Tumgik
#LE RESTE VOUS DÉGAGER OK ME TOUCHER PAS
superiorkenshi · 1 year
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Y a le nouveau chef de rayon il était pas la quand j'ai fais ma colo vue que c'est un alternant et la il ma vue et le boug ma toucher les cheveux??? En disant que c'est jolie (certes il a raison) mais esh qui t'as cru être pour me toucher?? IL MA PAT PAT! J'ai envie de vomir-
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alvdaz · 4 years
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Comme en 2010.
(Attention, post à double fond)
Je pourrais commencer ce billet par l’intro préférée des blogueurs circa 2010: 
“OHLALALA JE POSTE PAS ASSEZ SOUVENT JE MESCUZE T_T”
Mais je le ferais pas pour une raison simple: je passe ma vie sur Twitter, Instagram et Twitch. Donc en fait, je poste tout le temps. 
Sur le premier, je réagis à chaud et fais donc profiter l’univers de mes hot takes savoureuses au coeur toujours moelleux sous une couche croustillante et épicée.
Sur le second, je ne poste rien pendant 3 semaines puis mitraille 24 stories en 18 heures parce que j’ai décidé de changer une barrette de RAM dans ma config. 
Sur le troisème enfin, je débute en streamant des jeux auxquels personne ne joue et finis par discuter pendant 3 heures avec le chat.
Et là je réalise que finalement ce qui ressemble le plus à un blog à l’ancienne, bah c’est Twitch. Comme sur un blog, on lance une session à l’arrache et, comme sur un blog aux grandes heures de la blogo, elle n’est qu’un prétexte pour échanger avec les viewers, comme on répondait aux lecteurs dans les commentaires à l’époque. Incroyable épiphanie que je n’avais point vu venir quand le stream est arrivé et qu’il a été immédiatement préempté par des PGM de Call Of, des fans de Funko Pop, de WoW et du Seigneur des Anneaux.
Je trouvais ça pété, et ça a pas bougé, c’est toujours nul. Mais y a des côtés sympa quand même, exactement comme les blogs à l’époque. C’est fou ça.
Voila, fin de l’intro, passons au vif du sujet :
LES SKATES ELECTRIQUES 
(comme un post sur deux depuis 2 ans)
Comme je l’avais évoqué il y a 1 an dans mon billet bilan après 1 an de skate électrique:
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J’ai passé les 2000 km sur mon Inboard M1 et je suis désormais en mesure de dresser un bilan totalement objectif de mon expérience:
POUR:
Planche stylée
Style planché
Sensations fun
CONTRE:
Autonomie très bof
Propulsion relou avec le temps (usure des roulements des moteurs)
INBOARD A FAIT FAILLITE, MDR
Et donc, comme je le mentionnais dans le post, quand s’est posée la question du renouvellement du matériel, avec Inboard et Boosted au tapis, je me suis tourné vers ces sociétés chinoises qui trustent désormais le marché avec des produits relativement fiables. Mon choix s’est porté sur la Exway Flex, je vous partage la vidéo très complète de ce jeune youtubeur français qui compense son absence totale de charisme par une rigueur et un professionnalisme de bon aloi, merci à lui:
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J’ai donc pris la Flex parce qu’en dépit de son nom ridicule, elle comporte tout ce qui doit être dans un skate en 2020:
Une autonomie sympa (32 km annoncés, mdr, pour moi ça sera plutôt autour de 20 (ce qui est déjà très bien))
Des performances intéressantes (vitesse max: 40 km/h, c’est validé pour moi)
Une app pour smartphone complète et évolutive (c’est le cas ici)
Des paramètres customisables pour se faire une planche aux petits oignons (absolument TOUT est modifiable, de la courbe d’accélération à celle du freinage, y a même un régulateur de vitesse bordel)
Un rapport qualité/prix intéressant
Si vous cherchez une planche, prenez en compte ces critères au moment de faire votre choix en gardant en tête qu’il en faut au moins 3 dans le produit ciblé pour faire un achat malin.
Mais tout ça ne sont que des évolutions naturellement attendues dans un produit qui sort 3 ou 4 ans après le précédent. Le *VRAI* changement pour moi, c’est surtout la passage d’une transmission par hub motor (moteurs dans les roues arrières) à une transmission par “belt drive” c’est à dire par courroie, je détaillais les pros et cons dans le post initial il y a (déjà) deux ans. Allez, pour les plus flemmards, je reposte l’explication :
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J’avais donc privilégié les hubs il y a 2 ans pour une raison simple: en plus de l’absence totale de maintenance (j’avais été échaudé par la gestion de la tension des courroies et autres sucreries), ces moteurs disposaient d’une roue libre qui permettait théoriquement de skater “en manuel” en cas de problème électrique. Deux ans après, je vous le dis tout de go:
C’est de la couille en barre.
Oui, les hubs ont moins de friction, mais jamais de la vie vous pourrez utiliser la board comme une planche classique en cas de panne: elle pèse 6 kilos et la roue n’est pas si libre que ça, donc oubliez totalement. Ca ne sert qu’à éviter de la porter en cas de panne de batterie et quand ça m’est arrivé, je shootais dedans pour la faire avancer, je n’étais pas dessus. Pour la maintenance par contre, c’était totalement vrai. En 2 ans d’utilisation, je n’ai jamais eu à intervenir sur les moteurs en bricolant après des sorties. Tout est encapsulé et scellé dans la roue, impossible d’y toucher. Du coup en cas de problème, bah faut changer tous les moteurs directement. Zéro maintenance 🙃 
Subséquement, en cas de problème encore plus problématique, comme, au hasard, la faillite du constructeur, vous vous retrouvez avec une planche impossible à entretenir. 
Côté consommables, sur un skate électrique, si toutes les pièces mécaniques sont à considérer comme devant être remplacées un jour ou l’autre, il y a des pièces d’usure que vous êtes CERTAINS de devoir remplacer régulièrement:
Les roues
Les roulements
Les gommes (aka “bushings”)
Les courroies (propulsion par belt-drive uniquement)
Et là avec des moteurs hubs on se retrouve bloqué puisque si le train avant est totalement maintenable avec les pièces du marché, le changement des “pneus” qui entourent le moteur implique de repasser là encore par le constructeur. Et s’il fait faillite... C’est d’ailleurs un pressentiment que j’avais évoqué dès la réception de la planche en 2018: 
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✨DAZTRADAMUS✨
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Vous avez compris, quoi, et c’est une des plus grandes leçons que je tire de cette expérience: même pour ce qui relève de l’usure normale et non d’un problème technique, les planches en moteur hubs sont vouées à ne plus être utilisables si l’entreprise qui les a créés dépose le bilan 
 Alors bien sûr, il reste des stocks à droite à gauche et eBay est une solution, mais c’est un palliatif. Si vous avez claqué 1300 balles dans un produit que vous pensiez pouvoir utiliser pendant 5 ans, repensez à votre investissement. 
Tous ces éléments et la démystification de la maintenance des courroies qui est passé de:
“Waa c’est chaud, faut gérer la tension de la courroie et tout”
à
“Ah mais c’est juste un écrou à resserrer en fait ??” 
... ont fait que je me suis décidé à tenter l’aventure belt-drive. Je pourrai donc changer toutes les roues, les roulements, les gommes et les courroies sans forcément passer par le constructeur, ce qui est rassurant. Oui, si le moteur ou la batterie claquent, il faudra voir avec Exway, mais dans le pire des cas, comme tout est exposé et accessible, je serai libre de dégager les trucs propriétaires et de me tourner vers la scène DIY du skate électrique qui est très active. 
OK MAIS ALORS, CONCRETEMENT, CA DONNE QUOI ? 
J’en suis à 70 km parcourus en 5 jours alors c’est un peu tôt pour se prononcer mais pour l’instant je peux déjà donner mon sentiment :
CONFORT: Le jour et la nuit. La planche est flexible et non rigide, ce qui atténue pas mal les vibrations, mais en plus les roues, plus grosses (85 mm au lieu de 80), sont de vraies roues, la couche d’uréthane est donc plus épaisse que sur le Inboard et ça se ressent dès le franchissement du premier trottoir. Au lieu du “TAC” habituel auquel je m’attendais et qui donne l’impression qu’on casse un truc, j’ai été accueilli par un bruit étouffé assez discret. Pour le reste j’ai l’impression de rider dans un bol de chamallows et c’est très agréable. 
BRUIT: Je savais que les propulsions par courroie étaient de base plus bruyantes. En poussant la board à fond j’ai compris pourquoi Exway a baptisé son système “Riot Kit”. Autant ça ne s’entend pas trop jusqu’à 20 km/h, autant dès qu’on passe cette barre, l’accélération franche est accompagnée d’un hurlement bestial qui donne l’impression de chevaucher des gros chats sous psychotropes. C’est cool parce que le bruit va avec la vitesse: on fait du bordel, mais on passe vite. A voir si ça reste comme ça à l’usage ou si le bruit va se faire plus présent même à basse vitesse.
PERFORMANCES: ça va vite, ça accélère fort et le ride est totalement paramétrable, pour moi c’est un grand oui.
AUTONOMIE: LE point qui change tout pour moi. Inboard avait fait le choix des petites batteries interchangeables, ça restait discret et il suffisait d’acheter des batteries supplémentaires (199 USD pièce) pour doubler ou tripler l’autonomie. J’ai acheté 3 batteries. Aujourd’hui, il ne m’en reste qu’une seule utilisable. Exway a collé une grosse batterie direct, c’est moins scred, mais en une charge je fais plus de 20 km, ce qui me permet de faire des bails Maisons-Alfort/Paris sans passer par la case métro/RER et c’est très plaisant.
MAINTENANCE: là aussi c’est un peu tôt pour se prononcer mais en 70 km je sais déjà que je vais bricoler bien plus qu’avec le Inboard. Les courroies vont prendre cher (elles ramassent tous les petits cailloux et gravillons), un check-up régulier pour déloger les débris coincés dans la courroie ou les poulies est donc indispensable pour éviter l’usure prématurée. Les éléments étant fixés sous la planche et non dedans, la garde au sol est plus basse et logiquement, les boitiers ont déjà pris des coups. Après 70 km le carter de protection des courroies fait déjà la gueule (j’illustre avec un extrait de la vidéo pour vous donner une idée, j’ai la flemme de photographier ma planche), je sens que ça va demander pas mal de “petits” changements à coup de pièces détachées à 15-20 EUR.
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Mais bon, j’ai payé la planche, shipping inclus 680 EUR. C’est deux fois moins cher que le prix de la Inboard, sans même prendre en compte les batteries supplémentaires. Même en dépensant dans des pièces d’usure plus fréquemment (j’ai déjà commandé des courroies supplémentaires), ça devrait rester plus rentable.
Rendez-vous dans 6 mois pour un premier débrief. En attendant, si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser en commentaire, ça rappellera 2010 🙉 
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fanfictera · 7 years
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La Balance des Dragons // Chapitre 15 : Médecine douce
Auteur: Douce Plume
Univers:
Dark Fantasy (inspiré du MMORPG TERA RISING -accessible même si on ne connait pas Tera)
Résumé :
Jeune alchimiste Elfe pleine d’avenir, Eveanna se voit confier une mission importante par son maitre, Hustod. Malheureusement l’aventure ne va pas se dérouler comme prévu. Elle devra fuir tout ce qu’elle connait, entrainée malgré elle par un archer pervers alcoolique et une ex- Lancière devenue marchande de chaussures. Pourra-t-elle retrouver sa vie ou devra-t- révéler son potentiel de sorcière pour sauver les dragons de la folie ?
Mises en garde : Blessures (brûlures)
>>MASTERLIST<<
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Chapitre 15: Medecine Douce
Griffeuille fit aussi vite que possible pour les mettre en sécurité. Malgré les détours qu’elle imposait au groupe pour éviter d’être suivis, elle réussit à atteindre la maison d’ Yrlyg deux heures après minuit.
Elle descendit de son cheval et l’attacha devant la maison. Elle fit de même avec celui qu’elle guidait par la bride depuis le début et sur lequel était solidement attaché Ale. Elle dénoua ensuite les liens qui empêchaient l’Archer de tomber de sa selle et ordonna à l’Elfe :
-          « Occupe-toi des bêtes pendant que je me charge de lui. Quand tu auras fini, viens nous rejoindre à l’intérieur.»
Elle parlait à voix basse maison se sentait tout de même obligé d’obéir.Eveanna s’exécuta à toute vitesse sans poser de questions.Elle descella leurs montures et les mena dans l’enclos,déjà approvisionné en eau et en nourriture, derrière la maison. Lorsqu’elle eut terminé, elle se dépêcha de rentrer.
Elle fut accueillie par des cris et une forte odeur de chair brulée provenant de la cuisine.Griffeuille tentait de  maintenir Ale à plat ventre sur la table alors qu’ Yrlyg s’occupait des blessures sur son dos et l’arrière de ses cuisses. L’Archer se débattait de toutes ses forces en hurlant :
-          « Non !
-          Arrête de bouger ! », ordonna la Lancière.
-          « Non !
-          Ale…
-          Tu perds ton temps !
-          Ale, c’est Griffeuille. Calme- toi !
-          Libère-moi ! »
Il se débattait tellement qu’ Yrlyg n’avait réussi qu’à enlever les vêtements brulés. L’ Elin s’arrêta un moment pour reprendre son souffle : le soigner tenait plus du rodéo que de la médecine. Elle avait déjà failli se retrouver par terre au moins trois fois et elle n’avait pas encore commencé la partie délicate.
-          «Je commence à enlever la peau brulée. » prévint-elle, « c’est le plus douloureux. »
Griffeuille hocha la tête et réaffirma sa prise. Yrlyg reprit ses soins en essayant de ne pas chuter du tabouret sur lequel elle était montée. Aledaran poussa un cri de douleur déchirant dès qu’elle le toucha et se débattit de plus belle :
-          « Arrête de bouger. C’est moi, c’est Gri !
-          Non ! » cria-t-il, au supplice.
Eveanna réprima en vain un petit gémissement, les larmes aux yeux. Elle se tenait à l’entrée de la cuisine, serrant nerveusement les mains l’une contre l’autre, impuissante spectatrice de l’infortune de son compagnon.
Yrlyg l’invita d’un geste à les rejoindre avant de recommencer à tirer la peau abimée avec sa pince et ses ciseaux. Mais elle dû toucher une partie particulièrement sensible car l’archer se mit à hurler de plus belle et la poussa en bas de son perchoir.
-          « Arrête, on te soigne, tête de mule ! » lui cria-t-elle en se relevant.
-          J’dirais rien !
-          Je sais», lui grogna Griffeuille qui avait de plus en plus de mal à le maintenir. « on n‘arrivera à rien comme ça. Il faut qu’il se calme.
-          Tant qu’il hallucinera, il se débattra », soupira Yrlyg qui se tourna soudain vers Eveanna « tu pourrais faire un sédatif ? 
-          Bien sûr. Mais vu la quantité d’alcool qu’il a bu, lui administrer un tranquillisant serait dangereux…ça pourrait le tuer »
-          Et un anesthésiant ?
-          Même chose…. » dit l’Elfe en blêmissant à l’idée que sa Maitresse veuille quand même essayer.
L’ Elin remonta sur son tabouret en jurant, sa petite queue fouettant l’air derrière elle.
-          « Ça ne m’arrange pas qu’il meurt. Donc il faut qu’il dessaoule. Mais on ne peut pas attendre qu’il évacue tout l’alcool naturellement, ses brulures sont trop étendues » dit-elle, poursuivant son raisonnement à voix haute.  « et un filtre pour éliminer l’alcool ? »
-          Oui ! », s’exclama Eveanna. « Mais… 
-          Mais quoi ? », s’agaça Yrlyg.
-          Mais il faudrait attendre quatre heures entre l’administration du filtre et celle de l’anesthésiant.
-          Il faudra qu’il encaisse, ça lui apprendra à picoler.
-          Maitresse… » supplia l’Elfe.
-          Obéis ! » la réprimanda la Dame.
L’Elfe rabattit ses oreilles vers l’arrière et se tourna vers le plan de travail. Elle aurait pu jurer que la maison avait tremblé sous le grondement d’ Yrlyg. Évidemment c’était impossible. Les maisons ne grognaient pas et les Elins ne poussaient pas des grondements à faire trembler un bâtiment.
Elle se ressaisit et commença sa préparation. Ses mains virevoltaient avec agilité à droite et à gauche, attrapant les récipients et ingrédients plus vite que jamais. Ne sachant pas ce que voulait utiliser sa Maitresse, elle prépara du baume ultra-cicatrisant en plus des potions de soin et du filtre.
Le filtre fut terminé en premier. Elle le versa dans un grand verre et se retourna vers Ale. Yrlyg ne le touchant plus, il avait cessé de se débattre. Mais Griffeuille le tenait toujours fermement. Elle fit un petit signe d’encouragement à l’Elfe qui approcha doucement la mixture des lèvres du blessé:
-          « Ale, bois-ça. Ça te fera du bien.
-          Non ! », hurla-t-il en tentant de se dégager.
Eveanna eut un mouvement de recul et manqua de  renverser le filtre. Il avait failli la mordre. Lui administrer cet antidote allait être plus compliqué que prévu. Même si elle arrivait à lui mettre le liquide dans la bouche, elle était sûre qu’il allait lui recracher au visage. Il lui fallait un plan, une ruse, autre chose qu’un verre. Une pipette !
Elle avait examiné tous les recoins de la cuisine en faisant ses préparation mais n’en avait vu aucune. Elle regarda encore, histoire d’être sûre, et tomba dessus dès le premier tiroir ouvert. Fascinant Elle soupçonnait fortement un enchantement mais n’avait malheureusement pas le temps de s’attarder sur la question.
-          « Maitresse Yrlyg, pourriez-vous lui relever la tête je vous prie ? »  demanda l’Elfe en prenant bien soin d’utiliser le protocole Elfique.
-          « Avec plaisir chère apprentie.»
La petite rousse avait perdu sa patience. Elle attrapa Ale sans ménagement et lui tint la tête sans tenir compte de ses plaintes. Eveanna serra les dents face à ce mauvais traitement mais ne fit aucuns commentaires. Elle s’était déjà faite renvoyée une fois et elle avait retenu la leçon.
-          « Je suis désolée », plaida-t-elle en lui injectant le liquide gluant entre les lèvres.
Elle dû lui maintenir la bouche fermée jusqu’à ce qu’il déglutisse. Cela leur parut une éternité pendant laquelle la Lancière dû batailler ferme contre ses soubresauts. Heureusement les effets se firent sentir très rapidement et, au bout de cinq minutes, il cessa de s’agiter. Ce fut l’ Amane qui prit la parole :
-          « Ale, tu m’entends ? »
L’Humain toussa et essaya de bouger, sans succès. Cependant il répondit :
-          « Griffeuille ? Qu’est-ce que tu fous ? Et j’suis où putain ? 
-          Tu es sur la table de ma cuisine et on te fait dessaouler », bougonna Yrlyg.
-          « D’habitude ça fait plus mal au crane qu’à mes arrières », se plaignit-il. « Gri, pourquoi tu m’fais un câlin ? 
-          Pour t’empêcher de mordre mon apprentie ! »rétorqua l’ Elin.
-          « Tu as refait un de tes cauchemars à cause de l’alcool et la douleur » expliqua l’ Amane. « Je peux te lâcher ? 
-          Ouais. »
Elle desserra sa prise afin qu’il puisse bouger mais la souffrance le cloua à la table.La pièce s’arrêta de tourner cependant il se sentait toujours déboussolé. Il souffla et prit un instant pour rassembler ses souvenirs:
-          « Ok. J’ai été à Port Coupe Gorge pour chercher le paquet. J’ai fait une pause parce que j’avais soif.Et ensuite je me souviens juste d’une explosion. Merde c’ quoi cette puanteur ? Vous faites du porcidé rôti au lieu d’ me soigner ou quoi ?
-          Heu… pas vraiment. » dit Eveanna, mal à l’aise. « C’est toi qui sent comme ça. L’explosion … tu étais devant moi et… tes brulures sont très graves, il faut te soigner au plus vite. »
L’Archer releva la tête en grognant et observa l’Elfe :
-          «Toi aussi t’es blessée. Regarde tes bras. Qu’est-ce qui s’est passé bordel?
-          Je pense à une embuscade… » commença Griffeuille.
-          «Bon ! » coupa l’ Elin, « D’habitude j’aime bien papoter dans la cuisine mais le temps presse. Eveanna tu retournes à tes potions, on s’occupera de tes bras ensuite. On utilisera les baumes : ça laisse moins de cicatrices et ça fait moins mal quand la peau repousse. Nous garderons les potions pour les cas d’urgence.
-          Filez-moi une potion qu’on en finisse » exigea Ale
-          «D’abord on doit enlever la peau brûlée », tempéra l’Amane.
L’Humain soupira. Il en avait vu d’autres mais, sans magie de soin, les brulures étaient plus douloureuses à traiter que le reste. Yrlyg se préparait à se remettre au travail lorsqu’ Eveanna vint en renfort armée d’une pince et de ciseaux commodément trouvés dans le premier placard venu.
-          « Déjà fini ? Parfait ! » s’exclama l’ Elin.« Mets-toi à côté de moi et regarde bien, je vais te montrer ». Puis, s’adressant à l’archer : « Toi tu prends une grande respiration et tu ne bouges plus.»
L’Elfe regarda les blessures plus attentivement. Elle n’avait jamais vu de brulures si étendues et si profondes. Elles démarraient au niveau des omoplates jusqu’en bas du dos et s’étalaient sur une partie des cuisses. De larges bandes de cloques et de peau noircie parcouraient encore les plaies. De plus de petites échardes de bois et de métal piquetaient l’ensemble.
Aledaran s’attendait à ce que ça fasse un mal de chien et il ne fut pas déçu. Il saisit les pieds de la table à pleine main et les serra jusqu’à ce que ses doigts deviennent blancs.Il ferma ensuite les yeux et pria pour que ça ne dure pas trop longtemps. Il avait l’habitude de souffrir en silence mais l’intensité du supplice le fit réclamer :
-          « Dites les barbares, pourriez pas m’faire une anesthésie au moins ?
-          Il faudra t’en passer. » s’agaça l’ Elin. « Selon notre Experte en Alchimie, t’en administrer une dose juste après le filtre aurait de graves effets secondaires. Et je ne suis pas encore décidée à te laisser mourir.
-          Tu d’vrais y penser d’puis l’ temps. » souffla-t-il
Yrlyg ne répondit rien mais tira un peu plus fort que nécessaire sur sa pince.
-          Méchante», grinça-t-il en serrant les dents.
Griffeuille avait profité du fait qu’on n’avait plus besoin d’elle pour aller retirer une partie de sa lourde armure dans l’entrée, près de là où elle avait posé en urgence sa lance et son bouclier. Lorsqu’elle revint, Eveanna aidait Yrlyg d’une main tremblante pendant qu’Ale râlait.
Après une énième remarque de l’archer sur sa façon de traiter ses invités malgré son grand âge, Yrlyg serra les poings et trépigna. Ses yeux devinrent rouges de colère et on pouvait y voir danser de petites flammes :
-          « Il suffit ! J’en ai assez. Eveanna je te laisse terminer»,explosa-t-elle en descendant de son tabouret. « Je vais m’occuper des chevaux avant d’avoir envie d’aggraver ses brulures ».
Elle traversa si vite la cuisine et la salle à manger que Griffeuille dû crier pour qu’elle l’entende :
-          « Ne les mange pas, nous en avons encore besoin ! »
Eveanna sursauta. Maintenant elle en était sûre : elle rêvait et elle allait se réveiller. Sa nouvelle Maitresse semblait manger ce qui se présentait, avait un caractère plus que volcanique et des pouvoirs en conséquence. Elle frissonna à cette idée mais elle avait un énorme problème bien plus urgent à régler.
Griffeuille avait surpris son regard agrandi par l’effroi et prit les devants :
-          « C’est la première fois que tu soignes quelqu’un d’aussi gravement brulé ? 
L’Elfe hocha la tête pour ne pas inquiéter son patient mais celui-ci capta le mouvement du coin de l’œil et grommela :
-          « J’suis sûr que tu s’ras plus douce que l’aut’ sauvage. »
L’ Amane renchérit en souriant :
-          « Fais toi confiance, tu te débrouilles bien. Ale a besoin de toi et quand ce sera fini il souffrira moins.»
Encouragée par Gri, l’apprentie poursuivit donc les soins, seule. Elle eut l’impression de faire ça pendant des heures et c’était probablement le cas. Lorsqu’elle eut enfin fini d’appliquer la couche de cicatrisant, l’archer était livide et trempé de sueur. Mais le pire était passé.
-          « Fini ! » dit l’alchimiste dans un soupir de soulagement. «Je me lave les mains et je peux passer aux bandages gras.
-          J’en ai pas besoin » grogna l’Humain
-          « Si tu en as besoin » fit Griffeuille 
-          «Dis donc t’es d’quel côté toi ?
-          Du tien, entêté. Si tu ne mets pas ces bandages tu risques une infection.
-          Oui M’man » capitula Ale, plus par fatigue qu’autre chose.
L’ Amane l’aida à se redresser puis à tenir droit, enlevant au passage les derniers lambeaux de vêtements découpés. Lorsqu’Eveanna se retourna il était debout au milieu de la cuisine dépourvu de sa chemise et de son pantalon.
-          « Par le noyau, que t’es t- il arrivé ? » hoqueta l’Elfe
-          « Ça t’regarde pas. » répondit- il en bougonnant d’une voix encore plus grave que d’habitude.
-          Pardon, c’est juste que …. »
Sa phrase mourut sur ses lèvres avant de rester coincée dans sa gorge et d’y faire une boule. Ce qu’elle voyait dépassait ce qu’elle pouvait imaginer de pire comme tourments. Aledaran était tout entier recouvert de cicatrices de toutes les tailles et de toutes les formes. Sur son torse certaines paraissaient même dessiner d’étranges formes géométriques.
Griffeuille interrompit la discussion d’un ton sans appel :
-« On en reparlera plus tard s’il le faut mais, pour le moment, finissons ce que nous avons commencé.Le soleil va bientôt se lever et tout le monde a besoin de repos. »
Eveanna fit les bandages avec son efficacité habituelle, redoublant de délicatesse alors qu’Ale se murait dans son silence.Elle soigna ensuite ses propres blessures, bien moins graves, avec l’aide de la Lancière. Une fois terminé, ils montèrent tous se coucher, espérant que la prochaine journée pourrait leur apporter plus de réponses.
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Précédent: Chapitre 14: Tavernes et tremblements // Suivant : Chapitre 16: Cicatrices
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justevivante · 7 years
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Ok je sais pas du tout pourquoi j'écris ça parce qu'au fond je sais que ça va sonner faux, que j'arriverais jamais à rendre compte de ce que je veux vraiment dire et peut-être que tout le monde s'en fout, peut-être que personne lira ça, peut-être que les gens ont raison de s'en foutre au final parce que c'est pas beau ce que je dis, y'a rien de beau c'est juste triste, c'est déprimant ça rend mal c'est inutile et parfois j'ai envie de balancer mon ordi par la fenêtre tellement c'est nul et ridicule, vous savez je rends peut-être un peu l'image de la meuf qui déconne, qu'est bien, qu'est “cool”, même si ici vous avez pas que les bons côtés de moi je sais que y'en a d'entre vous qui pensent ça et ça me fait plaisir que vous pensiez ça parce que ça prouve que y'a véritablement des moments où j'vais bien, un peu, mais vous savez j'suis loin d'être cool j'suis plutôt du genre à faire bien semblant, on me l'a dit pas mal de fois que je faisais bien semblant, que tout ce que je souffrais ça se reflétait pas sur ma façon d'agir, et pourtant qu'est-ce que je suis faible, si je m'effondre pas et que je me confie pas aux gens c'est que j'ai trop de fierté, j'ai l'impression que je vais encore plus m'enfoncer si j'avoue que j'suis à terre, et pourtant je sais que j'ai besoin d'aide souvent, en vérité j'ai l'impression que tout ce que je fais ces derniers temps ça sonne comme un appel à l'aide que personne n'entend, même quand je rigole et que pendant deux secondes je suis heureuse, je retombe toujours sur terre et ça fait mal l'aterrissage, ça fait mal et parfois même souvent j'ai envie de lâcher prise totalement, d'arrêter de me battre, d'arrêter de me lever le matin et de sourire alors que je sais très bien que tout est faux, que mon sourire est faux, que ma présence elle même est fausse, je sais très bien que où que je sois je devrais pas être là, j'essaie de jouer le jeu, de faire avec ce que j'ai et d'essayer de m'en contenter mais j'suis une gamine insatisfaite et démesurément triste et c'est tout, je veux pas me battre je veux que tout vienne à moi tout de suite, je veux pas souffrir et pourtant je provoque toute seule ma propre souffrance, je me torture toute seule avec des choses passées comme si tout était de ma faute, comme si tout ce que j'avais fait durant toute ma courte vie n'était qu'une putain d'erreur, comme si j'étais qu'un monstre et que tout ce que je savais faire c'était survivre parmis des gens qui ne veulent même pas de moi, ça sonne vraiment déprimant ce que je dis mais je suis pas suicidaire vous savez, j'ai pas envie de me tuer mais j'ai pas confiance en moi-même, j'ai pas confiance en la moi triste parce que je connais absolument pas mes limites, j'ai aucune idée du mal que je pourrais me faire, que je pourrais faire aux autres, j'ai pas envie de mourir mais je veux plus être vivante, vous saisissez la différence ? En apparence tout va bien mais dans ma tête c'est tellement flou, et la seule chose de nette c'est que je suis une lâche, une putain de faible. Je sais que je suis pas stupide, que je ne suis pas une abrutie, je le sais très bien mais des fois j'aimerais juste en être une, que tout soit plus simple dans ma tête, que je ne me blesse pas autant juste en pensant. Quand je regarde autour de moi j'ai l'impression de venir d'une autre planète, de ne pas être faite pour ça, de ne pas être capable de supporter ça. J'arrive pas à vivre au milieu des gens, à leur parler, j'arrive pas à être moi-même et quand je le suis j'ai toujours cette peur au fond de moi que quelqu'un me juge, que quelqu'un se moque, que quelqu'un fasse une remarque, j'ai tellement d'insécurités et de plaies pas refermées que tout le monde passe son temps à rouvrir sans s'en rendre compte, j'arrive pas à ignorer toutes ces souffrances qui sont en moi et qui m'empêchent de vivre parce que je les laisse me dévorer toute entière, je laisse toujours ma souffrance me bouffer, je me laisse sombrer jusqu'à ce que je réalise que j'ai pas d'autre choix que me relever. Je fais ça à chaque fois, mais je sais pas en ce moment j'ai l'impression que j'arrêterai jamais de tomber et je veux pas toucher le fond comme ça parce que je sais que même si on est tous forts je me relèverai pas. Et je sais que là maintenant, je suis coincée au milieu de choses dont je ne me relèverai pas. J'en peux plus, moi-même je sais pas depuis combien de temps je souffre autant, je crois que ça a commencé quand j'ai compris que je ne pouvais parler à personne de certaines choses, et je crois qu'à partir de ce moment j'suis tombée, j'ai perdu tout ce qui pouvait me retenir, j'y arrive plus. J'y arrive plus et je sais que demain il y aura des moments où j'y arriverai, où j'aurai l'impression que ça ira à nouveau mais là maintenant j'y arrive plus. Je veux juste couler, qu'on me laisse couler, que le monde entier voie que je coule et qu'ils me crachent dessus en face, tous, tous ces gens qui l'ont toujours fait dans mon dos je veux qu'ils voient à quel point ils m'ont tous détruit, un par un, à quel point ils ont commis des dommages irréparables et vous savez quoi ? Au fond de moi j'ai toujours ce petit espoir qu'ils comprennent. Que ce gars au collège comprenne que ce qu'il faisait n'était pas humain. Que L comprenne que j'avais peur, que je tenais à lui mais que j'avais peur et que même si je hurle qu'il a tort je sais qu'au fond la seule fautive c'est moi et ma putain de lâcheté. Je veux que les gars qui ont prétendu m'aimer ou s'intéresser à moi comprennent ce que j'ai fait. Je les ai tous découragé, tous, d'une façon ou d'une autre je les ai tous fait fuir parce que c'est moi qui fuyait. J'avais besoin d'eux, et ça me faisait peur, j'y arrivais pas. Alors je les ai tous fait dégager, et y'en a aucun qui s'est accroché. Je voulais que quelqu'un me comprenne, que quelqu'un reste, que quelqu'un s'accroche à la petite conne que je suis mais personne l'a fait. Personne a été assez fou pour le faire, et je devrais même pas leur reprocher, j'aurais fait pareil. Et pourtant, j'avais, j'ai tellement besoin que quelqu'un s'accroche, que quelqu'un reste. Que quelqu'un soit assez fort pour me supporter. Pour supporter le fait que je pleure quand on me dit je t'aime. Pour supporter le fait que j'ai tellement de haine et de peine en moi que ça arrive même pas à déborder dans mes yeux parfois. Pour supporter le fait aussi que souvent, je regarde les gens en leur souriant et je leur mens impunément. Parce que ça fait moins mal de mentir que d'assumer que je suis juste détruite. Que depuis un moment je fais comme si j'allais me reconstruire mais que chaque jour je casse ce que j'avais construit la veille. Si j'avais pas cette chose qui me bouffe et dont je peux même pas parler je crois que j'arriverais à aller mieux. Mais là, c'est peine perdue et il faut juste que j'attende. J'ai toujours détesté attendre, mais je peux rien faire d'autre. J'ai l'impression qu'il y'a des murs tout autour de moi avec des portes mais qu'il y a trop de portes et que j'arrive pas à savoir laquelle je veux prendre et que les murs se resserrent et que bientôt il n'y aura plus du tout de porte et que moi je serai écrasée. Je sais pas trop si c'est un appel à l'aide ça, parce que c'est pas trop possible de m'aider, tout ce que je sais c'est que dans la plupart de mes actions y'a des appels à l'aide, mais personne les voit. Dans mes textes même si je les pense pas toujours ils sont souvent très très tristes et je crois que j'essaie d'évacuer un peu de ma propre tristesse dans des situations vécues par d'autres. Vous voyez, j'écris comme si c'était pour les autres mais c'est aussi pour moi. Moi. Moi. Moi. J'me dégoûte des fois. Je suis une grosse égoïste, je m'intéresse aux autres des fois mais au fond je m'en fiche, tout ce que je suis c'est une gamine qui manque d'attention, je veux que vous le réalisiez parce que y'a des gens qui m'idéalisent ici et je trouve ça dingue, j'ai envie de leur hurler qu'ils sont fous bordel de merde mais ça me fait du bien à l'égo souvent du coup je dis rien. J'essaie d'apprécier un compliment même si je sais qu'il est faux, parce que j'ai rien d'autre que ça. J'existe tellement pas fort que parfois j'ai l'impression que c'est l'attention des autres qui me fait exister, ça fait peur je sais. C'est bizarre que j'écrive ça parce que ça me sert à rien, je vide pas mon coeur là, ça me fait rien, je partage juste tout ça avec des gens que ça n'intéresse peut-être même pas et je sais pas pourquoi je le fais, j'essaie pas de vous rendre tristes je comprends pas pourquoi je fais ça. Mais je le fais apparemment. Bref, j'ai encore plein de choses à dire mais j'ai peur de ce que je suis en train de dire et de ce que j'ai déjà dit donc je vais arrêter bientôt. J'espère que vous irez bien si ça va pas là maintenant. J'espère que je ne vous ai pas trop déprimé. J'espère qu'un jour je relirai ce texte et que je pourrai dire franchement que je suis passée au-dessus tout ça. J'espère que je saurais garder un sourire sincère sur mon visage plus que quelques minutes. J'espère que j'aurai quelqu'un qui pourra me prendre dans ses bras si jamais ça va pas. Parce que c'est triste d'avoir personne quand on en a besoin. J'espère que j'aurai ce que je veux, parce que même si je ne le mérite peut-être pas, je le mérite plus que certaines personnes qui l'ont. J'espère que je ne deviendrai pas l'une de ces personnes qui suivent tout, tout le temps, les règles ou le chemin tracé. J'espère que j'aurai ma propre opinion. J'espère que je ne serai pas non plus parmis ces gens qui se revendiquent hors-systèmes et qui provoquent parfois sans s'en rendre compte la ruine de tout le monde. J'espère que je serai aveugle à tout ce qui va mal sur Terre, comme la plupart des hommes, comme ça ça ne m'atteindra pas. Ou alors si ça m'atteint, j'espère que j'aurai la possibilité de changer deux trois trucs. En fait je crois que j'espère surtout que j'aurai arrêté de parler de moi sans arrêt parce que je sais, c'est chiant.
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