées par ses pointes majestueuses...
Nous formions alors un îlot et une chaîne d’amour.
Je crois que c’est aussi réellement cette capacité de partage absolu et d’amour du beau qui définissent le Candaulisme...J’en suis convaincu.
Le soleil s’était maintenant éclipsé en grande partie tandis que nous ne commencions qu’à nous élever vers nos plaisirs et jouissances partagées et à nous engouffrer dans une pleine et entière nuit d’amour...
C’était certain...
Bob osa un : « On n’est pas bien là... ? », et la nuit débuta...
Bob s’était levé et les deux belles, Ana et Laura s’étaient mises à genoux devant son mat « bordé » à mort pour l’emboucher et le partager savamment tour à tour...
Il les accueillait dignement et de ses mains les encourageait à venir au plus loin de son bout...
De son côté Clara, à peine Ana m’avait-elle délaissée pour goûter pleinement au fier mât de Bob, s’était directement empalée sur mon dard le recouvrant de son cul et l’insérant adroitement dans sa fente déjà brûlante et inondée...
Je l’aidais délicatement en prenant à pleines et douces mains ses fesses charnues en la levant selon ses désirs et les rythmes qu’elle souhaitait...
Ana se redressa et se mit debout, laissant Bob se laisser dévorer par sa copine et vint placer au plus près de ma bouche sa chatte impatiente : « Dévores-moi mon Amour...Bouffes-moi la chatte comme tu sais si bien le faire...Chauffes-moi...Rends-moi liquide et chaude comme cet après-midi dans la voiture...Je veux que Bob quand il aura joui une première fois dans la bouche de sa copine me prenne en levrette devant toi... Je te sucerai aussi en même temps quand Clara aura bien fini de t’exciter...
Nos copines nous caresserons alors de partout avant que chacune d’elle vienne prendre ma place, que vous les honoriez, les baisiez et qu’on vous fasse jouir comme jamais vous n’avez joui vous les hommes... »
Souvent, les audaces et envies d’Ana dirigeaient les ébats...Il en fut encore le cas ici...
Les deux amies de Bob s’exécutèrent comme captivées et envoûtées par les désirs d’Ana qui venait les encourager tout à tour de ses mots crûs et choisis qu’elle leur glissait à l’oreille et des caresses adroites et précises de ses mains...
Ce fut une apothéose de jouissances avant qu’Ana, une nouvelle fois directrice, nous invite à la suivre dans le noir bleuté de la mer si proche, pour un bain de minuit revigorant...
J’ai pu la prendre tendrement un instant dans mes bras tout en la perforant de mon sexe de nouveau bandant et partageant nos « je t’aime » tout aussi vrais qu’intenses...
Bob s’occupait de ses deux amies pas très loin de nous dans cette mer si belle et accueillante...
Nous nous rhabillâmes tranquillement au milieu d’autres personnes dont la nuit maintenant tombée pouvait à peine nous cacher les ébats et nous dirigeâmes vers la cahute de la SNSM pour tous nous refaire un visage humain à la lumière d’une frontale avant de rejoindre la boite et sa piste bondée où nous nous mirent à danser et de nouveau à picoler...
La soirée n’était visiblement pas terminée...
Il devait être une heure du matin maintenant...
Un peu avant et pendant qu’Ana se refaisait une beauté, elle était incroyable d’aisance dans ce domaine tant en peu de temps et avec peu de chose elle semblait sortir tout droit d’un magasin chic, fashion et à la mode..., je discutais avec Clara et Laura de leurs vacances dans cet endroit...
Elles y étaient pour une semaine et avaient rapidement fait connaissance de Bob qui les avait déjà invitées dans la boite de nuit et s’étaient retrouvées à le câliner à deux, une première pour elles m’avouèrent -elles, dans cette même cahute que nous devions occuper ce soir avec Ana et Bob, un ancien casot de la vigne proche où nous aurions à passer la nuit.
« Ne t’inquiète pas me dit Clara avec son franc sourire et sa confiance tout en adressant un clin d’œil à Laura, il y a de la place pour trois...Il faut juste être comme nous partageurs et visiblement vous l’êtes, me dit-elle, en me caressant l’avant-bras... C’est bien...Ana est superbe, tu as beaucoup de chance »
« Est-elle réellement bi, me demanda innocemment Laura (?) ou est-ce juste par jeu qu’elle nous a caressée ? Clara et moi le sommes. Nous vivons aussi en couple, comme vous, et nous autorisons à draguer les hommes, souvent le même, ce soir étant une exception car vous êtes deux avec une si charmante femme, nous nous ressemblons tellement dans nos goûts... 
Oui, je te demande ça car Ana est vraiment douée pour caresser les femmes...on en a parlé avec Laura et on ne sait pas si elle est bi...Quand nous dragons une femme bi, ce qui est très rare car il faut vraiment qu’elle nous plaise à toutes les deux, nous nous demandons la permission avant et il faut que toutes les deux on accepte...C’est notre code et notre conduite ...Là, vous nous avez un peu surpris et nous ne savions pas toutes les deux si nous pouvions nous lâcher avec elle... Bob ne nous avait parlé que d’amis venant le rejoindre... ! On n’en avait pas parlé avant, Bob et toi étaient là et nous ne savions pas si vous aussi vous aimiez voir et regarder des femmes entre elles...On ne connaissait pas Ana et ne savions pas si elle aimait les femmes... ? Il semble que oui...ou en tout cas ce serait dommage qu’elle ne soit pas bi... Vraiment dommage... !
Elle est si attirante, belle, radieuse et lumineuse...Laura est d’accord aussi pour la draguer et aller plus loin avec elle...Tu penses que c’est possible ?
Que répondre à ces gourmandises ?
Il y a quelques mois, j’aurais pu hésiter mais là non...
Plus du tout même après tout ce qui s’est passé à Toulouse avec Elena et d’autres encore ...
« Oui, oui et oui les filles, mais attention, elle est aussi douée avec et pour les femmes que pour les hommes...C’est à vos risques et périls...Tu as vu tout à l’heure comment elle est capable de prendre les choses en main... »
Cette expression la fit éclater de rire tandis qu’Ana apparaissait effectivement magique et envoûtante...
« On parle de moi..., dit-elle d’un sourire faussement jaloux...Attention, j’aime ou je pourrais aimer !
Tu peux y aller mon Chéri...
Venez les filles, pendant qu’ils se préparent à leur tour, on va dire du mal de nos hommes, de la soirée et pourquoi pas se faire un plan cul entre filles vu qu’on les a déjà sûrement pas mal usés...Et pourquoi pas aller mâter d’autres mecs... ? Il doit bien y en avoir des canons dans cette boite... Et les nôtres sont certainement déjà fatigués », ajouta-t-elle, fidèle à son goût de la provocation...
Laura et Clara étaient rassurées, riaient aux éclats, déjà séduites et impatientes du reste de la soirée...
Oui, c’était vrai que j’étais chanceux d’être le partenaire d’Ana et plus encore depuis cette soirée estudiantine et le début de nos vacances de cette année...
Ana avait franchi un cap vers son épanouissement sexuel dont je profitais et me ravissais avec délectation et gourmandise tant c’était également ce à quoi j’aspirais depuis toujours...
Mon Candaulisme longtemps refoulé et surtout mal cerné m’apparaissait aujourd’hui au grand jour, et vu qu’il était pleinement et entièrement partagé par Ana, que pouvais-je demander de mieux... ?
J’étais aux anges et sur mon petit nuage depuis quelques jours et l’avenir, déjà cette soirée, s’annonçait réellement radieux.
Suite prochaine...
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nat-the-late · 27 days
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FF.net | AO3
Personnages : Celegorm, Huan, Oromë, Maedhros, Maglor, OCs, animals
Rating : T, Gen
Chapitres : 2/16
Mots : 5 718
Résumé : Au plus profond des mystérieux et impénétrables bois d'Oromë, Tyelkormo s'est fixé un but, et il ne partira pas avant de l'avoir atteint. Il est prêt. Il sera le premier elfe à servir le Chasseur Sauvage, lui, le troisième fils du grand Fëanáro, celui dont on n'attend rien. Et tous, de son exigent père à ses insupportables cousins, reconnaîtront sa valeur. Mais la Forêt lui réserve quelques épreuves ; et Tyelkormo, du haut de ses douze printemps, n'est peut-être pas aussi prêt à les affronter qu'il ne le pense...
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Entre chien et loup, extrait :
Le garçon n’avait rien à faire là. Du haut de la souche tordue sur laquelle il siégeait, Oromë considéra pensivement le petit être qui se tenait devant lui. C’était un elfe qui pouvait avoir une douzaine d’années environ, mais le Vala n’en était pas certain. Il ne fréquentait pas les Premiers Nés aussi assidûment que le reste de ses semblables, et il n’était jamais à l’aise lorsqu’il s’agissait de leur donner un âge ou de les associer à tel ou tel peuple. Ce garçon-là lui semblait cependant jeune, presque encore un enfant. Mais sa stature assurée ne ressemblait en rien à celle des enfants craintifs de la cité de Valmar que le Chasseur croisait parfois lorsqu’il se rendait au Cercle du Destin où trônaient les Valar. Ce jeune elfe-ci se campait droit et fier, nullement impressionné par l’assemblée des Maïar qu’il venait d’interrompre. Oromë se demanda si le garçon faisait ainsi preuve d’une bravoure sans nom ou s’il n’était pas plutôt totalement inconscient de sa situation. Un cercle de métal serti d’une étoile rouge ornait son front ; et les cascades d’or pâle de sa chevelure encadraient son visage au teint d’ivoire, s’écoulant librement sur son dos et ses épaules. Quelques mèches rebelles venaient boucler devant ses grands yeux d’argent, bordés de longs cils blonds et surmontés de sourcils en ailes d’oiseau. Son nez mutin, légèrement retroussé, arborait quelques discrètes tâches de rousseur. Les traits de son visage encore arrondi par l’enfance étaient déjà fins et délicats, et d’une parfaite régularité si l’on exceptait les deux fossettes que son sourire creusait dans ses joues. C’était un beau garçon, reconnut Oromë, même pour un elfe, et qui promettait de grandir pour devenir un jeune homme des plus charmants. Il ne tenait pas en place, cependant, passant sans cesse ses appuis d’un pied sur l’autre et froissant de ses mains l’ourlet de son surcot.
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