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#ME TOUCHER PAS PUTAIN
superiorkenshi · 1 year
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Y a le nouveau chef de rayon il était pas la quand j'ai fais ma colo vue que c'est un alternant et la il ma vue et le boug ma toucher les cheveux??? En disant que c'est jolie (certes il a raison) mais esh qui t'as cru être pour me toucher?? IL MA PAT PAT! J'ai envie de vomir-
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borderloune · 5 months
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Mon prénom, c'est mon père qui l'a choisi
Il m'a toujours dit que j'étais magnifique
Et j'y ais cru chaque fois
Jusqu'à ce que la vérité se voit
D'apparence, tout était parfait 
J'avais tout l'amour, dont il me fallait
Les problèmes qui était là,
Je ne les voyais pas
Et puis je l'aimais tellement
J'aurais pu crever pour lui
De toutes les personnes sur terre,
C'est lui que je préférais
Je lui parlait,
De tout mes tourments d'enfant
Assis sur ses genoux,
J'étais en sécurité
Et puis un jour, il m'a prit dans ses bras
Et c'est allé trop loin
Je savais, que quelque chose n'allait pas
Mais j'étais pétrifié
Pendant que le monde,
A arrêté de tourner
J'ai réussi à bouger, t'as arrêté
Comme si de rien n'était 
C'était la première fois 
Qu'en croisant ton regard
J'étais terrifié
Toi qui me protégeais
Maintenant tu me détruisais
J'ai eu le cœur brisé
Chaque fois que tu l'as fait
Je ne faisais que t'aimer
Et t'en as profité
Tu m'as souillé.
Quand ça c'est su,
Personne n'a rien fait
Tout le monde a tue le sujet
Personne ne m'a aidé
Personne ne m'a protégé
Je me suis retrouvé seul
Face à ma culpabilité
Puis j'ai grandi
Je suis devenu adulte
Et j'y pense tout les jours
Tout les putains de jours qui passent
Et j'essaie d'avancer
Mais je suis terassé
Par le souvenir de ta main
Entrain de me toucher
Je la sens encore 
Posé sur mon corps
Jvoulais pas ce qu'il s'est passé
Tout ça c'est de ta faute 
Pourtant ils t'ont tous protégés
Pourtant c'est moi qui suis rongé
Jme sens coupable
De la merde que tu es
Je m'en veux
De t'avoir laissé faire
Alors que moi, 
J'étais qu'un enfant
Tu m'as trahis
Et puis sali
Quand j'étais petit
J'aimais tellement mon père
J'aurais pu crever pour lui
De toutes les personnes sur terre,
C'est lui que je préférais
Et puis un jour, il m'a prit dans ses bras
Et c'est allé trop loin
Mais c'est pas grave
J'en parle pas
Et tout vas bien.
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e642 · 8 months
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Jsais même pas quoi dire, jsais même pas pk j'écris ça je vais le supp après quand la colère sera passée mais c'est fou comment mon mec s'en pète un rein de ma gueule. Purée quand il a un rhume il appelle sa famille pour leur faire ses adieux, moi quand jsuis à 47 de fièvre j'ai même pas un "ça va ?". Ptdrrrr ça fait 5j aujourd'hui qu'il me raconte comme sa vie est dure avec ses contrôles. Mec t'as jamais vécu une période de partiels, tes coincé dans un but, tes maths je les ai faites en spé maths au lycée, t'sais même pas faire une racine carré sur ta calculatrice primaire. La con de ta race réveille toi, si tes au max de ton potentiel intellectuel deja bien maigre maintenant, tu vas faire comment dans ta vie ? Une école dinge, c'est ce qu'il veut, personne n'ose lui dire qu'il sera pas reçu. T'as raison, après avoir passé 6 mois à te toucher les couilles, tu peux te permettre de stresser et de rusher sur la dernière semaine qui te reste pour tes tes contrôles. Jpp, jsuis comme lui j'étudie pas mais jfais pas chier la terre entière en disant que jsuis débordée. J'assume. Putain j'ai la dégaine d'un carnet de doléances ? Non, donc viens pas de plaindre. Mais heureusement que jsuis loin et couchée. T'sais pas le culot, il me dit "tu veux pas venir samedi soir et partir dimanche matin pour qu'on se voie ?". Existe-t-il une manière plus facile de me dire que t'as envie de baiser ? J'ai beau me creuser et nan hein. Jpense pas. Jme detache d'une force. Jprenais ces quelques jours comme des vacances de lui mais jsuis malade. J'ai le karma au trousse alors que jsuis clean. C'est pas moi qui ai trompé mais c'est moi qui prend tarif mais pitié
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swedesinstockholm · 9 months
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8 décembre
dans mon lit bb et je viens de me dire est-ce que je porte les mêmes chaussettes que je portais chez r.?? (non) et c'est exactement le genre de réflexions que je dois plus avoir parce qu'on s'en fout des chaussettes que je portais chez r. quand il m'a ouvert la porte il m'a détaillée de pied en cap en disant la classe! et j'ai monté les escaliers en bois devant lui jusqu'au dernier étage où la porte recouverte de dessins était grande ouverte, y avait des dessins partout sur les murs et des tissus accrochés au plafond comme dans une cabane. sur la sonnette y avait son nom et le prénom de sa fille. maintenant que je sais qu'il a du aller en justice pour la revoir ça me bouleverse, alors que je sais même pas ce qui s'est passé. on a traversé la cuisine qui faisait couloir pour aller dans sa pièce de musique archi bordélique avec tous ses instruments et ses amplis et son grand écran d'ordinateur et j'avais envie d'ausculter chaque recoin.
tout à l'heure je regardais le prix des micros et puis je suis allée voir le bus qu'il faut prendre pour aller au magasin de musique de sandweiler. par exemple demain. mais j'ai trop peur de retomber dans le truc de l'armée vaincue sous le joug des romains. tu m'as dit d'aller acheter un micro alors je suis allée m'acheter un micro. tu m'as dit de chanter alors je chante. est-ce que je suis en train de tout compliquer? je crois que j'avais pas vraiment réalisé qu'il était si occupé tout le temps parce qu'il a que la moitié du temps dont dispose une personne qui n'a pas d'enfants pour faire tout ce qu'il a à faire. en fait peut être que quand il disait je sais pas si c'est une bonne idée en m'invitant chez lui il parlait pas du tout de moi et de mes sentiments mais de lui et de son emploi du temps serré.
hier soir derrière le palais de justice je sais pas pourquoi j'ai ouvert mes mails et j'ai vu que mon poème sonore n'avait pas été sélectionné pour le podcast mais elles m'ont écrit un mail spécial et personnel pour me dire qu'il était beau quand même et me remercier pour ma vérité ou un truc comme ça et je me suis sentie tellement lourde de nouveau. trop lourde, trop vraie, trop entière too earnest too deep TOO DEPRESSING. bon après je m'en fous de passer dans ce podcast et j'étais pas entièrement satisfaite du poème non plus, c'était plus le processus qui m'a intéressée et hier quand r. me montrait des trucs sur logic pro y avait des trucs que je connaissais déjà de garageband, mais je lui en ai pas du tout parlé. je lui ai demandé comment il avait appris et il m'a dit que son père était un peu geek et qu'il lui avait appris à utiliser garageband quand il était petit et j'ai dit putain la CHANCE.
9 décembre
bon je vais encore parler de r. mais c'est à ça que sert ce journal. cet après-midi à 15h pile il m'a enfin répondu pour me confirmer qu'il parlait bien de mes sentiments et non de son emploi du temps serré, parce qu'il avait peur qu'en m'invitant chez lui ça les réveille ou ça les renforce ou que sais-je, et que ça me fasse souffrir et qu'on se sente mal et que ce soit gênant. il m'a dit que c'était un flippé des relations intimes et qu'il était terrifié par les moments gênants. mais moi quand il me dit ça ça met du charbon dans la machine à delulu parce que je suis censée être sa POTE donc qu'est-ce que la relation intime et le moment gênant viennent faire là-dedans? je lui ai dit que dans tous les cas ça aurait été plus gênant pour moi que pour lui parce que je suis une pro de la souffrance en silence, mais j'arrêtais pas de répéter que ça avait pas été le cas jeudi, ce qui est faux parce que je souffrais, quand il passait par dessus moi pour toucher des boutons sur ses synthés, quand il m'a accidentellement frôlé le genou, quand son regard a brièvement glissé sur mes lèvres mais peut être qu'il regardait juste mon petit duvet de moustache, quand il attendait anxieusement ma réaction pendant que j'écoutais ses morceaux caché quelque part derrière moi et que je me suis retournée pour lui dire c'est trop beau ça à un moment où il joue un trop bel accord de guitare électrique et qu'il m'a fait un sourire gêné mais tout content, en fait j'ai souffert du début à la fin, mais la souffrance était contrebalancée par ma joie d'être avec lui.
il m'a dit qu'il était trop content de m'avoir vue et que ça se soit bien passé, et puis il m'a dit qu'il avait eu peur que je me sente utilisée et il m'a demandé si ç'avait été le cas et j'ai dit honnêtement oui un peu et que je m'étais dit the NERVE et il a dit oui le nerve, mais il était bloqué et il s'est dit que c'était une bonne occasion pour me voir. il était occupé mais il voulait me voir, de nouveau, c'est du charbon pour la machine à delulu. je peux pas m'empêcher de me dire qu'il veut qu'on reste amis juste parce qu'il est traumatisé par les relations intimes et qu'il en veut pas pour le moment et que moi en tant que lesbienne mais fille cool qui l'intéresse j'étais la candidate idéale pour la relation zéro souffrance (c'est ce qu'il m'avait dit cet été) mais j'ai gâché tous ses plans avec ma faiblesse hétéro pour les grandes asperges bouclées, et que s'il était pas aussi flippé par ses propres sentiments on se serait probablement embrassés jeudi dans son studio d'enregistrement au fond de son appart-cabane. notre discussion m'a pris une bonne partie de le soirée mais au milieu on a fait une pause pendant qu'il mangeait avec sa fille et qu'il la mettait au lit et que moi je regardais orlando de paul b. preciado dans une énième tentative de me remettre sur le droit chemin queer. j'en ai aussi profité pour écouter la chanson déprimante de foxing et chanter pour exorciser la douleur et j'ai de nouveau commencé à pleurer comme kate winslet dans the holiday, je me sentais tellement clichée que j'avais presque envie de rigoler. j'ai pleuré puis j'ai remis la chanson et puis j'ai mis orlando.
j'ai reconnu victor le drag king qui m'avait aidée à me bander les seins avec du cellophane l'année dernière. j'ai bien aimé orlando ça m'a donné envie de le relire et aussi de me métamorphoser, de me réinventer, mais pas en termes de genre, je veux juste être quelque chose d'autre que ce que je suis là maintenant. et quand je dis ça je veux dire quelqu'un qui passe pas une heure à essayer d'enregistrer le brouillon d'un message vocal dans ses voice memos pour finalement envoyer un long message écrit préalablement préparé dans les notes pour pas qu'il voie le temps que ça me prend pour écrire mes réponses. j'ai failli lui envoyer un des brouillons de mes notes vocales parce que ça me faisait rire tellement j'y arrivais pas mais je me suis dit que peut être ça faisait rire que moi parce que je suis une frappadingue.
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femmedesannees2020 · 1 year
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Partie 1: Les racines
L'expérience sentimentale, sociale, psychique, familiale, déroutante que je vis depuis quelques mois me donnait envie d'écrire dessus. Une expérience si commune, banale même, partagée par la plupart des gens, et en même temps, une telle traversée du désert, me paraissait, depuis son commencement, un bon sujet pour m’essayer à l'écriture autobiographique. A l'écriture tout court d’ailleurs… Cette expérience, je vous la donne en mille (comme dit ma mère) : une rupture.. 😭
LA rupture! Celle qui fait mal. Rien à voir avec les petits ecueilles de la jeunesse, - en tout cas de la mienne, j'avais beaucoups de mal a m’engager sur ce terrain - les ruptures qui font, certes, mal à l’égo et pour lesquels on verse une petite larmes car on avait investi du temps et de l’énergie pour cette relation.
Non! Je parle de celle où on y croyait. Le grand amour, celui qui survivra à tout, qui leur montrera à tous... La rupture qui te laisse non pas le cœur en mille morceaux mais plutôt comme un plaie béante, avec un lambeau de chaire qui pandouille. Cette rupture, qui ressemble plus à une dégringolade qu'à une séparation.
Dégringolade, oui, voilà le bon mot pour exprimer ce que j’ai vécu. Mais comme je suis têtu, ou tenace - certains disent forte, comme ils sont gentils, d'autres disent conne - plutôt que de rester à terre j’ai tout tenté pour ne pas accepter la réalité. Je me suis bien débattu avec elle.
Il m’aura fallu 4 mois, quelques centaines d’euros de plus a mon budget réel, généreusement offert par ma famille, - l’argent ne fait pas le bonheur mais aide à soigner le malheur à mon avis - un long voyage en Espagne avec une de mes meilleures amies et quelques soirées à toucher le fond pour accepter cette réalité : ce qu’il y avait entre Axel et moi, c’était fini. 😭
C’est cette histoire que je voulais raconter, mais un tel chaos d’émotions et de pensées s’entrechoquant à l’intérieur d’un être, demande une plume experte et un esprit organisé. Et le malheur, on n'a pas trop envie de le partager.
Mais là je sais. Je vais tenter de commenter en “real-time”, comme une sorte de blog a la Sexe and the city, la re-rencontre avec Axel.
Depuis une semaine, l'idée de créer un nouveau genre de relation entre nous est née. Une relation libre autrement dit. Pas forcément libéré de la fidélité, mais libéré des carcans, des modèles, des injonctions. Vaste programme. En tout cas c’est intéressant.
Donc, plutôt que de raconter un épisode triste , commun et où j’ai pas vraiment été au plus haut de ma gloire, - 4 mois c’est long ou pas pour se remettre? - je veux parler de notre envie de tout envoyer promener pour réécrire les règles à notre avantage. Changer le monde quoi! Un petit peu quoi... Ça commence par changer mon monde intérieur je crois, et c’est en ça que c’est stimulant.
Intellectuellement cette idée me séduit directement. Ces derniers mois j’ai écouté pas mal d'émissions de radio sur le sujet du couple et de sa réinvention. Presque toutes menées par Ovidie.😅 Et ça faisait du bien d’apprendre que ce piège du couple qui finit par se faire du mal, dans lequel nous étions tombés, était partagé par beaucoup et pas seulement mon entourage. Des fois je me demandais si c'était pas nous le problème. Moi et mes amis biscornus. Mais j'en suis venue à penser que le problème venait plutôt du couple, selon le modèle actuel généralisé, issu d’une époque révolue, en total inadéquation avec les aspirations des personnes modernes aujourd'hui.
Mais... “pas intellectuellement”, j’avoue que ca me fait mal “je sais pas trop où”. Certainement là où il y a mes rêves de princesse et de prince charmant et de famille bruyante mais unie à la “Malcom”.
Ma fierté en prend un coup aussi. Un homme qui m’aime, enfin qui a “des sentiments” comme il dit prudemment, et qui ne veut pas tout laisser tomber, ses choix et son épanouissement pour moi… Ah quelle douleur!
Putain les rêves qu’on a dans la tête sont tenaces! C’est vrai que j’ai regarder beaucoup de films. Des bons et des moins bons. Le cinéma nous colle des modèles de vie lissés, pimper, inatteignables. Et même si je ne suis clairement pas la caricature de la midinette qui attend son homme pour exister et que j’ai les ressources culturelles pour qu’on s’attende de ma part à une femme indépendante, le fantasme d’un homme qui prendrait soin de moi car je serai une petite fleur fragile malgré ma grande gueule persiste en moi.
Le problème des fantasmes c’est que ça entre vite en collision avec la réalité. La réalité c’est que je ne supporte pas qu’on me dise ce que je dois faire même si c’est pour prendre soin de moi - le comble c’est que je suis une championne pour faire cette ingérance dans la vie des autres 😑- et que je suis pas si fragile que ça. (4 mois c’est long ou pas pour s’en remettre?).
Enfin bref, voilà mon premier billet sur ce blog. Je dévoile ici les racines de mes futurs réflexions et souffrances.
Le désir de sortir de cette rupture avec quelque chose en plus plutôt qu’en moins, l’envie candide de faire parti du changement, ces deux motivations seront les sujets que j’aborderais le prochains billet. (Il y a aussi le grand amour que je porte à Axel, mais l’amour ça fait pas tout).
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semena--mertvykh · 2 years
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Le principe d'inertie
Le lendemain du mail sur la répartition des groupes de stagiaires, j'ai commencé à rédiger mon propre mail à Sexy. Un mail tout ce qu'il y a de plus délicat et convenable, où je lui déroulais succinctement le synopsis de la saison - les regards dans le couloir, mes impressions lors de notre entretien - un mail où je lui demandais s'il était envisageable d'envisager qu'on envisage de se voir après le Master, dans le cas bien sûr où mon attirance était partagée.
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Un truc conventionnel et bien dans les clous, pour une fois.
Je prévoyais de lui envoyer ce mail après notre réunion sur le stage, fin mars ; laquelle réunion constituerait un bon prétexte, en ne lui donnant pas trop l'impression que ma proposition sortait de nulle part, comme moi.
Et puis, posément, je me suis ravisée.
Ce n'était pas la crainte de me prendre une veste, évidemment ; au point où j'en étais, et vu ce que je venais d'encaisser - vue la traversée du désert que les prochains mois promettaient d'être, sans lui - un refus de sa part serait plutôt une libération ; en tout cas, çà ne pourrait pas être pire que tout ce que je venais de vivre.
Ce n'était pas non plus la crainte que ce mail ait des conséquences négatives sur mon évaluation. Si Sexy était assez salaud pour me planter ma note, juste pour me punir de - de quoi, d'ailleurs ? De ne pas être son genre ? Si vraiment il jouait dans cette catégorie de fumier, il me semble que je l'aurais senti.
En réalité, la seule chose que j'avais à craindre dans le cas présent, c'était le ridicule - que Sexy fasse de moi la risée de son étage, et l'objet de plaisanteries longue durée avec Prof Austère ; auquel cas j'étais tranquille, parce que si le ridicule tuait, il y longtemps que j'aurais brûlé avec tout le reste.
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Je me suis ravisée parce que, d'un coup, j'ai visualisé ce qu'il allait faire en recevant mon mail.
Rien.
Il n'allait rien faire, parce que c'était ce qu'il faisait avec moi depuis le début - ne jamais répondre à mes mails. Il n'y avait aucune raison pour que cela change.
Par dessus tout, j'ai songé que son absence de réponse risquait d'arriver en même temps que la réponse de l'EHESS à ma candidature, vers avril-mai. 
Laquelle réponse risquait d'être, elle aussi, négative.
J'ai visualisé, d'un coup, les deux portes qui me claquaient en pleine face : trop vieille pour séduire celui qui me plaît, trop vieille pour être acceptée en thèse. J'ai décidé que, pour une fois, j'allais rester à ma place et attendre que les coups tombent, au lieu de me précipiter au devant d'eux.
Last but not least, je me suis aperçu que, dorénavant, il y aurait toujours cette nouvelle image de lui qui interférerait, celle que m'avait renvoyée la répartition des stagiaires et ses critères nébuleux : le prof entre deux âges qui fantasme sur la chair fraîche.
Que cette représentation soit juste ou pas, il y aurait désormais la petite voix en moi qui comparerait sans arrêt : ah tiens, toi il n'a même pas relevé que tu voulais faire ton stage sur des archives sonores ; mais si ç'avait été une de tes camarades de classe qui avait voulu la même chose, là il aurait su le mobiliser, son putain de réseau. Ah tiens, il ne répond pas à ton mail ; pourtant, si c'était une des bonasses de la promotion qui lui racontait dieu sait quelle sottise sur Annie Ernaux QU'ELLE N'A MÊME PAS LUE D'AILLEURS, il lui répondrait dans la minute.
J'ai repensé à ce que disait Flaubert, dans Madame Bovary je crois, quelque chose sur les statues qu'il ne fallait pas toucher car il en restait toujours un peu de dorure sur les doigts. Et j'ai compris à quoi servent les statues : à être déboulonnées.
N'importe comment, ce n'est pas très sain, de vivre à 2 mètres au dessus du sol.
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tournesolaire · 3 months
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Bilan du service de ce midi (mon grand retour):
Je promets que je vais vraiment pas tenir longtemps si je garde cette équipe de stagiaires de 16 ans pas dégourdis qui me tournent dans les pattes et qui font que des conneries (je sais c'est des stagiaires et ils apprennent mais là je parle vraiment de bon sens) que je dois régler moi même ensuite (alors que ça m'a provoqué une crise d'angoisse)
Et je parle pas du putain de "superviseur". Genre T'ES QUI ENCULÉ ? LAISSE MOI TRAVAILLER STP
Il squattait le pass en étant sur son téléphone, il me laissait pas toucher à l'écran ni envoyer mes plats en salle. Résultat: un monsieur est parti super en colère et sans payer parce que ça faisait 45 minutes qu'il attendait sa salade QUI ÉTAIT PRETE ???? Genre vraiment je suis ébahie par tant d'incompétence
Bon après il y a quand même une fille trop mimi, elle s'appelle Oceane et elle est super gentille, en plus c'est la seule qui est là pour longtemps comme moi 😭 Mais ouais adorable, on s'entend bien alors je suis vraiment contente
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kiirex · 3 months
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Je fais la queue devant le Flash Kebab, qui est de passage à Île-de-France chaque mardi et chaque jeudi. On ne peut pas comparer Flash Kebab à un camion à pizzas, même s'il s'agit d'un concept identique. Cela revient à comparer le stade Bonal, du FC Sochaux, au Groupama Stadium, de l'Olympique lyonnais. Les pizzaïolos ambulants optent en effet pour une petite camionnette. Mais le type de Flash Kebab, non. Il a carrément aménagé un poids lourd, avec une surface que lui envieraient pas mal de cuisiniers de restaurants traditionnels. Et je peux vous dire que ça brille.
C'est propre. La viande est extra, la salade verte est fraîche, on sent presque la rosée matinale. La sauce samouraï est maison et les frites succulentes.
C'est mon tour.
Je commande un menu et deux Coca.
Le patron s'active, me fait la danse du couteau contre le fusil à aiguiser, puis découpe de magnifiques lamelles de veau dans le bloc. Il farcit le pain fait maison de salade et de crudités, sans jamais les toucher avec les mains.
J'apprécie énormément. Il ajoute la viande, la sauce, emballe, tandis que son épouse remplit la barquette de frites et l'entoure de papier aluminium.
Le patron me tend le sachet, que j'empoigne. Ça fait 12,50 euros. Je tends ma CB.
- Vous venez souvent, vous ? ajoute-t-il en me tendant le terminal pour taper mon code.
- Euh, oui, je fais. C'est toujours excellent...
- Et on ne vous a jamais fait une petite carte de fidélité ?
- Ah non.
D'autorité, il dégaine une carte sur laquelle il appose un coup de tampon, avant de me la tendre. Je peux y lire que Flash Kebab est le champion de la propreté en cuisine et de la qualité de la viande. Au dos, dix cases attendent les dix coups de tampon qui me vaudront un menu kebab offert. Le tampon représente un bloc de viande à kebab, mais l'encreur doit être un peu vieux, car le dessin n'est pas entier. Et si on regarde vite, je vous le dis, ce n'est pas du tout à un bloc de viande que cela ressemble. On dirait une putain de feuille de cannabis.
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urween · 4 months
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"Un temps neigeux" prt.2
Wolverine x FTMreader
note : FTMreader opéré du torse, mammectomie. J'ai écris la deuxième partie de ce one shot avec cette musique en boucle, merci Deadpool 3 ;) et en écrivant je me suis rendu compte qu'elle collait vraiment bien avec le contexte !
résumé : malgré ses efforts pour essayer d'ignorer cette voix, Logan devra accepter le destin, un destin portant le nom de quelqu'un qu'il connaît très bien.
! warnings : alcool, opération chirurgicale, insécurités, sang, cicatrices, vomissement
Partie une
4 678 mots Description à la troisième personne
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Le tintement léger de son collier accompagnait leur conversation. Le jeune brun avait vite remarqué cette chaîne attachée autour du cou de Logan.
« Je t’écoute, fais ton analyse sur moi »
Logan prit une gorgée de sa bière tout en s’allongeant à moitié sur la couverture entendue au sol. En face, le plus jeune s’installa en tailleur, passant ses doigts dans la neige. Le temps s’était calmé, le vent soufflait moins fort même s’il faisait toujours aussi froid.
« D’abord ta coiffure, elle est bizarre mais cool, mais bizarre quand même et je pense que ça a un rapport avec ta mutation, il releva la tête, regardant l’homme en face, après mh..ton collier, tu as été à l’armée et je veux dire- ça se voit dans ton apparence physique et aussi ta manière de parler. D’ailleurs j’ai vu un autre nom sur la deuxième face de ta plaque, j’ai pas réussi à lire pour être honnête mais il était plus long que Logan »
Quelques flocons tombèrent dans les cheveux de Logan, il n’y prêta pas attention, passant simplement sa main contre son collier caché sous son débardeur.
« J’ai remarqué que tu grognes beaucoup, enfin que tu fais des bruits un peu bestiaux, il prit une gorgée de bière, et puis t’as très clairement une force décuplée. Donc je pense que ta mutation à un rapport avec un animal, j’hésite entre ours et loup »
Logan affichait un air totalement neutre, ne donnant aucun indice. Il devait avouer être surpris, il ne pensait pas être aussi transparent aux yeux de tous, en fait il essayait d’être tout le contraire.
« Je trouve que l'ours te va bien, mais ta coiffure en forme d’oreilles pointues m’indique davantage le loup alors je vais partir sur ça »
« Alors je suis un loup-garou ? C’est ça ton choix final ? »
« Non, tu as les facultés d’un loup, pas l’apparence, dit-il avec le sourire, c’est ça mon choix final »
Logan ne répondit pas tout de suite, il prit deux grandes gorgées de bière et apprécia l’air impatient du garçon en face de lui. La jambe du jeune brun sautillait, il avait un peu peur de s’être totalement planté et par conséquent de passer pour un idiot. En général, il ne se trompait pas, mais le risque zéro n'existait pas.
Logan se redressa, juste assez pour ne plus être allongé, et posa sa bouteille bien entamée dans la neige. Il ne put s’empêcher d’être amusé face au visage inquiet du brun en face. Ce dernier fixa la main de Logan, se fermant dans un poing serré et, bordel, des putains de griffes.
« J’ai bon ! Oh mon dieu j’ai bon ! Cria le garçon, pas vrai ? Dis-moi que j’ai bon Logan je t’en supplie »
« On peut dire ça oui, ses “griffes” rentrèrent et il reprit sa bière »
En soit, il n’avait pas totalement bon, Logan ne se considérait pas comme un cousin du loup. Les loups ne pouvaient pas se régénérer contrairement à lui, mais ça le jeune ne pouvait pas le savoir.
Sans le contrôler, le plus jeune se rapprocha drastiquement de l’autre. Il voulut attraper le poignet de Logan mais il se retint pour demander à travers un regard s’il pouvait. Un faible rire lui répondit, il prit ça pour un oui. Le poignet de l’homme semblait gigantesque dans sa main, il ne pouvait même pas en faire le tour, et sa main en elle-même était toute aussi grande. Le garçon étira doucement les doigts de Logan, un à un, admirant la taille et la rugosité de ces derniers. Il ne remarqua même pas que ses lèvres s’ouvrirent, trop occupé à examiner cette main. Bien vite il détourna son toucher vers les articulations de Logan, elles étaient parfaites, aucunes cicatrices. 
« Tu peux le refaire ? »
Trois imposantes lames sortirent lentement de sa chair, le brun écarquilla les yeux devant ce spectacle. Elles transpercèrent la peau de l’homme, comme s’il ne s’agissait que d’une simple couche de tissu. Pour quelques secondes, il put même voir du sang à travers ces petits cratères, mais les plaies se refermèrent aussitôt autour du métal avant qu’il n’ait eu le temps de s'inquiéter.
« Mais ça transperce ta peau..putain, il releva la tête, tombant nez à nez avec le propriétaire de ces lames, est-ce que ça fait mal »
Leurs visages étaient beaucoup plus proches qu’ils ne l’auraient imaginé.
« À chaque fois »
Le jeune brun sentit une boule dans sa gorge, un mélange de tristesse et d’excitation. Logan ne le lâcha pas du regard, pas une seule seconde. Il scrutait la moindre étincelle dans les iris noisettes du garçon, la moindre source de peur ou de dégoût, mais rien ne vint. Ce fut le brun qui coupa court à cette situation, il se sentait un peu submergé pour être honnête. À la place, il passa ses doigts contre le métal tiède qui sortait de la main qu’il tenait. Il pouvait sentir l’aspect tranchant glisser sous sa peau, s’il appuyait ne serait-ce qu’un petit peu, sa chair saignait, il en était convaincu. Logan fit disparaître les lames avant que cela n’arrive.
« Ta peau n’a aucune cicatrice, il se concentra, reprenant ses esprits pour ignorer la chaleur qui commençait à embrumer son esprit, tu te régénères ? »
Logan émit un hum, voulant très certainement dire oui. Il reprit sa bière, la finissant en quelques gorgées. À côté, où plutôt légèrement en dessous, le brun eut du mal à déglutir en voyant cette pomme d’Adam bouger si lentement juste sous ses yeux. Quelque chose avec cet homme était hypnotisant, comme s’il était unique, mais d’une manière plus spirituelle que sa mutation. Bien sûr des mecs aux griffes dans les poings ne couraient pas les rues, mais il y avait quelque chose en plus dans ce regard fermé que des petites griffes, et le jeune brun se sentait attiré par ça.
« Et- enfin je veux dire, ça s’est déclaré vers quel âge ? »
« Jeune, répondit la voix affreusement rauque de Logan »
Ce dernier laissa la bouteille vide dans la neige pour observer le jeune homme à côté de lui. Il était très clairement à son goût, beaucoup trop même, et le problème était justement là. Parce qu’au fond de lui, une voix murmurait qu’il serait parfait, attentionné, doux, drôle, et Logan ne pouvait pas l’accepter. Il avait déjà ressenti ça, il avait déjà voulu quelqu’un de cette manière, d’une manière où même ses instincts finissaient par s’endormir. C’était dangereux, il le savait plus que quiconque.
« C’est trop tard pour que tu mutes, Logan expliqua, ça se fait jusqu’à tes dix-huit ans, après c’est fini »
« Comment tu- »
« Moi aussi je te regarde buddy, le brun rougit au surnom, je vois bien que t’essaies de compenser ton ADN humain avec des facultés plus développés, comme l’intelligence »
Le garçon resta muet pendant deux secondes. Il se recula de quelques centimètres pour mieux voir l’homme qui lui parlait, et aussi s’éloigner de la chaleur impressionnante que ce dernier pouvait dégager.
« Mais t’as déjà ça, Logan posa son index sur le torse du brun, moi je l’ai pas par exemple »
Sous son index, deux cicatrices, celles de l’opération. Le brun frissonna, personne n’avait jamais touché cet endroit à part lui et les médecins, c’était encore nouveau dans son esprit de se dire que quelqu’un pouvait le faire sans qu’il ne se sente pas lui-même.
« Et t’as tout ce qui va avec, il poursuivi, les remarques, les regards, les rires, ça je l’ai aussi. T’as peut-être pas des yeux lasers mais t’as un cerveau comme moi, et il peut s’en passer des choses là-dedans, que tu sois mutant ou non, alors t’es pas si éloigné d’une mutation que ça »
C’était la première fois depuis le début qu’il parlait autant, et même lui n’aimait pas vraiment ça, mais il se sentait assez à l’aise pour le faire. Son corps était détendu, il le sentait. Il sentait que ses oreilles n’étaient plus aussi à l’écoute de l'environnement que d’habitude ou que son odorat n’était pas en train d’analyser les odeurs inconnues comme toujours. Il se sentait détendu, et ce genre de choses n’arrivait pas très souvent, pour de bonnes raisons. En fait, il n’avait pas autant parlé depuis longtemps, même en général dans cette soirée, c’était la première fois qu’il parlait aussi “librement” avec quelqu’un qu’il ne connaissait qu’à peine. La plupart du temps il coupait court à toute discussion en partant, si la personne insistait il lui faisait voir ces griffes, et alors elle s’enfuyait en courant. Mais lui il était resté, il avait même posé des questions, il avait touché. Personne à part Logan ne touchait ces lames tranchantes, parce qu’elles faisaient peur. Là aussi était le problème, il n’avait pas peur.
« Comment tu as su ? »
Logan lança un regard vers le garçon, forçant ses yeux à le quitter au bout de trois secondes pour ne pas aggraver son cas.
« Tu as une visage différent, essaya d’expliquer le mutant »
Il ne pouvait pas lui dire que ces traits étaient attirants, que sa personnalité semblait douce ou encore qu’il sentait merveilleusement bon. Non, il ne devait absolument pas dire ça.
« Toi aussi t’as un visage différent et pourtant t’es pas trans si ? »
Une pointe d'irritabilité tremblait dans la voix du brun. Logan aurait aimé avoir une autre bière sous la main. Un silence prit place entre les deux, le plus jeune recula de quelques centimètres encore et soupira. La fumée blanche qui quitta sa bouche l’aida à se calmer un peu, elle dansait en montant dans l’air, avant de disparaître dans un mouvement fluide vers le ciel.
« C’est juste que- j’aime pas ça, j’aime pas qu’on sache que je suis trans, j’aime pas qu’on le devine, il remonta ses jambes contre son torse et posa sa tête sur ses genoux, j’ai l’impression qu’on peut savoir, qu’on peut voir qu’un jour j’ai eu de la poitrine et putain je déteste ça »
Il n’allait pas s’excuser, il ne s’excusait jamais. Avant, il avait pris l’habitude de trop s’excuser et ça ne lui avait pas réussi. Mais il regarda le garçon, et il lui donna un très faible coup contre la cuisse. Le brun releva la tête, essayant d’éviter les yeux sombres de Logan.
« Tu es beau, murmura la voix grave de Logan, c’est pour ça que j’ai dis ça, un mec banal est pas beau, sexy tout au plus, toi t’as un truc »
Parler n’était pas facile, bordel non, c’était vraiment pas facile, mais ça faisait un peu de bien, un tout petit peu.
« Et alors toi c’est quoi ? Murmura à son tour le jeune brun dans un léger sourire, ton petit truc »
« Mon sale caractère, je suppose, répondit Logan avec le même sourire »
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Un sourire aux lèvres, il se tourna encore une fois dans ses draps frais. Il n’avait pas passé de si bonne soirée depuis longtemps, très longtemps en fait. Il aurait même aimé que ça ne se finisse jamais, mais Logan avait insisté. Ils avaient encore bu plusieurs bières, et dans la suite logique des choses, le brun s’était un peu retrouvé soûl. Tout le contraire de l’autre qui semblait n'avoir bu que de l’eau depuis le début.
Finalement, Logan avait raccompagné le brun chez lui, et était ensuite reparti dans son grand pickup. Le garçon souffla dans son oreiller, il aurait aimé que Logan reste avec lui, ne serait-ce que pour encore parler. À la place il pouvait simplement se souvenir des derniers mots de l’homme : “T’étouffes pas avec ton vomi dans la nuit ok ? Ça serait pas une mort digne de toi “. Son rire se cacha dans la matière moelleuse du coussin, il se mit sur le dos et regarda le plafond, le même sourire collé aux lèvres.
Il aimait bien Logan, vraiment. Il était certes un peu dur et froid au début, mais au fond il semblait être sincèrement gentil. La preuve, il l’avait ramené chez lui, alors qu’il aurait très bien pu le laisser dans la neige ou même l'emmener Dieu ne sait où. Et puis, il avait une façon de parler douce. La manière dont ses yeux bougeaient lorsqu’il disait quelque chose d’un peu trop profond, son rire retenu qui finissait dans sa gorge avec un bruit sexy, ou encore ses mots comme grognés quelques fois tant il ne semblait pas vouloir ouvrir la bouche. Et ok, peut-être qu’il aimait un peu trop Logan. Mais il ne pouvait pas s’en empêcher, jamais il n’avait rencontré quelqu’un comme lui, un homme comme lui. Bien sûr que sa mutation était impressionnante, mais autre que ça, il était réellement intéressant. C’était comme s’il avait vécu plein de choses, plein de vies. Vraiment, un truc l’entourait, comme un savoir ou une expérience supérieure à n’importe qui autour de lui. Il avait l’air tellement marqué, pas physiquement, son visage était parfait, jeune et en bonne santé, mais son regard, bordel son regard. Le jeune brun donnerait beaucoup pour pouvoir voir à travers ces yeux, car ils avaient l’air d’en avoir vécu des choses. C’était un peu inexplicable, il pouvait juste sentir la sagesse qui émanait des yeux de Logan.
Dans un énième soupir, il passa ses mains contre son visage. Il fallait qu’il dorme, au moins un peu.
Personne ne l’attendait le lendemain, pas de patron à qui rendre des comptes, pas de mère inquiète ou de copain jaloux. Il n’avait plus grand monde autour de lui, sa famille habitait encore dans sa ville natale et les communications étaient devenues compliquées depuis l’attaque de Magnéto dans ce secteur, les lignes électriques étaient étendues sur le sol depuis des semaines. Il avait bien pensé à les rejoindre, les aider à se débarrasser de tout le bordel qu’avait laissé ce type derrière lui, mais les gens dans le village ne l'appréciaient pas vraiment, du moins ne l’appréciaient plus. Il avait grandi là-bas et comme dans la plupart des villages, chacun connaissait la vie de tout le monde, y comprit la sienne. Lorsqu’ils ont appris pour son opération, ils se sont tous mis à cracher sur le dos de sa famille. Mais dans ce genre de villages, si vous n’êtes pas appréciés, on vous fait la misère jusqu’à ce que vous partiez. Alors il est parti, il est parti pour sa famille et pour qu’eux puissent rester dans le village. Il leur a expliqué qu’il comptait de toute manière finir par partir, qu’il ne voulait pas faire sa vie dans un endroit pareil, puis il les a serrés dans ses bras, il leur a dit que les aimait, et il est parti.
Il n’était pas malheureux, simplement parfois il aurait aimé se faire encore engueuler par sa mère parce qu’il rentrait trop tard.
Et puis il savait qu’il pouvait se faire des amis, il pouvait être sociable s’il le voulait, mais il n'en avait pas vraiment envie. Les gens qu’il rencontrait se ressemblaient tous, ils étaient toujours drôles et accueillants au début puis d’un seul coup il pouvait leur trouver plein de défauts. Égoïstes, fermés d’esprit, lourds, arrogants, bruyants, et encore tellement d’autres. Il n’était pas compliqué, réellement pas, mais il fallait croire que les gens devenaient différents une fois qu’ils savaient pour son identité. Il rit. Un comble d’être rejeté pour être transgenre dans un monde ou les mutants faisaient la une des journaux.
La lumière orangée du soleil cognait contre sa fenêtre, et encore, il soupira. Il faisait déjà jour, le monde allait reprendre son cours, la neige fondre, et la Terre redevenir humaine, tout comme lui.
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Il grogna de douleur, la balle tombant dans le lavabo.
Il y avait environ quinze minutes, un homme était venu lui tirer dessus à la sortie du bar. Il n’avait même pas donné d’explications, il avait juste tiré six fois dans son torse, mais Logan se doutait qu’il s’agissait d’un mec ayant perdu une grosse somme d’argent dans les paris à cause de lui. Il gagnait toujours dans ces cages, même quand les organisateurs mettaient les grilles électriques, il remportait toujours ces foutus combats. Et forcément les personnes qui pariaient tout leur salaire contre lui, perdaient tout en un soir.
Un autre grognement racla sa gorge. La balle était bien plantée, elle faisait mal au passage, mais il fallait qu’elle sorte. À chaque fois, il devait les faire sortir, car ses organes avaient beau se reconstruire, la balle restait bien en place dans son corps et parfois il pouvait encore la sentir glisser contre ses intestins même après plusieurs jours.
Dans un bruit sourd, elle tomba à son tour dans le lavabo. Logan glissa une insulte entre ses dents avant de se laisser tomber dans le lit derrière lui. Parfois il arrivait que les balles se détruisent toutes seules dans son corps, mais c’était très rare. La plupart du temps il devait les forcer à sortir en contractant ses muscles et ainsi laisser les projectiles se frayer un chemin à travers ses organes. Il ne pouvait pas dire qu’il adorait faire ça, bien au contraire il aurait aimé s’en passer, mais il n’était pas sûr de vouloir savoir ce que ferait des centaines de balles dans son corps au bout de plusieurs dizaines d’années.
Logan se releva, il fit couler l’eau dans le lavabo pour faire partir les balles et le sang accumulé. Il regarda par la fenêtre de la chambre d’hôtel. Le soleil était bien haut dans le ciel, même si les nuages le cachaient toujours. Il avait reneigé cette nuit, les rues étaient encore blanches.
Dans un mouvement rapide, il attrapa son débardeur tâché et sa veste. La femme à l’accueil avait pris l’habitude de recevoir des vêtements ensanglantés provenants cette chambre, elle devait à chaque fois les laver au moins trois fois avant que le sang ne finisse par partir, mais elle préférait ne pas demander d’où il venait. Logan déposa ses vêtements sales dans le compartiment mis à disposition, il enfila sa veste en cuir par dessus un nouveau débardeur blanc et quitta l’hôtel pour le froid du dehors.
Ça faisait deux semaines qu’il n’avait pas vu le garçon, et ça serait mentir de dire qu’il n’y pensait pas souvent. Il aurait pu lui laisser son numéro de téléphone mais il n’en avait tout simplement pas, il finissait toujours cassé alors autant ne pas en acheter de nouveau. Aussi, il aurait pu donner le numéro de l’hôtel, ou au moins l’adresse, mais il ne l’avait pas fait. Il n’avait rien laissé au jeune brun, juste des souvenirs et peut-être une odeur d’alcool. En fait, il aurait aimé pouvoir laisser quelque chose, n’importe quoi pour qu’il puisse le retrouver s’il en avait l’envie. Mais il avait une idée stupide dans la tête. Le genre d’idée qui, il espérait, ferait taire cette petite voix au fond de son esprit. Il espérait ne jamais revoir le brun et ainsi pouvoir se dire qu’il n’était rien d’autre qu’une rencontre passagère, un gentil garçon qui faisait très bien sa vie sans lui et surtout, il aimerait pouvoir envoyer se faire foutre cette petite voix et ses “c’est le bon, c’est lui Logan”. S’il ne voyait plus le jeune brun, c’était bien la preuve qu’il n’était pas ce que cette voix s’entêtait à lui répéter depuis leur rencontre. Si c’était lui, si c’était vraiment ce qu’elle lui disait, alors il devrait le recroiser, le destin devrait le remettre sur sa route. Mais rien ne s’était passé, et il en était rassuré.
De l’autre côté de la rue, le jeune homme brun marchait tranquillement, un casque sur les oreilles. Sa tête bougeait légèrement au rythme de la musique, il sourit en voyant des flocons commençaient à tomber. Depuis deux semaines, il n’avait pas vu de neige tomber, elle arrivait toujours la nuit lorsqu’il dormait.
Logan leva son regard vers le ciel, un flocon se posa sur sa joue. Il continua à marcher, essayant d’ignorer un sentiment au fond de sa cage thoracique. Il le sentait, il le sentait près de lui, il sentait son odeur et sa présence. S’il regardait autour, il pourrait le voir, c’était sûr, mais il ne voulait pas le voir. S’il le voyait c’était la preuve qu’il devait y avoir quelque chose, que cette putain de voix avait possiblement raison. Il serait parfait, attentionné, doux, drôle, Logan, c’est le bon, c’est lui.
Le brun leva sa main vers le ciel, dansant faiblement sous cette neige de plus en plus abondante au fur et à mesure qu’il continuait à marcher. Ses lèvres s’ouvrirent pour chanter les paroles de la chanson qui se jouait dans ses oreilles.
« I hear your voice It's like an angel sighing, I have no choice i hear your voice »
Il tourna lentement sur place, les yeux fermés, un sourire collé aux lèvres.
« Feels like flying I close my eyes oh God I think I'm falling »
Logan sentait son coeur battre, battre contre ses tempes, mais il ne voulait pas regarder, il ne pouvait pas regarder.
« When you call my name it's like a little prayer I'm down on my knees, I wanna take you there »
Il pouvait le sentir, il sentait son odeur l’envahir, faisant presque mal tant elle était puissante. Son parfum s’accrochait aux parois de ses poumons, il inspirait son odeur à chaque respiration. Elle lui montait à la tête.
« Like a child you whisper softly to me, now I'm dancing It's like a dream »
Le jeune brun sentait les flocons se poser sur son visage, comme de petits baisers gelés, il se sentait vraiment bien, tellement bien.
« No end and no beginning you're here with me it's like a dream »
Ses mains étaient comme engourdies, il se sentait mal, vraiment mal. Son dos se posa contre le mur le plus proche, il passa ses mains contre ses tempes. C’est lui, Logan, c’est lui.
Sur l’autre trottoir, le brun dansait, provoquant de nombreux sourires sur les visages des passants.
« Life is a mystery, everyone must stand alone »
Sa voix continuait, elle murmurait si fort dans son esprit, tellement fort. Il voulait hurler, il voulait la faire taire, et encore l’entendre. Il voulait la prendre dans ses bras, il voulait tellement la voir, tellement. Regarde le, Logan, regarde le, c’est lui.
Le brun sentait sa tête tourner, et c’était une sensation tellement agréable, il se sentait presque partir tant il souriait et se sentait bien. La neige était si blanche lorsqu’il rouvrit les yeux, tellement blanche qu’il plissa ses yeux. Sa main trouva le poteau juste à côté pour se maintenir en place, le temps qu’il reprenne ses esprits et que son cerveau retrouve la gravité terrestre. Dans ses oreilles, la voix féminine continuait de chanter, accompagnée par plusieurs autres presque angéliques. Il rouvrit ses lèvres, juste pour murmurer les dernières paroles, ses préférées.
« I hear you call my name, and it feels like home »
Un petit nuage de vapeur blanche quitta sa bouche au même moment. Il releva la tête, toujours son sourire aux lèvres, et son regard se posa sur la rue en face. Il vit Logan, adossé à un mur, se tenant la tête. Il n’avait pas l’air en bon état, vraiment pas.
C’est lui, Logan c’est lui, pas moi. Ses doigts se ressèrent contre sa peau presque transpirante. Regarde le, Logan, regarde le. Ses yeux le faisaient souffrir, il les ferma de toutes ses forces. Il te regarde, il s’inquiète, regarde le Logan. Ses lèvres s’ouvrirent, il respira lourdement, faisant de nombreux nuages vaporeux. Logan, c’est lui, pas moi.
« Jean, arrête, arrête, sors de ma putain de tête, mumura l’homme »
Regarde le, c’est lui, pas moi. 
« Sors, va t’en, il gronda, je t’en supplie »
Le brun s’excusa auprès des voitures, traversant en trottinant la route. Il passa sa main contre son crâne, retirant son casque après avoir coupé la musique à l’intérieur. Son regard ne le quitta pas, il s’approcha aussi vite qu’il le pouvait.
Je ne suis plus là, regarde le, Logan.
Ses yeux se rouvrirent.
Le brun passa sa main contre la tempe de l’homme. Il sentit la sueur froide sous son pouce, il sentit les muscles se contracter. L’homme était bouillant, presque comme s’il avait une poussée de fièvre. Il avait l'air dans les vapes, son regard était même un peu flou.
Lui, pas moi.
« Logan ? »
Sa voix l’attrapa, elle lui fit lâcher un grognement. Logan tomba à genoux devant lui. Il sentit son odorat le quitter, son ouïe s’abaisser, ses instincts se calmer. La voix du garçon résonna dans son esprit, dans un rythme cotonneux et lent. Son corps parut chaud, tellement chaud et doux d’un seul coup. Il se sentit tellement bien, tellement bien. Le brun l’appela encore une fois, il sentit une main contre sa joue et puis, il le regarda. Il eut du mal à le voir clairement, c'était encore un peu flou. Mais il savait que c'était lui, il sentait encore son odeur, c'était même la seule odeur qu’il arrivait à percevoir.
Je ne suis plus là, c’est lui, c’est lui ton futur Logan. Il est parfait. Je l’ai choisi, pour toi Logan. C’est lui.
« Logan ? Eh est-ce que tu vas bien ? Demanda d’une voix basse le brun »
Sa vision était encore un peu trouble, il voyait principalement les lumières fortes, toutes autour de la silhouette du jeune homme accroupi en face de lui. Il ressemblait un peu à un ange comme ça, baigné dans une lumière blanche. Ses traits n'étaient pas visibles, totalement effacés et pourtant si clairs dans l’esprit de Logan. Il avait l’impression de le voir sans avoir à retirer le flou qui embaumait ses yeux.
« Je vais bien, répondit la voix grave de Logan, juste mal à la tête »
Le brun se mit en tailleur sur le trottoir, il pencha la tête sur le côté et détailla du regard l’homme qui lui faisait face. Il avait l’air fatigué, mais pas angoissé. Pourtant lorsqu’il l'avait vu de l’autre côté de la rue, il avait bien cru qu’il était en train de faire une crise d'angoisse ou un truc dans le genre. Il ne l'avait jamais vu comme ça, même si au final ils ne s'étaient vus qu'une seule fois.
« Tu es sûr ? Tu- parlais un peu tout seul quand je suis arrivé »
Jean. Elle était partie. Il ne l'a sentait plus, il ne l'entendait plus.
« Je vais bien, répondit-il encore une fois, vraiment bien »
Il ne mentait pas, il se sentait lourd de fatigue mais très chaud, comme s'il revenait d'une sieste reposante. Il plissa un peu les yeux, s’habituant à la lumière, il put voir des flocons tourner autour du brun.
« Oh oui moi aussi ça m'a surpris ! Déclara joyeusement le garçon en remarquant le regard de Logan sur les flocons, il a pas neigé en pleine journée depuis qu’on s’est vu, c’est un peu un signe du destin ça non ? »
Attentionné, doux, drôle. Il sourit faiblement, levant la tête vers le ciel en hochant vaguement la tête. Le brun l'imita, ses lèvres colorées par un sourire. Logan reposa ses yeux sur lui, et se sentit encore plus chaud de l’intérieur. Il le voyait clairement à présent, lui et ses jolis traits. Ses yeux noisettes semblaient tellement brillants sous la neige. Logan dut fermer les yeux pendant une demie seconde, juste pour se souvenir des mots de Jean, de cette petite voix qu’il connaissait si bien et le suivait depuis des années : Je l’ai choisi, pour toi Logan. C'était peut-être lui, elle le lui avait dit, elle le lui avait presque crié. Il ne voulait pas refaire sa vie, il l’avait promis à sa mort, mais elle l'avait choisi pour lui, alors peut-être qu’il était temps.
« Ouais, le destin, répondit la voix de Logan dans un murmure »
I hear you call my name, and, it feels like home.
° x-men masterlist
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justeunlama · 4 months
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Je pense a toi, a nous.
Ta chemisette avec ton odeur coincé dans mon cou, ton odeur qui s'échappe de celle ci, j'aime ça, j'ai l'impression d'être avec toi
Je m'imagine encore un avenir ensemble et j'aime bien, ça me réchauffe le cœur et je trouve ça doux d'imaginer une vie ensemble, au quotidien, avec des projets en commun, partir en vacances, rentrer du taff et se voir en rentrant.
J'aime imaginer cette vie. Mais pour l'instant ce n'est pas celle qui sera prévue a court terme. Qui sait que peut être a long terme. Mais sache que même si j'ai un énorme pincement au coeur rien qu'en y pensant, j'essaie de le faire le moins souvent. J'ai envie de laisser en tête tout ces bons moments ensemble.
A commencer par notre première nuit.
C'est étrange, une personne a côté de toi, avec qui tu n'as jamais dormi, une personne avec qui tu as envie de t'installer et pk pas plus.
Sentir pour la 1ere fois ta peau, la toucher lentement, t'embrasser dans le coup, dégager les cheveux de ta nuque et t'embrasser, enlever les bretelles de ta chemisette, te caresser par dessous/dessus ta chemisette. Sentir ton corps qui aime ça, ta respiration qui augmente, sentir te cambrer.
La suite tu la connais. Mais malgré tout j'ai aimé cette nuit. Et même si tu m'as dit que l'on a récupéré le temps voilà j'aurais préféré ne pas te faire de mal ce jour là et réagir comme ça.
Mais voilà je t'aime, je nous aime, j'aime tout ce qu'on a fait, j'aime penser et rêver de toi. Tu es dans ma tête sans cesse et putain jamais je m'en lasse vraiment, sache que t'es magnifique, sublime, t'es forte, et tu mérites le meilleur et je te le souhaite vraiment même si voilà ça peut m'arracher la gl de le dire je le pense vraiment. Et sache que je t'aime et que je t'aurais aimé et que jamais de ma vie j'aurais cru pouvoir aimer comme ça vraiment et je suis fière que tu sois cette personne vraiment.
Je t'aime
💚💙
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lesangdesrats · 10 months
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Envie de tuer déchirer hurler frapper
Huit ans que j'ai fini des études "prestigieuses" qui amènent notoirement à rien de concret dans la vie. Et j'ai toujours bossé à côté de mes prestigieuses études, et après celles-ci. Huit ans, et ça fait à peine 2 ans que je touche parfois des revenus artistiques, en moyenne ~650 euros/ans? Bref pas grand chose, et à CHAQUE/FOIS que je déclare un mini truc la caf pète un câble et me demande de rejustifier tout mes revenus comme si je touchais 500 balles par mois en plus depuis 2ans sans rien dire à personne. Nan!!!!! Je touche *occasionellement* 400-500 balles par ci, par là, pour des expos, des ateliers, des trucs qui me prennent des centaines d'heures de boulot. Je déclare tout le temps mes revenus débiles, on peu retracer une Histoire de la Galère rien qu'avec mes déclarations trimestrielles.
Donc oui je bosse tout le temps tous les putain de jours de ma vie!! Pour toucher des sommes ridicules et ensuite me faire ponctionner les aides sociales, pour que la caf me redise encore une fois que je dois touuuut remplir mes revenus depuis 2 ans alors qu'ils ont toutes ces infos.
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saut3relle · 10 months
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Mercredi 22.11.23, 13h47
1 mois. Toujours rien. Rien de toi. Je n’étais rien du tout pour toi. Un jeu, une distraction pas nécessaire. Ça me brise davantage. Finalement je ne sors pas du lot. J’ai cru pouvoir, à tort. Je suis comme les autres : tombée dans ton panneau, et dans le mien. Tu ne me laisses aucune chance de revenir dans ta vie. Une relation sexuelle n’y aura rien changé. C’est terrible, terrible. Je me suis ruinée pour toi, à tous les niveaux. Financier, émotionnel, j’ai failli foutre mon couple en l’air. Même si je sais bien qu’un jour ça finira par arriver. J’ai espéré que ce soit pour être avec toi.
J’aurais tant aimé être regardée par toi, considérée, voulue…. Tellement tellement tellement.
Putain, quel enseignement ! Ça m’arrache. C’est affreux. Je ne lâcherai jamais. Je veux qu’on se reparle, je veux réentendre le son de ta jolie voix. Je veux pouvoir te toucher à nouveau, sentir ton odeur corporelle. Sentir tes lèvres sur mes lèvres. Te revoir….. te revoir…………………………………………….. te r…..e……..v………..o………….i……………………………r
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swedesinstockholm · 1 year
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17 juin
je me sentais tellement mal en rentrant ce soir que j’ai du appeler m. à minuit pour ne pas rester seule avec mes pensées, mon journal ne faisait pas le poids, j’avais besoin d’une présence. j’en peux plus de me repasser des moments de la soirée où j’aurais du la fermer au lieu de vomir mes failles et mes incertitudes de partout, mais c’est plus fort que moi et je suis morte de peur, mais morte de peur qu’il se soit dit putain c’est trop un gros dossier et que ça s’arrête là. qu’il se soit dit qu’il y avait erreur sur la marchandise, parce que dans le tram je faisais que regarder le sol en parlant de ma timidité alors que personne m’avait rien demandé, et je me demande: pourquoi je me sens toujours obligée de la mettre sur le tapis? il a dit que pourtant quand il m’avait vue sur scène et puis même sur ig, je lui avais pas du tout semblé timide. c’est celle-là, la pas timide qui l’intéresse, pas la timorée assoiffée d’affection que je lui ai présentée ce soir. je lui mangeais dans la main, je picorais les petites graines qu’il me lançait en rigolant et en le regardant avec des yeux de tourterelle. techniquement, je sais pas ce qu’il a pensé de moi, c’est ce que m. me répète, tu peux pas savoir! mais mon cerveau d’anticipation lui il sait, parce que quand il est sorti du tram il m’a dit on s’écrit en mimant un clavier de téléphone mais il a pas dit qu’on se reverrait. une fois dehors il s’est retourné pour me sourire et je sais pas pourquoi ça me plonge dans une tristesse sans fond.
18 juin
j’ai une boule d’anxiété dans le ventre mais j’arrive pas à la distinguer de ma faim, elle-même indiscernable de ma non-faim. r. m’a dit qu’il méditait le soir avant de s’endormir pour calmer son anxiété. il va voir un psychiatre qui lui prescrit une incapacité à travailler comme ça il touche des aides de l’état. genius. alors que bon, il a l’air mille fois plus sain que moi quand même. si j’avais bien su m’y prendre, j’aurais pu toucher des millions avec ma dépression. il touche aussi un équivalent du rsa. plus ça va et plus je réalise à quel point je m’y suis mal prise. mais c’est pas de ma faute, j’étais pas disponible, et puis personne m’a dit que c’était possible non plus. il m’a dit qu’il avait jamais terminé sa licence de musique et je me suis sentie un peu mal quand j’ai dit que j’étais complexée parce que j’avais pas de master, enfin un peu nouille surtout d’être complexée par un truc aussi con. j’admire sa façon d’être, d’une certaine façon, un loseur. mais un loseur adorable, guitariste virtuose et mille fois plus drôle en vrai que les tiktok qu’il m’envoie sur ig. je vais jamais m’en remettre. j’avais envie de me serrer contre lui toute la soirée. je suis trop touch starved pour fonctionner normalement. quand il a commencé à pleuvoir on s’est abrités sous le petit auvent d’un resto en face du parlement européen et j’ai du utiliser tout un tas de muscles invisibles pour me retenir de pas m’approcher trop près de lui, histoire de pas paraitre trop affamée.
quand j’ai glissé du gradin du haut vers le gradin du bas pour me mettre juste derrière lui, enfin entre lui et le mec en débardeur moulant au mullet et à la moustache rousse, je me suis penchée vers lui pour lui demander si ça le dérangeait pas que je me mette là et il a dit non pas du tout en me souriant pendant deux secondes et demi et un glacier a fondu dans ma culotte. à la fin pendant qu’on discutait avec son amie flutiste je me demandais si elle était en train de se dire love is in the air quel beau couple, ou si tout se passait de nouveau dans ma tête. qu’on me la coupe cette putain de tête. mais j’ai pas trop envie de mourir, ça va, je veux bien continuer à vivre, parce que même si tout était dans ma tête, devant nous y avait une fille qui ressemblait à clio, elle portait un débardeur noir à fines bretelles et à un moment sa copine a posé sa main sur son épaule nue et j’en pouvais plus. je crois que r. a remarqué que je les regardais. et puis la deuxième performeuse queer dansait les seins à l’air avec une telle énergie et une telle exubérance que je me suis dit quel gâchis quand même si je devais m’enfermer dans une relation hétéro sans avoir pu goûter à tout ça d’abord. encore une fois, même si elles ne veulent visiblement pas de moi, les lesbiennes sont mon radeau de sauvetage au dessus de l’abysse de la mer des sargasses.
fun fact de la soirée aussi: j’ai vu magdalena, mon héroïne bisexuelle, la sainte patronne de ma relation avec r. on s’est serrées dans les bras et j’ai oublié de la présenter à r. alors ils se sont présentés tout seuls. c’était un moment en or pour mes petites mythologies autofictionnelles, mais en même temps je me suis rendu compte que j’avais pas pensé une seconde mon histoire avec r. sous l’angle narratif. je m’en fous, je le veux lui, pas l’histoire. on s’en fout de l’histoire.
mise à part la fin de la soirée autoproclamée dramatique, c’était parfait hier soir, il m’attendait sur le pont en haut de la rue, il m’a vue arriver de loin en me faisant de grands signes comme à la maison poème et j’ai trébuché sur les pavés en arrivant juste devant lui. on a fait une longue promenade spécial moche parce que lui aussi il aime la crasse comme laura a., peut être que si je viens habiter ici moi aussi à force j’aimerai la crasse, qui sait, peut être que cette ville a des pouvoirs secrets pour entourlouper les gens à aimer sa saleté. on a reniflé beaucoup de poubelles qui puent et admiré diverses façades cradasses ainsi que l’architecture monumentale des bâtiments européens, puis il m’a emmenée dans un parc avec un étang avec une fontaine qui jaillissait d’un faux rocher au milieu comme le volcan de las vegas et j’ai dit que c’était mon nouveau truc préféré de toute la ville. on a discuté d’un million de choses tout en s’interrompant toutes les cinq minutes pour commenter un truc autour de nous et puis je lui ai dit que j’étais bannie du métro à cause de ma carte bancaire et il a payé pour moi et dans le métro je lui ai parlé du moment magique du piano pendant le concert de jeudi et il m’a dit qu’il avait jamais autant travaillé la guitare qu’en répétant pour ce concert et que ça lui avait permis de se dire putain mais c’est trop bien c’est ça que je veux faire toute ma vie!! parce que parfois il a des doutes, et il a dit j’imagine que tu dois connaître ce sentiment, et j’ai dit oui... oui... en regardant dans le vague et en pensant à ma perf de la bellone.
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male-spirit · 10 months
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Putains vous m'aurez plus
youtube
Ami prends ma lanterne car j’ai perdu ma flamme,
mon amour est partie,
elle a jeté mon âme à bouffer au néant me laissant le cœur vide,
elle a fait des fertiles des averses,
l’aride.
Et l’horreur du monde n’est rien comparaison
à ce que l’amour fait à ceux qui dans l’union
pensent oublier un peu qu’on est triste ici-bas,
et qu’ici solitude
est le dernier repas.
Elle avait les yeux noirs desquels on voit du bleu,
qu’on prend pour l’océan, dans lesquels on voit dieu,
qui font toucher du bout des doigts les horizons,
mais toujours à la fin,
on est seul au milieu des vagues de sanglots et du sel dans la gorge,
et du sel sur la plaie de ce cœur tatoué
à son nom que l’on crie au fond des verres de vin
à se dire que la vie,
oui n’était qu’une putain.
Ami regarde-moi, j’ai le cœur qui renverse,
la mémoire de ses yeux qui me colle à la peau
et dans les bars du port je cherche magie noire
pour délivrer mon corps du sort qu’on ma jeté,
et le sourire des filles non ne me fait plus rien
et je commence à croire que les hommes qui ont pris d’autres hommes pour amour
ont réglé la question, après tout dis-moi qu’est ce qu’elles ont de plus que nous ?
Si ce n’est cette force qui fait qu’elles vous oublient,
cette horreur au fond d’elles, ouais ce monstre qui crie quand elles vous font l’amour ,
tu sais qu’elles n’oublient pas qu’il n’y a qu’à la nature qu’elles ne tiennent parole.
À tous ceux dans leurs bras qui sont faits prisonniers,
j’ai l’âme solidaire et puis ma sympathie à ces fous qui comme moi
finiront pas la nuit,
je vous le dis putains,
putain vous m’aurez plus !
Que je meurs à l’instant si l’envie me reprend
de remettre ma tête dans la gueule du serpent,
de me laisser encore crucifier le cœur
pour un joli sourire au parfum de leur fleur.
Marguerite ou Tulipe et de Rose à Lila
tu sais l’ami pour moi elles ont toutes ici-bas
quand elles vous montrent ciel, qu’elles vous disent qu’elles vous aiment,
elles ont toutes pour moi
l’odeur des chrysanthèmes.
Adieu les gentilles,
adieu les j’en pleure,
adieu les maudites qui ont pris ma lueur,
qui ont jeté dans le noir mes yeux et puis les tiens contre le chant du cygne !
Et les beautés ?
Qu’elles crèvent
toutes ! J’en peux plus de ces jeux qui nous tuent,
j’en ai marre de ce cœur mon dieu qui ne bat plus,
et qui toujours s’incline aux pieds de fausses blondes
qui nous mènent à la cime,
qui nous traînent à la tombe.
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1/3 : Chapitre 9 : A contrecoeur, dans lequel des gens se font lacérer la gueule dans les couloirs dans l'indifférence générale.
Le titre n'a RIEN à voir avec le chapitre. Je ne comprends pas ce titre.
10 octobre 2022, 18 heures 55, Couloirs de Poudlard, PDV Alexandre Lenoir.
 J'observe du coin de l'oeil ma collègue de divination corriger des copies. Même concentrée dans cette activité, elle semble dans un autre monde. Je regarde la lumière des chandeliers et braseros illuminer son visage, jouant avec les ombres. Lorsqu'elle commence à écrire sur la table, perdue dans ses pensées, je me retiens de rire. (Headcanon : l'ancienne version d'Amara se droguait)
- Amara ?
Son prénom est si beau... (C'est vrai, je flex)
- Hmm, oui ?
Elle écarquille ses yeux chocolats en réalisant qu'elle vient de ruiner la table. (Le truc des yeux de la couleur d'un truc de bouffe c'est tellement Manon.)
- Oh... Zut alors...
Elle utilise souvent des expressions moldues. (Zut c'est une expression moldue ?) J'aime son expression embêtée lorsqu'elle fait une gaffe, son expression rêveuse lorsqu'elle est dans la lune, j'aime son style légèrement hippie-chic, et ses cheveux toujours emmêlés. (C'est chiant que ce soit une copie conforme de Sibylle Trelawney.)
- Recurvite. Recurvite !
J'aime son expression contrariée lorsqu'elle rate un sortilège. J'aime la grâce avec laquelle elle tient sa baguette magique... (Oh marry her already)
- Viens, je vais le faire.
Je lance le sort en informulé. J'aime l'admiration que je lis dans son regard. Elle sourit. (Putain les profs de Poudlard sont pas censés ne pas savoir lancer des sorts informulés merde)
- Merci... Je suis vraiment dans la lune.
Un sourire vient chatouiller mes lèvres.
- Oui.
Je m'assis en face d'elle.
- C'est la copie de qui ?
- Quelle copie ? (Bon elle est chiante)
Je ris doucement.
- Peu importe.
Je me penche au-dessus de la table. J'aime son expression étonnée. Nos visages sont si proches. (J'ai la scène avec Ariel et Eric dans la Petite Sirène en tête... sur le bateau vous savez...)
- PROFESSEUR LENOIR !
Non ! NON ! (WHO INTERRUPTED THE PROCESS OF PROFESSOR LENOIR GETTING LAID)
C'est Kylie Morgan, une petite insolente de sixième année à Serpentard. J'ai beau avoir fait mes études dans cette maison, je déteste cette élève. (Je comprends pas trop, genre, il devrait l'aimer parce qu'elle est dans sa maison normalement ?) Je la déteste encore plus à présent. Elle payera cela le restant de sa scolarité. (J'ai voulu faire un Rogue ou quoi ?)
Amara se remet à sa correction. Je déteste son expression déçue. (Est-ce-que c'était bien la technique de répétition de « j'aime, j'aime, j'aime » puis « je déteste » ? C'était un effet de style que je voulais mais je sais pas si c'est nul ou si je suis trop dure avec moi-même mdr)
- Professeur Lenoir..! halète-t-elle.
- Puis-je savoir ce que vous faites ici à cette heure-là ?! Les nouvelles règles sont très claires : les élèves se doivent de rejoindre leurs dortoirs à 18 heures. (Et ils sont censés manger comment ? Bref) Pas 18 heures 01 et encore moins 19 heures. De par ce fait, j'enlève vingt points à Serpentard.
Elle n'a pas l'air de s'en soucier. Etrange, d'ordinaire, c'est sacrilège lorsque l'on ose toucher au sablier des points de sa maison, encore plus quand ça vient d'elle. Là, elle ne réagit pas, et je remarquai son teint pâle, livide, et ses yeux pleins de larmes. (Wow trop trop de suspense)
- Je sens de la tristesse, dit Amara. Une... catastrophe ! (Wow trop forte elle)
J'aime son côté exubérant.
- Expliquez-vous, Miss Morgan.
Elle éclate en sanglots. Mal à l'aise, je lance un regard à Amara.
- C'est... Kylie Haven... De Serdaigle...
Ah oui. La jeune Haven. Sa meilleure amie. Portant les deux mêmes prénoms, on les appelait souvent "les jumelles", aussi bien dans les couloirs qu'en salle des professeurs. Malgré tout, elles restaient diamétralement opposées. Kylie Haven était plus calme, sérieuse, réservée. Je l'appréciais plus. Mais peu tout de même. (Quel connard)
- Calmez-vous, cessez votre cinéma et expliquez-nous intelligiblement ce qui se passe, par Merlin ! cinglai-je. (Woah quel connard vraiment)
Kylie pleura de plus belle. Amara me jeta un regard tranchant et la prit dans ses bras.
- Alexandre, vous me décevez ! Même si vous êtes fidèle à vous-même, hélas ! Insupportable, sans once d'empathie, d'un égoïsme incroyable. Restez ici si ça vous chante. Moi, je pressens un grand danger... (BOUM ! Je préférais que ça reste un truc en mode Alexandre Lenoir a des sentiments pour Amara mais sans réciprocité. Elle est trop bien pour lui. Mais je crois que j'en ai fait un couple. Cringe.)
- Oui ! Suivez-moi ! Vite ! Je vous en prie !
Je les regardai s'éloigner. Je me laissai tomber sur la chaise d'Amara et regardai la copie qu'elle était en train de corriger. (MAIS IL S'EN BAT TELLEMENT LES COUILLES C'EST TROP) C'était celle de Mavis Thompson, une septième année à Serpentard. Celle-ci n'a rédigé qu'une ligne. Je lus une phrase de Mavis :
Je ne crois pas au destin. Vous êtes une illuminée. (Oof slay)
La colère monta en moi. Cette saleté de Mavis Thompson serait mon souffre-douleur de l'année. Je lui apprendrais l'humilité, à cette petite peste. En-dessous, Amara a dessiné un soleil en violet. La copie est surmontée d'un zéro. Je souris. Elle seule arrive à me faire sourire. Nous nous sommes rencontrés il y a quinze ans, nous étions tous les deux nouveaux, elle sortant de longues études de divination, et moi en projet de reconversion... J'étais un crétin arrogant, ancien chef du bureau des Aurors... J'étais au sommet de la pyramide et rien ne pouvait m'atteindre. Les autres étaient des sous-fifres amusants de par leur bêtise et leur insignifiance par rapport à moi. Dirais-je que j'ai changé ? Non, bien sûr que non. (Mais quel gros connard vraiment il est insupportable) Je me croyais au-dessus de tout et de tout le monde, j'ordonne et ils exécutent. Sauf deux femmes. La première était Anna Becker, une sorcière des plus puissantes (pour l'avoir affrontée en duel maintes et maites fois, nous avions plusieurs différends à l'époque) (mdr Anna de l'ancienne version se battait avec ses potes, je la reconnais plus), qui semblait ne plus rien avoir à perdre. Quand elle se battait, elle avait une rage indescriptible, et semblait penser, à juste titre, qu'elle n'avait plus d'ordres à recevoir de personne. La seconde s'appelait Amara Trelawney, une sorcière assez médiocre qui ne voyait pas l'intérêt de l'obéissance. Elle était empreinte d'une douceur simple et innocente, et dotée d'une maladresse évidente et irrésistible. N'importe qui m'aurait renversé de l'encre dessus, fait des croche-pieds involontaires, craché un chewing-gum à la figure en voulant faire une bulle, déchiré ma cape favorite et brûlé par erreur mon paquet de copies que j'avais mis plusieurs heures à corriger, aurait également été brûlé vif. (J'avoue que c'est plutôt drôle.) Mais quand j'ai croisé son regard pour la première fois, je me suis senti incapable de violence. Tout en elle était apaisant, calme et serein. En sa présence, je suis quelqu'un d'autre pour moi. Mais pas pour elle apparamment. (HAHAHAHAHA MISKINE)
Je vais avoir une petite conversation avec Mavis Thompson demain, à leur cours de botanique de 9 à 10 heures. (Il fait peur ce bâtard.)
Hésitant, je regardai la plume qu'Amara avait posée en équilibre sur l'encrier, puis me levai.
- MISS MORGAN !
Amara et Kylie avaient déjà disparu.
- Miss Morgan, arrêtez-vous immédiatement !
Je courus de plus belle et finis par les rattraper. J'adoptai aussitôt une démarche plus lente et mon habituel regard méprisant.
- Je suis curieux de voir ce pour quoi vous nous avez dérangés aussi tard, Miss Morgan. (Il est trop chiant... ça se voit qu'il y a un truc grave non ?)
Elle baissa les yeux.
- C'est... C'était là, entre les deux escaliers... Menant aux tours de Serdaigle et de Gryffondor.
Effectivement, un attroupement d'élèves se trouvait à l'endroit dit.
- Poussez-vous ! vociférai-je.
- S'il-vous-plaît, compléta Amara avec gentillesse, en me suivant.
Mon coeur s'arrêta. Par terre, inanimé, se trouvait le corps couvert de sang de la jeune Kylie Haven. (OMG)
PDV externe.
Amara lâcha un cri d'horreur. Kylie éclata à nouveau en sanglots. Lilybeth Ravenswood resta figée. (Faut arrêter d'inclure les réactions de personnages secondaires et même carrément tertiaires qui servent à rien...)
- Qu'est-ce-qui se passe, ici ?! Hey, les gens, j'aimerais bien pouvoir sortir de mon dortoir, si vous voulez bien, j'ai une retenue avec ce gros connard de Lenoir ! lança Aurélie Becker. (ça me fait trop rire désolée je peux pas dire du mal d'Aurélie elle est trop drôle)
Le concerné croisa les bras, et haussa un sourcil.
- Oh, vous êtes là, constata Aurélie, les joues brûlantes. Je...
- "Vous..." l'imita moqueusement le professeur de botanique. Vous venez de vous ajouter deux semaines de retenue.
- Ah. Mais en fait, je suis déjà prise. J'ai une retenue avec Crowley, heu le professeur Crowley, du sept... (ça me fait rire premier degré le fait qu'elle ait un emploi du temps de retenue) HEY WATCH ! (Je cesse de rire. Je. Pourquoi je mettais des mots anglais ??? Ils sont anglais !!) PUTAIN MAIS C'EST HAVEN ! s'écria-t-elle en découvrant le corps inanimé de Kylie.
Elle s'agenouilla à côté de la jeune fille et écarta une mèche brune collante de son visage ensanglanté, se désintéréssant aussitôt de ses mois de retenue et de l'infâme professeur Lenoir.
- Merde alors ! On dirait qu'elle a été attaquée par un Scoutt à pétard, steuplé. (Elle est trop détachée mdr c'est terrible. Mais en même temps je comprends, elle pense pouvoir la guérir aisément.)
Aurélie ferma les yeux et recueillit quelques larmes sur son pouce, qu'elle frotta contre une blessure de la jeune Kylie Haven. A sa grande surprise, rien ne se produisit. Elle réessaya avec plus de larmes, mais sans plus de succès.
- Ce... C'est impossible ! Aucune blessure... au monde... ne peut résister aux larmes de Phénix !
Elle se transforma avant de réessayer. Rien.
- C'EST IMPOSSIBLE ! hurla-t-elle, tétanisée, une fois redevenue humaine. C'EST ABSOLUMENT IMPOSSIBLE ! Aucune créature recensée dans tout le monde moldu ou sorcier ne peut faire de telles blessures, des blessures que les larmes d'un Phénix ne peuvent pas guérir ! Professeur Lenoir, bon sang ! (Hmmm... J'ai bien fait de modifier ça, c'était trop puissant. Les larmes de l'Animagus Phénix peuvent guérir les blessures superficielles ou agir comme un Doliprane, ce qui est déjà pas mal.)
Elle se pencha sur le visage de Kylie, fébrile, et toucha ses blessures fraîches.
- Aucune... recensée... Mais des créatures disparues... marmonna-t-elle. (AHHH C'EST LES ARDENTS DONC. AUCUN SUSPENSE.)
- Ecartez-vous de Miss Haven, à présent ! ordonna brutalement Lenoir et s'avançant et poussant la jeune fille à terre. (MAIS WESH QUOI ????)
- Il faut que je parle au professeur McGonagall ! cria Aurélie en se débattant. Allez la chercher ! Morgan, va la chercher ! lança-t-elle à l'intention de la Serpentard. Pour ton amie, allez ! Dis-lui que... C'est au sujet des Ardents.
- Morgan, je vous défends de bouger ! rugit Lenoir en attrapant Kylie Haven comme un vulgaire sac de patates. (C'est vraiment une sale merde.)
- Oh, la ferme ! s'écria Kylie Morgan. (Popopoooo)
Elle partit en courant avant d'attendre la réaction du professeur. (Elle a stressé) Les Gryffondor et les Serdaigle présents réagirent en pouffant ou en émettant quelques commentaires intelligents, du genre : "wooooo !".
Lenoir ordonna à tous les élèves présents de retourner à leurs dortoirs ("et en silence !" devina-t-il bon de préciser) et ramena Kylie Haven à l'infirmerie. Il s'assura que personne ne le suivait, mais quand elle voulait, Aurélie Becker pouvait être d'une discrétion redoutable. (Ah bon ?? Mdr) Elle se transforma et se percha sur le lustre en face de l'infirmerie et écouta. (Oh non j'adore) Heureusement, Lenoir était trop pressé pour refermer la porte.
- Lara ! appela-t-il, haletant et s'efforcant de le cacher. Nous avons un problème.
Sans blague, songea Aurélie avec ironie.
L'infirmière, qui avait déjà vu bien des choses en vingt ans à Poudlard, poussa un petit cri étouffé en découvrant le corps de Kylie.
- Alexandre.. ! s'alarma-t-elle. Qu'a-t-elle...
- Morgan l'a trouvée comme ça, à la jonction des escaliers menant aux dortoirs de Gryffondor et de Serdaigle, dit sèchement Lenoir, sans la moindre émotion.
- Allez me trouver la petite Becker. Vite ! Ses plaies sont déjà infectées. (Mais meuf... C'est pas ton job de soigner les plaies ?? Tu faisais comment avant Aurélie ?)
- Ella a déjà essayé.
- Mais alors.. ?
- Cela n'a pas fonctionné, la preuve que même cette petite insolente n'est pas infailible. (Oh le seum) Elle a aussi prétendu connaître la source de la blessure de Haven. Et Morgan s'est sauvée dans le château.
- Comment autant d'inconscience... commença Lara Pomfresh, si horifiée qu'elle ne parvenait plus à terminer ses phrases. Et vous êtes professeur... Je... C'est inadmissible ! parvint-elle enfin à prononcer. POUSSEZ-VOUS DE LA ! Et lâchez cette jeune fille.
Lenoir la posa avec délicatesse (non, je blague) (mais personne ne m'a dit que c'était pas drôle et surtout très bizarre de faire ce genre de parenthèse de l'autrice ?) sur le lit le plus proche et sortit sans un regard à Lara, qui commença immédiatement à préparer une potion anti-douleur. Aurélie se fit toute petite dans le lustre, en espérant que les flammes masqueront la lumière de ses plumes. (Elle s'assoit à côté des flammes des bougies du chandelier I could never) Le professeur dépassa sa cachette en hauteur et se dirigea vers les escaliers. Au dernier moment, alors qu'il allait tourner, il stoppa, revint sur ses pas et croisa les bras sous le lustre. Aurélie essaya de rester parfaitement stoïque. Enfin, Lenoir repartit, et lâcha juste avant de tourner une  nouvelle fois :
- Miss Becker, une énième qualité de Serdaigle que vous ne possédez pas : la discrétion. (MAIS STOP ! POURQUOI J'INVENTAIS DES QUALITES DE SERDAIGLE ? Discrétion, sérieux... Non ! Tu peux être absolument pas sérieux et un mauvais élève turbulent peut être à Serdaigle.)
Il disparut au détour d'un mur. (Il lui ordonne pas d'aller chez Pomfresh ? Mais wesh j'avais une mémoire de travail nullissime.)
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pensssine · 1 year
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Nov 8th, 2016 10:13:55pm J'ai envie d'elle. sa joie de vivre m'a explosée au visage comme un désir profond. elle m'a reveillé. tu me fais rire, et m'as fait tout oublier pdt un temps. je me rumine ces souvenirs sous forme de flash qui s'estompent petit a petit. je cherche des visuel de toi, qui me rapel cet instant si court. ta peau si douce. tes formes. ta voix. tu m'obsedes depuis peu. sors de ma tete. je ne veux pas m'attacher a un regret. j'ai juste envie de sauter dans ma voiture et te surprendre a l'improviste chez toi, a cinq heures d'ici. je veux te toucher. sentir ta peau sous mes doigts. voir ton sourire sous mes yeux. laisser le desir parler. tu m'obsede putain. sors de ma tete. non. baise moi. comme si cetait la fin. parce qu'on s'est devorer des yeux pdt 48h. non on se deshabiller du regard. oui c'est ca. je loucher sur la naissance de ton cou. ta voix m'envouter, et mon corps vibrer. plus d'une fois je t'aurais sauter dessus. oh et puis merde j'en ai trop envie. cette phrase. bordel. je l'ai eu en tete pdt deux jours. sans jamais y céder. REGRET. l'envie ne se controle pas. d'ailleurs elle est toujours la 3 jours après. libere moi. passons a l'acte.
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