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#Grotte du dragon
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LA DEMOISELLE ET LE DRAGON (2024)
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Le premier roi d’Aurea mène une attaque futile contre un dragon résidant dans son royaume. Tous les hommes du roi sont tués, laissant le roi à la merci du dragon.
Des siècles plus tard, Élodie, fille de Lord Bayford, reçoit une proposition de la reine Isabelle d’Aurea pour épouser le prince Henry. Sur les conseils de Bayford, Élodie accepte pour aider son peuple appauvri. Elle navigue donc vers le royaume d'Aurea accompagnée de sa petite-sœur Floria, de leur père et de leur belle-mère.
Lors de leur rencontre, Élodie et Henry semblent d’abord désintéressés l’un par l’autre, mais commencent à se lier d’amitié car ils partagent le même désir de voyager. La belle-mère d’Élodie, Lady Bayford, cherche la reine, dans l’espoir de renforcer leur lien familial, mais Isabelle repousse les tentatives de faire connaissance, ce qui conduit Lady Bayford à implorer en vain Elodie de mettre fin aux fiançailles.
Après le mariage, Élodie et Henry participent à un ancien rituel dans les montagnes, au sommet d'une grotte, soi-disant pour célébrer leur union. La reine, habillée en prêtresse, décrit le pacte entre le premier roi et le dragon, où il a dû sacrifier ses trois filles pour la paix. À la suite d’une cérémonie où leurs mains sont coupées et maintenues ensemble, Henry insiste pour porter Elodie à travers l’étroit chemin au-dessus de l’antre du dragon, puis la jette dans le gouffre.
Après s’être remise de sa chute en sachant qu’elle est le véritable sacrifice, Élodie cherche un moyen de s’en sortir. Le dragon entre dans l’antre, lui demande son nom et la nargue avant de poursuivre Élodie et de lui brûler la jambe. Après avoir échappé à la bête, Élodie découvre une grotte illuminée avec des « limaces » bleues phosphorescente, qu’elle recueille comme source de lumière. Le dragon la retrouve. En s’enfuyant, Élodie arrive dans une chambre avec la note « En sécurité ici qu’elle ne peut pas atteindre », les noms des victimes passées et une carte gravée dans le mur. Pendant qu’Élodie dort, les limaces lumineuses guérissent la brûlure de sa jambe.
Élodie découvre une carte qui semble indiquer une sortie, et suit le chemin, mais celui-ci mène à une impasse, un haut dénivelé à flanc de montagne. Une équipe de sauvetage dirigée par Lord Bayford arrive. En tentant de les rejoindre, Élodie découvre les restes de trois dragons nouveau-nés, massacrés par le premier roi, ce qui explique la raison des trois sacrifices exigés par génération. Le dragon tue Bayford et ses hommes, mais une distraction laisse à Élodie le temps de grimper à la corde de Bayford pour s’échapper de la montagne. Elle prend ensuite l’un des chevaux de l’équipe de sauvetage et se cache sous un rocher. Le dragon, furieux, brûle la zone environnante dans une poursuite infructueuse.
L’incendie avertit Isabelle que le sacrifice d’Élodie a échoué, et elle kidnappe la sœur d’Élodie, Floria, pour la remplacer. Élodie, de son côté, se rapproche de la côte pour fuir, mais croise sa belle-mère qui venait vers la grotte. Elle lui explique que Floria a été livrée au dragon, et Élodie retourne à la montagne pour sauver Floria, que le dragon a laissé vivre, comme appât pour Élodie.
Élodie crée une diversion pour distraire le dragon afin qu’elle puisse atteindre Floria. Disant à sa sœur de se cacher, elle affronte le dragon et tente de la convaincre qu’ils ont tous les deux été trompés par les Auréens : en joignant leurs mains coupées lors du mariage, le sang des mariées et des membres de la famille royale auréenne a été mélangé, trompant ainsi le dragon que les princesses sacrifiées étaient des membres de la royauté auréenne. Le dragon refuse de croire Élodie, déclarant que l’assaut du premier roi n’était pas provoqué, puis l’attaque, mais Élodie la trompe pour qu’elle se brûle. Avec le dragon à sa merci, elle les soigne tous les deux avec les limaces lumineuses.
Élodie et le dragon interrompent alors un autre mariage au palais, exposant la trahison des Auréens. Élodie conseille à la nouvelle mariée et à sa famille de fuir, et le dragon brûle le palais avec tous les membres de la famille royale et les nobles auréens à l’intérieur. Quelques jours plus tard, Élodie, Floria et Lady Bayford rentrent chez elles, chargées de provisions et accompagnées par le dragon.
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philoursmars · 8 months
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L'année du Dragon arrive !
Une longue série de dragons arrive... Ici des dragons plus XIXe, néogothiques, etc.
Bétharram (Béarn), le Calvaire
Marseille - MAMA (Maison de l'Artisanat et des Métiers d'Art) - expo "Un Monde Merveilleux" - dragon de Liliane Guiomar
Louvre-Lens, expo "Animaux fantastiques" - Emile Gallé - "Dragon Héraldique" - Nancy, 1894
idem - Héliodore Pisan, d'après Gustave Doré - "La Sainte Bible - Vision d'Isaïe - Dieu fait périr le Léviathan" (oui, techniquement ce n'est pas un dragon...)
Gabriel Viardot - miroir sur chevalet - Paris, 1880
grottes de Bétharram , visitées en bateau
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francepittoresque · 5 months
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LÉGENDE | Hydre, dragon ou serpent de Villedieu-lès-Bailleul (Orne) ➽ http://bit.ly/Hydre-Orne Si l’appétit démesuré de l’hydre séjournant au creux d’une grotte non loin de Villedieu-lès-Bailleul incite les habitants à détourner son attention en lui laissant une cuve pleine de lait, la décision est bientôt prise de la capturer, après qu’elle a dévoré le neveu du seigneur de Bailleul
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logogreffe · 1 year
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Si je ne t'avais pas, Excalibur l'épée magique
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Excuse me monsieur le donneur de leçons mais nous ne pouvons ni voler ni cracher de feu !
Aaah seulement parce que TU m'en empêches ! Si ne t'avais pas je ferais des tas de trucs
Je rockerais avec les dinos F'rais swinger les rhinos Je redragonnerais cette grotte en deux secondes "Cornouailles" ils criraient Car le Roi Dragon je serais Si ta tête immonde n'était pas de ce monde Si je ne t'avais pas Si tu ne m'avais pas !? Si je ne t'avais pas Dis le moi, "si je ne t'avais pas..."Mmh...?
Moi je serais quoi s'il n'y avait que moi Moi je serais quoi si je ne t'avais pas ?
Arrêtez de vous chamailler, vous vous donnez en spectacle !
Spectacle, quelqu'un parle de spectacle? J'adôôre le spectacle ! Si j'n'avais pas ta tête de lard, Je ferais carrière dans l'art De ce royaume je s'rais la star Et toi, ringard, tu resterais dans le noir Si je ne t'avais pas Ouais, ça me ferait des vacances Si je ne t'avais pas ! Sans moi tu s'rais ...mort
Moi je serais quoi s'il n'y avait que moi Moi je f'rais quoi si je ne t'avais pas ? Moi je f'rais quoi, si je ne t'avais pas ?
Ah, au secours ! Dire que je t'ai sur le dos, depuis près de 500 ans ! Oh, le voila champion de calcul Avec un bon avocat, je m's'rais fait la malle y'a 400 ans Une minute vielle branche, je refuse de me faire incendier ! Hey, tu pètes pas le feu d'habitude !
Je s'rais un lézard cracheur de feu Moi un sorcier aux ailes bleues Tu ne s'rais rien sans moi crois moi, Tu s'rais éteint, tu ne s'rais pas J'en ai ras le bol de tes "gnagna" Et moi de tes fanfaronnades Haha, sans moi niguaud, t'as pas de cerveau Pas de duooo !
{ reprendre les deux couplets du début ensemble } Si ta tête immonde n'était pas de ce monde !
Si je ne t'avais pas Si je ne t'avais pas Si je ne t'avais pas Si je ne t'avais pas Yeah, Yeah, Yeah Par ici, c'est moi qui conduis Yeah, Yeah, Yeah Hey, dis donc, t'as pas un peu grossi, toi ?
Ce serait la joie d'avoir deux pieds à moi Moi je f'rais quoi si je ne t'avais pas I got you, babe Moi je f'rais quoi si je ne t'avais paaas Oooh, yeah Moi je serais quoi Moi je ferais quoi Sans toi-oi ? Merci, merci, merci beaucoup, merci encore Hey, dis donc, on t'as jamais dit que tu chantais comme un pied, toi ?
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mysteriis-moon666 · 3 months
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MALEDICTIONS N°2
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L’image du hardos c’est celle d’un être inadapté, un ringard, sectaire, crasseux, satanique, véhiculant des vestiges voués à disparaître, enfin ça c’était avant. Maintenant le metal est ‘’tendance’’, mis en lumière avec « Diabolus in Musica » à la Philharmonie de Paris en racontant son mythe en musiques et en images jusqu’au 29 septembre 2024 en partenariat avec France Inter (hein ????), et l’info est relayé partout par n’importe quel mag happy-friend. Bientôt Arte TV fera gagner des calendriers de l’Avent Motley-crüe de 2021 avec des MonChéri à la liqueur Manowar, et France Inter des porte-clefs coca cola fabriqués en chine populaire au soirée metal de Live Nation.
De plus tu trouveras sur le net pléthore de youtubeurs qui relaient ce qu’ils ont lu ailleurs pour t’expliquer tel groupe, tel genre…Bref et au fin fond de la caverne tu auras le fanzineux. Tiens, on l’avait oublié celui-là, 80% au bas mot, 120 % pour les nouvelles générations (le fanzine est en papier).
Le hardos est fidèle à sa passion. Si les éditions Atlas sortaient une collection des plus grands groupes de metal en maquette d’allumettes chez votre marchand de journaux (à seulement 1,99 €), vous pouvez être certain que les fadas des métaux lourds ne pourraient plus s’arrêter sans avoir la collec complète.
Ok, vous avez déjà entendu mille fois ‘’Le metal est un style qui ne se renouvelle pas, les concerts sont grisonnants’’, ok, nous demandons l’exil et nous prions pour vos âmes, mais surtout foutez nous la paix, cela fait des décennies que nous vivons à côté de vous, comme des vampires, sortons la nuit de nos cimetières pour fleurir les palais de l’occultisme sonique avec tapage. Je ne peux pas changer le monde, mais je ne veux pas que le monde me change. Les groupes, disques, qui comptent sont gravés là où le temps ne détruit rien. Ils sont écrits avec le souffle et le sang. Même oubliés, ils restent cachés quelque part, et ils remonteront à la surface en apportant une partie pour toujours de nous. Alors ne continuez pas à arroser une fleur fanée. Ne laissez pas les disques opportunistes vous crucifier, et le vide toxique enraciner chaque territoire de vos émotions.
Malédictions est un fanzine. Fait par des fans pour des fans.
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Réalisé par Camille qui auparavant avait concocté le fanzine Metal Witchcraft, il est accompagné par Léa et Quentin, ce trio façonné dans la forgerie de Vulcain au pays de dôme propage la sainte parole. Vous trouverez dans ce second numéro les interviews de All Borders Kill (Punk Hardcore/Thrash Metal, France), Anthems Of Steel (Festival pour Mäniacs only), Disfuneral (Death Metal, France), Electric Shock (Hard/Heavy, France), EXHAUSTER - Thrash Metal (Thrash Metal, France), NunSlaughter (Death Metal Legend, USA), Profanatica (Black Metal Legend, USA), TRESPASSER (Un-true, un-pure, un-orthodox Black Metal, Suède), VII (Horrorcore/Rap Hardcore) et Wempusa (Doomgaze, France). Avec une centaine de chroniques de disques, de zines et de livres, c’est dense, copieux, généreux, c’est le fanzine parfait pour découvrir ce qui se perpétue dans les grottes, caveaux, bas-fonds et sépultures, levant le glaive au firmament avec la hardiesse de Ronnie James Dio (dernier chasseur de dragon), Malédictions mérite le détour.
Limité à 200 copies, format A4, 96 pages. Pour le commander, envoie un mail à cette adresse : [email protected]
Il doit rester (peut-être) un fond du premier numéro de MALEDICTIONS (tiré à 250 exemplaires), 108 pages de blasphèmes et de musique extrême, avec les interviews sans langue de bois avec Tom G. Warrior (Celtic Frost, Triptykon), Catacomb, Troubadour le fanzine qui bourre (ou plutôt bourrait, RIP), Manzer, Tentation, Herzel, Lord Gallery, Savagery, Lassolas, S.M. Lozen et Preghiera. Sont également au menu des festivités des biographies de Catacomb et Tentation ainsi que plus de 80 chroniques de musique, de livres et de zines. Il y a aussi des badges à l’effigie du fanzine, à prix libre.
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ransomgamer · 5 months
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TR1, 2, 3 levels in French.
TR1:
Grottes
La Cité de Vilcabamba
La Vallée perdue
La Tombe de Qualopec
Le Monument Saint Francis
Le Colosseum
Le Palais de Midas
La Citerne
La Tombe de Tihocan
La Cité de Khamoon
L'Obélisque de Khamoon
Le Sanctuaire du Scion
Les Mines de Natla
L'Atlantide
La Grande pyramide
UB:
Retour en Égypte
Le Temple du chat
La Forteresse atlante
La Ruche
TR2:
La Grande Muraille
Venise
La cache de Bartoli
L'Opéra
La plate-forme offshore
Zone de plongée
40 brasses
Épave du Maria Doria
Quartiers d'habitation
Le Pont
Les Contreforts tibétains
Le Monastère de Barkhang
Les Catacombes du Talion
Le Palais de glace
Le Temple de Xian
Les Îles flottantes
L'Antre du dragon
Home Sweet Home
TGM:
Guerre froide
Désillusion
Le Fournaise des dieux
Royaume
Cauchemar à Las Vegas
TR3:
Jungle
Les Ruines du temple
Le Gange
Les Grottes de Kaliya
Le Village côtier
Le Site du crash
Les Gorges de Madubu
Le Temple de Puna
Le Quai de la Tamise
Aldwych
Le Portail du Lude
La Cité
Le Désert du Nevada
Le Complexe de haute sécurité
La Zone 51
L'Antarctique
Les Mines de RX-Tech
La Cité perdue de Tinnos
La Caverne de la météorite
Toutes les lueurs du jour
TLA:
Fête dans les Highlands
L'Antre de Willard
La Falaise de Shakespeare
Dormir avec les poissons
C'est un asile de fous !
Retrouvailles
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corinneecrivaine · 7 months
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DAMSEL
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Je viens de visionner DAMSEL – La Demoiselle et le Dragon.
A la base, je pensais que cette histoire serait similaire à Dragon Inside Me, mais il n’en est rien.
Les 30 premières minutes nous immergent dans un univers de fantasy avec des somptueux décors, de magnifiques costumes et accessoires.
L’histoire devient captivante les 30mn suivantes. Nous plongeons dans un huit clos tendu entre la protagoniste et la créature. Du monde de la fantasy nous glissons vers un univers davantage accentué vers l’horreur. Cette partie me fait trop penser au film « The Descent » relatant l’histoire de 6 femmes spéléologues coincées dans une grotte où elles doivent faire face à des créatures malveillantes vivant sous-terre. Dans DAMSEL nous assistons à un huit-clos entre une jeune demoiselle contrainte de devenir une combattante, faisant face à ses peurs, trouver le courage au fond d’elle, pour survivre face à un dragon assoiffé de vengeance et de colère.
En dépit de la présence de l’actrice dont le film repose entièrement sur sa renommée, annoncé comme une histoire de fantasy, la magie est absente. Le seul protagoniste réussi et captivant dans cette histoire est le dragon. Tout repose sur lui, sa colère et sa prestance. C’est le seul personnage que j’ai adoré.
La simple présence d’un acteur ou d’une actrice renommé(e), ne garantit pas la réussite d’un film exceptionnel. L’histoire, le scénario jouent un rôle crucial, trop délaissés malheureusement dans une industrie où la production de masse prend le dessus sur la qualité. Les personnages secondaires sont tout aussi importants et enrichissent l’histoire. Tous les acteurs ne possèdent pas la capacité de s’adapter à tous les rôles.
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005.
A ✯ Une "famille" qui ne se prive de rien car ils peuvent utiliser la magie : aurification, téléportation, sort de rangement et de propreté, lévitation.
B ✯ Une forteresse volante que personne n'a le droit d'aller car c'est un lieu sacré surveillé par les lutins (et le chef d'orchestre) il y a enfermé là bas un "vilain féroce" (qui évidemment, se révélera être un pauvre bougre humain devenu immortel et coincé ! )
C ✯ Une crypte avec un gigantesque dragon "le Bifrost" qui protège l'entrée et il faut bien sur qu'un humain devenu immortel se retrouve coincé pendant des millénaires avec personne qui n'ose s'approcher à cause de la créature !
D ✯ Des "tombes royales" dispersées dans différents endroits, le sommet d'un volcan, au fin fond d'une grotte ou d'un temple sous-terrain.
E ✯ Des sombres forteresses ou ruinasses oubliées accessibles que la nuit tombée ou avec des portails de téléportation !
F ✯ Une métropole barricadée derrière un très vieux mur en forme de cercle-étoile, une citadelle au centre et des hauts bâtiments à proximité. (il n'y a pas de métro mais il y a des trams, des bus, des voitures, des voies piétonnes pour les vélos, skateboards, rollers.) ( Des habitations de toutes sortes, boutiques de toutes sortes aussi. )
G ✯ Une forteresse blanche volante qui ressemble, accessible avec un grand ascenseur.
H ✯ Un château millénaire avec 8 étages, des escaliers qui bougent, perdu au milieu d'une forêt enchantée par un arbre magique que les fondateurs de l'ancienne école de magie avait planté pour le cacher.
I ✯ Quelques immenses pyramides sont construites à différents endroits, elles sont des laboratoires high-teck d'un certain milliardaire.
J ✯ Un arbre-temple, si gigantesque que voilà quoi.
K ✯ Des cavernes de cristaux magiques
L ✯ Des terres maudites et interdites car territoires des champs de fleurs maléfiques, qui permettent d'endormir temporairement des dragons malveillants. Les lutins se sont montrés plus rusés qu'eux.
M ✯ Un sanctuaire avec 33 temples en fil indienne sur une colline, séparés par un escalier interminable, un temple bien plus gros au sommet avec une statue géante représentant un phœnix.
N ✯ Un magisterium de 7 étages - il s'agit d'une banque, d'un musée, d'une salle des prophéties, d'un tribunal, d'une prison, d'un opéra et d'une bibliothèque.
O ✯ Un palais impeccable mais avec une moitié tout changer en or. Maka l'oiseau d'or et Ményanthe, l'empereur...
P ✯ Une forteresse à coté d'un lac et d'une foret, tout gelé...
Q ✯  Un dragon géant doré dans un volcan/forteresse où il y aurait un trésor, des pierres précieuses et des minerais d'or ou des pièces d'or partout, il nage dedans.
R ✯ Les portails s'activent uniquement entre le 2/12 et le 12/2 (rouges font voyager dans l'espace à la même époque & verts font voyager dans le temps au même endroit)
S ✯ l'anniversaire du croquemitaine millénaire approche mais l'opération millénium débute et s'organise très mal : qui a donné vie à ces jouets ???
T ✯ La capitale "Alhaitham" ????
U ✯ Les cent-huit voeux-étoiles-mémoires du puzzle maudit.
V ✯ Sapin magique du bois dormant (si tu veux cacher un arbre, met le dans une forêt )
W ✯ L'antique arche de Noé est devenu l'arche de Noël : a été modifié par Axxxx et est à présent un cube qui va surgir dans le ciel
X ✯ le train "pole boreal express"
Y ✯ Des intrigantes boites contenant de la poussière magique dorée
Z ✯ Les cadeaux emballés lévitent et souhaitent quitter les maisons pour rejoindre les trolls lutins. Les cadeaux ont hélas tendances à vouloir passer par les cheminées et prennent feu !
006.
La capitale "Alhaitham" :
_ Elle est inaccessible. _ Il n'y a, là bas, que des lutins qui travaillent sous hypnose. _ Ils ne garderont aucun souvenirs et sont gérés par un être cosmique omniscient, Alhaitham. _ Alhaitham téléporte les lutins dont il a besoin et les garde jusqu'à que le projet soit terminé. _ Il doit respecter une règle : ne pas garder + de 15 ans un lutin. _ De l'extérieur, les lutins veulent voir une capitale extraordinaire, féérique et colorée ; et l'être cosmique en prend compte. _ Le mois de décembre est particulier : l'être cosmique a l'autorisation pendant x jours de contrôler tous les lutins du monde pour les préparatifs festivaliers _ Tandis que pour le nouvel an, elle ne devra contrôler qu'un seul lutin, laissant ainsi tous les autres libres, le lutin hôte aura été élu pour devenir ce "sacrifice" glorieux
009.
Des intrigantes boites contenant de la poussière magique dorée :
_ des personnages vieillissent (à cause d'une mystérieuse poussière dorée dans une première boite trouvée ) _ des personnages rajeunissent (à cause d'une mystérieuse poussière dorée dans une deuxième boite trouvée ) _ des personnages rapetissent (à cause d'une mystérieuse poussière dorée provenant d'une troisième boite) _ elle fait dormir _ elle fait voler _ elle rend invisible _ elle fait changer de corps _  elle fait traverser la matière _ elle change en animal (rennes, cerfs et animaux de la forêt.)
010.
Mais qu'est ce qui se passe ? Il y a de quoi se poser des questions ! "Il est minuit moins cinq depuis maintenant huit heures !"
Les parents ne savent plus quoi inventer pour endormir les enfants et ne pas être eux même effrayés par ce phénomène.
"C'est à cause du dysfonctionnement d'un retourneur de temps. Mais ça va s'arranger, je suis sur qu'il fait son maximum pour tout arranger."
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streampourvous · 1 year
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Dragons 2 (2014)
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Regarder Dragons 2 2014 Film complet en streaming français VF et gratuit – How to Train Your Dragon 2 (2014) le film en entier Il s'est écoulé cinq ans depuis que Hiccup et Krokmou ont réussi à réunir avec succès les dragons et les Vikings sur l'île de Berk. Pendant qu'Astrid, Rustik et le reste de leur bande se défient mutuellement dans des courses de dragons (devenu le nouveau sport préféré de l'île), ce duo inséparable continue d'explorer les cieux, de cartographier des territoires inexplorés et de découvrir de nouveaux mondes. Lorsque l'une de leurs expéditions les conduit à la découverte d'une grotte de glace secrète abritant des centaines de nouveaux dragons sauvages et du mystérieux Cavalier de Dragon, nos deux amis se retrouvent au cœur d'une bataille pour préserver la paix. À présent, Hiccup et Krokmou doivent unir leurs forces pour défendre leurs convictions tout en sachant que c'est uniquement ensemble qu'ils ont le pouvoir de façonner l'avenir à la fois des hommes et des dragons. Read the full article
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C'est déjà notre dernière journée ensemble avec Clochette 😭😭
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On a commencé par devoir faire un détour d'une heure et demie, la route principale étant toujours bloquée depuis le cyclone d'il y a 4 mois (je ne veux même pas imaginer les dégâts)... Nous en avons donc profité pour passer par la "90 miles beach", une plage qui longe le littoral sur une centaine de kilomètres ! On y a trouvé ce charmant petit personnage :
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Si je ne me trompe pas, il s'agit d'un Man o' War, une galère portugaise. C'est un peu l'équivalent du sumac, mais version animal marin : sa brûlure peut être douloureuse pendant des semaines ... On l'a laissé bien tranquille hein !
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Ensuite, on est parties se balader dans les rochers géants de Wairere ! (Il y avait même une grotte de dragon, et des maisons de fées, eh ouais !)
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C'est assez marrant : vous voyez les grandes rainures sur leur surface ? En fait, c'est à cause des Kauris (les grands arbres) du coin : ils acidifient assez fortement le sol. Du coup, quand l'eau acide coule sur les rochers, elle finit par le ronger ! Bon, apparemment, il faut à peu près 1000ans pour qu'une goutte d'eau finisse par laisser une trace, vous voyez donc là le travail des dernières 2,8millions d'années. Rien que ça. Ça demande de la patience l'art géologique 😎
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Ensuite, on a tenté d'aller trouver les Koutu Boulders, qui sont censés être de gros rochers en bord de mer ... On a donc trouvé la mangrove ci dessus (les branches qui sortent du sol, c'est normal, les arbres poussent directement comme ça ! Ça fait super bizarre, mais ils ne se sont pas enfoncés dans le sol, on en voit souvent dans les zones marécageuses le long des routes et ça ressemble toujours à ça)... Et les majestueux rochers ci dessous.
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Voilà voilà, après la crise de fou rire terminée, nous avons donc repris le volant, direction le majestueux Kauri Tane Mahuta. Alors, majestueux, certes ... Mais surtout fermé >.<
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J'en profite pour vous montrer les stations de nettoyage des chaussures qu'on trouve à l'entrée de toutes les promenades en forêt ici : il faut brosser et désinfecter ses chaussures à l'entré et à la sortie pour éviter de contaminer les kauris avec le Dieback, une maladie sans traitement qui leur est mortelle.
Heureusement pour nous, l'accès à son voisin Te Matua Ngahere était lui bon ouvert ! 1 bon kilomètre à se balader entre les arbres gigantesques, c'était quelque chose ... (On vous a mis une Touille pour l'échelle !)
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Notre objectif final, c'était donc le Père de la forêt (noter la majuscule), un vénérable ancêtre de 16m de circonférence, 30m de haut ... Et 3000ans d'âge. Rien que ça.
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On a ensuite fini la journée en se mangeant une bonne pizza devant un bon film, calées dans le van ... C'était vraiment un mois super 🥰
Ps : en bonus, une photo des dunes d'hier, avec une Touille en échelle. Voui, c'est le pixel noir là... Et encore, on était déjà très largement à mi hauteur sur cette photo !
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lemuseedesmiroirs · 2 years
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Edgar
Cela commence à devenir plutôt personnel.
La légende racontait qu’un affreux dragon dormait sur son lit d’or et de bijoux de l’autre côté de la colline. S’il se réveillait, le monde en resterait méconnaissable, dévasté. Évidemment, personne ne s’y était aventuré auparavant, mais Edgar en avait fait sa raison de vivre. Jour et nuit, il s'entraînait dans le seul et unique but de terrasser la bête. S’en était devenu une obsession. S’il arrêtait de travailler, sa vie suivrait aussi. Enfin, tous ses confrères chevaliers en vaincrait un. Il se devait de faire de même, non seulement pour se conformer, mais aussi pour se sentir enfin heureux. Du moins, c’est ce qu’il croyait.
Quelques années plus tard, Edgar devint le plus grand et puissant guerrier du royaume. Il avait semé la peur chez les troupes ennemies, tellement qu’elles cessèrent toute invasion. Les paysans le vénéraient, tel le fils d’un dieu, pour ses exploits. Son vrai père, cependant, était le majestueux roi d’Adfectus. Il l'avait élevé, nourri, hébergé mais aussi fourni les moyens d’aboutir là où il en était. Le peuple y voyait une certaine pression de performer: en aucun cas aurait-il dû décevoir son père, sa majesté. Par contre, lui, cela ne lui dérangeait pas tant. Il y arriverait certainement, ce serait long, mais bon, il n'avait aucun autre choix que d’être patient. Sa vie en dépendait.
C’était le grand jour. C’est aujourd’hui qu’il ferait sa première excursion en terrain inconnu. Edgar tentait l’impossible. Il irait enfin de l’autre côté de la colline. Il s’immisça dans la dense et sombre forêt entourant Adfectus. Les feuilles étaient encore scintillantes de toute la pluie ayant tombée dans les derniers jours. Les sentiers étaient couverts de boue, mais Edgar avait pensé à tout, il portait de hautes bottes en cuir protégeant ses pieds meurtris. Le chevalier parcouru les bois humides pendant des heures et des heures. Au moment de traverser le minuscule ruisseau traînant paresseusement au bord du côté caché de la colline, il fit une horrible découverte. La pluie battante avait élargi la rigole de façon à ce qu'elle ne puisse être traversée sans se mouiller. Malheureux, il revint, bredouille.
Malgré sa déception, Edgar ne voulait absolument pas baisser les bras. Il ne s’arrêta pas là, il essaya puis réessaya. Il en était à son huitième essai, le ruisseau avait eu tant de temps pour se raffermir depuis. Toutefois, de l’autre côté, l’entrée de la grotte était indécelable. Il avait passé le mois à scruter chaque parois de la colline, mais en vain. En analysant d’anciennes cartes, il constata qu’il était passé à côté d’une petite clairière à l’Est. L’accès ne pouvait qu’y être. Peut-être y arriverait-il enfin. Il franchit l’épaisse forêt et le ridicule cours d’eau à nouveau. Boussole à la main, il franchit les hautes herbes pour finalement atteindre la plaine. Elle y était. Elle était juste là, face à lui. La porte vers le dragon se dressait durement droit devant lui. Il y était arrivé, le plus long avait enfin été accompli. Il pourrait le battre désormais, ce monstre, mais pas ce soir, ses paupières ne se gardaient plus debout. Il revint à Adfectus, la tête pleine d’idées pour le lendemain et se mit au lit.
La nuit fut brève et il fut aussitôt reparti. C’est aujourd’hui qu’Edgar combattrait, Il était prêt. Pourtant, une fois face à l’antre, une lourdeur dérégla discrètement le mécanisme rythmé de son cœur. Les papillons l'avaient accablé puis avaient assailli sa tête de pensées dérangées. Son courage s’était effondré soudainement et avait laissé place à la peur. Une terrible peur. Il n’osait plus entrer. Il n’osait plus se lancer dans une telle mission. Il avait rêvé toute sa vie à ce moment et à cet instant précis, il voulait tout mettre en arrière puis retourner dans son village. Il s’y sentirait plus confortable. Il ne voulait plus se commettre. Il avait peur des résultats, même s’il croyait être confiant. Il avait peur de passer à côté d’une meilleure opportunité, une prochaine fois. Il recula. Il s’éloigna. Il quitta la clairière. Il n’est jamais entré.          
Edgar ne saura jamais ce qui se trouvait véritablement à l’intérieur.  Edgar ne se doute toujours pas que l’amour sera d’autant terrifiant.
© Alexis Tremblay 2022
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news24fr · 2 years
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télé ce soirTélévisionTV ce soir : Melanie Lynskey est terrifiante dans The Last of Us Ils sont là-bas… il n'y a pas de paix dans The Last of Us. Photo : HBO/Warner MediaIls sont là-bas… il n'y a pas de paix dans The Last of Us. Photo : HBO/Warner MediaNous apprenons également à mieux connaître Ellie et Joel. De plus, un regard approfondi sur l'intervention de Poutine en Syrie. Voici ce qu'il faut regarder ce soirHollie Richardson, Phil Harrisson, Graeme Virtue, Jack Seale et Stuart Héritagelun. 6 févr. 2023 01h20 HNELe dernier d'entre nous21h, Ciel AtlantiqueEllie et Joel voyagent dans le camion de Bill cette semaine, et ils apprennent à mieux se connaître en conduisant sur les routes désertes. Préparez-vous à vous investir vraiment dans l'amitié de ce duo curieux. Mais la paix ne tarde pas à être perturbée – ce ne sont pas des zombies cette fois, cependant… c'est en fait Kathleen de Melanie Lynskey, qui est déterminée à retrouver un homme disparu appelé Henry. Hollie RichardsonBalades printanières19h30, BBC FourL'entrepreneure de Dragons' Den, Sara Davies, retourne dans le North Yorkshire pour faire une longue promenade avec une caméra à 360 degrés. En cours de route, elle parle de la maternité, de son passage sur Strictly et de l'importance du soutien familial. La vraie émotion frappe quand la pluie tombe. HEURELes traîtres US20h, BBC 3Le casting de la version américaine de la série de réalité vicieuse a conduit à une dynamique subtilement différente et sans doute moins efficace que dans l'itération britannique. Mais à l'approche de la fin de partie, ce n'est pas moins convaincant. Cette semaine, un consensus négatif se forme autour de Cody. Mais dans la tourelle des traîtres, préparez-vous à la mère de tous les rebondissements. Phil HarrissonPoutine contre l'Occident21h, BBC 2Vladimir Poutine se tient côte à côte avec le président syrien Bachar al-Assad sur la base aérienne russe de Lattaquié, en Syrie, en décembre 2017. Photographie : Alamy/BBC/Zinc Media"Poutine, qui s'était longtemps opposé à une intervention sur un sol étranger, avait fait exactement cela." Le deuxième épisode de cette série captivante se concentre sur l'affirmation de Poutine de la puissance russe au Moyen-Orient, y compris le souvenir de David Cameron d'un "bickerfest" après avoir emmené Poutine regarder le judo aux Jeux Olympiques de Londres 2012 pour essayer de le rapprocher de l'ouest. HEUREMaternel21h, ITV1Montez la liste de lecture TLC parce qu'il n'y a pas de gommages ce soir : les médecins surmenés Maryam et Catherine sont épuisés, glamour et prêts à frapper la piste de danse. Mais même si la pauvre Helen est laissée à la tête de l'unité médicale aiguë, tous les trois se retrouvent confrontés à un traumatisme inattendu alors que le drame hospitalier continue. Graeme VirtueSAS: Qui ose gagne - Jungle Hell21h, Canal 4De loin, la série la plus humide devient encore plus humide alors que les 12 recrues restantes jouent un jeu de «balle meurtrière» écrasant et éclaboussant dans une rizière vietnamienne. De plus, une descente en rappel dans une grotte pleine de chauves-souris déclenche la phobie des hauteurs, et une tâche de recherche du tireur provoque une panique de rang. Jack SealeChoix de filmsJamais Rarement Parfois Toujours (Eliza Hittman, 2020), 23h15, BBC TwoSidney Flanigan dans le rôle d'Autumn Callahan dans Jamais Rarement Parfois Toujours. Photo : Avec l'aimable autorisation de Focus Features/APEn tant que genre, le "drame sur l'avortement" peut être quelque chose pour lequel vous devez vraiment vous préparer, mais ce n'est absolument pas le cas avec le formidable indie d'Eliza Hittman sur une adolescente enceinte forcée de voyager de la Pennsylvanie rurale à New York pour avoir une interruption de grossesse. Entre de moindres mains, une prémisse comme celle-ci serait simplement un véhicule pour marquer des points histrioniques. Hittman, cependant, traite le sujet avec sensibilité et grâce, ce qui ne fait qu'ajouter à sa puissance.
Et puis il y a l'acteur principal Sidney Flanigan, un débutant qui est destiné à devenir une mégastar. Vous l'avez vue ici en premier. Stuart HéritageLes sujetsTélévisiontélé ce soircaractéristiquesRéutiliser ce contenuLe plus regardéLe plus regardéLe dernier d'entre nous21h, Ciel AtlantiqueEllie et Joel voyagent dans le camion de Bill cette semaine, et ils apprennent à mieux se connaître en conduisant sur les routes désertes. Préparez-vous à vous investir vraiment dans l'amitié de ce duo curieux. Mais la paix ne tarde pas à être perturbée – ce ne sont pas des zombies cette fois, cependant… c'est en fait Kathleen de Melanie Lynskey, qui est déterminée à retrouver un homme disparu appelé Henry. Hollie RichardsonBalades printanières19h30, BBC FourL'entrepreneure de Dragons' Den, Sara Davies, retourne dans le North Yorkshire pour faire une longue promenade avec une caméra à 360 degrés. En cours de route, elle parle de la maternité, de son passage sur Strictly et de l'importance du soutien familial. La vraie émotion frappe quand la pluie tombe. HEURELes traîtres US20h, BBC 3Le casting de la version américaine de la série de réalité vicieuse a conduit à une dynamique subtilement différente et sans doute moins efficace que dans l'itération britannique. Mais à l'approche de la fin de partie, ce n'est pas moins convaincant. Cette semaine, un consensus négatif se forme autour de Cody. Mais dans la tourelle des traîtres, préparez-vous à la mère de tous les rebondissements. Phil HarrissonPoutine contre l'Occident21h, BBC 2Vladimir Poutine se tient côte à côte avec le président syrien Bachar al-Assad sur la base aérienne russe de Lattaquié, en Syrie, en décembre 2017. Photographie : Alamy/BBC/Zinc Media"Poutine, qui s'était longtemps opposé à une intervention sur un sol étranger, avait fait exactement cela." Le deuxième épisode de cette série captivante se concentre sur l'affirmation de Poutine de la puissance russe au Moyen-Orient, y compris le souvenir de David Cameron d'un "bickerfest" après avoir emmené Poutine regarder le judo aux Jeux Olympiques de Londres 2012 pour essayer de le rapprocher de l'ouest. HEUREMaternel21h, ITV1Montez la liste de lecture TLC parce qu'il n'y a pas de gommages ce soir : les médecins surmenés Maryam et Catherine sont épuisés, glamour et prêts à frapper la piste de danse. Mais même si la pauvre Helen est laissée à la tête de l'unité médicale aiguë, tous les trois se retrouvent confrontés à un traumatisme inattendu alors que le drame hospitalier continue. Graeme VirtueSAS: Qui ose gagne - Jungle Hell21h, Canal 4De loin, la série la plus humide devient encore plus humide alors que les 12 recrues restantes jouent un jeu de «balle meurtrière» écrasant et éclaboussant dans une rizière vietnamienne. De plus, une descente en rappel dans une grotte pleine de chauves-souris déclenche la phobie des hauteurs, et une tâche de recherche du tireur provoque une panique de rang. Jack SealeChoix de filmsJamais Rarement Parfois Toujours (Eliza Hittman, 2020), 23h15, BBC TwoSidney Flanigan dans le rôle d'Autumn Callahan dans Jamais Rarement Parfois Toujours. Photo : Avec l'aimable autorisation de Focus Features/APEn tant que genre, le "drame sur l'avortement" peut être quelque chose pour lequel vous devez vraiment vous préparer, mais ce n'est absolument pas le cas avec le formidable indie d'Eliza Hittman sur une adolescente enceinte forcée de voyager de la Pennsylvanie rurale à New York pour avoir une interruption de grossesse. Entre de moindres mains, une prémisse comme celle-ci serait simplement un véhicule pour marquer des points histrioniques. Hittman, cependant, traite le sujet avec sensibilité et grâce, ce qui ne fait qu'ajouter à sa puissance. Et puis il y a l'acteur principal Sidney Flanigan, un débutant qui est destiné à devenir une mégastar. Vous l'avez vue ici en premier. Stuart Héritage
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whencyclopedfr · 3 years
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Grottes de Longmen
Les grottes de Longmen, un complexe de grottes bouddhistes situé à 13 kilomètres au sud de Luoyang, dans la province chinoise du Henan, constituent l'une des représentations les plus importantes et les plus exquises de l'art de la pierre de la Chine ancienne. Créées au cours de cinq siècles environ, à partir de 493 de notre ère, ces grottes, ainsi que les statues et les inscriptions qui y sont gravées, constituent une fenêtre sur les circonstances politiques, culturelles et artistiques de la fin des périodes Wei du Nord et Tang. Les grottes furent creusées dans les falaises calcaires abruptes des monts Longmen et Xiang qui se font face sur un kilomètre, formant une vallée dans laquelle coule la rivière Yi. Ce site, qui ressemble à une porte naturelle, était historiquement appelé Yique ou "Porte de la rivière Yi". Après que l'empereur Yang de la dynastie Sui ait construit un palais impérial à Luoyang au début du VIIe siècle, dont la porte sud était alignée sur les falaises du site, le nom de Longmen ou "Porte du dragon" apparut (le dragon étant l'emblème du pouvoir de l'empereur).
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Le nom complet de la ville de Bangkok, capitale de la Thaïlande, est Krungthep mahanakhon amon rattanakosin mahintara ayuthaya mahadilok phop noppharat ratchathani burirom udomratchaniwet mahasathan amon piman awatan sathit sakkathattiya witsanukam prasit, ce qui signifie : “Ville des dieux, grande ville, résidence du Bouddha d’émeraude, ville imprenable du dieu Indra, grande capitale du monde ciselée de neuf pierres précieuses, ville heureuse, généreuse dans l’énorme Palais Royal pareil à la demeure céleste, règne du dieu réincarné, ville dédiée à Indra et construite par Vishnukarn.” C’est, selon le livre Guinness des records, le nom de lieu le plus long au monde.
Vient ensuite une colline de Nouvelle-Zélande, Taumata­whakatangihanga­koauau­o­tamatea­turi­pukaka­piki­maungah­oronuku­pokai­whenuaki­tanatahu (“Le sommet où Tamatea, l'homme aux gros genoux, qui dévalait, avalait et grimpait des montagnes, le marcheur invétéré, joua de sa flûte à un être cher”).
Au pays de Galles, un village, Llanfair­pwll­gwyn­gyll­go­gery­chwyrn­drobwll­llan­tysilio­gogo­goch (”L’église de sainte Marie dans le creux du noisetier blanc près du tourbillon rapide et l'église de saint Tysilio près de la grotte rouge”), s’est vu détrôner, en 2007, par Gor­sa­fawd­dacha'id­rai­go­dan­hed­dogled­dol­lôn­pen­rhy­na­reur­draeth­ce­re­di­gion (”La gare Mawddach et ses dents de dragon à la Route de Northern Penrhyn sur la plage dorée de la baie de Cardigan”), gare située dans le même pays et qui portait auparavant le modeste nom de Golf Halt. 
Il y a là de quoi faire fuir un hippopotomonstrosesquippedaliophobe ; l'hippopotomonstrosesquippedaliophobie étant, paraît-il, la peur des mots trop longs.
Top 11 des lieux dans le monde avec les noms les plus longs, pour te la raconter en soirée
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fanfictera · 4 years
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La Balance des Dragons / Chapitre 18: Ecailles
Auteur:   Douce Plume
Univers:
Dark Fantasy (inspiré du MMORPG TERA RISING -accessible même si on ne connait pas Tera)
Résumé :  
Jeune alchimiste Elfe pleine d’avenir, Eveanna se voit confier une mission importante par son maitre, Hustod. Malheureusement l’aventure ne va pas se dérouler comme prévu. Elle devra fuir tout ce qu’elle connait, entrainée malgré elle par un archer pervers alcoolique et une ex- Lancière devenue marchande de chaussures. Pourra-t-elle retrouver sa vie ou devra-t-elle révéler son potentiel de sorcière pour sauver les dragons de la folie ?
Mises en garde :  
Violence, jurons, esclavage
>>MASTERLIST<<
***************************************************
CHAPITRE 18: ÉCAILLES
Le groupe avançait prudemment à travers la foret des brumes. La lenteur du pas des chevaux aurait pu bercer les cavaliers si leur mission ne présentait pas tant de dangers. Griffeuille, en tête, guettait le moindre mouvement suspect. Aledaran fermait la marche, une flasque à la main. Il surveillait leurs arrières, l'air renfrogné.
  Eveanna cheminait au milieu du groupe, les poings serrés sur les rênes de sa monture. Elle se remémorait fébrilement le plan mit en place la veille. L'angoisse d'être la cible d'une nouvelle attaque la rongeait autant que cette mission. Et une foule de questions se disputaient la priorité dans sa tête. Ces derniers jours avaient été très éprouvants et ne lui avaient laissé aucun répit pour trouver des réponses.
 Elle essaya de se calmer en prenant une profonde respiration et en se concentrant sur son environnement. Ses yeux se posèrent sur le dos de Griffeuille, portant fièrement son armure et son immense bouclier. "Si elle est marchande de chaussures alors moi je suis  un porcidé" se dit Eveanna tout en essayant de trouver une position plus confortable sur sa selle.
 Elle jeta un coup d'œil derrière elle. "Et lui…. il m'a aidée alors…" elle soupira et se ravisa: "non, impossible de lui faire confiance. Et quel genre d'entrainement a-t-il reçu pour arriver à encaisser autant de blessures? Une journée d'entrainement aussi intense et il se tient comme si de rien n'était?  Nous avons utilisé l'alchimie pour guérir et reprendre des forces mais quand même… " A cette pensée elle frotta ses bras encore douloureux.
 Le trajet était plutôt long et à cette vitesse ils n'arriveraient pas avant des heures. La lancière avait été très claire à ce sujet: le trajet devait se faire en silence. Les Gulas avaient été éloignés de la zone mais d'autres créatures rodaient dans les bois. S'ils voulaient trouver un Naga isolé pour lui voler des écailles, il était hors de question d'attirer trop l'attention.
  L'Elfe se mordit la lèvre et empêcha les questions de sortir. Elle voulait tellement savoir que sa frustration lui donnait l'impression de bouillir. Ses pensées la ramèrent vers Yrlyg: "Pourquoi est-elle parti si vite et sans rien expliquer ? Et comment fait-elle pour maintenir une maison pareille en fonctionnement ? Pourquoi m' aider? Est-ce que ça a un rapport avec la marque sur mon poignard?"
 Perdue dans ses pensées, elle ne s'était pas rendue compte que son cheval s'était arrêté sur l'étroit sentier. Devant elle Griffeuille scrutait l'horizon, le poing levé pour signaler une halte  silencieuse. Une fois satisfaite elle descendit de sa monture et les invita à en faire autant. Ils  attachèrent les chevaux à l’abri des regards et se regroupèrent.
La lancière regardait autour d'elle et semblait perplexe :
- "On aurait déjà du croiser un Naga" chuchota-t-elle "je ne sais pas ce qui se passe mais ils ont changé leurs habitudes.
- "heu…du coup, on rentre?" dit Eveanna pleine d'espoir. "Aïe!"
Aledaran lui avait envoyé une pichenette au milieu du front et il étouffait un rire:
- 'Non! Trouillarde… on va en hauteur pour observer. Bordel, t'as vécu dans une grotte ou quoi?
- Non! Enfin…
- Ça suffit vous deux. Vous règlerez vos problèmes de couple plus tard. Gardons l'objectif en tête", stoppa Griffeuille.
 Eveanna sentait le rouge lui monter aux joues alors que l'archer la gratifiait d'un petit sourire satisfait. Elle brulait de répliquer mais Gri' suivait déjà le chemin et elle dut la suivre sans dire un mot. Elle semblait savoir exactement où elle allait. Après un long détour et une brève ascension, ils s'accroupirent discrètement le plus près possible du bord de la falaise. Ils purent constater par eux même le désastre en contrebas :
- "P'tain d'bordel de merde!" lâcha Aledaran à voix basse.
Griffeuille lui lança un regard contrarié mais elle acquiesça à contrecœur :
- "En effet ".
 Juste en dessous d'eux, ils pouvaient apercevoir les cages des esclaves dont les Gulas faisaient commerce. Sur leur droite s'étalait un camp assez étendu, grouillant d'activité. Plus à l'écart sur leur gauche se trouvaient deux arènes. La plus éloignée était de loin la plus grande . La plus proche était de petite taille mais elle semblait plus utilisée. Deux Gulas y trainait un esclave terrifié vers un Nagas surexcité.      
Après quelques instants d'observation silencieuse, Ale se remit à jurer puis grogna:
- "Merde. On dirait bien qu'ces bâtards s'sont associés. Comment on fait pour en choper un tout seul maint'nant? ... et m'refait pas faire l'appât!". Il coula un regard en biais à la sorcière. "Quoique le coup d'l'appât ça pourrait…"
-  Non!" L'interrompit Eveanna , prise de panique.
- "Du calme, personne ne va servir d'appât" coupa Gri, le visage soudain crispé
 Eveanna ferma les yeux et se couvrit la bouche d'une main sous le coup de l'horreur. Le Naga avait commencé à jouer avec l'esclave et au bout de quelques dizaines de secondes, il ne restait presque rien de lui. Les Gulas riaient à gorge déployée tout en encourageant l'ignoble serpent rouge. Aledaran jura à nouveau.
- " Il faut sortir les esclaves d'ici" décida Griffeuille, "ensuite on s'occupe des écailles. Par contre nous aurons besoin d'une diversion.
-  Tu penses à quoi?"  reprit Ale en se grattant la barbe.
- "Regardez là-bas", Griffeuille tendit un doigt griffu vers l'arène la plus éloignée.
- "On dirait… un Naga mort? C'est quoi s'bordel?
- Exacte. Si on arrive à les faire se regrouper dans la partie habitée du camp, on aura les mains libres pour secourir les esclaves et remplir notre mission initiale. Sans combattre.
- Ca m'plait bien" acquiesça l'archer en empoignant son arc.
    Griffeuille désigna une des huttes au toit de chaume, la plus éloignée du camp. Elle était proche de plusieurs autres habitations mais restait assez éloignée des arbres ce qui éviterait un feu de foret.
- "Celle-ci me parait idéale. Une fois qu'ils auront sonné l'alarme, on pourra agir."
  Aledaran hocha la tête et s'installa, un genou à terre. Il matérialisa une de ces flèches d'énergie et la tendit vers Eveanna. Elle toucha la flèche du bout des doigts et ferma les yeux. Elle appela le feu, tout doucement, et fit courir ses doigts délicats le long de la hampe en remontant vers la pointe, transformant doucement le bleu lumineux en rouge flamboyant.
L'archer encocha sa flèche et réajusta sa position. Il tremblait toujours mais semblait avoir gagné en stabilité. Il banda encore un peu plus ses muscles et  laissa sa flèche de feu s'envoler dans  le ciel et atterrir sur la plus grosse hutte en plein milieu du village. Le toit prit feu instantanément et l'incendie gagna rapidement en puissance.
Eveanna regarda Ale, choquée, alors que Gri grognait sa désapprobation:
- "J'avais pas dit celle-là! Tu ne sais plus viser ma parole!
-  Ça va! Une hutte c'est une hutte!
- Elle est trop proche de nous, c'est un risque inutile". Elle souffla bruyamment et ragea à voix basse "Faut vraiment que tu arrêtes de boire, tu vas finir par nous faire tuer!"
- "Avoue qu't'adores ça. Une p'tite baston d'temps en temps…" L'archer riait dans sa barbe.
 Griffeuille lui lança un regard noir qui terrifia Eveanna mais qui n'émut pas du tout Ale. Il continua à la fixer avec un sourire désarmant.  La lancière préparait une réplique cinglante mais une cloche se mit à sonner dans le camp, génératrice de chaos et vibrante protestation contre le silence.
 Comme prévu tous les Nagas et Gulas se précipitèrent pour éteindre l'incendie gigantesque qui menaçait de réduire toute la zone en cendre. Le camp était plongé dans le désordre et les cris mais une chaine se forma rapidement pour éteindre les flammes. Ils avaient pour le moment le champ libre pour leur mission de sauvetage mais cela ne durerait pas éternellement. Ils se mirent en route sans tarder , redescendant discrètement vers les prisons.
 Près des cages, une effluve  pestilentielle planait et s'attaquait à leurs narines. Eveanna avait du mal à soutenir l'odeur mais les autres semblaient bien s'en accommoder. Ils s'approchèrent des portes. Elles n'étaient pas verrouillées. Les yeux terrifiés des esclaves et la façon dont ils se recroquevillaient les uns contre les autres leurs apprirent pourquoi.
 Luttant contre la puanteur, la sorcière se faufila dans la première alcôve. L'état des personnes enfermées lui serra le cœur et, même s'il fallait agir vite, elle redoubla de douceur lorsqu'elle les approcha. Elle distribua des parchemins de havre-sûr à chacun, s'assurant que tous pouvait le lire et se téléporter rapidement en sécurité. Aledaran fit de même de  son côté alors que Griffeuille faisait le guet.
  Une fois tous les prisonniers téléportés, ils se dirigèrent vers leur second objectif en longeant la falaise. Afin d'atteindre le Naga putréfié au milieu de la grande arène, ils durent sortir à découvert ce qui rendit l'humeur de Griffeuille encore plus noire. Même Ale semblait tendu, ce qui contrastait avec sa nonchalance habituelle:
- "Dépêchons nous d'prendre ces écailles. J'ai un mauvais pressentiment.
-  Je suis d'accord avec toi. Je vais faire le guet de ce côté-ci, Eveanna tu prends l'arrière. Ale tu prends les écailles."
  Il avaient convenu la veille d'utiliser le poignard d' Eveanna car il avait déjà fait ses preuves face à la solide armure écailleuse des Nagas. Elle confia donc sa lame à Ale avant de faire le tour de la bête pour faire le guet de l'autre côté. Mais lorsque qu'il posa son regard sur le manche, il s'arrêta net.
- "Ale, cesse de dormir et prends les écailles!" jeta la Lancière par-dessus son épaule.
Mais il ne bougea pas. C'était comme si son sang s'était figé dans ses veines. Les souvenirs se bousculaient dans son esprit, rendant sa respiration difficile et son teint blême. Griffeuille s'approcha de lui et le secoua par l'épaule. Il la regarda, les yeux encore hantés par ses visions:
- "C'est elle, Gri. Je sais que c'est elle…."
Sa voix n'était plus qu'un murmure étranglé. Griffeuille soupira mais ne s'énerva pas. Elle savait que le sujet était douloureux, pour lui encore plus que pour elle. C'est pourquoi elle répondit le plus calmement possible :
- "Écoute, je sais qu'elle lui ressemble mais… on en a déjà parlé, ce n'est pas possible. Elle est morte. Ce n'est pas le moment de…"
- "Et ça alors! " la coupa-t-il en lui montrant la marque sur le poignard.
 Le cœur de Griffeuille manqua un battement. La lance de Kaïa. Cela faisait des années qu'elle n'avait pas revu cette marque hormis sur ses propres armes ou celles d'Aledaran. Pas depuis que leur guilde avait été dissoute après la grande guerre. Mais elle repoussa ses émotions :
- " Beaucoup d'entre nous ont du vendre leurs armes. C'est une simple coïncidence".
Ale allait rajouter quelque chose mais elle le secoua violemment par l'épaule avant qu'il n'ait pu formuler sa pensée :
- "On en reparlera plus tard. Nous sommes à découvert. Prends les écailles."
 C'était un ordre. Quand elle était comme ça, personne ne pouvait l'arrêter ou la contredire. Alors il obéit, grommelant dans sa barbe,  alors qu'elle retournait surveiller les environs. Il avait presque fini sa besogne quand Eveanna se manifesta de l'autre côté de l'arène:
- "Heu… dites… y'a quelqu'un ? Parce qu'il y a une sculpture vraiment très bizarre par ici…"
 Sa voix était hésitante et elle semblait avoir peur. Griffeuille décida d'aller voir et de laisser Ale finir son travail, espérant qu'il aurait rapidement fini. Lorsqu'elle fit le tour de la bête, elle trouva la Sorcière, toute tremblante, figée devant une statue d'un réalisme effrayant:
- "Je crois… je crois qu'elle a bougé", souffla la sorcière, terrifiée.
 La statue était plantée à quelques mètres du Naga et lui faisait face. C'était une sculpture d'Elfe grandeur nature. Elle était à genoux, les mains attachées à un pilier de bois derrière son dos. Sa tête penchait devant elle, ses longs cheveux cachant ses traits.  Sans les centaines de petites craquelures rappelant de la glaise séchée au soleil, on l'aurait dit vivante.
Griffeuille soupira. Décidément ils s'étaient passé le mot pour rendre cette mission plus compliquée que nécessaire. Mais elle devait admettre que trouver une statue d'Elfe dans une arène Naga au milieu d'un village Gulas défiait toute logique. Et vu que tout ça n'avait aucun sens, autant en profiter pour en tirer un enseignement :
- "Eveanna, les statues ne bougent pas", affirma la lancière calmement. "Ta peur est ta pire ennemie. Approche toi de la statue et constate par toi -même."
 La sorcière grimaça mais s'avança. Elle s'arrêta à un mètre à peine, le cœur battant. Elle attendit un peu tout en fixant la presque représentation d'elle-même mais rien ne se passa. Soulagée, elle allait tourner les talons quand Griffeuille ajouta:
- "Touche-là."
Eveanna regarda la lancière d'un air contrit tout en émettant un petit gémissement plaintif. Elle n'avait pas du tout envie de faire ça mais elle savait qu'elle ne pouvait pas refuser. Son souffle se fit plus court. Elle avança lentement sa main, tremblante. Mais avant qu'elle ait pu toucher la peau de pierre, la statue releva brusquement la tête et ouvrir les yeux:
- "Hé toi, j'ai soif!"
Eveanna cria et tomba à la renverse, sur les fesses. La sculpture était vivante! Griffeuille se précipita vers la captive dont la tête était retombée vers l'avant. Elle l'examina rapidement et constata l'évidence :
- "C'est une Elfe couverte de boue. Elle est à peine en vie, je crois qu'on est arrivé à temps" dit- elle en détachant ses liens.
Aledaran arriva au pas de course de leur côté :
- " Faut s'casser, les Gulas rappliquent!"
- " Ok. Combien de havre-sûre nous reste-t-il ?" demanda Griffeuille, à court de parchemins.
- " J'en ai pu" grogna l'archer. "Et toi ?"
Il regarda Eveanna avec espoir mais elle secoua la tête.
- "Fait chier".
Griffeuille ne perdit pas une minute et attrapa l'elfe pétrifiée pour la jeter sur son épaule, ignorant ses grognements et la boue tombant sur son armure. Au loin, des cris et des invectives fusaient. A l'entrée de l'arène un énorme Gulas à deux têtes s'avançait vers eux en hurlant à plein poumons:
- "Attrapez moi les vivants ! Je veux m'occuper moi-même de ceux qui ont osé bruler ma maison ! "
Chapitre précédent : Chapitre 17: Maison et Magie  // suivant : Chapitre 19 -
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nuit-pourpre · 3 years
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Perséphone [ch.01]
[Soft-SF]
*
Les gouttes de pluie tombaient comme des fientes. La tôle récitait sa prière.
Du dôme, un souffle humide transpirait sur les toitures avec fracas. La Bulle semblait un poumon à l’agonie.
On voyait de grandes travées métalliques se courber sur plus d’un kilomètre, du sol jusqu’à la clé de voûte. Un épais et sombre bulbe de polymères les reliait entre elles.
L’intérieur de la Bulle était bardé de projecteurs qui diffusaient un langoureux tamis de lumière bleue en contrebas, dans toutes les ruelles et sur toutes les petites placettes de ce quartier de plaisance.
Un très jeune gosse ouvrit la bouche, la tête en l’air, pour capter un peu d’eau potable sous l’averse du dôme. Il fut tiré par un gamin plus âgé, qui fuyait un robot patrouilleur après avoir volé une brochette sur un grill. La viande fumante entre les dents, il avait déjà englouti la tête du lézard et se léchait les doigts, courant mesurément parmi la foule. Le lent et pesant synthétique, sur ses trois roues oxydées, mit rapidement un terme à la poursuite et s’en retourna au poste, dans un grincement d’essieu désabusé. Il faillit bousculer une femme qui s’affairait à installer l’auvent de son seuil, sous l’averse, et qui rentra ensuite dans sa cabane où des pleurs de bébés retentissaient.
Sous un porche putride, le sifflement d’une petite turbine se faisait entendre, provoquant la posture affolée d’un chien errant qui se mit à japper avant de détaler dans le caniveau.
C’était l’agitation banale de Coramine. La cité voisine, Ranfaris, était protégée par un dôme cinq fois plus étendu, et était vingt fois plus peuplée. Là bas, c’était vraiment une fourmilière.
L’armurier fit une grimace à son client. Il dégagea le cran de son arme de poing et visa juste derrière lui, à côté de la porte de la remise. La boutique fut traversée d’un tonnerre sec et strident qui fit frémir ou sursauter quelques passants. Rien de plus. Les gens du coin étaient habitués.
Il tira un coup, puis trois autres. Chacun se détendait avec un sifflement d’ultrasons, pour charger le tir suivant. Les impacts firent éclater le sac de sable gris au fond de la boutique. Il porta à sa vieille oreille le pistolet vibrant, que les tirs avaient épousseté.
Nan, grommela-t-il en secouant la tête. Ce genre de modèle n’a rien à foutre dans le désert où tu l’as trimballé… Mais si je pousse l’attaque du percuteur, ça sera encore pire, la seringue est trop fragile pour refroidir à cette vitesse. J’entends déjà le noyau m’insulter en binaire à cause de la surchauffe !
Besp grogna sous sa moustache. Le mercenaire connaissait mal ces nouvelles armes de contrebande. Les receleurs en avaient toujours à vendre mais le travail pour en ôter les balises de sûreté endommageait souvent les pièces.
Tu la tiens d’où, cette arme, Besp ? demanda le vendeur soucieux.
Offerte. Le fabricant est mon sponsor.
Très drôle… Plus sérieusement, Besp, c’est pas fait pour ton métier, ces machines.
Pour quoi c’est fait, alors ?
Il avait soupiré cette dernière phrase en ôtant sa veste, lourde et crasseuse. Il passa un doigt dans la doublure de son dos, découvrant le tatouage atrocement délavé qu’il portait à l’avant-bras. Il sortit de la poche secrète un rouleau plastifié.
C’était une monnaie qu’utilisaient encore les lunes de la ceinture intérieure. Celles trop éloignées de Séléné. Hors de portée du Rêve et de ses satellites. Ici, sur la 23, le Rêve ne parvenait qu’une infime partie de l’année, pendant dix jours environ, lorsque son orbite la faisait passer dans l’aura de la 7. C’était trop peu de temps pour qu’une escouade ait le temps d’atterrir et d’assembler un relais. Alors, la 23, comme presque toutes les autres lunes intérieures, restait libre du Rêve et de son emprise. Tout le commerce se faisait en orbite.
Alors donne-moi un vieux flingue, fit Besp en jetant le rouleau sur le comptoir.
L’armurier usé et squelettique arrondit ses yeux livides et le dévisagea.
Tu veux dire un modèle plus ancien ? J’en ai un de l’an 214 qui supporte mieux les poussières atmosphériques.
Je veux dire un flingue normal. Qu’il faut approvisionner. Pas une foutue imprimante 3D qui lâche dès que le ciel se couvre… 
T’es sûr ? La dernière fois tu t’es retrouvé à court de munitions. Tu préfères pas plutôt apprendre à tirer autrement ? Une fois qu’on a pris le coup…
La thune te suffit pas, vieil homme ?
On n’entendit plus que la symphonie de la pluie grasse sur les toits. Il émit un claquement de langue de désapprobation et fourra le rouleau dans la poche de son tablier, en tournant les talons. Il revient bientôt de l’arrière-boutique en claudiquant sur une canne faite à partir d’un tuyau. Et le contenu de ses doigts frêles retentit lourdement sous les yeux de l’homme de main.
Le barillet était splendide. Malgré la rouille apparente, il se dégageait de l’arme une fiabilité éprouvée, une densité qui fit vibrer les os de Besp avec une anticipation grisante.
Besp. Un jouet pareil, ça vaut quatre fois ce que tu m’as donné.
Je te laisse l’ancien. Il te tiendra compagnie. Moi j’en peux plus de l’entendre geindre… 
Je le compte déjà, quand je dis que ça vaut le quart.
Oui, j’en suis désolé… 
Le vieux ne bougea pas, regardant simplement Besp glisser l’arme dans sa gaine et jeter sur son épaule le lourd sac de munitions qu’il venait de lui donner, en faisant de grandes mimiques contrariées. Le mercenaire et piètre comédien fouilla ensuite ses poches, l’air penaud, à la recherche d’autres objets de valeur, promettant de le payer plus tard, minaudant pour un énième crédit… Puis il remarqua l’œil que lui lançait le vieux, et sa sérénité statique, il demanda :
Tu as un travail pour moi, c’est ça ?
L’armurier acquiesça.
**
La grotte exhalait une odeur rance.
On aurait dit un poison volatile et discret, comme celui qu’utilisait la pègre de Ranfaris dans les cellules des cloaques, quand elle voulait se débarrasser de quelqu’un. Mais l’odeur était vaguement plus… méridionale, fruitée, champêtre. Il ne savait pas d’où ce mot lui était venu. C’était absurde.
À l’extérieur, le désert se mortifiait sous la demi-nuit, comme une moisissure dans la pénombre d’une couveuse.
Il avait sillonné les pistes et les routes pendant trois jours depuis Coramine. Plein nord. Loin des marécages équatoriaux. Ce pays-là était sec.
Les bordures ocrées de l’horizon flambaient les fondations d’un ciel rougeâtre. Sous cette latitude, l’atmosphère particulière qui l’entourait donnait à la Lune 23 cette obscurité sanguine, artérielle pendant quatorze heures. Mais ça n’avait rien à voir avec l’uniformité orange et crépusculaire des seize heures de jour. Ce n’était pas non plus les trois heures de lever ou les trois heures de coucher, où l’on voyait la voûte transpercée de flammes d’or, comme des dragons spectraux qui dansaient avec des spasmes inquiétants. De toute façon, pendant ces heures-là, il n’était pas recommandé de sortir, en dehors des rites de passage des Orateurs de l’Oubli. Et ceux qui revenaient de ces rites, le faisaient rarement indemnes de corps et d’esprit.
L’obscurité de la demi-nuit, décidément, c’était son moment préféré. Il avait laissé sa vieille vadrouilleuse sous un piton de roche, avec le side-car rempli de matériel de levage. Il avait pulvérisé les roues au butanoate d’éthyle. Les hommes-cactus ne viendraient pas renifler. Il ne savait pas pourquoi, mais ça marchait.
Il craqua sa barre fluorescente et la jeta devant lui après avoir fait quelques pas dans la grotte. Le vieux tenait d’un fournisseur de passage que des fusées de détresse s’en étaient élevées quelques jours auparavant. En général, dans ces coins, c’était le signe qu’une expédition de récupérateurs avait été refroidie par des hommes-cactus, une tempête de sable ou des arkab-yodeï. Le fournisseur avait voulu attendre la fin du carnage pour cueillir le butin. Il fallait le doubler.
Il vit la torche chimique dissiper les ombres. La lueur d’azur heurta le bord d’un puits à trente mètres devant, et bascula dans les ténèbres. Au plafond, dans l’obscurité revenue, des yeux rouges s’allumèrent. Six yeux, diablement rapprochés. Ses muscles se tendirent et il dégaina. Le barillet était plein. Il mit en joue et attendit.
Mais les yeux restaient ouverts, immobiles, sans que nul mouvement n’émane de la bête que la torche avait frappée dans son sommeil. En fait d’yeux, on aurait dit des diodes. Il tendit l’oreille.
Dans le noir presque complet, il entendit un grésillement. Ce n’était pas un animal. C’était une Stèle sonique. Un module défensif capable d’identifier la nature d’une intrusion et de diffuser un son précis dans une direction ciblée. Il se couvrit bêtement les oreilles. Ces fréquences pouvaient tuer, lorsque la machine était bien calibrée. Après quelques secondes à détaler en direction de la sortie, il trébucha. Il entendit alors le grésillement, qui persistait. Trop haut, ou trop bas, ou trop usé… La Stèle ne lui ferait aucun mal. Il rengaina et s’approcha du module. Soit les capteurs l’avaient pris pour un fennec - et c’était quand même assez vexant - soit le temps avait passé depuis l’abandon des lieux. Beaucoup de temps. Et il était impossible de prédire quoi, ou qui, pouvait bien occuper ces cavernes désormais.
Les six diodes formaient le clavier de la Stèle. Besp l’ignora, glissa sous elle pour accéder au puits et descendit avec son câble jusqu’aux lueurs bleutées qu’il percevait à quelques dizaines de mètres en-dessous. Prochain investissement, se dit-il : des implants pour la vue. Avec le quart du butin collecté ici, que le vieux lui avait promis, il aurait sûrement de quoi payer l’opération. Il rêvassa, dans le bruit lancinant du fil de rappel qui frottait sa hanche, mètre après mètre. Les toubibs de la 23 étaient les pires charlatans. Avec les moyens suffisants, il irait plutôt trouver la prochaine navette pour Perséphone. Là-bas, il y avait une vraie clinique, et des chirurgiens compétents. Mais le permis pour y sortir de la quarantaine était exorbitant… À moins de trouver ici une montagne d’or, cette voie royale le forçait à différer. Et il détestait différer des trucs.
Ses bottes clapotèrent dans une flaque, au fond du puits. Il lui restait moins d’un mètre de câble. Il détacha l’enrouleur de sa ceinture et vit le bâton bleu que la chute avait expédié. Il brillait au milieu d’un champ de stalagmites. L’air était glacé. Les oreilles accusaient la pression. Les stalactites, à deux mètres à peine au-dessus de leurs compagnes, faisaient l’effet d’une mâchoire minérale. Il se sentit comme un insecte prisonnier d’une plante carnivore. Certaines se rejoignaient, bardées de cristaux de sel. Il chercha les poulies et les caisses mentionnées par le trafiquant. Elles apparurent dans une alcôve artificielle, creusée à un mètre du sol, à l’embout de l’immense salle précaire où il déambulait depuis quelques minutes. Il soupira, sortit de la menace pesante de cet enfer dentelé pour se plaquer sous une paroi plus lisse, et récompensa son effort d’une poignée de baies fermentées.
Aucune trace d’un corps, ni d’aucun matériel d’expédition, dans cette cache. Mais ce qu’il vit dans les caissons était trop beau pour la facilité qu’il avait eue à les trouver. Les cinq contenants pesaient chacun le poids d’un buffloïde mort. Ils étaient remplis de gravats qui étaient en fait les fragments d’une superbe roche taillée, dans un granit dont il n’avait jamais vu composition plus parfaite. Il alluma brièvement une petite diode blanche qu’il gardait dans sa poche de survie. Les cristaux de ces pièces étaient littéralement de toutes les couleurs. Et la roche qui les cimentait avait un gris argenté presque aussi impeccable que du mercure. Elle émanait, même dans le froid mordant des profondeurs, une moiteur tiède qui faisait transpirer ses doigts à leur contact.
Chose plus étonnante encore, ces pierres semblaient marquées de reliefs sombres, très légers, comme si on les avait tatouées, par fusion de surface.
Les motifs formaient ce que Besp interpréta comme des glyphes.
Il dispersa les fragments sur le sol de la cavité et s’accroupit avec enthousiasme, examinant à la lampe bleue comment les fragments pouvaient bien s’imbriquer. Ils semblaient avoir été arrachés brutalement à une paroi, au marteau-piqueur ou pire, à la dynamite ! Mais certains de ces “glyphes” avaient carrément l’air de fonctionner ensemble. Il réfléchit. Il était à l’abri, ici. La valse aux dragons d’or ne tarderait pas à agiter le désert, tout là-haut… Il avait bien trois heures devant lui pour retourner à sa vadrouilleuse et commencer à sortir les sacs, quand le jour serait levé. Il mit une bonne heure à trouver le premier assemblage du puzzle.
L’idée semblait meilleure sur le papier. À l’instant où, les mains poisseuses, il réunit les deux pierres, son crâne vrilla comme si on l’agrafait de l’intérieur.
Il n’eut même pas la force de hurler.
***
Les ténèbres étaient complètes. Il n’aurait pas su dire combien de temps avait passé, mais sa bouche n’était si sèche, ni pâteuse.
Ses muscles, eux, n’étaient que vaguement engourdis, comme  après une sieste. Pourtant, lorsqu’il toucha du doigt sa lampe, elle était plus inepte qu’un bâton. Même après une vingtaine d’heures, en temps normal, ces torches continuaient d’irradier un faible spectre lumineux.
Il crut être devenu aveugle. Il repensa, paniqué, à ses projets d’implants oculaires. Puis il craqua la seconde lampe qu’il avait emportée dans ses sangles. La lumière revint. Celle-ci était jaune. Elle fut si vive qu’elle l’aveugla presque, pendant un temps.
Il se vit affalé au pied de l’alcôve, les fragments luisants éparpillés autour de lui. Mais un autre détail le glaça : ils formaient une piste qui se perdait dans l’ombre, le long de la paroi, comme si quelqu’un les avait alignés.
Il n’avait pas tout exploré. Il se leva, vérifia que son arme était toujours en gaine, et suivit fébrilement ce qui commençait à lui rappeler un conte de son enfance.
À la fin du conte, le petit robot qui avait suivi la piste des fioles de carburant, tombait sur un culte de mécanophiles de l’espace qui le dépeçaient sans anesthésie avant de réassembler ses pièces en un mixeur de cuisine.
C’était sûr. C’était lui, le petit robot. Mais lui était bien en chair, il avait de l’expérience, et un gros flingue entre les mains.
Aussitôt la piste commencée, il vit des lueurs s’agiter dans son dos, et qui ne venaient clairement pas de sa lampe.
Il fit volte face et vit que les pierres qu’il avait dépassées n’étaient plus là.
Il tenta d’avancer en les gardant en vue. Derrière son passage, les fragments de roche se fluidifiaient en rayonnant, comme de petites coulées de lave, puis s’enfuyaient comme de grosses chenilles, à la vitesse de l’éclair, pour aller s’éteindre dans le noir.
La tête lui tourna. Son rire éclata.
Il attendit quelques instants avant de poursuivre sa route, dans un étroit tunnel. Il ne prêta bientôt plus attention aux métamorphoses rutilantes qui fuyaient la galerie sous ses pas. Même le plus audacieux des cocktails de drogues dures qu’il avait jamais engloutis pendant une soirée en orbite, ne l’avait pas rendu aussi perplexe. Il se raccrocha à la pensée qu’il était en plein travail.
Les lanternes folles s’éteignirent pour de bon lorsqu’il atteignit une autre pièce. La piste s’arrêtait là.
Cet espace s’élevait dans des dimensions colossales. On aurait dit la Bulle de Coramine, version ville-fantôme… L'exiguïté du tunnel qu’il venait d’emprunter la rendait vertigineuse.
Une obscurité de fin du monde enveloppait ce qu’il crut être une bâtisse de pierre posée au milieu de la grotte. D’un coup de vis, il amplifia le rayonnement de son bâton et le jeta devant lui.
La structure était improbable, cyclopéenne… Elle formait en travers d’un hectare entier, une arche couleur d’émeraude dont la torche jaunâtre magnifiait le vert.
Besp déglutit. Il n’osa pas se poser la moindre question. Comme si une menace alien se pressait aux portes de sa conscience, attendant le moindre signe d’intelligence de sa part, pour vampiriser son esprit. Il avait le sentiment puissant que ces ruines ne donneraient pas moins de fil à retordre à l’individu le plus savant de toutes les lunes réunies… Le Rêve lui-même, en savait-il quoi que ce soit ?
Il avança prudemment, dans le silence opaque. Il s’en alla ramasser le bâton aveuglant, sous ce vestige d’une race de titans qui avaient dû peupler ce monde… avant ? Bien avant. L’impossible évidence que cet alliage, cette arche, soit plus ancienne que l’univers lui-même, surgit en lui.
Il fit un pas en avant et un rais de lumière le frappa. De l’intérieur. Comme une grosse migraine.
****
Les lieux changèrent. Il ne parvint plus à appréhender son corps.
Ses jambes et ses bras étaient devenus des concepts.
Et les concepts, Besp, ça ne l’avait jamais branché.
Il eut l’impression d’être un simple moniteur, flottant dans une marée d’émotions, de paroles en des langues inconnues et d’informations cryptées, dont le remous avait - il s’en rappela ensuite - de vagues teintes violacées.
Mais plus que tout, dominait la sensation d’un grand vide autour de lui, un vide si absolu que son esprit n’avait même jamais imaginé qu’il fût possible de l’imaginer.
Il vit avec un soulagement infini se dessiner les deux piliers de l’arche, de chaque côté, montant comme des falaises sombres. Il reconnut la taille étrange et biseautée de cette pierre et la structure lui semblait désormais si familière, en comparaison de ce … vide. Il reconnut sur la pierre devenue ténébreuse, les glyphes imprimés des fragments brisés par les récupérateurs.
Il se sentit rendu à lui-même. Mais dans le “noir” flottait toujours, omniprésente, la marée cosmique qui étourdissait sa certitude d’exister.
Tu t’appelles Besp.
Une voix retentit dans la caverne. Elle parut émaner d’un être ancien mais furieux. Une rage momifiée, une ardeur plurimillénaire s’y répercutait jusqu’à ses oreilles.
Tu n’es pas le premier à venir ici.
Il s’effondra à genoux. Ses jambes n’avaient plus la moindre consistance. Un tremblement secouait sa colonne et ses yeux gelaient comme face au vent, des larmes acides coulèrent entre les frisottis de sa moustache.
Mais tu es le premier à survivre à mon message. Soit tu es le plus clairvoyant de ton espèce, soit tu es trop simple d’esprit pour devenir fou. Tu as entrevu ce qui nous sépare, tu l’as senti dans tes os, et tu l’as traversé sans t’en émouvoir, comme on trébuche maladroitement dans les ténèbres.
Il ne sut pas quoi r��pondre. Il ne sut pas s’il devait se vexer. Il ne sut pas s’il était vraiment utile de parler à une entité visiblement au courant de tout… 
Je suis le programme simplifié de mon intelligence d’antan. Les cellules qui alimentent cette copie de ma conscience faiblissent d’année en année. Je suis proche de ma fin. L’avidité de tes pairs a pressé mon obsolescence, en faisant fuir mes fidèles assistants métaorganiques. Des gens me cherchent pour m’anéantir. Et je suis heureuse que tu me trouves avant eux.
Il resta la gorge nouée. L’acuité lui revenait.
Il était à la fois dans le monde réel, dans cette caverne de roche et de stalactites bien sédimentées, et dans les limbes d’un passé obscur. Il était à la fois prisonnier de son vertige millénaire, et livré à lui-même dans un présent hostile. Une familiarité troublante le liait à cette voix, qui le traversait comme si l’espace et le temps n’avaient pas la moindre importance.
Dans le même temps, du fond de son hésitation, il entendit les galeries trembler. D’infimes vibrations trahissaient la présence de formes de vie, et il crut entendre des voix.
Il en était convaincu. D’autres humains, bien en chair, empruntaient le puits où son câble de rappel pendait toujours. Il crut sentir leurs combinaisons spatiales et leurs bottes, éraflant les parois du conduit. De là où il était, séparé des intrus par plusieurs dizaines de mètres de pierre et un labyrinthe de voies basses, il savait que des torches lézardaient les ténèbres, inspectant avec une brutalité militaire les reliefs salins des stalactites, loin là-haut, dans la deuxième salle. Leurs particules gênaient sa peau. Son système nerveux ne faisait plus qu’un avec la grotte.
Ils sont là. Touche l’un des piliers de ma structure, Besp. Fais vite.
La voix se précisait. S’humanisait. Elle était vaguement féminine, et inquiète. Elle le pressa à nouveau, mais il se levait déjà, quêtant dans son dos la galerie obscure où retentissaient des échos de radio.
Touche le pilier, Besp. Ce sont eux. Ces gens que tu appelles “le Rêve”. Ils sont là pour me voler la séquence. La séquence est la clé de leur destruction ou de leur suprématie. Touche le pilier, retiens la séquence, et échappe-leur. Si tu échoues, ils vous auront tous. Toutes les Lunes. Je détruirai la séquence pour qu’ils ne la retrouvent pas. Mais tu dois la conserver. Tu dois t’en servir. C’est votre seul espoir.
Notre ? balbutia-t-il en armant la détente de son arme.
Ceux qui veulent vivre libres.
Il entendit un grésillement entre les murs, comme si on calibrait un gros instrument. Loin, au sommet du conduit, là où son câble était arrimé, il comprit que la voix disait vrai. Les agents du Rêve étaient ici. Leur navette avait dû profiter du confinement crépusculaire pour atterrir près de Coramine.
Il pointa le pistolet vers la sortie, et de son autre main, effleura l'obsidienne verdâtre de la colonne. L’arche cyclopéenne lui imprimait une peur qu’il n’avait jamais connue.
Mais un flux brutal de données marqua ensuite son cerveau. Une suite vertigineuse de chiffres se fit une place dans ses souvenirs.
En moins d’une seconde, il apprit par coeur des pages entières de nombres, comme s’il avait consacré des années à les mémoriser. Il lâcha le pilier. Son équilibre le trahit.
La caverne redevint nette. Sa lampe chimique rayonnait toujours d’un jaune sale.
L’arche d’émeraude était splendide, mais le tissu de la réalité redevenait compact, comme à son arrivée dans le sanctuaire.
Ses sensations mêmes s’étaient réduites.
Il se sentit humain à nouveau. Sourd, aveugle, limité. Il brandit la torche et l’expédia vers la galerie. Le silence était presque complet.
Peu importe ce qu’avait dit la voix. Elle avait disparu. Mais si un commando du Rêve était ici, ils ne lui proposeraient sûrement pas de prendre le thé.
Pendant un moment il pensa avoir été victime d’un délire.
Mais il n’était pas seul. Des voix glissèrent en sourdine, dans le fond des boyaux. Il n’y avait pas d’autre issue à cette cavité. Il était fait comme un rat.
Il courut vers la lanterne. Il remonta la galerie. Il vit une torche pâle se braquer sur un virage, juste devant lui. Le canon d’une arme d’épaule apparut, et une silhouette robotique juste derrière. Deux balles firent chanceler le visiteur. Une troisième eut raison de lui. Le revolver fumait comme un vieux poêle. Les tympans de Besp sifflèrent, mais une onde rauque la chassa bientôt. Il fut pris de nausée.
On lui avait décrit ce bruit. Une sentinelle orbitale en permission, qui avait déjà échappé à une attaque radio par une station du Rêve…
Sa dernière pensée avant de s’évanouir fut de réaliser que ces enflures avaient - enfin - réussi à mettre au point des relais portatifs. Il suffisait désormais d’une petite heure à un commando furtif pour endoctriner toute résistance potentielle aux alentours.
Dans l’univers, plus rien ne s’opposerait à l’unité du Rêve. La donne avait changé.
*****
Alors c’était ça, le Rêve ?
On aurait dit une cybercourse. Une réalité virtuelle. Il put déplacer sa conscience à volonté dans la caverne. Il se jouait de la pierre, des reliefs, des obstacles.
Il était sûrement en train de baver, à la renverse, en attendant que les machines du Rêve viennent le dépecer, ou le mettre en cryostase, dans un noyau IA, ou n’importe où…
Mais dans ce… Rêve, il contrôlait tout. Il croyait avoir le système nerveux branché sur la console des lois physiques elles-mêmes.
Il se déplaça jusqu’à la sortie de la grotte. Il vit les arborescences ambrées de l’aurore chatouiller le désert. Il vit jusqu’au seuil des ruines, une dizaine de patrouilleurs venus de loin, très, très loin. Il n’avait jamais vu ce type de combinaisons. Elles étaient d’un blanc parfait. Elles semblaient légères comme de la soie, souples comme du latex, impénétrables comme du diamant. Les visières des casques étaient noires. Il n’aurait pas su dire si ces gens étaient une forme améliorée et absolue d’êtres humains, ou l’achèvement ultime des créations androïdes. Mais une sorte de tétraèdre argenté attendait non loin, bardé de propulseurs et de cylindres étranges. Il avait bien la sobriété effroyable des technologies du Rêve…
Il glissa comme un fantôme sur le couvercle de la Stèle sonique usée qui marquait l’entrée des profondeurs. Il pénétra ses circuits et les bidouilla. Il ne sut pas lui-même d’où lui venait cette expertise.
Il s’éveilla avec un sentiment de toute-puissance. Il sentit dans sa tête l’écho destructeur d’une fréquence suraiguë. La caverne venait d’en être balayée.
La Stèle avait fonctionné.
Quelque chose l’avait réactivée. Ce quelque chose avait été lui, pendant un temps. Le sanctuaire, la voix peut-être ? On l’avait protégé. On avait répliqué, purifié l’endroit de ces indésirables venus d’ailleurs. Par-dessus tout, on l’avait épargné, lui.
Il remercia … l’Oubli. Ou peu importe ce qui avait veillé sur lui. Il remercia cette chose, comme un novice, les yeux fermés, le souffle court. Il ne l’avait jamais fait auparavant. Il était moins religieux que la prostate d’un trafiquant d’esclaves.
Mais il se dit qu’il y avait un début à tout.
Il se servit du mur pour se relever, enjamba le commando qu’il venait d’abattre et poursuivit sa fuite à la lueur de son bâton. Il réapprovisionna son barillet antique.
Il trouva dans la première salle une poussière épaisse, toujours en suspension. Les saillances de la roche s’étaient effondrées. Les radios de plusieurs corps étendus-là, en combinaisons d’ivoire, grésillaient par intermittences. Elles étaient aussi grillées que la cervelle de ces spationautes. Des corps bougeaient.
L’un s’était même relevé.
Il entendit l’armet d’un fusil ultramoderne cliqueter dans l’ombre, se retourna, évita une rafale en roulant derrière un autre corps.
L’armure le protégea. Il retint son souffle et visa la silhouette qui reculait en le criblant de balles, affolée.
Au sixième tir, il abattit le rescapé.
Rien ne valait ces vieux flingues à cartouches, décidément.
Le silence revint. Il remonta le câble. Il cracha ses poumons dans l’enfer fumant. Par chance, le puits n’avait pas été bouché après l’impulsion.
Il vit s’élever dans le désert la navette fuselée. Le tétraèdre disparut dans la pointe naissante du jour, qui ressemblait à un tsunami de lumière sanguine débordant à l’horizon. Un grand cratère de sables vitrifiés s’étendait à l’entrée des ruines, entouré de carcasses humanoïdes encore fumantes. Le Rêve était toujours aussi lâche.
Il se tint, halluciné, dans le spectacle de l’aube. Il ne restait de sa vieille vadrouilleuse que la structure du side-car. Le reste avait été démantelé, ou pulvérisé… Y compris sa réserve d’eau potable.
Il regarda le désert de ses yeux piqués de sueur. Quatre, peut-être cinq heures de marche, jusqu’à l’oasis la plus proche.
Il lui restait sa lampe fluo, son flingue, un piolet, un calepin avec un stylo, et un câble de rappel. Pratique pour s’étrangler avant de mourir de soif.
Que raconterait-il, une fois là-bas ?
Y avait-il seulement la moindre chance qu’on ne l’interne pas dans un hospice des Orateurs avec les autres fous, dès qu’il ouvrirait la bouche ?
Mais il se souvenait de la séquence.
828492-842674-370756-245906-164432-545571-010586-547110-032418…
Et ça continuait comme ça, sur 197 suites de 6 chiffres.
Il prit le temps de les écrire.
Puis il se mit en marche. Il erra dans le désert. Il pensa à toutes les choses les plus triviales qu’il était capable d’imaginer. Quand ses tripes asséchées commencèrent à le tuer lentement, il se courba sous la douleur pendant un long moment, en plein soleil, et les écrivit à nouveau sur le verso du calepin. Il prit un autre long moment pour les comparer. Il ne délirait pas. La suite de chiffres était identique. Besp se laissa tomber sur le dos en soupirant, au bord de l’évanouissement :
Allez, là c’est le moment où je me réveille sur un matelas, la tête sur une bouteille vide, sous un ventilo qui me chatouille les poils, et entouré de toxicos complètement raides. S’il vous plaît.
Il entendit avant de sombrer la soupape d’une vadrouilleuse qui caquetait au loin.
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